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Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULT Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR Disponible sur www.oref-lr.org

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Page 1: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULT

Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète

Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF

Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR

Disponible sur www.oref-lr.org

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Sous l’impulsion des politiques menées par l’Europe, l’Etat et la Région ainsi que sous l’effet de la croissance, démographique et économique, le Languedoc-Roussillon se transforme. Ce mouvement de modernisation économique et sociale se décline de manière diversifiée d’un territoire à l’autre. Les lois sur l’aménagement du territoire confèrent aux acteurs publics locaux la responsabilité d’élaborer un projet global de développement. C’est pourquoi les territoires sont au cœur des préoccupations du Pacte régional, du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, du projet de Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire et de la mise en œuvre des politiques territorialisées de l’Etat pour le développement de l’emploi et la compétitivité des entreprises. La dimension territoriale est devenue un axe majeur de construction des politiques publiques de formation, d’emploi et de développement. Tout cela alimente un besoin accru de données chiffrées et d’analyse. C’est dans ce contexte que l’Etat et la Région ont demandé à l’observatoire régional emploi-formation (OREF), structure partenariale et paritaire, d’élaborer un outil de diagnostic territorial destiné aux acteurs régionaux de l’emploi et de la formation, qu’ils soient financeurs, prescripteurs, opérateurs ou observateurs des politiques d’emploi, de formation, ou de développement. Nous espérons que cet outil contribue à la construction d’un référent territorial commun sur les enjeux de formation et d’emploi et qu’il facilite ainsi le dialogue et le partenariat, sur et avec les territoires. C’est la raison d’être de cet outil d’analyse sans équivalent en région.

EDITO

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Un outil qui fait écho aux nouvelles exigences institutionnelles en matière d’emploi et de formation. Ce document est né de l’identification des besoins en matière d’observation et d’évaluation des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle en région Languedoc Roussillon. Qu’il s’agisse des lois de décentralisation et notamment de son acte II ou encore de la LOLF (loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 applicable au 1er janvier 2006) ; qu’il s’agisse du nouveau Pacte Régional présenté par le conseil régional une nouvelle culture de l’évaluation émerge et favorise le passage d’une logique de moyen à une logique de résultat. C’est dans ce contexte que les rencontres territoriales du PRDF ont été organisées par la Région et ont enclenché une dynamique de concertation avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation. A cette occasion, l’OREF a réalisé des portraits territoriaux qu’il a également présentés et mis en débat sur l’ensemble des bassins d’emploi. Dans le même temps, les différents ateliers et rencontres de l’observation locale organisés par la DRTEFP ont permis l’émergence d’un certain nombre de besoins pour l’analyse des territoires : données de cadrage socioéconomiques et grilles d’analyse du fonctionnent des territoires. Un outil à vocation générique Forts de ces constats, la Région et l’État ont mandaté l’OREF pour l’élaboration d’une deuxième génération d’outils d’analyse des territoires. Un comité de pilotage interinstitutionnel a été mis en place à cette occasion. Ce nouvel outil est ainsi davantage générique : il associe les indicateurs nécessaires à l’analyse de la relation formation - emploi (utiles pour le développement de l’appareil de formation) à ceux de l’analyse de la relation offre - demande d’emploi par métier (utiles à la mobilisation des politiques d’emploi).

Le bassin d’emploi comme périmètre d’analyse Le choix du bassin d’emploi comme périmètre géographique d’analyse se justifie par rapport aux champs d’investigation : le marché du travail, la relation formation - emploi. Contrairement à des maillages contractuels (Pays, Agglomérations) ce zonage présente une couverture exhaustive de l’espace régional. Enfin, il constitue un des échelons territoriaux où la disponibilité en données statistiques est facilitée. Chaque indicateur du bassin d’emploi est mis en regard avec la moyenne régionale. La comparaison systématique des résultats par bassin avec ceux de la région permet de singulariser chaque territoire et d’énoncer son identité socioéconomique. Une grille d’analyse pour raisonner le choix et les rapprochements d’indicateurs L’OREF répond à la demande de diagnostic territorialisé en situant l’outil sur une logique de paramétrage socio-économique des territoires. Pour construire ce paramétrage nous avons eu recours à une approche qui combine les notions de structure et de système : les composantes socio-économiques d’un territoire interagissent entre elles et la façon dont elles se combinent varie d’une zone à l’autre. Les indicateurs qui singularisent le plus ces systèmes territoriaux sont davantage d’ordre structurel que conjoncturel. Dès lors, il ne s’agit pas de saisir l’actualité mais plutôt les mécanismes qui la conditionnent.

INTRODUCTION

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Grille d’analyse La vocation économique locale (déterminée par l’orientation prédominante de l’activité, la taille de ses entreprises, la structure des qualifications, les conditions d’emploi…) a des effets sur le marché du travail (plus ou moins saisonnier, avec des métiers et des qualifications de plus ou moins hauts niveaux ...). Cette interaction façonne à son tour les conditions de vie spécifiques à chaque territoire (contexte socioculturel, niveau de revenu et de formation des ménages, …) qui elles même influencent la demande d’éducation et de formation des jeunes et des familles (taux de scolarisation après 16 ans, retard scolaires, orientation...) et la structuration de la demande d’emploi, qui n’est pas seulement la conséquence des pratiques de gestion de la main d’œuvre par les entreprises, mais qui relèvent également de phénomènes sociodémographiques . Schéma de la relation formation - emploi

Un outil à vocation pédagogique et évolutive Au-delà de ce mode de lecture rapprochant les différentes composantes de chaque territoire, nous avons souhaité documenter l’outil pour lui conférer une dimension pédagogique facilitant son accessibilité. Pour chacune des approches trois types d’indications sont mises à disposition :

1. une synthèse des principales caractéristiques du bassin 2. les pistes de lecture et précautions d’usage des indicateurs 3. un guide méthodologique

Cet outil est librement téléchargeable sur notre site www.oref-lr.org et bénéficiera d’actualisations statistiques régulières. Nous souhaitons qu’il satisfasse aux besoins de diagnostics territoriaux en région et que son usage participe à son enrichissement. Hélène COUGNENC Bruno BERENGUEL Responsable du projet Directeur de l’OREF

INTRODUCTION

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SOMMAIRE

Socio économies locales, Septembre / 2008

1 - Population et Territoire de Projet p.7 Synthèse Caractéristiques démographiques Cartographies de la coopération intercommunale Population Communale Méthodologie

3 - Métiers et Marché du Travail p.35 Synthèse

Synthèse par métier : perspectives, vieillissement et difficultés de recrutements

Relation offres/demandes d’emplois par métier

L’offre d’emploi

Principaux besoins de main d’œuvre par métier Qualifications des emplois Activité et conditions d’emploi Intentions d’embauches saisonnières

La demande d’emploi

Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi Difficultés d’accès à l’emploi par métier

Méthodologie

2 - Activité Economique p.16 Synthèse

L’appareil productif

Taille des établissements Secteurs d’activités des établissements Evolution du parc d’établissements Démographie des établissements Pépinières d’entreprises, parcs d’activités, pôles de compétitivité

L’emploi

Emploi salarié par secteur d’activité Evolution de l’emploi salarié Zoom sur l’emploi public et l’emploi agricole Femmes salariées par secteur d’activité Densité d’emploi par commune

Méthodologie

4 - Conditions de vie p.52 Synthèse

Contexte socioculturel: niveaux de formation et revenu moyen

Précarité sociale et dépendance aux minima sociaux

Méthodologie

5 - Formation initiale p.59 Synthèse

Scolarisation et performances scolaires

Structure et évolution des effectifs de l’enseignement secondaire

Offre de formation professionnelle par dispositif, niveau et spécialité

Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public

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SYNTHESELes principales caractéristiques du bassin d'emploi

CHIFFRESLes principaux indicateurs et leurs pistes de lecture

METHODOLOGIELes indications pour l'analyse des socio-économies locales

3 Niveaux d’information pour chaque approche

GUIDE D’UTILISATION

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POPULATION ET TERRITOIRE DE PROJET

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Bassin d’emploi de Béziers-Saint Pons Une croissance démographique faible pour une moyenne d’âge très élevée… Composé de 152 communes, le bassin d’emploi de Béziers concentre 255 669 habitants et couvre 11% de la population régionale. La progression démographique de la zone est inférieure à la moyenne régionale, elle est également la plus faible du département. Les chiffres du recensement partiel confirment en 2005 la même tendance sur la ville de Béziers. Bien que le solde

migratoire soit également un des plus faible du département, il participe néanmoins à compenser un solde naturel négatif. La faiblesse du dynamisme démographique (part de la population des – de 15ans / les + de 60 ans) s’explique notamment par une proportion élevée des plus de 60ans

face à un nombre de jeunes particulièrement faible. A l’image de la photo régionale, 35% des habitants du bassin vivent dans une commune de plus de 10 000 habitants. Toutefois, à l’exception de la ville de Béziers, le niveau d’urbanisation et la densité de population sont moins intenses qu’en moyenne régionale.

Bassin d’emploi de Montpellier Un territoire urbain à la dynamique démographique record … Composé de 96 communes, le bassin d’emploi de Montpellier concentre 481 879 habitants et couvre 21% de la population régionale. La progression démographique de la zone est la plus élevée de la région. Les chiffres du recensement partiel confirment en 2005 la même tendance sur les villes de Montpellier

et de Lunel notamment. Les soldes naturels et migratoires placent la zone au premier rang régional. La forte présence de 15 24 ans favorise un exceptionnel dynamisme démographique (part de la population des – de 15ans / les + de 60 ans).

La ville de Montpellier capitale régionale et son agglomération contribuent à un niveau d’urbanisation très élevé (60% de la population du bassin vit dans une ville de plus de 10 000 habitants) et à une densité quatre fois supérieure à la moyenne régionale.

Bassin d’emploi de Lodève Un territoire rural à faible dynamisme démographique dont l’installation de nouveaux habitants inverse peu à peu la tendance… Composé de 72 communes, le bassin d’emploi de Lodève concentre 49 126 habitants et couvre 2,1 % de la population régionale. Essentiellement tirée par l’installation de nouveaux habitants, la progression

démographique de la zone est inférieure à la moyenne régionale. Le dynamisme démographique est faible (part de la population des – de 15ans / les + de 60 ans) et s’explique notamment par une proportion élevée des

plus de 60 ans face à un plus petit nombre de jeunes. La zone est rurale et de faible densité ; la majorité des communes sont peu peuplées à l’exception des villes de Lodève (7400 habitants en 2006), Clermont l’Hérault (6532 habitants) et Gignac (4800 habitants en 2006).

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques 1

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Sète Forte dynamique démographique tirée par un solde migratoire élevé… Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète concentre 101 383 habitants et couvre 4,4% de la population régionale. Bien que le solde naturel soit élevé, la progression démographique de la zone est plus particulièrement alimentée par l’installation de nouveaux habitants.

La population de la zone plutôt jeune et en âge de travailler favorise un taux de dynamisme démographique remarquable (part de la population des (part des – de 15ans/les + de 60 ans). La présence des villes de Sète et Frontignan sur le bassin d’emploi contribue à un niveau d’urbanisation

élevé. La densité de la population est la plus forte de la région après Montpellier, prés de 60% de la population du bassin vit dans une commune de plus de 10 000 habitants.

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques 1

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Socio économies locales, Septembre / 2008

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Quelles sont les principales caractéristiques démographiques ?

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Pistes et précautions de lecture • Niveau de ruralité apprécié par la faiblesse

de la densité. • Modes de renouvellement de la population

(solde naturel ou migratoire) • Structure par âge de la population et

niveau de vieillissement : plus les taux de dynamisme sont supérieurs à 1, plus la population est jeune.

• Tendance démographique : seuls 2

Bassins d’emploi Montpellier et Sète ont une évolution démographique supérieure à la moyenne régionale.

Principales caractéristiques démographiques

INDICATEURS Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Population en 1999 2 295 648 255 669 481 879 49 126 101 383 888 057

Estimation de la population au 1er janvier 2006 2 519 993 992 497

Evolution population entre 1990 et 1999 9% 5% 18% 7% 11% 13%

Evolution de la population entre 1999 et 2006 10% 12%

Evolution de la population entre 1999 et 2005 des villes centres :

Béziers 4%Montpellier

10%Lunel 7%

Sète 10%

Evolution due au solde naturel (1999) 1% -2% 6% -2% 2% 2%

Evolution due au solde migratoire (1999) 9% 7% 13% 9% 9% 10%

Densité (1999) 84 86 330 41 360 147

Part de la population vivant dans des communes de + de 10 000 Hab. (1999) 39% 35% 60% 0% 58% 49%

Taux de dynamisme démographique (pop. -de15ans/pop. +60) (1999) 0,82 0,65 1,18 0,73 0,87 0,91

Part des 14ans et moins (1999) 17% 16% 17% 17% 17% 17%

Part des 15 - 24 ans (1999) 12% 10% 17% 10% 12% 14%

Part des 25 - 49 ans (1999) 34% 32% 36% 33% 35% 35%

Part des 50 - 59 ans (1999) 12% 12% 11% 12% 12% 12%

Part des 60 - 64 ans (1999) 5% 6% 4% 5% 5% 5%

Part des 65 ans et + (1999) 20% 24% 14% 23% 20% 18%

Source : INSEE recensement de la population 1990 - 1999 - Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale

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Pistes et précautions de lecture Les Pays de l’HERAULT Pays Coeur d'Hérault Territoire : 4 Communautés de Communes. 77 communes au total. Population : 60 000 hab. Pays hauts Languedoc vignobles Territoire : 108 communes - 13 Communautés de communes - 21 communes non fédérées en EPCI à fiscalité propre. Population : 72 928 habitants (avec double compte au recensement général de la population de 1999).

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale

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• Composantes naturelle et migratoire de l’évolution démographique 1990-1999

Les pourcentages correspondent à la part de l’évolution démographique globale expliquée par les différents soldes, migratoire ou naturel. Ils portent sur l’ensemble de la période considérée, ou 1990-1999. - Numérateur du solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès sur la période. - Numérateur du solde migratoire : différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes sorties au cours de la période. - Dénominateurs : population sans doubles comptes de la première année de la période d’évolution. Source utilisée : Insee recensements de la population • Pyramide des âges et dynamisme démographique La structure de la population par tranche d’âge doit être observée avec attention, notamment à chacune de ses extrémités. C’est la population mère de toutes les autres. Ainsi, on constate que, dans les zones où la population est âgée, la part d’individus de faible niveau de formation est forte. Ou bien, que les zones plutôt jeunes sont celles où la part des jeunes dans l’emploi ou la demande d’emploi est marquée.

De même, sur le plan de la demande d’éducation et de formation, le poids des populations jeunes doit également être considéré : plus le poids des jeunes en âge d’être scolarisé est élevé, plus la demande d’éducation et de formation est forte. - Numérateur : population de la tranche d’âge considérée. - Dénominateur : population totale de la zone. Source utilisée : Insee recensement de la population 1999

• Territoire : Peuplement et urbanisation Ces indicateurs permettent de distinguer : - les zones du point de vue de leur caractère rural ou urbain. - le niveau de peuplement mesure l’importance des viviers de ressources humaines qui composent les zones. L’étroitesse de ces viviers peut être contraignante, par exemple pour un fonctionnement optimum de l’appareil de formation, qui n’est effectif qu’à partir d’un certain seuil de population à former. Densité au kilomètre carré - Numérateur : population en 1999. - Dénominateur : surface en kilomètre carré.

Poids des communes de plus de 10 000 habitants - Numérateur : population des communes de plus de 10 000 habitants. - Dénominateur : population totale de la zone. • Population par commune de la zone Pour chaque commune, apparaît, sur la première colonne, le nombre d’habitants comptabilisé lors du dernier recensement en 1999. Sur la deuxième colonne, apparaît le nombre d’habitants comptabilisé en 2006 lorsque la commune a totalement été recensée. Source utilisée : Insee recensement de la population 90-99, Estimation Insee 2006 Remarque : Pour apprécier l’intensité (le niveau de croissance) de l’évolution démographique depuis 1999, il est nécessaire d’attendre les chiffres définitifs du recensement en cours.

L’approche population et territoire permet de repérer les principaux paramètres démographiques locaux : le niveau d’urbanisation de la zone, l’évolution du nombre d’habitants, les modes de renouvellement et la structure par âge de la population. Ces caractéristiques nous renseignent sur l’intensité de la demande d’éducation et de formation et complètent les éléments sur la nature de cette demande apportés par le chapitre « conditions de vie des résidents ». Ces variables démographiques ne sont pas sans incidence non plus sur le fonctionnement du marché du travail local et expliquent souvent en grande partie la persistance d’un niveau élevé de chômage malgré un recul massif mais récent.

Socio économies locales, Septembre / 2008

1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Méthodologie

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ACTIVITE ECONOMIQUE

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Bassin d’emploi de Béziers-Saint Pons L’appareil de production : Une dynamique de création d’établissements encouragée par un niveau de saisonnalité relativement élevé… L’activité économique du bassin d’emploi de Béziers

se caractérise par un parc d’établissements dominé par la TPE : 95% des 17 278 établissements du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 39% de l’emploi local (pour une moyenne régionale de 34%). Sur la décennie écoulée la dynamique de création

d’établissements est supérieure à la moyenne régionale, mais reste la moins intense du département. En 2006, coexistent un taux élevé de créations

d’entreprises et un taux de cessation tout aussi haut, notamment pour les secteurs du commerce-réparation et de l’industrie qui affichent un taux de mortalité élevé. Le niveau de saisonnalité de la bande littorale contribue probablement à favoriser un rythme soutenu de création /cessation notamment dans le secteur du commerce. Cette dynamique de création d‘entreprises est

principalement alimentée par les secteurs des services :

commerce réparation, activités associatives et immobilières ; l’hôtellerie restauration et les services aux entreprises. Le secteur de la construction malgré un doublement du nombre d’établissements entre 1996 et 2006 reste inférieur aux moyennes régionales. Le rythme de créations d’entreprises du secteur industriel s’aligne sur le taux régional, il est principalement tiré par l’agroalimentaire, l’édition imprimerie, les équipements électriques et électroniques, la métallurgie et transformation des métaux.

L’emploi salarié : Polarisé autour de Béziers et sur la bande littorale est principalement soutenu par l’économie résidentielle… La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une

présence forte des secteurs d’activité liés à la satisfaction des besoins des résidents (61% de l’emploi pour 59% en région) et dans une moindre mesure dans les secteurs liés à l’industrie et services aux entreprises (18% de l’emploi pour 22% en région). Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur

privé essentiellement tiré par les activités de l’économie résidentielle suit une croissance du nombre de salariés légèrement inférieure à la tendance régionale (35% pour 36%)

Cette évolution se concentre sur les secteurs suivants : l’Industrie : agroalimentaire, équipements chimie, caoutchouc, plastique métallurgie et transformation des métaux mécanique ; le Tourisme : hôtellerie restauration notamment, et plus massivement encore sur les activités de l’économie résidentielle : production eau gaz électricité – services à la personne – santé et action sociale – activités associatives La proportion de l’emploi dans le secteur public est

relativement élevée (10 300 employés de la fonction publique) du fait notamment de la présence de Béziers (sous-préfecture) dans le bassin d’emploi.

