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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01 Rzconnai^^ancz hydAogzologiquz pouA unz ztudz d' impact dz bitz dz dzchaAgz à CHEVÍNCOURT [Oibz] paA M. CAUVRON, V. COMON Zt J.G. GAJLLARV SO SGN 545 PJC août 19S0 Service géologique régional PICARDIE 12, rue Lescouvé - 80000 Amiens - Tél.: (22) 89.49.52 BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01 Rzconnai^^ancz hydAogzologiquz pouA unz ztudz d' impact dz bitz dz dzchaAgz à CHEVÍNCOURT [Oibz] paA M. CAUVRON, V. COMON Zt J.G. GAJLLARV SO SGN 545 PJC août 19S0 Service géologique régional PICARDIE 12, rue Lescouvé - 80000 Amiens - Tél.: (22) 89.49.52

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01

Rzconnai^^ancz hydAogzologiquzpouA unz ztudz d' impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVÍNCOURT [Oibz]

paA M. CAUVRON, V. COMON Zt J.G. GAJLLARV

SO SGN 545 PJC août 19S0

Service géologique régional PICARDIE

12, rue Lescouvé - 80000 Amiens - Tél.: (22) 89.49.52

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01

Rzconnai^^ancz hydAogzologiquzpouA unz ztudz d' impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVÍNCOURT [Oibz]

paA M. CAUVRON, V. COMON Zt J.G. GAJLLARV

SO SGN 545 PJC août 19S0

Service géologique régional PICARDIE

12, rue Lescouvé - 80000 Amiens - Tél.: (22) 89.49.52

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Reconnaissance hydrogéologique

pour une étude d'impact de site de

décharge à CHEUINCOURT (Oise)

80 SGN 545 PIC

Liste de Diffusion

7 ex ANTROPE

1 ex ANTROPE (non relié)

2 ex Bibliothèque ORLEANS

1 ex DAG (non relié)

1 ex D.G. PARIS

1 ex SD2 EAU

1 ex Bibliothèque AMIENS

1 ex M. CAUDRON

1 ex D. COMON

1 ex J.G. GAILLARD

3 ex Stock

Reconnaissance hydrogéologique

pour une étude d'impact de site de

décharge à CHEUINCOURT (Oise)

80 SGN 545 PIC

Liste de Diffusion

7 ex ANTROPE

1 ex ANTROPE (non relié)

2 ex Bibliothèque ORLEANS

1 ex DAG (non relié)

1 ex D.G. PARIS

1 ex SD2 EAU

1 ex Bibliothèque AMIENS

1 ex M. CAUDRON

1 ex D. COMON

1 ex J.G. GAILLARD

3 ex Stock

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Rzconnaibbancz hydAogzologiquzpouA unz ztudz d' impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVJNCOURT [Oibz]

RESUME

L'EntAzpAiAZ ANTROPE a dzmandz aa SzAvicz Gzologiquz RzgionalPicaAdSz d'zxaminzA IZA conditionb hydAogzologiquzb d'unz coaaízaz dzAochz duAZ bituzz à CHEVJNCOURT (OiAz) , zn vuz d'y cAZZA unz dzchaAgzd'oAduAZA mznagzAZA.

L' ztudz a conbibtz à dztzAminZA la pZAmzabilitz dz I'AAgiJizdz LAON qui b'ztznd bouA lz iond dz iouillz zt Iza coAactzAibtiquzA gzo-tzchniquZA du matéAiaa dz Azmblai. PaA aiZlzuAb, lz contzxtz hydAogzolo¬giquz local a ztz dz{¡ini a{,in dz dztzAminzA Izb AibquzA dz pollution dzla nappz phAzatiquz contznuz danA IzA SablzA dz CuibZ.

SO SGN 545 PJC

Rzconnaibbancz hydAogzologiquzpouA unz ztudz d' impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVJNCOURT [Oibz]

RESUME

L'EntAzpAiAZ ANTROPE a dzmandz aa SzAvicz Gzologiquz RzgionalPicaAdSz d'zxaminzA IZA conditionb hydAogzologiquzb d'unz coaaízaz dzAochz duAZ bituzz à CHEVJNCOURT (OiAz) , zn vuz d'y cAZZA unz dzchaAgzd'oAduAZA mznagzAZA.

L' ztudz a conbibtz à dztzAminZA la pZAmzabilitz dz I'AAgiJizdz LAON qui b'ztznd bouA lz iond dz iouillz zt Iza coAactzAibtiquzA gzo-tzchniquZA du matéAiaa dz Azmblai. PaA aiZlzuAb, lz contzxtz hydAogzolo¬giquz local a ztz dz{¡ini a{,in dz dztzAminzA Izb AibquzA dz pollution dzla nappz phAzatiquz contznuz danA IzA SablzA dz CuibZ.

SO SGN 545 PJC

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TABLES DES MATIERES

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Situation géographique

Figure 2 - Implantation des sondages

Figure 3 - Analyse granulométrique E,

Figure 4 - Analyse granulométrique E^

Figure 5 - Essai Proctor E,

Figure 6 - Essai Proctor E

Pages

RESUME

INTRODUCTION 1

CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 1

1 - SITUATION GEOLOGIQUE 1-2

2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 2-3

RESULTATS DES MESURES 3

1 - ESSAI IN-SITU 4

1. Reconnaissance géologique 4

2. Essai de perméabilité 5

2 - MESURES EN LABORATOIRE 5

1. Bilan hydrique 5-6

2. Essais sur les sables de remblai 6

a) analyses granulométriques 6 à 9

b) essai Proctor 9

c) essais de perméabilité 9 à 10

3. Essais sur la dalle calcaire 10

4. Analyses chimiques de l'eau de la nappe du Cuisien 10 - 11

CONCLUSIONS

TABLES DES MATIERES

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Situation géographique

Figure 2 - Implantation des sondages

Figure 3 - Analyse granulométrique E,

Figure 4 - Analyse granulométrique E^

Figure 5 - Essai Proctor E,

Figure 6 - Essai Proctor E

Pages

RESUME

INTRODUCTION 1

CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 1

1 - SITUATION GEOLOGIQUE 1-2

2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 2-3

RESULTATS DES MESURES 3

1 - ESSAI IN-SITU 4

1. Reconnaissance géologique 4

2. Essai de perméabilité 5

2 - MESURES EN LABORATOIRE 5

1. Bilan hydrique 5-6

2. Essais sur les sables de remblai 6

a) analyses granulométriques 6 à 9

b) essai Proctor 9

c) essais de perméabilité 9 à 10

3. Essais sur la dalle calcaire 10

4. Analyses chimiques de l'eau de la nappe du Cuisien 10 - 11

CONCLUSIONS

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Rzconnaibbancz hydAogzologiquz

pouA unz ztudz d'impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVJNCOURT [Oibz]

JNTROVUCTJON

Depuis plusieurs années, l'Entreprise ANTROPE à SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE (Oise) exploite une carrière de roche calcaire dure à CHEVINCOURT(60), au lieu-dit Samson. Une surface importante a déjà été dégagée (<1 20 ha),sur une hauteur de front de taille atteignant plus de 30 m par endroits (co¬te supérieure : +165).

