newsletter n°202 - ki tissa

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Chabbat Parachat Ki Tissa - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] Bonnes Nouvelles Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - 19/5 rue Chalom Yehuda : 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad franco- phone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 202 Editorial « Machia’h Now » avant tout ! Tissa veut dire : « élève ! ». Ce qui est d’une part le reportage d’un événement qui se passe dans une Paracha de la Torah, mais aussi un ordre : élève, ou plutôt dans le contexte actuel, relève la tête des enfants d’Israël ! Ce que l’on comprend de ce mot est que le moment est venu où chacun et chacune, membres du Peuple Juif a aujourd’hui la volonté profonde de relever la situation, relever le défi, relever le monde et son entourage en prenant sur lui de créer un fait nouveau et d’écrire un nouveau passage dans l’histoire, ainsi que dans son histoire personnelle, de prendre la bonne décision, l’initiative de changer le monde et de le faire passer définitivement d’un exil interne, vers une lueur, un rayon de sainteté, de Kedoucha, de Guéoula… Pourim ainsi que la joie du mois de Adar continuent, s’amplifient et nous donnent la force et l’enthousiasme d’ouvrir de nouvelles portes. D’abord en nous- mêmes puis dans notre réalité. Pendant le mois de Adar, tous les jours se remplis- sent de joie et de bénédictions, mais pour les dévoiler chez nous, il nous faut mani- fester cette joie, il nous faut chanter et danser, partout et à tout moment, il ne nous suffit pas de savoir de manière intel- lectuelle et raisonnée qu’il est inscrit dans la Guémara, que c’est un moment où « l’on augmente dans la joie ». De plus aujourd’hui, chaque Juif qui en prend conscience, doit faire savoir à tous et d’une manière toute à fait directe que nous voulons le Machia’h mainte- nant afin d’atteindre le maximum, l’infi- nité de la joie, comme le dit le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui-même lors d’une allocution, mais lisons plutôt : «Il existe certains Juifs qui prétendent qu’«Ils sont très bien en exil», D.ieu nous en préserve, et pour leur compte, cette situation d’exil pourrait bien se poursuivre encore deux mille ans… Rien que de penser à cela, on est saisi d’angoisse, et à plus forte raison d’en parler ! Et tout de même, ils ne sont touchés aucunement… La raison en est que ceux qui doivent crier «Machia’h Now !» ont honte de le faire, et ce n’est pas tout, ils sont étonnés de cela et se demandent pourquoi ce cri : «Machia’h Now !». Comment peut-on rester tran- quille et se taire alors que la délivrance véritable et complète n’est toujours pas effective !? Est-il possible que l’on ne fasse pas trembler les mondes par la demande et le cri : «Machia’h Now!»?… Au moment de la prière, lors de la lecture du Chéma avant de dormir etc., il est clair que l’on doit s’écrier : «Chéma Israël», mais le reste du temps, on se doit de scander «Machia’h Now!»… Et ceci doit aussi s’exprimer lorsque l’on engage la conversation avec son prochain, car avant tout on doit crier « Machia’h Now ! ». Et crier au point où son prochain aussi se mettra à crier « Machia’h Now ! ». A priori, on pourrait avancer un argument : Lorsque l’on doit rapprocher quelqu’un, on doit se comporter en gentleman et tout d’abord dire bonjour, puis lui demander comment il va et dans le langage du pays « How do you do ? », puis com- ment va sa femme, ses enfants, com- ment vont les affaires, ce qu’il a réalisé et quels sont ses projets etc. ce n’est qu’à ce moment-là que l’on doit lui par- ler des bases du Judaïsme, jusqu’à en arriver à notre époque… Mais commen- cer par lui crier « Machia’h Now ! », quel comportement bizarre, et l’on se dit « les paroles des Sages se prononcent dans la sérénité », avec calme et réflexion, « sur la pointe des pieds », puis on se dira, quel peut-être l’impres- sion que l’autre aura de nous par le cri : « Machia’h Now ! ». Mais en vérité, c’est le contraire qui est vrai : Un homme tout à fait normal, qui s’exprime normalement et soudain se met à scan- der : «Machia’h Now !»… C’est juste- ment ce comportement-là qui réveillera chez son prochain la profondeur qui est en lui, car en vérité, son âme aussi crie: «Machia’h Now!» (Discours de Chabbat Paracha Tsav 5745-1985) ». Tout ceci, dans la joie de Adar, mais sur- tout dans la joie de la Guéoula HaAmitite VeHachéléma, dans laquelle nous accueillons le Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h de manière immédiate dans les chants, les danses et bien entendu, le cri de ralliement au Roi Machia’h : « Vive le Roi Machia’h Now… Mamach ! » Lors du grand repas de Pourim à Jérusalem avec le Rav Zimroni Tsik et le Chalia’h de France Rav David Tordjman

