sahara marocain pretoria ne lÂche pas le morceau · 2021. 1. 26. · ces sorties ne sauraient bien...

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EDITION N°: 148 Du mardi 26 janvier 2021 PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! www.maroc-hebdo.com A LA SUITE D’UN CONSEIL NATIONAL HOULEUX : MOINS EFFICACE SUR LES PERSONNES ÂGÉES ? LE SPECTRE DE LA DIVISION PLANE SUR LE PJD LE VACCIN ASTRAZENECA SOUS LES PROJECTEURS DES MÉDIAS ALLEMANDS : Retrouvez l’édition digitale de Maroc Hebdo sur votre smartphone ou tablette. Scannez le QR code pour vous connecter à notre site web. /press.mhi PRETORIA NE LÂCHE PAS LE MORCEAU SAHARA MAROCAIN

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  • EDITION N°: 148Du mardi 26 janvier 2021

    PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

    www.maroc-hebdo.com

    A LA SUITE D’UN CONSEILNATIONAL HOULEUX :

    MOINS EFFICACE SURLES PERSONNES ÂGÉES ?

    LE SPECTRE DE LA DIVISION PLANE SUR LE PJD

    LE VACCIN ASTRAZENECASOUS LES PROJECTEURS DES MÉDIAS ALLEMANDS :

    Retrouvez l’édition digitalede Maroc Hebdo sur votresmartphone ou tablette.Scannez le QR code pourvous connecter à notre site web./press.mhi

    PRETORIA NE LÂCHE PAS LE MORCEAU

    SAHARA MAROCAIN

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    L’Afrique du Sud, dont le président Cyril Ramapho-sa continue pour quelques jours encore d’assurer la présidence de l’Union africaine (UA), appelle toujours le président américain Joe Biden à retirer la reconnaissance de son pays de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Qualifiant cette reconnaissance d’“illégale” et faisant part de ses “préoccupations concer-nant le manque de progrès” que connaîtrait “la résolution de la question”, M. Ramapho-sa a saisi l’occasion d’une réunion du comité national exécutif de son parti du Congrès na-tional africain (ANC), tenue ce dimanche 24 janvier 2021 par voie d’internet pour cause de pandémie de Covid-19, pour envoyer un message dans ce sens au nouveau locataire de la Maison-Blanche. Il a, au passage, salué “les signaux d’engagement positif pour une collaboration mondiale renouvelée” de ce dernier et promis que, à son niveau, Pretoria “intensifiera [ses] efforts au sein de l’UA”. Quelques jours avant, la ministre des Affaires étrangères sud-africaine et chef de la diplo-matie de M. Ramaphosa, Naledi Pandor,

    lement d’ailleurs en Afrique, ont inauguré, à partir de décembre 2019, des consulats dans la région. Dans le continent, on trouve même des pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui est le pré car-ré traditionnel de l’Afrique du Sud, à l’instar des Comores, de l’Eswatini et de la Zambie, et on parle notamment du fait que le pro-chain sommet de l’UA, que doit accueillir le 6 février Addis-Abeba, pourrait donner lieu à l’exclusion de la soi-disant “République arabe sahraouie démocratique” (RASD), au nom de laquelle le mouvement séparatiste du Front Polisario revendique le Sahara ma-rocain. Et c’est, aussi, dans le même sillage que le ministre des Affaires étrangères algé-rien, Sabri Boukadoum, mène une tournée en Afrique, afin de coordonner avec certains pays connus de longue date pour leur hostili-

    té à l’intégrité territoriale du Maroc.Le Royaume pourrait, ainsi, disposer du sou-tien des deux tiers des pays de l’UA, ce qui mettrait alors fin à la présence de la soi-di-sant “RASD” en son sein. Déjà, dans une lettre en date du 19 janvier, le représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisa-tion des Nations unies (ONU), Omar Hilale, avait fustigé dans une lettre au secrétaire général de cette dernière, Antonio Guterres, les manoeuvres de l’Afrique du Sud pour es-sayer d’imposer la question du Sahara maro-cain, “et ce aux dépens des grandes préoc-cupations, des attentes et des espérances du continent” l

    avait également, à l’occasion d’un wébinaire organisé par le think tank britannique Cha-tham House, tenu un propos à l’avenant, s’attendant ouvertement à un “changement de politique” de la part de M. Biden.

    Cerise sur le gâteauCes sorties ne sauraient bien sûr surprendre de la part des dirigeants sud-africains, les prédécesseurs de M. Ramaphosa ayant éga-lement professé la séparation du Sahara marocain au point que le Maroc en avait été amené, en septembre 2004, à rappeler son ambassadeur dans le pays d’Afrique aus-trale, mais il faut aussi les mettre dans le contexte actuel où la cause séparatiste est en perte de vitesse. Et la reconnaissance US de la marocanité du Sahara marocain n’a, à cet égard, été que la cerise sur le gâteau, puisqu’une vingtaine de pays, et ce principa-

    PRETORIA NE LÂCHE PAS LE MORCEAUSAHARA MAROCAIN

    Alors que l’exclusion pure et simple de la soi-disant “RASD” de l’UA serait dans le pipe, les dirigeantssud-africains continuent de s’activer contre le Maroc et contre son intégrité territoriale.

