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150 FCFA MERCREDI 22 Juillet 2015 NUMERO 8965 Séminaire régional sur l'accès aux médias en période électorale Sciences et technologie 10 astuces pour ne plus être fatigué au réveil P. 19 Aboubacar Abzo ONEP Des échanges très enrichissants sur le déroulement de l’année scolaire et perspectives pour 2015-2016 P. 2 R éunion du Cadre de Concertation pour les Enseignements Secondaires (CCES) Aboubacar Abzo ONEP La table de séance à l’ouverture du séminaire Favoriser un accès équitable aux médias en période électorale S ous l’égide du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), organise depuis hier, à l’Hôtel Gawèye de Niamey, un séminaire régional sur l'accès aux médias en période électorale. Ce séminaire de deux jours qui a pour thème : ‘’accès aux médias en période électorale’’ vise à contribuer à l'organisation d'élections libres, honnêtes et transparentes, à travers une régulation indépendante et équitable des médias en période électorale. L’ouverture des travaux de cette rencontre dirigée par le président en exerce du RIARC, M. Abdourahamane Ousmane, s’est déroulée en présence, des présidents des instances de Régulation membres du RIARC, des membres du RIARC, ceux de la CENI, des partenaires et de plusieurs participants. Kenya La visite d'Obama suscite fierté et business dans l'ouest du pays Lancement, hier, de la mission de suivi de l’installation de la Campagne Agro-Sylvo- Pastorale au titre de la Campagne 2015 Etat des lieux sur la situation de la campagne et échanges avec les populations sur plusieurs thèmes Chronogramme de la CENI Les élections présidentielles 1 er tour seront couplées aux législatives, et le 2 ème tour des présidentielles aux élections locales P. 2 P. 17 P. 3 P.3

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Doucument sur le Niger

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150 FCFA

MERCREDI22 Juillet 2015

NUMERO 8965

! Séminaire régional sur l'accès aux médias en période électorale

! Sciences ettechnologie10 astuces

pour ne plusêtre fatigué

au réveilP. 19

!

Abou

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NEP

Des échanges très enrichissants sur ledéroulement de l’année scolaire et perspectives pour 2015-2016 P. 2

! Réunion du Cadre de Concertation pourles Enseignements Secondaires (CCES)

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La table de séance à l’ouverture du séminaire

Favoriser un accèséquitable aux médiasen période électoraleSous l’égide du Réseau des Instances

Africaines de Régulation de laCommunication (RIARC), le Conseil

Supérieur de la Communication (CSC),organise depuis hier, à l’Hôtel Gawèye deNiamey, un séminaire régional sur l'accès auxmédias en période électorale. Ce séminairede deux jours qui a pour thème : ‘’accès auxmédias en période électorale’’ vise àcontribuer à l'organisation d'élections libres,honnêtes et transparentes, à travers unerégulation indépendante et équitable desmédias en période électorale. L’ouverture destravaux de cette rencontre dirigée par leprésident en exerce du RIARC, M.Abdourahamane Ousmane, s’est déroulée enprésence, des présidents des instances deRégulation membres du RIARC, desmembres du RIARC, ceux de la CENI, despartenaires et de plusieurs participants.

! KenyaLa visite d'Obama suscite fierté etbusiness dans l'ouest du pays

! Lancement, hier, de la mission de suivi de l’installation de la Campagne Agro-Sylvo-Pastorale au titre de la Campagne 2015Etat des lieux sur la situation de lacampagne et échanges avec lespopulations sur plusieurs thèmes

! Chronogramme de la CENILes élections présidentielles 1er tour serontcouplées aux législatives, et le 2ème tour desprésidentielles aux élections locales

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Mercredi 22 Juillet 2015

Dans l’allocution qu’elle aprononcée à cette occa-sion, la ministre des En-

seignements Secondaires, MmeBety Aichatou Habibou Oumani,a expliqué que cette assembléedevait permettre aux participantsde faire le point, avec les mem-bres du Cadre de Concertationpour les Enseignements Sec-ondaires (CCES), sur le déroule-ment de l’année scolaire, lesexamens qui viennent des’achever, et de tracer les per-spectives pour l’année scolaire2015-2016.«Ces assises sont une occasionde vous inviter à participer avecnous aux activités de préparationde la rentrée scolaire 2015-2016.Il est en effet nécessaire de pren-dre les dispositions dès àprésent. J’insiste sur le maintiendes activités du CCES, qui estsynonyme de dialogue, et quipermet aussi de prendre desmesures dans l’intérêt généraldes enfants du Niger. C’est grâceà ce partenariat que nous avons

mobilisé toute l’énergie pouraboutir aux résultats de réussitede l’année 2014-2015 », a af-firmé la ministre des Enseigne-ments Secondaires.Selon Mme Bety Aichatou Habi-bou Oumani, il est tout à fait in-diqué de rendre compte auxpartenaires que sont les mem-bres du Cadre de Concertationpour les Enseignements Sec-ondaires, de ce qui s’effectuecomme activités. Elle a parailleurs souligné que c’est cetélan qui a permis à son départe-ment ministériel, de vivre uneannée scolaire dans la sérénitétout en aboutissant à une bonneorganisation des examens de find’année. «L’accalmie que nous avons euecette année grâce à tous nous apermis d’avoir de très bons ré-sultats aux examens de fin d’an-née. C’est l’occasion pour moi deremercier tous les différentspartenaires de l’école. C’est unsecteur qui nous concerne tous,et c’est avec le concours des

parents d’élèves, des pro-fesseurs, des élèves et étudiants,que cette année scolaire 2014-2015, s’est déroulé sous debonnes auspices.»Aussi, la ministre des Enseigne-ments Secondaires, a félicité lesélèves ayant réussi les examenset encouragé ceux qui n’ont paseu de succès. Elle leur a de-mandé de redoubler d’effortspour l’année prochaine. Pour sa part le SecrétaireGénéral Adjoint, du Ministère desEnseignements Secondaires, M.Kassoum Issa, s’est appesantisur ce dispositif de concertationqu’est le CCES. « Du point devue des résultats, ils sont très

probants, parce que c’est le souscycle qui enregistre le plus forttaux de déperdition scolaire, etaujourd’hui, avec les engage-ments du Président de laRépublique, Chef de l’Etat, SEIssoufou Mahamadou, et l’appelde SE le Premier Ministre, Chefdu Gouvernement, de faire ensorte que l’école soit une affairede tous dans les actes, nousnous attelons à partager tous lesprogrammes et leur mode d’exé-cution, nous faisons part desressources autant matériellesqu’humaines, autant que les diffi-cultés, que nous jugulons avecl’apport et la compréhension detous les partenaires du secteur

de l’enseignement secondaire» adit M. Kassoum Issa. Quant au représentant de l’Asso-ciation National des Parentsd’Elèves et Etudiants (ANPE/E),M. Harouna Koni, il a indiquéqu’avec le CCES, le Ministèredes Enseignements Sec-ondaires, a mené à bien cetteannée scolaire, étant donné quetous ceux qui composent cecadre sont informés de ce qui al-lait se passer du côté des étudi-ants, des enseignants et del’administration. Des discussionsont toujours eu lieu pour trouverdes solutions. S’agissant du représentant duComité Directeur de l’Union desScolaires Nigériens (CD/USN),M. Bafadé Adamou Mourtala, il aexpliqué que la réunion d’aujour-d’hui a permis d’échanger sur lesdifférentes préoccupations desuns et des autres, afin depropulser vers l’avant le systèmeéducatif national. « Nous de-vrons pérenniser ce cadre qui estsans tabou et qui nous permet desoumettre toutes nos préoccupa-tions. Avec le dialogue on peuttout gagner », a dit le représen-tant du CD/USN.

Samira Sabou Issoufou Seyni Sahina

(Stagiaire)

! Réunion du Cadre de Concertation pour les Enseignements Secondaires (CCES)Des échanges enrichissants sur le déroulement de l’année scolaire et perspectives pour 2015-2016

La ministre des Enseignements Secondaires, Mme Bety AichatouHabibou Oumani a présidé, hier dans la salle de réunion de son dé-partement ministériel, la réunion du Cadre de Concertation pourles Enseignements Secondaires (CCES). Ces assises se sont te-nues en présence des cardes dudit Ministère, des membres de l’As-sociation National des Parents d’Elèves et Etudiants (ANPE/E), desreprésentants du CEPRASE et de ceux du Comité Directeur del’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN).

Une vue des participants à la réunion

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Au cours de la réunion dulancement de la missionqu’elle a présidée dans

la salle de réunion dugouvernorat de la région deNiamey, la ministre de laPopulation, de la Promotion dela Femme et de la Protectionde l’Enfant, Dr MaïkibiKadidiatou Dandobi, a d’abordévoqué les principaux objectifsde sa mission. Concernant lepremier objectif, il consiste às’entretenir avec lespopulations de la région deNiamey sur l’installation de lacampagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique enfaisant le point sur la situationagricole ; les points d’eau ; lereboisement ; la récupérationdes terres ; la fixation des

dunes ; les épisodes dessécheresses et desinondations. Dans chacun de ces domaines,

il sera demandé auxtechniciens avec l’appui descadres, où il y a lieu de faire lasituation et d’édifier lespopulations avec des termessimples et clairs. Pour ce quiest du second objectif, il permetd’échanger avec lespopulations sur lesprogrammes d’urgence deseptembre 2015 à juin 2016,notamment la diversification

des cultures irriguées et l’appuià la campagne pastorale. Enfin,pour le troisième objectif, il

s’agit d’échanger avec lespopulations toutes catégoriesconfondues sur les questionssociopolitiques et économiquesde l’heure notamment lesquestions liées à la sécuriténationale, au recensementpour l’élaboration du fichierélectoral et aux différentschantiers en cours d’exécution. Dans son mot introductif, laministre de la Population, de laPromotion de la Femme et dela Protection de l’Enfant DrMaïkibi Kadidiatou Dandobi aindiqué qu’au regard del’installation tardive des pluiesqui marquent la campagneagro-sylvo-pastorale ethydraulique 2015, legouvernement a décidé dedépêcher des missionsministérielles de suivi afind’apprécier avec l’ensembledes acteurs qui sont lespaysans, les cadres et lestechniciens, les autoritésadministratives, communales,religieuses et coutumières l’étatd’avancement de l’installationde la campagne 2015. La ministre a égalementrappelé que cette missions’inscrit dans le cadre des

missions ministérielles initiéespar le gouvernement surinstruction du Président de laRépublique, Chef de l’Etat. Surun tout autre plan, elle a notéque lors de la dernière missionqui s’inscrivait dans le mêmecadre en décembre 2014, lespopulations des cinq (5)arrondissements communauxont formulé des doléancesdans les domaines del’agriculture, de l’élevage, de lasanté et de l’hydraulique. « Ilserait important que deséléments de réponse soientapportés aux populations parrapport à ces doléances sur cequi a été fait et ce qui estentrain de se faire », a concluDr Maïkibi Kadidiatou Dandobi. Auparavant, le gouverneur dela région de Niamey M.Hamidou Garba, après avoirsouhaité la bienvenue à ladélégation ministérielle, ademandé à la ministre detransmettre au Président de laRépublique les remerciementsdes populations de la région deNiamey.

! Laouali Souleymane

! Lancement, hier, de la mission de suivi de l’installation de la CampagneAgro-Sylvo-Pastorale au titre de la Campagne 2015Etat des lieux sur la situation de la campagne et échangesavec les populations sur plusieurs thèmes

La ministre de la Population, de la Promotion de laFemme et de la Protection de l’Enfant, Dr Maïkibi Kadi-diatou Dandobi, a entamé, depuis hier, la mission desuivi de l’installation de la Campagne Agro-Sylvo-Pasto-rale au titre de la campagne 2015. La cérémonie du lan-cement s’est déroulée, hier matin dans la salle de réuniondu gouvernorat de la région de Niamey, en présence duGouverneur, M. Hamidou Garba, du maire président duConseil de Ville de Niamey, M. Assane Seydou, des ca-dres centraux et régionaux ainsi que des maires des ar-rondissements communaux de Niamey, des chefsreligieux et coutumiers et des invités.

La ministre de la population (micro) lors du lancement

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Mercredi 22 Juillet 2015

Le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excel-lence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier, un (1) décret portant promotion au sein des Forces ArméesNigériennes et de la Gendarmerie Nationale.Aux termes de ce décret, sont promus au grade supérieurau titre de l'avancement normal, les Officiers des ForcesArmées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale dontles noms suivent, pour compter du 1er juillet 2015 :I. FORCES ARMEES NIGERIENNES

A) SERVICE DE SANTEAU GRADE DE MEDECIN LIEUTENANT-COLONELLES MEDECINS-COMMANDANTS :ALI SIDIBE BANDlARE MURTALA MOHAMED MLEOA/SM SALEY SALEY SIDIBE MADANI MLE OA/SM II. GENDARMERIE NATIONALEAU GRADE DE CAPITAINELE LIEUTENANT :OUSSEINI BATOURE MLE OA/SM

! Communiqué du Secrétariat Général du GouvernementLe Chef de l'Etat signe un (1) décret portant promotion au sein desForces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale

1) Elections locales,Elections Présidentielles1er tour couplées aux lé-

gislatives ; élections pré-sidentielles 2ème tour ; 2) Elections Présiden-

tielles 1er tour coupléesaux législatives, Elec-tions Présidentielles 2ème

tour et Elections Locales.A l'issue des débats enplénière qui se sont dé-roulés dans la sérénité,la plénière de la CENI,tenant compte des délaisconstitutionnels liés à

l'organisation des élec-tions présidentielles etlégislatives et au regardde la disponibilité du fi-chier électoral qui seratransmis à la CENI aumeilleur des cas le 31 oc-tobre 2015 ainsi que desdéfis d'ordre juridique etfinancier, a décidé par

consensus de retenir etde transmettre au Gouvernement le chro-nogramme qui commen-cera par les électionsprésidentielles 1er tourcouplées aux législa-tives, suivies du 2ème tourdes présidentielles et desélections locales.

! Communiqué de presse de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)Les élections présidentielles 1er tour seront couplées aux législa-tives, et le 2ème tour des présidentielles aux élections locales

La Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) a tenu une session plénière à l'effet d'examiner etd'adopter le chronogramme des élections 2015-2016.Deux projets de chronogramme ont été proposés à la plé-nière par la Sous-Commission Administrative et Juri-dique de la CENI, prévoyant les scrutins séquentielssuivants :

Cette rencontre a pour objectif global de con-tribuer, dans les pays

membres du RIARC à l'organisa-tion d'élections libres, honnêtes ettransparentes, à travers une régu-lation indépendante et équitabledes médias en période électorale.Plus spécifiquement, elle entendrenforcer les capacités des in-stances membres du RIARC enmatière d’accès équitable auxmédias en période électorale puispartager entre les instancesmembres du RIARC les expéri-ences sur l'accès aux médias enpériode électorale ensuite ren-forcer la coopération bilatéraleentre les instances membres duRIARC dans le domaine de l'ac-cès aux médias en période élec-torale et enfin partager entre lesinstances membres du RIARC,l'information et la documentationsur le cadre légal et réglementairerelatif à l'accès aux médias enpériode électorale. Le thème cen-tral de ce séminaire : «accès auxmédias en période électorale»

sera introduit par une communi-cation inaugurale sur «les direc-tives pour la couverture desélections par les médias audiovi-suels», puis décliné en quatre (4)sous thèmes qui seront traités aucours des sessions, à savoir égalaccès aux médias publics descandidats à l'élection présiden-tielle puis accès équitable auxmédias publics des partis poli-tiques et des listes indépendantesaux élections législatives et lo-cales ensuite accès aux médiasprivés des candidats et des partispolitiques en période électoraleet monitoring des médias en péri-ode électorale: approche quanti-tative et qualitative.Au cours de chaque session, lespanélistes vont traiter des dispo-sitions réglementaires et desmodalités pratiques en vue d'as-surer l'accès égal ou équitableaux médias publics des candidatset des partis politiques. Sur labase des expériences des dif-férents pays, les participantsidentifieront les bonnes pratiques,

mais aussi, les difficultés aux-quelles les régulateurs des mé-dias pourraient être confrontés.En ouvrant les travaux des cetterencontre, le président du CSC,président en exerce du RIARC,M. Abdourahamane Ousmane arappelé que le présent séminaireentre dans le cadre de la mise enœuvre des activités prévues àl'Axe 3 du Plan d'action 2014-2015, adopté à Niamey, le 12décembre 2013, lors de la 7ème

Conférence des Présidents desInstances Africaines de Régula-tion de la Communicationd'Afrique.Pour lui, ce séminaire vient àpoint nommé, dans la mesure oùcertains pays membres duRIARC ont organisé des électionsprésidentielles, législatives oumunicipales, il n y a pas silongtemps tout en citant le Mali, leTogo, le Bénin, la Mauritanie.D'autres pays les préparent

activement pour la fin 2015. C'estle cas du Burkina Faso, de laCentrafrique, du Maroc, de laGuinée-Conakry, de la Côted'Ivoire et de la Tanzanie. Endébut 2016, ce sera le tour duNiger, du Bénin, du Tchad, du Cameroun et du Burkina Faso. Avant de constaterqu’en 2015 et 2016, l'agendaélectoral est très chargé enAfrique tout en ajoutant qu’enAfrique, les élections, au regarddes appétits qu'elles aiguisent etdes passions qu'elles déchaînent,s'apparentent à de virages dan-gereux, ou à tout le moins à destournants décisifs.‘’Conscient des enjeux politiques,économiques et sociaux des élec-tions pour nos pays, le RIARC ainscrit en bonne place la régula-tion des médias en période élec-torale dans son plan d'action, autitre du biennum 2014-2015’’, a-t-il dit, avant de rappeler que la

régulation est une forme d'inter-vention des pouvoirs publics, quis'applique à des domainespolitico-économiques, qui ne sontpas en mesure de trouver pareux-mêmes leur équilibre, du faitde certains facteurs comme laconcurrence et la multipolarité.Le président du RIARC a ensuiteprécisé qu’en période électorale,plus que tout autre, cette inter-vention doit revêtir la forme d'unprocessus de modération, deveille et de rappel permanent desdispositions légales et réglemen-taires régissant l'exercice dumétier de journaliste.Selon M. Abdourahamane Ous-mane, en période électorale, mo-ment par excellence de grandecrue médiatique, les instances derégulation ont principalementpour rôle de réguler les flux d'in-formation générés par la commu-nication politique tout en précisantqu’elles ont la charge d'une part,de veiller au bon traitement del’information électorale par lesprofessionnels des médias ; etd'autre part, de garantir l'accèséquitable aux médias surtout duservice public des candidats etdes partis politiques. C'estpourquoi, le RIARC a jugé néces-saire et utile de renforcer les ca-pacités de ses membres en lamatière à travers l'organisation duprésent séminaire, a indiqué sonprésident en exercice.