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La Newsletter de la Guéoula

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Page 1: Newsletter n°202 - Ki Tissa

Chabbat Parachat Ki T issa - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Photo de la semaine

Travaux d’impression numériquelogos, graphisme

Demandez John pour service en français

[email protected]

JérusalemBeit Machia’h Centre Ville6, rue Yavets Rav Doron Oren 052-3618770

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mardi soirà 20h15 - 19/5 rue ChalomYehuda: 058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa34, rue Rav Its’hak NissimRav Shlomo Yossef Tsion050-4147725

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi d’unFarbrengen 1, rue Dan àBaka synagogue «TefilaLeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad franco-phone de Guilo Rav Its’hak‘Haviv 054-4833764

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Editorial

« Machia’h Now » avant tout !Tissa veut dire : « élève ! ». Ce qui est d’une part le reportage d’un événement qui se passe dans uneParacha de la Torah, mais aussi un ordre : élève, ou plutôt dans le contexte actuel, relève la tête des enfantsd’Israël ! Ce que l’on comprend de ce mot est que le moment est venu où chacun et chacune, membres duPeuple Juif a aujourd’hui la volonté profonde de releverla situation, releverle défi, releverle monde et sonentourage en prenant sur lui de créer un fait nouveau et d’écrire un nouveau passage dans l’histoire, ainsique dans son histoire personnelle, de prendre la bonne décision, l’initiative de changerle monde et de le fairepasserdéfinitivement d’un exil interne, vers une lueur, un rayon de sainteté, de Kedoucha, de Guéoula…

Pourim ainsi que la joie du mois de Adarcontinuent, s’amplifient et nous donnentla force et l’enthousiasme d’ouvrir denouvelles portes. D’abord en nous-mêmes puis dans notre réalité. Pendant lemois de Adar, tous les jours se remplis-sent de joie et de bénédictions, mais pourles dévoiler chez nous, il nous faut mani-fester cette joie, il nous faut chanter etdanser, partout et à tout moment, il nenous suffit pas de savoir de manière intel-lectuelle et raisonnée qu’il est inscritdans la Guémara, que c’est un momentoù « l’on augmente dans la joie».De plus aujourd’hui, chaque Juif qui enprend conscience, doit faire savoir àtous et d’une manière toute à fait directeque nous voulons le Machia’h mainte-nant afin d’atteindre le maximum, l’infi-nité de la joie, comme le dit le RabbiRoi Machia’h Chlita lui-même lorsd’une allocution, mais lisons plutôt: «Ilexiste certains Juifs qui prétendentqu’«Ils sont très bien en exil», D.ieunous en préserve, et pour leur compte,cette situation d’exil pourrait bien sepoursuivre encore deux mille ans…Rien que de penser à cela, on est saisid’angoisse, et à plus forte raison d’enparler ! Et tout de même, ils ne sont

touchés aucunement… La raison en estque ceux qui doivent crier «Machia’hNow !» ont honte de le faire, et ce n’estpas tout, ils sont étonnés de cela et sedemandent pourquoi ce cri: «Machia’hNow !». Comment peut-on rester tran-quille et se taire alors que la délivrancevéritable et complète n’est toujours paseffective !? Est-il possible que l’on nefasse pas trembler les mondes par lademande et le cri: «Machia’hNow!»?… Au moment de la prière, lorsde la lecture du Chéma avant de dormiretc., il est clair que l’on doit s’écrier:«Chéma Israël», mais le reste du temps,on se doit de scander «Machia’hNow!»… Et ceci doit aussi s’exprimerlorsque l’on engage la conversationavec son prochain, car avant tout on doitcrier « Machia’h Now ! ». Et crier aupoint où son prochain aussi se mettra àcrier « Machia’h Now ! ». A priori, onpourrait avancer un argument : Lorsquel’on doit rapprocher quelqu’un, on doitse comporter en gentleman et toutd’abord dire bonjour, puis lui demandercomment il va et dans le langage dupays «How do you do? », puis com-ment va sa femme, ses enfants, com-ment vont les affaires, ce qu’il a réalisé

