s-ait-1 : record de capacitÉ

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Le marché français 2001 de la GEIDE selon l’APROGED Fusion entre Bell+Howell et Böwe Systec Les VTC d’Ultera Quantum redéfinit ses gammes Les Firefly d’Asaca H.26L/MPEG-4/10 : de nouveaux codecs MULTIMEDIA ISSN 0990-7939 N°208 Décembre 2002- Janvier 2003 S O L U T I O N M M S S EVOLUTION DES SOCIETES LE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D’INFORMATIONS LE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D’INFORMATIONS Les nouveaux processeurs MPEG S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ 500 gigaoctets natifs ou 1,3 téraoctet compressé sur une cartouche magnétique Le DigiMatic Archiving d’Odixion En intégrant Bell+Howell Imaging France, Kodak complète son offre de produits et de services PaperPort : la GEIDE personnelle accessible à tous

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Page 1: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Le marché français2001 de la GEIDEselon l’APROGEDFusion entreBell+Howell et Böwe Systec

Les VTC d’UlteraQuantum redéfinitses gammes

Les Firefly d’Asaca

H.26L/MPEG-4/10 :de nouveaux codecs

M U LT I M E D I AISSN 0990-7939 N°208 Décembre 2002- Janvier 2003

S O L U T I O N

MM SS

E V O L U T I O N D E S S O C I E T E S

LE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D’INFORMATIONSLE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D’INFORMATIONS

Les nouveaux processeurs MPEG

S-AIT-1 : RECORDDE CAPACITÉS-AIT-1 : RECORDDE CAPACITÉ

500 gigaoctetsnatifs ou 1,3 téraoctetcompressé surune cartouchemagnétique

Le DigiMaticArchiving d’Odixion

En intégrantBell+HowellImaging France,Kodak complèteson offre de produits et de services

PaperPort : la GEIDE

personnelle accessible

à tous

Page 2: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Headway Technology France

• 73-77, rue de Sèvres • 92514 Boulogne-Billancourt

• Tél. : +33(0)1 41 22 09 09 • Fax : +33(0)1 41 22 09 10

• Internet : www.headway.fr • e-mail : [email protected]

Headway Technology FranceLe partenaire des fournisseurs de solutions de GED et d’archivage

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Vous avez des problèmes de volumétrie, de haute disponibilité…Vous recherchez une alternative aux limites des sauvegardes et restauration…

Vous devez prendre en compte des contraintes légales, liées à la GEIDE …

Quelle technologie retenir ?Quelle solution adoptée pour ne pas remettre en cause l’existant ?Comment garantir et pérenniser votre investissement ?

L’équipe commerciale et technique d’HEADWAY TECHNOLOGY France est à votre disposition pour vous aider à mettre en place une stratégie adaptée.

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Pour plus d’informations, contactez Valérie Baugé – [email protected]

Page 3: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 3SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

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S O M M A I R EN°208 - Décembre 2002 - Janvier 2003

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9

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13

15

16

19 50

R U B R I Q U E S

Manifestations 6

Appels d’offres 8

Sociétés 35

20

28

24

29

45

33

43

31

47

49

49

17

Le DigiMatic Archiving page 33

LSI Logic page 47

PaperPort page 20

Interview de M. Claude Desbrugeres,directeur de Kodak Document Imaging pourla France et différents pays européens.

EN INTEGRANTBELL+HOWELL

IMAGING, KODAKCOMPLÈTE SON

OFFRE

La nouvelle technologie S-AIT-1 de Sonyoffre une capacité de stockage de 500gigaoctets natifs par cartouchemagnétique ou 1,3 téraoctet compressé.

S-AIT-1 :UN RECORD

DE CAPACITE

PaperPort : la GEIDEpersonnelle accessible à tousPrésentation de ce logiciel de GEIDE personnellevendu à un prix grand-public.

IrisPDF page 13

L’EM8610 de Sigma Designs page 49

AVANT-PREMIERE

I N T E R V I E W

Le marché français de la GEIDE en 2001 selon l’APROGEDL’Association des professionnels de la GEIDEvient de livrer les résultats de son étude annuelledu marché français et de son évolution.

Böwe Systec etBell+Howell : fusion des deux entreprisesLes deux industriels ont décidé de s’unir et defonder une société commune, Böwe Bell+Howell,qui, en autres, fabriquera et vendra des scannersde production pour la GEIDE et la LAD.

Ultimus crée une filialefrançaiseL’éditeur américain d’un logiciel de workflows’implante en France pour commercialiserdirectement son offre.

Ascent Capture de Kofax :de nouvelles optionsKofax complète son offre avec des modulesd’interfaçage à des applicatifs et d’exploitation de formulaires électroniques.

IrisPDF : une solution de conversion directe au format PDFCe module additionnel aux logiciels de capture dekodak convertit les images numérisées en PDFavec reconnaissance optique des caractères.

Itesoft.FreeMind :nouvelle offre intégréed’ItesoftCette suite logicielle assure l’ensemble des fonctions de capture, de gestion et de partagede documents.

Khety ouvre une filiale en FranceCette SSII, d’origine suisse, propose ses serviceset des produits de gestion documentaire ou de GEIDE.

L’offre de A2iA au servicede la lutte contre leblanchiment d’argentVia son offre de LAD, A2iA propose aux banques et aux organismes financiers des solutions decontrôle.

Les Firefly d’AsacaCe fabricant de jukeboxes propose des solutionsbasées sur des disques magnétiques S-ATA.

Les VTC d’Ultera SystemsCes contrôleurs émulent des bandes magnétiquessur disques durs magnétiques.

Quantum redéfinit son offreLes dirigeants de Quantum dévoilent ses nouvelleslignes de lecteurs/enregistreurs.

Le DigiMatic Archivingd’OdixionCe système automatisé de sauvegarde sur réseauutilise des CD-R ou des DVD-R.

Nouveaux enregistreurs de DVDLe nombre d’enregistreurs augmente de mois enmois notamment avec des versions DVD-Multi.

H.26L/MPEG-4-10 Le nouveau codec H.264 ou MPEG-4-10 suscite un intérêt croissant de la part des industriels.

LSI Logic : de nouveauxprocesseurs MPEGCe fabricant américain ajoute à sa gamme plusieursprocesseurs de compression/décompression de la vidéo.

Le DM64X de Texas InstrumentsCe DSP puissant se prête à de nombreusesapplications de compression/décompressiond’images, de la vidéo et du son.

Sigma Designs : deuxdécodeurs compatiblesMPEG-4Ces nouveaux circuits sont destinés à des PVR/DVRet des décodeurs de télédiffusion.

L’ITCAM-7 de SamsungCe camescope numérique est le premier à utiliserMPEG-4 pour la compression de la vidéo et undisque dur magnétique comme support.

Page 4: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

4 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208

N°208Décembre 2002 - Janvier 2003

est édité par la SARL de Presse ARCA ® EditionsBP 30356008 VANNES CEDEXFRANCETél: 02 97 47 83 06Fax: 02 97 47 49 46E-Mail : [email protected]

Directrice de Publication: Martine Corre (M.C.)Rédacteur en Chef: Francis Pelletier (F.P.)

Collaboration extérieure:Norbert Paquel (N.P.), Stéphane Glaziou (S.G.), Bernd Steinbrink (B.S.)Jean-José Wanègue (J.J.W)Jacques Kauffmann (J.K.)

N° Commission Paritaire: 0507T81642ISSN 0990-7939Dépôt légal : 1er trimestre 2003Composition: Photext (Vannes) Impression: Golf’Imprim (Vannes)Imprimé en Bretagne56000 Vannes - France

Abonnement annuel: (10 numéros): 137 euros (TTC) pour la France165 euros (TTC) pour la CEE et la Suisse180 euros pour le reste du monde(envoi par avion inclus)Prix au numéro: 18,30 euros

Le magazine duStockage et de

la gestion d’informations

21 ème année

E D I T O R I A L

© MEMOIRES OPTIQUES - ARCA EDITIONS 2003-Tous droits de traduction et de diffusion réser-vés - Aucun extrait ou article de ce magazine nepeut être publié, reproduit ou diffusé sousquelque forme ou par quelque procédé que cesoit (photocopie, microfilm, vidéotex, CD-ROM,DVD, internet ou intranet, etc.) sous peine depoursuites. Les opinions émises dans lesarticles publiés n’engagent que leur auteur .

E D I T O R I A L

Serveur web :http://www.mosarca.com

Par expérience on apprend, parfois à ses dépens, que le service est un facteur pri-mordial de succès lors de la mise en place de solutions d’archivage ou de GEIDE.Bien sûr, il est possible d’acquérir un système ou un logiciel, de l’installer soi-mêmeet de le configurer sans faire appel à un spécialiste ou à l’éditeur. Quand la per-sonne qui prend en charge ces opérations possède un bagage informatique suffi-sant, son intervention peut suffire. Cependant, la réalité d’aujourd’hui est que,devant la complexité des configurations et des interactions entre logiciels, l’avis etl’aide des spécialistes sont dans bien des cas devenus indispensables si l’on veutêtre rapidement opérationnel et ne pas perdre de temps. Ce constat vaut pour lesproblèmes de configuration d’un programme par rapport à la version du systèmed’exploitation utilisé mais aussi pour les formats de fichiers à gérer. L’expérienced’un spécialiste qui partage son savoir et ses connaissances permet d’exploiter aumieux la nouvelle solution. Le temps gagné est considérable et l’on s’évite lesdéconvenues que réservent les solutions que l’on n’a pas su installer et configurerde façon correcte. Mais installer et configurer sans transmettre une parcelle de sonsavoir à l’utilisateur est source de dysfonctionnements et de malentendus à venir. Je connais des personnes qui utilisent des solutions de sauvegarde et d’archivagesans avoir été formées à leur usage. A part la recommandation lapidaire : “chaquejour mettez la cassette puis retirez-la lorsque c’est fini”, point de conseils sur l’en-vironnement de travail, sur les mesures à prendre, les manœuvres à éviter, sur lesévolutions possibles. Ainsi un médecin a perdu son fichier de patients et a été obli-gé de le recréer au fur et à mesure des visites de ses patients. Le fournisseur a incri-miné le fabricant du lecteur/enregistreur en prétendant qu’il y avait peut-être un“bug” dans le programme de sauvegarde - qui avait rempli ses fonctions jusqu’àcet incident ! Dans le domaine de la GEIDE, en soi facile à mettre en œuvre, il fautpourtant en passer par une analyse de la structure de classement et des méthodesqui seront utilisées. La démarche ne s’improvise pas. Ainsi plusieurs fournisseursfrançais que nous avons rencontrés nous ont avoué qu’ils ne souhaitaient plusvendre de simples licences de leurs programmes. Ils proposent à leur client un“accompagnement”, c’est-à-dire la mise en place du système puis un minimum deformation des responsables, conditions sine qua none d’une prise en main satis-faisante. Clients et fournisseurs font l’économie des frustrations engendrées par laméconnaissance de l’environnement ou par la méconnaissance de toutes les pos-sibilités intégrées.Dans ce numéro, nous présentons un logiciel de GEIDE personnelle accessible àtoutes les bourses; ce que nous continuerons à faire dans nos prochaines éditions.Il en sera de même pour des programmes de sauvegarde sur des supports banali-sés et accessibles à tous. Ce logiciel de GEIDE personnelle s’adresse aux particu-liers qui pourraient par la suite faire connaître les possibilités de ces technologies ausein de leur entreprise. Si tel est le cas, les responsables d’entreprise pourront choi-sir une solution un cran au dessus, prévoyant par exemple le partage des informa-tions. Ils seront vite séduits par les possibilités de ces solutions à condition qu’ilssoient entourés dans leur démarche par un fournisseur qui assure un service ! Biendes choses restent à faire en ce domaine sur le marché de l’archivage et de la GEIDEquand on analyse le nombre d’entreprises ou d’institutions qui ne connaissent riendes bénéfices de ces technologies. Dans un contexte économique moins favo-rable, le service reste un argument de poids !La rédaction de MOS vous offre ses meilleurs vœux pour 2003 et vous souhaite unetrès bonne, heureuse et prospère année

F.P.

SERVICEINDISPENSABLE !

SMM ®

LE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

SLE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

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C O N S T A T

Page 5: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 5SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

S

A P P E L S D ’ O F F R E S

� La société des autoroutesParis-Normandie (Grand-Couron-ne) recherche un prestataire de ser-vice d’intégration, d’installation et deparamétrage d’une solution de ges-tion électronique de documents etd’une solution de composition decourriers, incluant la fourniture deséquipements logiciels et matériels.� La préfecture de police (Paris)veut s’équiper d’un système de ges-tion électronique de documents pourla sous-direction des étrangers et dela direction de la police générale.� Le département de la Haute-Savoie (Annecy) veut faire informati-ser les archives départementales.� Le commissariat à l’énergieatomique (Gif-sur-Yvette) recherchedes configurations matérielles etlogicielles et les prestations asso-ciées pour la création de S.A.N.(réseau de stockage et de sauvegar-de) pour les sites de Saclay,Grenoble et Evry.� Le conseil général de Seine-Saint-Denis (Bobigny) veut fairel’acquisition avec maintenance d’unlogiciel de gestion documentaire � La caisse d’allocations fami-liales de l’Oise (Beauvais) veut fairel’acquisition et mettre en service dedivers équipements et logiciels degestion électronique de documents.� L’hôpital Simone-Veil,G.H.E.M. (Montmorency) veut fairel’acquisition d’une solution de sau-vegarde et de stockage des donnéesen réseau.� Le centre hospitalier deMulhouse recherche un système degestion de traitement des dossierspour le plateau technique de radio-thérapie.� La caisse d’allocations fami-liales de Seine-Saint-Denis(Rosny-sous-Bois) veut faire l’acqui-sition de librairies à cartouches.� Le centre hospitalier de Douaiveut faire l’acquisition d’un serveursous système d’exploitation AIXavec stockage en architecture SANavec prestations d’assistance à maî-trise d’ouvrage et maintenance.� Le conseil général des Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc) veut fairel’acquisition avec maintenance etsuivi d’un système d’information degestion du courrier.� Le ministère de la culture et dela communication (Saint-Quentin-en-Yvelines) veut faire créer un por-tail culturel du ministère de la cultureet de la communication.

� Le centre national de larecherche scientifique, délégationRhône-Alpes, site Alpes (Grenoble)veut faire numériser en haute qualité,avec reconnaissance optique decaractères (pour le texte, hors for-mules et dessins) et catalogage, desarticles selon une DTD XML, dans lecadre du programme de numérisa-tion de documents anciens mathé-matiques (NUMDAM) de niveauinternational (majoritairement enfrançais et en anglais).� Le centre municipal de santéde Vitry-sur-Seine veut informatiserle dossier médical� La ville d’Hyères-les-Palmiersveut faire numériser le plan cadas-tral.� La ville de Gonesse veut faireinformatiser les bibliothèques muni-

cipales de Gonesse.� Le département de la Manche(Saint-Lô) veut faire numériser desdocuments pour les archives dépar-tementales de la Manche.(microfilms de l’état civil (2 500 000vues) environ et fonds iconogra-phiques)� La ville de Strasbourg veut faireeffectuer la saisie informatique desactes d’état civil (actes de mariage etde décès), sur ordinateur PCCompaq 128 MO.� Le département d’Ille-et-Vilaine (Rennes) veut faire l’acquisi-tion d’un système de gestion debibliothèque pour la bibliothèquedépartementale. � La chambre régionale demétiers Nord - Pas-de-Calais (Lille)recherche une assistance à maîtrise

Nouvelle éditionmise à jour

L’ANNUAIREdes fournisseurs,

des éditeurs, des intégrateurs,des prestataires

et des consultantsdu marché

français du STOCKAGE,

de la GEIDE, de la gestion de contenu, de la LAD et

de l’ARCHIVAGEFormat : 148 x 210 mm - 164 pages

Disponible chez :

BP 303 - 56008 VANNES CEDEX - Tél : 02 97 47 83 06 - E-mail: [email protected]

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complètes et les spécialités.

Page 6: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

A G E N D A

SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

S6 Octobre-Novembre 2002 - N°207

27 - 30 janvier 2003COMNET 2003Washington ConventionCenterWashington, USATél : (00-1) 508 424 4841www.comnetexpo.com

3 - 6 février 2003IMAGINA 03Forum Grimaldi, MonacoTél : 377 93 10 40 60www.imagina.mc

4 - 6 février 2003SOLUTIONS LINUXCNIT PARISwww.groupesolutions.com

4 - 6 février 2003MILIA 2003 Cannes www.milia.com

4 - 6 février 2003DIGITAL CONTENT DELIVERYSan José - CA - USAwww.dcdexpo.com

26 - 27 février 2003STORAGE FORUMAvenue de Montil – AffligemBruxelles - Belgiquewww.storage-it.com

10 - 14 mars 2003DOC 2003ParisTél : 01 46 29 68 94 www.Lra.fr

12 - 19 mars 2003CeBIT 2003Hanovre - Allemagnewww.cebit.de

19 - 20 mars 2003DOCUMATIONParis - CNITwww.technoforum.fr

19 - 22 mars 2003GRAPHITECParis ExpoPorte de Versailles, Pariswww.exposium.fr

21 - 27 mars 2003SALON DU LIVREParis Expo,Porte de Versailles, Paris

1 - 3 avril 2003MICADParis - Porte de Versailleswww.birp.com

1 - 3 avril 2003SETIParis - Porte de Versailleswww.groupesolutions.fr

1 - 3 avril 2003SOLUTIONS E-CRMParis - Porte de Versailleswww.groupesolutions.fr

5 - 10 avril 2003NAB 2003Las Vegas, Nevada - USAwww.nab.org/conventions/nab2003/

7 - 9 avril 2003AIIM SHOWNew York - NY - USAwww.aiim2003.com

15 - 17 avril 2003STREAMING MEDIA WESTSAN JOSE - Californie -USAwww.streamingmedia.com/west/

15 - 17 avril 2003INTERNET WORLDSAN JOSE - Californie -USAwww.internetworld.com

27 avril - 02 mai 2003NETWORLD INTEROP2003 Las Vegas - Nevada - USAwww.interop.com/

5 - 8 mai 2003STORAGE WORLD CONFERENCEAnaheim - Californie USAwww.storageworldconference.com

13-15 mai 2002MEDIATECHLas Vegas CA - USAwww.mediatech-expo.net

20 - 22 mai 2003INFOSECParis - CNITwww.mci-salons.fr/infosec

3 - 6 juin 2003STORAGE NETWORKING

World-EuroStorage 2003Cannes, Francewww.snweurope.com

8 - 11 juin 2003TAWPILong Beach, Californie -USAwww.tawpi.org

10 - 13 juin 2003MEDPI TELECOM et Hardware Monte-Carlo www.reedexpo.fr

10 - 11 juin 2003NARROWCAST 2003 BROADBAND SERVICESParis Porte de Versailleswww.narrowcast-europe.com

17 - 19 juin 2003INFORMATIONNUMERIQUE - i-expoParis - Palais des Congrèswww.spat.fr/i-expo

17 - 19 juin 2003CORPORATE AND E-BUSINESS PORTALSCONFERENCEBoston, MAwww.dci.com

24 - 27 juin 2003MEDPI SOFTWARE 2003Monte-Carlo www.reedexpo.fr

Séminaires de l’ aprogedASSOCIATION DES PROFESSIONNELS DE LA GEIDE

Formation sur les enjeux stratégiques etorganisationnels de la Norme Z42-013

L'APROGED organise un séminaire de formation sur la norme AFNOR Z 42-013, une norme permettant de concevoir et d'exploiter au mieux lessystèmes de gestion de documents et d'archivage électronique en vue d'assurer la conservation et l'intégrité des documents stockés dans cessystèmes.

Pour la première fois, ce séminaire permet aux responsables d'entreprises, aux directeurs informatiques d'apprendre, au cours d'une formationde deux journées, à positionner la norme AFNOR NF Z 42-013 dans son cadre juridique, normatif et réglementaire, à identifier les enjeuxstratégiques de l'archivage électronique, à acquérir les notions nécessaires à la mise en œuvre de la norme et à construire un cahier des chargespour garantir le respect de la norme. Intitulé "Les enjeux stratégiques et organisationnels de la Norme Z 42-013", ce stage de "formation-action"s'appuie sur une méthode pédagogique, interactive et personnalisée et permettra à chaque participant, d’acquérir toutes les connaissancesnécessaires à la construction d’un dossier "Projet Norme Z 42-013" répondant à la problématique de sa société. Cette méthode pédagogiqueinnovante a pour objectif de donner aux participants les moyens d'aborder les problèmes stratégiques de la norme Z42-013. A partir de problèmesconcrets rencontrés par les entreprises, le Cabinet 77.02 a conçu notamment un jeu interactif ; ce jeu permet aux participants de vivre lesproblèmes rencontrés et, sur ces bases, de comprendre les enjeux et d'apporter les réponses attendues.

Renseignements pratiques sur le séminaire de formation :

- Horaires : de 9 H à 18 H la 1ère journée ; de 8H30 à 16H30 la 2ème journée

- Pour plus d’information : Contacter Yvonne PRUVEL au 01 30 59 20 11 ou par fax 01 30 59 20 08

ou par e-mail à [email protected]. Informations consultables sur le site de l'APROGED : http://www.aproged.org

Les 29 et 30 janvier 2003 à Paris

Les 26 et 27 mars 2003 à Paris

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Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 7SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

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veut faire procéder au suivi correctifet au suivi adaptatif des applicationsde suivi de la procédure de dépôt etd’enregistrement des marques(application Ramage).� L’usine d’électricité de Metzveut procéder au renouvellement età l’extension du système d’informa-tions géographiques (S.I.G.) de sesréseaux.� Le conseil général des Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc) veut acqué-rir, mettre en œuvre et assurer lesuivi d’un système d’information degestion du courrier.

trise d’ouvrage et maintenance.� La caisse des dépôts et consi-gnations (Bordeaux) veut faireeffectuer la saisie informatique desdéclarations de cotisations de laC.N.R.A.C.L. gérée par la Caissedes dépôts et consignations deBordeaux.� Les hôpitaux Beaumont,Bonnétable et Sillé (Sillé-le-Guillaume) veulent lancer le projetSyracuse : site Web, Intranet,Internet, pour notamment trans-mettre le dossier patient.� L’institut national de la pro-priété industrielle (I.N.P.I.) (Paris)

d’ouvrage en vue de la réalisation duprojet numérique régional pour lesecteur des métiers (opérationSWAM : services web aux métiers)concernant 33 000 entreprises arti-sanales, 8 000 apprentis, 700 colla-borateurs. L’opération a pour finalitéle déploiement de services en lignegénériques et à valeur ajoutée au tra-vers d’un portail régional (travail col-laboratif, téléprocédures, F.O.A.D. :formation ouverte et A distance,etc.). Ce projet, d’une durée de 18mois, comprend trois dimensionsprincipales : déploiement d’applica-tions en open source, hébergementet communication.� Le ministère de la défense(Paris Armées) veut faire réaliser,mettre en ligne et héberger un sitesur Internet dédié aux archives àcaractère individuel numérisées parle ministère de la défense.� Le C.H.R.U. de Lille veut fairedéployer une version majeured’Otalia au C.H.R.U. de Lille (assis-tance à maîtrise d’œuvre 67.03,ensemble unique).� L’université de Reims veutmettre en œuvre du système d’infor-mation documentaire.� Le ministère de l’économie,des finances et de l’industrie(Paris)veut faire l’acquisition d’unserveur informatique fonctionnantsous le système d’exploitationG.C.O.S. 7 et le moniteur transac-tionnel T.D.S., d’un frontal de com-munication, ainsi que la fourniture etla maintenance d’un dispositif desauvegarde et d’outils d’automatisa-tion des tâches d’exploitation aubénéfice du service des pensions duministère de l’économie, desfinances et de l’industrie à Nantes.� La caisse d’assurance vieilles-se invalidité maladie des cultes(C.A.V.I.M.A.C.) (Levallois-Perret)recherche un prestataire extérieurpour la numérisation de feuilles desoins maladie, avec reconnaissanceintelligente de caractères pré-impri-més et manuscrits, contrôle et cor-rection par vidéocodage, restitutionpar fichiers à la norme NoemieScanner de la C.N.A.M.T.S.� Le centre hospitalierd’Abbeville veut faire informatiser ledossier patient.� Le centre hospitalier de Douaiveut faire acquisition d’un serveursous système d’exploitation AIXavec stockage en architecture SANavec prestations d’assistance à maî-

www.forum-geide.comwww.forum-geide.com

www.aproged.orgwww.aproged.org

Connectez-vous sur :

ou

Choisissez la question et sélectionnez parmiles 14 professionnels celui qui y répondra...

Pour un confort de visualisation, il est souhaitabled’avoir une connexion internet rapide (type ADSL).