    W. EL BOUZDAINI

    Cyril Ramaphosa,président de l’Afrique

    du Sud.

    L’AFRIQUE IMPOSE LA QUESTION DU SAHARA MAROCAIN,“ET CE AUX DÉPENS DES GRANDES PRÉOCCUPATIONS, DES

    ATTENTES ET DES ESPÉRANCES DU CONTINENT”.

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    ANDRÉ AZOULAY:“LA VISITE HISTORIQUE DU ROI À BAYT DAKIRA FERA DATE DANS NOTRE HISTOIRE”«Le Maroc connaît un momentum exceptionnel s’agissant de la refondation et de la réappropriation, par le plus grand nombre, de la profondeur de toutes ses diversités et de la résilience de toutes ses histoires», a déclaré, lundi 25 janvier 2021, André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui intervenait lors de la session d’ouverture d’un webinaire international sous le thème «Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l’altérité». «Si nous ne nous souvenons pas de notre histoire, qui s’en souviendra pour nous? Nous avons tous besoin du passé pour construire notre futur», a-t-il insisté. La visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Bayt Dakira, un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, à Essaouira, le 15 janvier 2020, «fera date dans notre histoire. Auréolée du sceau royal, elle a désormais sa place dans les annales de l’Histoire et de la modernité des grandes civilisations», a-t-il rappelé. Ce webinaire est organisé par la Rabita Mohammadia des Oulémas, par le biais de son Centre Ta’aruf, Centre de recherche et de formation sur les questions interconvictionnelles et consolidation de la paix, en partenariat avec l’ambassade des États-Unis au Maroc, la Fondation Mémoires pour l’Avenir (FMA) et Archives du Maroc (ADM). Tenu du 25 au 28 janvier, ce webinaire a pour objectif de réfléchir sur l’apport de la mémoire, sa sauvegarde, sa transmission ainsi que sur le renforcement de la capacité des individus et du collectif à s’ancrer et de s’entretenir dans un rapport ouvert et serein à l’altérité et à la diversité.

    À quoi joue l’Espagne, premier partenaire commercial et économique du Maroc? Après des insinuations opaques, le voisin ibérique témoigne d’une position qui va à l’encontre de celle prise par l’ancien président américain Donald Trump relative à la reconnaissance de la souveraine-té du Maroc sur son Sahara. Lors d’une une commission mixte de l’Union euro-péenne à la Chambre des représentants espagnole, mercredi 20 janvier 2021, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, s’est refusée d’emblée à tout commentaire sur si l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche contribuerait à renverser la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Puis elle a révélé, sans ambages, les véritables intentions de son gouvernement par rapport à ce dossier: « L’Espagne insiste, quelle que soit la décision des Etats-Unis prise par le président Trump et toute mesure prise par le président Biden, sur la nécessité de reprendre le processus politique sous les auspices des Nations Unies». Une position mitigée qui a été tirée au clair par la même Arancha Gonzalez Laya, au lendemain de la prise de cette décision par Donald Trump, quand elle a déclaré que la solution de ce problème «ne dépend pas de la volonté ou de l’action unilatérale d’un pays, quelle que soit sa taille». Pire, la cheffe de la diplomatie espagnole avait souligné que seule la prochaine administration de Joe Biden peut évaluer la situation et voir de quelle manière «elle va se positionner et travailler en vue d’une solution juste et durable qui ne dépend pas d’un alignement d’un moment sur un camp ou sur l’autre».Des déclarations incompréhensibles et qui peuvent compromettre, voire reporter une fois encore, le Sommet bilatéral Maroc-Espagne programmé pour le 15 février 2021 (initialement prévu en décembre 2020) l

    LA POSITION INCOMPRÉHENSIBLE DE MADRID

    M.A.H.

    RECONNAISSANCE PAR LES ETATS-UNIS DE LA SOUVERAINETÉ DU MAROC SUR SON SAHARA

    Arancha Gonzalez Laya.

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    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    LE SPECTRE DE LA DIVISION PLANE SUR LE PJDA LA SUITE D’UN CONSEIL NATIONAL HOULEUX

    Dissidences, gels d’adhésion et démissions. Le monopole des décisions par la direction du parti et la reprise des relations diploma-tiques avec Israël, entre autres, divisent les rangs du PJD à quelques encablures des élections législatives de 2021.

    Marouane KABBAJ

    ont fusé de toutes parts lors de cette réu-nion à cause de la position jugée contraire à la pensée fondatrice du parti s’agissant de signer les accords avec l’Etat hébreu. Pour les mécontents, cette décision va aux antipodes de la pensée fondatrice du parti. Ils ont appelé à mettre fin à toutes sortes de «normalisation secrète ou dé-clarée» avec Israël sachant que le parti n’a jamais caché sa proximité avec le Hamas palestinien et le mouvement des Frères musulmans.

