résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, septembre 2004

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No 1 - Septembre 2004 ( Organiser la classe R ésonances Mensuel de l’Ecole valaisanne

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Organiser la classe

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

No 1 - Septembre 2004

(Organiser la classe

RésonancesMensuel de l’Ecole valaisanne

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Nombre de recherches pédagogiques mettent enévidence la diversité des pratiques enseignantes,surtout au niveau de l’organisation et de la gestionde classe. Ce qui est normal puisque chacun fait sonpropre mélange savant à partir de ce qu’il est et de cequ’il a appris. La formation fixe le cadre, absolumentessentiel pour éviter les erreurs grossières, maisensuite chacun injecte ses propres stratégies pour sesentir à l’aise dans ce cadre. Il n’y a pas une seulemanière d’organiser le travail enseignant, deconduire la classe, de gérer le stress, mais de multiplescombinaisons, variables selon les situations. Bien sûr,des tendances communes se dessinent et évoluent aurythme des changements de la société.

Après une réflexion sur l’organisation du travailenseignant d’un point de vue historique etpédagogique, quelques astuces pratiques visant àfaciliter votre tâche au quotidien vous sont proposées

dans ce mini-dossier.Rassurez-vous oudétrompez-vousc’est selon, ce nesont que desconseils à prendre

ou à laisser et non desrecettes qui seprétendentapplicables àtous!

Si ces suggestions sont prioritairement destinées auxenseignants en début de carrière, rien n’empêche lesautres, les plus chevronnés, de puiser de nouvellesidées, car il y a toujours quelque chose à prendre pourapprendre encore et progresser. Nul mieux qu’unenseignant sait que l’on n’a jamais fini d’apprendre.Cent fois remettre l’ouvrage sur le métier…

Antoine Albalat, auteur dont je ne connais que cettecitation, écrivait très justement qu’«un livre qu’onquitte sans en avoir extrait quelque chose est un livrequ’on n’a pas lu». Comme quasiment tout ce quenous disons et faisons se fonde sur ce qui a été dit ouécrit par d’autres avant nous, chacun devrait trouverdans ce dossier au moins une piste pour se faciliter latâche, tout en n’ayant pas besoin pour autantd’abandonner sa part de créativité personnelle, sinécessaire à la motivation professionnelle.

Certains conseils vont peut-être vous paraître desévidences, mais il est quelquefois bon de rappeler ceque l’on sait au fond de soi, mais que l’on a tendanceà oublier dans le feu de l’action. Pour abolir cetéventuel décalage entre théorie et pratique, il suffitparfois juste d’un déclic, d’un conseil dit autrement.Et ce n’est pas parce que vous appliquez déjà telle ou

telle stratégieque c’est unconseilsuperflu. Ilne reste

qu’à espérerque la lecture

de ce premier mini-dossier de la rentrée

vous apporte quelques pistespour vous faciliter l’organisation et

la gestion de votre classe. Bonne pêcheaux astuces en d’autres termes.

Encore une chose, soyez partageurs, divulguez vosficelles du métier à vos collègues, pourquoi pas par lebiais de Résonances, elles n’en seront que plusprécieuses. Manière indirecte de vous rappeler queles colonnes de la revue vous sont ouvertes, et passeulement la rubrique carte blanche. Et si prendre laplume est pour vous un obstacle, sachez que larédaction est à votre service. Dans l’attente de vosnouvelles,…

Excellente année scolaire à toutes et à tous.

( Résonances - Septembre 2004 1

A la pêche aux astucesA la pêche aux astucesNadia Revaz

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2 Résonances - Septembre 2004 )

Sommaire

4-11

Sommaire A la pêche aux astucesN. Revaz 1

Service de l’enseignement: dossiers 2004-2005 38Enseignement spécialisé: quelques informations en bref 39HEP-Vs: premiers diplômes d’enseignement 40Accord de partenariat avec Microsoft pour les écoles 42Etude valaisanne sur l’exode des compétences 43

Changements au SE et au niveau des directions d’école 44Bourses et prêts d’honneur 45L’animation pédagogique pour l’allemand au CO 46Les dossiers de Résonances 48

Rencontre du mois 12 Corinne Barras: le bonheur de l’immersion linguistique - N. Revaz

Passage en revues 14 Les revues du mois - Résonances

Education musicale 15 Idéalement, une classe devrait chanter tous les jours… - B. Oberholzer

Environnement 16 Etonnant gypaète! - S. Fierz

Environnement 17 Deux projets pour 2004-2005 - S. Fierz

Carte blanche 18 Troistorrents: commémoration du 30e anniversaire du CO - C. Michaud

Ecole et musée 21 Angel Duarte (peinture) et Pierre Mariétan (musique) - E. Berthod

ACM 22 Galerie de projets - S. Coppey Grange

Livres 24 La sélection du mois - D. Constantin Raposo

CRPE 26 CRPE new look - P. Vernier

Revue de presse 28 D’un numéro à l’autre - Résonances

Recherche 30 Formation professionnelle et apprenti-e-s en entreprise - CSRE

Documentation 31 Prestations aux écoles valaisannes - V. Bressoud Guérin et E. Nicolleratpédagogique

Médiathèque 34 Raymond Schmid à la Médiathèque Valais – Martigny - A. Michellod

Musée 35 Sentier futé: Chasse au Trésor dans les vignes - P. Vetter

Exposition CREPA 36 Quand les enfants mènent l’enquête - J.-C. Fellay

Exposition 37 Fondation B. & S. Tissières: expositions temporaires - Fondation Tissières

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

O rganiser la classeO rganiser la classeUne bonne organisation constitue en grande

partie la clé de la réussite professionnelle.

Parfois de petites astuces concernant des

gestes simples du métier suffisent à donner

l’impression que la tâche est allégée alors

qu’elle reste la même. Ce mini-dossier de la

rentrée mêle réflexion théorique et

pédagogique sur l’organisation et le

pilotage de l’embarcation-classe et prodigue

quelques petits conseils pratiques pour une

gestion moins stressante.

(4 L’organisationscolaire: unmonde à explorerD. Périsset Bagnoud

6 Faire le programmeou faire son métier?O. Maulini

9 Enseigner à desclasses difficiles:conseils et astucesC. Blaya et L. Janot

11 Pour aller plusloin…Résonances

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4 Résonances - Septembre 2004 )

Dans un article de presse quotidienne consacré à lajournée d’une enseignante genevoise (Tribune de Ge-nève du 16 juin 2004), la patience et la polyvalence dela praticienne sont mises en exergue; son activité se dé-cline en verbes forts, marquants: «enseigner, surveiller,stimuler, accompagner», bref, «jouer tous les rôles».Tout un programme difficile à circonscrire et décrire,en sus de l’enseignement proprement dit. Peut-oncommuniquer clairement les gestes que l’on accomplitplus ou moins dans l’urgence (Perrenoud, 1996), gestesfondés sur l’expérience professionnelle mais aussi em-preints d’habitus personnel, intimement construit aucours d’histoires qui s’enchevêtrent pour n’en faireplus qu’une aux racines devenues discrètes?

Historiquement, la question de l’organisation du travailenseignant ne se pose pas. Sur mandat de l’autorité po-litique, la formation normalienne a inculqué des règlesde comportement, des méthodes réglées, leçons scan-dées par des questions et réponses attendues, formantun ballet précis, prévisible et d’ailleurs prévu que sur-veille l’autorité pointilleuse quant à ses prérogatives.Question de société. Tous s’y conforment: élèves et en-seignants, parents et autorités. A chacun sa place, dansun ensemble de valeurs éducatives et sociales partagéesque personne ne discute. Pourtant, force est de consta-ter l’évolution sociale, ici comme ailleurs. La tradition,finalement, n’a été inventée que parce qu’elle se déli-tait et que les pratiques sociales quotidiennes se trans-formaient, mettant en danger une société que l’oncroyait stable. La société a changé, l’institution scolairelui a emboîté le pas. On reconnaît certes dans l’écoled’aujourd’hui quelques traits de l’école d’hier. Mais sesouvient-on seulement du pourquoi originel de cer-taines caractéristiques de l’organisation scolaire actuel-le, notamment à propos des degrés annuels, de l’éva-luation sommative chiffrée, des cours de travaux ma-nuels ou d’éducation physique, des éditions scolairescantonales, de la formation continue proposée chaqueété par le Département, de la signification du Brevetpédagogique, et j’en passe? L’on dit aussi que l’éduca-

tion est une mission récemment dévolue à l’école, pardélégation de la responsabilité parentale et sociétale:que nenni! L’école publique a été créée, au XIXe siècle,pour éduquer le peuple, les savoirs soigneusement choi-sis étant un vecteur d’une éducation citoyenne bien en-tendue. Que reste-t-il, aujourd’hui, de ce contexte socialtraditionnel dont les échos ont survécu en Valais bienavant dans le XXe siècle? Rien ne freine l’inexorableévolution de la société valaisanne vers la modernité,avec les transformations qui l’accompagnent. En attes-tent notamment les innovations scolaires que la loi can-tonale sur l’Instruction publique de 1962 introduit.

La société a changé, l’école a évolué de concert et lesdemandes et attentes vis-à-vis du travail enseignant sesont transformées, subrepticement, sans qu’elles soientformalisées, accompagnées. Aujourd’hui, les effets dece changement sont visibles et touchent notamment lesquestions de gestion et de planification des activitésprofessionnelles de l’enseignant. L’organisation du tra-vail scolaire, comme l’activité enseignante réelle – etnon celle qui est prescrite ou décrite – font l’objet de re-cherches prospectives, faute de tradition scientifiquedans ce domaine, mais néanmoins clairement ciblées(voir les travaux sur l’ergonomie du travail, notammentDurand (1996), Ria & Durand (2001), Saujat (2004). Surle travail enseignant, voir l’ouvrage de référence deTardif et Lessard (1999) et celui, collectif, que LIFE pré-pare). Ces recherches mettent à jour la complexité de laréalité du travail enseignant. Les chercheurs commen-cent à nommer les différents secteurs de son activité etde ses pratiques. Marcel (2004) les catégorise ainsi:

Pratiques d’enseignement dites «traditionnelles»,soit l’enseignant dans sa classe avec ses élèves (à no-ter que ces pratiques sont, socialement, les plus re-connues parce que les plus visibles du grand publiccomme des usagers de l’école),Pratiques d’enseignement dites «partenariales»lorsqu’un autre professionnel de l’éducation ou del’enseignement intervient dans la classe, pratiques

L’organisation scolaire:un monde à explorer

L’organisation scolaire:un monde à explorer

D. Périsset Bagnoud

Les effets du changement touchent lagestion et la planification des activitésprofessionnelles de l’enseignant.

Prochain dossier:Les 60 ans de l’Office d’orientation

scolaire et professionnelle (OSP)

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( Résonances - Septembre 2004 5

collectives formalisées (conseils des maîtres, réunionde parents…), Pratiques durant les temps interstitiels qui précè-dent, suivent ou s’intercalent entre les momentsd’enseignement (récréations, entrées, sorties…),Pratiques durant le temps péri-scolaire: surveillanced’études notamment,Pratiques hors de l’école: préparations, corrections,activités syndicales et militantisme pédagogique,formation continue, etc.

L’enseignement à proprement parler, s’il occupe untemps essentiel de l’activité enseignante, n’épuise pas,et de loin, la question de l’organisation du travail en-seignant. A chaque secteur d’activité correspondentdes attitudes, des comportements pertinents, un re-gistre professionnel et personnel à convoquer et àajuster en contexte, entre prescription et décision. L’ac-tivité de l’enseignant est organisée par lui-même, maiselle est aussi le produit d’un travail organisant. Ellerenvoie en sus à des conceptions fondatrices des déci-sions finalement prises en dépit, parfois, des injonc-tions institutionnelles. L’activité des enseignants a fina-lement des effets sur les acteurs eux-mêmes, sur latransformation et la réalisation des prescriptions offi-cielles, sur le développement de la profession (Perre-noud, cité dans Périsset Bagnoud, 2004). Théorie quetout cela? Sans doute. Mais, surtout, analyses de cher-cheurs qui tentent de comprendre comment les ensei-gnantes et enseignants s’organisent au quotidien, entenant compte notamment de la complexité humaineet professionnelle qui tisse leur activité, qui essaient dedécrire les structures cachées dont est faite cette activitéprofessionnelle toujours en mutation et pour laquelleles enseignants s’investissent au risque de l’épuisement

Danièle Périsset Bagnoud, HEP-Vs et Universitéde Genève.(l’a

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(Signe du changement: le réseau virtuel

pédagogique est en plein développement.

professionnel ou du rejet de l’innovation, par lassitudeface au changement permanent auquel les confronteassurément l’évolution sociale incessante.

Le réseau virtuel pédagogique est en plein développe-ment; les ressources à disposition des professionnelsfoisonnent. Que choisir: collectionner les propositions,telle une fourmi laborieuse qui craint pour des lende-mains supposés délicats, ou sélectionner en fonctiondes besoins, des défis du moment?

Les recherches publiées sur le travail enseignant, surl’observation et l’analyse des pratiques enseignanteseffectives et sur leur distance d’avec les pratiques dé-clarées, ont un objet commun: offrir des espaces de ré-flexion et de discussion dans lesquels les profession-nels peuvent s’insérer afin d’identifier la place qu’ilsoccupent à un certain moment de leur carrière, leursatouts, leurs besoins.

Savoir ce que l’on cherche pour se donner une chancede le trouver: le problème le plus délicat à résoudre,c’est peut-être d’abord de parvenir à formuler la bon-ne question.

Références

Durand, M. (1996). L’enseignement en milieu scolaire. Paris:PUF.

LIFE, ouvrage collectif (sous presse). L’organisation du travailscolaire: un enjeu émergeant des réformes éducatives? Genè-ve: Université, FPSE.

Marcel, J.-F. (2004). Les pratiques enseignantes hors de la clas-se. Paris: l’Harmattan.

Périsset Bagnoud, D. (2004). L’activité des enseignants entreprescription et prise de décision. In J.-F. Marcel, Les pratiquesenseignantes hors de la classe, pp. 239-250. Paris: l’Harmattan.

Perrenoud, Ph. (1996). Enseigner: agir dans l’urgence, déciderdans l’incertitude. Paris: ESF.

Ria, L. et Durand, M. (2001). Les préoccupations et la tonalitéémotionnelle des enseignants débutants lors de leurs pre-mières expériences en classe. In M. Bru et J.-J. Maurice, Lespratiques enseignantes: contributions plurielles, Revue LesDossiers des Sciences de l’Education, 5, pp. 111-123.

Saujat, F. (2004). «L’autoconfrontation croisée» comme mi-lieu de travail sur l’activité enseignante. In J.-F. Marcel, Lespratiques enseignantes hors de la classe, pp. 161-174. Paris:l’Harmattan.

Tardif, M. & Lessard, C. (1999). Le travail enseignant au quoti-dien. Expériences, interactions humaines et dilemmes profes-sionnels. Bruxelles: De Boeck Université.

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[Mes enseignants] sont les cerveaux les plus solides de lacapitale. Aucun d’eux n’a une seule idée personnelle et si lecas venait à se présenter, je chasserais aussitôt ladite pensée

ou ledit penseur. Ce sont des imbéciles tout à fait inoffensifs,ils n’enseignent que ce qu’il y a dans les programmes.

Vraiment, ils n’ont aucune pensée personnelle.

Le directeur d’école dans Ferdydurkede Witold Gombrowicz, 1937

Quand commence le travail de l’enseignant1? Le jour dela rentrée, quand les élèves découvrent leur classe, mi-ne joyeuse et crayons bien taillés? Tous les maîtres sa-vent que non, et les jeunes maîtres en premier. S’il y aune «rentrée», c’est qu’il y a quelque chose à habiter,un espace déjà là que quelqu’un a dû préparer. Quefaut-il prévoir avant le temps T? Comment aménagerles lieux, le matériel, le mobilier? Comment structurerle temps, l’horaire, le calendrier? Par quoi commencer,vers où aller, à quelle vitesse et sur combien d’avenuesprogresser? Ces questions ne sont pas nouvelles, maiselles sont de plus en plus absorbantes pour la profes-sion. Pourquoi cela? Parce que les réponses sont long-temps venues de l’autorité, mais que la tendance est àla délégation de cette responsabilité.

ProgrammationIl fut un temps où le travail scolaire était organisé au-dessus de l’enseignant. C’est l’administration qui décré-tait la place de l’estrade, des cartes murales, des pu-pitres et des bancs. Une grille-horaire fixait le rythmedes leçons. Le plan d’études disait quelle lettre, quelverbe, quel canton suisse aborder vers fin septembre oumi-janvier. On ne disait pas «interdisciplinarité», mais lemanuel de lecture intégrait l’étude du vocabulaire(«cherche les mots de la famille de moisson»), de l’or-thographe («quel est l’homonyme du mot champ?»),de l’arithmétique parfois («40 kg semés, 20 quintaux ré-coltés: calcule le rendement»). Chapitre par chapitre,degré par degré, ainsi progressait l’écolier. Et s’il neprogressait pas? Il était sanctionné et – comme on dit –«répétait» son année.

L’avantage de cette méthode, ce fut la distribution ho-mogène du savoir pédagogique. Des experts conce-vaient l’enseignement, les maîtres appliquaient le rè-glement. Ils pouvaient prendre des initiatives – sauterune leçon, redonner une explication, ajouter ou retran-cher une révision – mais sous le contrôle plutôt strict del’inspection. Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que lamachine peut tourner sans que des savoirs soientconstruits. «Faire le programme» est bien sûr rassurant,mais à quoi bon si trop d’élèves n’ont «pas suivi», n’ont«rien appris», n’ont pas «atteint les objectifs» que l’ins-titution s’est fixés? Ce qui compte, désormais, c’estmoins le respect des procédures que la valeur de cequ’elles produisent. On n’attend plus du maître qu’il ap-plique les consignes, mais qu’il vise les fins en adaptanten permanence les moyens. Aux enseignants et aux éta-blissements de s’organiser pour que chaque enfant pro-gresse vraiment. L’injonction vient toujours d’en haut,mais elle divise le travail autrement: «Nous fixons le cap,des objectifs, quelques balises éventuellement; à vousde piloter l’embarcation; faites au mieux, puisque c’estvous, les professionnels de l’enseignement!»

NavigationLa liberté, c’est bien, mais jusqu’à un certain point. S’iln’y a plus de programmation, plus de marche à suivre(«différenciez!»), plus de cadence imposée («régulez!»),faut-il larguer les amarres en se disant que c’est en navi-guant qu’on apprend la navigation? Avouons que celapeut être angoissant. Il y a bien quelques maîtres – lesplus audacieux et/ou les plus expérimentés – qui reçoi-vent les élèves sans assurer leurs devants. A l’heure del’accueil, les chaises et les tables sont encore dans le cou-loir, les cahiers et les livres rangés dans leurs cartons.Rien aux murs, rien au tableau. A priori, rien ne sembleanticipé. La place est libre, vide, immaculée. Il faut s’as-seoir par terre pour que la première consigne soit pro-noncée. «Bienvenue A tous, dit le maître des lieux. Ehbien maintenant, comment va-t-on s’organiser?» Mettreles pupitres en rangs? Laisser des groupes se formerspontanément? Parler d’abord, fixer des règles, dessinerun plan? Tout le monde a son avis, et il faut bien com-muniquer, coopérer, réfléchir et discuter pour créer l’es-pace commun où travailler. Créativité, pensée critique,réflexion, collaboration et communication: voilà les cinqcapacités transversales du plan cadre romand! Doit-ondire que le travail se prépare ou qu’il a déjà commencé?

Faire le programmeou faire son métier?

Faire le programmeou faire son métier?

O. Maulini

Planifier le travail: une compétencestratégique pour les (jeunes)enseignants.

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( Résonances - Septembre 2004 7

Situation-problème, échange d’arguments, dessins etlégendes au tableau: peut-être que l’écriture et la géo-métrie ont pris, dans cette étrange activité, un sens nou-veau. Peut-être que les élèves font leur rentrée dans laraison graphique en même temps qu’ils entrent dans lebâtiment. Si leurs parents s’inquiètent («Qu’avez-vousfait, avec le nouveau maître? – On a rangé la classe et vi-dé les cartons!»), on pourra leur montrer quel objectif-noyau («représenter, à l’échelle, un espace à deux di-mensions») a d’ores et déjà été abordé. La suite du pro-gramme? En cours de journée, des questions ont fusé:«les trous dans les tables, à quoi ils servaient… et lesmurs, est-ce qu’on va les décorer?» Cela fait déjà deuxnouveaux projets: enquêter sur l’école de nos grands-parents (histoire), peindre une fresque contre la paroidu fond (arts plastiques). Le maître n’est pas en souci. Leréférentiel d’objectifs, il l’a dans sa tête. Projets, ques-tions, problèmes, activités: il peut tout exploiter pourrallier les îlots, relier théories et pratiques, savoirs etcompétences. L’essentiel, c’est que chaque chose ait unsens et implique les élèves dans le travail de formation.Ce que scandaient les manuels, le pilote le combine à samain, au gré des besoins. Ce n’est pas le tout d’intervie-wer grand-maman. Il faut transcrire correctement. «Ausiècle dernier, on ne chantait pas des champs patrio-tiques!… et encore moins tous en cœur… Demain, jevous donnerai un cahier, et nous inaugurerons notreGuide orthographique!»

Trois questions pour (bien?) planifierSoit. Disons qu’il y a deux façons de concevoir l’ensei-gnement. La façon bureaucratique, où le maître exécu-te un travail organisé par la hiérarchie. La façon straté-gique, où il est davantage organisant, prenant devantchaque obstacle la décision ad hoc qui ne peut pas s’an-ticiper d’en haut. La seconde manière est plus enga-geante: elle reconnaît les compétences et l’éthique de

la profession. Mais elle est aussi plus astreignante: entretout programmer et tout improviser, n’y a-t-il pas desrepères à poser, des rendez-vous à fixer, des escales àplanifier? Si le travail d’organisation se déplace vers lesenseignants, quels sont donc, dans ce domaine, les stan-dards professionnels? A quoi peuvent se référer les pra-ticiens débutants, ceux qui ne naviguent pas les yeuxfermés, mais qui ne veulent pas non plus enfiler les le-çons comme des noix sur un bâton? L’observation despratiques montre au moins trois grandes zones de varia-tion. Je les résume en posant à chaque fois une questionet en montrant de quel côté s’orientent les innovations.

Une planification hiérarchisée? Il s’agit moins d’avan-cer pas à pas que de fixer quelques cibles et de cher-cher sans relâche à s’en rapprocher. Dans chaque dis-cipline, repérer ce qui compte vraiment, ce qui fera ladifférence entre l’élève compétent et celui «qui nepasse pas». Lire des journaux, des cartes, des gra-phiques; écrire des lettres, des récits, des exposés: sil’essentiel est là, autant le travailler d’abord, sou-vent, systématiquement. Pourquoi faire apprendre lesubjonctif du verbe «savoir» aux élèves qui ne com-prennent pas une consigne au présent? Mieux vau-drait graduer les besoins, différencier les interven-tions, varier les regroupements, les méthodes s’il lefaut. Ne pas alterner les leçons et les récitations, maisfaire de temps en temps un point d’évaluation, et te-nir compte de ce qu’on voit pour la suite des opéra-tions. Le plan est hiérarchisé s’il permet de faire deschoix. Quand tout est rodé, routinier, programmé, iln’y a pas d’hésitation, donc pas de priorité.