A P P E L S D ’ O F F R E S

FNTC : appel à Candidature

Dans le cadre de la mise en place de son processus de labellisation, la F.N.T.C. doitétablir une liste d’experts parmi lesquels les prestataires candidats à cette distinc-tion pourront choisir ceux qui seront chargés d’auditer les services de TiersArchivage qu’ils proposent. Les experts concernés peuvent être des personnesphysiques ou faire partie de personnes morales. Ils devront disposer d’une expé-rience avérée dans le domaine de l’audit des systèmes informatiques ainsi quedans celui de la gestion électronique de documents. Les experts intéressés par cette opération peuvent retirer leur dossier auprès duSecrétariat Général de la F.N.T.C. en envoyant un message à l’adresse suivante :[email protected]

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8 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

LE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONSLE MAGAZINE DE L'ARCHIVAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

S

R éalisée au cours du premiersemestre 2002, cette étude aété rédigée à partir des

informations chiffrées qu’ont four-nies les entreprises interrogées(membres et non-membres del’APROGED) sur leurs résultats del’année 2001. Par rapport auxannées précédentes, les rédacteursde l’étude ont modifié légèrementleur façon de classer les profession-nels par types d’offre ou de presta-tion. Cette modification permet demieux cerner le marché mais ne per-met plus de le segmenter par typed’applications. Les questionnairesexpédiés ont été personnalisésselon cinq secteurs d’activités : leséditeurs de logiciel, les intégrateurs,les consultants et les organismes deformation, les constructeurs et lesdistributeurs de périphériques etles prestataires de services. Leterme GEIDE ici utilisé regroupe nonseulement les solutions de gestionélectronique d’informations et dedocuments pour l’entreprise, maisaussi la gestion de contenu (ECM),les applications COLD ou de gestiondocumentaire, la LAD (LectureAutomatique de Documents), leworkflow, l’archivage électroniquesécurisé ainsi que les matériels etservices nécessaires à leur mise enœuvre.

Il apparaît au dépouillement desréponses que le marché français dela GEIDE en 2001 a généré un chiffred’affaire de 1094 millions d’euros,affichant ainsi une croissance de28,25% par rapport au chiffre d’af-faires de 853 millions d’euros del’année précédente. En incluant lesexportations réalisées par les pro-fessionnels français, le chiffre d’af-faires pour 2001 a atteint 1.207 mil-lions d’euros. L’export génère donc

Le marché français de la GEIDE en 2001selon l’APROGEDPour la troisième année consécutive, l’APROGED a procédé àune étude de marché couvrant les domaines qu’exploitentses adhérents et destinée à situer le marché français ainsique son évolution.

1999 2000 2001 2002 2003

2000

1500

1000

Chif

fre d

’aff

air

es

en m

illio

ns

d’e

uro

s

CA France seule

CA global avec export

Evolution du marché français de la GEIDE selon l’APROGED

Chiffres d’affaires du marché français de la GEIDEselon l’APROGED

M€ 1999 2000 2001 2002 2003

CA France 569 853 1094 1160 1621

% croissance 49,91% 28,25% 6,03% 39,74%

CA Export 76 113 205 202

Total 569 929 1207 1365 1823

Répartition par produits du marché français de la GEIDEselon l’APROGED

2001 2002 (prévisions)Vente de licences

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GE

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© 2002 APROGED

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ETUDE DE MARCHE

36% 42%

19% 17%

17% 15%8% 7%

13%12%

4%4%3%3%

Prestations de formation

Prestations de services

Support technique

Vente de matériels Prestations d’intégration

Etude, conseil

Page 9: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

113 millions d’euros, soit 9% dumontant global. Les ventes delicences de logiciels sont la premiè-re source de revenus et représen-tent 36% du chiffre d’affaires globalsuivies des ventes de matériels et depériphériques spécifiques qui repré-sentent 19% du chiffre d’affaires glo-bal. Viennent ensuite les prestationsd’intégration pour 17%, le supporttechnique pour 13% et les presta-tions de formation pour 8%. Quantaux prestations d’études/conseils etaux services (numérisation, ASP,etc.), ils représentent respective-ment 4% et 3% du chiffre d’affairesde l’ensemble de la profession.Comparés à l’étude couvrant l’an-née 2000, on constate quelques évo-lutions. La vente de licence a pro-gressé de 8% et celle des périphé-riques spécialisés de 3%. Les presta-

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 9SMM ®

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tions d’intégration et de formationconnaissent également une haussede 2% chacune tandis que le sup-port technique ne croît que de 1%.Quant au chiffre d’affaires issu desétudes/conseil et des prestations deservices, il reste stable. Les princi-paux clients des fournisseurs desolutions de GEIDE sont les secteursde la banque/finances/assurances etles administrations dans lesquellessont incluses les collectives localeset territoriales. Elles représententrespectivement 40% et 28% duchiffre d’affaires de l’année 2001. Cette étude réalisée par l’APROGEDest avant tout destinée à sesmembres. Elle a pour but principalde suivre l’évolution du marchéfrançais et de connaître les diffé-rents secteurs qui intègrent dessolutions de GEIDE. F.P.

Prévisions Prévisions

2000 2001 2002 2003

Vente de matériels spécifiques 16% 19% 17% 15%

Ventes de licences 44% 36% 42% 42%

Prestations d’intégration 15% 17% 15% 18%

Prestations de formation 6% 8% 7% 6%

Support technique 12% 13% 12% 12%

Etude, conseil 4% 4% 4% 4%

Prestations de services “bureaux” 3% 3% 3% 3%

Le marché de la GEIDE par type d’activité selon l’APROGED

Les clients de la GEIDE selon l’APROGED

34%

4%

8%

11%

3%

10% 9% 9% 4%

3% 3%3%

8%

6% 6%10%

8% 13%6% 9%

11%

30% 40% 37% 31%

28% 28% 28%

Administration

Industries

Santé

Finances

Services

Assurances

Grande distribution

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ETUDE DE MARCHE

Strategy-Partners : deux étudessur le marchéde la capturedu documentCe cabinet internationalspécialisé a réalisé plusieursétudes sur l’évolution desmarchés de la GEIDE, del’ECM et du traitement dudocument.

La dernière étude en date se pencheplus particulièrement sur le marchéaméricain des solutions de“Document Capture”, c’est-à-dire surl’offre en matière de numérisation,d’indexation et d’extraction de don-nées, etc. Elle a été réalisée par M.Harvey Spencer (HS Associates) -expert américain bien connu - et M.John Richardson de StrategyPartners. Après une présentation del’état actuel de ce marché aux USA, ilslivrent leurs prévisions d’évolution etleurs analyses des principaux acteursde cette industrie. L’étude fait suite àcelle portant sur le marché européendu “Document Capture” dont il res-sort que ces technologies et produitsreprésenteront un chiffre d’affairesglobal de 822,8 millions d’euros en2003, toutes applications confondues.Strategy Partners a également à sonactif l’étude intitulée “ContentManagement Europe 2001-2003”, plusparticulièrement consacrée au mar-ché des solutions et des applicationsde gestion de contenu. Les analystesont calculé que ce segment a repré-senté un chiffre d’affaires de 1.315millions d’euros en 2000 et devraitatteindre les 3.325 millions d’euros en2003, ventes de logiciels et presta-tions de services cumulés. Cetteétude brosse un panorama de l’offredes principaux intervenants euro-péens et analyse leur positionnementles uns par rapport aux autres. Lecabinet Strategy Partners est aujour-d’hui l’un des seuls à publier desétudes et des analyses sur ces sujetset ces types d’applications. Il faitautorité dans ces domaines que sesanalystes - de différentes nationalitéset présents dans les différents payseuropéens – suivent de longue date etdont ils maîtrisent les technologies.Pour plus d’informations : www.stra-tegy-partners.com. F.P.

2000 2001 2002 (prévisions) 2003 (prévisions)

Page 10: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

10 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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C ette fusion concerne les troisactivités de Bell+Howellacquises par le groupe d’in-

vestisseurs Glencore Capital en 2001,à savoir : “Mail & Messaging”, “MailDelivery Systems” et “Scanner &Financial Service”. En 2001, ces acti-vités de Bell+Howell ont généré unchiffre d’affaires de 353 millions dedollars et employaient 2.300 per-sonnes. La fusion va s’opérer avecBöwe System Inc. (USA), filiale dugroupe allemand du même nom, quiemploie 240 personnes aux USA etréalise un chiffre d’affaires annueld’environ 45 millions de dollars. Lamaison mère, Böwe Systec, fabricantet fournisseur de machines de façon-nage et de mise sous pli pour les ser-vices courrier et postaux, a son siègesocial à Augsburg et a réalisé en 2001un chiffre d’affaires consolidé de220,2 millions d’euros et dégagé unbénéfice de 15,3 millions d’euros. En2001, pour diversifier ses activités,Böwe a acquis 60% du capital de lasociété Protechno Card GmbH(Paderborn) spécialisée dans les sys-tèmes de personnalisation de cartesbancaires et autres. Le groupeemploie au total 1.871 personnesdont 943 en Allemagne. Depuis avril1992, Böwe Systec est coté à la bour-se allemande sous le symbole BSY(et l’orthographe Boewe Systec) etson action se négociait récemmentau prix unitaire de 21,60 euros.Les activités de Bell+Howell quientrent dans cette fusion avaient étéacquises en septembre 2001 par legroupe d’investissement GlencoreCapital (MOS N°196, page 63). Cesactivités consistent en la fabricationet la vente de machines de façonna-ge, de mise sous pli de courriers etde gestion de courriers et la concep-tion et la vente de numériseurs deproduction utilisés dans des applica-tions de GEIDE et de LAD et enfin endes services de financement. Il n’estprévu aucun changement au niveaude la division Scanner si ce n’est lenom sous lequel elle va désormais

opérer : Böwe Bell Howell (BBH).Elle poursuit ses développementscomme par le passé et commerciali-se ses numériseurs de productionvia ses distributeurs spécialisés. Selon nos informations, cette divi-sion a réalisé une bonne année 2002et est, comme par le passé, bénéfi-ciaire. La fusion des deux sociétés

renforce la position des deux indus-triels qui désormais détiennent unepart non négligeable du marché dessolutions de façonnage, de mise souspli et de gestion de courriers. Jusqu’àprésent Böwe Systec réalisait envi-ron 60% de son chiffre d’affaires enEurope et 23% sur le marché nord-américain. F.P.

Böwe Systec et Bell+Howell :fusion des deux entreprisesL’industriel allemand Böwe Systec et la société américaineBell+Howell vont fusionner au sein d’une nouvelleentreprise, Böwe Bell+Howell, qui sera détenue à 50% parchacun des partenaires.

Workflow : Ultimus crééeune filiale françaisePour être présent en propre sur le territoire français, l’éditeur américain de logiciels de workflow crée une filiale et ouvre un bureau à Paris.

D istribué en France par Creativ’System dans un premier tempspuis par Ever Team à la suite de la fusion des deux sociétés,Ultimus reprend sa liberté pour être directement présent sur le

territoire national. Cet éditeur américain spécialisé dans le workflow, quipropose une seule et unique solution éponyme, vient de fonder une filia-le qui assure la vente de son programme et le suivi des clients équipés.M. Eric Tassel qui était chargé de ces produits au sein de Creativ’Systemspuis d’Ever Team prend la direction de cette filiale. Basée à Paris, elle adepuis sa création début janvier 2003 repris le suivi des clients existantssoit une quinzaine de sites. Cet éditeur compte parmi ses utilisateurs leconseil de l’Europe (Strasbourg), Otis, Axa, Hachette, Numéricable, leCEA, le Palais de la Découverte, etc. (suite page 12)

Gamme de numériseurs de production - Serie 8000 - de Böwe Bell Howell

A C T U A L I T E S

Page 11: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

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C ’est ainsi que la nouvelle ver-sion de Content Manager 8.1d’IBM destiné à la gestion de

contenu s’interface directement àla suite logicielle Ascent Captureau travers d’un module logicieladapté. Ascent Capture pourra êtreutilisé pour numériser des docu-ments et traiter des images numéri-sées, les indexer puis les exportervers des applicatifs développésavec Content Manager. Outre lesdocuments numérisés, AscentCapture permet d’acquérir diffé-rents types de fichiers numériques(XML, flux d’impression, e-mails,formulaires, photographies, etc.)qui seront ajoutés au référentiel decette solution de gestion de conte-nu. Kofax propose d’autresmodules d’interfaçage avec dessolutions de GEIDE ou d’ECMnotamment avec les produits deDocumentum, Filenet, Xerox, Invu(G.B.), Hummingbird, IMR, Open-Text, Optika, SharePoint deMicrosoft et l’offre de la sociétéaméricaine Egi Technologies (SanMateo, CA) qui contient un produit

12 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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I2S : un nouveau scannerpour des originaux de formatA0 en développementLe fabricant de numériseurs pour livres I2S (Pessac) prévoit de commer-cialiser au cours du printemps 2003 un nouveau DigiBook pour docu-ments de format A0 (841 X 1189 cm). Disponible en versions couleur etnoir/blanc, il sera proposé avec des accessoires adaptés aux planscomme une table aspirante ou une table lumineuse. Il pourra recevoir unsupport pour livres reliés (jusqu’au format A1) comprenant une balancepour compenser l’épaisseur de l’ouvrage. Parallèlement à ces développe-ments, les ingénieurs de I2S travaillent sur l’amélioration du temps denumérisation de leurs scanners et de leurs logiciels.

Ascent Capturede Kofax :nouvelles optionset compatibilités Au fil des mois, Kofax étend lespossibilités de son logiciel de captureet d’indexation de documents autravers de modules complémentairespermettant son interfaçage avec desapplications de GEIDE, de LAD ou de gestion de contenu.

d’ERM (Electronic Records Mana-gement). Une autre nouveauté de Kofax estcette solution packagée de créationet de traitement de formulairesélectroniques complémentaired’Ascent Capture. Baptisée E-Form,elle est basée sur la version OEM dela suite logicielle LiquidForm (DataCollection Edition) développée parCardiff Software (voir MOS N°203,page 28 et MOS N°191, pages 10/11).Interfacée à Ascent Capture, E-Formassure la collecte de données deformulaires ou de questionnairesélectroniques aux formats HTML ouPDF actif disponibles en ligne surdes serveurs web adaptés. Lesinformations extraites sont directe-ment exploitables par AscentCapture qui les indexe et les validepuis les exporte vers les applicatifsauxquels elles sont destinées. AvecE-Form, Kofax construit un systèmeglobal d’acquisition et de traite-ment de formulaires à la fois à par-tir d’originaux “papier” et de docu-ments électroniques accessibles viale web. F.P.

(Suite de la page 10)Au niveau mondial, Ultimus compteenviron 900 utilisateurs parmi lesquelsde grandes compagnies comme Volvo,Crédit Suisse, Dell, Microsoft,Accenture, etc., des institutions gou-vernementales et locales, des indus-triels, des hôpitaux, etc. Fondée en1994, elle emploie 125 personnes et estbénéficiaire depuis 1997 selon M.David Curran, vice-président Europe.De son siège à Cary (Caroline du Nord),elle a étendu son champ d’action auniveau international en créant desfiliales sur différents continents. Endehors des USA, elle est directementprésente au Brésil, au Japon, à Taïwan,en Australie et en Europe. Elle disposed’un siège européen près de Munich etd’un bureau de représentation àReading (Grande-Bretagne) et désor-mais à Paris. Dans d’autres payscomme le Portugal, Hong Kong, leMexique, le Kowait, etc., Ultimus asigné des contrats de distribution avecdes partenaires locaux qui assurent lacommercialisation et l’intégration desa solution de workflow. Parmi sesattributions, M. Eric Tassel - directeurde la filiale française – a celle de pros-pecter en direction des intégrateurs etdes fournisseurs de solutions de GEIDEqui souhaiteraient compléter leur offrepar une solution de workflow. La solution de workflow d’Ultimusfonctionne pour sa partie serveur surdes plates-formes Windows NT/2000et pour ses modules de création et deconception de processus sousWindows. La partie client est acces-sible sur des postes de travail multi-plates-formes. Ce workflow a la parti-cularité de permettre une conceptionrapide de processus grâce à uneinterface graphique. Il dispose denombreux scripts qui facilitent samise en oeuvre. Les coordonnéesd’Ultimus France sont les suivantes :Ultimus SARL - 68, rue du FaubourgSaint Honoré - 75008 Paris -Téléphone : 01 53 43 64 47 - Fax : 01 5343 63 00. F.P.

A C T U A L I T E S

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LE MAGAZINE DU STOCKAGE ET DE LA GESTION D'INFORMATIONS

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Page 13: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

C onçu pourf o n c t i o n -ner avec

les scanners deproduction de Ko-dak, IrisPDF de lasociété Iris génè-re automatique-ment des fichiersPDF Acrobat àpartir de la numé-risation des docu-ments. Ses possi-bilités sont mul-tiples. Selon lesparamètres choi-sis par l’utilisateur, il crée des PDFde type image+texte ou texte grâce àson moteur de reconnaissanceoptique de caractères intégré. Il per-met aussi d’exporter le contenu tex-tuel des images dans un fichier RTF(Rich Text Format) en conservantles enrichissements et la dispositioninitiale. Avec les scanners desgammes i800 et i200 de Kodak, ilsupporte le mode dit “dual-stream”qui génère une image en couleur etune seconde en noir & blanc. IrisPDF est un “add-on” ou complé-ment aux programmes HVCS (HighVolume Capture System), MVCS etLVCS de Kodak auquel il apporte denouvelles fonctions. A noter toute-fois qu’il ne fonctionne pas avec laversion “Lite” que fournit Kodakavec certains de ses numériseurs deproduction. IrisPDF intègre lemoteur OCR d’Iris qui supporte 101langues différentes et permet de réa-liser l’OCR d’une page en un tempsallant de une à deux secondes sansqu’aucune intervention soit néces-saire. Pour obtenir un résultat dequalité, il faut que l’acquisition des

images se fasse à une résolutioncomprise entre 200 et 300 DPI (8 à 12points/mm). L’avantage de IrisPDFest de générer des fichiers PDFtexte+image, ce qui facilite l’indexa-tion de type texte intégral en vued’applications de gestion de conte-nu ou de GEIDE. Existe aussi la pos-sibilité de récupérer un fichier RTFexploitable par de nombreux logi-ciels de bureautique ou autres. Leprix public d’IrisPDF est de 2.000euros (HT) pour une station de tra-vail. En option, Iris propose un com-plément OCR pour les documentsasiatiques (japonais, coréen, chi-nois) au prix de 500 euros (HT). Celogiciel - dont les menus sont enlangue anglaise - est doublementprotégé par un “dongle” et par uncode. Il fonctionne dans les environ-nements Windows et permet, selonles responsables d’Iris, de produirejusqu’à 5.000 fichiers PDF par jour,éditables et directement exploi-tables avec des applicatifs. Il estrevendu par les différentes filialesd’Iris en Europe et au niveau inter-national. F.P.

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 13SMM ®

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IrisPDF : une solution deconversion directeau format PDFCe module additionnel aux programmesde numérisation que propose Kodakavec ses scanners assure la conversiondes images numérisées en fichiers PDF éditables et exploitables avec des solutions de GEIDE ou de gestionde contenu.

Une version de VirtualReScanpour les scannersi200 de KodakDéjà proposé avec les numériseursi50/i60, 1500 et 2500 de Kodak, le logicielVRS (VirtualReScan) de Kofax existedésormais en version destinée aux nou-veaux scanners de la gamme i200 deKodak. Ce logiciel qui tourne sousWindows assure, à partir de paramètresprédéterminés par l’utilisateur en fonc-tion de la nature et de la qualité de ses ori-ginaux, des traitements en temps réel surles images capturées en vue d’une qualitéoptimale. Dans le cas des i200, VRS peutêtre utilisé de concert avec la technologiePerfectPage de Kodak intégrée dans cesmodèles de numériseurs de production. Ilfonctionne en modes couleur, niveau degris ou bitonal en suivant la vitesse nomi-nale d’acquisition. Cette version de VRSsera proposée au cours des prochainessemaines par les revendeurs de Kofax etde Kodak.

Modulesd’exploitationpour le DAW

Après Kofax qui, le premier, a proposé unmodule logiciel compatible avec AscentCapture de Kofax, l’Ascent Scribe, qui per-met de transférer des images numériquessur microfilm 16 mm à l’aide du DigitalArchive Writer, d’autres fournisseursannoncent des solutions identiques. C’estle cas de Captiva Software avec un logicield’export pour sa suite logicielleInputAccel et de Ricoh pour son eCabinet.L’option à InputAccel assure le transfertdes documents numérisés vers le DAW autravers d’un module logiciel paramé-trable, via un export OBDC ou un applica-tif spécifique. Dans le cas de Ricoh, leDAW s’intègre dans l’infrastructure de lasolution de GEIDE eCabinet via un appli-catif également personnalisable. Parmi leséditeurs de solutions packagées deGEIDE, la société américaine Hyland quicommercialise le programme OnBasevend une option de connexion au DAWaux clients qui le souhaitent. Il est vrai-semblable que d’autres fournisseurs sui-vent cette voie au cours de l’année 2003pour répondre aux demandes croissantesde préservation numérique (DigitalPreservation) sur microfilm argentique.Ils utiliseront notamment les ressourceslogicielles AWIS (Archive Writer InterfaceSoftware) fournies par Kodak qui com-prennent un module ActiveX/OCX aveclequel il est possible de concevoir rapide-ment une interface de communicationavec les programmes gérant un DAW.

Copie d’écran du logiciel de Capture Kodak avec l’option IrisPDF

A C T U A L I T E S

Page 14: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

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Liste des membres del’APROGED :

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ALLGEIER COMPUTER B-1930 ZAVENTEM BELGIQUETél: 00.32.2.709.01.00 Fax: 00.32.2.709.01.15

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ASPHERIA MIKROS 92587 CLICHY CEDEXTél : 01.40.87.98.00 Fax : 01.40.87.98.01

ASTERION SAS 14062 CAEN CEDEXTél : 02.31.46.15.00 Fax : 02.31.46.15.29

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BANCTEC 77608 MARNE LA VALLEE CEDEXTél : 01.64.76.20.00 Fax : 01.64.76.20.40

BJC CONSULTANTS 94320 THIAISTél : 01.48.92.37.12 Fax : 01.48.92.60.55

BSV 92300 LEVALLOISTél : 01.47.56.99.66 Fax : 01.47.56.99.52

BUREAU VAN DIJK 75016 PARISTél : 01.45.24.49.10 Fax : 01.45.25.08.04

BVA MYFRA 92120 MONTROUGETél : 01.46.57.03.13 Fax : 01.46.57.04.24

CINCOM 75640 PARIS CEDEX 13Tél : 01.53.61.70.00 Fax : 01.53.61.70.70

CONVERA FRANCE 92100 BOULOGNETél : 01.46.10.50.12 Fax : 01.46.10.50.11

DAMARIS 69410 CHAMPAGNE MT D’ORTél : 04.78.64.51.51 Fax : 04.78.66.28.80

DATAMATIQUE 75004 PARISTél : 01.40.29.88.00 Fax : 01.40.29.88.05

DFI DATA FIT INTERNATIONAL 69480 ANSETé: 04.74.67.26.00 Fax: 04.74.67.26.05

DFR/STRATEGY PARTNERS 78570 ANDRESYTél : 01.39.75.00.10 Fax : 01.39.70.53.27

DICOM France 91941 COURTABOEUF Tél : 01.60.92.18.50 Fax : 01.69.28.77.38

DIGITECH 13322 MARSEILLE CEDEXTél : 04.95.06.94.00 Fax : 04.95.06.94.01

DIP SYSTEMES 75004 PARISTél : 01.42.72.28.28 Fax : 01.42.72.71.70

DOCUBASE SYSTEMS 92100 BOULOGNETél : 01.49.09.22.85 Fax : 01.49.09.28.53

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EiSTREAM FRANCE 93176 BAGNOLET CEDEXTél : 01.49.72.31.50 Fax : 01.49.72.31.60

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EURODOC 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUXTél : 01.39.48.58.56 Fax : 01.39.48.58.58

EVER TEAM 69425 LYON CEDEX 03Tél : 04.26.68.33.00 Fax : 04.26.68.33.16

FILENET 92310 SEVRESTél : 01.46.23.76.76 Fax : 01.46.23.76.00

GB CONCEPT 75011 PARISTél : 01.49.23.83.50 Fax : 01.43.38.33.82

GEDYS VRC 78140 VELIZYTél : 01.34.58.73.73 Fax : 01.34.58.73.70

GESCO 75013 PARISTél : 01.47.07.51.00 Fax : 01.47.07.41.02

GSB NOTALOGIC 34000 MONTPELLIERTél : 04.67.92.09.08 Fax : 04.67.58.70.56

HEADWAY TECHNOLOGY 92100 BOULOGNETél : 01.41.22.09.09 Fax : 01.41.22.09.10

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ISO INFORMATIQUE 13854 AIX EN PROVENCE Tél : 04.42.24.51.42 Fax : 04.42.24.51.49

ITESOFT 30470 AIMARGUESTél : 04.66.35.77.00 Fax : 04.66.35.77.01

IXOS SOFTWARE 75009 PARISTél : 01.53.43.82.10 Fax : 01.53.43.82.11

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SERDA 75009 PARISTél : 01.44.53.45.00 Fax : 01.44.53.45.01

SESIN 13016 MARSEILLETél : 04.91.60.09.64 Fax : 04.91.46.71.83

SIATEL 92600 ASNIERESTél : 01.47.33.27.27 Fax : 01.47.33.60.61

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Page 15: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

LAD :FieldReader de A2iAcompatibleavec Teleformde CardiffSoftware

Cette compatibilité du moteur dereconnaissance optique de carac-tères de A2iA avec la solution LADde Cardiff en élargit les champsd’application. Associé FieldReaderau logiciel de LAD TeleForm deCardiff lui apporte de nouvellespossibilités de lecture et d’interpré-tation de caractères manuscrits,notamment ceux écrits en cursif.Prévu pour fonctionner de concertavec les autres moteurs OCR/ICRintégrés dans TeleForm, FieldReaderdoit permettre d’augmenter le tauxde reconnaissance, notamment surtous les formulaires ou question-naires dont les champs sont remplisà la main. Ce nouveau partenariatentre A2iA (Paris) et Cardiff faitsuite à ceux signés avec Kofax,ReadSoft et ActionPoint autour d’ap-plications de LAD. M.C.

