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Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard

4 rue d’Audincourt 25230 Seloncourt � 03 81 37 35 24 www.societe-histoire-naturelle-montbeliard.fr shnpm@orange.fr

LLLLe mot de la trésorièree mot de la trésorièree mot de la trésorièree mot de la trésorière

Rappel des cotisations 2011 :

- adhérent individuel : 25 € (avec bulletin annuel) / 15 € (sans bulletin)

- couple adhérent : 35 € (avec bulletin annuel) / 28 € (sans bulletin)

- étudiant adhérent : 15 € (avec bulletin annuel) / 12 € (sans bulletin).

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Noëlle Avelange :

Tél. : 03 81 37 95 50

Courriel : noelle.avelange@orange.fr

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Vie de la société

L’année 2011 s’achève et l‘activité de la société fut, tout au long de celle-ci, très

chargée, surtout ce 2ème trimestre. En effet, les commandes en matières

d’expertises sur le terrain nous ont conduits à embaucher pour une durée de 2 mois

Thibaut Petry, compétent en ornithologie, pour seconder notre chargée de mission

Caroline Maffli.

Fête de la nature

Malgré l’investissement des administrateurs et des salariées pour la préparation

de notre fête de la Nature, celle-ci ne fut pas une réussite d’un point de vue

fréquentation du grand public. Néanmoins, elle reste très appréciée par les

scolaires et leurs professeurs. Nous devons nous renouveler, réfléchir pour la

rendre encore plus attrayante.

Je profite de cet instant pour vous souhaiter, ainsi qu’à votre famille, de bonnes

fêtes de fin d’année.

Gérard ROUSSEY, Président de la SHNPM.

ainsi que les municipalités suivantes : Audincourt, Bethoncourt, Courcelles-les-Montbéliard, Dampierre-sur-le-Doubs, Étupes, Exincourt, Fesches-le-Châtel, Grand-Charmont, Héricourt, Hérimoncourt, Mandeure, Pont-de-Roide - Vermondans, Sainte-Suzanne, Seloncourt, Sochaux, Taillecourt, Valentigney, Vandoncourt, Vieux-Charmont, Voujeaucourt.

Directeur de la publication : Gérard Roussey. Responsable de la publication : Philippe Vergon. Réalisation et mise en page : Caroline Maffli.

Imprimé à 800 exemplaires sur papier recyclé par l'imprimerie LOOS à Montbéliard.

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Prochaines sorties de la SHNPMProchaines sorties de la SHNPMProchaines sorties de la SHNPMProchaines sorties de la SHNPM Di 15/01/12 Sortie ornithologique grand public à Dampierre-sur-le-Doubs ‘‘Hivernants sur

le Doubs’’. RDV à 9h30 à l’écluse de Dampierre-sur-le-Doubs.

Sa 25/02/12 Chantier bénévole à Champvermol ''maintien du milieu ouvert'' (sous réserve de conditions météorologiques favorables). Inscriptions et renseignements au

03.81.37.35.24. RDV à 10h au théâtre gallo-romain de Mandeure.

Sa 17/03/12 Sortie grand public 1,2,3 Nature ''Á la découverte des amphibiens de notre région''. RDV à 14h devant la mairie de Vandoncourt.

Sa 17 et Di 18/03/12

Week-end à Reims avec la Société d’étude des Sciences Naturelles de Reims. Inscription obligatoire au 03.81.37.35.24. Pour plus de renseignements,

consulter le calendrier de la SHNPM ou appeler le secrétariat.

L’L’L’L’actualité de la SHNPMactualité de la SHNPMactualité de la SHNPMactualité de la SHNPM

- Le Crêt-des-Roches : Le Comité Consultatif de la Réserve Naturelle Régionale du Crêt-des-Roches a été installé lors de sa réunion du 29 novembre 2011. Les travaux d’ouverture des pelouses qui ont débuté en 2009 se poursuivent et se termineront en 2013. Autorisés par le Conseil régional après un avis favorable du CSRPN, ils sont effectués par une équipe de l’ONF formée par la SHNPM.