Le marché du travail local est ouvert aux femmes : 23 000 femmes ont un emploi salarié et constituent 46% des effectifs du secteur. Toutefois, leur propension à se porter sur le marché du travail est faible, leur taux d’activité est le moins élevé de la région derrière Limoux et Céret. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : la santé et l’action sociale (80% des effectifs) et les services aux entreprises (conseil et assistance, services opérationnels 48% des effectifs), l’industrie agroalimentaire (44% des effectifs).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Montpellier L’appareil de production : Une dynamique de créations d’établissements remarquable… La présence de Montpellier et son agglomération dans

le bassin d’emploi modifie la dominance structurelle du tissu productif régional ; la part des TPE y est proportionnellement moins élevée tandis que les entreprises de plus de 10 salariés (30 382 Ets) et de plus de 50 salariés (261 Ets) constituent un record régional : ces entreprises concentrent 105 970 salariés soit 72 % de l’emploi du secteur privé local.

Sur la décennie écoulée le bassin d’emploi enregistre une forte augmentation du nombre d’établissements. Cette progression est notamment soutenue par un taux de cessation d’entreprises inférieur aux moyennes enregistrées en région. La dynamique de création d’entreprises est

principalement alimentée par les secteurs de

l’économie résidentielle : la construction, le commerce de détail, les services à la personne, santé et action sociale les activités immobilières – les services aux entreprises : les activités financières, le conseil et assistance, les services opérationnels, le transport, le commerce de gros.

L’emploi salarié : La plus forte progression régionale… Polarisée autour de Montpellier et son agglomération,

la structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une présence forte des secteurs d’activité liés à l’industrie et services aux entreprises et dans les secteurs de l’économie résidentielle : construction commerce, santé et action sociale. Durant la décennie écoulée, la progression de l’emploi

salarié du secteur privé se maintient au premier rang régional (49% pour 36% en LR) soit prés de 50 000 salariés supplémentaires avec une très nette accélération sur les trois dernières années. Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur

le secteur industriel : édition imprimerie, pharmacie, équipement mécanique, papier, chimie , métallurgie et

transformation des métaux - production eau gaz électricité - commerce de gros - les services aux entreprises : recherche et développement (90% de l’emploi régional concentré sur le bassin), - transports, services opérationnels, conseils et assistance - L’économie résidentielle : commerce de détail, activité immobilières, hôtellerie restauration, activités culturelles récréatives et sportives, services à la personne, santé et action sociale notamment. La proportion de l’emploi dans le secteur public

constitue également un record régional du fait de la présence de la capitale régionale et sa concentration de structures administratives et hospitalières de premiers rangs.

Le taux d’activité des femmes du bassin d’emploi de Montpellier est le plus élevé de la région. Le marché du travail local leur est très ouvert : près de 66 000 femmes ont un emploi salarié et constituent 46% des effectifs du secteur privé. Sur la dernière décennie, l’évolution de l’emploi féminin est supérieure de 10 points à la moyenne région et constitue après Narbonne un record régional. Elles sont particulièrement nombreuses sur les secteurs de l’édition, la pharmacie, l’industrie des équipements électriques et électroniques, l’immobilier, le conseil et assistance, les services opérationnels, la recherche et le développement, les activités récréatives culturelles et sportives.

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

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Bassin d’emploi de Lodève L’appareil de production : Une croissance du parc d’établissements tirée par la progression du secteur des services et le maintien du tissu industriel local… L’activité économique du bassin d’emploi de Lodève

se caractérise par un parc d’établissement dominé par la TPE : 97% des 3 000 établissements du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent prés de 48% de l’emploi local (pour une moyenne régionale de 34%)

Sur la décennie écoulée, la progression du nombre d’établissements est très supérieure aux chiffres régionaux, toutefois les entreprises créées sont de toutes petites tailles et crées peu d’emplois. En 2005 coexistent des taux de création et de cessation

d’entreprises des plus faibles de la région après la Lozère. La dynamique de création d‘entreprises est

principalement alimentée par les secteurs du commerce et des services aux particuliers.

L’emploi salarié : L’évolution du parc d’établissements n’a pas l’impact escompté sur l’emploi local qui maintien une certaine dynamique du fait d’une économie résidentielle en fort développement… La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une

présence forte des secteurs d’activité liés à la satisfaction des besoins des résidents (62% de l’emploi pour 59% en région) et dans une moindre mesure dans les secteurs de l’industrie (20% de l’emploi). Durant la décennie écoulée, la progression de l’emploi

salarié du secteur privé est moins intense qu’en moyenne régionale (29% pour 36%) soit 1540 salariés supplémentaires.

Cette évolution se concentre sur les secteurs de l’économie résidentielle (62% de l’emploi salarié privé en 2006) notamment l’activité immobilière et la santé et action sociale – et le secteur industriel (20% de l’emploi salarié privé en 2006) et les services aux entreprises : activité financières, conseils et assistance, services opérationnels. La proportion de l’emploi dans le secteur public est

relativement faible (21% pour 24%). 2 062 personnes sont employées de la fonction publique.

Le marché du travail local est ouvert aux femmes. En 2006, prés de 3 200 femmes ont un emploi salarié et constituent 46% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : la santé et l’action sociale (809 salariées), le commerce de détail (615 salariées), les services aux entreprises (conseil et assistance, services opérationnels 350 salariées), les activités récréatives culturelles et sportives (165 salariées), l’industrie agroalimentaire (100 salariées).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

2

Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 20: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Bassin d’emploi de Sète L’appareil de production : Une dynamique de création d’entreprises soutenue par la progression de l’économie résidentielle et du tissu industriel … L’activité économique du bassin d’emploi de Sète

affiche un parc d’établissements dominé par la TPE : 97% des 6 522 établissements du secteur privé emploient moins de 10 salariés et regroupent 42 % de l’emploi local (pour une moyenne régionale de 34%).

Depuis 1996, à l’exception d’années moins dynamiques (1999 et 2003), la progression du nombre d’établissements est supérieure ou égale aux chiffres régionaux. Entre 2005 et 2006, plus de 1000 établissements ont été créés soit une progression identique à celle de la région (+ 15%).

Cette dynamique de création est principalement axée sur les secteurs de l’économie résidentielle (notamment la construction, le commerce, la santé et action sociale) et industriels (notamment agroalimentaire et équipement mécanique).

L’emploi salarié : Faible dynamique générée par le recul des secteurs à vocation locale (transports et commerce de gros), mais soutenue par une l’économie résidentielle en fort développement La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une

présence forte des secteurs d’activité liés aux échanges d’échanges (1er rang régional avec Narbonne) : commerce de gros (10% de l’emploi pour 6% en LR) et transport (7% de l’emploi pour 4.5% en LR) et au Tourisme (10% de l’emploi pour 8% en région). Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du

secteur privé progresse comme en région de 36% soit prés de 5 000 salariés supplémentaires. Cette évolution se concentre sur les secteur de

l’Industrie : notamment agroalimentaire +19% pour 9% en moyenne régionale – produits minéraux +21% pour -3% en moyenne régionale - équipements mécanique +41% pour 19% en moyenne régionale - métallurgie et transformation des métaux 40% pour 5% en et plus

massivement encore sur les activités de l’économie résidentielle : commerce de détail +48% pour 38% en moyenne régionale – services à la personne 48% pour 28% – santé et action sociale 86% pour 43% – les activités culturelles récréatives et sportives 115% pour 67% en région. A noter entre 1996 et 2006 la baisse du nombre de

salariés sur des secteurs traditionnellement porteurs d’emplois sur les zones littorales et portuaires : transports - 5% alors que la région enregistre sur la même période une croissance de l’emploi de 31% ; commerce de gros +11% alors que la région enregistre sur la même période une croissance de l’emploi de 21%

La proportion de l’emploi dans le secteur public suit la tendance régionale (24%). 5 449 personnes sont employées de la fonction publique en 1999. La propension des femmes à se porter sur le marché

du travail est conforme à la moyenne régionale en revanche le marché du travail local leur est peu ouvert : en 2006, près de 7 593 femmes ont un emploi salarié mais ne représente que 42% de l’emploi pour 45% en région. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire (289 salariées) – le commerce de gros (522 salariées) – le commerce de détail (1708 salariées) la santé et l’action sociale (1302 salariées), les services aux entreprises : conseil et assistance (535 salariées), services opérationnels (413 salariées).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

2

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la structure par taille du parc d’établissements ?

2

Pistes et précautions de lecture • Morphologie du tissu

économique • Répartition des

établissements par taille. • Part des très petites

entreprises (TPE) dans la zone

Répartition des établissements par taille en 2006

Libellé Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34 Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Etab de - 10 salariés 135 450 16 463 30 382 2 892 6 235 55 972 94,8% 95,3% 93,8% 96,4% 95,6% 94,6%

Etab de 10 à 19 salariés 4 283 470 1 128 70 163 1 831 3,0% 2,7% 3,5% 2,3% 2,5% 3,1%

Etab de 20 à 49 salariés 2 298 258 604 27 96 985 1,6% 1,5% 1,9% 0,9% 1,5% 1,7%

Etab de 50 à 199 salairés 780 78 214 12 26 330 0,5% 0,5% 0,7% 0,4% 0,4% 0,6%

Etab de + de 200 salariés 124 9 47 - 2 58 0,1% 0,1% 0,1% 0,0% 0,0% 0,1%

Total 142 935 17 278 32 375 3 001 6 522 59 176 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

Source : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) Données au 01-01-2006 - Traitement OREF-LR

Nombre d'établissements Part sur l'ensemble

Notion d’établissement : Au sens de la démographie économique, une unité SIRET est considérée comme ÉTABLISSEMENT si elle répond aux critères suivants : - appartenir à une entreprise, - exercer une activité économique réelle (unité dite "ordinaire"), ou être une unité ayant pour seule fonction de "prêter" du personnel (unité dite "de singularité 33") à une autre unité qui exerce une activité économique réelle, - exercer une activité économique à caractère marchand, c'est-à-dire produire des biens et/ou des services destinés à la vente. Sont donc exclus : Les institutions et services de l'état et des collectivités territoriales, les hôpitaux, les associations, les unités n'ayant aucune consistance économique (unités singulières hors "singularité 33"). L'intégration des unités de singularité 33 a été faite dans les bases de stocks d'établissements à partir du 1er janvier 1993. Remarque : on dénombre les établissements appartenant à une entreprise étrangère, c'est-à-dire dont le siège social est à l'étranger.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements par secteur d’activités ?

2

Pistes et précautions de lecture La dynamique d’évolution d'entreprises détaillée par secteur d’activités exporte une vision des transformations de la structure économique locale. Morphologie du tissu économique

Répartition et évolution par secteur d’activités du parc d’établissements employeurs

Secteur d'Activités Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34 Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSB0 Industries agricoles et alimentaires 1 946 237 302 49 98 686 0,2% 4,9% -1,3% 8,9% 10,1% 3,0%C1 Habillement, cuir 93 7 17 2 5 31 -40,0% -46,2% -26,1% - -37,5% -29,5%C2 Edition, imprimerie, reproduction 511 44 139 14 18 215 9,4% 25,7% -4,8% 100,0% 80,0% 8,6%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 51 2 17 2 6 27 -3,8% 0,0% -26,1% 100,0% 100,0% -6,9%C4 Industries des équipements du foyer 362 33 74 7 19 133 -3,7% -13,2% 0,0% -12,5% 26,7% -1,5%D0 Industrie automobile 72 10 12 1 2 25 46,9% 0,0% 71,4% 0,0% - 38,9%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 95 13 15 0 11 39 43,9% 160,0% 7,1% - 83,3% 56,0%E2 Industries des équipements mécaniques 628 76 105 25 44 250 24,9% 22,6% 19,3% 177,8% 41,9% 31,6%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 406 42 133 4 13 192 6,3% 7,7% 5,6% 33,3% 30,0% 7,9%F1 Industries des produits minéraux 483 46 74 11 17 148 -2,0% -4,2% 21,3% 10,0% -15,0% 6,5%F2 Industrie textile 61 6 5 2 3 16 -20,8% -33,3% -50,0% 100,0% 0,0% -30,4%F3 Industries du bois et du papier 220 25 33 5 14 77 -9,8% -7,4% 37,5% -28,6% 27,3% 11,6%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 200 21 35 7 13 76 6,4% -16,0% -2,8% -12,5% -7,1% -8,4%F5 Métallurgie et transformation des métaux 359 35 65 8 16 124 13,2% 9,4% 8,3% 14,3% -5,9% 6,9%F6 Industries des composants électriques et électroniques 108 13 40 1 1 55 20,0% 0,0% 17,6% 0,0% -50,0% 10,0%G1 Production de combustibles et de carburants 8 0 0 -27,3% - - -100,0% - -100,0%G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSH0 Construction 10 096 1 252 1 969 255 405 3 881 53,0% 50,3% 68,9% 46,6% 62,7% 60,2%J1 Commerce et réparation automobile 2 698 320 520 60 117 1 017 11,1% 13,5% 11,6% 3,4% 18,2% 12,4%J2 Commerce de gros 3 540 383 848 47 221 1 499 8,9% 4,6% 13,4% 27,0% 11,1% 11,0%J3 Commerce de détail, réparations 10 132 1 235 2 183 171 466 4 055 26,4% 28,4% 26,9% 18,8% 32,8% 27,6%K0 Transports 1 828 182 343 36 115 676 21,2% 18,2% 35,0% 16,1% 17,3% 25,9%L0 Activités financières 1 638 171 416 22 74 683 24,8% 32,6% 35,1% 15,8% 27,6% 32,9%M0 Activités immobilières 4 408 653 1 033 55 222 1 963 18,9% 26,6% 21,8% 175,0% 4,7% 23,0%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSN2 Conseils et assistance 5 092 487 1 687 73 156 2 403 54,0% 55,6% 59,9% 82,5% 50,0% 58,9%N3 Services opérationnels 2 831 306 859 45 110 1 320 47,6% 50,7% 49,4% 73,1% 41,0% 49,7%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSP1 Hôtels et restaurants 6 345 819 1 326 112 345 2 602 41,6% 58,1% 52,8% 67,2% 33,2% 52,0%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 2 136 222 599 61 106 988 71,3% 48,0% 68,7% 103,3% 107,8% 68,6%P3 Services personnels et domestiques 2 204 262 512 52 109 935 20,6% 21,9% 25,2% 57,6% 45,3% 27,7%Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 4 733 534 1 014 86 198 1 832 13,9% 2,1% 23,2% 16,2% 27,7% 16,3%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 2 275 183 598 58 70 909 13,5% 32,6% 12,0% 34,9% 48,9% 19,3%Toutes Activités 67 165 7 760 15 521 1 302 3 053 27 636 28,5% 29,7% 34,7% 40,2% 31,9% 33,2%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Evolution entre 1996 et 2006Nombre établissements en 2006

Page 23: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements ? 2

Pistes et précautions de lecture • L’évolution globale tous

secteurs d’activités confondus du nombre d’établissements (ayant au moins 1salarié).

• Les évolutions sont ici

calculées en variation annuelle d’une année sur l’autre.

Lecture du graphique • Le graphique permet une

vision comparative du bassin année par année avec la courbe régionale.

Le parc d’établissements et son évolution entre 1996 et 2006

Année Région Evolution Région

Béziers-Saint Pons

Evolution Béziers-Saint

Montpellier Evolution Montpellier

Lodève Evolution Lodève

Sète Evolution Sète

Dpt 34 Evolution Dpt 34

1996 52 262 5 986 11 527 929 2 314 20 756

1997 55 201 5,6% 6 314 5,5% 12 221 6,0% 987 6,2% 2 454 6,1% 21 976 5,9%

1998 57 358 3,9% 6 571 4,1% 12 870 5,3% 1 037 5,1% 2 581 5,2% 23 059 4,9%

1999 58 218 1,5% 6 660 1,4% 13 006 1,1% 1 055 1,7% 2 613 1,2% 23 334 1,2%

2000 59 831 2,8% 6 902 3,6% 13 577 4,4% 1 098 4,1% 2 689 2,9% 24 266 4,0%

2001 61 578 2,9% 7 121 3,2% 14 019 3,3% 1 135 3,4% 2 761 2,7% 25 036 3,2%

2002 62 202 1,0% 7 156 0,5% 14 285 1,9% 1 159 2,1% 2 797 1,3% 25 397 1,4%

2003 63 191 1,6% 7 338 2,5% 14 560 1,9% 1 193 2,9% 2 833 1,3% 25 924 2,1%

2004 64 542 2,1% 7 476 1,9% 14 914 2,4% 1 216 1,9% 2 900 2,4% 26 506 2,2%

2005 65 711 1,8% 7 587 1,5% 15 156 1,6% 1 264 3,9% 2 985 2,9% 26 992 1,8%

2006 67 165 2,2% 7 760 2,3% 15 521 2,4% 1 302 3,0% 3 053 2,3% 27 636 2,4%

Source : ASSEDIC 96-06- Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

0%1%2%3%4%5%6%7%

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Béziers-Saint PonsM ontpellierLodèveSèteRégion

Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissement (1997-2006)

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la dynamique démographique (créations, cessations) des établissements ?