et quels sont ses projets etc. ce n’estqu’à ce moment-là que l’on doit lui par-ler des bases du Judaïsme, jusqu’à enarriver à notre époque… Mais commen-cer par lui crier «Machia’h Now ! »,quel comportement bizarre, et l’on se dit« les paroles des Sages se prononcentdans la sérénité», avec calme etréflexion, « sur la pointe des pieds»,puis on se dira, quel peut-être l’impres-sion que l’autre aura de nous par le cri:« Machia’h Now ! ». Mais en vérité,c’est le contraire qui est vrai: Unhomme tout à fait normal, qui s’exprimenormalement et soudain se met à scan-der : «Machia’h Now !»… C’est juste-ment ce comportement-là qui réveillerachez son prochain la profondeur qui esten lui, car en vérité, son âme aussi crie:«Machia’h Now!» (Discours deChabbat Paracha Tsav 5745-1985)».Tout ceci, dans la joie de Adar, mais sur-tout dans la joie de la GuéoulaHaAmitite VeHachéléma, dans laquellenous accueillons le Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h de manièreimmédiate dans les chants, les danses etbien entendu, le cri de ralliement au RoiMachia’h : « Vive le Roi Machia’hNow… Mamach ! »

Lors du grand repas de Pourim à Jérusalem avec le Rav Zimroni Tsik et le Chalia’h de France Rav David Tordjman

Page 2: Newsletter n°202 - Ki Tissa

Au début, il est fait état des premièresTables de la Loi: un sujet très élevé.Vient ensuite l’épisode du bris de cestables : une chute incommensurable.Suit alors la révélation des treizeAttributs de Miséricorde: de nou-veau un sujet élevé. Apparaissentenfin les secondes Tables de la Loi,foncièrement différentes des premiè-res (notamment par le fait qu’ellessont une œuvre humaine, etc.)Néanmoins, du fait que tous cessujets sont mentionnés dans la mêmeParacha, nous devons admettre qu’ilssont les éléments d’un enchaînementcohérent.On peut prouver cela en considérantle fait que les premières Tables de laLoi sont ici abondamment détaillées:« Des tables de pierre, burinées par ledoigt de D.ieu.», « Des tables écri-tes sur les deux faces». De fait, siles premières Tables n’étaient men-tionnées qu’en tant qu’introduction àl’épisode du veau d’or qui a entraînéleur destruction, il serait déplacé d’enmentionner des qualités inédites: ceserait « remuer le couteau dans laplaie », une démarche étrangère àl’esprit de la Torah, qualifiée d’analo-gue à «humilier un indigent»(«Loeg Larach»). Ceci établit logi-quement que la mention des premiè-res Tables dans notre Paracha est unélément à part entière d’un ensembleconstitué par celle-ci.Ceci est vrai également d’après Rachiqui tient que les différents sujets énu-mérés dans la Paracha ne suivent pasun ordre chronologique. En effet,même dans cette optique il restenécessaire de justifier l’ordre d’appa-rition des sujets ainsi que la raisonpour laquelle les premières Tablessont détaillées ici plutôt que dans laParacha Michpatim qui en fait lon-guement mention.D’autres questions suscitées par lastructure de notre Paracha doiventêtre élucidées: 1. Quel lien y a-t-ilentre la faute du veau d’or et lesTables de la Loi d’une part et les TroisFêtes de pèlerinage mentionnées à lafin de la Paracha d’autre part?2. Quel est le lien entre le nom de laParacha «Ki Tissa » qui fait réfé-rence au don du demi-sicle d’argent(le Ma’hatsit Hachekel) avec la suite

de celle-ci qui est centrée autour duthème des Tables de la Loi?3. Le terme «Ki Tissa » évoque lanotion d’élévation. Étant le nom de laParacha, il doit normalement caracté-riser l’ensemble de celle-ci. Or on ytrouve l’épisode du veau d’or qui futla plus grande déchéance du PeupleJuif ! 4. Pourquoi le «rayonnementde gloire » fut-il conféré à Moïseprécisément lors du don des deuxiè-mes Tables, sachant que Moïse avaitdéjà été exposé à la révélation divinelors du don des premières Tables ?