Une planification dynamique? L’essentiel avant l’ac-cessoire, c’est le b-a-ba du travail organisé. A condi-tion bien sûr de ne pas faire de fixation. Quand lesélèves n’apprennent pas, évitons l’abandon mais aus-si l’acharnement. Faisons des détours, des retours,

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des pas en arrière, des bonds en avant. L’apprentissa-ge n’est pas linéaire. Il tourne en spirale et progressepar à-coups. Il saisit les occasions, se glisse dans lesfailles, surprend l’enseignant. Pourquoi se crisper surun calendrier quand il est inadapté? Pourquoi étu-dier la commune, la région et enfin la planète, si lespetits de cinq ans demandent «puisque la terre estronde, comment ça se peut que ceux d’en bas netombent pas?» Mieux vaut se donner de la souplesse,troquer les chemins vicinaux contre la gravitation,condenser ou dilater certains espaces-temps. Sé-quences, modules, semaines-blocs, activités-cadres,projets, situations d’apprentissage et d’évaluation:les ressources sont flexibles, déplaçables, parfois mê-me permutables. Le plan est dynamique s’il permetces changements. Quand tout est agendé, il n’y a pasde mouvement, donc pas d’ajustement.

Une planification interactive? Hiérarchiser les fins,moduler les moyens: ces deux tris sont nécessaires,mais pas suffisants. Si le maître calcule tout, s’ilconduit les opérations et assume la différenciation,les élèves sont peut-être «bien traités», mais ils subis-sent leur scolarité. Inutile de parler d’«autonomie»,de «collaboration» ou de «réflexivité» si leur curricu-lum échappe complètement aux intéressés. Quand lemaître organisant ne délègue rien aux enfants, il nefait que déplacer la bureaucratie d’un cran. Com-ment développer le sens critique et la métacognitionsi l’écolier ne comprend rien de ce que l’école at-tend? Proposer un projet au conseil de classe, mesu-rer ses progrès en relisant son portfolio, négocier en-suite un contrat de travail, résumer aux parents leprogramme d’histoire: autant de façons de relier ceque l’on fait et ce que l’on sait, de prendre conscien-ce de ses apprentissages et de l’effort qui reste àfournir. Il s’agit moins de confier la barre aux élèvesque de les impliquer dans l’analyse et l’orientationdes activités. La plan est interactif s’il demande uneparticipation. Quand tout est imposé, il n’y a pas dediscussion, donc pas d’émancipation.

Stratégie du bâtisseurHiérarchiser, dynamiser, interagir: ces trois principes va-lent dans la classe, mais aussi dans l’établissement, lors-qu’une équipe se sent responsable d’un cycle de deux,trois ou quatre ans. A quoi bon différencier, si les élèvesmal notés doivent redoubler en fin d’année? Un ensei-gnement stratégique ne se régule pas de manière bu-reaucratique. Il est constructiviste parce qu’il appliqueles règles de la construction: ne pas poser le toit avantles fondations; ne pas tout démonter parce qu’un murn’est pas droit. Les architectes ont des plans, des échéan-ciers, des rendez-vous de chantier. Ils ne se lancent pasdans l’inconnu en empilant les premières briques ve-nues. Quand un carreau est fendu, ils ne ferment pas lasalle de bains aux électriciens (hiérarchisation). Si une

dalle reste à couler, ils retardent la dépose du parquet etdemandent aux menuisiers de préparer les lambris (dy-namisation). Des lambris clairs ou foncés? On se com-prend mieux si l’on prend le temps d’en parler (interac-tion). Que se passerait-il si l’on suivait le planning sanstenir compte, ni de ce qui est acquis, ni de ce qui estmanquant, chancelant, mal étayé? Tout s’écroulerait. Lebâtisseur aurait «fait le programme». Pas son métier.

Quelques ressources

Publications du laboratoire Innovation-Formation-Éducation(LIFE) sur l’organisation et la planification du travail scolaire:

Maulini, O. (2002). Le poinçonneur des curricula. Organiser,installer, planifier le travail d’une classe: angoisses et perfec-tionnements du bricoleur. Université de Genève: Faculté depsychologie et des sciences de l’éducation.

Maulini, O. & Vellas, E. (2003). La planification du travail:nouveaux enjeux (Organisation du travail scolaire et forma-tion des enseignants - I). L’Ecole Valdôtaine, 61, 4-12.

Maulini O. & Wandfluh, F. (2004). Travail scolaire et commu-nication avec les familles. Une pratique vaut mille mots. Edu-cateur, 5, 8-9.

Perrenoud, Ph. (1997). Gérer la progression des apprentis-sages. Voyage autour des compétences 2. Educateur, 12, 24-29.

Perrenoud, Ph. (2000) Du bon usage des objectifs de formationdans un cycle d’apprentissage pluriannuel. Educateur, 5, 19-24.

Perrenoud, Ph. (2002). Les cycles d’apprentissage. Une autreorganisation du travail pour combattre l’échec scolaire. Sain-te-Foy: Presses de l’Université du Québec.

Perrenoud, Ph. & Wandfluh, F. (1999). Travailler en modules àl’école primaire: essais et premier bilan. Educateur, 6, 28-35.

Vellas, E. (2002). Une gestion du travail scolaire orientée parune conception «auto-socio-constructiviste» de l’apprentissa-ge. In J. Fijalkow et Th. Nault (Ed.). La gestion de classe.Bruxelles: De Boeck.

Ces textes, plusieurs autres et des travaux d’étudiants sontdisponibles sur le site de l’unité de formation Organisation etplanification du travail scolaire. Perspectives didactiques ettransversales: www.unige.ch/fapse/SSE/teaching/eat1/cd/

Note

1 Le masculin utilisé dans ce texte est purement grammatical.Il renvoie à des collectifs composés aussi bien d’hommesque de femmes, d’enseignants que d’enseignantes, de dé-butants que de débutantes…

Olivier Maulini. Université de Genève, Facultéde psychologie et des sciences de l’éducation.Coordonnées de l'auteur: Université de Genève,Section des sciences de l'éducation, LaboratoireInnovation-Formation-Education (LIFE).40, boulevard du Pont d’Arve, 1205 Genève.Tél: (022) 705 91 78. Fax: (022) 705 91 39.E-mail: [email protected]. Internet:http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/maulini/

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En début de carrière, on a souvent une classe qui estplus difficile que les autres, ce qui peut être découra-geant et amener l’enseignant à croire que ce sont sesqualités personnelles qui sont à remettre en cause plu-tôt qu’un manque de compétences spécifiques. Nousvous proposons une série de conseils et d’astuces quenous avons pu relever dans la littérature nationale etétrangère sur la gestion du stress et des situations dif-ficiles. N’oubliez pas que vous apprenez votre métieret que les erreurs sont inévitables, l’important étantde les analyser pour en tirer profit.

En classeEtablir dès la rentrée avec les élèves des règles debon fonctionnement des cours et expliquer leur né-cessité. Ne pas hésiter également à exprimer votreseuil de tolérance (acceptation ou non d’une cas-quette en cours, du chewing-gum, d’un bruit de tra-vail à différencier d’un bruit de bavardage…), de fa-çon à éviter l’arbitraire et l’abus de pouvoir.

Structurer la leçon en de courtes séquences qui va-rient les modalités de travail (oral collectif sous formede débat / oral individuel / écrit / travail par 2 ou degroupe…). Aider les élèves dans la compréhension etréalisation de la tâche en n’oubliant pas de leur expli-citer clairement l’objectif et le résultat attendu.

Attention, le travail en groupe est difficile et se tra-vaille tout au long d’une progression (par 2, puispar 3 et 4 sur des séquences courtes en faisantémerger les problèmes rencontrés). Veiller à l’appa-riement harmonieux des élèves (le sociogrammepeut être un outil d’organisation des groupes).

Essayer d’enregistrer un cours: votre voix est-elle mo-nocorde? ressentez-vous de l’ennui? de l’agitation?

Penser à la disposition de la classe la mieux appro-priée pour le travail à effectuer (débat, travail de

groupe) mais aussi pour votre groupe-classe: en ef-fet, en fonction de la dynamique du groupe, vousne serez peut-être pas en mesure d’exercer la péda-gogie dont vous rêviez, il faudra alors faire le deuilde celle-ci et vous adapter (il est parfois impossibledans certaines classes de les faire travailler en grou-pe du fait de la fréquence des conflits, vous resterezmodeste et privilégierez le duo).

Appliquer vous-même la courtoisie et le respect quevous attendez d’eux. Evitez les sarcasmes et les mo-queries qui créeront une mauvaise relation entrevous et vos élèves, empreinte de ressentiment etsans doute de remords de votre part.

Formuler des requêtes positives plutôt que des ju-gements sur la personne: «Pierre, commence tonexercice, s’il te plaît» vaut mieux que «Pierre, arrêtede faire l’imbécile».

Formuler des demandes directes plutôt qu’unequestion provocante: «Je te demande d’arrêter deparler» vaut mieux que «Est-ce que tu veux bien ar-rêter de parler?» (face à un élève difficile, on s’ex-pose à un refus).

Ne pas hésiter à féliciter un élève devant ses cama-rades pour une amélioration dans son comporte-ment ou ses résultats.

( Résonances - Septembre 2004 9

Enseigner à des classes difficiles: conseils et astuces

Enseigner à des classes difficiles: conseils et astuces

C. Blaya et L. Janot

Apprenez à mieux connaître vosseuils de tolérance et vos capacités decontrôle.

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Ne pas réprimander sans cesse, être ferme et nonagressif, le plus possible en référence aux règlesétablies que vous rappelez avant de donner unesanction.

Les sanctions doivent être justes (évitez la punitioncollective qui ne fait qu’augmenter un mauvais cli-mat de classe à travers un sentiment d’injustice).Renseignez-vous sur le règlement intérieur et le ré-gime des sanctions de votre établissement.

Eviter la confrontation avec un élève devant legroupe, préférez le dialogue après le cours.

Après le coursRencontrer des collègues avec lesquels vous parta-gez la même conception du métier, ils vous donne-ront leurs points de vue et seront un soutien.

Tenter d’analyser ce qui s’est passé: qu’est-ce qui abien marché? Qu’est-ce qui a posé problème et à quelmoment? Etait-ce un événement inattendu ou bienétait-ce lié à la méthode pédagogique employée?A quel moment de la journée? Etes-vous partie pre-nante, voire provocateur de la situation difficile? Etc.

S’aider d’un outil d’analyse dont nous donnons unexemple (cf. encadré).

Le cours suivantEcouter ce que le groupe ou l’élève a à dire sur la si-tuation passée.

Préciser que c’est bien la situation qui vous poseproblème et non pas la personne de l’élève afind’éviter toute perception négative de sa part qui neferait qu’envenimer la situation. Evitez «Bon, et es-saye de te tenir comme il faut aujourd’hui!».

Pour conclure, n’ayez pas l’impression que vous avezéchoué face à un événement difficile. La frustration et

le manque de confiance en soi sont souvent à l’originede confrontations avec les élèves qui vous aiderontpar la suite à mieux connaître vos seuils de toléranceet vos capacités de contrôle. Deux outils peuvent aussivous y aider. Ce sont deux exercices corporels trèssimples à faire en classe ou chez soi:

1. La respiration ventrale: le stress entraîne une respi-ration haute. Afin de dénouer rapidement les ten-sions, passer consciemment à une respiration ven-trale, en ayant bien la sensation du relâchement duventre qui se soulève au rythme de votre respira-tion. A noter que le nourrisson adopte naturelle-ment cette respiration, que l’on perd par la suitesous l’effet de nos vies trépidantes. Entraînez-vousrégulièrement en plaçant vos mains sur le ventrepour le sentir se gonfler et se dégonfler au rythmede l’inspiration-expiration, afin qu’en cas de crise ettension, cela devienne un réflexe.

2. L’ancrage au sol: sous l’effet du stress et dans la vieen générale, on a tendance à oublier notre corps etses postures. On s’entraîne à se redresser pour ga-gner en confiance, en assurance. Assis, concentré, oncommence à ressentir le sol dans la plante des pieds(doigts de pied allongés, souvent ils sont recroque-villés, respiration ventrale), et quand on se sent prêt,on se redresse bien droit, toujours bien ancré dans lesol, et on maintient cette posture de l’homme de-bout, confiant. Cet entraînement vous donnera uneattitude de confiance et d’ouverture aux autres.

Bonne rentrée et beaucoup de satisfactions profession-nelles et personnelles dans votre métier d’enseignant.

10 Résonances - Septembre 2004 )

Catherine Blaya, directrice de l’ObservatoireEuropéen de la Violence Scolaire (UniversitéBordeaux 2) et Laurence Janot, enseignante-chercheure à l’IUFM d’Aquitaine (France).E-mail: [email protected]: www.obsviolence.com(le

sau

teur

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Le tableau de Beck (tiré de BLIN J. F. (2001). Classes difficiles. Paris: Delagrave, p. 157)

Contexte Situation Emotions Discours intérieur Comportements Conséquences

Classe de 3e Un élève lit une Tension Jusqu’où vont Je n’ai pas su Anxiété pour laen zone difficile BD pendant le Crainte aller les élèves? quoi répondre. suite du cours

cours, 3 fois je Lassitude Est-ce que je suis avec cette lui demande de fait pour ce classe.la ranger et à la métier? Je suis4e il me répond dépassé.avec insolence.

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Des livresBaillauquès S et Breuse E.La première classe. Les débutsdans le métier d’enseignant.Paris: ESF, 1993.

Blanchard-Laville, C. Lesenseignants entre plaisir etsouffrance. Paris: PUF, 2001.

Clerc F. Profession enseignant.Débuter dans l’enseignement.Paris: Hachette Education, 1998.

Jorro, A. Professionnaliser le métier d’enseignant. Paris: ESF, 2002.

Landry, J. et Tochon F. Conseils pratiques aux enseignantsdébutants. Que pensent experts et novices des conseils à donneraux débutants? In Education et recherche, 2/94.

Nault, T. Les forces d’incubation pour un moi professionnelpersonnalisé en enseignement. In Jean-Claude Hétu, MichèleLavoie et Simone Baillauquès (dir.), Jeunes enseignants etinsertion professionnelle, (p.139-159). Bruxelles: De Boeck, 1999.

Perrenoud, Ph. Dix nouvelles compétences pour enseigner.Invitation au voyage. Paris: ESF, 2001.

Rey B. Faire la classe à l’école élémentaire. Paris: ESF, 1998.

( Résonances - Septembre 2004 11

et des sitesConduire, gérer et préparer la classe primaire élémentaire etmaternelle: http://prepaclasse.ifrance.com/prepaclasse

Gestiondeclasse.net: www.csmb.qc.ca/gesclasse/contexte.htm

Ma première année. Travailler avec les élèves, les parents, lescollègues: des contrats à construire: www.unige.ch/fapse/SSE/teaching/CD-contrats/CD_ressources.html

Eléments de bibliographie sur le métier et les débuts dans lemétier: www.unige.ch/fapse/SSE/teaching/CD-contrats/biblio_job.html

Chantier du Laboratoire Innovation-Formation-Education (LIFE)sur l’organisation du travail: www.unige.ch/fapse/SSE/groups/life/chantiers/life_chantier_32.html

Primécole: site de pratique pédagogique pour les enseignants(débutants ou non) des écoles maternelles et élémentaires:www.primecole.com

Ecole publique de Saint-Didier-sous-Riverie: conseils auxenseignants débutants:http://ecole.saint.didier.free.fr/conseils.htm

La valise virtuelle des enseignants (répertoire de portailsgénéralistes et de sites thématiques destinés aux enseignants): www.salome-online.com/zil/annu.html

Une planification souple

Conseil d’un expert à un débutantJe lui conseillerais de planifier, c’est-à-dire d’avoir uneréflexion à long terme, à moyen terme et puis à courtterme sur la planification, tout en étant bien conscientque cette planification ne doit pas être un carcan,mais une aide. Et que ce n’est pas parce qu’ona déterminé à un moment donné que ça doit être immuable.Josée A. Landry et François V. Tochon. Conseils pratiques aux enseignantsdébutants. Que pensent experts et novices des conseils àdonner aux débutants? In Education et recherche, 2/94.

Gestion de classe

DifficultésVous dites: «J’ai beau leur répéter dix fois la même chose,il y en a toujours qui ne savent pas ce qu’il faut faire!»Causes probables, commentairesVous leur répétez dix fois la même chose.Les enfants en concluent:1. que c’est ennuyeux de vous écouter;2. qu’il est inutile de vous écouter, puisque, de toute

façon, vous allez répéter.Conseils1. Ne répétez pas ce que vous avez dit.2. Demandez s’il y a des questions.3. Vérifiez que les élèves ont compris les consignes (ne

vous contentez pas de: «Tout le monde a compris? OK!»)Pour cela, plutôt que de leur faire répéter les consignes,demandez-leur de les interpréter: «Aristide, que dois-tufaire?» La question ainsi posée empêche l’enfant de secontenter d’une écoute passive.4. Permettez aux enfants de revenir aux consignes s’ilsont des doutes, par exemple en les écrivant au tableau.http://ecole.saint.didier.free.fr/gestion_classe.htm

L a c o o p é r a t i o n e n c i t a t i o n s

Pour aller plus loin…Pour aller plus loin…

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

D’origine grisonne, Corinne Barras-Philipp est née à Zurich. C’est danscette ville qu’elle a grandi et effec-tué toute sa scolarité, y comprisl’Ecole normale. Après avoir obtenuson diplôme d’institutrice en 1977,elle a fait des remplacements dansdifférents degrés de la scolarité obli-gatoire. C’est en épousant un Valai-san francophone qu’elle est venues’établir à Sion en 1979. Rapidementelle a cherché du travail et a d'aborddonné des cours de français pourdébutants à des Haut-Valaisans.Comme sa langue maternelle luimanquait, dès l'année suivante ellea enseigné l'allemand à temps par-tiel à l’Ecole Ardevaz, à des élèvespréparant une maturité ou un bac-calauréat, activité qu’elle exercetoujours à 30%. En 1998 elle a obte-nu une équivalence pour enseigneren Valais dans les classes germano-phones, bilingues ou l’allemand enclasse francophone. Cette même an-née, elle a débuté une formationcontinue sur deux ans à l’Universitéde Genève afin d’obtenir un certi-ficat en théories et méthodologiesde l’enseignement des langues. Seconsidérant comme une «self-madewoman» dans le domaine de l’ensei-gnement de l’allemand au secondai-re II, elle voulait savoir où elle sesituait par rapport aux théories etméthodologies actuelles. «J’ai énor-mément appris durant cette forma-tion, mais cela m’a également rassu-rée car j’ai pu constater que ma pra-tique était correcte sur de nombreuxpoints», commente-t-elle. De 2000 à2001, elle a aussi collaboré à tempspartiel à une recherche menée parl’Institut de recherche et de docu-mentation pédagogique (IRDP) surle bilinguisme dans des classes de 6e

primaire à Sierre. En 2001, elle estnommée adjointe au Bureau de la

formation et des échanges linguis-tiques (BEL). Depuis cet été, suite audépart à la retraite d’Yves Andereg-gen, elle est responsable du BELtout en n’y travaillant qu’à 30%.Sandra Schneider a été engagée à20% pour la seconder (cf. p. 44).

Corinne Barras parle très bien le fran-çais, quasiment sans accent, même sielle prétend le contraire, du fait deson caractère perfectionniste. Avecson enthousiasme et son dynamisme,elle se sent particulièrement à l’aiseavec les jeunes et parviendrait àconvaincre les plus réticents du bon-heur de se glisser dans une autrelangue et une autre culture, le plustôt possible. Plus que pour un ap-prentissage, elle plaide surtout pourune initiation précoce à l’éveil auxlangues et aux cultures. Pour elle, ce-la ne signifie nullement qu’il failleprétériter l’apprentissage de la lan-gue maternelle et/ou de la premièrelangue apprise à l’école. On recon-naît là son sens de l’exigence. Malgrécette rigueur qu’elle s’applique à el-le-même, elle laisse le droit à l’erreurà ses élèves. C’est même un point quilui semble fondamental, de façon àéviter les blocages dans l’apprentissa-ge des langues.

Corinne Barras, quand vous êtesarrivée en Valais, parliez-vousdéjà bien le français?Je le parlais alors comme je l’avaisappris à l’école, dès le secondaire I.Je dois avouer que je préférais l’an-glais et ce n’est qu’en rencontrant

12 Résonances - Septembre 2004 )

mon futur mari que mon but pre-mier a été d’apprendre le français leplus rapidement et le plus correcte-ment possible. Pour être bien inté-grée, je voulais gommer mon accent.

Pourquoi avez-vous choisi la voiede l’enseignement?Au départ, si j’ai choisi l’Ecole nor-male plutôt que de poursuivre versdes études universitaires, plus lon-gues, c’était pour être rapidementindépendante. Par la suite, lorsquej’ai effectué des remplacements,s’est greffée l’envie d’enseigner àdes élèves du secondaire II.

Et qu’est-ce qui vous a donnél’envie d’organiser des échan-ges linguistiques?L’enseignement et les échanges sontcomplémentaires: en classe, on ap-prend la grammaire, le vocabulaire etles structures de la langue, ce qui estindispensable, mais pour pouvoircommuniquer dans un contexte au-thentique, il faut aller dans un lieu oùla langue est parlée. C’était donc unecombinaison idéale que de pouvoird’une part enseigner en salle de clas-se et d’autre part motiver des jeunesà partir pour pratiquer la langue.

Quels sont les principaux champsd’action du BEL?Les missions sont très vastes. Natu-rellement le travail principal concer-ne l’organisation d’échanges indivi-duels, de groupes ou de classes, tousdegrés confondus, puisque dès la 5e

primaire il est tout à fait possibled’envisager un échange de courtedurée. Chaque échange exige unepréparation avant, demande un sui-vi pendant, surtout pour les séjoursde moyenne et de longue durée, etnécessite une évaluation après pourconnaître ce qui peut être amélioré.

Corinne Barras: le bonheurde l’immersion linguistique

Corinne Barras: le bonheurde l’immersion linguistique

(R e n c o n t r ed u m o i s

Chaque échange exigeune préparation, un suiviet une évaluation.

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Outre les tâches administra-tives assurées en grande par-tie par Paula Gaillard, secré-taire du bureau, l’organisa-tion des échanges impliquede nombreux contacts, soitlorsqu’on vient nous deman-der des renseignements, soitlorsque nous allons faire desprésentations dans les écoles.Nous informons aussi les ensei-gnants des différentes possi-bilités existantes, car nombred’entre eux organisent eux-mêmes des échanges de classes.En dehors de cela, il y a, entreautres, la participation à des col-loques ou aux rencontres avec lesresponsables des différents bu-reaux d’échanges linguistiquessur le plan suisse.