    Ils ont reproché à Saâd Eddine El Othma-ni, Secrétaire général du parti, d’avoir pris cette décision sans se référer au conseil national, comme le stipule le rè-glement intérieur du parti. Petit rappel, le 22 décembre 2020, El Othmani a signé, en sa qualité de Chef du gouvernement, la déclaration conjointe avec des représen-tants d’Israël et des États-Unis pour offi-cialiser le rétablissement des relations di-plomatiques entre le Maroc et l’État juif.

    Travail accompliDepuis, le mécontentement gronde, car la nouvelle attitude du PJD à l’égard d’Is-raël a été prise par son secrétariat sans compter sur l’Assemblée nationale (le parlement du parti).Tout compte fait, El Othmani s’en est bien sorti. Apportant son soutien aux efforts du gouvernement, le conseil national a félicité son secrétaire général pour le tra-vail accompli à la tête de l’Exécutif et a cautionné la décision prise relative à la reprise des relations diplomatiques avec Israël. Ces derniers mois, une forme de scission baptisée «Initiative de critique et d’éva-luation» a vu le jour au sein du parti. Ses membres accusent la direction du PJD de monopoliser les décisions sans se concer-ter avec les organes du parti et de faire de nombreuses «concessions à l’État».Ces guerres intestines peuvent coûter cher au PJD à quelques encablures des élections législatives de 2021, lequel parti s’est habitué depuis le 20 février 2011 à occuper les premières positions au scru-tin, accaparant actuellement 125 sur 395 sièges au Parlement et dirigeant de grandes villes comme Casablanca, Rabat, Fès, Tétouan et Tanger l

    La reprise des relations diplo-matiques avec Israël continue de nourrir les dissidences au sein du parti au pouvoir, le PJD. En témoigne la réunion ordinaire de son conseil national tenue samedi et dimanche 23 et 24 janvier 2021 par vi-sioconférence. En vérité, cette réunion n’avait rien d’ordinaire. Elle était plutôt houleuse et tumultueuse, en ce sens où des personnalités de la première ligne, des membres du conseil national, ont pré-senté leur démission. C’est le cas de Abde-laziz El Omari, maire de Casablanca. De son côté, l’un des fondateurs du parti et ses idéologues les plus en vue, Abouzaid El Mokrie El Idrissi, a gelé son adhésion. La décision de ce dernier, qui pèse lourd dans ce parti à référentiel islamiste, peut créer des émules au sein de la base mais aussi au sein même du conseil national.Les protestions de plusieurs militants et dirigeants de cette formation politique

    CES DERNIERS MOIS, UNE FORME DE SCISSION BAPTISÉE

    «INITIATIVE DE CRITIQUE ET D’ÉVALUATION» A VU LE JOUR

    AU SEIN DU PARTI.

    Saâd EddineEl Othmani.

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    POUR ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DU MICROCRÉDIT

    B onne nouvelle pour les jeunes de Lâayoune. Ils disposent dé-sormais d’une plateforme qui leur est dédiée pour dévelop-per leurs initiatives entrepreneuriales ou améliorer leurs compétences pour s’in-sérer dans le milieu professionnel. Cette

    structure d’un budget annuel de 3,58 millions de dirhams, a été mise en place par l’Initiative nationale pour le dévelop-pement humain (INDH), en partenariat avec l’Agence du Sud, le conseil provincial de Laâyoune, l’Association du Sud pour le développement et l’Association marocaine du développement humain et de l’inser-tion économique. Un projet qui entre dans le cadre du programme 2019-2023 de l’IN-DH, qui souhaite promouvoir «l’améliora-tion des revenus et l’inclusion économique des jeunes», notamment les populations défavorisées, à travers l’accompagnement à l’emploi, à l’entreprenariat ainsi qu’à l’appui aux projets s’inscrivant dans l’éco-nomie sociale et solidaire, précise l’INDH.Dans cette plateforme, les associations de jeunes de la région pourront développer leurs compétences dans la conception de

    projets à travers, notamment, des ateliers et forums qui y seront organisés. Elle met aussi à leur disposition un espace d’orien-tation pour leur permettre de trouver des meilleures opportunités et réaliser des projets professionnels avec l’appui de l’Agence nationale de promotion de l’em-ploi et des compétences (ANAPEC), l’Of-fice de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et des acteurs du secteur privé, un espace d’ac-cueil et d’écoute qui leur fournira des in-formations sur l’obtention d’emploi et les procédures de création d’entreprises. Un espace d’accompagnement, ouvert égale-ment dans ces locaux, les accompagnera dans la recherche des emplois salariés et leur permettra de renforcer leurs capacités dans l’entrepreneuriat, l’économie sociale et solidaire l