Toute la CréationPour répondre à toutes ces interroga-tions, il est nécessaire de rappeler quechaque Paracha de la Torah renfermeun principe original (un‘Hidouch)que l’on ne trouve dans aucune autreParacha. La Paracha Ki Tissa est uni-que en ce qu’il est possible d’y voirtoute la Création, tous les aspects del’Œuvre divine.S’il est vrai que les Sages ont déclaréconcernant la Torah« Tourne etretourne-la en tout sens, car tout y estcontenu» (1), c’est-à-dire qu’il estpossible, en méditant profondément,de retrouver dans tout sujet de laTorah l’ensemble de la Création, celareste quelque chose d’extrêmementlaborieux. À l’inverse, dans laParacha Ki Tissa, c’est une choseclairement perceptible, même par uneapproche superficielle.

Le Saint bénit soit-Il a fixé que toutechose soit composée de trois parties:son commencement, sa «tête » etson idée maîtresse; son milieu,c’est-à-dire la chose en elle-même;sa fin qui est sa finalité et sa pléni-tude.La réalité universelle suit ce mêmeschéma: A. la Torah : l’origine et lecommencement de toute chose etl’objectif de la création du monde, B.la création du monde et le travail del’homme afin de l’amener à sa fina-lité, C. la conclusion et la perfectionde toute l’existence dans la délivrancemessianique.Ces trois étapes sont représentées parles trois premières lettres de l’alpha-bet hébraïque: Le «Aleph» du pre-mier mot des Dix Commandements«Anokhi» qui représente la Torah ;Le «Beth» de «Béréchit » : « Aucommencement, D.ieu créa le ciel etla terre », représentant l’évolution dumonde ; et le «Guimel» de«Guéoula», la Délivrance messiani-que.Le monde en lui-même est aussistructuré de cette façon: a. la volontédivine de créer le monde, b. la créa-tion du monde et c. la perfection de lacréation à l’ère messianique. Dans lestermes de la Kabbalah, cela s’ex-prime ainsi : a. Au début il n’y avaitrien d’autre qu’une Lumière Infinie(Or ein sof), b. puis D.ieu contractaSa Lumière et ne laissa filtrer dans la

Création qu’une Lumière limitée(Tsimtsoum), c. afin que la révélationdivine dans toute sa plénitude puissese faire dans ce monde matériel.

Trois étapesDans la mesure où le monde a étécréé selon la volonté divine expriméedans la Torah, il est logique de retrou-ver dans celle-ci cette même structureen trois parties: A. la Torah débutepar «Béréchit» («Au commence-ment»), ce qui souligne que le mondea été créé pour la Torah qui est appe-lée « Réchit » (un principe premier).B. La Torah relate ensuite l’ensembledes évènements et des commande-ments, dont l’objet est de raffiner lemonde. C. La Torah se conclut par lavision accordée par D.ieu à Moïse«jusqu’au dernier jour», la vision dela délivrance messianique.Cette structure se retrouve dans les«Pirkei Avot». A. le début par«Moïse reçut la Torah au Sinaï»: LaTorah. B. «Et il l’a transmise àJosué»: la transmission de la Torahde génération en génération. C. Laconclusion des Pirkei Avot :«L’Eternel régnera à tout jamais»,c’est-à-dire la pleine réalisation dubut de la création du monde dans laDélivrance messianique.Et tout ceci apparaît également dansnotre Paracha, car le processus de latransmission des Tables de la Loi sedécompose également en trois étapes:A. Les premières Tables, façonnéespar D.ieu Lui-même. B. Le bris despremières Tables, suite à la faute duveau d’or, qui symbolise la descentedans le monde pour le raffiner et lepurifier, car le but de toute descenteest l’élévation qui s’ensuit. C. Lessecondes Tables : les enfants d’Israëlse repentent, Moïse remonte sur lemont Sinaï et revient avec les secon-des Tables.Les deuxièmes Tables furent façon-nées par Moïse et non par D.ieu.Mais, après la déchéance dramatiqueliée au veau d’or et à la destructiondes premières Tables, il se devaitd’apparaître une qualité encore supé-rieure à la situation qui prévalaitauparavant: c’est ainsi qu’en mêmetemps que les secondes Tables, Moïsereçut la Torah orale.