Le projet de l'entreprise est de réutiliser une partie du volu¬me vide créé, comme décharge contrôlée de déchets ménagers inertes, sur 6 à7 ha. Dans le cadre de l'étude d'impact à joindre à la demande d'autorisa¬tion, le Service Géologique Régional Picardie a été sollicité pour réaliserle chapitre hydrogéologique.

Pour déterminer les conditions de perméabilité du fond de fouil¬le et les caractéristiques géotechniques du matériau de remblai, des travauxde reconnaissance ont été entrepris sur le terrain et en laboratoire.

CONTEXTE HVVROGEO LOGJ(lUE

1 - SITUATION GEOLOGIQUE

La carrière est implantée en tête d'un vallon qui rejoint la val¬lée du Matz, affluent de l'Oise (Fig. 1). Par érosion régressive, ce vallon,emprunté par le ruisseau des Loyaux, s'est enfoncé dans les formations géolo¬giques de l'Eocène, faisant apparaître, au droit du site, entre le fond de ladépression et la bordure du coteau, une dénivellation de plus de 70 mètres.

Rzconnaibbancz hydAogzologiquz

pouA unz ztudz d'impact dz bitz dz

dzchaAgz à CHEVJNCOURT [Oibz]

JNTROVUCTJON

Depuis plusieurs années, l'Entreprise ANTROPE à SAINT-JUST-EN-CHAUSSEE (Oise) exploite une carrière de roche calcaire dure à CHEVINCOURT(60), au lieu-dit Samson. Une surface importante a déjà été dégagée (<1 20 ha),sur une hauteur de front de taille atteignant plus de 30 m par endroits (co¬te supérieure : +165).

Le projet de l'entreprise est de réutiliser une partie du volu¬me vide créé, comme décharge contrôlée de déchets ménagers inertes, sur 6 à7 ha. Dans le cadre de l'étude d'impact à joindre à la demande d'autorisa¬tion, le Service Géologique Régional Picardie a été sollicité pour réaliserle chapitre hydrogéologique.

Pour déterminer les conditions de perméabilité du fond de fouil¬le et les caractéristiques géotechniques du matériau de remblai, des travauxde reconnaissance ont été entrepris sur le terrain et en laboratoire.

CONTEXTE HVVROGEO LOGJ(lUE

1 - SITUATION GEOLOGIQUE

La carrière est implantée en tête d'un vallon qui rejoint la val¬lée du Matz, affluent de l'Oise (Fig. 1). Par érosion régressive, ce vallon,emprunté par le ruisseau des Loyaux, s'est enfoncé dans les formations géolo¬giques de l'Eocène, faisant apparaître, au droit du site, entre le fond de ladépression et la bordure du coteau, une dénivellation de plus de 70 mètres.

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SITUATIOM

GEOGRAPHIQUE

ECHELLE:I/25000

figí

B.R.G.M. - SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL PICAROIE 1!, rue Lescouïé, 80 - AMIENS - Téléphone : (22) B 9 - 4 9 - 5 2

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- 2

Les flancs sont recouverts d'éboulis et de colluvions de pentequi cachent les terrains géologiques en place. Ceux-ci se succèdent selonla série stratigraphique suivante observable à la carrière, de bas en haut :

. Sables de Cuise sables fins argileux, glauconieux/ _.|.p^x assez homogènes

. Ar2ile_de Laon argile gris verdâtre plus ou moins(CUISIEN) sableuse

. Calcaire de base (Pierre à Liards) calcaire gréseux détritique grossier,, ...ri-TTi-M T r-^ N ot sable calcaire à niveaux indurés(LUTETIEN Inférieur) , , ...dolomitiques

. Calcaire à_Nummulites laeyigatus falun sableux fossilifère

(LUTETIEN Inférieur)

Le Lutétien inférieur est dolomitisé et donne un calcaire recris¬tallisé très dur. C'est ce faciès qui est exploité dans la carrière.

Calcai re_grossier

(LUTETIEN Moyen)

différents bancs de calcaires dolomi¬tiques ou en plaquettes

Calcaire_à_Cérithes

(LUTETIEN Supérieur)

bancs durs à Cérlthes et calcairesableux

L'ensemble de ces couches est affecté d'un léger pendage versle sud-est. Localement et visibles sur le front de taille, des petites flexu¬res ou cassures rompent la monotonie structurale.

Le carreau de la carrière est constitué par une dalle de calcairegrésifié de quelques décimètres d'épaisseur.

2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

La nature lithologique des terrains facilite les, circulations aqui¬fères. Au niveau des calcaires et grès, elles se propagent par l'intermédiairedes fissures. Dans les sables, elles progressent de pore en pore.

- 2

Les flancs sont recouverts d'éboulis et de colluvions de pentequi cachent les terrains géologiques en place. Ceux-ci se succèdent selonla série stratigraphique suivante observable à la carrière, de bas en haut :

. Sables de Cuise sables fins argileux, glauconieux/ _.|.p^x assez homogènes

. Ar2ile_de Laon argile gris verdâtre plus ou moins(CUISIEN) sableuse

. Calcaire de base (Pierre à Liards) calcaire gréseux détritique grossier,, ...ri-TTi-M T r-^ N ot sable calcaire à niveaux indurés(LUTETIEN Inférieur) , , ...dolomitiques

. Calcaire à_Nummulites laeyigatus falun sableux fossilifère

(LUTETIEN Inférieur)

Le Lutétien inférieur est dolomitisé et donne un calcaire recris¬tallisé très dur. C'est ce faciès qui est exploité dans la carrière.

Calcai re_grossier

(LUTETIEN Moyen)

différents bancs de calcaires dolomi¬tiques ou en plaquettes

Calcaire_à_Cérithes

(LUTETIEN Supérieur)

bancs durs à Cérlthes et calcairesableux

L'ensemble de ces couches est affecté d'un léger pendage versle sud-est. Localement et visibles sur le front de taille, des petites flexu¬res ou cassures rompent la monotonie structurale.

Le carreau de la carrière est constitué par une dalle de calcairegrésifié de quelques décimètres d'épaisseur.

2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

La nature lithologique des terrains facilite les, circulations aqui¬fères. Au niveau des calcaires et grès, elles se propagent par l'intermédiairedes fissures. Dans les sables, elles progressent de pore en pore.

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- 3 -

Nous avons donc affaire à deux réservoirs aquifères superposés.Le supérieur représente- tout le Lutétien et reçoit les eaux d'infiltra¬tions. Au droit de la carrière, il est non saturé parce qu'il ne reposepas sur un substratum imperméable d'une part, et parce qu'il arrive àaffleurement dans la vallée d'autre part. L'inférieur a sa partie supé¬rieure dénoyée jusqu'au niveau de la ligne de sources qui émergent versla cote + 85.

Entre les deux, existe l'Argile de Laon qui, par sa nature, pour¬rait former un niveau imperméable. En fait, légèrement sableuse, elle agitcomme une couche régulatrice des eaux ayant percole à travers les fissuresdes couches sus-jacentes. Elle joue un rôle de frein à l'écoulement verticalet a donc un pouvoir de filtration et de rétention grâce à sa nature ar¬gileuse (smectite).