    L a Banque Européenne d’In-vestissement et la société de financement des organismes de microfinance, Jaida, qui est une filiale du groupe financier, CDG, ont annoncé, mardi 26 janvier 2021, la signature d’un accord de prêt d’un mon-tant de 10 millions d’euros, soit plus de 108 millions de dirhams pour soutenir les activités de microcrédit génératrices de revenus au Maroc. Cet appui vient renforcer la capacité de Jaida à financer les institutions de microfinance au Ma-roc et soutenir son action sur l’inclusion financière et le développement social. Ce financement servira exclusivement à financer des microcrédits d’un montant inférieur à 25.000 euros (environ 270.000 dirhams) afin de promouvoir des activités génératrices de revenus et aider à main-tenir l’emploi via les micros et petites en-

    treprises de moins de 10 employés en zones urbaines et rurales, ainsi que les travail-leurs indépendants, les entrepreneurs in-dividuels et les micro-entrepreneurs. A tra-vers cet appui à Jaida, deuxième bailleur de fonds et acteur structurant du secteur de la microfinance au Maroc, la BEI poursuit son objectif de promotion des services finan-ciers durables et responsables au bénéfice des activités génératrices de revenus, no-tamment en faveur des populations rurales et pauvres, des femmes et des jeunes. Avec ce financement, le portefeuille de prêts de Jaida devrait se maintenir entre 800 et 900 millions de dirhams (74 à 84 millions d’eu-ros) par an. Cette nouvelle opération s’ins-crit dans la continuité de l’action de la BEI menée depuis plusieurs années en faveur de la microfinance au Maroc et fait partie de la réponse de la banque visant à soute-nir l’économie marocaine, plus particuliè-

    rement les micro-entrepreneurs, dans le contexte de la crise du covid-19.Et de noter que ce nouveau financement intervient dans le cadre du mécanisme de capital-risque pour les pays voisins du Sud créé par l’Union européenne et la BEI afin de soutenir le développement du secteur privé, la croissance inclusive et la création d’emplois. Cette opération contribue également à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies pour éliminer la pauvreté, parvenir à l’égalité des sexes et promou-voir une croissance économique inclusive et durable, l’emploi et un travail décent pour tous l

    LA BEI ACCORDE UN PRÊT DE 108 MILLIONS DE DIRHAMS À LA CDG

    LAÂYOUNE : UNE PLATEFORME POUR PROMOUVOIR L’EMPLOYABILITÉ DES JEUNES

    Elimane SEMBENE

    Aissa AMOURAG

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    MOINS EFFICACE SUR LES PERSONNES ÂGÉES ?LE VACCIN ASTRAZENECA SOUS LES PROJECTEURS DES MÉDIAS ALLEMANDS

    Alors que la presse allemande fait état d’informations émanant du gouverne-ment allemand selon lesquelles le vaccin AstraZeneca n’est pas efficace pour les personnes âgées de plus de 65 ans, les autorités marocaines s’empêtrent dans leur silence et s’apprêtent à inoculer ce vaccin aux Marocains.

    Aissa AMOURAG

    sur une efficacité de 8% pour cette classe d’âge. Bild, également sous couvert de sources gouvernementales, écrit que la coalition d’Angela Merkel s’attend à ce que le vaccin AstraZeneca/Oxford, ne soit pas homologué pour les plus de 65 ans, avec un impact important sur la stratégie vacci-nale de nombreux pays.Le laboratoire britannique, dont le vaccin est déjà autorisé et largement déployé au Royaume-Uni, explique encore dans son communiqué avoir publié en novembre des données scientifiques, dans la revue The Lancet, démontrant que les personnes

    I l y a une tempête médiatique en Allemagne autour du vaccin britan-nique AstraZeneca dont le Maroc vient de recevoir une quantité im-portante de 2 millions de doses, vendredi 22 janvier 2021. Deux grands journaux al-lemands, réputés crédibles, dont le presti-gieux Bild, ont révélé que ce vaccin n’est pas efficace pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Et que son efficacité pour cette catégorie de personnes est limitée à seulement 8%. Cette révélation a semé le doute et la panique parmi cette popula-tion partout dans le monde. Mais, le labo-ratoire AstraZeneca a réagi en défendant son vaccin. Ainsi, il dément les affirmations diffusées par les deux médias allemands selon lesquelles Berlin remet en cause la performance du produit pour cette classe d’âge. «Les articles selon lesquels l’efficaci-té du vaccin AstraZeneca/Oxford ne serait que de 8% chez les adultes de plus de 65 ans sont complètement faux», a indiqué un porte-parole d’AstraZeneca.

    Données scientifiquesLe journal Bild et le quotidien économique Handelsblatt ont affirmé, lundi 25 janvier 2021, que le gouvernement allemand dou-tait de l’efficacité du vaccin contre le Co-vid-19 d’AstraZeneca, développé avec l’uni-versité d’Oxford, sur les personnes âgées de plus de 65 ans.Selon Handelsblatt, qui se réclame de sources gouvernementales, Berlin table

    ASTRAZENECA A FAIT L’OBJET, LUNDI 25 JANVIER 2021, D’UN RAPPEL À L’ORDRE DE LA COM-

    MISSION EUROPÉENNE.

