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E E E E----mailmailmailmail : [email protected] : [email protected] : [email protected] : [email protected] –––– Internet Internet Internet Internet : www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr

Revue de Presse

FIBA Janvier 2010

Date Média Titre

Novembre 2009 Mag Aquitaine FP Bois : troisième génération aux commandes

Janvier-Février 2010 Eco Maison Bois

1ères Rencontres Nationales Forêt-Bois-Construction : pari réussi

Janvier-Février 2010 Eco Maison Bois Signature à Vivons Bois

Janvier-Février 2010 Eco Maison Bois Stand FIBA

19 janvier 2010 Aquitaine Presse Service

Après la restitution régionale des Etats généraux de l’industrie, le préfet liste ses priorités

19 janvier 2010 Paysud Mag Etats-Généraux de l'Industrie: l'Aquitaine veut relancer la machine

20 janvier 2010 Sud Ouest Industrie : remue-méninges

20 janvier 2010 20 Minutes L’économie compte sur l’industrie

21 janvier 2010 AFP Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 Romandie News

Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 L’Express Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 France 24 Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 Sud Ouest Tempête : 7,5 millions de m3 de bois pourront être stockés en Aquitaine

21 janvier 2010 AFP Tempête : 7,5 millions de m3 de bois pourront être stockés en Aquitaine

21 janvier 2010 Romandie News

Tempête : 7,5 millions de m3 de bois pourront être stockés en Aquitaine

21 janvier 2010 Charente Libre.com

Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 Libération.fr Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

21 janvier 2010 Le Matin.ch Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

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E E E E----mailmailmailmail : [email protected] : [email protected] : [email protected] : [email protected] –––– Internet Internet Internet Internet : www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr

22 janvier 2010 20 Minutes La filière demande à être indemnisée et mieux assurée

22 janvier 2010 Sud Ouest Racines cubiques

22 janvier 2010 Sud Ouest Bordeaux : c'est quoi ces cubes verts ?

23 janvier 2010 Sud Ouest La tension sur la ressource met 8 000 emplois en jeu !

25 janvier 2010 Sud Ouest Du bois et moins de carbone

25 janvier 2010 20 Minutes La forêt affiche sa valeur en ville pour marquer les esprits

25 janvier 2010 Sud Ouest « Le stockage du bois, un bon outil de gestion »

29 janvier 2010 Sud Ouest Vert carbone : Art Aquitaine honore la forêt meurtrie sur les quais de Bordeaux

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Mag Aquitaine

Novembre 2009 Catherine Heurtebise

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Eco maison bois

Janvier / Février 2010

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Eco maison bois

Janvier / Février 2010

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Eco maison bois

Janvier / Février 2010

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19 janvier 2010

Le 16h00 du mardi 19 janvier - n°1947

Après la restitution régionale des Etats généraux d e l’industrie, le préfet liste ses priorités Ce matin, lors de la restitution régionale des Etats généraux de l’industrie, le préfet de région, Dominique Schmitt a souligné plusieurs idées forces ayant remonté des différents ateliers. Il est ainsi favorable à la création par l’Etat de fonds sectoriels en appui des banques pour faciliter la transmission, la mutation et les projets industriels, notamment pour les deux filières que sont l’aéronautique et le bois. Il souhaite en outre que la promotion des métiers industriels soit renforcée au niveau des élèves, dès le collège. Il va également fortement militer pour la définition et la création d’un "crédit impôt innovation". Dans l’optique d’un effort sur la "croissance verte", il appelle de ses vœux la mise en place d’avances remboursables et de prêts bonifiés spécifiques. Enfin, il juge pertinent l’idée d’une filière de démantèlement propre des propulseurs et des navires. Le préfet a, en outre, annoncé la mise en place dans les prochains mois d’un comité de suivi des États généraux de l’industrie, sitôt les décisions prises au niveau national.

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www.paysud.com

19 janvier 2010

Etats-Généraux de l'Industrie: l'Aquitaine veut relancer la machine Un long cataloque de propositions élaboré sous l'im pulsion des services d'Etat

Une ardente obligation?

Restitution à BEM (ph Paysud)

Le grand libéralisme économique a-t-il pris un coup dans l'aile, et retourne-t-on en quelque

sorte au concept qui fut cher aux gaullistes de "l'ardente obligation du Plan"? Certes, plus

personne ne prononce le "gros" mot, mais les dispositions prises ces derniers temps au

niveau national ressemblent beaucoup à un programme d'objectifs. Le Grand emprunt,

fruit des réflexions d'Alain Juppé et de Michel Rocard se propose bien d'impulser, et il

répartit même le carburant financier susceptible d'apporter les accélérations aux secteurs

retenus, parmi lesquels au niveau aquitain, on ne trouve d'ailleurs pas - aussi bien dans

l'emprunt que dans les conclusions des Etats Généraux - l'industrie alimentaire qui est

pourtant le premier employeur industriel aquitain. "Elle est intégrée dans le pôle

compétitivité et croissance verte" nous a-t-on dit. Admettons. Une mise en exergue de la

branche ne paraîtrait pas toutefois gâter le paysage régional.