L'écoulement final de la nappe des sables de Cuise prend des di¬rections convergentes imposées par le vallon des Loyaux et donne naissanceà des sources diffuses qui alimentent le ruisseau du même nom. Une autrepartie des eaux infiltrées gagnent les profondeurs du réservoir sableuxen direction de la vallée du Matz et de celle de l'Oise, plus à l'est. Lavitesse de propagation latérale est très lente ( cm/jour).

Les réservoirs aquifères de l'Eocène sont exploités dans la ré¬gion. Le captage le plus proche est la source de Sorel à ELINCOURT-SAINTE-MARGUERITE, à 1,5 km à l'ouest de la carrière. Plus à l'ouest, donc plus enamont hydraulique existe le captage de V/ILLERS-SUR-COUDUN. Pour les autrescommunes, l'alimentation en eau potable s'effectue par des forages ou puitsdans la nappe de la craie, tel le captage du Syndicat de CHEV/INCOURT et lepuits de MAREST-SUR-MATZ. Les eaux de la craie sont protégées par les for¬mations argileuses du Sparnacien et sableuses du Thanétien qui s'étendentdans toute la région sous les sables du Cuisien.

RESULTATS VES MESURES

L'objectif de l'étude était de reconnaître les caractéristiquesde l'Argile de Laon et des sables de remblai et de définir la qualité chi¬mique des eaux de la nappe phréatique.

A cette fin, plusieurs recherches sur le terrain et en labora¬toire furent entreprises en juin et juillet.

- 3 -

Nous avons donc affaire à deux réservoirs aquifères superposés.Le supérieur représente- tout le Lutétien et reçoit les eaux d'infiltra¬tions. Au droit de la carrière, il est non saturé parce qu'il ne reposepas sur un substratum imperméable d'une part, et parce qu'il arrive àaffleurement dans la vallée d'autre part. L'inférieur a sa partie supé¬rieure dénoyée jusqu'au niveau de la ligne de sources qui émergent versla cote + 85.

Entre les deux, existe l'Argile de Laon qui, par sa nature, pour¬rait former un niveau imperméable. En fait, légèrement sableuse, elle agitcomme une couche régulatrice des eaux ayant percole à travers les fissuresdes couches sus-jacentes. Elle joue un rôle de frein à l'écoulement verticalet a donc un pouvoir de filtration et de rétention grâce à sa nature ar¬gileuse (smectite).

L'écoulement final de la nappe des sables de Cuise prend des di¬rections convergentes imposées par le vallon des Loyaux et donne naissanceà des sources diffuses qui alimentent le ruisseau du même nom. Une autrepartie des eaux infiltrées gagnent les profondeurs du réservoir sableuxen direction de la vallée du Matz et de celle de l'Oise, plus à l'est. Lavitesse de propagation latérale est très lente ( cm/jour).

Les réservoirs aquifères de l'Eocène sont exploités dans la ré¬gion. Le captage le plus proche est la source de Sorel à ELINCOURT-SAINTE-MARGUERITE, à 1,5 km à l'ouest de la carrière. Plus à l'ouest, donc plus enamont hydraulique existe le captage de V/ILLERS-SUR-COUDUN. Pour les autrescommunes, l'alimentation en eau potable s'effectue par des forages ou puitsdans la nappe de la craie, tel le captage du Syndicat de CHEV/INCOURT et lepuits de MAREST-SUR-MATZ. Les eaux de la craie sont protégées par les for¬mations argileuses du Sparnacien et sableuses du Thanétien qui s'étendentdans toute la région sous les sables du Cuisien.

RESULTATS VES MESURES

L'objectif de l'étude était de reconnaître les caractéristiquesde l'Argile de Laon et des sables de remblai et de définir la qualité chi¬mique des eaux de la nappe phréatique.

A cette fin, plusieurs recherches sur le terrain et en labora¬toire furent entreprises en juin et juillet.

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(CHEVINCOURT

Bois de Chevincour^

Ê:n^^ep^¡se ANTROPE

(Çsdasérè ': Sfet ion C 577 et 7ùa

0 tfsio/ o/c fscrmcoifi/i'f'é

(I) ccfianh'llon pour essaiQéeAix/jrjicjiue.

IU

J7rest» s /-£ehellt t/u '/jsoo', /nr H iiLveitr .Gtc^itrt .fjifi^rtjff^fi / 6 ,* i*eyn .i» 17.7. 19ê

(CHEVINCOURT

Bois de Chevincour^

Ê:n^^ep^¡se ANTROPE

(Çsdasérè ': Sfet ion C 577 et 7ùa

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(I) ccfianh'llon pour essaiQéeAix/jrjicjiue.

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- 4 -

1 - ESSAIS IN SITU

1) - Reconnaissance qéoloqique (Fig. 2)

Plusieurs sondages à la tarière à main ont testé l'Argile deLaon sur des emplacements où la dalle de calcaire avait été brisée et en¬levée. Ils ont donné les résultats suivants :

Sondage 1 :

0 - 0,4 m

0,4 - 1,0 m

1,0 - 1,2 m

1,2 - 1,4 m

1,4 m

argile beige vert très compacte

argile sableuse vert plus clair

argile verte de nouveau plus compacte

argile beige vert

arrêt

Sondage 2 :

0 - 0,7 m

0,7 - 2,2 m

2,2 - 2,5 m

2,5

: argile verte glauconieuse compacte

: argile beige verte plus sableuse

: sable argileux roux

: arrêt

Sondage 3 :

0 - 0,75 m

0,75 - 0,85 m

0,85 - 1,20 m

1,20 - 2,15 m

2,15 - 2,40 m

2,40 m

argile verte marbrée de roux compacte

argile sableuse verte

argile verte compacte

argile verte beige sableuse

sable argileux roux

arrêt

L'Argile de Laon est donc présente aux trois emplacements sondéssur une épaisseur de plus de 1,5 m. Elle a été reconnue à d'autres endroitsdans la carrière et connue sur toute la périphérie du massif de THIESCOURT,comme un horizon stratigraphique constant.

On peut admettre que cette couche géologique est étendue sous toutela carrière. Aucun niveau d'eau n'a été rencontré au cours de la foration destrous.

- 4 -

1 - ESSAIS IN SITU

1) - Reconnaissance qéoloqique (Fig. 2)

Plusieurs sondages à la tarière à main ont testé l'Argile deLaon sur des emplacements où la dalle de calcaire avait été brisée et en¬levée. Ils ont donné les résultats suivants :

Sondage 1 :

0 - 0,4 m

0,4 - 1,0 m

1,0 - 1,2 m

1,2 - 1,4 m

1,4 m

argile beige vert très compacte

argile sableuse vert plus clair

argile verte de nouveau plus compacte

argile beige vert

arrêt

Sondage 2 :

0 - 0,7 m

0,7 - 2,2 m

2,2 - 2,5 m

2,5

: argile verte glauconieuse compacte

: argile beige verte plus sableuse

: sable argileux roux

: arrêt

Sondage 3 :

0 - 0,75 m

0,75 - 0,85 m

0,85 - 1,20 m

1,20 - 2,15 m

2,15 - 2,40 m

2,40 m

argile verte marbrée de roux compacte

argile sableuse verte

argile verte compacte

argile verte beige sableuse

sable argileux roux

arrêt

L'Argile de Laon est donc présente aux trois emplacements sondéssur une épaisseur de plus de 1,5 m. Elle a été reconnue à d'autres endroitsdans la carrière et connue sur toute la périphérie du massif de THIESCOURT,comme un horizon stratigraphique constant.

