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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGALUn Peuple - Un But - Une Foi

COVID-19 au SénégalCOVID-19 au SénégalFaits & Chiffres

LA REVUEHebdomadaire Santé - Mercredi 26 Mai 2021 - N° 052

MINISTÈRE DE LA SANTÉET DE L’ACTION SOCIALE

Le pari de la vaccination ne peut être gagné que par une politique agressive de communication et une disponibilité

continue des vaccins…

Editeur : Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du SénégalLire la suite

à la page 02

Médecin-commandant Youssouph TINEMédecin chef de la Région médicale de Ziguinchor

Situation de la vaccinationLa vaccination reste aujourd’hui le seul gage de contrôle de la pandémie à COVID-19 dans le monde. L’acquisition des doses de vaccins dès le mois de Février 2020 a été l’aboutissement d’un leadership et d’un engagement fort des autorités étatiques.

La stratégie vaccinale a connu jusqu’ici 3 phases dans la région de Ziguinchor :

Une première phase de recensement et de vaccination des cibles

prioritaires 1 :Durant cette phase, pour faciliter le recensement, La Région Médicale avait confectionné une fiche calquée sur la plateforme digitale de la vaccination. Nous avions noté une forte adhésion des populations au recensement autour des délégués de quartiers et des structures de santé avec une forte implication des autorités administratives et l’appui des acteurs communautaires et de la croix rouge.

Ce qui avait permis de vacciner très rapidement le personnel de santé et d’élargir la vaccination aux personnes âgées ayant des comorbidités.

COVID-19 au Sénégal - LA REVUE / Faits & Chiffres2

Une deuxième phase de réticences des populations :

Depuis la survenue d’évènements thromboemboliques suite à l’administration du vaccin AstraZeneca chez certaines populations occidentales, les populations de Ziguinchor étaient devenues réticentes à la vaccination.

Cette situation s’est vue exacerbée par les « fake news » et les consignes de refus de la vaccination par les ressortissants de la localité vivant à l’étranger.

Ainsi, nous avons fortement ressenti à Ziguinchor un ralentissement des opérations de vaccination.

Une troisième phase d’intensification de la vaccination :

Devant le ralentissement observé, la région de Ziguinchor a tenu une réunion du comité régional de gestion des épidémies autour du gouverneur pour évaluer la situation et dégager des stratégies, à savoir :

- L’animation d’émissions radio interactives : Le Médecin-chef de région sur SUD FM-radio, les personnes ressources et les médecins-chefs de district sur les autres chaines radiophoniques ;

- La tenue de dialogues communautaires dans les districts avec l’appui de personnes ressources de la localité telles que le Pr Ansoumana DIATTA, membre du CRGE, a permis d’améliorer l’utilisation des vaccins dans le district de Thionck Essyl qui avait le plus faible taux d’utilisation des vaccins. En effet, le nombre de personnes vaccinées au AstraZeneca est passé de 21 à 363 vaccinés en 2 semaines dans ce district ;

- La mise en œuvre des stratégies novatrices telles que : « 1 imam-10 personnes », « une OCB-une journée de vaccination » et « une bajenu gox-10 personnes » ;

- La vaccination par service administratif et de l’université de Ziguinchor ;

- La communication de proximité +++ avec un engagement de tous les acteurs.

Ces différentes stratégies ont permis une accélération des opérations de vaccination avec gain de 46% sur 2 semaines.

A la date du 20 Mai 2020, 11 411 personnes ont été vaccinées soit un taux d’utilisation globale des vaccins reçus de 80% (100% au Sinopharm 1 et 73% au AstraZeneca 1). Le district de Ziguinchor a utilisé 41% des doses reçues alors que celui de Diouloulou enregistre le plus faible taux d’utilisation des vaccins avec 4%.

Aujourd’hui, la région médicale de Ziguinchor a presque épuisé son stock de vaccins et est dans l’attente d’un réapprovisionnement qui ne saurait tarder.

Leçons apprisesLe pari de la vaccination ne peut être gagné que par une politique agressive de communication et une disponibilité continue des vaccins.

