sociÉtÉ granger freres site des taillas – … · rubrique icpe 2662 (incluant la demande de...

Ce dossier a été réalisé avec l’assistance de la société AFIRM.

10, Montée de Chantemule – 43140 La Séauve sur Semène – Tél. 04 71 61 02 03 – Fax 04 71 61 08 15

GRANGER Frères

ZI Les Taillas 43 600 Sainte-Sigolène

DDOOSSSSIIEERR DDEE DDEEMMAANNDDEE DD’’EENNRREEGGIISSTTRREEMMEENNTT AAUU TTIITTRREE DDEE LLAA

RRUUBBRRIIQQUUEE IICCPPEE 22666622

((IINNCCLLUUAANNTT LLAA DDEEMMAANNDDEE DDEE DDEECCLLAARRAATTIIOONN AAUU TTIITTRREE DDEE LLAA RRUUBBRRIIQQUUEE IICCPPEE 22666633))

SSOOCCIIÉÉTTÉÉ GGRRAANNGGEERR FFRREERREESS

SSIITTEE DDEESS TTAAIILLLLAASS –– SSAAIINNTTEE SSIIGGOOLLÈÈNNEE

IINNSSTTAALLLLAATTIIOONNSS CCLLAASSSSEEEESS PPOOUURR LLAA PPRROOTTEECCTTIIOONN DDEE LL’’EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT

Installations concernées : GRANGER Frères ZI Les Taillas 43 600 SAINTE SIGOLÈNE Date du dossier : 8 mars 2016

Dossier de demande d’enregistrement – Mars 2016 2

GRANGER Frères


SSOOMMMMAAIIRREE

I) INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 3

1) CONTEXTE DU DOSSIER .............................................................................................................................. 3 2) OBJET ET CONTENU DU DOSSIER ................................................................................................................ 3 3) IDENTITE DU DEMANDEUR ......................................................................................................................... 4

II) LES ACTIVITES DE GRANGER FRÈRES ............................................................................................ 5

1) HISTORIQUE DU SITE .................................................................................................................................. 5 2) DESCRIPTION DU SITE ................................................................................................................................ 6

a) Activités exploitées ............................................................................................................................... 6 b) Les produits :........................................................................................................................................ 7 c) Localisations et surfaces ...................................................................................................................... 8 d) Capacités techniques............................................................................................................................ 8 e) Capacités financières ........................................................................................................................... 9 f) Architecture des bâtiments ................................................................................................................... 9 g) Consommations de gaz et d’énergie..................................................................................................... 9 h) Synthèse du matériel, matières, produits utilisés et stockés ............................................................... 10

3) PRESENTATION DU PROJET ....................................................................................................................... 13 4) INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT .............................................. 14

a) Actes administratifs antérieurs........................................................................................................... 14 b) ICPE exploitées sur le site.................................................................................................................. 15

III) ANALYSE DE LA CONFORMITE DU SITE AU PLAN LOCAL D’URBANISME.................... 24

IV) IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT ............................................................................................ 29

1) BILAN DE L’ENVIRONNEMENT – ETAT INITIAL ......................................................................................... 29 A. Environnement économique et social ................................................................................................. 29 B. Etat initial des compartiments environnementaux ............................................................................. 31

2) IMPACTS DU PROJET D’EXTENSION DE LA SOCIETE GRANGER FRÈRES................................................ 39 3) ELEMENTS SENSIBLES A PROTEGER EN PRIORITE ET MESURES ENGAGEES ................................................ 51 4) CONCLUSION ........................................................................................................................................... 52

V) MODIFICATIONS DES DANGERS ET DES RISQUES ..................................................................... 54

1) SYNTHESE DES DANGERS EN 2004 ........................................................................................................... 54 2) SITUATION PROJETEE AVEC LE FUTUR BATIMENT..................................................................................... 59 3) DISPOSITIONS EN MATIERES DE PREVENTION ET DE PROTECTION ............................................................. 68

a) Dispositions d’exploitation : .............................................................................................................. 68 b) Moyens de protection et d’intervention :............................................................................................ 68

4) MOYENS DE SECOURS EXTERNE (SERVICES ET RESSOURCES EN EAU DISPONIBLE) : ................................. 70 5) CONCLUSION / MODIFICATIONS DES DANGERS ET DES RISQUES DU FUTUR BATIMENT ............................. 72

VI) ANALYSE DE LA CONFORMITE AUX ARRETES TYPES REGLEMENTAIRES.................. 73

1) ANALYSE DE LA CONFORMITE A L’ARRETE TYPE D’ENREGISTREMENT POUR LA RUBRIQUE 2662 ............ 73 2) ANALYSE DE LA CONFORMITE A L’ARRETE TYPE DE DECLARATION POUR LA RUBRIQUE 2663 .............. 100

VII) CONCLUSION.................................................................................................................................... 117


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I) Introduction

1) Contexte du dossier La société GRANGER FRÈRES exploite sur son site localisé en ZI Les Taillas à Sainte Sigolène des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à autorisation d’exploiter. Le site dispose actuellement de l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter N°D2B1/2004-435, délivré le 19 novembre 2004. La société GRANGER FRÈRES souhaite aujourd’hui développer son activité en augmentant ses capacités de production et de stockage de polymères. Il est prévu la réalisation d’un nouveau bâtiment destiné au stockage d’une partie de ses matières premières et de ses produits finis. Conformément à l’article R 512-33 du code de l’Environnement : « Toute modification apportée par l'exploitant à l'installation, à son mode d'utilisation ou à son voisinage entraînant un changement notable des éléments du dossier de demande d'autorisation doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d'appréciation ». Le 8 février 2016, la société GRANGER FRERES a déposé un dossier de Porter à Connaissance en préfecture. Les modifications déclarées n’étant pas substantielles au sens de l’article R.512-33 du code de l’Environnement, elle ne nécessite pas le dépôt d’un nouveau dossier de demande d’autorisation. Cependant, afin de régulariser la situation de l’entreprise au titre des ICPE, la société GRANGER FRERES doit fournir une demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2662-2 compte tenue de l’augmentation des matières premières stockées.

2) Objet et contenu du dossier Le présent dossier vient compléter la demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2662-2 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement conformément aux articles R.512-46-1 à R.512-46-7 du Code de l’Environnement. Conformément à la réglementation, le demande d’enregistrement est accompagnée de l’ensemble des documents prévus par l'article R. 512-46-1 et suivants du Code de l’Environnement en 3 exemplaires augmentés de un pour les communes concernées (Saint-Pal-de-Mons, située dans un rayon d’un kilomètre du site), conformément à l'article R. 512-46-11. Le présent dossier comprend :

- Les capacités techniques et financières de l'exploitant ;

- Une étude de la compatibilité des activités avec l'affectation des sols prévue pour les secteurs délimités par le plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme ou la carte communale ;

- Une étude, s'il y a lieu, de la compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes

mentionnés aux 4°, 5°, 16° à 23°, 26° et 27° du tableau du I de l'article R. 122-17 ainsi qu'avec les mesures fixées par l'arrêté prévu à l'article R. 222-36 (Plan de protection de l’Atmosphère) ;


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- Le cas échéant, l'évaluation des incidences Natura 2000 dans les cas et conditions prévus par les dispositions réglementaires de la sous-section 5 de la section 1 du chapitre IV du titre Ier du livre IV ;

- L'indication, s'il y a lieu, que l'emplacement de l'installation est situé dans un parc national, un

parc naturel régional, une réserve naturelle, un parc naturel marin ou un site Natura 2000. - La justification du respect des prescriptions de l’arrêté du 15 avril 2010 précisant l’ensemble

des prescriptions générales applicables aux stockages de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) pour les installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2662 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement.

- Les cartes et plans réglementaires (Carte au 1/25 000 sur laquelle sera indiqué l'emplacement

de l'installation projetée ; Plan à l'échelle de 1/2 500 au minimum des abords de l'installation jusqu'à une distance qui est au moins égale à 100 mètres ; Plans d'ensemble du projet à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation, au niveau du rez-de-chaussée et du 1er niveau, ainsi que le tracé des réseaux enterrés existants…)

Ce dossier comprend également une analyse de la conformité aux exigences réglementaires concernant les prescriptions de la rubrique 2663 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement pour le régime de déclaration.

3) Identité du demandeur Forme juridique : SAS Adresse du siège social : Rue du Calvaire 43 600 SAINTE-SIGOLENE Adresse du site de production : Zone Industrielle Les Taillas

43 600 SAINTE-SIGOLENE N° SIRET : 393 382 981 00024 Code NAF : 2221Z (Fabrication de plaques, feuilles, tubes et profilés en

matières plastiques) Exploitant : GRANGER FRERES Date de création : 1968


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II) Les activités de GRANGER FRÈRES

1) Historique du site 1968 : création de l’entreprise GRANGER FRERES SA 1981 : Transfert de l’entreprise sur la ZI Les Taillas 1992 : 1ère extension (extrusion 2) 1999 : 2ème extension (stockage) 2000 : 3ème extension (bureaux) 2008 : 4ème extension (atelier d’extrusion et stockage) 2015 : Projet d’extension (stockage)


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2) Description du site Le site GRANGER FRÈRES concerné par le présent dossier est situé ZI Les Taillas, à Sainte Sigolène (Cf. plans en annexes).

a) Activités exploitées La société GRANGER FRERES réalise sur son site des Taillas la fabrication de films et gaines en polyéthylène par le procédé d’extrusion-soufflage (ou par coextrusion), l’impression/marquage éventuel des films extrudés, ainsi que la transformation de ces produits semi-finis en sacs. Elle développe également une activité de régénération du polyéthylène. L’entreprise fonctionne en 3*8h du lundi 5h au samedi 5h, en 2*12h également le week-end pour l’extrusion. Le personnel administratif et les livraisons/expéditions ont lieu en journée, la semaine uniquement. Le site emploie 130 salariés ainsi qu’une vingtaine d’intérimaires en permanence. Les principaux secteurs d’activité de la société GRANGER FRERES sont repris ci-dessous :

1. Hall de fabrication :

La partie Sud, d’une quinzaine de mètres, permet l’utilisation de machines d’extrusion-soufflage. En effet, le gonflage (ou soufflage) en sortie d’extrudeuse exige des hauteurs importantes. Pour des raisons pratiques, toutes les extrudeuses sont disposées en ligne, le long de travées prévues à cet effet (sud du Hall). L’angle Nord-Est est occupé par le local encres (CF 2h), le groupe électrogène et une petite chaufferie pour le chauffage. La société possède 20 extrudeuses :

− 7 extrudeuses en Unité 1 − 9 extrudeuses en Unité 2 − 2 extrudeuses en Unité 3 (+2 futures)

2. Sacherie / soudure

La partie sacherie est la plus ancienne du bâtiment, construite en 1967. Elle occupe le secteur localisé côté Est (découpe, soudure, conditionnement des sacs). La partie Sud de la sacherie est occupée par les locaux administratifs sur deux niveaux : bureaux, vestiaires, sanitaires, laboratoire. En sacherie, 17 machines produisent les sacs (15 machines en reprise et 2 en ligne de l’extrusion).

3. Régénération

Une machine permet la régénération des chutes de production par regranulation. Les granulés recyclés sont réutilisés en interne en entrée d’extrusion.


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La partie régénération occupe l’angle Sud-ouest du bâtiment du 1er étage (broyeur + regranulateur). La régénération fonctionne 5j/7 et 24h/24.

4. Produits finis / quais

Il s’agit de la partie centrale du bâtiment. Une partie des produits finis fabriqués (bobines stockées sur palettes) sont stockées temporairement à ce niveau, puis évacués par l’intermédiaire de quais de déchargement (Nord du secteur) à l’étage.

5. Stockage de matières premières /produits finis

L’essentiel des matières premières et le reste des produits finis occupent tout le secteur Ouest du bâtiment au rez-de-chaussée. Au niveau inférieur (rez-de-chaussée) sont stockés les mandrins en carton, les additifs et colorants en granulés (base polyéthylène) ainsi que le polyéthylène régénéré en big-bags, en attente de réutilisation. A l’étage sont stockés des produits finis. La société dispose de 24 silos contenant des matières premières sous forme de granules plastiques.

6. Aire extérieures de stockage

Les sacs de granulés vierges sont stockés à l’extérieur (palettes filmées) au niveau d’aires extérieures de stockage bien définies. Le projet d’extension vise à stocker une partie de cette matière première à l’intérieur du futur bâtiment, au rez-de-chaussée. Il n’y aura pas de modification des quantités stockées avec la mise en place de l’extension. A noter également en stockage extérieur :

- Deux cuves enterrées avec double peau de 10 et 15m3 (stockage de mélange inflammable pour dilution et le nettoyage). Un système de détection de fuite est en place.

- La cuve de fioul domestique de 10 000L, enterrée avec double peau et système de détection de fuite, pour le groupe électrogène et la chaufferie fioul.

b) Les produits :

Les principaux produits fabriqués par GRANGER FRERES sont :

• Des produits destinés à la grande consommation à destination de collectivités et de la distribution :

- Sacs poubelles tout litrage normalisés ou non, HD, BD, BDL, recyclés, - Sacs sorties de caisses, classiques, système+, Easy Bag.

• Des produits destinés à l’industrie : - Films et gaines coextrudés à base de BD, BDL, MLL, HD, PP, EVA, - Films pour adhésivage ou complexage sur feuille aluminium, non tissé, … - Films pour l’hygiène, - Gaines technique pour l’emballage, - Gaines rétractables pour palettisation, - Films techniques pour palettisation,


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- Films rétractables ou non pour le fardelage automatique (destinés à la filiale G’IMPRIM)

c) Localisations et surfaces

Le site global est la propriété de la société 4G et est occupé par les sociétés GRANGER FRERES et G’IMPRIM, appartenant toutes deux à la Holding GRANGER. La société GRANGER FRERES occupe les parcelles N°389, 462, 608, 610, 612 et une partie de la parcelle N°685 de la section AM de la commune de Sainte Sigolène. Les coordonnées géographiques GPS du site sont les suivantes :

Latitude = N 45° 15' 11.1'' Longitude = E 4° 15' 04. 1'' Altitude : 803 mètres

Le site exploité par GRANGER FRERES se compose de :

- Un bâtiment principal en forme de U comprenant : o Secteur administratif o Atelier sacherie o Hall de fabrication : extrusion o Régénération / regranulation

- Un bâtiment de stockage : o Produits finis o Matières premières

- Aire extérieure de stockage o sacs de granulés vierges sur palettes filmées o Silos de stockage (granulés en vrac)

Les surfaces de stockage du site sont de 4 880 m2 (2 300 m2 à l’Ouest du bâtiment principal et 2 580 m2 du local de stockage réalisé en 2008). Le terrain d’implantation de la société GRANGER FRERES est clôturé. Ce terrain accueille également la société voisine G’IMPRIM, ces deux sociétés appartiennent au même groupe. Les entreprises GRANGER FRERES et G’IMPRIM sont séparées par une voie de circulation interne.

d) Capacités techniques La société GRANGER FRERES exerce son activité d’extrusion depuis 1968 et fait preuve aujourd’hui d’un savoir-faire et d’une maîtrise de ses procédés de fabrication. L’utilisation d’un parc de machines récent et performant, largement automatisé, contribue à garantir la qualité des produits de la société GRANGER FRERES. GRANGER FRERES dispose d’un service qualité dont le but est d’assurer un contrôle régulier de la production.


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Certains produits fabriqués sur site sont réalisés suivant les normes NF ou NF Environnement. Ceci impose, pour la norme NF, d’exploiter un laboratoire réalisant des tests de résistance mécanique et d’opacité. La norme NF Environnement insiste sur une parfaite connaissance de la traçabilité des produits (matière première utilisée, quantité de déchets générés). Une des priorités de GRANGER FRERES repose sur la formation de son personnel en vue d’atteindre ses objectifs de qualité. Les choix réalisés par GRANGER FRERES montrent une parfaite capacité technique à maîtriser son outil de travail, son organisation et la qualité des produits fabriqués.

e) Capacités financières Les capacités financières de GRANGER FRÈRES sont évaluées à partir de l’examen de l’évolution du chiffre d’affaires sur les quatre dernières années présentée ci-dessous : 2011 2012 2013 2014 Capital (k€) 2 100 2 100 2 100 2 100 Chiffre d’affaires net (k€) 83 948 96 290 73 351 95 973 Résultat net (k€) 3 286 2 611 2 969 3 539 Ces chiffres montrent la situation financière saine et équilibrée de la société GRANGER FRERES.

f) Architecture des bâtiments Les bâtiments existants possèdent une ossature métallique, avec murs extérieurs en bardage double peau, et toiture en bac acier. Le local de stockage est sprinklé et isolé par des murs coupe feu 2h. Un mur coupe feu 2h sépare le secteur administratif (accueil, bureaux, salles de réunion) du reste du secteur Ouest. L’extension (futur bâtiment de stockage) sera construite suivant les caractéristiques suivantes :

- RDC : Structure entière béton (dallage, mur et plancher haut du sous-sol) - 1er étage : Structure métallique – mur extérieur en panneaux sandwich CF 2H - Toiture en couverture multicouche bac acier / isolation laine de roche 140 mm / étanchéité

élastomère auto-protégée

g) Consommations de gaz et d’énergie Le chauffage des locaux est assuré par deux chaudières, localisées chacune dans un local (une chaudière fioul et, pour les bureaux, une chaudière gaz naturel). Une réserve de quelques bouteilles de propane est localisé contre le bâtiment et servent à l’alimentation énergétique des chariots élévateurs. D’autres dispositifs consomment de l’énergie électrique, c’est le cas des groupes froid (puissance de 1 MW). Ces derniers servent à refroidir les circuits d’eau, refroidissant eux-mêmes les différentes lignes d’extrusion. On trouve sur le site quatre transformateurs à huile de 1 600 KVA.


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h) Synthèse du matériel, matières, produits utilisés et stockés Les tableaux suivants rappellent les machines, substances, préparations, produits et déchets mis en œuvre et stockés sur le site, et susceptibles d’apporter un danger : MACHINES Quantité Localisation

Extrudeuses 20 extrudeuses 7 en Unité 1 9 en Unité 2 2 en Unité 3 (+ 2 futures)

Groupes d’impression en ligne de l’extrusion et imprimeuses

6 Groupes (2 groupes de 6 couleurs ; 4 groupes de 1 couleur)

5 groupes dans l’Unité 1 1 groupe dans l’Unité 2

Machines de sacherie 17 machines 15 machines en reprise – atelier sacherie 2 machines en ligne de l’extrusion

Distillateur Local de stockage des encres

Compresseurs 4 2 compresseurs de 132 kW et 2 compresseurs de 200 kW

Groupes de refroidissement 15 Bâtiment principal + extension de 2008 Chaudière (bureaux et atelier)

2 Local spécifique

Engins de manutention 50 chariots de manutention Atelier et quai d’expédition/livraison Groupes électrogènes 3 Local chaufferie

Chargeurs d’accumulateurs

13 zones de chargement des batteries composés de 30 chargeurs au total d’une puissance totale de 35 kW

Chargeurs répartis dans les zones d’activité :

- Unité 1 rez-de-chaussée et sous-sol : 3 zones - 4 chargeurs



- Expéditions rez-de-chaussée : 3 zones – 13 chargeurs

- Sous-sol atelier mécanique : 1 zone – 1 chargeur


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SUBSTANCES, PREPARATIONS ET MATERIAUX

Quantité Localisation

Polyéthylène en granulés (matière première)

5 000 T en sacs de granulés soit 7000 m3 + 2 800 T soit 2 500 m3 en silos + 30 big-bags de granulés régénérés soit 100m3 Total : 8 000 T (9 600 m3)

Aire extérieure de stockage (2 800 m3) Silos le long des bâtiments (2 500 m3) Rez-de-chaussée côté régénération (700 m3) Futur bâtiment de stockage (3 500 m3)

Colorants, adjuvants

Sacs de 25 kg sur palettes Total : 200 T

proche de l’extension de 2008 + sous-sol extrusion

Polyéthylène (produits finis ou semi-finis)

120 m3 de palettes filmées + 100 m3 de bobines (300 bobines) + 1 500 T de produits semi-finis Total : 2 000 T (soit 1 500 m3)

1er étage au centre du bâtiment 1er étage secteur ouest Extension de 2008 Futur bâtiment de stockage (1 000 m3)

Diluants d’impression (alcool isopropyle (80%), acétate d’isopropyle (15%) et méthoxypropanol (5%)

Cuves de 10 et 15 m3 enterrée double paroi + 200L en bidons pour petits nettoyages Total : 25 m3

Cuves Local produits inflammables

Méthyléthylcétone

2 000 L dans cuve enterrée double paroi + 3 fûts de 200 Litres Total : 3 000 L

Cuve enterrée à l’extérieur Fûts dans le local produits inflammables

THERMALOET (fluide caloporteur) (chauffage de la matière plastique dans le procédé)

Total : 200 L Secteur régénération


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Encres solvantées

Bidons de 20 L dans local CF 2h sur rétention + 500 L à proximité des zones d’impression

Total : 4 500 L

Local produits inflammables + atelier impression en ligne

Palettes bois Total : 50 m3 Extérieur + intérieur étage extrusion

Palettes plastiques Total : 20 m3 quais de livraison

Mandrins en carton

20 palettes Total : 50 m3

Rez-de-chaussée côté Ouest + étage extension

Mandrins en plastiques Total : 20 m3 Côté G’IMPRIM

Cartons d’emballage Total : 50 m3 1er étage côté sud-ouest (proche régénération) + étage extrusion + régénération

Fioul domestique

50 000 L cuve enterrée + 10 m3 chaudière + 20 000 L conteneur + 1 000 L container Total : 81 000 L

Extérieur bâtiment Unité 2 Local chaudière extérieur proche poste EDF Local de maintenance

Oxygène (en bouteilles)

2 bouteilles de 10 m3 Total : 20 m3 (soit 22 kg)

Local de mécanique

Acétylène (en bouteilles)

2 bouteilles de 6 m3 Total : 12 m3 (soit 13.2 kg)

Local de mécanique


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3) Présentation du projet La société GRANGER FRERES souhaite aujourd’hui développer son activité en augmentant ses capacités de production et de stockage de polymères. La société projette la réalisation d’un bâtiment de stockage des matières premières et de produits finis à l’abri des conditions météorologiques. Le projet de stockage consiste en une extension d’un bâtiment de stockage sur 2 niveaux d’une surface cumulée de 4 443 m2. L’ensemble des éléments permettant d’évaluer l’incidence de ce projet figure tout au long de ce dossier de demande d’enregistrement. Les principales caractéristiques de ce projet sont les suivantes :

- L’isolement avec le bâtiment mitoyen (bâtiment réalisé en 2008) se fera par un mur béton auto-stable CF 2H avec dépassement en toiture et en partie verticale.

- Le sous-sol sera en béton armé avec une stabilité au feu de 2H et l’étage sera en charpente métallique.

- Le monte-charge reliant les 2 niveaux sera CF 2H - L’ensemble du projet sera également entièrement sprinklé comme l’ensemble de la

construction du site. L’extension sera réalisée dans la continuité du bâtiment existant (Cf. plans en annexes).


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4) Installations Classées pour la Protection de l’Environnement a) Actes administratifs antérieurs

Les actes administratifs concernant le site, au titre de la protection de l’environnement, sont les suivants : Date Acte Objet Nomenclature

8/10/1970 Récépissé de déclaration

Extrusion de matières plastiques 272

21/03/1973 Lettre d’information préfecture

Extension (pas de modification de la situation)


Transformation de matières plastiques (installation en ZI Les Taillas sur le site actuel)

272b et 272 bis2


Utilisation de transformateurs contenant du PCB

355A

1992 Lettre information préfecture

Extension (pas de modification de la situation)

4/08/1998 Lettre de la préfecture à l’exploitant

GRANGER FRERES soumis à autorisation, mais bénéfice de l’antériorité (pas de modification)

Autorisation : 2661.1.1a Déclaration : 2661.2 et 2662.1b


Construction d’un nouveau bâtiment à côté de l’ancien : la préfecture demande la production d’un dossier de demande d’autorisation (un seul site)

Autorisation : 2450, 2661.1, 2662, 2920 Déclaration : 2661.2, 2910


Construction d’un nouveau bâtiment séparé du bâtiment principal (atelier d’extrusion er de stockage) (pas de modification de la situation)


Réalisation d’un nouveau bâtiment de stockage à proximité de l’extension de 2008

Mise à jour de la situation ICPE (cf. partie ci-dessous : ICPE exploitées sur le site)


GRANGER Frères

ZI Les Taillas

43 600 Sainte-Sigolène

b) ICPE exploitées sur le site ▪ Classement des produits :

Légende : Danger pour la santé (a) / danger physique (b) / danger pour l’environnement (c) Produit (Stocké et utilisé)

Installations concernées Quantité sur le site

Nommément désignée dans la nomenclature ?

Mentions de danger Règle de cumul applicable

Rubriques correspondantes de la nomenclature

Solvants Dilution des encres et Nettoyage matériel impression

28 T non H225 Liquide et vapeurs très inflammables. H336 Peut provoquer somnolence ou des vertiges.

(b) -

4331

Encres solvantées Impression 4,5 T non

H225 Liquide et vapeurs très inflammables. H226 Liquide et vapeurs inflammables. H317 Peut provoquer une allergie cutanée. H318 Provoque des lésions oculaires graves. H319 Provoque une sévère irritation des yeux. H336 Peut provoquer somnolence ou des vertiges. H412 Nocif pour les organismes aquatiques,

entraîne des effets néfastes à long terme.

(b) (b) - - - - -

4331 4331

Acétylène 2 bouteilles d’acétylène dans le local mécanique

12 m3 (soit 13.2 kg)

oui H220 Gaz extrêmement inflammable cat.1 (b) 4719

Oxygène 2 bouteilles d’oxygène dans le local mécanique

20 m3 (soit 22 kg)

oui H270 Comburant cat.1 (b) 4725

Fioul / GNR Cuves enterrées à l’extérieur 81 m3 (soit 67T) oui

H 226 Cat.3 H 304 Cat.1 H 332 Cat.4 H 315 Cat.2 H 351 Cat.2 H 373 Cat.2 H 411 Cat. 2

(b) - - - - - (c)

4734

Détermination du dépassement direct d’un seuil (Rubriques concernées : 4331, 4719, 4725 et 4734) : Rubrique: 4331 - Liquides inflammables de catégorie 2 ou 3 = 32.5 T < 50 000 t (seuil haut) ; < 5 000 t (seuil bas) Rubrique: 4719 - Acétylène = 13,2 kg < 50 t (seuil haut) ; < 5 t (seuil bas) Rubrique : 4725 - Oxygène = 22 kg < 2000 t (seuil haut) ; < 200 t (seuil bas) Rubrique 4734 – Produits pétroliers spécifiques : 81 T < 25 000 t (seuil haut) ; 2 500 t (seuil bas)


GRANGER Frères

ZI Les Taillas


Il n’y a pas de dépassement direct des seuils haut et bas SEVESO Application de la règle de cumul : Pour les seuils hauts :

Produit Quantité Rubriques correspondantes

Règle de cumul applicable

Seuil haut associé Somme (a) Somme (b) Somme (c)

Oxygène 22 kg 4725 (b) 2000 t - 0.022 t / 2000 t - Acétylène 13,2 kg 4719 (b) 50 t - 0.0132 t / 50 t -

Fioul / GNR 67 T 4734 (b) et (c) 25 000 t

- 67 t / 25 000 t 67 t / 25 000 t

Liquides et vapeurs inflammables

32.5 T 4331 (b) 50 000 t

- 32.5 t / 50 000 t -

TOTAL - 0.004 < 1 0.003 < 1

Pour les seuils bas :

Produit Quantité Rubriques correspondantes

Règle de cumul applicable

Seuil bas associé Somme (a) Somme (b) Somme (c)

Oxygène 22 kg 4725 (b) 200 t - 0.022 t / 200 t - Acétylène 13.2 kg 4719 (b) 5 t - 0.0132 t / 5 t -

Fioul 67 T 4734 (b) et (c) 2 500 t

- 67 t / 2 500 t 67 t / 2 500 t

Liquides et vapeurs inflammables

32.5 T 4331 (b) 5 000 t

- 32.5 t / 5 000 t -

TOTAL - 0.04 < 1 0.03 < 1

Conclusion : Le projet n’est pas classé SEVESO seuil bas ni seuil haut. Aucun produit ne dépasse le seuil de l’autorisation ni de la déclaration (cf. tableau suivant).