Mamane Abdoulaye

! Séminaire régional sur l'accès aux médias en période électoraleFavoriser un accès équitable aux médias en période électorale

Une vue de la table de séance à l’ouverture du séminaire

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Sous l’égide du Réseau des Instances Africaines de Régulation dela Communication (RIARC), le Conseil Supérieur de la Communi-cation (CSC), organise depuis hier, à l’Hôtel Gawèye de Niamey, unséminaire régional sur l'accès aux médias en période électorale.Ce séminaire de deux jours qui a pour thème : ‘’accès aux médiasen période électorale’’ vise à contribuer à l'organisation d'électionslibres, honnêtes et transparentes, à travers une régulation indé-pendante et équitable des médias en période électorale. L’ouver-ture des travaux de cette rencontre présidée par le président duCSC, président en exerce du RIARC, M. Abdourahamane Ousmanes’est déroulée en présence, des présidents des instances de Ré-gulation membres du RIARC, ceux de la CENI, des partenaires et deplusieurs participants.

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Mercredi 22 Juillet 2015

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Mercredi 22 Juillet 2015

Ce séminaire de Niameyqui rentre aussi dans lecadre de l'Axe 3 du Plan

d'Action du RIARC est donc toutsimplement opportun. Il inter-vient en effet à un moment où,plusieurs pays membres duRIARC ont déjà organisé desélections présidentielles, législa-tives et municipales. D'autrespays vont entamer leurs proces-sus électoraux à la fin 2015 et audébut de 2016. D'où la nécessitéselon les organisateurs de ren-forcer les capacités des ins-tances membres du RIARC enmatière de régulation des mé-dias en période électorale. « Enpériode électorale, les médiassont fréquemment sollicités, parles organismes de gestion desélections, dans le cadre de l'in-formation et de la sensibilisationdes électeurs et par les partispolitiques et les candidats, dansle cadre de la campagne électo-rale, écrivent ils. Aussi, pendantcette même période, les ins-tances de régulation de la com-munication doivent garantirl'accès équitable des partis poli-tiques et des candidats aux mé-dias publics et veiller au respectdu pluralisme dans les médiasprivés.C’est pourquoi, durant les tra-vaux, les participants à ce sémi-naire débattront du thèmecentral qui est : « Accès aux mé-dias en période électorale. » Ce,à travers quatre importantes ses-sions.Hier, ce thème a été introduit parune communication inauguralesur « les directives pour la cou-verture des élections par les mé-dias audiovisuels. C’est leprésident en exercice du RIARCqui a présenté cette communica-tion. M. Abdourahamane Ous-

mane, président du CSC a rap-pelé les règles et les pratiquesrelatives à la couverture descampagnes électorales par lesmédias audiovisuels. Sur labase des normes internatio-nales et des meilleures pra-tiques en la matière, lesdirectives proposées par l'ONGArticle XIX définissent l'objectifvers lequel devraient tendre tousles pays qui organisent des élec-tions. Les participants ont ensuite suivila première session qui a traitédes dispositions réglementaireset des modalités en vue d'assu-rer l'égal accès aux médias pu-blics des candidats à l'électionprésidentielle. Au cours de cettesession, il a été identifié lesbonnes pratiques et les difficul-tés auxquelles les régulateursdes médias pourraient êtreconfrontés notamment dans lescas où : le Président en exerciceest candidat à sa propre succes-sion ; la publicité électoralepayante est autorisée sur lesmédias publics ; l'élection prési-dentielle est couplée à un autrescrutin.

Des modalités en vue d'assurerl'égal accès aux médiaspublics des candidats à l'élection présidentielleLa 2ème session intitulée accèséquitable aux médias publicsdes partis politiques et des listesindépendantes aux élections lé-gislatives et locale, va aborderles dispositions réglementaireset les modalités pratiques en vued'assurer l'accès équitable auxmédias publics des partis poli-tiques et des listes indépen-dantes aux élections législatives

et locales (régionales, départe-mentales et municipales).Elle évoquera les bonnes pra-tiques et les difficultés aux-quelles les régulateurs desmédias pourraient être confron-tés pour garantir l'accès équita-ble notamment entre : les partispolitiques qui présentent descandidats dans toutes les cir-conscriptions électorales et ceuxqui ne se présentent que dansquelques circonscriptions ; entreles partis politiques et les listesindépendantes.S’agissant de la 3ème session,elle portera sur l’accès aux mé-dias privés des candidats et despartis politiques en période élec-torale, ainsi que les dispositionsréglementaires et les modalitéspratiques en vue d'encadrer l'ac-cès aux médias privés des can-didats et des partis politiques encompétition pendant la périodeélectorale (toutes électionsconfondues).Elle se penchera également surles bonnes pratiques et les diffi-cultés auxquelles les régulateursdes médias pourraient êtreconfrontés, notamment pour :adopter et mettre en œuvre lecode de bonne conduite du jour-naliste en période électorale ;faire respecter les principes depluralisme et d'équilibre de l'in-formation vis-à-vis des candidatset des partis politiques en lice etassurer la couverture médiatiquede la précampagne, de la cam-pagne électorale, du jour duscrutin et de la proclamation des

résultatsEnfin la 4ème session traitera au-jourd’hui des dispositions régle-mentaires et des modalités envue d'assurer le monitoringquantitatif et qualitatif de l'accèsaux médias en période électo-rale. Elle identifiera les bonnespratiques et les difficultés aux-quelles les régulateurs des mé-dias pourraient être confrontésnotamment pour : déterminerl'ordre de passage et les modali-tés d'enregistrement et de diffu-sion des messages descandidats et des partis politiques; analyser les contenus des mes-sages des candidats ou des par-tis politiques et la couverture dela campagne électorale par lesmédias ; organiser un (éventuel)débat face à face entre les deuxcandidats arrivés au second tour; rédiger et publier le rapport demonitoringa Le RIARC a été créé en juin1998 à Libreville au Gabon, àl'initiative de la Conférence desInstances Africaines de Régula-tion de la Communication (CIR-CAF). C’est un cadre important,de développement et d'appro-fondissement de relations decoopération et d'échanges entreles instances africaines de régu-lation de la communication. Il ason siège à Cotonou au Bénin etregroupe actuellement trentetrois (33) pays membres. LeRIARC a pour objectifs « decontribuer, par la synergie deséchanges, à asseoir l'autoritétechnique, professionnelle et ins-

titutionnelle de chacune des ins-tances membres ; de développerentre les instances membres,des échanges d'idées et d'expé-riences sur les questions en rap-port avec leurs missions ;d’organiser entre les instancesmembres, une étroite coopéra-tion en matière de formation etd'assistance technique, soit soussa responsabilité, soit en colla-boration avec d'autres structuresayant des activités similaires ;d’aider à mettre en place, danschaque instance de régulation,un système fiable de collecte, detraitement et de diffusion de l'in-formation et de la documentationau profit des instancesconsœurs ; et de contribuer à as-seoir l'autorité du RIARC dansles forums internationaux et ré-gionaux toutes les fois que sonttraités les problèmes de commu-nication et de régulation de lacommunication afin de faire duRIARC l'interlocuteur privilégiédes organes délibérants des ins-titutions internationales ou régio-nales de développement ».Depuis sa création, le Réseaudes instances africaines de Ré-gulation de la Communicationœuvre pour l’atteinte de ses ob-jectifs. C’est dans ce cadre que,la 7ème Conférence des Prési-dents des Instances de Régula-tion de la Communicationd'Afrique (CIRCAF), tenue endécembre 2013, à Niamey auNiger, a adopté le Plan d'Action2014 -2015 du RIARC. Ce plans’articule autour de cinq (5) Axesstratégiques qui sont : Transitionvers le numérique ; Cadre juri-dique et institutionnel de la régu-lation ; Régulation des médiasen période électorale ; EgalitéHommes/Femmes dans les mé-dias et Partenariat et réseau-tage.Le séminaire qui prend fin enprincipe aujourd’hui va certaine-ment permettre aux participantsd’échanger leurs expériencessur les bonnes pratiques en ma-tière d'accès aux médias en pé-riode électorale.

! I. Fatouma

Une vue des participants à la rencontre de Niamey, hier

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! Réseau des Instances Africaines de Régulation de la CommunicationUn cadre de développement des relations de coopération entre les pays membres

Depuis hier, des présidents et chefs de délégation des ins-tances de régulation membres du RIARC (Réseau des Ins-tances Africaines de Régulation de la Communication) sontréunis à Niamey. L’objectif de cette rencontre est de ‘’contri-buer à l'organisation d'élections libres, honnêtes et trans-parentes dans les pays membres du RIARC, à travers unerégulation indépendante et équitable des médias en périodeélectorale’’.

Née en 1996 avec le virusdu sida, une jeunefrançaise vit aujourd'hui

sans aucune trace du virus dansson corps. Il s'agit du premiercas mondial qui montre "qu'unerémission prolongée après untraitement précoce peut êtreobtenue chez un enfant infectépar le VIH depuis la naissance",selon l'étude présentée par le DrAsier Saez-Cirion de l’InstitutPasteur, à la 8e conférence surla pathogenèse du VIH à Van-couver.

Traitée par l'antirétroviral zi-dovudineLa jeune femme a été "infectéeen fin de grossesse ou à l'ac-couchement alors que sa mèreavait une charge virale (quantitéde virus présents dans le sang)non contrôlée". Elle a été immé-diatement traitée par l'antirétro-viral zidovudine pendant sixsemaines et diagnostiquée por-teuse du VIH "un mois après sanaissance", selon les travauxmenés par l'Institut Pasteur, l'In-serm et l'Assistance publique

des Hôpitaux de Paris (AP-HP).Depuis plus de douze ans, alorsqu’elle ne prend plus aucuntraitement, le virus ne se multi-plie plus dans son corps. Autrepoint positif : il n'y a aucunetrace du VIH dans ses bilanssanguins. Selon les chercheurs,le cas de cette patiente soulignel'importance d'un traitement pré-coce pour contrôler l'infectionpar le VIH.Le cas du "Mississippi baby"Les spécialistes du sida restenttoutefois prudents après la dé-convenue l'an passé de l'enfantbaptisé "Mississippi baby". Cebébé américain, né en 2010 etcontaminé par sa mère, avaitété traité dès sa naissance. Il y

a deux ans, l'enfant, jugé guéri,faisait figure d'exemple partoutdans le monde et redonnait es-poir pour des millions demalades. Mais sa rémission,sans aucun anticorps décelabledans ses analyses, n’a duréqu'un temps : 27 mois. En juillet2014, la mauvaise nouvelle esttombée. Des examens ont mon-tré que le virus recommençait àse multiplier dans le corps del'enfant.Vers "une génération sans sida"?"Le monde a réussi. Nousavons réussi et dépassé (!) lesobjectifs concernant le sida (!)Mettre fin à l’épidémie de sida(!) d’ici à 2030 est ambitieux,

mais réaliste" a déclaré mardi14 juillet Ban Ki-moon, le Secré-taire général des Nations-Unies,après la publication de donnéesmontrant que les nouvelles in-fections au virus avaientdiminué de plus d’un tiers en 15ans.Entre 2000 et 2014, les contam-inations ont reculé de 35,5%,soit 2 millions de nouveaux cas.Elles ont même diminué de 58%parmi les enfants. En 2014, 1,2millions de personnes sontmortes de causes liées au sida,soit une chute de 41% depuis lepic de 2004, selon le rapport del’ONU.

(M6info)

! Santé

Rémission pour une Française porteuse du VIH à la naissanceUne Française de 18 ans, infectée par le virus du sida (VIH) pendantla grossesse de sa mère, est en rémission après avoir été sous trai-tement antirétroviral jusqu'à l'âge de 6 ans, un traitement stoppépar la suite, selon une étude publiée lundi 20 juillet.

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ANNONCES6

Mercredi 22 Juillet 2015

Suivant acte en date à Niamey du 14 avril 2015 reçu par Me MAHAMANENAKOBO, Notaire à Niamey ;II a été constitué une Société à responsabilité limitée unipersonnelledénommée : SOCIETE ENTREPRISE AGRICOLE « AMBOUTA » SARLU aucapital dix millions (10.000.000) FCFA dont le siège social est àDogondoutchi.La société a pour objet :-Les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques ;-La production et la commercialisation des semences améliorées ;-La commercialisation des produits agro-sylvo pastoraux et halieutiques ;-La transformation et la conservation des produits ;-Le Commerce Général.Et, généralement, toutes opérations financières, commerciales,industrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacherdirectement ou indirectement à l’objet ci-dessus ou susceptibles d’enfaciliter la réalisation ou le développement.Monsieur BAGOUDOU SOULEY.La société est immatriculée au Registre du Commerce et du créditMobilier le 30 avril 2015 sous le numéro RCCM NI-DOS-2015-B-061.

Pour avis et mention Me MAHAMANE NAKOBO

ETUDE DE Me MAHAMANE NAKOBONotaire B.P. 10.453 NIAMEY-NIGER Tél. 96 96 36 41

AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE

Le Ministre de la Fonction Publique et de la Reforme Administrativea l’honneur d’inviter Monsieur ALI ISSOUFOU, Secrétaire des AffairesEtrangères, Mle 35336/J, mis à la disposition du Ministère de laFonction Publique et de la Réforme Administration par décisionn°1979/MFP/RA du 31 décembre 2014, à prendre service au plustard le 31 août 2015.Passé ce délai, il sera considéré comme démissionnaire».

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LAREFORME ADMINSTRATIVESECRETARIAT GENERALDIRECTION DES RESSOURCES HUMAINESCommuniqué

RECTIFICATIFAvis d’Appel d’offres

N° 011/2015/MEP/A/PLN/EC

Une malencontreuse erreur nous a faitpublier dans le Sahel quotidien N°8962du 16 juillet 2015 en page 8 et du Sahelquotidien N° 8963 du 20 juillet 2015 enpage 15 l’acquisition de 2500 tablettesnumériques pour les élèves du primaire.Lire plutôt 4500 tablettes. Le reste sans changement.AVIS DE PERTE

Avis est donné par l’Etude de Maître ABDOU INAZELAbderahamane, Notaire à Niamey -BP : 11.754, Tel 21.76.58.18,de la perte d’un acte de cession objet de la parcelle E, îlot 1311, dulotissement Ext. Route Filingué, au nom de Madame IBRAHIMBoubé née SAMOU Goubé.Toute personne qui l’aurait retrouvé est priée de bienvouloir le déposer à l’Etude ci-dessus indiquée ou auservice des affaires domaniales de la CommunautéUrbaine de Niamey.

Maître ABDOU INAZEL Abderahamane

AVIS DE PERTEL’AN DEUX MILLE QUINZE ET LE DIX JUILLET ETUDEDE Maître SOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidencede Niamey (NIGER), Quartier Cité Poudrière Avenue duDamergou, Boite Postal: 11.167, Tel : 20.74 1 2 64, (nonloin de TOUTELEC NIGER S.A)II est donné avis, de la perte de l’acte de cession desparcelles N°O et P sise à Niamey de l’îlot N°25658 duLotissement RECASEMENT KOIRA TEGUI au nom deMonsieur ADAMOU HAMANY LIKIRY.Prière à toute personne qui l’aurait retrouvé de bien vouloirle déposer à l’Etude Maître SOULEYMANE GARBA,Notaire à la résidence de Niamey (NIGER), Quartier CitéPoudrière Avenue du Damergou, Boite Postal : 11.167, Tel: 20.74 1264 ou au service des affaires domaniales deNiamey.

Pour Avis Le Notaire Maître SOULEYMANE GARBA

Etude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey(République du Niger), RUE Ll 18. BP: 2444, Tel: 21.76.97.02

AVIS DE PERTEAvis est donné par l’étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey(République du Niger), RUH 1,1 18, de la perle de l’Acte de Cession d’Immeuble Non Bâti dela parcelle B de l’îlot 29 828, lotissement Cité du Progrès, au nom de MR Ai/ou ma Issoufou.Prière à toute personne qui l’aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au Service des affairesdomaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l’étude ci-dessus indiquée

Maître Djibo Harasa Garba

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ECHOS DES REGIONS 7

Mercredi 22 Juillet 2015

Le schéma régional d’amé-nagement du territoire estun outil de planification à

long terme qui définit la problé-matique générale et lesgrandes orientations de déve-loppement future du territoirerégional ainsi que les princi-pales actions de développe-ment à mettre en œuvre afind’assurer une utilisation opti-male du territoire régional et deses ressources. Il constitue lecadre global de référence pourtoutes les actions structurantesde développement que l’Etat,les collectivités territoriales etles autres partenaires seraientamenés à entreprendre surtoute l’étendue du territoire régional. Dans l’allocution qu’il a pronon-cée à cette occasion, le Gou-verneur de la région de Dosso,M. Abdoulaye Issa, qui présidaitla cérémonie a indiqué que le

développement harmonieux etdurable auquel nous aspironsne peut se faire au moyen d’ac-tions ponctuelles et isolées.Pour cela a-t-il précisé, il nousfaut un cadre bien organisédans lequel chaque acteur a unrôle bien défini à jouer. La qua-lité du document final duschéma régional d’aménage-

ment du territoire de la région adit en substance le gouverneurde la région de Dosso est tribu-taire de celle du diagnostic.C’est pourquoi, il a invité lesparticipants à faire une analyseminutieuse et constructive dudocument de diagnostic afin del’enrichir davantage. Parlant de l’installation de l’hi-vernage qui a connu cetteannée un retard dans la régionce qui a suscité des inquiué-tudes, le gouverneur de Dossoa assuré l’assistance que l’Etatsous la conduite éclairée duPrésident de la République,SEM. Issoufou Mahamadou,est en train de prendre toutesles dispositions utiles pourparer à toutes éventualités etmettre nos vaillantes popula-tions à l’abri des désagrémentsd’une mauvaise campagne hivernale. Auparavant, le Directeur géné-

ral de l’Aménagement du Terri-toire et du DéveloppementLocal, Elhadj Ibrahim Adamou,a expliqué dans une note, toutel’importance du schéma régio-nal d’aménagement du terri-toire. L’élaboration du schémarégional d’aménagement du ter-ritoire, a-t-il indiqué, est uneétude qui comporte deux princi-

pales étapes : la réalisation dubilan diagnostic et la formula-tion des options et objectifsd’aménagement. Le Directeur général de l’Amé-nagement du Territoire et duDéveloppement Local a rappeléque le gouvernement du Nigera adopté en mai 2014 la poli-tique nationale d’aménagementdu territoire, un document im-portant recommandé par l’UEMOA et toutes les struc-tures régionales. C’est, a indi-qué Elhadj Ibrahim Adamou,une contribution fondamentale

dans le cadrage des politiquesde développement du Niger. Cedocument a-t-il précisé prévoitl’élaboration d’un certain nom-bre d’outils dont le schéma ré-gional d’aménagement duterritoire pour lequel le lance-ment a été fait le 15 avril 2015.Le Directeur général de l’Amé-nagement du Territoire et duDéveloppement Local a appré-cié la qualité des participants eta espéré des résultats satisfai-sants à l’issue des travaux. Il ade ce fait lancé un appel pourque tous les acteurs de la com-

mission régionale d’aménage-ment du territoire puissent s’in-vestir pour élaborer ce schémacar a-t-il notifié, Dosso est unerégion où les problèmes d’es-paces notamment les questionsde zone de pâturage, d’accèsaux ressources naturelles seposent. Le schéma régionald’aménagement du territoire estdonc, a souligné Elhadj IbrahimAdamou, une contribution à larésolution de tous ces problèmes.

