résonances, mensuel de l'ecole valaisanne septembre 1994

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Les nouveautés de la rentrée

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994
Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

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Les titres k l' ai

Même les chaleurs estivales n'arrivent pas à stopper j'in­térêt de la presse pour les

sujets scolaires. Durant cette pério­de où les principaux intéressés ré­cu pèrent sous les cocotiers, les titres consacrés à l'enseignement se doivent d'être accrocheurs. Et ils le sont!

«L/école mérite que l'on s'en­dette pour elle.» Le Journal de Genève et Gazette de Lausanne du 7 juillet ouvrait le bal, ci­tant les propos du socialiste Jean Jacques Schwab, le nou­veau chef de l' Instruction pu­bHque vaudoise . Des propos qui n'auront pas manqué de faire plaisir à tous ceux qui pensent que la récession risque de provoquer une bais­se de la quaHté de l'enseigne­ment. Selon le ministre vau­dois, les dépenses pour l' éduca tion et la formation doivent être considérées com­me des investissements plutôt que comme des dépenses de fonctionnement. La dette qui en découle doit en consé­quence être supportée par ceux qui ont bénéficié de cet enseignement: les contri­buables.

Au!re histoire d 'argent, dix jours plus tard, dans le Nouveau Quoti­dien qui titrait: «Universités, déli­vrez des diplômes pour avoir des sous». Le très respectable Conseil s uisse de la science propose un nouveau critère de suhventionne­ment des universités: la rentabilité. Autrement dit, il conviendrait de répartir la manne fédérale - actuel­lement 450 millions de francs par

R~-S.pl.mbr.1994

an - non seulement en fonction du nombre d'étudiants et des dé­penses, mais aussi au prorata des diplômes déHvrés. Si cette proposi­tion vise à empêcher les éternels étudiants de «traîner les pieds», elle risque de constituer un remède

Investissons dons l'éducation.

efficace contre l'échec scolaire! Les plus pessimistes voient déjà planer le spectre du laxisme permettant de diplômer de rentables incompé­tents.

L'école ne serait-elle qu' une affaire de gros sous? Non! nos journaux évoquent aussi la pédagogie. Dé­but juillet, le NQ annonçait le com­mencement de «la révolution de

l'école primaire genevoise». Sous ce vocable grandiloquent se cache l'expérience pilote d 'une école qui tente de remplacer les six degrés cloisonnés du primaire par des cycles plu s longs. L'expérience re­latée par la journaliste est intéres­

sante mais n'a rien de bien révolutionnaire. Il s'agit plu­tôt d'un retour à ce que prati­quaient par obligation ceux qui ont œuvré dans des classes à degrés multiples, les examens annuels en llloins. Les buts recherchés sont louables: développer l'auto­nomie des élèves et éviter certains redoublements. Pour y parvenir, il semble que la classe bénéficie de conditions favorables: enseignement as­sisté par ordinateurs et effec­tif Hmité à vingt élèves.

Fin juin, le Journal de Genève nous avait annoncé que «les petits Suisses ne sont plus des anges». Entre 14 et 21 ans, ils conlffiettent autant de délits mineurs que . leurs congénères européens et, en matière de consommation de drogue, ils ont même dépas-sé les Hollandais. Pour éviter qu'ils ne deviennent les cham­

pions d'Europe, il conviendra de s uivre dans la mesure de nos moyens les conseils de Jean Jacques Schwab. Investissons dans l'éducation et l'instruction afin que le Nouvelliste puisse encore sou­vent titrer, comme ce fut le cas le 18 août: «Les élèves valaisans sont de bonne qualité».

Paul Velter

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

E 1

D 3

D T Les titres de l'été P. Veller

o s

o R

S ENSEIGNEMENT PRIMAIRE D'une année scolaire à l'outre A. Pannaller

g ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

A

E

Nouvelles de l'enseignement secondaire J. Gunlern

10 ECOLE ENFANTINE Un guide actualisé M. Pralong

Des maîtresses-animatrices P. Veller

11 EXPRESSION ÉCRITE Des centres testent pour vous P. Veller

12 Le plon romand est respecté P. Veller

13 MOYENS D'ENSEIGNEMENT Odysseo/ Koleido: l'invitation ou voyage E. NI(olleral

16 EDUCATION MUSICALE Au tour de 10 3' primaire B. Oberholzer

19 MOYENS D'ENSEIGNEMENT Education à l'Europe Y. Des<henaux

20 MOYENS D'ENSEIGNEMENT Mothémotique ou CO H. S(hlld

22 ORM: nouvelle hypostase L Perru(houd

23 INFORMATIQUE Un serveur télématique à l'essai S. Rappaz

L

R

INFORMATIONS OFFICIELLES

2S

26

Bourses et prêts d'honneur Commission (anlanole

Enseignement élargi de la musique B. Oberholzer

Quelle mission pour l'école? S. Sierro

2g IMFO-ENVIRONNEMENT Protection de l'air: le rôle de l'école M. Kuonen

ACTUAL 30 PORTRAIT

Michel Veuthey: quarante ons pour la culture P. Veller

32 CATÉCHÈSE Des aumôneries ou CO D. Udriol

34 LEGURE Los oiseaux d'Europe Guide des plantes sauvages

36 Randonnées dons la forêt

3g NOS COLLÈGUES

TÉS

Albert Boisset: un formateur dons l'âme P. Veller

40 CONCOURS Festival international du livre

42 MORCEAU CHOISI Enseigner n'ost pas apprendre A. Giordon

43 Maison arc-en-ciel Dessins animés pour informer

44 REVUE DE PRESSE Bribes de l'été P. Veller

46 EN RACCOURCI

4g ORDP Exposition Ecole-Musée

R~ -Septembre 1994

E N s E G N

Comme chaque année, à pa­reille époque, sont parvenus durant l'été, par l'intermé­

diaire des inspecteurs, a u Service de]' enseignement primaire et des écoles normales, les documents suivants:

