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REVUE DE PRESSE

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REVUE DE PRESSE

13 avril 2018

Regard pénétrant, ténébreux, cheveux et barbe noir jais, Rubén Molina prend possession de la petite scène du Théâtre du Gymnase. Gestes précis, cassés, mouvements rapides, cadencés, il livre à travers sa danse transcendantale une histoire vibrante de l’Espagne, un hommage passionnel à la culture arabo-andalouse. Accompagné d’une guitare et d’une danseuse à la voix d’or, il embrase les sens. Époustouflant !

Une voix de femme retentit dans le noir. Elle conte l’origine d’Al-Andalus, du flamenco et des chants de pleureuses espagnoles. Elle salue l’apport impressionnant fait à la culture arabo-andalouse par Ziryab, l’oiseau noir chassé de Bagdad. Elle offre quelques clés de compréhension aux novices pour s’immerger dans cet art subtil, vibrant qui associe musique et danse. Puis dans la pénombre, successivement, trois silhouettes prennent possession du plateau. Cordes grattées d’une guitare, voix rauque, puissante, s’élèvent et emplissent l’espace nous entraînant dans un voyage loin des murs gris de Paris pour la chaleur chatoyante,

torride de la péninsule ibérique. 

Droit, hiératique, Rubén Molina se positionne. Bras, jambes tendues, il respire profondément, entre en transe et laisse son corps avec fièvre, avec fureur suivre les arias, les envolées lyriques. Il est musique, il est danse. Il habite le morceau avec une élégance animale, une délicate et charnelle impétuosité. Chaque mouvement, précis, concis, est une émotion brute qui captive et bouleverse. 

Sur la scène, des planches de bois sont posées à même le sol. Elles permettent au son des chaussures ferrées qui cognent, frappent de retentir pour rythmer les litanies, les complaintes si chères à la musique arabo-andalouse. Totalement happé dans cet univers ouaté, mêlant chaleur et sensualité, on se laisse chavirer par les émotions et la vie effrénée qui coule dans les veines de Rubén Molina et de ses deux acolytes, la flamboyante Cécile Evrot et l'étonnant Daniel Barba. 

Si l’on peut regretter les interventions superflues d’une voix off intempestive, Patio Flamenco séduit par la richesse des mouvements, la force des partitions et la présence scénique incandescente du ténébreux danseur. 

Courrez au théâtre du Gymnase et laissez-vous hypnotiser, envoûter par cette transe magnétique arabo-andalouse.

Informations pratiques : Patio Flamenco de Rubén MolinaJusqu’au 30 mai 2018Tous les mercredi à 20h00Durée 1h10

Générique : Création et danse : Rubén MolinaAvec Cécile Evrot et Daniel BarbaComposition musicale : Daniel Barba Sont et lumières : Élise Boisseau Costumes: Maria Molina 

15 avril 2018

C’est dans l’intimiste salle du Théâtre du Gymnase que nous avons eu la chance de découvrir Patio Flamenco, spectacle envoûtant mis en scène par le danseur et chorégraphe Ruben Molina. Une plongée dans la culture andalouse aussi bouillonnante qu’ensorcelante.

Patio Flamenco, un spectacle de danse andalouse précieux

Sur scène, trois artistes nous emportent dans un voyage séduisant sur les terres andalouses. Ruben Molina à la danse, Cécile Evrot au chant et Dani Barba à la guitare. Ensemble, ces esthètes nous livrent une partition exquise où l’aura si particulière, si puissante du flamenco tourbillonne sans cesse au coeur de cette salle savoureusement intimiste. Nos poils s’hérissent dès les premiers mots prononcés par la chanteuse Cécile Evrot. Les pulsations de notre coeur gagnent en intensité au fur et à mesure que le parquet vibre sous les pas de danse de Ruben Molina. Nos yeux pétillent à chaque note de guitare jouée par le réservé Dani Barba. C’est beau, magique. Un moment profondément précieux où le temps se fige, les soucis du quotidien s’évaporent pour ne privilégier que l’instant présent, la beauté et la puissance de chaque geste nous clouant à notre siège.

23 avril 2018

Rubén Molina est un amoureux du Flamenco, ça se voit, ça se sent, ça se ressent dans ce

spectacle intimiste, et intense.

Seul danseur en scène, il réinvente la danse andalouse, avec une âpreté, une force et une

esthétique très fortes. Il propose une vision moderne de cet art populaire si typiquement

espagnol, offrant au public une plongée au cœur du mouvement. Le Flamenco peut tout

exprimer, la passion, l’amour, la mort, la douleur, la joie, la tendresse… Et c’est à ce voyage

émouvant, fait de maîtrise, de sensualité, de beauté et d’énergie, que nous convie l’artiste.