Mahamane Amadou ONEP Dosso

! DossoValidation du diagnostic pour l’élaboration duschéma régional d’aménagement du territoire

Dosso abrite depuis hier, une rencontre sur la validation dudiagnostic dans le cadre de l’élaboration de son schéma régionald’aménagement du territoire (SRAT). Organisé par le ministère duPlan, de l’Aménagement du Territoire et du DéveloppementCommunautaire, avec l’appui financier de LUX-DEV, à travers leprojet NIG 019 A PDDE, cette rencontre regroupe les autoritésadministratives et coutumières de la région, les membres de lacommission régionale d’aménagement du territoire, les directeurscentraux et régionaux du Ministère du Plan, de l’Aménagement duTerritoire et du Développement Communautaire et de nombreuxinvités.

M. Ibrahim Adamou (micro) DG de l’aménagement du territoire

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Dans le cadre du processus de normalisation de lasituation des Fédérations Sportives Nationales ci-après : CYCLISME, TAEKWONDO, BASKETBALL,JUDO, SPORTS NAUTIQUE, KARATE, TENNIS DETABLE, TIR à L'ARC et ESCRIME, le Président ducomité paritaire rappelle aux candidats désireux dese présenter aux postes de membres des bureauxexécutifs desdites fédérations, que les appels àcandidatures restent ouverts jusqu'au vendredi 24juillet 2015.

POSTES A POURVOIR :- Président ;- 1er Vice-président ;2ème Vice-président ;- Secrétaire Général ;Secrétaire Général Adjoint ;- Trésorier Général ;- Trésorier Général Adjoint ;- Secrétaire à l'Organisation ;- Secrétaires Adjoints à l'Organisation.

CONDITIONS D'ELIGIBILITEPour être éligible au bureau exécutif, ilfaut:

- Etre de Nationalité Nigérienne ;- Etre âgé de moins de 21ans au 31décembre 2015 ;- Etre Membre d'une association affilée ;- Etre disponible et présenter des garantiesde compétence et jouir d'une bonnemoralité ;- Jouir de ses droits civiques.Les fonctions de membres du BureauExécutif de la Fédération sontincompatibles avec celles du BureauExécutif des Ligues, des Comités, desDistricts et des Associations affiliées àcette même Fédération.Les membres sortants sont rééligibles.

Dépôts de DossiersLes dossiers de candidatures doivent êtredéposés au plus tard le vendredi 24 juillet2015 à 17h30 délai de rigueur auprès dusecrétaire du Comité Paritaire : M. GondaMahaman Hadi Téléphone : 9166 28 23 ;99 45 0510.

Le président ISSAKA IDE

AVIS D'APPEL A CANDIDATURE

La table de séance à l’ouverture

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ANNONCES8

Mercredi 22 Juillet 2015

COMMUNIQUE DE PRESSECOMMUNIQUE DE PRESSERESULTATS DE L’ADJUDICATION DE BONS DU TRESORRESULTATS DE L’ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR

DE LA GUINEE BISSAU DU 15 JUILLET 2015DE LA GUINEE BISSAU DU 15 JUILLET 2015L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé lemercredi 15 juillet 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor de la Guinée-Bissau, une adjudication de bons du Trésor,portant sur un montant de 10 milliards à 1 an.Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics de la Guinée-Bissau, en conformitéavec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances.L'Appel d'Offres, lancé le 7 juillet 2015, suivant un système d'enchères à taux multiples, a enregistré les résultats ci-dessous :

L'Agence remercie, au nom du Trésor Public de la Guinée-Bissau, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constantaux initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention de la Guinée-Bissau sur le marché des titrespublics de l'UMOA, vous sera communiquée lors de la publication du calendrier des titres publics du quatrième trimestre 2015.

Fait à Dakar, le 15 juillet 2015Le Directeur de l'Agence UMOA-TitresAdrien DIOUF Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-Titres

Email : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557

Montant sollicité :Nombre de soumissions :Montant global des soumissions :Soumissions retenues :Taux de couverture du montant mis en adjudication:Prix marginal : Prix moyen pondéré :

10 000 millions de PCF A2923 300 millions de FCFA11 000 millions de FCFA233,00%5,2500%5,1248%

Résultats de l'émission

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ANNONCES 9

Mercredi 22 Juillet 2015

L'an deux mille quinze et le mardi vingt-quatre mars à neuf heures trente s'esttenue dans la salle de réunion de la Centrale d'Approvisionnement en Intrantset Matériels Agricoles la séance plénière de la commission Ad'hoc d'attributiondu marché relatif à la fourniture de matériels de transformation en deux (2)lots, objet de l'Appel d'Offres N°0009/2014/MAG/CAIMA.

La commission a été créée par décision N°000021/DAF/DG/CAIMA du 26février 2015 et est présidée par Monsieur Kassoum DAN JIMA, Directeur desAffaires Financières de la CAlMA. Etaient aussi présents, tous les membres du comité d'experts indépendant créépar décision N°000020/DG/CAIMA du 26 février 2015.

Le marché est constitué de deux lots: lot N°1 : 300 moulins dessoneuses et200 moteurs diesel +100 moteurs électriques et lot N°2 : 300 moulinsfarineuses et 200 moteurs diesel +100 moteurs électriques.

La commission d'attribution du marché s'est penchée sur les résultats del'analyse et de l'évaluation des offres reçues à savoir: les offres des ETSOUMAROU SOULEY DAN GARA BP 212 Maradi-Niger, de SACI SARL et duGROUPE MAGOR BP : 1200 Niamey-Niger.

Il ressort du rapport d'analyse et d'évaluation présenté par le comité d'experts,que:- l'offre de SACI Sarl a été rejetée à l'issue de l'examen des critères dequalification pour avoir fourni un prospectus non conforme;- l'offre du GROUPE MAGOR a été rejetée à l'issue de l'examen des critèresde qualification pour avoir fourni un certificat d'origine non conforme.

Par contre l'offre des ETS OUMAROU SOULEY DAN GARA a été jugée etévaluée conforme pour l'essentiel.

Ainsi, au lot 1, c'est l'offre des ETS OUMAROU SOULEY DAN GARA qui a étéclassée pour un montant de quatre cent douze millions six-cent mille(412.600.000) francs CFA et au lot 2, c'est aussi l'offre des ETS OUMAROUSOULEY DAN GARA qui a été classée pour un montant de quatre cent sixmillions six-cent mille (406. 600.000) francs CFA HT.

Ainsi, la commission Ad'hoc a proposé l'attribution du marché relatif à l'Appeld'Offres N°009/2014/MAG/CAIMA pour la fourniture de matériels detransformation ainsi qu'il suit:- Lot N°1 : 300 moulins dessoneuses et 200 moteurs diesel +100 moteursélectriques: est attribué à ETS OUMAROU SOULEY DAN GARA, BP: 212Niamey-Niger pour un montant de quatre cent douze millions six-centmille (412.600.000) francs CFA avec un délai de livraison de 30 jours.

- Lot N°2 : 300 moulins farineuses et 200 moteurs diesel +100 moteursélectriques: est attribué à ETS OUMAROU SOULEY DAN GARA, BP: 212Niamey-Niger pour un montant de quatre cent six millions six-cent mille(406. 600 .000) francs CFA HT avec un délai de livraison de 30 jours.

PROCES VERBAL D'ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHEAO N°009/2014/MAG/CAIMA

relatif à la fourniture de matériels de transformation au profit de la CAIMA

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS) a l’honneur de rappeler aux employeurs qu’ils doiventremplir et transmettre à la CNSS les déclarations et les relevésnominatifs du deuxième trimestre 2015 et s’acquitter descotisations correspondantes au plus tard le 31 juillet 2015, délaiau delà duquel commencent à courir les pénalités pour retardprévues par les textes en vigueur.

Il rappelle à tous ceux qui ne se sont pas acquittés des cotisationsdes trimestres antérieurs à le faire dans les meilleurs délais souspeine de poursuites prévues par les textes en vigueur.

Il informe particulièrement les transporteurs qui sont en retarddans le paiement de leurs cotisations que des contrôles inopinésseront entrepris par la CNSS et les services publics compétentssur toute l’étendue du territoire national.Il s’agit :-Des véhicules de transport urbain et interurbain, à savoir les taxisde ville, les bus et minibus ;-Des véhicules de transport de marchandises ;-Des véhicules de transport de bois ;-Des camions de transport de sable et autres matériaux deconstruction.

Le Directeur Général de la CNSS compte sur la compréhensionde tous pour assurer une protection sociale à tous les travailleurs.

COMMUNIQUERAPPEL DERNIER DELAI DE PAIEMENT DES

COTISATIONS SOCIALES DU 2ème TRIMESTRE 2015

Le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable a obtenu duPNUD dans le cadre du plan de travail biennal 2014-2015, un appui financier en vue de soutenir lacréation des conditions de soutenabilité d’un développement équilibré et durable. Une partie de cefonds est destinée à être utilisée pour financer des Activités Génératrices de Revenus (AGR) dansle domaine de Salubrité en vue de contribuer à la lutte contre la pauvreté et améliorer le cadre devie des populations à travers les actions de collecte et d’évacuation des déchets dans les déchargesmunicipales de Niamey.En effet, le plan de travail biennal du PNUD pour la période 2014-2015, dans son volet Résiliencea prévu de soutenir les groupes vulnérables (femmes et jeunes) à travers des appuis financiers ettechniques adaptés à la conduite des initiatives à la base pour un développement local équilibré.La présente manifestation d’intérêt est initiée pour l’appel à candidatures ouvert à l’intention desONG, associations et GIE des femmes et jeunes qualifiés dans les activités de salubrité et de gestionrationnelle des déchets solides dans la ville de Niamey.Le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable invite lescandidats éligibles à manifester leur intérêt. Les candidats seront sélectionnés suivant les procédures d’évaluation du PNUD.Les candidats intéressés peuvent retirer le DAO et/ou obtenir des informations complémentaires àl’adresse ci-dessous de 8h00 à 17h30 minutes du lundi au jeudi et de 8h00 à 13H00 les vendredis.Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 11 août 2015 à 12h00 à laDirection Générale de l’Environnement et du Développement Durable, sise au Rond-pointLiberté - Immeuble ASUSU – 3ème Etage, Tel : 20.33.02.71

Le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE

ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

APPEL A CANDIDATURES

ETUDE DE MAÎTRE ADAMOU HAROUNA DAOUDA Notaire a la résidence de NiameyAVIS DE PERTE

Maître ADAMOU HAROUNA Daouda, Notaire à la résidence de Niamey a reçu ce jour 22juillet 2013 Monsieur BASSIROU dit AMADOU DJIBO, demeurant à Niamey lequel déclareavoir égaré l’Acte de Cession d’Immeuble non bâti n°2919, objet de la parcelle C de l’îlot598 du lotissement DAREY BANGOU 2 d’une superficie de quatre cents (400) mètrescarrés au nom de Monsieur SEIDOU AMADOU.Toute personne qui l’aurait retrouvé, est priée de bien vouloir le déposer à l’Etude Notarialesise à Niamey 3-L-Z-Boulevard du Zarmaganda Tel : 20-32-01-81

Pour Le Notaire MaîtreADAMOU HAROUNA DAOUDA

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SOCIÉTÉ10

Mercredi 22 Juillet 2015

Dans son discours de lancementde ce tournoi, M. Issaka Ada-mou a, au nom du président de

la Fédération Nigérienne de Football(FENIFOOT) et de l’ensemble desmembres du Comité Exécutif de cetteFédération, remercié Airtel pour cetteinitiative qui suit son cours normal dansun partenariat durable. Il a saisi cetteopportunité pour témoigner à Airtel lasatisfaction de la FENIFOOT pour l’in-térêt que cette société citoyenne ac-corde à la promotion du football desjeunes dans notre pays. Il a indiquéque d’innovations en innovations, letournoi «Airtel Jeunes Talents» prendra

la forme d’un championnat national desmoins de 17 ans. Cette belle reforme aété l’œuvre de la société Airtel Nigerqui a accepté avec bonheur de spon-soriser et de financer entièrement lechampionnat. Ainsi, ce championnat, lepremier du genre dans la catégorieU17 sera organisé en trois (3) étapessouligne M. Issaka Adamou. Une pre-mière étape qui se disputera au niveaudes régions et qui doit aboutir à la miseen place des équipes régionales sur labase de critères de sélection précis etconnus de tous. Une deuxième étapese disputera ensuite entre les sélec-tions régionales réparties dans deuxzones dont : Niamey, Tillabéry, Dossoet Maradi (pour la poule A) et Agadez,Tahoua, Zinder et Diffa (pour la pouleB). Et enfin, une troisième étape qui re-groupera à Niamey, sous forme decarré d’AS, les deux meilleurs sélec-tions de chacune des deux poules.Cette dernière étape permettra d’avoirle champion en titre et d’asseoir unebelle sélection de la catégorie U17. LaFENIFOOT et Airtel Niger se déploientchaque année pour instaurer un foot-ball des jeunes sur toute l’étendue duterritoire national, toute chose qui par-ticipe au développement et à la promotion du football à la base. Cette

initiative trouve toutes ses valeursquand on jette un regard sur les cinq(5) ans d’existence de ce tournoi. C’est pourquoi, M Issaka Adamou a salué ladisponibilité et l’engagement des diri-geants d’Airtel et de ses collaborateurspour l’accomplissement de ces initia-tives au bénéfice de la jeunesse spor-tive nigérienne. Il a, à la fin de sonintervention, formulé le souhait de voirque la collaboration et le partenariatFENIFOOT-Airtel Niger perdurent ens’affermissant davantage. Pour sa part, M. Abdel Kader Baba-kodo, Directeur Marketing Airtel Nigera, au nom de la société Airtel Niger,

salué la disponibilité dont ont fait mon-tre les dirigeants de la FENIFOOT pourla survie de ce partenariat. Dans sondiscours, il a annoncé que le tournoi«Airtel Jeunes Talents» prendra unenouvelle formule et, est dénommée«AJT LIGUE U17» (Airtel Jeunes Ta-

lents Ligue U17). Au nom du GroupeBharti Airtel, M. Abdel Kader Baba-kodo, Directeur Marketing Airtel Nigera exprimé toute son admiration pour lesefforts jusque-là fournis ayant permisd’inscrire ce projet dans la durée. LeDirecteur Marketing Airtel Niger a ras-suré le public que ce partenariat entresa société Airtel Niger et la FENIFOOTest un projet de long terme que AirtelNiger continuera à accompagner. Leveux de la FENIFOOT et de Airtel de-puis le lancement de ce tournoi, c’étaitle désir et l’espoir de voir s’exprimer lesvaleurs du football à travers notre jeu-nesse, a-t-il rappelé. Au nom de la so-ciété Airtel Abdel Kader Babakodos’est dit satisfait des résultats obtenuspendant quatre (4) années de la miseen œuvre de cette initiative. Il a profitéde cette occasion pour rappeler les ré-sultats obtenus par le Niger en trois (3)éditions dont deux (2) fois sacré cham-pion du tournoi. Aussi, le Directeur Mar-keting Airtel Niger a souligné que c’estgrâce à ce programme que le Niger apu disposer d’une équipe nationale quia vaillamment représenté le pays lorsde la dernière CAN U 17 tenue à Nia-mey en février 2015. Il a saisi cette oc-casion pour adresser une motion spéciale aux dirigeants de laFENIFOOT et à l’encadrement

technique pour le travail accompli dansce sens et dans l’accompagnement dece programme. A travers le «AJTLIGUE U17 » Abdel Kader BabakodoDirecteur Marketing Airtel Niger rassureque le Niger pourra disposer de talentsqui joueront dans l’équipe nationale leMENA. Il a encore rappelé que l’objec-tif recherché à travers ce tournoi est demettre en exergue l’immense réservede footballeurs, mais aussi de créer lesconditions nécessaires pour mettre surpied des systèmes de renforcement decapacités des footballeurs talentueuxpour les clubs, les ligues et l’équipe na-tionale. Il a rassuré que ce programmeprendra le temps mais ensemble onparviendra car, dit-il «nos intelligencesmises en commun nous feront surmonter les obstacles». Il faut noter aussi que cette occasion aété mise à profit par Airtel Niger pourmettre à la disposition des équipes ré-gionales, des maillots (2 lots par ré-gion), 18 crampons et des ballons.Aussi, Airtel a offert à l’équipe nationaleU17 des équipements sportifs lors dela tenue de la CAN U17 au Niger. L’oc-casion a été saisie par la FENIFOOT etAirtel pour procéder à la réception et àla remise de ce don destiné à l’équipecadet du MENA.

Ali Maman (stagiaire)

! Lancement officiel du tournoi « Airtel Jeunes Talents »Airtel Niger plus que jamais engagé pour accompagner la FENIFOOT à asseoir un championnat U17 au Niger

Le président de la Commission de football des jeunes de la Fédération Nigérienne deFootball (FENIFOOT), M. Issaka Adamou a présidé, lundi dernier dans l’après-midi,dans la salle de conférence de la FENIFOOT, le lancement officiel du tournoi « AirtelJeunes Talents ». Cette cérémonie s’est déroulée en présence de M. Abdoul KaderBabakodo, Directeur Marketing Airtel Niger représentant le Directeur Général de AirtelNiger. C’était aussi en présence d’autres membres du Comité Exécutif de la FENIFOOT,des représentants des Clubs et des ligues de football, des cadres et du personneld’Airtel Niger ainsi que des journalistes sportifs.