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Création, reprises, cessations

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Nombre total d'établissement au 01-01-2006 142 935 17 278 32 375 3 001 6 522 59 176Industrie 12 093 1 419 2 230 338 535 4 522

Construction 21 296 2 517 4 096 549 865 8 027

Commerce-Réparation 38 258 5 081 7 852 748 1 930 15 611Autres services 71 288 8 261 18 197 1 366 3 192 31 016

Créations d'établissements en 2006 21 758 2 918 4 768 402 969 9 057Industrie 1 429 163 268 37 67 535

Construction 3 676 418 809 83 141 1 451

Commerce-Réparation 6 300 1 001 1 224 97 279 2 601

Autres services 10 353 1 336 2 467 185 482 4 470

Créations Reprises en 2006 3 257 473 614 43 141 1 271Industrie 338 40 60 6 15 121

Construction 183 18 35 4 5 62Commerce-Réparation 1 082 147 190 13 50 400

Autres services 1 654 268 329 20 71 688

Taux de création d'établissement en 2006 15,2% 16,9% 14,7% 13,4% 14,9% 15,3%Industrie 11,8% 11,5% 12,0% 10,9% 12,5% 11,8%

Construction 17,3% 16,6% 19,8% 15,1% 16,3% 18,1%Commerce-Réparation 16,5% 19,7% 15,6% 13,0% 14,5% 16,7%

Autres services 14,5% 16,2% 13,6% 13,5% 15,1% 14,4%

Taux de reprise d'établissement en 2006 2,3% 2,7% 1,9% 1,4% 2,2% 2,1%Industrie 2,8% 2,8% 2,7% 1,8% 2,8% 2,7%

Construction 0,9% 0,7% 0,9% 0,7% 0,6% 0,8%Commerce-Réparation 2,8% 2,9% 2,4% 1,7% 2,6% 2,6%

Autres services 2,3% 3,2% 1,8% 1,5% 2,2% 2,2%

Taux de cessation d'établissement en 2005 13,6% 15,2% 13,0% 10,2% 13,3% 13,5%Industrie 12,8% 14,8% 13,6% 7,6% 12,6% 13,4%

Construction 13,7% 12,1% 16,2% 8,8% 11,8% 13,9%

Commerce-Réparation 16,8% 19,1% 16,3% 15,3% 17,0% 17,2%Autres services 12,0% 13,7% 10,8% 8,5% 11,5% 11,5%

Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (champ : ICS), Traitement OREF-LR

DYNAMISME DE L'APPAREIL PRODUCTIF en 2006

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

20%

Région

BE Carca

sson

neBE Lim

ouxBE N

arbonne

Dpt 11

BE Alès-l

a Gran

d Combe

BE Bag

nols-su

r-Cèze

BE Gan

ges-Le ViganBE N

îmes

Dpt 30

BE Béz

iers-S

aint P

ons

BE Montpell

ierBE Lod

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BE Sète

Dpt 34

BE Lozère

BE Céret

BE Perp

ignan

BE Prade

sDpt 6

6

Tx de création d'Ets.

Tx de cessation d'Ets

taux de reprises d'Ets

Source : INSEE , Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène), Traitement OREF- LR

Page 25: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des pépinières d’entreprises

2

Pistes et précautions de lecture • L’accompagnement, la création ou l’installation d’entreprises

innovantes (PME) sur un territoire peut être soutenu ou accompagné par différentes structures dont les pépinières d’entreprises.

Les pépinières d’entreprises relèvent d’initiatives locales, généralement sous l’égide des CCI ou des communautés d’agglomérations. Elles sont destinées à accompagner et à favoriser l’implantation d’entreprises à caractère innovant ou non innovant. • Cet accompagnement peut revêtir différentes formes : - la mise à disposition de locaux pour un accueil temporaire des entreprises - l’appui en matière de création, financement - la mise en relation, services communs (hôtesses d’accueil, salles de réunion, salles de visioconférence, etc.).

Page 26: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des parcs d’activités économique et des pôles de compétitivité

2

Pistes et précautions de lecture

• Les PRAE (Programmes Parcs Régionaux d’Activités Economiques) Ils représentent l’une des huit stratégies du Schéma régional de développement économique de la région Languedoc-Roussillon. Bénéficiaires : commune, communauté de communes, communauté d’agglomérations. Objectifs : contribuer efficacement à l’aménagement du territoire, maîtriser dans les lieux stratégiques le foncier indispensable à la création de richesses et d’emplois, dont cette

région a le plus grand besoin. La forte pression de l'habitat et l'exposition d'une partie de nos territoires aux risques naturels, inondations notamment, rendent ce foncier très rare et plus difficilement accessible aux entreprises, apporter la solidarité de la Région à des collectivités qui n'auraient pas, seules, la capacité financière d'offrir à

des investisseurs nationaux ou internationaux les prestations qu'ils exigent pour pouvoir s'implanter en Languedoc-Roussillon, présenter des réalisations exemplaires contribuant à améliorer la qualité des zones d'activités proposées, donner une lisibilité forte à l'action de la Région, coordonnatrice des politiques économiques sur son territoire.

• Les pôles de compétitivité régionaux Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison d’entreprises, de centres de recherche publics ou privés, de centres de formation engagés dans une démarche partenariale autour de projets communs. Ces partenariats doivent permettre de créer les meilleures conditions de conquête de nouveaux marchés pour atteindre une visibilité internationale et générer de l’emploi. La politique des pôles de compétitivité été conçue, lors du Comité Interministériel de l’Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) du 13 décembre 2002 comme l’un des piliers de la politique industrielle pour accroître la compétitivité de l’industrie française. Q@limed (qualité alimentation Méditerranée) - Pôle constitué autour d’Agropolis avec comme partenaires le marché international Saint-Charles, l’ARIA et la fédération régionale de coopératives agricoles. Thèmes - Sécurité sanitaire, traçabilité, nutrition et santé, régime méditerranéen, maintien de la qualité nutritionnelle, biomasse végétale, marketing territorial, bref, les systèmes agroalimentaires durables et la qualité de vie en Méditerranée. Derbi - Pôle orienté vers les énergies renouvelables, initié par l’Université de Perpignan, en synergie avec les acteurs privés de l’éolien et du solaire. Trois axes : les bâtiments producteurs d’énergie, les réseaux d’énergie et la production décentralisée d’électricité. Trimatec (Tricastin-Marcoule Technologies) - Pôle constitué autour de Gard Rhodanien Développement, l’agence de développement économique du Gard Rhodanien en collaboration avec la Drôme et la région Rhône-Alpes. Un pôle de compétitivité interrégional au service des technologies innovantes issues du nucléaire. Orphéme, pôle bi régional (régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) spécialisé dans les maladies orphelines et les pathologies émergentes du type grippe aviaire ou chikungunya, et les maladies orphelines, notamment celles liées au vieillissement de la population.

Source : Région Languedoc-Roussillon

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27

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quels sont les secteurs d’activités qui structurent l’emploi local ?

2 Pistes et précautions de lecture • En comparaison régionale, un

poids plus élevé de l’emploi sur un secteur donné montre une forte représentation sur la zone.

• L'emploi détaillé par secteur

d’activités permet une vision plus affinée de la vocation économique qui structure l’emploi local, et des débouchés éventuels pour l’appareil de formation.

• Les caractéristiques du tissu

économique local ont des effets sur :

- le fonctionnement du marché du travail local - les conditions d'emploi (Part des CDI, CDD,Interim,apprentissage) Ces indicateurs peuvent être mis ainsi en rapport avec d'autres variables telles que : les conditions d'emploi, le niveau de qualification de la population, les caractéristiques de la main d'œuvre, et de la demande d'emploi.

Structure de l’emploi salarié par secteur d’activités

Secteur d'Activités Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34 Region Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSB0 Industries agricoles et alimentaires 2,8% 2,4% 1,1% 3,0% 3,8% 1,7% 9,4% -4,3% -4,0% -1,4% 19,2% -0,4%C1 Habillement, cuir 0,3% 0,2% 0,1% 0,0% 0,2% 0,1% -57,1% -5,2% -28,8% 0,0% -85,1% -53,6%C2 Edition, imprimerie, reproduction 0,7% 0,5% 1,0% 1,0% 0,5% 0,9% 5,3% 21,6% 6,5% 86,5% 90,7% 12,3%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 0,4% 0,0% 0,3% 2,7% 0,3% 0,3% 16,2% -44,4% 32,6% 87,1% 165,0% 48,9%C4 Industries des équipements du foyer 0,4% 0,2% 0,3% 0,6% 0,4% 0,3% 5,8% -6,1% -2,4% 76,0% 44,9% 3,0%

D0 Industrie automobile 0,2% 0,2% 0,1% 0,0% 0,0% 0,1% 6,3% -37,2% -54,6% -50,0% 0,0% -44,9%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 0,3% 0,2% 0,1% 0,0% 0,2% 0,1% 56,6% 24,2% 159,6% 0,0% 100,0% 78,7%E2 Industries des équipements mécaniques 1,5% 3,2% 0,8% 3,0% 2,1% 1,5% 18,6% 8,8% 42,4% -8,5% 41,2% 20,3%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 1,0% 0,3% 2,4% 0,6% 0,2% 1,7% 0,6% 28,3% 3,6% -20,4% -52,7% 2,7%F1 Industries des produits minéraux 1,2% 1,1% 0,4% 1,2% 1,3% 0,7% -2,7% 14,3% 16,6% -17,0% 20,8% 13,7%

F2 Industrie textile 0,2% 0,1% 0,0% 0,1% 0,2% 0,1% -43,4% -47,0% -24,3% -93,6% 61,9% -53,5%F3 Industries du bois et du papier 0,6% 0,4% 0,3% 0,9% 0,9% 0,4% -5,3% -2,4% 28,4% -8,8% 84,5% 22,4%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 0,8% 0,7% 0,2% 0,8% 1,8% 0,5% 3,3% 25,4% 18,5% -55,8% -11,2% 0,9%

F5 Métallurgie et transformation des métaux 0,8% 0,7% 0,6% 0,6% 0,8% 0,7% 5,3% 32,8% 76,9% -5,0% 40,4% 56,7%F6 Industries des composants électriques et électroniques 0,5% 0,2% 0,8% 0,2% 0,0% 0,6% -13,6% -13,3% -1,7% 85,7% 0,0% -2,3%

G1 Production de combustibles et de carburants 0,5% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% -4,0% 0,0% 0,0% -100,0% 0,0% -100,0%G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSH0 Construction 11,0% 13,5% 8,7% 13,9% 9,9% 10,1% 54,1% 52,0% 61,1% 32,9% 49,2% 55,8%

J1 Commerce et réparation automobile 3,3% 4,1% 2,6% 5,0% 3,1% 3,1% 20,7% 34,1% 24,6% 25,7% 29,5% 27,8%J2 Commerce de gros 6,3% 6,5% 6,3% 5,8% 9,7% 6,6% 20,7% 9,1% 44,4% 18,5% 11,4% 29,5%J3 Commerce de détail , réparations 13,4% 15,1% 12,3% 13,0% 14,9% 13,2% 38,4% 25,5% 38,6% 25,8% 48,0% 35,3%K0 Transports 4,5% 4,3% 3,9% 3,1% 6,7% 4,2% 30,8% 14,0% 38,1% 9,2% -5,5% 23,6%L0 Activités financières 2,6% 1,9% 3,3% 1,1% 3,2% 2,9% 14,0% -1,7% 29,6% 21,9% 3,2% 21,0%

M0 Activités immobilières 2,4% 2,8% 2,6% 2,3% 3,3% 2,7% 42,3% 44,0% 51,6% 234,0% 40,8% 50,8%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSN2 Conseils et assistance 6,3% 5,3% 8,5% 5,1% 5,5% 7,4% 63,9% 58,4% 81,3% 90,8% 70,4% 76,6%N3 Services opérationnels 8,7% 6,4% 12,0% 6,9% 7,7% 10,2% 87,8% 87,5% 98,3% 86,3% 107,2% 96,9%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

P1 Hôtels et restaurants 6,5% 7,7% 6,2% 4,4% 7,3% 6,6% 55,9% 84,8% 61,1% 79,4% 60,1% 67,1%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 1,9% 1,7% 2,4% 2,8% 2,3% 2,3% 66,9% 41,2% 69,5% 91,9% 114,6% 67,4%P3 Services personnels et domestiques 1,2% 1,5% 1,1% 1,7% 1,4% 1,2% 28,4% 52,7% 37,9% 21,4% 48,3% 41,9%

Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 12,0% 13,6% 10,8% 14,2% 8,9% 11,4% 42,9% 48,4% 56,5% 69,3% 86,1% 56,2%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 2,9% 1,7% 3,0% 3,2% 1,6% 2,6% 30,5% 38,6% 16,1% 27,6% 19,5% 19,7%Toutes Activités 504 981 49 761 142 640 6 876 17 973 217 250 36,4% 35,3% 49,0% 28,9% 36,2% 43,8%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Part des salariés en 2006 Evolution entre 1996 et 2006

Page 28: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est l’évolution de l’emploi salarié ?

2

Pistes et précautions de lecture Quelle est l’évolution tous secteurs d’activités confondus du nombre de salariés ? Lecture graphique • Vision hiérarchisée de

l’évolution de l’emploi salarié du secteur public sur les dix dernières années.

Nombre de salariés et évolution annuelle entre 1996 et 2006

Année Région

Evolution Région

Béziers-Saint Pons

Evolution Béziers-Saint

PonsMontpellier

Evolution Montpellier Lodève

Evolution Lodève Sète

Evolution Sète Dpt 34

Evolution Dpt 34

1996 370 364 36 777 95 731 5 336 13 197 151 041

1997 381 277 2,9% 38 152 3,7% 99 412 3,8% 5 388 1,0% 13 384 1,4% 156 336 3,5%

1998 395 384 3,7% 39 065 2,4% 106 039 6,7% 5 421 0,6% 13 961 4,3% 164 486 5,2%

1999 410 391 3,8% 40 031 2,5% 111 623 5,3% 5 526 1,9% 14 590 4,5% 171 770 4,4%

2000 431 971 5,3% 42 310 5,7% 117 652 5,4% 5 791 4,8% 15 304 4,9% 181 057 5,4%

2001 449 884 4,1% 44 558 5,3% 122 699 4,3% 6 170 6,5% 15 672 2,4% 189 099 4,4%

2002 463 118 2,9% 45 273 1,6% 128 075 4,4% 6 251 1,3% 16 058 2,5% 195 657 3,5%

2003 473 975 2,3% 47 145 4,1% 132 385 3,4% 6 417 2,7% 16 312 1,6% 202 259 3,4%

2004 482 295 1,8% 47 998 1,8% 134 219 1,4% 6 516 1,5% 16 939 3,8% 205 672 1,7%

2005 492 505 2,1% 48 662 1,4% 137 367 2,3% 6 631 1,8% 18 053 6,6% 210 713 2,5%

2006 504 981 2,5% 49 761 2,3% 142 640 3,8% 6 876 3,7% 17 973 -0,4% 217 250 3,1%

Source ASSEDIC-Donnees 2006 provisoires -Traitement OREF-LR

Evolution de l'emploi salarié entre 1996 et 200649% 49%

41%

36% 36% 35% 35%

29% 27% 27%24%

20% 19% 17%13%

4%

BE Narb

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BE Sè

teBE Nîmes

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n

Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

-1%

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Béziers-Saint PonsM ontpellier LodèveSèteRégion

Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

Taux d'accroissement annuel du nombre de salariés (1997-2006)

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la part de l’emploi dans le secteur public ? Dans le secteur agricole ?

2 Les salariés du secteur public

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Salarié Titulaire fonction publique Total en 1999 149 297 13 151 41 694 2 062 5 449 62 356Salariés au LT en 1999 631 687 61 805 158 274 9 871 22 584 252 534Part des salariés Titulaire fonction publique Total en 1999

24% 21% 26% 21% 24% 25%

Source : INSEE, RP99 - Traitement OREF-LR

Les salariés du secteur agricole

Part des salariés du secteur agricole sur l'emploi salarié total en 2006

3,1%3,0%

2,7%2,3%

2,1%2,0%

1,9%1,8%

1,5%1,5%1,5%

1,1%1,0%1,0%1,0%

0,3%

PradesLimoux

Bagnols-sur-CèzeNîmes

PerpignanCarcassonne

NarbonneGanges-Le Vigan

Béziers-Saint PonsREGION

Céret Lozère

SèteAlès-la Grand

LodèveMontpellier

Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006, Traitement OREF-LR

Nombre de salariés agricoles

Carcassonne 788 Limoux 251 Narbonne 655 Dpt AUDE 1 694 Alès-la Grand Combe 315 Bagnols-sur-Cèze 696 Ganges-Le Vigan 142 Nîmes 2 419 Dpt GARD 3 572 Béziers-Saint Pons 983 Montpellier 642 Lodève 98 Sète 248 Dpt HERAULT 1 971 Lozère 233 Céret 200 Perpignan 1 754 Prades 294 Dpt PO 2 248 REGION 9 718 S

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/12/

2006

Pistes et précautions de lecture : Il s’agit de mesurer le niveau de maintien de la vocation agricole de la zone Seuls les salariés sont ici pris en compte Cela sous estime l’orientation agricole des bassins où prédominent un nombre important d’exploitants agricoles non salariés : Lozère et bassins d’emploi de Lodève et Ganges Le-Vigan notamment. Contrairement au champs ASSEDIC, le champ de l'exploitation des DADS couvre l'ensemble des salariés, à l'exception : - des agents des organismes de l'Etat titulaires ou non (N°SIRET commençant par 10 à 19 sauf 18) - des services domestiques (division NAF 95) - des activités extra-territoriales (division NAF 99).

Page 30: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

30

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la répartition et l’évolution de l’emploi des femmes par secteur d’activités ?

2

Pistes et précautions de lecture • Quel est le poids des

femmes dans l’emploi local ?

• Quelle est l’évolution sur

une décennie ? • Quels sont les secteurs

d’activités plus particulièrement investis par les femmes ?

La comparaison du bassin d’emploi avec la région (ou encore avec le département) permet d'extraire les spécificités de l'emploi féminin local. L'agrégation en 36 secteurs d'activité permet une vision plus détaillée de l'orientation professionnelle des femmes.