La danse est toujours rythmée, par le chant, par la guitare, ou par les

« palmas » (claquements de mains). Ici, c’est Daniel Barba qui, de ses mains ou de sa

guitare, accompagne Rubén Molina, tandis que Cécile Évrot alterne « palmas » et chant. Et si

ce dernier possède une indéniable justesse, la voix apparaît un peu trop claire, trop limpide là

où l’on attend une voix plus rauque, presque cassée pour exprimer toute la profondeur des

sentiments.

Un texte en voix off explique au début de la pièce, puis à nouveau entre deux prestations, les

origines du Flamenco et son évolution, permettant au profane d’en saisir toutes les nuances.

Pour les amoureux du Flamenco, comme pour les novices qui souhaitent s’initier à cet art, ou

sortir des images convenues, Rubén Molina offre un formidable spectacle, et embarque son

public dans un voyage aux accents andalous !

Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.fr/

A l’heure où le soleil refait son apparition sur la Capitale, qu’il fait bon ces Mercredis soirs venir s’installer dans le « Patio Flamenco » de Rubén Molina au Théâtre du Gymnase !

Dans une mise en scène épurée mais percutante, à la fois moderne et nostalgique, aussi sensuelle qu’énergique, Rubén Molina et son invitée Lori la Armenia enchaînent les morceaux de bravoure, ponctués par les « olés » enthousiastes et connaisseurs du public.

Précision implacable des gestes et des pas, virtuosité de la voix envoûtante de Cécile Evrot et vélocité impressionnante de la guitare andalouse de Daniel Barba : toute la fière et fougueuse élégance du flamenco !

A la fois Danseur et Chorégraphe, Rubén Molina a collaboré avec les plus grandes compagnies de danse flamenco. Et même si ses créations puisent leur inspiration dans les traditions de son Andalousie natale, sa maîtrise d’autres styles de danse et de musique lui permet d’enrichir sa créativité et sa capacité à renouveler le genre.

La proximité du public avec la scène installe une belle ambiance intimiste et offre la possibilité d’observer au plus près les prouesses techniques proposée avec générosité et une belle connivence par les 4 artistes pendant près d’une heure.

Un superbe spectacle tout en contrastes, fier et élégant, envoûtant et stimulant, poétique et surprenant. Quelle est belle cette culture andalouse et espagnole ! Chapeau bas, Rubén Molina !

Dans son dernier spectacle intitulé Patio Flamenco présenté tous les mercredis soirs du 11 avril au 30 mai 2018 au Théâtre du Gymnase à Paris 10ème, Rubén Molina, metteur en scène et chorégraphe andalou, nous a enchantées. De ce danseur au charme indéniable se dégage une énergie à couper le souffle. Sa parfaite maîtrise des techniques du flamenco, et de la danse, fait de ce chorégraphe un artiste d’exception. Dans une ambiance intimiste et à travers une conception moderne du flamenco, Rubén Molina tient les spectateurs en haleine, au rythme de ses « tacones » (percussions avec les pieds) et de ses « palmas » (claquements des mains). Il est accompagné par la chanteuse Cécile Evrot et l’excellent guitariste Dani Barba. Une histoire de la danse la plus populaire de l’Andalousie, est contée en voix off par Christine Diger, qui a également écrit le texte dont voici un extrait : « Du royaume de Tartesse au patio de mon enfance, le vent de

l’histoire a toujours soufflé sur le folklore andalou, l’enrichissant des cultures et des métissages. Nourri des rythmes anciens et de la vie présente, le flamenco avance. Il s’ouvre au monde sans oublier ses racines. » Ce passage illustre parfaitement la création que Rubén Molina nous permet de découvrir, dans « un espace volontairement sobre et blanc, à l’image de nos Patios andalous si traditionnels ». Tels sont ses mots. La sobriété du décor tranche avec l’intensité des mouvements de son corps, la fougue qui émane de ce chorégraphe hors du commun.