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Par ailleurs, ayant rejoint le pro-gramme “Citrix Embedded SolutionsPartner” , Itesoft propose une solu-tion de traitement automatique dedocuments compatible “client léger”Citrix. Dans le cadre de ce partena-riat, toutes les fonctions interactivesde Itesoft.FreeMind existent enmode client léger : validation desdocuments, administration et super-vision via des serveurs d’applica-tions Citrix. Ce choix d’architecturepermet, par exemple, de vidéocoderou de consulter à distance des docu-ments qui sont traités automatique-ment sur un site centralisé. Parmi les premiers utilisateurs deFreeMind, Itesoft compte les socié-tés et les organismes suivants : leGIE GERAP, la CNETP (CaisseNationale des Entrepreneurs desTravaux Publics), la Caisse desCongés Spectacles et la SociétéGénérale Titres. M.C.

C ette nouvelle suite logicield’Itesoft (Aimargues) couvretoutes les fonctions néces-

saires au traitement automatiquedes documents entrants de l’entre-prise : courriers, formulaires (bonsde commande, bordereaux, etc.),factures, règlements (chèques,traites, etc.). Il gère la capture,l’identification par reconnaissanceautomatique de document (RAD),indexe les images des documents etles lit en automatique (LAD). Enfin ilstocke les fichiers images et les don-nées pour les rendre accessibles à laconsultation sous forme électro-nique. Sur cette base intégrée,Itesoft développe des solutions ver-ticales destinées à des secteurs d’ac-tivité ou à des documents. C’estainsi qu’est née Itesoft.FreeMindfor Invoices, une solution propre autraitement de toutes les facturesfournisseurs.

Itesoft.FreeMind :nouvelle offreintégrée d’ItesoftL’éditeur français Itesoft a mis sur lemarché en novembre 2002 une nouvelleoffre de capture, traitement et degestion automatiques de documents.

GEIDE + LAD :CaptureQuest de Mitek

L’éditeur américain de solutions de lecture automatique de documentset de chèques, Mitek Systems (Poway, CA) vient d’annoncer une nou-velle offre qui dispose de fonctions de GEIDE. Cette suite logicielle quiporte le nom de CaptureQuest inclut la capture et l’indexation de docu-ments ou de fichiers spools (COLD), l’archivage sur différents supports,la consultation sélective à partir de postes connectés au réseau local, unworkflow et un traitement de formulaires numérisés. Elle comprendaussi un visualiseur pour consulter les images de chèques traitées avecCheckQuest et un module de récupération de données de formulaires.La partie GEIDE de cette offre s’appuie sur le produit Docubase de lasociété Docubase Systems avec laquelle un accord OEM croisé a étésigné. CaptureQuest sera vendu aux USA à partir du mois de mars 2003.Elle constitue pour Mitek Systems une offre globale qui devrait lui per-mettre d’élargir son champ d’activités. F.P.

Certigreffe,l’autorité decertification des tribunauxde commerceLe GIE Infogreffe a mis en place sapropre autorité de certification desgreffiers des tribunaux de commer-ce, Certigreffe, qui est opérée parCertEurope. Ce service s’adresseaux entreprises qui peuvent obtenirun certificat numérique Certigreffeen s’adressant au greffe du tribunalde commerce. Ce certificat permetde signer électroniquement desdocuments et de les échanger avecdes tiers via internet, de manièrelégale et totalement sécurisée.Certigreffe venant d’être agréé par leministère de l’économie, desfinances et de l’industrie, les certifi-cats numériques Certigreffe peuventaussi être utilisés par les entreprisespour les procédures TéléTVA.L’abonnement à ce service coûte 60euros par an.

Architecture de Itesoft.FreeMind

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JD Edwards, Baan, Oracle et autresERP. Ces solutions permettent d’amé-liorer la qualité des documents, deréduire les temps de développementet de maintenance et de simplifier lagestion de l’ensemble des progicielsutilisés chez le client. Il construit lesapplications à l’aide des outils fournispar ses trois partenaires : FormScape,Esker et Cypress. A FormScape, ilemprunte son outil de compositiondynamique de documents et de dis-tribution des impressions. Compa-tible avec les grands ERP du marché,il permet aussi des traitements XMLet de l’archivage. Cypress lui apportedes outils d’administration et de ges-tion des flux d’édition ainsi qu’unesolution d’archivage et de distribu-tion des documents. Quant à Pulse, ilfournit un outil de distribution dedocuments vers tous les types desupports avec gestion des notifica-tions et des retours : Fax, e-Mail,Mailev@, SMS...La filiale française recrute des per-sonnels commerciaux et techniques.Le directeur, M. Guillaume Cuiry esti-me que le potentiel du marché del’éditique est énorme en France. Il achoisi d’adopter une approche verti-cale axée sur les grands comptes.“Nous ciblons les grandes etmoyennes entreprises dans les sec-teurs de l’industrie, du secteurpublic, de la banque, de la finance etde l’assurance, secteurs dans les-quels nous possédons déjà de nom-breux clients” déclare M . Cuiry. M.C.

L a SSII suisse Khety Group sadont le siège est à Carougeprès de Genève a ouvert un

bureau en France, au Parc Burospacede Bièvres, en juin 2002. M. GuillaumeCuiry a été nommé à la tête de la filia-le française. Khety est également pré-sent en Belgique au travers des socié-tés AMW et FORM@. Créé en 1982pour répondre aux besoins desmétiers de l’édition, Khety a évoluévers la gestion documentaire intégréedont il s’est fait une spécialité depuis1997. Son objectif est de devenir lapremière SSII européenne spécialiséeen éditique. Après l’étape française,Khety compte ouvrir des bureaux enEspagne et en Grande-Bretagne. Sonobjectif de croissance est de 20% paran sur les quatre prochaines années.A l’heure actuelle il intègre et distri-bue les outils de gestion documentai-re de FormScape, Esker et Cypress. Khety s’intéresse en priorité au cyclede vie des documents dans l’entrepri-se afin de mettre en adéquation lesystème d’information et les objectifsmétiers de ses clients. Ses domainesde compétences sont nombreux : lagestion documentaire, la composi-tion dynamique de documents, lagestion de spool, la conversion deformats d’impression, l’accès web, ladiffusion de documents multi-canaux,l’archivage, l’XML, les liaisons interapplications, la gestion d’images et leworkflow. Il élabore des solutionsadaptées aux problèmes liés aux logi-ciels de gestion intégrée comme SAP,

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La SSII Khetyouvre une filialeen FranceSpécialisée dans l’éditique la SSII Khetyprend pied sur le marché français avecpour ambition de devenir le leader dusecteur en Europe.

CertiBox deKotio : une offre communed’horodatage et de signatureélectronique

Les sociétés CertEurope,Kotio et RainbowTechnologies associent leursproduits pour en faire uneoffre commune permettant lepartage de documentssécurisés par la signatureélectronique et l’horodatage.

Cette nouvelle offre est baptiséeCertiBox. Cette solution met enœuvre les techniques d’authentifica-tion de Rainbow technologies via lescertificats électroniques de la nou-velle autorité de certification lancéepar CertEurope et des applicationsconcrètes fournies par Kotio dans lecadre d’échanges avec les clients,les fournisseurs et les partenaires.Le certificat électronique deCertEurope est C@rtEurope (classe3+), la technique d’authentificationde Rainbow Technologies est une cléUSB iKey 2000. L’applicationCommombox de Kotio offre desfonctionnalités telles qu’un espacede travail sécurisé, le partage et ladiffusion de documents, des circuits,le contrôle et la validation de docu-ments et des procédures d’approba-tions de documents.

Les utilisateurs peuvent ainsi échan-ger des documents électroniques(contrats, appels d’offres, proposi-tions commerciales, etc) de manièresécurisée avec la garantie d’un tiersde confiance pour chaque opérationeffectuée sur les documents. Leséchanges sont gérés par le serveurde Kotio qui gère les processus dediffusion, d’approbation et de signa-ture des documents déposés.CertiBox horodate les dépôts et lesaccès aux documents, gère lesfichiers de preuves constitués et lesstocke de façon sécurisée dans unespace de confiance consacrée auxutilisateurs autorisés. Kotio com-mercialise l’offre CertiBox sous laforme d’un pack pour 50 utilisateursau tarif de 7500 euros (H.T.), prix debase de l’abonnement au servicepour un an. M.C.

KVS distribué par Datasave

L’éditeur britannique KVS implanté en France depuis août 2001 accroît saprésence sur le territoire par l’intermédiaire de partenaires qui sont desintégrateurs, des vendeurs VAR et des SSII. Ils seront une dizaine d’ici àla fin de l’année. Le dernier en date est la société DataSave, société deconseil spécialisée dans les domaines de l’archivage et du stockage. Elledistribuera le produit Entreprise Vault de KVS, solution d’archivage dese-mails sous environnement Microsoft.

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cation des numériseurs de documents de Bell+Howell nefaisait pas partie de cette acquisition (MOS N°190, page13). L'intégration du personnel de Bell+Howell Frances'est effectuée au sein des locaux de Kodak Pathé enjuillet 2001.

MOS : Combien de personnes cela concernait-il ?

M. Claude Desbrugères : Les salariés de la divisionImaging de Bell+Howell France concernée comprenait50 personnes en France. Au final, Kodak Pathé a intégré42 personnes : 30 techniciens, 9 commerciaux et admi-nistratifs et 3 en charge des services généraux. Ils l’ontété dans la division Kodak Imaging France qui compteenviron 80 personnes si l’on retient les techniciens desservices après-vente qui assurent des missions pourKodak Services & Support. Cette dernière assure desservices de maintenance de périphériques d'acquisition(scanners, caméras, etc.), de stockage (jukeboxes, lec-teurs/enregistreurs, librairies, etc.) et d'autres matériels– dont bien sûr les produits Kodak - pour le compte desindustriels et ceci au niveau mondial. Une partie destechniciens de Bell+Howell Imaging France réalisait déjàdes prestations de ce type.

MOS : Qu'avez-vous conservé de l'offre deBell+Howell Imaging France qui distribuait despériphériques et des produits pour lamicrographie, la GEIDE, l'archivage, etc. ?

M. Claude Desbrugères : Il nous a fallu faire une ratio-

MOS : Avant d'entrer dans le vif du sujet de cetentretien, quel a été votre parcours au sein dugroupe Kodak et quelles sont vos fonctionsactuelles ?

M. Claude Desbrugères: Cela fait 12 ans que je travailleau sein du groupe Kodak. J'ai occupé différents postesdans la vente ou le marketing. Depuis 1er janvier 1999,j'ai rejoint la division Document Imaging. J'en suis ledirecteur depuis le mois septembre 2002 pour la Francemais aussi pour un "cluster" de pays - terme utilisé ausein du groupe - à savoir : la France, la Belgique, leLuxembourg, la Hollande, l'Espagne, le Portugal et despays de l'Afrique francophone notamment du Maghreb.

MOS : Au cours de l'année écoulée, l'une de vosmissions a été d'assurer l'intégration de la filialefrançaise de Bell+Howell Imaging au sein deKodak France. Comment s'est passée cetteintégration ?

M. Claude Desbrugères : Si vous le permettez, je revien-drai sur l'historique de cette intégration. L'acquisitionde la division Imaging de Bell+Howell par EastmanKodak est officielle depuis le 6 février 2001. Cela concer-nait plus particulièrement trois pays: les USA, la Grande-Bretagne et la France où Bell+Howell Imaging était bienimplantée. Dans d'autres pays, cette entreprise menaitses activités au travers de distributeurs et n'avait pas depersonnel. Pour ma part, je n’ai été concerné que par laFrance. Je rappellerai que la partie conception et fabri-

En intégrant Bell+HowellImaging France, Kodakcomplète son offre deproduits et de servicesAyant acquis les activités"imaging" de Bell+Howell, la division Document Imagingde Kodak Pathé a hérité del’offre de celle-ci et de sestechniciens de maintenance.Pour savoir comment s’estpassée cette intégration et ce qui va en découler, nous avons rencontré M.Claude Desbrugères, directeurde Kodak Document Imagingpour la France et différentspays européens. M. Claude Desbrugères,

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nalisation de la gamme des solutions distribuées parcette entreprise qui avait une vocation de distributeurmulticartes et multiproduits. Dans cette offre, nousavons conservé la distribution des scanners de chèquesde Panini (Italie) qui ont constitué pour nous une réelleopportunité dans le segment bancaire où Kodak étaitfortement implantée dans le passé avec des solutions demicrographie… Kodak a conservé la gamme des pro-duits micrographiques Minolta initialement vendus parBell+Howell. D'ailleurs, un accord mondial a été signéentre Kodak et ce fabricant japonais pour nous per-mettre de distribuer l'ensemble de son offre qui com-prend des lecteurs/reproducteurs de microformes jus-qu'au lecteur/numériseur… En France, Kodak a aussirepris certains des autres produits que proposaitBell+Howell comme les meubles de rangement de micro-formes Russ-Bassett, de petits lecteurs/reproducteursd'Indus… Depuis cette acquisition, Kodak assure enFrance, via sa filiale Kodak Services & Support, la main-tenance de la base existante et propose des contrats auxentreprises intéressées.

MOS : En matière de micrographie avez-vousd'autres produits au sein de votre division ?

M. Claude Desbrugères : Nous avons toujours la camé-ra de microfilm MI-30 qui continuera à être commercia-lisée en 2003. S'y ajoute la développeuse pour micro-formes ProStar … Les consommables (films, produitschimiques, supports, etc.) représentent encore une par-tie non négligeable de notre activité. La division"Document Imaging" de Kodak Pathé a un contrat d'ex-clusivité avec le fabricant allemand Zeutschel pour tousses produits permettant le traitement de livres et d’ou-vrages anciens. Cela comprend à la fois les caméras demicroformes, les scanners et les systèmes hybrides.

Nous commercialisons aussi le PS7000 de Minolta quenous proposons dans le cas où les solutions deZeutschel ne correspondent pas aux demandes desclients. Dans ces cas, nous assurons aussi la maintenan-ce de ces produits.

MOS : En ce qui concerne les scanners dechèques Panini que vous commercialisez,comment vous positionnez-vous en France ?

M. Claude Desbrugères : Pour ces périphériques, noustravaillons avec des partenaires tels que des intégra-teurs. La maintenance de ces produits est assurée par ladivision Kodak Support & Service… Le marché desscanners Panini a été difficile en 2001 mais il a redémar-ré depuis juin 2002. Nous avons enregistré des com-mandes significatives et nous pensons que 2003 devraitêtre un bon cru pour ce type de produits. Nous élargis-sons aujourd'hui notre champ d'action vers d'autressecteurs économiques que celui de la banque.

MOS : A sein de votre division, l'année 2002 auraété marquée par la commercialisation desnumériseurs rapides i800 et l'annonce de lanouvelle gamme i200. Quels sont les marchéscibles de ces derniers ?

M. Claude Desbrugères : Cette nouvelle gamme descanners va nous permettre de prendre des parts demarché sur le segment appelé "bas volume" en matièrede numérisation de documents. Toutes les études faitesdans ce domaine démontrent qu'il s'agit d'un segmentde marché où la croissance est bonne. Nous sommespar ailleurs très présents sur le marché des scanners dehaut volume et de moyen volume … Pour compléter maréponse à la deuxième partie de votre question, les i250et les i260 vont également remplacer progressivementdes modèles de numériseurs que commercialisaitKodak jusqu’à présent mais qui étaient acquis en OEM.Ce sera le cas des modèles 1500 et 2500 qui seront tou-tefois toujours dans notre offre en 2003 car il existe unedemande pour ce type de scanners.

MOS : De quels avantages bénéficient cesnouveaux numériseurs i200 ?

M. Claude Desbrugères : Nous avons positionné lagamme i200, en terme de qualité/prix, pour répondreaux attentes du marché. Nous avons repris dans cesappareils un certain nombre de composants utilisés parla gamme i800 et qui ont contribué à son succès. C'est lecas de l'alimentation papier automatique et des cap-teurs… La vitesse de numérisation reste identique quelque soit le mode de capture utilisé (noir et blanc,niveaux de gris ou couleur). A ceci s'ajoute PerfectPagequi assure une parfaite restitution des images capturées… La volonté de Kodak, avec les i200, est de pénétrerfortement le marché des numériseurs de bas volume,comme nous l'avions fait précédemment avec lesmodèles 3500 pour le segment moyen volume.

MOS : En ce qui concerne les numériseurs de production i800, quels sont les premiers clients ?

M. Claude Desbrugères : ”Ce que je peux vous direaujourd'hui, c'est que Kodak va continuer à investir dans le domaine de la préservation numérique…”

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M. Claude Desbrugères : Nouscomptons parmi les possesseurs descanners i800 des utilisateurs finauxcomme des prestataires de services.Le pourcentage peut varier d'unpays à un autre mais nous comptonsles deux types de clientèle. EnFrance, le marché de cette famille descanners est un peu en retrait parrapport à certains de nos voisins; ilconvient de remarquer que certainsclients préfèrent acquérir deuxnumériseurs de moyen volume plu-tôt qu'un modèle haut volume !

MOS : En Europe, quels sont les pays les dynamiquesconcernant l'acquisition descanners de production dits de haut volume ?

M. Claude Desbrugères : En 2002,ce sont le marché allemand et celuidu Benelux suivi de la Grande-Bretagne qui ont été les plus dyna-miques.

MOS : Une autre catégorie deproduits et de matériels réunissous l'appellation "DigitalPreservation" ou préservationnumérique est proposée parvotre division. Qu'en est-il de ce marché aujourd'hui ?

M. Claude Desbrugères : On parlede plus en plus des technologies depréservation numérique mais ilconvient de remarquer que ce mar-ché est aujourd'hui naissant. Kodakpossède des offres dans ce domaineavec le Digital Archive Writer (DAW)permettant de transférer sur micro-film argentique des fichiers ou desdocuments numérisés afin de garan-tir leur conservation pendant unetrès longue période sur un supportanalogique optiquement lisible.Notre offre comprend aussil'Intelligent Microfilm Scanner (IMS)permettant la conversion des micro-images des microfilms 16 mm endocuments numériques. Cet appa-reil est utilisé à la fois par des entre-prises qui possèdent des fondsimportants microfilmés et des pres-tataires de services… Ce que jepeux vous dire aujourd'hui, c'estque Kodak va continuer à investirdans le domaine de la préservationnumérique…

Interview recueillie par Francis Pelletier

L es banques françaises devrontrespecter à partir du 1er janvier2003 le règlement 2002-01 relatif

aux obligations de vigilance en matièrede chèques aux fins de lutte contre leblanchiment des capitaux et le finance-ment du terrorisme. Il a été élaboré parle comité de la réglementation bancaireet financière pour renforcer la coopéra-tion inter-bancaire internationale etdurci les lois françaises sur le blanchi-ment. Ainsi l’article 3 impose de formerle personnel chargé des contrôles deschèques à la lutte contre le blanchiment.L’article 4 leur demande de programmerle contrôle des chèques et de produireun compte rendu semestriel. Il s’agit dedétecter les anomalies matérielles mani-festes comme une différence entre lasomme en lettres et la somme en chiffres,des ratures grossières, des surcharges,un chèque endommagé ou partiellementdétruit, etc. Il est également demandéd’être vigilant sur les soupçons de blan-chiment qui sont la présence de plus dedeux endos, l’absence de mention béné-ficiaire; sont également suspects deschèques non barrés, des chèques répéti-tifs, des chèques libellés au porteur, etc.Ces contrôles s’ajoutent aux contrôleshabituels des irrégularités des chèquesqui sont en général l’absence d’une men-tion obligatoire, une signature nonconforme ou insuffisante, des ratures,des surcharges , l’absence ou l’irrégulari-té de l’endos, etc. L’article 8 demande deconclure des conventions de “correspon-dent banking” tandis que l’article 10demande aux banques de transmettreles chèques domestiques et étrangerscontrôlés positifs aux banques tirées.Les banques françaises ont dû adapteravant le 31 décembre 2002 leurs sys-tèmes de traitement des chèques à cettenouvelle législation. En cas de non res-pect de cette réglementation, lesbanques encourent une amende allantjusqu’à 750.000 euros, voire même unepeine d’emprisonnement. Il semble quecette réglementation soit l’occasion pourles banques de renforcer l’équipementde reconnaissance automatique dont

elles ont dû s’équiper à l’instauration del’échange de l’image de chèque en début2002. C’est en tout cas l’opinion de l’édi-teur A2iA dont le produit phare,CheckReader, est déjà à l’œuvre dansmaints produits de reconnaissance dechèques. C’est en effet un des moteursde reconnaissance fréquemment intégrépar les développeurs de solutions en rai-son de ses capacités à relire l’écriturecursive et imprimée. Il reconnaît et loca-lise sur le chèque le montant en chiffreset en lettres, la date , le nom du bénéfi-ciaire (au moyen d’un dictionnaire), lepavé adresse, le code CMC7, détecte laprésence d’une signature et des champsobligatoires. Cette dernière fonctionnali-té n’est pas des moindres puisque désor-mais l’absence d’une mention obligatoi-re constitue une cause d’irrégularité. Laréglementation impose par ailleurs qu’ily ait cohérence entre le montant enchiffres et le montant en lettres. Le logi-ciel CheckReader confronte ces deuxinformations par deux méthodes et déci-de du montant à proposer en fonctiondu taux de confiance attribué aux diffé-rents résultats. Il est ainsi possible dedéceler si le montant littéral et le mon-tant numéral sont différents. La luttecontre le blanchiment s’exerce contredes clients dont certains sont connus,fichés et inscrits sur une liste noire. Enconfrontant cette liste avec les résultatsde la reconnaissance faite sur les nomsdu tireur et du bénéficiaire, le logiciel estcapable de mettre en évidence desclients fichés. Les capacités de lecturedu pavé adresse permettent égalementde détecter les chèques en provenancedes 11 pays de la Liste Noire (pays et ter-ritoires déclarés non coopératifs par leGAFI). L’éditeur A2ia souligne cependantque si sa technologie répond à certainscritères essentiels requis par le règle-ment 2002-01, un travail de réflexionreste à mener pour adapter la reconnais-sance intelligente de caractères à chacu-ne des obligations que les banquesauront à respecter. Et que ce travail nepourra se faire sans la collaboration desbanques. M.C.

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 19SMM ®

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L’offre de A2iA auservice de la lutte contrele blanchiment d’argentDans l’obligation de contrôler les chèques quis’échangent au niveau international, les banques sont en quête d’outilsinformatiques de détection des anomalies.L’éditeur A2iA leur propose CheckReader.

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cer et les indexer. De même, PaperPortpossède des fonctions d’importationdirecte de photographies numérisées àpartir d’un répertoire ou d’un appareilconnecté à l’ordinateur. Cette dernièreoption s’avère utile lorsque l’on veut créerune photothèque personnelle en référen-çant chaque image de façon sommaire oule dossier de façon globale. Les documentstraités avec PaperPort sont encapsulés -sans toutefois modifier l’original - dans unfichier propriétaire utilisant le suffix .maxet sont récupérables à tout moment viades options de conversion comprenant denombreux formats de fichiers ainsi que lapossibilité de créer un document autoexé-cutable.