Répartition et évolution des femmes salariées par secteur d’activités

Secteur d'activités RégionBéziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34 RégionBéziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSB0 Industries agricoles et alimentaires 6 156 521 773 100 289 1 683 19,6% 7,6% 7,1% 31,6% 24,6% 11,2%C1 Habillement, cuir 1 077 70 56 3 22 151 -58,5% 25,0% -27,3% - -87,8% -51,8%C2 Edition, imprimerie, reproduction 1 541 119 531 16 37 703 18,3% 43,4% 18,5% 0,0% 164,3% 25,3%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 710 3 266 69 27 365 19,1% -57,1% 28,5% 72,5% 200,0% 38,8%C4 Industries des équipements du foyer 662 46 172 6 19 243 10,0% 0,0% 1,8% 100,0% 90,0% 6,6%D0 Industrie automobile 112 10 16 0 1 27 3,7% -50,0% -40,7% -100,0% - -43,8%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 187 13 26 0 7 46 81,6% 85,7% 160,0% - 250,0% 142,1%E2 Industries des équipements mécaniques 921 159 171 27 49 406 49,3% 25,2% 92,1% -25,0% 40,0% 41,5%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 1 332 49 798 34 16 897 18,7% 2,1% 32,1% 41,7% 6,7% 29,8%F1 Industries des produits minéraux 740 66 103 9 31 209 16,0% 11,9% 8,4% -43,8% 10,7% 5,6%F2 Industrie textile 535 24 33 4 17 78 -46,2% -7,7% 6,5% -93,0% 88,9% -36,6%F3 Industries du bois et du papier 707 55 93 13 28 189 -9,1% 52,8% 25,7% -27,8% 75,0% 31,3%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 1 167 77 87 9 66 239 48,7% 30,5% 38,1% -30,8% 17,9% 25,1%F5 Métallurgie et transformation des métaux 604 37 182 17 32 268 27,7% 27,6% 46,8% 325,0% 166,7% 58,6%F6 Industries des composants électriques et électroniques 1 049 39 348 7 2 396 -8,3% -4,9% 1,2% 250,0% 0,0% 1,8%G1 Production de combustibles et de carburants 357 0 0 0 0 0 6,9% - - -100,0% - -100,0%G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

H0 Construction 4 894 514 1 153 71 177 1 915 81,5% 69,6% 79,0% 69,0% 50,0% 73,0%J1 Commerce et réparation automobile 3 302 423 651 96 106 1 276 29,8% 50,5% 26,7% 41,2% 39,5% 35,9%J2 Commerce de gros 9 689 934 2 594 131 522 4 181 22,0% 12,5% 45,9% 19,1% 10,6% 31,1%J3 Commerce de détail, réparations 43 182 4 918 10 887 615 1 708 18 128 42,5% 28,5% 42,4% 28,9% 51,7% 38,7%K0 Transports 4 669 410 1 172 31 200 1 813 38,9% 34,4% 33,0% 14,8% -18,7% 24,3%L0 Activités financières 7 785 573 2 676 46 310 3 605 24,4% 4,6% 42,2% 9,5% 10,7% 31,0%M0 Activités immobilières 6 932 857 2 056 99 341 3 353 52,6% 61,4% 59,0% 330,4% 39,8% 60,4%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

N2 Conseils et assistance 15 895 1 563 5 385 207 535 7 690 63,6% 67,5% 76,4% 91,7% 76,6% 74,9%N3 Services opérationnels 17 553 1 252 6 479 143 413 8 287 83,3% 76,8% 99,5% 37,5% 56,4% 91,7%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

P1 Hôtels et restaurants 16 290 1 888 4 064 159 634 6 745 60,3% 97,9% 61,5% 76,7% 64,7% 70,9%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 4 346 388 1 507 107 178 2 180 64,7% 32,4% 59,0% 91,1% 161,8% 59,7%P3 Services personnels et domestiques 4 806 602 1 170 99 203 2 074 37,2% 53,2% 48,9% 50,0% 59,8% 51,2%Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 47 537 5 395 12 279 809 1 302 19 785 48,9% 57,0% 61,9% 74,7% 100,0% 63,1%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 11 066 669 3 120 165 175 4 129 42,0% 46,4% 27,9% 34,1% 9,4% 29,8%Toutes Activités 229 286 22 657 65 142 3 193 7 593 98 585 43,0% 44,0% 52,8% 46,7% 44,0% 49,8%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Nombre salariés femme en 2006 Evolution entre 1996 et 2006

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Localisation des viviers d’emplois

2

Quels sont les principaux pôles d’emplois par bassin en région ? Pistes et précautions de lecture • Localisation des zones viviers d’emplois. • Niveau de ruralité par l’éloignement des pôles

d’emplois. Densité communale d’emplois : Nombre d’emplois salariés du secteur privé (Assedic 2006) / surface en km² (Source IGN

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

L’appareil productif • Répartition des établissements par taille La taille d’établissement est une des variables les plus déterminantes du point de vue des pratiques de gestion de la main-d’œuvre. Elle renseigne sur la capacité des unités de production à anticiper leur activité et la gestion de leur ressource humaine, à proposer des conditions d’emploi favorables. Ces capacités sont souvent inversement proportionnelles à la taille de l’entreprise. Source utilisée : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène). Données au 01-01-2006. • Répartition et évolution par secteur d’activités du

parc d’établissements employeurs : Ce tableau montre la répartition des entreprises locales par secteur d’activités économiques et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local.

C’est un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIEE) sont couverts par ces statistiques.

La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Structure et évolution annuelle du parc

d’établissements Evolution du parc d’établissements (1996 - 2006) Cette courbe décrit l’évolution de la démographie d’établissements employeurs en région et fixe la tendance régionale. C’est un des indicateurs de la santé économique locale. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail.

L’approche activité économique met en évidence la morphologie du parc d’établissements et les équilibres sectoriels de l’emploi (les activités les plus représentées et leur évolution, le tissu d’établissements) qui dessinent la vocation économique locale. Ces modalités particulières d’association et de combinaison d’activités expliquent à elles seules une grande partie des spécificités économiques et sociales de chaque territoire : les pratiques de gestion de main-d’œuvre qu’elles génèrent structurent les conditions de vie des populations et le fonctionnement du marché du travail local. Cette orientation économique globale est parfois atténuée par la place de la ville principale de la zone dans la hiérarchie urbaine : son importance, son rayonnement, la plus ou moins grande concentration des centres de décision administratifs ou économiques, jouent en faveur de l’emploi public, de l’emploi de cadres, des services à haute valeur ajoutée et des grands établissements du secteur privé.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Les dynamiques démographiques des

établissements (création, reprise cessation) Les indicateurs de création et de cessation renseignent sur le mode de renouvellement du tissu productif, la démographie d’entreprises et des établissements. Il ne porte que sur le champ ICS. Le champ I.C.S. comprend : l'ensemble des secteurs marchands de l'Industrie, de la Construction, du Commerce et des Services. L'Agriculture, les Services financiers et l'Administration en sont exclus. Taux de créations (2006) : Rapport du nombre des créations d'établissements d'une année au stock d'établissements au 1er janvier de cette même année Taux de reprises (2006) : Reprise d'Etablissements 2006 / stock d'établissements au 1er janvier 2006.

Taux de cessations (2005) : estimation établie par l’OREF avec le mode de calcul suivant - Numérateur : (Stock d'établissements au 1er janvier 2005 + Nombre Création Etablissements 2005 - Stock d'établissements au 1er janvier 2006) - Dénominateur : Stock d'établissements au 1er janvier 2005 Source utilisée : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (Champs ICS) L’emploi salarié • Structure et évolution de l’emploi salarié

par secteur d’activité Le tableau montre la répartition de l’emploi par secteur d’activité et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local. C’est le paramètre le plus discriminant des zones entre elles. Même s’il se déforme sur le temps long, il constitue, en tant que tel, et par les effets spécifiques qu’il génère sur les modes de gestion de l’emploi et les conditions de vie, un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local.

Les données globales (tous secteurs) et annuelles et la courbe d’évolution indiquent la tendance générale (son sens et son intensité) d’évolution du stock d’emplois local et la plus ou moins grande sensibilité du système d’emploi local à la conjoncture économique. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : l.es salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

• Les salariés du secteur public Cet indicateur traduit la vocation administrative de la zone et la place de sa ville centre dans la hiérarchie urbaine. Sont considérés comme relevant du secteur public les salariés, de l’État (services, établissements ou organismes assimilés), des collectivités locales (organismes divers d’administration locale dont les ressources principales sont des transferts des collectivités territoriales), des hôpitaux publics, des organismes d’HLM, de la sécurité sociale, des entreprises publiques ou nationales. Les salariés des assurances mutuelles relèvent du secteur privé. Le recours aux chiffres du recensement est rendu indispensable du fait de l’absence de couverture du secteur public par d’autres sources détaillées au niveau du bassin d’emploi. - Numérateur : nombre de salariés du secteur public. - Dénominateur : nombre d’emplois salariés du secteur public dans la zone. Source utilisée: Insee – Recensement de la population 1999. • L’emploi du secteur agricole Ce tableau permet de mesurer la vocation agricole du territoire à travers le poids de l’emploi du secteur sur la zone et son évolution. L’évaluation du nombre d’exploitants agricoles se base ici sur les données de 1999 (Source : INSEE Recensement de population).

Part de l'emploi salarié agricole en 2004 et 2006

1,5% 1,5%

2,8%

2,4%

4,0%

3,5%

2,8%

2,3%2,1%

1,8%

2,3% 2,1%

3,8%

3,2%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

3,0%

3,5%

4,0%

4,5%

2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006

FR-Métropole

Région Dpt 11 Dpt 30 Dpt 34 Dpt 48 Dpt 66

Source : Estimation INSEE 2004-2006 - Données provisoires pour 2006, Traitement OREF-LR

Les chiffres nationaux permettent une comparaison nationale interdépartementale. Dans un contexte de baisse du nombre d’exploitants agricoles (-33% entre 90 et 99 en région), les chiffres de l’emploi salarié du secteur agricole régional suit la même tendance sur l’ensemble des départements, ils restent toutefois supérieur à la moyenne nationale. De façon concomitante, on observe une augmentation de la surface moyenne des exploitations agricoles ; d’aucuns y voient un facteur d’explication de hausse de l’emploi salarié et de baisse du nombre d’exploitants. • Les femmes salariées par secteur d’activité Cet indicateur mesure le niveau de féminisation des activités et d’évolution de l’ensemble du système d’emploi local. Il traduit leur plus ou moins grande ouverture au recrutement de personnel féminin. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006.

Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration

publique. • Cartographie : densité d’emploi par commune Cette carte permet d’apprécier l’hétérogénéité de l’occupation de l’espace des zones par l’économie. Le ratio moyen est de 0.21 emploi au Km2 en région. - Numérateur : nombre d’emplois salariés du secteur privé (source Assedic 2006). - Dénominateur : nombre de KM² (source IGN) Source utilisée: ASSEDIC 2006 – IGN 2007

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METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Béziers-Saint Pons Des difficultés de recrutement pour les métiers porteurs d’emploi … Le taux d’activité du territoire est un des plus faible de

la région après le bassin d’emploi de Céret (46.5% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). Les besoins de renouvellement de main d’œuvre

concernent plus particulièrement douze métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture, du bâtiment et travaux publics, de l’industrie de process, de la maintenance, des transports, de la gestion, de la fonction juridique, de la

banque et assurance, du commerce, de l’hôtellerie restauration, de la santé et action sociale. Certains métiers porteurs doivent surmonter deux

difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers, de l’agriculture, hôtellerie restauration, santé et action sociale. Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la

période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables

difficultés de recrutement sur les métiers de l’agriculture, l’hôtellerie restauration, la mécanique et le travail des métaux, la santé et l’action sociale. Dans l’enquête des BMO 2008, 46% des employeurs

interrogés redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en moyenne régionale). Par ailleurs, 58% prévoient des recrutements saisonniers (pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres place le bassin d’emploi en troisième position après les zones touristiques de Céret et Prades.

Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des qualifications de base et des conditions d’emploi moins favorables. Le modèle dominant de gestion de la main d’œuvre est

celui de la petite entreprise. Globalement les conditions d’emploi apparaissent moins favorables qu’en moyenne régionale : les contrats à temps partiel, à durée déterminée et les contrats aidés sont nombreux offrant des conditions d’emploi plus instables.

L’essentiel de l’économie locale repose sur des qualifications de base d’ouvriers et d’employés. Les cadres et les professions intermédiaires de la fonction publique et de la santé sont également très représentés et en forte croissance, à l’inverse la proportion de cadres d’entreprises évolue à la baisse.

La part de l’emploi non salarié est élevée, notamment les agriculteurs exploitants, les commerçants et les artisans faisant ainsi écho au taux record de reprises d’entreprises (après le bassin d’emploi de Céret).

Caractéristiques de la demande d’emploi : Les actifs locaux dépourvus de bagages scolaires sont fortement touchés par le chômage. La baisse récente du nombre des demandeurs

d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale (-14% pour -17%). Comme à Carcassonne et Nîmes les actifs dépourvus d’un premier niveau de formation (niveau Vbis et VI) sont les plus nombreux dans la demande d’emploi. Le chômage de longue durée touche plus particulièrement les actifs dépourvus d’un

premier niveau de formation (niveau Vbis et VI) ou de niveau V (CAP-BEP). L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés

par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique une concurrence très forte sur le bassin et des difficultés d’accès à l’emploi probablement plus

marquées pour les postulants aux métiers des services aux particuliers, de la gestion et de l’administration, le tourisme et transport et la communication.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Lodève Tension sur les métiers mobilisés par l’économie locale … Le taux d’activité du territoire est faible : 47.9% de la

population est sur le marché du travail pour 49.9% en région. Les besoins de renouvellement de main d’œuvre

concernent deux métiers sur les vingt deux analysés du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de

50ans supérieure à la moyenne : Bâtiment et travaux publics, enseignement. Les ratios offres/demandes d’emploi de l’ANPE

signalent des difficultés de recrutement sur les métiers de l’industrie de process.

Dans l’enquête des BMO 2008, comme en moyenne régionale, 40.9% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement. Seuls 26.4% prévoient des recrutements saisonniers (pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres indiquent une certaine faiblesse de la saisonnalité de l’emploi sur le territoire.

Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des qualifications de base à forte proportion d’emploi précaire Le modèle dominant de gestion de la main d’œuvre est

celui de la petite entreprise. Globalement les formes atypiques d’emploi apparaissent plus nombreuses qu’en moyenne régionale : les contrats à temps partiel, à

durée déterminée, les contrats d’intérim et les contrats aidés sont plus abondants, offrant des conditions d’emploi moins stables. Le recours à l’apprentissage est fréquent.

L’essentiel de l’économie locale repose sur des qualifications de base d’ouvriers et d’employés.

Caractéristiques de la demande d’emploi : Très forte régression de la demande d’emploi, mais un niveau de chômage encore élevé pour les profils généralistes de niveaux bac et plus… Le bassin de Lodève enregistre le plus fort recul de la

demande d’emploi de la région (-34% pour -17%). Le chômage concerne davantage les demandeurs d’emploi de niveau IV au profil généraliste et les niveaux supérieurs. Le chômage de longue durée est moins

élevé qu’en moyenne régionale et régresse plus vite sur les trois dernières années. L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés

par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées

du fait notamment d’une concurrence très forte entre les chômeurs pour les métiers : du commerce, de la gestion et de l’administration, de l’hôtellerie restauration, du tourisme et transport, de la mécanique et travail des métaux.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Montpellier Des besoins de renouvellement de main d’œuvre de hauts niveaux : Le taux d’activité du territoire est le plus élevé de la

région après Bagnols-sur-Cèze (52.9% de la population est sur le marché du travail, 49.9% en région). La proportion élevée de salariés de plus de + de 50

ans dans certaines professions laisse présager à court terme des besoins de renouvellement de main d’œuvre, notamment pour les ingénieurs et les cadres de l’industrie, les métiers de la gestion, de l’informatique, de la fonction publique et les professions juridiques, de l’Agriculture, de l’industrie de process, des études et de la recherche..

Certains métiers porteurs doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers, de l’agriculture, de l’industrie de process, d’ingénieurs et les cadres de l’industrie, de l’informatique. Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la

période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers du secteur agricole, de l’électricité et de l’électronique, mécanique

et travail des métaux, de l’industrie de process, de la maintenance, du transport, et de l’informatique, hôtellerie restauration. Dans l’enquête des BMO 2008, les employeurs

interrogés redoutent moins qu’ailleurs les difficultés de recrutement (37% sont inquiets pour 40.8% en moyenne régionale). Par ailleurs, 32% prévoient des recrutements saisonniers (pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres révèlent une faible saisonnalité de l’emploi.

Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des niveaux de qualification élevés et des conditions d’emploi favorables. Le modèle dominant de gestion de la main d’œuvre est

davantage axé sur les entreprises de type PME. Les conditions d’emploi y sont relativement favorables : les temps partiels sont moins fréquents qu’ailleurs et le recours au CDD est moins développé.

Une grande part de l’économie locale repose sur des qualifications intermédiaires et supérieures notamment pour ce qui concerne les cadres d’entreprises et de la fonction publique. Les professions intermédiaires administratives et commerciales sont également très représentées et en forte croissance.

La proportion de l’emploi non salarié est faible à

l’exception des professions libérales très présentes sur le bassin.

Caractéristiques de la demande d’emploi : La fluidité du marché du travail local protège du chômage de longue durée…. La demande d’emploi du bassin de Montpellier a

enregistre la plus forte régression de la région après Lodève et la Lozère (-23% pour -17%). Les hauts niveaux sont plus nombreux sur le territoire et dans la demande d’emploi ; ils subissent de ce fait une concurrence plus forte. Toutefois, le niveau soutenu de l’offre sur ce type de postes leur assure une insertion

plus rapide qu’ailleurs sur le marché du travail local. Le chômage de longue durée est légèrement supérieur à la moyenne régionale mais sur les trois dernières années, il recule plus vite. L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés

par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007

indique une plus grande absorption par le marché du travail local, à l’exception toutefois d’une concurrence très forte et des difficultés d’accès à l’emploi pour les postulants aux métiers de la communication, de l’information et du spectacle.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 39: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Bassin d’emploi de Sète Des besoins de renouvellement de main d’œuvre à court terme sur des métiers très implantés localement… Le taux d’activité du territoire est conforme à moyenne

régionale (50.1% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en LR). Les besoins de renouvellement de main d’œuvre

concernent plus particulièrement douze métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture pêche, le Bâtiment et travaux publics, la mécanique et travail des métaux, l’industrie de process, la Maintenance, les transports, la fonction juridique, le commerce, l’hôtellerie restauration, les services aux particuliers, la santé et l’action sociale.

Certains métiers porteurs doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers, de la mécanique et travail des métaux, et l’hôtellerie restauration. La proportion élevée de salariés de + de 50ans dans

certaines professions laisse présager à court terme des besoins de renouvellement de main d’œuvre notamment pour la marine et la pêche, la mécanique et le travail des métaux, l’industrie de process, la maintenance, le transport, le commerce, l’hôtellerie restauration, les services aux particuliers.

Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers de la mécanique et travail des métaux, l’artisanat, l’hôtellerie restauration. Dans l’enquête des BMO 2008, 33% des employeurs

interrogés redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en moyenne régionale). Par ailleurs, 50% prévoient des recrutements saisonniers (pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres comparés aux besoins de main d’œuvre saisonnière d’autres zones touristiques telles que Céret ou Prades indiquent une moindre dépendance à la saisonnalité.

Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des qualifications de base et des conditions d’emploi moins favorables.

Le modèle dominant de gestion de la main d’œuvre est celui de la petite entreprise. L’apprentissage y est développé. Globalement les conditions d’emploi apparaissent moins favorables qu’en moyenne régionale : les contrats à temps partiels sont fréquents

et la part des CDI (secteur privé) proportionnellement nombreux. L’essentiel de l’économie locale repose sur des

qualifications de base d’ouvriers et employés, les cadres et les professions intermédiaires de la fonction publique et de la santé sont également très représentés et en

forte croissance, à l’inverse la proportion de cadres d’entreprises évolue à la baisse. La part de l’emploi non salarié est élevée (14% pour

12% en région), notamment les agriculteurs exploitants, les commerçants et les artisans.