- rapports de fin d'année scolaire élaborés par les enseignants;

- rapports de gestion des commis­sions scolaires rédigés à l'inten­tion des conseils municipaux avec une copie au Département de l'instruction publique.

De leur côté, les inspecteurs nous ont adressé, selon un plan convenu à l' avance, leurs considérations su r un certain nombre d 'objectifs pro­posés spécialement à leur atten­tion.

Voilà pour ce qui concerne l'année scolaire écoulée.

Nous avons également reçu, via les inspecteurs d'arrondissement, pour l'année scolaire 1994/1995

- les plans de scolarité,

- les états nominatifs du personnel enseignant,

- les formules spéciales pour les enseignants des ACM,

- les propositions d 'activités com-plémentaires compensatoires pour les titulaires de IP, ZP, 3P,

sans compter les autres documents destinés directement aux inspec­teurs.

Notre première réaction, après avoir pris connaissance de ces im­portants dossiers, consiste à remer­cier les personnes et institutions qui les ont élaborés, contrôlés,

R~ -Septembre 1994

1iW.M"~ ~.g. ... .s...J.i..i .... :a

E M E N T PR MAIRE

D' ~ année scolaire l'~

transmis afin qu'ils nous parvien­nent dans les délais. Il s'agit d'un travail considérable dont nous avons conscience et pour lequel nous tenons à exprimer notre re­connaissance.

Ici e t là, des retards se sont pro­duits. Inutile de dire qu'ils alour­dissent et compliquent la tâche au moment surtout où l'on s'efforce­et le projet Administration 2000 nous y contraint - de ra tionaliser a u maximum les tâches de J'Etat. Espérons que chacun finira par comprendre la nécessité de respec­ter le temps imparti . Il y va du bon

ord re des choses et d'une nécessai­re rigueur à laquelle il faut savoir souscrire.

Ces considérations préliminaires étant faites, nous nous devons de revenir sur ces tâches administra­tives pour en souligner une fois de plus l'intérêt et la nécessité.

A la fin de chaque année scolaire, il est bon de faire le point, de déga­ger les aspects positifs ou négatifs de la période écoulée afin d'en ti­rer des enseignements pour l'ave­nir. En rédigeant leur rapport de clôture, les enseignants se donnent cette occasion. ils ont aussi la pos-

Les rapports sont riches d'enseignements.

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

sibilité de faire connaître, aux com­missions scolaires d'abord, ensuite aux inspecteurs, enfin au Départe­ment leurs impressions, leurs vœux, voire leurs doléances ou leur mécontentement. Ces re­marques doivent à chaque ,üveau être étudiées et, dans la mesure du possible, prises en considération.

Pour la première foi s ont été mis sur pied, durant l'année scolaire 1993 / 1994 des stages de forma­tion et de perfectionnement à J'in­tention des enseignants de pre­mière année en quête d'emploi. Les rapports qui nous sont parve­nus émanent d es titulaires et de leurs stagiaires. Il s'en dégage une im pression très favorable quant à l'originalité de la mesure et quant à ses effets (voir ci-contre la liste des stagiaires el des titulaires qui les ont reçus dans leur classe).

Les rapports de gestion des com­missions scolaires offrent, pour leur part, la possibilité d' une prise de conscience des problèmes sco­laires et éducationnels tels qu' ils se présentent dans les communes. Sans prétendre ici en élaborer une synthèse parfaite, nous en relève­rons néanmoins les points princi­paux qu'une lecture attentive nous a fait retenir.

En général, les commissions sco­laires sont satisfaites de l'état d'esprit qui règne chez les ensei­gnants d e l' école primaire (notre article se limite à cette catégorie de personnes), de leur conscience pro­fessionnelle, de leur disponibilité, de la qualité des contacts qu'ils en­tretiennent entre eux, avec les élèves, avec les parents ainsi qu'avec les autorités locales et elles se plaisent à le signaler. Il y a ce­pendant des exceptions et celles-ci sont annoncées avec beaucoup de regret.

On constate d'une manière assez généralisée que la mobilité des en­seignants, c'est-à-dire leur faculté de passage d'un degré à l'autre de l'école et d'un centre scolaire à l'autre, proposition fortement en­couragée par le Département de

Année 1993-1994 Stages de perfectionnement pour jeunes enseignants sans emploi

1er arrdt

2' an'dt

3' arrdt

4' arrdt

Titulaires

Jean-Marie Abbet Michel Beytrison

Sonia Pillet Pierre-E. Crettenand Gérard Chatriand Erika Delaloye Fabienne Lathion Grégoire rrillo Anne-Lise Nicolet

Jacqueline Pannatier Francine Beytrison Roger Pralong Claudine Favre

néant

l'instructi on publique, doit encore se développer. Là où elle devient effective, les commissions scolaires et les enseigna nts eux-mêmes en soulignent les heureux effets.