Il est à noter que Rubén Molina a débuté sa carrière professionnelle en tant que membre du ballet espagnol de la Télévision Nationale en 2003. La Compagnie du Théâtre Espagnol de Rafael Aguilar l’a engagé pendant quatre ans comme soliste dans le rôle principal d’El Marido, lors de la tournée mondiale Carmen Flamenco donnée dans les grands opéras de Pékin, de Taïwan, d’Australie et d’Europe. Depuis 2014, Rubén Molina joue ses propres spectacles à Paris. En 2015, il produit Suspiro au Théâtre du Marais, en tant que directeur artistique et chorégraphe. Il y revient en 2016 avec une nouvelle création originale Nuit Flamenco, un spectacle conçu comme un voyage dans les nuits de Cordoue, sa ville natale. Ce spectacle sera ensuite donné au Café de la Danse. En juin 2017, c’est au Bataclan que Rubén Molina chorégraphie et met en scène un projet aux couleurs de l’Espagne. Rubén Molina prend part à de nombreux projets, dont la mise en scène et l’interprétation d’un défilé fashion-show flamenco à Londres en 2016, aux côtés de la maison de haute-couture Rohmir. Ce fut un spectacle mode inédit remarqué par les médias britanniques et étrangers. Et si vous êtes tentés par l’art de la danse flamenco, Rubén Molina donne des cours dans une école de Flamenco à Paris ! Mais surtout, ne manquez pas de vous laisser transporter par la magie exercée par ce danseur exceptionnel dans son Patio Flamenco ! Crédit Photo © John Candotti

25 avril 2018

Chaque mercredi, au Théâtre du Gymnase nous avons rendez-vous avec la grâce, la puissance, la pureté, l’élégance ,la performance et la beauté.

Au delà d’un spectacle de flamenco, c’est une immersion dans l’histoire de l’Andalousie que nous offre Rubén Molina.Tout commence par cette voix de femme qui nous berce et nous « invite » dans un patio où elle nous conte l’histoire de l’Andalousie. Cette région d’Espagne au carrefour des civilisations, théâtre d’une entente harmonieuse entre les trois religions monothéistes. Une histoire qui s’est forgée au fil des (sept) siècles d’une présence arabe qui a laissé un héritage culturel et archéologique sans précédent. L’Andalousie c’est aussi la douleur, avec la Reconquista des rois catholiques.

Sur scène Ruben Molina est accompagné de Dani Barba à la guitare et de Cécile Evrot au chant. Un trio fabuleux qui nous fait vibrer. La voix de Cécile Evrot est ensorcelante, la guitare de Dani Barba nous transporte. Quant à la chorégraphie et la présence sur scène de Rubén Molina, c’est un pur bonheur. Moderne et traditionnel à la fois, émouvant et enivrant. La magie opère sur cette scène volontairement intimiste où le public est au cœur du spectacle.C’est un grand show qui se joue dans la salle du Gymnase. La scène du Gymnase vibre chaque mercredi soir, son plancher n’est pas prêt d’oublier les pas de Rubén Molina. L’ambiance est aussi dans le public constitué de pas mal d’Espagnols. L’Andalousie dans toute sa splendeur !

Paris devient Cordoba jusqu’au 30 mai. Ne ratez pas ça.

Ruben Molina est également professeur de Flamenco à l’Institut Flamenco Paris

Patio Flamenco tous les mercredis jusqu’au 30 maiA 20hAu Théâtre du Gymnase38 rue Bd de Bonne Nouvelle75010 ParisAvec au chant : Cecile Evrot – à la guitare : Daniel Barba

19 mai 2018

Mais quel spectacle !!!

Rubén Molina, l’andalou talentueux, a mis le feu à la scène dans la salle du petit Gymnase et le public en redemandait à grand cri et avec des ‘Olé’ à tout va !!!

Rubén Molina, c’est un danseur de flamenco ténébreux au regard de braise   qui porte parfaitement les costumes sombres (et là déjà, on est conquis) mais aussi un esthète qui a mis en scène lui même son spectacle qu’il présente à Paris et c’est juste magnifique. Ce spectacle Patio Flamenco est un mélange réussi de musique, danse et chant, pour lequel il s’accompagne de Cécile Evrot, une chanteuse qui possède une voix parfaite pour les complaintes espagnoles et de Dani Barba Moreno parfait à la guitare (andalouse bien sur !)

Avec Rubén Molina,  le flamenco se fait expressif et porte l’histoire du peuple andalou. Histoire, par ailleurs racontée par une voix off : les origines, le Califat de Cordoue, puis des moments terribles avec l’Inquisition…   des souffrances que l’on perçoit durant le spectacle avec une intensité inouïe. La configuration de la salle permet une ambiance intimiste très agréable.

Quand Rubén danse, que ce soit en tapant des mains et des pieds, en claquant des doigts, on voit ses lèvres bouger,  que dit il ? Chante t’il mezzo voce la même chose que sa chanteuse ou se récite t’il une litanie? Je ne saurai dire mais celà ajoute à l’expressivité du morceau.

Je ne peux que vous recommander d’y aller. Olé !!!

Au théâtre du Gymnase jusqu’au 30 Mai 2018.

25 avril 2018

Chaque mercredi, au Théâtre du Gymnase nous avons rendez-vous avec la grâce, la puissance, la pureté, l’élégance ,la performance et la beauté.