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▪ Classement ICPE du site : Le tableau ci-dessous décrit les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement présentes dans l’établissement :

Rubrique de la nomenclature

Valeurs seuil de classement

Activité concernée

Capacités autorisées en 2004

Capacités actuelles + projet d’extension

Classement * (A, E, D, DC, NC)

Rayon

1530 – Papier, carton ou matériaux combustibles analogues y compris les produits finis conditionnés (dépôt de) à l'exclusion des ERP, le volume stocké étant :

1) > 50 000 m3 (A) 2) > 20 000 m3 < ou= 50 000 m3 (E) 3) > 1 000 m3 < ou = 20 000 m3 (D)

Stockage de mandrins et de cartons

- dépôt de cartons pliés sur palettes (22 m3)

- Mandrins en carton (25 m3)

- Palettes vrac (20 m3) Total : 67 m3 Non classé en 2004

120 m3 (cartons d’emballage, mandrins en cartons et en plastique)

NC -

1532 - Bois ou matériaux combustibles analogues y compris les produits finis conditionnés et les produits ou déchets répondant à la définition de la biomasse et visés par la rubrique 2910-A, ne relevant pas de la rubrique 1531 (stockage de), à l’exception des établissements recevant du public. Le volume susceptible d’être stocké étant :

1. Supérieure à 50 000 m3 (A-1) 2. Supérieur à 20 000 m3 mais inférieur ou égal à 50 000 m3 (E) 3. Supérieure à 1 000 m3 mais inférieure ou égale à 20 000 m3 (D)

Stockage de palettes bois

rubrique créée après 2004 (ex rubrique 1530) Non Classé en 2004

70 m3 (palettes en bois et en plastique)

NC -

(*) Légende : A : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Autorisation. E : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Enregistrement. D(C) : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Déclaration et à Contrôle périodique par un organisme agréé. D : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Déclaration. NC : Non classé.


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Rayon

2450-2 - Imprimeries ou ateliers de reproduction graphique sur tout support tel que métal, papier, carton, matières plastiques, textiles, etc. utilisant une forme imprimante 2. Héliogravure, flexographie et opérations connexes si la quantité totale de produits consommée pour revêtir le support est :

a) Supérieure à 200 kg/j (A) b) Supérieure à 50 k/j, mais inférieure ou égale à 200 k/j (D) Nota : pour les produits qui contiennent moins de 10% de solvants organiques au moment de leur emploi, la quantité à retenir pour établir le classement sous les § 2 et 3 correspond à la quantité consommée dans l'installation, divisée par 2.

Activité d’impression

La quantité totale de produit consommé pour revêtir le support est de 495 kg/jour (20 t/an encres brutes + 150 t/an de solvants sur la base de 343 jours/an) Autorisation en 2004 (seuil mini = 200 Kg)

200 kg/jour *

A 2

2661-1 - Polymères (transformation de) 1. Par des procédés exigeant des conditions particulières de température ou de pression (extrusion, injection, moulage, segmentation à chaud, vulcanisation, etc.), la quantité de matière susceptible d’être traitée étant :

a) Supérieure ou égale à 70 t/j (A) b) Supérieure ou égale à 10 t/j mais inférieure à 70 t/j (E) c) Supérieure ou égale à 1 t/j, mais inférieure à 10 t/j (D)

Activité d’extrusion

La quantité de matière susceptible d’être traitée étant de 220 t/j. (200 t/j extrusion + 20 t/j sacherie non en ligne) Autorisation en 2004 (seuil mini = 10 t/j)

250 t/jour A 1

* Les quantités de produits utilisées (en kg/jour) ont diminué depuis l’autorisation de 2004. D’un point de vue stratégique et en prévision d’éventuels marchés futurs, les seuils autorisés actuellement au titre de la rubrique 2450 procure une capacité d’adaptation primordiale à la société GRANGER FRERES.


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Rayon

2661-2 - Polymères (transformation de) 2. Par tout procédé exclusivement mécanique (sciage, découpage, meulage, broyage, etc.), la quantité de matière susceptible d’être traitée étant :

a) Supérieure ou égale à 20 t/j (E) b) Supérieure ou égale à 2 t/j, mais inférieure à 20 t/j (D)

Régénération

La quantité de matière susceptible d’être broyée est de 16 t/j Déclaration en 2004 (seuil maxi = 20 t/j)

16 t/jour D -

2662 - Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de) Le volume susceptible d'être stocké étant :

1. Supérieur ou égal à 40 000 m3 (A) 2. Supérieur ou égal à 1 000 m3 mais inférieur à 40 000 m3 (E) 3. Supérieur ou égal à 100 m3 mais inférieur à 1 000 m3 (D)

Stockage de matières premières en granulés

Le volume susceptible d’être stocké étant de 3 635 m3 (2 500 m3 en palettes + 100 m3 en big bags + 125 m3 additifs et colorants + 910 m3 en silos) Autorisation en 2004 (seuil mini = 1 000 m3)

7 000 m3 en palettes 2500 m3 en silos + 100 m3 en Big Bag + colorants et additifs (qqs m3) Total : 9 600 m3

E -

2663-2 – Pneumatiques (stockage de) et produits dont 50% au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) 2. Dans les autres cas et pour les pneumatiques, le volume susceptible d’être stocké étant :

a) supérieur ou égal à 80 000 m3 (A) b) supérieur ou égal à 10 000 m3, mais inférieur à 80 000 m3 (E) b) supérieur ou égal à 1 000 m3, mais inférieur à 10 000 m3 (D)

Stockage de produits finis et semi-finis

Produits finis en cartons sur palettes filmés + bobines estimé à 550 m3 Non classé en 2004

120 m3 palettes filmées + 100 m3 de bobines (env. 300 bobines) + 1500 T d’encours en atelier Total : 1 500 m3

D -


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Rayon

2910 - Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques 2770 et 2771 A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds,… la puissance thermique nominale de l'installation est :

1. Supérieure ou égale à 20 MW (A) 2. Supérieure à 2 MW, mais inférieure à 20 MW (DC)

Chauffage des bâtiments (chaudière gaz, fioul et groupes électrogènes)

Puissance thermique maximale de 5,24 MW (Chaudière gaz bureaux de 63 kW, chaudière fioul de 1 977 kW et 3 groupes électrogènes utilisés moins de 500h/an. Déclaration en 2004 (seuil maxi = 20 MW)

1 Chaudière gaz : 63 kW 1 Chaudière Fioul : 1977 kW 3 groupes électrogènes : (1600 + 1700 + 1700 = 5000 kW) Total : 7 MW

DC -

2915 – Chauffage (procédé de) utilisant comme fluide caloporteur de corps organiques combustibles

2. Lorsque la T d’utilisation est < au point d’éclair des fluides, si la Q totale de fluides présente dans l’installation est > 250 L (D)

Fluide utilisé (THERMALOEL T) avec un point éclair de 210°C, Température d’ébullition de 90°C environ)

Quantité stockée < 250 L Non classé en 2004

10 bidons de 20 L Total : 200 L/ an

NC -

2920 – Installation de compression fonctionnant à des pressions effectives supérieures à 105 Pa et comprimant ou utilisant des fluides inflammables ou toxiques

la puissance absorbée étant supérieure à 10 MW (A)

Compresseurs et groupes froid n’utilisant pas de fluides inflammables ou toxiques

La puissance absorbée est de 1 144 kW (Compresseurs : 2 de 132 kW et 2 de 200 kW) Autorisation en 2004 (seuil mini = 500 kW)

5 Compresseurs : 400 kW 10 Groupes froid : 1 053 kW Total : 1,5 MW

Non Concerné depuis changement nomenclature ICPE au 01/06/15

-


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Rayon

2925 - Accumulateurs (ateliers de charge d’) La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération étant

supérieure à 50 kW (D) Accumulateurs de charge des chariots électriques

10 chariots élévateurs électriques avec leur chargeur, répartis dans les bâtiments Non classé en 2004

50 chariots avec leur chargeur (5 postes de charge + chargeurs unique répartis dans les bâtiments + nacelle autonome) Puissance = 35 kW

NC -

4310 - Gaz inflammables de catégorie 1 ou 2 La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées) étant :

1. Supérieure ou égale à 10 t (A) 2. Supérieure ou égale à 1 t mais inférieure à 10 t (DC)

Stockage de bouteille de propane pour les engins de manutention (environ 70 recharges utilisées / an)

Non classé en 2004 (ex rubrique 1412)

10aines de bouteilles de 13 kg Total < 1 T

NC -

4331 - Liquides inflammables de catégorie 2 ou catégorie 3 à l'exclusion de la rubrique 4330. La quantité totale susceptible d'être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant :

1. Supérieure ou égale à 1 000 t (A) 2. Supérieure ou égale à 100 t mais inférieure à 1 000 t (E) 3. Supérieure ou égale à 50 t mais inférieure à 100 t (DC)

Stockage des encres/solvants…

rubrique créée après 2004 Non Classé en 2004

Capacité de stockage cumulée : 32.5 m3 Total < 50 T

NC -

4719 – Acétylène (numéro CAS 74-86-2).

La quantité susceptible d’être présente dans l’installation étant : 1. Supérieure ou égale à 1 t (A) 2. Supérieure ou égale à 250 kg mais inférieure à 1 t

quelques bouteilles en local mécanique


2 bouteilles de 6 m3 Total << 250 kg

NC -


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Rayon

4725 – Oxygène (numéro CAS 7782-44-7).

La quantité susceptible d’être présente dans l’installation étant : 1. Supérieure ou égale à 200 t (A) 2. Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 200 t (D)

Quelques bouteilles d’oxygène en local mécanique


2 bouteilles de 10 m3 Total << 2 T NC -

4734 - 1 - Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement. La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines étant : 1. Pour les cavités souterraines et les stockages enterrés détection de fuite :

a) Supérieure ou égale à 2 500 t (A) b) Supérieure ou égale à 1 000 t mais inférieure à 2 500 t (E) c) Supérieure ou égale à 50 t d’essence ou 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total (DC)

Cuves enterrées double peau pour usage chaudière et groupes électrogènes

rubrique créée après 2004 (ex rubrique 1432) Non Classé en 2004

50 000 L cuve enterrée + 10 m3 chaudière + 20 000 L conteneur + 1 000 L container Total : 81 000 L (soit 67 T < 250 T)

NC -


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Rayon

4802-a – Gaz à effet de serre fluorés visés à l’annexe I du règlement UE n°517/2014…. 2. emploi dans des équipements clos… a) Équipements frigorifiques ou climatiques (y compris pompe à chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg, la quantité cumulée de fluide susceptible d’être présente dans l’installation étant :

supérieure ou égale à 300 kg (DC)

Emploi de fluides frigorigènes dans les groupes froid

rubrique créée après 2004 (ex rubrique 1185)

700 kg de fluides par les 10 groupes froids

DC -


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III) Analyse de la conformité du site au Plan Local d’Urbanisme

La société GRANGER FRERES est située sur la Zone Industrielle Les Taillas, sur la commune de Sainte Sigolène (43600), dans le département de la Haute-Loire. L’accès à la ZI Les Taillas se fait par la RD N°44. On accède ensuite au site d’exploitation de la société GRANGER FRERES par une voie de circulation interne à la ZI Les Taillas. La société GRANGER FRERES est implantée sur un terrain de 42 000 m² de superficie. L’ensemble des bâtiments couvre une surface d’environ 15 000 m². L’entreprise GRANGER FRERES se situe en zone UI. Il s’agit d’une zone réservée à l’activité artisanale et industrielle. Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble des prescriptions inscrites au sein du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sainte-Sigolène ainsi que les mesures mises en place par l’entreprise GRANGER FRERES afin d’en assurer la conformité.

Prescriptions du PLU – Situation de GRANGER FRERES ARTICLE UI 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Les constructions à usage agricole ou forestier. Les constructions à usage commercial, à l’exception

de celles mentionnées à l’article 2. Les Habitations Légères de Loisirs hors terrain de

camping et de caravanage ou parc résidentiel de loisirs.

La reconstruction à l’identique de bâtiments sinistrés ne respectant pas les règles des articles 3 à 13.

Les carrières.

Le projet d’extension concerne la réalisation d’un nouveau bâtiment de stockage à usage industriel. Ce projet n’est pas concerné par les interdictions de cet article.

ARTICLE UI 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Les constructions à usage d’habitation seront admises dans la mesure où le logement est soit intégré, soit accolé au bâtiment d’activité économique et dans la limite de 80 m² de surface de plancher.

Les extensions des commerces à condition d’être existants dans la zone.

Le projet n’a pas pour objet la construction d’habitation ni l’extension de commerces.


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ARTICLE UI 3 ACCES ET VOIRIE ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée. Les accès doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile. Les accès directs privés sur la RD 44 sont interdits. VOIRIE Pour être constructibles, les terrains devront être desservis par des voies publiques ou privées adaptées à l’usage qu’elles supporteront et aux opérations qu’elles devront desservir.

L’accès à la ZI Les Taillas se fait par la RD N°44. On accède ensuite au site d’exploitation de la société GRANGER FRERES par une voie de circulation interne à la ZI Les Taillas.

ARTICLE UI 4 DESSERTE PAR LES RESEAUX

- EAU POTABLE

Toute installation ou construction doit être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques suffisantes. Les établissements industriels devront être alimentés en eau par des conduites permettant l’implantation de poteaux incendie de 100mm ayant un débit de 17 litres/s ou création d’une réserve d’eau.

- ASSAINISSEMENT Eaux usées Toute installation ou construction doit être raccordée au réseau d’assainissement collectif lorsqu’il existe (branchement de type séparatif). Le déversement d’eaux usées autres que domestiques sera subordonné à une autorisation de la commune. Eaux pluviales Dans le cas où le réseau d’eaux pluviales présente des caractéristiques suffisantes, les constructions devront se raccorder au réseau public. En l'absence de réseau d’eaux pluviales ou en cas de réseau insuffisant, des dispositifs adaptés à l'opération et au terrain devront être mis en place pour assurer une rétention à la parcelle.

Eau potable : L’usine est raccordée au réseau communal d’eau potable. La canalisation d’appoint en eau des circuits de refroidissement est équipée d’un disconnecteur permettant d’éviter tout retour d’eau. Eaux usées : L’usine est raccordée au réseau communal d’eaux usées. Eaux pluviales : L’usine est raccordée au réseau unitaire communal. Les aires imperméabilisées sont réduites au minimum (voiries). Électricité / téléphone : Tous les réseaux privés sont enterrés.


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ARTICLE UI 5 CARACTERISTIQUES DES TERRAINS Non réglementé. -

ARTICLE UI 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les règles édictées ci-après s’appliquent à toutes les constructions, y compris dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriété ou en jouissance. Le long de la RD 44, les constructions devront être édifiées en respectant un recul minimum de 25 mètres par rapport à l’axe de la voie. L’implantation des constructions d’une emprise au sol inférieure ou égale à 50 m² est autorisée à 10 m minimum de l’alignement de la voie. Cette règle d’implantation pourra être adaptée pour l’extension des constructions existantes ne respectant pas les règles édictées précédemment. En aucun cas, un rapprochement vis à vis de l’axe de la RD 44 ne sera admis. Le long des autres voies, les constructions devront être édifiées en respectant un recul minimum de 10 mètres par rapport à l’alignement des voies publiques ou privées ouvertes à la circulation. Cette règle d’implantation pourra être adaptée pour l’extension des constructions existantes ne respectant pas la règle édictée précédemment. En aucun cas, un rapprochement par rapport à l’alignement ne sera admis. Les règles édictées précédemment ne s’appliqueront pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif pour lesquels l’implantation est libre.

Le bâtiment sera construit dans la continuité du bâtiment existant avec un recul minimum de 15 mètres en tout point par rapport aux limites de propriété.

ARTICLE UI 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES Les règles édictées ci-après s’appliquent à toutes les constructions, y compris dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de

Le futur bâtiment sera réalisé, avec un recul minimum de 15 mètres en tout point par rapport aux limites de propriété


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plusieurs bâtiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriété ou en jouissance. Les constructions s’implanteront :

Soit sur limite séparative, Soit en retrait. Dans ce cas la distance par rapport aux

limites séparatives doit être égale à la moitié de la hauteur en tous points du bâtiment, sans pouvoir être inférieure à 5 mètres. Les règles édictées précédemment ne s’appliqueront pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif pour lesquels l’implantation est libre.

ARTICLE UI 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Non règlementé.

-

ARTICLE UI 9 COEFFICIENT D’EMPRISE AU SOL Non réglementé.

-

ARTICLE UI 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS La hauteur des constructions nouvelles ne peut excéder 12 mètres. Cette hauteur est comptée de l’égout des toitures ou au niveau du point le plus haut de l’acrotère dans le cas de toitures terrasses au point le plus bas du terrain naturel initial. Les aménagements et extensions de constructions existantes possédant une hauteur supérieure à 12 mètres seront autorisés à condition de ne pas dépasser la hauteur existante. Une hauteur supérieure sera admise pour les cheminées, silos ou autres éléments à caractère strictement industriel et pour les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif.

Le nouveau bâtiment de stockage sera construit dans la continuité du bâtiment de réalisé en 2008. Il épousera la forme de ce dernier avec une hauteur similaire (environ 16 m).

ARTICLE UI 11 ASPECT EXTERIEUR Sont interdits :

Les imitations de matériaux. L’emploi à nu en parement extérieur de matériaux

fabriqués en vue d’être recouverts d’un enduit.

Les teintes du futur bâtiment seront semblables à l’existant : neutres et homogènes.


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Implantation de la construction : Les constructions doivent s’adapter au profil naturel du terrain. Les buttes sont interdites. Toitures : Les toitures terrasses et les toitures courbes sont admises. Hors toitures terrasses et toitures courbes, les toitures devront être de type deux pans. Les pentes des toits, hors toitures terrasses et courbes, devront être inférieures à 57% (30°) et les variations de pentes sur un même pan sont interdites. Les dispositifs liés aux énergies renouvelables devront dans tous les cas être intégrés à la toiture et ainsi respecter les pentes du toit. Murs et enduits : A moins d’être réalisés en matériaux naturels tels que bois ou pierre, les enduits ou parements extérieurs devront être réalisés soit dans des teintes conformes à la palette de couleur annexée au présent règlement soit dans des teintes sombres s’harmonisant avec les couleurs des bâtiments existants dans la zone (gris, marron, vert notamment). Clôtures : Dans le cas de la mise en place d’une clôture grillagée, celle-ci devra être de couleur verte. Les murs de clôture en limite des voies et emprises publiques ne devront pas excéder une hauteur supérieure à 80 cm.

Des clôtures grillagées sont implantées en limites de propriété sur les côtés donnant sur les voies de circulation et le voisinage industriel. Une voie de circulation interne sépare le site de GRANGER FRERES de la société G’IMPRIM, ces deux sociétés appartiennent au même Groupe.

ARTICLE UI 12 STATIONNEMENT Le stationnement devra correspondre aux besoins des constructions (livraison, service, personnel, visiteurs…) et être assuré en dehors des voies publiques.

Le parking et les aires de chargement et déchargement ainsi que de manœuvre sont aménagés sur l’espace privé.

ARTICLE UI 13 ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS Les surfaces libres et les aires de stationnement devront être plantées. Le choix des arbres et arbustes doit s’orienter vers des essences correspondant à la flore locale. Les dépôts ne devront pas être visibles depuis le domaine public. La réalisation de plantations sous forme de bosquets, haies bocagères… d’essences variées et locales pourra être imposée pour limiter l’impact visuel de ces dépôts, le cas échéant.

Les surfaces laissées libres de toute construction ou de zone de stockage sont végétalisée, plantées d'essences locales.

ARTICLE UI 14 COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL Non règlementé.

-


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IV) Impacts sur l’environnement L’étude d’impact d’une installation classée pour la protection de l’environnement doit être en relation avec l’importance des installations concernées et avec les incidences prévisibles sur l’environnement. Cette partie a été basée sur la méthodologie employée lors de la réalisation d’une étude d’impact comme définie par l’article R-512-8 du code de l’environnement. Le schéma adopté pour l’étude d’impact du projet d’extension de GRANGER FRERES est le suivant :

1. une analyse de l’état initial du site et de son environnement 2. une analyse des effets et impacts du projet d’extension 3. l’identification des éléments sensibles à protéger, la justification des solutions adoptées et

des mesures déjà prises et engagées par la société GRANGER FRERES

1) Bilan de l’environnement – Etat initial

A. Environnement économique et social

a) Localisation de l’installation La société GRANGER FRÈRES est située dans la zone industrielle Les Taillas sur la commune de Sainte Sigolène. Le site est entouré par :

- Au Nord : une autre usine d’extrusion de plastique et une réserve incendie (RIBEYRON), de l’autre côté de la route séparant les sites GRANGER FRERES et RIBEYRON

- A l’Est, l’entreprise SOREP (recyclage de polyéthylène, groupe BARBIER), puis le reste de la Z.I. Les Taillas (une dizaine d’établissements industriels)

- Au Sud, la société G’IMPRIM (entreprise spécialisée dans l’impression) puis un espace boisé - A l’Ouest, la route longeant le site GRANGER FRERE, puis des terrains potentiellement

constructibles et quelques habitations localisées le long du chemin communal N°12 -

L’habitation la plus proche du site de GRANGER FRERES est localisée au Nord-Ouest, à plus de 25 mètres des limites du site. Le voisinage éloigné de GRANGER FRERES, dans un rayon de 2 kilomètres, est composé de :

- Une vingtaine d’entreprises industrielles ou artisanales le long de la RD 44 entre Sainte-Sigolène et Saint Pal de Mons (ZI Les Taillas)

- Le hameau Les Taillas à 500 m au Nord - Une zone de périphérie urbaine au Nord-Ouest


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b) Risques prévisibles de la commune La commune de Sainte-Sigolène est concernée par les risques naturels suivants :

− Inondations − Phénomènes météorologiques – tempêtes et grains − Radon − Séisme (zone de sismicité 2) − Transport de matières dangereuses

Il est à noter que la zone industrielle Les Taillas et plus particulièrement le site de GRANGER FRERES ne sont pas concernés directement par le risque inondation de cours d’eau (crue centennale et décennale). Cependant, le secteur présente une sensibilité moyenne voire forte à une remontée de nappe dans le socle (sous-sol composé de roches dures non poreuses). En effet, lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que les nappes contenues dans les roches dures du sol affleurent et qu’une inondation spontanée se produise. Toutefois, la société GRANGER FRERES n’a jamais connu d’épisode d’inondation spontanée depuis le début de son activité dans la zone industrielle Les Taillas. La probabilité d’un tel évènement est considérée faible. Concernant le risque sismique, l’ensemble de la commune, y compris la zone industrielle Les Taillas, est concernée par un Plan de prévention des risques. Le site de GRANGER FRERES n’est pas en bordure immédiate de l’axe routier RD 44. Le risque lié au transport de matières dangereuses ne concerne pas particulièrement le site de GRANGER FRERES.

c) Nature et densité des populations Le secteur d’implantation de GRANGER FRERES est sur la commune de Sainte Sigolène, presque en limite de la commune de Saint-Pal-de-Mons. Commune Population

(recensement INSEE 1999)

Population (recensement INSEE 2012)

Distance du Bourg au projet

Sainte-Sigolène 5432 5962 1 500 m (Sud Ouest) Saint-Pal-de-Mons 1748 2173 2 000 m (Est)


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B. Etat initial des compartiments environnementaux

a) L’eau Il n’y pas de cours d’eau à proximité de l’établissement GRANGER FRERES. Le ruisseau Le Chansou, qui naît aux environs de la ZI Les Taillas et s’écoule vers le Sud, rejoint la rivière La Dunières 3 à 4 km au Sud.

• Niveau de pollution du réseau

Il n’existe pas de suivis réguliers de la qualité du ruisseau Le Chansou et de son affluent. Des analyses ponctuelles ont cependant permis de constater que les eaux du Chansou sont de qualité médiocre. Un seul point de mesure existe sur le réseau. Il concerne La Dunières et se situe entre Dunières et Sainte-Sigolène (point de mesure DUN8). L’analyse des résultats de 2015 est la suivante :

Figure : Résultats des mesures au niveau de la station DUN8 entre Dunières et Sainte Sigolène (source :

ODE43) La qualité des eaux de La Dunières est globalement bonne voire très bonne. Les sources de pollution des eaux de La Dunières sont essentiellement les rejets de l’agglomération et de la zone artisanale de Dunières ainsi que l’apport des eaux chargées du ruisseau Le Chansou.

• Objectifs du SDAGE Loire Bretagne / qualité et quantité Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Loire Bretagne 2016-2021 a été approuvé le 18 novembre 2015. Le SDAGE fixe les grandes orientations de préservation et de mise en valeur des milieux aquatiques, ainsi que des objectifs de qualité à atteindre d'ici à 2021. Aujourd’hui, 26 % des eaux sont classées comme étant en bon état écologique et 20 % des eaux s’approchent du bon état écologique. C’est pourquoi l’objectif de parvenir à un taux de 61 % d’eaux de bonne qualité, déjà énoncé en 2010, est maintenu.


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Le SDAGE s'accompagne d'un programme de mesures qui propose les actions à engager sur le terrain pour atteindre les objectifs d’état des milieux aquatiques ; il en précise l’échéancier et les coûts.

En cohérence avec la directive cadre sur l'eau, le suivi de l'état des milieux a été renforcé à travers le programme de surveillance. Il permet d'une part d'évaluer l'état actuel des masses d'eau et de constituer un état des lieux de référence pour le SDAGE et son programme de mesures ; d'autre part, il permet de vérifier l'efficacité des actions mises en œuvre dans le cadre du programme de mesures.

Un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) concernant la Loire Amont depuis ses sources jusqu’à Bas-en-Basset est en cours d’élaboration. Les enjeux du SAGE sont les suivants :

Amélioration du fonctionnement naturel des cours d’eau et la gestion quantitative de la ressource ; Réduction de la vulnérabilité face au risque d’inondation ; Amélioration et préservation de la qualité des eaux ; Préservation et gestion des milieux aquatiques.

• Les Alimentations en Eaux Potables

La gestion administrative et technique du réseau de distribution d’eau potable de la commune de Sainte-Sigolène est gérée par le syndicat Loire-Lignon. Un point d’alimentation en eau potable est actuellement actif mais aucun périmètre de protection ne couvre le site de GRANGER FRERES.

• Le réseau d’eaux pluviales La commune de Sainte Sigolène possède un réseau de type séparatif. Les eaux pluviales sont donc collectées séparément des eaux usées.

• Le réseau des eaux usées La commune dispose de deux stations d’épuration : une station est située au lieu dit La Batie et une autre station est située au lieu-dit La Rouchouse. Depuis le 1er Janvier 2014, la commune de Sainte-Sigolène a rejoint le service assainissement du Syndicat des Eaux Loire Lignon en Haute-Loire.

b) Sites et espaces protégés

• Zone A.O.C. Le département de la Haute Loire détient l’appellation « Bleu d’Auvergne ». Cette dernière ne concerne que l’arrondissement de Brioude. La commune de Sainte-Sigolène n’est pas concernée par la Zone d’Appellation d’Origine Protégée concernant la lentille verte du Puy en Velay. La commune de Sainte-Sigolène n’appartient pas à une aire de production de produits A.O.C.


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• Site protégé : Plusieurs zones environnementales protégées concernent la commune de Sainte Sigolène :

- ZPS « Gorges de la Loire » FR 8312009 - ZNIEFF de type 1 « Gorges du Lignon » - ZNIEFF de type 2 « Haute vallée de la Loire » - Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) « Vallée de la Loire, Gorge de la

Loire » Les zones sensibles les plus proches restent éloignées du site GRANGER FRERES (à plus de 4 km).

• Site inscrit et classé Aucun site inscrit et classé ne concerne la commune de Sainte-Sigolène

• Réseau NATURA 2000 : La zone Natura 2000 la plus proche du site est la ZPS (Zone de Protection Spéciale) « Gorges de la Loire » :

Localisation : Région : Auvergne Département : Haute-Loire Superficie : 58 821 ha

Altitude minimale : 460 m Altitude maximale : 1 200 m Région biogéographique : continentale Description du site :

Gorges profondes aux versants abrupts avec des milieux rocheux abondants sous forme de corniches, falaises et éboulis. On trouve des pelouses, des landes, des formations arbustives thermophiles. Sur les plateaux des zones cultivées (bocage), alternent avec des vallées plus ou moins encaissées affluentes de la Loire. Il s'agit d'un site où l'avifaune est très diversifiée, et les rapaces notamment y atteignent des densités très élevées. Des espèces occasionnelles appartenant à l'annexe 1 ont été observées : Aythia nyoca, Himantopus himantopus, Recurvirosa avosetta, Gavia stellata, Crex crex, de même que des espèces migratrices (non annexe 1) comme Netta rufina.

• Incidences de l’activité de GRANGER FRERES sur la zone Natura 2000 ci-dessus :

La société GRANGER FRERES est située à plus de 4 kilomètres de la limite de la ZPS « Gorges de la Loire ». L’activité de la société GRANGER FRERES n’est à l’origine d’aucune émission chronique de polluants dans les eaux, le sol et le sous-sol. Les activités de transformation à chaud des matières plastiques (extrusion et sacherie) sont à l’origine d’émissions aériennes en très faibles quantités de produits de dégradation thermique. Ces émissions ne


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sont pas susceptibles d’avoir une incidence sur les habitats et les espèces protégées de la ZPS « Gorges de la Loire ». L’activité d’impression engendre des émissions aériennes de Composés Organiques Volatils en faibles quantités. Elles ne sont pas susceptibles d’avoir une incidence sur la ZPS, située à plus de 4 km du site. L’activité de la société GRANGER FRERES n’est donc pas susceptible d’avoir un impact sur les espèces et habitats de la ZPS Natura 2000 « Gorges de la Loire ». Compte-tenu des éléments ci-dessus, il n’a pas été estimé nécessaire d’approfondir l’étude d’incidences sur la ZPS Natura 2000.