Photo de famille

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Lors de la remise des maillots aux clubs

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Les membres du BE de la Finifoot et les représentants de Airtel Niger lors de la cérémonie

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SOCIÉTÉ 11

Mercredi 22 Juillet 2015

La Troisième Confé-rence internationalesur le financement du

développement à Addis-Abeba cette semaine étaitune rare occasion pour lesreprésentants de haut ni-veau des gouvernements,de la société civile et dusecteur privé de réfléchir etde débattre ensemble de lafuture architecture du finan-cement du développement.La conférence a eu lieu àun moment idéal, justequelques mois avant la pro-chaine Assemblée généraledes Nations Unies, où lesÉtats membres devraientapprouver un ambitieuxnouvel ensemble d’Objec-tifs de développement dura-ble à atteindre d’ici à 2030.Avant la conférence, l’Orga-nisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agri-culture (FAO), en collabora-tion avec le Fondsinternational de développe-ment agricole (FIDA) et leProgramme alimentairemondial (PAM), a estiméque l’éradication de la faimnécessiterait quelque 267milliards de dollars supplé-mentaires par an jusqu’en2030.Malgré un montant en ap-parence élevé, le coût del’inaction est en fait bienplus important – selon cer-taines estimations, la mal-nutrition coûte chaqueannée plusieurs milliers demilliards de dollars à l’éco-nomie mondiale. Permet-tez-moi de mettre ce chiffredans un contexte plus large: les dépenses militairesmondiales sont estimées àenviron 1 800 milliards dedollars par an, tandis qu’ausein de l’OCDE, près de260 milliards de dollars sontdépensés par an pour sou-tenir l’agriculture dans lespays membres.Autrement dit ces 267 mil-

liards de dollars représen-tent seulement 0,3% de laproduction économiquemondiale. Est-ce vraimentun prix à payer trop élevépour aider près de 800 mil-lions de personnes souf-frant de la faim ?Éradiquer durablement lafaim par le biais des inves-tissements en faveur despauvres, en particulier dans

l’agriculture et dans leszones rurales, est judicieuxd’un point de vue écono-mique. Diverses études ontdémontré qu’aucun autresecteur ne connait des ren-dements des investisse-ments aussi considérablesen termes de réduction dela pauvreté et de créationd’emploi. Autrement dit,aucun autre secteur n’a cepouvoir de sortir les gens dela pauvreté.Plus de 70% des pauvresvivent dans les zones ru-rales et dépendent de l’agri-culture, de l’élevage, de lasylviculture ou de la pêche.Les jeunes chômeurs ousous-employés représen-tent une fraction importantedes pauvres, en particulierdans les pays en dévelop-pement. Combler le fosséentre les sexes dans l’agri-culture permettrait de ré-duire de 12 à 17% lenombre de personnes souf-frant de la faim. En d’autrestermes, en assurant auxfemmes un meilleur accès àla terre, aux intrants et auxformations, entre 100 et 140millions de personnes n’au-ront plus faim.Il faudra allouer 47 milliardsde dollars au financementdes programmes de protec-tion sociale, c’est-à-dire lestransferts d’argent aux per-sonnes vivant avec moins

de 1,25 dol-lars par jour(seuil depauvreté dé-fini par lesN a t i o n sUnies, ndlr)pour qu’ilspuissent sa-tisfaire leursbesoins fon-damentaux,en particulieren termes denourr i tu re ,de santé etd’éducation.Et, en paral-lèle, il faudra80 milliardsde dollarsd’investisse-ments ci-blant les pluspauvres pourleur permettrede générer leurs propres re-venus et devenir auto-nomes. Dans les deux cas,la majeure partie du finan-cement – près de 85 mil-liards de dollars – doit êtredirigée vers les zones ru-rales. En effet, il faut savoirqu’en Afrique par exemple,78% des pauvres viventdans des zones rurales.À la FAO, nous croyons quel’éradication de la faim estpossible. Nous pensonsque les systèmes alimen-taires et l’agriculture peu-vent générer de la richesseet contribuer au bien-êtrede tous, en particulier lesplus pauvres. Et nouscroyons que tout cela peutêtre réalisé à notre époque.Nous pouvons et devonsêtre la « génération Faim

Zéro ».Éradiquer la faim exige quenous nous appuyions surles expériences locales etinternationales réussies. Lapremière étape consiste àbriser le cycle de la pau-vreté, la faim et la faible pro-ductivité de l’agriculture. Lavoie sur laquelle nous noussommes engagés exige desinvestissements judicieuxdans la protection socialepour assurer aux pauvresl’accès à des aliments nutri-tifs en quantité suffisante.Cela seul rendra possiblel’éradication de la faim,peut-être même avant2030. Dans le mêmetemps, les investissementsdans l’agriculture et le dé-veloppement rural sont es-sentiels pour faire

disparaître la faim de façondurable.Nous estimons qu’avec uninvestissement annuel sup-plémentaire de 116 milliardsde dollars dans la protectionsociale et de 151 milliardsde dollars dans les moyensde production (dont 105 mil-liards de dollars investisdans l’agriculture et dansles zones rurales), lemonde sera durablement li-béré de la faim. Ceci repré-sente un investissementannuel d’environ 160 dol-lars par personne affamée –le coût d’un téléphone mo-bile ou d’un mouton. Lespays les plus riches dumonde peuvent facilementle faire. Ne laissons paspasser cette opportunité.

Comme dit le vieil adage, «ventre affamé n’a pointd’oreilles », éradiquer lafaim est donc non seule-ment rentable mais c’estaussi un investissementvital dans la paix, la sécuritéet le développement dura-ble, dont nous bénéficie-rons tous. Ne pas faire cesinvestissements supplé-mentaires coûtera beau-coup plus cher à l’économiemondiale.

Atteindre l’objectif « FaimZéro » constituera un bienpublic mondial. Et c’est celace que les participants à laconférence d’Addis-Abebasouhaitent communiquer –que l’on se rappelle de nousdans l’histoire comme « lagénération Faim Zéro ».

! Plaidoyer en prélude à la Troisième Conférence internationale sur lefinancement du développement,«Notre objectif : éliminer la pauvreté et la faim »

Par Laurent Thomas, Sous-Directeur général de la FAO en charge de la Coopération technique internationale

La Troisième Conférence internationale sur le finan-cement du développement, l’Assemblée généraledes Nations Unies à New York et les Objectifs de dé-veloppement durable de l’après-2015 : la voie estpavée de bonnes intentions en faveur des pauvres et

des affamés.

M. Laurent Thomas

!

DR

La Présidente du Conseil d'Administration de la Société Nigérienne deTransit (NITRA) a l'honneur de convier Mesdames et Messieurs lesAdministrateurs à la réunion du Conseil d'Administration qui se tiendra lejeudi 23 juillet 2015 à partir de 9 heures, dans la salle de réunion dusiège de la société, à l'effet de délibérer sur les points de l'ordre du joursuivant :1. Approbation du procès - verbal de la dernière réunion en date du 21avril 2015 ;2. Lecture du rapport d'activité ;3. Examen et adoption des comptes de l'exercice clos le 31 décembre2014;4. Préparation de l'ordre du jour et convocation de l'Assemblée GénéraleOrdinaire;5. Questions diverses.-

La Présidente du Conseil d'AdministrationMme BARAZE SALAMATOU KATAMBE

CONVOCATION DU CONSEILD'ADMINISTRATION

Tous les actionnaires de la NITRA sont convies à l'AssembléeGénérale Ordinaire qui se tiendra au siège de la société à partir de16 heures le jeudi 23 juillet 2015 afin de délibérer sur l'ordre dujour suivant :1. Lecture du rapport du Conseil D'Administration;2. Lecture des rapports des Commissaires aux comptes;3. Approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre2014;4. Projet de résolutions.

La Présidente du Conseil d'AdministrationMme BARAZE SALAMATOU KATAMBE

Convocation à l’AssembléeGénérale Ordinaire

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ANNONCES12

Mercredi 22 Juillet 2015

Contexte et justificationLa République du Niger a obtenu de l'Association Internationale de Développement(IDA), le financement du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).Dans le cadre de la mise en place du personnel de l'Unité de Gestion du Projet, leMinistère de l’Elevage lance un Avis d'Appel à candidatures pour le recrutement du personnel complementaire du projet pour servir à Niamey.L’objectif de développement du PRAPS (PDO) vise à «améliorer l’accès à desmoyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs etagropasteurs dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes detranshumance dans les six pays du Sahel, et d’améliorer la capacité de ces pays àrépondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgences. De cette façon, le projet proposé soutiendra l'amélioration de la productivité, ladurabilité et la résilience des moyens d'existence pastoraux, comme une priorité dansla Déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme. Le projet s’organise au niveau des 5 composantes suivantes : i) amélioration de lasanté animale ii) amélioration de la gestion des ressources naturelles iii) facilitationde l’accès aux marchés iv) gestion des crises pastorales v) la gestion du projet etappui institutionnel.Le gouvernement entend utiliser une partie du crédit de la Banque Mondialepour recruter le personnel complementaire pour la mise en œuvre du projet.

Pour le Poste de l’Assistant Postoral aucoordonnateur national

A- Tâches de l’Expert (étendue de la mission)Sous la supervision du Coordonnateur National du Projet, l’Assistant pastoralisteaura pour mission principale d’assister le Coordinateur National dans la mise enœuvre des activités du PRAPS. Pour ce faire il coordonnera entre autre les tâches suivantes : - Superviser la préparation des programmes annuels, des rapports d’avancementpériodiques et des rapports annuels des services techniques;- Suivre et contrôler la mise en œuvre des activités programmées par les spécialistestechniques ;- Contrôler les dossiers préparés par les spécialistes techniques et destinés au CNP;- Préparer les missions de supervision du Projet et les réunions du Comité de Pilotagedu Projet en collaboration avec le Responsable de suivi évaluation ( RSE);- Suivre la mise en œuvre des recommandations des missions de supervision et desdélibérations du Comité de Pilotage en collaboration avec RSE ;- Suivre l’application effective des recommandations issues des audits techniques,administratifs et financiers effectués au niveau du Projet ;- Superviser la préparation des TDR des missions techniques, des études, desdossiers de consultation, et suivre le processus de recrutement des consultants, laréalisation et la restitution des résultats des études ;- Suivre l’exécution physique et technique des activités du projet ;- Participer à la réception des travaux et fournitures de biens et services ; - Préparer et/ou participer aux réunions de concertation avec les partenaires duProjet;- Suivre la production à temps des programmes annuels (PTBA), des rapports et états d'avancement périodiques sur les activités du Projet (RSF et autres) ;- Contribuer au dialogue permanent avec les autorités administratives politiques et les partenaires au développement ; - Contribuer à la mise en place des outils de gestion technique ;- Assurer la gestion courante du projet en cas d’absence du responsable de l’UCP.- Représenter le Coordonnateur National du Projet dans différentes instances.- Exécuter toute autre tâche relevant de la mise en œuvre du projet a lui confiée parle coordonnateur national du projet

Plus généralement l’assistant pastoraliste appuie le Coordonnateur national duProjet dans différentes tâches transversales .

B- Profil recherché

Le/la candidat(e) doit remplir les conditions suivantes :• Etre titulaire d’un diplôme universitaire de troisième cycle au moins (BAC +6) dansles disciplines d’agro-pastoralisme, du pastoralisme ;• Justifier d’une expérience de plus de 10 ans dans le domaine de la coordination etde la direction de projets et/ou programmes de développement local , de gestiondes ressources naturelles, de développement de l’élevage financées par les grandesagences de développement (FENU, PNUD, GTZ, BOAD, BM etc.);• Avoir une bonne connaissance de la Gestion axée sur les résultats• Avoir une bonne connaissance des questions liées au pastoralisme au Niger et dansles Pays Sahéliens• Une connaissance sur la vulnérabilité des pasteurs en lien avec le contexte deschangements climatiques est un atout.• Etre capable de travailler sous pression avec des équipes pluridisciplinaires ;• Une familiarisation avec les procédures et pratiques de la Banque Mondiale• Avoir une bonne capacité rédactionnelle et de synthèse ;• Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique: Word, Excel, Power Point, internet, etc;

C- Lieu d'affectation et durée du contratLa durée de mise en œuvre du projet est de cinq (6) ans.Le poste à pourvoir est situé à Niamey et le (la) candidat retenu (e) sera invité àsigner un contrat d'une année renouvelable sur la période du projet et compte tenude ses performances.

Un Responsable Administratif et Financier (RAF)

Sous l’autorité du coordonnateur de projet, le responsable administratif et financier(RAF) travaillera en étroite collaboration avec les autres membres de l’Unité degestion du projet. Le RAF veillera au respect des méthodes de décaissement spécifiées dans le manueldes décaissements et à la tenue des états financiers selon les normes de la Banque.

A. Tâches du RAF (étendue de la mission)Pour l'accomplissement de sa mission le ou la Contractant (e) assurera lesprestations suivantes :- mettre en place le bon fonctionnement du système d’organisation, de gestionadministrative et financière du projet;- participer à l’élaboration des budgets trimestriels et annuels des composantes duprojet;- suivi budgétaire, par une analyse des écarts entre les prévisions et les exécutionset propositions, avec les autres unités du projet, des actions correctives ;- supervision de la tenue de la comptabilité générale, analytique et budgétaire duprojet ;- gestion des relations avec l’administration fiscale, banques, caisse de cotisationssociales!etc. ;- préparer et suivre les demandes de paiement tout en assurant : (i) les visas duCoordonnateur national du projet (ii) l’éligibilité et la disponibilité budgétaire desdépenses à réaliser, (iii) la non objection de l’IDA, le cas échéant ; (iv) le supportcontractuel; (v) le respect des procédures ;- produire mensuellement les bilans de la situation du projet par composantes etcatégories de dépenses, en précisant les montants décaissés, engagés etdisponibles ;- actualiser en permanence les fichiers de suivi et de conciliation des comptesbancaires du projet et des comptes courants avec les fournisseurs, consultants,entrepreneurs ;- fournir les informations techniques et financières du projet pour la production desrapports périodiques et d'évaluation à communiquer à l’IDA ;- préparation et assistance aux missionsd’audit ainsi que la mise en œuvre desrecommandations qui en découlent ;- appui aux agences d’exécution du projet en matière de gestion administrative,comptable et financière ;- gestion des cautions et garanties liées à l’exécution des contrats et participation ausuivi de l’exécution des contrats ;- mettre en place, en concertation avec le spécialiste en passation des marchés, unsystème d’acquisitions des fournitures et consommables ; en collaboration avec lescompétences disponibles, vérifier que les équipements délivrés correspondent auxspécifications contractuelles (ou, le cas échéant, aux prototypes fournis), que lesobligations de documentation d’installation, de fourniture de stock de piècesdétachées et de formation rapide du personnel à l’usage des instruments sontremplies par les fournisseurs ;- participer à la rédaction des rapports trimestriels d'activités à transmettre à l’IDA ;- tenir les fiches du personnel du Projet et conserver les différents contrats de travail;- procéder à la paie mensuelle du personnel et à l’établissement des bulletins depaie;- exécuter toute autre activité concourant à la mise en œuvre efficace du projetrelevant de son domaine de compétence et qui lui sera confiée par le coordonateurdu projet.

B. Profil recherché1. Etre titulaire d’un diplôme de niveau Bac+5 au moins en gestion, comptabilité,,finance, audit!etc. ou équivalent ;2. Justifier d’une expérience d’au moins de dix (10) années dont cinq (5) ans dans ledomaine des finances publiques, budgétaires, mécanismes de comptabilité et/ougestion et contrôle des finances (planification budgétaire, comptabilité, reportagefinancier!etc.); 3. Justifier d’une expérience pertinente d’au moins de 3 années dans un posted’encadrement au sein d’un projet de développement financé ou cofinancé par l’IDA,ou des institutions ayant des procedures similaires de gestion administrative etfinancière;4. Bonne connaissance du français de même qu’une aptitude à communiqueroralement et par écrit aussi bien avec les responsables du projet, que la hiérarchieet les collègues;5. Avoir des connaissancesapprofondies des standards de comptabilité et de gestionfinancière internationale, de préférence celles qui sont spécifiques à la BanqueMondiale ou autres institutionsinternationales similaires ;6. Avoir l’esprit d’analyse et de synthèse et une bonne pratique de l’élaboration des

Avis de Manifestation d’Interet pour le recrutement d’un assistant Pastoraliste au coordonnateur national, d’unRAF, d’un Spécialiste en Passation des Marchés, d’un Specialiste en Planification,

d’un Specialiste en Suivi Evaluation, d’un Specialiste en Communication et d’un Comptable Principal pour la mise en œuvre du Projet.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’ELEVAGE

PROJET REGIONAL D’APPUIAU PASTORALISME AU SAHEL

(PRAPS)

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Mercredi 22 Juillet 2015

ANNONCES 13rapports financiers ;7. Etre d’une très grande rigueur ;8. Avoir une parfaite maîtrise de l’outil informatique (Power Point, Excel, Word et leslogiciels spécialisés de préférence Tompro) ;9. Bonne aptitude pour la communication et le travail en équipe ;10. Maîtriser les règles de procédures de l’IDA constituerait un atout ;11. Etre disponible immédiatement.

C. Lieu d'affectation et durée du contratLe contrat du/la RAF du Projet est d’une durée de deux (2) années renouvelable aubesoin. La première année sera considérée comme une année probatoire.Le poste à pourvoir est situé à Niamey et le (la) candidat retenu (e) sera invité àsigner un contrat d'une année renouvelable sur la période du projet et compte tenude ses performances.

D. Procédure de sélectionLe/la RAF sera sélectionné(e) en conformité avec les procédures fixées dans ledocument de la Banque mondiale relatif aux « Directives de sélection et emploi deconsultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, édition janvier 2011 ».

Un Spécialiste en Passation des Marchés

Mandat du Specialiste en Passation des Marchés-Mettre sur pied la fonction de passation des marchés au niveau du projet ;- Mettre en place les instruments de base de la passation de marchés (manueld’exécution, directives de la Banque Mondiale et documents de gestion desmarchés);- Mettre en place des outils de gestion des marchés adaptés aux besoins du projet,dont le plan annuel de passation des marchés et sa mise à jour périodiquement ; - Développer des mécanismes de suivi de l’exécution des contrats ; - Développer les mécanismes, procédures et pratiques nécessaires à l’intégrité dusystème de passation des marchés dont le système de classement.