Caractéristiques de la demande d’emploi : Un chômage particulièrement élevé pour les jeunes de – de 25ans La baisse récente du nombre des demandeurs

d’emploi est légèrement moins rapide sur le bassin qu’en moyenne régionale (-15% pour -17%). Le chômage touche plus particulièrement les jeunes de – 25ans et les actifs de niveaux V (CAP-BEP). A l’inverse, le chômage de longue durée est moindre du fait

notamment d’une économie à vocation touristique qui favorise des entrées et sorties plus fréquentes sur le marché du travail local tout au long de l’année. L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés

par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées

du fait notamment d’une concurrence très forte entre les postulants aux métiers : du commerce, de la gestion et de l’administration, le tourisme et transport de l’agriculture et de la pêche et la communication.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

3

Socio économies locales, Septembre / 2008

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40

Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier

3

Lecture :Le domaine professionnel « Agriculture, marine, pêche » représentent 2 % de l’emploi local sur la zone de Montpellier, soit un taux plus faible qu’en moyenne régionale (chiffre en noir), et les actifs qui occupent ces métiers y sont plus âgés qu’en moyenne régionale (case violette). Les perspectives nationales d’évolution pour ces métiers d’ici 2015 sont pressenties à la

baisse (flèche verte descendante).Symboles et codes couleurs- Prévision d'évolution d’ici 2015 sur le plan national (source rapport DARES-CAS) : Forte croissance

,Croissance moyenne ou stabilité Diminution

- Chiffres en rouge : métiers très présents dans le bassin d'emploi (source : INSEE – RP1999)

- Case violette : métiers dans lesquels la proportion d’actifs de plus de 50 ans était supérieure à la moyenne régionale en 1999 (Source : INSEE – RP) - T Métiers où le ratio offres demandes d’emploi signale des difficultés de recrutement plus forte qu’en moyenne régionale (Source : ANPE 2006). Tension si le ratio est supérieur à 1

Pistes et précautions de lecture Vision structurelle des métiers mobilisés sur le marché du travail local : • Les savoir-faire les plus

particulièrement présents dans l’économie locale et par extension : leurs débouchés sur le marché du travail local.

• Les métiers en tension : dont le

rapport offre/demande n’est pas satisfaisant.

Ici, un métier est considéré particulièrement présent dans l’économie locale lorsque sont poids est supérieur à celui de la moyenne régionale. Ces indicateurs peuvent être reliés aux ratios offres et demandes d’emploi de l’ANPE. La Part des salariés de plus de 50ans indique le niveau de vieillissement des salariés de la profession et par extension le vieillissement des actifs : dans le cas d’une part des plus de 50ans supérieure à celle de la moyenne régionale.

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41

Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Quels sont les degrés de tension par métier ?

3

Pistes et précautions de lecture • Expression de la demande économique :

Les métiers recherchés par les entreprises locales ou/et en tension.

Un ratio offres/demandes d’emplois supérieur ou égal à 1 ; indique une probabilité de difficultés de recrutement plus élevée : Il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Toutefois, lorsqu’un métier porteur localement avoisine les 0.60 les difficultés de recrutement sont envisageables. • Les offres d’emploi de l’ANPE représentent

moins de 40 % des recrutements. Toutefois, du fait d’un tissu économique régional dominé par la TPE, nous formons l’hypothèse que lorsqu’un employeur fait appel à l’ANPE, il a épuisé l’ensemble de son réseau relationnel de proximité pour le recrutement. Ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, ses possibilités de choix sont réduites, ce cas de figure constitue une indication probable de difficultés de recrutements ou de « métier en tension ».

Rapport offres/demandes d’emplois entre le 1 juillet 2006 et le 30 juin 2007

Domaine professionnel Région Beziers-saint pons Montpellier Lodeve Sete Dpt 34

01 AGRICULTURE, MARINE, PECHE, SYLVIC. 0,90 0,75 1,02 0,65 0,39 0,81

02 BATIMENT, TRAVAUX PUBLICS 0,64 0,59 0,63 0,49 0,69 0,6203 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 0,72 0,64 1,03 0,64 0,49 0,86

04 MECANIQUE, TRAVAIL DES METAUX 0,70 0,72 0,76 0,36 0,78 0,7305 INDUSTRIES DE PROCESS 1,22 0,62 1,06 2,92 0,65 1,0106 INDUSTRIES LEGERES 0,51 0,38 0,50 0,47 0,38 0,46

07 MAINTENANCE 0,62 0,53 0,84 0,36 0,46 0,6908 INGENIEURS ET CADRES DE L INDUSTRIE 0,42 0,32 0,49 0,38 0,27 0,4309 TRANSPORTS 0,57 0,46 0,93 0,33 0,45 0,7110 ARTISANAT 0,35 0,19 0,28 0,00 0,86 0,3111 GESTION, ADMINISTRATION 0,39 0,34 0,53 0,29 0,26 0,44

12 INFORMATIQUE 0,67 0,14 0,95 0,07 0,14 0,7413 ETUDES ET RECHERCHE 0,17 0,26 0,14 0,00 0,00 0,1414 FONCT. PUBLIQUE ET PROFESSIONS JURID. 0,53 0,48 0,32 0,34 0,38 0,35

15 BANQUES ET ASSURANCES 0,36 0,21 0,43 0,03 0,24 0,3616 COMMERCE 0,53 0,52 0,75 0,15 0,40 0,6217 HOTELLERIE/RESTAURATION/ALIMENTATION 0,81 1,04 0,72 0,37 0,80 0,8218 SERVICES AUX PARTICULIERS 0,43 0,45 0,47 0,67 0,59 0,4919 COMMUNICATION/INFORMATION/SPECTACLES 0,17 0,19 0,17 0,21 0,07 0,16

20 SANTE ACTION SOCIALE CULTUR. ET SPORT. 0,74 0,85 0,61 0,68 0,60 0,6621 ENSEIGNEMENT, FORMATION 0,44 0,24 0,72 0,23 0,21 0,59Total 0,57 0,56 0,63 0,45 0,49 0,59Source : ANPE, DEE Cat 1+2+3, OEE, Traitement OREF-LR Demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source : ANPE). Ces données dénombrent les mouvements d’inscriptions des demandeurs d'emploi sur une période (notion de flux). Le nombre d'offres déposées correspond aux offres enregistrées sur la période.

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42

Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quels sont les principaux besoins de main d’œuvre par métier ?

3

Nom

bre

de P

roje

ts d

e re

crut

emen

t

Diff

icul

tés

à re

crut

er (%

)

Nom

bre

de P

roje

t diff

icile

à re

crut

er

Caissiers, employés de libre-service 1 163 5 59

Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie (serveurs, maîtres d'hôtel, etc.)

938 33 314

Animateurs socioculturels, de sport et de loisirs 719 23 168

Employés de maison et assistantes maternelles (y.c. aides à domicile)

613 46 279

Agents d'entretien 496 33 163

Vendeurs en équipement de la personne et articles de sport 444 30 135

Professionnels des spectacles, photographes, stylistes, décorateurs

424 7 30

Secrétaires, assistantes 422 22 93

Cadres commerciaux et technico-commerciaux 421 34 143

Agents et hôtesses d'accueil, standardistes 416 13 53

Représentants, VRP 386 63 242

Ingénieurs et cadres spécialistes de l'informatique (sauf technico-commerciaux)

385 45 173

Cuisiniers 371 67 250

Maçons qualifiés 336 83 279

Vendeurs autres qu'en alimentation et équipement de la personne

322 33 107

Total des 15 premiers métiers 7 856 32 2 487 Total tout métier 14 512 37 5 360

Montpellier

Nom

bre

de P

roje

ts d

e re

crut

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t

Diff

icul

tés

à re

crut

er (%

)

Nom

bre

de P

roje

t diff

icile

à re

crut

erEmployés et agents de maîtrise de l'hôtellerie (serveurs, maîtres d'hôtel, etc.)

1 083 60 650

Caissiers, employés de libre-service 593 12 71

Agents d'entretien 571 35 200

Animateurs socioculturels, de sport et de loisirs 423 58 245

Cuisiniers 339 72 244

Vendeurs en alimentation 316 13 41

Employés de maison et assistantes maternelles (y.c. aides à domicile)

283 24 68

Agents de gardiennage et de sécurité 200 62 124

Aides-soignants 187 23 43

Ouvriers non qualifiés de la manutention 182 11 20

Secrétaires, assistantes 149 25 37

Maçons qualifiés 141 86 121

Agents et hôtesses d'accueil, standardistes 137 24 33

Représentants, VRP 127 35 44

Vendeurs autres qu'en alimentation et équipement de la personne

119 20 24

Total des 15 premiers métiers 4 850 41 1 966 Total tout métier 6 916 46 3 195 Source : Assédic - BMO2008, Traitement OREF-LR

Béziers-Saint Pons

Nom

bre

de P

roje

ts d

e re

crut

emen

t

Diff

icul

tés

à re

crut

er (%

)

Nom

bre

de P

roje

t diff

icile

à r

ecru

ter

Animateurs socioculturels, de sport et de loisirs 110 36 40

Autres métiers liés à l'agriculture 79 - -

Employés de maison et assistantes maternelles (y.c. aides à domicile)

48 - -

Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie (serveurs, maîtres d'hôtel, etc.)

47 64 30

Maçons qualifiés 47 69 32

Secrétaires, assistantes 40 19 8

Agents d'entretien 27 - -

Vendeurs autres qu'en alimentation et équipement de la personne

23 51 12

Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment 22 62 14

Autres ouvriers qualifiés du second oeuvre du bâtiment 21 75 16

Autres conducteurs de véhicules (taxi, voiture particulière, ambulance, etc.)

19 62 12

Caissiers, employés de libre-service 19 - -

Menuisiers qualifiés du bâtiment, serruriers-poseurs 19 100 19

Autres employés administratifs d'entreprises 17 - -

Cadres du BTP 17 49 8

Total des 15 premiers métiers 555 34 190 Total tout métier 860 41 351

Lodève

Nom

bre

de P

roje

ts d

e re

crut

emen

t

Diff

icul

tés

à re

crut

er (%

)

Nom

bre

de P

roje

t diff

icile

à r

ecru

ter

Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie (serveurs, maîtres d'hôtel, etc.)

240 49 118

Caissiers, employés de libre-service 117 - -

Ouvriers qualifiés des travaux publics (terrassement, béton, etc.) 99 11 11

Animateurs socioculturels, de sport et de loisirs 92 40 37

Représentants, VRP 77 67 52

Conducteurs routiers et grands routiers 75 11 8

Agents d'entretien 74 24 18

Cuisiniers 74 69 51

Magasiniers qualifiés 72 10 7

Maçons qualifiés 64 32 20

Employés de maison et assistantes maternelles (y.c. aides à domicile) 58 12 7

Vendeurs autres qu'en alimentation et équipement de la personne 58 - -

Coursiers, conducteurs-livreurs 50 17 9

Secrétaires, assistantes 37 17 6

Agents de gardiennage et de sécurité 34 100 34

Total des 15 premiers métiers 1 221 31 377 Total tout métier 1 763 34 591

Sète

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43

Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les qualifications mobilisées sur le marché du travail local ?

3

Pistes et précautions de lecture La structure par catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • La répartition des emplois par

niveau de qualification. • Les caractéristiques et statuts

professionnels des individus en emploi.

L’évolution des catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • L’évolution des exigences de

l’économie locale en termes de niveaux et de qualifications.

Structure et évolution de l’emploi total par Catégorie Socioprofessionnelle

CSP Région Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34 Région Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34

agriculteurs exploitants 4% 6% 1% 9% 4% 3% -33% -25% -42% -27% -22% -29%

chefs d'entreprise 10 salariés ou plus 1% 1% 1% 1% 1% 1% -4% -14% -2% 8% -39% -10%

commerçants et assimilés 4% 5% 3% 5% 5% 4% -9% -14% -1% -6% -11% -7%artisans 4% 5% 3% 6% 5% 4% -14% -21% -4% -14% -20% -13%

professions libérales 2% 2% 2% 2% 2% 2% 12% 14% 23% 31% -1% 19%

cadres fonction pub, prof intel&artis 6% 4% 10% 4% 5% 8% 27% 29% 34% 50% 37% 34%cadres d'entreprise 4% 2% 6% 2% 3% 5% 12% -8% 23% -2% 13% 16%

prof interméd,ens,santé,fonction publ 12% 11% 13% 10% 11% 12% 30% 31% 28% 40% 39% 30%profi nterm adminis&commerciales 6% 5% 8% 4% 6% 7% 36% 15% 56% 55% 21% 43%

techniciens 3% 2% 4% 2% 2% 3% 29% 36% 19% 13% 18% 21%

contremaîtres, agents de maîtrise 2% 2% 2% 2% 2% 2% 6% 11% 6% -18% 20% 8%employés de la fonction publique 14% 13% 14% 14% 15% 14% 28% 32% 22% 35% 48% 27%

employés administratifs d'entreprise 7% 7% 8% 6% 7% 8% 2% 5% 5% 24% -4% 5%employés de commerce 4% 5% 4% 4% 5% 5% 26% 29% 30% 44% 16% 29%

personnels serv directs aux particulier 6% 6% 5% 6% 6% 6% 50% 42% 53% 52% 42% 48%

ouvriers qualifiés 12% 13% 10% 12% 13% 11% -8% -10% -4% -21% -20% -9%ouvriers non qualifiés 7% 7% 5% 8% 7% 6% -20% -14% -10% -22% -20% -13%

ouvriers agricoles 2% 3% 1% 2% 2% 2% 0% 8% 18% 5% -8% 8%

Total 755 345 77 697 179 703 12 987 27 370 297 757 8% 5% 17% 5% 5% 12%Source : INSEE, RP99-90 au LT, Traitement OREF-LR

Evolution entre 1990 et 1999Part sur l'emploi total en 1999

Part des non salariés en 2004

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Part des non Salariés estimés 12% 16% 9% 18% 14% 12%Source : D'après Estimation d'emploi INSEE 2004 et RP99, Evaluation et traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quels sont les comportements d’activités de la population et les conditions d’emploi dans les entreprises? 3

Pistes et précautions de lecture • Les taux d’activités renseignent sur

les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local.

• Les conditions d’emploi sur le

marché du travail sont l’expression des Pratiques de gestion de la main d'œuvre des entreprises locales. Cela permet d’apprécier leur niveau de recours aux formes atypiques d’emploi : temps partiels (notamment féminin), CDD, Intérim, emplois AIDES.

Taux d’activité

France Region Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Taux d'activité Ensemble (homme-Femme) 55,3% 49,9% 46,5% 52,9% 47,9% 50,1% 50,4%

Taux d'activité Femme 48,8% 43,6% 39,9% 47,5% 41,3% 43,5% 44,5%Taux d'activité Homme 62,3% 56,9% 53,9% 59,0% 55,1% 57,3% 57,1%Source : INSEE RP99 -Population 15 ans et +, Traitement OREF-LR Conditions d’emploi

France Région Béziers-Saint Pons

Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Apprentis sous contrat 1,5% 1,6% 1,8% 1,3% 1,8% 1,7% 1,5%CDD 8,6% 10,2% 10,7% 9,6% 10,7% 10,0% 10,0%

CDI 64,8% 57,8% 59,2% 56,6% 56,3% 57,1% 57,3%Emplois aidés (CES, emploi jeune, ) 2,5% 4,3% 4,9% 3,6% 7,0% 4,3% 4,1%

Salariés placés par une agence d'intérim RP 2,1% 1,3% 1,0% 1,2% 1,9% 1,6% 1,2%Stagiaires rémunérés (SIFE, ) 0,8% 1,1% 1,1% 1,2% 1,5% 1,3% 1,2%Salariés titulaires de la Fonction publique 19,8% 23,6% 21,3% 26,3% 20,9% 24,1% 24,7%

Total emplois salariés 20 118 253 631 687 61 805 158 274 9 871 22 584 252 534Emplois salariés à temps partiel 18,3% 22,8% 24,1% 22,3% 29,0% 23,7% 23,2%

Emplois détenus Femmes salariées à temps partiel 14,9% 18,1% 19,5% 17,6% 22,6% 18,8% 18,3%Source : INSEE - RP99 au LT, Traitement OREF-LR

Part sur l'emploi total salarié

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les intentions d’embauche saisonnière ?

3

Pistes et précautions de lecture L’enquête annuelle BMO recense notamment les besoins de main d’œuvre saisonnière. Il s’agit : • De localiser les zones dans lesquelles le recours aux embauches saisonnières est important. • De mesurer le niveau de saisonnalité de l’emploi local et sa tendance d’évolution.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

BE LodèveBE Montpellier

BE Alès-la Grand CombeBE Beaucaire

BE LimouxBE Nimes

BE Bagnols-sur-CèzeBE Ganges-Le Vigan

BE CarcassonneLanguedoc-Roussillon

BE NarbonneBE Lunel

BE PerpignanBE Sétes

BE MendeBE BéziersBE Prades

BE Céret

Part des intentions d'embauches saisonnières

Source : Assédic - BMO 2008,Traitement OREF-LR

60,4

48,657,4

58,2

31,9

28,231

31,939,4

26,428,3

27,9

49,9

43,542,6

27,6

11,7

15,8

46,248,144,2

39,5

43,243,7

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

2005 2006 2007 2008

BE BéziersBE MontpellierBE LodèveBE SétesBE LunelLanguedoc-Roussillon

Evolution des intentions d'embauches saisonnières

Source : Assédic - Enquête BMO 2008, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Qui sont les demandeurs d’emploi et comment évoluent-ils ?

3

Pistes et précautions de lecture • Demandeur d'emploi fin de

mois (DEFM source : ANPE) : Ce sont les demandeurs d'emploi présents dans les fichiers de l'ANPE au dernier jour du mois : c'est donc un reflet du fichier à une date donnée.

• CLD (Chômage de Longue

Durée) : Chômage de plus d'un an

• En région le rythme de

baisse est plus soutenu qu’au niveau national.

Cette baisse peut être indicatrice d’un marché de l’emploi, plus porteur, qui absorbe les demandeurs d’emploi sans qu’ils aient à passer par l’ANPE ou peut résulter des phénomènes démographiques (comportements d’activités, pyramides des âges et migrations résidentielles,. . .).

Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

DEFM - Jeunes moins de 25 ans 20% -16% 20% -16% 19% -18% 20% -31% 21% -8% 19% -17%DEFM - Séniors plus de 50 ans 13% -14% 14% -14% 12% -21% 14% -31% 13% -14% 13% -19%DEFM - Femmes 48% -16% 48% -13% 46% -23% 46% -36% 48% -12% 46% -20%DEFM - Niveaux VBIS et VI 18% -20% 20% -18% 15% -22% 18% -28% 18% -10% 17% -20%DEFM - Niveaux V 40% -13% 45% -11% 32% -17% 42% -34% 44% -12% 37% -15%DEFM - Niveaux IV 20% -13% 20% -10% 20% -18% 20% -36% 19% -18% 20% -17%DEFM - Niveaux I+II+III 21% -20% 15% -14% 32% -26% 19% -37% 18% -22% 25% -24%DEFM - CLD 24% -33% 23% -32% 24% -39% 22% -53% 23% -36% 24% -37%DEFM - Niveaux VBIS et VI dans les CLD 20% -35% 22% -35% 16% -42% 19% -50% 20% -34% 18% -39%

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Nombre au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

DEFM - Total 102 510 -17% 12 647 -14% 24 118 -23% 1 916 -34% 4 784 -15% 43 465 -20%Source : ANPE 31-12-07 - DEFM CAT1, Traitement OREF-LR

Sete Dpt 34Region Bèziers-saint pons Montpellier Lodeve

Lodeve Sete Dpt 34Region Bèziers-saint pons Montpellier

-1%-7%

-8%-9%-9%

-11%-12%

-14%-14%

-15%-17%

-18%-18%

-23%-25%

-34%

-40% -30% -20% -10% 0%

GAN GES-LE VIGAN

NAR BONNE

CAR CA SSONNE

LIM OUX

CERET

BAGNOLS SUR CEZE

ALES-LA GRA ND COM BE

PRA DES

BEZIERS-SAINT PONS

SETE

REGION

NIM ES

PERP IGN AN

M ONTPELLIER

LOZER E

LODEVE

Source : ANPE - DEFM Cat.1, Trai tement OREF-LR

Evolution du nombre de demandeurs d'emploi du 31-12-2004 au 31-12-2007

Page 47: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Quelles sont les difficultés d’accès à l’emploi par métier ?