Les rencontres des maîtres avec les parents font partie désormais du champ d'activité normal des enseignants. Certains d'entre ceux­ci hésitent encore cependant à or­ganiser des séances systématiques et se contentent d'entretiens indivi­duels.

On note ici et Là une certaine réti­cence dans]' accomplissement des tâches administratives, répugnan­ce qui s'est manifestée en particu­lier lors de l'enquête sur les activi­tés accessoires ordonnée par le Conseil d'Etat.

Des conférences ont été organisées, suivies de réflexion sur le thème de la violence à l'école. En géné­ral, celle-ci ne se traduit pas trop souvent par des actes, encore que les enfants ne se ménagent pas toujours. Elle est plus fréquente toutefois sur le plan verbal et cer­tains enseignants n 'y échappent pas.

Ce qui nous a fortement réjouis à la lecture des rapports de gestion des commissions scolaires, c'est le fait que les activités culturelles,

Stagiaires

Philippe Bolilier Rachèle Follonier

Katia Ralla Suzanne Fink Céline Chatriand Sonia Germanier Anne Follonier Barbara Jolliet Gaëlla Joris

Frédérique Evéquoz Francine Pollonier Sonia Maître Catherine Bovier

néant

artistiques, convivia les, les échan­ges linguistiques et autres, les spectacles et rencon tres d e fin d'année scolaire, les déplacements pour l'observation de certains pay­sages, de certains phénomènes, les expositions de travaux prennent une juste place d ans le calendrier scolaire. Cette préoccupation liée à l'effort de formation généralisée que l' on décèle provoque, nous semble-t-il, ce «lent - et nécessaire­glissement de l'école qui sait ins­truire vers l'école qui doit édu­quer».

Des remarques pertinentes, mais parfois contradictoires, sont faites sur les examens de promotion, sur certaines publications du Départe­ment de l'instruction publique ju­gées luxueuses, sur la propension de notre Service à envoyer trop d' informations et trop de lettres circulaires. TI en sera tenu compte.

Des communes (Savièse, Grimi­suat) annoncent la prolongation de l'année scolaire prochaine à 38 semaines effectives sans at­tendre l'ultime délai qui échoit au début de l'année scolaire 1996/1997. On ne peut que les en féliciter.

De leur côté, les inspecteurs ont rédigé leur rapport de fin d'année en fonction d'objectifs, communs

R~ -Septembre 1994

et particuliers, qui avaient été arrê­tés avan t l'ouverture de l' année scolaire et sur lesquels devait por­ter spécialement leur attention.

Les objectifs communs étaient les suivants:

- expression orale et écrite dans tous les degrés;

- v isites intensives de certains en-seignants soit:

enseignants nouveaux

enseignants candidats aux titres pédagogiques

enseignants ayant changé de degré

enseignants rencontrant des difficultés particulières;

- observation et analyse du phéno­mène «violence à l'école»;

- enseignement de la deuxième langue.

En ce qui concerne les objectifs particuliers, on peut citer entre autres,

l'organisation du temps d'ac­cueil à l'école enfantine

l'enseignement partagé (ensei­gnement à temps partiel)

des problèmes de coordination verticale et

d'aide éducative

Il va sa ns dire que tous ces ra p­ports constituent de précieuses bases sur lesquelles il faut construire sans cesse l'avenir de l'école et l'école de l'avenir.

De cet avenir, nous allons précisé­ment nous entretenir lnaintenant, en le décOlnposant en deux phases, ce lle qui concerne l'année scolaire 1994 / 1995 et celle qui est de portée plus lointaine, les distinctions et délimitations absolues ne pouvant d 'ailleurs exister sur ce plan.

Avenir prochain Les plans de scolarité, les états no­minatifs du personnel enseignant, titulaires et auxiliaires, les proposi­tions d'activités compensatoires

R~ -Septembre 1994

pour les titulaires de IP, 2P et 3P constituent cette préparation im­médiate, indispensable au bon déroulement de l' année scolaire 1994/ 1995.

Activités compensa­toires des titulaires de

1 p, 2P, 3P

Celles-ci portent essen­tiellement sur l' ensei­gnement alterné, dont les commissions sco­laires ont dit beaucoup de bien, sur le soutien pédagogique et sur l'aide apportée aux ti­tulaires de classes de 4P, SP et 6P aux effec-

Lutte contre la violence: un des objectifs de l'an dernier.

tifs d'élèves élevés. C'est dans ce sens que doivent se développer en­core davantage ces activités com­plémentaires cOlnpensatoires à l'avenir afin qu'elles acquièrent et conservent toute leur crédibilité.

Ouvertures et suppressions de classes

Au moment où sont écrites ces lignes (27.07.94), la situation se présente de la manière suivante (voir tableau ci-dessous):

La variation des effectifs des élèves par ra ppOft à \' année précédente n'est connue qu'après le moment où toutes les listes nominatives des enfants nous sont envoyées, ce qui est demandé pour la fin de la pre­mière semaine de classe. Alors seu­lement, nous pourrons procéder aux calculs des moyennes et établir les comparaisons qui s'imposent.