Quelles sont les priorités du BEL?Notre objectif est de donner à da-vantage de jeunes encore l’occasionde partir. Pour cela, nous devonstrouver les moyens de les atteindre.Avec ma nouvelle collègue, noussouhaitons développer un site Inter-net. Ce serait l’occasion de diffuserdavantage de témoignages de jeu-nes ayant tenté l’expérience, sa-chant que leurs propos sont plus in-citatifs que les discours d’adultes.

Le nombre d’échanges est-il enaugmentation?Oui, les chiffres sont dans l’ensembleen constante progression, surtoutpour les échanges de courte durée.Dans le cadre de CH Echange parexemple, une centaine de jeunes,essentiellement du secondaire I, enont bénéficié en 2003-2004. Leséchanges d’une année à l’intérieurdu canton sont assez stables au CO,avec par contre une baisse de parti-cipation des collégiens, surtout mar-quée au début de l’introduction dela nouvelle maturité.

De nouvelles destinations sesont ajoutées…Certes, mais les échanges se font es-sentiellement avec le Haut-Valais, laSuisse alémanique et l’Allemagne, cequi est logique étant donné que leValais est un canton bilingue. A côté

de cela, nous menons un projet pilo-te au secondaire II avec l’Angleterreet nous avons aussi commencé à dé-velopper les échanges avec l’Italie.

Vous rendez-vous sur place avantde conseiller un nouveau lieu?Oui, car cela me permet ensuite demettre en confiance les jeunes etleurs parents.

Quels avantages voyez-vous dansl’échange par rapport au séjourlinguistique?L’échange offre une meilleure ga-rantie de bon déroulement, puisqu’ily a deux partenaires impliqués. Lesmêmes échanges se répètent fré-quemment sur plusieurs années par-ce qu’une amitié est née entre lesjeunes, mais aussi entre les parents.Et basé sur la réciprocité, l’échangepermet d’être ouvert à tous.

Tous les jeunes sont-ils motivésà partir?La majorité des jeunes que nousrencontrons sont prêts à partir, maisil arrive que certains soient un peupoussés par leurs parents. Il faut ce-pendant stimuler sans forcer, auquelcas le risque d’échec est grand.

Les jeunes ont-ils les mêmes apriori que les adultes sur l’alle-mand, souvent perçu comme une

( Résonances - Septembre 2004 13

langue rigide et difficile à ap-prendre, en comparaison avecl’anglais?Au primaire, les recherches ontdémontré que les enfants n’ontpas de préjugés. Les appréhen-sions ne se développent queprogressivement. Les méthodessont aujourd’hui plus commu-nicatives et ludiques, maisquand on constate par exem-ple toujours les mêmes erreursde déclinaison de l’adjectif ausecondaire II, on peut se de-mander si nous, enseignantsd’allemand, ne nuisons pas àla motivation avec nos exi-gences. Il y a un équilibre àtrouver entre structurationet expression, pour autantbien sûr que la communica-

tion reste compréhensible.Quant à l’anglais, c’est vrai qu’on sedébrouille plus rapidement, maisc’est aussi une langue difficile passéce stade. De plus, il ne faut pas ou-blier que les élèves qui apprennentl’anglais ont déjà commencé à ap-prendre une deuxième langue, cequi simplifie son acquisition.

Entre Romands et Alémaniques,l'anglais devient de plus en pluslangue de communication...Je trouverais mieux que chacunpuisse s’exprimer dans sa langue etque l’autre la comprenne, ce quiplaide pour le maintien de l’appren-tissage de l’allemand ou du françaiscomme deuxième langue. Dans cet-te perspective mais aussi pour amé-liorer les résultats de la Suisse alé-manique dans les tests comme PISA,un effort doit par ailleurs être faitconcernant l’apprentissage précocede l’allemand standard.

Que changeriez-vous dans lesprogrammes d’enseignementd’allemand au secondaire II?Je pense que l’on devrait encore pro-poser davantage de textes de diffé-rentes sources et surtout des thèmessusceptibles d’intéresser les jeunes,pour qu’ils découvrent le plaisir de li-re en allemand.

Propos recueillis par Nadia Revaz

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14 Résonances - Septembre 2004 )

une succession de plans d’action qui montrent que ni les hommes politiques ni les juristes ne parviennent à répondre defaçon efficace à la violence scolaire. Pour les médias aussi, letraitement du sujet ne se fait pas sans difficulté avec tantôt des événements montés en épingle, tantôt des événementsétouffés. www.lemonde.fr/mde

Les Cahiers pédagogiques

Les Cahiers pédagogiquestraitent du thème des scienceshumaines. Le sujet est abordésous l’angle de l’histoire et de lagéographie et des scienceséconomiques et sociales. Chacundes articles pose la question durapport entre les disciplinesuniversitaires et les disciplinesscolaires enseignées à l’école, end’autres termes du lien entre savoir savant et savoir enseignable.Dans une troisième partie, il est question des zones deconvergence entre les disciplines faisant partie du champ dessciences humaines. Ce numéro propose également un mini-dossiersur l’école en Belgique.www.cahiers-pedagogiques.com

Sciences et vie Junior

Plus de 12 000 espèces d’animaux et de plantes sont en danger.Lesquelles protéger en priorité? Cet intéressant sujet estdéveloppé dans le dernier numéro de Sciences et vie Junior.On y parle aussi de thèmes futuristes, comme la vision augmentéeou historiques sur la question de l’âge de la Terre.

Sciences humaines

Le dernier hors-série (no 45)de la revue Sciences humainesest consacré à l’enfant.Psychologie et développement,éducation et socialisation ainsi qu’économie etconsommation sont les troisaxes développés. Comments’acquiert le langage? A quoi sert l’imagination dans ledéveloppement de l’enfant? Larésilience est-elle un concept

utile? L’enfant violent:pourquoi, comment? Que sepasse-t-il à la récré? Quel est lenouveau statut de l’enfant:enfant roi ou enfant proie?Comment se transmettent lespratiques alimentaires? Tellessont les questions qui sous-tendent ce dossier qui tente dedévoiler quelques-uns desmystères de l’enfance.www.scienceshumaines.com

Le françaisdans le monde

L’édition estivale de la Revuede la Fédérationinternationale des professeursde français consacre sondossier aux Jeux olympiques.La rubrique Formation pose laquestion de savoir s’il fautfaire lire des œuvres littéralesou des extraits. Cetteinterrogation part du constatque nombre d’élèves neprennent pas de plaisir à lireen cours de langue, enl’occurrence en classe defrançais langue étrangère,parce qu’ils n’ont pas unniveau suffisant pour maîtriserdes œuvres intégrales et queles extraits ne les motiventguère. www.fdlm.org

Les revuesdu mois

Les revuesdu mois

(P a s s a g e

e n r e v u e s Toutes les revues men-tionnées dans cette ru-brique sont disponiblesà la Médiathèque-Valais(Centre de documenta-tion pédagogique).

Vers l’éducationnouvelle

La revue Vers l’éducationnouvelle s’intéresse dans sadernière édition à la créationde conditions de rencontreavec le livre. Claire Boniface,inspectrice de l’Educationnationale et chargée demission au CNDP, insiste surl’éternelle nécessité departenariat.www.cemea.asso.fr

Le mondede l’éducation

La dernière livraison duMonde de l’éducations’intéresse aux non-dits de laviolence à l’école. Le dossiermet en avant

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Ces propos, je ne les ai point inven-tés, vous l’imaginez bien, mais je lesai trouvés dans les «informationspour les enseignants»1, directivesédictées par le service de l’enseigne-ment de DECS. Réjouissons-nous!

La chanson (ou la danse)comme objet de détente etde motivationQuel que soit le degré scolaire (et letalent de l’enseignant), cela est réa-lisable, n’en doutons pas. Je saisd’ailleurs que cela se passe déjàdans de nombreuses classes. Si, malgré tout, il y a encore desdoutes, profitez des nombreux do-cuments sonores à disposition soitauprès de vos collègues, soit dansles offices de documentation, soit àla HEP, au service de l’animation2.Et si chaque classe valaisanne étaitdotée d’un «gardien de la chanson»à qui on confierait le rôle de rappe-ler à l’enseignant qu’il est temps dechanter (ou de danser)?...De toute manière, les élèves, eux,vont apprécier.

Grille horaire et… atelier thématiqueComme vous le savez, la musique aété touchée par la réorganisation:1 à 4P: 90 minutes avec une réparti-tion de 3 à 4 moments par semaine,5-6P: 45 minutes avec 2 momentspar semaine.Mais, bonne nouvelle, figure enbonne place «l’atelier thématique»d’une période (de 3 à 6P) permet-tant de développer, du moins je l’es-père vivement, des projets concer-nant la musique.Cependant, il est important d’avoirune lecture pédagogique de la grillehoraire…

Planification annuelle

Vous pouvez vous baser sur lesmoyens d’enseignement officielsdont vous trouverez la répartitionsur le site de l’animation musicalementionnée. La référence, pour lemoment, demeure le Plan d’études(GRAP), mais il pourrait être inté-ressant de vous inspirerdu PECARO, soit parla série d’articles que

voustrouverez

également sur le site, soit en

consultant le site de la CIIP (Confé-rence intercantonale de l’instruc-tion publique de la Suisse romandeet du Tessin)3.Il me paraît indispensable, en dé-but d’année, d’établir un répertoi-re de chansons (chansons par clas-se, chansons communes par établis-sement…), en négociant peut-êtreavec les élèves et avec, le caséchéant, les collègues de l’établis-sement scolaire. Nul besoin de vouspréciser les avantages de cette ma-nière de faire.

Le saviez-vous?Il existe la commission des arts, pré-sidée par M. Michel Barras, inspec-teur scolaire, et qui comprend desreprésentants de toutes les branchesartistiques, y compris l’art culinaire.Cette commission a pour rôle de fai-re des propositions pour maintenir

( Résonances - Septembre 2004 15

le plus haut possible la place et lerôle des dites branches artistiques.Une réadaptation du plan d’étudesà la lumière de PECARO va être en-treprise dès cet automne. Je feraiappel à certains enseignants. Mercid’avance pour votre disponibilité.Un groupe de travail, présidé par M.Pierre-Alain Barras, a déjà mis surrail la fête cantonale de chant 2006

(Sion). Cela sera l’occasion deproposer aux classes des musi-ques originales, susceptibles de

renouveler le répertoire.Dès cet automne égale-ment, Jean-Maurice De-lasoie et moi-même som-mes à disposition des

centres scolaires, dans lecadre du cours 9.03 intitulé

«Répondre aux besoins des ensei-gnant-e-s et présenter des docu-ments»4.

I have a dream…Je m’imagine, déambulant dans uncentre scolaire. A tout moment, j’en-tends de la musique dans telle clas-se, dans une autre, dans une autreencore… de manière continue.Et si vous n’êtes pas encore convain-cus que chanter (danser) tous lesjours est bénéfique, demandez l’avisdes élèves. Ils savent cela, eux, entreautres choses…

Notes

1 Informations pour les enseignants,liées à l’introduction de la nouvellegrille horaire/primaire (selon les di-rectives du 9 mars 2004).

2 http://musique.ecolevs.ch3 www.ciip.ch4 DECS, Formation continue du person-

nel enseignant, programme des cours2004-2005, HEP, www.hepvs.ch.

Idéalement, une classe devraitchanter tous les jours…

Idéalement, une classe devraitchanter tous les jours…

Bernard Oberholzer

(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

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Aujourd’hui dans cette rubrique, ilne sera question ni d’élève, ni d’en-seignant. La première place est ac-cordée à un grand oiseau… quia aussi quelque chose à nous ap-prendre!

Oiseau mythique

D’une envergure avoisinant les 3mètres (env. 80 cm de plus quel’aigle!), le gypaète barbu est long-temps resté mal connu. L’imaginai-re collectif s’est donc chargé delui inventer un mode de vie, com-plètement mythique: «On sait pardes récits tout à fait authentiquesque le Lammergeier (nom alle-mand du gypaète signifiant «aigledes agneaux») s’est occasionnelle-ment attaqué à des enfants. Ren-chérissant sur les faits, la traditionattribue à ce carnassier une ten-dance marquée à emporter dansson aire les bébés mal surveillés»1.Les conséquences de ces légendesn’ont rien d’imaginaire! Traquédans tout l’arc alpin, le dernier gy-paète tombe dans le val d’Aoste en1913.

Tordre le cou à la légendeEn fait, le gypaète est un grand paci-fique. Il n’emporte ni bébé (toutcomme l’aigle d’ailleurs!), ni agneau;il ne s’attaque pas au chasseur enmauvaise posture, ni au chevrier iso-lé. L’oiseau est un charognard: il

s’intéresse aux carcasses d’animauxlorsqu’il n’en reste que les os. Grâceà ses puissants sucs digestifs, il estcapable de digérer les os et d’en ti-rer de précieuses

valeurs nutritives. Pour briser les osde grande taille, l’oiseau les lâched’une hauteur de 30 à 80 m, puispique pour s’emparer des mor-ceaux. Il n’élève que péniblementun petit par année et est très sen-sible aux dérangements.

Une difficile réintroduction Depuis 1973, des tentatives de réin-troduction ont eu lieu dans lesAlpes. Plusieurs se sont soldées pardes échecs. Dès 1987, l’oiseau voleen Haute-Savoie; dès 1991, on eninstalle dans le Parc national suisse;en 1997, un premier couple se for-me et parvient à se reproduire enSavoie. Très mobiles, les gypaètessont fréquemment observés dans lesAlpes valaisannes (zones rocheusesde la rive droite: Loèche, Derboren-ce, coude du Rhône) et l’on s’attendà ce qu’il y niche un jour.

Le gypaète en classeAccompagnateur en moyenne mon-tagne2, Bertrand Gabbud a consacréson travail de diplôme au gypaète.Désirant partager sa passion pourl’oiseau, il se met à disposition desclasses qui voudraient le recevoir

16 Résonances - Septembre 2004 )

pour une heure d’échanges. A ceteffet, il a conçu tout un matériel pé-dagogique: plumes, images de l’oi-seau grandeur réelle, petit diapora-ma... Et si le gypaète passionne laclasse, il pourrait même l’emmeneren excursion, moyennant cette foisune rétribution à convenir. Les inté-ressé-e-s peuvent contacter directe-ment M. Gabbud au 079 204 98 63.

Notes

1 Dr Coolidge, W.A.B. (1913): Les Alpesdans la nature et l’histoire.

2Les accompagnateurs de moyennemontagne sont des professionnels dela montagne formés pour faire dé-couvrir les multiples facettes du mi-lieu naturel en toute sécurité.

E tonnant gypaète!E tonnant gypaète!Samuel Fierz

(Environnement

CDIP

Harmonisationdes objectifs de l’écoleobligatoireDans leur programme de travail,les directrices et directeurscantonaux de l’instruction publiquedéfinissent leurs objectifs en ce quiconcerne le développement dusystème suisse de formation. Leurspriorités stratégiques sont lessuivantes: élaboration destandards contraignants pourl’école obligatoire (HarmoS), misesur pied d’un monitorage de laformation à l’échelon national,poursuite du développement del’enseignement des langues,renforcement du statut de laprofession enseignante. A signalerque le projet HarmoS entre dans laphase de l’élaboration scientifiquedes standards de formation.www.cdip.ch > communiqués depresse.

E n r a c c o u r c i

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Touchant de près ou de loin à laConnaissance de l’environnement,voici deux occasions de se lancerdans des projets mobilisateurs. Ils’agit d’un bref rappel1. Renseigne-ments plus détaillés auprès de Sa-muel Fierz ([email protected],024 486 22 13).

PhénoclimCe projet propose aux classes d’ob-server attentivement la végétationautour de leur école. Le but est dedéterminer si la période de végéta-tion se modifie comme dans leNord de l’Europe, où son démarra-ge s’est avancé d’un mois en 20ans!

Les observations se font sur la basede consignes très simples: les élèvesnotent la date de la chute desfeuilles, la durée de l’enneigement,la date d’apparition des feuilles etdes fleurs, etc. Toutes les donnéessont centralisées puis restituéesaux classes qui peuvent comparerleurs observations

avec celles des vallées voisineset réfléchir aux effets de l’alti-tude ou du climat sur la végé-tation. Des fiches pédagogi-ques proposent chaque tri-mestre des pistes de travail,par exemple sur l’écologie desplantes étudiées ou sur des pe-tites expériences à réaliser. A lademande, un spécialiste peutintervenir dans la classe.

Organisé par le CREA2 avec leconcours du Musée cantonald’Histoire naturelle, ce projet estprévu pour des enfants de 8 à 12ans. La démarche suggérée estparfaitement dans l’esprit desprogrammes d’environnement carl’élève se questionne, observe etrecherche, réfléchit à son environ-nement et le comprend. Elle s’ac-corde particulièrement bien avecles thèmes de l’arbre en 4P, desplantes à fleur en 5P, des milieux etde leur écologie en 6P.

Concours «Prenez l’air»Pour sa 10e édition, le concoursEnvironnement+Jeunesse invitetoutes les classes romandes (en-fantine à 9e) à «prendre l’air».De multiples pistes d’activi-tés sont imaginables pour per-mettre aux élèves de sortirdans leur environnement etd’y devenir plus sensibles.Toutes les disciplines scolairessont concernées: sciences (ex.respiration, techniques devol, pollution atmosphérique,physique de l’air), ACM (ex.:création d’objets se jouantdu vent), géographie (ex.:nuages, pressions), français(ex.: l’air mis en mot), histoi-re (ex.: la conquête des airs)ou encore chant (ex.: lesouffle se fait musique).Inscription jusqu’au 29 oc-

tobre 2004; remise des travaux: 8avril 2005; journée festive pour leslauréats: 1er juin 2005 (Fribourg).

Notes

1 Présentation détaillée des deux pro-jets dans Résonances: Juin 04 (Phéno-clim) et Mai 04 (Concours E+J).

2 Centre de recherches sur les écosys-tèmes d’altitude, basé à Chamonix.www.crea-chamonix.org

Activités nature en Valais

Dimanche 26 septembre - Derbo-renceExcursion: «Parc naturel du Mu-veran». Inscription au tél. 027606 47 32 (La Murithienne).

Vendredi 15 octobre 20 h 25 -Collège de la Planta, Sion Conférence: «Les mouflons enValais». Christine Morciano (LaMurithienne).

Deux projets pour 2004-2005Deux projets pour 2004-2005(

Environnement

( Résonances - Septembre 2004 17

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Il n’est pas aisé de justifier un projetd’école auprès des instances poli-tiques des communes non engagéestotalement sur le plan administratifou ne répondant à toute sollicita-tion qu’au pro rata de leur quotad’élèves. C’est le cas d’un cycle pluri-communal comme celui du Vald’Illiez, où la forte position de Trois-torrents, village titulaire, n’autoriseque rarement la fédération desidées et des actes. Nous en avons vé-cu, en juin de cette année 2004 –dans le cadre de l’organisation ex-ceptionnelle d’une célébration du«trentenaire» de notre école sousl’appellation généralisée de «Cycled’orientation» – la triste et dure réa-lité. Troistorrents étant le siège ad-ministratif de l’école et le réservoirmajoritaire des élèves, notre com-mune a démontré une nouvelle foissa vocation et sa détermination às’engager pour son école. Certes, ils’agissait tout d’abord d’un projetdont la motivation profonde échap-pait à la plupart des personnes in-terpellées, sans doute parce que lecycle d’orientation étant un degréd’enseignement partagé par 21 ré-gions valaisannes, on ne voyait pasla raison pour laquelle ilfallait que Troistor-rents se distingue enen «fêtant» le 30e

anniversaire. Pour-quoi d’autres régionsn’avaient-elles pas euune velléité similaire?D’abord parce quetoutes n’en sont pas à30 années d’existence,le CO de la Valléed’Illiez ayant été lecycle-pilote pour le Va-lais romand de la nou-velle version du secon-daire du premier degré,

en 1974. Ensuite, du fait de l’exis-tence de trop grands centres sco-laires, pour lesquels une telle miseen place aurait été trop lourde ettrop onéreuse. Enfin, en raison de laperte - pour ces grands centres sur-tout, mais d’une manière générale

pour tous les cycles - d’une certaineidentité scolaire locale que la «cen-tralisation» mise en place partout ily a une trentaine d’années, sans levouloir bien sûr, a peut-être émous-sée par sa «grosse machine» et avecle temps. Mais là n’est pas le problè-me. La vraie question est la suivante:quel intérêt y a-t-il à vouloir justifierune initiative qui déjà seulement ensoi trouve sa raison profonde, mêmesi elle est le fait d’un seul cycle?Les meilleures initiatives ne sontpas toujours d’émanation collective.Mais il existe dans les milieux res-ponsables des choses de l’éducationde telles inerties

qu’il est bon parfois d’y voir clair enmettant les choses à plat. Donc pointde justification, mais plutôt une bel-le et franche explication.

La deuxième pierre d’achoppementfut l’envergure à la fois fonctionnel-le et financière de l’enjeu. En effet,une nécessité hélas connue de tousles enseignants et extrêmement pé-nible à gérer consiste à «habiter»efficacement la semaine qui suit lesexamens cantonaux. Cela est unproblème chaque année renouveléen raison surtout de la non coordi-nation entre les cycles des dates defin d’année scolaire. Lorsque me futproposée la tâche d’organiser cetanniversaire, la première idée quis’est imposée à moi, tout naturelle-ment, tant à l’égard des élèves qu’àcelui des enseignants, a été demettre en forme une activité quis’étendrait sur toute la semaine. Etpuis, tant qu’à faire, pour le «tren-tième», une seule journée, voiredeux, eût été misère et peau de cha-grin. Oui, la semaine entière s’impo-sait pour une telle manifestation!Ensuite, cette activité devait impé-

rativement avoir une di-mension pédagogique,afin que le temps scolai-re ne soit pas dénaturéet que le rôle de l’écoley conserve toute sa va-leur. Enfin, l’activité el-le-même devait revêtirassez de particularitépour qu’elle ne soitpas une pâle copie dece que l’on peut faired’ordinaire au cycledans des activités an-nexes, par manquede temps et surtoutde moyens. L’enga-gement de profes-

Troistorrents: commémoration du 30e anniversaire du CO

Troistorrents: commémoration du 30e anniversaire du CO

( C a r t e

b l a n c h e

Semaine du 21 au 25 juin2004 - projet d’école.

18 Résonances - Septembre 2004 )

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

sionnels ne pouvait être quele parfait garant d’une in-tervention rare et séduisan-te pour nos élèves.

Cet aspect nous a été repro-ché par certains responsablescommunaux, arguant que lesenseignants auraient pu secharger eux-mêmes d’animercette semaine et qu’il était re-grettable de devoir faire appelà des «étrangers» pour unetelle commémoration. Et queferaient d’autre part les ensei-gnants durant cette semaine?Ce n’est pas la première foisque l’on entend de tels proposde déconsidération à l’égard denotre profession. Je puis assurerà tous nos fidèles détracteursque le rôle des enseignants du-rant cette semaine a été d’uneimportance capitale: il a assuré lebon fonctionnement des atelierspar la présence constante de safonction d’autorité auprès des élè-ves; il a veillé au bon déroulementdes relations entre élèves et inter-venants; et il a pu agir comme assis-tant auprès des intervenants. Ceux-ci n’auraient d’ailleurs jamais pufournir le meilleur d’eux-mêmes –tout bons Valaisans ou étrangersqu’ils fussent – s’il leur avait fallugérer seuls leurs ateliers.