Lors de l’installation sur un micro-ordina-teur de la version Deluxe 8.0 de PaperPort,celle-ci installe trois programmes :PaperPort proprement dit, PageViewer

tiques (Word, Excel, Acrobat, etc.) maisprésente, d’après nos tests, des limiteslorsqu’il s’agit de certains fichiers TIF.Nous n’avons pas pu les indexer avec lelogiciel en texte intégral. Une autre possi-bilité d’importation consiste à passer parl’utilitaire d’impression PaperPort (N&B etcouleur) qui s’installe automatiquementsur le micro-ordinateur. Accessible à partirdes programmes de bureautique ouautres, il transforme un fichier en docu-ment “image” exploitable par PaperPort.On peut utiliser ce mode pour de nom-breux types de fichiers bureautiquessachant qu’il faudra par la suite passer lesfichiers à l’OCR pour en extraire le contenuet l’indexer. PaperPort permet égalementde numériser des documents à l’aide d’unscanner utilisant des commandes TWAIN.On peut ainsi, comme dans une solutionclassique de GEIDE, acquérir des imagesnumérisées de documents puis les référen-

F onctionnant dans l’environnementWindows, PaperPort est une solu-tion performante de gestion élec-

tronique de documents numérisés et defichiers qui répond bien à des usages per-sonnels mais aussi aux besoins de petitesentreprises. Son prix lui-même est adapté àses cibles. La version Deluxe 8.0 est ven-due 57,60 euros (TTC) en téléchargementet 76 euros TTC dans un package conte-nant un CD-ROM. Ce qui, lorsqu’on consi-dère ses possibilités en tant que GEIDEpersonnelle, la rend encore plus abor-dable. Nous avons testé cette version pen-dant plusieurs semaines avec différentstypes de fichiers et de documents afin dedécouvrir ses fonctions et de les évaluer.Facile d’emploi, PaperPort est manifeste-ment conçu à l’intention d’un public profa-ne, lequel doit néanmoins, s’il veut pouvoirexploiter toutes les fonctionnalités, se don-ner la peine de lire le manuel et d’explorerl’aide en ligne riche d’astuces et de rensei-gnements précieux. Ce logiciel peut êtreutilisé pour classer puis rechercher etconsulter des fichiers bureautiques géné-rés par différents programmes (Word,Acrobat, html, etc.) ou des documentsnumérisés. Il utilise une méthode hiérar-chique de classement basée sur la notionde dossiers, répertoires ou sous réper-toires thématiques dans lesquels lesfichiers sont classés de façon virtuelle.Pour les indexer, le logiciel offre plusieursméthodes qui sont fonction de la nature deces fichiers. Il est possible avec PaperPortd’acquérir des documents de différentesmanières. Le programme dispose d’unefonction d’importation à travers laquellel’utilisateur sélectionne les fichiers qu’ilsouhaite gérer et indexer. Cette fonctionaccepte des fichiers “images” (TIF, y com-pris compressé avec le T6/CCITT G4, BMP,PNG, JPEG, etc.). La seconde consiste àsimplement déplacer avec la souris l’icôned’un fichier vers la fenêtre principale d’undossier ou d’un répertoire PaperPort. Elles’avère efficace sur les fichiers bureau-

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PaperPort : la GEIDE personnelleaccessible à tousD’un prix abordable par tous les publics, le logicielPaperPort commercialisé par ScanSoft offre des possibilitésde gestion électronique de documents et de fichiers assezpoussées et intègre des fonctions puissantes en matière de consultation sélective.

Ecran principal de Paperport : à gauche, les différents dossiers créés contenant les fichiersarchivés; à droite, la fenêtre de présentation des dossiers (ici des images TIFF multipages)

sous forme d’imagettes; en bas à droite, une fenêtre de configuration du programme.

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pour la visualisation de documents etScanDirect, un utilitaire de numérisationpermettant une importation directe dansPaperPort ou vers d’autres programmes.Dans ce dernier cas, le module utilisera lemoteur de reconnaissance optique decaractères intégré. Il s’agit de TextBridge,permettant le transfert du contenu vers,par exemple, MS-Word. Cet OCR donne desrésultats satisfaisants qui dépendent de laqualité de l’original et de la résolution denumérisation choisie. Pour obtenir unebonne analyse, il est souhaitable d’utiliserune résolution d’au moins 200 DPI (8points/mm) et mieux de 300 DPI (12

points/mm). Ce moteur OCR est égalementmis en œuvre lors d’une demande d’in-dexation avec “ajouter à “SimpleSearch”.Le fichier textuel issu de l’analyse estensuite utilisé par le moteur d’indexationen texte intégral intégré à PaperPort. Celui-ci est basé sur un programme de la sociétéaméricaine DTSearch. Il permet par la suitedes recherches de document contenant unmot indiqué dans le champ d’interroga-tion. Outre l’indexation en texte intégral, ilest possible de référencer sommairementchaque fichier en utilisant des champs pré-déterminés. Une fiche descriptive s’ouvreen cliquant avec le bouton droit de la sou-

ris. D’entrée, elle comprend des champspour le nom, pour l’auteur, des mots clésou un commentaire. Ces informations, unefois indexées, permettent une recherchesélective. On l’effectue par l’intermédiairedes champs descriptifs des fichiers ou parle mode texte intégral en utilisant la fonc-tion “texte exact” ou “texte voisin”. Larecherche peut s’effectuer sur un répertoi-re spécifique (avec ou sans ses sous-réper-toires) ou sur l’ensemble d’une base. Selonle nombre de fichiers indexés, le temps deréponse varie. Les résultats sont fournis,au choix, sous la forme d’imagettes ousous la forme d’une liste de fichiers. Pourvérifier le contenu, il suffit d’afficher ledocument en plein écran en cliquant des-sus avec le curseur de la souris, soit dedemander l’affichage du texte issu de lalecture OCR. Dans ce dernier cas, unefenêtre secondaire s’ouvre dans laquelle letexte global du document s’affiche. Le motrecherché y est surligné en couleur, demême que les autres occurrences dans unmême fichier. Ce texte est exportable versle presse-papier ou vers une application.Lors de l’affichage d’un document,PaperPort utilise le module PageViewerpermettant de visualiser différents formatsgrâce à l’intégration de la technologie ViewOutside de Inso. Ce même module possèdedes fonctions de traitement des imagesnumérisées, en partie basées sur des tech-niques d’origine Lead Technologies.Accessibles au travers du menu ou via desicônes, ces fonctions sont les options deredressement, de nettoyage avec suppres-sion de certaines tavelures, une gommepour effacer sélectivement des parties, lerenforcement des lignes, etc. A ceci s’ajou-tent les options d’annotation sur uneimage : le surlignage, la création d’un tracéà main levé, d’un bloc texte ou d’un tam-pon à partir d’une image générique ou per-sonnalisée. PageViewer peut aussi être uti-lisé pour effectuer la reconnaissanceoptique de caractères sur une page entièreou sur un bloc choisi à l’aide d’un outil desélection sous sa forme graphique. Cetteopération réalisée, le texte obtenu estdirectement exportable vers le presse-papier de Windows.

Dans la pratique quotidienne, la mise àjour de l’indexation en texte intégral peutse faire de deux manières. La premièreconsiste à sélectionner chaque nouveaudocument ajouté ou les répertoires lescontenant puis à activer la fonction “ajou-ter à SimpleSearch”. La seconde passe parles préférences du programme. A partir del’onglet “rechercher”, l’utilisateur peutcocher l’option “ajouter automatiquementles documents nouveaux ou modifiés” en

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Paperport : phase de reconnaissance optique de caractères pour l’indexation en texte intégral.

Recherche d’un fichier : à gauche, les différentes possibilités d’interrogation, en haut à droite lepremier document trouvé, en dessous, la liste des documents; au milieu de l’écran, le texte contenudans un fichier trouvé avec en “rouge” le mot utilisé pour la recherche.

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Page 22: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

ver puis consulter à distance desfichiers ou des documents.En résumé, le logiciel PaperPortDeluxe 8.0 est une excellente solu-tion de GEIDE personnelle qui méri-terait d’être mieux connue du grand-public et des petites entreprises. Sesapplications sont diverses. A domici-le, il permet de classer et de retrou-ver rapidement des pièces d’un dos-sier familial. Il peut aussi être utilisépour archiver puis consulter sélecti-vement des pages HTML téléchar-gées et constituer des dossiers thé-matiques. PaperPort possède unefonction de copie directe des pagesweb qui, lorsqu’elle est activée,assure le transfert direct de pagesen cours de visualisation, en cli-quant simplement sur l’icône spéci-fique qui s’affiche dans le menu deWindows (en bas à droite del’écran). En utilisant “SimpleSearch”,on indexe ces pages en texte intégralen quelques secondes. Lors de nosdifférents tests de PaperPort, nousavons archivé puis indexé desouvrages numérisés enregistrés auformat TIFF multipages compresséCCITT G4. Le but était de vérifier lespossibilités de recherche. Aprèsinterrogation de la base en texteintégral pour visualiser la page

contenant le mot utilisé, il suffit d’afficherle texte extrait par OCR puis de sélection-ner “afficher la page” pour que celle-ciapparaisse en plein écran parmi la centai-ne du fichier TIFF. Mais on regrette quecette opération fasse perdre la possibilitéde voir les autres occurrences; ce quinécessite de refaire une autre recherche.On signale au passage que PaperPort aparfois des difficultés pour exploiter cer-tains fichiers PDF (texte+image) faits avecAcrobat, notamment en affichage. Par

contre, il les indexe et permet de lesvisualiser avec le logiciel Acrobat enactivant l’icône de ce programmesituée dans la barre située en bas dela fenêtre principale. Il ne supportepas les fichiers PDF qui sont proté-gés par des mots de passe en ouver-ture ou pour d’autres raisons. Autreinsuffisance que l’on suggère à l’édi-teur de pallier dans ses prochaineséditions, la protection d’accès à undossier par un mot de passe est bienutile pour assurer la confidentialitédu contenu. Quoi qu’il en soit,PaperPort est une solution de GEIDEqui, sous un aspect modeste et unprix léger, recèle des fonctionnalitésimportantes, nombreuses etvariées. F.P.

d’une capacité d’un gigaoctet, à accèsmultiples. Cette option utile pour les tra-vaux en groupe est facturée 99 dollars paran et par classeur auxquels s’ajoutent de119 à 189 dollars par utilisateur disposantd’un accès privatif sécurisé. Nous avonstesté la version gratuite dePaperPortOnline. Cette solution demandeune connexion internet rapide si on veuten faire usage dans des conditions deconfort normales. Ceci précisé, leconcept peut se révéler utile pour archi-

paramétrant un délai de mise enroute après une période d’inactivi-té.

Parmi ses fonctions, PaperPort dis-pose de possibilités d’exporter desfichiers ou des documents vers unprogramme, soit en déplaçant sonimagette vers l’icône le représen-tant située en bas de la fenêtreprincipale, soit en utilisant la fonc-tion “envoyer vers” du menu. Sil’opération d’OCR n’a pas encoreeu lieu, le programme la proposeraen donnant à l’utilisateur le choixd’une version de fichier. De même,il est possible de transférer desdocuments gérés par PaperPortvers une messagerie électroniqueen tant que fichier associé à uncourrier électronique. A cesquelques exemples de fonctionna-lités, il convient d’ajouter la créa-tion d’une page HTML (avecquelques réserves sur le rendu),FormTyper et PaperPortOnline.FormTyper analyse l’image numé-risée d’un formulaire ou d’un ques-tionnaire et détecte automatique-ment les zones à remplir en lessoulignant. Il crée un champ qu’ilest possible de remplir avec l’ordi-nateur. Il suffit ensuite de sauve-garder le fichier au format .max, de l’im-primer ou de l’expédier associé à un cour-rier électronique. Quant à PaperPortOnline, nous avons évoqué cette possibi-lité qu’offre ScanSoft dans une précéden-te édition (MOS N°206, page 12). Il s’agitd’un espace de stockage distant surlequel il est possible de transférer direc-tement des documents au travers d’uneconnexion internet. Les acquéreurs dePaperPort Deluxe 8.0 disposent ainsi gra-tuitement de 25 mégaoctets pour y dépo-ser leurs documents et organiserleurs archives dans des dossiersnominatifs. Ils peuvent égalementacquérir de l’espace supplémen-taire au prix de 5 dollars/mois les50 mégaoctets. PaperPortOnLines’appuie sur les prestations de lasociété américaine NetDocu-ments, un tiers archiveur de typeASP, qui assure la sauvegarde desfichiers électroniques sur des ser-veurs situés en Utah. Cette appli-cation, accessible 24/24h via inter-net, utilise une liaison sécurisée.Elle ne demande qu’un simplenavigateur (IE 5.x) pour consulterdes documents et les rapatrier surun micro-ordinateur. En option, ilest possible de créer un espace

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PageViewer : la visualisation d’un fichier TIFF et les différentsoutils de traitement des images et d’annotations.

Test d’application de Paperport pour gérer une photothèque

PaperportOnline : écran principal

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Page 23: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Les deux juke-box HP pour disques optiques que vous avez achetés l'an dernier.

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Page 24: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

24 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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L es premiers exemplaires d’en-registreur/lecteur S-AIT-1(Super Advanced Intelligent

Tape) viennent d’être livrés à desintégrateurs et à des fabricants delibrairies et de sous-systèmes afinqu’ils intègrent ce nouveau supportdans leurs produits et testent sesfonctionnalités. D’autres ont été four-nis à des éditeurs de logiciels de sau-vegarde et d’archivage pour qu’ilspuissent vérifier la compatibilité deleurs programmes avec l’enregistreurS-AIT-1. La commercialisation effecti-ve des modèles de production estprévue pour le printemps 2003. Sonyles proposera sur les marchés del’OEM et de la distribution.Matsushita Kotobuki ElectronicsIndustries (Panasonic) qui fabriqueégalement un enregistreur/lecteur S-AIT-1 dans le cadre d’un accord avecSony (MOS N°197, pages 33/35) levendra sur le marché de l’OEM. Lescartouches seront également com-mercialisées par les deux compa-gnies et il ne semble pas exclu qu’àl’avenir des licences de fabrication demédia soient accordées à d’autresfabricants. Selon les informationsactuelles, le prix public de l’enregis-treur/lecteur S-AIT-1 devrait avoisinerles 10.000 euros (HT) et celui de lacartouche, les 250 euros (HT).La technologie S-AIT en débarquantsur le marché international vaquelque peu changer la donne. Elledevra faire son trou entre les deuxtechnologies de cartouches en com-pétition, à savoir la SDLT et la LTOUltrium. Avec une capacité de sauve-garde de 500 gigaoctets natifs ouenviron 1,3 téraoctet compressé et undébit de 30 mégaoctets natifs(approximativement 78 mégaoctets)par seconde, la S-AIT-1 est actuelle-ment le média le plus performant du

marché; avec l’avantage d’utiliser unformat physique de cartouche iden-tique au format des autres produits àbase de bande 1/2 pouce, ce qui vafaciliter son intégration dans leslibrairies existantes. Cette nouvellegénération de support s’appuie surdes technologies déjà éprouvéesdans d’autres catégories de produits.

La S-AIT utilise l’enregistrement àbalayage hélicoïdal (helical scan) surune bande magnétique de type AMEd’un demi/pouce (12,7 mm) de largeet de 600 mètres de long.L’enregistrement s’effectue sur 8canaux à une densité de 720 mégabitspar pouce et les têtes intégrées dansle tambour tournent à 4.900 tours par

S-AIT-1 : recordde capacitéCette nouvelle génération de cartouche magnétique offre une capacité native de stockage de 500 gigaoctets par média et un taux de transfert de 30 mégaoctets parseconde. Elle sera disponible au cours du printemps 2003 et sera commercialisée à la fois par Sony et parMatsushita/Panasonic.

Lecteur/enregistreur S-AIT-1 avec sa cartouche

Spécifications de la S-AIT-1 et de son lecteur/enregistreur :

Dimension de la cartouche : 105,4 x 21,5 x 102 mmType de média : AME 1/2 pouce (12,7 mm) 600 mètresCapacité par cartouche : 500 gigaoctets natifs ou 1,3 téraoctet compressé (ALDC)Densité linéaire : 159.000 bpiDensité d’enregistrement : 720 MbpsiLongueur des blocs : variable ou fixeVitesse de rotation du tambour : 4.900 tours/minuteTaux de transfert : 30 mégoctets/seconde en mode natif

78 mégaoctets/seconde en mode compresséInterfaces : Ultra 160 Wide SCSI ou Fibre ChannelMémoire cache : 72 mégaoctetsMTBF : 500.000 heuresDurée des têtes : 50.000 heures (d’écriture/lecture)Consommation électrique : de 28 à 50 WattsDimension du lecteur/enregistreur : 146,05 x 82,55 x 300,23 mm (version interne)

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pour la lecture et de type “finitionHyper Metal” pour l’écriture. Ce lec-teur est donné pour un MTBF (tempsmoyen statistique entre deuxpannes) de 500.000 heures de fonc-tionnement. La durée de conserva-tion des données sur une cartoucheS-AIT dont la couche d’enregistre-ment est de type AME est de l’ordrede 30 ans selon les industriels. Cettecouche AME à base de cobalt-nickelest recouverte d’une pellicule de pro-tection appelée “Diamond-LikeCarbon”. Avec la S-AIT, Sony aborde un nou-veau segment du marché des solu-tions de stockage et se positionne enconcurrent direct de Quantum et desautres industriels engagés dans lesproduits LTO Ultrium. Jusqu’à pré-sent son offre était basée sur les sys-tèmes DDS qui arrivent en fin de vieet surtout sur l’AIT qui, dans certainscas, affronte la concurrence de la LTOet de tous les autres supports desti-nés à la sauvegarde de serveurs ou enréseau. Désormais Sony entend à tra-vers la S-AIT être fortement présentpour le segment du stockage de hautvolume, de hautes performances tantau niveau du taux de transfert que dela rapidité d’accès aux informationsstockées. Selon les prévisions desdirigeants, S-AIT changera de généra-tion tous les 24 mois. En 2004/05, ilest d’ores et déjà prévu d’atteindre letéraoctet natif sur une cartouche etd’assurer un débit de 60 mégaoctetsnatifs par seconde. A plus long terme,vers les années 2008/2009, les ingé-nieurs de Sony prévoient qu’unmédia S-AIT de quatrième générationaura une capacité native de stockagede 4 téraoctets (ou environ 10,4 téra-octets compressés). F.P.

chaque cartouche. Elle permet au lec-teur/enregistreur de retrouver plusrapidement l’emplacement desfichiers sur la bande et de la faire défi-ler pour positionner le bon segmentsur le tambour. Le premier lecteur/enregistreur S-AIT-1 est un modèle 5,25 pouces plei-ne hauteur. Il mesure 146 mm delarge, 82,55 mm de haut et 300 mm deprofondeur. Il sera équipé d’une inter-face SCSI Ultra 160 ou de type FibreChannel (2 Gbps) avec, dans les deuxcas, une mémoire cache de 72 méga-octets. Il utilise comme les appareilsAIT de Sony la technologie de com-pression ALDC (Adaptive LosslessData Compression) qui réduit dansles meilleurs cas la taille des fichiersde 2,6:1. Les têtes magnétiques sontde deux types : de type super laminé

minute en utilisant une largeur depiste de 5,5 microns. Comme le mon-trent les schémas ci-dessus, en moderecherche, la bande suit un parcoursréduit par rapport aux opérationsd’écriture/lecture. Ceci offre plu-sieurs avantages. Les frottementsque subit la bande en sont réduitsmais la localisation de fichiers en estsurtout plus rapide. En moderecherche, le temps moyen d’accèsest de l’ordre de 45 secondes à lavitesse de défilement de la bande de61,811 centimètres à la seconde. Lorsd’une opération de rembobinage, lavitesse augmente et atteint un maxi-mum de 216,92 centimètres à laseconde. L’accès aux données estaussi facilité par une mémoire élec-tronique R-MIC (Remote Memory InCassette) sans contact, intégrée à

Lecteur/enregistreur S-AIT-1 dévoilant une partie

de ses mécanismes et ducircuit de la bande

magnétique

Circuit de la bandemagnétique lors d’opérations d’écriture ou de lecture

Schémas desmécanismes du lecteur/enregistreur S-AIT-1

Circuit de la bandemagnétique lors d’opérations de recherche ou de rembobinnage

Le TapeTechnologyCouncil Fondé en juillet 2002, le TapeTechnology Council (Hillsdale, NewJersey) a débuté ses actions de diffusiond’informations auprès de la presse et desprofessionnels au mois de novembre. Cegroupement professionnel a été fondépar neuf industriels (Emtec, FujiFilm,IBM, Imation, Maxell, Quantum, Seagate,Sony et StorageTek) en vue d’ “éduquer”le marché et de diffuser des informationssur les technologies et les applicationsde la bande et des cartes magnétiques. Ila aussi pour but l’échange d’informa-tions entre ses membres.

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modèles PerformNAS-9000 existenten deux versions. La première offreune capacité brute de stockage de660 gigaoctets tandis que la secondea une capacité de 1,32 téraoctet. Ilsdisposent d’un port SCSI pour l’in-terfaçage d’un autochangeur oud’une librairie externe afin de sauve-garder l’ensemble des fichierscontenus dans leurs disques magné-tiques. Le prix des PerformNASvarie de 12.289 à 21.839 dollars(HT). Ces systèmes NAS supportentdes postes de travail tournant sousWindows, Unix, Linux et MacOSainsi qu’un partitionnement de leurespace de stockage selon ces diffé-rents systèmes d’exploitation. Leurcontrôleur est compatible avecDHCP et NDMP et inclut des possibi-lités de notification automatiqued’alerte via une messagerie électro-nique. Pour l’instant, lesPerformNAS ne sont vendus qu’auxUSA. Tandberg Data n’a pas actuelle-ment indiqué si elle prévoyait de lescommercialiser en Europe au tra-vers de ses filiales ou de ses distri-buteurs. F.P.

F iliale deT a n d b e r gD a t a ,

InoStor (Poway,CA) était connueauparavant sous lenom de Land5. Ellepropose depuispeu deux gammes de solutions NASbasées sur son logiciel iceNAS pré-cédemment commercialisé en OEMsur le marché international. LesPerformNAS 6000 et 9000 mesurent2U (8,4 cm) de hauteur et utilisentdes disques durs magnétiques SCSIextractibles à chaud. Ils disposentde deux connecteurs RJ-45 permet-tant la connexion à un réseauEthernet (10/100), d’une alimenta-tion redondante et supportent diffé-rents modes RAID (0,1, 4, 5 et 0+1).Un administrateur peut les configu-rer et les gérer à partir d’un poste detravail via une application web. LePerformNAS-6000 est proposé entrois versions qui varient par leurcapacité brute de stockage évoluantde 220 à 882 gigaoctets. Ils peuventaussi, en option, être équipés d’unlecteur/enregistreur interne pourcartouche magnétique SLR-100 ouSDLT-110/220 permettant la sauve-garde d’une partie des fichiers qu’ilsgèrent. Le prix public de cesPerformNAS-6000 varie de 5.530 à20.725 dollars (HT) (même prix eneuros) selon les configurations. Les

Plasmon Data etIBM : un accordpour l’UDOAux termes d’un accord signé avec lefabricant d’enregistreurs pour disquesoptiques et de jukeboxes Plasmon Data(Melbourn, G.B.), IBM va développer unmodule qui permettra d’utiliser la nouvel-le génération de produits UDO et des juke-boxes de la série G de Plasmon avec sesproduits eServer/iSeries. Les solutionsUDO (MOS N°201, pages 37/40) dePlasmon Data vont être commercialisées àla fin de l’année 2003. La première généra-tion de médias et d’enregistreurs/lecteursoffrira une capacité de 30 gigaoctets (2faces x 15 Go) sur un disque optique 5,25pouces (13 cm) contenu dans une car-touche identique à celle préconisée par lanorme ISO des DON 5,25 pouces.L’enregistreur sera de type multifonctionet acceptera, selon le choix de l’utilisateurou de l’application, un média effaçable oude type WORM.

Les PerformNAS6000 et 9000d’InoStorCes nouvelles offres NAS de partaged’espaces de stockage ou de fichierssur un réseau local existent en deuxmodèles déclinés en plusieurs variantesde capacité différente.

Arkeia Light,solution desauvegardegratuite sousLinux

L’éditeur Arkeia Corp. (ex Knox Software)de solutions de sauvegarde en réseauxhétérogènes sous Linux, met sur le marchéune version gratuite de son logiciel phareArkeia 5 destiné aux environnements OpenSource. Arkeia Light est une version com-plète et non limitée dans le temps de la ver-sion professionnelle d’Arkeia 5 pour ser-veur Linux relié à un lecteur de bande SCSIsimple et deux machines clients du typeLinux, FreeBSD, BSD/OS, OpenBSD, NetBSDet/ou un ordinateur de bureau sousWindows. MacOS X sera supporté en début2003. Arkeia Light donne aux postes sousLinux et aux petits réseaux la possibilité desauvegarder gratuitement les données desutilisateurs, qu’elles soient personnellesou professionnelles. Cette version contientl’interface utilisateur d’Arkeia 5 compor-tant un calendrier de sauvegardes pério-diques et la gestion des exceptions. Il sup-porte les clients OpenBSD et NetBSD ainsiqu’un nombre accru de distribution Linuxdont la récente version de UnitedLinux.“Notre engagement à offrir une version gra-tuite de notre serveur de sauvegarde Linuxrécompense la contribution de milliersd’utilisateurs Linux ayant donné de leurtemps pour faire de ce système d’exploita-tion une solution alternative viable” adéclaré M. Philippe Roussel, DG d’Arkeia.

LTO Ultrium : 5 millions de médias vendusSelon les trois industriels Hewlett Packard, IBM et Seagate Technology àl’origine de la technologie de cartouche magnétique LTO Ultrium, il seserait vendu 5 millions de cartouches de ce support depuis le lancementau mois de septembre 2000. Rappelons que la technologie LTO recouvredeux types de produit : l’Ultrium basé sur une cartouche à simple moyeuet l’Accelis utilisant une cartouche à deux axes (MOS N°164, pages 25/26).Cette dernière semble passée à la trappe et n’est même plus mentionnéedans les différents documents diffusés par ses instigateurs.

Le Perform NAS d’InoStor

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C ette nouvelle gamme de pro-duits que propose Asaca/Shibasoku (Japon) est faite

pour des applications liées à lavidéo et au stockage de données.Référencées sous le nom commer-cial de FireFly, ce sont des armoiresintégrant un contrôleur spécifique,des disques durs magnétiques etune interface de type Fibre Channel.Elles existent en trois modèles dontla capacité brute évolue de 15 à 61téraoctets. Elles utiliseront tous desdisques durs magnétiques d’origineMaxtor dotés d’une interface S-ATA(Serial ATA) disponibles en versions160, 250 ou 320 gigaoctets.