Nous remercions les titulaires de classes qui respectent rigoureuse­ment le délai d'envoi des listes no­minatives des élèves.

Ouvertures et suppressions de classes: situation au 27 juillet 1994

CLASSES

enfantines prinlaires spéciales Total

ouv. fermées ouv. fermées ouv. ouv. fermées

Vsrd 7 71/2 8 3 2 17 10 '/z

Haut-Vs 1 51/2 31/2 4 - 4 1/z 9 '/z

Total 8 13 ll'lz 7 21'/z 20

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

L'expression éuite: un sujet d' étude.

On ne saurait cacher ici qu e cer­tains pourparlers avec les com­munes devant aboutir à la détermi­nation du nombre de classes pour l' année scolaire 1994/ 1995 furent parfois longs et pénibles. Dans cer­tains cas, lo rsque satisfaction n e put être d onnée, tous les moyens de pression furent mis en œuvre à savoir : réclamations des autorités communales, scolaires, des asso­ciations d e parents, d 'enseign ants et jusqu 'à des critiques parues dans les colonnes mêmes de ce pé­riodique. Des normes existent, ap­p rouvées par le Conseil d 'Etat et que nous nous efforçons d'appli­quer avec le maximum d'équité et non sans connaître les consé­quences des décisions qui sont prises. Il n'est pas possible, dans les circonstances actuelles, que l'on réussisse, sans quelque sacrifice, à sauvegarder les finances de l'Etat. Nous remercions les communes, les maîtres et les parents d e com­prendre cette si tuation et nous ne pensons pas qu'elle comporte des dommages excessifs si les ensei­gnan ts acceptent l' effort complé­menta ire q ui leur est demandé maintenant et depuis quelques an­nées.

Mesures pédagogiques spédales Globalement, les mesures d 'appui pédagogique intégré et de soutien

pédagogique n'ont pas subi de ré­duction. On s'est efforcé par contre à une répartition plus équilibrée et plus judicieuse de ces moyens sur l'ensemble du canton, ce qui ne se fit pas sans p roblèmes et sans un con cert de p rotestations bien or­chestré quand bien même la com­mune concernée bénéficiait jusque là d ' une situation privilégiée, su­périeure aux normes en vigueur.

Moyens d'enseignement Pour ce qui a trait aux moyens d'enseignement, la politique d'aus­térité continue. Néanmoins quel­ques ouvrages nouveaux, créés sur le plan romand ont paru et sont à disposition.

Il s'agit de

- moyens d'éducation musicale à l'intention des enseignants de 3P;

- objectifs et suggestions pédago­giques pour les maîtresses d es classes enfantines;

- ouvrages de formation à l'Euro­pe (6P + CO);

- ouvrages «Odyssea» et inventai­re sélectif destinés à facili ter l'ac­cueil des enfants migrants.

Ces m oyens ont fait ou feront l'ob­jet de séances de présentation dans le cadre du perfectionnement du corps enseignant.

Signalons encore que de nouveaux moyens d 'enseignement ma th 1P seront m is à l' ép reu ve dans les classes de Sion, Champsec et de St­Léonard.

Perfectionnement professionnel Durant l' été, les enseignants ont manifesté un intérêt soutenu pour ce qui concerne leur perfectionne­ment professionnel et se sont ainsi préparés à leu r activité pédago­gique pour l' année scolaire 1994/ 1995.

A Saillon, les maîtresses d es classes enfan tines ont pris connais­sance des nouvea ux objectifs de l'éducation préscolaire, tels qu'étudiés sur le plan romand et de suggestions pédagogiques pré­parées par une comnlission valai­sanne.

A Leytron, les enseignants de 3P se sont formés à l' éducation musica­le selon le programme et les moyens romands.

A Ardon, l'a ttention des maîtres fu t soll ici tée, dans le domaine de l'enseignem ent de la langue mater­nelle, sur l'expression écrite.

Les autres cours se sont déroulés selon le programme prévu, axé es­sentiellement sur les problèmes de psychologie, de pédagogie et de méthodologie, à l'exclusion, il faut le di re, de tout ce qui a trait à la formation générale, culturelle, ar­tistique ainsi qu'à l' ouverture sur les préoccu pations économiques de n otre canton et sur d'autres questions d' intérêt général. C'est la volonté de l' une des deux commis­sions permanentes du Grand Conseil que nous avons ainsi res­pectée. Restrictions financières obligent...

Rappelons encore que des cours de perfectionnement se dérouleront tout au lon g de l'année scolaire, mais en deh ors des horaires d 'en­seignement.

R~ - Seplembre 1994

« La formation de la jeunesse est une œuvre colossale.»

Nous ne voudrions pas manqu er d'adresser ici un vibrant hommage aux 1008 participants à la session de juin 1994, à ceux qui ont suivi les cours du mois d 'août et à ceux qui participeront aux rencontres organisées durant la prochaine an­née scolaire, en dehors de l'horalre des classes. Il s'agit là d ' un effort tout à fait remarquable dont nous ne saurions trop lnettre en éviden­ce la constance, la signification et la valeur. A l'heure qu'il est, la cri­tique n'épargne pas les ensei­gnants, comme d ' ailleurs tous les agents de la fonction publique. Si des faiblesses existent, que l'on ne tient pas à cach er, mais qu' il fa ut s'efforcer de corriger, cette volonté quasi to tale d e perfectionnement démontre un état d 'esp rit général très positif ainsi qu'une disponibi­li té exemplalre.

