résumé du spectacle t ki toi - guylainelemire.com · du dieu… c’est comme les ... je vais me...

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Lien : https://youtu.be/Tt5We5fvY_8

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Parcours et Création

A 5 ans, elle décide de devenir comédienne, mais une bougeotte excessive la propulse sous un

chapiteau peuplé de trapèzes, de fils tendus et de trampolines.

Après une formation à l'école du cirque Fratellini, elle travaille cinq ans de compagnies en

chapiteaux en tant que jongleuse, acrobate et contorsionniste.

Mais ses premières amours rodent et la taraudent :

Le théâtre, le drame, l'humour. Du spectaculaire, elle bascule dans l'émotion.

Elle se forme : à l'école des Arts et Métiers du spectacle ainsi qu'à l'école d'art dramatique des

Enfants terribles. Elle suit des stages : chez Blanche Salant et Paul Weaver et au théâtre du

Campagnol. Elle fait partie de la ligue d'improvisation professionnelle puis créait une

compagnie de produits dérivés d'improvisation :

" Des petits riens qui changent tout ".

Au théâtre, elle a joué avec passion et éclectisme :

La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco. Mise en scène : Héléna Forest

Madame Marguerite Adaptée par Jean-Lou D'abadie

Electre de Sophocle. Mise en scène : Diana Ringel

Salut public Création collective. Mise en scène : Fabrice Eberhard

Couplications Création collective Mise en scène : Guylaine Lemire

Les trois Jeanne, mise en scène : Eliane Boéri

Pour transcender sa vie amoureuse, elle met en scène :

Couplications et Il pleut si on tuait Papa Maman d’Yves Navarre, pour régler son Œdipe.

A la télévision et au cinéma, elle a tourné dans :

La femme et ses accessoires de J. Bernstein

Smart clothes de M. N. Wash

Tout le plaisir est pour moi d'O. Guillaume

La confusion des genres d'Ilan Duran Cohen

Et comme on est jamais mieux servi que par soi-même,

elle a écrit et interprété quatre "seule en scène humoristique" :

Dans ma ligne de mire

Ma vie rêvée en rose

J’assume ma perfection

T KI TOI

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Note d’intention

T KI TOI ? Invite chacun à être conscient de son importance et de sa spécificité.

Il propose une vision optimiste et responsable de l’existence.

Responsable n’est pas le synonyme de coupable mais devient le contraire de victime.

Par ailleurs comme ce spectacle n’est pas pédagogique, encore moins didactique, l’humour

prend la première place.

Le propos privilégié, comme dans tous mes solos, est l’humour.

Pour ma part, ce sont les sujets les plus profonds qui m’inspirent la drôlerie du monde.

Ce que je dis simplement dans ce solo, c’est que l’on est un mélange de magie et de

matérialité, trop de matérialisme nous coupe les ailes mais trop de magie nous illusionne.

Comment garder les pieds sur terre et la tête dans les étoiles ?

A une époque où la spiritualité est soit bannie soit le nouvel Eldorado, je prône la lucidité.

L’important est de s’en remettre à son propre jugement dans tout ce que l’on vit, et c’est

exactement le propos de ce spectacle.

« Tu es Dieu mais t’emballe pas, tout le monde est Dieu… Même le moustique

Chikungunya ! »

En revanche il n’y a que toi qui a le pouvoir de penser ce que tu penses !

Tu es le résultat de tes choix… ou de tes soumissions.

T KI TOI ? est donc un spectacle qui milite joyeusement pour la liberté d’être soi tout

simplement.

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Résumé et déroulé du spectacle T KI TOI ?

Un professeur Québécois, le professeur Museau, anime une conférence et propose ses

réponses aux questions existentielles :

T KI TOI ?

D’où tu viens ?

C’est quoi ta quête ?

C’est quoi qui coince ?

Profitant de son retard, son assistante, BOULI, s’installe peu à peu sur le plateau.