A. NATURE ET ETENDUE DES SERVICESSous la supervision générale du Coordonnateur national du projet, le SPM :- Sera responsable de la mise en place d’un système simple de gestion de lapassation des marchés comprenant (i) la planification des opérations de passationdes marchés, (ii) le suivi de l’avancement, (iii) l’analyse des écarts entre lesréalisations et le plan de passation des marchés ;- Sera responsable de la qualité de l’ensemble du processus d’acquisition, et plusprécisément de ce qui suit : a. Faire le suivi auprès des services techniques bénéficiaires de l’acquisition ou del’unité de coordination du projet de la préparation et la finalisation des termes deréférence (TDR), pour les acquisitions de service de consultant, et des spécificationstechniques des biens et travaux ;b. Elaborer et assurer le contrôle qualité des Dossiers d’Appel d’Offres, et desdemandes de propositions (suivant les modèles fournis par l’IDA) préparés par lesunités techniques devant être soumis à la non objection de l’IDA, et assurer leurtransmission/vente selon le cas ;c. procéder au lancement des Appels d’Offres (le cas échéant aux avis amanifestation d’intérêt ou présélection), selon les modes convenus dans les accordsde prêts ou de dons;d. veiller à la bonne gestion des Appels d’Offres en cours ;e. Participer aux séances publiques d’ouverture des plis pour fournir des conseils etassurer le contrôle qualité des rapports d’ouverture des offres et propositions reçues,préparés par les unités techniques ; f. Assurer le contrôle qualité des rapports d’ouverture de plis et d’évaluation des offresà signer conjointement par les autres membres désignés de ces commissions ; g. être l’interlocuteur de la Banque Mondiale pour toutes les questions relatives auxacquisitions notamment pour toutes les communications liées à l’obtention des nonobjections du bailleur de fonds ;h. Assister les Unités techniques dans la préparation des contrats, après l’obtentiondes avis de non objection si c’est requis, et veiller à leurs signatures par lespersonnes habilitées à le faire ; eti. concevoir et mettre en place une base de données fournisseurs, et développer desstatistiques de gestion qui permettront aux bailleurs de mesurer le niveau deperformance de l’équipe chargée de la passation des marchés.

- Il/elle sera chargé de planifier, préparer et coordonner le calendrier d’acquisitiondes services de consultants et de biens et travaux pour chaque projet ;

- Il/elle sera responsable de l’établissement de tous les rapports d’activités prescritspar le manuel des procédures d’acquisition de l’unité de coordination du projet, maiségalement de tout autre rapport que les bailleurs pourraient demander dans le cadrede l’exécution du projet ;

- Il/elle devra mettre en place un système de classement des dossiers de passationdes marchés qui inclura pour chaque marché tous les documents relatifs à cemarchés y inclus les documents relatifs aux paiements, en vue de permettre touterevue a posteriori de l’IDA ou audit externe de passation des marchés.

B. INCOMPATIBILITE AVEC CERTAINES FONCTIONS D’EXECUTIONAfin d’éviter les situations potentielles de conflit d’intérêt qui pourraient ne pas luipermettre de donner un avis objectif dans le seul intérêt du client, le SPM :

a. ne sera pas membre de la Commission d’Evaluation à laquelle il/elle apporte unconseil utile pour le respect des règles ; il/elle pourrait cependant assurer le

secrétariat de la Commission des Marchés, organe de contrôle interne ;b. ne devra pas participer aux opérations d’exécution du marché notamment (i) lesréceptions de qualité ou de quantité et (ii) le paiement ; il/elle apportera un éclairageen cas de contentieux dans l’interprétation des clauses du contrat ; etc. ne devra pas être dans une position de gestionnaire comptable de matières.

C. ROLE DE CONSEIL AU PRES DU COORDONNATEUR DU PROJETDans sa mission au sein de l’équipe, le SPM apportera un conseil utile à tous lesmembres de l’équipe dans :a. la phase d’ouverture des plis, d’évaluation des offres et de proposition d’attributiondu marché ;b. l’assistance à la réponse aux demandes de clarification des soumissionnaires ;c. la réponse aux commentaires de la Banque et de tout autre bailleur de fonds ;d. les propositions de solution alternative lorsqu’un problème de passation desmarchés ne peut être résolu à l’interne ;e. l’examen de toute correspondance arrivée ou départ concernant la passation desmarchés afin de s’assurer que le courrier a reçu le traitement adéquat dans le parfaitrespect des règles ; etf. l’interprétation des clauses du contrat en cas de différend pendant l’exécution ducontrat.

D. OBLIGATIONS DU SPECIALISTE EN PASSATION DES MARCHESLe SPM signera un contrat de performance avec la coordination du projet afind’assurer en temps voulu (i) la production régulière des mises a jour du plan depassation des marchés du projet, (ii) le rapport d’activité semestriel , (iii) la qualité desdossiers d’acquisition, y compris celle soumis a l’avis de non objection de la Banque,et (iv) la tenue à jour des fiches d’acquisition devant servir de support aux revues àposteriori des marchés (PPRs) passés qu’effectuera la Banque. Le SPM remettra à l’unité de coordination du prêt un rapport semestriel d’activités auplus tard quinze (15) jours après la fin du semestre auquel il se rapporte et un rapportfinal en fin de mandat. Ces rapports comprendront en outre les recommandations en ce qui concerne tousles aspects qui affectent négativement la passation des marchés et devront être remisen deux exemplaires à la coordination. Le modèle de rapport à fournir sera défini enaccord avec l’IDA et comportera au minimum les informations sur les marchés requisdans le rapport administratif et financier du projet.

E. QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ET ACADEMIQUES1. Un diplôme supérieur en Ingénierie, Administration publique, Droit commercial,ou Gestion (minimum Bac + 5, équivalent d'une maîtrise (Master);2. Excellente connaissance des techniques de passation des marchés en général etdes règles de procédure de passation des marchés des banques multilatérales dedéveloppement: Banque Mondiale, Banque africaine de développement, !3. Expérience professionnelle: 5 ans minimum dont 3 ans au moins dans le domainede la passation des marchés en qualité / spécialiste en passation des marchés pourdes projets financés ou cofinancés par la Banque mondiale ou des institutions ayantdes procédures similaires de passation des marchés ;4. Bonne connaissance du français ainsi qu’une bonne aptitude pour lacommunication et le travail en équipe ; 5. Une bonne capacité de résolution des problèmes liés à la Passation de marchéspublics;6. Une connaissance informatique des logiciels courants (Word, Excel, Power Point,E-mail et autres outils de communication).

F. DUREE DE LA MISSION ET LIEU DE TRAVAILLa durée totale des prestations est de un (1) an renouvelable. Le (la) candidat(e) retenu(e) sera invité(e) à signer un contrat d’une annéerenouvelable compte tenu de ses performances.

Le (la) candidat(e) retenu(e) aura un statut de consultant conformément auxDirectives « sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banquemondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et Dons de l’AID ». Le poste sera basé à Niamey avec des possibilités de missions périodiques àl’intérieur du pays.

Un spécialiste en suivi-evaluation du projet

A- Objectifs de la mission et résultats attendusLe spécialiste en suivi-évaluation s’occupera de tout le processus du contrôle desindicateurs clés du projet, la mise en place d’un système de suivi-évaluation etl’établissement et la synthèse des rapports périodiques des activités en relation avecle S&E du CILSS. Le S&E est responsable de toutes les questions de suivi évaluation au niveau nationalet de la composante régionale. Il travaillera sous la supervision du suivi évaluationrégional.

B- Tâches de l’Expert (étendue de la mission)L’Expert Suivi & Evaluation est responsable de toute la stratégie du Suivi & Evaluationtout au long du processus du développement du Projet Régional d’Appui auPastoralisme au Sahel au niveau national sous la supervision du CILSS. Dans ce cadre, les responsabilités de l’Expert en Suivi & Evaluation seront multipleset comprendront entre autres :• Participer activement à la mise en place, au sein de l’Unité de Coordination, d’unebonne situation de référence des zones d’intervention du projet ;

(Suite en page 14)

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ANNONCES14

• Mettre en place un système de suivi – évaluation au niveau du projet ;• Assurer l’assurance qualité des données ; • Participer à la plannification et à l’’implantation des essais et contrôles aux champs;• Assister à l’analyse et à la présentation des données et des informations du PRAPS;• Presenter les données et les informations dans un format géoreferencé ;• Developper et détailler le manuel d’exécution du PRAPS ;• Appuyer l’Unité de Coordination dans la formulation du contenu du plan de suiviévaluation du Projet à savoir :- le cadre logique ;- les indicateurs clés ;- le design du plan des évaluations (annuelle, mi-parcours, finale, performance);- les budgets pour le suivi-évaluation, ainsi que les responsabilités de chaquemembre dans l’exécution du plan suivi-évaluation ;

• Evaluer les besoins et estimer les coûts pour les activités de suivi-évaluation ausein du projet telles que la collecte des données, les formations, les études de terrain,etc. qui feront partie du budget du projet ;• assurer le contrôle des indicateurs clés du projet ;• Concevoir des mécanismes de diffusion et de validation des informations relativesau programme à l’intention de tous les partenaires ;• Assurer l’établissement et la synthèse des rapports périodiques des activités ;• Etablir un lien avec le CILSS pour l’alimentation des données au niveau national ;• Gérer et superviser la collecte de nouvelles données chaque fois que le besoin sefera sentir ;• Rendre compte de ses activités au Coordonnateur National du PRAPS ;

C- Profil recherchéL’Expert devra avoir le profil ci-après :• Avoir au minimum un niveau de Baccalauréat + 5 ans dans le domaine dudéveloppement rural, (agronomie, elevage, foresterie, sciences vétérinaires,économie rurale, etc. ou tout autre diplôme équivalent );• Disposer d’une solide experience d’utilisation des systèmes d’informationgéographiques (SIG) ;• Disposer d’au moins cinq (5) ans d’expérience dans le domaine du suivi-évaluationdes programmes et projets de développement et/ou des analyses économiques ;• Prouver de la bonne maitrise de la gestion des bases de données, de l’outilstatistique et de l’outil informatique (Tableurs, Logiciels d’analyses statistiquescouramment utilisés, TOMPRO,Ms Project) et des systèmes d’information ;• Avoir au moins une (01) expérience d’évaluation d’impact (utilisant desméthodologies expérimentales) durant les dix (10) dernières années ;• Etre disponible pour entreprendre des visites régulières sur le terrain et interagir etéchanger avec les partenaires ;• Avoir la capacité de bien gérer des tâches diverses et complexes avec un minimumde supervision ;• Démontrer la capacité à fournir une analyse indépendante et une interprétation desdonnées de performance à travers des méthodes rigoureuses et avancéesd’économie, d’analyse et de statistiques ;• Etre capable de rediger des rapports périodiques, semestriels et annuels desactivités du PRAPS• Avoir une expérience avérée dans les enquêtes de terrain et dans l’élaboration desystème de suivi-évaluation et de gestion ;• Avoir une bonne connaissance de la Gestion axée sur les résultats ;• Avoir une excellente capacité rédactionnelle et de synthèse ;• Etre capable de travailler sous pression avec des équipes pluridisciplinaires ;• Avoir une bonne connaissance de l’Anglais serait un atout.

D- Lieu d'affectation et durée du contratLe poste à pourvoir est basé à Niamey et le (la) candidat retenu (e) sera invité àsigner un contrat d'une année renouvelable sur la période du projet et compte tenude ses performances.

Un spécialiste en planification

A. Mission du SpécialisteSous l’autorité du Coordonnateur du projet, le/la titulaire du poste assurera les tâcheset responsabilités suivantes:• Planifier les activités consignées dans les différentes composantes du projet ;• Appuyer la formation des points focaux régionaux ;• Planifier les activités des spécialistes au niveau de l’Unité de Coordination du projet,des consultants nationaux et internationaux ;• Contribuer à la planification des activités régionales notamment celles du CILSS ;• Planifier et géo référencer les activités mises en œuvre par le PRAPS encollaboration avec le Suivi-Evaluation ;• Contribuer à l’organisation des missions interministérielles, de la Banque Mondialeet des réunions de planification de PTBA ;• Contribuer à la planification des différentes formations (ateliers, stages, formationsacadémique,!) ;• Elaborer un chronogramme de suivi périodique des activités du projet en tenantcompte des prévisions faites dans les documents du projet (PAD Général, national,manuel d’exécution du projet et PTBA). • Définir, en rapport avec les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet,les mécanismes de circulation des données, les délais, le rôle et la responsabilitédes acteurs dans la gestion des données de suivi et d’évaluation;• Concevoir, en collaboration avec le Spécialiste en Suivi-Evaluation et en rapportavec les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet, des outils pour

assurer la collecte, l’enregistrement et l’analyse de données afin de générer lesinformations nécessaires au bon suivi des activités et une mesure adéquate desrésultats atteints par rapport aux indicateurs du projet;• Coordonner la collecte des données de référence et la comparaison des donnéesdurant l’exécution du projet, développer et maintenir la base de données du projet;• Examiner et revoir les indicateurs des enquêtes et la collecte continue et routinièredes données, et s’assurer que les données du S&E sont valides, accessibles et misesà jour;• Elaborer, en rapport avec les structures impliquées dans la mise en œuvre duprojet, les rapports d’activités périodiques et d’avancement du projet;• Générer, en rapport avec les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet,des informations pour alerter à temps le PRAPS et le CP des risques de retard, dedéviation ou de contre performance;• Contribuer au renforcement des capacités des organes chargés du Suivi-Evaluationau sein de la Direction du Ministère de l’élevage et des autres ministères techniquesimpliqués dans l’exécution du projet;• Organiser les ateliers de planification opérationnelle des activités et consolider lesPTBA des structures, parties prenantes dans la mise en œuvre du projet, en un PTBAglobal du projet ;• Appuyer les responsables des structures, parties prenantes dans la mise en œuvredu projet, à la planification opérationnelle des activités, au suivi de l’exécution et à larédaction des rapports ;• Elaborer des tableaux de bord pour faciliter le suivi du projet; et • Superviser les arrangements pour le suivi des résultats y compris l’évaluation àmi-parcours du projet qui pourrait être utilisée par le ministère et les bailleurs de fondspour évaluer l’efficacité d’exécution du projet et l’évaluation en fin de projet.

B. Profil du SpécialisteLe/ la candidat (e) doit avoir au moins un niveau de formation de Bac + 5 ans enGestion de Projet, en planification ou tout autre diplôme équivalent, ayant lesréférences suivantes: • Une expérience avérée en planification ;• Une expérience dans la programmation des investissements de l’Etat :• Une expérience de la programmation des projets et programmes ;• Une expérience sur le processus de formulation des projets de la Banque Mondiale;• Une bonne connaissance des politiques nationales et sous régionales ;• Une familiarisation avec les procédures et pratiques de la Banque Mondiale ;• Une maitrise de la gestion axée sur les résultats (GAR) ;• Des connaissances et une expérience en conception de système de planification;• Une maitrise d’utilisation du système d’information géographique ; • Des aptitudes à travailler en équipe;• Une aptitude physique pour supporter des conditions de travail parfoiscontraignantes et des séjours prolongés sur le terrain;• Parler Anglais serait un atout ;• Avoir une disponibilité immédiate.

C. Lieu d'affectation et durée du contratLe poste à pourvoir est basé à Niamey et le (la) candidat retenu (e) sera invité àsigner un contrat d'une année renouvelable sur la période du projet et compte tenude ses performances.

Un Spécialiste en communication

A. Mission et Responsabilités Le/la spécialiste en communication fait partie de l’équipe de coordination du projet,et travaillera sous la supervision du Coordonnateur. Il/Elle a pour mission principalede contribuer à assurer une visibilité accrue du PRAPS et à faire connaître sesactivités au niveau national et régional, et de promouvoir sa bonne appropriation parles bénéficiaires et l’ensemble des parties prenantes. Ceci consiste d’abord à : • élaborer une stratégie de communication pour soutenir la mise en œuvre du PRAPSau Niger sur la base de la stratégie régionale approuvée par le CILSS ; et à • développer un plan d’action pour la mise en œuvre de ladite stratégie, en tenantcompte des différentes cibles du projet, et des canaux de communication appropriés.D’une manière spécifique – et sur la base des détails contenus dans le Manueld’Exécution du Projet concernant la communication d’ensemble pour le projet–, lestâches à accomplir par le/la spécialiste en communication s’articuleront (entre autres)autour des principaux aspects ci-après. 1. Assurer la communication interne- pays – pour (i) permettre à toutes les partiesimpliquées dans la mise en œuvre du PRAPS au Niger de recevoir toutes lesinformations dont elles ont besoin pour faciliter leur implication totale dans l’exécutiondu projet ; et (ii) pour mettre l’ensemble des parties prenantes à l’exécution du projetau même niveau d’information.2. Assurer la communication interne – régionale – en contribuant aux efforts decommunication du CILSS pour permettre aux six pays bénéficiaires du PRAPS de (i)suivre l’évolution du Projet (succès et difficultés) dans les différents pays, (ii)d’apprendre les uns des autres, et de (iii) mieux coordonner les activités communes. 3. Assurer la communication externe, en faisant connaître le PRAPS à tous lesacteurs et au grand public au niveau de la région et au plan international. La mise en œuvre de ces trois grands volets implique certaines activités spécifiques,dont (entre autres) :• confection d’une base de données avec les contacts de l’ensemble des clientsinternes du projet, des partenaires, des bénéficiaires directs, des médias, etc., pourassurer une bonne diffusion des informations, tant avec les clients internes et queexternes.• création d’un site web pour le projet (en lien avec le site web régional géré par le

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ANNONCES 15

CILSS); • conception et production d’outils et produits de communication écrite, visuelle,audio-visuelle : communiqués de presse ; brochures/bulletins d’information ;productions multimédia ; etc.• mise en place de cadres de concertation avec les bénéficiaires, la société civile,etc. ; • établissement et maintien de bonnes relations de travail avec la presse en général,et fidélisation d’un réseau de journalistes pour suivre la mise en œuvre du projet ; • organisation et coordination des activités de communication : conférences depresse; séminaires/ateliers ; rencontres thématiques ; etc., et production de rapportsou compte rendus liés à ces activités ; • réponse active pro-active aux demandes d’informations sur le projet (provenant desmédia, de la société civile, des bailleurs, du grand public, etc.) ;• expertise et conseils techniques en communication à l’équipe de coordination duprojet ; et anticiper sur des actions de communication pour éviter des situations decrise ;• leadership sur toute autre tâche liée à la communication initié par le projet ; • bonne collaboration avec l’ensemble des spécialistes en communication du PRAPS(CILSS, Burkina Faso, Tchad, Mali, Sénégal, Mauritanie) ; et• bonne collaboration avec les spécialistes en communication de la Banque mondiale.