On peut admettre que cette couche géologique est étendue sous toutela carrière. Aucun niveau d'eau n'a été rencontré au cours de la foration destrous.

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5 -

2) - Essais de perméabilité

Afin de tester la perméabilité de l'argile, trois essais ont étéréalisés aux emplacements indiqués sur la figure 2.

La technique mise en place est celle de MUNZ qui consiste à mesu¬rer la vitesse d'infiltration verticale d'un volume d'eau connu à traversune section définie et sous une charge constante après avoir saturé le ter¬rain dans un rayon suffisamment grand pour être assuré d'aucune perturba¬tion latérale dans l'écoulement.

Les sables cuisiens sous-jacents ne sont pas noyés. La nappe esten effet à plus de 50 m de profondeur. Mais, compte-tenu de leur perméabi¬lité nettement plus grande que celle de l'argile, l'écoulement y est plusrapide. On peut admettre que sous la couche d'argile le terrain se saturerapidement et sur une hauteur suffisante pour ne pas entraîner de pertur¬bations notables dans l'écoulement à travers la zone testée. Les essaisont été menés après plus de 12 heures de mise en saturation.

gile sontLes valeurs ainsi obtenues par la perméabilité verticale de l'ar-

. S 1

. S 2

. S 3

K = 1,9 X 10 ^ m/sV

K = 1,8 X 10 ^ m/sV

K = 2,5 X 10 ^ m/sV

soit une moyenne de K = 2,1 x 10 m/sV

Sur la dalle calcaire, il n'a pas pu être entrepris des essais deperméabilité en raison de son hétérogénéité lithologique et de sa fractura¬tion naturelle ou artificielle.

2 - MESURES EN LABORATOIRE

1) - Bilan hydrique

La quantité d'eau infiltrée en temps normal dépend du coefficientde ruissellement et de l'évapotranspiration réelle. Si l'on suppose une sur¬face plane qui empêche l'accumulation d'eau des zones basses, le ruisselle¬ment est nul. Seul, le second phénomène intervient. Il est tributaire desprécipitations de la température et de l'insolation.

5 -

2) - Essais de perméabilité

Afin de tester la perméabilité de l'argile, trois essais ont étéréalisés aux emplacements indiqués sur la figure 2.

La technique mise en place est celle de MUNZ qui consiste à mesu¬rer la vitesse d'infiltration verticale d'un volume d'eau connu à traversune section définie et sous une charge constante après avoir saturé le ter¬rain dans un rayon suffisamment grand pour être assuré d'aucune perturba¬tion latérale dans l'écoulement.

Les sables cuisiens sous-jacents ne sont pas noyés. La nappe esten effet à plus de 50 m de profondeur. Mais, compte-tenu de leur perméabi¬lité nettement plus grande que celle de l'argile, l'écoulement y est plusrapide. On peut admettre que sous la couche d'argile le terrain se saturerapidement et sur une hauteur suffisante pour ne pas entraîner de pertur¬bations notables dans l'écoulement à travers la zone testée. Les essaisont été menés après plus de 12 heures de mise en saturation.

gile sontLes valeurs ainsi obtenues par la perméabilité verticale de l'ar-

. S 1

. S 2

. S 3

K = 1,9 X 10 ^ m/sV

K = 1,8 X 10 ^ m/sV

K = 2,5 X 10 ^ m/sV

soit une moyenne de K = 2,1 x 10 m/sV

Sur la dalle calcaire, il n'a pas pu être entrepris des essais deperméabilité en raison de son hétérogénéité lithologique et de sa fractura¬tion naturelle ou artificielle.

2 - MESURES EN LABORATOIRE

1) - Bilan hydrique

La quantité d'eau infiltrée en temps normal dépend du coefficientde ruissellement et de l'évapotranspiration réelle. Si l'on suppose une sur¬face plane qui empêche l'accumulation d'eau des zones basses, le ruisselle¬ment est nul. Seul, le second phénomène intervient. Il est tributaire desprécipitations de la température et de l'insolation.

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6 -

Pour estimer sa valeur moyenne à CHEVINCOURT, on a pris en compteles précipitations de CAMBRONNE-LES-RIBECOURT, à l'est et de LA NEUVILLEROY,à l'ouest, les températures et les insolations de BEAUVAIS.

Les résultats des calculs sont consignés dans le tableau page sui¬vante (Tableau I).

Il apparaît une valeur de ETR de 529 mm par an en moyenne et unehauteur d'eau d'écoulement excédentaire (EXC) de 95 mm qui, répartie sur 4mois (décembre à mars) donne un débit de 0,8 l/j/m2.

En fait, c'est une moyenne sur 30 ans. En année très pluvieuse,la valeur de EXC peut doubler et même tripler. Si l'on prend en compte uneaverse exceptionnelle (50 mm en 1 heure), en période de faible évapotrans¬piration, on arrive à un débit instantané de 50 l/h/m2, soit 0,014 l/s/m2.Mais, étant donné la faible perméabilité de l'argile, le débit d'infiltra¬tion ne dépassera pas 2,1 x 10~^ l/s/m2.

2) essais sur les sables de remblai

Les opérations de criblage et de concassage produisent des finesqui sont évacuées^ vers des aires de stockage, à l'est et à l'ouest de lacarrière. Le matériau sableux, interstratifié entre les bancs calcaires n'estpas exploitable et est donc stocké également aux mêmes endroits.

Le projet de décharge prévoit de réutiliser ces matériaux iner¬tes comme remblais intercalaires entre les couches de déchets et comme sous-couche en fond de fouille.

Deux échantillons ont été prélevés pour analyses granulométri¬ques et essais de compactage.

a) - Analyses granulométriques

Le premier échantillon (Fig. 3) vient du stock est, le plus ancien.L'analyse montre un matériau sableux fin ( en poids, 50 % de grains de diamè¬tre -^ à 0,2 mm) mais avec une granulométrie assez étalée (coefficient d'uni¬formité d 60 =68).

^10Du diamètre du tamis d 10 laissait passer 10 % du poids en grains,

on peut déduire une perméabilité approximative :

K , = 100 d ^ = 100 X 0,0035 ^ = 0,0012 cm/s = 1,2 x 10"Ws.

6 -

Pour estimer sa valeur moyenne à CHEVINCOURT, on a pris en compteles précipitations de CAMBRONNE-LES-RIBECOURT, à l'est et de LA NEUVILLEROY,à l'ouest, les températures et les insolations de BEAUVAIS.

Les résultats des calculs sont consignés dans le tableau page sui¬vante (Tableau I).

Il apparaît une valeur de ETR de 529 mm par an en moyenne et unehauteur d'eau d'écoulement excédentaire (EXC) de 95 mm qui, répartie sur 4mois (décembre à mars) donne un débit de 0,8 l/j/m2.