Stratégie « une OCB-une journée de vaccination »

Réception des vaccins par le Gouverneur

N° 052 / Mercredi 26 Mai 20213

Situation épidémiologique de la région

Depuis plus d’un an, les systèmes de santé mondiaux sont fortement impactés par la crise sanitaire liée à la pandémie à COVID-19. La région de Ziguinchor n’a pas été en reste car ayant enregistré son premier cas de COVID-19 le 20 Mars 2020. Entre l’enregistrement du premier cas et le mois de Septembre 2020, Ziguinchor était la 4e région la plus touchée.

La position géographique de Ziguinchor fait de la région une zone vulnérable et complexe du fait de ses frontières avec deux pays (Gambie et Guinée Bissau) et deux régions (Sédhiou et Kolda).

A la date du 20 Mai 2021, Ziguinchor était la 7e région la moins touchée avec au total 774 cas positifs dont 76% enregistrés dans le district de Ziguinchor. En effet, ils étaient répartis comme suit : 558 cas communautaires (soit 72%), 199 cas contacts suivis (soit 26%) et 16 cas importés (soit 2%). Toutefois, l’enquête de séroprévalence en Novembre 2020 faisait état d’une personne sur 2 ayant été en contact avec la COVID-19.

La région a enregistré 64 décès, soit un taux de létalité de 8% qui est nettement supérieur au taux national de 2,76%. Cette létalité élevée était liée au recours tardif aux soins de certains patients, aux références venant des régions frontalières et de l’absence de réanimateur au centre hospitalier régional de Ziguinchor..

La gestion de l’épidémie à COVID-19 dans la région de Ziguinchor s’est

faite à travers les différents piliers :♦Coordination :

La région de Ziguinchor s’est organisée progressivement avec la mise en place des organes de coordination : CRGE, CDGE et CLGE mais également du système de gestion de l’incident (SGI).

La particularité de Ziguinchor a été la mise en place d’un comité technique de gestion de l’épidémie qui se réunissait de façon hebdomadaire pour réarticuler la stratégie de riposte en fonction des évènements. Cet organe technique réunissait autour du médecin chef de région, les médecins chefs de districts, les directeurs d’hôpitaux, le responsable

du CTEpi, le chef de la cellule psychosocial, les forces de défenses et de sécurité, le chef du service de l’action sociale, le chef du bureau régional de l’hygiène, le secteur privé et la croix rouge.

♦Surveillance épidémiologique :Elle est organisée autour des structures de santé à travers la surveillance passive et celle à base communautaire. Depuis le mois d’Aout, la région de Ziguinchor s’est vue doter d’une unité de test rt-PCR qui a fortement améliorer le testing des patients qui se faisait à Kolda.

En dehors de la surveillance de routine faite au niveau de toutes les structures de santé, le contrôle sanitaire aux frontières a été renforcé avec un suivi périodique du dispositif en place.

Cette surveillance aux frontières s’est faite selon une approche multisectorielle et concertée. En effet, avec le point focal RSI du MSAS, la supervision des points d’entrée a été faite à deux reprises pour évaluer les capacités de contrôle sanitaire aux frontières avec la Guinée Bissau et avec la Gambie.

Par ailleurs, une rencontre s’est tenue avec la République de Guinée Bissau pour évaluer les portes d’entrée.

♦Prise en charge :Elle a connu différents niveaux au fil du temps avec une amélioration progressive de la prise en charge des patients. La région a connu, l’époque de la prise en charge extrahospitalière au niveau des réceptifs hôteliers. Toutefois, actuellement les patients sont suivis soit à domicile dans le cadre de la PECADOM, soit au niveau du CTEpi pour les patients graves. En effet, à la date du 20 Mai 2021, nous avons 25 patients suivis dont 19 à domicile et 6 au niveau du CTEpi.

La résilience du système de santé a permis une montée en puissance des structures avec le relèvement du plateau technique et la mise en place du CTEpi de Ziguinchor qui a aujourd’hui une capacité de 38 lits avec des sorties d’oxygène dont 6 lits chauds de réanimation. Cette structure a permis la prise en charge de certains patients graves de la Guinée Bissau mais également de Sédhiou et Kolda.

♦Prévention et contrôle de l’infection

Elle a été un pilier phare dans la riposte sous la coordination de la brigade régionale de l’hygiène.