L’aspect financier fut un cheval debataille de non moindre importanceet de tous les instants: une premièreestimation comprenait un aspectplus festif de la manifestation, avecchapiteau implanté dans le village,

interventions de la troupe dans lequotidien de ses habitants et pourceux-ci, spectacles deux ou troissoirs dans la semaine. Ce premierplan étant devisé à Fr. 40’000.–,nous avons pris la décision de re-noncer au chapiteau en ramenantle tout à une dimension plus intimeau Cycle, la commémoration ne sus-citant guère l’enthousiasme de lapopulation et notre désir le pluscher, à notre directeur Emile Crépinainsi qu’à moi-même, étant finale-ment de mettre l’accent sur l’aspectpédagogique et non festif de cettecommémoration. Bien nous en pritpuisque le seul spectacle réservé auxhabitants de la vallée le vendredisoir 25 juin 2004 à 20 h 30 ne vit laprésence que de 20 personnes! Ilest vrai que la Coupe d’Europe et le

( Résonances - Septembre 2004 19

football local n’ont pas favoriséce déplacement! Mais il est cer-tain que le désintéressement gé-néral en est la cause principale.

Le deuxième plan donc, deviséà Fr. 28’000.–, plus raisonnable,nous permit de mener à bienune semaine d’activités extras-colaires d’une très grande qua-lité, au travers desquelles nosélèves et leurs enseignants ontpu trouver – grâce à la présen-ce très engagée des interve-nants – leur content de péda-gogie informelle, de didac-tique nouvelle, de culture duspectacle et de ludique di-versité.

Des ateliers diversVenons-en au programme propre-ment dit: toutes les matinées ontété divisées en ateliers divers, tousayant comme dénominateur com-mun les métiers du spectacle. 11ateliers gérés par la troupe engagéedans ce but, une troupe de 15 inter-venants, la Compagnie Alter-Nez deGrenoble, Compagnie de profes-sionnels du spectacle, justementaguerris à ce genre d’activité, à sa-voir en possession non seulementd’une grande maîtrise de leur pro-fession, mais encore de la capacitélonguement éprouvée d’enseignerleur art aux enfants. Cette troupe adonc animé des ateliers de Conte,d’Ecriture, de Magie, de Cirque, deThéâtre, de Clown, de Maquillage,de Chant et de Photo. En débutd’après-midi, un gros atelier deChant réunissait plus de 130 élèvessous la houlette d’une incroyableprofessionnelle du chant et unatelier de Percussion-batucada engroupait 20 autres. D’autre part, leCycle lui-même avait mis sur pieddeux ateliers: un grand atelier deDanse autogéré et un atelier deSport, qui tous deux ont eu un francsuccès lors de leur présentation levendredi matin. En effet, chaqueatelier a pu présenter le fruit de sontravail devant les parents et amisdurant toute la matinée du vendre-di 25 juin. Le public est d’ailleurs,

La rubrique carte blanchePour rappel, la carte blanche est une rubrique libre qui vous est ouverte,à vous enseignants de tous les degrés de la scolarité, pour que vous puissiezraconter la vie de votre classe, vous exprimer sur un sujet en lien avec l’actua-lité pédagogique, ouvrir un débat, parler d’une activité enthousiasmante quevous avez menée en classe ou laisser la parole, la plume ou le crayon à vosélèves. A vous de modeler la rubrique à votre guise, sous la forme d’un coupde cœur ou d’un coup de gueule. Les seules contraintes sont liées à lalongueur des textes envoyés.Si vous souhaitez réserver cet espace pour un prochain numéro, contactez larédaction (tél. 027 606 41 52, [email protected]).

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

cette fois-ci, venu nombreux et cha-leureux pour saluer les prestationsde nos élèves et nous les en remer-cions sincèrement. Chaque journéese terminait par un spectacle jouépar la troupe. Au total 5 spectaclesleur ont été proposés dans la semai-ne: un spectacle de conte, un demagie, un spectacle absurde etdeux pièces de théâtre clownesque.D’autre part, des Impromptus, pe-tits événements ponctuels créés parla troupe au cours de chaque jour-née et au fil des jours, invitaient lesélèves à se manifester en toute li-berté. Cela a été pour nous, les en-seignants et pour les intervenants,un véritable puits d’«enseigne-ment» concernant le comportementde nos élèves en face d’une telle ap-proche. En effet, si les premières ré-actions furent un peu libres et spon-tanées, nous avons pu constaterleur affinement et leur sensibilitéau fur et à mesure des jours. Aubout de deux jours, le Cycle d’orien-tation de Troistorrents avait prisune allure de grande scène dethéâtre. Nous avons aussi constaté àquel point les élèves se sont motivésdans leurs ateliers par le sérieux etl’application dont ils ont fait preuveà la présentation de leurs travaux.Nous avons pu remarquer dans quelrespect ils tenaient finalement lesintervenants de la troupe et leurmétier du spectacle. Il faut préciserenfin que trois petits ateliers dePresse ont été menés par trois ensei-gnants afin de créer un journal etun cédérom relatant les divers évé-nements de la semaine. C’est dire àquel point les activités furent com-plètes et foisonnantes.

Quelques questionnementsL’organisation de cette manifesta-tion m’a suggéré plusieurs question-nements. Le premier me fait réflé-chir à la question de la diversité aucycle. Ne pourrait-il pas y avoir placepour plus d’activités particulières,dès lors qu’elles seraient formatriceset constructives, à l’image de cettedernière semaine de juin, qui pour-rait être chaque année renouve-lée, dans une moindre importance

certes, mais en se donnant toutefoisles moyens de diversifier efficace-ment l’horaire-classe habituel?

Le deuxième est d’ordre relationnelavec le monde: ne pourrait-on pasappeler à plus de respect et plusd’intérêt à ce que fait l’enfant àl’école? C’est aux parents de revalo-riser l’école auprès de leurs enfantsen mettant plus de sérieux et deconviction à les suivre durant leursétudes et lorsque d’autres activitésviennent les mettre en valeur.

Le troisième est d’ordre matériel etappellerait à plus de générosité dela part des autorités lorsqu’il en vadu mieux-être de la jeunesse.

Enfin, corroborant d’ailleurs les troispoints précédents et étant l’ensei-gnement essentiel de cette belleet grande semaine vouée aux mé-tiers du spectacle, soyons sûrs quelorsque la jeunesse est encadréedans un processus libre et construc-tif, à la fois créatif et formateur, lanature, la générosité, l’ampleur deson engagement pousse à notreplus profond respect.

C’est enfin à la générosité touteparticulière de la Commune deTroistorrents, à son président GuyMartenet et à ses conseillers com-munaux, aux parents des élèves, àl’Etat du Valais, à la Loterie roman-de, aux banques Raiffeisen de laVallée ainsi qu’à divers sponsors,que nous devons d’avoir pu menerà bien ce projet exceptionnel par larichesse des engagements, tant desélèves qui ont démontré à quelpoint on peut leur faire confiancequand on met à leur disposition lesmoyens qu’ils méritent, tant desprofessionnels et des enseignantsqui ont su faire de cette semaine unmoment scolaire différent et enri-chissant. Soyons certains qu’aucundes élèves qui étaient présents enjuin 2004 au cycle d’orientation deTroistorrents ne l’oubliera.

Christian Michaud,enseignant au cycle d’orientation

de Troistorrents

20 Résonances - Septembre 2004 )

Musée de Bagnes

Louis etPierre CourthionJusqu’au 31 octobre 2004, leMusée de Bagnes présente uneexposition sur les traces de LouisCourthion (1858-1922),journaliste, historien et écrivain et son fils Pierre, peintre, poètepuis critique d’art (1902-1988),ayant tous deux choisi le chemin de l’exil. Au travers detableaux, d’estampes, de livresrares et de manuscrits, cetteexposition propose un voyage enzigzag entre Bagnes, Genève etParis.

Formation des enseignants

Des bachelors dès l’été2004Le bilan intermédiaire est positifen ce qui concerne lafréquentation des hautes écolespédagogiques: avec leurs 5500étudiants, ces dernièresconstituent en effet une offre deformation très attractive au degrétertiaire. Dès l’été 2004, lespremiers diplômés des filièrespréscolaire/primaire obtiennentégalement un bacheloreurcompatible. Autre nouveauté:certaines qualificationscomplémentaires acquises dans ledomaine de l’enseignementpourront désormais êtrereconnues sur l’ensemble du pays.www.cdip.ch > communiqués depresse.

E n r a c c o u r c i

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 21

Le Musée cantonal des beaux-artsprésente jusqu’au 26 septembre2004, à l’Ancien Pénitencier, uneimportante exposition-installationcommune de deux artistes: lepeintre et plasticien Angel Duarte(né en 1930 en Espagne), et le com-positeur et acousticien Pierre Ma-riétan (né en 1935 à Monthey). Enjouant de la complémentarité entre

peinture et musique, l’installationjette des ponts entre ces deux ex-pressions et révèle leur parenté.

L’événement se situe dans la conti-nuité de l’exposition d’art contem-porain Encore! La force de la répéti-tion (octobre 2001) et entend rendrehommage aux parcours croisés –entre immigration et émigra-tion culturelles – de deux pion-niers de la modernité valaisan-ne qui ont exploré de nouvellesexpressions artistiques et les ontpromues dans leur canton d’ori-gine ou d’adoption.

L’immigréAngel Duarte, membre du presti-gieux groupe de recherches plas-tiques espagnol Equipo 57, s’estétabli en Valais en 1961 où il vittoujours. Il a alors agi comme uncatalyseur sur la scène artistiquecantonale, qu’il a résolument con-tribué à orienté vers les tendancesd’avant-garde. Membre fondateurde l’Association valaisanne des ar-tistes en 1963 et de la section canto-

nale de la Société des peintres,sculpteurs et architectes suisses dixans plus tard, Duarte est égalementà l’origine du groupe Y, un collectifde recherches plastiques actif enValais à partir de 1967. L’Espagnelui a consacré d’importantes exposi-tions rétrospectives au cours de ceces dernières années.

L’émigréPierre Mariétan, compositeur demusique instrumentale, vocale etélectro-acoustique, a notammentpoursuivi sa formation aux Conser-vatoires de Genève et de Venise, àla Hochschule für Musik de Co-logne et à la Musikakademie deBâle avant de s’installer, au milieudes années soixante, à Paris où il afait l’essentiel de sa carrière decompositeur, de chercheur et depédagogue. Il a enseigné aux uni-versités de Paris I et VIII, et à l’Ecoled’architecture de Paris La

Villette. Il est depuis plus de trenteans producteur de l’Atelier de créa-tion radiophonique à France Cultu-re. Fondateur du Groupe d’étudeet de réalisation musicale (GERM)en 1966, il dirige aussi le Laboratoi-re acoustique et musique urbaine(LAMU) qu’il a créé en 1979. Il aimaginé les Rencontres musique-architecture-écologie, qui ont lieutous les ans en Valais depuis 1998.

L’exposition-installation occupe lescellules de l’Ancien Pénitencier deValère. Les deux artistes les inves-tissent alternativement par descompostions plastiques ou sonores,dans un principe d’installation sé-rielle fondée sur la séquence d’es-paces analogues.

Angel Duarte place dans chacunede «ses» cellules une compositionpeinte, de la série récente del’Hommage à Zurbarán, à la géo-métrie élémentaire. A cette pein-ture pure correspond le pur sonde Mariétan qui diffuse sa voixenregistrée pour restituer la réso-nance et la qualité sonore dechaque espace et conférer à ce-lui-ci sa quatrième dimension. Cetravail traduit la sensibilité deMariétan à la variation qualita-tive de l’environnement acous-tique. La sérialité de l’interven-tion répond à l’ordonnance ré-pétitive de l’architecture dupénitencier. Le caractère mini-maliste de l’installation sou-ligne sa dimension méditativeet sa pureté plastique.

Angel Duarte (peinture)et Pierre Mariétan (musique)

Angel Duarte (peinture)et Pierre Mariétan (musique)

Eric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

Pierre Mariétan: Voix captives – musique.

Angel Duarte:Hommage à Zurbarán –peinture.

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

22 Résonances - Septembre 2004 )

Un fond sous-marin à Arbaz.Un épisode de la narration

à St-Pierre-de-Clages.

Un fond en relief pour

évoquer le sable réalisé par

les élèves d’enfantine.

Galerie de projetsGalerie de projetsSandra Coppey Grange

( A C M

Voici 3 projets d’établissements me-nés en Arts visuels et ACM ayantune base commune. Il s’agissait dansles 3 cas d’un projet de peinture mu-rale intérieure, impliquant tous lesenfants du centre scolaire. Grâce àla réflexion et à la créativité des en-seignants, chacun de ces projets apu prendre une dimension très per-sonnelle et développer ses proprescaractéristiques. Points forts:

Arbaz: techniques mixtesFace à un mur de près de 4 mètresde haut la question de la sécurités’est vite posée pour Muriel Bon-vin, enseignante spécialiste ACM,qui portait l’intégralité de ce projetsur ses épaules. Grâce au thèmequ’elle a choisi en fonction de cettecontrainte: «un fond sous-marin»,une solution a été trouvée. Le basdu mur a été réservé aux enfan-tines pour traiter «le sable», tandisque les 1 et 2 P ont travaillé sur «lespoissons». Les projets de ceux-ciont été sciés et poncés par les plusgrands élèves, puis rendus à leurscréateurs pour être peints. Un tra-vail en classe qui a évité bien descascades et garanti un effet de re-lief intéressant quand les poissonsfurent fixés contre le mur peint.Grâce à l’implication des maîtressesenfantines un travail sur la matièreet la structure a pu être mené avecles plus jeunes artistes. Après une

première approche du matériau etdes outils en classe, les enfants sontvenus appliquer du mastic Moltofilà l’aide de petites spatules, encouche épaisse et en essayant d’ylaisser le plus de traces possibles.Puis dans la masse fraîche ils ont in-crusté quelques coquillages aux di-mensions qui font rêver, fruit de lapatiente collecte d’une tata atten-tionnée. Une fois sèche, ils ont co-loré cette surface avec une peintu-re très diluée.

St-Pierre-de-Clages: autour d’un récitPour l’ensemble du corps ensei-gnant de St-Pierre il était clair quele thème de ce travail devait être enlien avec leur village, leur patrimoi-ne, leur église et leurs vignobles. Ilseurent ainsi l’idée de mettre enimage la légende du dragon del’église de St-Pierre. L’aventure dé-buta avec la venue en classe deMme Josiane Pont, artiste, ensei-gnante à la retraite, mais surtout enla circonstance: conteuse. Nourrispar ce captivant récit, les plus grandsont travaillé au découpage de l’his-toire en scènes à illustrer. Les 3 et4 P se sont lancés dans la représen-

tation de ces scènes, tandis que lesplus petits ont réfléchi à quelsétaient les éléments-clés du récit etles ont dessinés avant d’aller les pla-cer et les peindre en les intégrantdans les différentes scènes. Aucentre du récit en images les 5 et 6 Pont peint, sur la base d’un minu-tieux travail d’observation, une vuede leur village. Une œuvre qui futfêtée à sa juste valeur!

Massongex: la techniqueau service du détailAprès une semaine de votationsqui ont donné la possibilité àchaque élève de choisir parmi les 7thèmes proposés par chaque classe,c’est autour de «la jungle et sesanimaux» que tout le monde s’estmis au travail pour l’élaborationdes projets. La grande difficulté aalors été de rassembler tous ceux-cien un seul. Le tout, dans le butd’habiller deux parois d’un vestiai-re comprenant porte, fenêtres, ra-diateurs, bancs, crochets et poubel-le! Grâce aux plans du bâtiment, àun scanner et à des heures de tra-vail, Sylviane Coquoz, enseignantespécialiste ACM, a composé l’en-semble des scènes à l’échelle en in-tégrant la végétation des 5P, le vil-lage d’indigènes des 6P, les insecteset les reptiles des 4P, les mammi-fères des 3P, les oiseaux d’eau et les

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La jungle parfaitement intégrée

dans le vestiaire, Massongex.

( Résonances - Septembre 2004 23

Espaces de jeu

Astuces pro juventute

Il n’y a pas besoin de grand-chose pour transformer une place de jeu sanscharme en une oasis de jeu: avec quelques centaines de francs et un peud’audace, il est possible de créer rapidement et simplement des espaces dejeu attrayants. Les 10 astuces proposées pour redonner vie aux espacespeuvent être téléchargées sur www.projuventute.ch/f/aktuelles/index.html

Documentations agricole suisse

Recueil thématiqueUn outil de références de 90 pagescomprenant la liste la plus complètepossible des moyens didactiquesdisponibles peut être commandégratuitement à l’agence d’informationagricole romande. Ce recueil intitulé Legoût de la découverte mentionne plus de300 documents (livres, classeurs brochures,affiches, vidéos, sites Internet, CD), classésselon leur contenu (agriculture, nature etenvironnement, plantes, animaux, produitsagricoles et marché). Trois index (par mots-clés, par supports et par éditeursou diffuseurs) visent en outre à faciliter la recherche d’un document.www.agirinfo.com

Zurich

Décrochage après la scolarité obligatoireLe nombre des jeunes sans solution au terme de la scolarité obligatoireaugmente dans le canton de Zurich. En 2003, il représentait 8,2% (7,3%l’année précédente) des quelque 12’630 élèves libérés de la scolaritéobligatoire. A fin octobre, une partie de ces jeunes avait certes trouvé uneplace d’apprentissage ou se trouvait placé dans une solution de transition.Telles sont, parmi d’autres, les données tirées du dernier bulletind’informations statistiques: ww.bbaktuell.ch/pdf/bba2196.pdf.

E n r a c c o u r c i

Comment sensibiliser les jeunes générations au plaisir dugoût? Dans le cadre de la Semaine du goût et à l’occasionde la Journée nationale du goût dans les écoles, l’Agenced’information agricole romande (AGIR) organise, le 16septembre 2004, une journée de rencontre et d’informa-tion à l’Ecole d’agriculture de Châteauneuf. Cette mani-festation s’appuie sur la collaboration de l’Ecole à la fer-me et l’Association agro-image qui y présenteront leursactivités. L’objectif de cette journée est de faire connaîtreà divers milieux les moyens d’enseignement existantspour sensibiliser les enfants et adolescents aux questionsde l’alimentation, de l’agriculture et de l’environnement.

Au programme dès 11 heures: visite des ateliers de dé-couverte du goût proposés par l’Ecole à la ferme avec laparticipation des élèves de l’école primaire de Château-neuf-Conthey, présentation des moyens d’enseignementmis à disposition par l’Agence d’information agricole ro-mande (AGIR) et découverte des prestations de l’Associa-tion agro-image à l’intention des écoles du degré secon-daire.

Précisions et informations peuvent être obtenues auprèsde l’Agence d’information agricole romande au 021 61311 31.

Des écoliers aiguiseront leurs papilles à ChâteauneufDes écoliers aiguiseront leurs papilles à Châteauneuf

Un plan détaillé grâce au travailà l’ordinateur.

amphibiens des 2P, les oiseaux descimes des 1P, les papillons des 2E etles poissons des 1E. Oui, il y a dé-sormais tout cela dans ce vestiaire!Et ce n’est rien de le dire, il faut levoir! Ici la technique a vraimentservi le projet car il a permis de res-tituer toute la richesse et la com-plexité d’un environnement pleinde formes, de couleurs, de surpriseset de bruits… bien présents àchaque sonnerie de cloche!

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nous y encourage en mettant en lumière tous les avantages pour les élèves. De nombreux exemples illustrant la théorie sont expliqués, de nombreuses idées données.Il y manque malheureusementdes documents reproductiblespour ne pas se lancer les mainsvides, mais, ce livre ambitieuxest un bel outil pour tenterd’apprivoiser les différences.

Carol Ann Tomlinson. La classedifférenciée. Montréal: LaChenelière/Didactique, 2004.

Des idées plein la tête

Cet ouvrage est idéal pour les maîtresses enfantines et celles despremiers degrés primaires, car il offre une multitude d’exercicesbasés sur une approche multisensorielle afin de préparer oufavoriser l’apprentissage scolaire des enfants. En cinq chapitres ondécouvre comment améliorer les processus attentionnels, lessystèmes de la mémoire, la motricité fine, les habiletés visuo-perceptivo-motrices, la métacognition. Chaque chapitrecomprend une définition de la problématique, puis une séried’exercices de rééducation très intéressants et enfin une liste demoyens d’adaptations et d’outils palliatifs pour contourner lesfaiblesses de certains élèves en difficultés.

24 Résonances - Septembre 2004 )

La sélection du moisLa sélection du moisDaphnée Constantin Raposo

( L i v r e s

Merveilles de l’art sacréComposée de 8 posters (formatA2, recto-verso) richement illus-trés et commentés, cette publi-cation, identique dans l’espritet la forme aux planches «Archi-tecture et religion», présente 16œuvres d’art légendées et com-mentées (bas-relief, calligraphie,céramique, émail, enluminure,fresque, icône, peinture, statueou encore vitrail) comme autant de portes ouvertes sur lestraditions religieuses d’hier et d’aujourd’hui, d’ici etd’ailleurs. Ainsi, vous pourrez explorer dans les détails unestatue du Bouddha, un papyrus égyptien, une statue de Shi-va dansant ou encore un crucifix en bois peint. Ces posterssont accompagnés d’un fascicule comprenant une introduc-tion à l’art sacré, des pistes pédagogiques ainsi que des re-pères bibliographiques. Par ailleurs, un cahier en couleur ré-unissant 16 fiches de travail, élaborées pour des jeunes de 10à 18 ans, facilite l’étude de chaque œuvre d’art.

Cette publication peut être commandée directement chezl’éditeur via le site www.enbiro.ch ou par fax 021 312 27 70.

Le grand frère

La communication entre grandfrère et petit frère ne passe pastoujours aisément. Des parolesblessantes, le dos tournéillustrent avec émoi unequerelle qui, heureusement, nedurera guère. Construire unecabane, et jouer est plusagréable à deux, et le grandfrère finit par l’admettre; ced’autant plus que d’autresenfants arrivent et dans ce cas-là un allié est précieux. Desimages qui parlent d’elles-mêmes, des couleurs vives etbeaucoup d’émotionagrémentent ce mini drame.

Christophe Nicolas et FranziskaNeubert. Le grand frère.Genève: Editions La joie delire, 2004 (à partir de 6 ans).

La classedifférenciée

Au fil des dix chapitres de celivre, on apprend commentmettre en place un enseigne-ment différencié dans sa classe,quel qu’en soit le degré. Aprèsune définition précise,l’auteure nous invite à réfléchirsur le pourquoi et le commentd’une telle pédagogie, ellenous invite encore à changernotre façon de voir la classe, etde pratiquer notre métier. Bienqu’abandonner unenseignement traditionnel auprofit d’une différenciation desapprentissages soit loin d’êtrefacile, la démarche proposée ici

On demande à l’enfant d’êtreattentif, mais parfois ceconcept ne veut rien dire pourlui, ou alors, il n’utilise pas labonne forme d’attention(soutenue ou sélective) au bonmoment. Par de petitsexercices simples et amusants,l’intervenant amènera l’enfantà mieux sentir et à mieuxcontrôler son attention, etainsi, l’apprentissage sera plusefficace. Il en va de mêmepour la mémoire. Beaucoupd’enfant ne savent pascomment apprendre.