Ce sont les conclusions des Etats Généraux de l'Industrie en Aquitaine qui conduisent à de

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telles réflexions. C'est, rappelons-le, le gouvernement, qui fin 2009, a lancé une vaste

consultation "afin de définir une nouvelle politique industrielle française". Selon ces termes

officiels, il y a bien là une volonté d'intervention et la révélation d'une perte de confiance

dans le jeu "naturel" des éléments économiques qui, il n'y a pas si longtemps, étaient

présentés comme devant régler tous les problèmes.

Le retour du politique On est donc en présence d'un retour du politique et de la Nation, ce dont on ne peut que se

féliciter, mais qui amuse ceux qui depuis longtemps crient au casse-cou au regard de

l'ultra-libéralisme économique . En terme d'emplois industriels ou d'implantations

d'entreprises, les années "libérées" sanctionnées par la crise financière, n'ont guère profité à

l'Aquitaine et à la France. Avec 150 000, emplois dont prés de 30 000 dans les industries

agricoles et alimentaires, l'emploi aquitain s'est moins replié que dans le reste de la France,

mais de 1998 à 2007, le recul a toutefois été de 3,9% (contre 9% en France). La valeur ajoutée

a cependant progressé ce qui permet au passage de noter que l'enrichissement d'une

entreprise et de ses actionnaires ne retombe pas nécessairement sur l'emploi. Ce qui fait

aussi apparaître les limites et les inconvénients des options recherche et innovation qui

créent sans doute des activités et des emplois non délocalisables, mais qui sont l'apanage

de personnels hyper-qualifiés, et peu nombreux. Mais on doit bien faire avec ce qui nous

reste puisque les emplois de masse migrent vers l'Extrême-Orient.

En Aquitaine, on ne s'en est pas moins penché sur les moyens de faire face, voire de réagir.

Une centaine de représentants ont participé aux ateliers préparatoires, et la restitution qui

se déroulaient à Talence (Gironde) dans les locaux de la BEM (Ecole de Management de

Bordeaux) ont rassemblé plus de 300 participants en présence de Dominique Schmitt,

préfet de Région, et d'Alain Juppé, venu parler du grand emprunt, lequel réservera un

milliard d'euros pour financer les mesures qui émergeront de ces Etats Généraux.

En attendant la "moulinette"

Le préfet D. Schmitt et J-M Berckmans (CRCI Aquitaine)

Les propositions d'action de l'Aquitaine sont en grande partie dirigées vers la filière

aérospatiale et l'innovation et la recherche. Il s'agit entre autres mesures d'augmenter le

soutien à l'innovation dans le domaine des avions du futur et de l'espace en s'appuyant sur

des pôles de compétitivité. La création d'un Fonds d'intervention alimenté par l'Etat et les

banques est suggérée. Une politique de filière est également envisagée avec des initiatives

de coopération (GIE). L'amélioration de la parité euro/dollar "oubliée" dans les

interventions officielles est aussi soulignée; "Un euro à 1,45 $ est pénalisant pour une

industrie exportatrice et incite aux délocalisations". La filière bois émet elle-aussi de

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nombreuses propositions qui visent à encourager le stockage du carbone dans le produit

bois ainsi que l'utilisation de ce dernier. Des dispositions favorisant le reboisement, ainsi

que la création d'un système d'assurance sont avancés. L'atelier innovation et accès aux

financements avance l'idée d'un élargissement du crédit impôt recherche (on parle aussi

d'un crédit impôt innovation)ainsi que de la création d'une plate-forme de développement

Aquitaine capable d'accompagner les entreprises régionales. Du côté de l'emploi et de la

formation, il est proposé de renforcer la communication sur les métiers de l'industrie.

L'atelier compétitivité-croissance verte, visiblement très influencé par le contexte, fait de

nombreuses suggestions, notamment d'aider les entreprises à valoriser les éco-produits, et

d'intégrer les problématiques environnementales dans les formations.. Bref, un long

catalogue de propositions dont on se demandera ce qu'il restera une fois passé dans la

moulinette nationale... Mardi 19 Janvier 2010 Gilbert Garrouty

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Sud Ouest – Edition de Bordeaux

20 janvier 2010 Bernard Broustet [email protected]

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20 janvier 2010

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AFP

21 janvier 2010 Anthony Lucas Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculte urs en colère BORDEAUX — Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'oeuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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Romandie News

21 janvier 2010 AFP Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculte urs en colère BORDEAUX — Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'oeuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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L’EXPRESS.FR / 21 JANVIER 2010

http://www.lexpress.fr/actualites/1/un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-colere_843451.html

Un an après la tempête en Aquitaine,

les sylviculteurs en colère BORDEAUX - Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quat re à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois.