La disponibilité des équipements de protection a été bien assurée à travers le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et des partenaires.

L’opportunité des plans de riposte a été saisie pour redynamiser les comités d’hygiène de sécurité des conditions de travail et les comités de lutte contre les infections nosocomiales au niveau des structures de sanitaires avec l’appui de la Direction qualité.

♦La communication sur les risques et engagement communautaire

Nous avons assisté à une forte appropriation de la lutte par les communautés au début de la lutte. Toutefois, nous avons assisté à un relâchement dans le respect des mesures barrières.

Cependant, la mise en œuvre des plans de communication sur les risques et engagement communautaire devrait permettre de mobiliser davantage les communautés aussi bien sur le respect des mesures barrières mais également sur la vaccination.

Impact dans la prise en charge des autres pathologies :

Durant les 3 premiers trimestres de l’année 2020, nous avions remarqué une baisse de la fréquentation des structures de santé avec comme corolaire la baisse des couvertures vaccinales et des indicateurs de nutrition.

Cependant, après une bonne communication avec les communautés, nous constatons une bonne utilisation des services de santé depuis le dernier trimestre de l’année 2020.

Apport de la Région Médicale dans la gestion

de la COVID-19La Région Médicale de Ziguinchor a joué un rôle central dans la riposte. En tant qu’entité représentant le ministère de la santé au niveau déconcentré, elle a permis d’opérationnaliser toutes les politiques de riposte à l’épidémie

de COVID-19. Elle a également joué le rôle de coordonnateur du système de gestion de l’incident (IMS) et du comité technique régional de gestion des épidémies.

La région médicale a aussi coordonné toutes les formations des agents sur la COVID-19 et les opérations de vaccination.

Dans le cadre du contrôle sanitaire aux frontières, la région médicale a appuyé les missions de supervision avec l’accompagnement du niveau central.

Il faudra surtout magnifier, la forte implication des autres secteurs (forces de défense et de sécurité, société civile) ; mais également de l’université Assane SECK et la collaboration avec les hôpitaux.

Malgré, la forte pression sur les agents de santé de Ziguinchor liée à la situation éprouvante de la COVID-19, le moral reste au beau fixe. Nous magnifions cette résilience du système de santé et l’engagement des acteurs de la santé de la région médicale de Ziguinchor. Nous adressons nos vives félicitations à tous les acteurs de la riposte dans la région et nous les encourageons à maintenir le cap.

Défis Les principaux défis qui s’offrent à la région de Ziguinchor, sont :

- L’amélioration considérable de la couverture vaccinale contre la COVID-19 à travers une bonne communication ;

- Le contrôle de l’infection avec rupture de la chaine de transmission.

Zoom sur la région de Ziguinchor2ème partie dans la prochaine édition


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Structures sanitairesDistrict de Ziguinchor

District deBignona

District de Diouloulou

District de Thionck-Essyl

District deOussouye

TOTAL RM

Centres de santé1

11

11

5

Postes de santé36

3822

1515

126

Cases de santé 7

5419

610

96

Sites communautaires 42

9470

6061

327

Etablissements Publics de Santé (EPS)2

00

00

2

Unité de dialyse 1

00

00

1

Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA)1

00

00

1

Brigade régionale de l’hygiène (BRH)1

00

00

1

Centre régional de formation en santé (CRFS)1

00

00

1

Service régional de l’action sociale (SRAS)1

00

00

1

Centre de promotion et de réinsertion sociale (CPRS)1

00

00

1

Service Régional de la Couverture Maladie Universelle (SR/CM

U)1

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00

1


DONNEES COVID-19 DANS LE MONDE AU 25 MAI 2021

Situation globale au Mardi 25 Mai 2021

Zone Positifs Guéris % Guérison Décès Létalité

Sénégal 41 158 39 834 96,78% 1 134 2,76%

Afrique 4 767 732 4 277 549 89,72% 128 722 2,70%

Monde 167 466 012 104 392 047 62,34% 3 476 879 2,08%

Au niveau mondial, le nombre total de cas est de 167 466 012 (+3,7 millions), le nombre de guérisons de 104 392 047 et le nombre de décès de 3 476 879