Les rapports d 'évaluation, que nous avons lus, lnentionnent la bonne organisation des cours d e même que la réponse très satisfai­sante qu' ils donnent aux attentes

R~-S.pl.mbr.1994

des enseignants. Nos éloges visent éga lement les profe sseurs et les animateurs de branches de qui dé­pend, dans la plus large m esure, le succès de l'entreprise.

Stages Comme l'année d ernière, d es stages de formation sont prévus pour les nouveaux enseignants sans emploi, ainsi que des stages linguistiques. Vingt-sept inscr ip­tions nous sont parvenues,

Voilà pour l'avenir immédiat.

Avenir plus lointain A plus loi ntaine échéance, on peut envisager maintenant, et ce sera en p rincipe pour le début du siècle prochain, la mise en place d ' une formation considérablement mo­difiée des futurs enseignants de l' école primaire. Les travaux d ' une commission présidée par Jean-Fran çois Lovey ont abouti. Acceptées par le Département de

l' instruction publique, par le Conseil d 'Etat et, en première lec­ture par le Grand Conseil en juin dernier, les p rop ositions p résen­tées ont recueilli une adhésion as­sez encourageante. Mais l'oeuvre n ' est pas définitivement sous toit et il faut encore y travailler de ma­nière intensive.

Avant de clore, nous n e pouvons manquer de rappeler que la forma­tion de la jeunesse est une œu vre colossale qui nécessite la mobilisa­tion de forces nombreuses et diffé­rentes. C'est de la qualité, de la parfaite cohésion de celles-ci que dépend le résultat finaL Aussi est­ce par un appel à l'excellence, à l'unité, à la concertation que n ous voulons terminer, en souhaitant à tous et à chacun une très bonne an­née scolaire.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Anselme Pannatier

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

ENS E G N E MEN T SECONDA R E

En remplacement de M. Roger Sauthier, le Conseil d ' Eta t a nommé M. Marius Dumoulin

en qualité de recteur du Lycée­Co llège cantonal de la Planta à Sion .

M. Roger Sauthier n'a pas quitté le Collège puisqu' il reste, après 14 années de direction, professeur dans cet établissement. Lorsqu'en 1980, il a été nommé au poste de recteur, le Collège s'appelait encO­re Ste-Marie des Anges et était composé d e 250 élèves réparti s dan s 12 classes . En 1981, cet éta­blissement est d evenu le Lycée­Collège de la Planta et on y a intro­duit la mixité pour les élèves et le type D, langues modernes.

Durant ces années de direction, M. Sauthie.r a réalisé certaines in­nova tions saluées à leur juste va­leur. Su r son initiative, des co urS à option pour les quatrièmes et cin­quièmes années ont, par exemple, été introduits . Des semaines économiques, d es voyages cultu­rels de maturité se sont réalisés. Une cafétéria gérée par les élèves a vu le jour et J'année dernière, après 13 an s d 'a ttente, les travaux de transformation et de n1aintenance du Collège ont enfin pu débuter.

A J'heure de son départ, ce gymna­se compte 591 élèves répartis dans 26 classes. A la rentrée scolaire, il gardera du temps pour divers en­gagements sur le plan national et notamment le grau pe «gymnase» de la Conférence suisse des direc­teurs d e l'instruction publique qu' il préside depuis 6 ans.

Personnalité attachante, appréciée par son corps professoral et ses

lycée-collège de 10 Plonto

Nouveau recleur étu diants, M. Sauthier a su créer un contact très chaleureux dans son établissement. Alliant le souri­re à la bonne humeur, il s'est fait respecter de ses proches grâce éga­lement à son sérieux et à ses com­pétences . Nous le remercions d 'avoir mis ses qualités et ses apti­tudes au développement et à la di­rection de ce gymnase et lui sou­haitons beaucoup de satisfaction dans ses activités futures.

Son successeur, M. Marius Du­moulin enseigne depuis 1978 au Lycée-Collège de la Planta, où il exerce, parallèlement à son activité d 'enseignant, la fonction de pro­recteur depuis 1981.

Né en 1955, M. Dumoulin a obtenu son certificat de maturité pédago­gique à J'Ecole normale de Sion. Il a obtenu un diplôme en mathéma­tique en 1979 et un diplôme de maître de gymnase en 1980 à J'Uni­versité de Fribourg. Marié et père de trois enfants, il est domicilié à Diolly / Savièse.

Dans sa nouvelle fonction, il aura à terminer les travaux de rénovation et d 'aménagement du Lycée-Collè­ge de la Planta. Sur le plan scolai­re, la mise en application de la nouvelle ORM, en collaboration avec le Service d e J' enseignement secondaire et les autres recteurs valaisans, est un nouveau défi.

Par son amabilité et son autorité na turelle, M. Dumoulin a su ac­quérir la sympathie et le respect de ses collègues et des élèves. Il a donc toutes les compétences et les expériences requises pour succé­der à M. Sauthier. Nous lui souhai­tons beaucoup de sa tisfactions dans sa nouvelle fonction.