Une élévation éternelle et illimitéeIl est cependant difficile de compren-dre comment, en les considérantcomme les étapes d’un même proces-sus, on peut mettre sur un même plan

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem MendelIsraël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo BenTserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé deMercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘Haïm YeochouaBen Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h,‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi et Sarah Bat ‘Haya Dona

L’Edit Royal - Dvar Mal’houtRésumé du discours de

Chabbat Parachat Ki Tissa - Adar 5752-1992du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Le rayonnement de gloireLa Paracha de Ki Tissa est assez singulière : elle comporte un certain nombre de sujets variés qui, mis à partle fait qu’ils s’enchaînent chronologiquement, ne semblent avoiraucun rapport entre eux.

Page 3: Newsletter n°202 - Ki Tissa

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mle don des premières Tables émanantde D.ieu Lui-même et l’adoration duveau d’or qui constitua une faute terri-ble.L’explication de cela est qu’il devraitnormalement être pour les Juifs fon-cièrement impossible de transgresserla volonté divine, car celle-ci est leurvolonté profonde. Si D.ieu a rendu lafaute possible, c’est un effet de Sagrande bonté, afin que les Juifs puis-sent parvenir à cette grande élévationqui ne vient qu’après la chute.Ainsi, celle-ci n’est que temporaire ettransitoire, comme l’exprime le verset« Pour un court instant Je t’ai délais-sée » (2). Ce n’est qu’une déchéancesuperficielle et en apparence seule-ment, dont l’unique objet est l’éléva-tion qui s’ensuivra et qui sera éternelleet illimitée ! Plus encore, il y auraalors une succession infinie d’éléva-tions, comme le dit le verset« Ilsiront de force en force pour paraîtredevant D.ieu à Sion» (3).Telle fut la nature de la faute du veaud’or ; l’unique raison de cet événe-ment fut l’élévation qui le suivit et quis’illustra par le don des deuxièmesTables. C’est la raison pour laquelleles trois étapes apparaissent dans uneParacha dont le nom est« Tissa - Tuélèveras» car elles ont toutes pourobjet de mener à une élévation: celledes premières Tables, celle du dévoile-ment de la gloire divine à Moïse(consécutive à la faute du veau d’or) etcelle des secondes Tables.On peut donc diviser la Paracha entrois étapes: 1/ «Ki Tissa Ete Roch -Quand tu élèveras la tête», la «tête», le«Aleph» de toute chose, 2/ la faute duveau d’or, et 3/ la conclusion de laParacha par le don des deuxièmesTables.C’est pour cette raison que les troisfêtes de pèlerinage sont mentionnées àla fin de la Paracha, car elles font éga-lement allusion à ces trois étapes:Pessa’h, la «fête du printemps» et lapremière des fêtes, est liée à un granddévoilement divin. Chavouot, ladeuxième fête, relève plus du travailde l’homme. Enfin Souccot, «la fêtede la récolte», liée à la conclusionde la mission du Peuple Juif et le ras-semblement («la récolte») de tousles Juifs lors de la Délivrance messia-nique.

Le rayonnement de gloireOn comprend maintenant pourquoiMoïse mérita le rayonnement de gloiresur son visage suite au don des deuxiè-mes Tables et non après le don des pre-mières. L’élévation qui suivit la fautedu veau d’or fut beaucoup plus forte etplus profonde que celle des premièresTables, permettant chez Moïse, quireçut ces deuxièmes Tables, la révéla-tion d’un niveau de lumière divineémanant de l’essence de la Sagessedivine.Toutefois, dans la mesure où la gran-deur des deuxièmes Tables découlait

de la descente dans le monde, il futnécessaire que Moïse porte un masquesur son visage pour atténuer cettelumière et qu’elle puisse ainsi êtreintégrée ici-bas afin que le travail deraffinement de la Création puisse sepoursuivre. Cependant, aux momentsoù il transmettait aux Enfants d’Israëlles injonctions divines, il n’y avait nulbesoin de masque et ces derniers pou-vaient voir le rayonnement de gloire.Et par leur travail de raffinement dumonde, les Juifs l’amèneront à pou-voir soutenir le rayonnement de gloirequi se révélera dans toute son intensitélors de la Délivrance messianique.