Le taux de mortalité est de 2,08% (en légère hausse par rapport à la semaine précédente), le taux de guérison de 62,34% (en hausse de 1,3 points) et le taux de personnes encore malade est de 35,59% (en baisse de 1,27 points)

L’Afrique enregistre 4 767 732 cas de contaminations (+70 174), 4 277 549 guérisons (89,72%) et 128 722décès (2,70%)


AFRIQUE

TOP 10

TotalAfrique

Cas Positifs % vs. Total Continent

Décès Létalité Guéris % Guérison 4 767 732 128 722 4 277 549

1 Afrique du Sud 93 711 2,0% 783 0,8% 91 707 97,9%

2 Maroc 517 423 10,9% 9 129 1,8% 505 668 97,7%3 Tunisie 166 061 3,5% 2 067 1,2% 156 492 94,2%4 Ehiopie 1 637 848 34,4% 55 874 3,4% 1 541 250 94,1%5 Egypte 183 932 3,9% 3 114 1,7% 170 489 92,7%6 Libye 337 529 7,1% 12 342 3,7% 298 141 88,3%7 Nigéria 269 782 5,7% 4 093 1,5% 231 635 85,9%8 Kenya 254 984 5,3% 14 766 5,8% 187 446 73,5%9 Algérie 127 361 2,7% 3 433 2,7% 88 672 69,6%10 Ghana 168 925 3,5% 3 087 1,8% 115 813 68,6%

Total Top 10 Afrique

3 663 845 108 688 3 295 606 76,8% 84,4% 89,9%

17 Sénégal 41 158 0,9% 1 134 2,8% 39 834 96,8%

70 174 nouveaux cas sont enregistrés en Afrique, portant le total à 4 767 732 cas soit 2,85% du total mondial

• Seule l’Afrique du Sud reste au-dessus du million de cas avec 1 637 848 cas

• Le Maroc est aussi le seul pays à plus de 500 mille cas (517 423)

2 125 nouveaux décès sont notifiés, portant le cumul à 128 722

Avec un total de 4 277 549 guéris dont 63 566 nouvelles guérisons recensées, le continent affiche 90,1% de taux de guérison

Avec 41 158 cas, le Sénégal demeure à la 18e place africaine et totalise 39 834 guéris (96,78%) et 1 134 décès (2,76%)

34,4%

10,9%

7,1% 5,7% 5,3% 3,9% 3,5% 3,5% 2,7% 2,0%0,0%

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Afriquedu Sud

Maroc Tunisie Ehiopie Egypte Libye Kenya Nigéria Algérie Ghana

Taux de contamination dans les pays du Top 10 ayant le plus de cas positifs

97,9% 97,7% 94,2% 94,1% 92,7% 88,3% 85,9%

73,5% 69,6% 68,6%

0,0%

20,0%

40,0%

60,0%

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100,0%

120,0%

Ghana Maroc Nigéria Afriquedu Sud

Libye Tunisie Ehiopie Egypte Algérie Kenya

Taux de guérison dans les pays du Top 10 ayant le plus de cas positifs

0,8%1,2%

1,5% 1,7% 1,8% 1,8%

2,7%

3,4% 3,7%

5,8%

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5,0%

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7,0%

Ghana Nigéria Ehiopie Libye Kenya Maroc Algérie Afriquedu Sud

Tunisie Egypte

Létalité dans les pays du Top 10 ayant le plus de cas positifs


A la découverte de… CAS-PNDSS

Le Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) constitue le cadre de mise en œuvre de la politique de santé et d’action sociale du Sénégal.

Sa mise en œuvre, à travers le Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses (DPPD), sera concrétisée par les interventions visant les trois déterminants majeurs de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) que sont :

- La gouvernance et le financement du secteur ;

- L’offre de santé et d’action sociale ;

- La protection sociale dans le secteur.