    âgées ont montré de fortes réponses immu-nitaires au vaccin, 100% d’entre elles ayant généré des anticorps spécifiques après la deuxième dose. AstraZeneca a fait l’objet, lundi 25 janvier 2021, d’un rappel à l’ordre de la Commis-sion européenne après avoir annoncé la semaine dernière que les livraisons de son vaccin contre le Covid seraient moins im-portantes que prévu au premier trimestre en raison d’une baisse de rendement sur un site de fabrication européen. Bruxelles a jugé inacceptables ces retards de livraison et réclame désormais la transparence sur l’exportation hors de l’UE des doses qui y sont produites. Le Maroc, qui s’apprête à lancer sa cam-pagne de vaccination après avoir reçu 2 mil-lions de doses du vaccin britannique, s’em-pêtre dans son silence. En même temps, les Marocains, tout particulièrement ceux âgés de plus de 60 ans, semblent paniqués à l’idée de se faire vacciner, craignant des effets indésirables forts l

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    Alors que le secteur touristique vit une crise sans précédent, l’office national marocain du tourisme poursuit sa tournée dans les régions. Une tournée qui ne semble pas encore apporter ses fruits vu les circonstances pandémiques actuelles. Le week-end dernier, c’est à Ouarzazate que Adel El Fakir, DG de l’ONMT et ses équipes se sont rendus afin de rencontrer les professionnels du tourisme, les respon-sables du Conseil Régional du Tourisme et les autorités de la région. Une Région particulièrement touchée par la crise, Drâa-Tafilalet a désormais toute l’atten-tion de l’ONMT qui compte bien mettre tout en œuvre au niveau de la promotion pour accompagner la relance de celle-ci. Si certaines destinations ont, depuis le début de cette crise, connues quelques périodes d’éclaircies avec une reprise d’activité en été ou en fin d’année, pour la région de Drâa-Tafilalet, en revanche, il n’en a pas été question. La région n’étant pas une destination de voyage privilégiée en été ou en hiver. La haute saison à Ouar-zazate se situant entre mars et juin.Aujourd’hui, l’Office National Marocain du Tourisme compte bien tout mettre en œuvre pour donner une nouvelle impul-sion à la destination à travers plusieurs

    axes stratégiques. Parmi ces derniers, clarifier l’identité de la région de Drâa-Ta-filalet, mettre en avant la promotion de Ouarzazate comme haut lieu du cinéma avec ses studios où sont tournés les plus grands blockbusters mondiaux. Désencla-ver la région en réactivant dès que pos-sible des lignes aériennes majeures no-tamment sur la France et l’Espagne qui sont les principaux marchés émetteurs de la destination. « Cette étape est parti-culièrement importante dans notre tour-née car nous avons bien conscience que la région est particulièrement touchée par cette crise. Nous allons dès lors tout mettre en œuvre avec les autorités de la région et les professionnels du tourisme afin de promouvoir la destination tant sur le plan national qu’international en stimulant la promotion et surtout en dé-senclavant la région par des vols directs au départ des principaux marchés » ex-plique, pour sa part, Adel El Fakir, direc-teur général de l’ONMT.Ainsi, l’escale de la tournée de l’ONMT a permis aux responsables de l’Office et aux opérateurs et autorités de la région, de prioriser ensemble les mesures qui s’imposent afin de lui assurer une reprise pérenne l

    UNE RÉGION FORTEMENT IMPACTÉE PAR LA CRISE

    L’ONMT VEUT DONNER UNE IMPULSION À LA RÉGION DRAA TAFILALT

    RECHERCHE ET INNOVATION : 18 PROJETS D’UNIVERSITÉSMAROCAINES SÉLECTIONNÉSDANS LE PROGRAMME PRIMA

    Dix-huit projets de recherche d’ une dizaine d’universités marocaines figurent dans les quarante-six projets retenus dans le programme « Partenariat pour la recherche et l’innovation dans la méditerranée » (PRIMA) qui finance des projets liés à la sécurité alimen-taire et la gestion intégrée de l’eau dans dix-neuf pays de la zone. Ces projets ont été sélectionnés sur 139 candidatures, au terme de deux ap-pels à projets lancés en 2020, d’après le département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scien-tifique. Le Maroc figure même dans le Top 5 des pays bénéficiaires de ces investissements d’un montant de 72 millions d’euros, en compagnie de l’Italie, la France, l’Espagne et la Tunisie.Ces recherches sont développées par 16 équipes de recherche issus des universités marocaines, avec notamment quatre équipes issues de l’Université Cadi Ayyad, et six en provenance des universités Mo-hammed Premier, Moulay Ismaïl, et Sultan Moulay Slimane avec deux équipes dans chaque établissement. Les universités Sidi Mohammed Ben Abdallah, Chouaïb Doukkali, Abdel-malek Essaâdi, Hassan 1er, Hassan II et Ibn Zohr quant à elles, comptent chacune une équipe. Par ailleurs, souligne le ministère, 10 équipes relevant d’établissements non univer-sitaires et 4 équipes du secteur privé participent aussi à ces recherches. Pour rappel, le programme PRIMA a été lancé en 2018 par ces dix-neuf pays de la Méditerranée pour une période de dix ans. Il dispose d’une enveloppe de 494,5 millions d’euros dont une contribution de 274,5 mil-lions d’euros des pays participants et 250 millions émanant de l’Union européenne (UE) l

    A. AMOURAGElimane SEMBENE

    La Kasbah d’Ait-Benhaddou dans la région de Ouarzazate.