Foi et abnégationDe tout cela découle un enseignementà l’adresse de chaque Juif. Chaque Juifdoit savoir qu’il a la force d’accomplirtout ce qui est nécessaire, de «Aleph»jusqu’à «Tav». Et ceci s’exprime enpremier lieu dans sa vie quotidienne.Dès qu’il se réveille le matin, il dit laprière de «Modé ani » à traverslaquelle il reconnaît D.ieu, s’annuledevant Lui et s’unit à Lui au point oùsa première expression est« Modé -reconnaissant» et seulement dans undeuxième temps exprime-t-il sa propreexistence: « Ani - je suis ». Ceciconstitue le «Aleph » de sa journée.« Beth », au cours de la journée, ils’affaire au contact du monde, il tra-vaille honnêtement et sanctifie lemonde. «Guimel », arrivent laconclusion et le bilan de son labeurlors de la prière de Arvit et de la lec-ture du Chéma qui précède le coucher.La vie tout entière suit aussi cetterépartition : d’abord le début de samission dans la vie, puis le milieu desa mission et la conclusion de celle-cidans la perfection, en particulier dansnotre génération où l’accent est missur la nécessité de conclure le travailet d’amener concrètement laDélivrance messianique!Cette force vient à chaque Juif deMoïse et du «Moïse » de chaquegénération par lequel il peut recevoirla lumière du rayonnement de gloire.Plus encore, chaque Juif possède sonpropre rayonnement de gloire depar l’étincelle de Moïse qu’il a enlui. C’est encore plus perceptible chezles chefs de toutes les générations,jusqu’à mon beau-père, le Rabbi,comme préparation au temps où D.ieurétablira «Tes juges comme autrefois,tes conseillers, comme à l’origine»(4), en premier lieu desquels sera le roiMachia’h.Puisse D.ieu vouloir que, en ce moisd’Adar, alors que nous avons déjàcélébré la fête de Pourim Katan etChouchane Pourim Katan, nous méri-tions la Délivrance messianique quis’ajoutera à celle de Pourim et à cellede Pessa’h, immédiatement.

Notes1/ Avot 5 - 2/ Isaïe 54.7 - 3/ Téhilim84.8 - 4/ Isaïe 1.26

Courrier

Faire suivre le message Ce matin, j’ai r eçu un email qui, en résumé, me proposaitde gagnerdes sommes d’argent, si je le faisais suivre à ungrand nombre de personnes.

Cela m’a rappelé un discours duRabbi Roi Machia’h Chlita, danslequel il racontait qu’une femmeétait venue le voir en lui disantqu’elle était apeurée parce qu’elleavait reçu une lettre dans laquelleon l’avertissait de toutes sortes dechoses, si jamais elle refusait defaire suivre ce courrier à dix autrespersonnes. Bien entendu, le Rabbilui a dit qu’elle ne devait pas s’ef-frayer et d’oublier au plus vitetoute cette histoire et bien aucontraire, de se concentrer sur sonservice de D.ieu. Puis le Rabbi dans ce même dis-cours s’est posé la question. Alorsqu’on sait bien par l’enseignementdu Baal Chem Tov, que tout estdirigé par la main de D.ieu et querien n’est dû au hasard. Commentpouvait-on utiliser une telle his-toire pour le service de D.ieu? La réponse est la suivante: De lamême façon que l’on peut envoyerdes lettres pour effrayer des gens,on peut envoyer des lettres pourréconforter ces mêmes personnes.Comment? En leur annonçant labonne nouvelle de la venue immi-nente du Machia’h, et commenttraduire cela concrètement?

Le but de toute la créationDans le discours de la Paracha‘Hayé Sarah 5752-1992, le Rabbidit en substance: « Que peut-ontirer de l’envoi d’Eliezer (esclaved’Abraham) pour chercher uneépouse pour Its’hak? Qu’unhomme peut en déléguer un autrepour l’organisation d’un mariage,c’est à dire comme la ‘Hassidoutl’explique unir le «Mah » au «Ban » (l’unification de l’âme aucorps) représenté par l’union deIts’hak et de Rivka. Le but de la création du monde est

de construire une résidence pourD.ieu ici-même, c’est aussi uneunion de la divinité dans lamatière.