Certains ont des difficultés auniveau de l’encodage (commentstocker l’information), auniveau de la consolidation (nepas l’oublier) ou au niveau dela récupération (où aller larechercher). Grâce à ladémonstration de plusieursstyles d’apprentissages, lapratique de jeux, ou ledéveloppement d’habiletésdiversifiées, l’enfantprogressera vite.Dès le primaire on considèresouvent comme acquises leshabiletés de motricité finecomme l’écriture, le décou-page. Pourtant, s’il subsiste desdifficultés motrices fines, celapeut avoir un impact direct surle fonctionnement scolaire. Parexemple, l’enfant qui doit seconcentrer sur la façon detracer les lettres aura moinsd’énergie à consacrer aufonctionnement cognitif. Les

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exercices suggérés peuvent sepratiquer dès l’école enfantineet se poursuivre tout au longde la scolarité primaire afin depréparer et de soutenir notam-ment les habiletés d’écriture.Le système visuel estégalement constammentsollicité. Il s’agit pour l’enfantde voir et de donner un sens àce qu’il voit. Afin d’utiliser uneinformation visuelle de façonoptimale on peut pratiquer desexercices permettantd’améliorer ses stratégies avecpour but d’améliorer seshabiletés de lecture, decalligraphie et de copie.Pour chaque nouvelapprentissage, l’enfant doitautomatiser l’autoquestion-nement, il doit être encouragéet soutenu par l’adulte, ildoit utiliser au mieux sesressources. Quant à l’enseignant, il doit égalementchercher à bien situer leproblème des enfants endifficultés, évaluer leursressources, leurs possibilitéspour mieux les aider.Ce livre fourmille aussi dematériel d’accompagnementreproductible ainsi que d’uncédérom qui plongent lesélèves dans des univers

fascinants qui leur permettront d’accéder au monde des aventu-riers du Savoir. Bref, cet ouvrage est un outil précieux pour lesintervenants des petits degrés et il vaut la peine d’être découvert.

Geneviève Daigneault, Josée Leblanc. Des idées plein la tête.Montréal: Editions La Chenelière/Didactique, 2004.

Pourquoiles chiens fontcomme ça?

Voici un petit livre trèsparticulier qui nousemmène dans unehistoire abracadabranteen réponse à unequestion banale de petitenfant curieux. «Pourquoiles chiens font comme ça?» Dans la Russie d’autrefois, grisâtreet brutale, les chiens maltraités se regroupent et envoient unepétition au roi. Le retour du messager reste un mystère, quidemeure aujourd’hui encore d’après un savant grand-père… plusdrôle qu’érudit!

Vitali Konstantinov. Pourquoi les chiens font comme ça? Genève:Editions La joie de lire, 2004 (à partir de 5 ans).

Mon papa a peur des étrangers

C’est l’histoire d’une petite fille qui regarde son papa commeun héros grand, fort et intelligent, mais malgré tous ses talents,il a un point faible: il a peur des étrangers. Sa fille l’a bien compris car il écrase un peu plus sa main dans la sienne quand ilscroisent un noir. Alors, pour l’aider à se débarrasser de ses

( Résonances - Septembre 2004 25

inquiétudes, elle trouvera unmoyen bien original. Invitée àl’anniversaire de Bania, sonamie originaire de Tanzanie,elle emmène son papa pour yfaire des tours de magie…Mais, après un accueil enrythme et en musique des plusimpressionnant, la magie agirasur le magicien lui-même…Voilà un livre gai et coloré,mêlant habilementexagérations et réelsproblèmes de société, pourapprivoiser les différences avecle sourire.

Rafik, Schami et Ole Könnecke Mon papa a peurdes étrangers. Genève:Editions La joie de lire, 2004(à partir de 8 ans).

E n r a c c o u r c iEnseignants du secondaire II

Nouveau programme de formationdu CPS Le nouveau tableau général du Centre suisse pour laformation continue des professeurs de l’enseignementsecondaire (CPS) comprenant les cours proposés pour leprintemps 2005 est sorti. Les descriptifs détaillés deces cours sont accessibles sur les sites internet:www.wbz-cps.ch resp. www.webpalette.ch qui permettentégalement l’inscription directe.

26 septembre 2004: Journée européenne des langues

Fête de la diversité des languesLa Journée européenne des langues a été créée durantl’Année européenne des langues en 2001, une initiative duConseil de l’Europe, dont la Suisse fait partie, de concertavec l’Union européenne. Des centaines d’activités àtravers toute l’Europe célébreront la diversité des languesle 26 septembre et encourageront l’apprentissage des

langues. La CDIP rappelle que comme cette année c'estun dimanche, la célébration de la fête peut être avancéeou reportée et que du matériel promotionnel peut êtrecommandé (021 309 51 13, [email protected]).www.ecml.at/edl/Default.asp?l=F

Violence à l’école

Priorités d’action CIIPDurant l’année 2003, le Conseil de la coordination de laCIIP (Conférence intercantonale de l’instruction publique)a débattu du thème de la violence et des incivilités àl’école. Il s’est notamment appuyé sur les avis pertinentsd’experts en la matière, MM. Alain Clémence, professeurassocié à l’Institut des sciences sociales et pédagogiques(ISSP) de l’Université de Lausanne, Paul Bouvier, directeurdu Service de Santé de la Jeunesse (SSJ) de Genève etOlivier Guéniat, chef de la Police de sûreté neuchâteloise,invités à une séance. Le Conseil a ensuite finalisé une série de «priorités d’action» qu’il a remises à laConférence en mai dernier. www.ciip.ch

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Lundi 9 août débutaient les diversesséances d’information aux commis-sions de gestion, à la FMEF et auxassemblées des délégués des deuxCaisses de la fonction publique. Lesujet: L’avenir des Caisses d’Etat va-laisannes et les différentes mesuresd’assainissement à prendre; en ef-fet, lorsque les caisses se vident, laprodigalité s’épuise, les privilègesvacillent et il devient urgent de re-dresser la situation financière desdeux institutions de droit public.Sans vouloir influencer les futursdébats qui se poursuivront lorsde la procédure consultativeprévue entre le 20 août et le 8octobre prochains, je me devaisdans cette première éditionpost-estivale de Résonances deconsacrer un peu de temps àcette actualité brûlante. Dansle but et avec la volonté de ga-rantir une certaine neutralitéde la pensée, je vous proposesimplement de résumer l’ana-lyse du groupe de travail man-daté par le Gouvernement.Pour toutes celles et ceux qui sou-haitent avoir davantage d’informa-tions sur cette étude, vous pouvezla consulter sur le site Internet del’Etat www.vs.ch sous la rubrique«Conférence de presse».

Le canton doit injecter CHF 670 mil-lions dans les deux caisses de pen-sion de son personnel pour éviterune dégradation de la situation.Cette recapitalisation doit se fairedans les plus brefs délais. Le groupede travail mandaté par l’Etat pouranalyser les deux caisses est formel.Dans ses conclusions présentées le10 août à la presse, il propose sousle leitmotiv «Tous les partenairesdoivent faire des sacrifices» outre larecapitalisation, une augmentationde l’âge de la retraite, un gel desrentes et la fusion des deux caisses.L’Etat avait comme objectif de por-

ter le taux de couverture des deuxcaisses à 80% en 2025. Le groupe aestimé préférable d’atteindre untaux de 70-75% à court terme, puisde 100% d’ici 20 ans.

Mesures insuffisantesLes deux caisses avaient déjà pris desmesures en 1995 et en 2000 avec desaugmentations de cotisations, desréductions de prestations et des al-longements de la durée d’affiliation.Celles-ci se sont malheureusement

avérées inefficaces pour redresser lasituation financière des caisses; eneffet, le degré de couverture de laCPPEV a ainsi pu passer de 37% à51% à fin 2003 et celui de la CRPE sestabiliser à 41%. Il devenait parconséquent évident que les objectifsde l’Etat ne pourraient être atteintssi aucune mesure complémentairen’était prise. Ceci est encore plusparticulièrement valable pour notrecaisse, puisque notre degré de cou-verture s’abaisserait encore jusqu’àenviron 36% en cas d’inaction. Il de-venait donc urgent d’agir. Cette évo-lution défavorable s’explique nonseulement par la démographie maisaussi par une augmentation dunombre des retraités, un allonge-ment de l’espérance de vie et unecroissance économique faible. Si au-jourd’hui, il y a un pensionné pourtrois actifs, cette proportion passera

26 Résonances - Septembre 2004 )

à un pensionné pour deux actifsdans 5 ans et un pensionné pour unactif et demi en 2025.

Recapitalisation partielle La solution proposée passe inévita-blement par une recapitalisationpartielle des deux caisses. L’Etat doitinjecter CHF 360 millions dans celledu personnel et CHF 310 millionsdans celle des enseignants. Il estvrai que jusqu’à aujourd’hui, le can-ton n’a pas couvert ses engage-

ments vis-à-vis de ses caisses depension publiques et quandon connaît l’effet multiplica-teur des intérêts sur intérêts,on peut trouver là une explica-tion du faible degré de cou-verture des caisses. Avec cettemesure, le degré de couvertu-re des caisses passerait à 70%dès 2006 et sur la base de pro-jections de rentabilité esti-mées à 5% par année, attein-drait l’objectif de 100% en2025. Les deux caisses auront

ainsi 20 ans pour harmoniser leursprestations et opérer une fusionproposée par le groupe de travail.

Un pourcent du budgetPour cette opération, le canton de-vra emprunter CHF 670 millions,montant remboursable sur 40 ans.L’augmentation de deux ans del’âge de la retraite dès 2006, puisd’une année supplémentaire dès2010 ainsi que le gel des rentes pourcinq ans permettront à l’Etat de ré-duire ses charges. Le coût net pourl’Etat sera ainsi de CHF 550 millionssur 40 ans, soit environ CHF 14 mil-lions par année ou CHF 50.- par ha-bitant par année. Ce montant re-présente moins de 1% du budgetde l’Etat et devrait pouvoir être ab-sorbé. Plusieurs autres cantons ontprocédé à des opérations similaires

CRPE new lookCRPE new lookPatrice Vernier

( C R P E

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et le groupe de travail s’en est inspi-ré. Le projet sera mis en consulta-tion auprès des milieux concernésjusqu’au 8 octobre. Il sera ensuitesoumis au Grand Conseil où plu-sieurs parlementaires sont déjà in-tervenus par le passé pour réclamerl’assainissement des caisses.

Des mesures indispensables Les mesures proposées sont indis-pensables car elles renforceront la

pérennité des deux Caisses tout enmaintenant encore un bon niveaude prestations. De plus, elles nereporteront plus sur les géné-rations futures de notre cantonla tâche de régler des découvertsremontant fort loin dans le passé.Les mesures font appel à tousles partenaires concernés (Etat duValais, institutions affiliées, assu-rés actifs et pensionnés). L’effortfinancier principal est toutefoismis à la charge de l’Etat qui main-

( Résonances - Septembre 2004 27

tient en outre sa garantie en fa-veur des Caisses tant que leur de-gré de couverture n’atteint pas100%.

Comme indiqué ci-dessus, je m’abs-tiendrai pour l’instant de commen-ter ces propositions dans le but dene pas influencer les avis des diffé-rents groupes d’associations etautres milieux intéressés. Une cho-se cependant est sûre: nous devonsimpérativement agir…

E n r a c c o u r c iCredas

Journée sur le polyhandicap

Le Centre de recherches, études et développements enadaptation scolaire et sociale organise, dans le cadre desrencontres du credas, une Journée d’étude sur l’avenir ensituation de polyhandicap. Cette journée aura lieu à laHaute Ecole pédagogique de Lausanne le vendredi 1er

octobre 2004. Renseignements sur le site du credas(www.credas.ch) ou au 079 258 03 84.

Maison de la nature

Exposition sur l’arbre

La Maison de la nature àMontorge présentejusqu’au 31 octobre 2004une exposition sur l’arbre.L’entrée est gratuite et undossier pédagogique est àdisposition pour lesenseignants. Desanimations sont aussiprévues en parallèle àl’exposition. Pendant lesmois de septembre etd’octobre, la Maison de lanature est ouverte lesmercredis, samedis etdimanches, de 14 h à 18 h.L’ouverture pour les visitesde classes se fait surdemande: pour cela contacterla Maison de la nature partéléphone (027 395 36 39)ou par courriel([email protected]).Des informations sont parailleurs disponibles sur le sitede la Ville de Sion: www.sion.ch

Santé des jeunes

Enquête SMASH-02

L’enquête SMASH-02 (16-20 ans) donne une image de lasanté et des styles de vie des adolescents. Selon l’équipede chercheurs, les résultats qui en ressortent sontcontrastés. Si les jeunes s’estiment en bonne santé, lasituation s’est péjorée dans le domaine de la santémentale et des conduites addictives. Les principauxrésultats sont présentés dans la Lettre d’information no 28du Réseau suisse des écoles en santé téléchargeables souswww.ecoles-en-sante.ch/html/lettre.html. Le rapport derecherche peut en outre être téléchargé sur le sitewww.umsa.ch.

Ecoles Montessori

Protection intellectuelle confirméeFace à la multiplication des écoles à dénominationMontessori, l’Association, soucieuse de garantir lesprincipes de la doctoresse Maria Montessori, a établi uneliste des critères afin de protéger la dénomination«Montessori». Suite à un recours au Tribunal fédéral, laprotection intellectuelle de la dénomination a étéconfirmée. Le label est donc officiel et un inventaire desécoles «Montessori» peut être consulté sur le site del’Association (www.montessori-ams.ch).

Internet et éducation

Guide québécois 2004 en ligneLe répertoire de ressources de La Vitrine québécoise APOprésente en près de 200 pages une sélection ordonnéede sites. Répartis en deux grandes catégories, les siteschoisis sont soit d’intérêt général touchant chaquediscipline scolaire, soit d’intérêt particulier aux disciplinesenseignées. Ainsi, ce sont plus de 2000 sites éducatifsqui sont brièvement présentés et à disposition en un clicde souris.www.educa.ch/dyn/9.asp?url=109205.htm

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Conditionsd’enseignement à Genève

Les inquiétudesdes professeursMartin Cuénod, membre ducomité de l’Association desmaîtres au Collège Calvin, àGenève, explique la lentedétérioration des conditionsd’enseignement dans uncanton qui, de leader enmatière de pédagogie, abanalisé l’éducation au pointde mettre en péril l’avenir deses enfants. Genève consacre20,1% de ses dépensespubliques à l’éducation alorsque la moyenne suisse est de21,8%, avec, en tête, le cantonde Zoug, 30,3%. Face à ladéconsidération sociale etpolitique de l’école, lesenseignants disent leurimmense inquiétude de la voirdisparaître comme lieu de laformation de l’esprit civique.Un monde qui ne fait plus del’excellence scolaire l’une deses priorités a perdu quelquechose de son âme.Le Temps (11.06)

Guide sur les valeurscitoyennes

Une brochure bien utileUne commission formée dereprésentants des milieuxscolaires, du Centre de loisirset culture et de la policemunicipale de Martigny atravaillé à l’élaboration d’unguide sur les valeurs citoyennes.Le guide se fait l’écho du boncomportement que chaquecitoyen se doit d’adopter dansla vie de tous les jours, qu’ilsoit enfant, adolescent ouadulte. Il fournit aussi une listede numéros utiles toujourssusceptibles d’être composésen cas de besoin. Largement

inspirée d’une expérience menée par la Ville de Lausanne, labrochure est destinée aux adultes comme aux mineurs désireux depouvoir s’épanouir librement dans le respect des règles collectiveset du droit, favorisant ainsi l’harmonie et la qualité de vie. Le Nouvelliste (18.06)

Rendre la profession attractiveCatalogue d’exigencesLa Suisse compte trop peu d’hommes enseignant au niveauprimaire et trop peu de femmes directrices d’école. Pour comblerce manque, la profession doit devenir plus attractive, exigel’Association faîtière des enseignantes et enseignants suisses(ECH). Elle a déposé un catalogue d’exigences auprès desautorités cantonales de l’Instruction publique et des hautes écolespédagogiques: les salaires des niveaux scolaires les plus basdoivent être relevés, la formation continue doit offrir aux femmesles chances de se qualifier pour des fonctions dirigeantes et letemps partiel devrait être possible même à ce niveauhiérarchique, revendique l’ECH.Le Temps Emploi (18.06)

Maturités vaudoisesDeux fois plus d’échecs à la sortie des gymnasesDouche froide pour les gymnasiens vaudois. Alors que le tauxd’échecs aux examens du baccalauréat est habituellement del’ordre de 7%, il a doublé pour atteindre 15% cette année. Unhausse qui affecte aussi bien les élèves préparant la maturitéfédérale que ceux inscrits en voie diplôme. Selon Anne-CatherineLyon, conseillère d’Etat en charge de l’Education, la cause la plusprobable de cette brusque augmentation des échecs est àchercher dans la règle dite de «double compensation des pointsnégatifs». La règle veut qu’un élève obtenant un 3 dans unebranche principale – alors que la moyenne est de 4 – se rattrapeavec deux 5 dans d’autres branches. Un seul 5 n’est pas suffisant.Le Temps (02.07)

Harmonisation scolaireProjet national «HarmoS»L’harmonisation de la scolarité obligatoire entre dans une nouvellephase. Dans le cadre du projet «HarmoS», des standards vont êtreélaborés scientifiquement afin que les élèves achevant leurscolarité atteignent le même niveau dans toute la Suisse. Cesstandards ne sont pas des contenus, mais ils décrivent descompétences-clés que tous les élèves doivent maîtriser à un certainmoment de leur scolarité. Ils sont établis pour l’instant dans quatredisciplines fondamentales qui sont les langues, les mathématiqueset les sciences naturelles. En relation avec ce projet, la Conférencedes directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) prévoitd’abaisser et d’assouplir l’âge de la scolarisation.Le Nouvelliste (02.07)

28 Résonances - Septembre 2004 )

Des profs d’allemandallemands!

Non au dialecteLa crise monte d’un cranoutre-Sarine. L’idée de laisser àdes profs d’allemand venusd’Allemagne le soin d’ensei-gner la langue de Goethe auxpetits Alémaniques fait sonchemin. Cette fois, c’est rienmoins que le président de laConférence suisse desdirecteurs cantonaux del’instruction publique (CDIP), leconseiller d’Etat saint-galloisHans Ulrich Stöckling, qui selance dans la bataille. Il affirmeque des «maîtres d’écoleallemands dans les premièresclasses procureraient le plusgrand bien aux élèves». HansUlrich Stöckling, lui-mêmedirecteur de l’enseignementdans son canton, estime aussique le «bon» allemand devraitêtre parlé dans les cours derécréation. Même avant lesclasses obligatoires, dans lesgarderies, la présence dejardinières d’enfants s’expri-mant en allemand et non endialecte serait souhaitée. «Nosenseignants sont trop désin-voltes avec l’allemand écrit. Laprésence d’un collègue venud’Allemagne serait très positivedans la salle des maîtres.»Le Matin (04.07)

FormationHES: Genève joue en soloFierté des cantons romands, laHaute Ecole spécialisée deSuisse occidentale (HES-SO) aété créée dans les années 90pour coordonner, en réseau,les «universités de métiers»,soit les écoles d’ingénieurs, degestion et d’arts appliqués.Prévu pour passer par-dessus

D’un numéro......à l’autre

D’un numéro......à l’autre

( R e v u e

d e p r e s s eUn des articles brièvementrésumés dans cette rubri-que vous intéresse? Adres-sez-vous à la rédaction deRésonances et une copiede l’article vous sera adres-sée gratuitement.