Au delà d’un spectacle de flamenco, c’est une immersion dans l’histoire de l’Andalousie que nous offre Rubén Molina.Tout commence par cette voix de femme qui nous berce et nous « invite » dans un patio où elle nous conte l’histoire de l’Andalousie. Cette région d’Espagne au carrefour des civilisations, théâtre d’une entente harmonieuse entre les trois religions monothéistes. Une histoire qui s’est forgée au fil des (sept) siècles d’une présence arabe qui a laissé un héritage culturel et archéologique sans précédent. L’Andalousie c’est aussi la douleur, avec la Reconquista des rois catholiques.

Sur scène Ruben Molina est accompagné de Dani Barba à la guitare et de Cécile Evrot au chant. Un trio fabuleux qui nous fait vibrer. La voix de Cécile Evrot est ensorcelante, la guitare de Dani Barba nous transporte. Quant à la chorégraphie et la présence sur scène de Rubén Molina, c’est un pur bonheur. Moderne et traditionnel à la fois, émouvant et enivrant. La magie opère sur cette scène volontairement intimiste où le public est au cœur du spectacle.C’est un grand show qui se joue dans la salle du Gymnase. La scène du Gymnase vibre chaque mercredi soir, son plancher n’est pas prêt d’oublier les pas de Rubén Molina. L’ambiance est aussi dans le public constitué de pas mal d’Espagnols. L’Andalousie dans toute sa splendeur !

Paris devient Cordoba jusqu’au 30 mai. Ne ratez pas ça.

Ruben Molina est également professeur de Flamenco à l’Institut Flamenco Paris

Patio Flamenco tous les mercredis jusqu’au 30 maiA 20hAu Théâtre du Gymnase38 rue Bd de Bonne Nouvelle75010 ParisAvec au chant : Cecile Evrot – à la guitare : Daniel Barba

28 mai 2018

De la cour de l'émirat de Cordoue au patio de son enfance, Rubén Molina nous emmène dans son histoire personnelle ainsi que dans celle de l'Andalousie, avec ses invasions, ses influences et sa culture flamenca.

C'est d'abord une voix, un texte qui nous amène jusqu'à l'époque de l'invasion arabo-berbère (711) qui donna naissance à Al Andalus (Andalousie), puis à l'inquisition espagnole (à partir de 1478). Cette histoire, c'est aussi celle du flamenco que retrace le superbe spectacle de Rubén Molina, faisant référence au musicien Ziryab (789-857), "L'oiseau noir" chassé de Bagdad qui se réfugie en Andalousie en 822 sous l'émirat de Cordoue (756-929), enrichissant de son génie, entre autres, la musique andalouse en introduisant des techniques vocales qui vont ouvrir le chant au flamenco.

Au travers d'un éclairage historique riche d'enseignements et de celui de l'enfance de l'artiste, la représentation déroule dans différentes scènes, à la scénographie bien calibrée, des séquences où cette expression montre toute sa force artistique. Rubén Molina dévoile une virilité théâtrale dans des figures chorégraphiques ponctuées de sauts, genou au sol, où alternent tension corporelle, ondulations des mains, démontrant une dextérité certaine et un rapport à l'espace maîtrisé.

La mise en scène est très bien structurée avec des séquences de chants, de guitare, de danse, qui alternent. Nulle monotonie. Rarement deux solos s'enchaînent. Le chant passe le relais à la guitare qui passe le relais à la chorégraphie qui est appuyée à l'entame du spectacle par les palmas. C'est une construction artistique dans laquelle chaque composante traditionnelle du flamenco vienne par vagues successives s'insérer.

Le jeu du danseur est rapide, vif avec un jeu de taconeos utilisant, dans deux approches différentes, autant le talon au sol que la pointe du pied. Tout le corps parle, joue, est théâtral sans excès. Il y a chez Rubén Molina un aspect conquistador, nourri par l'histoire qui est racontée en off. Bras, jambes, genoux, torse, c'est toute une "machine" corporelle qui incarne et fait vivre le flamenco dans son art théâtral et son rythme autour de cassures, de gestes, souvent sous tension, toujours gracieux, parfois virevoltants.

Le corps est droit avec un contrebalancement venant d'un jeu de main courbe. Tout chez Molina respire cette danse andalouse, du regard au menton en passant par l'attitude. La gestique est tranchante à souhait avec des mouvements de bras et de jambes angulaires et vifs. L'espace, dans lequel le chorégraphe évolue, se dessine dans une gestuelle souvent rectiligne avec des déplacements courbes. Le spectacle se finit avec une alegria. C'est superbe.