]. Cun/ern Chef du Service cantollaL

de l'enseignement seconda ire

M. Marius DUMOULIN.

R~ -Septembre 1994

E N S E G NEM E N T SECO NDA R E

Maturités et les diplômes de commerce 1994 Dans les 4 collèges valaisans, au Collège Spiritus Sanctus de Brigue, au Lycée-Collège cantonal des Creusets, au Lycée-Collège canto­nal de la Planta à Sion ainsi qu'au Collège de l'Abbaye à St-Maurice, 619 étudiants se sont présentés cet­te année aux examens de matul"ité, ce qui représente une augmenta­ti on de 64 candidats par rapport à l'année passée et de 16 par rapport à 1992. 588 élèves ont obtenu leur Inaturité, ce qui correspond à un taux d'échec de 5 %.

D'après ]' Office fédéral de la statis­tique, depuis 1970, la proportion des filles dans les écoles préparant à la maturité a passé de 30 % à p rès de 50 % avec d es différences très importantes, soit régionales, soit liées au type de maturité.

Cette année en Va lais, 48 % d es ma tu ristes étaient des fill es. Elles ont été plus nombreuses que les garçons à obtenir leur maturité dans les sections classiques (64 %) et langues modernes (86 %) alors

qu'elles restent peu représentées dans la section scientifique (18 %).

Les 5 écoles supérieures de com­merce du Valais (Brigue; Sierre; Sion; Martigny; Monthey) ont déli­vré cette année 269 diplômes d e commerce (70 % à des filles). Le taux d'échec d'environ 13 % est re­lativement élevé. Il faut noter une baisse régulière du nombre de can­didats au diplôme depuis quelques années (d e 409 en 1990 à 309 en 1994).

Avec optimisme vers l'année scolaire 1994/1995 Pour l'enseignement secondaire du 1er et du 2' d egré, le nombre d'élèves prévus pour cette année scolaire 1994/ 1995 a augmenté de 534, ce qui représente l'ouverture de 17 nouvelles classes.

Dans les cycles d'orientation, 10 nouvelles classes (5 dans le Haut­Valais et 5 dans le Valais romand) ont dû être orga nisées pour un ac­croissement de 231 élèves. Cette tendance est due en grande partie à la conjoncture actuelle et au mar­ché du travail. Ne trouvant pas de places d'apprentissage ou d'autres débouchés, les jeunes préfèrent suivre une année supplémentaire au cycle d 'orientation .

Dans les gymnases, l' augmenta­tion des effectifs est également im­portante, puisque 299 élèves répar­ti s da ns 9 classes vont encore grossir les rangs des établisse­ments déjà surchargés. Cet accrois­sement provient partiellem ent du

R~- Septembre 1994

fait que les élèves préfèrent rester à l'école au lieu de tenter un appren­tissage.

Les écoles supérieures de commer­ce malgré un e augmentati on d e 34 élèves, comptent 2 classes de moins. Les écoles prép rofession­nelles (EPP) comptent également 2 classes de moins alors qu e les écoles du degré diplôme (EDO), avec un e augmentation de 36 élè­ves, ont ouvert 2 classes supplé­mentaires .

Parmi les occupations particu­lières, nous mentionnons les sui­vantes.

Le Département de l'instruction publique devra se prononcer cet au tomne sur le nouveau projet d'ordonnance sur la reconnaissan­ce d e certificats d e matu rité (ORM). La mise en place de la nou­velle maturité professionnelle commerciale pour nos écoles supé-

rieures de commerce sera un autre défi important à réaliser .

Au Département d e l'instruction publique, une commission est chargée d'étudier tous les aspects de l'éducation à la santé pour nos jeunes. De plus, J'éducation à l'Eu­rope offri ra une nouvelle ouvertu­re des horizons.

De nombreux échanges effectués entre le Haut-Valais et le Valais ro­mand au cycle d'orientation et sur­tout au nivea u gymnasial prou­vent l'intérêt de nos étudiants pour le bilinguisme. Le Lycée-Collège cantonal des Creusets innove en plus, puisque dès la rentrée, 5 classes du Collège de 1re et 2' an­nées auront une partie des cours d ispensés en langue allemande avec des professeurs bilingues.

J. Cuntern Chef du Service cantonaL

de l'enseignement secondaire

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

É C o l E

En juin dernier, plus de 220 ensei­gnants et enseignantes de l'école enfantine ont suivi, à SailloTI, une présentation des nouveaux objec­tifs de l'éducation préscolaire.

Le document valaisan 1994, tient compte des objectifs de 1972, de l'expérience acquise d epuis 1975, des objectifs élaborés en 1986 et res te un guide pédagogique défi­nissant les activités de l' école en­fantine mais en y intégrant tous les objectifs romands d'éducation pré­scolaire 1993. Il précise aussi (com­me le guide 1986) ce que l'on peut attendre des élèves à la fin de la 2' enfantine.

Contenu du document Pour mé.moire, le document «L'école enfantine Valais» 1994 comprend 4 chapitres principaux + annexes:

- objectifs généraux et principes didactiques

- objectifs particuliers et exigences pédagogiques (acquisitions fon­damentales de fin 2E)

- approche pédagogique: place de l'enfant, projet, interdisciplina­rité

- suggestions pédagogiques

+ annexes: jeux EE & bibliographie à jour

Ce guide pédagogique actualisé, vous le d evez à une équipe d'en­seigna ntes motivées des 4 arron­dissements, Mmes Marcia Antonier, Floriane Lathion, Monique Favre et Isabelle Décaillet qui se sont énormément investies, d ' abord dans leur classe respective, lors

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E N F A N T N E

Objectifs de l'éducation préscolaire, Volais 1994

Un guide actualisé des journées de Saillon, et bien sûr, dans le grau pe de travail mandaté par DlP auqu el la SPVal, par Mmes Rose Copt et Andrée Gauye, et l' ENVR, par Mil, Evelyne H ey­moz, ont étroitement collaboré.