Elle présente le professeur et explique ses théories à l’aide de raccourcis simplistes et imagés :

« Toi t’es un tas de cellules… plus ou moins harmonieux mais PARFAIT !... C’est à dire fait

par Toi… Dans chaque cellule y a un petit peu de dieu… Une cellule, Splach ! du Dieu. Une

cellule Splash ! Du Dieu… C’est comme les tomates farcies !

« Mais attention Dieu, c’est pas le gars qui espionne si tu touches à ta bistouquette ou quoi !

Non, Dieu ça ressemble à un diplôme : Le D-I-E-U : Développement Individuel et

Expérimental de l’Universel !... Le professeur y dit : Toute vie à un sens, t’es Dieu, mais

t’emballe pas, tout le monde est dieu, même le moustique chikungunya »

Et que faire de notre belle puissance divine ? Bouli trouve un message dans une papillote

tombée du ciel :

Elle lit : « L’objectif de chaque mission est de donner le meilleur de soi-même…. SANS

SOUCIS DU RESULTAT !... Ben dis donc faut sacrément aimé ce qu’on fait !!! Quand je

pense qu’il y en a qui se sont incarnés pour mettre des PV !... z’ont pas dû recevoir leur

papillote ! »

Bouli, pour sa part, répond à la question « C’est quoi que j’aime et qui me meut ? » Par des

tours de magie. « Agie, assagie par la magie, je suis mue. J’aime le secret qui nous lie à la

même âme agie qui nous noue. »

Après un tour de jonglage désynchronisé avec des balles lumineuses dans le noir qui lui

confère un caractère « magique » elle conclut que pour elle c’est peut-être là que l’âme agit,

puis elle s’éclipse en entendant le pas du professeur qui arrive enfin.

TRANSITION : MUSIQUE : Chanson intitulée LAMAGIEKINOULI .

(Parole et musique : création Guylaine Lemire et Kévin Delmasso )

Le professeur Museau entre en catastrophe, faux nez, lunettes carrées, blouse bariolée, un

peu bossu, un peu tassé mais volubile.

Il entame sa conférence sur le T KI TOI ? En partant de ton infiniment petit, miroir de

l’infiniment grand, LA CELLULE.

« Qu’est ce qu’il y a comme fourbi là-dedans ? Tout d’abord, le noyau c’est là que tu as ton

concentré de dieu, c’est ton âme pour ainsi dire… Puis il y a tout ton roman familial avec ton

enfant libre et ton enfant blessé, c’est le même sauf que lui il s’est pris des pocs sur la cruche.

Ton adulte adapté, celui qui se plie à tout pour rentrer dans le cadre… Il est adapté mais il

est tordu. Et enfin le maître que tu es. »

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Viennent alors les questions : D’où tu viens ? C’est quoi ta quête ? C’est quoi ki coince ? :

« Toi t’étais tranquille dans ton monde subtil pis t’as eu une idée de génie. Tu t’es dis tiens !

Je vais m’incarner, ah ouais ! Je vais me densifier sur la planète bleue » avec un beau projet

« je vais balancer de l’amour, y vont en tomber de leurs chaises ! »

Seulement à peine incarné « Pof ! Le voile de l’oubli. Tu te mets à brailler comme un putois,

t’es pas content, déjà ta peau ça va pas, t’es pas bien dedans ! Soit disant qu’elle est neuve,

elle est déjà toute fripée, toute violette… à croire qu’elle à déjà servi ! Ouh ! ça sent le

caribou faisandé c’t’affaire !... Tu t’apprêtes à défiler pour Dior, seulement, t’es habillé

comme la chienne à jacques ! »

Sans compter les frustrations inhérentes à la condition humaine : Tu ne peux pas te marier

avec ta mère, tu n’as pas le droit de tuer ton prochain. Et le chocolat ça fait grossir !

Tu es au bord de la crise de la crise de nerfs et en pleine crise de « foi » !

Alors tu triches, tu mens pour t’en sortir. « Tu mets des masques pour qu’on t’aime quand

même, alors que tu veux tuer ton père ET COUCHER AVEC TA MERE !!!... Tu colles des

sourires de Joconde sur ta face d’angelot… mais au fond de toi, il y a un sérial Killer en

gestation ! »

Bref, TU T’ADAPTES ! Tu suis le protocole « L’école, le cadre, les cases, les codes, les

clans, les CLONES ! Tu te coules dans le moule… et tu coules avec lui. Un pour tous et tous

sur le Titanic ! »

Mais comme dit le professeur : « Je peux décider d’être le maître à bord et pour ça je fais

quoi ?