Comment cela peut-il s’accomplir?En déléguant tous les Juifs eux-mêmes, pour annoncer la déli-vrance immédiate et complèteautour d’eux. C’est exactement ceque D.ieu attend de nous, que l’onaille vers un autre Juif délégué parle Moché Rabbénou de notregénération, le chef de la généra-tion. Et que nous leur annoncionsque ce qu’il reste à faireaujourd’hui, c’est d’accueillir leroi Machia’h et de faire suivrecette bonne nouvelle autour denous.Voilà, mon message est de vousdemander de faire suivre ce mes-sage parmi vos proches, amis,connaissances par email, face-book, par tous les moyens que latechnologie de cette époque mes-sianique nous offre… et que cha-cun s’engage à le faire suivre à sontour au plus grand nombre de genspossible.Cela rapprochera sans aucun dou-tes notre délivrance à tous par l’in-termédiaire de notre juste, notreroi, notre maître, le Rabbi deLoubavitch, le Machia’h.

(Avraham A., simple lecteur)

Page 4: Newsletter n°202 - Ki Tissa

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mRécit

Allumage desBougies

Chabbat Parachat Tissa

Jérusalem Entrée : 17h01Sortie : 18h14

Guéoula

Machia’h dans la presseIl est un adage bien connu de nosRebbéim selon lequel, lorsqueMachia’h viendra, tous les journauxen parleront. En fait, cela a été publiérécemment dans les journaux de façonclaire, et il faut espérer qu’ils conti-nueront à le faire bien plus encore etalors «Voyez! notre juste Machia’harrive! et sur-le-champ, nous dirons«Il est déjà arrivé!» Chabbat Nitsavim 5751

Une équipe de journalistes de la CNNenregistraient la distribution des dol-lars. Après un certain temps, le RabbiRoi Machia’h Chlita se tourna verseux, en leur donnant un dollar. LeRabbi leur dit : «Ceci est pour lacharité ». Un journaliste demanda : «Avez-vous un message à transmettre aumonde concernant la venue deMachia’h? » Le Rabbi répondit :«Cela a été imprimé dans la presse detous les pays. Si vous voulez le répé-ter, faites-le en ces termes: Machia’hest prêt à se dévoiler maintenant. Il netient qu’à nous de faire une actionsupplémentaire dans les actes de cha-rité et de générosité». Le journalistedemanda : «Les hommes doiventdonc faire des actes de charité et degénérosité pour qu’il vienne?». LeRabbi répondit : «Au moins un peuplus qu’auparavant, et Machia’h vien-dra immédiatement!». (12 ‘Hechvan 5752)

La participation de chacun et chacune Une femme vint voir le Rabbi et luidit: « Rabbi, depuis des années oncompte sur vous pour amenerMachia’h. Que se passe t-il mainte-nant ? C’est une trop grande responsa-bilité pour nous. Nous voulons quevous ameniez Machia’h!» Le Rabbi répondit: «Si cela estimpossible pour le Peuple Juif toutentier, comment cela serait-il possiblepour moi? Je ne suis qu’une seule per-sonne, et vous...» Le Rabbi se désignadu doigt et dit: «Si je suis un Rabbi,alors j’ai dit clairement que tout lePeuple Juif doit participer, y comprisvous-même et cette personne (il mon-tra du doigt les gens autour de lui) etcette personne aussi»... La femme répliqua: «Il n’empêcheque l’on compte sur vous pour amenerMachia’h ». Le Rabbi : «Si vouscomptez sur moi en tant que Rabbi,alors vous avez déjà reçu une réponseclaire. Cela doit se faire par vous (leRabbi désigna à nouveau les gensautour de lui), et vous et vous»… 30 Nissan 5751-1992

Bénédiction de guérison pourla bonne personneComme de nombreux jeunes de son âge, Elicha Gabriel Pavlovsky a grandi à Dniepropetrovsken Ukraine sans bien cernerle sens du Judaïsme, hormis le fait que sa famille et lui sont Juifs.