Une personne regroupe des troncs d'arbres à l'aide d'un tracteur, le 13 février 2009 à Brocas, trois semaines après la tempête Klaus qui a ravagé la forêt du Sud-Ouest. AFP/Patrick Bernard

"Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir".

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L’EXPRESS.FR / 21 JANVIER 2010

http://www.lexpress.fr/actualites/1/un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-colere_843451.html

Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'œuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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FRANCE24.COM / 21 JANVIER 2010

http://www.france24.com/fr/20100121-an-apr-s-temp-te-aquitaine-sylviculteurs-col-re

Un an après la tempête en Aquitaine, les sylviculteurs en colère

Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois.

AFP - Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'oeuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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Sud Ouest

21 janvier 2010 Jacques Ripoche

Tempête : 7,5 millions de m3 de bois pourront être stockés en Aquitaine La Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) a indiqué aujourd'hui que les aires aménagées pour stocker une partie des bois ab attus par la tempête du 24 janvier 2009 pourront accueillir jusqu'à 7,5 millio ns de m3 , un chiffre en-deçà des 10 millions de m3 escomptés. "Ces stocks sont essentiels pour maintenir le nivea u d'activité de l'industrie régionale dans les années futures" , a rappelé le président de la Fiba, Tanguy Massart, au cours d'une conférence de presse à Mérignac (Gironde). Fin 2009, 4 millions de m3 de pin maritime, sur les 37 millions de m3 mis à terre par la tempête, dont 26 millions sont exploitables par l'industrie, étaient stockés sur 45 aires aménagées. La capacité totale de ces aires est d'environ 7,5 m illions , ce qui est moins que les 10 millions qu'on avait envisagés au lendemain de la tempête", a ajouté M. Massart.

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AFP

21 janvier 2010 Anthony Lucas Tempête: 7,5 millions de m3 de bois pourront être s tockés en Aquitaine BORDEAUX - La Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) a indiqué jeudi que les aires aménagées pour stocker une partie des bois abattus par la tempête du 24 janvier 2009 pourront accueillir jusqu'à 7,5 millions de m3, un chiffre en-deçà des 10 millions de m3 escomptés. "Ces stocks sont essentiels pour maintenir le niveau d'activité de l'industrie régionale dans les années futures", a rappelé le président de la Fiba, Tanguy Massart, au cours d'une conférence de presse à Mérignac (Gironde). Fin 2009, 4 millions de m3 de pin maritime, sur les 37 millions de m3 mis à terre par la tempête, dont 26 millions sont exploitables par l'industrie, étaient stockés sur 45 aires aménagées. La capacité totale de ces aires est d'"environ 7,5 millions, ce qui est moins que les 10 millions qu'on avait envisagés au lendemain de la tempête", a ajouté M. Massart. Lors de cette première année post-tempête, entre 14 et 15 millions de m3 des bois tombés ont été exploités, selon la Fiba: outre les 4 millions de m3 stockés, 6 millions de m3 ont été utilisés par l'industrie locale, 3 à 4 millions ont été transportés hors d'Aquitaine, et 1 million demeurent en "bord de route, en attente de livraison". La situation de l'approvisionnement industriel, notamment en bois d'oeuvre, "fragilise l'industrie pour une période qu'on peut estimer à 10 ans, si aucun plan d'action volontariste n'est mis en oeuvre", a par ailleurs prévenu la Fiba, appelant à "un pilotage renforcé entre les représentants de l'industrie et les pouvoirs publics". Les industriels, qui représentent 34.000 emplois en Aquitaine, souhaitent notamment des mesures "incitatives" pour permettre aux propriétaires forestiers de vendre les pins âgés de plus de 50 ans qui "représentent encore 35 millions de m3, soit près de 8 ans de fonctionnement de l'industrie du sciage et du déroulage (découpe fine)", selon la Fiba.

(©AFP / 21 janvier 2010 16h49)

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Romandie News

21 janvier 2010 AFP Tempête: 7,5 millions de m3 de bois pourront être stockés en Aquitaine BORDEAUX - La Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) a indiqué jeudi que les aires aménagées pour stocker une partie des bois abattus par la tempête du 24 janvier 2009 pourront accueillir jusqu'à 7,5 millions de m3, un chiffre en-deçà des 10 millions de m3 escomptés. "Ces stocks sont essentiels pour maintenir le niveau d'activité de l'industrie régionale dans les années futures", a rappelé le président de la Fiba, Tanguy Massart, au cours d'une conférence de presse à Mérignac (Gironde). Fin 2009, 4 millions de m3 de pin maritime, sur les 37 millions de m3 mis à terre par la tempête, dont 26 millions sont exploitables par l'industrie, étaient stockés sur 45 aires aménagées. La capacité totale de ces aires est d'"environ 7,5 millions, ce qui est moins que les 10 millions qu'on avait envisagés au lendemain de la tempête", a ajouté M. Massart. Lors de cette première année post-tempête, entre 14 et 15 millions de m3 des bois tombés ont été exploités, selon la Fiba: outre les 4 millions de m3 stockés, 6 millions de m3 ont été utilisés par l'industrie locale, 3 à 4 millions ont été transportés hors d'Aquitaine, et 1 million demeurent en "bord de route, en attente de livraison". La situation de l'approvisionnement industriel, notamment en bois d'oeuvre, "fragilise l'industrie pour une période qu'on peut estimer à 10 ans, si aucun plan d'action volontariste n'est mis en oeuvre", a par ailleurs prévenu la Fiba, appelant à "un pilotage renforcé entre les représentants de l'industrie et les pouvoirs publics". Les industriels, qui représentent 34.000 emplois en Aquitaine, souhaitent notamment des mesures "incitatives" pour permettre aux propriétaires forestiers de vendre les pins âgés de plus de 50 ans qui "représentent encore 35 millions de m3, soit près de 8 ans de fonctionnement de l'industrie du sciage et du déroulage (découpe fine)", selon la Fiba.