- Champvermol : les travaux de RTE pour le nouveau poste de Bourguignon ont débuté. Ils touchent le site Natura 2000 de Champvermol. La SHNPM assure le suivi du chantier au niveau environnemental. Ces travaux se termineront en 2013.

- L’îlot de sénescence de Grand-Charmont et Bethoncourt : à l’automne 2011, l'ONF a matérialisé par des bornes 28 points pour y réaliser l'état des lieux puis les suivis naturalistes et dendrométriques. Comme prévu dans les conventions signées entre les 2 communes et Réseau Ferré de France, l’inventaire des bois vivants et morts a commencé cet automne (ONF), et débutera dès cet hiver pour les espèces animales et végétales (SHNPM). Á partir de cette année et pour une durée d'au moins 60 ans, aucune intervention sylvicole (coupe de bois..) n'aura lieu dans cette portion de forêt.

- Convention avec PMA : notre convention d’objectifs et de moyens de 3 ans avec Pays de Montbéliard Agglomération se termine. Nous avons réalisé des inventaires faune et flore sur différents sites du territoire : la RNR de la Savoureuse, la boucle Mandeure-Valentigney, la vallée de l’Allan, les Grands-Champs (communes de Brognard et Dambenois), les Jonchets, la vallée de la Lizaine et Mathay-Voujeaucourt. Nous avons étudié les aires de répartition des différentes espèces de tritons, du Sonneur à ventre jaune et du Milan royal dans le Pays de Montbéliard. Nous avons également travaillé sur 3 catalogues : les arbres et arbustes, les plantes à fleurs et les graminoïdes du Pays de Montbéliard et sur un livre présentant les orchidées du Pays de Montbéliard. Ces ouvrages seront bientôt disponibles à la Damassine.

Nous préparons une nouvelle convention pour l’année prochaine.

Développement durable : calculer son empreinte Développement durable : calculer son empreinte Développement durable : calculer son empreinte Développement durable : calculer son empreinte écologiqueécologiqueécologiqueécologique –––– Suite...Suite...Suite...Suite...

Nous continuons à vous donner des trucs et astuces permettant de réduire votre empreinte écologique. ���� En course

Caroline Maffli, Chargée de missions SHNPM

Privilégier des produits locaux, favorisant les circuits de

distribution courts, ce qui limitera les émissions de CO2 pour

l’acheminement des produits.

Consommer moins de viande limite la production de CO2. En effet, en

plus des gaz à effet de serre produits par les animaux, beaucoup de CO2 est émis par la production et le transport des aliments pour

animaux, des animaux eux-même et de la viande.

Favoriser les produits ou les

emballages constitués de

matériaux recyclés ou recyclables.

Acheter en vrac ou en gros pour limiter

les emballages. Préférer l’eau du robinet à l’eau en

bouteilles plastiques.

Réutiliser au maximum les emballages

comme les sacs plastiques.

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Á Á Á Á la recherche des empreintesla recherche des empreintesla recherche des empreintesla recherche des empreintes d’animaux d’animaux d’animaux d’animaux............

Quand nos campagnes se couvrent de neige, il est encore plus facile de déceler les empreintes des animaux qui nous entourent. En effet, toute l’année, en ouvrant l’œil sur les zones humides, bord de rivières ou chemins boueux, nous pouvons observer des traces, mais dans la neige, les empreintes s’impriment bien. Les moindres détails et contours sont bien nets, c’est un vrai travail de détective qui commence ! Il n’est pas toujours facile de voir l’animal lui-même, alors il faut ruser pour comprendre où il passe et un jour espérer le croiser… Principalement nocturnes, les mammifères sont souvent discrets. Mais quand on connaît les traces, les promenades dans la nature deviennent encore plus palpitantes et pleines de surprises !

Renard Sanglier Lièvre Référence : Bang, P., Dahkström, P.- Guide des traces d’animaux, Les indices de présence de la faune sauvage. Editions Delachaux et Niestlé.