Puis se développèrent les activitésdu mouvement ‘Habad dans cetteville par le biais des Chlou’him, lesémissaires qui sentaient un méritebien particulier à agir dans la villeoù le Rabbi Roi Machia’h Chlita apassé son enfance. De nombreusesétincelles s’éveillèrent de ce fait etparmi elles, celle d’Elicha Gabriel.Pas-à-pas, le jeune homme cherchaitle chemin du Judaïsme alors quecertains signes le suivaient dès l’en-fance afin de l’aiguiller sur la voiede la Torah et des Mitsvot.Dès le départ, lui fut annoncé le pro-blème qu’il devrait surmonter; sarelation avec une non-Juive qu’ilenvisageait d’épouser prochaine-ment.« Un Juif ne se marie qu’avec uneJuive », lui fut-il expliqué lors decours sur le Judaïsme. On lui contale courage de nombreux Juifs quiluttèrent pour préserver la chaîne deJudéité au fil des générationsjusqu’à présent.Au début de son chemin, il lui sem-blait que l’on pouvait trouver à ceproblème une solution avec grandefacilité : « On lui fera subir un pro-cessus de conversion accéléré, et onse mariera dès qu’elle aura son certi-ficat de Judéité», pensait-il incons-cient de la problématique que posece genre de conversions. Cependant,lorsqu’il évoqua cette idée face à sonamie « conversion-mariage ouséparation», celle-ci demanda undélais de réflexion. «J’ai une idée -l’étonna soudain Elicha – nous pou-vons écrire au Rabbi Roi Machia’hChlita, ici et maintenant, et luidemander conseil sur ce que tu doisfaire ». Il lui décrivit la puissancedes Igueroth Kodech qu’il avait vudans le cadre de ses études de‘Hassidout. Puis ils s’installèrent etposèrent leur question sur papier, etintroduisirent la lettre dans l’un desvolumes des Igueroth Kodech. Laréponse parlait d’une bénédiction deprompte guérison pour son épouse.Lors d’une réunion ‘hassidique, unFarbrengen qui eut lieu dernière-ment, Elicha Gabriel raconta sonhistoire : « Je ne comprenais pasvraiment le sens, je me suis dit qu’ils’agissait peut-être d’une guérisonspirituelle, donc une bénédictionpour le processus de conversion».Mais très peu de temps après, lajeune fille décida de rompre le lienavec lui de manière surprenante.

Elle lui expliqua que lors d’unvoyage de quelques jours avec samère, elle en arriva à la conclusionque toute cette relation n’évolue pasde manière positive et qu’elledevrait y mettre un terme…Les mois passèrent et Elicha Gabrielévoluait de mieux en mieux dansson Judaïsme. Son apparence avecle temps se dessinait comme celled’un véritable ‘Hassid. L’un de sesamis lui proposa un parti, et cettefois-ci, tout se passa pour le mieuxet un mariage fut le couronnementheureux de cette rencontre, le couplefonda sa maison sur les bases de laTorah et des Mitsvot.Quelques jours après le mariage, lejeune marié décida de passer à sonancienne demeure pour y prendre sesaffaires, et parmi elles, une bonnepile de dizaines de lettres qui furentécrites au fil du temps au Rabbi RoiMachia’h Chlita. «Regarde – dit-ilen montrant les lettres – voicil’exemple d’une des lettres que j’ai

écrite il y a quelques temps». Endisant cela, il en sortit une et c’étaitjustement la lettre qu’il avait écrite àl’époque et la réponse qui y étaitjointe en photocopie contenait labénédiction de prompte guérisonpour son épouse. «Je lui ai racontétout cette histoire et soudainement,elle me demanda de lui lire la datefigurant sur la demande que j’avaisécrite ». « Laisse-moi voir, s’il teplaît, la date qui figure sur ta lettre»demanda t-elle, puis elle murmuraquelques mots: « Ce n’est pas pos-sible… il parle de moi !…».«Imagine-toi, c’est exactement cejour-là que ma vie fut sauvée! J’aiété hospitalisée ce jour-là, j’étaisentre la vie et le contraire de celle-ci,un jour que je n’oublierais jamais,j’ai été sauvée par un médecin Juifqui a trouvé pour moi un traitementrévolutionnaire, très rare, qui m’asauvé la vie…». «Il y a bien un pro-phète en Israël!». Traduit de la Si’hat HaGuéoula