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CHARENTE LIBRE.COM / 21 JANVIER 2010

http://circuit-des-remparts.charentelibre.com/article-11-region-un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-

colere.html?id_article=306237

UN AN APRÈS LA TEMPÊTE EN AQUITAINE, LES SYLVICULTEURS EN COLÈRE

Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'oeuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu.

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CHARENTE LIBRE.COM / 21 JANVIER 2010

http://circuit-des-remparts.charentelibre.com/article-11-region-un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-

colere.html?id_article=306237

"Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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LIBÉRATION.FR / 21 JANVIER 2010

http://front.liberation.fr/depeches/0101614914-un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-colere

Un an après la tempête en Aquitaine,

les sylviculteurs en colère

Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. © AFP Patrick Bernard

BORDEAUX (AFP) - Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'œuvre, là c'était trop tard."

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LIBÉRATION.FR / 21 JANVIER 2010

http://front.liberation.fr/depeches/0101614914-un-an-apres-la-tempete-en-aquitaine-les-sylviculteurs-en-colere

Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau. "On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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LE MATIN.CH / 21 JANVIER 2010

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/tempete-aquitaine-sylviculteurs-colere

Un an après la tempête en Aquitaine,

les sylviculteurs en colère

Image © AFP Une personne regroupe des troncs d'arbres à l'aide d'un tracteur, le 13 février 2009 à Brocas, trois semaines après la tempête Klaus qui a ravagé la forêt du Sud-Ouest.

Les sylviculteurs aquitains, un an après la tempête Klaus du 24 janvier 2009 qui a mis à terre l'équivalent de quatre à cinq années de production de pin maritime, ont l'impression de "payer la crise" pour l'ensemble de la filière bois. AFP - le 21 janvier 2010, 08h48 "Les sylviculteurs sont les grands oubliés de la crise", affirme Yves Lesgourgues, président du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), pointant leur "découragement" un an après une tempête qui a balayé tout le Sud-Ouest de la France en provoquant la mort de 11 personnes et en mettant à terre 38 millions de m3 de pin maritime dans le massif forestier des Landes. "Pour eux, c'est une situation assez catastrophique, non seulement ils sont sinistrés mais ils ont vu les prix des bois s'effondrer au-delà de ce qui était envisagé. Ils se retrouvent sans trésorerie, avec la nécessité de prévoir des avances pour le reboisement avec des perspectives de revenus lointaines et une absence de système d'assurance", résume ce responsable. Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs (SSSO), fustige l'"indifférence" des pouvoirs publics. Il regrette que "sur le milliard d'euros" de crédits et subventions en faveur de la filière annoncés en février 2009 par Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, "il n'y a pas un centime dans la poche du propriétaire forestier sinistré". L'exploitation des bois tombés, affirme-t-il, n'a pas permis de compenser les pertes en raison d'une chute des cours de l'ordre de 80 à 90%. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré lundi que "les prêts bonifiés permettent de reconstruire une activité, ils répondent aux attentes économique des sylviculteurs" tout en reconnaissant que la question de l'assurance représentait "la grande bataille pour l'avenir". Selon M. Lesgourgues, "ce qui a manqué, ce sont des mesures opérationnelles dès le 1er février. Dans ce type de crise, on sait qu'on a six mois pour sauver le maximum de bois d'œuvre, là c'était trop tard." Les sylviculteurs réclament aujourd'hui 1.000 euros supplémentaires par hectare sur l'enveloppe de subventions à la reconstitution de la forêt et un système d'assurance, promis après la tempête de 1999 mais jamais obtenu. "Si on n'a pas ça, on demande la levée de l'obligation de reboisement et donc la liberté d'affecter nos sols à d'autres productions", dit M. Pinaudeau.