3

Pistes et précautions de lecture • Ces indicateurs permettent un début d’analyse de la RODE (relation offre demande d'emploi) puisqu’il s’agit à la fois de l’expression de la demande

sociale (attractivité des métiers sur la zone), et de la demande économique locale en terme de métiers recherchés par les entreprises • Ces données permettent une analyse du marché du travail pour les métiers qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi sur la zone. Plus le ratio

demande sur offre est élevé, plus les difficultés d’accès à l’emploi sont importantes pour les postulants à ces métiers (du fait notamment de la concurrence entre demandeurs d’emploi).

Exemple de lecture sur la région : le ratio moyen global est de 1.9. On peut observer que le marché de l’emploi absorbe plutôt bien les 10 premières familles de métiers les plus demandées, puisque leur ratio est inférieur (1.8). Toutefois, dans les métiers de la gestion administration (2.6) et de la communication (5.8), par exemple, la concurrence entre demandeur d’emploi est forte, et les difficultés d’accès à l’emploi probablement élevées.

Les 10 familles de métiers qui ont totalisé le plus de demande d’emploi entre 2006 et 2007

Domaine professionnel Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète

Commerce 1,9 1,9 1,3 6,9 2,5

Services aux particuliers 2,3 2,2 2,1 1,5 1,7

Gestion administration 2,6 3 1,9 3,5 3,8

Bâtiments et travaux public 1,6 1,7 1,6 2 1,4

Hôtellerie restauration alimentation 1,2 1 1,4 2,7 1,2Tourisme et transport 1,7 2,2 1,1 3 2,2

Santé et action sociales 1,3 1,2 1,6 1,5 1,7

Agriculture marine pêche sylviculture 1,1 1,3 1 1,5 2,5

Communication information spectacles 5,8 5,3 6 4,8 13,6

Mécanique et travail des métauxMaintenance (Pour Montpellier et Prades)Métiers de l'industrie de process (Pour Perpignan)

1,4 1,4 1,2 2,8 1,3

Total des 10 premiers métiers (FAP 22) demandés 1,8 1,7 1,6 2,3 2Total de l'ensemble des métiers (FAP 22) demandés 1,9 1,9 1,7 2,3 2,2Source : ANPE, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier :

Le tableau de synthèse : perspectives de développement, difficultés de recrutement et vieillissement des actifs. Ce tableau de synthèse donne une vision des grandes catégories de savoir-faire professionnels mobilisés par l’économie locale. Cette représentation sert de point d’appui pour mesurer la relation que l’appareil de formation professionnelle entretient avec l’économie locale. C’est également le contexte, structurel, dans lequel s’effectuent les recrutements des entreprises. Même si cela ne décrit pas les flux de recrutement de l’économie locale, on peut interpréter ce tableau comme indicatif des espaces professionnels sur lesquels se positionne l’offre d’emploi locale. - les perspectives d’évolution à 2015 calculées au plan national par la DARES - les métiers porteurs d’emploi sur à la zone (colorés en rouge) : leur poids dans l’emploi local y est nettement plus élevé qu’en moyenne régionale.

- le niveau de vieillissement des actifs Si la part des salariés de plus de 50 ans par métier est plus élevée que celle relevée en moyenne régionale sur ce même métier, alors le vieillissement des salariés du métier est probable (coloré en violet). - le niveau de Tension par métier : le sigle T indique un ratio offre/demande d’emploi qui signale des difficultés de recrutements plus fortes qu’en moyenne régionale. (Métiers pour lesquels il y a un demandeur d’emploi ou moins pour une offre notamment) Le recours aux chiffres du dernier recensement est nécessaire puisque aucune source de la statistique publique ne permet une approche de l’emploi par métier plus récente. La nomenclature des domaines professionnels (FAP en 22 postes) utilisée dans les tableaux ne doit pas être confondue avec des secteurs d’activité, même si les intitulés sont parfois très voisins. Il s’agit bien de l’activité des individus et non de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.

Parce qu’elle permet un rapprochement entre l’emploi et la demande d’emploi, cette nomenclature est la plus appropriée pour décrire le fonctionnement du marché du travail, et repérer les emplois susceptibles d’offrir des débouchés à l’appareil de formation professionnelle. Cette nomenclature par domaine professionnel est issue d’une agrégation des postes de la nomenclature par familles professionnelles (en 224 postes) élaborée par le ministère du Travail (DARES). Ces familles professionnelles sont un rapprochement du Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé pour codifier le métier demandé par les demandeurs et les offreurs d’emplois, et de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), utilisée dans la codification de l’emploi occupé dans les recensements de population depuis 1982. Ces deux nomenclatures obéissant à des logiques différentes, leur rapprochement repose donc sur des compromis entre celles-ci. L’utilisation du niveau agrégé en domaine professionnel atténue les biais générés par ces compromis. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999 - Ratios offres/demandes ANPE 2006

L’approche Marché du travail est importante par son étendue et son rôle : • Elle place les métiers au cœur de l’analyse du territoire. • Elle met en évidence la demande des entreprises de la zone et sa traduction en termes de savoir-faire professionnel : les spécialités de métiers et niveaux de

qualification plus particulièrement représentés. • Elle permet notamment d’interroger l’orientation globale de l’appareil de formation professionnelle local. • Elle autorise une analyse plus précise des causes du chômage dans la zone. • Elle précise les paramètres structurels de fonctionnement du marché du travail : la dynamique d’emploi globale (évolution, variations saisonnières) qu’il faut

également relier aux caractéristiques sociodémographiques de la zone pour expliquer l’évolution du chômage. • Elle donne une vision différenciée par métier de la relation offre-demande d’emploi, et des décalages entre, d’une part, la demande économique, caractérisée par ses

exigences en qualification et les conditions d’emploi qu’elle propose, et d’autre part, la demande d’emploi, repérée par ses projets professionnels et ses caractéristiques individuelles

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Le rapport offre demande d’emploi par

métier La vocation de ce tableau est de mesurer le rapport offres/demandes d’emplois enregistrés par métier (famille professionnelle en 22 postes). Il permet d’éclairer le niveau d’ajustement global du marché du travail. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois sont satisfaits par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui pour la plupart échappent à l’ANPE. Toutefois, compte tenu de la morphologie du tissu économique local et du poids de la TPE notamment, lorsque un employeur fait appel à l’ANPE, il a plus souvent qu’ailleurs épuisé sont réseau de recrutement de proximité (famille, amis, relations professionnelles) ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, son choix est limité on peu alors identifier le métier comme un métier en tension. C’est avec ce type de ratio que sont identifiés les métiers en tensions : un ratio offres/demandes d’emploi supérieur ou égal à 1 indique une probabilité de difficultés de recrutements élevée ; il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Source utilisée : ANPE – DEE Cat.1+2+3, OEE Les demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source) ou les offres d’emplois enregistrées sont des flux (nouvelles demandes ou offres enregistrées sur une période).

Il se différencie des demandes d’emplois en fin de mois qui correspondent à une notion de stocks (nombre de demandes en stock à une date donnée). • Les besoins de main d’œuvre

L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises. Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet ainsi de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emplois nationaux.

Questionnaires retournés par taille d’établissements et bassin d’emploi

Source : ASSEDIC, BMO 2008

Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés.

• Structure et évolution des qualifications

L’emploi par catégorie socioprofessionnelle Ce tableau présente la structure et l’évolution de l’emploi par niveau de qualification. Il vient préciser le tableau précédent en indiquant, pour chaque catégorie socioprofessionnelle sur quels niveaux de qualification se positionne plus particulièrement l’offre d’emploi locale. Ces éléments viennent éclairer le niveau d’exigence en compétences du système d’emploi local : la relation de compétence qui doit s’établir pour que l’offre d’emploi rencontre les profils professionnels des demandeurs d’emploi. La première partie du tableau fait apparaître en valeur la structure socioprofessionnelle de la population pour chaque niveau de territoire en 1999. Il permet d’approcher les conditions de vie sur un territoire donné à partir des caractéristiques socioprofessionnelles. La seconde partie du tableau indique l’évolution, entre 1990 et 1999, des catégories socioprofessionnelles de la population active résidente sur un territoire donné. Ce graphique souligne les transformations éventuelles des catégories socioprofessionnelles pouvant avoir des effets sur les comportements de scolarisation. Seul, le recensement de la population réalisé par l’INSEE propose des statistiques d’emploi par métier au niveau local. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1990 - 1999

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Part des non salariés Il s’agit d’une certaine manière de mesurer la part des emplois locaux accessibles par la création d’entreprises : la région Languedoc-Roussillon est particulièrement concernée par cette forme d’emploi. Les non-salariés comprennent : les professions indépendantes (médecins, avocats, agents d’assurance…), les employeurs (PDG, gérants, chefs d’entreprise…) et les aides familiaux (personnes qui aident, sans être salariées, un membre de leur famille qui est lui-même à son compte – exploitant agricole, artisan, commerçant, industriel, profession libérale). - Numérateur : nombre d’emplois non salariés dans le bassin estimé à partir des données départementales au regard de la structure mesurée au RP 99. - Dénominateur : nombre d’emploi total du domaine professionnel. Source utilisée : Estimations d’emploi INSEE 2004, Estimation OREF LR d’après RP 99.

Part des non salariés dans l'Agriculture

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Hors territoireIDF

PACAAlsace

Corse

AquitainePas-de-Calais

Champagne-ArdenneLanguedoc-Roussillon

PicardieCentre

Haute-Normandie

Pays de la LoireBourgogne

BretagneBasse-Normandie

Poitou-CharentesRhône-Alpes

Lorraine

Franche-ComtéM idi-Pyrénées

LimousinAuvergne

Part des non salariés dans l'industrie

0% 5% 10% 15%

Hors territoireAlsace

Picardie

Pas-de-CalaisFranche-Comté

Haute-NormandieLorraine

Pays de la Loire

CentreChampagne-Ardenne

Rhône-Alpes

IDFBasse-Normandie

AuvergneBourgogne

Bretagne

LimousinM idi-Pyrénées

Poitou-CharentesAquitaine

PACA

Languedoc-RoussillonCorse

• Les taux d’activité de la population locale Le taux d'activité, c’est la proportion d'actifs dans la population âgée de 15 ans ou plus au recensement. Les taux d’activité renseignent sur les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local. Il est très dépendant des comportements de scolarisation ou de l’âge de départ en retraite. Population active (source : Insee_RP99) : Elle comprend les actifs ayant un emploi, les chômeurs et, depuis 1990, les militaires du contingent. Elle est ici mesurée au lieu de résidence. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999

Part des non salariés dans la construction

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Hors territoirePas-de-Calais

Alsace

IDFHaute-Normandie

Lorraine

Champagne-ArdennePicardie

Centre

Pays de la LoireBasse-Normandie

Franche-Comté

BourgogneRhône-Alpes

Bretagne

Poitou-CharentesAuvergne

Limousin

PACACorse

M idi-Pyrénées

Languedoc-RoussillonAquitaine

Part des non salariés dans le commerce

0% 5% 10% 15% 20%

Hors territoire

IDFAlsace

Picardie

Pas-de-CalaisLorraine

Champagne-Ardenne

Pays de la LoireCentre

Poitou-Charentes

Haute-Normandie

BretagneRhône-Alpes

Bourgogne

Franche-ComtéAquitaine

M idi-Pyrénées

Basse-NormandiePACA

Languedoc-Roussillon

AuvergneLimousin

Corse

Part des non salariés dans les services

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%

Hors territoire

LorraineHaute-Normandie

Pas-de-Calais

Alsace

Champagne-ArdennePicardie

IDF

Centre

Franche-ComtéPays de la Loire

Poitou-Charentes

Basse-NormandieBourgogne

Limousin

Bretagne

AquitaineM idi-Pyrénées

Rhône-Alpes

Auvergne

Languedoc-RoussillonPACA

Corse

Source : INSEE – synthèse et conjoncture de l’emploi – 2006 (données provisoires)

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Les conditions d’emploi Ce tableau présente les conditions dans lesquelles sont recrutés les titulaires d’emploi : la nature du contrat de travail (CDI, CDD, intérim), le temps de travail (temps partiel notamment féminin) et le statut d’emploi (stagiaires, apprentis, titulaires d’un emploi public). Les formes atypiques d’emploi : - Part des CDD et intérim Les modes d’usage de ces deux types d’emploi flexibles ne doivent pas être assimilés. Ils répondent à des logiques différentes et ne sont pas mobilisés de la même façon par les entreprises : le coût relativement élevé d’un intérimaire fait que ce type de contrat est davantage le fait d’établissements de taille importante (de l’industrie ou des travaux publics, par exemple), alors que les CDD sont plus fréquents dans les petits établissements (des services, du commerce, par exemple). - Part des temps partiels : est considéré comme à temps partiel tout individu qui ne travaille pas à temps complet, évalué par rapport au temps de travail normal ans l’entreprise. - Part des emplois aidés : issus des politiques de l’emploi du moment. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999

• Les besoins de main d’œuvre saisonnière et leurs évolutions

L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises.

Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. Elle précise également la nature saisonnière ou non du projet de recrutement. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emploi nationaux. Source utilisée : ASSEDIC, BMO 2008 Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés. • Caractéristiques et évolution de la

demande d’emploi Caractéristiques de la DEFM en 2007 La vocation de ce tableau est de fournir des éléments d’éclairage sur le profil des demandeurs d’emploi : l’âge (les jeunes, les seniors), le niveau de formation, le sexe, la durée de chômage - CLD (chômeurs de longue durée), et les CLD sans diplôme. Il permet de mesurer les populations les plus particulièrement exposées aux difficultés d’accès à l’emploi, par comparaison avec le niveau régional ou départemental. - Numérateur : nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois correspondant à la catégorie considérée. - Dénominateur : nombre total de demandeurs d’emploi en fin de mois.

Evolution de la demande d’emploi entre 2004 et 2007 L’évolution entre 2004 et 2007 permet de mesurer la situation des différentes populations : les jeunes, les seniors, les femmes, les chômeurs de longue durée. Dans une tendance générale de baisse du nombre de demandeurs d’emploi, ce tableau présente par ordre décroissant l’intensité de cette baisse selon le bassin d’emploi. Il permet de comparer la situation du chômage local d’un bassin d’emploi à l’autre. Source utilisée : ANPE, DEFM (Demande Emploi Fin de Mois) Cat.1 au 31/12.

• Les difficultés d’accès à l’emploi par

métiers Ce tableau rassemble les 10 familles professionnelles qui ont totalisé le plus de demandes d’emploi enregistrées (Cat.1+2+3) entre juillet 2004 et juillet 2007. Le ratio utilisé rapporte les demandes d’emploi aux offres proposées par métier (il est donc inverse du ratio utilisé pour identifier les métiers en tension). Un ratio supérieur ou égal à 1 indique un flux de demandes très élevé par rapport à l’offre d’emploi, c'est-à-dire une probabilité de difficultés d’accès à l’emploi importante sur le métier. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois est satisfaite par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui, pour la plupart échappent à l’ANPE. Il peut être rapproché des données sur la structure de l’emploi ou les intentions d’embauches par métier. Source utilisée : ANPE –OEE/DEE (cat. 1+2+3)

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CONDITIONS DE VIE

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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53

Bassin d’emploi de Béziers-Saint Pons Un contexte socioculturel très modeste et une précarité sociale élevée… Le niveau d’étude de la population est un des plus

faibles de la région après le bassin d’emploi de Limoux et d’Alès : 70% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. Le revenu imposable mensuel s’élève à 1 136 euros et

classe la zone au 6éme rang (sur 15) des bassins d’emploi les plus modestes. 7% de la population vit en zone urbaine sensible soit

18 390 personnes

Les indicateurs de précarité et dépendance aux minima sociaux révèlent une zone particulièrement marquée, prés de 21 000 allocataires CAF (soit 41% pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de pauvreté un record régional. 21% des allocataires n’ont d’autres ressources que celles versées par la CAF (19% en moyenne régionale). Au 31 décembre 2006, 17 669 personnes vivent sous

la couverture du RMI (soit 9.8% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Après Alès et

Perpignan, c’est sur le bassin d’emploi de Béziers que sont constatées les plus fortes proportions de Rmistes dans la population. Les plus de 50 ans et les jeunes de - de 25 ans soutien de famille sont particulièrement touchés, leur nombre croît plus fortement qu’ailleurs. A l’inverse, entre 2004 et 2005, la tranche des 25 – 49 ans progresse deux fois moins vite qu’en moyenne régionale.

Bassin d’emploi de Lodève Une précarité sociale en forte progression pour une population de niveau socioculturel plutôt modeste… Le niveau d’étude de la population est relativement

faible : 69 % de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. Les populations ayant suivi des études supérieures y sont moins nombreuses (11% pour 15% en région). Le montant moyen du revenu imposable (1 094 euros

mensuel) est le plus modeste de la région après Limoux.

Les indicateurs de précarité révèlent une dépendance aux minima sociaux qui évolue à la hausse. Prés de 3 600 allocataires CAF (soit 35% pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de pauvreté. 17% des allocataires n’ont d’autres ressources que celles versées par la CAF (19% en moyenne régionale).

5% de la population vit en zone urbaine sensible soit 2 650 personnes.

Au 31 décembre 2006, 2 810 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 8% de la population des - de 60 ans pour 8.5% en région). Comme à Carcassonne, entre 2004 et 2006 le nombre de Rmistes a progressé trois fois plus vite qu’en moyenne régionale (+10% record régional pour 3% en région).

CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques

4

Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 54: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Bassin d’emploi de Montpellier Une zone de niveau socioculturel élevé et relativement épargnée par la précarité sociale… La structure des qualifications dans les entreprises et

la proximité des centres universitaires favorisent une concentration de populations au niveau d’étude élevé (record régional) : seuls, 32% de la population sont dépourvus de bagages scolaires, tandis que 35% possèdent un niveau BAC et plus pour 26% en moyenne régionale. 8% de la population vivent en zone urbaine sensible

soit 36 690 personnes.