• Continuités écologiques Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) Auvergne a été approuvé le 30 juin 2015 par le Conseil Régional d’Auvergne et arrêté dans les mêmes termes par le Préfet de région le 7 juillet 2015. Le SRCE est le document cadre à l’échelle régionale de mise en œuvre de la trame verte et bleue. Ce schéma traduit à l’échelle régionale les enjeux et objectifs de la Trame verte et bleue. Il a pour objectif de lutter contre la dégradation et la fragmentation des milieux naturels, de protéger la biodiversité, de participer à l’adaptation au changement climatique et à l’aménagement durable du territoire. Le diagnostic du SRCE montre que la zone industrielle Les Taillas et plus particulièrement le site GRANGER FRERES ne sont pas concernés.

c) Le sol et le sous-sol Le sous-sol de la zone de Sainte Sigolène est granitique et peu perméable.

• Utilisations du sous-sol Aucune utilisation particulière du sous-sol n’est répertoriée sur les parcelles du site d’exploitation projeté ni sur les parcelles voisines.

• Niveau de pollution du sol et du sous-sol Pour la commune de Sainte-Sigolène, 22 sites sont répertoriés dans la Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service (BASIAS). Cependant, aucun ne fait l’objet d’une surveillance vis-à-vis de la pollution du sol. Deux sites sont présents dans le voisinage direct de GRANGER FRERES, il s’agit des entreprises RIBEYRON (AUV4300557) et SOREP (AUV4300559). Aucun site n’est répertorié dans la base de données sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL) pour la commune de Sainte-Sigolène.


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d) L’air L'association ATMO Auvergne assure la mesure de la qualité de l'air et la diffusion de l'information en région Auvergne. Membre de la fédération Atmo France, elle constitue l'organisme de surveillance agréé par le Ministère chargé de l'Environnement. ATMO Auvergne dispose de 4 stations de mesures en Haute-Loire :

- Une station dans le centre-ville du Puy en Velay, mesurant le monoxyde d’azote (NO), le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3).

- Une station à Vals-près-Le-Puy, mesurant l’ozone (O3). - Une station au square Coiffier, mesurant le monoxyde d’azote (NO), le dioxyde d’azote (NO2)

et les particules en suspension (PM10). - Une station rurale à Sembadel, mesurant l’ozone (O3).

• Niveaux de pollution de l’air ambiant Aucune station du réseau ATMO Auvergne n’est représentative de la qualité de l’air sur la commune de Sainte Sigolène. La station de mesure de l’agglomération du Puy en Velay indique que la qualité de l’air a été globalement bonne pour le troisième trimestre de l’année 2015 avec 63 % des indices de très bonne et de bonne qualité de l’air, soit un peu plus que lors du trimestre précédent (59 %). La qualité de l’air sur la commune de Sainte-Sigolène est donc probablement bonne.

• Objectifs de qualité Un Plan Régional pour la Qualité de l’Air en Auvergne (PRQA) a été approuvé en 2000 par le Préfet de la Région Auvergne. Depuis la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, le Plan Régional de la Qualité de l’Air relève du Président du Conseil régional et non plus du Préfet de région. Le PRQA comprend : une évaluation de la qualité de l’air et de ses évolutions prévisibles, une évaluation des effets de la qualité de l’air sur la santé, les conditions de vie et les milieux, et un inventaire des principales émissions de substances polluantes. Le PRQA fixe des orientations et des actions visant à prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique dans le but d’atteindre les objectifs de qualité. Les objectifs de qualité sont les niveaux moyens, sur une certaine période, de la concentration de substance polluante dans l’atmosphère considérée comme n’ayant pas d’effets nocifs pour la santé humaine. Objectifs de qualité : SO2 : 40 à 60 µg/m3 en moyenne des valeurs quotidiennes relevées pendant l’année, 100 à 150 µg/m3 en valeur moyenne quotidienne. NOx : percentile 50 = 50 µg/m3 et percentile 98 = 135 µg/m3, à partir des valeurs moyennes par heures prises pour toute l’année. O3 : 110 µg/m3 en moyenne sur une plage de 8 heures. Particules en suspension : 40 à 60 µg/m3 en moyenne des valeurs quotidiennes relevées pendant l’année, 100 à 150 µg/m3 en valeur moyenne quotidienne, 30 µg/m3 en moyenne annuelle des concentrations de particules fines de diamètre inférieur ou égal à 10 µm. CO : 10 mg/m3 en moyenne sur 8 heures.


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COV : Seul le Benzène fait l’objet d’objectifs de qualité, 2 µg/m3 en moyenne annuelle. Métaux lourds : 0,5 µg/m3 en moyenne annuelle.

• Le Schéma Régional du Climat, de l’air et de l’Énergie La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite loi Grenelle II, prévoit dans son article 68 la réalisation d’un schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie. Ce schéma est élaboré conjointement par le préfet de région et le président du conseil régional. Le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie a une portée stratégique. Ce n’est pas un outil réglementaire mais un cadre qui définit des objectifs et des orientations. Le schéma fixe, à l’échelon du territoire régional et à l’horizon 2020 et 2050 :

• les orientations permettant d’atténuer les effets du changement climatique et de s’y adapter conformément à l’engagement pris par la France de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050, et conformément aux engagements pris dans le cadre européen. A ce titre, il définit notamment les objectifs régionaux en matière de maîtrise de l’énergie ;

• les orientations permettant de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d’en

atténuer les effets. Ainsi, il définit des normes de qualité de l’air propres à certaines zones, si nécessaire ;

• les objectifs qualitatifs et quantitatifs, par zones géographiques, à atteindre en matière de

valorisation du potentiel énergétique terrestre, renouvelable et de récupération, conformément aux objectifs issus de la réglementation européenne relative à l’énergie et au climat.

L’État et la Région Auvergne ont approuvé le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) le 20 juillet 2012. Les cibles choisies pour le SRCAE d’Auvergne sont les suivantes :

• une réduction de 22,4% des consommations énergétiques finales d’ici 2020 par rapport à celles de 2008,

• une réduction de 15% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2020 par rapport à celles de 2007,

• une division par 4 des émissions de GES d’ici 2050 par rapport à celles enregistrées en 1990 • une production des énergies renouvelables équivalente à 30% de la consommation

énergétique finale en 2020, soit un doublement de la proportion actuelle • une réduction des émissions de polluants atmosphériques, notamment les oxydes d’azote

(NOx).

e) Les conditions climatiques La station météorologique (Météo-France) la plus proche du site d’exploitation de GRANGER FRERES, et donc la plus représentative, est celle de Monistrol sur Loire, située à une dizaine de kilomètres environ de Sainte-Sigolène.


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La Rose des Vents de Météo-France montre la répartition des vents en fonction de leur provenance et de leur vitesse. L’analyse a été faite sur toute la période entre janvier 1992 (date de mise en service de la station) et décembre 2004. La majorité des vents (54,8 %) ont une vitesse comprise entre 1,5 et 4,5 m/s. Près d’un quart des vents (16,6 %) ont une vitesse très faible (< 1,5 m/s), et seulement 3,1 % des vents ont une vitesse supérieure à 8 m/s. La zone de Monistrol, et donc par extension la zone de Sainte Sigolène, est donc peu ventée. La quasi-totalité des vents suivent un axe Nord-Sud et proviennent presque équitablement des secteurs Nord (angle de 20°) et Sud (180°).

• Précipitations La fiche climatologique de la station Météo-France de Monistrol sur Loire donne les hauteurs de précipitations suivantes : Moyenne en mm des précipitations, pour la période 1992-2003 :

Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année 49,5 30,8 32,7 67,2 104,7 76,4 85,0 75,3 97,0 100,3 91,5 48,9 859,3 Les mois les moins pluvieux sont les mois d’hiver, de décembre à mars. Les mois de printemps et d’automne, notamment mai et octobre, sont relativement pluvieux.

• Températures La fiche climatologique de la station Météo-France de Monistrol sur Loire donne les températures suivantes : Moyenne en °C des températures, pour la période 1992-2003 :

Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année 2,1 3,2 6,0 7,9 12,8 16,2 18,2 18,8 13,9 10,4 5,3 3,0 9,8 L’écart de température entre le mois le plus chaud (août) et le mois le plus froid (janvier) est de 16,7°C. La température est tempérée tout au long de l’année : la moyenne des températures pour les mois d’hiver reste supérieure à 0°C et celle pour les mois d’été n’est pas très élevée (<20°C). En moyenne, la température est négative au moins une partie de la journée 73,5 jours de l’année.

• Taux d’humidité relative de l’air La station Météo-France de Monistrol sur Loire a mesuré les taux d’humidité relative suivants : Moyenne en % des taux d’humidité relative de l’air :

Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année 82 78 72 72 73 71 70 70 76 82 84 83 76 Les taux d’humidité relative de l’air évoluent peu au cours de l’année. La valeur moyenne de l’humidité relative est de 76 %.


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f) Le bruit, les vibrations

• Environnement du site

Le site se situe au sein de la zone industrielle Les Taillas. L’environnement direct du site se compose de :

- Une voie d’accès interne à la zone industrielle Les Taillas - Des entreprises de la zone industrielle

La plus proche habitation est située au Nord-Ouest à plus de 25 mètres du site. Aucune source de vibration n’est présente dans le voisinage immédiat du site d’exploitation.

• Origines des nuisances sonores extérieures au site Le site est situé au sein d’une zone industrielle. La route départementale RD 44 à proximité du site, est très passante et est donc également source de nuisances sonores. Les principales sources d’émissions sonores dans le voisinage du site GRANGER FRERES sont liées aux activités industrielles de la zone et à la circulation sur la route départementale RD 44.


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2) Impacts du projet d’extension de la société GRANGER FRÈRES

a) Impact sur la faune et la flore

La société GRANGER FRERES est implantée sur la commune de Sainte-Sigolène (Haute-Loire) dans une zone à vocation industrielle. Le site de GRANGER FRERES n’est pas concerné par une zone Naturelle d’Intérêts Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). A titre indicatif, les zones sensibles (ZNIEFF) les plus proches sont les Gorges du Lignon, dont la limite la plus proche débute à 4 km à l’Ouest de Sainte Sigolène. La zone NATURA 2000 la plus proche est éloignée du projet (environ 4 km), au Sud de la commune de Lapte (Haute vallée du Lignon). Modification apportée par le projet d’extension : Le projet d’extension de GRANGER FRERES est prévu sur le site existant de GRANGER FRERES. Le projet ne présente aucun impact sur la faune et la flore dans l’environnement de son site.

b) Impact sur les richesses patrimoniales Il n’y a pas de richesse patrimoniale sur la commune de Sainte Sigolène.

c) Impact sur les eaux

• Eau potable : L’établissement est alimenté en eau par le réseau de distribution publique. La société GRANGER FRERES utilise l’eau du réseau communal pour les usages suivants :

- Les sanitaires - Appoints des circuits de refroidissements à eau (en circuit fermé) utilisés pour la régulation

thermique des machines Aucun pompage d’eau souterraine ni superficielle n’est réalisé.

• Eaux usées : Les eaux usées produites par la société GRANGER FRERES sont principalement de type domestique. Ces eaux usées sanitaires sont collectées par un réseau indépendant du réseau d’eaux pluviales qui débouche dans le réseau d’assainissement communal.

• Eaux pluviales :

Les réseaux sur le site sont de type séparatif. Les eaux pluviales sont collectées par un réseau spécifique, rejoignant le réseau d’eaux pluviales de la commune. La séparation des eaux pluviales des eaux usées est effective sur le site. Par ailleurs, les eaux pluviales potentiellement polluées (ruissellement sur les aires de parking et voiries interne) sont dirigées vers un séparateur d’hydrocarbures, situé à l’ouest de la future extension à proximité du poteau incendie.


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Des collecteurs de granules, en place au niveau des grilles d’évacuation du site, permettent la collecte des granules qui seraient accidentellement tombées au sol évitant ainsi un rejet dans le milieu naturel. Le rejet traité des eaux pluviales de l’extension et le rejet pluvial existant déboucheront dans le réseau pluvial de la commune de Sainte-Sigolène. Compatibilité avec le SDAGE Loire-Bretagne : Le SDAGE 2016-2021 a défini 14 orientations visant à une bonne gestion de l’eau à l’échelle du bassin Loire-Bretagne. La compatibilité de l’activité de GRANGER FRERES avec ces orientations est étudiée dans le tableau ci-dessous.

Questions importantes retenues par le SDAGE

Justification de la compatibilité du site avec les objectifs du SDAGE

1. Repenser les aménagements des cours d’eau Non concerné, il n’y a pas d’aménagement de cours d’eau.

2. Réduire la pollution par les nitrates Le site n’est à l’origine d’aucun rejet de nitrates, ni de précurseurs de nitrates.

3. Réduire la pollution organique, et bactériologique

La future installation ne sera pas à l’origine de rejet de polluants dans les eaux usées (eaux sanitaires uniquement). Les eaux de ruissellement de (toiture et voirie) seront collectées puis dirigées vers le réseau communal d’eaux pluviales (passage par le séparateur d’hydrocarbures).

4. Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides

Non concerné.

5. Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses

Tous les produits dangereux mis en œuvre par GRANGER FRERES sont associés à un système de rétention : les solvants, encres… sont stockés sur bacs de rétention.

6. Protéger la santé en protégeant la ressource en eau

Les installations ne sont à l’origine d’aucun rejet de substances pathogènes.

7. Maîtriser les prélèvements d’eau

Les installations ne sont à l’origine d’aucun prélèvement d’eau en cours d’eau ou en nappe. Seule l’eau du réseau d’eau potable est utilisée pour les sanitaires et le refroidissement des machines (circuit fermé)

8. Préserver les zones humides Le site n’est pas situé sur une zone humide. 9. Préserver la biodiversité aquatique Non concerné 10. Préserver le littoral Non concerné 11. Préserver les têtes de bassin versant Non concerné 12. Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques

Non concerné

13. Mettre en place les outils réglementaires et financiers

Non concerné

14. Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

Non concerné


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Modification apportée par le projet d’extension : Eau potable et Eaux usées : Il n’y aura pas de modification des impacts existants puisque le projet d’extension concerne la réalisation d’un bâtiment de stockage. L’usage de l’eau (consommations et rejets) ne changera pas. Eaux pluviales : La partie du sol accueillant le futur bâtiment étant déjà imperméabilisée, la surface de ruissellement des eaux ne sera pas augmentée. Eaux superficielles et souterraines : Le projet d’extension de la société GRANGER FRERES respecte les orientations fixées au sein du SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021.

d) Impact sur l’air Les émissions à l’atmosphère de l’usine proviennent des installations suivantes :

- Evaporation des solvants d’impression (diluant encre et solvants contenus dans l’encre) et des solvants de nettoyage ;

- Soudures sacs ; - Gaz de combustion (chaufferies)

• Emissions de Composés Organiques Volatils

On entend par Composé Organique Volatil (COV) tout composé organique, à l’exclusion du méthane, ayant une pression de vapeur de 0,01 kPa ou plus à une température de 293,15°Kelvin ou ayant une volatilité correspondante dans des conditions d’utilisation particulières. Les produits mis en œuvre par la société GRANGER FRERES lors de l’impression par flexographie contiennent des Composés Organiques Volatils : solvants contenus dans les encres et solvants utilisés pour la mise à viscosité des encres. L’activité d’impression génère des émissions canalisées et diffuses de COV. L’activité d’impression est minoritaire sur le site de GRANGER FRERES. De plus, la société GRANGER FRERES a fait le choix de mettre en place un schéma de maîtrise des émissions de Composés Organiques Volatils. En effet, l’arrêté du 29 mai 2000 modifiant l’arrêté du 2 février 1998 prévoit une alternative entre les valeurs limites d’émission (VLE) et un schéma de maîtrise des émissions (SME). Ce Schéma de maîtrise est suivi de manière annuelle et fait l’objet d’une déclaration auprès de la préfecture. Au niveau de la future extension, il n’y aura pas de mise en place de groupes d’impression supplémentaires, donc pas d’augmentation de rejets des solvants ni des émissions de COV.


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• Gaz de combustion Ils sont issus de la combustion du fioul domestique et du gaz naturel. Les produits de combustion du fioul sont essentiellement du dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau, et un peu de dioxyde de souffre (impureté du fioul). Les produits de combustion du fioul sont évacués par l’intermédiaire de conduits canalisés vers l’extérieur des chaufferies. Il n’y aura pas d’installation de combustion supplémentaire au niveau de l’extension. De plus, il est à noter que la société GRANGER FRERES assure l’entretien régulier de ses installations utilisant des fluides frigorigènes (fluides fluorés). C’est l’entreprise agréée LE FROID FOREZIEN, détenant une attestation de capacité (N°12003), qui effectue l’entretien de manière semestrielle. Modification apportée par le projet d’extension : Il n’y aura pas de modification des impacts existants puisque le projet d’extension concerne la réalisation d’un bâtiment de stockage. Il n’y aura pas de mise en place de groupes d’impression et d’installations de combustion supplémentaires, donc pas d’augmentation des rejets (émissions de COV et produits de la combustion). Aucun rejet dans l’air ne sera engendré par l’exploitation de ce bâtiment de stockage.

e) Génération de déchets Les déchets et les sous-produits engendrés par GRANGER FRERES sont les suivants :

- Cartons - Housses plastiques - Autres déchets banals en mélange - Solvant usagé / encre non utilisé - Bisons d’encre souillés - Huiles usagées


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Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble des caractéristiques des déchets produits en prenant compte de l’évolution apportée par le projet.

Déchets Nature Origine Nomenclature Conditions de stockage

Quantités envisagées

Destination Traitement

Cartons d’emballages

cartons emballages 15.01.01 benne de 30m3 + compacteur fixe

900 m3/an Société MOULIN (43)

Valorisation

Housses plastiques souillées, croûtes plastiques

polyéthylène basse densité

chutes PE, rebuts, extrusion non recyclable

17.02.03 benne de 30m3

30 tonnes/an

Société RENON (43)

Valorisation

Autres déchets banals en mélange

divers (verre,

divers 20.01.08 benne de 30m3 + compacteur fixe

80 tonnes/an

Société MOULIN (43)

Enfouissement dans l’attente d’une filière plus adéquate

Solvant usagé / encre non utilisé

résidus de MEK usagé

Nettoyage clichés / encriers

14.05.05 Fûts fermés en rétention

2 t/an Société CMS High Tech (28)

incinération

Bidons d’encre souillés

Bidons plastiques et encre

Impression 14.05.05 Rétention 10 bidons vides / mois

Société CMS High Tech (28)

incinération

Huiles usagées

Huiles mécaniques

Machines 13.02.00 Fût de 220 Litres

4 fûts / an Société CMS High Tech (28)

incinération

La principale opération de recyclage concerne la quasi-totalité des rebuts de polyéthylène, grâce à la mise en place d’une ligne de régénération / regranulation. Les nouveaux granulés, incorporables dans le procédé de fabrication, sont ainsi fabriqués en interne à partir des rebuts de polyéthylène. Les autres valorisations (externes) concernent les cartons d’emballage et les housses plastiques. Les déchets d’emballages sont valorisés, conformément aux prescriptions du code de l’environnement. Compatibilité avec le Plan National de Prévention des Déchets Le Plan National de Prévention des Déchets 2014 - 2020 a été approuvé par l’arrêté ministériel du 18 août 2014. Le programme est issu de l’application de la directive-cadre sur les déchets de 2008, qui prévoit que chaque État membre de l’Union européenne élabore et mette en œuvre une planification nationale relative à la prévention des déchets. Ce programme succède à un premier plan lancé de manière volontaire en 2004.


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Le nouveau programme s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de mettre en œuvre une transition vers le modèle d’économie circulaire, traduisant plusieurs mesures de la feuille de route de la Conférence environnementale de septembre 2013 notamment concernant l’allongement de la durée de vie des produits, leur réparabilité, leur éco-conception, ou la mise en place de systèmes de consigne. Il constitue le volet « prévention » du « plan déchets 2020 » élaboré par le Conseil National des Déchets. Le programme de la période 2014-2020 aborde l’ensemble des leviers d’action associés à la prévention : il prévoit ainsi la mise en place progressive de 54 actions concrètes, réparties en 13 axes stratégiques, qui permettent de contribuer à l’atteinte des objectifs. La compatibilité des activités de la société GRANGER FRÈRES avec les objectifs du Plan National de Prévention des Déchets 2014-2020 est étudiée à partir des 13 axes stratégiques.

Axes stratégiques Situation de la société GRANGER FRÈRES

Mobiliser les filières REP au service de la prévention des déchets

Non concernée

Augmenter la durée de vie des produits et lutter contre l’obsolescence programmée

Les produits fabriqués par la société GRANGER FRÈRES ne sont pas concernés par l’obsolescence programmée. Les produits fabriqués par la société GRANGER FRÈRES sont des emballages souples en matière plastique. Selon leurs caractéristiques, les emballages produits par GRANGER FRÈRES peuvent être réutilisés pour d’autres usages.

Prévention des déchets des entreprises

Les principaux déchets produits par les activités de la société GRANGER FRÈRES sont les déchets de films plastiques. L’ensemble de ces déchets fait l’objet d’une valorisation matière en interne ou en externe. La gestion des déchets fait l’objet d’un registre tenu conformément à la réglementation en vigueur

Prévention des déchets du BTP Non concernée

Réemploi, réparation et réutilisation

Selon leurs caractéristiques, les emballages produits par GRANGER FRÈRES peuvent être réutilisés. Les produits fabriqués par la société GRANGER FRÈRES sont composés à près de 100 % de matières plastiques. Ils font l’objet d’un recyclage matière ((Régénération…).

Poursuivre et renforcer la prévention des déchets verts et la gestion de proximité des biodéchets

Non concernée

Lutte contre le gaspillage alimentaire Non concernée Poursuivre et renforcer des actions sectorielles en faveur d’une consommation responsable

Sans objet

Outils économiques Sans objet Sensibiliser les acteurs et favoriser la visibilité de leurs efforts en faveur de la prévention des déchets

Sans objet

Déployer la prévention dans les territoires par la planification et l’action locales

Sans objet

Des administrations publiques exemplaires en matière de prévention des déchets

Sans objet

Contribuer à la démarche de réduction des déchets marins

Non concernée


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Compatibilité avec le Plan Départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés Les Plans de prévention et de gestion des déchets non dangereux, initialement dénommés Plans départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA), ont été institués par la loi du 13 juillet 1992, relative à l’élimination des déchets ainsi qu’aux installations classées pour la protection de l’environnement. Régis par le décret du 11 juillet 2011, ces plans doivent coordonner l’ensemble des actions qui sont entreprises tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés en vue d’assurer la réalisation des objectifs définis par les lois Grenelle notamment en termes de prévention et de hiérarchisation des modes de traitement. Ces plans ont pour objet, en particulier, de coordonner et programmer les actions de modernisation de la gestion des déchets non dangereux à engager à 6 et 12 ans, notamment par les collectivités locales. Ils fixent les objectifs de recyclage et de valorisation à atteindre, définissent, à cette fin, les collectes à mettre en œuvre et les créations d’équipements, déterminent les échéanciers à respecter et évaluent les investissements correspondants. Leur importance est primordiale car, lorsqu’un plan a été approuvé, les décisions prises dans le domaine des déchets par les personnes morales de droit public et leurs concessionnaires doivent être compatibles avec ce Plan. Les PPGDND doivent s’inscrire dans les lignes directrices des directives, lois et de leurs textes d’application. Ils doivent en ce sens reprendre les objectifs européens et nationaux en particulier en matière de prévention, de valorisation et de limitation des capacités d’incinération ou d’enfouissement. Les plans de prévention et de gestion des déchets non dangereux sont composés de :

• un état des lieux de la gestion des déchets non dangereux (inventaire des types, des quantités de déchets non dangereux produits et traités ; description de l’organisation de la gestion de ces déchets ; recensement des installations existantes de collecte ou de traitement de ces déchets ; recensement des programmes locaux de prévention des déchets ménagers et assimilés, etc.) ;

• un programme de prévention des déchets non dangereux qui définit en particulier les objectifs et les indicateurs relatifs aux mesures de prévention des déchets ainsi que les priorités à retenir pour atteindre ces objectifs ;

• une planification de la gestion des déchets non dangereux qui fixe à échéance de 6 et 12 ans, un inventaire prospectif des quantités de déchets non dangereux à traiter selon leur origine et leur type, les objectifs et les indicateurs relatifs aux mesures de tri à la source, de collecte séparée, notamment des biodéchets, et de valorisation des déchets, enfin les priorités à retenir pour atteindre ces objectifs. Le plan doit également fixer une limite aux capacités d’incinération et de stockage des déchets, opposable aux créations d’installation d’incinération ou de stockage des déchets ainsi qu’aux extensions de capacité des installations existantes ;

• les types et les capacités des installations qu’il apparaît nécessaire de créer afin de gérer les déchets non dangereux non inertes et d’atteindre les objectifs évoqués ci-dessus ;

• la description de l’organisation à mettre en place pour assurer la gestion de déchets en situation exceptionnelle risquant d’affecter l’organisation normale de la collecte ou du traitement des déchets, notamment en cas de pandémie ou de catastrophes naturelle, et l’identification des zones à affecter aux activités de traitement des déchets dans de telles situations.


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A retenir également que :

• les PPGDND visent les déchets non dangereux d’origine ménagère et non ménagère (en l’occurrence les déchets non dangereux des activités économiques) ;

• leurs élaboration / suivi / révision relèvent, depuis le 01/01/2005, des Conseils Généraux qui doivent s’appuyer sur des Commissions Consultatives d’Elaboration et de Suivi du Plan (CCES) et supposent, en cas de modification substantielle, une évaluation environnementale et une enquête publique ;

• les PPGDND conservent une portée limitée : Ils sont opposables aux collectivités et à leurs entreprises délégataires. Ils ne sont pas opposables aux autres entreprises (les déchets non ménagers) ;

• les PPGDND sont des outils de planification parmi d’autres, avec lesquels ils interfèrent et doivent se coordonner :

o les PPGDD (Plans de prévention et de gestion des déchets dangereux), établis à l’échelle de la région et autrefois dénommés PREDD (Plans Régionaux d’Elimination des Déchets Dangereux). Ces plans Intègrent les déchets dangereux des ménages, collectés en déchetterie par les communes et groupements de communes ;

o les PPGDBTP (Plans de prévention et de gestion des déchets issus des chantiers de bâtiments et de travaux publics).

Les déchets non dangereux de l’entreprise GRANGER FRERES sont collectés en conformité avec les orientations du plan départemental d’élimination des déchets de Haute-Loire. Effet sur le voisinage et sur la santé : La gestion des déchets sur le site de GRANGER FRERES est en conformité avec la réglementation et n’entraîne pas de désagrément ou de nuisance vis-à-vis du voisinage ou de l’environnement proche du site. Les déchets présentant un risque toxique ou sanitaire potentiel vis-à-vis du voisinage du fait de leur nature (solvants usagés, bidons souillés, huiles usagées) font l’objet d’un suivi particulier. Ils sont stockés dans des bidons fermés et étanches et suivent une filière spécifique de traitement. Pour ces raisons, il n’y a aucun effet potentiel sur la santé des populations et du voisinage. Par ailleurs, ces déchets suivent une filière de destruction adaptée et agréée. Modification apportée par le projet d’extension : Le projet d’extension de la société GRANGER FRERES n’entraînera pas d’augmentation substantielle des déchets et par conséquent n’engendrera aucun impact supplémentaire par rapport à l’existant. Un registre chronologique des déchets est tenu par la société GRANGER FRERES, conformément à la réglementation.

f) Impact sur le trafic routier Le principal itinéraire emprunté est la Route Départementale n°44 vers Monistrol-sur-Loire, puis la RN 88, reliant Saint Etienne et le Puy en Velay.


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Les chiffres suivants correspondent à des estimations moyennes : Personnel 50 mouvements/jour du Lundi au vendredi Approvisionnement/expéditions 30 camions/jour du lundi au vendredi (horaires

de bureaux) autres 2 visites/jour livreurs ou VRP du lundi au vendredi (horaires

de bureaux) Modification apportée par le projet d’extension : Compte tenu des comptages déjà enregistrés dans le secteur, la circulation journalière des camions et des voitures personnelles sur ces voies de communication n’engendre pas de nuisances (site actuel et extension) vis-à-vis du voisinage.

g) Impact sonore Parmi les équipements bruyants de l’entreprise GRANGER FRERES, il faut citer :

- Le local compresseur (fonctionnement 24h/24h) - Les ventilations des groupes froid (fonctionnement 24h/24h) - Le bruit provenant des machines à l’intérieur des bâtiments de la société (soudeuses,

lignes d’extrusion et surtout la régénération) - La circulation des camions

L’entreprise fonctionne en 3*8 du lundi 5h au samedi 5h, en 2*12 h également le week-end pour l’extrusion. Le personnel administratif et les livraisons/expéditions ont lieu en journée (semaine uniquement).