En fait, c'est une moyenne sur 30 ans. En année très pluvieuse,la valeur de EXC peut doubler et même tripler. Si l'on prend en compte uneaverse exceptionnelle (50 mm en 1 heure), en période de faible évapotrans¬piration, on arrive à un débit instantané de 50 l/h/m2, soit 0,014 l/s/m2.Mais, étant donné la faible perméabilité de l'argile, le débit d'infiltra¬tion ne dépassera pas 2,1 x 10~^ l/s/m2.

2) essais sur les sables de remblai

Les opérations de criblage et de concassage produisent des finesqui sont évacuées^ vers des aires de stockage, à l'est et à l'ouest de lacarrière. Le matériau sableux, interstratifié entre les bancs calcaires n'estpas exploitable et est donc stocké également aux mêmes endroits.

Le projet de décharge prévoit de réutiliser ces matériaux iner¬tes comme remblais intercalaires entre les couches de déchets et comme sous-couche en fond de fouille.

Deux échantillons ont été prélevés pour analyses granulométri¬ques et essais de compactage.

a) - Analyses granulométriques

Le premier échantillon (Fig. 3) vient du stock est, le plus ancien.L'analyse montre un matériau sableux fin ( en poids, 50 % de grains de diamè¬tre -^ à 0,2 mm) mais avec une granulométrie assez étalée (coefficient d'uni¬formité d 60 =68).

^10Du diamètre du tamis d 10 laissait passer 10 % du poids en grains,

on peut déduire une perméabilité approximative :

K , = 100 d ^ = 100 X 0,0035 ^ = 0,0012 cm/s = 1,2 x 10"Ws.

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EVAPOTRANSPIRATION et BILAN HYDROLOGIQUE

Application de la formule de TURC

Année

H

IGA

h

IG

ETP

P

P-ETP

A RFU

RFU

ETR

DEF

EXC

P-ETR

270

236

49

69

2,8

7

52

45

H- 45

100

7

0

45

H- 45

286

373

73

126

3,6

14

44

30

H- 30

100

14

0

30

-f 30

369

573

125

223

6,132

41

9

-f- 9

100

32

0 '

9

-»- 9

412

771

159

323

9,0

56

41

- 15-

- 15

85

56

0

0

- 15

475

922

188

392

12,5

80

49

- - 31

- 31

54

80

0

0

- 31

485

983

203

432

15,4

98

59

- 39

- 39

15

98

0

0

- 39

488

940

199

407

17,3

98

53

- 45

- 15 '0

68

- 30

0

- 15

447

806

190

357

17,1

87

58

- 29

0

0

58

- 29

0

0

378

617

151

264

14,9

63

58

- 5

0

0

58

- 5

0

0

336

417

109

159

10,7

35

50

15

-1- 15

15

35

0

0

-1- 15

276

260

54

80

6,1

15

65

50

-(- 50

65

15

0

0

-(- 50

257

194

41

54

3,5

8

54

46

+ 46

100

8

0

11

-1- 46

1541

9,9

593

624

31

529

- 64

95

+ 95

P : moyenne des hauteurs d'eau relevées à CAMBRONNE-LES-RIBECOURT et LA NEUVILLEROY (période 1946 - 1979)

T°: température moyenne mensuelle à BEAUVAIS (période 1945 - 1979)

h : insolation moyenne mensuelle en heures à BEAUVAIS (période 1950 - 1979)

Q)C

EVAPOTRANSPIRATION et BILAN HYDROLOGIQUE

Application de la formule de TURC

Année

H

IGA

h

IG

ETP

P

P-ETP

A RFU

RFU

ETR

DEF

EXC

P-ETR

270

236

49

69

2,8

7

52

45

H- 45

100

7

0

45

H- 45

286

373

73

126

3,6

14

44

30

H- 30

100

14

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30

-f 30

369

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125

223

6,132

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9

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412

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159

323

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41

- 15-

- 15

85

56

0

0

- 15

475

922

188

392

12,5

80

49

- - 31

- 31

54

80

0

0

- 31

485

983

203

432

15,4

98

59

- 39

- 39

15

98

0

0

- 39

488

940

199

407

17,3

98

53

- 45

- 15 '0

68

- 30

0

- 15

447

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190

357

17,1

87

58

- 29

0

0

58

- 29

0

0

378

617

151

264

14,9

63

58

- 5

0

0

58

- 5

0

0

336

417

109

159

10,7

35

50

15

-1- 15

15

35

0

0

-1- 15

276

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54

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65

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-(- 50

65

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0

0

-(- 50

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54

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+ 46

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-1- 46

1541

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529

- 64

95

+ 95

P : moyenne des hauteurs d'eau relevées à CAMBRONNE-LES-RIBECOURT et LA NEUVILLEROY (période 1946 - 1979)

T°: température moyenne mensuelle à BEAUVAIS (période 1945 - 1979)

h : insolation moyenne mensuelle en heures à BEAUVAIS (période 1950 - 1979)

Q)C

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- 8 -

SIGNIFICATION DES TERMES UTILISES

POUR LE CALCUL DU BILAN D'EAU

H

I G

h

I G

E T

P

P -

à

R F

E T

D E

E X

P -

A

P

E

R

U

R

F

C

E

-

T

F

T

P

U

R

durée astronomique mensuelle du jour en heures

énergie de la radiation globale sans atmosphère encal / m2 / jour

durée d'insolation mesurée en heures / décade

I G A (0,18 + 0,62 _h^ )H

température moyenne men&uelle en ° C

évapotranspiration potentielle en mm

hauteur de pluie mensuelle en mm

bilan théorique mensuel en mm

variation de la réserve facilement utilisable en mm

réserve facilement utilisable par le sol en mm

évapotranspiration réelle en mm

déficit mensuel en eau en mm

excédent mensuel en eau en mm

solde mensuel de la pluie en mm

ETP 0,4 X X ( I G -(- 50 )T° + 15

- 8 -

SIGNIFICATION DES TERMES UTILISES

POUR LE CALCUL DU BILAN D'EAU

H

I G

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I G

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P

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R

durée astronomique mensuelle du jour en heures

énergie de la radiation globale sans atmosphère encal / m2 / jour

durée d'insolation mesurée en heures / décade

I G A (0,18 + 0,62 _h^ )H

température moyenne men&uelle en ° C

évapotranspiration potentielle en mm

hauteur de pluie mensuelle en mm

bilan théorique mensuel en mm

variation de la réserve facilement utilisable en mm

réserve facilement utilisable par le sol en mm

évapotranspiration réelle en mm

déficit mensuel en eau en mm

excédent mensuel en eau en mm

solde mensuel de la pluie en mm

ETP 0,4 X X ( I G -(- 50 )T° + 15

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-B.R.G.M-SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier. Che\^lhJC.ourh

n-..

Sondage : Echantillon: n= d Caractéristiques de l'essai: nat^. -H-or-BiO

Description: Profondeur-. Voie sèche

A naiy.sB visuelle: SoniG ColcQirG. Voie humide ^

Sédimentomètrie gClassification géotechnique ( L.C.P.C):

Poids sec:_i£551.

Remarques:

D

O

moduleAFNOR

250

100h-

125

JSÔL

63

10

-H H25 12,5

48 M. 41

6,3

M.