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    Dans son avis intitulé «Pour une politique d’innovation qui libère les énergies au service d’un nouveau modèle indus-triel», le Conseil économique social et envi-ronnemental (CESE), que dirige Mohamed Reda Chami, propose une série de recom-mandations stratégiques et opérationnelles en vue de lever les obstacles à ce qu’il ap-pelle «une politique ambitieuse d’innovation pour la prospérité économique et l’inclusion sociale, et en assoir le développement sur des dispositifs adaptés».En effet, le Conseil constate que la crise sa-nitaire liée à la pandémie de Covid-19 a mis en exergue la capacité d’innovation et de ré-silience citoyenne, sanitaire et industrielle, qu’un pays doit pouvoir déployer dans ces situations.Partant de ce constat, le Conseil considère que dans cette épreuve, se sont clairement révélés tous les atouts potentiels du pays qui lui permettraient de s’engager résolument dans une trajectoire industrielle, fondée sur l’innovation technologique.De même, le Conseil considère que la capaci-té d’innovation d’un pays exige aujourd’hui des écosystèmes appropriés ainsi que des processus collectifs dans lesquels de nom-

    commandations, le CESE demande de dé-finir, au niveau de chaque stratégie secto-rielle, un volet recherche, développement et innovation. Il préconise également la promo-tion, au niveau du système éducatif, d’ une pédagogie adaptée à l’innovation et intégrer le travail de conception et la conduite de projet. Au niveau opérationnel, le CESE pré-conise, par ailleurs, de créer pour les start-ups marocaines un véritable environnement qui leur permette de se développer et de de-venir des entreprises viables et rentables. Le tout dans le cadre de repenser un cadre de relation entre universités et environnement socio-économique qui soit simplifié et réa-liste et qui aurait pour principal objectif de développer une relation win-win. Ce qui né-cessite de procéder au changement du sta-tut de l’université d’un établissement public à caractère administratif à une institution jouissant d’une autonomie efficiente favori-sant la recherche et l’innovation l

    breux acteurs publics et privés, nationaux et régionaux, ainsi que les universités et les entreprises, doivent collaborer et jouer plei-nement leur rôle.

    Instance de coordinationSur le plan stratégique, le CESE appelle, ainsi, à mettre en place un environnement institutionnel, juridique et financier suscep-tible de soutenir l’innovation au Maroc et d’augmenter significativement son impact. À cet égard, il est recommandé, d’abord, de mettre en place un organe de gouvernance stratégique qui définirait la stratégie natio-nale de l’innovation et allouerait les fonds publics destinés à cet effet ainsi que des fonds issus de différents bailleurs nationaux ou internationaux publics ou privés.Sans oublier de tenir des assises nationales sous l’égide du chef du gouvernement avec l’implication de tous les acteurs concernés dans deux ou trois domaines prometteurs d’innovation technologique. Parmi ces re-

    S’ENGAGER DANS UNE TRAJECTOIREINDUSTRIELLE, FONDÉE SUR L’INNOVATION

    TECHNOLOGIQUE

    LE CESE PLAIDE POUR UNE POLITIQUE D’INNOVATION QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES

    Le Conseil économique social et environnemental propose une série de recommandationsstratégiques et opérationnelles en vue de lever les obstacles à une politique ambitieuse d’innovation

    pour la prospérité économique et l’inclusion sociale.

    Seddik MOUAFFAK

    MohamedReda Chami.

    LE CESE PRÉCONISE DE CRÉERPOUR LES START-UPS MAROCAINES

    UN VÉRITABLE ENVIRONNEMENT QUI LEUR PERMETTE DE SE DÉVELOPPER.

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    Protégez-vous, on vous informe !

    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    DU 27 AU 29 JANVIER 2021: LES HOMMES D’AFFAIRES FINLANDAIS EN PROSPECTION DANS LE NORD

    Une délégation d’hommes d’affaires finlandais se rend du 27 au 29 janvier 2021 à la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Objectif : s’enquérir des opportunités d’affaires et d’investissements dans la région, notamment dans les domaines des nouvelles technologies.La mission d’affaires sera menée par Pekka Hyvonen, ambassadeur de Finlande au Maroc, en partenariat avec Business Finland, organisme public pour l’innovation, le financement, le commerce et la promotion des investissements de la Finlande. «Cette mission représente une occasion unique d’explorer le marché très prometteur pour le savoir-faire finlandais, en particulier dans les domaines de la technologie et de l’économie circulaire», a déclaré l’ambassade de la Finlande au Maroc. La Finlande a également exprimé sa détermination à approfondir la coopération bilatérale avec le Maroc dans différents domaines, notamment le commerce. Business Finland a ouvert un bureau à Casablanca en 2020. «Le bureau a pu observer l’énorme potentiel disponible pour accroître les relations commerciales avec le Maroc», a déclaré l’ambassade l