Ce document entre en vigueur dès la présente rentrée scolaire 1994-1995.

Des rencontres, par arrondisse­ment, seront encore organisées, se­lon inscriptions personnelles d éjà

prises en juin 1994, durant la scola­rité 94-95. Les dates, heures et lieux seront publiés prochaine­ment dans «Résonances»,

De même, durant le 2e trimestre 1994-1995, les enseignantes et en­seignants de IP seront également sensibilisés à ces objectifs.

Michel Pralong Inspecteur

Des maÎtresses animatrices

Les nouveaux objectifs présentés aux maîtresses enfantines cet été ne bouleversent pas Je program­me. A leur entrée dans le cycle primaire, les enfants auront le même bagage que par le passé. En gros, il s'agit du programme romand auquel on a ajouté l'ap­proche de la lecture. La nouveau­té réside bien plus dans la conception du rôle des mai­tresses.

Désormais, les projets d'appren­tissage doivent, tant que faire se peut, partir des enfants. «Il faut être à ]' écoute des intérêts des élèves. Ce sont eux qui fournis­sent les projets, les buts à at­teindre, les tâches à réaliser», explique Marcia Antoruer une des enseignantes du groupe de travail. «Le rôle des maîtresses change; elles deviennent des animatrices permettant à l'en-

R~ -Septembre 1994

fant de s'affirmer, de dévelop­per son autonomie.» Mais at­tention, les enseignantes veille­ront à intégrer les notions du programme aux projets. Et lorsque ce n'est pas possible, elles devront donner des leçons plus traditionnelles. «Lorsque j'ai testé cette méthode l'an dernier, j'ai pu placer toutes mes leçons d'environnement ou d'activités langagières. Par contre, j'ai dû régulièrement donner les cours d'éducation musicale en dehors des pro­jets), confirme Marcia Antonier.

Canevas précis Pour éviter de négliger certains éléments, un plan en quatre phases valable pour tous les projets a été élaboré. A chaque étape - choisir le thème puis les moyens, effectuer les travaux et apprécier le résultat - Je rôle de la maîtresse et des élèves est précisé.

Cette pédagogie centrée sur l'enfant offre des avantages tant psychologiques, que moraux, sociaux et cognitifs. Les écoliers devraient y gagner en autono­mie, en confiance en eux, tout en développant persévérance, solidarité et tolérance. <<En ap­prenant à se documenter, à se poser des questions, ils amélio­rent également leur capacité de réflexion»), estime Marcia Anto­nier,

Dernière nouveauté accompa­gnant ces objectifs de l'école en­fantine, les livres de la collection «Agir» dont trois volumes sont désormais disponibles au dépôt du matériel scolaire. Il s'agit de recueils d ' idées, d ' expériences vécues. Ces manuels belges sont propres à favoriser une a p­proche du développement de l'enfant.

P. Velter

R~ -Septembre 1994

E XPRESSIO N ÉCRITE

Des centres ~pourvous Une démarche pédagogique concernant l'expression

écrite sera testée cette année dans six centres sco­

laires du canton. Tous les degrés primaires sont

concernés par cette expérience pilote placée sous la

responsabilité scientifique d ' un pédagogue gene­

vois.

Les moyens d 'enseignement du français sont bien pauvres en lna­tière d 'expression écrite . Quant aux programmes, ils définissent quelques gra nds principes mai s restent très vagues quant il s'agi t d e fixer des objectifs précis et les moyens de les atteindre. Forts de ces constatations, les responsables valaisans de 1'enseignement du français ont décidé d e tester des «séquences didactiques» réalisées et utilisées à Genève.

Durant la présente année scolan'e, les enfants d e Vernayaz, Ardon, Plan-Conthey, Grimisuat, Crans­Montana e t Veyras consacreront deux périodes à ces «séquences di­dactiques», Cet automne, ils tra­vailleront un type de texte - la nar­ra tion - dans tous les degrés. Au printemps, les l res et 2e découvri­ront le type injonctif, les 3' et 4', le type expositif alors que les 5' et 6' 5' essaieront au type argumentatif,

Chaque «séquence did actique» comprend un ensemble d' exercices variés et progressifs consacré à un type de texte. Ces activités s'inscri­vent en général dans un projet où tous les paramètres de la commu­nication apparaissent clairement:

énondateur, destinataire, but, conte­nu et genre de texte à choisir.

Les maîtres des centres pilotes ont déjà sui vi un cours durant la ses­sion péd agogique. Chacune des périodes sera précédée d'un après­midi durant lequel l'activité sera présentée. Suivant les degrés, le travail en classe s'étalera sur une période de une à trois semaines, Une séance de synthèse réunira les participants un autre mercredi après-m idi. Les responsables tente­ront alors d'établir un inventaire des difficultés rencontrées.