2,5 1,25

0,4-H0,5(mm)

34 31 27 24

V^% "- \%%'''^^^ /C'/<^ </

21Diamètres équivalents(^) -

kIOO

o

-B.R.G.M-SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier. Che\^lhJC.ourh

n-..

Sondage : Echantillon: n= d Caractéristiques de l'essai: nat^. -H-or-BiO

Description: Profondeur-. Voie sèche

A naiy.sB visuelle: SoniG ColcQirG. Voie humide ^

Sédimentomètrie gClassification géotechnique ( L.C.P.C):

Poids sec:_i£551.

Remarques:

D

O

moduleAFNOR

250

100h-

125

JSÔL

63

10

-H H25 12,5

48 M. 41

6,3

M.

2,5 1,25

0,4-H0,5(mm)

34 31 27 24

V^% "- \%%'''^^^ /C'/<^ </

21Diamètres équivalents(^) -

kIOO

o

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-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIOUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier; C/j¤vincQurh

N^:

Sondage:. Echantillon: hr 5.

Description: Profondeur:

Analyse visuelle: SoU^ Colfaih^

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai

Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentomètrie |^

DatP.-/<g'Q7- 80

Poids sec : £dk^

Remarques:

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE ARGILE

-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIOUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier; C/j¤vincQurh

N^:

Sondage:. Echantillon: hr 5.

Description: Profondeur:

Analyse visuelle: SoU^ Colfaih^

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai

Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentomètrie |^

DatP.-/<g'Q7- 80

Poids sec : £dk^

Remarques:

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE ARGILE

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- 9 -

Le second échantillon (Fig. 4) a été prélevé sur le stock ouestactuellement alimenté par l'installation de criblage-concassage. Il donnesensiblement les mêmes caractéristiques :

d^° 42 k = 100 d^, = 1°° ^ °'°0^ = 0»0036 cm/s = 3,6 x 10 ^ m/s

d 10 2 - 10

b) - Essai Proctor

Un essai Proctor normal a été réalisé sur chaque échantillon.Les courbes de compactage qui en résultent sont données par les figures 5et 6. La meilleure compacité est obtenue respectivement pour les 2 maté¬riaux avec une teneur en eau de 31 % et 26,7 ?¿ et une densité sèche de1,61 kg/dm3 et 1,66 kg/dm^.

L'allure des deux courbes est plus caractéristique d'une argilesableuse que d'un sable argileux. Mais on peut supposer une certaine hété¬rogénéité dans le dépôt. Les valeurs données ne sont valables que pour leséchantillons prélevés. Lors de la reprise, il faudra au moins s'assurer dela granulométrie.

c) - Essais de perméabilité

Les mêmes échantillons ont été soumis à des tests de perméabilité.Ils ont été réalisés par la méthode oedométrique à partir des échantillonsayant subi l'essai Proctor, à une teneur en eau correspondant au maximum dela densité sèche (soit pour E,; 31 % , pour E2-26,7 %) .

L'application de la formule de DARCY adaptée à l'expérience donne

1/ D -i s L , HoX = 2,3 5 ^ log ^

avec s : section du tube de lecture

S : section de l'échantillon

L : hauteur de l'échantillon

H^: niveau d'eau initial dans le tube

H,: niveau d'eau final au bout du temps dt.

K, = 5 X 10" m/s sous une pression de 0,05 bar

= 2 X 10 m/s sous une pression de 2 bars

- 9 -

Le second échantillon (Fig. 4) a été prélevé sur le stock ouestactuellement alimenté par l'installation de criblage-concassage. Il donnesensiblement les mêmes caractéristiques :

d^° 42 k = 100 d^, = 1°° ^ °'°0^ = 0»0036 cm/s = 3,6 x 10 ^ m/s

d 10 2 - 10

b) - Essai Proctor

Un essai Proctor normal a été réalisé sur chaque échantillon.Les courbes de compactage qui en résultent sont données par les figures 5et 6. La meilleure compacité est obtenue respectivement pour les 2 maté¬riaux avec une teneur en eau de 31 % et 26,7 ?¿ et une densité sèche de1,61 kg/dm3 et 1,66 kg/dm^.

L'allure des deux courbes est plus caractéristique d'une argilesableuse que d'un sable argileux. Mais on peut supposer une certaine hété¬rogénéité dans le dépôt. Les valeurs données ne sont valables que pour leséchantillons prélevés. Lors de la reprise, il faudra au moins s'assurer dela granulométrie.

c) - Essais de perméabilité

Les mêmes échantillons ont été soumis à des tests de perméabilité.Ils ont été réalisés par la méthode oedométrique à partir des échantillonsayant subi l'essai Proctor, à une teneur en eau correspondant au maximum dela densité sèche (soit pour E,; 31 % , pour E2-26,7 %) .

L'application de la formule de DARCY adaptée à l'expérience donne

1/ D -i s L , HoX = 2,3 5 ^ log ^

avec s : section du tube de lecture

S : section de l'échantillon

L : hauteur de l'échantillon

H^: niveau d'eau initial dans le tube

H,: niveau d'eau final au bout du temps dt.

K, = 5 X 10" m/s sous une pression de 0,05 bar

= 2 X 10 m/s sous une pression de 2 bars

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SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAIS

B.R.G.M

Fort dt Lazinnis -59- LEZENNES

Ttl: (20) 91-30-13.91-38-19

Chantier : ChevincouA

n?±

- ESSAI PROCTOR .

Motáriou : Sakle. calcaire.

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SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAIS

B.R.G.M

Fort dt Lazinnis -59- LEZENNES

Ttl: (20) 91-30-13.91-38-19

Chantier : ChevincouA

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tige

SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAIS

B.R.G.M

Fort dt Liztnnis -59-LEZENNES

Ttl: (20) 91-30-13.91-38-19

Chonticr : Ch^Ancctut)'

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NORD- PAS-DE-CALAIS

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10 -

. K « = 4,9 X 10 m/s sous une pression de 0,05 bar2

-46,3 X 10 m/s sous une pression de 2 bars

Les conditions de remblaiement de la décharge occasionnent en fondde fouille des pressions de l'ordre de 2 bars, on retiendra la seconde va¬leur comme perméabilité finale du matériau in-situ.

3) Essais sur la dalle calcaire

Le banc calcaire de base repose sur l'Argile de Laon, sur desépaisseurs variables. Par ailleurs, il ne présente pas de surfaces planescontinues représentatives. Enfin, il est affecté d'une fissuration liée àla nature même du terrain mais surtout aux conditions techniques d'exploi¬tation (tirs de mines, circulation de lourds engins). Des trous d'infil¬tration des eaux de ruissellement sont bien visibles par endroits.

En conséquence, il n'est pas utile de connaître la perméabilitéintrinsèque de pores de ce calcaire qui est nettement inférieure à laperméabilité en grand due aux fissures. Le véritable fond de fouille estreprésenté par la couche d'argile sous-jacente.

Néanmoins, un test a été tenté en laboratoire sur un échantilloncompact. On obtient une valeur de 1 xl0-7m/s. Compte-tenu de difficultésd'isolation de l'échantillon au cours de l'essai, cette valeur est à pren¬dre par excès.