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LE MATIN.CH / 21 JANVIER 2010

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/tempete-aquitaine-sylviculteurs-colere

"On a fait payer la crise aux sylviculteurs", résume-t-il, remarquant que, pour l'industrie elle-même confrontée à une crise de surproduction depuis 2008, "la tempête a été une aubaine en permettant un approvisionnement à très faible coût". La tempête devrait néanmoins avoir un impact à court terme pour les 34.000 emplois de la filière, nuance Yves Lesgourgues : "Pendant 2 ou 3 ans, les choses devraient pouvoir fonctionner, mais ensuite, comment on va s'en sortir avec une industrie calibrée pour exploiter 8 millions de m3 de bois par an et qui va en avoir au mieux 6 à sa disposition ?" Effectivement, "la baisse du prix de la matière première représente un avantage très ponctuel" pour les industriels, confirme Stéphane Latour, directeur de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba) mais rapidement, "nous allons avoir des difficultés d'approvisionnement, notamment en bois de qualité". "Si on ne fait rien, on peut perdre 8.000 emplois" dans la filière, alerte M. Latour.

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20 Minutes

22 janvier 2010 Marion Guillot

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Sud Ouest

22 janvier 2010 BORDEAUX, ART. Les quais se couvrent d'un kilomètre de cubes en bo is jusqu'à la fin du mois. L'idée ? Rappeler les ravag es de la tempête Klaus

Racines cubiques

Les cubes d'un mètre cube mesurent 80 cm à 1,20 m pour s'emboîter. (PHOTO laurent theillet) En art, on appelle cela une installation. Depuis hier, et jusqu'à la fin du mois, la promenade des quais est semée de 200 curieux plots. Tous les cinq mètres, des cubes en bois, contenant du bois, peints en vert, sont disposés de part et d'autre de la passerelle en bois de Tadashi Kawamata. En communication politique, on appelle cela un message. Car derrière l'oeuvre ordonnée d'un kilomètre, on trouve le financement des collectivités, sylviculteurs, chercheurs et industriels de la filière bois. L'idée est de rappeler les ravages de la tempête Klaus dans le massif landais. « Relancer la cause du bois en Aquitaine », soutient Corine Schubenel, directrice de l'association Art Aquitaine. Vert carbone La jeune association (mai 2009) d'artistes précaires a ficelé le projet pour ses partenaires, et le propose aux médias sous l'appellation Vert carbone. Car ces cubes fonctionnent comme des poupées russes. Ils visent aussi à enfoncer le clou : « Un mètre cube de bois capte une tonne de carbone. » Et, troisième couche de peinture, pour le marketing, ou le marché de l'art. « 35 artistes ont été retenus. C'est un tremplin pour eux. Les cubes porteront le nom des artistes au pochoir », précise la dirigeante d'Art Aquitaine. Tous seront peints en vert, selon 20 tons. Mais les artistes pourront les détourner à leur guise, lors de l'après-midi de « dévernissage », le 31 janvier. Vert carbone : de part et d'autre de la passerelle en bois sur les quais. Jusqu'au 31 janvier. Inauguration dimanche à 11 h 30.

Auteur : emmanuelle fère [email protected]

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Sud Ouest – Edition de Bordeaux

22 janvier 2010 Emmanuelle Fère [email protected]

ART. Les quais se couvrent d'un kilomètre de cubes en bo is jusqu'à la fin du mois. L'idée ? Rappeler les ravages de la tempête K laus

Bordeaux : c'est quoi ces cubes verts ?

Les cubes d'un mètre cube mesurent 80 cm à 1,20 m pour s'emboîter. (PHOTO laurent theillet) En art, on appelle cela une installation. Depuis hier, et jusqu'à la fin du mois, la promenade des quais est semée de 200 curieux plots. Tous les cinq mètres, des cubes en bois, contenant du bois, peints en vert, sont disposés de part et d'autre de la passerelle en bois de Tadashi Kawamata. En communication politique, on appelle cela un message. Car derrière l'oeuvre ordonnée d'un kilomètre, on trouve le financement des collectivités, sylviculteurs, chercheurs et industriels de la filière bois. L'idée est de rappeler les ravages de la tempête Klaus dans le massif landais. « Relancer la cause du bois en Aquitaine », soutient Corine Schubenel, directrice de l'association Art Aquitaine. Vert carbone La jeune association (mai 2009) d'artistes précaires a ficelé le projet pour ses partenaires, et le propose aux médias sous l'appellation Vert carbone. Car ces cubes fonctionnent comme des poupées russes. Ils visent aussi à enfoncer le clou : « Un mètre cube de bois capte une tonne de carbone. » Et, troisième couche de peinture, pour le marketing, ou le marché de l'art. « 35 artistes ont été retenus. C'est un tremplin pour eux. Les cubes porteront le nom des artistes au pochoir », précise la dirigeante d'Art Aquitaine. Tous seront peints en vert, selon 20 tons. Mais les artistes pourront les détourner à leur guise, lors de l'après-midi de « dévernissage », le 31 janvier. Vert carbone : de part et d'autre de la passerelle en bois sur les quais. Jusqu'au 31 janvier. Inauguration dimanche à 11 h 30.