B. Profil du spécialiste en communicationPour mener à bien cette mission, le/la spécialiste en communication devra avoir lesqualifications minimales suivantes :• être titulaire d’un diplôme de niveau Bac+5 dans un domaine approprié de lacommunication (communication, relations publiques, journalismes, etc.) ;• justifier d’une expérience similaire d’au moins de trois (3) ans, de préférence dansle cadre d’un projet de développement (pastoralisme, agriculture, développementcommunautaire, gestion de l’environnement, etc.); • justifier d’une expérience d’au moins 3 ans dans la gestion de la communicationd’un projet de la banque mondiale ou des projets/institutions utilisant des procéduressimilaires;• avoir une bonne connaissance du français (parlé et écrit), et une connaissance del’anglais serait un atout;• savoir utiliser des équipements, tels que caméra photo, caméra vidéo et être enmesure de diriger la production d’éléments écrits, visuels et audio-visuels (photo-stories, documentaires, success stories, Vidéo Conférence, etc.) ;• Avoir une parfaite maîtrise de l’outil informatique (Power Point, Excel, Word, logicielsspécialisés ; etc.) ;• Etre disposé à effectuer des déplacements fréquents sur le terrain ;• Avoir de bonnes relations interpersonnelles, et être apte à collaborer avec lesmembres de l’équipe du projet et à travailler sous pression ; • Une expérience préalable au sein d’une institution internationale ou régionale seraitun atout bénéfique ;• La connaissance du monde rural (le Niger profond) serait également un atout ;• Avoir une bonne aptitude pour la communication et le travail en équipe ;

C. Dispositions administratives et durée du contratLe/la spécialiste en communication sera basé(e) au sein de l’Unité de Coordinationdu Projet (UCP) à Niamey, et aura pour superviseur immédiat, le Coordonnateur duProjet. Le (la) candidat(e) retenu(e) sera invité(e) à signer un contrat d'une année,renouvelable sur la période du projet (6 ans), compte tenu de ses performances.

Un Comptable Principal

Le comptable sous la responsabilité du appuie le dans la gestion du projet , descourriers et la justification des dépenses effectuées dans le cadre du projet.

A. Mandat et responsabilité du comptable principalSous la supervision du Responsable Administratif et Financier (RAF), le/la comptableprincipal est chargé (e) des tâches suivantes :- Participer à la préparation et l’élaboration des programmes de travail et budgetsannuels du Projet ;- Assurer le suivi budgétaire des différents bailleurs et les crédits de l’Etat encollaboration avec le RAF ;- Appuyer le RAF à produire et rendre disponibles les informations financières sur leprojet mensuellement ;- Appuyer le RAF à produire régulièrement les rapports financiers intérimaire nonaudité (RFINA) et les Rapports de Suivi Financier (RSF) selon les formes prévues(notamment suivant les standards de la Banque Mondiale), pour le visa du RAF et leCoordonnateur ;- Organiser et mettre en œuvre le circuit de traitement et mise en paiement desfactures et décomptes ;- Etablir les règlements des fournisseurs (émissions des chèques et des ordres depaiement) pour la signature du RAF et du Coordonnateur National ;- Appuyer le RAF à assurer la clôture des comptes du projet en fin du mois et en find’exercice ;- Participer à la mise en place des outils de gestion administrative, financière etcomptable;- Tenir régulièrement les documents financiers (journaux, livres comptables,!.) ;- Etablir et tenir à jour les écritures des affectations de crédits, engagementsdépenses relatives aux différentes opérations du Projet ;- Participer avec les autres experts du Projet, notamment le RAF dans la préparation

et l’organisation des missions d’audit et appliquer les recommandations de l’audit ;- Superviser la gestion de la caisse menues dépenses ;- Etablir mensuellement (à la fin de chaque mois) les états de rapprochementsbancaire ;- Veiller à la conservation des pièces justificatives de dépenses et de recettes pendantla durée prévue par l’accord de crédit ; - Préparer les états de billetage des salariés payés en espèces et les états de fraisdivers (frais, Perdiem, frais de mission) ;- Effectuer les imputations et les saisies comptables, analytiques, budgétaires desopérations du projet ;- Tenir correctement le classeur de justification des comptes, des registrescomptables et des pièces justificatives ;- Gérer les dossiers du personnel ;- Procéder à l’identification et à la codification des immobilisations et transmettre lesrésultats de l’inventaire au RAF pour rapprochement ;- Participer à l’inventaire physique annuel des immobilisations et rapprocher lesrésultats de l’inventaire physique des données comptables et autres donnéesextracomptables ;- Assurer la gestion du carburant ;- Assurer la gestion des véhicules du projet (suivi des carnets de bord entretien etréparations, préparation des ordres de mission, des contrats d’assurances, etc!) ;- Assurer la comptabilité matière, gestion du stock et la tenue à jour les fichesd’inventaires de stocks ;- Participer à la réception des achats de fournitures et de consommables.- Exécuter toutes tâches à lui confiées par le RAF et qui sont en relation avec lestâches définies dans ses TDR.

B. Profil du Comptable principalPour mener à bien cette mission, le/la Comptable principal devra avoir lesqualifications minimales suivantes :- Etre titulaire d’un diplôme supérieur en comptabilité, gestion, reconnu par l’Etat, deniveau BAC+4 ou équivalent ;- Expérience professionnelle générale d’au moins 5 ans en comptabilité dont aumoins 3 ans dans le domaine de la comptabilité des projets de développementfinanacés par les bailleurs internationaux dont notamment, la Banque mondiale, laBAD, AFD, Kfw, Union Européenne!etc. ;- Avoir une excellente compréhension des rapports financiers ;- Avoir une bonne connaissance des logiciels suivants (TOMpro, Word, Excel, Emailet autres outils de communication).- Etre ponctuel (le) ;- Etre courtois (e), discret (e) et jouir d’une très bonne moralité ;- Avoir une bonne aptitude dans l’organisation des tâches et du travail d’équipe soushaute pression ;- Avoir un esprit d’initiative et une rigueur dans le traitement et classement desdossiers ;- Avoir d’excellentes qualités de communications interpersonnelles et humaines ;- Avoir la capacité de travailler sous pression et dans une équipe pluridisciplinaire ;- Avoir une maîtrise de la langue française ;- Une connaissance de l’anglais sera un atout supplémentaire ;- La connaissance des procédures de la Banque mondiale sera un atout.

C. Lieu d'affectation et durée du contrat- Le contrat du comptable principal du Projet est d’une durée de deux (2) annéesrenouvelable au besoin. La première année sera considérée comme une annéeprobatoire.- Le poste à pourvoir est situé à Niamey et le (la) candidat retenu (e) sera invité àsigner un contrat d'une année renouvelable sur la période du projet et compte tenude ses performances.

D. Processus de sélectionLe/la comptable principal sera sélectionné(e) en conformité avec les procéduresfixées dans le document de la Banque mondiale relatif aux « Directives de sélectionet emploi de consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, édition janvier2011 ».

Dépôt des dossiers de candidature pour tous les postesPour tous les Postes, les dossiers de candidature comprenant, un curriculum vitaedétaillé, les copies légalisées des diplômes, les attestations de travail, un certificat denationalité nigérienne, un extrait d'acte de naissance et un casier judiciaire datant demoins de trois (3) mois seront déposés au Secrétariat Général du Ministère del’Elevage à l'adresse suivante :

Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage BP 12091 Niamey, Niger avec la mention « du poste pour lequel le candidat postule ".

Pour tous les postes la date de clôture de depot de dossier est fixée au 04 aôut2015 à 16 heures 30 minutes.

Pour tous ces postes il est important de rappeler les dispositions de l’article1.13 d) sur l’utilisation des fonctionnaires : “ Les représentants dugouvernement et les fonctionnaires du pays de l’Emprunteur peuvent êtreengagés sous réserve que cela ne soit pas incompatible avec le droit de lafonction publique ou d’autres lois et règlements, ou politiques du pays del’Emprunteur et (i) s’ils sont en congé sans solde, retraités ou ont démissionné;(ii) s’ils ne sont pas engagés par l’organisme pour lequel ils travaillaient avantleur départ en congé sans solde, en retraite ou leur démission ; et (iii) si leurengagement ne donne pas lieu à un conflit d’intérêts.

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ANNONCES16

SERVICE DE CONSULTANTS : Sélection d’ONG pour la phase de mise en œuvre desactivités d’accompagnement dans les Régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri etZinder.

Cette manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis Général de Passation de marchés publiédans Dgmarket, le Sahel N°8163 du 21 juillet 2011 et le Sahel Dimanche N°1449 du 29 juillet 2011.

La République du Niger a obtenu un financement de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) pour financer le coût du Projet Filets Sociaux. Il est prévu qu’une partie du montant de ce financement soit utilisée pour effectuer lespaiements au titre des contrats relatifs à la mise en œuvre des activités d’accompagnementdans les Régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.

Au terme de leur intervention, il est attendu que des :- Formations des agents de terrains et des relais communautaires, soient effectivementorganisées. - Les réunions villageoises d’information et les réunions de sélection des relaiscommunautaires soient effectivement organisées- Un plaidoyer soit organisées auprès des leaders communaux, départementaux, et desvillages d’intervention;- Assemblées mensuelles d’information, de communication et de sensibilisation soientorganisées et documentées au niveau des villages d’intervention (pour un total de une (1)assemblée d’information et sélection des relais communautaires et une (1) assemblée dedémarrage ou plaidoyer et quatorze (14) assemblées thématiques par village, durant les20 mois d’activités de terrain, soit un total de seize (16) assemblées dans chacun desvillages);- Séances de causeries thématiques soient périodiquement animées par les relais,supervisées et documentées (14 causeries thématiques pour chacun des villagessélectionnés) ;- Séries de visites à domicile ciblées sont menées, supervisées et documentées (14 visitesà domicile pour chacun des ménages sélectionnés); - Femmes /familles bénéficiaires et autres membres des communautés participenteffectivement aux activités du volet comportemental du Cash Transfert ;- Populations adoptent les changements de comportement encouragés par le guidetechnique;

- Systèmes de suivi et de contrôle sont organisés, y compris la soumission régulière delistes de présence à travers le système d’information et de gestion, et rapports de contrôlesde qualités.

Le Coordonnateur de l’Unité de Gestion Technique invite les ONGs éligibles etrégulièrement constituées à manifester leur intérêt pour fournir les services décrits ci-dessus, dans les 552 villages choisis dans les Communes vulnérables à la sécuritéalimentaire et nutritionnelle des Régions de Dosso, Maradi zone 1, Maradi zone 2,Tahoua, Tillabéri et Zinder bénéficiant du cash transfert de la Cellule Filets Sociaux.

Les ONGs devront préciser les Zones d’intervention souhaitées et peuvent postulerpour une ou plusieurs zones. Elles devront également soumettre dans leurs offres desdocuments susceptibles d’indiquer leur qualification pour exécuter lesdits services,notamment, les arrêtés de reconnaissance et les statuts, les références de l’ONGconcernant l’exécution de contrats similaires, (les attestations de missionsaccomplies et/ou copies des contrats ou conventions de partenariat) lesdépliants/brochures de présentation et avec indication des noms et adresses des clients,la liste du personnel,!).

Les ONGs seront sélectionnées suivant les procédures décrites dans les directives:Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale, éditionmai 2004, révisée en octobre 2006, mai 2010 et janvier 2011 selon la méthode de Sélectionfondée sur la Qualité et le Coût.

Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresseci-dessous de 8 heures à 17 heures 30 minutes du lundi au jeudi et de 8 heures à 13 heures les vendredis.

Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 19 août 2015 à 9 heures à :

UNITE DE GESTION TECHNIQUECELLULE FILETS SOCIAUX

BOULEVARD MALI BERO (A côté de Nigelec Plateau) NIAMEY, TELEPHONE: 20-72-68-31A L’ATTENTION DE

MONSIEUR MORY MAIDOKA ALIEmail : [email protected]

Marchés PublicsSOLLICITATION DE MANIFESTATIONS

D’INTERET N°17/2015/UGT/CFSREPUBLIQUE DU NIGER

CABINET DU PREMIER MINISTRECellule Filets Sociaux-Crédit 4920 NE

UNITE DE GESTION TECHNIQUEB.P : 893 – Tél : 20.72.68.31/20.35.19.34

E-mail : [email protected]

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’avis général depassation de marchés publié dans le Sahel du 09 février 2015.

2. Dans le cadre de l’exécution du projet d’aménagement du ROND-POINT GADAFAWA sous financement de la Société de Patrimoinedes Eaux du Niger (SPEN), le Maître d’ouvrage (SPEN) lance unAppel d’Offres National.

3. La participation à la concurrence est ouverte aux entreprisesnationales (BTP de 2ème catégorie et plus) en règle vis-à-vis del’Administration (voir détails dans instructions aux soumissionnaires)pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, desuspension, d’exclusion ou de liquidation des biens.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offresauprès de la Direction de la Planification et des Investissements (DPI) dela SPEN entre 9 heures et 16 heures.Le délai d’exécution des travaux est de quatre (04) mois.

5.Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir unjeu complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la DirectionComptable et Financière (DGF) de la SPEN moyennant paiement d’unmontant non remboursable de trois cent mille francs CFA (300.000FCFA).

6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais

y afférents sont à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage nepeut être responsable de la non réception du dossier par le candidat.

7. Les offres présentées en un original et quatre (04) copies, conformémentaux Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie desoumission de dix millions (10.000.000) de francs CFA devront parvenir ouêtre remises le 22 juillet 2015 à 9 h 30 mn à l’adresse suivante :

SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGERBP : 10 738 Niamey Quartier KOIRA KANO,

Bd des Sy et MAMARTel: 20 73 43 40 / 20 73 53 20 /Fax: 20 73 46 40

Email: [email protected]

8. L’ouverture des plis initialement prévue le 22 juillet 2015 à 10 h00mn est reportée au 05 août 2015 à 9 h 30 dans la salle de réunionde la SPEN en présence des représentants des soumissionnaires quisouhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

9. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour undélai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres.

Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donneraucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.

Le Directeur GénéralSADOU SEYDOU

Marchés Publics

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°007(Rectificatif)

REPUBLIQUE DU NIGERSOCIETE DE PATRIMOINE DES

EAUX DU NIGER

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ETRANGER 17

Mercredi 22 Juillet 2015

Le prévenu, qui refusait de com-paraître, a été conduit de forcedans le box des accusés par des

gardes pénitentiaires, lors d'un inci-dent déclenché juste avant l'ouverturede l'audience par ses partisans, qui ontscandé des slogans hostiles à la Couret ont été évacués. En boubou et tur-ban blancs, chapelet de prière à lamain, il a levé le poing, fustigeant "l'im-périalisme", et crié "Allah akbar" (Dieuest le plus grand).A l'extérieur du palais de justice, des

manifestants ont défilé derrière unebanderole libellée "Justice pour les vic-times de Hissène Habré". Après uneinterruption de séance, l'accusé a re-fusé de revenir devant la Cour, qui l'asommé par voie d'huissier de compa-raître devant elle. Nouveau refus,selon sa réponse écrite lue par le pré-sident de la Cour, le Burkinabè Gber-dao Gustave Kam: le tribunal est"illégitime et illégal", ses juges sont àses yeux "de simples fonctionnaires",Hissène Habré estime qu'il n'a "pas à

répondre" devant eux.La Cour a en conséquence ordonné"que l'accusé soit conduit par la forcepublique" mardi à 09H00. "Avec lui ousans lui, le procès aura lieu", a déclaréà l'AFP Souleymane Guengueng, fon-dateur de l'Association des victimes decrimes du régime de Hissène Habré."Je ne sais pas s'il va parler ou non.Mais je vais le regarder dans les yeuxpour voir ce qu'il va nous répondre", adit Abdourahmane Guèye, une victimesénégalaise.Pour Reed Brody, conseiller juridiquede Human Rights Watch, ONG de dé-fense des droits humains, la décisionde contraindre M. Habré à comparaîtremardi "est un soulagement pour lesvictimes", qui pourront enfin "lui de-mander pourquoi elles ont été maltrai-tées et pourquoi leurs proches ont ététués". La défense n'était pas repré-sentée à l'audience, ouverte en pré-sence d'environ un millier depersonnes. L'accusé, selon ses avo-cats, leur avait donné instruction de ne

pas assister au procès.Le procureur général, le SénégalaisMbacké Fall, a rendu hommage auxsurvivants pour leur "combat contrel'impunité", assurant que les pour-suites n'étaient pas motivées par "unacharnement" contre M. Habré. Ceprocès est "fait pour notre population,pour notre avenir et l'avenir del'Afrique", a indiqué à l'AFP le ministretchadien de la Justice, Mahamat IssaHalikimi. Une partisane de M. Habré aestimé en revanche qu'il avait déjà été"jugé et condamné", dénonçant "uncomplot de l'Occident".Ce procès inédit doit aussi permettreà l'Afrique, où la Cour pénale interna-tionale est fréquemment accusée dene poursuivre que des dirigeants afri-cains, de montrer l'exemple. "L'Afriquedoit donner la preuve qu'elle est capa-ble de juger ses propres enfants pourque d'autres ne le fassent pas à saplace", a souligné dimanche le porte-parole des CAE, Marcel Mendy. Ceprocès montre que "les dirigeants

accusés de crimes graves ne de-vraient pas supposer qu'ils pourront in-définiment échapper à la justice", s'estfélicité le Haut-Commissaire de l'ONUaux droits de l'Homme Zeid Ra'ad AlHussein.La France, représentée par deux di-plomates, a salué l'ouverture du pro-cès, rappelant avoir "soutenul'établissement" des CAE, ainsi que"son attachement à la lutte contre l'im-punité". Les Etats-Unis, qui avaient dé-pêché leur ambassadeur au Sénégalet leur ambassadeur itinérant pour lescrimes de guerre, ont salué "un autreavertissement" pour "les auteursd'atrocités". Jusqu'à sa chute, HissèneHabré a bénéficié du soutien améri-cain et français contre la Libye du co-lonel Kadhafi, considéré comme un"parrain du terrorisme". Plus de 4.000 victimes "directes ou in-directes" se sont constituées partiesciviles. Le tribunal spécial a prévud'entendre 100 témoins. En cas decondamnation, l'accusé, qui encourtentre 30 ans de prison ferme et les tra-vaux forcés à perpétuité, pourra pur-ger sa peine au Sénégal ou dans unautre pays de l'Union africaine.