Elle est à rapprocher de données communiquées par le laboratoirecentral des Ponts et Chaussées qui donne, pour la porosité apparente, unevaleur moyenne de 6,6 %. La porosité efficace est beaucoup plus faible.Le calcaire gréseux " boit " facilement l'eau mais la restitue difficile¬ment lorsqu'il n'est pas fissuré.

4) Analyses chimiques de l'eau de la nappe du Cuisien

Aucun point d'eau de nappe n'existe sur le site de la carrière.Une source émerge dans le vallon, mais elle est située sur le versantoriental de la vallée et son bassin d'alimentation n'intègre pas la car¬rière. Une habitation, près du chemin d'accès à celle-ci,- possède unpuits. Il a 2 à 3 m de profondeur et se trouve au niveau des sables deCuise. Mais il doit aussi recueillir les eaux d'infiltration qui passentà travers les colluvions de pente. Par ailleurs, il est peu utilisé.

10 -

. K « = 4,9 X 10 m/s sous une pression de 0,05 bar2

-46,3 X 10 m/s sous une pression de 2 bars

Les conditions de remblaiement de la décharge occasionnent en fondde fouille des pressions de l'ordre de 2 bars, on retiendra la seconde va¬leur comme perméabilité finale du matériau in-situ.

3) Essais sur la dalle calcaire

Le banc calcaire de base repose sur l'Argile de Laon, sur desépaisseurs variables. Par ailleurs, il ne présente pas de surfaces planescontinues représentatives. Enfin, il est affecté d'une fissuration liée àla nature même du terrain mais surtout aux conditions techniques d'exploi¬tation (tirs de mines, circulation de lourds engins). Des trous d'infil¬tration des eaux de ruissellement sont bien visibles par endroits.

En conséquence, il n'est pas utile de connaître la perméabilitéintrinsèque de pores de ce calcaire qui est nettement inférieure à laperméabilité en grand due aux fissures. Le véritable fond de fouille estreprésenté par la couche d'argile sous-jacente.

Néanmoins, un test a été tenté en laboratoire sur un échantilloncompact. On obtient une valeur de 1 xl0-7m/s. Compte-tenu de difficultésd'isolation de l'échantillon au cours de l'essai, cette valeur est à pren¬dre par excès.

Elle est à rapprocher de données communiquées par le laboratoirecentral des Ponts et Chaussées qui donne, pour la porosité apparente, unevaleur moyenne de 6,6 %. La porosité efficace est beaucoup plus faible.Le calcaire gréseux " boit " facilement l'eau mais la restitue difficile¬ment lorsqu'il n'est pas fissuré.

4) Analyses chimiques de l'eau de la nappe du Cuisien

Aucun point d'eau de nappe n'existe sur le site de la carrière.Une source émerge dans le vallon, mais elle est située sur le versantoriental de la vallée et son bassin d'alimentation n'intègre pas la car¬rière. Une habitation, près du chemin d'accès à celle-ci,- possède unpuits. Il a 2 à 3 m de profondeur et se trouve au niveau des sables deCuise. Mais il doit aussi recueillir les eaux d'infiltration qui passentà travers les colluvions de pente. Par ailleurs, il est peu utilisé.

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- 11

La source de Marie Bua, mentionnée sur la carte à 1/25.000(Fig. 1) n'a pu être localisée. Elle est diffuse dans une zone maréca¬geuse.

Aussi, pour disposer d'un point d'observation fiable sur laqualité de la nappe des sables, un trou à la tarière à main a été réaliséen contrebas du chemin qui longe la vallée, au pied de la carrière, dansune zone boisée, humide. Par une petite tranchée drainante, il a été pos¬sible de recueillir l'eau artésienne.

Un second prélèvement a été effectué dans un secteur déboisé,plus en aval, où des fossés drainants ont été creusés. L'eau recueillievient du drainage de la nappe phréatique.

Les résultats de la première analyse, qui est complète sont réca¬pitulés dans le tableau II. Ils montrent une eau bicarbonaté-calcique lé¬gèrement sulfato-magnésienne. Ils sont caractéristiques de la nappe dansla région. Aucun élément en traces n'a été décelé en-dehors du fluor. No¬tons toutefois la forte valeur de la DCO, peut être liée à la présence dematières organiques.

La seconde analyse, partielle, a donné les résultats suivants :

pH : 7,8% / 1693 ohm/cm à 20 « C

HCO^: 390 mg/l 50^ : 26 mg/l NO^ : 8,3 mg/l

Il s'agit d'une eau bicarbonaté-calcique à tendance sulfatée.

Pour comparaison, signalons les caractéristiques de l'eau de lafontaine SOREL à ELINCOURT-SAINTE-MARGUERITE (analyse du 5/06/1970) :

pH :

Ca :

; 7,12

98 mg/l

fCl

1725 ohm/cm

: 23 mg/l

Th :

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; 27 °

: 3 mg/l

- 11

La source de Marie Bua, mentionnée sur la carte à 1/25.000(Fig. 1) n'a pu être localisée. Elle est diffuse dans une zone maréca¬geuse.

Aussi, pour disposer d'un point d'observation fiable sur laqualité de la nappe des sables, un trou à la tarière à main a été réaliséen contrebas du chemin qui longe la vallée, au pied de la carrière, dansune zone boisée, humide. Par une petite tranchée drainante, il a été pos¬sible de recueillir l'eau artésienne.

Un second prélèvement a été effectué dans un secteur déboisé,plus en aval, où des fossés drainants ont été creusés. L'eau recueillievient du drainage de la nappe phréatique.

Les résultats de la première analyse, qui est complète sont réca¬pitulés dans le tableau II. Ils montrent une eau bicarbonaté-calcique lé¬gèrement sulfato-magnésienne. Ils sont caractéristiques de la nappe dansla région. Aucun élément en traces n'a été décelé en-dehors du fluor. No¬tons toutefois la forte valeur de la DCO, peut être liée à la présence dematières organiques.

La seconde analyse, partielle, a donné les résultats suivants :

pH : 7,8% / 1693 ohm/cm à 20 « C

HCO^: 390 mg/l 50^ : 26 mg/l NO^ : 8,3 mg/l

Il s'agit d'une eau bicarbonaté-calcique à tendance sulfatée.

Pour comparaison, signalons les caractéristiques de l'eau de lafontaine SOREL à ELINCOURT-SAINTE-MARGUERITE (analyse du 5/06/1970) :

pH :

Ca :

; 7,12

98 mg/l

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1725 ohm/cm

: 23 mg/l

Th :

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; 27 °

: 3 mg/l

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Tableau II

Carrière de CHEVINCOURT - Nappe du CuisienDate de prélèvementLaboratoire

24.6.1980B.R.G.M.

COULEURCOEUR

SAVEURGAZ dissous

pH /* à 20" XL /cm

Résidu sec - mg/l IH - degrés français . . .

TA TAC

Ca++ Mg++ Na"^ K+ G03H- OL- 504'-.^ ND3" ^D2" NH4+ PV"

Silice mg/l ". DBO 5 (finale) - mg O2/I DOD " Oxydabilité (K Mn O4) mg O2/I...Matières en suspension - mg/l . .