    CRISE SANITAIRE :L’INGÉNIERIE TOPOGRAPHIQUE N’EST PAS ÉPARGNÉE La profession de l’ingénierie topographique, éminemment corrélée aux métiers de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics, est indubitablement impactée par cette crise sanitaire inédite que connait le pays.Pour contenir et juguler la propagation du morbide virus, ce secteur a lui aussi été mis en suspension. «Tous les cabinets d’ingénieur topographe ont connu un arrêt quasi-total de ses activité», a indiqué Khalid Yousfi, président de l’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT). L’ONIGT a ensuite réagi afin de suivre de plus près la situation sur le terrain, en s’engageant dans l’accompagnement des ingénieurs topographes en leur apportant des solutions adéquates et effectives aux difficultés rencontrées et en collaborant avec les pouvoirs publics, les différents partenaires institutionnels et les acteurs professionnels dans la réflexion et la mise en œuvre des mesures d’urgence. Il a aussi instauré deux comités, en l’occurrence le Comité de veille et de crise (CVC), qui a pour vocation de formuler des réflexions et des propositions de mesures d’urgence et suivre les effets de la pandémie sur la profession, de même que le comité des présidents (CDP) qui a pour mission d’assurer les coordinations des actions de l’Ordre avec les topographes, au niveau des différentes régions du Royaume.

    La Chambre de commerce, d’industrie et de services de Souss-Massa (CCIS-SM) et le groupe Attijariwafa bank ont signé à Agadir, une convention de parte-nariat visant à promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat et à soutenir les commerçants, les très petites entre-prises (TPE), les porteurs de projets

    et les auto-entrepre-neurs. Cette convention a pour objectif de mettre en place un partenariat à même de renforcer la contribution à la promo-tion des commerçants et des TPE, touchés par la crise sanitaire et écono-mique, selon un commu-niqué de la CCIS-SM.Aux termes de cet ac-cord, Attijariwafa bank met à la disposition des

    bénéficiaires des solutions finan-cières et non financières d’accompa-gnement, ainsi que des sessions de formation et des services de consul-ting. Cette convention intervient suite à des accords similaires signés entre le groupe Attijariwafa bank et les CCIS de Rabat, Marrakech et Ca-sablancal

    PARTENARIAT AVEC LA CHAMBRE DE COMMERCE DE LA RÉGION : ATTIJARIWAFA BANK SOUTIENT LES ENTREPRENEURS DE SOUSS-MASSA

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    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    Appui à la décarbonation des très petites, petites et moyennes entreprises industrielles. Tel est l’objectif du nouveau pro-gramme «Tatwir croissance verte», lancé le 26 janvier 2021 par le ministère de l’Indus-trie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique. Le programme, déployé à travers l’Agence nationale pour la promotion de la PME (Maroc PME) et l’Agence maro-caine pour l’efficacité énergétique (AMEE), vise à accompagner les TPME industrielles dans leurs démarches de développement de process et produits décarbonés et à appuyer l’émergence de nouvelles filières indus-trielles vertes compétitives et la réduction de la pollution industrielle. Ce programme s’ins-crit dans le cadre du déploiement du Plan de

    opérationnelle des TPME tout en réduisant leur empreinte écologique et de soutenir leur repositionnement stratégique sur des marchés porteurs dans le cadre de nouveaux modèles économiques durables et inno-vants», déclare Moulay Hafid Elalamy, mi-nistre de l’Industrie et du Commerce.Le programme permettra dans une première phase de générer un investissement global de près de 1 milliard de dirhams. Il propose une offre intégrée portant sur le soutien à l’investissement, l’appui à l’innovation et à la créativité et le conseil et l’expertise pour la transformation verte des TPME in-dustrielles. L’offre comprend une prime d’investissement de 30% pour l’appui au financement des équipements industriels et une aide remboursable de 5% du projet d’investissement pour contribuer au finan-cement des besoins en fonds de roulement des projets d’amorçage dans de nouvelles filières industrielles vertes.Une prise en charge allant jusqu’à 50% des dépenses engagées en matière d’innovation et de développement des produits est éga-lement prévue par le programme, pour no-tamment les frais d’études techniques, de développement des maquettes et de proto-types, de tests et analyses de laboratoires et de brevets et marques. Pour les actions de conseil et d’expertise technique, la prise en charge peut aller jusqu’à 80% pour les PME et 90% pour les TPE, portant notamment sur les audits et diagnostics énergétiques et en-vironnementaux, la mise en conformité aux normes et labels, les systèmes de suivi en temps réel de la productivité énergétique et l’analyse de l’impact environnemental d’un produit. Les entreprises intéressées par ce pro-gramme sont invitées à renseigner le for-mulaire de candidature en ligne disponible à l’adresse https://candidature.marocpme.gov.ma/tatwir-vert/ l

    Relance Industrielle 2021-2023, qui compte parmi ses axes stratégiques le positionne-ment du Maroc comme base industrielle dé-carbonée et circulaire.