• Rappel réglementaire : L’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE fixe les niveaux sonores admissibles dans les zones à émergences réglementées. Les zones à émergences réglementées sont :

l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l'arrêté d'autorisation de l'installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ;

les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l'arrêté d'autorisation ;

l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Les émissions sonores de la société GRANGER FRERES ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après, dans les zones où celle-ci est réglementée :


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Niveau de bruit ambiant existant dans les zones à émergence réglementée incluant le bruit de l’établissement

Emergence admissible pour la période allant de 7 heures à 22 heures sauf dimanches et jours fériés

Emergence admissible pour la période allant de 22 heures à 7 heures ainsi que les dimanches et jours fériés

> 35 dB(A) et ≤ 45 dB(A) 6 dB(A) 4 dB(A) > 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A) De plus, les niveaux sonores ne peuvent dépasser 70 dB(A) le jour et 60 dB(A) la nuit, sauf dans le cas où le bruit résiduel est supérieur à ces valeurs.

• Sensibilité du site de GRANGER FRERES : Les zones à émergence réglementée les plus proches du site sont localisées de l’autre côté du chemin communal n°12 au Nord-Ouest et à l’Ouest du site. Il s’agit de terrains potentiellement constructibles (zone UB du PLU de la commune de Sainte-Sigolène = zone périphérique à la ville centre) et de terrains bâtis (quelques habitations occupées par des tiers à l’Ouest du site, dont la plus proche est à plus de 25 mètres du bâtiment GRANGER FRERES). Des autres côtés, le site GRANGER FRERES est entouré d’entreprises à caractère artisanal et industriel. Les résultats des dernières mesures de bruit réalisées par la société GRANGE FRERES datent de 2004. Les résultats sont des moyennes de 5 mesures prises sur des intervalles de temps de 1minute.

Point considéré

Etat initial (hors fonctionnement (dBA) : estimation

Niveau sonore maximum admissible (dBA)

Niveau mesuré (dBA)

Respect niveau sonore admissible

Observations

1 Côté Nord-Ouest habitation la plus proche

40.2 46.2 43.9 OUI

Bruit continu usine GRANGER FRERES (fonctionnement)

2 Côté Ouest : habitations le long du chemin communal n°12

40.2 46.2 42.3 OUI

(estimations de niveau sonore arrêt et fonctionnement faites hors aboiements des chiens des habitations) circulation sur le chemin n°12, léger bruit continu provenant de GRANGER FRERES

Niveau sonore général : Les niveaux sonores absolus respectent les prescriptions en vigueur. Il n’y a pas de zones à émergence réglementée en bordure des limites de propriété.


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Observations : A l’état initial, nous observons peu de sources sonores caractérisées dans le secteur, à l’exception de la circulation des camions sur la ZI (toute la journée), la circulation de véhicules sur le chemin communal n°12 et les aboiements de chiens des habitations. Au point N°1, le bruit continu provenant de l’usine GRANGER FRERES est la seule source caractéristique. Toutefois, il s’agit d’un bruit léger et continu, qui n’est pas à l’origine d’une émergence importante (3.7dBA). Au point N°2, le niveau sonore provenant de l’usine GRANGER FRERES est encore moins marqué (environ 2.1 dBA). Dans ce secteur, les aboiements ponctuels des chiens sont largement prédominants. Respect de la réglementation : Les émergences ne dépassent pas les limites imposées par la réglementation. Les critères d’émergence sont respectés dans la configuration actuelle des installations. Certaines actions ont été menées depuis la réalisation de ces mesures de bruit :

- Changement de l’ancien broyeur par un nouveau moins bruyant (réalisé en 2003) - Insonorisation des compresseurs du site (localisés à l’intérieur du bâtiment

La nuit, tous les équipements bruyants sont arrêtés (régénération et soudeuses de sacherie). En période nocturne et le week-end, seules les extrudeuses continuent à fonctionner. Ces seuls équipements ne sont pas sources de bruit à l’extérieur des bâtiments. L’émergence sonore en bordure des zones réglementées est donc réduite. Les observations faites en 2004 ont montrées que les critères d’émergence en bordure des zones réglementées étaient respectés. Aujourd’hui encore, la sensibilité du voisinage proche en termes de nuisances sonore reste assez faible. Modification apportée par le projet d’extension : La réalisation d’un local de stockage afin d’y stocker de la matière première et produits finis va contribuer à limiter les sources potentielles de bruit à l’extérieur des bâtiments. En effet, le trafic des chariots et engins de manutention sera diminué puisqu’une partie des déplacements se fera à l’intérieur du futur bâtiment. Il est à noter qu’une nouvelle zone de déchargement sera créée lors de la réalisation du futur bâtiment de stockage. Cette zone située au niveau rez-de-chaussée du futur bâtiment sera légèrement enterrée. Une toiture végétalisée est prévue d’être installée afin d’intégrer au mieux cette partie du bâtiment sur le site. Les parois entourant cette zone de déchargement devrait limitée l’émergence de bruit. De plus, la circulation des camions autour du site ne changera pas et sera la même qu’actuellement. La construction de l’extension ne sera pas à l’origine de sources sonores supplémentaires par rapport à l’existant. En effet, il n’y aura pas de nouvelles machines mises en place (les sources sonores internes


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actuelles les plus marquées proviennent de l’activité régénération (broyeur…) et dans une moindre mesure les soudeuses.

h) Impact paysager Le site de GRANGER FRERES est localisé à l’intérieur de la zone industrielle Les Taillas, réservées aux établissements à vocation industrielle ou artisanale. L’établissement, ainsi que les entreprises voisines, sont cependant visibles depuis les habitations les plus proches le long du chemin communal n°12. L’extension prévue ne sera pas remarquable car elle s’intégrera dans la continuité du bâtiment créé en 2008. Les teintes neutres et homogènes du bâtiment existant seront reprises. La hauteur du nouveau bâtiment sera égale à l’existant ne créant aucun décalage entre les deux bâtiments. Modification apportée par le projet d’extension :

Compte tenu des éléments mis en place sur le site et de sa situation au sein de la zone industrielle, l’impact visuel de la société sera négligeable.


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3) Eléments sensibles à protéger en priorité et mesures engagées La sensibilité environnementale du site est déterminée à partir des éléments de l’étude de l’état initial et de leur interrelation. Le site est caractérisé par les éléments suivants :

− Le site est en zone industrielle − Aucun ERP (Etablissement Recevant du Public) n’est à proximité − La plus proche habitation est située à plus de 25 mètres des limites du site − Aucun édifice, ni site classé n’est présent dans un rayon de 500 m − Aucun espace naturel protégé n’a été identifié par la DREAL à proximité du site, ni base

de loisirs − Aucune zone naturelle sensible en termes de faune et flore ne couvre le site − Aucun AEP n’est situé à proximité du site − L’environnement sonore est caractérisé essentiellement par les sources sonores liées à

l’activité des industriels de la zone et de la circulation routière en périphérie de site − Le projet d’extension se situe dans la continuité des bâtiments existants

Concernant la réalisation du projet d’extension, les points d’attention à prendre en compte sont les suivants :

• Utilisation rationnelle de l’énergie :

- Pas de gaspillage d’énergie, le futur local de stockage ne sera pas chauffé.

• Protection de la ressource en eau : - Présence de disconnecteur au niveau du local sprinklage (système anti-retour) - Présence de disconnecteur sur l’alimentation de l’appoint d’eau du circuit fermé

• Lutte contre le bruit :

- Réorganisation des stockages à l’intérieur du futur bâtiment limitant le trafic des chariots

élévateurs et ainsi le bruit extérieur - Absence de trafic de chariots sur les stockages extérieurs la nuit

• Paysage et zones extérieures :

- Choix de tons et couleurs neutres et uniformes pour les bâtiments GRANGER FRERES


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4) Conclusion La société GRANGER FRERES exploite depuis plus de 40 ans son activité de fabrication de films et gaines en polyéthylène par le procédé d’extrusion-soufflage sur son site de Sainte-Sigolène. Les principaux impacts engendrés sur l’environnement par l’activité de GRANGER FRERES sont les suivants :

- La consommation et l’utilisation de l’eau - Les rejets atmosphériques - La production de déchets - Le bruit engendré par l’activité de l’usine

Le projet d’extension de la société GRANGER FRERES concerne l’agrandissement d’un bâtiment industriel pour un usage de stockage de matières premières et de produits finis. L’analyse de l’état initial du site et de son environnement a permis d’identifier les éléments sensibles à protéger en priorité ainsi que l’ensemble des mesures engagées par GRANGER FRERES.

• L’eau :

L’établissement est alimenté en eau par le réseau de distribution publique de la commune de Sainte-Sigolène. Des disconnecteurs (système anti-retour) sont en place au niveau du local de sprinklage et de l’alimentation (appoint) du circuit fermé de refroidissement. L’eau est utilisée pour les besoins sanitaires du personnel et ponctuellement en appoint du circuit fermé de refroidissement des extrudeuses. Les eaux pluviales (voiries et parking) seront collectées et traitées par le séparateur d’hydrocarbures en place, avant rejet dans le réseau pluvial de la commune. Les eaux usées sont rejetées dans le réseau d’assainissement communal et ne présentent aucun danger pour le voisinage et l’environnement proche du site. Il n’y aura pas de modification des usages de l’eau par rapport au projet d’extension.

• Les rejets atmosphériques :

Les émissions à l’atmosphère de l’usine proviennent principalement des activités d’impression (diluants et nettoyage), de sacherie (soudure) et de la chaufferie (gaz de combustion). Le projet d’extension de GRANGER FRERES concerne uniquement le stockage de matières premières et produits finis et ne sera pas émetteurs de rejets dans l’air. Il n’y aura pas d’installation de combustion, de groupe imprimeur ou de soudeuse supplémentaire au niveau de l’extension. Ainsi, aucun impact relatif aux rejets atmosphériques ne sera occasionné par le projet d’extension.


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• La production de déchets :

Les principaux déchets produits sur le site GRANGER FRERES sont les suivants : housses plastiques, déchets en mélange, cartons d’emballages, solvants usagers… L’analyse de l’évolution de la quantité de déchets a montré que le projet d’extension n’engendra pas de nouveau déchet, ni davantage de déchet à traiter. La gestion des déchets sur le site est suivie. Elle favorise les filières de revalorisation-recyclage des déchets (régénération, regranulation, valorisation des cartons d’emballages…). Aucun impact relatif à la production des déchets ne sera occasionné par le projet d’extension.

• Le bruit :

Les principales activités bruyantes de l’usine sont :

- Le local compresseur - Les ventilations des groupes froid - Le fonctionnement des machines à l’intérieur des bâtiments de la société GRANGER

FRERES - La circulation des camions

La construction de l’extension ne sera pas à l’origine de sources sonores puisque le futur bâtiment aura comme utilisation le stockage de matières premières et produits finis. Aucune machine ne sera installée. Cependant, la circulation des camions autour de ces bâtiments ainsi qu’au niveau du futur quai de déchargement constituera la principale source sonore. La future zone de déchargement est légèrement enterrée, du à la pente du terrain, et en partie isolée par une butée, on peut supposer que les niveaux de bruits actuellement respectés le seront encore une fois l’extension construite et exploitée. L’impact du projet d’extension relatif à l’émission de nuisances sonores sera négligeable.


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V) Modifications des dangers et des risques

1) Synthèse des dangers en 2004 L’étude des dangers fournie lors de la demande d’autorisation d’exploiter était construite de la façon suivante :

- Analyse Préliminaire des Risques, - AMDE (Analyse des Modes de Défaillances et de leurs Effets) des dangers retenus dans

l’Analyse Préliminaire des Risques, - Analyse des scénarii d’événements majeurs.

• L’analyse Préliminaire des Risques :

L’Analyse Préliminaire des Risques réalisée lors de la demande d’autorisation d’exploiter en 2004 précisait des risques de plusieurs origines : Risques d’origine externe :

- Environnement naturel o Intempéries o Mouvement de terrain o Séisme

- Environnement industriel o Voisinage industriel o Transport de matières dangereuses o Chute d’aéronefs o Malveillance

Risques d’origine interne :

- liés aux produits - liés aux installations et équipements

o Configuration des installations (construction, matériaux…) o Type d’activité (procédés, types de stockage…) o Fluides utilisés o Fonctionnement, procédures, information o Conditions d’exploitation (personnel, modes opératoires…) o Maintenance o Logistique, stockage, transport o Sécurité (service, matériel) o Informations, projets o Intrusion, malveillance

L’étude des risques réalisée en 2004 a pris en compte l’ensemble des risques, leur nature, leurs conséquences ainsi que leur prise en compte par la société GRANGER FRERES.


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• L’AMDE : Les principaux stockages de polyéthylène (stockage en silos, aire extérieure) avaient fait l’objet d’une analyse détaillée (AMDE) : analyse qualitative et quantitative des modes, causes, effets et détections des défaillances. Les stockages étudiés étaient : les silos de stockage de polyéthylène et le stockage de granulés vierges en sacs sur palette. Les résultats de l’AMDE de 2004 sont repris dans le tableau ci-après :


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43 600 Sainte-Sigolène MATERIEL MODE DE

DEFAILLANCE CAUSES POSSIBLES

CONSEQUENCES DETECTION TRAITEMENT DU RISQUE

Surchauffe à l’intérieur du silo

Abrasion lors des transferts, Travail par point chaud à proximité, foudre, électricité statique, erreur humaine

Incendie Têtes de détection thermique dans les silos

Silos à l’extérieur, distinctement séparés du bâtiment (pas de propagation possible) Mise à la terre de tous les silos Permis feu, défense de fumer Consignes de sécurité, formation du personnel Système de déluge automatique si détection thermique (sprinklage avec sous poste d’alimentation) sur la plupart des silos Poteaux incendie extérieurs

Stockage de Polyéthylène en granules dans les silos de stockage

Entrainement de granulés

Eaux d’extinction déluge

Pollution visuelle, rejet au réseau

Suite détection thermique

Les eaux d’extinction restent dans le silo touché (pas de rejet) ; pompage possible ensuite

Stockages de granules en sacs et en big-bags

Elévation de la température

Travail par point chaud à proximité, erreur humaine, défaut électrique (intérieur uniquement)

Incendie Personnel Permis feu, défense de fumer Consignes de sécurité, formation du personnel Vérification Périodique du matériel et des installations électriques Stockages intérieurs dans local sprinklé RIA, extincteurs (intérieurs), poteaux d’incendie (extérieur)

Stockages de produits finis

Elévation de la température

Travail par point chaud à proximité, erreur humaine

Incendie Personnel Permis feu, défense de fumer Consignes de sécurité, formation du personnel Sprinklage de l’ensemble des locaux de stockage

Les mesures prises par la société GRANGER FRERES permettent de prévenir et de limiter le risque incendie sur le site.


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• Analyses des scénarii d’événements majeurs : L’étude des dangers réalisée en 2004 montre que l’entreprise présente comme risque, industriellement possible :

- Le risque incendie lié aux stockages de matières premières (granulés vierges ou recyclés) et produits finis (bobines de films)

Les dispositions préventives prises dans la conception et la construction de l’établissement GRANGER FRERES limitent ces risques qui sont des évènements majorants. Le respect des consignes d’exploitation et les équipements de sécurité tendent à limiter d’autant la probabilité d’un tel accident. Scénario d’incendie retenu : Incendie généralisé de chacune des zones extérieures de stockage de matières premières (granules de polyéthylène) : Les surfaces de stockage étaient alors de 2 300 m2 à l’Ouest du bâtiment existant et de 2 580 m2 dans l’extension réalisée en 2008. Les stockages de matières premières en sacs sur palettes s’effectuent directement sur le sol sur une seule hauteur. Un gerbage sur 3.6m est cependant possible (2 palettes l’une sur l’autre). Dans le scénario retenu en 2004, le stockage est en plein air. Les résultats du calcul de la modélisation incendie réalisée en 2004 sont les suivants :

Puissance du rayonnement

Distance calculée

Conséquences

RISQUES POUR LES EQUIPEMENTS

12 kW/ m² 10 m Propagation improbable si le refroidissement est suffisant (c'est-à-dire compense l’énergie reçue)

8 kW/ m² 17 m Propagation improbable du feu Limite du supportable pour personnes avec tenues ignifugées

RISQUES POUR LES PERSONNES

5 kW/m² 28 m Limite du supportable pour personnes protégées en intervention rapide Seuil de mortalité 1 % pour personnes non protégées

3 kW/m² 40 m Brûlures significatives Les intérêts à protéger identifiés comme prioritaires ont été les suivants :

o Le nouveau bâtiment-extension de 2008 à l’Est du stockage extérieur o Les zones habitées ou constructibles, localisée à l’Ouest de l’autre côté de la route

longeant le site de GRANGER FRERES o Les entreprises au Nord et à l’Est du site GRANGER FRERES


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• Conclusion de la modélisation incendie réalisée en 2004 : Les résultats de la simulation ont permis de tirer les conclusions suivantes : Risque vis-à-vis du reste de l’entreprise :

- Risque de propagation improbable vers le bâtiment existant (12 kW/ m²) - Risque de propagation improbable (12 kW/ m²) entre les deux stockages de polyéthylène

(confirme notre hypothèse de les considérer indépendamment pour le choix des scénarii. Risque vis-à-vis du voisinage proche :

- Risque de propagation improbable (12 kW/ m²) - Il n’y a pas de locaux habités ou occupés par des tiers ou de voies de communication

importantes ne desservant pas l’établissement dans la zone délimitée par le seuil 5 kW/m² - Il n’y a pas d’établissements recevant du public, d’immeubles, de voies à grande circulation

ou de voie ferrée ouvertes au transport de voyageurs dans la zone délimitée par le seuil de 3 kW/m².


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2) Situation projetée avec le futur bâtiment Les procédés de fabrication mis en œuvre sur le site de GRANGER FRERES sont les mêmes qu’en 2004 (extrusion, régénération, impression …). Le projet d’extension concerne uniquement le stockage de produits finis (1er niveau) et de matières premières en granules (au rez-de-chaussée). Les conclusions de l’Analyse des Risques restent donc similaires à celles de 2004, le principal danger sur le site restant lié à la combustibilité du polyéthylène.

Modifications depuis le prévisionnel de 2004 Zone de stockage Matières stockées

Quantités stockées Localisation Aire de stockage extérieure à l’OUEST du site

Polyéthylène vierge en sacs 2800 m3

Pas de modification Pas de modification

Polyéthylène régénéré 100 m3

Pas de modification Pas de modification

Cartons, mandrins 110 m3 Pas de modification Pas de modification

Bâtiment de production (encours)

Produits semi-finis et finis Pas de modification Pas de modification Polyéthylène vierge en sacs (environ 3 500 m3) Augmentation

Rez-de-chaussée du futur bâtiment

Produits finis (1 000 m3) Augmentation 1er niveau du futur bâtiment

Stockage intérieur (futur bâtiment)

Cartons, mandrins (10 m3) Pas de modification Pas de modification Afin d’étudier les conséquences des modifications apportées aux installations, 3 scénarii d’incendie ont été étudiés :

- L’incendie sur l’aire extérieure à l’OUEST du site (granules sur palettes filmées), - L’incendie du futur bâtiment de stockage - La propagation de l’incendie du futur bâtiment de stockage sur l’extension réalisée en 2008

(présence d’encours de production). Il est à noter que les modélisations ne concernent uniquement les zones de stockage de capacités conséquentes (capacités minimales de 1 000 m3). La modélisation des incendies a été réalisée à l’aide du calculateur FLUMILOG. Remarque : depuis 2004, le voisinage immédiat du site GRANGER FRERES reste composé de sites industriels, les zones d’habitations n’ont pas évoluées.


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• Rappel des valeurs seuils d’effets thermiques Les valeurs de référence des seuils d’effets thermiques retenues par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable pour les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement sont :

Pour les effets sur les structures :

- 5 kW/m² : seuil des destructions significatives des vitres ; - 8 kW/m² : seuil des effets domino et correspondant au seuil de dégâts graves sur les

structures ; - 16 kW/m² : seuil d’exposition prolongée des structures et correspondant au seuil des dégâts

très graves sur les structures, hors structures béton ; - 20 kW/m² : seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des

dégâts très graves sur les structures béton ; - 200 kW/m² : seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes. Pour les effets sur l’homme :

- 3 kW/m² ou 600 [(kW/m²)4/3].s : seuil des effets irréversibles délimitant la « zone des dangers significatifs pour la vie humaine » ;

- 5 kW/m² ou 1000 [(kW/m²)4/3].s : seuil des effets létaux délimitant la « zone des dangers graves pour la vie humaine » mentionnée à l’article L.515-16 du code de l’environnement ;

- 8 kW/m² ou 1800 [(kW/m²)4/3].s : seuil des effets létaux significatifs délimitant la « zone des dangers très graves pour la vie humaine » mentionnée à l’article L.515-16 du code de l’environnement.

La modélisation permet de calculer les distances au tiers à respecter afin que les valeurs seuils de 5 kW/m² et 8 kW/m² ne soient pas atteintes. Note : La réglementation fixe des valeurs limites à respecter en fonction des effets occasionnés par un incendie. Les effets létaux (5 kW/m²) au sens de l’arrêté du 29 septembre 2005 susvisé, doivent être contenus dans l’enceinte de l’établissement en cas d’incendie, en prenant en compte la situation la plus défavorable par rapport aux matières combustibles potentiellement stockées.


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• Modélisation de l’incendie du stockage de matières premières à l’extérieur o Description du scénario N°1: Une partie des granules de polyéthylène est stockée à l’extérieur. Au maximum 2 800 m3 de granules sont stockés dans cette zone. Le stockage est un stockage de masse, sur une hauteur maximale d’une palette soit environ 1.5 mètres. Le gerbage des palettes (une palette posée sur une autre palette) porte au maximum la hauteur de stockage à 3 mètres. Pour le scénario, il sera considéré que le feu, initié au cœur du stockage, se propage à l’ensemble de l’îlot. La cinétique de l’incendie peut être qualifiée de lente. Les personnes présentes à proximité du sinistre au moment de son déclenchement ont le temps et la possibilité de se mettre à l’abri. Hypothèses : La modélisation est réalisée en ne considérant aucune intervention pour empêcher la propagation de l’incendie, afin d’estimer les conséquences maximales que pourrait avoir l’incendie étudié. La modélisation a été réalisée à l’aide du calculateur FLUMILOG, avec une palette type correspondant à la rubrique 2662. La note de calculs de la modélisation figure en annexe. Elle présente les hypothèses prises relatives à la cellule de stockage et à l’organisation de la zone de stockage. La répartition des effets thermiques issue de la modélisation est la suivante :

Flux thermique 3 kW/m² 5 kW/m² 8 kW/m²

Distance des effets 25 m 20 m 15 m

Zones potentiellement impactées

Bâtiment principal de GRANGER

FRERES à l’Est de l’aire de

stockage

Chemins longeant le site de GRANGER

FRERES à l’Ouest

rien dans ce périmètre

N


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o Dispersion des fumées de combustion : La combustion du polyéthylène s’accompagne d’émissions de fumées, dont la dispersion représente une source de danger potentielle pour les populations voisines du site par :

- La toxicité éventuelle des produits de combustion - La gêne visuelle sur les voies de circulation voisines (axes proches du site)

Toxicité des produits de combustion :

Matière combustible Produits de combustion majoritaires

Polyéthylène

Dioxyde de carbone (CO2) Vapeur d’eau (H2O) Monoxyde de carbone (CO) Hydrocarbures aliphatiques (méthane, hydrocarbures insaturés légers) et aromatiques

Carton, bois (emballages)

Dioxyde de carbone (CO2) Vapeur d’eau (H2O) Monoxyde de carbone (CO) Aldéhydes

Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant. C’est le principal responsable des intoxications liées aux fumées lors des incendies de matériaux organiques. Il est incolore et inodore, ce qui empêche sa détection. Or une concentration dans l’air supérieure à 7 g/m3 est rapidement létale. Il est produit lors de toute combustion et particulièrement lors de combustions incomplètes où le manque d’oxygène limite la production de dioxyde de carbone. Dans le cas du scénario d’incendie étudié, l’apport d’oxygène est important (aire extérieure). Les risques de produire du monoxyde de carbone en quantité importante sont donc limités. Le dioxyde de carbone est, avec la vapeur d’eau, le principal produit de toute combustion. Bien que non toxique, il s’agit d’un gaz asphyxiant, dangereux lorsque son pourcentage par volume d’air atteint 10 %. L’inhalation de dioxyde de carbone conduit aussi à une accélération du rythme respiratoire, favorisant l’inhalation des gaz toxiques éventuellement présents et jouant alors le rôle de « catalyseur d’asphyxie ». Les hydrocarbures produits en faible quantité lors du scénario étudié peuvent présenter une toxicité plus ou moins importante selon le composé. Les aldéhydes sont des composés dont la toxicité est non négligeable. L’incendie étudié produirait des gaz nocifs en quantité non négligeable. L’approche des foyers nécessite par conséquent des appareils de protection respiratoire adaptés (Appareil Respiratoires Isolants). Les habitations à l’OUEST du site ainsi que les entreprises voisines sont susceptibles d’être concernées par les dangers des gaz de combustion uniquement en cas de vent important dirigé vers celles-ci. Elles devront probablement être évacuées dans ce cas.


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Gêne visuelle : L’abaissement de la visibilité est lié aux volumes de fumées produits par la combustion, à leur opacité et à leur vitesse de production. Les volumes de fumées produits dépendent de la nature et de la quantité des combustibles en feu. Les fumées produites par la combustion des matières plastiques mise en jeu sont opaques. La combustion du polyéthylène produit des fumées blanches. La production de fumées commence dès le début de l’incendie et précède les effets du rayonnement thermique. L’incendie étudié produirait des fumées opaques en quantité importante, susceptibles de gêner la visibilité dans le voisinage de l’usine, et notamment sur les voies de circulation à l’OUEST (chemin communal N°12) et au NORD du site (RD 44). En cas d’incendie, il semble nécessaire d’être vigilant à la direction du vent et la propagation de la fumée au niveau de la voie communale N°12 (environ 50 mètres du site) et la route départementale RD 44 (située à plus de 150 mètres du site). En cas de gène visuelle trop importante, il serait probablement nécessaire d’arrêter la circulation sur ces axes routiers, tout d’abord sur la voie communal N° 12 puis probablement la route départementale RD 44. o Devenir des eaux d’extinction de l’incendie :

Le polyéthylène n’est pas classé comme substance dangereuse. En cas d’incendie se forment des produits de dégradation thermique de faible dangerosité. Les eaux utilisées pour l’extinction d’un éventuel incendie ne présenteraient donc pas de risque de toxicité.

En cas d’incendie, les eaux d’extinction rejoindront le réseau d’eaux pluviales. o Résultats de la modélisation / scénario N1 : Les résultats de la simulation ont permis de tirer les conclusions suivantes : Risque de propagation :

- le flux de 8 kW/m² reste contenu à l’intérieur des limites de propriété. Risque de propagation improbable vers l’extérieur du site

- le risque de propagation est improbable vers les locaux de GRANGER FRÈRES, le flux de 8 kW/m² reste en limite du bâtiment principal de GRANGER FRERES (Pas d’effet domino).

Risque vis-à-vis du voisinage proche :

- Le stockage de granules est réalisé sur une zone définie à l’intérieur du site à une distance d’au moins 15 mètres des limites de propriété

- Les zones de dangers délimitées par les seuils de 3 kW/m² sortent des limites de propriété et couvrent une partie de la voie d’accès et des parcelles voisines (N°606 appartenant à la Mairie, N° 390 et 607 à l’entreprise SARDA).

- Les zones de dangers délimitées par les seuils de 5 kW/m² sortent légèrement (moins de 5 m) des limites de propriété et couvrent une partie de la voie d’accès à proximité des parcelles voisines (N°606 appartenant à la Mairie, N° 390 et 607 à l’entreprise SARDA).


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- Il n’y a pas de locaux habités ou occupés par des tiers ou de voies de communication importantes ne desservant pas l’établissement dans la zone délimitée par le seuil 5 kW/m²,

- Il n’y a pas d’établissements recevant du public, d’immeubles, de voies à grande circulation ou de voie ferrée ouvertes au transport de voyageurs dans la zone délimitée par le seuil de 3 kW/m².