Le rôle de la Cellule d’Appui et de Suivi du Plan National de Développement Sanitaire et Social (CAS-PNDSS) est d’appuyer et Suivre la Mise en Œuvre des Orientations Stratégiques du PNDSS

Ses missions sont les suivantes : 1. Elaborer un planning des réunions et des

ateliers à faire valider par le Cabinet du MSAS

2. Veiller à une parfaite coordination des réunions et des ateliers

3. Suivre la performance du secteur de la santé et de l’action sociale à travers des outils de pilotage que sont la plateforme collaborative ; le DHIS2 ; le logiciel IHRIS, le SYGEC en collaboration avec les entités de mise en œuvre

4. Développer des outils de suivi à travers des tableaux de bord

5. Appuyer la politique des RH au sein du MSAS

6. Contribuer au suivi de la mise en œuvre de la contribution sénégalaise pour l’atteinte des ODD

Dr. Oumy Kalsoum NDAO, Coordonnateur entourée des membres de l’équipe la CAS-PNDSS


7. Contribuer au suivi des activités relatives au partenariat

8. Contribuer au suivi de la stratégie nationale du financement de la santé (SNFS)

9. Assurer le suivi des recommandations des comités techniques internationaux (OMS, OMS Afro, OOAS) en collaboration avec les points focaux

10. Assurer le suivi des compte rendus des activités et rapports de missions

11. Programmer et participer aux différents comités de pilotage et en assurer le suivi

12. Appuyer la DPRS dans le suivi des recommandations issues des instances de coordination du PNDSS

13. Jouer un rôle de veille dans la planification et la coordination des activités.

Nouveautés ou innovations du nouveau plan 2019-2028

L’environnement de travail du secteur de la santé est marqué par la mise en place de réformes afin d’adapter l’architecture institutionnelle du MSAS aux nouveaux défis du PNDSS :

• Un seul objectif général assigné au PNDSS 2019-2028 ainsi que 3 orientations stratégiques

• L’élaboration d’un plan de suivi-évaluation du PNDSS et d’un cadre de performance qui n’existaient pas dans le PNDSS 2009-2018

• La signature d’un décret d’organisation du MSAS en 2020 pour remplacer celui de 2004 et permettre l’application des mesures

• La réintroduction de la CAS-PNDSS dans l’organigramme du MSAS

• La création d’un Secrétariat Permanent (SP) chargé de la coordination et du suivi évaluation des activités du plan stratégique Santé Environnement

• La réforme du district sanitaire


• L’ érection de l’organe chargé de la réglementation pharmaceutique en une structure autonome conformément à la recommandation de la « Stratégie Régionale sur la Réglementation des Produits Médicaux dans la région africaine, 2016-2025 » de l’OMS Afrique1 ;

• L’ancrage des soins de santé primaires (SSP) afin de contribuer à leur revalorisation, en cohérence avec les ODD, les objectifs de la CSU, et de la déclaration d’Astana ;

• L’ancrage institutionnel du contrôle de la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International au MSAS ;

L’objectif du PNDSS 2019 – 2028 est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio sanitaires de la population sénégalaise sans aucune forme d’exclusion.

Le résultat attendu à long terme est que l’état de santé et de bien-être des populations est amélioré par la disponibilité effective des

services de santé et d’action sociale de base et de référence de qualité ainsi que par la mise en œuvre des interventions de santé à haut impact.

Les résultats sectoriels pour ce présent plan sont :

1) La gouvernance et le financement du secteur sont améliorés par la mise en œuvre accrue des interventions de santé et d’action sociale.

2) L’offre de services de santé et d’action sociale de base et de référence de qualité est universellement accessible aux populations.

3) La protection sociale des populations, en particulier les groupes vulnérables est améliorée à travers l’accessibilité aux services de santé et d’action sociale sans discrimination aucune.

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202111


Données quotidiennes sur la vaccination en Afrique

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202113

Doses Covax par paysDoses administrées : 27 829 931

Doses COVAX administrées : 10 429 269

Union Africaine : 98 498

Bilatéral : 17 305 667

2nde dose : 6 204 666


La crise actuelle des vaccins est une inégalité scandaleuse qui perpétue la pandémie. En effet,

plus de 75 % de tous les vaccins ont été administrés dans seulement 10 pays. Il n’y a pas de manière diplomatique de le dire: un petit groupe de pays qui fabriquent et achètent la majorité des vaccins du monde contrôlent le sort du reste du monde.

Le nombre de doses

administrées à l’échelle mondiale jusqu’à présent aurait été suffisant pour couvrir tous les travailleurs de la santé et les personnes âgées, si elles avaient été distribuées équitablement. Nous aurions pu être dans une bien meilleure situation.