Page 30: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

les particularismes locaux, leprojet a d’emblée suscité desoppositions à Genève, où l’oncraint une perte de contrôlesur la formation. Le GrandConseil genevois a récidivé envotant une «Loi cantonale surles Hautes Ecoles spécialisées».Son article 38a prévoit quetoute fermeture d’école ou defilière d’études doit êtresoumise à l’approbation duLégislatif. Jusqu’alors, ce genrede décision revenait àl’Exécutif, à savoir le conseillerd’Etat représentant son cantonau comité stratégique de laHES-SO. Les HES dépendent dela Confédération, qui lesfinance en moyenne à 25%.Les 75% restants sont à lacharge des cantons. L’article deloi genevois ressemble donc àune reprise des commandespar le principal contributeur.L’Hebdo (08.07)

Globaliser le françaisAppel à la SuisseLe président de la Fédérationinternationale des professeursde français (FIPF) évoquel’absence de plan concret poursoutenir la langue de Molière.Selon Dario Pagel, professeurd’université, «l’anglais de nosjours, tout le monde ou pres-que en maîtrise les bases. Cen’est même plus valorisant surun CV. Tandis que le français,oui. Cela signifie que vous avezacquis une forme de culture,un esprit critique, qui n’est paslié au monde des affaires et àcelui de la consommation».Discrètement, le président dela FIPF déplore également lemanque d’intérêt pour la causede la part des autorités helvéti-ques, qu’elles soient cantonalesou fédérales. Lesquelles neparticipent en rien contraire-ment à leurs homologuesbelges et québécois: «Ouvrezvos frontières! exhorte-t-il».Le Matin (18.07)

Ecole et monde du travailLe fossé se creuseUn quart des élèves ayantterminé leur scolaritéobligatoire recourent à une

solution transitoire avant de trouver leur voie. Au début desannées 1990, 6% des jeunes qui finissaient l’école obligatoire netrouvaient pas immédiatement la formation qui les orienteraitvers une profession. Aujourd’hui, ils sont 25%. L’importance duphénomène pose la question de l’adéquation entre l’école et lesexigences du monde du travail. La dixième année scolaire ou lesformations complémentaires ciblées qui sont proposées danscertains cantons aux jeunes qui n’ont pas trouvé à se caser visentdes lacunes qu’il devrait être possible de combler plus tôt.Le Temps (21.07)

Qualité d’enseignement en SuisseLa Valais mal placéGlaris, Zurich et Uri ont la meilleure qualité d’enseignement en Suisse. Le Valais, Bâle-Ville et Fribourg figurent en queue de peloton. C’est le résultat d’un test fondé sur les examens d’admission aux études de médecine. Le test a été réalisé par l’Université de Fribourg. Il se fonde sur l’évaluation des résultats de 5000 candidats aux études de médecine dans les universités de Zurich, Bâle, Berne et Fribourg. Le test tend à vérifier les compétences des jeunes à comprendre des textes, interpréter des tableaux et travailler avec des nombres, unités et formules.Le Nouvelliste (17.08)

Tout apprendreRetour à la fermeDans sa ferme pédagogique du val d’Hérens, en Valais, CharlesDayer invite la jeune génération à retrouver ses racines. Cet étéencore, il a passé l’ensemble de ses congés à régler les derniersdétails afin de finaliser son rêve: enseigner les bases de la vie dumonde rural, conserver les paysages alpins typiques et sauvegarderle savoir-faire des montagnards. Pour cela, l’instituteur a prévud’organiser tout au long de l’année des camps durant lesquelsenfants et adolescents se familiarisent avec un univers dont ilss’éloignent chaque jour un peu plus, celui de monde paysan.Charles Dayer, en bon instituteur, a prévu différentes tâchess’articulant autour de deux axes, le «voir» et le «faire».Migros Magazine (17.08)

FormationLes bacheliers n’ont plus le niveauDe plus en plus de professeurs l’affirment: les bacheliers quientrent à l’université n’ont plus le niveau. Faut-il sonner l’alarme?Le professeur lausannois, Alexander Bergmann, doyen des HEC(Hautes Etudes commerciales), a jeté un beau pavé dans la mareen déclarant que, dans sa faculté, «40% des étudiants inscrits enpremière année ne passent jamais en deuxième». A la veille de larentrée scolaire, il persiste: «La plus grande accessibilité attire àl’université des gens qui ne sont pas capables ou pas suffisammentintéressés. Beaucoup d’enfants font des études parce que leurs

( Résonances - Septembre 2004 29

parents le veulent, parce queles professions manuelles nesont plus valorisées. Ils sous-estiment la rigueur nécessaireaux études.» L’hebdo (19.08)

Le canton de Vaud innoveIngénieures:un tremplinHaut les filles! Le canton deVaud innove sous forme d’uneannée préparatoire d’accèsaux filières techniques HES. Unprojet pilote mis sur piedconjointement par l’Ecoled’ingénieur-e-s du canton deVaud (EIVD) et le Centreprofessionnel du Nord vaudois(CPNV) et soutenu par l’OFFTdans le cadre de son pland’action «Egalité des chancesdans les HES». Il s’agit d’uneformule mixte, offrantsimultanément une formationgénérale de base, des coursplus spécifiques, des coursd’anglais, couronnée par unstage pratique de deux àquatre semaines en entreprise,dans le domaine choisi.www.future-ingenieure.chFémina (22.08)

Plan d’étude cadreromand PECARO

Nouvelle guerre scolaireL’harmonisation des plansd’étude romands a rouvert laboîte de Pandore des savoirsscolaires. Une interpellationparlementaire est d’ores etdéjà déposée dans le cantonde Vaud. Au cœur de ladispute figure la définitionmême de l’enseignement. Lesprofesseurs doivent-ils d’abordapprendre à apprendre,comme le martèlent lespartisans de la réforme? Oudoivent-ils plutôt inculquer desconnaissances, comme necessent de le répéter sesadversaires? Du côté dessyndicats d’enseignants, lePECARO a été plutôt bien reçu,ils jugent l’approche choisie«très positive». Le débat sur lessavoirs annonce un tonitruantretour sur la scène politique.LeTemps (23.08)

Page 31: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Bulletin de la CIIP

L’école du vingt et unièmesiècleLa dernière livraison du Bulletin de laCIIP (Conférence intercantonale del’instruction publique de la Suisseromande et du Tessin) s’interroge surl’école du vingt et unième siècle.Simone Forster, collaboratrice scientifique à l’IRDP, commence par un retour sur les visionnaires du début du XXe siècle. Christian Berger, secrétairegénéral de la CIIP, énumère quelquesfutures priorités possibles, en se fondant sur l’actuel plan quadriennal2001-2004 de la CIIP. Walo Hutmacher, sociologue, se penche sur lesscénarios de l’OCDE pour tenter de décoder l’avenir de l’école. Quant àMatthis Behrens, directeur de l’IRDP, il retrace les heurs et malheurs de larelation difficile entre travail et école. A signaler aussi dans ce numéro uneinterview d’André Giordan, auteur d’Une autre école pour nos enfants,ouvrage paru en 2002.

Un sondage représentatif effectuépar le Centre de recherche sur l’éco-nomie de l’éducation auprès de plusde 2350 entreprises a montré quel’engagement des entreprises for-mant des apprenti-e-s est en règlegénérale payant, si ce n’est durantl’apprentissage, tout au moins dansles années qui suivent. Mais com-ment se présente la situation pourles entreprises qui renoncent à for-mer des adolescents sortis de la sco-larité obligatoire? Ont-elles des rai-sons valables ou leur comportementest-il moins rationnel que celui desentreprises formant des apprentis?

Les informations qu’ont fournies lesentreprises sans apprenti-e-s per-mettent de tirer la conclusion quela décision de ne pas offrir de placesd’apprentissage est basée sur des

calculs (implicites ou explicites) aumême degré que la décision con-traire. Les entreprises qui ne for-ment pas se verraient confrontées àdes coûts nets de formation sensi-blement plus importants. Ceci n’estpas tellement dû aux coûts que cau-serait la formation, mais plutôt àl’absence de bénéfices possibles. Lescoûts moyens causés par la forma-tion d’un apprenti dans les entre-prises actives en matière de forma-tion professionnelle duale se mon-tent à 87’000 francs environ; auxentreprises qui renoncent à la for-mation d’apprenti-e-s, un-e appren-ti-e causerait des dépenses d’envi-ron 101’000 francs. Même si cettedifférence n’est pas négligeable,c’est celle constatée du côté des bé-néfices qui l’emporte de loin: si, se-lon les calculs de l’étude, l’apprenti

30 Résonances - Septembre 2004 )

moyen contrebalance les frais qu’ilcause par des bénéfices se montantà 92’000 francs, les entreprises re-nonçant à la formation ne pour-raient s’attendre, selon les calculsdes chercheurs, qu’à des entrées de34’000 francs.

Manque de travail pratique…Selon les auteurs, la raison de cetécart substantiel serait essentielle-ment due au fait que ces entre-prises ne disposeraient pas de suffi-samment de travail pouvant êtreexécuté par des adolescent-e-s enformation et ayant en même tempsdu sens autant pour l’entrepriseque pour la formation profession-nelle de l’apprenti-e.

… à compenser par dessolutions intégréesPour encourager les petites entre-prises à former des apprentis, ilfaudrait que deux ou trois d’entreelles s’associent pour assumer en-semble la responsabilité de la for-mation des jeunes. Cette formationserait payante dans la mesure oùles apprenants seraient seulementengagés dans l’entreprise tantqu’ils y exercent un travail utile dupoint de vue économique et péda-gogique. L’établissement de grou-pements d’entreprises pourrait in-comber à l’Etat qui contribueraitainsi à créer de nouvelles placesd’apprentissage.

Des informations complémentairesgratuites sont disponibles à l’adres-se suivante: Centre suisse de coor-dination pour la recherche en édu-cation, Aarau, tél. 062 835 23 90 oupar e-mail: [email protected] (Réf.No 04:001).

Formation professionnelleet apprenti-e-s en entreprise

Formation professionnelleet apprenti-e-s en entreprise

CSRE

(R e c h e r c h e

E n r a c c o u r c i

Page 32: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Rattachés depuis avril 2003 à la Mé-diathèque Valais, le secteur docu-mentation pédagogique de l’ORDPde Sion et les ODIS de Brigue et deSaint-Maurice ont changé de nompour prendre celui de Documenta-tion pédagogique.

La Documentation pédagogiqueest un centre de ressources didac-tiques et générales pour les ensei-gnants des degrés enfantin, pri-maire, secondaire 1 et 2, ainsi quepour les étudiants et les profes-seurs de la Haute Ecole pédago-gique du Valais (HEP-Vs).

Elle fournit des collections de docu-ments, des ressources électroniqueset encyclopédies en ligne (Eric, Psy-cInfo, Francis, etc…), un service deréférences et du matériel spécialisénécessaires aux enseignants ainsiqu’à l’usage du public scolaire (élè-ves, parents d’élèves, bibliothèquescommunales et scolaires).

La Documentation pédagogiquedispose de ses collections propreset peut s’appuyer sur l’ensembledes ressources de la MédiathèqueValais.

Pour enrichir l’offre de la Docu-mentation pédagogique, la Média-thèque Valais a conclu avec Biblio-media Suisse1 un accord qui met àdisposition des classes valaisannesl’ensemble des prestations que cet-te dernière propose aux classes. LaDocumentation pédagogique ap-portera tout renseignement utileen ce qui les concerne.

Afin d’élargir les services proposéset l’offre documentaire, les ensei-gnants sont également et forte-ment invités à recourir aux services

des bibliothèques communales etscolaires de leur région dont ilstrouveront une présentation et lesadresses sur le site www.bibliova-lais.ch.

Que vous propose-t-on?Imprimés

Documentation spécialisée: en pé-dagogie, psychologie, ainsi que desdocuments didactiques dans lesautres domaines d’enseignement.Revues spécialisées: plus de 50titres parmi lesquels: le bulletin del’APMEP, Les Cahiers pédagogi-ques, la Classe et la Classe mater-nelle, l’Ecole, l’Ecole des parents etl’Ecole romande, l’Educateur, l’Edu-cation enfantine, Le Français dansle monde, Grand N, Le Monde del’éducation, Le Nouvel éducateur,Pédagogie collégiale, Rechercheen éducation: théorie et pratique,Recherche et formation, Repères(IREM), Résonances et Mitteilungs-blatt, Revue française de pédago-gie, Sciences de l’éducation pourl’ère nouvelle, etc.Documentation encyclopédiqueLectures suivies: en langue françai-se, allemande et italienne (3 languesnationales).Collections thématiques (documen-taires): collection de 10 à 30 ouvra-ges de titres différents sur un thèmedéterminé par l’enseignant.Collections littéraires (fictions): col-lection de 10 à 30 œuvres différentesconstituée selon les désirs de l’ensei-gnant (genre littéraire, thème, …).Ouvrages en langues étrangères

MultimédiasEnregistrements d’émissions télévi-séesDocumentaires vidéoDiapositives

( Résonances - Septembre 2004 31

Prestations aux écolesvalaisannes

Prestations aux écolesvalaisannes

Valérie Bressoud Guérin - Evelyne Nicollerat

(Documentation

pédagogique

Page 33: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

32 Résonances - Septembre 2004 )

Quels documents? Médiathèque Bibliothèques Bibliomedia Bibliomedia Bibliomedia BibliothèqueEt où? Valais Doc. communales Suisse Suisse Suisse L’Ardoise

pédagogique Lausanne Soleure Biasca Sion

IMPRIMÉS

Documentation xspécialisée

Revues spécialisées x

Documentationx x

encyclopédique

Lectures suivies français français allemand italien

Collectionsthématiques x x français allemand(documentaires)

Collections littérairesx x français allemand

(fictions)

Ouvrages en langues étrangères

allemand, anglais, espagnol, portugais,

x xturc, serbo-croate,albanais

italien x

autres langues x

MULTIMÉDIAS

Enregistrementsd’émissions télévisées x

Documentaires vidéo x x

Diapositives x

Transparents x

CD audio x x

Cassettes sonores x x

Livres CDx x

(ou livres cassettes)

CD-Rom x x

DVD x x

COLLECTIONS SPÉCIALES

Cartes géographiques x

Images x

Reproductions d’art x

Mallettes pédagogiques x

Jeux pédagogiques x

Matériel spécialisé x

RESSOURCESÉLECTRONIQUES xEN LIGNE

Page 34: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 33

Seul Bibliomedia Suisse envoie parposte les lectures suivies, les collec-tions thématiques, littéraires et lesouvrages en langue étrangère. LaMédiathèque Valais quant à elleenvoie à domicile tous les docu-ments à l’exception des lecturessuivies, des collections thématiqueset littéraires et des collections spé-ciales, pour autant que l’usagern’habite pas à proximité de l’un deces quatre sites3; dans ce cas, la plu-part des documents peuvent êtreretirés ou rendus dans l’un desquatre sites de la Médiathèque Va-lais (Brigue, Sion, Saint-Maurice,Martigny). Le retour postal est à lacharge de l’emprunteur. La durée de prêt des documents va-rie d’une bibliothèque à l’autre(prière de se renseigner auprès desbibliothèques).

Notes

1 Bibliomedia Suisse, anciennement Bi-bliothèque pour tous (BPT): Fondationsuisse, soutenue financièrement parl’Office fédéral de la culture et les can-tons suisses qui fournit des livres etautres médias aux bibliothèques, auxécoles et autres institutions depuis 1920.

2 Consulter leur catalogue sur le sitewww.bibliovalais.ch ->Bibliothèques-médiathèques en Valais.

3 www.mediatheque.ch -> Service auxlecteurs, accueil et renseignement, di-rectives art. 9.

Médiathèque Valais,documentation pédagogiqueBrigue-GlisSchlossstrasse 30 – 3900 Brig-Glis Tél. 027 923 05 51Fax 027 924 36 [email protected]

SionRte de Gravelone 5 (-> été 05)Rue de Pratifori 18 (dès été 05)1950 SionTél. 027 606 41 61Fax 027 606 41 60 [email protected]

Saint-MauricePlace Ste-Marie 6 (-> été 05)Av. du Simplon 6 (dès été 05)1890 Saint-MauriceTél. 024 486 11 80Fax 024 486 11 [email protected]

Bibliomedia SuisseLausanneRue César Roux 34 – 1004 LausanneTél. 021 340 70 30Fax 021 340 70 [email protected] suiviesTél. 021 320 23 27Fax 021 320 23 10 [email protected]

SoleureRosenweg 2 – 4500 Solothurn Tél. 032 623 32 31Fax 032 623 33 [email protected]üreTél. 032 623 51 58Fax 032 623 50 [email protected]

BiascaVia Giuseppe Lepori 9 – 6710 Biasca Tél. 091 880 01 60Fax 091 880 01 [email protected]

Bibliothèque L’ArdoiseRue de Loèche 1 – 1950 SionTél. 027 322 26 42

TransparentsCD audioCassettes sonoresLivres CD (ou livres cassettes)CD-RomDVD

Collections spécialesCartes géographiquesImagesReproductions d’artMallettes pédagogiquesJeux pédagogiquesMatériel spécialisé (outils ACM, en-vironnement, appareils multimé-dias…)

Ressources électroniques enligne

Comment et où les obtenir?En vous rendant dans l’un des 3sites de la Médiathèque Valais dis-posant du secteur Documentationpédagogique, soit Brigue, Sion ouSaint-Maurice ou en consultant lecatalogue de la Documentation pé-dagogique sur internet (www.me-diatheque.ch -> documentationpédagogique).

Vous pouvez emprunter gratuite-ment ces documents:

en vous rendant sur place (prêtdirect),ou en utilisant les télécommuni-cations: téléphone, courriel, fax.

La Médiathèque Valais réalise en ce moment un travail de recherche sur lethème du livre et de la lecture en Valais. Qui fait quoi dans le domaine de lapromotion de la lecture? Nous nous intéressons particulièrement à ce qui sepasse au niveau de l’école. Nous souhaitons répertorier les actions intéres-santes, originales, insolites, curieuses qui se déroulent au niveau d’une classe,d’un centre scolaire, d’une région; qui ont pour but la lecture-apprentissage,la lecture-plaisir, la lecture-découverte; qui se sont passées dernièrement, quisont en cours ou en projet.

Un grand merci de prendre la peine de les annoncer à l’adresse suivante:Rosemarie Fournier, Médiathèque Valais Sion, CP 182, 1950 Sion, téléphone:027 288 12 08, courriel: [email protected]

Promotion de la lecture à l’école:appel aux enseignantsPromotion de la lecture à l’école:appel aux enseignants

Page 35: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

L’exposition de laMédiathèque Valais -Martigny consacréeau photographe sédu-nois Raymond Schmid(1900-1978) remporteun grand succès popu-laire. La presse valai-sanne et suisse en a dé-voilé quelques imagesincontournables, com-me l’épopée d’Hallibur-ton et de son éléphantau Grand-Saint Bernarden juillet 1935. L’ampleurdu sujet, comme la tailledu protagoniste principal,méritait un traitement degrande envergure. L’exposition pré-sente une soixantaine d’images quiforment une frise de près de 80mètres tout autour de la salle. Bienplus qu’une anecdote ou un exploit,ces images permettent de découvrirde nombreux détails sur la vie dansles années 1930.

Au cours de sa longue carrière, Ray-mond Schmid a fait un peu de tout:des portraits, des photographiestechniques, des reportages. L’as-pect le plus original de son œuvreest son travail sur la vie sédunoiseet la couverture des manifestationsqui rythment la vie locale.

Véritable colonne vertébrale de l’ex-position, le reportage réalisé pourl’inauguration du nouveau bisse deSavièse, le 4 août 1935, conduit le vi-siteur vers des thèmes voisins commel’agriculture, la modernisation, lesrassemblements religieux et populai-res, les autorités civiles et militaires,etc. Des reportages emblématiquespour chacun des aspects de la viedans le Valais des années 1930-1950sont présentés en grand format.

Profondément enraciné dans sa ci-té, Raymond Schmid fixe les ritesapparemment immuables des gran-des cérémonies religieuses: Fêtes-Dieu, premières communions, ordi-nations, mariages, obsèques, ainsique les rassemblements plus pro-fanes: le carnaval, les combats dereines, les spectacles, les inaugura-tions. Peu d’événements, petits ougrands, échappent à sa curiosité.Dès le lendemain, il affiche danssa boutique les images que les Sé-

34 Résonances - Septembre 2004 )

dunois s’empressent decommander pour gar-der des souvenirs de cesgrands moments de lavie en société. Dansl’exposition ces repor-tages sont présentéssous forme de plan-ches-contact. Cetteoption permet au visi-teur de mieux cernerla méthode de travailde Raymond Schmid,ainsi que l’étenduede ses archives.

Les photographiesde Schmid présentent des miroirsde la société valaisanne et invitentà un voyage dans un passé pas silointain même s’il est définitive-ment révolu.

L’exposition est ouverte tous lesjours, jusqu’au 24 octobre 2004, de10 à 18 heures.

La Médiathèque Valais – Martignyorganise sur demande des visitescommentées pour les classes. Ren-seignements au 027 722 91 92.

Inauguration du nouveau bisse de Savièse, 1935

© Raymond Schmid, Bourgeoisie de Sion, Médiathèque Valais – Martigny

Raymond Schmid à laMédiathèque Valais – Martigny

Raymond Schmid à laMédiathèque Valais – Martigny

A. Michellod

(M é d i a t h è q u e

E n r a c c o u r c iNouvelle disposition constitutionnelle sur l’éducation

Un modèle moderne de collaboration

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Berne, la Commission de lascience, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) aprésenté son projet de nouvelle disposition constitutionnelle sur l’éducation.La CDIP soutient la révision des articles constitutionnels sur l’éducation. Elley voit les prémices d’un modèle de collaboration moderne dans un Etat detype fédéraliste. L’objectif est de renforcer le système éducatif à travers uneclaire répartition des responsabilités et l’application de mécanismes depilotage appropriés.Pour plus d’infos: www.cdip.ch > communiqués de presse.

Page 36: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

On le sait: notre vignoble recèle denombreux trésors. Une nouvellepièce vient s’y ajouter cet automneavec le Sentier futé et sa Chasse auTrésor. Dans le cadre de sa missionpédagogique, le Musée valaisande la vigne et du vin(MVVV) propose dé-sormais un parcoursdidactique sur le Sen-tier viticole reliant leChâteau de Villa à Sier-re à la maison Zumo-fen à Salquenen. CetteChasse au Trésor consti-tue un but idéal pourune promenade d’école.L’ensemble du parcours,visite du musée et pausescomprises, se réalise fa-cilement en l’espace decinq heures environ. Ledépart est situé à 15 mi-nutes de la gare de Sierre,l’arrivée à 5 minutes decelle de Salquenen. A mi-parcours, la place de pique-niqueaménagée à la sortie de Miège per-mettra aux groupes de se restaurer.

Prévu pour s’intégrer dans le pro-gramme de 5e et 6e primaire, leconcept du Sentier futé s’articuleautour d’une série de question-naires dont les réponses figurentsur les magnifiques panneaux di-dactiques du Sentier viticole entiè-rement refait l’an dernier. Le par-cours est partagé en cinq étapes etla classe divisée en autant d’équipesdont chaque membre reçoit unemission précise. A chaque étape, ilfaut répondre à cinq questions.L’enseignant sera chargé de comp-tabiliser les points des différentsgroupes et de remettre le classe-ment au responsable du Musée, àSalquenen. Les gagnants seront mê-

me récompensés. De plus, certainesquestions permettront de découvrirun nombre-clé qui servira de codepour ouvrir le coffre au trésor de laMaison Zumofen.

Pour participer à la Chasse au Trésordu Sentier futé, il en coûtera 6 francspar élève, somme qui couvre le prixdu matériel, l’entrée au MVVV et lesprix des concours.

Elèves vigneronsAvec le Sentier futé, c’est une nou-velle offre qui s’ajoute à celles quepropose depuis plusieurs années dé-jà le MVVV. Le projet baptisé «Mes 4ceps» connaît un succès grandissant.Lancé à Sierre par des enseignantsdésireux de partager avec leursélèves leur passion de la vigne, cetteinitiation aux travaux viticoles, repri-se par le MVVV, a essaimé dans unebonne partie de la vallée du Rhône.A raison de 4 ceps par enfant, plu-sieurs classes ont travaillé une par-celle, qui à Sierre, qui à Miège,

( Résonances - Septembre 2004 35

St-Léonard, Conthey, Leytron, Sail-lon ou Fully. Un vigneron, souventun retraité, parfois un profession-nel désireux de partager sa passion,

ont appris et expliqué lesgestes à accomplir et gui-dé les enfants dans leurtravail. Taille, ébourgeon-nement, effeuilles… Lesvignerons en herbe ontpu mettre un nom, desgestes, une fatigue aussi,sur ces termes qui, mal-gré l’environnement vi-ticole omniprésent dansle canton, leur étaientsouvent inconnus.

Le projet «Mes 4 Ceps»s’adresse en prioritéaux classes de 3e an-née puisqu’il s’intègrefort bien au program-me d’environnement

de ce degré. Pour ac-compagner l’apprentissage des élè-ves, le MVVV met à disposition desenseignants intéressés plusieursdossiers pédagogiques. L’un précè-de les premiers travaux, l’autre estconsacré à la taille, le troisième suitl’évolution des travaux et le qua-trième est lié aux habitations des vi-gnerons-montagnards ou à la Mai-son du Remuage, un petit muséeprivé que l’on peut visiter à Sierre.En accompagnant ces projets – latâche de trouver une parcelle et unvigneron incombe à l’enseignant –le Musée de la vigne et du vin pour-suit deux de ses objectifs: dévelop-per les connaissances liées à la viti-culture tout en démontrant qu’unmusée peut être un lieu vivant etinteractif. Les enseignants désireuxde démarrer un tel projet peuventen tout temps s’adresser au MVVV(tél. 027 456 35 25).

Sentier futé: Chasse au Trésor dans les vignes

Sentier futé: Chasse au Trésor dans les vignes

Paul Vetter

( M u s é e

Le projet baptisé «Mes 4 ceps» connaît un succès grandissant.