(AFP)

Les Etats-Unis ont estimé mardique l'élection présidentielle auBurundi ne sera pas "crédible" et

discrédite encore "davantage" le gou-vernement qui les a organisées dansun contexte très tendu. "Les Etats-Unis préviennent que des élections te-nues dans les conditions régnantactuellement au Burundi ne seront pascrédibles et discréditeront davantagele gouvernement", a indiqué JohnKirby, porte-parole du départementd'Etat dans un communiqué.Plus tôt dans la matinée, Didier Reyn-ders, le ministre des Affaires étran-gères de la Belgique, un importantpartenaire du Burundi, avait "regretté"l'organisation de ces élections et rap-pelé que la Belgique allait "réexaminersa coopération" avec son ancienne co-lonie. Le scrutin s'est ouvert mardimatin dans un contexte délétère : àBujumbura, un policier a été tué dansla nuit par l'explosion d'une grenade etun civil est décédé dans des circons-tances indéterminées. Selon un cadre du Mouvement pour lasolidarité et le développement (MSD),un parti d'opposition, il s'agirait de DéoNshimirimana, un membre de cetteformation dans la province de Gitega(centre) qui avait quitté la région aprèsavoir reçu des menaces. Le présidentburundais Pierre Nkurunziza s'estrendu aux urnes dans son village natalde Buye, dans la matinée, a indiqué unphotographe de l'AFP. Visiblement dé-contracté ce fan du ballon rond a votévêtu d'un jogging bleu orné de l'écus-son de son équipe de football, aprèsêtre arrivé en vélo au bureau de vote. A Bujumbura, comme en province, lamobilisation pour le scrutin restait enrègle générale inférieure à celle desélections législatives du 29 juin. "Il estclair que l'affluence est moindre quepour les législatives, mais on espèreque les gens vont venir plus tard", a in-diqué un responsable de la Cépi(Commission électorale provinciale in-dépendante) à Gitega (centre), une

province favorable à M. Nkurunziza.Dans la capitale, la mobilisation de-meurait très faible comme dans lequartier de Musaga (sud), où de nom-breux habitants passaient ostensible-ment devant les bureaux de vote, sanss'y arrêter. "Je ne vais pas voter, jen'accepte pas ces élections, je n'ac-cepte pas le troisième mandat", a ex-pliqué un habitant. Dans de nombreux

bureaux de vote, les gens effaçaientl'encre de leur doigt à la sortie de l'iso-loir par peur de représailles de la partd'opposants appelant au boycott. "Jene veux pas retourner dans mon quar-tier avec de l'encre sur le doigt",confiait une électrice dans le quartierde Gihosha, au nord-est de la capitale. L'opposition dénie le droit à M. Nku-runziza - élu en 2005 et en 2010 - debriguer un nouveau mandat et dé-nonce un "simulacre d'élection", dontelle a demandé sans succès le report.La candidature de M. Nkurunziza aplongé depuis fin avril le Burundi dansune profonde crise politique, émaillée

de violences qui ont fait plus de 80morts.Après la très large victoire sans sur-prise du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, aux législatives et communalesdu 29 juin, déjà boycottées par l'oppo-sition, la victoire de M. Nkurunziza nefait aucun doute, selon les observa-teurs. En face, ne restaient que troiscandidats issus de petites formationsréputées alliées au pouvoir, en plus deson principal opposant, AgathonRwasa, qui n'a pas retiré officiellementsa candidature, mais conteste àl'avance la légitimité du scrutin.Les trois autres candidats enregistrés

- Jean Minani, président du parti Fro-debu-Nanyuki (opposition), et les deuxanciens chefs de l'Etat DomitienNdayizeye et Sylvestre Ntibantunga-nya, tous trois opposés à un troisièmemandat de M. Nkurunziza - se sont re-tirés de la course, dénonçant "unemascarade" et une élection "pas auxnormes internationales". "Malgré unpluralisme de façade, il s'agit d'uneélection à un seul candidat dont lesBurundais connaissent déjà l'issue", acommenté Thierry Vircoulon, de l'In-ternational Crisis Group (ICG).

(AFP)

! SénégalL'ex-président tchadien Habré amené de force à son procès

Le président tchadien déchu Hissène Habré a été amené lundi de forceau tribunal spécial de Dakar, à l'ouverture de son procès pour crimescontre l'humanité, qui doit servir d'exemple pour la justice en Afrique. Ceprocès, ouvert peu après 10H00 (locales et GMT) devant les Chambresafricaines extraordinaires (CAE), tribunal spécial créé par l'Unionafricaine en vertu d'un accord avec le Sénégal, a été ajourné en milieud'après-midi à mardi matin. M. Habré, 72 ans, en détention depuis deuxans au Sénégal, où il avait trouvé refuge après avoir été renversé parl'actuel président Idriss Deby Itno, est poursuivi pour "crimes contrel'humanité, crimes de guerre et crimes de torture". La répression sousson régime (1982-1990) a fait 40.000 morts, selon les estimations d'unecommission d'enquête tchadienne.

! BurundiFaible participation et critiques internationales pour un scrutin sous tension

Violences, critiques internationales et participation en berne: leprésident burundais Pierre Nkurunziza, qui briguait mardi untroisième mandat controversé, s'acheminait vers une victoire lourdede menaces pour l'avenir de ce petit pays des Grands lacs encoremarqué par une longue guerre civile.

Dans l'ouest kényan plusqu'ailleurs, cette visite deBarack Obama, la

première depuis qu'il occupe laMaison blanche, soulève l'en-thousiasme et aiguise le sensdes affaires. Kisumu est la capi-tale régionale de la terre des an-cêtres d'Obama. Son père,Barack Obama Senior, a grandi àKogelo, petit village situé à uneheure de route. Une bonne partiede la famille y vit encore.Barack Obama n'est venu qu'unepoignée de fois au Kenya, maispour la population locale, majori-tairement issue de l'ethnie luo, ilest d'ici. Et que le présidentpousse jusqu'au village ou pas -son programme reste en partiesecret - Hoseo Owuor profiterade la visite. D'ordinaire, ce tren-tenaire vend des vêtements dedeuxième main ou des lunettesmade in China. Pour l'occasion, ila commandé 400 T-shirts ornésd'un portrait souriant du prési-dent.Le parcours familial d'Obama,

d'un petit village africain à la Mai-son blanche, est source d'im-mense fierté pour de nombreuxKényans. Son père a grandi àKogelo avant de partir étudieraux États-Unis, où il a rencontréet épousé sa mère, Ann Dun-ham. Le couple s'est rapidementséparé et Barack Senior trans-formé en père absent. Ce n'estqu'après sa mort, dans un acci-dent de voiture à Nairobi en1982, que Barack Obama s'estdécidé à venir au Kenya, enquête de ses racines, à la ren-contre des membres de sa fa-mille. Parmi eux, Saïd, son oncle,se remémore cette première vi-site en 1987: "Barack se prome-nait dans le village sans quepersonne ne le remarque. A Nai-robi, nous prenions les matatus(taxis collectifs), pour aller voirdes endroits comme (le bidonvillede) Mathare, en sautant par des-sus les égouts à ciel ouvert etpersonne n'y prenait garde".L'entrée en politique du cousinaméricain a signé la fin de l'ano-

nymat, pour toute la famille. "Ko-gelo n'était qu'un village endormi,que personne ne connaissait",poursuit Saïd. "Son arrivée aupouvoir a vraiment placé Kogelosur la carte du monde". "Quand ilest devenu président, on a eu laroute goudronnée et de l'eau po-table. Cette école s'est vue doterde deux classes supplémen-taires, d'un bureau et d'une ré-serve. Nous avons un poste depolice", renchérit Manasseh Oyu-cho, directeur de l'école primaire.Kogelo a été raccordé au réseauélectrique quelques heures aprèsla victoire d'Obama en 2008.Route pavée et eau courante ontsuivi, le gouvernement s'intéres-sant subitement à ce petit villagenégligé. La dernière visited'Obama au Kenya en 2006,alors qu'il était jeune sénateur,avait suscité un vif engouement.Sa venue ce weekend s'annoncecomme un sommet de célébra-tions cocardières chez des Ké-nyans qui se permettentquelques libertés avec sa biogra-phie.Barack Obama? : "Un Kényan,un Luo, un Kogelo!", lance le di-recteur de l'école, comme s'ilétait né dans ce village de 3.000habitants perché sur un plateau

verdoyant. Hosea Owuor en estmême sûr: Obama "est né àSiaya" - le comté qui abrite Ko-gelo - aux antipodes d'Hawaï, l'îleaméricaine qui a réellement vunaître le président. La familled'Obama insiste elle surtout surla simplicité de ses liens avec leprésident. "Il m'appelle oncle, jel'appelle Barry", rigole Saïd."Cela ne veut pas dire que je nele considère pas comme un pré-sident, juste que notre relationdate de bien avant son élection".Assise à l'ombre d'un manguier,Sarah Obama, matriarche de lafamille, 94 ans, confie que Ba-rack s'est mis au luo, l'idiomelocal. "Mama Sarah" est affec-tueusement appelée "grand-mère" par son célèbre petit-fils,même s'ils n'ont pas de liens desang. "Je le saluerai et il me sa-luera dans cette langue qu'il aapprise", dit-elle près des tombestoilettées de son mari et beau-fils- le père d'Obama - dans la pro-priété familiale de Kogelo. "Il medemandera: "Idhi nade, dani?""("Comment vas-tu grand-mère?")"Je lui répondrai: "Adhi maber,nyakwara"" ("Je vais bien monpetit-fils").

(AFP)

! KenyaLa visite d'Obama suscite fierté et business dans l'ouest du pays

"Obama est une marque". Pour Hosea Owuor, vendeur de T-shirtdu centre de Kisumu, troisième ville kényane située en borduredu lac Victoria, la venue du président américain au Kenya ceweekend est "un business".

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ANNONCES18

Mercredi 22 Juillet 2015

Cet Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru onlinele 9 mars 2006 et dans le numéro 675 du 31 mars 2006 de «Développement Business»,le Sahel Dimanche N° 1176 du 17 mars 2006 et les Sahels quotidiens N°7098 du 20et N°7099 du 21 mars 2006 et le Plan de Passation des marchés publics du Ministèrede la Santé Publique au titre de l’ année 2015 paru dans les Sahel quotidien N°8886 et8880 du 03/03/2015 et du 19/02/2015 .

Le Gouvernement du Niger a sollicité et obtenu les appuis financiers de l’AgenceFrançaise de Développement (AFD), de l’Agence Espagnole de CoopérationInternationale pour le Développement (AECID), du Fonds des Nations Unies pourl’Enfance (UNICEF), de GAVI Alliance et du Fonds des Nations Unies pour la Population(UNFPA) pour financer le coût pour financer le Fonds Commun d’Appui à la mise enœuvre du Plan de Développement Sanitaire (PDS) 2011 – 2015 en diverses monnaieset à l’intention d’utiliser une partie de ces subventions pour effectuer les paiements autitre du Marché des travaux de finalisation du Centre Hospitalier Régional (CHR) deNiamey.

Le Ministère de la Santé Publique (MSP) sollicite des offres sous pli fermé de la part deSoumissionnaires éligibles pour exécuter les travaux de finalisation du CHR de Niamey,en un (1) seul lot indivisible.

Les Soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de Ministère de la Santé Publique

Direction Générale des RessourcesDirection des Marchés Publics et des Délégations de Service Public

Bureau du Chargé du Suivi des Marchés du Fonds CommunPorte N°2.16 (2ème étage)BP: 11 324 Niamey Niger

Tél : 20 20 39 05/ 20 72 69 60/90 22 16 30 /96 49 43 71Email : [email protected]

et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse ci-dessus ou auSecrétariat Général du MSP, BP. 11.323 Niamey, porte 207 du lundi au jeudi de 8h00à 16h00 et le vendredi de 8h30mn à 12h00.

Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le Dossier d’Appel d’Offres complet enfrançais à l’adresse mentionnée ci-dessus contre paiement d’un montant nonremboursable de cent mille(100 000) FCFA ou l’équivalent dans une monnaielibrement convertible. Le paiement sera effectué en espèce ou par chèque certifié.

Les Instructions aux Soumissionnaires et les Cahier des Clauses Administratives etGénérales sont ceux du Dossier Type d’Appel d’Offres pour Travaux – Droit Civil.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous au plus tard le 6 août 2015 à 11h (heure locale).

République du NigerMinistère de la Santé Publique

Secrétariat GénéralFonds Commun d’Appui à la mise en œuvre

du Plan de Développement SanitaireBP 11323 Niamey Niger/ Tel (227) 20 72 69 60

Porte 207

et seront accompagnées d’une garantie d’offres d’un montant égal à six cent mille(600 000) FCFA ou l’équivalent dans une monnaie librement convertible

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui lesouhaitent à l’adresse suivante le 6 août 2015 à 11h30 mn, heure locale.

La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres National (AON) tel que définitdans les « Directives : passation des marchés de fournitures, de travaux et de services(autres que les services de consultants) par les Emprunteurs de la Banque mondialedans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et Dons de l‘AID », et ouvert à tousles soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives.

Le CoordonnateurDr IDRISSA MAIGA MAHAMADOU

Marchés PublicsAvis d’Appel d’Offres National (AAON)

N° AON/002/2015/GC/CHR-NY/FC PDSFinancent Fonds Commun PDS

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

SECRETARIAT GENERALFonds commun d’appui a la mise en œuvre du P.D.S 2011 – 2015

BP : 11.323 – Niamey - NigerTel : (227) 20 72 69 60-20 72 27 82

Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passationdes Marchés paru online le 9 mars 2006 et dans le numéro 675du 31 mars 2006 de «DevelopmentBusness», Le Sahel dimancheN°1176 du 17 mars 2006 et les sahels quotidiens N°7098 du 20et N°7099 du 21 mars 2006 du Plan de Passation des MarchésPublics 2015 du Ministère de la Santé Publique, transmis à laDirection Générale du Contrôle des Marchés Publics et desEngagements Financiers par lettre N°06/MSP/DGR/DMP/DSP du13 janvier 2015 et approuvé par lettre N°63/MF/DGCMP/EF/DER du 23 janvier 2015 et publié dans les Sahel quotidiensN°8880 et 8886 du 19 février 2015 et le Sahel quotidiens N°88863 mars 2015.Le Gouvernement de la République du Niger a reçu dessubventions de l’Agence Française pour le Développement(AFD), de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pourle Développement (AECID), du Fonds des Nations Unies pourl’Enfance (UNICEF),de GAVI Alliance et du Fonds des NationsUnies pour la Population (UNFPA) sous forme de FondsCommun d’Appui à la Mise en Œuvre du Plan de DéveloppementSanitaire 2011 – 2015 en diverses monnaies et à l’intentiond’utiliser une partie de ces financements pour effectuer despaiements au titre du marché de fourniture de matériel roulantpour les Formations Sanitaires Publiques.

Le Ministère de la Santé Publique (MSP) sollicite des offresfermées de la part de soumissionnaires éligibles et répondant auxqualifications requises pour fournir du matériel roulant pour lesFormations Sanitaires Publiques.Lot N° 1 : Fourniture de Vingt et un (21) Véhicules 4x4 PUDouble cabine équipés d’unité mobile pour les activités deSanté de la Reproduction(SR) ;Lot N° 2: Fourniture de Quarante-neuf (49) Véhicules 4x4 PUDouble cabine ;Lot N° 3: Fourniture d’un (1) véhicule station Wagon 4x4;Lot N° 4: Fourniture de Deux (02) camionnettes frigorifiqueshomologuées ;

Lot N° 5 : Fourniture de 275 Motos tout terrain de 125 CC.Les soumissionnaires peuvent présenter une offre pour unlot ou l’ensemble des lots.Les marchés seront attribués parlot ou pour l’ensemble des lots suivant la combinaison laplus économique pour l’acheteur en prenant en compte toutrabais éventuel que pourrait proposer le soumissionnaire encas d’attribution de plusieurs lots. Chaque lot est indivisibleet fera l’objet d’un contrat séparé.Le délai de livraison est de quatre (4) mois à compter de ladate de réception du Procès -Verbal de la validation descalculs fiscaux de la Direction Générale des Douanes(Commission Technique chargée d’examiner la validité descalculs fiscaux).

La passation du Marché sera conduite par Appel d‘OffresInternational (AOI) et ouvert à tous lesSoumissionnaires de payséligibles tels que définis dans les Directives de Passation desMarchés de fournitures, travaux et services autres que lesservices de consultants de janvier 2011.

Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir desinformations auprès du :

Ministère de la Santé PubliqueDirection Générale des Ressources

Direction des Marchés Publics et des Délégations deService Public

Bureau du Chargé du Suivi des Marchés du Fonds CommunPorte N°2.16 (2ème étage) BP: 11 324 Niamey NigerTél : 20 20 39 05/ 20 72 69 60/90 22 16 30 /96 49 43 71

Email : [email protected]

Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir desinformations et prendre connaissance des documents d’Appeld’offres à l’adresse mentionnée ci-dessus du lundi au jeudi de 8hà 12h00 et de 15h30 à 17h30 et le vendredi de 8h à 12h30.Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier

d’Appel d’offres complet en français contre un paiement d’unesomme non remboursable de cent mille (100 000) francs CFAou équivalent dans une monnaie librement convertible en liquideou en chèque certifié. Le Document d’Appel d’Offres est à retirer directement par lefournisseur auprès de l’acheteur ou le Dossier d’Appel d’Offrespourra sur demande être envoyé par courrier express et aprèspayement en avance des frais d’acquisition et d’expédition.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous au plustard le 31 août 2015 à 11 heures 00 mn, heure locale.La soumission des offres par voie électronique ne sera pasacceptée. Les offres arrivées en retard ne seront pas reçues. Les soumissions seront ouvertes en présence des représentantsdes soumissionnaires présents à l’adresse mentionnée ci-dessous, le 31 août 2015 à 11 heures 30 mn heure locale.Les offres doivent comprendre une garantie de soumission de:Lot N° 1 : Douze millions (12 000 000) de FCFA oul’équivalent dans une monnaie librement convertible ;Lot N° 2 : Sept millions (7 000 000) de FCFA ou l’équivalentdans une monnaie librement convertible;Lot N° 3 : Cinq millions (5 000 000) de FCFA ou l’équivalentdans une monnaie librement convertible;Lot N° 4 : un million (1 000 000) de FCFA ou l’équivalent dansune monnaie librement convertible;Lot N° 5 : Sept millions (7.000.000) de FCFA ou l’équivalentdans une monnaie librement convertible

L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est :Ministère de la Santé PubliqueSecrétariat GénéralFonds Commun d’appui à la mise en œuvre du PDSBP : 11 323 Niamey,2ème étage, Porte 207Tél : (227) 20 72 69 60

Le CoordonnateurDr IDRISSA MAIGA MAHAMADOU

Marchés PublicsAvis d’Appel d’Offres International (AOI)

AOI N°001/2015/MR/FC-PDSFourniture de matériel roulant pour les Formations Sanitaires Publiques

République du NigerMinistère de la Santé Publique

Secrétariat GénéralFonds Commun d'Appui au PDS 2011 – 2015

BP : 11 323 - Niamey - Niger/ Tel : (227) 20 72 69 60/20 72 27 82Fax : (227) 20 72 45 70

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SCIENCES ET TECHNOLOGIE 19

Mercredi 22 Juillet 2015

"En fait, c'est comme unealarme anti-vol pour lesrhinocéros." Des universitairesbritanniques ont eu l'idée d'im-planter une caméra dans lacorne de ces animaux menacésd'extinction, pour lutter contre lebraconnage, explique un re-portage diffusé par la chaîneBBC News, lundi 20 juillet. Undispositif qui permet aussi defaire une belle - mais un peumouvementée - ballade dans lapeau d'un rhinocéros.Paul O'Donoghue, chercheurde l'Université de Chester etspécialiste des rhinocérosnoirs, espère que ce systèmepermettra de prendre les bra-conniers la main dans le sac.En plus d'une caméra, les ani-maux seront équipés d'un cap-teur mesurant leur rythmecardiaque, qui déclenche unealarme lorsqu'ils meurent, etd'un GPS, pour pouvoir se ren-dre le plus vite possible sur leslieux.