Avec le temps, l’offre sera suffisante pour tout le monde, y compris pour les personnes à moindre risque. Mais à l’heure actuelle, l’offre est insuffisante. Les pays qui vaccinent les enfants

et d’autres groupes à faible risque le font maintenant au détriment des travailleurs de la santé et des groupes à haut risque d’autres pays. Telle est la réalité.

Lors de la réunion du Conseil d’administration en janvier, j’ai lancé le défi de voir la vaccination des agents de santé et des personnes âgées en cours dans tous les pays dans les 100 premiers jours de l’année. Cet objectif a été presque atteint. Mais le nombre de doses dont

Extraits Allocution du Directeur Général de l’OMS à l’Assemblée mondiale de la santé

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202115

dispose le COVAX reste largement insuffisant.

COVAX fonctionne. Nous avons expédié chacune des 72 millions de doses que nous avons pu obtenir jusqu’à présent dans 125 pays et économies. Mais ces doses sont suffisantes pour à peine 1 % de la population combinée de ces pays. C’est pourquoi j’appelle aujourd’hui les États membres à soutenir un effort massif pour vacciner au moins 10 % de la population de chaque pays d’ici septembre, et une “campagne jusqu’en décembre” pour atteindre notre objectif de vacciner au moins 30 % de la population d’ici la fin de l’année. C’est essentiel pour mettre fin aux maladies graves et aux décès, assurer la sécurité de nos travailleurs de la santé et rouvrir nos sociétés et nos économies.

Pour atteindre notre objectif de septembre, nous devons vacciner 250 millions de personnes supplémentaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire en quatre mois seulement, en incluant en priorité tous les agents de santé et les groupes les plus à risque. Mais pour atteindre les objectifs fixés pour septembre et la fin de l’année, nous avons besoin de centaines de millions de doses supplémentaires, nous avons besoin qu’elles

passent par COVAX, et nous avons besoin qu’elles commencent à circuler début juin. Les fabricants doivent jouer leur rôle, en veillant à ce que tout pays qui souhaite partager des doses par le biais du COVAX puisse le faire en quelques jours, et non en quelques mois.

Ce sont les objectifs minimaux que nous devrions viser. Lors du sommet mondial sur la santé organisé

par le G20 vendredi, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a proposé de vacciner 40 % de la population mondiale d’ici à la fin de l’année et 60 % d’ici à la mi-2022. Nous sommes en discussion avec le FMI, les États membres et nos partenaires sur la manière de rendre ces objectifs ambitieux réalisables.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur De l’OMS

• Portez un masque. Sauvez des vies • Lavez-vous les mains • Respectez la distanciation physique


Situation au Sénégaldu 02 Mars 2020 au 25 Mai 2021

• Population Sénégal: 17 223 497 hbts• Total tests réalisés : 521 314 3,0%• Total cas positifs : 41 158 7,9%• Total cas déclarés guéris : 39 834 96,8%• Total décès : 1 134 2,8%• Total évacués : 1 0,00%• Patients sous traitement : 189 0,5%• Taux de guérison global : 96,8%

Chiffres de la périodedu 19 au 25 Mai 2021

• Tests réalisés : 9 688• Cas positifs : 262• Cas déclarés guéris : 220• Décès : 6• Evacués : 0• Patients sous traitement : 189• Taux de guérison global : 90,3%

Chiffres de la période du 19 au 25 Mai 2021 D

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189

262 cas ont été enregistrés cette semaine, soit une moyenne de 37 cas par jour

• 2 cas importés ont été notifiés ce lundi 24 mai 2021

06 décès enregistrés contre 08 la semaine d’avant (soit 2 décès en moins)

• La létalité du pays est de 2,76%

220 nouveaux guéris ont été enregistrés

• Le taux de guérison moyen du pays est de 96,8%

189 patients sont encore sous traitement (36 de plus que la semaine dernière)

08 patients sont hospitalisés dans les services de réanimation à date

442 123 personnes sont vaccinées au 25 mai 2021

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202117

Relevé comparatif des données hebdomadaires Période du 07 au 13 Avril 2021

Tests réalisés Cas positifs Importés Contacts Communautaires Guéris Décès 9 340 368 - 133 235 419 16