Corollaire de la structure des qualifications de la zone, le montant moyen du revenu imposable (1 426 euros mensuels) est le plus élevé de la région. Les indicateurs de précarité et de dépendance aux

minima sociaux révèlent une zone relativement épargnée, prés de 36 885 allocataires CAF soit 31% (pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de pauvreté. 15% des allocataires n’ont d’autres ressources

que celles versées par la CAF (19% en moyenne régionale). Au 31 décembre 2006, 27 938 personnes vivent sous

la couverture du RMI (soit 7% de la population de – de 60 ans pour 8.5% en région). 15% des allocataires n’ont d’autres ressources que celles versées par la CAF (19% en moyenne régionale). Entre 2004 et 2006 sur le bassin d’emploi de Montpellier, le nombre de Rmistes n’a pas progressé alors qu’il augmente en région.

Bassin d’emploi de Sète Une zone duale dans laquelle le revenu moyen est élevé mais dans où la dépendance aux minima sociaux est très forte… Le niveau d’étude de la population est relativement

faible : 68 % de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. Malgré la proximité géographique de la capitale régionale et ses centres universitaires, les populations ayant suivi des études supérieures y sont moins nombreuses (12% pour 15% en région) Le revenu imposable mensuel s’élève à 1 136 euros et

classe la zone au 5éme rang (sur 15) des bassins d’emploi les plus aisés.

9% de la population vit en zone urbaine sensible soit 9

520 personnes c’est la plus forte proportion départementale Les indicateurs de précarité et de dépendance aux

minima sociaux révèlent une zone particulièrement marquée : près de 8 667 allocataires CAF soit 39% (pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de pauvreté, un record régional. 20% des allocataires n’ont

d’autres ressources que celles versées par la CAF (19% en moyenne régionale). Au 31 décembre 2006, 7 624 personnes vivent sous la

couverture du RMI (soit 10% de la population des - de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, leur nombre a progressé plus vite qu’en moyenne régionale (+4% pour 3% en région).

CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques

4

Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 55: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

55

Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Quel est le contexte socioculturel dans lequel se construit la demande sociale d’éducation et de formation ?

4

Pistes et précautions de lecture Le niveau de revenu et de diplôme des familles conditionnent en partie, par des mécanismes de reproduction sociale, les parcours d’éducation et d’emploi des jeunes. Une population d’un niveau culturel faible (une proportion élevée des niveaux Vbis et VI, et des faibles revenus) peut indiquer l’existence d’un « vivier » potentiel de public à former ou à accompagner.

Le niveau de formation de la population Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Niveaux Vbis et VI 43% 49% 32% 48% 46% 39%Niveaux V 20% 21% 16% 21% 22% 19%Niveaux IV 11% 11% 12% 11% 11% 11%Niveaux I, I I, III 15% 11% 23% 11% 12% 17%Source INSEE - RP99 - Population 15 ans et plus - (Hors population en cours d'étude), Traitement OREF-LR

Le niveau de revenus de la population

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Revenu net imposable mensuel moyen en € en 2005 1 235 1 137 1 427 1 094 1 193 1 293

Evolution des revenus net imposable moyen de 2004 à 2005 2% 2% 3% 2% 1% 2%

Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OREF-LR

Revenu net imposable

moyen en € en 2005

Bagnols-sur-Cèze 1 435 Montpellier 1 427 Nîmes 1 254 Région 1 235 Céret 1 220 Sète 1 193 Perpignan 1 183 Carcassonne 1 164 Lozère 1 142 Narbonne 1 142 Béziers-Saint Pons 1 137

Prades 1 109 Alès-la Grand Combe 1 106 Ganges-Le Vigan 1 098 Lodève 1 094 Limoux 1 072 Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Quels sont les niveaux de précarité sociale du territoire ?

4

Pistes et précautions de lecture • Les indicateurs de précarité

sociale et de dépendance aux minima sociaux permettent d’appréhender l’importance des familles en situation de pauvreté sur la zone.

• Ces phénomènes ne sont pas

sans effet sur les comportements de formation, d’orientation, de réussite scolaire ou encore de parcours professionnels.

• Ces indicateurs confrontés aux

niveaux de chômage locaux (notamment CLD), aux niveaux de formation de la population, aux retards scolaires, permettent de mieux appréhender les effets des mécanismes de reproductions des difficultés sociales et leurs conséquences en termes d’exclusion sociale et professionnelle.

Population vivant en dessous du seuil de pauvreté Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Nombre d'Allocataire à bas revenus au 31/12/2006 171 369 20 793 36 885 3 556 8 667 69 901

Part des Allocataires à bas revenus sur le nombre d'allocataire CAF 36% 41% 31% 35% 39% 34%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Population dépendante à 100% des minima sociaux (RMI, AAH, API) Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Nombre Allocataire dont les prestations font 100% des ressources au 31/12/2006 88 168 10 831 18 578 1 730 4 458 35 597

Part d'Allocataire dont les prestations font 100% des ressources 19% 21% 15% 17% 20% 18%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Structure et évolution de la population couverte par le RMI Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

31/12/2006 RMI Nombre de personnes couvertes 145 502 17 669 27 938 2 810 7 624 56 041Part du RMI nombre de personnes couvertes sur la population de moins de 60ans au RP99 8,5% 9,8% 7,1% 8,0% 10,0% 8,2%

Allocataires RMI 75 761 9 230 15 310 1 421 4 125 30 086Part Allocataire RMI - 50 ans et plus 21,8% 24,1% 20,2% 18,8% 25,5% 22,1%Part Allocataire RMI - 25 a 49 ans 73,7% 71,5% 77,1% 73,8% 72,0% 74,5%Part Allocataire RMI - 0 a 24 ans 1,9% 2,0% 1,8% 1,3% 1,7% 1,8%

Evolution 2004/2006 RMI nombre de personnes couvertes 2,7% 1,7% -0,2% 10,3% 3,8% 1,4%Allocataires RMI (revenu minimum d'insertion) 4,9% 5,3% 2,3% 14,7% 3,9% 4,0%Nombre Allocataire RMI - 50 ans et plus 11,4% 15,6% 8,3% 19,7% 6,9% 10,8%Nombre Allocataire RMI - 25 a 49 ans 3,5% 2,5% 1,2% 18,4% 2,5% 2,4%Nombre Allocataire RMI - 0 a 24 ans -0,7% 10,2% -6,6% -17,4% -6,6% -2,0%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Population vivant en zones urbaines sensibles Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Noms des ZUS présentes sur le territoireFaubourg-Centre,Arènes-La Devèze,Pintat-Les Oiseaux

Cité la Roquette-L'Abrivado-La Bréche,Gély-Figuerolles,La Paillade,Les Cévennes,Pas du Loup-Val de Croze-Paul Valéry,Petit Bard-Pergola

Les Gobelins - Cité Monfort - St Martin

La Peyrade,Quartier Nord,Presqu'Ile de Thau

ZUS du BE Béziers-Saint PonsZUS du BE MontpellierZUS du BE LodèveZUS du BE Sète

Population totale de la zone sensible urbaine en 1999 141 560 18 390 36 690 2 650 9 520 67 250

Population total du Bassin d'emploi en 1999 2 295 648 255 669 481 879 49 126 101 383 896 441Part de la population ZUS sur population total en 1999 6% 7% 8% 5% 9% 8%

Source : INSEE-RP99, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Méthodologie 4

Niveau socioculturel

• Niveaux de formation de la population Ce tableau présente pour 1999 la répartition des niveaux de formation de la population totale (de 15 ans et plus ayant terminé ses études). Il met en relief les spécificités du bassin d’emploi. (Le recensement de 1999 constitue la seule source exhaustive pour cet indicateur). L’agrégation des niveaux V bis et VI indique la présence d’une population qui n’a pu acquérir de savoir-faire professionnel en formation initiale. Niveau VI aucun diplôme Niveau VI CEPNiveau Vbis BEPC Niveaux V CAP BEP Niveaux IV BAC Brevet professionnel Niveaux I, II, III diplôme de niveau BAC + 2 Niveaux I, II, III diplôme de niveau supérieur

La structure des niveaux de formation peut avoir des incidences sur l’analyse de la demande et de l’offre de formation.

Les diplômes obtenus ont été regroupés par niveau de formation : Un niveau de formation particulièrement faible est parfois à relier à un poids élevé des 50 ans et plus. En effet, une population vieillissante relativise cette hypothèse du fait d’une élévation constante du niveau général de formation. - Numérateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études par niveau de diplôme. - Dénominateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études. Source utilisée : Insee – recensement de la population 1999, exploitation principale.

• Structure et évolution des revenus de la population

Ce tableau présente le niveau moyen de revenu et son évolution sur les années récentes. Ces éléments rapprochés aux poids des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté et au taux de dépendance aux minima sociaux présentés plus bas ont pour vocation d’éclairer le niveau de précarité du territoire et ainsi l’hétérogénéité des revenus sur le territoire.

Revenu net imposable moyen : Revenu net imposable de l’ensemble des foyers fiscaux / Nombre de foyers fiscaux Source utilisée : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, 2005 Niveau de précarité sociale • Part de la population vivant en dessous du

seuil de pauvreté Il s'agit de la population couverte par un allocataire ou groupe d'allocataire de la Caisse d’Allocation Familiale ayant la caractéristique "bas revenus". On parle d'allocataire à bas revenu lorsque le niveau de ressources brutes déclaré à la CAF par individu est inférieur à un seuil de pauvreté. La notion de bas revenu renvoie à un niveau de ressources brutes par individu et correspond à 50% de la médiane des revenus par unité de consommation de la population vivant en France, soit 735 euros par mois et par unité de consommation en 2004 (année de référence pour les fichiers CAF au 31 décembre 2006). Cette assiette de ressources est ensuite ramenée au nombre de bénéficiaires potentiels, c'est à dire l'ensemble des personnes couvertes par l'allocataire lui même.

Ce chapitre traite des paramètres sociaux dans lesquels se construit la demande de formation (rôle de l’ascendance familiale) ou la demande d’emploi (logique de parcours individuel) : niveau socioculturel, revenus, niveau de précarité sociale. Il souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations. A travers les indicateurs du niveau socioculturel de la zone (structure et évolution de revenus, part des populations précaires), cette approche souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations et montre son impact sur le contexte social du bassin d’emploi.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Méthodologie 4

Part des allocataires à bas revenus sur le nombre d’allocataires - Numérateur : population couverte par des allocataires à bas revenus - Dénominateur : population totale des allocataires CAF Source utilisée : CAF au 31-12-2006 • Population dépendante à 100% des minima

sociaux (RMI, AAH, API) Cet indicateur permet d'identifier et de comparer les degrés de précarité des zones étudiées. Il concerne le nombre d'allocataires dont le montant des prestations versées par la CAF au titre d’un minimum social constitue la seule ressource. Il est calculé par le rapport entre le montant des prestations versées par la CAF et l'ensemble des ressources déclarées des personnes vivant dans le foyer de l'allocataire. Les prestations (AAH, API, RMI) représentent ici 100 % des ressources du ménage, et définissent un taux de dépendance total. Source utilisée : CAF au 31-12-2006

• Structure et évolution de la population

couverte par le RMI Cet indicateur mesure le nombre de personnes couvertes, c'est-à-dire le bénéficiaire du RMI et ses ayant droit. L’évolution de la population couverte par le RMI doit être considérée en regard de l’évolution démographique. Le RMI est une des trois prestations CAF qui composent les minima sociaux. Le RMI instauré en 1989 a été conçu comme une prestation transitoire, destinée à aider d'abord à l'insertion sociale et professionnelle. Pour bénéficier du RMI, il faut avoir au moins 25 ans (ou assurer la charge d'un ou plusieurs enfants). L'allocation est égale à la différence entre le plafond calculé selon la composition familiale et l'ensemble des ressources entrant au foyer (y compris certaines prestations familiales). Le RMI entraîne l'ouverture de droits sociaux complémentaires : affiliation à l'assurance maladie notamment. Source utilisée : CAF au 31-12-2006

• Population en ZUS

Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants. La région Languedoc Roussillon avec ses 24 ZUS se positionne au 14éme rang des 22 régions de France. Source utilisée : Insee – Recensement de la population 1999

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FORMATION INITIALE

5

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Béziers-Saint Pons Une faible propension à la poursuite d’études, des résultats scolaires modestes… La faible appétence à la poursuite d’étude s’observe

au travers de plusieurs facteurs : En second cycle le taux de scolarisation des 16 – 18

ans est inférieur à la moyenne régionale, ensuite à l’image du niveau d’étude général de la population, on observe sur le territoire le plus faible taux de scolarisation de 19 - 24 ans (44% pour 58% en région). Globalement les retards scolaires sont faibles, que ce

soit en classe de troisième, ou en classe de terminale générale ou technologique.

Les taux de réussite au brevet et au baccalauréat son également inférieurs aux chiffres régionaux et départementaux. La structure de l’offre d’enseignement secondaire est

davantage tourné vers la voie professionnelle notamment en niveau V (CAP BEP) et impacte les effectifs de la voie générale et technologique nettement plus faibles qu’en moyenne régionale.

Sur les trois dernières années, comme en moyenne régionale, les effectifs de l’enseignement secondaire ont évolués de 4%. La zone concentre 12% de la capacité

d’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 1 800 élèves, et draine parallèlement 29.4 % des premiers vœux exprimés. L’analyse de la demande indique une plus grande

attractivité pour les diplômes BAC PRO et les CAP. Bassin d’emploi de Montpellier Le niveau socioculturel de la population et la concentration d’établissements d’études supérieures encouragent fortement la poursuite d’études des jeunes locaux…

En second cycle, le taux de scolarisation des 16 – 18

ans est le plus élevé de la région après Bagnols-sur-Cèze ; de la même manière la proportion des 19- 24 ans poursuivant des études supérieures s’inscrit au premier rang régional. Globalement les retards scolaires sont conformes aux

moyennes de l’académie que soit en classe de troisième, ou en classe de terminale générale, les retards en terminale technologique sont légèrement inférieurs.

Les taux de réussite au brevet et au baccalauréat sont également supérieurs aux chiffres régionaux. La structure de l’offre d’enseignement secondaire est

davantage tournée vers la voie générale, à l’inverse la voie professionnelle enregistre la plus faible proportion d’inscrits notamment en niveau V (BEP). Sur les trois dernières années, comme en moyenne

régionale, les effectifs de l’enseignement secondaire ont évolués de 4%.

La zone concentre la plus forte capacité de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit 22% et prés de 3 200 élèves, et draine parallèlement 29 % des premiers vœux exprimés. Le bassin de Montpellier est la zone la plus attractive de la région, suivie de Nîmes et Perpignan. L’analyse de la demande indique une plus grande

attractivité pour les diplômes BTS et BAC PRO.

FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques

5

Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 61: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Bassin d’emploi de Lodève Une faible propension à la poursuite d’études, des résultats scolaires modestes… En second cycle le taux de scolarisation des 16 – 18

ans est conforme à la moyenne régionale, à l’inverse et malgré la proximité de la capitale régionale, la proportion des 19- 24 ans poursuivant des études supérieures est faible (46.2% pour 58% en région). Globalement, les retards scolaires sont faibles que soit

en classe de troisième, ou en classe de terminale générale ou technologique. Pourtant, les taux de réussite au brevet sont les plus

faibles enregistrés sur l’académie après Ganges le

Vigan et Limoux (77% pour 80% en région). La réussite au baccalauréat suit une tendance identique ; elle est la plus faible de la région (71% pour 83% en Région). La structure de l’offre d’enseignement secondaire est

davantage tournée vers la voie générale et la voie professionnelle notamment en niveau V (CAP) ; à l’inverse la voie technologique enregistre la plus faible proportion d’inscrits après Céret et Ganges Le Vigan. Sur les trois dernières années, le bassin d’emploi a

enregistré la plus forte évolution des effectifs de

l’enseignement secondaire régional 13% pour 4% en moyenne région. La zone concentre 1.1% de la capacité

d’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 165 élèves, et draine parallèlement 0.7 % des premiers vœux exprimés. L’analyse de la demande indique une plus grande

attractivité pour le diplôme du BEP.

Bassin d’emploi de Sète

Malgré la proximité géographique de la capitale régionale et ses structures de formation de haut niveau, l’appétence à la poursuite d’étude est faible… En second cycle le taux de scolarisation des 16 – 18

ans est conforme à la moyenne régionale, à l’inverse la proportion des 19- 24 ans poursuivant des études supérieures est un des plus faibles (44.4% pour 58% en région). Les retards scolaires sont très faibles en classe de

troisième, en revanche, en classe de terminale générale, les retards sont davantage marqués et, en terminale technologique, ils sont, après le bassin d’emploi de Limoux les plus importants de l’académie.

Les taux de réussite au brevet sont satisfaisants (82% pour 80% en LR) toutefois ceux du baccalauréat sont les plus faibles de la région après Lodève (78% pour 83% en LR). La structure de l’offre d’enseignement secondaire est

davantage tourné vers la la voie professionnelle notamment en niveau V (BEP CAP) ; à l’inverse la voie générale enregistre la plus faible proportion d’inscrits après Narbonne.

Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont progressé de 3% pour 4% en moyenne région. La zone concentre 4.1% de la capacité

d’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 165 élèves, et draine parallèlement 3.2 % des premiers vœux exprimés. L’analyse de la demande indique une plus grande

attractivité pour le diplôme du CAP et BEP.

FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques

5

Socio économies locales, Septembre / 2008

Page 62: Socio-économies des bassins d’emploi de l’HERAULTobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/103.pdf · Composé de 14 communes, le bassin d’emploi de Sète

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quels sont les comportements de scolarisation et les performances scolaires des jeunes locaux ?

5

Pistes et précautions de lecture • Les comportements de

scolarisation peuvent être reliés au niveau socioculturel des familles pour mesurer les effets des mécanismes de reproduction des difficultés sociales sur les parcours scolaires et professionnels des jeunes.

• Cela peut se traduire par : - Une moindre propension à la poursuite d’étude (cf. Taux de scolarisation). - Une proportion plus élevée de jeunes en retards scolaires.

- Une moindre réussite aux examens.