Le modèle de base des FireFly, leDM-50, est fait pour contenir 50disques dont 48 serviront au stocka-ge avec la possibilité d’avoir de 1 à12 disques physiques en ligne; soitde 7,6 à 15,3 téraoctets bruts decapacité de stockage. Le DM-100 dis-pose de 96 disques durs utiles pourla sauvegarde, soit 15,3 à 30,7 téra-octets bruts, et de 1 à 24 disquesphysiques en ligne tandis que le DM-200 peut contenir jusqu’à 192disques durs exploitables pour lestockage, soit de 30,7 à 61,44 téraoc-tets bruts selon le modèle de disqueutilisé. Ce dernier modèle permetd’accéder en ligne à un maximum de48 disques physiques. Dans tous lescas, les DM ou FireFly possèdent de1 à 4 interfaces Fibre Channel (2gigabits). A l’aide d’une applicationaccessible par connexion Ethernet(gigabit) ou via un port série (RS-232), l’administrateur va définir lepartitionnement, le paramétrage etla gestion physique ou logique deces périphériques. Les FireFly per-mettent de créer des librairies vir-tuelles qui peuvent remplacer dessolutions à base de disquesoptiques ou de cartouches magné-tiques. Ils supportent des logicielsde sauvegarde adaptés ou de typeHSM permettant une migration auto-

matisée de fichiers. Pour la sécuri-sation des données, les disques sontparamétrables en différents modesRAID (0,1,5,10) et comme supportde copie hors-ligne ou en ligne deserveurs ou de données.

L’inscription dans l’offre d’Asaca dece type de solutions de sauvegardesur disques magnétiques est carac-téristique d’une des tendances dumarché. Jusqu’à présent ce fabri-cant japonais commercialisait desjukeboxes pour disques optiques(CD, DVD, 5,25 pouces) et des librai-ries pour cartouches magnétiquesDLT. Les dirigeants n’ont pas encorefait connaître le prix public desFireFly. On sait seulement que leprix du modèle de base du DM50devrait avoisiner les 100.000 dollars.Leur disponibilité est en partie liée à

la disponibilité des disques dursdotés d’une interface S-ATA et,d’autre part, à la compatibilité decette offre avec des applicatifs etdes logiciels de stockage ou de sau-vegarde. La commercialisationdevrait débuter au cours du premiertrimestre 2003 d’abord aux USA puisdans d’autres pays. En Europe,Asaca n’est pas très présent. Sessolutions sont revendues par RokeData (filiale de Bell Microproducts)qui intervient sur des créneaux bienspécifiques.

Les autrespériphériques de

stockage/sauvegarded’Asaca

Dans son offre Asaca compte diffé-rents jukeboxes pour disquesoptiques numériques. Sa série A0gère des disques magnéto-optiques5,25 pouces (13 cm) en cartoucheset comprend trois modèles. Le A0-626 peut contenir 626 médias et unmaximum de 24 enregistreurs/lec-teurs; soit une capacité de stockagede 5696,6 gigaoctets avec desdisques de 9,1 Go (2 faces x 4,55Go). Les A0-450 et A0-560 sont desmodèles évolutifs qui, par le biais demodules d’extension, peuvent gérerde 450 à 4370 disques optiques 5,25pouces et un maximum de 64 enre-gistreurs. Asaca propose égalementdes jukeboxes pour CD-ROM avecl’AC-600 et l’AC-800. Le premier estfait pour contenir 600 CD-ROM danssa version de base et jusqu’à 4.800avec des extensions. Il peut, selonles besoins et les modules, êtreconfiguré avec un nombre de lec-teurs allant de 16 à 128 lecteurs.L’A800 peut gérer de 800 à 6.400 CD-ROM en fonction des versions et de4 à 32 lecteurs. Les jukeboxes de lagamme Teracart - commercialisésdepuis avril 99 (voir MOS N°172,page 12) sont uniquement destinésà la gestion de DVD-RAM/-R. Ils ontété parmi les premiers à intégrer un

Les FireFly ou DMd’AsacaLe fabricant japonais de jukeboxes de disques optiquesprévoit de commercialiser au cours du premier trimestre2003 des sous-systèmes de stockage à base de disques dursmagnétiques de type S-ATA.

La gamme Firefly ou DM d’Asaca

Librairie Asaca pour DLT

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Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 29SMM ®

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module de retournement desdisques permettant d’utiliser desmédias double face. Le Teracart AM-250 peut contenir de 200 à 250disques et de 1 à 6 enregistreurs/lecteurs selon la configuration choi-sie. L’AM-750 est prévu pour gérerde 600 à 750 médias et de 1 à 12enregistreurs tandis que l’AM-1450peut contenir de 1.100 à 1.450 DVD-RAM/-R - ce qui lui donne de 10,34 à13,63 téraoctets de capacité avecdes disques double face - et de 1 à24 enregistreurs. Plusieurs logicielsde gestion de stockage émanantd’éditeurs d’envergure internationa-le reconnaissent la gamme Teracart.C’est le cas du programme Amasspour Unix de Adic, du JukeboxManager 4.x de Point Software &Systems et de DiskXtender deLegato. Le programme SuperStord’US Design supporte aussi ces juke-boxes ainsi que l’applicationAvalonidm de la société américaineAvalon (filiale de EMC) faite pourgérer des contenus dans le cadred’applications de vidéo numérique.

L’offre d’Asaca comprend aussi deslibrairies pour cartouches magné-tiques. L’AD-900 peut gérer au total900 médias DLTtape et contenir unmaximum de 20 lecteurs/enregis-treurs. Quant au modèle AD-360/480, la version de base peutcontenir 360 cartouches DLT et évo-luer par ajout d’extensions jusqu’àgérer 3.720 DLTtape et 64 enregis-treurs. Cet industriel japonais com-mercialise aussi des librairies pourles produits 3590 d’IBM. Ce sont lesAN-300/540 dont la capacité destockage peut évoluer de 300 à4.080 médias 3590 avec un maxi-mum de 32 lecteurs/enregistreurs.Pour des applications purementvidéo, Asaca propose une librairiedisponible en plusieurs versionsqui sont fonction du type de casset-te vidéo utilisée: VHS, Betacam, D2,D3 et DVC-Pro. J.K.

A vec la gamme de produitsVTC dont les premiersexemples seront d’ici peu

les contrôleurs Mirage, UlteraSystems (Laguna Hills, CA) proposede nouvelles solutions de sauvegar-de de fichiers. Ces contrôleurs ému-lent une librairie de cartouchesmagnétiques sur des disques dursmagnétiques en grappe ou des sous-systèmes RAID afin d’offrir un tauxde transfert élevé et un accès rapi-de. Présentés comme complémentsà des solutions classiques de sauve-garde, ils sont également prévuspour s’intercaler entre les serveurset des librairies ou des autochan-geurs. Les VTC se composent à lafois d’un contrôleur et de logiciels.La partie matérielle est disponibleen OEM sous la forme d’une carte,en boîtier de table ou intégrableainsi que sous la forme d’un châssisde 19 pouces (pouvant être équipéde deux contrôleurs) pour baieinformatique. En version de base, ilsintègrent une interface SCSI Ultra2LVD ou une interface Fibre Channel.En option, ils peuvent être équipésd’un second port. Ils sont livrésavec le logiciel “Archive Engine” quiprend en charge différentes opéra-tions de sauvegarde des fichiers surles disques durs magnétiques en uti-lisant un format logique d’enregis-trement de bande. Parmi ses fonc-tions, on peut citer l’écriture enligne des données sur les disquesmagnétiques puis le transfert hors

ligne sur une librairie de cartouchesmagnétiques, la copie simultanéesur les deux supports et, via un logi-ciel adapté, la migration des fichierset bien entendu la consultation et larestauration en relation avec leslogiciels de sauvegarde utilisés. Laversion de base du Mirage VT2104,doté d’un contrôleur SCSI, est ven-due au prix public de 23.300 dollarsaux USA (idem en euros) et permetde gérer au maximum 4 téraoctetsde données. Le VT2120 avec interfa-ce Fibre Channel est proposé aumême prix. En option, UlteraSystems, propose une extension de4 To supplémentaires pour 2.860dollars et le support d’une librairiepour cartouches magnétiques àconcurrence de 100 médias pour4.285 dollars F.P.

Les Virtual TapeControllersd’Ultera SystemsSpécialisée jusqu’à présent dans lescontrôleurs RAID, Ultera Systemsajoute à son offre des sous-systèmes de gestion d’émulation de bandesmagnétiques sur disques durs, les VTCou Virtual Tape Controllers.

Version intégrable du VTC

Version de table du VTC

Rack de 19 pouces contenant deux VTC

Jukebox Asaca pour CD

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Page 30: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

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Page 31: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 31SMM ®

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D ésormais les produits de l’ex-Benchmark Storage Innova-tions sont regroupés dans la

gamme appelée VS-DLT (Value Smart-DLT) afin de les démarquer des autressolutions basées sur la SuperDLT.Actuellement la gamme VS-DLT com-prend le DLT VS80 qui sera bientôt com-plété par le DLT VS160 en février 2003.Le modèle DLT1 qui avait permis àBenchmark de se positionner sur lemarché est désormais arrêté. Le DLTVS160 que Benchmark avait annoncéen juin 2002 (MOS N°204, pages 21/22)est un lecteur/enregistrement demi-hauteur qui permet de sauvegarder 80gigaoctets natifs (ou 160 Go compres-sés) sur une cartouche au taux de trans-fert de 8 mégaoctets natifs (ou 16 Mocompressés) à la seconde. Cette lignede produits devrait être complétée versla mi-2004 par un nouveau modèle, leDLT VS320, dont les performancesseront le double du précédent. A savoirune capacité native de 160 gigaoctetspar cartouche et un taux de transfert de16 mégaoctets à la seconde. Dans leursperspectives d’évolution, les dirigeantsde Quantum évoquent le DLT VS600dont les performances seront ellesaussi doublées par rapport au précé-dent. Il pourrait être disponible d’icitrois ans. Ces différents modèles assu-reront une compatibilité de lecture desmédias VS antérieurs.Parallèlement, Quantum va continuer àdévelopper sa gamme SDLT (SuperDigital Linear Tape). Après le SDLT-320commercialisé en 2002 qui offre unecapacité de stockage de 160 gigaoctetsnatifs par cartouche et un taux de trans-fert de 16 mégaoctets natifs par secon-de, les dirigeants prévoient de lancer leSDLT-600 au cours de l’été 2003. Ce lec-teur/enregistreur devrait permettre destocker environ 300 gigaoctets natifspar média et assurera le transfert autaux de 32 ou 35 mégaoctets natifs parseconde. Il utilisera une cartouche

dotée d’une mémoire électronique quimémorisera des identifiants et des loca-lisations de fichiers. Il devrait être équi-pé d’une interface de type SCSI Ultra oude type Fibre Channel. Une autre carac-téristique du SDLT-600 sera sa capacitéde relire des cartouches VS80. Les diri-geants de Quantum ont planifié l’annon-ce de la génération suivante au quatriè-me trimestre 2004. Ce sera le SDLT-1200qui devrait voir ses performances mul-tipliées par deux, soit une capacité de600 gigaoctets natifs par média et undébit légèrement supérieur à 50 méga-octets natifs par seconde. Ensuite, ilfaudra attendre la mi-2006 pour quesorte le SDLT-2400 qui devrait dépasserle téraoctet natif par média. Au cours del’année 2003, Quantum cessera la fabri-cation du modèle DLT-8000 comme ellel’a déjà fait pour le DLT-4000.

Avec ses deux lignes de produits,Quantum espère satisfaire plusieurscatégories de besoins en matière destockage et d’archivage. La gamme DLTVS est présentée comme un moyen desauvegarde pour serveurs, pouvants’intégrer dans des autochangeurs detaille réduite grâce à la compacité dulecteur/enregistreur. Elles maintiennentune “certaine” continuité dans lagamme DLT grâce à la compatibilité delecture des cartouches écrites sur des

DLT-4000 et DLT-1 qui utilisaient desmédias DLTtape-IV. La stratégie des diri-geants de Quantum est de couvrir unspectre plus large d’applications et desatisfaire les besoins d’un nombre plusimportant d’utilisateurs. Ils ont, semble-t-il, abandonné - depuis le rachat deBenchmark - le projet d’un lecteur/ enre-gistreur DLT demi-hauteur dont le nomde code était “Samouraï”. Bénéficiantd’un prix très compétitif, Il devait sepositionner comme périphérique d’en-trée de gamme. A regarder de plus prèsles objectifs que se sont fixés les diri-geants de Quantum, on constate qu’ilsse calent avec une légère longueurd’avance sur ceux du consortium LTOUltrium. Par contre, ils sont décalés parrapport à ceux de l’industriel qui pour-rait devenir l’un des principaux concur-rents, c’est-à-dire Sony, qui va égalementdisposer en 2003 de deux lignes de pro-duits de sauvegarde, d’une part l’AIT,d’autre part la S-AIT. F.P.

Quantum redéfinit seslignes de produits etdévoile ses objectifs.Après le rachat de Benchmark Storage Innovations, les dirigeants de Quantum ont redéfini leur offre en deuxgammes de solutions de stockage sur bandes magnétiquess’adressant à des segments différents de marché.

DLT : le parcinstallé

Quantum revendique avoir livré prèsde 2 millions de lecteurs/enregistreursDLT et 80 millions de cartouchesDLTtape à travers le monde depuis lelancement de la première générationd’appareil et de média.

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Page 33: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

S es dirigeants viennent deréussir dans une premièreétape à récolter 6,3 millions

de dollars émanant de trois investis-seurs. Deux sont des sociétés decapital risque : New Venture PartnersLLC (initialement fondée par LucentTechnologies) et Newton TechnologyPartners. Le troisième, HitachiMaxell, est à la fois investisseur etpartenaire stratégique de Inphase.Ce fabricant de médias - filiale dugéant japonais Hitachi - devrait éga-lement fabriquer des disquesoptiques destinés à l’enregistrementholographique. Les dirigeants deInphase prévoient de procéder à unnouveau round financier - d’un mon-tant d’au moins 8,7 millions de dol-lars - avant le mois de septembre2003 pour passer à la phase de pré-industrialisation de leur appareildont la commercialisation pourrait

débuter en 2004. Rappelons queparmi ses investisseurs initiaux,Inphase compte également Imation,fabricant de médias, qui avait précé-demment annoncé son intention deproduire des disques hologra-phiques.Par ailleurs, Inphase a reçu le soutiende l’administration américaine dansle cadre des aides gouvernementalesdu NTA (Nation Technology Alliance)accordé à un projet géré par le NIMAdépendant du département améri-cain de la défense dont le contrac-tant est Rosettex - une société com-mune au Standford ResearchInstitute et à Sarnoff Corporation. Ceprojet a pour objectif de développeret de mettre au point un systèmeautomatisé de fabrication desdisques dont une partie va être sous-traitée à Zygo Corporation, spécialis-te des process industriels. F.P.

32 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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L’ADR2.240Srd’OnStream

Ce sous-système desauvegarde se compose dedeux enregistreurs/lecteurspour cartouchesmagnétiques ADR2 intégrésdans un châssis et est livréavec différents logiciels.

Destiné à des petits serveurs,l’ADR2.240Sr d’OnStream (Eindhoven,Hollande) offre une capacité de stocka-ge de 2x60 gigaoctets natifs (ou 240 giga-octets compressés) et s’intègre dansune baie de 19 pouces. Il s’interface à unserveur ou à un NAS via une connexionSCSI-3 et assure le transfert à un tauxnatif variant de un à huit mégaoctets parseconde du fait de la vitesse variable dedéfilement de la bande. Ce sous-systè-me est livré avec le logiciel de sauvegar-de/restauration TapeWare compatibleavec les environnements Windows,Linux ou NetWare. Il existe en diffé-rentes langues dont le français.L’ADR2.240Sr est vendu au prix publicde 1.799 dollars (HT) et est disponibleauprès des revendeurs agréés.

Inphase : desfinancements pourles développementsholographiques Pour financer ses développements et surtout l’industrialisation de sonenregistreur/lecteur pour disqueholographique, la société américaineInphase a calculé qu’il lui faut trouver15 millions de dollars qu’elle espèrerécolter auprès d’investisseurs.

NovaBackup 7.0 de NovaStorL’éditeur américain NovaStor (Simi Valley, CA) propose une nouvelle version de sonlogiciel de sauvegarde globale ou sélective et de restauration de fichiers. Elle est dis-ponible en deux versions. L’une appelée NovaBackup Professional est plus parti-culièrement destinée à la sauvegarde d’un poste de travail et tourne dans les envi-ronnements Windows 98, NT Workstation, 2000 Professional et XP. La seconde estdestinée aux serveurs fonctionnant sous Windows NT et 2000. La différence par rap-port aux précédentes est qu’elles permettent d’enregistrer des fichiers directementsur des médias de type DVD-R/RW ou DVD+RW/+R (ainsi que CD-R/RW) en plus desenregistrements faits par des lecteurs/enregistreurs de cartouches magnétiques.Elles sont respectivement vendues environ 80 et 150 dollars (HT). NovaStor vientégalement d’annoncer la disponibilité des versions 4.0 de son logiciel InstantRecovery. Il permet de cloner des disques durs magnétiques ou de sauvegarder à uninstant déterminé l’ensemble des fichiers sur différents supports (disques durs, car-touches magnétiques, voire CD-R/RW, etc.) puis de restaurer leur contenu si besoin.Il intègre un module de compression visant à réduire la taille des fichiers et, dans saversion 4.0, supporte des périphériques dotés d’interfaces SCSI, IDE/ATAPI, USB etIEEE-1394. Sa version de base pour un poste est vendue approximativement 50 dol-lars tandis que sa version réseau vaut 100 dollars. Cette dernière est faite pour la sau-vegarde de serveurs ou de systèmes NAS. F.P.

N O U V E A U T E S

La FastStor2d’Adic

Ce nouvel autochangeur estprévu pour s’intégrer dansune baie.

Mesurant 2U de hauteur, leFastStor2 contient un lecteur/enre-gistreur LTO Ultrium 1, une robotiqueet 8 cartouches pour une capacitétotale native de 800 gigaoctets. Il seconnecte à un serveur via une inter-face Ultra 2 SCSI LVD/SE et assure lechangement d’un média en approxi-mativement 10 secondes. Il est prévupour supporter jusqu’à 250.000 chan-gements de cartouches et affiche unMTBF de 100.000 heures. Cet auto-changeur sera disponible à la fin dumois de janvier à un prix public debase de 6.700 euros (HT).

Page 34: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

L a société Odixion (Avranches),spécialisée jusqu’à présent dansles systèmes de duplication de

CD/DVD, propose sous le nom deDigiMatic Archiving une solution clefen main d’archivage de données. Cettesolution a pour base le nouveau systè-me DigiMatic (MOS N°187, pages 41/42)qui abrite les éléments habituels quesont la robotique manipulant lesmédias, l’enregistreur et l’imprimantecouleur à jet d’encre mais aussi un com-patible PC intégré qui gère l’ensemble etles opérations d’enregistrement/impression. Ce PC fonctionne sousLinux et est équipé de logiciels d’archi-vage, de préformatage et d’écriture aux-quels on peut ajouter en option d’autresprogrammes. Le DigiMatic Archiving seconnecte, d’une part, directement à unréseau local Ethernet par une prise RJ45et, d’autre part, à une alimentation élec-trique. Après avoir déclaré son adresseIP, on peut y accéder à partir d’un postede travail sur lequel un utilitaire doitêtre installé. Celui-ci existe pour diffé-rents environnements informatiques,Windows, MacOS, Linux et Solaris, ainsiqu’en différentes langues (français,anglais et allemand). Une fois que cetteopération est réalisée et que l’adminis-trateur a accordé des droits, leDigiMatic Archiving est accessible à toutmoment pour des opérations de trans-fert de fichiers sur CD-R ou DVD-R unpeu à l’image d’une imprimante réseau,avec gestion des files d’attente et possi-bilité de déterminer des priorités. Il sup-porte, dans le cas d’une version CD, dif-férents formats logiques d’enregistre-ment (ISO-9660/Joliet, HFS, RockRidge,CD-A, VCD, etc.) et en version DVD,l’ISO-UDF. En parallèle, on peut transfé-rer vers l’imprimante une image numé-rique (JPEG, TIFF, BMP, etc.) qui viendrapersonnaliser le disque ou utiliser l’utili-taire fourni pour définir le texte qui seraimprimé sur chaque média. Les fichierssont dans un premier temps transféréssur le ou les disques durs magnétiquesintégrés au DigiMatic Archiving où ils

sont préformatés puis transmis à l’enre-gistreur et à l’imprimante. Les logicielsintégrés permettent d’effectuer unearchive unique ou des copies multipleslorsque nécessaire. Si les fichiers àtransférer dépassent la capacité brutedu disque, ils sont automatiquementrépartis sur plusieurs médias. Dans saversion de base, le logiciel de transfertinclut une fonction d’indexation auto-matique des fichiers afin de constituerun index des fichiers transférés. Lesindex ainsi créés sont gérés par unebase de données MySQL stockée sur ledisque magnétique du DigiMatic. Cettebase peut être transférée via un lienODBC vers un applicatif ou sur un CD ouun DVD pour des raisons de sécurité etd’exploitation. A ses fonctions de baseviennent se greffer des fonctions com-plémentaires, certaines en option. C’estle cas du pack antivirus qui vérifiechaque fichier, de l’option de cryptagedestinée à assurer la confidentialité des

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 33SMM ®

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N O U V E A U T E S

Le DigiMaticArchiving d’Odixion

Sélection des logiciels selonla plate-forme “client”

Chargement du logiciel “client”

Le DigiMatic d’Odixion

Cette solution packagée d’archivage permet de transférer desfichiers à partir de postes de travail connectés à un réseau localvers un sous-système automatisé d’enregistrement/impressionde CD-R ou DVD-R sans nécessiter de serveur dédié.

Page 35: S-AIT-1 : RECORD DE CAPACITÉ

clients, Odixion commercialise desmédias vierges dont la surface impri-mable est revêtue d’un fond d’un blancmat qui donne aux reproductions unrendu de qualité tout en favorisant l’ab-sorption de l’encre.