Période du 14 au 20 Avril 2021 Tests réalisés Cas positifs Importés Contacts Communautaires Guéris Décès

9 741 341 - 110 231 359 14

Période du 21 au 27 Avril 2021 Tests réalisés Cas positifs Importés Contacts Communautaires Guéris Décès

9 430 357 - 134 223 353 11

Période du 28 Avril au 04 Mai 2021 Tests réalisés Cas positifs Importés Contacts Communautaires Guéris Décès

9 068 299 - 87 212 261 5

Période du 05 au 11 Mai 2021 Tests réalisés Cas positifs Importés Contacts Communautaires Guéris Décès

7 647 237 - 92 145 214 9


7 581 167 - 64 103 186 8


9 688 262 2 72 188 220 6

Une tendance haussière a été notée cette semaine sur tous les indicateurs, à l’exception des décès

262 nouveaux cas ont été enregistrés cette semaine, soit 95 cas de plus que la semaine d’avant

• Les cas communautaires ont essentiellement contribué à cette hausse (188 contre 103 la semaine d’avant)

• On note la réapparition de cas importés après une accalmie de plus de 10 semaines

9 688 tests ont été réalisés, soit 2 107 de plus que la semaine d’avant

Le nombre de guéris a également augmenté par rapport à la semaine précédente


Bilan de la gestion des dons pour la lutte contre la Covid-19

Après plus de 15 mois de gestion de ces dons, nous en faisons le bilan en parcourant le processus depuis son contexte de mise en place jusqu’ à la distribution des produits aux cibles.

I°) Contexte : L’année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid-19 apparue en Chine en décembre 2019. Le Sénégal a enregistré son premier cas le Lundi 02 Mars 2020.

Le Président de la république a mis en place un Fonds de Riposte contre la Covid-19 et a lancé aux sénégalais un appel à contribution.

Les premiers dons ont été orientés vers le MSAS.

Une commission de gestion des dons a été créée par note de service du MSAS (N°003385 du 07 Mars 2020) et avait en charge la réception des dons aussi bien financiers qu’en nature.

Un Compte de Dons Covid 19 a été ouvert par le DAGE du MSAS avec la décision de centraliser la réception financière dans le compte « Force Covid 19 » du Ministère des finances et le maintien des dons en nature au MSAS.

II°) Domaines d’intervention de la commission

• Réception des dons en nature et dons financiers

• Stockage dans les locaux du MSAS

• Distribution des dons à la cible

Dr. Oumy Kalsoum NDAO Présidente de la Commission de Gestion des dons pour la Lutte contre la Covid-19

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202119

• Suivi et évaluation

• Documentation et archivage

III°) Réception des dons pour la période

1°) Les Dons Financiers

• 156 opérations financières pour un montant de 2 280 077 900 francs CFA, avec

96 chèques, 36 versements espèces et 24 virements bancaires

• 1 Procès-verbal signé et approuvé par un huissier de justice

• 8 types de donateurs répartis comme suit :

• Religieux : 9,5% du montant

• Institutions de la république : 5,7%

• Autres institutions : 15,4%

• Institutions étrangères : 22,1%

• Particuliers nationaux : 6,6%

• Privés nationaux : 30,6%

• Privés internationaux : 4,8%

• ONG et Associations : 5,3%

2°) Les Dons en Nature

• 172 réceptions de dons en nature pour des produits divers

• 172 PV de réception de dons en nature signés et certifiés par un huissier

a°) La Cartographie des donateurs

• Institutions nationales 20 soit 11,63%

• Privés nationaux et internationaux 57 soit 33,14%

• ONG et Associations 69 soit 40,11%

• Institutions internationales 26 soit 15,12%

b°) Nature et type de produits reçus

• Médicaments et produits pharmaceutiques utilisés dans les CTE

• Produits de 1ère barrière dans la lutte contre la pandémie

• Produits et matériel de laboratoire

• Produits et matériel de réanimation

• Produits alimentaires et matériel

• Logistique roulante

• Mobilier de bureau

IV°) Distribution Elle s’est fait en réponse à des requêtes d’appui technique, institutionnel et communautaire pour un total de 1545 opérations de livraisons.