(FranceTV info

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

Une caméra fixée sur lacorne des rhinocéros pourles sauver de l'extinction

10 astuces pour ne plusêtre fatigué au réveilOUVRIR LES RIDEAUX ET LES VOLETSOuvrir les volets, allumer la lumière!Pour atténuer la sensation de fatigue auréveil, il est nécessaire de bien éclairer lapièce. “La lumière active la sécrétion decortisol, une hormone qui régule lesrythmes circadiens et le système d’éveil”explique Michèle Freud. Et l’hiver ? Vouspouvez investir dans un simulateurd’aube qui permet un réveil naturel ou unappareil de luminothérapie. Ils aident àfaire baisser la production de mélatonine(responsable de la somnolence).Vous avez du mal à vous réveiller lematin ? Vous vous sentez toujours fatiguéquand vous partez de la maison ? Voiciles bonnes astuces pour attaquer sa jour-née du bon pied.

NE PAS SE RENDORMIR APRÈS LASONNERIE DU RÉVEILEn reculant la sonnerie du réveil, vousavez l’impression de gagner quelquesprécieuses minutes de sommeil ? Vousavez tout faux ! “Le risque est de repartirvers un nouveau cycle de sommeil, per-turbé en permanence par le bruit du ré-veil”, explique Michèle Freud,psychothérapeute, sophrologue et auteurde Se réconcilier avec le sommeil*. Ré-sultat : vous ressentez d’autant plus la fa-tigue en vous levant. Les bons gestes :“Se lever dès la première sonnerie etfaire quelque chose qui vous fait plaisir”,recommande la spécialiste. Cela peutêtre un bon petit-déjeuner, une douche,quelques minutes de marche ou encoreallumer son poste radio ou télé. Si vousne pouvez vous empêcher de décalerl’heure du lever, n’hésitez pas à déplacervotre réveil loin de la table de nuit pourvous obliger à vous lever.

PRENDRE UNE CUILLÈRE DE GELÉEROYALEPour aider son organisme à lutter contrela fatigue, rien de tel qu’un peu de geléeroyale. “Cet aliment contient tous lesacides aminés essentiels, des minéraux,des oligo-éléments et des vitamines (dugroupe B essentiellement)” explique le Dr

Dominique-Jean Sayous (Les secrets degrand-mère, éditions Eyrolles). Enconsommer dès le matin augmente letonus, stimule les défenses naturellesmais aussi l’activité cérébrale. Moded’emploi : prendre une cuillère de geléeroyale quotidiennement.

FINIR SA DOUCHE PAR UN JET D’EAUFROIDESi vous prenez votre douche le matin, ilpeut être judicieux de terminer par un jetd’eau froide. “En réactivant la circulationsanguine, l’eau fraîche remet le corps enmouvement et le tonifie”, explique la spé-cialiste. A noter : se passer un coup d’eausur le visage marche aussi.

BOIRE UNE TASSE DE CAFÉLe café est la boisson stimulante par ex-cellence. “La caféine allonge la durée devigilance et retarde l’apparition de la sen-sation de fatigue lors des tâches intellec-tuelles”, écrit le Dr Dominique-JeanSayous dans son livre Les secrets degrand-mère*. La dose recommandée : 3tasses par jour. A noter : lors de la prépa-ration de la boisson, la caféine apparaîten dernier. Un expresso allongé seradonc plus excitant qu’un café serré.

PRATIQUER LA “RESPIRATION ALTERNÉE”Bien respirer permet de bien se réveiller,en plus de réduire le stress. La sophro-logue Michèle Freud conseille un exer-cice de respiration alternée. 1/ Fermer lanarine droite avec le pouce de la maindroite. Inspirer par la narine gauche encomptant mentalement jusqu’à 10 si pos-sible. Au début compter jusqu’à 5 puisaugmenter les temps, au fur et à mesurede l’entraînement. 2/ Boucher la narinegauche avec l’index de la main droite (les2 narines sont ainsi bouchées), puis ou-vrir la narine droite (en retirant le pouce)et garder la narine gauche bouchée avecl’index. 3/ Expirer lentement par la narinedroite, en comptant jusqu’à 10 (ou 5), ins-pirer par cette même narine droite puischanger de narine pour l’expiration. Anoter : on inspire par la narine qui vientd’expirer. On change de narine

AVALER UNE INFUSION DE GINKGOBILOBASi vous n’aimez pas le café, optez pour

une infusion de gingko biloba. La fatiguepeut entraîner des troubles de la mé-moire ou encore des difficultés à seconcentrer. Plusieurs études ont montrél’efficacité de la plante originaire d’Asiecontre la fatigue intellectuelle. Moded’emploi : faire bouillir de l’eau. Verser10g de feuilles séchées de ginkgo bilobadans une tasse et ajouter l’eau bouillante.Laisser infuser 10 minutes. Vous pouvezboire 3 tasses d’infusion par jour, en com-mençant dès le matin. A noter : une sur-consommation peut entraîner des effetssecondaires bénins (maux de tête, trou-bles digestifs!).

PENSER AUX CHOSES POSITIVES DELA JOURNÉEPour se lever du bon pied, rien de tel quede penser à tous les plaisirs de la jour-née. Cela peut être un petit-déjeuner enfamille, un déjeuner avec un ami ou laséance de sport qui vous détend le soir.“Il ne faut pas hésiter à se fixer des ob-jectifs précis” conseille la sophrologue Mi-chèle Freud. Autre astuce : avant des’endormir le soir, visualiser le début desa journée du lendemain. “Il faut s’imagi-ner le réveil sonnant à l’heure à laquelleil a été programmé, se lever de bonne humeur, allumer la lumière” suggère la

spécialiste.

MISER SUR DES FRUITS AU PETIT-DÉJEUNERLe petit-déjeuner est essentiel pour met-tre en route l’organisme. Riches en vita-mines (C, E) et en antioxydants, les fruitsdoivent faire partie de votre menu. On pri-vilégie : le kiwi, l’orange et la pomme. Onévite : les aliments trop riches en sucre,comme les viennoiseries et les céréalesindustrielles, qui risquent de faire somno-ler 1 à 2 heures après leur consomma-tion.

FAIRE DE L’EXERCICEFaire du sport de bon matin permet de li-bérer des endorphines ce qui est garantd’une bonne humeur tout au long de lajournée. En plus, “bouger son corps aug-mente le niveau d’énergie”, affirme Mi-chèle Freud. Que faire ? “Unepromenade à pieds de quelques minutes(sortir son chien, chercher une ba-guette!), aller courir, quelques étire-ments ou des exercices de yoga, à lalumière du jour de préférence” conseillenotre interlocutrice.

(http://www.msn.com/fr)

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a l'honneurd'informer les employeurs que les déclarations et les relevés nominatifs pré imprimésdu 2ème trimestre 2015 sont disponibles dans leur boîte postale.Ceux qui ne les trouvent pas peuvent les réclamer auprès des structures de la CNSSde leur lieu de résidence, à savoir :-Les Directions régionales et les Agences de la CNSS pour les employeurs del'intérieur du pays ;-La Direction du Recouvrement des Cotisations sise au premier étage de l'immeubleCNSS, pour les employeurs de la ville de Niamey.Il invite tous les employeurs qui ont changé d'adresse de le notifier à la Direction duRecouvrement des Cotisations, BP 255 Niamey.Il rappelle aux employeurs qu'ils doivent remplir et transmettre à la CNSS lesdéclarations et les relevés nominatifs et s'acquitter des cotisations correspondantesdans les délais prescrits sous peine de sanctions prévues par la législation et laréglementation en vigueur.

COMMUNIQUEAPPEL DES COTISATIONS SOCIALES DU

DEUXIEME TRIMESTRE 2015

NNUUMMEERROOSS UUTTIILLEESSRenseignements : 12Réclamations: 13SAMU: 15Police Secours: 17Sapeurs Pompiers : 18Hôpital : 20 72 22 53Médecins de nuit: 20 73 47 37

" Mutualiste" Plateau" Point D" Nouveau Marché" Complexe" Ecole Mission" Couronne Nord" Pont Kennedy" 2ème Forage" Lako" Route Tillabéri" Route Filingué" La Patience" Talladjé Est" Bobiel" Terminus" OUA" Populaire Talladjé" Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

PHARMACIES DE GARDEDu Samedi 18 au

Samedi 25 Juillet 2015H O R O S C O P EH O R O S C O P E

Ceux qui ont despeines de coeurs’en remettront vite.L’amour, ça va, çavient....

Ne soyez pastrop sévèreavec les autres,faites preuve desouplesse.

Tout le monde ne peutpas faire de grandsvoyages. Il y a parfoisbeaucoup à voir prèsde chez soi.

Trop d’obligations?

Ne vous laissez

pas déborder.

BBEELLIIEERR TTAAUURREEAAUU

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Quand les enfantssont en colère, ilsle font savoir ! Es-sayez de le com-prendre sans vousénerver.

Dans le travail,c’est toujours lesmêmes qui fontdes erreurs. çavous énerve.

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. Vous risquez de

faire de mauvais

choix. Réfléchissez

bien avant d’agir.

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- 22

oct. Faites le tri parmi

les conseils qu’onvous donne. Vousne savez plus quoipenser.22

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Ne perdez pas con-tact avec vos amis,surtout quand ilscherchent à vousjoindre.

Ne vous faites pasremarquer au tra-vail, on cherchedes boucs émis-saires.22

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1 de

c.

22 d

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pas en vos projetsd’avenir, commentvoulez-vous con-vaincre les autres?

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Une décision con-

cernant la famille

difficile à prendre.21 m

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avril

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SPORTS20

Mercredi 22 Juillet 2015

LE SAHELPlace du Petit Marché ;

BP 13182 Niamey (R. Niger)Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

Courriell : [email protected] Site web : www.lesahel.ne

Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Siradji SandaSecrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

Direction Technique (DT)

Directeur: Issa Madougou ; 20 73 99 87

Réd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou

Direction Commerciale (DC)Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila

Direction Administrative et Financière (DAF)Directeur: M. Ibrahim Garba Mahamane. 20 73 99 85Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de PublicationMAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEPTirage : 5000 exemplaires

Si l’Argentine est la nouvelle pa-tronne du Classement Fifa à laplace de l’Allemagne, il n’y a

pas de changement du côté africain, enrevanche. L’Algérie (19e) reste la

nation la mieux placée, devant la Côted’Ivoire (21e) et le Ghana (25e), en cemois de juillet 2015. Mais ces troiséquipes ont progressé, contrairementà la Tunisie (32e, - 3 places) et au

Sénégal (39e, -3).Le Cameroun (42e, +7), le Congo-Brazzaville (47e), le Cap-Vert (52e, -14), l’Egypte (55e) et le Nigeria (57e)complètent ce top 10 officieux enAfrique.La plus forte chute du mois concerne laRépublique centrafricaine, désormais170e (-29 places).

Mauritanie et Niger boostés par leChan 2016

D’autres sélections ont en revanchebondi, comme le Rwanda (78e, +16),le Soudan (90e, +18), la Libye (96e ex-æquo, +23), le Niger (96e ex-æquo,+21), la Mauritanie (128e, +21), la Guinée-Bissau (133e, +22) ou le Swaziland (138e, +24).De bonnes performances dues, danscertains cas, aux éliminatoires du Chan2016 dont les résultats sont désormaiscomptabilisés par la Fifa dans sonClassement.

(RFI)

Laissée orpheline par la démission du Fran-çais Hervé Renard à l’issue du sacre lorsde la Coupe d’Afrique des nations 2015, la

Côte d’Ivoire était depuis à la recherche d’unnouveau sélectionneur. Pour remplacer le nou-vel entraîneur du Losc, la Fédération ivoiriennea annoncé lundi avoir opté pour un autre Fran-çais familier du football africain, Michel Dus-suyer. Le technicien de 56 ans signe un contrede deux ans avec deux années en option.Le Cannois a déjà dirigé deux sélections afri-caines, la Guinée de 2002 à 2004 puis de 2010à 2015 et le Bénin entre 2008 et 2010. Il retrouveune sélection qu’il a connu en 2006 en tantqu’adjoint d’Henri Michel. Quart de finaliste dela dernière CAN avec la Guinée, il a été préféréà son compatriote Frédéric Antonetti. « On apeut-être privilégié l’expérience de mes annéesen Afrique. C’est une nouvelle et belle aventurequi débute, un challenge magnifique », a-t-ilconfié au quotidien L’Equipe. Sur les 59 candi-datures, trois finalistes s'étaient dégagés : Mi-chel Dussuyer, Frédéric Antonetti et le PolonaisHenryk Kasperczak finalement engagé par laTunisie. « Michel Dussuyer est quelqu’un quiconnaît bien l’Afrique, qui a cinq années deCAN», a commenté au micro de RFI Pierre

Gondo, le porte-parole de la Fédération ivoi-rienne.

Raymond Domenech candidatDe nombreux entraîneurs français avaient ma-nifesté leur souhait de s’installer sur le banc del’une des meilleures nations africaines. DidierSix, José Anigo, Jean-Pierre Papin, PatricNeveu et même l’ancien sélectionneur del’équipe de France Raymond Domenech.Le président de la Fédération ivoirienne SidyDiallo avait formulé des conditions très strictes àrespecter pour pouvoir postuler : avoir déjà étésélectionneur national, faire valoir une sérieuseexpérience internationale, être titulaire du di-plôme d’entraîneur, ou encore accepter de rési-der en Côte d’Ivoire pendant la durée du contrat.

C'est principalement sur cette dernière clauseque s'est faite la décision.Le Français passe avec les Eléphants dans unedimension supérieure. Il aura un titre de cham-pion d’Afrique à défendre et des éliminatoires de

Coupe du monde à préparer. Prochain rendez-vous le 4 septembre en Sierra Leone pour lecompte de la deuxième journée des élimina-toires de la CAN 2017.

(RFI)

! Classement Fifa:Algérie, Côte d’Ivoire et Ghana progressent

La Fédération internationale de football (Fifa) a dévoilé le classement Fifa desnations du mois de juillet 2015. L’Argentine est désormais en tête. Au niveauafricain, l’Algérie (19e), la Côte d’Ivoire (21e) et le Ghana (25e) ont tous troisprogressé.

! Football/CAn 2017Michel Dussuyer prend les rênes de la Côte d’Ivoire

REPORT DE DATE DE DEPOT DES OFFRESIl est porté à la connaissance des soumissionnaires au Dossier d’Appeld’Offres National Ouvert relatif à la construction de son agence ‘’A4 – FRANCOPHONIE’’, que l’ouverture des plis initialement prévupour le 07/07/2015 est reportée au 28/07/2015 à 11 heures dans lasalle de réunion du siège de la NIGELEC sis 201, avenue du Général deGAULLE PL 30 PLATEAU.

La date limite de dépôt des offres est par conséquent fixée au 28 juillet 2015 à 10 heures :

Par décision motivée NIGELEC se réserve le droit de ne donner aucunesuite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.

SOCIETE NIGERIENNE D'ELECTRICITENIGELEC

SOCIETE ANONYME D'ECONOMIE MIXTE AU CAPITAL DE : 3356 500 000 Francs CFASiège Social : NIAMEY

N° RCCM - NI - NIM - 2003 - B - 662 NIF 1205N°201, Av du Général de Gaulle (PL 30)

Plateau I, B.P. 11 202 Niamey Tél. : +227 20 72 26 92 à 20 72 26 96Fax : +227 20 72 32 88 E-mail : [email protected]

La Fédération ivoirienne de football aannoncé lundi la nomination de MichelDussuyer au poste de sélectionneur.En compétition avec de nombreux au-tres techniciens français, l’entraîneurde 56 ans a fait valoir sa grandeconnaissance du football africain.

Le nouveau sélectionneur de laCôte d'Ivoire Michel Dussuyer

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S A L K A D A M N AP U E R E P I A IR D A R A I D I RI E A D N I R AN T O C E A FG G F B R U RB O T L I S P I

O U A T E S C O QK R I S S G U R US E N E S C E N C E

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1. Partie fragile du crâne du nouveau -né;2. Rivrière suisse - Manoeuvre de la sou-ris d’un ordinateur;3. Droit d’usage - Infinitif - Lac des Pyré-nées;4. Rongeur - Sigle anglais pour OVNI-Points opposés ;5. Qui est plus favorable ;6. Meuble - Quartier au Sud de Niamey;7. Peu- Partie de la membrane de l’oeil;8. Elles ne durent qu’un temps ;9. Praséodyme - Leurrée ;10. Araser.

CROISES

MOTS

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VERTICALEMENT

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H O R I Z O N T A L E M E N T1. Insecte social - La section nigérienne du RDA ;2. Indique la qualité de l’huile - Semoule de manioc ; 3. Vaisseau du capitaine Némo dans les aventures de Jules Verne ; 4. Amas - Grande joie ; 5. Vitesse - Jusqu’au-boutiste ; 6. Ville du Nigéria - Mer grecque ;7. Registres des prisons - Terme de grandeur ;8.Cinquantaines romaines - Bramer ;9. Roi à crinière - S’oppose parfois à la force ;10. Leurs époux portent aussi des jupes.