• Modélisation de l’incendie des produits finis au 1er niveau du futur bâtiment de

stockage o Description du scénario N°2 : Une partie des granules de polyéthylène, actuellement stockée à l’extérieur, sera stockée au rez-de-chaussée du futur bâtiment. Le 1er niveau aura pour fonction principale le stockage de produits finis. Une faible quantité de cartons, mandrins y sera également stockée. La modélisation a été réalisée à l’aide du calculateur FLUMILOG, avec une palette type correspondant à la rubrique 2662 (semblable à la 2663). Il est à noter que lorsqu’un bâtiment est composé de plusieurs niveaux, la modélisation incendie se fait en prenant la situation la plus défavorable. Dans ce cas, la modélisation a été réalisée sur le 1er niveau (structure métallique et hauteur sous plafond plus élevée). La note de calculs de la modélisation figure en annexe. Elle présente les hypothèses prises relatives à la cellule de stockage et à l’organisation de la zone de stockage. La cinétique de l’incendie peut être qualifiée de lente. Les personnes présentes à proximité du sinistre au moment de son déclenchement ont le temps et la possibilité de se mettre à l’abri en utilisant les issues de secours. La répartition des effets thermiques issue de la modélisation est la suivante :


Distance des effets < 10 m 5 m < 1 m

Zones potentiellement impactées aucune* aucune aucune * le bâtiment mitoyen situé à l’Ouest de l’extension est séparé d’un mur coupe feu 2H autostable empêchant la propagation d’un incendie (cf. scénario n°3).

N


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o Dispersion des fumées de combustion :

Comme détaillé précédemment dans le scénario, la fumée blanche issue de la combustion du polyéthylène contient des gaz nocifs en quantité non négligeable. L’approche des foyers de feu nécessite par conséquent des appareils de protection respiratoire adaptés (Appareil Respiratoires Isolants).

Les habitations situées à l’Ouest et les entreprises voisines sont susceptibles d’être concernées par les dangers des gaz de combustion, à fortiori si le vent souffle dans ces directions : elles devront probablement dans ce cas être évacuées.

De même, les volumes importants de fumées blanches et opaques produits par la combustion sont susceptibles de fortement abaisser la visibilité dans le voisinage de l’usine, et notamment sur les voies de circulation (chemin communal N°12 et RD 44). o Devenir des eaux d’extinction de l’incendie :

En cas d’incendie se forment des produits de dégradation thermique de faible dangerosité. Les eaux utilisées pour l’extinction d’un éventuel incendie ne présenteraient donc pas de risque de toxicité.

En cas d’incendie, les eaux d’extinction rejoindront une zone de rétention située sous le futur bâtiment (capacité de rétention de 816 m3, calculée à partir du guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction D9 édité par le CNPP). o Résultats de la modélisation / scénario N2 : Les résultats de la simulation ont permis de tirer les conclusions suivantes : Risque de propagation :

- Pas de flux de 8 kW/m² en dehors de la zone de stockage (Pas d’effets domino), - Le mur Coupe Feu 2H empêche la propagation de l’incendie sur le bâtiment mitoyen - Risque de propagation improbable vers les locaux de GRANGER FRÈRES, - Risque de propagation improbable vers l’extérieur du site


- Le stockage de produits finis est réalisé à l’intérieur du bâtiment - Les zones de dangers délimitées par les seuils de 3 et 5 kW/m² restent contenues à l’intérieur

des limites de propriété - Les zones concernées par les seuils de 3 et 5 kW/m² représentent des voies de circulation

internes au site GRANGER FRERES (circulations des camions autour des bâtiments)


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• Modélisation de l’incendie de l’ensemble (bâtiments actuel et futur) o Description du scénario N°3 : Dans ce scénario, il a été imaginé un incendie de l’ensemble de la zone concernée par le projet d’extension en incluant le bâtiment existant (l’incendie se déclarant au niveau de la nouvelle extension). Les caractéristiques utilisées pour le futur bâtiment de stockage sont les mêmes (stockage de produits finis au 1er niveau). Concernant le bâtiment existant (extension de 2008), on considère qu’une partie des bobines de produits finis imprimées ou non et composés de polyéthylène est présente au 1er niveau (encours de production). Au maximum 1 500 Tonnes d’encours (soit 1 000 m3) sont stockés et réparties sur une surface totale d’environ 2 500 m2. Le stockage est réalisé sur palettes. La hauteur de stockage maximale est de 1.2 mètres. La modélisation a été réalisée à l’aide du calculateur FLUMILOG, avec une palette type correspondant à la rubrique 2662 (caractéristiques semblables à la 2663). La note de calculs de la modélisation figure en annexe. Elle présente les hypothèses prises relatives à la cellule de stockage et à l’organisation de la zone de stockage. La cinétique de l’incendie peut être qualifiée de lente. Les personnes présentes à proximité du sinistre au moment de son déclenchement ont le temps et la possibilité de se mettre à l’abri (issue de secours) La répartition des effets thermiques issue de la modélisation est la suivante :


Distance des effets < 10 m 5 m < 1 m

Zones potentiellement impactées aucune aucune aucune * le bâtiment mitoyen figurant à côté l’extension est séparé d’un mur coupe feu 2H autostable empêchant la propagation d’un incendie.

N


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o Dispersion des fumées de combustion :

Comme détaillé précédemment dans le scénario, la fumée blanche issue de la combustion du polyéthylène contient des gaz nocifs en quantité non négligeable. L’approche des foyers de feu nécessite par conséquent des appareils de protection respiratoire adaptés (Appareil Respiratoires Isolants).

Les habitations situées à l’Ouest et les entreprises voisines sont susceptibles d’être concernées par les dangers des gaz de combustion, à fortiori si le vent souffle dans ces directions : elles devront probablement dans ce cas être évacuées.

De même, les volumes importants de fumées blanches et opaques produits par la combustion sont susceptibles de fortement abaisser la visibilité dans le voisinage de l’usine, et notamment sur les voies de circulation (chemin communal N°12 et RD 44). o Devenir des eaux d’extinction de l’incendie :

En cas d’incendie se forment des produits de dégradation thermique de faible dangerosité. Les eaux utilisées pour l’extinction d’un éventuel incendie ne présenteraient donc pas de risque de toxicité.

En cas d’incendie, les eaux d’extinction rejoindront une zone de rétention située sous le futur bâtiment (capacité de rétention de 816 m3, calculée à partir du guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction D9 édité par le CNPP). Le bâtiment mitoyen dispose actuellement d’un dispositif semblable permettant de recueillir un volume de 2 000 m3 d’eaux d’extinction. o Résultats de la modélisation / scénario N°3 : Les résultats de la simulation ont permis de tirer les conclusions suivantes : Risque de propagation :

- Pas de flux de 8 kW/m² en dehors de la zone de stockage (Pas d’effets domino), - Le mur Coupe Feu 2H empêche la propagation de l’incendie sur le bâtiment mitoyen - Risque de propagation improbable vers les locaux de GRANGER FRÈRES - Risque de propagation improbable vers l’extérieur du site


- Le stockage de produits finis est réalisé à l’intérieur du bâtiment - Le bâtiment mitoyen n’est pas touché par les effets thermiques de l’incendie du bâtiment de

stockage - Les zones de dangers délimitées par les seuils de 3 et 5 kW/m² restent contenues à l’intérieur

des limites de propriété - Les zones concernées par les seuils de 3 et 5 kW/m² représentent des voies de circulation

internes au site GRANGER FRERES (circulations des camions autour des bâtiments)


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3) Dispositions en matières de prévention et de protection

a) Dispositions d’exploitation : La liste ci-dessous reprend l’ensemble des dispositions prises actuellement par la société GRANGER FRERES et qui seront appliquées lors de l’exploitation du futur bâtiment de stockage :

- Il est interdit de fumer sur l’ensemble de l’établissement

- Le matériel électrique fait l’objet de contrôles réglementaires obligatoires

- Il n’y a pas de sources potentielles d’électricité statique

- En exploitation normale, il n’y a pas de travaux ou procédés engendrant des étincelles, points

chauds (hors extrusion proprement dite). Il n’y a pas non plus de combustion au niveau ou à

proximité des zones de stockage.

- La maintenance des installations fait l’objet de procédures, prenant en compte le risque

incendie sur le site

- Tout travail par point chaud (soudure…) fait l’objet d’une autorisation préalable (permis feu)

du responsable d’exploitation

- Le personnel est informé sur les risques spécifiques et la conduite à tenir en cas de sinistre.

- Les consignes de sécurité sont affichées clairement à l’intérieur du bâtiment.

b) Moyens de protection et d’intervention :

Les moyens de protection actuels permettent de prévenir tous risques quelle que soit l’origine (externe et interne).

- Protection foudre : tous les bâtiments du site possèdent une charpente métallique avec prise

de terre.

- Mur coupe-feu 2 heures : entre bâtiment et bureaux côté Nord-Ouest

- Portes coupe-feu entre bureaux et stockages

- Sprinklage général des bâtiments

- Système de déluge automatique dans les silos

- Désenfumage dans les différents secteurs (trappes de désenfumage dans l’existant et prévus

dans l’extension), à l’exception de la partie la plus ancienne (sacherie)

- Sortie de secours avec barre anti panique

- Extincteurs et RIA

- Accès pompiers facile sur trois faces du bâtiment de production existant et sur toutes les faces

du futur ensemble composé du futur local de stockage et du bâtiment mitoyen (existant et

futur).


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- 1 Poteau incendie (PI 76) sur le site de GRANGER FRERES

Le futur bâtiment de stockage bénéficiera des moyens de protection et d’intervention existants. Il est à noter que le futur bâtiment sera équipé spécifiquement des moyens suivants :

- Système d’extinction automatique ou sprincklage (rez-de-chaussée et 1er niveau)

- Mur coupe feu 2H auto stable avec dépassement de 1 mètre en toiture au dessus du bâtiment et

de 1 mètre latéralement (entre l’extension et le bâtiment existant)

- Le Mur Coupe Feu 2 heures est étendu entre le futur bâtiment et la zone de quai de

chargement/déchargement existante

- Portes coulissantes CF 2H asservies (entre l’extension et le bâtiment existant)

- Monte-charge équipé de dispositif CF 2H

- Portillon piéton (Issue de secours) CF 2H (entre l’extension et le bâtiment existant)

- Un système de type DAD (Détecteurs Autonomes Déclencheurs) sur chaque porte coulissante

+ fusible thermique de fermeture

- Des parois extérieures construites en matériau résistant au feu

o Mur du rez-de-chaussée en béton armé (0.25 m)

o Bardage panneaux sandwich avec une réaction au feu de type A2-s1-d0

o Structure métallique à minima R15

- Plancher entre le rez-de-chaussée et le 1er niveau de type R120 et EI120

- Ecran de cantonnement SF ¼ h en matériaux A2-s1-d0


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4) Moyens de secours externe (services et ressources en eau disponible) : L’intervention des pompiers est possible en 10 minutes environ (caserne de Sainte-Sigolène et Centre de Secours Intercommunal sur la Zone Artisanale des Pins, à Saint Pal de Mons). En cas d’incendie, les services de secours disposent de deux Poteaux Incendie situés à proximité immédiate du site (PI 17 en bordure de route et PI 76 sur le site de GRANGER FRERES). Les caractéristiques hydrauliques des poteaux incendie sont repris dans le tableau ci-après.

Leur localisation exacte et leurs caractéristiques hydrauliques figurent en annexes. De plus, une réserve d’eau (au minimum 500 m3) est utilisable de l’autre côté de la route séparant la société GRANGER FRERES de la société RIBEYRON. Il s’agit d’un bassin alimenté en continu (source d’eau) à disposition des services de secours en cas d’incendie sur le secteur de la zone industrielle Les Taillas. Le site de la société GRANGER FRERES permet un accès pompiers sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant.

Alimenté par Mesures

N° PI/BI

Localisation Volume en m3

Diamètre et nature

Réservoir Pression statique

Débit maxi

Pression dynamique à débit maxi

en m3/h

Pression dynamique à

60 m3/h

Date

17 PI Allée Louis Pasteur

650 ft 200 SURELEVE 6.0 153 0 4.8 2010

76 PI Usine GRANGER 650 PVC 110 SURELEVE 5.0 116 0 3.8 2010

14 PI Transport

COLMOBET 650 ft 200 SURELEVE 3.5 92 0 2.0 2010


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Calcul du besoin en eau : Le dimensionnement des besoins en eau pour la défense extérieure contre l’incendie a été estimé à l’aide du document technique D9. Les critères utilisés pour le calcul sont listées ci-dessous :

- Les produits stockés sont différents (granules de polyéthylène et produits finis) - Les produits différents sont stockés dans des zones distinctes (stockage de la matière première

au rez-de-chaussée et stockage des produits finis au 1er niveau) - Catégorie de risque équivalent au stockage de matières premières non alvéolaires (catégorie 2

du fascicule L) - Ossature métallique - Dimensions bâtiment 60 m x 40 m = 2400 m2 - La valeur obtenue est arrondie au multiple de 30m3/h le plus proche

Le besoin en eau pour l’extinction de l’incendie du futur bâtiment de stockage a été évalué à 120 m3/h, pendant au moins 2 heures, soit une quantité d’eau d’au moins 240 m3. Le poteau incendie PI 76 situé sur le site de GRANGER FRERES à moins de 15 mètres du futur bâtiment présente un débit d’environ 120m3/h. Le poteau incendie en bordure de route (PI17) présente un débit de 150 m3/h. Les capacités en eau à proximité du site de GRANGER FRERES sont suffisantes pour éteindre un éventuel incendie (A noter l’existence d’une réserve d’eau située de l’autre côté de la route à proximité de l’entreprise RIBEYRON). Rétention des eaux d’extinction d’incendie : Une zone de rétention des eaux incendie existe sous le bâtiment situé au Sud du site (extension de 2008). Ce bâtiment sera mitoyen au bâtiment de stockage prévu. La hauteur de la zone de rétention est d’environ 1 mètre et couvre une partie de la surface du bâtiment. Le volume de rétention des eaux d’extinction incendie est de 2 000 m3 pour le bâtiment existant. Il est prévu que le futur bâtiment de stockage soit équipé du même type de dispositif. Une zone de rétention est prévue sous le futur bâtiment de stockage permettant de recueillir 816 m3 d’eaux d’extinction. Les capacités de rétention du futur bâtiment ont été calculées à partir du guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction D9 édité par le CNPP. (Volume de la réserve principale de sprincklage (550 m3) + volume lié aux intempéries (10L/m2 soit 24m3) + volume d’eau nécessaire à la lutte extérieure contre l’incendie (240 m3) soit un total de 816 m3)


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5) Conclusion / Modifications des dangers et des risques du futur bâtiment

Les conclusions de l’Analyse Préliminaire des Risques réalisée en 2004 ne sont pas remises en cause. Le principal danger sur le site reste lié à la combustibilité du polyéthylène (risque incendie). Les incendies des principales zones de stockages ont été modélisés :

- L’incendie sur l’aire extérieure à l’OUEST du site (granules sur palettes filmées), - L’incendie du futur bâtiment de stockage - La propagation de l’incendie du futur bâtiment de stockage sur l’extension réalisée en 2008

(présence d’encours de production). Les intérêts à protéger identifiés comme prioritaires ont été les suivants :

o Le nouveau bâtiment-extension de 2008 au Sud-est du stockage extérieur o Les zones habitées ou constructibles, localisée à l’Ouest de l’autre côté de la route

longeant le site de GRANGER FRERES o Les entreprises au Nord, à l’Est et au Sud du site GRANGER FRERES

Les principaux résultats issus des simulations sont les suivants : Risques de propagation Risques vis-à-vis du voisinage

proche

aire extérieure

Le risque de propagation de l’incendie vers les locaux de GRANGER FRERES est improbable

Les zones de dangers délimitées par les seuils de 5 kW/m² sortent légèrement (moins de 5 m) des limites de propriété et couvrent une partie du chemin extérieur longeant le site de GRANGER FRERES ainsi qu’une partie de la voie d’accès privée entre la société GRANGER FRERES et la société SARDA.

extension (bâtiment de stockage)

Le mur Coupe Feu 2H empêche la propagation de l’incendie sur le bâtiment mitoyen Risque de propagation improbable vers les locaux de GRANGER FRÈRES et l’extérieur du site

Les zones de dangers délimitées par les seuils de 3 et 5 kW/m² restent contenues à l’intérieur des limites de propriété de GRANGER FRERES. Les seules zones concernées par les seuils de 3 et 5 kW/m² représentent des voies de circulation internes au site GRANGER FRERES (circulations des camions autour des bâtiments)

En cas d’incendie, il semble nécessaire d’être vigilant à la direction du vent et la propagation de la fumée au niveau de la voie communale N°12 (environ 50 mètres du site) et la route départementale RD 44 (située à plus de 150 mètres du site). En cas de gène visuelle trop importante, il serait probablement nécessaire d’arrêter la circulation sur ces axes routiers, tout d’abord sur la voie communal N° 12 puis probablement la route départementale RD 44.


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VI) Analyse de la conformité aux arrêtés Types réglementaires Le projet d’extension de la société GRANGER FRERES concerne la construction d’un bâtiment industriel destiné à du stockage de matières plastiques (matières premières en granulé sur palettes filmées et produits finis). Cette partie reprend l’ensemble des prescriptions inscrites au sein des arrêtés types réglementaires pour les rubriques 2662 et 2663 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Pour chaque prescription figure la situation de la société GRANGER FRERES et plus particulièrement l’ensemble des mesures et des moyens engagés afin de se conformer aux exigences réglementaires.

1) Analyse de la conformité à l’arrêté type d’Enregistrement pour la rubrique 2662

La société GRANGER FRERES est soumise à Enregistrement pour les installations relevant de la rubrique 2662 - stockage de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). L’arrêté du 15/04/10 (annexe I) précise l’ensemble des prescriptions générales applicables aux stockages de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) pour les installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2662 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement. L’étude du respect des prescriptions de cet arrêté est réalisée à l’aide du guide de justification élaboré par le ministère.


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Prescriptions de l’arrêté du 15 avril 2010 Situation de la société GRANGER Frères

1. Dispositions générales 1. Conformité de l'installation au dossier d'enregistrement L'installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints au dossier d'enregistrement. L'exploitant énumère et justifie en tant que de besoin toutes les dispositions prises pour la conception, la construction et l'exploitation des installations afin de respecter les prescriptions du présent arrêté.

Le plan du site indique l’emprise de l’installation, des stockages et le détail des locaux (cf. annexe) Le plan d’environnement représente les abords de l’installation jusqu’à 100 mètres du périmètre. Le présent dossier concerne un site existant et une demande de permis de construire a été déposée en Mairie de Sainte Sigolène concernant la réalisation du bâtiment de stockage. Le récépissé de dépôt du permis de construire est joint en annexe (Cf. annexe).

1.2. Dossier installation classée L'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : - une copie de la demande d'enregistrement et du dossier qui l'accompagne ; - le dossier d'enregistrement tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'enregistrement délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - les différents documents prévus par le présent arrêté. Ce dossier est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées.

La direction de la société GRANGER FRÈRES archive tous les documents liés à la situation ICPE du site : - Dossier d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE - Récépissés préfectoraux de la préfecture - Arrêtés types associés - Correspondances avec la préfecture et la DREAL - Analyses acoustiques - Documents descriptifs des équipements de limitation des émissions sonores - Analyses d’eau - Tous autres documents liés à la vie de l’ICPE Le présent dossier de demande d’enregistrement et ses pièces associées seront également archivés.

1.3. Entraînement des poussières ou de boue Sans préjudice des règlements d'urbanisme, l'exploitant adopte les dispositions suivantes, nécessaires pour prévenir les envols de poussières et matières diverses : - les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.) et convenablement nettoyées ; - les véhicules sortant de l'installation n'entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela des dispositions telles que le lavage des roues des véhicules sont prévues en cas de besoin ; - les surfaces où cela est possible sont laissées en végétation.

Les activités de la société GRANGER FRÈRES n’occasionne pas d’envol de poussière et de matière diverse. Les aires extérieures, les zones de déchargement et de chargement, les allées de circulation sont régulièrement nettoyées afin d’assurer la propreté du site. Les espaces végétalisés figurent sur le plan du site en annexe.


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(Cf. Plan en annexe)

1.4. Intégration dans le paysage L'ensemble des installations est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation, placés sous le contrôle de l'exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Des écrans de végétation sont mis en place, si cela est possible. Pour l'entretien des surfaces extérieures de son site (parkings, espaces verts, voies de circulation, etc.), l'exploitant met en œuvre des bonnes pratiques, notamment en ce qui concerne le désherbage.

L’ensemble des bâtiments sont de couleur claire, s’intégrant facilement dans le paysage de la zone d’activités. Le futur bâtiment de stockage épousera les formes du bâtiment existant et sera construit avec le même type de matériau afin de respecter l’homogénéité générale du site GRANGER FRÈRES. Le site est maintenu propre et organisé.

2. Risques 2.1. Implantation Les limites des stockages sont implantées à une distance minimale des limites du site calculée de façon que les effets létaux au sens de l'arrêté du 29 septembre 2005 susvisé soient contenus dans l'enceinte de l'établissement en cas d'incendie en prenant en compte la configuration la plus défavorable par rapport aux matières combustibles potentiellement stockées en utilisant la méthode de calcul FLUMILOG (référencée dans le document de l'INERIS " Description de la méthode de calcul des effets thermiques produits par un feu d'entrepôt ", partie A, réf. : DRA-09-90977-14553A). Cette distance est au moins égale à 20 mètres. L'installation ne comprend pas, ne surmonte pas ni n'est surmontée de locaux habités ou occupés par des tiers. Le stockage en sous-sol, c'est-à-dire en dessous du niveau dit de référence, est interdit. Le niveau de référence est celui de la voirie interne au site située au pied du bâtiment et desservant la construction utilisable par les engins des services d'incendie et de secours. S'il y a deux accès par des voies situées à des niveaux différents, le niveau de référence est déterminé par la voie la plus basse. Le stockage est également interdit en mezzanine.

Les granules sont stockées en sacs sur palettes dans les zones de stockage spécifique :

- Au rez de chaussée secteur Ouest du bâtiment principal (environ 700 m3) - Au niveau de la zone extérieure à l’Ouest du site (environ 2 800 m3) - Au rez-de-chaussée du futur bâtiment de stockage (environ 3 500 m3)

Le reste des granules est stocké en silos (2 500m3) et une faible partie en big-bags (100 m3) répartis sur le site. La société GRANGER FRÈRES s’engage à respecter une distance de 20 mètres entre son stockage extérieure et ses limites de propriété. Le futur bâtiment de stockage a fait l’objet d’une modélisation incendie à l’aide du calculateur FLUMILOG. La modélisation incendie réalisée à l’aide du logiciel FLUMILOG montre que les effets thermiques sont contenus à l’intérieur des limites du site. Les hypothèses prises en compte dans les modélisations figurent en annexe. La cartographie de la modélisation incendie figure également en annexe. (Cf. Plan en annexe)


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Modélisation du stockage au 1er étage (cas le plus défavorable) : La présence d’un mur coupe-feu entre le futur bâtiment et le bâtiment existant permet de limiter la propagation d’un incendie. Pas d’effet domino au bâtiment existant. Les résultats de la modélisation montrent des zones de dangers peu étendues à l’extérieur du bâtiment considéré (inférieure à 10 mètres) et aucune zone de danger à l’extérieur du site. Modélisation du stockage extérieur : Les résultats de la modélisation indiquent des zones de dangers jusqu’à 20 mètres maximum de la zone de stockage. Les flux de 5KW/m2, correspondant aux effets létaux au sens de l'arrêté du 29 septembre 2005 susvisé, sortent des limites de propriété du site. Les zones concernées par ces flux correspondent à une voie de circulation longeant le site de GRANGER FRÈRES (Allée Louis Pasteur) et à une voie privée située en bordure des parcelles voisines 390, 606 et 607. La voie longeant le site de GRANGER FRÈRES (Allée Louis Pasteur) permet une libre circulation des véhicules entre la zone industrielle Les Taillas et les zones d’habitation (cette voie n’est pas une voie sans issue). La voie privée sert d’accès à un dépôt de matériaux de la société voisine SARDA sans présence permanente de personnel et la société G’IMPRIM (deuxième accès) faisant partie du même groupe que la société GRANGER FRÈRES. Cette voie est située en contrebas de la plate-forme de stockage. La cinétique de ce type d’incendie peut être qualifiée de lente. Les personnes présentes à proximité du sinistre au moment de son déclenchement ont le temps et la possibilité de se mettre à l’abri. Une adaptation mineure des prescriptions de cet article est demandée par la société GRANGER FRÈRES.


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2.2. Construction, accessibilité 2.2.1. Accessibilité au site L'installation dispose en permanence d'un accès au moins pour permettre l'intervention des services d'incendie et de secours. On entend par accès à l'installation une ouverture reliant la voie de desserte ou publique et l'intérieur du site suffisamment dimensionnée pour permettre l'entrée des engins de secours et leur mise en œuvre. Cet accès doit pouvoir être ouvert immédiatement sur demande des services d'incendie et de secours. Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des engins des services d'incendie et de secours depuis les voies de circulation externes à l'installation, même en dehors des heures d'exploitation et d'ouverture de l'installation. La voie d'accès des services de secours est maintenue dégagée de tout stationnement. Elle comporte une matérialisation au sol faisant apparaître la mention " accès pompiers ". Ce dispositif peut être renforcé par une signalisation verticale de type " stationnement interdit ". L'exploitant tient à disposition des services d'incendie et de secours des consignes précises pour l'accès des secours avec des procédures pour accéder à tous les lieux.

Les voiries sont utilisées par les camions de livraison et expédition. Ces voies sont donc toujours laissées dégagées et peuvent servir à l’intervention des services de secours. L’accès aux services de secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. Une distance de 15 mètres est disponible entre le bâtiment principal existant et le futur bâtiment. L’accès au site figure sur le plan en annexe. (Cf. Plan en annexe)

2.2.2. Accessibilité des engins à proximité de l'installation Une voie " engins " au moins, dans l'enceinte de l'établissement, est maintenue dégagée pour la circulation et le croisement sur le périmètre de l'installation et est positionnée de façon à ne pas être obstruée par l'effondrement de cette installation et par les eaux d'extinction. Cette voie " engins " respecte les caractéristiques suivantes : - la largeur utile est au minimum de 6 mètres, la hauteur libre au minimum de 4,5 mètres et la pente inférieure à 15 % ; - dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 13 mètres est maintenu et une surlargeur de S = 15/R mètres est ajoutée ; -la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au

L’accès aux services de secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. Notons que les poids-lourds circulent sur l’ensemble des voiries. Les voiries sont donc adaptées à la circulation des engins de secours. La hauteur sous la passerelle est supérieure à 4 mètres et est donc adaptée au à la circulation des engins de secours.


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minimum ; - chaque point du périmètre de l'installation est à une distance maximale de 60 mètres de cette voie ; - aucun obstacle n'est disposé entre les accès à l'installation ou aux voies échelles définies aux 2.2.4 et 2.2.5 et la voie engin. En cas d'impossibilité de mise en place d'une voie engin permettant la circulation sur l'intégralité du périmètre de l'installation et si tout ou partie de la voie est en impasse, les quarante derniers mètres de la partie de la voie en impasse sont d'une largeur utile minimale de 7 mètres et une aire de retournement comprise dans un cercle de 20 mètres de diamètre est prévue à son extrémité.

Une distance de 15 mètres sépare le futur bâtiment du bâtiment principal existant. (Cf. Plan en annexe)

2.2.3. Mise en station des échelles Chaque cellule a au moins une façade accessible desservie par une voie permettant la circulation et la mise en station des échelles et bras élévateurs articulés. Cette voie échelle est directement accessible depuis la voie engin définie au 2.2.2. Depuis cette voie, une échelle aérienne mise en station permet d'accéder à au moins toute la hauteur du bâtiment et de défendre chaque mur séparatif coupe-feu. La voie respecte par ailleurs les caractéristiques suivantes : - la largeur utile est au minimum de 4 mètres, la longueur de l'aire de stationnement au minimum de 15 mètres, la pente au maximum de 10 % ; - dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 13 mètres est maintenu et une surlargeur de S = 15/R mètres est ajoutée ; - aucun obstacle aérien ne gêne la manœuvre de ces échelles à la verticale de l'ensemble de la voie ; - la distance par rapport à la façade est d'1 mètre minimum et 8 mètres maximum pour un stationnement parallèle au bâtiment et inférieure à 1 mètre pour un stationnement perpendiculaire au bâtiment ; - la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au minimum, et présente une résistance minimale au poinçonnement de 88 N/cm2.