Les taux de scolarisation après 16 ans (1999) Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Jeunes de 16 à 18 ans 87 155 9 217 18 452 1 848 3 847 33 364

Jeunes scolarisés de 16 à 18 ans 82 978 8 694 17 798 1 762 3 657 31 911

Jeunes de 19 à 24 ans 171 579 14 295 57 847 2 571 6 724 81 437

Jeunes scolarisés de 19-24 ans 99 673 6 293 43 785 1 142 3 107 54 327

Taux de scolarisation entre 16 à 18 ans 95,2% 94,3% 96,5% 95,3% 95,1% 95,6%

Taux de scolarisation entre 19-24 ans 58,1% 44,0% 75,7% 44,4% 46,2% 66,7%

Source : INSEE - RP 99, Traitement OREF-LR Les retards scolaires (2005)

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

3ième 6% 6% 6% 3% 4% 6%

Terminal Générale 7% 8% 7% 6% 9% 8%

Terminal Technologique 26% 23% 25% 26% 31% 25%Source : Rectorat 2005, Traitement OREF-LR La réussite au Brevet (2006)

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

PRESENTS 28 520 3 168 5 883 755 1 244 11 050

ADMIS 22 808 2 404 4 805 580 1 026 8 815

Tx réussite 80% 76% 82% 77% 82% 80%Source : Rectorat 2006, Traitement OREF-LR La réussite au Baccalauréat (2007)

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

PRESENTS 36 343 2 064 5 138 313 741 8 256

ADMIS 30 235 1 658 4 327 222 580 6 787

Tx réussite 83% 80% 84% 71% 78% 82%Source : Rectorat 2007 (candidat scolaire), Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle est l’orientation de l’appareil de formation initiale et son évolution ? 5

Pistes et précautions de lecture • L’orientation de l’offre

d’enseignement secondaire est-elle propédeutique ou plutôt professionnalisante ?

Un poids élevé de jeunes en voie générale prédispose à la poursuite d’études et à des profils généralistes sur le territoire alors que des effectifs importants en voie professionnelle favorisent d’avantage l’apprentissage d’un métier et des sorties plus rapide vers le marché du travail.

Effectif du second cycle par voie de formation (année 2006-2007)

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Voie Générale 43,9% 42,1% 52,4% 46,5% 36,0% 47,7%Voie Technologique 13,1% 11,2% 12,3% 9,8% 13,5% 12,0%

Bac Technologique 13,0% 11,2% 12,3% 9,8% 13,5% 12,0%Brevet Technicien 0,2% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

Voie Professionnelle 43,0% 46,7% 35,3% 43,7% 50,5% 40,3%Bac professionnel 10,4% 12,3% 9,2% 8,8% 10,8% 10,2%

BEP 19,9% 23,0% 15,0% 19,4% 21,3% 17,9%CAP 12,1% 10,7% 11,0% 15,5% 17,4% 11,8%BMA 0,1% 0,3% 0,0% 0,0% 0,0% 0,1%

Mention Complémentaire 0,4% 0,3% 0,2% 0,0% 1,0% 0,3%Autres 0,2% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

Total Voie Générale, Technologique et Professionnelle 99 764 10 319 22 854 1 797 3 916 38 886

Source :Rectorat, Région, DRAF, BaseCarto CARIF (hors niveaux I,II, III), Traitement OREF-LR Evolution des effectifs du second cycle (voie scolaire hors agriculture)

Région Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

2004-2005 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 54 757 5 430 14 376 968 1 891 22 6652ND CYCLE PROFESSIONNEL 24 415 3 021 4 547 190 971 8 729TOTAL 2nd Cycle 79 172 8 451 18 923 1 158 2 862 31 394

2007-2008 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 55 336 5 427 14 335 1 069 1 906 22 7372ND CYCLE PROFESSIONNEL 26 903 3 347 5 372 244 1 044 10 007TOTAL 2nd Cycle 82 239 8 774 19 707 1 313 2 950 32 744

Evolution 2004-2007 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 1% 0% 0% 10% 1% 0%2ND CYCLE PROFESSIONNEL 10% 11% 18% 28% 8% 15%TOTAL 2nd Cycle 4% 4% 4% 13% 3% 4%

Source : Rectorat, Effectif 2nd cycle (hors apprentissage, hors lycée agricole, hors enseignement spécial) - Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle est la structure par niveau et dispositif ?

5

Pistes et précautions de lecture Pour éclairer les réflexions sur l’opportunité des ouvertures d’établissements scolaires ou de sections, ces chiffres doivent être reliés : - A la part des jeunes par tranche d’âge sur le territoire. - A la demande de formation (comportement et performance scolaire). - A la vocation économique et au marché du travail local (demande des entreprises en termes de savoirs faire et de niveaux de qualification).

Effectifs en formation professionnelle par niveau et, par dispositif (année 2006-2007)

CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total

Niveau III et + 14% 24% 22% 4% 12% 10% 30% 38% 35% 13% 12% 3% 14% 11% 22% 27% 25%Niveau IV 20% 19% 19% 21% 25% 24% 19% 15% 16% 20% 18% 15% 21% 19% 19% 19% 19%Niveau V 65% 57% 59% 76% 63% 66% 51% 47% 48% 100% 66% 70% 82% 65% 70% 60% 55% 56%Non communiqué 1% 0% Total 14 006 40 713 54 719 968 4 396 5 364 3 742 8 791 12 533 100 793 893 621 1 598 2 219 5 431 15 578 21 009Source : CartoCarif 2007

Région Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

Effectifs en formation professionnelle (année 2006-2007)

Région Beziers-Saint Pons Montpellier Lodeve Sete Dpt 34

Voie scolaire publique 49% 58% 52% 34% 50% 52%

Voie scolaire privée 16% 14% 16% 0% 7% 14%Voie scolaire agricole 9% 11% 3% 55% 15% 8%

Apprentissage 26% 18% 30% 11% 28% 26%

Total 54 719 5 364 12 533 893 2 219 21 009Source : CartoCARIF2007 , Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelles sont les spécialités de formation offertes localement ?

5

Effectifs en formation professionnelle par spécialité (année 2006-2007)

CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total

Agriculture, viticulture, aménagement 6,2% 5,3% 5,5% 4,5% 2,2% 2,6% 4,1% 2,1% 2,7% 29,0% 25,8% 3,7% 3,3% 3,4%Agroalimentaire 1,0% 1,3% 1,2% 0,9% 0,8% 2,4% 2,6% 2,5% 1,3% 0,9% 1,6% 1,8% 1,8%Artisanat d'alimentation 6,7% 0,1% 1,8% 35,7% 10,0% 4,1% 1,1%Artisanat d'art et de production 0,8% 2,1% 1,8% 2,3% 1,9% 0,1% 3,1% 2,2% 2,4% 0,7% 0,4% 2,4% 1,9%Artisanat de services 6,5% 3,7% 4,4% 3,7% 3,9% 3,9% 5,2% 6,5% 6,1% 16,7% 4,7% 6,1% 4,8% 5,1%Assurance - banque - immobilier 0,8% 0,7% 0,7% 0,0% 0,0% 2,2% 0,8% 1,2% 0,6% 0,5% 1,5% 0,5% 0,8%Commerce et distribution 11,8% 14,9% 14,1% 13,9% 11,9% 12,3% 14,4% 17,9% 16,9% 14,1% 12,5% 19,3% 13,0% 14,8% 14,6% 15,5% 15,3%Construction 27,8% 11,6% 15,8% 10,1% 12,6% 12,2% 35,1% 10,5% 17,8% 60,0% 9,1% 14,8% 3,3% 2,4% 27,1% 10,3% 14,6%Culture et communication 0,5% 1,7% 1,4% 0,7% 0,6% 0,0% 5,5% 3,9% 0,0% 3,3% 2,5%Divers 0,8% 1,5% 1,3% 1,7% 1,4% 0,2% 0,9% 0,7% 0,4% 0,3% 0,1% 1,0% 0,8%Environnement 0,8% 0,9% 0,8% 1,1% 0,9% 1,4% 0,4% 0,4% 0,3% 1,0% 0,3% 0,5%Gestion - comptabilité 2,1% 10,1% 8,0% 10,9% 8,9% 2,9% 10,7% 8,4% 8,1% 7,2% 12,4% 8,9% 2,0% 10,8% 8,5%Hygiène - Propreté 0,0% 0,5% 0,4% 0,4% 0,3% 0,0% 0,4% 0,3% 1,8% 1,3% 0,0% 0,5% 0,4%Informatique, TIC 0,9% 1,7% 1,5% 2,0% 1,6% 1,8% 2,8% 2,5% 1,2% 2,2% 1,9%Logistique 1,4% 0,5% 0,7% 3,9% 0,9% 1,8% 2,7% 0,5% 1,1%Métallurgie, électronique et industrie 2,6% 7,2% 6,0% 6,8% 6,9% 6,9% 4,6% 6,4% 5,9% 17,6% 12,7% 4,4% 7,4% 6,6%Pêche - aquaculture 0,3% 0,2% Prévention -Sécurité 0,2% 0,2% Sanitaire Social - Aide a domicile 5,3% 11,8% 10,1% 4,8% 15,4% 13,5% 5,7% 9,4% 8,3% 22,7% 20,2% 5,2% 18,8% 15,0% 5,4% 12,7% 10,8%Secrétariat 0,4% 10,2% 7,7% 10,7% 8,8% 8,3% 5,9% 17,0% 15,1% 2,9% 9,8% 7,9% 0,3% 9,6% 7,2%Service de l'automobile 10,1% 6,3% 7,3% 20,6% 8,1% 10,4% 5,5% 5,6% 5,6% 4,7% 11,1% 9,3% 8,0% 6,6% 7,0%Sport - animation 0,4% 0,2% 0,3% 0,3% 0,1% 0,2% 0,0%Tourisme - Hôtellerie - Restauration 10,9% 6,2% 7,4% 32,5% 5,5% 10,4% 6,0% 4,7% 5,1% 40,0% 4,5% 11,8% 9,4% 10,0% 12,0% 5,2% 7,0%Transport 1,0% 0,6% 0,7% 0,5% 0,4% 1,4% 0,7% 0,9% 1,3% 0,4% 1,1% 0,6% 0,7%Travaux publics 1,3% 0,4% 0,7% 3,0% 2,1% 2,3% 2,8% 0,8% 2,5% 0,6% 1,1%Total 14 006 40 713 54 719 968 4 396 5 364 3 742 8 791 12 533 100 793 893 621 1 598 2 219 5 431 15 578 21 009Source :BaseCarto CARIF 2007 (Formation professionnelle), Traitement OREF-LR, Codification OREF provisoire d'après la classification Filières professionnelles PRDF

Domaine professionnelle OREF

Région BEZIERS SAINT PONS MONTPELLIER LODEVE SETE Dpt 34

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle attractivité pour l’offre locale ? 5

Pistes précautions de lecture Ces données nous renseignent sur la taille de l’offre de formation professionnelle proposée par les lycées publics de la zone et sur leur attractivité par diplôme.

Capacité d’accueil et attractivité des lycées publics (2007)

Capacité d'accueil RégionBéziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

BTS 3 070 265 778 35 113 1 191 9% 25% 1% 4% 39%BAC PROFESSIONNEL 3 069 454 673 33 124 1 284 15% 22% 1% 4% 42%BEP 6 862 825 1 462 82 275 2 644 12% 21% 1% 4% 39%

CAP 1 423 250 265 15 82 612 18% 19% 1% 6% 43%Total 14 424 1 794 3 178 165 594 5 731 12% 22% 1% 4% 40%Source : Rectorat Secteur public, Traitement OREF-LR

Part du bassin dans les capacités d'accueil régionalesValeur

1er Vœux RégionBéziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34Béziers-Saint

Pons Montpellier Lodève Sète Dpt 34

BAC PROFESSIONNEL 5 054 662 1 380 16 151 2 209 13% 27% 0% 3% 44%BEP 8 932 1 124 1 988 105 320 3 537 13% 22% 1% 4% 40%BTS ET ASSIMILES 8 443 398 3 257 52 215 3 922 5% 39% 1% 3% 46%CAP 3 148 468 798 10 141 1 417 15% 25% 0% 4% 45%

Total 25 577 2 652 7 423 183 827 11 085 10% 29% 1% 3% 43%Source : Rectorat secteur public, Traitement OREF-LR

Part du bassin dans les vœux régionauxValeur

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

• Taux de scolarisation en 1999 Le taux de scolarisation mesure, pour une tranche d’âge donnée, la plus ou moins grande propension à s’inscrire dans un établissement scolaire. C’est un indicateur de mesure de la demande de scolarisation et de formation. Celle-ci dépend des stratégies des jeunes et de leur famille et du contexte socioculturel ou de revenu dans lequel ils se trouvent. Mais cette demande varie aussi avec la densité de l’offre scolaire ou de formation locale. Les apprentis, considérés par l’Insee comme des actifs en emploi, sont exclus des effectifs scolarisés. Les zones où la formation par apprentissage est très développée présentent parfois des taux de scolarisation entre 16 et 18 ans plus faibles : ici le taux mesure tout autant la sous-scolarisation des jeunes que leur préférence pour une autre voie de formation. De même, compte tenu d’une organisation très polarisée de l’enseignement supérieur, il est probable que les zones disposant d’une ville universitaire présentent une certaine surestimation des taux de scolarisation entre 19 et 24 ans :

une grande partie des étudiants réside sur leur lieu d’étude et n’est pas recensée au domicile de leurs parents. Inversement, les zones dépourvues d’enseignement supérieur peuvent présenter une sous-estimation du taux de scolarisation entre 19 et 24 ans. - Numérateur : nombre d’individus scolarisés sur la tranche d’âge. - Dénominateur : nombre d’individus recensés sur la tranche d’âge. Source utilisée : Insee – recensement de la population au lieu de résidence 1999, effectifs scolarisés hors apprentis. • Retards scolaires en 2005 Le taux de retard scolaire est un indicateur de la plus ou moins grande difficulté scolaire des élèves inscrits dans les établissements locaux. Il permet d’évaluer la demande de formation locale en termes d’aptitude et de capacité scolaire. Le retard scolaire d’une zone s’apprécie au regard du contexte social local dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique.

On considère un élève en retard scolaire dès lors que son âge est supérieur de deux ans et plus à l’âge théorique dans la classe en 2005. L’âge théorique est l’âge qu’a l’élève dans la classe considérée quand il est entré au cours préparatoire à 6 ans. Ces données concernent les élèves scolarisés dans les établissements relevant de l’Éducation nationale, publics et privés sous contrat. Elles sont enregistrées pour l’entrée dans les classes de sixième, la sortie des classes de troisième (générale, technologique et d’insertion), la sortie du second cycle (classes de terminale baccalauréat professionnel, terminale baccalauréat général, terminale baccalauréat technologique, deuxième année de CAP en deux ans, terminale BEP). Source utilisée : Rectorat.

Ce chapitre présente, pour chaque zone, les principaux paramètres de l’appareil de formation. Il permet de mesurer l’expression de la demande sociale de formation des jeunes et de leur famille (taux de scolarisation, retards scolaires, réussite aux examens).Il donne une vision des grands équilibres de l’offre de formation professionnelle initiale (place dans l’enseignement secondaire, structure par dispositif, niveau et spécialité, taille et attractivité de l’offre publique).

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

• Réussites aux examens en 2006 Le taux de réussite aux examens est, avec le taux de retard scolaire, un indicateur de performance scolaire des jeunes. Il s’apprécie également au regard du contexte socioculturel local, dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique. - Numérateur : nombre de candidats ayant réussi (admis) l’examen. - Dénominateur : nombre de candidats présents à l’examen. Source utilisée : Rectorat. • Structure et évolution des effectifs de

l’enseignement secondaire Ces tableaux décrivent la structure et l’évolution des effectifs scolarisés dans la zone par voie d’enseignement. Il renseigne sur la structure de l’offre d’enseignement proposée localement, même si cette offre est très dépendante de la demande des jeunes. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans une classe (ou formation) relevant du second cycle professionnel ou dans une classe relevant du second cycle général et technologique, quelle que soit l’année dans le cycle.

Ces classes sont positionnées dans les niveaux V et IV de la nomenclature des niveaux de formation. Voie professionnelle Sont inclus les effectifs d’apprentis et d’élèves inscrits dans les cycles qui préparent le certificat d’aptitude professionnelle, le brevet d’études professionnelles, le baccalauréat professionnel, le brevet de technicien, le brevet professionnel, le brevet des métiers, le brevet professionnel agricole, le brevet technique des métiers, une mention complémentaire, un titre homologué. Les effectifs des écoles sanitaires et sociales sont exclus. Voie générale, Voie technologique Sont inclus les effectifs inscrits dans les cycles qui préparent au baccalauréat général (voie générale) ou au baccalauréat technologique (voie technologique). - Numérateur : effectifs inscrits dans la voie. - Dénominateur : total des effectifs inscrits dans l’ensemble des voies. Sources utilisée : rectorat, enquêtes de rentrée – direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, enquête rentrée– direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région. Les données sur l’évolution des effectifs entre 2004 et 2007 ne portent que sur les formations scolaires sous tutelle du Ministère de l’Education nationale (Source : Rectorat).

• Offre de formation professionnelle initiale par dispositif et niveau

On entend par formation professionnelle initiale les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture, ainsi que l’apprentissage. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans un cycle (toutes années d’étude confondues) conduisant à l’obtention d’un diplôme attestant d’une compétence professionnelle directement utilisable sur le marché du travail, classé dans la nomenclature des niveaux de formation. Niveau III et plus Part des effectifs visant l’obtention du brevet de technicien supérieur, brevet de technicien supérieur agricole, diplôme universitaire de technologie, diplôme d’études comptables et financières, diplôme des métiers d’art, diplôme national de technicien supérieur, diplôme d’État, titre homologué. Niveau IV Part des effectifs visant l’obtention du baccalauréat professionnel, brevet de technicien, brevet de technicien agricole, brevet technique des métiers, brevet professionnel, brevet des métiers, brevet des métiers d’art, mention complémentaire, titre homologué.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

Niveau V Part des effectifs visant l’obtention du brevet d’études professionnelles, brevet d’études professionnelles agricoles, brevet professionnel agricole, certificat d’aptitude professionnelle, certificat d’aptitude professionnelle agricole, diplôme professionnel, mention complémentaire, titre homologué. - Numérateur : nombre d’effectifs en formation du niveau (ou dispositif) considéré. - Dénominateur : nombre d’effectifs en formation dans tous les niveaux (ou dispositifs). Source utilisée : CARIF – Base Carto. (Rectorat, direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région).

• Offre de formation professionnelle initiale par spécialité

La nature des effectifs, le champ couvert et les sources sont identiques aux tableaux précédents par niveau ou dispositif. La nomenclature de filière utilisée est conforme à la classification par filière professionnelle proposée par le Plan Régional de développement de la formation professionnelle – PRDFP.

• Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public

L’appréciation de l’attractivité fait référence, d’une part au nombre de premiers vœux exprimés pour les sections professionnelles des lycées publics relevant de l’Éducation nationale et pour les premières années de CAP, BEP, BAC. PRO., BTS, et d’autre part à la capacité d’accueil évaluée par le Rectorat. Cela ne concerne donc que les seuls diplômes préparés dans les établissements publics de la zone. Part de la zone dans les vœux 1 régionaux - Numérateur : vœux 1 reçus par les établissements de la zone - Dénominateur : vœux 1 émis sur l’ensemble de la région Part de la zone dans la capacité d’accueil régionale - Numérateur : capacité d’accueil des établissements publics de la zone - Dénominateur : capacité d’accueil de l’ensemble des établissements publics de la région.