Auteur : emmanuelle fère [email protected]

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Sud Ouest

23 janvier 2010 Jacques Ripoche INDUSTRIES DU BOIS. La fédération tire la sonnette d'alarme et dénonce la concurrence du bois énergie

La tension sur la ressource met 8 000 emplois en je u ! « Il nous faut rester connectés à la ressource », affirme Tanguy Massart, président de la Fédération des industries du bois d'Aquitaine (Fiba). Aujourd'hui, 14 millions de mètres cubes de bois tombés le 24 janvier 2009 ont été sortis de la forêt. Environ 6 millions ont été consommés par les industries régionales, tandis que 4 millions sont partis dans d'autres régions françaises ou bien à l'étranger (Allemagne, près de 75 %). 4 millions de mètres cubes ont intégré la quarantaine d'aires de stockage réparties à travers le massif, et 1 million attend au bord des routes. Mobiliser le bois sur pied Sur un total de 38 millions de mètres cubes de pins maritimes à terre, les industriels estiment qu'en réalité 26 millions sont effectivement mobilisables. À cet égard, ils dénoncent les « lenteurs » du plan Barnier qui, disent-ils, ont freiné la sortie des bois et affecté la qualité du bois d'oeuvre.

Selon Tanguy Massart, le volume stocké à terme (sur 2010-2011) ne dépassera pas les 7,7 millions de mètres cubes. Or, constate-t-il, ce sont essentiellement les peuplements de 20 à 40 ans qui ont été touchés par la tempête. Il reste donc sur pied environ 35 millions de mètres cubes de bois de plus de 50 ans, auxquels les industriels souhaitent avoir accès pour garantir la ressource, une fois que les bois stockés auront été utilisés. C'est-à-dire à court terme. La dégradation des bois de tempête, par « bleuissement », est particulièrement pénalisante pour l'industrie de la décoration et des structures visibles, note Tanguy Massart. La menace du fonds chaleur Les industriels du bois estiment, par ailleurs, que le développement du bois énergie constitue une menace sur la sécurité de leur approvisionnement. « Il faut que les pouvoirs publics arrêtent leurs opérations » dans ce domaine, déclare le président de la Fiba. Un projet de fabrication de plaquettes forestières, en cours, consommerait à lui seul 250 000 tonnes de bois par an. Et il y aurait d'autres projets dans les tuyaux. « Le fonds chaleur, c'est 400 millions d'euros, le fonds stratégique pour les industries du bois, 20 millions ! » s'insurge-t-il. Selon ses calculs, « si on laisse faire les investissements de biomasse, 8 000 emplois sont menacés dans les cinq ans à venir ». La filière bois reste aujourd'hui fragilisée par la crise économique. « C'est mieux qu'il y a un an, mais les entreprises, selon les secteurs, connaissent des baisses de volume d'activité de 15 % à 30 % par rapport à 2007. » Hormis la suppression de 74 emplois chez Smurfit, à Labouheyre (40), les dégâts sociaux restent encore limités par l'effet du chômage partiel et des plans de formation.

Auteur : J. R.

Tanguy Massart : la biomasse, une menace. (photo Fabien Cottereau)

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Sud Ouest

25 janvier 2010 Jean-Louis Hugon BORDEAUX. Artistes et industriels s'associent autour du bois, un an après la tempête Klaus

Du bois et moins de carbone

200 cubes de bois peints en vert sont alignés le long des quais, face aux Quinconces. (photo Claude Petit) Depuis mardi, une oeuvre monumentale et linéaire ponctue la promenade des quais de Bordeaux. 200 cubes de bois peints de couleur verte dégradée du plus intense au plus clair - avec des dimensions comprises entre 0,8 à 1,2 mètre - sont alignés le long des quais, face aux Quinconces, de chaque côté de la passerelle Kawamata, sur un kilomètre de long au total. Des stocks de carbone Ils ont été installés pour rappeler les dégâts causés par la tempête Klaus : une initiative de l'association Art Aquitaine, un projet collectif regroupant 35 artistes de la région en interaction avec les professionnels du secteur bois. L'accent est mis sur le rôle essentiel que la forêt landaise, le véritable poumon de la région, joue dans la préservation de l'environnement. L'événement permet de sensibiliser le grand public à l'enjeu du carbone que le bois permet de stocker. L'inscription qui figure sur chacun des blocs : « 1 m3 de bois capte 1 tonne de CO2 » martèle l'information. « La répétition est une très vieille méthode d'enseignement », rappelle Dominique Ducassou, adjoint au maire chargé de la culture et de la protection du patrimoine. Mais l'installation revêt un autre objectif : montrer qu'une collaboration est possible entre artistes et industriels.