L’accès aux services de secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. Cf. plan en annexe. Le nouveau bâtiment de stockage aura un mur commun avec le bâtiment de stockage existant. Une fois l’agrandissement réalisé, l’accès aux services de secours sera possible sur toutes les faces de l’ensemble « extension + bâtiment mitoyen existant ». La hauteur du plancher séparant le rez-de-chaussée du 1er niveau sera inférieure à 8 mètres (environ 5 mètres). (Cf. Plan en annexe)


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Par ailleurs, pour toute installation de plusieurs niveaux possédant au moins un plancher situé à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport au niveau d'accès des secours, sur au moins deux façades, cette voie " échelle " permet d'accéder à des ouvertures. Ces ouvertures permettent au moins deux accès par étage pour chacune des façades disposant de voie échelle et présentent une hauteur minimale d'1,8 mètre et une largeur minimale de 0,9 mètre. Les panneaux d'obturation ou les châssis composant ces accès s'ouvrent et demeurent toujours accessibles de l'extérieur et de l'intérieur. Ils sont aisément repérables de l'extérieur par les services de secours. Les dispositions du présent point ne sont pas exigées si la cellule a une surface de moins de 2 000 mètres carrés respectant les dispositions suivantes : - au moins un de ses murs séparatifs se situe à moins de 23 mètres d'une façade accessible ; - la cellule comporte un dispositif automatique d'extinction. 2.2.4. Etablissement du dispositif hydraulique depuis les engins A partir de chaque voie " engins " ou " échelle " est prévu un accès aux issues du bâtiment ou à l'installation par un chemin stabilisé d'1,8 mètre de large au minimum. Les quais de déchargement sont équipés d'une rampe dévidoir d'1,8 mètre de large et de pente inférieure ou égale à 10 %, permettant l'accès à chaque cellule sauf s'il existe des accès de plain-pied.

Les voiries entourant les bâtiments existants et le futur bâtiment de stockage sont goudronnées et permettent la circulation de camions et d’engins de secours (largeur > 7 mètres) Les accès aux bâtiments figurent sur le plan en annexe. (Cf. Plan en annexe)

2.2.5. Accès au dépôt des secours Les accès du dépôt permettent l'intervention rapide des secours. Leur nombre minimal permet que tout point du dépôt ne soit pas distant de plus de 50 mètres effectifs de l'un d'eux et 25 mètres dans les parties de l'entrepôt formant cul-de-sac. Deux issues au moins vers l'extérieur du dépôt ou sur un espace protégé, dans deux directions opposées, sont prévues dans chaque cellule de stockage d'une surface supérieure à 1 000 mètres carrés.

Le futur bâtiment de stockage sera équipé de plusieurs ouvertures vers l’extérieur : portes et portails servant à l’activité industrielle auxquelles viennent s’ajouter des issues de secours. La structure de l’escalier de secours entre le rez-de-chaussée et le 1er niveau est CF 2 h. (Cf. Plan en annexe)

Dispositions relatives aux dépôts couverts


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2.2.6. Structure des bâtiments L'exploitant réalise une étude technique démontrant que les dispositions constructives visent à ce que la ruine d'un élément (murs, toiture, poteaux, poutres) suite à un sinistre n'entraîne pas la ruine en chaîne de la structure du bâtiment, notamment les cellules de stockage avoisinantes, ni de leurs dispositifs de compartimentage, ni l'effondrement de la structure vers l'extérieur de la cellule en feu. Cette étude est réalisée au moment de la construction de l'entrepôt et tenue à disposition de l'inspection des installations classées. Les locaux abritant l'installation présentent les caractéristiques de réaction et de résistance au feu minimales suivantes : - les parois extérieures des bâtiments sont construites en matériaux A2 s1 d0 ; - l'ensemble de la structure est a minima R 15 ; - pour les bâtiments de stockage à simple rez-de-chaussée de plus de 12,50 mètres de hauteur, la structure est R 60, sauf si le bâtiment est doté d'un dispositif d'extinction automatique d'incendie ; - pour les dépôts de deux niveaux ou plus, les planchers sont EI 120 et les structures porteuses des planchers R 120 au moins ; - les murs séparatifs entre deux cellules sont REI 120, ces parois sont prolongées latéralement le long du mur extérieur sur une largeur d'1 mètre ou sont prolongées perpendiculairement au mur extérieur de 0,50 mètre en saillie de la façade ; - les éléments séparatifs entre cellules dépassent d'au moins 1 mètre la couverture du bâtiment au droit du franchissement. La toiture est recouverte d'une bande de protection sur une largeur minimale de 5 mètres de part et d'autre des parois séparatives. Cette bande est en matériaux A2 s1 d0 ou comporte en surface une feuille métallique A2 s1 d0 ; - les murs séparatifs entre une cellule et un local technique (hors chaufferie) sont REI 120 jusqu'en sous-face de toiture ou une distance libre de 10 mètres est respectée entre la cellule et le local technique ; - les bureaux et les locaux sociaux, à l'exception des bureaux dits de quais destinés à accueillir le personnel travaillant directement sur les stockages et les quais, sont situés dans un local clos distant d'au moins 10 mètres des cellules de stockage.

Le bâtiment est sur 2 niveaux (rez de chaussée et 1er étage) et entièrement sprinklé (doté d’un dispositif d’ d'extinction automatique d'incendie). Le futur bâtiment ne comprendra pas de bureaux ou de zones administrative et sera entièrement consacré à du stockage. La structure du rez de chaussée est entièrement en béton R120 (dallage, mur et plancher haut du sous-sol). La structure du 1er étage est métallique – mur extérieur en panneaux sandwich CF 2H (réaction au feu A2-s1-d0 de type PROMISTYL V de chez ARCELOR) Le monte-charge reliant le rez-de-chaussée et le 1er niveau sera CF 2H. La Toiture est composé d’une couverture multicouche bac acier / isolation en laine de roche 140 mm (étanchéité élastomère auto protégée). Le local de stockage est isolé du reste du bâtiment par un mur coupe-feu R120 autostable et dépassant de 1 mètre en toiture. Aucun local administratif ne se trouve à proximité du bâtiment de stockage. Un système d’asservissement est prévu sur toutes les ouvertures :

- les portes coulissantes sont équipées d’un système DAD (détecteurs autonome déclencheurs)

- portillon piétons (issues de secours) entre l’extension et la partie existante (au rdc et à l’étage)

Les portails industriels séparant le bâtiment actuel et le futur local sont CF 2H asservis avec DAD sur chaque porte coulissante + fusible thermique de fermeture. Les conduits d’extraction d’air du bâtiment actuel (gaine de sortie en toiture) se retrouveront à l’intérieur du futur local pour une extraction en toiture ; Ces gaines de sortie seront également CF 2H.


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Cette distance peut être inférieure à 10 mètres si les bureaux et locaux sociaux sont : - isolés par une paroi jusqu'en sous-face de toiture et des portes d'intercommunication munies d'un ferme-porte, qui sont tous REI 120 ; - sans être contigus avec les cellules où sont présentes des matières dangereuses. De plus, lorsque les bureaux sont situés à l'intérieur d'une cellule : - le plafond est REI 120 ; - le plancher est également REI 120 si les bureaux sont situés en étage ; - les escaliers intérieurs reliant des niveaux séparés, dans le cas de planchers situés à plus de 8 mètres du sol intérieur et considérés comme issues de secours, ainsi que les espaces protégés sont encloisonnés par des parois REI 60 et construits en matériaux A2 s1 d0. Ils débouchent directement à l'air libre, sinon sur des circulations encloisonnées de même degré coupe-feu y conduisant. Les blocs-portes intérieurs donnant sur ces escaliers sont E 60 C 2 ; - le sol des aires et locaux de stockage est incombustible (de classe A1fl) ; - les ouvertures effectuées dans les parois séparatives (baies, convoyeurs, passages de gaines, câbles électriques et canalisations, portes...) sont munies de dispositifs de fermeture ou de calfeutrement assurant un degré de résistance au feu équivalent à celui exigé pour ces parois. Les fermetures sont associées à un dispositif asservi à la détection automatique d'incendie assurant leur fermeture automatique, mais ce dispositif est aussi manœuvrable à la main, que l'incendie soit d'un côté ou de l'autre de la paroi. Ainsi les portes situées dans un mur REI 120 présentent un classement EI2 120 C. Les portes satisfont une classe de durabilité C 2 ; - les éléments de support de couverture de toiture, hors isolant, sont réalisés en matériaux A2 s1 d0 ; - en ce qui concerne les isolants thermiques (ou l'isolant s'il n'y en a qu'un) : - soit ils sont de classe A2 s1 d0 ; - soit le système " support + isolants " est de classe B s1 d0 et respecte l'une des conditions ci-après : - l'isolant, unique, a un PCS inférieur ou égal à 8,4 MJ/kg ; - l'isolation thermique est composée de plusieurs couches dont la première (en contact avec le support de couverture), d'une épaisseur d'au moins 30 mm, de

Trois exutoires de fumées sont prévus par voûtes d’éclairement, soit 12 exutoires (dim. 2x3m). L’accès aux services de secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. L’avis des services de secours du Puy en Velay a été sollicité afin de confirmer que ces dispositions correspondaient bien aux attentes réglementaires. (Cf. Plan en annexe)


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masse volumique supérieure à 110 kg/m3 et fixé mécaniquement, a un PCS inférieur ou égal à 8,4 MJ/kg et les couches supérieure sont constituées d'isolants justifiant, en épaisseur de 60 millimètres, d'une classe D s3 d2. Ces couches supérieures sont recoupées au droit de chaque écran de cantonnement par un isolant de PCS inférieur ou égal à 8,4 MJ/kg ; - le système de couverture de toiture satisfait la classe et l'indice BROOF (t3) ; - les matériaux utilisés pour l'éclairage naturel satisfont à la classe d0 ; - le stockage est séparé des installations relevant des rubriques 2661 et 2663 de la nomenclature des installations classées (à l'exception des en-cours de fabrication dont la quantité est limitée aux nécessités de l'exploitation) : - soit par une distance d'au moins 10 mètres entre les locaux si ceux-ci sont distincts ; - soit par un mur REI 120, dépassant d'au moins 1 mètre en toiture et de 0,5 mètre latéralement, dans les autres cas. Les portes présentent un classement EI2 120 C et satisfont une classe de durabilité C 2. 2.2.7. Cellules La surface maximale des cellules est égale à 3 000 mètres carrés en l'absence de système d'extinction automatique d'incendie et 6 000 mètres carrés en présence d'un système d'extinction automatique d'incendie adapté au type de produits stockés.

Le nouveau bâtiment sera équipé d’un système d’extinction automatique (sprincklage) couvrant toute la superficie de chaque niveau (rez-de-chaussée et 1er étage). La surface totale du 1er niveau est d’environ 2400 m2. le stockage occupera au maximum une surface de 1500m2.

2.2.8. Cantonnement et désenfumage 2.2.8.1. Cantonnement Les cellules de stockage sont divisées en cantons de désenfumage d'une superficie maximale de 1 600 mètres carrés et d'une longueur maximale de 60 mètres. Les écrans de cantonnement sont constitués soit par des éléments de la structure (couverture, poutre, murs), soit par des écrans fixes, rigides ou flexibles ou enfin par des écrans mobiles asservis à la détection incendie. Les écrans de cantonnement sont DH 30 en référence à la norme NF EN 12 101-1, version juin 2006. La hauteur des écrans de cantonnement est déterminée conformément à l'annexe

La couverture du bâtiment sera composée de voûtes d’éclairement sur lesquelles seront disposées trois exutoires de fumées (12 exutoires au total). Ces voûtes feront office de cantons de désenfumage conformément aux prescriptions du présent article. Ecrans de cantonnement SF 1/4h en matériaux A2-s1-d0 (M0) de type ECOSCREEN de chez ECODIS


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de l'instruction technique 246 susvisée.

(Cf. Plan en annexe)

2.2.8.2. Désenfumage Les cantons de désenfumage sont équipés en partie haute de dispositifs d'évacuation naturelle des fumées et des chaleurs (DENFC). Un DENFC de superficie utile comprise entre 0,5 et 6 mètres carrés est prévu pour 250 mètres carrés de superficie projetée de toiture. Les DENFC ne sont pas implantés sur la toiture à moins de 7 mètres des murs coupe-feu. Les dispositifs d'évacuation des fumées sont composés d'exutoires à commande automatique et manuelle. La surface utile de l'ensemble de ces exutoires n'est pas inférieure à 2 % de la superficie de chaque canton de désenfumage. Une commande manuelle est facilement accessible depuis chacune des issues du bâtiment ou de chacune des cellules de stockage. L'action d'une commande de mise en sécurité ne peut pas être inversée par une autre commande. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) est possible depuis le sol du bâtiment ou depuis la zone de désenfumage ou la cellule à désenfumer dans le cas d'un bâtiment divisé en plusieurs cantons ou cellules. La commande manuelle des DENFC est au minimum installée en deux points opposés de chaque cellule. Ces commandes d'ouverture manuelle sont placées à proximité des accès de chacune des cellules de stockage et installées conformément à la norme NF S 61-932, version décembre 2008. Les DENFC, en référence à la norme NF EN 12 101-2, version octobre 2003, présentent les caractéristiques suivantes : - système d'ouverture de type B (ouverture + fermeture) ; - fiabilité : classe RE 300 (300 cycles de mise en sécurité) ; - classification de la surcharge neige à l'ouverture : SL 250 (25 daN/m2) pour des altitudes inférieures ou égales à 400 mètres et SL 500 (50 daN/m2) pour des altitudes comprises entre 400 et 800 mètres. La classe SL 0 est utilisable si la région d'implantation n'est pas susceptible d'être enneigée ou si des dispositions constructives empêchent l'accumulation de la neige. Au-dessus de 800 mètres, les exutoires sont de la classe SL 500 et installés avec des dispositions constructives empêchant l'accumulation de la neige ;

Le 1er étage du futur local de stockage sera équipé de dispositifs d’évacuation naturelle des fumées et des chaleurs (DENFC). Trois exutoires de fumées sont prévus par voûtes d’éclairement, soit 12 exutoires (dim. 2x3m) (supérieure à 2% de la superficie de la cellule). Les commandes d’ouverture manuelle seront disposées en deux points opposés du bâtiment au 1er étage (Boitier CO2 commande manuelle) Le déclenchement du désenfumage n'est pas asservi à la même détection que celle à laquelle est asservi le système d'extinction automatique (sprinklage). Un système d’asservissement est prévu sur toutes les ouvertures :

- les portes coulissantes sont équipées d’un système DAD (détecteurs autonome déclencheurs)

- portillon piétons (issues de secours) entre l’extension et la partie existante (au rez-de-chaussée et à l’étage)


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- classe de température ambiante T(00) ; - classe d'exposition à la chaleur B 300. Le déclenchement du désenfumage n'est pas asservi à la même détection que celle à laquelle est asservi le système d'extinction automatique s'il existe. En présence d'un système d'extinction automatique, les dispositifs d'ouverture automatique des exutoires sont réglés de telle façon que l'ouverture des organes de désenfumage ne puisse se produire avant le déclenchement de l'extinction automatique. Pour les extensions d'installations existantes, les dispositions du présent point ne sont pas applicables aux îlots de stockage dont le volume est inférieur à 5 000 mètres cubes et qui sont situés à plus de 30 mètres d'un autre stockage. 2.2.8.3. Amenées d'air frais Des amenées d'air frais d'une superficie égale à la surface des exutoires du plus grand canton, cellule par cellule, sont réalisées soit par des ouvrants en façade, soit par des bouches raccordées à des conduits, soit par les portes des cellules à désenfumer donnant sur l'extérieur. Pour les extensions d'installations existantes, les dispositions du présent point ne sont pas applicables aux îlots de stockage dont le volume est inférieur à 5 000 mètres cubes et qui sont situés à plus de 30 mètres d'un autre stockage.

Dans le futur bâtiment seront prévus des portes Issues de Secours, des portails et une grille de ventilation au droit du portail d’entrée commandée de manière pneumatique.

2.2.9. Stockage en silo L'exploitant met en place des mesures de protection adaptées aux silos permettant de limiter la surpression liée à l'explosion tels que des évents de décharge ou des parois soufflables, dimensionnés selon les normes en vigueur. Les silos sont efficacement protégés contre les risques liés aux effets de l'électricité statique et des courants vagabonds.

sans objet

2.2.10. Systèmes de détection La détection automatique d'incendie avec transmission, en tout temps, de l'alarme à l'exploitant est obligatoire pour les cellules et locaux techniques et pour les bureaux à proximité des stockages. Cette détection actionne l'alarme d'évacuation immédiate audible en tout point du bâtiment et le compartimentage

Il sera prévu l’extension de l’installation existante, avec une zone de mise en alarme par déclencheurs manuels et de la signalisation sonore d’évacuation sur la totalité du site.


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de la ou des cellules sinistrées. Cette détection peut être assurée par le système d'extinction automatique. Dans ce cas, l'exploitant s'assure que le système permet une détection précoce de tout départ d'incendie tenant compte de la nature des produits stockés et réalise une étude technique permettant de le démontrer.

La centrale incendie sera mise en place dans le TGBT.

2.2.11. Prévention du risque d'explosion Dans les parties de l'installation visées au point 2.3.3 et susceptibles d'être à l'origine d'une explosion, les installations électriques, mécaniques, hydrauliques et pneumatiques sont conformes aux dispositions du décret du 19 novembre 1996 susvisé.

Le risque d’explosion est limité sur le site. Des liquides inflammables (encres, solvants) sont mis en œuvre et stockés dans des locaux spécifiques. Le risque est localisé au niveau de l’atelier d’impression et du futur conteneur extérieur de stockage des produits solvantés. Les équipements dans ces zones sont ATEX (pompes des imprimeuses notamment). Un faible risque existe également au niveau des accumulateurs en charge. Le projet d’extension ne comprendra pas de nouvelles zones présentant un risque explosion.

2.2.12. Installations électriques, éclairage et chauffage Les équipements métalliques sont mis à la terre conformément aux règlements et aux normes applicables. Dans le cas d'un éclairage artificiel, seul l'éclairage électrique est autorisé. Si l'éclairage met en œuvre des lampes à vapeur de sodium ou de mercure, l'exploitant prend toute disposition pour qu'en cas d'éclatement de l'ampoule tous les éléments soient confinés dans l'appareil. Les gainages électriques et autres canalisations ne sont pas une cause possible d'inflammation ou de propagation de fuite et sont convenablement protégés contre les chocs, contre la propagation des flammes et contre l'action des produits présents dans la partie de l'installation en cause. A proximité d'au moins une issue, est installé un interrupteur central, bien signalé, permettant de couper l'alimentation électrique générale ou de chaque cellule.

Le raccordement électrique se fera sur le réseau existant, avec la mise ne place d’un disjoncteur dans l’armoire existante et l’alimentation de la nouvelle armoire de zone. Il sera prévu un circuit de terre selon les normes er règlements en vigueur. Pas de chauffage prévu dans le futur local de stockage. Suite à l’étude contre la foudre réalisée par la société « Rhône-Alpes Paratonnerre » en 2007, les solutions préconisées ont été mises en place sur les bâtiments existants.


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Les transformateurs de courant électrique, lorsqu'ils sont accolés ou à l'intérieur du dépôt, sont situés dans des locaux clos largement ventilés et isolés du stockage par des parois et des portes coupe-feu, munies d'un ferme-porte. Ces parois sont REI 120 et ces portes EI2 120 C. Le chauffage du dépôt et de ses annexes ne peut être réalisé que par eau chaude, vapeur produite par un générateur thermique ou autre système présentant un degré de sécurité équivalent. Les systèmes de chauffage par aérothermes à gaz ne sont pas autorisés dans les cellules de stockage. Les moyens de chauffage des bureaux de quais, s'ils existent, présentent les mêmes garanties de sécurité que celles prévues pour les locaux dans lesquels ils sont situés. L'installation respecte les dispositions de l'arrêté du 15 janvier 2008 susvisé.

Il est prévu la réalisation d’une étude contre le risque foudre lorsque la réalisation du bâtiment sera finalisée. Ainsi, l’extension bénéficiera de moyens de protection adaptée face au risque foudre.

2.2.13. Chaufferie et local de charge de batteries S'il existe une chaufferie ou un local de charge de batteries des chariots, ceux-ci sont situés dans un local exclusivement réservé à cet effet, extérieur au dépôt ou isolé par une paroi REI 120. Toute communication éventuelle entre le local et le dépôt se fait soit par un sas équipé de deux blocs-portes E 60 C, soit par une porte EI2-120 C et de classe de durabilité C 2. A l'extérieur de la chaufferie sont installés : - une vanne sur la canalisation d'alimentation des brûleurs permettant d'arrêter l'écoulement du combustible ; - un coupe-circuit arrêtant le fonctionnement de la pompe d'alimentation en combustible ; - un dispositif sonore et visuel d'avertissement, en cas de mauvais fonctionnement des brûleurs, ou un autre système d'alerte d'efficacité équivalente. La recharge de batteries est interdite hors des locaux de recharge en cas de risques liés à des émanations de gaz. En l'absence de tels risques, pour un stockage non automatisé, une zone de recharge peut être aménagée par cellule de stockage sous réserve d'être distante de 3 mètres de toute matière combustible et d'être protégée contre les risques de court-circuit. Dans le cas d'un stockage

Pas de nouvelle zone de charge de batterie, ni de chaufferie dans le futur local de stockage.


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automatisé, il n'est pas nécessaire d'aménager une telle zone. Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux sont convenablement ventilés, en phase normale d'exploitation, pour éviter tout risque d'apparition d'une concentration en vapeur susceptible d'être à l'origine d'une explosion. Le débouché à l'atmosphère de la ventilation est placé aussi loin que possible des habitations voisines. Dispositions relatives à l'ensemble des stockages 2.2.14. Moyens de lutte contre l'incendie L'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques, notamment : - plusieurs appareils d'incendie (bouches ou poteaux d'incendie) d'un diamètre nominal DN 100 ou DN 150. Ces appareils sont alimentés par un réseau public ou privé. L'accès extérieur de chaque cellule est à moins de 100 mètres d'un appareil d'incendie. Les appareils d'incendie sont distants entre eux de 150 mètres maximum (les distances sont mesurées par les voies praticables aux engins d'incendie et de secours). Les réseaux garantissent l'alimentation des appareils sous une pression dynamique minimale de 1 bar sans dépasser 8 bars. Les réseaux sont en mesure de fournir un débit minimum de 120 mètres cubes par heure durant deux heures. Si un complément est nécessaire, il peut être apporté par une ou plusieurs réserves d'eau propres au site, accessibles en permanence aux services d'incendie et de secours. Ces réserves ont une capacité minimale réellement utilisable de 120 mètres cubes. Elles sont dotées de plates-formes d'aspiration par tranches de 120 mètres cubes de capacité. Le débit et la quantité d'eau d'extinction et de refroidissement nécessaires sont calculés conformément au document technique D 9 susvisé ; - d'extincteurs répartis à l'intérieur du dépôt, sur les aires extérieures et dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées ; - de robinets d'incendie armés, situés à proximité des issues. Ils sont disposés de telle sorte qu'un foyer puisse être attaqué simultanément par deux lances sous deux angles différents. Ils sont utilisables en période de gel.

Le site dispose déjà de moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, RIA, système d’extinction automatique ou sprincklage, système de détection avec alarme, déclencheurs manuels et signalisation sonores d’évacuation, centrale incendie). Le futur local de stockage sera également équipée de :

- Système d’extinction automatique (sprincklage) sur l’ensemble du bâtiment (RDC + 1er étage)

- RIA et extincteurs (selon règles APSAD en vigueur) Les besoins en eaux d’extinction incendie ont été évalués à l’aide du Document D9. Le calcul est réalisé pour le niveau 1er étage du bâtiment de stockage, ce niveau présentant la situation la plus défavorable en cas d’incendie. On considère que la dalle béton ne permet pas la propagation inter-niveau de l’incendie. On considère 2 400 m² de stockage avec les hypothèses suivantes : - hauteur de stockage < 3 m - ossature stable au feu >1 h - pas d’intervention interne - catégorie de risque 2 pour les stockages. Les besoins en eaux d’extinction incendie sont ainsi évalués à 120 m3/h, soit un volume total de 240 m3 pour 2 heures. Les ressources en eau au niveau de la zone sont suffisantes :

- 1 poteau d’incendie interne PI 76: 116 m3/h


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Dans le trimestre qui suit le début de l'exploitation de tout dépôt, l'exploitant organise un exercice de défense contre l'incendie. Cet exercice est renouvelé au moins tous les trois ans. Pour les installations existantes, un tel exercice est réalisé a minima dans les trois ans qui suivent la publication du présent arrêté. Les exercices font l'objet de comptes rendus conservés au moins quatre ans dans le dossier prévu au point 1.2 de la présente annexe.

- Poteaux incendie extérieurs PI 17 : 153 m3/h - Réserve incendie ZI Les Taillas (proximité de RIBEYRON) : 500 m3

2.2.15. Cuvettes de rétention Tout stockage de produits liquides susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : - 100 % de la capacité du plus grand réservoir ; - 50 % de la capacité globale des réservoirs associés. La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d'obturation qui est maintenu fermé. Lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, admis au transport, le volume minimal de la rétention est égal soit à la capacité totale des récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale ou 50 % dans le cas de liquides inflammables (à l'exception des lubrifiants) avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède 800 litres. Des réservoirs ou récipients contenant des produits susceptibles de réagir dangereusement ensemble ne sont pas associés à la même cuvette de rétention. Cette disposition ne s'applique pas aux bassins de traitement des eaux résiduaires. Les produits récupérés en cas d'accident ne peuvent être rejetés que dans des conditions conformes au présent arrêté ou sont éliminés comme déchets.

Aucun produit dangereux ne sera stocké dans le futur local de stockage. Les produits dangereux du site GRANGER FRERES font l’objet de mesures spécifiques de stockage (local de stockage spécifique, rétentions…)

2.2.16. Rétention des aires et locaux de travail et isolement du réseau de collecte

Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des matières dangereuses pour l'homme ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les

Le sol du futur local de stockage sera en béton et donc étanche. En cas d’incendie, les eaux d’extinction seront collectées et dirigées vers une zone de rétention des eaux d’extinction située sous le bâtiment. La capacité de cette zone de rétention à été calculée à partir du guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux


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matières répandues accidentellement. Toutes mesures sont prises pour recueillir l'ensemble des eaux et écoulements susceptibles d'être pollués lors d'un sinistre, y compris les eaux utilisées lors d'un incendie, afin que celles-ci soient récupérées ou traitées afin de prévenir toute pollution des sols, des égouts, des cours d'eau ou du milieu naturel. Ce confinement peut être réalisé par des dispositifs internes ou externes aux cellules de stockage des dépôts couverts. Les dispositifs internes sont interdits lorsque des matières dangereuses sont stockées. En cas de confinement interne, les orifices d'écoulement sont en position fermée par défaut. En cas de dispositif de confinement externe au dépôt, les matières canalisées sont collectées, de manière gravitaire ou grâce à des systèmes de relevage autonomes, puis convergent vers cette capacité spécifique. En cas de recours à des systèmes de relevage autonomes, l'exploitant est en mesure de justifier à tout instant d'un entretien et d'une maintenance rigoureux de ces dispositifs. Des tests réguliers sont par ailleurs menés sur ces équipements. Ces systèmes de relevage sont munis d'un dispositif d'arrêt automatique et manuel. Tout moyen est mis en place pour éviter la propagation de l'incendie par ces écoulements. Les eaux d'extinction ainsi confinées lors d'un incendie sont analysées afin de déterminer si un traitement est nécessaire avant rejet. Elles peuvent également être considérées comme des déchets. Le volume nécessaire à ce confinement est déterminé par le plus grand résultat des sommes pour chaque cellule du dépôt : - du volume d'eau d'extinction nécessaire à la lutte contre l'incendie, d'une part ; - du volume de produit libéré par cet incendie, d'autre part ; - du volume d'eau lié aux intempéries à raison de 10 litres par mètres carrés de surface de drainage. Les rejets respectent les valeurs limites suivantes : - matières en suspension : 35 mg/l - DCO : 125 mg/l ; - DBO5 : 30 mg/l ; - teneur en hydrocarbures : 10 mg/l.

d’extinction D9 édité par le CNPP et représente un volume de 816 m3. Notons que l’accidentologie ne montre pas de pollution significative des eaux d’extinction d’incendie pour ce secteur d’activité.


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2.3. Recensement des potentiels de dangers 2.3.1. Connaissance des produits, étiquetage Sans préjudice des dispositions du code du travail, l'exploitant dispose des documents lui permettant de connaître la nature et les risques des produits dangereux présents dans l'installation, en particulier les fiches de données de sécurité. Ces documents sont tenus à disposition des services d'incendie et de secours. Les récipients portent en caractères lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger conformément à la législation relative à l'étiquetage des substances, préparations et mélanges dangereux.

Le site GRANGER FRERES assure une bonne gestion de ses produits chimiques (Stockage, manutention, étiquetages…). Il dispose de toutes les fiches de données de sécurité (FDS) de chaque produit utilisé.

2.3.2. Etat des stocks L'exploitant tient à jour un état indiquant la nature et la quantité des produits détenus, auquel est annexé un plan général des stockages. Cet état est tenu à la disposition des services d'incendie et de secours. La présence de matières dangereuses ou combustibles dans les ateliers est limitée aux nécessités de l'exploitation.

Un inventaire des produits est réalisé annuellement sur le site.

2.3.3. Localisation des risques L'exploitant recense et signale sur un panneau conventionnel, sous sa responsabilité, les parties de l'installation qui, en raison des caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières mises en œuvre, stockées, utilisées ou produites, sont susceptibles d'être à l'origine d'un sinistre pouvant avoir des conséquences directes ou indirectes sur les intérêts visés à l'article 511-1 du code de l'environnement.