1°) Appui Technique aux structures sanitaires 63,17% dont :

•Les CTE

• Les hôpitaux

• Les Régions Médicales, Districts, Centres et Postes de santé

2°) Appui Institutionnel 1,1%

• La Présidence de la République

• La sphère gouvernementale

• L’Assemblée Nationale

• Les Forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers)

3°) Appui pour la sensibilisation communautaire : 26,3%

• Communes,

• ASC,


• Groupements de femmes,

• Groupements de Jeunes,

• Relais, Badienou Gokh,

• Délégués de quartier

• Associations des malades

4°) Appui aux religieux et chefs coutumiers : 9,3%

• Guide religieux,

• Dahiras,

• Mosquées,

• Eglises

• Représentants coutumiers

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202121

Relevé Bimensuel des cas

Chiffres de la période du 19 au 25 Mai 2021


Le pays compte 41 158 cas au total, soit 8,6% des cas du continent

La région de Matam a atteint la barre des 500 cas

• Trois (3) régions restent encore sous cette barre : Tambacounda, Sédhiou et Kaffrine

Les régions de Kaffrine et Fatick n’ont pas enregistré de nouveaux cas

6 cas 10 sont identifiés dans la région de Dakar qui totalise 25 803 cas

Cartographie des cas du pays

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202123

Cartographie des cas dans la Région de Dakar

Avec 25 803 cas, la région de Dakar polarise toujours l’attention

• Les quatre (4) districts de Dakar cumulent 76% de ces cas

• Guédiawaye, Rufisque et Mbao sont à plus de 1 000 cas

• Sangalkam et Yeumbeul restent sous la barre des 500 cas

Depuis le début de l’épidémie, la région de Dakar continue d’être l’épicentre du virus et n’est jamais descendue sous la barre des 70%


Ils ont dit… Ils ont dit…

« Le Sénégal a joué un rôle essentiel dans le recherche de solution contre la Covid -19. Les actions entreprises par les autori-tés sénégalaises dans le cadre de la cam-pagne de vaccination sont à souligner.

En Avril 2020, en pleine crise sanitaire, notre groupe bancaire avait octroyé 20 millions de dollars (soit près de 11 mil-liards de FCFA) à l’Etat du Sénégal en vue de le soutenir dans la riposte contre la pandémie. Nous réitérons l’engagement du groupe à poursuivre les efforts pour per-mettre aux Etats africains de disposer de disposer d’assez de vaccins anti-Covid-19.

Dans les cinq ans à venir, nous avons l’intention de mobiliser 150 milliards de dollars en Afrique pour soutenir la relance dans le continent. Et une grande portion de ce montant sera accordée à des taux concessionnels nuls. L’une des priorités est surtout la disponibilité des vaccins.

A ce jour, 38 pays africains dont 18 de l’Afrique de l’ouest et du centre ont de-mandé le soutien de la Banque mondiale pour des projets de vaccins. Nous avons six projets qui ont été déjà approuvés par le Conseil d’administration de la Banque mondiale en Afrique. D’autres seront étu-diés dans les semaines à venir. »

David MALPASS, Président du Groupe de la Banque Mondiale

« La frange jeune montre moins d’inté-rêt pour la vaccination. Il faut amplifier la communication de manière à la faire adhé-rer à la cause.

Nous avons mis en œuvre une stratégie de vaccination des jeunes par le biais des As-sociations sportives et culturelles (ASC), en invitant les jeunes à se manifester comme le fait la frange adulte.

11 805 personnes sont vaccinées dans le département de Guédiawaye. Nous sommes encore loin du compte car la cible prioritaire représente 20% de la population de Guédiawaye en valeur relative, et 80 000 personnes en valeur absolue. C’est donc dire que seuls les 35% de la cible priori-taire sont encore vaccinés dans le départe-ment, d’où la nécessité pour la population de se rapprocher des davantage des unités de vaccination pour que cet objectif puisse être atteint, voire largement dépassé. »

Dr. Oumar GUINDO, Médecin-chef District sanitaire de Guédiawaye

N° 052 / Mercredi 26 Mai 202125

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