Page 37: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

36 Résonances - Septembre 2004 )

Le projet «L’enfant à l’écoutede son village» du CREPA1 jettedepuis treize ans des passe-relles entre les générations parle biais de travaux réalisés dansle cadre du programme scolaire.Le projet s’articule autour d’unthème en relation avec le patri-moine régional: le lait, les fêtes,les transports, la forêt… Les pro-fessionnels du CREPA suggèrentaux enseignants des pistes de trai-tement, ainsi que des interroga-tions sur le thème choisi. Chaqueenseignant choisit sa méthode enfonction de son intérêt, de l’âge deses élèves, de la situation géogra-phique. Des moyens sont aussi mis àsa disposition, tant documentaires(bibliographie, photographies, archi-ves…) que techniques (matériel au-diovisuel, informatique, grilles d’en-quêtes…). Durant l’année, l’anthropologueMélanie Duc garantit le suivi duprojet à travers des contacts régu-liers et personnalisés. En fin d’année

scolaire, les travaux réalisés par lesclasses sont rassemblés et présentésau public dans le cadre d’une expo-sition, avant d’être exploités finale-ment pour l’élaboration d’un ouvra-ge thématique.

Le CREPA vous invite à découvrirl’exposition «RÊVÉlons-nous?!» quiprésente les travaux réalisés durantl’année scolaire 2003-2004 sur lethème du rêve, des projets et desutopies:

Un après-midi pour se former à la démarche d’enquêteEn marge de l’exposition, le CREPA organise un cours gra-tuit spécialement destiné aux enseignants. La démarche d’enquête proposée par le CREPA permet auxélèves de mieux comprendre les lieux et les gens de son vil-lage ou de son quartier. Elle est donc particulièrement indi-quée pour enseigner l’Environnement, la Géographie oul’Histoire. Le cours permet d’acquérir les outils pour lancerce genre de démarche dans sa classe.

Programmevisite commentée de l’exposition;présentation de la méthodologie de travail;élaboration de pistes d’enquêtes sur le thème 2004-2005: Histoires de vacances et de tourisme – Entre hier etaujourd’hui, ici et là-bas;débat sur ce thème.

Intervenants- Mélanie Duc et Jean-Charles Fellay (responsables du projet) - Gabriel Bender (sociologue)

Deux dates à choixMercredi 29 septembre à St-Maurice (Centre de documenta-tion pédagogique - ex-ODIS), de 13 h 30 à 16 h 30.Mercredi 24 novembre à Sion (Centre de documentationpédagogique - ex-ORDP), de 13 h 30 à 16 h 30.

Inscription et informationsPar écrit ou courriel (avec vos coordonnées et la date choi-sie) à: Cours CREPA, Case postale 16, 1933 Sembrancher [email protected] - 027 785 22 20.

Ce cours a été sollicité par l’Animation en Environnement.

du 1er septembre au 29 octo-bre, au Centre de documentationpédagogique (ex-ODIS), Saint-Maurice;

du 3 novembre au 23 décem-bre, au Centre de documenta-tion pédagogique (ex-ORDP),Sion.A cette occasion, le CREPA pro-pose une visite commentée etun après-midi de formation surle prochain thème qui devraitenchanter enseignants et éco-

liers puisqu’il s’agit de celui des va-cances et du tourisme (voir encadré).

La prochaine édition de «L’enfant àl’écoute de son village» démarre cetautomne. Qu’elle soit en ville oudans un village, chaque classe peuty prendre part. Les animateurs duCREPA renseigneront volontiers lesintéressés (voir au bas de l’encadré).

Note

1 Centre régional d’études des popula-tions alpines.

Photo de Charles Krebser, tirée de Charles Krebser,

Monographic, Sierre, 1987.

Quand les enfantsmènent l’enquête

Quand les enfantsmènent l’enquête

Jean-Charles Fellay

(E x p o s i t i o nC R E P A

Page 38: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 37

Animations 2004Me 8.9, 18 h: visite commentée.Ve 10.9/17.9: randonnée accom-pagnée au Mont-Chemin, décou-verte des mines et dégustationde produits du terroir.Ve 17.9, 20 h: «Les cristaux», pré-sentation de leurs vertus et deleur utilisation.Me 29.9: visite commentée.(Date à fixer): causerie sur lesdessins de géologues.Me 13.10, 18 h: visite commentéeSa 30.10: sortie d’initiation à laminéralogie au Mont-Chemin,suivie d’une visite commentée dela Fondation.Animations sur demande pourclasses ou groupes d’enfants. Con-cours de dessin pour les enfants.Renseignements et inscriptionspour les animations: FondationB.+ S. Tissières - Av. de la Gare 6 –C.p. 523 – 1920 Martigny – Tél.027 723 12 12 – [email protected],www.fondation-tissieres.ch

Ouvert tous les jours de 10 h à 12h et de 13 h 30 à 18 h.Adultes: 5.-, enfants: entrée libre.

Voici un aperçu des thèmes présen-tés jusqu’au 31 octobre 2004, enplus des expositions permanentesdédiées à la minéralogie et à l’ex-ploitation minière:

Le quartz de NapoléonAvec ses 800 kg, c’est le plus groscristal de quartz isolé connu dansles Alpes. Il a été trouvé dans la ré-gion de Fiesch, en Valais, au milieudu 18e siècle. Napoléon en fit l’ac-quisition lors de son retour de laCampagne d’Italie et ce géant dumonde minéral fit partie de l’entréetriomphale des objets d’Art et deSciences à Paris, le 26 juillet 1797.

En exclusivité le «quartz de

Napoléon», le plus grand cristal de

roche jamais trouvé dans les Alpes!

Fondation B. & S. Tissières:expositions temporaires

Fondation B. & S. Tissières:expositions temporaires

(E x p o s i t i o n

franchit le Rhône, une tranchée tra-verse la plaine de Frutigen, l’équipe-ment ferroviaire commence. De ces traces, certaines resteront,d’autres disparaîtront. Les construc-teurs feront partie des souvenirs,eux qui avant de courir vers d’autreshorizons, sous d’autres montagnes,auront permis ce passage. L’image gardera la mémoire de cefourmillement. La montagne en gar-dera la mémoire physique.Exposition de 60 photographies deBernard Dubuis pour BLS AlpTransit.

Les géologues artistes Le dessin et la peinture sont des mo-des d’expression souvent utilisés parles géologues. Certains ont acquisune maîtrise qui leur permet d’ex-primer leur sensibilité en plus deleurs interprétations scientifiques.Cette petite exposition présentequelques paysages du Valais vus parces naturalistes dont les styles sontaussi personnalisés que ceux d’ar-tistes reconnus comme tels.

La Fondation B. & S. Tissières est fiè-re de pouvoir présenter au public cetobjet prestigieux, qui lui est gracieu-sement prêté par le Muséum Natio-nal d’Histoire Naturelle de Paris. Les circonstances de sa découverteet de son acquisition par Napoléonrestent encore obscures. Une expo-sition centrée autour de ce specta-culaire cristal tente de résoudre lemystère.

Les dangers naturels,la neige et les avalanches Exposition conjointe Valais, Valléed’Aoste présentée dans le cadre duprojet Interreg IIIA «Mise en réseaudes musées autour du Mont Rose»,successivement à Martigny et à Gres-sonay St-Jean (AO). Qu’est-ce que laneige? - Les grands événements dansles Alpes de 1950 à 1999 - L’influencede la météo et du relief sur les ris-ques d’avalanches, types d’avalan-ches - L’étude de la neige, le bulletinavalanches et la communication avecle public - La gestion globale desrisques - Moyens de prévention et deprotection - L’enneigement et le tou-risme. En collaboration avec l’InstitutFédéral pour l’Etude de la Neige etdes Avalanches SLF/ENA.

Lötschberg: un tunnel à mi-parcours - photographiesLe percement du tunnel de base duLötschberg a commencé en 1998.Cet automne, dans une dernière ex-plosion et au terme de cette premièreétape, deux galeries relieront Berneet le Valais. Une somme considérablede travail, des personnes venues desquatre coins de l’Europe et sous nosyeux, ce petit bout d’histoire s’accé-lère. Les bûcherons des débuts ontlaissé la place aux mineurs, un pont

Page 39: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

38 Résonances - Septembre 2004 )

Pour cette année scolaire, il n’y aurapas de nouveautés en termes demoyens d’enseignement, même sil’introduction de nouvelles métho-des se poursuit dans un certainnombre de degrés. L’année 2004-2005 sera par contre marquée par lapoursuite de dossiers très concretsdans le cadre des commissions debranches, mais aussi par le démarra-ge de formations complémentairesou l’élaboration de directives dansle domaine parascolaire (cf. inter-view de Michel Beytrison dans lenuméro de juin 2004).Voici en résumé une série de dos-siers qui seront sur la table des col-laborateurs du Service de l’ensei-gnement ces prochains mois.

Personnel enseignant etstructure scolaireCahier des charges du personnel en-seignant

Présentation d’un premier projetaux Associations professionnellesRencontre en septembre pourarrêter définitivement les têtesde chapitre et mettre en place lasuite des travaux

Création d’une commission canto-nale «diplômes et équivalences»

Temps partielPrise en compte des limites del’utilisation du temps partielNouvelle situation au vu des en-seignants HEP-Vs arrivés sur lemarché de l’emploi

Activation du dossier relatif à l’éco-le enfantine

Réflexion à porter après la miseen place d’une nouvelle grillepour la scolarité obligatoireDiscussion intercantonale sur le

caractère facultatif/obligatoiredu degré préscolaireDemande de la SPVAL de pouvoirbénéficier de ressources (heuresde soutien/appui) en enfantineValorisation du temps: 18 h/élè-ve et 22.5 h/enseignant

Prévention et Promotion dela SantéRapport Education à la santé

Dépôt du rapport par le groupede travail à l’attention du chefdu DECSExpérimentation dans plusieurscentres du ValaisAccompagnement à définir

Les 4 saisons de la pommePoursuite del’action Pommes Snack avec l’IFELV(Interprofession des Fruits etLégumes duValais)

Collaboration avec le Service vété-rinaire pour le projet «Préventiondes Accidents par Morsures» (PAM)

Information aux autorités sco-laires, enseignants, parents etenfants sur la problématique etla prévention indispensablePublic-cible: 2e enfantine

Collaboration avec le Service can-tonal du feu concernant la sécuritédans les bâtiments scolaires

Exercice d’évacuationContrôle de sécurité

Famille écoleDroits et Devoirs des parents

Lien famille/école

Parallèle avec le règlement con-cernant le comportement des élè-ves!

Langues secondesConcept des langues

Actualisation du concept et deslignes directrices officialisées en2001, au regard - de l’introduction de la langue

II dès la 3e primaire,- de l’introduction de l’anglais

dès la 7e CO,- des conclusions de l’expérimen-

tation de l’enseignement en fi-lières bilingues,

- de la décision de la CDIP relati-ve à l’introduction de la langueIII dès 2012,

- de la volonté du DECS de déve-lopper l’enseignement des lan-gues pour l’ensemble de la po-pulation scolaire.

Bureau des échanges linguisti-ques

Nouvelles responsablesNouveaux projets

Langue premièreParticipation à une action de la Lan-terne Magique «Critiques de ciné-ma en herbe»

Concours d’écriture au terme duvisionnement d’un filmParticipation individuelle ou col-lectiveParticipation des classes:- choix d’un film par la Lanterne

Magique- création d’un dossier pédago-

gique- diffusion et visionnement par

les élèves (cinéma ou TV)- développement de l’activité- écriture de la critique.

Service de l’enseignement:dossiers 2004-2005

Service de l’enseignement:dossiers 2004-2005

Page 40: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

L’Office cantonal de l’enseignementspécialisé (OES) développera cetteannée scolaire son activité dans plu-sieurs domaines présentés succinc-tement ci-dessous:

Suite de la mise enapplication du rapport RISC Typologie des servicesUn nouveau document décrivantles différents services (instituts –écoles spécialisées) à dispositiondes enfants ayant desbesoins particuliers esten voie d’achèvement.Une mouture de ce do-cument sera mise en con-sultation prochainementdans la perspective d’unepublication au printemps2005. Les divers membresde la commission RISC (Rô-le des institutions scolairesspéciales) et partenaires del’enseignement spécialiséseront appelés à apporterleur regard critique. Ce do-cument vise également àmieux définir les besoinsparticuliers des enfants et àmettre en parallèle les pres-tations offertes par les écolesspéciales.

Nouvelles conventions avec les Centres AI des villesDes conventions liant l’Etat du Va-lais aux Centres AI des villes deMonthey, Sion et Sierre sont si-gnées actuellement. La région deMartigny en a fait de même en juin2003. Ces documents officiels clari-fient la scolarisation des enfantsbénéficiant des mesures scolairesde l’assurance invalidité. Toutes lescommunes du Valais romand ontdonné leur accord à ces textes lé-

gaux, offrant notamment un cadreofficiel et reconnu à l’intégrationd’élèves en situation de handicap.

Financement des institutionsscolaires spécialesSur mandat du Conseil d’Etat, ungroupe de travail planche actuelle-ment sur l’élaboration d’un nou-veau cadre administratif et finan-cier entre l’Etat du Valais et les as-sociations et

fondations gérant les institutionsscolaires spéciales du canton. Lerapport devrait être déposé fin oc-tobre 2004. Il s’agit spécifiquementde permettre à des institutionsconfrontées à des difficultés finan-cières de pouvoir poursuivre leuractivité dans le cadre de mandatsde prestations déclinés sur le plande la mission, de l’encadrement pé-dagogique et des ressources al-louées.

( Résonances - Septembre 2004 39

Autres dossiers et objectifs

Evaluation des appuis pédago-giques intégrésLes appuis pédagogiques intégrés,introduits en 1986, sont dispensésactuellement dans la quasi-totalitédes communes du canton. Le Servi-ce de l’enseignement, par l’Officede l’enseignement spécialisé, désireanalyser la pertinence de cette me-

sure, en confiant un mandatau Service de la formationtertiaire. L’Unité de recher-che et de développementet la Haute Ecole pédago-gique du Valais, sous le pi-lotage du Service de l’en-seignement vont étudierles appuis pédagogiquesintégrés sous l’angle de lasatisfaction des partenai-res et de l’efficience dela mesure dans le main-tien des enfants dans lesstructures ordinaires.

Enseignement spécia-lisé au COUn groupe de travaildu DECS développe ac-tuellement un conceptde l’appui pédagogi-que intégré au CO. Il

vise également à décrire lefonctionnement des diverses formesd’enseignement spécialisé de cetordre d’enseignement.

Formation de base et formationcontinue

Le Conseil d’Etat a accepté leprincipe de la mise sur pied d’uneformation complémentaire spé-cifique en enseignement spécia-lisé. Une étude des besoins, encours, permettra de décider de lapertinence de l’ouverture d’une

Enseignement spécialisé: quelques informations en bref

Enseignement spécialisé: quelques informations en bref

Le document sur la typologie des services vise

à mieux définir les besoins particuliers des enfants.

Page 41: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

La Haute Ecole pédagogique duValais (HEP-Vs), qui a ouvert sesportes à l’automne 2001, a délivréses premiers diplômes aux étu-diantes et aux étudiants ayantachevé avec succès leur formation.Cinquante-trois jeunes de la pre-mière volée ayant effectué leursétudes pédagogiques sur les sitesde St-Maurice et Brigue ont reçusamedi 28 août, lors d’un cérémo-

nie organisée à la HEVs à Sierre,leur diplôme d’enseignement desmains de Claude Roch, chef du Dé-partement de l’éducation, de laculture et du sport (DECS).

Lors des discours, Roger Sauthier, di-recteur de l’école, a insisté sur lechemin déjà accompli par l’institu-tion et sur les nombreux défis d’en-vergure qui seront encore à relever,

voyant dans la richesse biculturellede la Haute Ecole pédagogique va-laisanne le «microcosme d’une Eu-rope en devenir». Claude Roch apour sa part réaffirmé sa confiancedans la Haute Ecole pédagogique eten a profité pour rappeler les priori-tés du Département autour de sixmots-clés en forme de slogans, à sa-voir passion, compétences, qualité,harmonie, ouverture et équilibre.

H EP-Vs: premiers diplômesd’enseignement

H EP-Vs: premiers diplômesd’enseignement

telle formation en Valais, en au-tomne 2005. Une formation de marraines etparrains culturels s’ouvrira enautomne 2004. Elle visera à faci-liter l’intégration des famillesétrangères dans notre cantonpar le contact de proximité avecdes bénévoles adultes spécifi-quement formés.Le cours «entretien d’explicita-tion» entrera dans son 2e voletde formation.Un nouvelle session pédagogi-que «apprentissage de la lectureet ses troubles» sera conduitedès l’automne 2004.

Les enseignants auront l’occasionde développer une sensibilisationaux enfants dits à «haut poten-tiel» dans le cadre de la forma-tion continue mise en place parla HEP.

Activité des conseillers pédago-giquesLes conseillers pédagogiques sont àdisposition de tous les partenairesde l’école pour des situations parti-culières ou des sujets liés à l’ensei-gnement spécialisé.

Arrondissement 1-2-3:Mme Sonja Pillet: 027 721 24 13

Arrondissement 4-5:M. Michel Délitroz: 027 606 40 90Arrondissement 6:M. Olivier Delévaux: 027 606 40 94

Leur activité prioritaire sera cen-trée cette année scolaire sur:

La réponse aux besoins urgents;Le contact avec les nouveaux en-seignants spécialisés;La visite des classe spéciales dudegré primaire;Le bilan des appuis pédagogiquesintégrés.

Michel Délitroz, chef de l’Office cantonal del’enseignement spécialisé

40 Résonances - Septembre 2004 )

Page 42: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Reconnaissance suisseet européenne des titresdélivrés

La remise des premiers diplômes aconstitué un moment important etémouvant pour la jeune institution

qui avaitde plus lafierté depouvoir

annoncer officiellement à cette oc-casion la reconnaissance suisse eteuropéenne de ses titres. En effet,le comité de la Conférence des di-recteurs cantonaux de l’instructionpublique (CDIP) a pris la décisionde la reconnaissance sur le plansuisse le 29 juin dernier, suite aurapport final de la Commission dereconnaissance du 11 juin 2004.L’entrée en vigueur est immédiate,et s’applique donc aux premierstitres délivrés. De plus, les diplômes

de la HEP-Vs valent également surle plan européen, puisque la CDIP adécidé, lors de son assemblée plé-nière du 17 juin, qu’un «bachelorof Arts» pouvait d’ores et déjà êtreoctroyé en même temps que le di-plôme d’enseignement.

Le 16 mai 2003, le canton du Valaisavait déposé une demande auprèsde la CDIP pour la reconnaissance

de sa filière d’études pour l’en-seignement aux degrés élé-mentaire et primaire proposéepar la Haute Ecole pédagogiquedu Valais. Après examen desdossiers présentés, une commis-sion d’experts intercantonaux etinternationaux a procédé à uneévaluation les 15 et 16 janvier2004.

Le passage de l’Ecole normale à laHaute Ecole pédagogique a étémarqué par une structure d’étudeset un programme entièrementnouveaux. Ce que la commission aapprécié lors de sa visite d’évalua-tion, outre le climat de l’établisse-ment, à la fois dynamique et parti-cipatif, c’est l’engagement de tousles acteurs de la HEP-Vs à l’égarddu nouveau programme et desprojets collectifs. La sous-commis-sion a par ailleurs pu constater queles concepteurs du programme sesont manifestement inspirés desmodèles théoriques développéspar les chercheurs en sciences del’éducation avec pour objectif prin-cipal de former des «praticiens ré-flexifs», capables de dispenser lessavoirs dans une école toujoursplus complexe. A souligner encoreque du point de vue de la commis-sion, le bilinguisme, exigeant quechaque étudiant suive une partiede la formation, à savoir deux se-mestres, sur le site de l’autre régionlinguistique, représente un atoutsupplémentaire pour la filière pro-posée par la HEP-Vs.

Cette cérémonie de remise des di-plômes d’enseignants labellisésHEP-Vs s’est doublée de la remisedes diplômes à la nouvelle volée depraticiens formateurs.

( Résonances - Septembre 2004 41

Liste des diplômésAllegro Evelyne, GrôneAntonin Sabine,VétrozBaillifard Mélanie, Le ChâbleBellwald Petra, FerdenBeytrison Antoine, EvolèneBianco Mélanie, SionBrunner Céline, TroistorrentsBurgener Rachel, RaronCorboud Céline, St-MauriceDubuis Valérie, SavièseEmery Adrienne, LensForno Laura, Steg Fournier Maryline, Baar-NendazFragnière-Micheloud Laurence,FullyFumeaux Pascale, PremplozGertschen Magali, SionGillioz Romaine, RiddesGrichting Carmen, LeukerbadGurtner Sabrina, SierreImhof Dominik, Lax Jacquemettaz Lucie, MontheyJacquier Florence, VernayazJoris Aline, VionnazJungo Carole, ArdonKalbermatten Sophie, Saint-Léo-nardKohlbrenner Katja, GlisLauber Stefanie, ZermattLovey Stéphanie, Fully Magliocco Valérie, ChamosonMay Romaine, Le ChâbleMichellod Pascale, BramoisMillius Laure, VétrozMinnig Caroline, NatersMorand Géraldine, Conthey Müller Nicole, Glis Nanchen Dorothée, UvrierNoti Daniela, LeukerbadPfammatter Nadja, EischollRey Sandrine, ChermignonRobyr Claudine, Corin/SierreRoh Nadine, SionRouiller Géraldine, Troistorrents Saillen Anne, FullySermier Audrey, ContheySkolovski Jennifer, Leukerbad Vaudan Nicole, RéchyVergère Laetitia, VétrozVergères Christelle, VétrozWenger Christine, GlisWiniker Andrea, Visp Zeiter Karin, LaldenZentriegen Manuela, Ried-BrigZufferey Mireille, Venthône

Danièle Périsset Bagnoud ayantchoisi de quitter ses fonctions dedirectrice adjointe à la HEP-Vs ensollicitant un transfert profession-nel interne pour occuper un pos-te de professeure (cf. Résonances,juin 2004), Fabio Di Giacomo aété nommé directeur adjoint adinterim à la Haute Ecole pédago-gique de St-Maurice. Il s’occuperapour l’essentiel des dossiers con-cernant la formation initiale et larecherche pédagogique.

Page 43: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

Le CTIE (Centre suisse des technolo-gies de l’information dans l’ensei-gnement) et Microsoft Suisse ontconclu un contrat pour une collabo-ration durant les cinq prochainesannées. Ce contrat permet notam-ment la création d’un centre d’assis-tance technique pour les cantonssuisses et accorde aux écoles pri-maires la possibilité d’acquérir dé-sormais les logiciels à un prix envi-ron cinq fois inférieur au prix actuel.Microsoft devient par la signaturede cet accord partenaire privé de«L’école sur le net».

Le programme Fresh Start est un dis-positif qui permet de fournir une li-cence de remplacement ou une miseà jour gratuite des systèmes d’ex-ploitation (Windows 98 DeuxièmeEdition ou Windows 2000 Profes-sionnel) pour les ordinateurs déjàutilisés et reçus sous forme de donspar les établissements d’enseigne-ment primaire et secondaire (I et II).