Les matières plastiques transformées sur le site sont des matières combustibles. Les locaux de transformation et de stockage des matières plastiques sont à risque d’incendie : locaux de stockage des matières premières et des produits finis, ateliers de transformation. L’ensemble des niveaux RDC et R+1 est donc à risque d’incendie, hors locaux administratifs et sociaux. Le risque explosion est limité sur le site. Une évaluation du risque ATEX est réalisée annuellement. Le risque explosion est localisé :

- au niveau des groupes imprimeurs (bidons, tuyauterie, imprimeuses) - à l’intérieur du local encres - stockage enterré (à proximité immédiates des débouchés des évents des

cuves)


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- au niveau des accumulateurs en charge (faible risque)

2.4. Exploitation 2.4.1. Stockages Le stockage est divisé en îlots dont la surface maximale au sol est de 400 mètres carrés. Des passages libres, d'au moins 2 mètres de largeur, entretenus en état de propreté, sont réservés latéralement autour de chaque îlot, de façon à faciliter l'intervention des services de sécurité en cas d'incendie. Dans tous les cas, le stockage est organisé de telle façon qu'au minimum le tiers de la surface au sol n'est en aucun cas utilisée à des fins de stockage. Les polymères à l'état de substances ou préparations inflammables sont stockés sur une aire spécifique, à une distance d'au moins 5 mètres des autres produits stockés. De même, les produits susceptibles de réagir dangereusement ensemble sont stockés sur des îlots séparés d'au moins 5 mètres. La hauteur des stockages en masse n'excède pas 8 mètres sauf dans le cas du stockage en silos, tel que défini au point 2.2.9. Une distance minimale d'1 mètre est respectée par rapport aux parois et aux éléments de structure.

Au sein du futur bâtiment de stockage, de nombreuses allées et surfaces non exploitées seront aménagées. Les allées permettront le passage des chariots de manutention. Par niveau, environ 1 600 m2 seront consacrés au stockage respectant ainsi le tiers de la surface au sol non utilisé à des fins de stockage. Une distance de 1 mètre sera respectée entre le stockage et les murs du futur bâtiment. L’aire de stockage extérieur respecte également les prescriptions de cet article.

2.4.2. Matières dangereuses Les matières chimiquement incompatibles ou qui peuvent entrer en réaction entre elles de façon dangereuse ou qui sont de nature à aggraver un incendie ne sont pas stockées dans la même cellule.

Aucune matière dangereuse ne sera stockée dans le futur bâtiment

2.4.3. Propreté de l'installation Les surfaces à proximité du stockage sont maintenues propres et régulièrement nettoyées, notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières. Le matériel de nettoyage est adapté aux risques.

Le nettoyage des installations et des locaux figurent dans les fonctions attribuées à chaque poste de travail. Les sols (intérieur et extérieur) sont maintenus en bon état de propreté.

2.4.4. Travaux Les travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques (emploi d'une flamme ou d'une source chaude par exemple) ne peuvent être effectués qu'après délivrance d'un " permis d'intervention " et

Les interventions par point chauds font l’objet d’une autorisation de feu. Les interventions d’entreprises extérieures font l’objet d’un plan de prévention si


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éventuellement d'un " permis de feu " et en respectant une consigne particulière. Ces permis sont délivrés après analyse des risques liés aux travaux et définition des mesures appropriées. Le " permis d'intervention " et éventuellement le " permis de feu " et la consigne particulière sont établis et visés par l'exploitant ou par une personne qu'il aura nommément désignée. Lorsque les travaux sont effectués par une entreprise extérieure, le " permis d'intervention " et éventuellement le " permis de feu " et la consigne particulière relative à la sécurité de l'installation sont signés par l'exploitant et l'entreprise extérieure ou les personnes qu'ils auront nommément désignées. Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité en configuration standard du stockage, une vérification des installations est effectuée par l'exploitant ou son représentant ou le représentant de l'éventuelle entreprise extérieure.

nécessaire.

2.4.5. Consignes d'exploitation Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. Ces consignes indiquent notamment : - l'interdiction de fumer ; - l'interdiction de tout brûlage à l'air libre ; - l'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque à proximité du stockage ; - l'obligation du " permis d'intervention " ou " permis de feu " évoquée au point précédent ; - les précautions à prendre pour l'emploi et le stockage de produits incompatibles ; - les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation (électricité, ventilation, climatisation, chauffage, fermeture des portes coupe-feu, obturation des écoulements d'égouts notamment) ; - les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une tuyauterie contenant des substances dangereuses ; - les modalités de mise en œuvre des dispositifs d'isolement du réseau de collecte, prévues au point 2.2.16 ; - les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ;

Toutes les consignes nécessaires sont affichées (consignes générales de sécurité, plan d’évacuation…). Des procédures internes au site définissent la gestion des situations accidentelles. Notons que le site est certifié ISO 9001 et que ce type de système de management prévoit l’affichage de toutes consignes nécessaires à la maîtrise opérationnelle.


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- la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement, des services d'incendie et de secours ; - l'obligation d'informer l'inspection des installations classées en cas d'accident. 2.4.6. Vérification périodique et maintenance des équipements L'exploitant s'assure de la vérification périodique et de la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie mis en place (exutoires, systèmes de détection et d'extinction, portes coupe-feu, colonne sèche par exemple) ainsi que des éventuelles installations électriques et de chauffage, conformément aux référentiels en vigueur.

Les installations électriques sont vérifiées annuellement par la société VERITAS. Les vérifications périodiques obligatoires sont réalisées. Le registre des VGP est tenu à jour de manière semestrielle.

2.4.7. Brûlage L'apport de feu, sous une forme quelconque, à proximité du stockage est interdit à l'exception de travaux réalisés conformément au point 2.4.4 de la présente annexe.

Consigne d’interdiction de feu affichée.

2.4.8. Surveillance du stockage En dehors des heures d'exploitation du stockage, une surveillance de ce stockage, par gardiennage ou télésurveillance, est mise en place en permanence notamment afin de transmettre l'alerte aux services d'incendie et de secours, d'assurer leur accueil sur place et de leur permettre l'accès à tous les lieux.

Le site est clos et toute personne étrangère à l’établissement doit se présenter à l’accueil pour accéder aux installations. L’accès aux installations n’est possible qu’avec un responsable de l’établissement. La production fonctionnement 7 jours/7. En dehors des heures d’ouverture (week-end, fermeture annuelle…), la surveillance du site se fait par vidéosurveillance.

2.4.9. Stationnement Le stationnement à proximité du stockage, en dehors des stricts besoins d'exploitation, de véhicules susceptibles par propagation de conduire à un incendie dans le stockage ou d'aggraver les conséquences d'un incendie s'y produisant est interdit.

Aucune zone de stationnement n’est présente à proximité du stockage extérieur de granules. Les places de stationnement pour le personnel et les visiteurs sont délimitées et situées à proximité de la zone d’accueil et administrative.

3. Eau 3.1. Plan des réseaux Les différentes canalisations accessibles sont repérées conformément aux règles en vigueur.

Le site est raccordé aux réseaux communaux d’eaux usées et pluviales. Le refroidissement du process nécessite l’utilisation d’un circuit d’eau glacée. L’eau


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Un schéma de tous les réseaux et un plan des égouts sont établis par l'exploitant, régulièrement mis à jour, notamment après chaque modification notable, et datés. Le plan des réseaux d'alimentation et de collecte fait notamment apparaître : - l'origine et la distribution de l'eau d'alimentation ; - les dispositifs de protection de l'alimentation (bac de disconnexion, implantation des disconnecteurs ou tout autre dispositif permettant un isolement avec la distribution alimentaire, etc.) ; - les secteurs collectés et les réseaux associés ; - les ouvrages de toutes sortes (vannes, compteurs, etc.) ; - les ouvrages d'épuration interne avec leurs points de contrôle et les points de rejet de toute nature (interne ou au milieu).

est refroidie à l’aide de groupes de refroidissement. Les circuits d’eau glacée nécessitent des appoints en eau occasionnels ; Le robinet d’eau utilisé est équipé d’un clapet anti-retour pour éviter tout retour accidentel par les pompes de circulation. Un disconnecteur (système anti-retour) est en place au niveau du local sprincklage. (Cf. Plan en annexe)

3.2. Entretien et surveillance Les réseaux de collecte des effluents sont conçus et aménagés de manière à être curables, étanches et résister dans le temps aux actions physiques et chimiques des effluents ou produits susceptibles d'y transiter. L'exploitant s'assure par des contrôles appropriés et préventifs de leur bon état et de leur étanchéité. Par ailleurs, un ou plusieurs réservoirs de coupure ou bac de disconnexion ou tout autre équipement présentant des garanties équivalentes sont installés afin d'isoler les réseaux d'eaux industrielles et pour éviter des retours de produits non compatibles avec la potabilité de l'eau dans les réseaux d'eau publique ou dans les nappes souterraines. Le bon fonctionnement de ces équipements fait l'objet de vérifications au moins annuelles.

Le site ne présente pas de risque de retour d’eau dans le réseau communal d’eau potable.

3.3. Caractéristiques générales de l'ensemble des rejets Les effluents rejetés sont exempts : - de matières flottantes ; - de produits susceptibles de dégager, en égout ou dans le milieu naturel, directement ou indirectement, des gaz ou vapeurs toxiques, inflammables ou odorantes ; - de tout produit susceptible de nuire à la conservation des ouvrages, ainsi que

Le site est raccordé aux réseaux communaux d’eaux usées et pluviales. Les activités ne sont pas à l’origine de rejets significatifs de polluants dans les eaux usées ou pluviales.


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des matières déposables ou précipitables qui, directement ou indirectement, sont susceptibles d'entraver le bon fonctionnement des ouvrages. 3.4. Eaux pluviales Les eaux pluviales non souillées ne présentant pas une altération de leur qualité d'origine sont évacuées par un réseau spécifique. Les eaux pluviales susceptibles d'être polluées, notamment par ruissellement sur les voies de circulation, aires de stationnement, de chargement et déchargement, aires de stockages et autres surfaces imperméables, sont collectées par un réseau spécifique et traitées par un ou plusieurs dispositifs séparateur d'hydrocarbures correctement dimensionnés ou tout autre dispositif d'effet équivalent. Le bon fonctionnement de ces équipements fait l'objet de vérifications au moins annuelles. Les eaux pluviales susvisées rejetées respectent les conditions suivantes : - pH compris entre 5,5 et 8,5 ; - la couleur de l'effluent ne provoque pas de coloration persistante du milieu récepteur ; - l'effluent ne dégage aucune odeur ; - teneur en matières en suspension inférieure à 100 mg/l ; - teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/l ; - teneur chimique en oxygène sur effluent non décanté (DCO) inférieure à 300 mg/l ; - teneur biochimique en oxygène sur effluent non décanté (DBO5) inférieure à 100 mg/l. Lorsque le ruissellement sur l'ensemble des surfaces (toitures, aires de parkings, etc.) du dépôt en cas de pluie correspondant au maximal décennal de précipitations est susceptible de générer un débit à la sortie des ouvrages de traitement de ces eaux supérieur à 10 % du QMNA5 du milieu récepteur, l'exploitant met en place un ouvrage de collecte afin de respecter, en cas de précipitations décennales, un débit inférieur à 10 % de ce QMNA5. En cas de rejet dans un ouvrage collectif de collecte le débit maximal et les valeurs limites de rejet sont fixés par convention entre l'exploitant et le gestionnaire de l'ouvrage de collecte.

Le site est raccordé au réseau communal d’eaux pluviales. Les eaux de toiture ne sont pas polluées. Les eaux de ruissellement sur les voiries sont susceptibles de contenir des hydrocarbures issus des véhicules en circulation ou en stationnement sur le site. Elles sont collectées et dirigées vers un séparateur d’hydrocarbures. (Cf. Plan en annexe)


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3.5. Eaux domestiques Les eaux domestiques sont collectées de manière séparative. Elles sont traitées et évacuées conformément aux règlements en vigueur sur la commune d'implantation du site.

Le site est raccordé aux réseaux communaux d’eaux usées et pluviales. Les eaux usées rejetées au réseau communal sont de type domestique et ne nécessitent pas de prétraitement.

4. Déchets 4.1. Généralités L'exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception et l'exploitation de ses installations pour assurer une bonne gestion des déchets de son entreprise, notamment : - limiter à la source la quantité et la toxicité de ses déchets en adoptant des technologies propres ; - trier, recycler, valoriser ses sous-produits de fabrication ; - s'assurer du traitement ou du prétraitement de ses déchets, notamment par voie physico-chimique, biologique ou thermique ; - s'assurer, pour les déchets ultimes dont le volume doit être strictement limité, d'un stockage dans les meilleures conditions possibles.

Un tableau relatif à la gestion des déchets figure en partie « étude d’impact ». Une partie des déchets de production (films vierges) est regranulée en interne pour réutilisation en entrée de process. Le registre prévu par l'arrêté du 29 février 2012 et les bordereaux de suivi de déchets dangereux ont été mis en place.

4.2. Stockage des déchets Les déchets et résidus produits sont stockés, avant leur revalorisation ou leur élimination, dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution (prévention d'un lessivage par les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l'environnement. Les stockages temporaires, avant recyclage ou élimination des déchets spéciaux, sont réalisés sur des cuvettes de rétention étanches et si possible protégées des eaux météoriques.

Les déchets dangereux sont stockés sur rétention et sous abri.

4.3. Elimination des déchets Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés sont éliminés dans des installations réglementées conformément au code de l'environnement. L'exploitant est en mesure d'en justifier l'élimination sur demande de l'inspection des installations classées. Il met en place un registre caractérisant et quantifiant tous les déchets dangereux générés par ses activités.

Un tableau relatif à la gestion des déchets est repris en partie « étude d’impact »


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Tout brûlage à l'air libre est interdit. 5. Bruit et vibrations 5.1. Valeurs limites de bruit Au sens du présent arrêté, on appelle : -émergence : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation) ; - zones à émergence réglementée : - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date du dépôt de dossier d'enregistrement, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ; - les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date du dépôt de dossier d'enregistrement ; - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date du dépôt de dossier d'enregistrement dans les zones constructibles définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. Les émissions sonores de l'installation ne sont pas à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant :

NIVEAU DE BRUIT AMBIANT existant dans les zones à émergence réglementée (incluant le bruit de l'installation)

ÉMERGENCE ADMISSIBLE pour la période allant de 7 h à 22 h, sauf dimanches et jours fériés

ÉMERGENCE ADMISSIBLE pour la période allant de 22 h à 7 h, ainsi que les dimanches et jours fériés

Supérieur à 35 et inférieur ou égal à 45 dB(A)

6 dB(A) 4 dB(A)

Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

Une étude de niveaux sonores a été réalisée sur le site en 2004. Les résultats du rapport d’étude figurent en partie « étude d’impact ». L’étude a montré que les valeurs limites réglementaires étaient respectées en termes de niveaux sonores et d’émergence, en période de jour comme en période de nuit.


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De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition n'excède pas 30 % de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-dessus. 5.2. Véhicules, engins de chantier Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

La manutention est assurée par une cinquantaine d’engins de manutention (chariot thermique, chariot et transpalette électrique, transpalettes manuels, gerbeurs électriques).

5.3. Vibrations Les vibrations émises sont conformes aux dispositions fixées à l'annexe III.

Les installations exploitées sur le site ne sont pas à l’origine de vibrations.

5.4. Surveillance par l'exploitant des émissions sonores L'exploitant met en place une surveillance des émissions sonores de l'installation permettant d'estimer la valeur de l'émergence générée dans les zones à émergence réglementée. Les mesures sont effectuées selon la méthode définie en annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé. Ces mesures sont effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'installation sur une durée d'une demi-heure au moins. Une mesure du niveau de bruit et de l'émergence est effectuée dans les trois mois suivant la mise en service de l'installation, puis au moins tous les trois ans par une personne ou un organisme qualifié

Les environs du site de GRANGER FRERES n’ont pas évolués depuis l’autorisation d’exploiter délivrée en 2004 et les dernières mesures de bruits réalisées. La réalisation du bâtiment de stockage devrait atténuer les niveaux de bruit en intégrant une partie du stockage à l’intérieur des murs (diminution du trafic de chariot à l’extérieur) Il est à noter que le voisinage de la société GRANGER FRERES est essentiellement composé d’industriel.

6. Mise en sécurité et remise en état en fin d'exploitation


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L'exploitant met en sécurité et remet en état le site de sorte qu'il ne s'y manifeste plus aucun danger et inconvénient. En particulier : - tous les produits dangereux ainsi que tous les déchets sont valorisés ou évacués vers des installations dûment autorisées ; - les cuves et les canalisations ayant contenu des produits susceptibles de polluer les eaux ou de provoquer un incendie ou une explosion sont vidées, nettoyées, dégazées et le cas échéant décontaminées. Elles sont si possible enlevées, sinon elles sont neutralisées par remplissage avec un solide inerte. Le produit utilisé pour la neutralisation recouvre toute la surface de la paroi interne et possède une résistance à terme suffisante pour empêcher l'affaissement du sol en surface.

Les dispositions relatives à la cessation d’activité d’une ICPE seront respectées.


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2) Analyse de la conformité à l’arrêté type de Déclaration pour la rubrique 2663

La société GRANGER FRERES présente une capacité de stockage de produits finis relevant du régime de la Déclaration (rubrique 2663 – Pneumatiques et produits dont 50% au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques…)). L’arrêté du 14/01/00 (annexe I) précise l’ensemble des prescriptions générales applicables aux stockages de Pneumatiques et produits dont 50% au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques…) pour les installations relevant du régime de la déclaration au titre de la rubrique n° 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement.


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Prescriptions de l’arrêté du 14 janvier 2000 Situation de la société GRANGER Frères

1. Dispositions générales 1.1 - Conformité de l'installation à la déclaration L'installation doit être implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints à la déclaration, sous réserve du respect des prescriptions ci-dessous.

Le plan du site indique l’emprise de l’installation, des stockages et le détail des locaux (cf. annexe) Le plan d’environnement représente les abords de l’installation jusqu’à 100 mètres du périmètre. Le présent dossier concerne un site existant et une demande de permis de construire a été déposée en Mairie de Sainte Sigolène concernant la réalisation du bâtiment de stockage. Le récépissé de dépôt du permis de construire est joint en annexe (Cf. annexe).

1.2 – Modifications Toute modification apportée par le déclarant à l'installation, à son mode d'exploitation ou à son voisinage, entraînant un changement notable des éléments du dossier de déclaration initiale, doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet qui peut exiger une nouvelle déclaration (référence : art. 31 du décret du 21 septembre 1977).

Les modifications prévues et l’évolution des impacts, dangers et risques sur l’environnement font l’objet de ce dossier de demande d’enregistrement.

1.3 - Justification du respect des prescriptions de l'arrêté La déclaration doit préciser les mesures prises ou prévues par l'exploitant pour respecter les dispositions du présent arrêté (référence : art. 25 du décret du 21 septembre 1977).

1.4 - Dossier installation classée L'exploitant doit établir et tenir à jour un dossier comportant les documents suivants : - le dossier de déclaration, - les plans tenus à jour, - le récépissé de déclaration et les prescriptions générales, - les arrêtés préfectoraux relatifs à l'installation concernée, pris en application de la législation relative aux installations classées pour la protection de l'environnement, s'il y en a, - les résultats des dernières mesures sur les effluents et le bruit, les rapports des

sans objet


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visites, - les documents prévus aux points 3.5, 3.6, 4.3, 4.7, 4.8, 5.1, 7.4 du présent arrêté. Ce dossier doit être tenu à la disposition de l'inspection des installations classées. 1.5 - Déclaration d'accident ou de pollution accidentelle L'exploitant d'une installation est tenu de déclarer dans les meilleurs délais à l'inspection des installations classées les accidents ou incidents survenus du fait du fonctionnement de cette installation qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l'article 1er de la loi du 19 juillet 1976 (référence : art. 38 du décret du 21 septembre 1977).

Des procédures internes au site définissent la gestion des situations accidentelles.

1.6 - Changement d'exploitant Lorsque l'installation change d'exploitant, le nouvel exploitant ou son représentant doit en faire la déclaration au préfet dans le mois qui suit la prise en charge de l'exploitation. Cette déclaration doit mentionner, s'il s'agit d'une personne physique, les nom, prénoms et domicile du nouvel exploitant et, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la déclaration (référence : art. 34 du décret du 21 septembre 1977).

sans objet

1.7 - Cessation d'activité Lorsqu'une installation cesse l'activité au titre de laquelle elle était déclarée, son exploitant doit en informer le préfet au moins un mois avant l'arrêt définitif. La notification de l'exploitant indique les mesures de remise en état prévues ou réalisées (référence : art. 34-1 du décret du 21 septembre 1977).

sans objet

1.8 (*) Non Concerné

non concerné

2. Implantation – aménagement 2.1 - Règles d'implantation L'installation doit être implantée à une distance d'au moins 15 mètres des limites de propriété. Cette distance peut être ramenée à 10 mètres si l'installation respecte au moins l'une des conditions suivantes : - elle est équipée d'un système d'extinction automatique d'incendie de type sprinklage, - elle est séparée des limites de propriété par un mur coupe-feu de degré 2 heures, dépassant, le cas échéant, d'au moins 1 mètre en toiture et de 0,5 mètre latéralement et dont les portes sont coupe-feu de degré 1 heure, munies d'un

L’installation est implantée à une distance d’au moins 15 mètres des limites de propriété. De plus, l’extension sera équipée d’un système d'extinction automatique d'incendie de type sprincklage.


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ferme-porte ou d'un dispositif assurant leur fermeture automatique. Dans le cas d'une modification d'une installation existante donnant lieu à une nouvelle déclaration (art. 31 du décret du 21 septembre 1977), la distance précitée peut être inférieure à 10 mètres sous réserve que l'installation respecte les deux conditions mentionnées ci-dessus simultanément. 2.2 - Intégration dans le paysage L'exploitant prend les dispositions nécessaires pour satisfaire à l'esthétique du site. L'ensemble du site doit être maintenu en bon état de propreté (peinture, plantations, engazonnement...).

L’ensemble des bâtiments sont de couleur claire, s’intégrant facilement dans le paysage de la zone d’activités. Le futur bâtiment de stockage épousera les formes du bâtiment existant et sera construit avec le même type de matériau afin de respecter l’homogénéité générale du site GRANGER FRERES. Le site est maintenu propre et organisé.

2.3 - Interdiction d'habitations au-dessus des installations L'installation ne doit pas être surmontée de locaux occupés par des tiers ou habités.

Le projet d’extension ne prévoit pas d’habitations

2.4 - Comportement au feu des bâtiments Modifié par l'arrêté du 5 juin 2001 Les locaux abritant l'installation de stockage doivent présenter les caractéristiques de réaction et de résistance au feu minimales suivantes : - ossature (ossature verticale et charpente de toiture) stable au feu de degré 1/2 heure si la hauteur sous pied de ferme n'excède pas 8 mètres et de degré 1 heure si la hauteur sous pied de ferme excède 8 mètres ou s'il existe un plancher haut ou une mezzanine, - plancher haut ou mezzanine coupe-feu de degré 1 heure, - murs extérieurs et portes pare-flamme de degré 1/2 heure, les portes étant munies d'un ferme-porte ou d'un dispositif assurant leur fermeture automatique, - couverture sèche constituée exclusivement en matériaux M 0 ou couverture constituée d'un support de couverture en matériaux M 0, et d'une isolation et d'une étanchéité en matériaux classés M 2 non gouttants, à l'exception de la surface dédiée à l'éclairage zénithal et aux dispositifs permettant l'évacuation des fumées et gaz de combustion. D'autre part, afin de ne pas aggraver les effets d'un incendie, l'installation visée est séparée des installations relevant des rubriques 2661 et 2662, et des bâtiments ou locaux fréquentés par le personnel et abritant des bureaux ou des

Le bâtiment est sur 2 niveaux (rez de chaussée et 1er étage) et entièrement sprincklé (doté d’un dispositif d’ d'extinction automatique d'incendie). Le futur bâtiment ne comprendra pas de bureaux ou de zones administrative et sera entièrement consacré à du stockage. La structure du rez de chaussée est entièrement en béton (dallage, mur et plancher haut du sous-sol). La structure du 1er étage est métallique – mur extérieur en panneaux sandwich CF 2H. La Toiture est composé d’une couverture multicouche bac acier / isolation en laine de roche 140 mm (étanchéité élastomère auto protégée). Le local de stockage est isolé du reste du bâtiment par un mur coupe-feu R120 autostable et dépassant de 1 mètre en toiture. Aucun local administratif ne se trouve à proximité du bâtiment de stockage.


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lieux dont la vocation n'est pas directement liée à l'exploitation de l'installation : - soit par une distance d'au moins 10 mètres entre les bâtiments ou locaux si ceux-ci sont distincts, - soit par un mur coupe-feu de degré 2 heures, dépassant d'au moins 1 mètre en toiture et de 0,5 mètre latéralement, dans les autres cas. Les portes sont coupe-feu de degré 1 heure et munies d'un ferme-porte ou d'un dispositif assurant leur fermeture automatique. Le mur précité peut être un mur séparatif ordinaire dans le cas d'une modification d'une installation existante donnant lieu à une nouvelle déclaration (article 31 du décret du 21 septembre 1977). La surface dédiée à l'éclairage zénithal n'excède pas 10% de la surface géométrique de la couverture. Les matériaux utilisés pour l'éclairage zénithal doivent être tels qu'ils ne produisent pas de gouttes enflammées au sens de l'arrêté du 30 juin 1983 modifié portant classification des matériaux de construction et d'aménagement selon leur réaction au feu et définition des méthodes d'essais. Les locaux doivent être équipés en partie haute d'exutoires de fumée, gaz de combustion et chaleur dégagés en cas d'incendie (lanterneaux en toiture, ouvrants en façade ou tout autre dispositif équivalent). Ces dispositifs doivent être à commande automatique et manuelle et leur surface ne doit pas être inférieure à 2 % de la surface géométrique de la couverture. D'autre part, ces dispositifs sont isolés sur une distance d' 1 mètre du reste de la structure par une surface réalisée en matériaux M0. Les commandes d'ouverture manuelle sont placées à proximité des accès. Le système de désenfumage doit être adapté aux risques particuliers de l'installation. La couverture ne comporte pas d'exutoires, d'ouvertures ou d'éléments constitutifs de l'éclairage zénithal sur une largeur de 4 mètres de part et d'autre à l'aplomb de tous les murs coupe-feu séparatifs. Dans le cas d'une installation équipée d'un système d'extinction automatique d'incendie de type sprinklage, toutes dispositions doivent être prises pour que l'ouverture automatique ou manuelle des exutoires de fumée et de chaleur n'intervienne que postérieurement à l'opération d'extinction.

Les portails industriels séparant le bâtiment actuel et le futur local sont CF 2H. Les conduits d’extraction d’air du bâtiment actuel (gaine de sortie en toiture) se retrouveront à l’intérieur du futur local pour une extraction en toiture ; Ces gaines de sortie seront également CF 2H. Trois exutoires de fumées sont prévus par voûtes d’éclairement, soit 12 exutoires (dimensions 2x3m). L’intervention rapide des secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. L’avis des services de secours du Puy en Velay a été sollicité afin de confirmer que ces dispositions correspondaient bien aux attentes réglementaires. Le 1er étage du futur local de stockage sera équipé de dispositifs d’évacuation naturelle des fumées et des chaleurs (DENFC). Trois exutoires de fumées sont prévus par voûtes d’éclairement, soit 12 exutoires (dimensions. 2x3m) (supérieure à 2% de la superficie de la cellule). Les commandes d’ouverture manuelle seront disposées en deux points opposés du bâtiment au 1er étage. Le déclenchement du désenfumage n'est pas asservi à la même détection que celle à laquelle est asservi le système d'extinction automatique (sprincklage).

2.5 – Accessibilité L'installation doit être accessible pour permettre l'intervention des services

Les voiries sont utilisées par les camions de livraison et expédition. Ces voies sont donc toujours laissées dégagées et peuvent servir à l’intervention des services de


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d'incendie et de secours. Elle est desservie, sur au moins le demi-périmètre, par une voie-engin d'au moins 4 mètres de largeur et 3,5 mètres de hauteur libre, ou par une voie-échelle si le plancher haut de cette installation est à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport à cette voie. En cas de local fermé, une des façades est équipée d'ouvrants permettant le passage de sauveteur équipé.

secours. Tous les bâtiments du site sont accessibles. Une distance de 15 mètres sera disponible entre le bâtiment principal existant et le futur bâtiment. L’accès aux services de secours est possible sur trois faces du bâtiment principal existant (la face Est du bâtiment de production existant est trop étroite pour l’accès des engins de secours) et sur les 4 faces du futur ensemble composé du futur bâtiment de stockage et du bâtiment mitoyen existant. Notons que les poids-lourds circulent sur l’ensemble des voiries. Les voiries sont donc adaptées à la circulation des engins de secours. La hauteur sous la passerelle est supérieure à 4 mètres et est donc adaptée au à la circulation des engins de secours. L’accès au site figure sur le plan en annexe.