Indice de putrescibilité Phénols - mg/l Détergents " Hydrocarbures "

Eléments en traces

Li " mg/l WM Fe ++ " Fe +»"» " Fe total " F- " Ni++ " Cr 6 " OàlMd Mo " Pb"*""^ " Zn++ " Sn++ " Cd++ " Mn++ " Cu-^-^ " Al^-^-^ "

Autres éléments (p(93d(^<59<^9[?î )Ag

Observations

7,81525

46539044

35»75

mg/l

109,628,910,71,7

43627193,9

éO,01< 0,1è 0,1

X mg/l

8,36

8,37

méq/1 mg/l méq/1 mg/l méo/l

12

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4.

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Tableau II

Carrière de CHEVINCOURT - Nappe du CuisienDate de prélèvementLaboratoire

24.6.1980B.R.G.M.

COULEURCOEUR

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Résidu sec - mg/l IH - degrés français . . .

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Indice de putrescibilité Phénols - mg/l Détergents " Hydrocarbures "

Eléments en traces

Li " mg/l WM Fe ++ " Fe +»"» " Fe total " F- " Ni++ " Cr 6 " OàlMd Mo " Pb"*""^ " Zn++ " Sn++ " Cd++ " Mn++ " Cu-^-^ " Al^-^-^ "

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CONCLUSJONS

L' zxamzn du bitz dz la coaaízaz Sambon à CHEVJNCOURT a con^iAmcI'zxibtzncz d'unz couchz d'atgilz dz 1,5 m d'zpaiAbZuA znviAon, bouA lzdzAnizA banc dz calcaiAZ gAZbZux du LAztSzn. Ellz Azpobz buA Iza SablzAdz CuiAZ, zpaib dz plubizuAb dizainzb dz mztAZb qjL ^oAmz un zcAan pzu pzA-mzablz aux zaux d' iniiltAatton. En z^zt, ba pzAmzabiLité. , mZAuAZZ in-bita,donnz unz valzuA dz 2 x 10~^ m/b. La dallz coIcjOÂaz, bizn quz dz pzAmzabi-litz intAinbzquz zgalzmznt ^aiblz, nz conbtituz pab un maAbi^ {¡iltAant z¿-{¡icacz zn AaiAon dzb nombAZuAZA f^ibbuAZb qui V aHzctznt.

Lzb mzbuAZA zii^zctuzzA zn laboAotoiAZ but Iza matéAiaux dz Azm-blai IzA coAactZAiAznt commz un bablz aAgiZzux dz bonnz qualité, qui pouAAaZtAZ uttliAZ commz boub couchz unz ¿oía compactez aax conditionb optimaZzAdz^inizA paA I'zbbai. PAoctoA. La pzAmzabiZitz dzvAait ottzindAZ 10'^ m/b.

Lz AZAZAvoiA aqui^ZAZ dzA babZzA boub-jaczntb zbt zn paAtizdznoyz. La buA(¡ac.z pizzomztAiquz zbt bitazz à plub dz 40 m dz pAo{iOndzuAboub lz iond dz ioiiillz. La nappz zmztgz danb la vallzz boub ioAmz dz bouA-CZA di¿{¡uAZA. L'analybZ d'un pAzlzvzmznt à IzuA nivzau montAZ unz zaubicaAbonatz-caZciquz IzgèAzmznt buJíiatJíz <¿t magnzbiznnz.

Aucun indicz dz pollutton n'a ztz dzczlz. Cz point pouAAabZAviA dz pizzomztAZ dz contAÔlz.

Jl {¡aut notZA czpzndant I'zxibtzncz, danb lz boib zn contAzbabdz la cjoaaízaz, dz tAoczb dz Aavinzmzntb conbZcuttvzA aux zaax dz AuibbzZ-Izmznt qui dzbczndznt poA lz chzmin d'acczb ou Izb monticulzb dz Azmblaib.CzA zaux zntAalnznt dzb accumuZattonb dz bouzA zn {,ond dz vallon. Si ladzchaAgz ZAt autoAiAZZ, czA zcouZzmzntb bupzAiicizJtb dzvAont ztAZ maZtAiAZApouA zvitzA unz pollution du AuiAbzau.

AMJENS, lz 11 août 19 SO

M. CAUVRON V. COMON J.G. GAJLLARV

HydAogzologuzb au B. R. G. M.

CONCLUSJONS

L' zxamzn du bitz dz la coaaízaz Sambon à CHEVJNCOURT a con^iAmcI'zxibtzncz d'unz couchz d'atgilz dz 1,5 m d'zpaiAbZuA znviAon, bouA lzdzAnizA banc dz calcaiAZ gAZbZux du LAztSzn. Ellz Azpobz buA Iza SablzAdz CuiAZ, zpaib dz plubizuAb dizainzb dz mztAZb qjL ^oAmz un zcAan pzu pzA-mzablz aux zaux d' iniiltAatton. En z^zt, ba pzAmzabiLité. , mZAuAZZ in-bita,donnz unz valzuA dz 2 x 10~^ m/b. La dallz coIcjOÂaz, bizn quz dz pzAmzabi-litz intAinbzquz zgalzmznt ^aiblz, nz conbtituz pab un maAbi^ {¡iltAant z¿-{¡icacz zn AaiAon dzb nombAZuAZA f^ibbuAZb qui V aHzctznt.

Lzb mzbuAZA zii^zctuzzA zn laboAotoiAZ but Iza matéAiaux dz Azm-blai IzA coAactZAiAznt commz un bablz aAgiZzux dz bonnz qualité, qui pouAAaZtAZ uttliAZ commz boub couchz unz ¿oía compactez aax conditionb optimaZzAdz^inizA paA I'zbbai. PAoctoA. La pzAmzabiZitz dzvAait ottzindAZ 10'^ m/b.

Lz AZAZAvoiA aqui^ZAZ dzA babZzA boub-jaczntb zbt zn paAtizdznoyz. La buA(¡ac.z pizzomztAiquz zbt bitazz à plub dz 40 m dz pAo{iOndzuAboub lz iond dz ioiiillz. La nappz zmztgz danb la vallzz boub ioAmz dz bouA-CZA di¿{¡uAZA. L'analybZ d'un pAzlzvzmznt à IzuA nivzau montAZ unz zaubicaAbonatz-caZciquz IzgèAzmznt buJíiatJíz <¿t magnzbiznnz.

Aucun indicz dz pollutton n'a ztz dzczlz. Cz point pouAAabZAviA dz pizzomztAZ dz contAÔlz.

Jl {¡aut notZA czpzndant I'zxibtzncz, danb lz boib zn contAzbabdz la cjoaaízaz, dz tAoczb dz Aavinzmzntb conbZcuttvzA aux zaax dz AuibbzZ-Izmznt qui dzbczndznt poA lz chzmin d'acczb ou Izb monticulzb dz Azmblaib.CzA zaux zntAalnznt dzb accumuZattonb dz bouzA zn {,ond dz vallon. Si ladzchaAgz ZAt autoAiAZZ, czA zcouZzmzntb bupzAiicizJtb dzvAont ztAZ maZtAiAZApouA zvitzA unz pollution du AuiAbzau.

AMJENS, lz 11 août 19 SO

M. CAUVRON V. COMON J.G. GAJLLARV

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