J’écoute mes émotions mais je ne les laisse pas me malmener par le bout du nez !

Je respire ! Je prends du recul, je m’extirpe du tohu-bohu… j’apprends à aimer mes

verrues ! »

Parce que, le premier rôle dans le film de ta vie : C’est toi ! Et le professeur t’invite avec

passion à être le centre de ton monde :

« Faut arrêter de niaiser là ! C’est qui la personne la plus importante au monde pour toi ?

C’est ta meilleure amie qui est partie avec ton meilleur mari ?

C’est ton boss qui te prend pour un marche pied ?

C’est pas le foot ! C’est pas la sainte chapelle !

La personne la plus importante au monde pour toi, C’EST TOI ! Y a que toi comme toi !... Pis

toi, pis moi, pis nous, ben, on est mu par l’émoi qui nous noue, par ce nous qui nous meut et

qui guide nos pas ! »

Ce sont les mots et les pas qui guident le professeur Museau vers la sortie en laissant la page

blanche à chacun pour répondre ou pas à la question « J’SUIS KI MOI ? »

FIN. MUSIQUE : Chanson intitulée T KI TOI ? (Parole et musique : création Guylaine

Lemire et Kévin Delmasso)

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Les personnages

BOULI

C’est l’assistante du professeur Museau, son bras gauche, pour ainsi dire.

Elle débute le spectacle et doit meubler le retard du professeur mais très vite, elle savoure

l’opportunité d’avoir un public et s’installe avec plaisir dans cette situation.

Elle présente le professeur et explique ses théories de façon toute personnelle.

Elle est naïve mais vive d’esprit, facilement taquine et d’un naturel joyeux.

Son corps est délié, sa gestuelle souple et graphique.

Son rôle est d’introduire le sujet métaphysique du spectacle : Qui sommes-nous ? D’où

venons-nous ? Quel chemin faisons-nous ? Dans quel but ? Et quelle est notre part de divin ?

Elle apporte de la fraicheur dans cette première partie. Elle déballe en vrac ce qu’elle perçoit

de l’enseignement du professeur avec un bon sens enfantin ? C’est truculent et percutant. Tout

est vivant, tout est prétexte à jeu.

Son univers ressemble à la bande dessinée : des actions, des images, des bruitages.

Elle simplifie, elle démystifie, elle désacralise, elle dédramatise.

Elle est ancrée, simple et sincère et n’hésite pas à afficher son scepticisme si besoin est, sans

pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain.

Et si elle relève ce qui lui paraît incohérent, c’est avec humour et tendresse.

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PROFESSEUR MUSEAU

Le professeur est physiquement l’inverse de Bouli. Il est un peu vouté, un peu tordu, sa

démarche est claudicante, mais son esprit est clair et facétieux.

Le professeur représente le côté scientifique du propos même si ses théories n’ont rien

d’officielles !

Il élabore son discours à partir de la cellule. La puissance de ta divinité et la fragilité de ta

condition humaine, tout est en toi.

Partant de là, quelle équation vas-tu mettre en place pour vivre l’inconnu ?

Museau présente sa vision des choses, pour lui la spiritualité est une des données de

l’existence, celle qui lui donne un sens. Tu nais, tu vis pour expérimenter la matière et

apporter ta pierre à l’édifice, ta spécificité au monde en toute simplicité.

Le professeur Museau n’est pas autre chose qu’une invitation à profiter au mieux de la vie en

questionnant qui tu es, ce qui te meut, ce qui te rend vivant et joyeux…

Et si ça rend les autres heureux, c’est encore mieux !