Auteur : Tania Gomes

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20 Minutes

25 janvier 2010 Oriane Dupont

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Sud Ouest

25 janvier 2010 Jean-Louis Hugon FILIÈRE BOIS. Pour Jean-Luc Imberty, président de Gascogne Wood, un des enseignements de la tempête Klaus est qu'il faut co nserver les aires de stockage des bois sous aspersion

« Le stockage du bois, un bon outil de gestion »

Jean-Luc Imberty, président de Gascogne Wood, la branche bois du groupe papetier landais, revient sur l'année économique vécue après la tempête Klaus. « Sud Ouest ». M. Imberty, comment le groupe Gascogne a-t-il géré l'après-tempête ? Jean-Luc Imberty. La campagne d'exploitation des bois abattus par la tempête a démarré tard, parce que les premiers prêts bonifiés n'ont été mis en place qu'en septembre-octobre. De plus, l'été chaud a favorisé une forte dégradation des bois, ce qui fait que seulement 10 à 15 % des chablis sont du bois blanc (de qualité), que nous utilisons en scierie. Le bois bleu (atteint par les champignons), vendu à bas prix, a intéressé surtout la papeterie et l'emballage, qui d'habitude utilisaient du bois blanc. Du coup, cela a eu un effet levier sur les prix de l'emballage, qui ont chuté de 35 %. Et nous avons l'expérience de 1999, où même quand la ressource se raréfie, il faut du temps pour que

le prix de vente des produits finis se mette à remonter. L'inertie entre le scieur et l'industriel est beaucoup plus grande qu'entre le sylviculteur et le scieur. Mais en ce moment, vous ne manquez tout de même pas de matière première ? Non, mais on a du mal à trouver du bois blanc, le seul qui soit intéressant dans nos industries (parquet, lambris, moulures). Si on avait pu démarrer le stockage sous aspersion plus vite, on aurait plus de tonnes de bois de qualité disponibles. La difficulté est telle, pour trouver du bois blanc destiné au marché de la décoration, qu'il faudra que les coupes de régularisation démarrent vite et soient réservées à cet usage. Sinon, nos clients vont se tourner vers la Scandinavie où les offres sont intéressantes, et ensuite, ces marchés seront difficiles à reconquérir. Êtes-vous satisfaits de la mise en place du plan Ba rnier pour l'utilisation des bois ? Ce que l'on peut dire aujourd'hui, c'est que le seul domaine où il ait vraiment marché, c'est pour l'exportation. Les aides au transport ont surtout financé l'industrie européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Europe du nord) ou la Chine. Les ports de Bayonne et de Bordeaux ont

Jean-Luc Imberty : « Ces aires de stockage sous aspersion sont des outils qui permettent de limiter la fluctuation des cours. » (Photo pascal bats)

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bien fonctionné, mais un jour on manquera de matière première. Mais pendant ce temps, les propriétaires forestiers n'ont rien gagné. Les aides au stockage sont-elles intéressantes ? S'il y a une chose de positive après la tempête, c'est bien l'existence de ces quarante aires de stockage. C'est un outil favorable à la gestion des entreprises, un matelas qui permet de limiter la fluctuation des prix. Je pense que l'on devrait essayer de s'entendre pour pérenniser ces sites, qui sont une sorte de système d'assurance de la forêt. Aujourd'hui on a un an de consommation d'avance, mais ce n'est pas du bois de qualité. Si on avait pu démarrer le stockage plus tôt, on aurait du bois blanc qui pourrait servir aux scieries. C'est pour cela que l'on doit pérenniser ces sites de stockage, afin qu'ils puissent être très rapidement utilisables, à proximité des usines. Le premier à avoir été mis en place est celui de Mimizan, qui avait déjà fonctionné il y a 10 ans. Comment voyez-vous l'avenir ? Il faut replanter au plus vite, et pour cela, que les aides à la replantation soient couplées aux coupes de régularisation. Sinon, on va créer un trou énorme. En 2009, on a su exploiter le double de ce que l'on fait en année normale. Il faut que pour la plantation il en soit de même. C'est pour cela que nous avons lancé l'opération « Ensemble, replantons la forêt », qui a eu un très bon accueil auprès du public.

Auteur : Propos recueillis par Jean-Louis Hugon [email protected]

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Aqui

29 janvier 2010 Isabelle Camus Vert carbone : Art Aquitaine honore la forêt meurtr ie sur les quais de Bordeaux