A travers le DigiMatic Archiving,Odixion aborde le marché des solutionsde sauvegarde sur CD ou DVD avec unsystème facile à mettre en œuvre dansles entreprises et rapidement exploi-table. Il peut constituer le complémentd’une application d’archivage électro-nique sécurisé de documents ou decourriers électroniques ou d’une appli-cation de GEIDE. F.P.

de de serveurs ou de systèmes NAS àdes périodes définies par l’administra-teur. Les ingénieurs d’Odixion tra-vaillent aussi à l’intégration d’un modu-le de test et de vérification des CD/DVDqui permettra de mesurer le taux d’er-reur (BLER) des médias et de se confor-mer aux recommandations de l’AFNOR.Outre le DigiMatic Archiving, Odixionpropose une version “publishing” duDigiMatic destinée à la duplication clas-sique de CD ou de DVD. Le prix de la ver-sion de base équipée d’un graveur deCD-R/RW est de 6.850 euros (HT); celuide la version équipée d’un enregistreurde DVD-R/RW est de 8.400 euros (HT).Pour répondre à la demande de ses

données, de la compression des fichiers- réalisée par le PC intégré - afin de rédui-re leur taille.Le DigiMatic Archiving existe en deuxversions. La première qui est unique-ment destinée à l’archivage sur CD-R ouCD-RW est vendue au prix de base de9.350 euros (HT). Elle intègre un enre-gistreur gravant des fichiers sur CD-R àla vitesse maximale de 40x et les CD-RWà la vitesse de 12x. Elle contient aussideux disques durs magnétiques de 120gigaoctets. La seconde est livrée avecun enregistreur de DVD supportant unevitesse de 4x pour les DVD-R, de 2x pourles DVD-RW, de 16x pour les CD-R et de8x pour les CD-RW. Elle est équipée dedeux disques durs magnétiques d’unecapacité de 180 gigaoctets qui peuventêtre configurés en RAID mode 1. Le prixpublic de la version DVD du DigiMaticArchiving est de 10.850 euros (HT). Dansces prix sont incluses cinq licences depostes clients. Le pack de cinq licencessupplémentaire vaut 500 euros (HT).L’imprimante couleur à jet d’encre inté-grée restitue des images de qualité pho-tographique à la résolution de 2400 x1200 DPI. Elle est également configu-rable en des définitions de 600 ou 1200DPI selon le résultat souhaité. LeDigiMatic est pourvu d’un bac d’alimen-tation d’une capacité de 60 disques de12 cm de diamètre, auquel on accèdepar le haut de l’appareil et d’un bac desortie placé dans un tiroir amoviblesitué sur la face avant. Dans sa versionde base, le DigiMatic est doté d’uneconnexion Ethernet 10/100 pouvantêtre, en option, remplacée par un modu-le Ethernet Gigabit. Est aussi inclus unport USB qui peut servir, dans sa ver-sion dite “reproduction”, à l’interfaçaged’un numériseur qui permettra de saisirune étiquette existante ou une photo-graphie. Le DigiMatic est paramétrablevia un panneau de commandes portantcinq touches de sélection complétéespar un écran LCD où s’affichent les com-mandes mais aussi à distance via uneapplication web. Dans le cadre d’uncontrat annuel de maintenance, les logi-ciels et le “firmware”sont mis à jour defaçon automatisée ou semi-automatiséeau travers d’une connexion internet et àl’aide d’une application qui mène lesopérations directement ou sous lecontrôle de l’administrateur. Dans les prochaines semaines, Odixionprévoit de compléter son offre par uneoption connue actuellement sous lenom d’archivage automatisé. Elle per-mettra de mener des opérationsmanuelles ou automatisées de sauvegar-

34 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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Bloc d’impression

Robotique de transport des disques

Support disque pour l’impression

Partie serveur

Electronique de gestion

Tiroir du bac de réception

Bac de réceptiondes disques enregistrés et imprimés

Bac d’alimentationdes disques

enregistreurde CD ou de DVD

N O U V E A U T E S

Ecran del’applicationde transfertdes fichiersvers leDigiMatic

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D ix ans après sa création,l’APROGED (Associationdes Professionnels de

GEIDE) a légèrement modifié ses sta-tuts. Elle s’est dotée d’un conseild’administration dans le souci demieux représenter l’ensemble deses membres et d’améliorer la parti-cipation. Au cours d’une assembléegénérale extraordinaire qui s’esttenue le 28 novembre 2002, lesmembres présents ont adopté cettenouvelle structure. Lors de l’assem-blée ordinaire qui a suivi, ils ont pro-cédé à l’élection des membres de ceconseil d’administration qui, à sontour, a élu le bureau de l’associationpuis son président. M. Serge Dahan.PDG de la société Sepsi Iris etmembre de l’Aproged depuis 1997, aété élu. Au cours du précédent exer-cice, il occupait la fonction de vice-président de l’association en chargede la commission en relation avecles associations professionnelles. Ala présidence, il prend le relais de M.Jean-Pierre Blanger, élu en 2000pour un mandat de deux ans. Lenouveau conseil d’administrationde l’APROGED comprend 14 mem-bres (voir ci-dessous) qui représen-tent avec équilibre les professionsmembres de l’association : édi-teur/intégrateur de logiciels, four-nisseurs de matériels, consultants

et prestataires de services. Quant aubureau exécutif de l’APROGED, il estcomposé de trois membres : le pré-sident, M. Serge Dahan, le trésorier,M. Laurent Prevel (Cabinet LaurentPrevel Conseil) et le secrétaire, M.Denis Motte (PDG de Dip Systèmes).Le secrétariat général est assuré parMme Yvonne Pruvel, permanente del’association. Le conseil d’administration del’APROGED prévoit de se réunirrégulièrement pour statuer sur lapolitique de l’association et définirles actions à entreprendre. Pourl’instant, rien n’a été dit officielle-

ment sur les premiers travaux. Parcontre, nous avons appris que lesmembres avaient reçu un question-naire qui a pour objectif de détermi-ner leurs attentes et les orientationsà étudier. Dans le communiqué offi-ciel, M. Serge Dahan - le nouveauprésident - a indiqué que“l’APROGED, forte de ses actionsdans le domaine de la normalisationet plus particulièrement de la normeAFNOR NF Z 42-013, bénéficieaujourd’hui d’une excellente imagequant à son éthique… C’est pour-quoi l’association souhaite sensibili-ser le marché et y développer saprésence et son influence en inté-grant de nouveaux acteurs et en serapprochant des associations sus-ceptibles de promouvoir sonmétier”. Nous devrions en savoirplus sur les actions qui seront entre-prises au cours des prochainessemaines, du moins si l’APROGEDcommunique à l’issue des diffé-rentes réunions de conseil d’admi-nistration. A fin décembre 2002,L’APROGED compte 81 membres(www.aproged.org). F.P.

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 35SMM ®

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APROGED : un nouveauprésident et de nouvellesstructuresA la fin du mois de novembre 2002, les membres del’APROGED ont restructuré leur association professionnelleet procédé à l’élection d’un nouveau président.

Le Conseil d’administration de l’APROGED

Nom SociétéM. Jimmy Barens ADOBE SYSTEMS FRANCE AdministrateurM. Bruno Couderc BJC CONSULTANTS AdministrateurM. Jean-Pierre Blanger BVA MYFRA AdministrateurM. Artak Abedi DAMARIS AdministrateurM. Jean-François Tougard DFR / STRATEGY PARTNERS AdministrateurM. Eric Hesnard DICOM FRANCE AdministrateurM. Denis Motte DIP SYSTEMES SecrétaireM. Philippe Hamon DOCUBASE SYSTEMS AdministrateurM. Bernard Olivier JLB INFORMATIQUE AdministrateurM. Lionel Pons MCO AdministrateurM. Laurent Prevel CABINET LAURENT PREVEL TrésorierM. Serge Dahan SEPSI - IRIS PrésidentMme. Louise Guerre SERDA AdministrateurM. Serge Beraud XEROX GLOBAL SERVICES Administrateur

YahooacquiertInktomiAprès avoir vendu une partie deses logiciels à Verity, Inktomi acédé le reste à Yahoo!. Cette tran-saction se fera contre le verse-ment cash de 1,65 dollar paraction, ce qui donne un montantglobal de 235 millions de dollars,et devrait être effective au coursdes prochains mois. En achetantInktomi et ses logiciels d’indexa-tion et de recherche pour le web,Yahoo entend compléter sonoffre et l’enrichir de nouvellesfonctionnalités.

M. Serge Dahan, nouveauprésident de l’APROGED

S O C I E T E S

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36 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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L’éditeur de logiciels de stockageNeartek a recruté M. José Rodrigues auposte de vice-président des opérationsinternationales. Il a pour mission d’assu-rer le développement des activités deNeartek sur l’Europe, l’Asie et l’Afrique.M Rodrigues était précédemment direc-teur Europe du sud de Veritas Softwaredont il a créé la filiale française en 1994.La société Exabyte Corporation anommé M. Bill Hake au poste de vice-président des ventes OEM. Il sera chargéde renforcer et d’étendre des relationsavec les acheteurs OEM, un point essen-tiel du plan d’expansion d’Exabyte. M.Hake vient de chez Iomega où il occupaitle poste de vice-président desAmériques et directeur général de larégion. Son expérience de 25 ans dansl’industrie l’a conduit à travailler chezSeagate et Maxtor dans le passé. Ricoh France vient de nommer MmeFlorence Dumand au poste de directricedes relations sociales et humaines et aucomité exécutif. Elle a pour missiond’instaurer une politique sociale cohé-rente aux niveaux européen et interna-tional. Le constructeur de scanners pourouvrages reliés et de grande taille i2Sdéménage mais reste dans le parc tech-nologique Europarc à Pessac, près deBordeaux. Il va s’installer dans un nou-veau bâtiment, en face de l’ancien, surune surface totale de 1300 m2 sur deuxniveaux. Les numéros de téléphone res-tent inchangés, à savoir : 05 57 26 68 98pour le premier et 05 57 26 68 99 pour lesecond. L’ouverture des nouveauxlocaux a eu lieu le 3 janvier 2003 àl’adresse Parc technologique Europarc,28-30 rue Jean Perrin (33608) Pessac. L’éditeur américain McData Corpo-ration spécialisé dans les solutionsouvertes de réseau de stockage (SAN) arecruté deux nouveaux vice-présidents.M. Alain Andréoli est nommé au postede vice-président exécutif pour lesventes et les services internationaux. Ilétait précédemment président et COOde Verio, la division mondiale de servi-ce IP de NTT. Sa carrière s’est dérouléepar le passé chez Storagetek en tantque vice-président Corporate et chezTexas Instruments. Le second nomméest M. Jean Becker au poste de vice-pré-sident senior Engineering. Il bénéficiede plus de 20 ans d’expérience dans lesfonctions techniques et d’ingénierie. Ilétait précédemment président deQwest Solutions mais a aussi travailléchez US West.

Mouvements

L ’ambition de Data Media-Dexxon est de devenir un desprincipaux grossistes spéciali-

sés de la distribution sur les marchésde l’informatique et de la bureau-tique. Le nouvel ensemble pèse 400millions d’euros en chiffre d’affaireconsolidé et compte 500 employésmais malgré la prise de contrôle,chaque entité reste sur son créneau.Data Media-Dexxon reste spécialisédans la distribution de solutions destockage ; Japel du groupe Nobletconserve sa spécificité de grossisteen solutions d’impression et en pro-duits bureautiques. Le nouvelensemble constitue également lepôle service à valeur ajoutée dugroupe Data Media-Dexxon dans lesdomaines informatiques, bureau-tique et de stockage. Il prend en char-ge la conception, l’intégration, l’ins-tallation des solutions et systèmesvendus puis assure la formation et la

maintenance. Quant à NobletDistribution, il garde son autonomieen France et en Belgique, sous la pré-sidence de Jean-Pierre Noblet. Ilreste distributeur de produitsbureautiques, informatiques et depapeterie destinés au grand public età l’entreprise. Selon M. SassanShafiee, PDG de Data Media-Dexxon,ce rapprochement est une premièreétape décisive dans la volonté dedéveloppement et d’expansion géo-graphique de sa société. Sous l’impulsion de M. Didier Diacre,le groupe Noblet s’était un tempsintéressé à la GEIDE avec Scanfile, àla distribution de scanners, d’appa-reils de micrographie et de consom-mables. Confronté à des difficultés, ila cédé la représentation de ces pro-duits à M. Diacre qui a repris le flam-beau en fondant la société Scanfiledans la région de Caen (voir MOS N°206, page 20). M.C.

Data Media-Dexxonprend le contrôle du groupe Noblet Le groupe Data Media-Dexxon a pris le 22 novembre dernier le contrôle du groupe Noblet pour constituer unnouvel ensemble de distribution.

Réorganisation des unités Imaging et Imagelink de Kodak

La société Eastman Kodak vient de procéder à une re-organisation de sesactivités en matière de saisie. Les unités Document Imaging et ENCAD ontété regroupées dans une même division dénommée Commercial ImagingComponents. M. Brad Kruchten a été nommé à la tête de cette division etsera responsable devant M. Carl Marchetto, président de cette entité etvice-président senior de Eastman Kodak. M. Kruchten était auparavant ledirecteur général de ENCAD après avoir été le directeur technique deDocument Imaging. ENCAD est une filiale de Kodak qui vend des impri-mantes à jet d’encre de grand format, des supports et des encres. La divi-sion Document Imaging produit et vend des scanners de production etdes produits de micrographie tels que les appareils mixtesscanners/caméras de microfilms. Cette partie scanner/micrographie seragérée M. Erwin Schwarzl qui était précédemment directeur général régio-nal d’une unité identique couvrant la région Europe. Il remplace M.Michael Marsh, précédemment vice-président de l’activité Capture, qui aété nommé directeur général de l’activité Digital Output de la filialeHealth Imaging et M. Michael Barrett, précédemment vice-président del’activité Imagelink, qui a été nommé président de l’activité ReferenceArchive Services au sein du groupe Commercial Imaging. La nouvelle organisation des activités les place en meilleure position enmatière d’investissement et de croissance et renforce leurs capacités decompétition sur le marché international estime M. Marchetto. M.C.

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Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 37SMM ®

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marges. Les ingénieurs de POS conti-nueront comme par le passé à déve-lopper de nouveaux produits en colla-boration avec d’autres divisions dugroupe comme celles en charge de larecherche.

Philips se sépare de ses départements detraitement de la voix et de reconnaissance vocaleau profit de Scansoft.

Pendant deux décennies, Philips a étéen pointe dans le domaine du traite-ment de la voix et de la reconnaissan-ce vocale avec des produits et logi-ciels qui ont trouvé des débouchésdans les télécommunications, l’auto-mobile et l’électronique grand public.Pour sa part, Scansoft s’est orientévers la reconnaissance de la voixaprès avoir racheté Caere en janvier2000 (voir MOS N° 179, page 33) et lestechnologies et produits de recon-naissance vocale de Lernout &Hauspie en décembre 2001 (voir MOS198, page 42). Les nouveaux produitsqu’elle acquiert auprès de Philipsorientent l’offre de Scansoft vers lessolutions de reconnaisance vocaleembarquée pour l’automobile, lesappareils mobiles et l’électroniquegrand public. L’accord s’est fait sur la base d’unmontant de 35,4 millions de dollarsqui se décompose en un paiementcash de 3 millions de dollars, unecréance de 4,9 millions de dollars, por-teuse d’intérêt à 5%, venant à échéan-ce le 31 décembre 2003 et une dette de27,5 millions de dollars, sans intérêt,remboursables sous trois ans à défautde quoi elle sera convertie en actionsde Scansoft sur la base de 6 dollarsl’action. Ces modalités ont été approu-vées par les conseils d’administrationdes deux sociétés. M.C. & F.P.

S elon un récent communiquéde presse émanant du siègehollandais de Philips, le

département POS (Philips OpticalStorage) serait responsable d’un peuplus de la moitié des pertes de la divi-sion “Components” en cours de disso-lution. Pour rendre à nouveau cetteactivité bénéficiaire, les dirigeants dugroupe ont pris plusieurs mesuresdont certaines sont drastiques. Ilsvont transférer à Taïwan la partie dePOS en charge des produits destinésaux applications sur micro-ordina-teurs et coopérer avec des parte-naires locaux. Rappelons que Philipsa déjà signé un accord de coopérationavec la société BenQ (groupe Acer)qui doit fabriquer certains enregis-treurs de disques optiques. Philips vaégalement abandonner la fabricationde certains produits jugés non profi-tables du fait des faibles marges qu’ilsgénèrent. Bien que cela ne soit pasprécisé dans le communiqué, on peutsupposer que les enregistreurs de CD-R/RW font partie du lot. En consé-quence de ces différentes décisions,l’usine de Hasselt (Belgique) va êtredurement touchée. Environ 390emplois seront supprimés; 45 salariésse sont vu offrir d’autres postes ausein du groupe, quand aux autres, despossibilités de placement au seind’autres divisions et hors du groupeseront étudiées avec les partenairessociaux. Quant à la partie de POS quise trouve à Eindhoven, elle se concen-trera désormais uniquement sur lesactivités de prédéveloppement deproduits. Selon ce même communi-qué, les activités de POS concernantles produits grand-public et pour l’au-tomobile sont profitables.Philips va désormais recentrer sesefforts sur les produits enregistrablesde type DVD+RW qui, selon ses diri-geants, dégagent de plus fortes

Eastman Kodak vient de nommer M.Brad Kruchten au poste de président del’activité Commercial ImagingComponents, une nouvelle unité au seindu groupe Commercial Imaging quienglobe les activités Document Imaginget EnCAD. Il était auparavant CEO deENCAD, une filiale de Kodak spécialiséedans les imprimantes, les encres et lesconsommables. M. Kruchten a été dansle passé Ceo de la division DocumentImaging avant de passer chez ENCAD.Par ailleurs Eastman Kodak a nommé M.Alain Popelard directeur de la régionEAMER, c’est-à-dire Europe, Afrique etMoyen-Orient. Actuellement directeurassocié de l’unité Global Manufacturinget Logictics de Kodak et vice-président,il deviendra également Chairman, deEastman Kodak SA (EKSA), la filialeeuropéenne basée à Genève. Il succéde-ra à M. Pierre Cohade qui a quitté Kodakfin 2002. Il sera responsable devant M.Martin Coyne II, le directeur général dugroupe Photographie de Kodak. Plasmon a recruté un nouveau directeurdu marketing pour la région EMEA dontla tâche principale sera de lancer l’UDO(Ultra Density Optical) sur le marchéinternational au troisième trimestre2003. Il s’agit de M. Steve Tonguish quiassurait précédemment la directionmarketing des solutions de stockage deDicom AG. Il avait également travaillépar le passé chez Emass au poste dedirecteur marketing Europe. Le fabricant américain de processeursde traitement d’image Tak’Asic anommé M. Jacques Clay au poste device-président de son conseil de sur-veillance. Il bénéficie d’une expériencede plus de 27 ans dans la gestion straté-gique et le management. Il a été respon-sable de l’activité PC chez HP de 1991 à1996 puis le directeur général de l’activi-té chargée des appareils d’accès à inter-net. Après avoir quitté HP en 2000, il estdevenu président et CEO d’une start-upspécialisée dans le CRM distribué.DataCore Software, fournisseur de solu-tions de stockage en réseau, a nommé àson conseil d’administration M. EdwinKania, président et directeur senior deFlagship Ventures. M. Jean-François Connan, directeurgénéral de Thales Secure Solutions, aété nommé directeur général de ThalesTrithème. Créé en février 1998, ThalesTrithème est un opérateur de confiancedisposant d’un agrément délivré par ladirection centrale de la sécurité des sys-tèmes d’information (DCSSI).

Philips :restructuration del’activité “OpticalStorage Business”Après avoir annoncé la dissolution desa division “Components”, Philipsrestructure ses activités autour desdisques optiques et du stockage.

Mouvements

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38 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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L’éditeur Atempo (ex-Quadratec), dont leproduit phare est Time Navigator, anommé le 20 décembre M. ThierryFlajoliet au poste de président et CEO enremplacement de M. Edouard Efira. Ilbénéficie d’une expérience de plus de 20ans du management dans les domainesdu logiciel et de la haute technologie. Ilétait précédemment General Partnerchez KBC Investco à Paris, la branched’investissement de la banque/assuran-ce belge KBC et a travaillé par le passépour Thales Electronic Fund Transferand Secured Transactions Group et pourThomson Multimedia. Chez Verity, M. Todd K. Yamami, vice-président et directeur financier, annonceson départ mais assume l’intérim enattendant que soit recruté son succes-seur.L’éditeur américain de solution de stoc-kage ouverte McData annonce la nomi-nation de M. Jean Becker au poste deSenior Vice-Président Engineering. Ilétait précédemment président de QwestSolutions, le centre de services de ges-tion réseau et de solutions d’entreprisesde Qwest Communications Interna-tional. L’éditeur américain Veritas Softwaredéveloppe son centre de support régio-nal en France. Les appels de supporttechnique provenant des clients fran-çais sont toujours acheminés de façontransparente vers le centre de supportEMEA de Reading au Royaume-Uni maisdepuis novembre les appels critiquessont automatiquement redirigés vers lenouveau centre de la Défense où officieune équipe de spécialistes techniquesdu support client . M. Sylvain Aune estchargé de diriger ce nouveau centre. Le constructeur américain Exabyte anommé M. Bill Hake au poste de vice-pré-sident des ventes OEM. Il aura pour mis-sion de renforcer et de développer lesrelations d’Exabyte avec les intégrateursOEM. Il travaillait précédemment chezIomega Corporation en tant que vice-pré-sident et directeur général pour la régionAmérique. Il y a occupé également leposte de vice-président des ventes OEMau niveau mondial. M. Eric Kelley a été nommé président etCEO de Snap Appliance Inc. Avantcette nomination, il était président dugroupe des systèmes de réseaux chezMaxtor. Snap Appliance assure une pré-sence en Europe au travers deNavaStor SA, un prestataire de servicesen marketing et ventes spécialisé dansle stockage. Il est basé à Genève.

L ’éditeur Verity (San Jose, CA),spécialiste des logiciels pourportails et environnement

intranet, a vécu l’année 2002 enmeilleure forme qu’en 2001. Lesrésultats trimestriels qui se succè-dent le confirment. Celui clos le 30novembre 2002 (le second de l’exer-cice) révèle une légère progressiondu chiffre d’affaires (plus 1,33%)mais surtout un net redressementdu résultat qui est positif de 2,4 mil-lions de dollars alors qu’à la mêmeépoque l’an passé le résultat affi-chait une perte de 1,9 million de dol-lars. Le résultat au 30 novembre2002 tient pourtant compte d’unecharge de restructuration de 1 mil-lion de dollars. Les ventes de logi-ciels atteignent 12,9 millions de dol-lars et représentent 57% du chiffred’affaires de ce trimestre. Elles sonten baisse de 2% par rapport à lamême période l’an passé mais enhausse de 5% par rapport auxventes de logiciels du trimestre pré-cédent. Ayant racheté l’activité logi-cielle Entreprise Search d’Inktomi,

Verity compte recruter de nouveauxclients et ainsi redresser le postedes ventes de logiciels. Au cours decette période, Verity a signé de nou-veaux contrats avec des clientsœuvrant dans les secteurs de labanque et des services financiers,des hautes technologies, des socié-tés de services et de télécommuni-cation. Les clients ont pour nomAccenture, Bank of America, BBC,BMW, Boeing, British Telecom,Defense Intelligence Agency, JPMorgan Chase, Schlumberger,Verizon, Xerox et Ziff Brothers.

Elle a également amélioré sa posi-tion sur le marché OEM des logicielsde recherche et de catégorisation ensignant de nouveaux accords ou enétendant des accords existants avecdes sociétés telles que Authoria,ePeople, Hyland, iManage, Objectiveet MRO. Bénéficiant d’une trésore-rie importante, Verity a entrepris deracheter ses propres actions, un mil-lion de parts pour un montant de 10millions de dollars. M.C.

Redressement durésultat de VerityLe deuxième trimestre de l’exercice2002/2003 de Verity montre unestabilisation du chiffre d’affaires et unredressement du résultat financier.

Le programme de rechercheK2 Catalog de Verity chez FT.com

La version internet du Financial Times, FT.com, est passée d’une consultationgratuite de ses services en ligne à un abonnement payant. Beaucoup des ser-vices de FT.com restent cependant gratuits, en particulier les dernières actuali-tés et les dernières données. Les abonnements permettront d’accéder à une par-tie des services à forte valeur ajoutée, y compris une prévisualisation des pagesclefs du Financial Times la veille de la publication, des informations détailléessur 18.000 sociétés cotées et l’outil de recherche Power Search. Pour faciliter laconsultation des abonnés payants, FT.com a implémenté le produit K2 Catalogde Verity qui sera un composant de la plate-forme qui gère les services d’abon-nement. C’est un moteur de recherche avancée et de classification destiné à desapplications de commerce électronique. Appliqué au site FT.com, il offre desfonctionnalités de recherche y compris dans les archives des actualités inter-nationales et sur les informations des marchés financiers. Il servira à créer destaxinomies (ou plans de classement) qui permettront à l’utilisateur de naviguerplus facilement. Les autres fonctions essentielles de K2 Catalog sont larecherche paramétrique (sélection et navigation à travers des catégories) et leclassement adaptatif (classement des résultats par pertinence en fonction ducomportement de l’utilisateur et du type de requête effectué). M.C.

Mouvements

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dont le chiffre d’affaires se monte à 3,2décroît de 6% et que l’activité COM dontle chiffre d’affaires atteint 58,8 millionsde dollars continue de décliner (-27%). Anacomp poursuit son désendettementcomme l’indique la cession de sa filialesuisse Cominformatic à la société anglai-se Edotech spécialisée dans l’éditique.Cette cession comprend également lasociété autrichienne FN Solutions Gesm.b.H. et la filiale de maintenance et desupport de Anacomp en Suisse. Parcontre la même filiale en Autriche n’estpas concernée par cette vente. La socié-té Edotech voit dans cette acquisitionl’occasion d’étendre ses compétencesdans le domaine du stockage et de larécupération du document, activité quise marie bien avec l’impression transac-tionnelle. En Europe Occidentale,Anacomp conserve encore de nom-breuses filiales : en Allemagne, Autriche,Belgique, Finlande, France, Italy,Luxembourg, Pays-Bas, Scandinavie etRoyaume-Uni. Elle est par ailleurs pré-sente dans 55 autres pays à travers lemonde grâce à un réseau de vendeurs etde distributeurs. Autre mesure d’économie, le siègesocial a été transféré dans la région deSan Diégo du côté de Carmel MountainRanch. Dans ce nouveau siège est éga-lement rapatrié le centre de donnéesde San Diego qui fournit les CD à lademande, des services d’éditique et demicrographie. Dans la ville de Vista estmaintenu un établissement spécialisédans la maintenance et le support.Entre ces deux établissements, lenombre d’employés se monte à 325personnes. M.C.

A près un dépôt de bilan en sep-tembre 2001 et le redresse-ment judiciaire qui s’en est

ensuivi, la société américaine Anacompa abandonné la vente des scanners etdes matériels de micrographie pourconcentrer ses activités sur la mainte-nance et le support des matériels decapture et d’impression de documents(scanners, imprimantes et multifonc-tion) pour le compte de plusieurs four-nisseurs. Les activités n’étant plus lesmêmes, les comparaisons de chiffred’affaires d’un exercice à l’autre n’ontpas grande signification. Sur un chiffred’affaires de 241,8 millions de dollars au30 septembre 2002, le résultat d’exploi-tation est un bénéfice de 5,55 millions dedollars. Le résultat net est un bénéficede 275 millions de dollars. L’an passé àl’époque du dépôt de bilan, la perte del’exercice était de 47,5 millions de dol-lars. Le bénéfice net s’explique par l’ex-tinction d’une dette de 265,3 millions dedollars, par des gains de restructurationde 13,3 millions de dollars et une réduc-tion des intérêts de la dette de 37,7 mil-lions de dollars.