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Fiche technique Minimum

Solo humoristique à 2 personnages écrit et interprété par Guylaine Lemire

Durée :70 mn

Plateau :

Dimension : Largeur : 4,50m X Prof : 3m

Fond de scène : rideau noir

Pendrillons à jardin et si possible à cour afin de masquer les sorties et changements de

costumes

Eclairage : 10 projecteurs à lentilles convexes ou martelées : Une ambiance chaude, une ambiance

froide et une ambiance en contre jour si possible

Une prise électrique derrière le pendrillon à jardin

Son : Une diffusion en salle

Matériel de scène : 1 paper-board

1 table basse

2 tabourets de bar

Accessoires personnels

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Presse des spectacles précédents

J’assume ma perfection

« Dès le début on est embarqué dans un univers qui ressemble à s’y méprendre à notre

quotidien. Sauf que c’est infiniment plus drôle. C’est profond et hilarant, ça c’est le talent

d’une artiste qui sait trouver et exprimer au mieux tout le drôle, tout l’absurdement loufoque

des petits moments de notre vie de tous les jours.

C’est très bon, à déguster sans modération. »

Le parisien (mars 2014)

« Un moment savoureux, du rire, des réflexions justes et profondes, un jeu interactif entre le

public et Guylaine Lemire, une comédienne étonnante, qui nous met à l’aise, qui nous rend

vivant et qui nous replonge dans nos reflexes d’enfant »

Le figaro magazine (novembre 2013)

Ma vie rêvée en rose

"La surprenante Guylaine Lemire enflamme les planches pour notre plus grand plaisir.

Métamorphosée en une fillette de 5 ans, elle partage avec une générosité communicative son

quotidien parfois morose et ses rêves toujours roses.

Telle une poignée de friandises, chaque personnage qu'elle interprète se savoure un par un. De

la grand-mère séfarade à l'institutrice communiste, elle passe au crible l'ensemble de sa

famille joyeusement névrosée. Une écriture soignée et un humour décapant qui ne manqueront

pas de toucher les cœurs en plein dans Lemire."

Figaro magazine / Gérald Degarne (16 juin 2009)

"Entre humour noir et rose tendresse, l'auteur et comédienne Guylaine Lemire est épatante de

subtilité et d'énergie, incarnant 10 membres d'une famille joyeusement névrosée... en pleine

redécomposition !"

Paris Paname (Semaine du 12 janv. 2009)

"[...] Auteure capable de manier aussi bien l'humour noir que la tendresse, Guylaine est, en

plus, une épatante comédienne, passant d'un personnage à l'autre avec la même justesse."

Télérama sortir / Michèle Bourcet (16 déc. 2008)

"La dure loi de la jungle familiale. Au milieu d'adultes vissés à leurs névroses, Justine, 5 ans,

tente de grandir en harmonie. Guylaine Lemire interprète avec brio les dix personnages d’une

famille recomposée : papas multiples - biologique et ex , mère accro aux produits

macrobiotiques. Toujours envie de grandir."

Direct soir (10 oct. 2008)

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Dans ma ligne de mire

"...Elle a raison d'avoir écrit elle-même ses sketches. Ils sont assez drôles et elle est

suffisamment bonne comédienne pour en faire ressortir le meilleur. Elle est même capable de

s'enlaidir pour nous faire rire...

Elle apporte du bonheur à ses contemporains qui en ont bien besoin.

Figaroscope Jean-luc Jeener (juin 2007)

"La comédienne caractérise habilement chaque protagoniste, leurs prêtant des mimiques,

démarches et tics de langage hilarants."

Le Parisien (janvier 2006)

"Reine de l'absurde - Guylaine Lemire se mue en une multitude de personnages drolatiques et

nous entraîne dans son univers où l'absurde règne en maitre... La faune de cette jolie fleur est

faite d'ingéniosité et de piment. En secouant certaines puces, elle réveille l'instinct animal de

l'homme..."

Le Figaro Magazine (octobre 2005)

"Avec son humour frôlant l'absurde, elle a déclenché l'hilarité générale dans la salle. Et l'air de

rien, l'humoriste épingle quelques traits de notre société, sans pour autant les juger. Le rire est

léger de ceux qui font du bien."

Le Dauphiné Libéré (juillet 2005)

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