2.6 – Ventilation Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux doivent être convenablement ventilés pour éviter tout risque d'atmosphère explosible. Le débouché à l'atmosphère de la ventilation doit être placé aussi loin que possible des habitations voisines.

Aucune zone ATEX ne concernera le futur bâtiment de stockage.

2.7 - Installations électriques Les installations électriques doivent être réalisées conformément au décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988 relatif à la réglementation du travail.

Les installations électriques sont vérifiées annuellement par la société VERITAS. Les vérifications périodiques obligatoires sont réalisées. Le registre des VGP est tenu à jour de manière semestrielle.

2.8 (*) Non concerné

2.9 - Rétention des aires et locaux de travail Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des produits dangereux pour l'homme ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol

Aucun produit dangereux ne sera stocké dans le futur local de stockage. Les produits dangereux du site GRANGER FRERES font l’objet de mesures


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doit être étanche, incombustible et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les produits répandus accidentellement; pour cela un seuil surélevé par rapport au niveau du sol ou tout dispositif équivalent les sépare de l'extérieur ou d'autres aires ou locaux. D'autre part, des mesures sont prises afin de prévenir toute pollution des sols, des égouts ou des cours d'eau, en cas d'écoulement de matières dangereuses du fait de leur entraînement par des eaux d'extinction d'incendie. Les produits recueillis sont de préférence récupérés et recyclés, ou en cas d'impossibilité traités conformément au point 5.7 et au titre 7.

spécifiques de stockage (local de stockage spécifique, rétentions…) Les aires extérieures sont entretenues dan un bon état de propreté, le sol balayé. Un système de récupération des granules est en place au niveau des grilles du réseaux de collecte des eaux (récupération des granules tombées au sol) ;


-

2.11 - Aménagement et organisation du stockage L'installation de stockage est divisée en cellules de 5 000 mètres carrés au plus. Ces cellules sont isolées par des murs coupe-feu de degré 2 heures, dépassant d'au moins 1 mètre en toiture et de 0,5 mètre latéralement. Les portes séparant les cellules sont coupe-feu de degré 1 heure et sont munies de dispositifs de fermeture automatique. Dans le cas d'installations existantes, les murs précités peuvent être remplacés par des murs séparatifs ordinaires ou par des rideaux d'eau. Si l'installation est équipée d'une part d'un système d'extinction automatique d'incendie de type sprinklage et d'autre part, en partie haute, d'écrans de cantonnement aménagés pour permettre un désenfumage, la surface de chaque cellule peut être augmentée. Les écrans de cantonnement mentionnés ci-dessus sont tels que les cantons de désenfumage ont une superficie maximale de 1 600 mètres carrés et une longueur maximale de 60 mètres conformément à l'instruction technique n° 246 relative au désenfumage dans les établissements recevant du public, jointe à la circulaire du 21 juin 1982 complétant la circulaire du 3 mars 1982 relative aux instructions techniques prévues dans le règlement de sécurité des établissements recevant du public. En fonction du risque, le stockage pourra être divisé en plusieurs volumes unitaires (îlots). Dans tous les cas, le stockage est organisé de telle façon qu'au minimum le tiers de la surface au sol n'est en aucun cas utilisée à des fins de stockage. Des passages libres, d'au moins 2 mètres de largeur, entretenus en état de propreté, sont réservés latéralement autour de chaque îlot, de façon à faciliter l'intervention des services de sécurité en cas d'incendie.

Un mur coupe feu 2H sépare le bâtiment existant de l’extension. Il s’agit d’un mur autostable dépassant de 1 mètre en toiture et sur les côtés. L’ensemble du bâtiment est entièrement sprincklé. Le stockage s’effectuera sur une surface équivalente au 2/3 de la surface totale disponible, soit environ 1 500 m2. Des allées de circulation permettront de répartir les ilots de stockage sur l’ensemble de la surface prévue. Les palettes de produits finis sont stockées sur un niveau. Leur hauteur n’excédera pas 2,5 mètres. La matière première en granule (rubrique 2662) sera stockée séparément, au niveau du rez-de-chaussée.


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La hauteur des stockages ne doit pas excéder 8 mètres. D'autre part, un espace libre d'au moins 1 mètre doit être préservé entre le haut du stockage et le niveau du pied de ferme. Dans le cas de stockage de produits dont 50 % de la masse totale unitaire est composée de polymères à l'état alvéolaire ou expansé, le stockage est divisé en îlots dont le volume unitaire ne doit pas dépasser 600 mètres cubes. Si l'installation est équipée d'un système d'extinction automatique d'incendie de type sprinklage, ce volume est porté à 1 200 mètres cubes. Il est interdit d'entreposer dans le dépôt d'autres matières combustibles à moins de 2 mètres des îlots de produits dont 50 % de la masse totale unitaire est composée de polymères à l'état alvéolaire ou expansé. Les stockages situés à l'extérieur des locaux abritant des installations relevant des rubriques 2661, 2662 ou 2663, doivent être séparés des murs extérieurs de ces locaux par un espace libre d'au moins 5 mètres. 2.12 - Eclairage artificiel et chauffage des locaux Dans le cas d'un éclairage artificiel, seul l'éclairage électrique est autorisé. Les appareils d'éclairage fixes sont éloignés des produits stockés afin d'éviter leur échauffement. Des méthodes indirectes et sûres telles que le chauffage à eau chaude, à la vapeur ou à air chaud dont la source se situera en dehors des zones de stockage doivent être utilisées. L'utilisation de convecteurs électriques, de poêles, de réchauds ou d'appareils de chauffage à flamme nues est à proscrire. Dans le cas d'un chauffage par air chaud pulsé produit par un générateur thermique, toutes les gaines d'air chaud sont entièrement réalisées en matériaux incombustibles. Le chauffage électrique par résistance non protégée est autorisé dans les locaux administratifs ou sociaux séparés des zones de stockage.

Ce bâtiment aura pour usage le stockage de matières et produits finis, le chauffage ne sera pas n’nécessaire et n’est pas prévu.

3. Exploitation – entretien 3.1 - Surveillance de l'exploitation L'exploitation doit se faire sous la surveillance, directe ou indirecte, d'une personne nommément désignée par l'exploitant et ayant une connaissance de la conduite de l'installation et des dangers et inconvénients des produits utilisés ou stockés dans l'installation.


3.2 - Contrôle de l'accès


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Les personnes étrangères à l'établissement ne doivent pas avoir un accès libre aux installations. De plus, en l'absence de personnel d'exploitation, cet accès est interdit aux personnes non autorisées (clôture, fermeture à clé, etc.).


3.3 - Connaissance des produits – Etiquetage L'exploitant doit avoir à sa disposition des documents lui permettant de connaître la nature et les risques des produits dangereux présents dans l'installation, en particulier les fiches de données de sécurité prévues par l'article R. 231-53 du code du travail. Les fûts, réservoirs et autres emballages doivent porter en caractères très lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger conformément à l'arrêté ministériel du 20 avril 1994 modifié relatif à la déclaration, la classification, l'emballage et l'étiquetage des substances et préparations chimiques dangereuses.

Un système d’affichage est présent sur le site de GRANGER FRERES. Les produits chimiques sont étiquetés. Les zones de stockage de ces produits sont définies et identifiés.

3.4 – Propreté Les locaux doivent être maintenus propres et régulièrement nettoyés notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières. Le matériel de nettoyage doit être adapté aux risques présentés par les produits et poussières.

Le nettoyage des installations et des locaux figurent dans les fonctions attribuées à chaque poste de travail. Les sols (intérieur et extérieur) sont maintenus en bon état de propreté.

3.5 - Registre entrée/sortie L'exploitant doit tenir à jour un état indiquant la nature et la quantité des produits dangereux détenus, auquel est annexé un plan général des stockages. Cet état est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées et des services d'incendie et de secours. La présence dans les ateliers de matières dangereuses ou combustibles est limitée aux nécessités de l'exploitation.

La gestion des produits et substances pouvant être utilisés et stockés sur le site de GRANGER FRERES fait l’objet d’un suivi. Le stockage des produits dangereux est réalisé au niveau de zones spécifiques. Seules une faible quantité peut se trouver au niveau des ateliers de production en vue de leur utilisation.

3.6 - Vérification périodique des installations électriques Toutes les installations électriques doivent être entretenues en bon état et doivent être contrôlées, après leur installation ou leur modification par une personne compétente. La périodicité, l'objet et l'étendue des vérifications des installations électriques ainsi que le contenu des rapports relatifs aux dites vérifications sont fixés par l'arrêté du 20 novembre 1988 relatif à la réglementation du travail.

C’est la société VERITAS qui est en charge de la vérification des installations électriques. Un registre des Vérifications Périodiques Réglementaires est tenu à jour de manière semestrielle.

4. Risques


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4.1 - Protection individuelle Sans préjudice des dispositions du code du travail, des matériels de protection individuelle, adaptés aux risques présentés par l'installation et permettant l'intervention en cas de sinistre, doivent être conservés à proximité du dépôt et du lieu d'utilisation. Ces matériels doivent être entretenus en bon état et vérifiés périodiquement. Le personnel doit être formé à l'emploi de ces matériels.

La société GRANGER FRERES dispose d’une gestion des équipements de protection individuelle adaptée à chacun de ses postes de travail.

4.2 - Moyens de secours contre l'incendie L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : - d'un ou de plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux...) publics ou privés dont un implanté à 200 mètres au plus du risque, ou des points d'eau, bassins, citernes, etc., d'une capacité en rapport avec le risque à défendre et permettant au minimum 3 heures d'utilisation, - d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction doivent être appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les produits stockés, - d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours, - de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours, - d'un système interne d'alerte incendie, - de robinets d'incendie armés, - d'un système de détection automatique de fumées avec report d'alarme exploitable rapidement. L'installation peut également comporter un système d'extinction automatique d'incendie de type sprinklage. Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. Les robinets d'incendie armés (RIA) sont répartis dans le local abritant l'installation en fonction de ses dimensions et sont situés à proximité des issues ; ils sont disposés de telle sorte qu'un foyer puisse être attaqué simultanément par deux lances en directions opposées. Ils sont protégés contre le gel. Le personnel doit être formé à la mise en œuvre de l'ensemble des moyens de secours contre l'incendie.

Le site dispose déjà de moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, RIA, système d’extinction automatique ou sprincklage, système de détection avec alarme, déclencheurs manuels et signalisation sonores d’évacuation, centrale incendie). Le futur local de stockage sera également équipée de :

- Système d’extinction automatique (sprincklage) sur l’ensemble du bâtiment (RDC + 1er étage)

- RIA et extincteurs (selon règles APSAD en vigueur) Les besoins en eaux d’extinction incendie ont été évalués à l’aide du Document D9. Le calcul est réalisé pour le niveau 1er étage du bâtiment de stockage, ce niveau présentant la situation la plus défavorable en cas d’incendie. On considère que la dalle béton ne permet pas la propagation inter-niveau de l’incendie. On considère 2 400 m² de stockage avec les hypothèses suivantes : - hauteur de stockage < 3 m - ossature stable au feu >1 h - pas d’intervention interne - catégorie de risque 2 pour les stockages. Les besoins en eaux d’extinction incendie sont ainsi évalués à 120 m3/h, soit un volume total de 240 m3 pour 2 heures. Les ressources en eau au niveau de la zone sont suffisantes :

- 1 poteau d’incendie interne PI 76: 116 m3/h - Poteaux incendie extérieurs PI 17 : 153 m3/h

Réserve incendie ZI Les Taillas (proximité de RIBEYRON) : 500 m3 4.3 - Localisation des risques


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L'exploitant recense, sous sa responsabilité, les parties de l'installation qui, en raison des caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières mises en œuvre, stockées, utilisées ou produites, sont susceptibles d'être à l'origine d'un sinistre pouvant avoir des conséquences directes ou indirectes sur l'environnement, la sécurité publique ou le maintien en sécurité de l'installation. L'exploitant détermine pour chacune de ces parties de l'installation la nature du risque (incendie ou émanations toxiques). Ce risque est signalé. Les aires de stockage font partie de ce recensement.

Les matières plastiques transformées sur le site sont des matières combustibles. Les locaux de transformation et de stockage des matières plastiques sont à risque d’incendie : locaux de stockage des matières premières et des produits finis, ateliers de transformation. L’ensemble des niveaux RDC et R+1 est donc à risque d’incendie, hors locaux administratifs et sociaux. Le risque explosion est limité sur le site. Une évaluation du risque ATEX est réalisée annuellement. Le risque explosion est localisé :

- au niveau des groupes imprimeurs (bidons, tuyauterie, imprimeuses) - à l’intérieur du local encres - stockage enterré (à proximité immédiates des débouchés des évents des

cuves) - au niveau des accumulateurs en charge (faible risque)


4.5 - Interdiction des feux Dans les parties de l'installation, visées au point 4.3, présentant des risques d'incendie, il est interdit d'apporter du feu sous une forme quelconque, sauf pour la réalisation de travaux ayant fait l'objet d'un permis de feu . Cette interdiction doit être affichée en caractères apparents.

Consigne d’interdiction de feu affichée.

4.6 - "Permis de travail" et/ou "permis de feu" dans les parties de l'installation visées au point 4.3 Dans les parties de l'installation visées au point 4.3, tous les travaux de réparation ou d'aménagement conduisant à une augmentation des risques (emploi d'une flamme ou d'une source chaude, purge des circuits...) ne peuvent être effectués qu'après délivrance d'un "permis de travail" et éventuellement d'un "permis de feu" et en respectant les règles d'une consigne particulière. Le "permis de travail" et éventuellement le "permis de feu" et la consigne particulière doivent être établis et visés par l'exploitant ou par la personne qu'il aura nommément désignée.

Les interventions par points chauds font l’objet d’une autorisation de feu. Les interventions d’entreprises extérieures font l’objet d’un plan de prévention si nécessaire.


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Lorsque les travaux sont effectués par une entreprise extérieure, le "permis de travail" et éventuellement le "permis de feu" et la consigne particulière relative à la sécurité de l'installation, doivent être cosignés par l'exploitant et l'entreprise extérieure ou les personnes qu'ils auront nommément désignées. Après la fin des travaux et avant la reprise de l'activité, une vérification des installations doit être effectuée par l'exploitant ou son représentant. 4.7 - Consignes de sécurité Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes précisant les modalités d'application des dispositions du présent arrêté doivent être établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. Ces consignes doivent notamment indiquer : - l'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, notamment l'interdiction de fumer, dans les parties de l'installation visées au point 4.3 "incendie", - l'obligation du permis de travail pour les parties de l'installation visées au point 4.3, - les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation (électricité, réseaux de fluides), - les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie, - la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement, des services d'incendie et de secours, etc.

Les consignes d’interdiction de feu et de fumer sont affichées. Les consignes de sécurité générales (évacuation, incendie…) sont également affichées.

4.8 - Consignes d'exploitation Les opérations comportant des manipulations dangereuses et la conduite des installations (manutention, entretien...) doivent faire l'objet de consignes d'exploitation écrites. Ces consignes prévoient notamment : - les modes opératoires, - la fréquence de contrôle des dispositifs de sécurité et de traitement des pollutions et nuisances générées, - les instructions de maintenance et de nettoyage.

Toutes les consignes nécessaires sont affichées (consignes générales de sécurité, plan d’évacuation…). Des procédures internes au site définissent la gestion des situations accidentelles. Notons que le site est certifié ISO 9001 et que ce type de système de management prévoit l’affichage de toutes consignes nécessaires à la maîtrise opérationnelle.

5. Eau 5.1 – Prélèvements Les installations de prélèvement d'eau dans le milieu naturel doivent être munies de dispositifs de mesure totalisateurs de la quantité d'eau prélevée. Ces dispositifs doivent être relevés toutes les semaines si le débit moyen prélevé est supérieur à 10 m³/j. Le résultat de ces mesures doit être enregistré et tenu à la

non concerné


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disposition de l'inspecteur des installations classées. Le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau public de distribution d'eau potable doit être muni d'un dispositif anti-retour. L'usage du réseau d'eau incendie est strictement réservé aux sinistres et aux exercices de secours, et aux opérations d'entretien ou de maintien hors gel de ce réseau. 5.2 – Consommation Toutes dispositions doivent être prises pour limiter la consommation d'eau.

La consommation en eau de la société GRANGER FRERES se limite à un usage sanitaire

5.3 - Réseau de collecte Le réseau de collecte doit être de type séparatif permettant d'isoler les eaux résiduaires polluées des eaux pluviales non susceptibles d'être polluées. Les points de rejet des eaux résiduaires doivent être en nombre aussi réduit que possible et aménagés pour permettre un prélèvement aisé d'échantillon et l'installation d'un dispositif de mesure du débit.

Le site est raccordé aux réseaux communaux d’eaux usées et pluviales. Les eaux de toiture ne sont pas polluées. Les eaux de ruissellement sur les voiries sont susceptibles de contenir des hydrocarbures issus des véhicules en circulation ou en stationnement sur le site. Le site est équipé d’un séparateur d’hydrocarbures pour les eaux de ruissellement.


-


-

5.6 - Interdiction des rejets en nappe Le rejet direct ou indirect même après épuration d'eaux résiduaires dans une nappe souterraine est interdit.

non concerné

5.7 - Prévention des pollutions accidentelles Des dispositions doivent être prises pour qu'il ne puisse pas y avoir en cas d'accident (rupture de récipient, cuvette, etc.), déversement de matières dangereuses dans les égouts publics ou le milieu naturel. Leur évacuation éventuelle après un accident doit se faire comme des déchets dans les conditions prévues au titre 7 ci-après.

Aucun produit dangereux ne sera stocké dans le futur local de stockage. Les produits dangereux du site GRANGER FRERES font l’objet de mesures spécifiques de stockage (local de stockage spécifique, rétentions…)

5.8 – Epandage L'épandage des eaux résiduaires, des boues et des déchets est interdit.

non concerné


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6. Air – odeurs Non concerné

-

7. Déchets 7.1 - Récupération – Recyclage Toutes dispositions doivent être prises pour limiter les quantités de déchets produits, notamment en effectuant toutes les opérations de valorisation possibles. Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés sont éliminés dans des installations réglementées à cet effet au titre de la loi du 19 juillet 1976, dans des conditions permettant d'assurer la protection de l'environnement.

Un tableau relatif à la gestion des déchets figure en partie « étude d’impact ». Une partie des déchets de production (films vierges) est regranulée en interne pour réutilisation en entrée de process. Le registre prévu par l'arrêté du 29 février 2012 et les bordereaux de suivi de déchets dangereux ont été mis en place.

7.2 - Stockage des déchets Les déchets produits par l'installation doivent être stockés dans des conditions prévenant les risques de pollution (prévention des envols, des infiltrations dans le sol, des odeurs). La quantité de déchets stockés sur le site ne doit pas dépasser la capacité mensuelle produite ou un lot normal d'expédition vers l'installation d'élimination.

Les déchets dangereux sont stockés sur rétention et sous abri.

7.3 - Déchets banals Les déchets banals (bois, papier, verre, textile, plastique, caoutchouc, etc.) et non souillés par des produits toxiques ou polluants peuvent être récupérés, valorisés ou éliminés dans les mêmes conditions que les ordures ménagères. Les seuls modes d'élimination autorisés pour les déchets d'emballage sont la valorisation par réemploi, recyclage ou tout autre action visant à obtenir des matériaux utilisables ou de l'énergie. Cette disposition n'est pas applicable aux détenteurs de déchets d'emballage qui en produisent un volume hebdomadaire inférieur à 1 100 litres et qui les remettent au service de collecte et de traitement des communes (décret n° 94-609 du 13 juillet 1994).

La société GRANGER FRERES réalise une gestion adaptée de ses déchets. Un tableau relatif à la gestion des déchets figure en partie « étude d’impact ».

7.4 - Déchets industriels spéciaux Les déchets industriels spéciaux doivent être éliminés dans des installations autorisées à recevoir ces déchets. L'exploitant doit être en mesure d'en justifier l'élimination ; les documents justificatifs doivent être conservés trois ans.

La société GRANGER FRERES réalise une gestion adaptée de ses déchets. Un tableau relatif à la gestion des déchets figure en partie « étude d’impact ».

7.5 - Brûlage Le brûlage des déchets à l'air libre est interdit.

aucun déchet n’est brulé

8. Bruit et vibrations


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8.1 - Valeurs limites de bruit Au sens du présent arrêté, on appelle : - émergence : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation), - zones à émergence réglementée : - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de la déclaration, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), - les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de la déclaration, - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de la déclaration dans les zones constructibles définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. Pour les installations existantes, la date de la déclaration est remplacée, dans la définition ci-dessus des zones à émergence réglementée, par la date du présent arrêté. L'installation est construite, équipée et exploitée de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à l'origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci. Les émissions sonores émises par l'installation ne doivent pas être à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant :



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Niveau de bruit ambiant existant dans les zones à émergence réglementée

(incluant le bruit de l'installation)

Emergence admissible pour la période allant

de 7 h à 22 h, sauf dimanche et jours fériés

Emergence admissible pour la période allant de 22 h à 7 h, ainsi que les

dimanches et jours fériés

Supérieur à 35 et inférieur ou égal à 45 dB

(A) 6 dB (A) 4 dB (A)

Supérieur à 45 dB (A) 5 dB (A) 3 dB (A)

De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne devra pas dépasser, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition ne peut excéder 30 % de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-dessus. Lorsque plusieurs installations classées, soumises à déclaration au titre de rubriques différentes, sont situées au sein d'un même établissement, le niveau de bruit global émis par ces installations devra respecter les valeurs limites ci-dessus. 8.2 - Véhicules - Engins de chantier Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation doivent être conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. En particulier, les engins de chantier doivent être conformes à un type homologué. L'usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si son emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

Les véhicules de manutention sont vérifiés de manière semestrielle. Un registre des contrôles réglementaires est tenu à jour.


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8.3 - Vibrations Les règles techniques annexées à la circulaire n° 86-23 du 23 juillet 1986 sont applicables.

Le projet d’extension n’engendre pas de vibrations

8.4 - Mesure de bruit Les mesures sont effectuées selon la méthode définie en annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997. Ces mesures sont effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'installation sur une durée d'une demi-heure au moins.


9. Remise en état en fin d'exploitation 9.1 - Elimination des produits dangereux en fin d'exploitation En fin d'exploitation, tous les produits dangereux ainsi que tous les déchets doivent être valorisés ou évacués vers des installations dûment autorisées.

Les différentes installations classées seront démantelées en suivant les règles de sécurité adaptées. Les matériaux et déchets issues du démantèlement (compresseurs, groupes froids, lignes d’extrusion…) suivront des filières agrées de traitement.

9.2 (*) Non concerné (*) Un modèle a été constitué pour la rédaction des arrêtés de prescriptions générales applicables aux installations soumises à déclaration. Certaines dispositions de ce modèle, qui ne se justifient pas pour les installations visées par la rubrique n° 2663, ont été supprimées. Néanmoins, la numérotation a été conservée pour permettre une homogénéité entre les arrêtés de prescriptions générales de toutes les rubriques de la nomenclature.

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VII) Conclusion La société GRANGER FRÈRES dispose d’un arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter N°D2B1/2004-435, délivré le 19 novembre 2004. Depuis 2004, certaines modifications ont eu lieu (évolution des volumes des activités exploitées et des stockages réalisés, extension…) et ont fait l’objet de régularisation auprès des autorités administratives. Aujourd’hui, la société GRANGER FRERES projette un nouvel agrandissement sur son site et souhaite en informer la préfecture. Le présent dossier a pour but de régulariser la situation de GRANGER FRÈRES en déclarant l’ensemble des modifications apportées sur le site dans le cadre de son projet d’extension. Ce dossier vient compléter la demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2662-2 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement conformément aux articles R.512-46-1 à R.512-46-7 du Code de l’Environnement. Évolution de la situation ICPE : Le tableau suivant indique l’évolution du classement ICPE du site depuis 2004 :

Classement ICPE En 2004 Situation actuelle

Autorisation

2450 – imprimeries ou atelier de reproduction graphique sur tout support… 2661-1 : Polymères (transformations de) par des procédés exigeant des conditions particulières de température ou de pression 2662 : Polymères (stockage de) 2920 : Installation de compression fonctionnant à des pressions effectives supérieures à 105 Pa ne comprimant et n’utilisant pas de fluides inflammables ou toxiques

2450 – imprimeries ou atelier de reproduction graphique sur tout support… 2661-1 : Polymères (transformations de) par des procédés exigeant des conditions particulières de température ou de pression

Enregistrement - 2662 : Polymères (stockage de)

Déclaration et DC

2661-2 : Polymères (transformations de) par tout procédé exclusivement mécanique (sciage, découpage, …) 2910 - Combustion

2661-2 : Polymères (transformations de) par tout procédé exclusivement mécanique (sciage, découpage, …) 2663-2 : Pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (stockage de), état non alvéolaire 2910 - Combustion


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4802 – Gaz à effet de serre fluorés

Non classé

1412 : Gaz inflammables liquéfiés (stockage en réservoirs manufacturés de) 1432 : Liquides inflammables (stockage en réservoirs manufacturé de) 1433 : Liquides inflammables (installations de mélange ou emploi de) 1530 : Dépôt de bois, papier, carton ou matériaux combustibles analogues 2663-2 : Pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (stockage de), état non alvéolaire 2915 : Chauffage (procédé de) 2925 : Accumulateurs (atelier de charge de)

1530 : Dépôt de papier, carton ou matériaux combustibles analogues 1532 : Dépôt de bois sec ou matériaux combustibles analogues 2915 : Chauffage (procédé de) 2920 : Installation de compression – non concernée actuellement 2925 : Accumulateurs (atelier de charge de) 4310 : Gaz inflammables 4331 : Liquides inflammables 4719 : Acétylène (stockage ou emploi de) 4725 : Oxygène (stockage ou emploi de)

Évolution des impacts sur l’environnement : La sensibilité de l’environnement du site de GRANGER FRÈRES est semblable à celle identifiée lors de la demande d’autorisation d’exploiter en 2004. Les modifications réalisées sur les installations de la société GRANGER FRÈRES n’apportent pas d’impacts supplémentaires sur l’environnement naturel, les personnes et les biens. Évolution des dangers et des risques : Les conclusions de l’Analyse Préliminaire des Risques réalisée en 2004 ne sont pas remises en cause. Le principal danger sur le site reste lié à la combustibilité du polyéthylène (Risque incendie). Les incendies des principales zones de stockages ont été modélisés :

- L’incendie du futur bâtiment de stockage - La propagation de l’incendie du futur bâtiment de stockage sur l’extension réalisée en 2008

(présence d’encours de production). - L’incendie sur l’aire extérieure à l’OUEST du site (granules sur palettes filmées),

L’incendie des matières plastiques au 1er niveau du futur bâtiment de stockage engendre une zone de dangers réduite qui ne se propage pas aux autres bâtiments environnants. Il n’y a pas d’effet domino et la surface concernée est suffisamment réduite pour ne pas engendrer de risque vital pour les personnes présentes sur le site de GRANGER FRERES.

Dossier de demande d’enregistrement – Mars 2016

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L’incendie des granules en sacs sur l’aire extérieure engendre des zones de dangers dépassant légèrement les limites de propriété de la société GRANGER FRERES côté Ouest. Les zones potentiellement impactées sont :

- La route de la zone industrielle qui longe le site de GRANGER FRERES (Allée Louis Pasteur reliant la zone industrielle Les Taillas aux zones d’habitation en direction du bourg de Sainte-Sigolène)

- La voie privée en bordure des parcelles N°390 et 607 (entreprise SARDA), et N°606 (Mairie de Sainte-Sigolène).

La voie longeant le site de GRANGER FRERES (Allée Louis Pasteur) permet une libre circulation des véhicules entre la zone industrielle Les Taillas et les zones d’habitation (cette voie n’est pas une voie sans issue, les véhicules ne peuvent pas se retrouver bloqués). La voie privée sert d’accès à un dépôt de matériaux de la société voisine SARDA sans présence permanente de personnel et la société G’IMPRIM(deuxième accès) faisant partie du même groupe que la société GRANGER FRERES. Cette voie est située en contrebas de la plate-forme de stockage. La cinétique de ce type d’incendie peut être qualifiée de lente. Les personnes présentes à proximité du sinistre au moment de son déclenchement ont le temps et la possibilité de se mettre à l’abri. La société GRANGER FRERES demande une adaptation mineure aux prescriptions de l’article 2.1 de l’arrêté du 15 avril 2010 applicables aux stockages de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) pour les installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2662 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement. Afin de réduire l’impact de cette activité de stockage, les mesures suivantes ont été retenues :

- Respect d’une distance de 20 mètres entre l’aire de stockage extérieure et les limites de propriété ;

- Organisation du stockage extérieur en îlots dont la surface au sol est de 400 m2 séparés de passages libres d’au moins 2 mètres entretenus en état de propreté.

Dossier de demande d’enregistrement – Mars 2016

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