Au cours de cet exercice, les revenusprovenant des services pour le comptedes fournisseurs de matériels (MVS oumulti-vendor services), un des postesen croissance chez Anacomp, se sontélevés à 27,1 millions de dollars, encroissance de 21% par rapport à l’annéeprécédente. Un autre élément en crois-sance est l’offre de présentation sur leweb (+41%) qui génère un chiffre d’af-faires de 15,7 millions de dollars tandisque l’activité de transfert sur CD/DVD

Dot Hill lève desfinancements En décembre 2002, la société DotHill Systems Corp. dont le siège està Carlsbad en Californie, a levé 6millions de dollars en vendant 6000actions privilégiées à des investis-seurs privés conduits par OmicronPartnets L.P. Ces actions privilé-giées bénéficient d’un dividendeassuré de 7% et sont convertiblesen actions ordinaires. Dot Hill a lapossibilité de racheter 1/18ème deces actions en espèces ou paréchange avec des actions ordi-naires, chaque mois à partir de juin2003 jusqu’en décembre 2004. Si unmois particulier Dot Hill choisit dene pas les racheter, le taux du divi-dende des actions privilégiées res-tantes grimpe à 12%. Dot Hill a lapossibilité de demander la conver-sion des actions privilégiées enactions ordinaires si le cours de cesdernières atteint 6,5 dollars paractions durant 15 jours consécutifsde cotation boursière. A la suite decette opération le capital en circu-lation de Dot Hill est d’environ 25millions d’actions ordinaires et de6000 actions privilégiées. Dot Hillest un éditeur spécialisé en solu-tions de stockage en réseau dontles produits phares sont la ligneSANnet et le produit Axis StorageManager. Le produit de cette ventesera consacré au fonds de roule-ment et au développement de pro-duits.

Anacomp : unexercice 2002consacré aurecentrage Après un exercice 2001 marqué par unredressement judiciaire, Anacomp tentede se refaire une santé dans le serviceaux entreprises.

BancTec se sépare de sa filialejaponaiseL’éditeur américain etconstructeur de scanners rapidesBancTec s’est séparé endécembre 2002 de sa filialejaponaise BancTec Japan (BTJ),vendu à la société Jafco MBO,filiale de Jafco Co Ltd. La cessiondonne lieu à deux transactions.Jafco MBO rachète la totalité desactions en circulation tandis queBTJ qui continuera à fonctionnersous ce nom et à distribuer lesservices et les programmes deBancTec au Japon achète desdroits de distribution et deslicences. L’ensemble devrait semonter à 82,5 millions de dollars.

Exabyte menacé de délistementLa SEC (Stock Exchange Commission), l’équivalent aux USA de la COB, a pré-venu les dirigeants d’Exabyte que leur action serait délistée si son cours res-tait en dessous du dollar. Un délai de 45 jours a été accordé. L’action du fabri-cant de solutions et périphériques de sauvegarde est restée cotée en dessousd’un dollar depuis août 2002. Elle valait récemment 0,45 dollar.

S O C I E T E S

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Deux nouvelles acquisitionspour Veritas

L’éditeur américain de logiciels de sauvegarde Veritas Software (Mountain View, CA)a annoncé l’acquisition des sociétés Jareva Technologies et Precise SoftwareSolutions. La première a été achetée 62 millions de dollars payés cash à ses action-naires tandis que le montant de la transaction de la seconde est de l’ordre de 537 mil-lions de dollars. Dans ce dernier cas, le paiement s’effectue pour 400 millions de dol-lars en cash basé sur une valeur de l’action de Precise Software Solutions de 16,5 dol-lars qui sera versé à ses actionnaires. D’autre part, Veritas va émettre environ 7,5 mil-lions d’actions pour payer le complément. A travers ces deux acquisitions, Veritass’approprie des programmes complémentaires de son offre. Les produits de JarevaTechnologies (Sunnyvale, CA) sont des logiciels de déploiement et de gestion de ser-veurs tandis que l’offre de Precise Software comprend des programmes de gestiondes performances des applications (bases de données, SAP, etc.).

Kom Networks ouvre un bureau en FranceL’éditeur canadien de logiciels de stockage et de gestion de périphériques KomNetworks vient de créer un bureau en France chargé de la commercialisation deses solutions en Europe du sud et en Afrique. Basé à Vélizy, il est dirigé par MM.Jean-Marc Blanc et Jean-Yves Saxon. C’est la cinquième implantation de KomNetworks hors du Canada. Cette société possède deux bureaux aux USA, un àSingapour et un autre à Abu Dhabi. Connu de longue date comme éditeur de logi-ciels de gestion de périphériques de stockage notamment pour disque optique etjukeboxes, Kom Networks propose 5 produits : OptiStorm pour l’archivage et letransfert sur des disques optiques (WORM, effaçable, CCW, DVD-RAM) ou de ges-tion de fichiers sur CD-ROM/DVD-ROM; OptiServer pour la gestion de jukeboxesde disques optiques dans les environnements Unix et OpenVMS; KomWorx DM(Data Management) pour la gestion et l’agrégation des différents systèmes de stoc-kage d’une entreprise; KomWorx AM (Archive Manager) pour la migration desfichiers des serveurs vers des supports de stockage comme des disques optiqueset ShieldWorx pour la protection des données de disques durs. Kom NetworksEurope est situé au 41 bis avenue de l’Europe, 78147 Vélizy; téléphone : 01 34 63 0869, fax : 01 34 63 06 99.

possède 8 unités de fabrication dans 7pays différents (USA, Japon, Philippines,Singapour, Mexique, Chine et Thaïlande).Rappelons qu’avant cette fusion, IBM afermé ses centres de fabrication situés enHongrie en licenciant plusieurs milliers depersonnes et en Allemagne où subsistaitune unité de montage de têtes.HGST possède désormais une gamme dedisques durs magnétiques couvrant l’en-semble de la demande du marché avecdes produits 1 pouce, 1,8 pouce, 2,5 et 3,5pouces. Le contrat entre IBM et Hitachiprévoit qu’à la fin de l’année 2005, Hitachiprendra le contrôle total du capital decette nouvelle société. F.P.

B aptisée Hitachi Global StorageTechnologies (HGST), cettesociété est détenue à 70% par le

groupe Hitachi et a son siège à San José(Californie). Elle a pour directeur généralM. Jun Naruse et pour président duconseil d’administration M. YoshiroKuwata, par ailleurs vice-président exécu-tif d’Hitachi Ltd. Cette nouvelle entitéregroupe les activités de R&D et de fabri-cation de disques durs magnétiquesd’IBM et incorporera en avril prochaincelles d’Hitachi, notamment son unité defabrication de Kanagawa (Japon). HitachiGlobal Storage Technologies emploie21.500 personnes dont 14.700 ex-IBM et

Constellation 3D :protection du“chapter 11”La société Constellation 3D (MOS N°188,pages 36/37), cotée au Nasdaq sous le sym-bole CDDD, vient de recourir à la protec-tion du “chapitre 11” de loi américaine surla faillite des entreprises. Les technologiesde disques optiques multicouches baséssur des matériaux fluorescents queConstellation 3D a mises au point n’ont pasà ce jour débouché sur des applications etn’ont pas trouvé preneur auprès des indus-triels sous forme de licences. De plus, lasociété n’a pas obtenu des investisseursles fonds qui lui auraient permis de conti-nuer ses recherches et de mettre en placedes unités de production. On est d’ailleurssans nouvelle d’un projet qui devait voir lejour en Russie avec l’appui d’investisseurslocaux. De son côté, Ricoh (Japon) n’a pasfourni d’information sur ses développe-ments visant à utiliser des techniques mul-ticouches initialement mises au point parConstellation 3D. Plusieurs industriels derenom international continuent néan-moins à explorer des voies identiques ousimilaires pour augmenter la densité destockage des disques optiques.

Dataplay : unereprise éventuelle ?Selon le journal “Rocky Mountain News”,une société d’investissement spécialementcréée, DPHI Acquisitions Inc., a acquis lesactifs de Dataplay Inc. (Boulder, CO) pour1,5 million de dollars. Ses dirigeants envi-sagent de poursuivre une partie des activi-tés et de ré-embaucher des ingénieurs quiavaient été licenciés suite à la fermeture del’entreprise. Rappelons que Dataplay est àl’origine d’un disque optique enregistrablede 3,2 centimètres de diamètre et de 500mégaoctets de capacité ainsi que de sonenregistreur/lecteur de taille égalementréduite (MOS N°189, pages 25/26) qu’elledevait vendre en OEM à des industriels. Aceci s’ajoute une technique de protectiondes contenus préenregistrés sur desmédias qu’elle avait proposée à des pro-ducteurs et des éditeurs de programmesmusicaux. Seule la société Iriver (www.iri-veramerica.com) commercialise un enre-gistreur/lecteur portable, l’iDP-1000, basésur les produits de Dataplay. Il était jusqu’àces dernières semaines vendu au prixpublic de 349 dollars (HT); ce qui est unpeu cher pour le marché grand-public auregard des autres solutions disponibles.Depuis sa création, il y a 4 ans, Dataplay aobtenu environ 120 millions de dollarsauprès d’investisseurs.

Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 41SMM ®

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Naissance de HitachiGlobal StorageTechnologiesAprès avoir racheté une bonne partie des activités de la division disques dursmagnétiques d’IBM, Hitachi s’en est servi pour fonder une nouvelle société .

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Le SR-TO3 deSamsung : unenregistreurDVD multi Dans les prochaines semaines, Samsung(Corée) prévoit de commercialiser unnouvel enregistreur de DVD de typemulti connu sous la référence SR-T03. Ilenregistre des DVD-RAM et DVD-R en 2x,des DVD-RW en 1x, des CD-R en 12x etdes CD-RW en 8x. Parmi ses particulari-tés, il permet de lire des DVD-R en 6x aumaximum, c’est-à-dire au taux de trans-fert brut d’environ 8,3 Mo/seconde, etdes CD-ROM en 32x. Ce modèle est équi-pé d’une interface IDE-ATAPI avec 2mégaoctets de mémoire cache et est des-tiné à l’intégration dans un PC ou unsous-système externe.

Le DV-W50E de Teac : unenregistreurpour DVD-R/RWA compter du mois de janvier 2003,l’offre de Teac (Japon) s’enrichit d’unenregistreur de DVD-R/RW, le premierque propose cet industriel japonais quifabrique de longue date des lecteurs deCD-ROM et des graveurs pour CDR-RW.Le DV-W50E est un appareil intégrabledans un PC, doté d’une interface IDE-ATAPI avec 2 mégaoctets de mémoirecache. Il enregistre des DVD-R à la vites-se maximale de 4x, des DVD-RW en 2x,des CD-R en 16x et des CD-RW en 8x. Ilsera proposé au prix public de 349 euros(TTC) dans un package comprenant lelogiciel Nero 5.59 et le programme demontage ou de création de contenu mul-timédia (vidéo et photo) Studio 8 dePinnacle.

TDK : deuxenregistreurs de DVD Lors du Comdex 2002, TDK a annoncé lacommercialisation sous sa marque d’unenregistreur de DVD, l’Indi DVDMultiFormat ou AID+040212N, compa-tible en écriture avec les disques DVD-R/-RW à la vitesse d’enregistrement de 2x,avec les DVD+RW en 2,4x et avec les +R en4x. Vraisemblablement acquis en OEMauprès de Sony (MOS N°206, page 53), cetappareil enregistre également des CD-R àla vitesse maximale de 16x et des CD-RWen 10x. En tant que lecteur, il affiche des

D ans les prochaines semaines,Hewlett Packard va com-mercialiser deux nouveaux

enregistreurs de DVD+RW/+R, lesDVD 300i et DVD 300E. Tous deuxenregistrent des DVD+RW et DVD+R àla vitesse maximale de 4x permettantainsi de sauvegarder 4,7 gigaoctetssur ce type de média en approximati-vement 15 minutes. Le DVD 300i estun modèle doté d’une interface IDE-ATAPI et est destiné à l’intégrationdans un micro-ordinateur ou un sous-système. Son prix public sera del’ordre de 299 dollars aux USA. LeDVD 300e est une version externe quidispose d’interfaces IEEE-1394(FireWire) et USB 2.0 de connexion àun micro-ordinateur. Il sera vendu aucours du mois de février à un prixd’environ 399 dollars. Ces deux appa-

Deux nouveauxenregistreurs deDVD+RW/+R chezHewlett Packard

reils enregistrent aussi des CD-R à lavitesse de 16, des CD-RW en 10x etlisent des DVD-ROM en 8x et des CD-ROM en 40x. Ils seront fournis avecdes logiciels pour les environnementsWindows : ShowBiz DVD de Arcsoftpour la conception de DVD-Videopersonnels, Memories Disc Creatorpour la création d’albums photogra-phiques, de RecordNow et DLA pourl’écriture des médias et deSimpleBackup pour la sauvegarde etla restauration de fichiers. F.P.

Panasonic : un premierenregistreur DVD Multipour portablesL’industriel japonais Panasonic (Groupe Matsushita) commercia-lise un premier enregistreur de DVD de type multi répondant auxspécifications recommandées par le DVD-Forum.

R éférencé UJ-810, cet appareil pour micro-ordinateur portablemesure 12,7 mm de haut, pèse 210 grammes et est vendu sur lemarché de l’OEM. Doté d’une interface IDE-ATAPI, il écrit des DVD-

RAM (sans cartouche) à une vitesse de 2x (2,7 mégaoctets/seconde de tauxde transfert), des DVD-R/RW en 1x, des CD-R en 16x et des CD-RW en 8x. Ilfait également fonction de lecteur de DVD-ROM 8x et de CD-ROM en 24x.Par ailleurs, Panasonic propose le SW-9581-C, un enregistreur de type DVD-Multi pour ordinateur de bureau. Ses spécifications techniques sont légè-rement différentes du précédent. Le SW-9581-C enregistre des DVD-RAM etdes DVD-R à la vitesse de 2x, des DVD-RW en 1x, des CD-R en 12x et des CD-RW en 8x. En tant que lecteur, il peut lire des DVD-ROM à la vitesse maxi-male de 12x (16,2 Mo/sec.) et des CD-ROM en 32x (4,8 Mo/sec.). L’offre OEMde Panasonic comprend aussi des appareils de type Combo pour portableavec le CW-8122-B (24x10x24x8x) à chargement direct (de type mangedisque) et l’UJDA740 doté d’un tiroir. J.K.

Cette nouvelle génération de graveursva progressivement remplacer lesanciens modèles jusqu’à présentproposés par HP.

Le DVD 300i de Hewlett Pakard

M U L T I M E D I A

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44 Décembre 2002 - Janvier 2003 - N°208 SMM ®

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L es trois modèles qui sontannoncés intègrent un enre-gistreur de DVD-R/DVD-RW

de 8 centimètres de diamètre (sanscartouche) sur lequel sont directe-ment enregistrées les séquencesvidéo capturées. Ils utilisent la com-pression MPEG-2 avec une résolu-tion paramétrable selon le niveau dequalité choisie par l’utilisateur etpeuvent mémoriser environ uneheure sur un DVD-R/RW. Cesdisques peuvent ensuite être lus surdes micro-ordinateurs disposantd’un logiciel adapté, sur certainsappareils de salon et sur lesconsoles PlayStation-2. Le DCR-DVD-100 est le modèle d’entrée degamme de cette série. Il intègre unécran LCD couleur de 6,35 centi-mètres de diagonale et permet,outre la vidéo, de capturer des pho-tographies numériques avec unerésolution maximale de 640 x 480pixels. Son prix public devrait avoi-siner les 1.000 dollars sur le marchéaméricain. Les DCR-DVD200 et DCR-DVD300 se différencient par unerésolution plus élevée lors de la cap-ture d’images fixes qui se fait à unedéfinition de 1152 x 864 pixels. LeDCR-DVD300 est, de plus, doté d’unécran LCD de 8,89 centimètres dediagonale. Ces trois caméscopesdisposent d’une interface USB 2.0 deconnexion à un micro-ordinateur etseront livrés avec des logiciels per-mettant l’exploitation desséquences.

Le RDR-GX7 : un nouveau DVR

chez Sony

Pour son DVR (Digital VideoRecorder) de salon, Sony a choisid’intégrer son nouvel enregistreurde DVD laissant le choix à l’utilisa-teur entre les médias DVD-R, DVD-RW, DVD+RW ou DVD+R de 12 centi-

mètres de diamètre. Le RDR-GX7intègre un nouveau dispositif deprétraitement (filtrage) et de com-pression de la vidéo avec MPEG-2 enmode VBR (débit variable en unepasse). Il est équipé d’entrées analo-giques pour la vidéo et le son etd’une interface IEEE-1394 permet-tant l’enregistrement - après trans-codage - de séquences à partir decaméscopes numériques. Sa dispo-nibilité est prévue pour le mois dejuin 2003 à un prix public de 800 dol-lars sur le marché américain.

Nouvel enregistreurde DVD pour le VAIO

PCG-GRV680

Après avoir annoncé en octobre2002 un premier enregistreur deDVD-R/RW pour certains de sesmicro-ordinateurs portables VAIO,Sony inscrit à son catalogue un nou-veau modèle également compatibleavec les médias DVD+RW/+R ; lais-sant ainsi à l’utilisateur le choixentre quatre médias différents. Cetenregistreur sera proposé avec lemodèle VAIO PCG-GRV680 qui seracommercialisé à partir du mois demars 2003. Il devrait ensuite êtreintégré ou proposé en option avecd’autres micro-ordinateurs por-tables. F.P.

Sony : descaméscopesutilisant les DVD-R et DVD-RW Prévus pour le second semestre 2003,les nouveaux caméscopes qu’annonceSony sont les premiers appareils de cetype utilisant un DVD enregistrable.

vitesses de 12x pour le DVD-ROM et de 40xpour le CD-ROM. L’Indi-DVD MultiFormatsera commercialisé en version interne parles différentes filiales de TDK à compter dumois de janvier 2003 dans un packageincluant les logiciels de Ahead Software(Nero et InCD). TDK propose également unenregistreur de DVD+RW/+RW baptiséIndi DVD ou AID+420N. Sa vitesse d’écri-ture est de 2,4x avec le DVD+RW, de 4xavec le DVD+R, de 16x avec le CD-R et de10x avec le CD-RW. Son prix public estd’environ 350 dollars aux USA où il est pro-posé dans les boutiques spécialiséesdepuis le mois de décembre. Parmi lesnouveautés de cet industriel - qui est avanttout un fabricant de médias enregistrables-, on remarque trois nouveaux enregis-treurs de CD-R/RW de la gamme VeloCD.L’AI-5200 est un graveur interne pour PCéquipé d’une interface IDE-ATAPI qui enre-gistre des CD-R à la vitesse maximale de52x (environ 7800 kilo-octets/seconde),des CD-RW en 24x et lit des CD-ROM en 48x.Son prix public est de 99 dollars (HT) auxUSA. L’UE-481648 est un graveur externedoté d’une interface USB 2.0 enregistrantdes CD-R à la vitesse maximale de 48x, desCD-RW en 16x et faisant office de lecteur deCD-ROM 48x. Il est vendu 179 dollars auxUSA. Quant au FP241032, il s’agit égale-ment d’un graveur externe de petite tailled’un design similaire au lecteur de CD-Audio et qui se connecte à un ordinateurvia une interface USB 2.0. Il permet d’enre-gistrer des CD-R en 24x, des CD-RW en 10xet lit des CD-ROM à la vitesse maximale de32x. Son prix public est de 199 dollars (HT)aux USA. Ces différents enregistreurs deCD-R/RW sont fournis avec une suite logi-cielle comprenant : NeroExpress, InCD etDigital MixMaster.

M U L T I M E D I A

L’Indi DVD de TDK

Camescope Sony utilisant un DVD-Rou un DVD-RW

Plextor choisitle DVD+RW

Le fabricant japonais Plextor vientd’annoncer son premier enregistreurde DVD, le PX-504A, basé sur la tech-nologie +RW/+R. Il sera vendu à partirdu mois de mars 2003 au prix public de315 euros (HT). Doté d’une interface E-IDE, il enregistre des DVD+RW en 2,4x,des DVD+R en 4x, des CD-R en 16x etdes CD-RW en 10x.

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celui du MPEG-2. Comparé au MPEG-4simple profil ou H.263, la qualité d’ima-ge est équivalente mais le gain en termede bande passante ou de débit est del’ordre de 50% selon des publicationsd’experts. Là où une séquence vidéocompressée avec MPEG-2 nécessite undébit de l’ordre de 3,5 mégabits/secon-de, la même séquence compressée avecH.264/MPEG-4-10 offre une qualitéd’image équivalente avec un débit deseulement 1,5 mégabits/seconde; tou-jours selon les mêmes experts. Ce n’estpas le seul avantage. Son adaptabilité larend apte à se plier à de nombreusesapplications allant de la vidéotélépho-nie à ce que les professionnels appel-lent le Digital Cinema, c’est-à-dire latransmission par satellite de filmsnumériques vers les salles de spec-tacles, en passant par la diffusion devidéo par internet et la télédiffusion deprogrammes de télévision numériqueen haute définition. Le débit peut évo-luer de 10 kilobits à 300 mégabits (théo-rique) en fonction de chaque applica-tion, avec des résolutions d’image com-prise entre le SQCIF et une image de4096 x 3072 pixels. A cet énoncé, on

Japon du 9 au 13 décembre, le JVT(Joint Video Team) a statué sur la pré-version de la partie 10 de la normeMPEG-4 concernant le mode dit AVC(Advanced Video Coding). La versionfinale du texte sera rédigée au coursdes trois prochains mois puis soumiseaux participants lors d’une prochaineréunion planifiée en mars 2003. Saufimprévu, il est vraisemblable que cetteversion sera adoptée puis transmise àl’ISO et à l’ITU-T afin d’être publiée,devenant ainsi une norme internationa-le.Sans attendre la normalisation définiti-ve, de nombreux industriels et dévelop-peurs ont commencé à travailler surl’implémentation de ces nouvellesnormes de compression/décom-pression de la vidéo, que ce soit sous laforme de logiciels, de processeurs oude solutions packagées. L’intérêt mani-festé n’est pas fortuit. Selon les experts,le H.26L/264 ou MPEG-4 AVC offrirait denombreux avantages par rapport auxtechniques utilisées jusqu’à présent. Ilpermettrait d’obtenir une image com-pressée de qualité en se contentantd’un débit nettement plus faible que

P our l’ISO (InternationalStandard Organisation), cettefuture norme est la partie 10

de MPEG-4; pour l’ITU-T (InternationalTelecommunication Union), elle estactuellement connue sous la référenceH.26L ou H.264. Les deux organismesde normalisation travaillent de concertdepuis fin 2001 sur les spécifications decette norme au sein d’un groupe de tra-vail appelé JVT (Joint Video Team) quiest né de la collaboration entre le VCEG(Video Coding Experts Group) de l’ITU-T et le Motion Picture Experts Group del’ISO. Ces travaux sont administrés parle JTC1/SC29-/G11 de l’ISO qui assure lacoordination. Historiquement les parti-cipants du groupe de l’ITU-T ont débutéleurs travaux en 1997 en vue d’élaborerune nouvelle norme de compression/décompression de la vidéo capable derépondre aux attentes des industriels etdes consommateurs en matière devidéo téléphonie et de diffusion via deslignes téléphoniques de séquencesvidéo accompagnées de son. Elle étaitnotamment destinée à compléter lanorme H.263 utilisée en vidéoconféren-ce et qui date de 1995. De leur côté lesexperts du groupe MPEG, notammentceux qui travaillaient autour de MPEG-4, se sont intéressés à ce que l’on appel-le le H.264 en raison de ses possibilitéstechniques complémentaires de lanorme MPEG-4 dont il constitue depuisune extension. C’est la partie 10 decette norme (ISO/IEC-14496-10), aussiappelée par les professionnels MPEG-4AVC (pour Advanced Video Coding).Lors de la récente réunion des expertsde l’ISO et de l’ITU-T qui s’est tenue au

H.26L/MPEG-4-10AVC : de futurestechniques decompression de la vidéoIl est encore trop tôt pour présumer des retombées qu’auracette future norme de compression de la vidéo mais ellesuscite d’ores et déjà un intérêt certain chez les industrielsen raison des possibilités qu’elle offre et du large spectred’applications qu’elle promet.

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comprend mieux l’intérêt croissant queportent les industriels à cette norme.Ainsi peut-on envisager d’enregistrersur un DVD-Video (4,7 gigaoctets) unprogramme vidéo en haute résolutionen utilisant H.264/MPEG-4-10 ou encore4 heures de programme (contre 2 h.15mn. actuellement avec MPEG-2) sansavoir à changer de technique ou delaser. Ce type d’application est à l’étudechez certains industriels de l’électro-nique grand-public. Un autre avantagedu H.264/MPEG-4-10 est qu’il permetd’utiliser conjointement des techniquesde compression du son comme le AAC(Advanced Audio Coding) ainsi que lesdifférents protocoles de flux vidéo enfonction du mode de diffusion tels queceux définis dans les parties “systems”des normes MPEG. Le prix à payer pour tant d’avantagesc’est une puissance de calcul trèsimportante. Ces nouvelles techniquesde compression nécessitent de nou-velles architectures de processeurs decompression et de décompression oudes DSP capables d’assurer en tempsréel les différents traitements ou, dansle cas d’une plate-forme à base de PC,un processeur central très puissant. Lestechnologies du MPEG-4-10 ou H.264qui peuvent être adaptatives sont destraitements découlant de prédictionsspatiales et temporelles. Le codage estde type transform et un découpage desimages est fait en macroblocs.Interviennent aussi des calculs d’esti-mation et de compensation de mouve-ment, de quantization et de codageentropique. A ceci s’ajoutent des opéra-tions de filtrage adaptatif lissant lesimages pour éviter de voir apparaître àl’image des blocs ou des artefacts.Parmi les autres technologies mises enœuvre, il convient de noter les codagesCAVLC (Context-Adaptive VariableLength Coding) et CABAC (Context-Adaptive Binary Arithmetic Coding),également gourmands en puissance decalcul, notamment pour le traitementen temps réel.