Tempête Klaus, 24 janvier 2009, un an déjà. Artistes, politiques et institutionnels se mobilisent de concert pour la forêt landaise. Depuis quelques jours, une enfilade de cubes en bois, deux cent pour être exact, peints dans des tons différents de vert, court sur un kilomètre, le long des quais, entre la bourse maritime de Bordeaux et le miroir d'eau, de part et d'autre de la passerelle de Tadashi Kawamata. D'une taille allant de 1,2 m à 0,8 m, chacun porte un nom dont le propriétaire possède une fibre artistique doublée d' une sensibilité écologique ainsi que l'inscription, "un mètre cube de bois

capte une tonne de C02". Hier, l'installation aux allures de" land art" organisée par le collectif d'artistes Art Aquitaine, présidé par Jean-Pierre Dufour, vice-président du Conseil Régional chargé de la formation des artistes aquitains, a été inaugurée en présence des acteurs de la filière bois du Sud Ouest, des représentants de la Région Aquitaine, de l'État, de la mairie de Bordeaux, de l'Ademe et de la SNCF. Rendre visible la création artistique tout en informant et sensibilisant le grand public à l'enjeu du carbone que le bois permet de stocker, tel est le but de Vert carbone, projet culturel présenté par l'association Art Aquitaine, en ce dimanche 24 janvier, jour d'anniversaire de la tempête Klaus. Son médium ? 200 cubes peints à l'aide de peinture écologique, ce qui a limité la nuance des tons à 20, contre-plaqués en pin des landes, fixés sans colle mais avec des vis, remplis de chablis (bois abattu par les intempéries) et dont les tailles ont été pensées pour s'emboiter en gigogne afin de limiter le transport. Le bois, matériau de demain Établir des ponts entre le secteur de l'art, à même de bousculer, d'interpeler, de donner du sens et celui du bois, frappé dans son énergie et son économie suite aux cataclysmes successifs de 1999 et de 2009, telle est la feuille de route de Vert carbone. "Pointer du bois" comme l'a exprimé, dans un lapsus heureux, Corine Schubenel, représentante du collectif. Regroupement de 152 artistes engagés qui se proposent de faire mieux que les 130 chefs d'état à Copenhague, pour soulever des leviers sans culpabiliser et modifier le regard du public sur le bois. Se rapprocher du monde économique pour décloisonner et mutualiser les compétences afin de mieux en favoriser la promotion. Car si "le plastique a été le matériau du XXème siècle, le bois sera celui du XXIème".

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Entre désespoir et espoir Il ne fait aucun doute que la tempête, qui a frappé la forêt des Landes de Gascogne, aura laissé, sur les terres et dans les cœurs, des traces et des blessures longues à cicatriser. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 30 000 personnes vivent de la sylviculture. 200 000 ha de bois ont été détruits, soit l'équivalent de six années de récolte pour une dizaine d'années de nettoyage, quand il faut de 10 à 15 ans pour qu'une nouvelle forêt émerge. Cette situation, aggravée par la crise économique, Christian Pinaudeau, secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest et Christian Plantier du CIPM (Comité interprofessionnel pin maritime) l'ont, tout à tour, évoquée. Or, même s'il "n'existe pas de mesure sur les qualités et les vertus du stockage du carbone favorisé par le bois" comme le souligne Christian Pinaudeau, pour Christian Plantier "il est impensable de revenir aux marécages". Un virage écologique et économique à bien négocier Chacun s'accorde à reconnaitre, l'indissociabilité, aujourd'hui, de l'écologie et de l'économie. Mais "dans une société qui zappe et qui clique" il est difficile de faire comprendre au grand public les enjeux d'une profession qui voit à 40 ans. 60 M d'€ ont été investis dans les gisements de Lacq par Total pour stocker du C02. Avec cette somme, 20 000 ha de forêt auraient été plantés pour 8 M de tonnes captées. En attendant, Christian Pinaudeau a proposé au préfet, Dominique Schmitt, d'exonérer les sylviculteurs de la taxe carbone au vu de leur action sur la limitation des émissions de CO2 . Car si aides il y a, elles sont insuffisantes. Alain Rousset, qui a manifesté une volonté solidaire en faveur du développement des nouvelles filières (bois énergie, biomasse, construction bois) le reconnait. "L'Aquitaine est la région où le réchauffement climatique est le plus élevé. Or le bilan carbone y est négatif. Là où il faudrait 9 tonnes nous fournissons 6 tonnes." "Les aides et les subventions ont été vite accordées, mais la difficulté a été d'obtenir les garanties bancaires" précise Dominique Schmitt, pour qui la priorité des priorités est de replanter. " Mais prudence sur le maïs et le photovoltaïque à réglementer pour ne pas empiéter sur les zones à replanter". Art et sylviculture, un mariage prometteur L'exposition organisée en ce moment au Frac Aquitaine "Dans la forêt", et celle évoquée par l'adjoint au maire, Dominique Ducassou, dans le cadre d'Art Chartrons, où 12 métiers avaient conçu une oeuvre sur le thème du bois, illustrent bien cette alliance inédite que peuvent nouer le monde de l'art et du bois. A savoir le mode de développement économique d'une filière favorisant l'insertion d'artistes, la mutualisation des moyens et des compétences (universitaires, industriels, scientifiques, artistes, professionnels du bois) dans une dynamique collective au service du climat. L'installation dure jusqu'au 31 janvier. Elle sera clôturée par un dévernissage au cours duquel les artistes qui le souhaitent pourront s'exprimer.

Isabelle Camus