    Transition verte«Le Maroc s’est résolument engagé dans la transition verte de son économie en optant pour la décarbonation de son industrie, qui s’impose désormais en tant que critère im-portant d’accès aux marchés étrangers. Ce programme permet d’appuyer l’excellence

    UN INVESTISSEMENT D’UN MILLIARD DE DIRHAMS

    PRÉVU POUR LA PREMIÈRE PHASE

    LANCEMENT DU PROGRAMME “TATWIR CROISSANCE VERTE”

    Le ministère de l’Industrie et du Commerce vient de lancer le programme «Tatwir croissance verte». Objectif: accompagner les TPME industrielles

    dans leurs démarches de développement de process et produits décarbonés et appuyer l’émergence de nouvelles filières industrielles vertes compétitives.

    Mohamed Amine HAFIDI

    Moulay Hafid Elalamy,ministre de l’Industrieet du Commerce.

    UNE PRISE EN CHARGE ALLANT JUSQU’À 50%DES DÉPENSES ENGAGÉES EN MATIÈRE D’INNOVATION EST

    ÉGALEMENT PRÉVUE PAR LE PROGRAMME.

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    Edition 148 - Du mardi 26 janvier 2021

    VISAS SCHENGENPOUR LA FRANCE :LE MAROC, PRINCIPAL PAYS BÉNÉFICIAIRE EN 2020Le Maroc a été le principal bénéficiaire de visas Schengen pour la France en 2020, selon les statistiques sur l’immigration, de l’asile, et d’accès à la nationalité française publiées par la Direction générale des étrangers de France (DGEF) du ministère de l’Intérieur. Le Royaume est passé de la 3e place en 2019 à la tête du podium grâce aux 98.627 visas octroyés à ses ressortissants (contre plus de 346.000 en 2019), devant la Russie et l’Algérie. La Chine, qui était en tête du classement en 2019, occupe la quatrième place.Au total, la France a délivré 712.311 visas en 2020, loin des 3.534.999 octroyés en 2019, d’après la DGEF. Soit une baisse de 79,8% causée par la pandémie de Covid-19, qui a entrainé la fermeture des frontières et la restriction des déplacements de passagers.L’obtention de ce sésame n’est pas chose aisée, surtout dans ce contexte de crise sanitaire. Sa délivrance est d’ailleurs suspendue dans plusieurs représentations diplomatiques. M’Jid El Guerrab, député des Français de l’étranger dont la circonscription couvre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest, et Sira Sylla, spécialiste des diasporas africaines, avaient publié le 13 janvier 2021, un rapport de 45 pages dans lequel ils ont formulé quinze propositions pour faciliter le processus de demande et d’obtention d’un visa pour la France, notamment la mise en place d’un système de garant des demandeurs de visa lorsque les demandeurs n’ont pas les ressources suffisantes et la délivrance des visas de circulation pour simplifier la navette aux personnes qui font des allers-retours fréquents en France et diminuer ainsi le nombre de dossiers à traiter dans les consulats.

    La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a annoncé avoir coopté la Fédération marocaine de l’externalisation des services (FMES) en tant que Fédération sectorielle statutaire externe, et ce conformément aux dispositions de ses Statuts et de son Règlement Intérieur. À ce titre, la FMES disposera d’un siège au Conseil d’Administration de la CGEM, précise le patronat ma-rocain dans un communiqué. Cette cooptation par la CGEM fait suite à la décision du Conseil d’Administration de la Confédération, en date du 24 septembre 2020, lors duquel les Administrateurs ont pris acte des critères d’identification d’une activité sectorielle représentée au sein de la CGEM, à savoir le poids et les perspectives de développement de celle-ci, la cohérence avec les objectifs stratégiques du pays et le degré de maturité de la représentation sectorielle.Rappelons que cette fédération, qui vient d’absorber l’Association marocaine de la Re-lation Client (AMRC) -qui représentait jusqu’alors les membres historiques des centres de contact au Maroc-, représente l’ensemble des entreprises opérant dans les métiers de l’externalisation des services au Maroc, un secteur stratégique notamment grâce à son potentiel de création d’emplois et à sa contribution à la balance commerciale, souligne la même source, indiquant que l’externalisation des services fait également partie des activités les plus génératrices de devises avec un chiffre d’affaires de 14 milliards de dirhams réalisé en 2019.«Ce secteur dispose aussi d’un grand potentiel de gain de parts de marché au niveau mondial. Le Maroc est d’ailleurs classé n°1 en outsourcing en Afrique francophone», est-il signalé. «Nous sommes ravis de rejoindre la CGEM en tant que fédération statu-taire et remercions sa Présidence pour le travail de concertation mené. Au sein de la Confédération», a déclaré à cette occasion le président de la FMES, Youssef Chraïbi, cité dans le même communiqué. «Nous ambitionnons d’élaborer et de déployer un plan d’actions stratégique pour accélérer le développement du secteur de l’externa-lisation des services et renforcer le positionnement du Maroc en tant que hub de l’externalisation de métiers à haute valeur ajoutée», a-t-il assuré l

    L’EXTERNALISATION DES SERVICESFAIT SON ENTRÉE À LA CGEM

    S. MOUAFFAK

    LA FÉDÉRATION MAROCAINE D’EXTERNALISATION DES SERVICES REJOINT LA CGEM EN TANT QUE FÉDÉRATION STATUTAIRE

    Youssef Chraïbi, président de la FMES.

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