Auteurs et photos : Caroline Maffli, Thibaut Petry

Sortie mycologique à Courmont Lomont (70), Sortie mycologique à Courmont Lomont (70), Sortie mycologique à Courmont Lomont (70), Sortie mycologique à Courmont Lomont (70), le 15 octobre 2011le 15 octobre 2011le 15 octobre 2011le 15 octobre 2011

Cette sortie a été organisée conjointement avec les Amis de la Nature de Saulnot. À Courmont, le substrat géologique se compose de grès, de conglomérats et d’argilolithe à dominante rouge d’âge permien. La station de Lomont se situe au niveau du Trias inférieur qui comporte des séries gréseuses (grès micacés, grès grossiers). Dans les deux localités, la formation forestière est une hêtraie-chênaie acidiphile, développée sur des sols oligotrophes (Fago sylvaticae - Quercetum petraeae Tx 1955). En lisière, s’observe un manteau héliophile de sols acides (Calluno vulgaris - Sarothamnetum scoparii Malcuit & Oberd. 1979). La sylviculture, à Courmont, a substitué à la formation forestière caducifoliée, une plantation de sapins (Abies alba) qui héberge de nombreuses espèces mycorhiziques. Par ailleurs, au bord du ruisseau, la végétation offre des caractères hygrophiles. Une aulnaie-frênaie linéaire s’est installée sur un sol alluvial plus riche en nutriments ; cette ripisylve relève probablement de l’Aegopodio podagrariae - Fraxinetum excelsioris H. Passarge 1959. Cette sortie a permis d’observer 49 espèces de champignons. Voici quelques exemples en image :

Amanita muscaria Boletus erythropus Laccaria amethystina

Mycena inclinata. Anthutrus archeri Phallus impudicus Photos : Michel Jeanguenin et Vladimir Lozovoy

Le plus facile est de voir des traces de mammifères, mais les oiseaux aussi laissent des empreintes. Dans tous les cas, il est nécessaire d’avoir avec soi un bon guide d’identification pour ne pas se tromper. Une ou plusieurs traces de pattes, des fragments d’empreintes, une coulée (sentier bien marqué qui prouve le passage répété des mammifères : cf photo ci-contre), il y a de nombreuses façons de lire les empreintes. D’une manière générale, nous pouvons classer les différentes traces d’animaux suivant la famille à laquelle elles appartiennent : - Les ongulés : Chevreuil, Cerf, Sanglier Chamois. - Les canidés : Renard, Chien… Loup ! - Les mustélidés : Belette, Hermine, Martre… - Les “autres“ : Lièvre, Lapin, Écureuil, Lynx, Oiseaux, etc.

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La migration des oiseauxLa migration des oiseauxLa migration des oiseauxLa migration des oiseaux

Un phénomène admirable La migration des oiseaux a toujours eu un attrait particulier pour l’homme, une part

de mystère. Pourquoi font-ils de si longs voyages ? Où vont-ils ? Comment se repèrent-ils ? etc.

La migration est un terme qui définit un mouvement d’une aire géographique à une autre, les raisons en sont très diverses. L’exemple le plus connu est celui des oiseaux

qui parcourent deux fois par an un itinéraire bien défini entre leurs sites de reproduction et leur aire d’hivernage.

En effet, les oiseaux migrateurs ont besoin de fuir les contrées nordiques où ils se reproduisent, non pas à cause du froid, mais pour chercher de la nourriture plus au

sud. Des adaptations physiologiques leur permettent de ne pas se nourrir pendant plusieurs jours et de produire un effort exceptionnel (certains limicoles peuvent

voler sans arrêt pendant 100 heures et parcourir des milliers de kilomètres entre chaque étape). Les grands voiliers utilisent les ascendances produites par les

courants d’air, tandis que les autres espèces battent inlassablement des ailes pour

rester dans le ciel et passer de la Scandinavie à l’Afrique tropicale par exemple. La migration s’étale presque sur toute l’année, à l’exception de quelques mois d’hiver,

principalement de février à juin pour les migrations pré-nuptiales et de juillet à novembre pour la période post-nuptiale.