Le programme Fresh Start a été spé-cifiquement créé pour les établisse-ments du premier et du second de-grés afin d’éviter toute confusion surle fait que des ordinateurs reçus sousforme de dons disposent ou nond’une licence d’utilisation des sys-tèmes d’exploitation valable. Il four-nit gratuitement la documentationrelative aux licences et les CD d’ins-tallation de Windows pour un systè-me d’exploitation Windows d’origi-ne sur des ordinateurs donnés et quirépondent aux conditions d’éligi-bilité à ce programme. Windows 98et Windows 2000 sont tous lesdeux proposés par l’intermédiaire deFresh Start afin qu’un établissementpuisse choisir la version qui corres-pond le mieux aux fonctionnalitésde l’ordinateur donné, ainsi qu’à

l’environnement technologique etaux normes de l’établissement.

ConditionsLes ordinateurs doivent être re-çus sous la forme d’un don uni-quement.Les ordinateurs doivent déjà avoirété utilisés.Un système d’exploitation Win-dows d’origine doit, à votre con-naissance, déjà avoir été installésur les ordinateurs.Seuls les ordinateurs équipés d’unprocesseur Intel Pentium II (ouéquivalent) et de processeurs plusanciens peuvent être inclus dansce programme.L’établissement d’enseignementdoit rester propriétaire des ordi-nateurs concédés sous licence parl’intermédiaire de ce programmeet ne peut en aucun cas transfé-rer la licence d’utilisation des sys-tèmes d’exploitation Windowsaux élèves ou à d’autres organi-sations externes.

ProcédureAfin de pouvoir bénéficier de ce pro-gramme et sous réserve de remplirtoutes les conditions d’applicationtelles que définies ci-dessus, l’éta-blissement d’enseignement du pre-mier ou du second degré doit seconnecter à l’adresse Web suivanteet remplir une demande d’inscrip-tion: www.microsoft.com/education/FreshStart/FreshStart.asp.

Le site internet cité ci-devant étantprotégé par un système d’authentifi-cation «Microsoft Passport», l’éta-blissement concerné devra préala-blement s’être inscrit à ce service àl’adresse: www.passport.com.

42 Résonances - Septembre 2004 )

Dans un délai de 24 heures suivant lademande d’inscription au Program-me Fresh Start, l’établissement d’en-seignement reçoit un courrier électro-nique de confirmation contenant lesinformations relatives à sa comman-de et son numéro de commande quilui permettra de vérifier rapidementet facilement l’état de sa commande.Si cette demande d’inscription rem-plit les conditions d’applications duProgramme Fresh Start, Microsoftadressera à l’établissement deman-deur, dans un délai de 4 à 6 semaines:a. un Contrat de Licence Utilisa-

teur Final («CLUF») Windows 98Deuxième Edition / Windows2000 Professionnel;

b. une Lettre de Concession de Li-cence;

c. un exemplaire du logiciel sur CD(support d’installation) si l’établis-sement le requiert et;

d. un guide d’installation des systè-mes d’exploitation.

School Agreement EcolesprimairesDès le 01.07.2004, les écoles primai-res de Suisse peuvent profiter d’unSchool Agreement (licence en modelocatif) spécifique. Le prix pour unelicence est de CHF 15.- par posteet par année. Le paquet «SchoolAgreement Ecoles primaires» con-tient: Microsoft Office Professionnel(Word, Excel, Outlook, Powerpoint,Access et Publisher) et les mises àjour du système d’exploitation Mi-crosoft Windows (sans CAL). Uneversion Mac OS X de cette offre estégalement disponible pour la SuiteMicrosoft Office.

Informations: www.microsoft.com/education/FreshStart/FreshStart.aspou www.educashop.ch

Accord de partenariat avecMicrosoft pour les écoles

Accord de partenariat avecMicrosoft pour les écoles

Page 44: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 43

Deux Valaisans hautement qualifiéssur trois ne reviennent pas en Valaisà la fin de leur formation. Autre-ment dit, le canton fournit du per-sonnel au bénéfice d’une formationsupérieure aux grands centres deSuisse romande et alémanique. Il su-bit ainsi un préjudice financier, maissurtout une perte en capital hu-main, élément déterminant pourson développement économique etsocial. C’est ce qui ressort d’une étu-de de l’Observatoire valaisan del’emploi. Parmi les mesures annon-cées par les chefs des Départe-ments de l’économie et de l’éduca-tion, figurent notamment un travailpermettant d’améliorer l’image, lacréation d’un réseau de com-pétences, l’encouragementde l’esprit d’entreprise, latransparence du marchédu travail et l’intensifica-tion des liens entre lesécoles et l’économie.

Le canton du Valais estconscient depuis de nom-breuses années du préjudicesocial, culturel, économique, fi-nancier et fiscal, qu’il subit en raisonde la migration de Valaisans quali-fiés. C’est pourquoi le Départementde l’économie, des institutions et dela sécurité (DEIS), le Départementde l’éducation, de la culture et dusport (DECS) ainsi que la Chambrevalaisanne de commerce et d’indus-trie (CVCI) ont chargé l’Observatoirevalaisan de l’emploi (OVE) de réali-ser une étude sur cette probléma-tique. Le suivi scientifique a été as-suré par le professeur François Hai-nard, de l’Université de Neuchâtel.

Pour réaliser cette étude, près de1400 questionnaires ont été adres-sés aux maturistes valaisans des an-

nées 1996 et 1997 et aux diplômésvalaisans 2001 et 2002 des Ecolessupérieures et Hautes Ecoles spé-cialisées. Résultat remarquable:70% des questionnaires ont été re-tournés. Cette enquête quantitati-ve a été complétée par une enquê-te qualitative sous la forme d’unevingtaine d’entretiens personnelsréalisés avec des Valaisans ayant vé-cu l’expérience de la migration.

Pour la première fois, une étudequantifie la migration des Valai-sans hautement qualifiés: deuxpersonnes sur trois en possessiond’un diplôme d’une Haute Ecole nerestent/reviennent pas en Valais àla fin de leur formation. Elle révèleque les universitaires sont plus for-tement concernés: ils/elles sont71% à rester hors canton, alors queles diplômés d’une Haute Ecolespécialisée ou d’une Ecole supé-rieure, sont 55% à quitter le Valais.Les raisons principales de cet exodesont le manque de places de travailhautement qualifiées en Valais, lemanque de possibilités de carrière,le manque d’offres de formation

continue ainsi que l’absence d’uncentre urbain.

L’étude fournit également des infor-mations intéressantes sur l’imagequ’ont les jeunes hautement qua-lifiés de leur canton, image quielle aussi influence l’exode. L’imagede l’économie valaisanne révèle lemanque de transparence du marché

du travail et le manque de dyna-misme du développementéconomique, ce qui favori-se la migration. La forma-tion continue, quant à elle,

ne correspond pas aux be-soins des personnes hau-tement qualifiées et aug-mente le risque de la mi-gration.

Malgré cette image plu-tôt négative, un bon poten-

tiel de retour existe: près de60% des Valaisans travaillant àl’extérieur seraient prêts à reve-

nir, à condition de trouver uneplace de travail intéressante. En

effet, la qualité de vie offerte parle Valais est appréciée et incite au re-tour, de même que le fort attache-ment au canton et les liens familiauxet amicaux. Le moment le plus pro-pice à un rapatriement est la fin desétudes. Dès l’instant où l’on a une si-tuation professionnelle, familiale etsociale établie en dehors du canton,il est beaucoup plus difficile d’envi-sager un retour.

A une époque où le savoir devient lasource première de prospérité et decompétitivité et où la concurrenceautour du capital humain se renfor-ce, le Valais ne peut se permettre deregarder sans réagir ses jeunes hau-tement qualifiés quitter son territoi-re. L’étude se termine donc par une

E tude valaisannesur l’exode des compétences

E tude valaisannesur l’exode des compétences

Page 45: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

44 Résonances - Septembre 2004 )

série de recommandations qui vi-sent à réduire le taux de migration.Elles constituent des pistes de ré-flexions à disposition des autoritéspolitiques. Lors de la conférence depresse de mardi, les chefs du DEIS etdu DECS ont énuméré les mesures àentreprendre dans les domaines del’économie et de la formation, lesdeux domaines qui ont probable-ment le plus de potentiel pourcontrer l’exode des compétences.Le président du GouvernementJean-René Fournier, voudrait mettrel’accent sur un travail permettant

d’améliorer l’image, sur la créationd’un réseau de compétences, surl’encouragement de l’esprit d’en-treprise et sur la transparence dumarché du travail. Le conseillerd’Etat Claude Roch, quant à lui,propose d’intensifier les contactsavec les étudiants valaisans, d’en-courager l’esprit d’entreprise ausein des écoles tertiaires et d’inten-sifier les liens entre ces écoles etl’économie. Tous deux ont annoncél’organisation d’un atelier en au-tomne. Il réunira les milieux inté-ressés par la problématique de

l’exode et sera l’occasion d’appro-fondir la question et de mettre enplace les mesures appropriées.

Référence

L’étude complète, intitulée «Partir –Rester – Revenir Une étude de l’Obser-vatoire valaisan de l’emploi sur l’exodedes compétences des Valaisannes et Va-laisans» est disponible sur internet:www.vs.ch / Actualités / Publicationscantonales / Etudes, rapports, etc. / Eco-nomie, institutions et sécurité / Obser-vatoire valaisan de l’emploi.

Sandra Schnei-der, adjointe àla responsabledu Bureau deséchanges lin-guistiquesYves Andereggenayant fait valoirses droits à la re-traite, Corinne Bar-ras devient respon-sable du Bureau et Sandra Schneidera été engagée comme adjointe.Originaire d’Orsières et d’Urloffenen Allemagne, Sandra Schneider, en-seignante à Martigny depuis 1992, aété engagée à 20% au Bureau de laformation et des échanges linguis-tiques. Après une maturité au collè-ge de l’Abbaye de St-Maurice et unematurité pédagogique à l’Ecole nor-male du Valais romand, elle a suiviune formation continue en Sciencesde l’éducation au CRED (label DECS)et fait plusieurs formations d’été enAllemagne. Elle connaît déjà l’orga-nisation d’échanges linguistiques,pour en avoir organisé plusieurspour les 6P de Martigny.

Changements au SE et auniveau des directions d’école

Changements au SE et auniveau des directions d’école

Danièle Tissonnier, collaboratri-ce scientifique au Service de l’en-seignementDanièle Tissonnier a été nomméecollaboratrice scientifique au SE

suite au départ deJean-Claude Aymon,nommé directeurau cycle d’orienta-tion d’Ayent.Danièle Tissonnier aobtenu une matu-rité pédagogiquepuis une licence enlettres à l’Univer-sité de Fribourgcomplétée par un

DMG. Elle est en outre aubénéfice d’un certificat de forma-tion continue à la faculté de psycho-logie et des sciences de l’éducationde l’Université de Genève et d’undiplôme de médiatrice scolaire.Danièle Tissonnier a enseigné àl’école primaire puis a été engagéeau CO de St-Guérin à Sion où elle aœuvré durant une dizaine d’années.Elle y a aussi fonctionné comme mé-diatrice, responsable des activités

santé et adjointe à la direction. Da-nièle Tissonnier a également ensei-gné à temps partiel depuis quelquesannées à l’ESC/EDD de Sierre.

Changements au niveau des directionsdans les écoles

Changements au niveau des di-rections des COVissoie: Geneviève Constantin-ZuffereyAyent: Jean-Claude AymonSavièse: Augustin Genoud

Changements au niveau des éco-les primairesVissoie: Geneviève Constantin-ZuffereyAyent: Jean-Claude AymonMartigny: Raphy Darbellay

Nouvelles directions d’écoles pri-mairesTroistorrents: Monique DéfagoLeytron: Claude Charvoz

Page 46: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 45

Dans le but d’informer les élèves,étudiants et apprentis des délaisfixés et des conditions requises pourl’obtention d’une aide financièrede l’Etat pour leur formation, laCommission cantonale des bourseset des prêts d’honneur porte à laconnaissance des intéressés les in-formations suivantes:

1. ConditionsLe financement d’une formationincombe en premier lieu aux pa-rents, subsidiairement aux autresresponsables légaux et au requé-rant. Dans la mesure où les possibi-lités financières des personnes pré-citées sont insuffisantes, des sub-sides sont alloués par l’Etat.

Pour la détermination du droit auxsubsides et du montant de ces der-niers, les éléments suivants sontpris en considération:

les ressources personnelles du re-quérant et de son conjoint;le revenu et la fortune des parents;le nombre d’enfants encore enformation;les frais d’études ou d’apprentis-sage.

2. Types de subsidesLes bourses sont des allocations ac-cordées à fonds perdu. Le bénéfi-ciaire n’est pas tenu légalement deles rembourser.

Les prêts d’honneur sont accordéssans aucune garantie personnelleou réelle de la part du requérantou de son représentant légal. Ilssont remboursables.

Les subsides sont alloués:sous la forme de bourses aux ap-prentis, aux élèves des écoles se-condaires du deuxième degré etécoles assimilées;

sous forme de bourses et de prêtsaux autres catégories.

3. Ayants droitDes subsides sont accordés:

aux apprentis;aux élèves des écoles secondai-res du 2e degré et écoles assimi-lées;aux élèves des écoles préparantà l’enseignement;aux étudiants des écoles de servi-ce social, des écoles administra-tives, des écoles préparant auxprofessions paramédicales, artis-tiques, ecclésiastiques et touris-tiques;aux étudiants des écoles tech-niques et des hautes écoles spé-cialisées;aux étudiants des hautes écoles,y compris le doctorat;pour les deuxièmes formations,les recyclages, le perfectionne-ment professionnel.

4. Présentationdes demandes

Les demandes de subsides doiventêtre adressées sur formulaire adhoc au Département de l’éduca-tion, de la culture et du sport, sec-tion des bourses, dans les délais sui-vants:

jusqu’au 25 juillet pour les per-sonnes commençant leur forma-tion en automne;jusqu’au 20 février pour les per-sonnes commençant leur forma-tion au printemps.

Les formulaires peuvent être obte-nus auprès:

des administrations communaleset des directions des écoles;du Département de l’éducation,de la culture et du sport, Sectiondes bourses et prêts d’honneur,Planta 3, 1950 Sion.

Le questionnaire dûment remplidoit être signé par le requérant etpar le détenteur de l’autorité pa-rentale et accompagné, selon lescas, des pièces ci-après:

d’une attestation de l’inscriptionà l’école ou à l’établissement fré-quenté;d’un contrat d’apprentissage;d’un plan financier.

Les demandes de renouvellementde l’aide se font au moyen d’unquestionnaire spécial. Celui-ci estenvoyé automatiquement à tousles étudiants, élèves et apprentisqui ont bénéficié d’une aide pourl’année 2003-2004.

5. RemarquesTous renseignements concernant lesbourses et les prêts d’honneur peu-vent être obtenus auprès du Dépar-tement de l’éducation, de la cultureet du sport, section des bourses,avenue de France 8, 1950 Sion (tél.027 606 40 85).

Département de l’éducation,de la culture et du sport

du canton du Valais Commission cantonale des bourses

et des prêts d’honneur

Bourses et prêts d’honneurBourses et prêts d’honneur

Internautes

En progression

L’Office fédéral de la statistiquepublie les derniers chiffres au sujetde l’emploi d’Internet en Suisse.L’évolution croissante du nombrede surfeurs y est confirmée, ainsique l’augmentation rapide dunombre de jeunes et de femmes.www.educa.ch/dyn/9.asp?url=94688.htm

E n r a c c o u r c i

Page 47: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

46 Résonances - Septembre 2004 )

l’animation d’allemand vous rap-pelle…

le nouveau plan d’étude degrés3 à 9 (objectifs et savoirs fonda-mentaux) cf. tableaula nouvelle grille horaire avec larépartition des unités (8e)

L’animation pédagogiquepour l’allemand au CO

L’animation pédagogiquepour l’allemand au CO

Christophe Pfammatter

référence

niv. 1 Plattform + Sowieso 2 / 4 unités

niv. 2 Plattform

niv. 1 Sowieso 2 / unités 5 à 14

niv. 2 Sowieso 2 / unités 1 à 8

niv. 1 Sowieso 2 / unités 20 à 24 + Sowieso 3 / unités 1 à 7

niv. 2 Sowieso 2 / unités 15 à 22

référence

niv. 1 Plattform + Sowieso 2 / 4 unités

niv. 2 Plattform

niv. 1 Sowieso 2 / unités 5 à 14

niv. 2 Sowieso 2 / unités 1 à 8

niv. 1 Sowieso 2 / unités 15 à 24

niv. 2 Sowieso 2 / unités 9 à 163CO nouveau plan d'études

avril 2003

nouvelle grille horaire introduite en 2CO

1CO nouveau plan d'étudesavril 2003

2CO nouveau plan d'étudesavril 2003

année scolaire 2004-5

nouveau plan d'étudesavril 2003

nouveau plan d'étudesavril 2003

3CO

2CO

1CO

nouvelle grille horaire introduite en 2CO

année scolaire 2005-6

nouveau plan d'étudesavril 2003

Plan d’études et examens cantonauxL’animation d’allemand au CO profi-te du premier numéro de la rentréepour rappeler les domaines pourlesquels elle peut apporter compé-tences et collaboration ainsi que lesdocuments et informations qu’ellemet à disposition des enseignants.

l’animation d’allemand participe àla mise en œuvre…

des recyclagesde la formation continue spécifi-quede séjours linguistiques

l’animation d’allemand met à votredisposition…

un «site» Internet favorisantl’échange de documents la collaboration entre enseignantsl’informationle contact avec l’animateurdes supports didactiques(brochures de vocabulaire, lexi-que, CD + exercices… disponi-bles au dépôt scolaire)

l’animation d’allemand veille…à la cohérence verticale (Tambu-rin-SW2-SW3)à la collaboration entre les diffé-rents degrés, écoles et cantons(objectifs, rencontres, échanges…)à conserver «l’esprit de la métho-de», «les compétences à construi-re et leur pondération» cf. ta-bleau

Page 48: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2004

( Résonances - Septembre 2004 47

Besoin d’un document?

Envie de partager votre travail avec les collègues?

Le nouveau site Internet«Sowieso» permet non seu-lement l’échange des docu-ments créés par différentsprofesseurs, mais proposeégalement des informationsgénérales telles que les ob-jectifs, les examens canto-naux…

N’hésitez pas à venir nous visiter et à participer au Forum!

Et surtout, aidez-nous à améliorer notre site par vos remarques et en noustransmettant vos documents!

A bientôt!

HörenCompréhension orale

Sprechen Expression orale

Lesen Compréhension écrite

SchreibenExpression écrite

> Saisir l'essentiel> Saisir ce qui est dit> Comprendre l'information

> Tirer l'essentiel de l'accessoire> Résumer ou décoder un message

Hören

X à 15 questions de compréhension orale

15 points

Lesen

X à 10 questions de compréhension écrite

10 points

> Se faire comprendre> Demander des éclaircissements

> Ecrire un message> Rédiger un discours simple

Bilder ou item

X à 15 questions 15 points

Bilder ou item X à 10 critères

d'évaluation à définir précisément

6 points

> Utilsation de structures complexes

> Structurer des phrases simples et complexes

Evaluation incluse à définir précisément

Exercice (s) à choix multiple Exercice (s)

lacunaire (s) 4 points

Distributiondes points

15 points 15 points 10 points 10 points

TOTAL : 50 POINTS

ORAL : 30 POINTS (60%) ECRIT : 20 POINTS (40%)

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> Inclure quelques questions d'ordre général concernant le monde germanophone

1 ou 2 points en compréhension orale ou 1 à 3 points en expression orale

Les compétences et leur pondérationl’animation d’allemand se tient à ladisposition…

des maîtres d’allemand souhai-tant un appui intégré en classe,un conseil…des directions d’école souhai-tant une rencontre, un échange,une formation en établissementdes inspectrices et inspecteursscolaires

l’animation d’allemand soutient etfavorise…

les expériences bilingues à l’éco-le obligatoire.

De quelle(s) stratégie(s)as-tu besoin?

Stratégie-express

Stratégie-renifleur

Stratégie-détective

Contre le racisme

Site conçu par la FED

Sur mandat du service de luttecontre le racisme, la FondationEducation et Développement aconçu un nouveau site internetdécrivant des projets d’écoles oude classes ayant été mis sur piedsur le thème «Contre le racisme –Pour les droits de l’Homme». Vousy trouverez également des conseilsconcrets pour la mise en œuvre devos propres projets, ainsi que despropositions commentées dematériel pédagogique et une listede liens et d’adresses utiles.www.projetscontreleracisme.ch

E n r a c c o u r c i

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48 Résonances - Septembre 2004 )

Formation professionnelle

Harmonisation des législationscantonalesLa nouvelle loi fédérale sur la formation professionnelle(nLFPr) est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Etant engrande partie responsables de l’agencement et dufinancement de la formation professionnelle, les cantonsvont devoir adapter leurs législations respectives enfonction de la nouvelle loi. Ils projettent, par la mêmeoccasion, d’harmoniser des points importants de leurslégislations d’application. Lors de leur assemblée plénièrequi s’est tenue le 17 juin 2004, les 26 directrices etdirecteurs cantonaux de l’instruction publique ont approuvéun certain nombre de principes en vue de l’harmonisationdes législations cantonales d’application.www.cdip.ch > communiqués de presse

Evaluation du bilinguisme

Journées de l’APEPS à Sierre

Les journées de l’APEPS (Association pour la promotionde l’enseignement plurilingue en Suisse) auront lieu àSierre du 23 au 26 septembre 2004 sur le thème del’évaluation du bilinguisme. Un programme varié avecentre autres deux conférences publiques sur le Valaisplurilingue, ses patois du Valais romand (conférencedonnée par Raphaël Maître, doctorant en dialectologie)et dialecte haut-valaisan sous ses différents aspects (parAloïs Grichting, Autor einer Mundartwörtersammlung).Des renseignements peuvent être obtenus au secrétariat de la HEVs (027 606 89 11) ou auprès duBureau de la formation et des échanges linguistiques(027 606 41 30).www.plurilingua.ch/pages/ProgrammSierre_d.htm

E n r a c c o u r c i

Les dossiers de RésonancesLes dossiers de RésonancesN° 9 maiLes écoles de niveau tertiaire

N° 10 juinLe parler des jeunes

Année 2003/2004N° 1 septembre Le rapport au savoir

N° 2 octobre Le niveau baisse: mythe ou réalité?

N° 3 novembre Les tendances pédagogiques

N° 4 décembre Le climat de l’école

N° 5 janvierLes frontières de l’école

N° 6 févrierLa coopération

N° 7 marsLe secondaire II

N° 8 avrilRevues en revue

N° 9 mai Enseignement du français

N° 10 juinLa récré en action

N° 7 mars Internet en classe

N° 8 avrilEgalité des genres

N° 9 mai La littérature au fil des degrés

N° 10 juin Les premiers degrés de la scolarité

Année 2002/2003N° 1 septembre L’autonomie

N° 2 octobre La culture

N° 3 novembre L’estime de soi

N° 4 décembre Les intelligences

N° 5 janvier Autour des activités

N° 6 février L’école de demain

N° 7 mars L’espace-temps de l’école

N° 8 avrilEcrire dans toutes les matières

Année 2001/2002N° 1 septembre Lecture et écriture

N° 2 octobre Vulgarisation du savoir

N° 3 novembre HEP: praticien-formateur

N° 4 décembre Internet

N° 5 janvier Les troubles du langage

N° 6 février Le métier d’enseignant