Plusieurs industriels travaillent à fondsur ce sujet; aussi peut-on s’attendre àce qu’ils parviennent dans les deux casà des solutions satisfaisantes qui s’amé-lioreront au fur et à mesure de l’évolu-tion de la microélectronique commecela s’est fait pour MPEG-1 puis MPEG-2. Plusieurs sociétés ont annoncé desdéveloppements dans ce sens. C’est lecas de Videlocus (Waterloo, Canada),du Heinrich-Hertz Institut (Berlin), deSand Video (Andover, USA), d’Equator

Technologies (Campbell, USA), de STMicroelectronics (France/Italie), d’UBVideo, d’Amphion Semiconductor(Belfast, Irlande) et de TexasInstruments avec les nouvelles généra-tions de son “Digital Media”(TMS320DM642). C’est aussi le casd’Harmonic (Sunnyvale, CA), concep-teur et fabricant d’encodeurs/déco-deurs pour la télédiffusion, qui a annon-cé son intention d’implémenter MPEG-4-10/H.264 dans ses futurs produits.Pour sa part, la société Envivio (Franceet USA) prévoit d’ajouter un codecH.264/MPEG-4-10 à son système d’enco-

dage de la vidéo actuellement basé surla norme MPEG-4. D’autres industrielsdevraient faire des annonces dans cesens au cours des prochains mois et del’année 2003. Les premières solutionsde traitement des images aux formatsQCIF et SIF devraient être disponiblesau cours de l’année 2003 mais il faudravraisemblablement attendre 2004 etplus sûrement 2005 pour que les indus-triels de la télédiffusion et du multimé-dia au sens large prennent réellementen compte ces nouvelles possibilités decompression/décompression de lavidéo. F.P.

F ondée en janvier 2001, la société américaine Sand Video (Andover, MA)n’avait pas jusqu’à présent dévoilé ses axes de développement. A l’occasionde la levée de 8 millions de dollars émanant d’investisseurs en capital risque

(Bake Capital, Navigator Technology Ventures et CommonAngels), les dirigeants ontfait savoir qu’ils travaillaient au développement et à la conception de processeurspour la compression/décompression de la vidéo basés sur le codec H.264. Sans don-ner de date de disponibilité ni de précision technique, ils indiquent que leurs pro-duits seront destinés à de multiples applications grand-public comme les PVR, lesDVR, les encodeurs/décodeurs pour la télédiffusion, la vidéoconférence, etc. Ilsauraient pour cela développé une nouvelle architecture de processeur capable derépondre aux exigences de calcul du H.264 qui nécessite une puissance de traitementimportant. Les 8 millions de dollars collectés auprès des investisseurs devraient per-mettre à Sand Video de passer à la phase de pré-industrialisation de leurs circuits.Les fondateurs de Sand Video sont pour la plupart des experts du traitement desimages numériques. C’est le cas de M. Don Shulsinger, son actuel “executive vice-pre-sident”. M. Shulsinger a été l’un des fondateurs de la société LaserData (MOS N°42,pages 7/8), l’une des toutes premières sociétés à concevoir un système de gestionélectronique de documents numérisés fonctionnant sur un PC, le LaserView. C’étaiten1986. LaserData sera vendue à Kofax en début 96. Il est également cofondateur dePixel Magic (revendue à Oak Technology) qui a conçu et commercialisé des proces-seurs de traitement et de compression d’images numérisées. Depuis 1995, il a occu-pé différents postes de responsabilité au sein de la division Imaging de OakTechnology puis dans d’autres services. Le PDG de Sand Video, Mr. Peter Besen, aégalement été l’un des fondateurs de LaserData puis de Pixel Magic. Il était précé-demment directeur général de la division “Imaging” de Oak Technology. Le directeurde l’engineering, M. John K. Iler est lui aussi un ancien de Pixel Magic où il était char-gé du développement de circuits ASIC. Il en est de même de M. Stephen Gordon - chiefscientist - spécialiste des algorithmes. F.P.

Sand Video : des solutionsH.264 en développementA l’occasion d’une récente levée de fonds, les dirigeantsde Sand Video ont dévoilé en partie leur intention deconcevoir des solutions de compression/décompressionde la vidéo avec le codec H.264.

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une interface USB 2.0 (compatible1.1), un tuner TV et différentesentrées-sorties pour la vidéo analo-gique et le son. La BigEye est fournieavec des logiciels de gestion ainsique des programmes directementexploitables. Avec ses deux nouveaux circuits, LSILogic aborde en douceur le marchédes futurs systèmes PVR/DVR utili-sant des codecs multiples dontMPEG-4. Il est vraisemblable qued’autres processeurs suivront quisupporteront une résolution d’ima-ge plus élevée avec ce mode de com-pression. Pour l’instant, ses diri-geants n’ont rien dévoilé de cetordre mais il faut reconnaître qu’ilsaiment entretenir le secret autourde leurs développements.

Le DiMeNsion 8650pour PVR/DVR

Pour les fabricants de PVR et DVR,LSI Logic vient d’annoncer un nou-veau processeur, le DiMeNsion8650, qui regroupe de nombreusesfonctions et dispose d’interfacespermettant l’utilisation simultanéed’un enregistreur de DVD et d’undisque dur magnétique. Ce circuits’inscrit dans une offre qui compre-nait déjà le DiMeNsion 8600 capablede supporter un seul périphériquede ce type doté d’une interfaceIDE/ATAPI. Le DiMeNsion 8650 a étéconçu pour permettre aux indus-triels de proposer des DVR/PVRéquipés d’un enregistreur de DVD etd’un disque dur magnétique sansavoir à ajouter de composants sup-plémentaires et donc sans augmen-ter le coût de fabrication de leursproduits. Sa puissance de traite-ment autorise plusieurs traitementssimultanés comme la compression

compressé soit avec AAC, soit avecMP3. Le DMN-8100 dispose, de plus,d’une interface vers un contrôleurIEEE-1394 permettant la connexiondirecte de camescopes (DV, DVC-PRO, DVCAM) lorsque l’on veutrécupérer des séquences vidéo puisles transcoder en MPEG-2, 1 ou 4. Demême, il permet d’effectuer des opé-rations inverses. Une autre spécifici-té de ces processeurs est qu’ils sup-portent le décodage de DVD-Audiodont le son est enregistré en LPCM(PCM linéaire) ou avec le codec MLP(Meridan Loss-less Packing). Le prixunitaire de ces deux circuits est de35 dollars pour le DMN-8150 et de 50dollars pour le DMN-8100 par quan-tité de 10.000 pièces. Pour faciliterleur intégration et permettre auxindustriels d’évaluer leurs possibili-tés, LSI-Logic propose une carte deréférence, la BigEye. Faite pour êtreutilisée à partir d’un PC, elle intègre

A nnoncée en janvier 2001, lagamme DoMiNo (MOSN°189, page 47), qui se

composait jusqu’à présent d’un pro-cesseur de décompression de lavidéo numérique, s’enrichit de deuxnouveaux circuits pour la compres-sion et la décompression compa-tibles MPEG-1, MPEG-2 et MPEG-4.Les DMN-8100 et DMN-8150 sontbasés sur la même architecture. Ilssont différents en ce que le premieraccepte de la vidéo au format DV25et dispose de possibilités de trans-codage en temps réel. Ces deux pro-cesseurs ont été conçus en vued’applications de type PVR/DVR etde capture/traitement de la vidéo àpartir de systèmes pour PC. Ils sontcapables de compresser en tempsréel des séquences avec MPEG-2 àune résolution maximale de 720 x576 pixels et à un débit paramé-trable entre 1,8 et 10 mégabits parseconde. Ils incluent un codecMPEG-1 qui supporte un débit allantde 284 kilobits à 4 mégabits/secon-de et un MPEG-4, allant de 64 kilo-bits à 1,25 mégabits/seconde. Avecces deux codecs, ils supportent desformats d’images SIF (352 X 288pixels) et QSIF (176 X 144 pixels)ainsi que les traitements en modesCBR (débit constant) et VBR (débitvariable). Parallèlement, ils assu-rent la compression du son avecMPEG-1 Audio (Couches 1,2 ou 3 -MP3), AC-3 Dolby stéréophonique etl’AAC (Advanced Audio Coding). Lacompression MPEG-4 effectuée parces deux processeurs s’appuie surles spécifications H.263, “simpleprofil” et “Advanced simple profil”de la norme lors de l’enregistrementen mode streaming de séquencesavec une qualité de type VHS de pro-grammes vidéo et du son entrelacé

LSI Logic : de nouveauxprocesseurs DoMiNo pourla compression de la vidéoAprès avoir repris C-Cube Microsystems qui avait étépendant plusieurs années le leader incontesté desprocesseurs de compression MPEG pour la vidéo, LSI Logicn’avait plus véritablement sorti de nouveaux produitsmarquants. Elle refait surface avec deux nouveaux circuitssupportant des codecs multiples notamment MPEG-4.

Processeur DoMiNo 8150 de LSI Logic

Carte BigEye de LSI Logic

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et l’enregistrement d’un programmesur un disque dur pendant la lectured’un DVD ou la visualisation d’unprogramme enregistré sur disquedur pendant le transfert d’un autresur DVD. De même, il offre la possibi-lité de copier des séquences d’undisque dur vers un DVD. LeDiMeNsion 8650 accepte des signauxvidéo analogiques issus de diffé-rentes sources: un tuner TV, unesource externe ou encore une sourcede type numérique récupérée à par-tir d’une interface IEEE-1394. Il pos-sède un transcodeur compatible DV-25. Il réalise en temps réel la com-pression des images aux formatsMPEG-2 (MP@ML) ou MPEG-1 avecdifférentes résolutions program-mables et la compression du sonavec MPEG-1 couche 2 ou en DolbyDigital CE. À ceci s’ajoute la capacité,pour des applications sonores uni-quement, de transcoder des fichiersde Compact Disc Audio ou déjà com-pressés avec MP3 ou WMA. Ses fonc-tions de décompression ou de déco-dage comprennent la lecture de DVD-Video (avec son Dolby Digital AC3 5.1ou DTS), de DVD-Audio (avec desséquences LPCM et MLP), deVideoCD et de SuperVideoCD.Secondé par un composant externesupplémentaire, il est capable dedécoder des SACD (SuperAudioCD).La plate-forme intégrant leDiMeNsion 8650 permet de lire parailleurs des CD-Audio, des disquessur lesquels sont archivées desséquences compressées avec MP3ou WMA et des CD/DVD contenantdes albums de photographies numé-riques.Comme le montrent les schémas ci-contre, ce processeur dispose denombreuses interfaces vers desconvertisseurs A/N-N/A, desmémoires externes et des circuitsannexes. La connexion d’un enregis-treur de DVD (DVD-R/RW, DVD-RAMou DVD+RW/+R) s’effectue directe-ment via une interface IDE/ATAPIintégrée tandis que celle d’un disquedur magnétique utilise un bus asyn-chrone de type 16 bits.Techniquement, le DiMeNsion 8650intègre deux cœurs RISC d’une capa-cité de calcul de 150 MIPS chacun, unDSP destiné au traitement de la vidéo(qui réalise la compensation de mou-vements et les traitementsDCT/IDCT, la quantization, etc., à par-tir des codecs fournis) d’une puis-sance de calcul de 16 milliards d’opé-

rations à la seconde et un module del’estimation de mouvement d’unepuissance de 29 milliards d’opéra-tions à la seconde. Comme les autresprocesseurs de ce type proposés parLSI Logic, il met en œuvre ses tech-nologies TrueView Pro de préfiltragedes signaux et de réduction de bruit,PerfectView Pro comprenant lesalgorithmes de compression etTrueScan Pro permettant le dé-entre-lacement lors de l’affichage progres-sif. Le DiMeNsion 8650 est parailleurs compatible avec l’architectu-re logicielle C-Ware composée d’APIde programmation et de paramétra-

ge. Il applique les différentesméthodes de protection des conte-nus des médias que sont le CSS, leCPPM et le 5C (en cas de transmis-sion via une interface IEEE-1394 ainsique le CPRM (Copy ProtectionRecordable Media) utilisé pourempêcher la copie directe sur unDVD enregistrable de programmesprotégés.

LSI-Logic prévoit de mettre ce nou-veau processeur sur le marché aucours du second trimestre 2003 et acommencé à fournir quelques exem-plaires de test à ses partenaires privi-légiés. Son prix unitaire sera de l’ordrede 29 dollars pour une commande parquantité. Pour bien distinguer lesPVR/DVR qui abriteront ce compo-sant, LSI Logic propose à ses clientsindustriels d’apposer un logo“DoMiNoFX” sur leurs appareils.Histoire de permettre aux consomma-teurs de faire la différence entre leurspossibilités techniques des PVR/DVRqui leur seront proposés. F.P.

Principe d’intégration du processeur DiMeNsion 8650

Schématique du processeur DiMeNsion 8650

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Sigma Designs :2 processeurs de décodagecompatiblesMPEG-4

Faits pour être intégrés dansdes décodeurs detélédiffusion et desPVR/DVR, ces deux nouveauxprocesseurs de SigmaDesigns décompressent desséquences MPEG-1/2/4.

Plus particulièrement conçu pour unesolution de type PVR (Personal VideoRecorder), le composant EM8610 deSigma Designs (Milpitas, CA) s’adapteégalement à d’autres applications. Ilaccepte des flux vidéo (images/son/don-nées) numériques issus de systèmes detélédiffusion (ATSC, DVB et OpenCable),de DVD-Video ou contenus sur d’autrestypes de supports. L’EM8610 décompres-se des programmes codés avec MPEG-1,MPEG-2 (MH@HL) et MPEG-4 (AdvancedSimple Profile niveau 5) ou transmis enmode streaming en respectant les recom-mandations de l’ISMA. Il permet aussi dedécompresser et d’afficher des photosnumérisées stockées au format JPEG surdes supports optiques (Picture CD, etc.).Il assure même la décompression desfichiers sonores Dolby Digital (stéréo etAC3), MPEG-1 couches 1,2 et 3, MPEG-2BC couches 1 et 2, WMA, ainsi que l’AACutilisé avec MPEG-4. Entre autres spécifi-cités, il dispose d’un contrôleur IDE etd’une passerelle vers un bus PCI permet-tant la communication avec d’autrescomposants. Le second processeurannoncé par Sigma Designs, le EM8605,est plus particulièrement destiné à desdécodeurs de télédiffusion et intègre unport PCI. Ses autres caractéristiques sontidentiques à celles du EM8610. Ces deuxcircuits seront proposés en versiond’évaluation à compter du mois de mars2003 puis seront mis en production demasse à partir du mois de juin. Selon lespremières informations fournies parSigma Designs, ils seraient à même dedécoder simultanément deux flux vidéo(images+son) permettant ainsi de visuali-ser, par exemple, deux programmes surdes téléviseurs différents. F.P.

C ette nouvelle famille de DSPconçue par Texas Instruments(Dallas, TX) répond à des besoins

de traitement de la vidéo, du son ou desdonnées à l’aide d’algorithmes ou demicrocodes développés par ses parte-naires. Le Digital Media ProcessorDM64x trouvera à s’employer, parexemple, dans des décodeurs de télédiffu-sion, des PVR, des visiophones, des sys-tèmes de vidéosurveillance, de filtrage etde compression d’images ou du son, etc.La version cadencée à 600 MHz du DM642a une puissance de calcul de 4800 MIPS(Millions d’Instructions Par Seconde), cequi lui permet de décoder simultanémentquatre flux vidéo MPEG-2 avec une résolu-tion d’images de type D1 (720 x 576 pixelsà 25 images/seconde) ou de compresseren temps réel une séquence vidéo enMPEG-2 (MP@ML) à partir d’une sourcenumérique. Ce DSP supporte égalementdes codecs de type MPEG-4, H.26L, H.263pour la vidéo, AC-3, AAC ou MP3 pour leson ainsi que des technologies proprié-taires d’encodage et de décodage entemps réel comme VP4 d’ON2 Technology,RealVideo/RealAudio de Real Networks ouWindows Media 9 de Microsoft. Il ne s’agitici que de quelques exemples de ses pos-sibilités car le DM642 peut aussi être utili-sé pour le traitement d’images fixes enhaute résolution avec des algorithmescomme JPEG-2000 ou MJPEG, JPEG, etc.Entre autres spécificités, ce processeurdispose de nombreuses entrées et inter-faces qui le différencient de nombre deses concurrents. Il dispose, en particulier,de trois entrées vidéo (CCIR601, ITU-BT.656, SMPTE 125M, 260M,274M, 296M)bicanaux, d’une entrée audio multicanaux(à concurrence de 8 flux stéréopho-niques) de type série, d’une sortie vidéodirecte vers un encodeur PAL/NTSC,d’une sortie Ethernet MAC (10/100 BT),d’une interface PCI (66 MHz), etc. Toutceci permet de réduire le nombre de com-posants nécessaires à un décodeur, unPVR, un visiophone, etc. Les premières

Le DM64x de Texas InstrumentsRécemment annoncé, ce nouveau DSPse prête à de nombreuses applicationsqui nécessitent une puissance de calcul importante comme lacompression/décompression d’images,de la vidéo et du son.

versions (cadencées à 500 et à 600 MHz)seront disponibles au cours du premiertrimestre 2003. La mise en production estplanifiée pour le troisième trimestre del’année prochaine. Le prix unitaire dumodèle cadencé à 500 MHz serait del’ordre de 45 dollars. Comme pour sesautres DSP, Texas Instruments proposedes microcodes, des bibliothèques deprogrammes ainsi qu’un kit de dévelop-pement, le NVDK (Network VideoDevelopers Kit) qui permet de concevoirrapidement des applications. Elle s’ap-puie aussi sur ses partenaires qui dispo-sent d’algorithmes répondant à différentsusages.

Des codecsspécifiques

Les codecs fonctionnant avec les DSPDM64x de Texas Instruments permettentun large éventail d’applications. Pour lacompression/décompression des imagesfixes, Aware (Bedford, MA) commerciali-se un codec compatible JPEG-2000,Ateme (Bièvres, France) des codecsJPEG, JPEG-2000 et M-JPEG, IngenientTechnologies (Rolling Meadows, IL) dessolutions JPEG, MPEG-2, MPEG-4(audio/video) et DivX, UbVideo(Vancouver) un codec H.263 et H.26L,On2 Technologies (New York, NY) lescodecs VP4/VP5, etc. Sans oublier denombreux autres codecs de compres-sion/décompression du son avec AAC,MP3, MPEG Audio couche 1 ou 2, devidéoconférence, etc. F.P.

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Samsung utilise également la technolo-gie MPEG-4 dans un autre caméscope,le SCD5000, qui sera commercialisé aucours de l’année 2003. Il est doté d’uncapteur CCD de 4,13 millions de pixelspour capturer des images fixes, ce quipermet d’enregistrer des photogra-phies numériques d’une résolutionmaximale de 2272 x 1704 pixels sur unMemory Stick. En tant que caméscopeproprement dit, il utilise un CDD d’unerésolution de 680.000 pixels et, commesupport, une cassette magnétiqueMiniDV. Le SCD5000 est doté d’inter-faces USB et IEEE-1394 de connexion àun micro-ordinateur. Il dispose aussid’entrées/ sorties analogiques pour lavidéo.Le SCD5000 sera commercialiséà partir du mois de mai 2003 au prixd’environ 1.400 dollars (HT) sur le mar-ché américain. J.K.

D ’une capacité brute de 1,5gigaoctet, le disque durmagnétique de l’ITCAM-7 de

Samsung (Corée) permet de stockerenviron 66 minutes de vidéo traitée enmode “super fin”. Il dispose d’unemplacement pour Memory Stick surlequel peuvent être sauvegardées desphotographies numériques. Ce camé-scope d’un nouveau genre et de tailleréduite applique la compressionMPEG-4 sur la vidéo dont le débit estparamétrable de 1,5 à 3 méga-bits/seconde en fonction de la qualitéd’image souhaitée. De base, sa résolu-tion est de 640 x 480 pixels à raison de30 images/seconde pour la versionNTSC. Une des particularités del’ITCAM-7 est qu’il peut être utilisécomme lecteur de plages sonores com-pressées avec MP3 (MPEG-1 audiocouche 3) et comme enregistreur sono-re en utilisant un codage PCM stéréo-phonique. Il dispose d’une interfaceUSB 2.0 de connexion à un micro-ordi-nateur et d’une sortie vidéo(NTSC/PAL) permettant la visualisa-tion sur un téléviseur des séquencesenregistrées. Un écran couleur LCD de5 cm de diagonale est intégré à l’appa-reil. L’ITCAM-7 devrait être commercia-lisé au cours du second trimestre 2003à un prix public compris entre 500 et600 dollars (HT).

Le processeurActiva 100 de Zoran pourPVR/DVRCe nouveau composant de la compression de la vidéoet du son est le premierd’une nouvelle gamme queZoran compte proposer surle marché international.

Disponible en petite quantité pour lemoment, l’Activa 100 sera commerciali-sé dans les prochains mois. Ce proces-seur effectue la compression en MPEG-2/1 de la vidéo simultanément avec le son(en MPEG-1 couche 2 ou Dolby Digital 2canaux) puis assure le multiplexage desflux qui peuvent être enregistrés sur undisque dur magnétique s’il est intégrédans un PVR ou sur un DVD enregistrables’il s’agit d’un DVR. Il permet aussi detranscoder des séquences vidéo de typeDV25. Zoran (Santa Clara, CA) envisagede le commercialiser dans un packagecomprenant également son décodeurVaddis 5R qui permettra de visualiser uneautre séquence simultanément à un enre-gistrement ou de lire en léger différé.Techniquement l’Activa 100 intègre uncœur RISC 32 bits complété par un enco-deur MPEG, un module d’estimation demouvement, un décodeur DV25 et unsecond pour la vidéo analogique, un DSPpour le traitement du son ainsi que diffé-rentes interfaces de communication avecla mémoire externe, les périphériquesd’enregistrement ou de contrôle, etc. Auxindustriels intéressés par son offre,Zoran propose un kit d’intégration et detest qui comprend ses deux processeurset leurs composants annexes. Il est faitpour supporter différents types d’enre-gistreurs de DVD (DVD-R/RW, DVD-RAM,DVD+RW/+R) ou de CD (R/RW) ou undisque dur magnétique doté d’une inter-face IDE-ATAPI. Concernant l’enregistre-ment de la vidéo, il est compatible avecles spécifications du DVD-Video et du for-mat DVD-VR. Les dirigeants de Zoran pré-voient également d’investir le marchédes décodeurs de télédiffusion numé-rique intégrant un module PVR. Parmises autres nouveautés, Zoran a récem-ment annoncé la disponibilité d’un kit ,l’USB LivePro, permettant la fabricationd’un boîtier de capture de séquencesvidéo analogique et de transfert vers unordinateur au travers d’une interfaceUSB 2.0. Ce système pratique la com-pression M-JPEG (Motion JPEG) réaliséepar le processeur ZR 36060. F.P.

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L’ITCAM-7 de Samsung Samsung est l’un des premiersindustriels à utiliser la compressionMPEG-4 dans un caméscope qui, parailleurs, utilise un disque durmagnétique comme support.

Cirrus Logic : un kit pour DVRLe concepteur américain de processeurs de traitement du son et de la vidéo CirrusLogic commercialise à son tour un package complet destiné aux fabricants de DVR.Ce kit contient cinq de ses circuits dont le CS98200 pour le contrôle d’un enregistreurde DVD+RW/+R et le CS2288 pour la compression de la vidéo et du son. Ce dernier estcompatible MPEG2/1 et compresse en mode VBR ou CBR des images vidéo numé-riques ; il traite en parallèle le son en LPCM, MPEG-1 couche 2 ou Dolby Digital (2canaux). Outre le contrôle d’un enregistreur de DVD, le CS98200 assure également ladécompression de la vidéo, de DVD-Video et de DVD-Audio. Il décode des séquencesMPEG-4 (simple profil niveaux 0 à 3/advanced simple profil) tout en appliquant latechnologie Enhanced DVD lors de connexions à un site web. Cirrus Logic proposeaux industriels un kit complet ainsi qu’une carte de test qui inclut l’ensemble descomposants, des mémoires et des entrées/sorties vidéo analogiques, y compris untuner TV. Selon ses dirigeants, il permet de concevoir un DVR à base d’enregistreurde DVD+RW/+R qui pourrait être vendu moins de 500 dollars. F.P.

L’ITCAM-7de Samsung

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