Pour la plupart des espèces qui migrent par la France, un axe nord-est/sud-ouest est suivi, mais la Pie-grièche écorcheur par exemple migre vers le sud est (Moyen-

Orient) et le Corbeau freux vers l’ouest ! Certaines questions intéressantes restent en suspens : quel mécanisme permet aux

jeunes “d’apprendre“ ou de posséder la migration comme acquis dès la naissance. Comment les dates utilisées par chaque espèce pour amorcer un départ et le

retour peuvent-elles être aussi précises : dictée par la durée du jour ou par les conditions météorologiques ? Les astres, le champ magnétique terrestre et le relief

servent notamment de repère aux oiseaux petits et gros, mais il est très difficile d’expliquer précisément comment ils parviennent tous les ans à se rendre d’un site de

reproduction précis au même site d’hivernage...

La migration de demain Des changements climatiques sont en cours, difficile de le nier complètement, les saisons sont moins marquées, les hivers moins rigoureux et les étés parfois plus

chauds... Mais comment cela agit-il sur le “peuple migrateur“ ? Là encore, il faudra du temps pour le dire. Certains chercheurs avancent que les migrateurs les plus flexibles

(par exemple les granivores et herbivores) pourraient faire des trajets moins longs puisque les ressources seront accessibles. Des oiseaux pourraient devenir sédentaires

et des espèces typiquement liées aux régions du sud viendraient nicher plus au nord.

Quelques espèces emblématiques de notre région Nombreuses sont les espèces qui survolent la Franche-Comté, les ornithologues présents au Crêt des Roches à Pont-de-Roide en ont observés plus de 90. Parmi elles,

les espèces les plus abondantes sont :

- le Pigeon ramier : nicheur bien réparti en Europe, il peut former des groupes très nombreux pendant la migration (134 707 au Crêt des

Roches en 2010). Typiquement affublé d’une bande blanche sur la face supérieure de l’aile, il est assez facile à reconnaître,

- le Pinson des arbres : passereau commun dans nos campagnes et en

milieu boisé, c’est un passereau reconnaissable à son cri doux et flûté en migration. Très grégaire en hiver, il se regroupe pour migrer et

forme également des vols spectaculaires. On peut aussi observer dans notre ciel franc-comtois des espèces moins communes comme le Milan royal (plus de 3 000 à Pont-de-Roide), les cigognes noires, les faucons

et autres busards où encore les grues cendrées...

Un phénomène très présent en Franche Comté La France est très bien située en Europe pour le passage des oiseaux, aussi bien au

printemps qu’à l’automne. Et la Franche-Comté fait partie des régions prioritaires pour leurs déplacements ! Ainsi, des oiseaux qui se reproduisent en Scandinavie, en Europe de

l’Est ou encore en Sibérie passent au-dessus de nos têtes pour rejoindre l’Espagne ou l’Afrique !

Sur la plupart des points surélevés et dégagés de Franche-Comté, il est possible

d’observer ces passages (plus concentrés à l’automne). Alors, si l’envie vous prend un matin de vous lever tôt et de prendre un peu de hauteur, vous avez de fortes chances

d’assister à un spectacle qui vaut le détour : des centaines de pigeons qui forment de véritables nuages, des passereaux de toutes espèces, des rapaces ou encore des oies et

des grues...

Pour plus d’informations, consulter les ouvrages suivants ou contacter la SHNPM ! Dubois, Ph-J. & Rousseau, E. (2005) – La France à tire-d’ailes. Edition Delachaux et Niestlé Zucca, M. (2010) - La migration des oiseaux : comprendre les voyageurs du ciel. Sud Ouest Editions.

Site internet : migraction.net Thibaut Petry, chargé de mission ornithologue Photos : Caroline Maffli et Thibaut Petry