L'expérience valaisanne pourrait profi ter à toute la Romandie. Un groupe d'étude français-expres­sion a été chargé par la Commis­sion romande des moyens d'ensei­gnement (COROME) de réaliser d es séquences didactiques-tests. Une production qui devrait débou­cher à plus long terme sur la créa­tion de moyens romands d'ensei­gnement de l'expression écrite.

P. Vetter

A lire: "Le plan romand est respecté» page suivante.

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Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

E x p R E s s o N É ( R T E

«Le plan romand est

La direction scientifique de l'expé­rience pilote d'expression écrite a été confiée au Genevois Auguste Pasquier. Responsable du Service du français de l'école primaire ge­nevoise, il est aussi melnbre du groupe d'étude français-expres­sion. Les «séquences didactiques» testées en Valais, c'est un peu son bébé. «Depuis 4 ou 5 ans, elles sont largement utilisées dans les classes genevoises. Nous en pro­duisons chaque année quelques­unes. Ce sont des fascicules poly­copiés réalisés avec les moyens du bord» , explique-t-il.

Indi(ations sommaires Le plan d'études romand ne four­nit que de sommaires indications telles que «s'exprimer librement» ou «colnposer un texte avec unité thématique». C'est pour pallier ce nlanque que les Genevois se sont lancés dans la production de sé­quences didactiques. Mais au bout du lac, on est resté fidèle au docu­ment de référence: «Nous nous sommes basés sur le plan d'étude romand qui insiste sur le travail par types de textes», confirme Au­guste Pasquier. Et le GRAP? <<Le découpage par degrés choisi par le Groupe romand d'aménage­ment des programmes convient bien pour certaines sous-disci­plines comme)' orthographe ou la conjugaison. Mais quand on tra­vaille la langue sous forme de tex­te, on ne peut pas décomposer par notions et par degrés.»

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Pour Auguste Pasquier, le chemi­nement proposé par les séquences comporte deux points forts: «Lors de chaque période, on se concentre sur un seul type de tex~

te. En deux ans, un élève peut ain­si travailler six sortes de textes.

Autre élément d'importance, maître et élèves sont placés à chaque fois dans une situation de communication très forle.»

Propos recueillis par P. Velter

Les nouveautés de la rentrée, vues par Bernard Veller.

••• ET 0>-1 'DIT

~u ',l y ALletJ

DU /JO/NEAU ••• ./ OLJIIIS!

R~ -Septembre 1994

M o y E N s D E N s E G N E M E N T

Odysseo/Koleido

L' ~~M- au voyage C'est par cet appel à l'interrogation sur soi et les autres, c'est par cet éloge aussi à l'être humain capable de relations et d'échanges, capable d'ouverture qu'Albert Jacquard nous invite à la lecture d'Odyssea . Cette publication de la Commis­sion romande des moyens d'ensei­gnement (COROME) est l'aboutis­sement d'une longue épopée qui puise son origine au cœur n1ême des migrations, SQurces de ques­tionnements, d ' incompréhensions, de craintes aussi. Cet ouvrage, ou­til de réflexion sur les phénomènes migratoires et leurs conséquences dans les classes, outil de formation à l'accueil et à la scolarisation des enfants migrants, outil d'encoura­gement, enfin, à pratiquer une éducation intercultureUe s'accom­pagne d ' un inventaire sélectif des moyens d 'enseignements et des supports didactiques utilisables en classe, Kaléido.

Ils viennent tous deux de paraître et feront l'objet d ' une exposition au Centre de documentation de l'OROP durant le mois d'octobre.

Odyssea, l'instrument de réflexion

Odyssea nous livre en deux parties des pistes de réflexion sur les mi­grations et leurs conséquences en situation scolaire.

Comprendre les migrations et leurs conséquences: plus facile grâce à «Odyssea». (Photo M. Egg5)

Riu>~ -Septemble 1994

«J'appartiens à l'espèce humaine et la richesse de

cette espèce vient de ce que les hommes ont le pou­

voir étrange de se faire cadeau les uns aux autres de

toutes leurs interrogations à propos du monde qui

les entoure et, surtout, à propos d'eux-mêmes.»

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Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

La première partie nous appelle au voyage à travers dix thèmes qui s'attachent à peindre un tableau des migrations et de leurs consé­quences culturelles, sociales et hu­maines dont les couleurs fonda­mentales ont pour nom: pluri­linguisme, société pluriculturelle et éducation interculturelle. A travers ces dix thèmes, brièvement peints, Odyssea nous invite:

.. à comprendre l'origine et la com­plexité des phénomènes migra­toires,

* à nous rappeler que si la Suisse est devenue une terre d'immigra­tion, elle fut à l'origine, elle aussi, un pays d'émigration internatio­nale et de migrations intercanto­nales,

,. à analyser notre société suisse, plurilingue et plurictùturelle,

"" à prendre conscience de l'interdé­pendance planétaire,

14

CORO Christiane Pen8gaux "

.. à nous interroger sur la place de l'école et le rôle de l'enseignant dans une société tnulticulturelle,

"" à comprendTe les notions d'étran­ger, de racisme, d'ethnocentrisme, de stéréotypes et de préjugés et à en percevoir les différentes facettes et les conséquences.

La deuxième partie de l'ouvrage propose des agrandissements de certains traits du tableau. Elle s'at­tache en outre à les analyser en si­tuation scolaire et à suggérer aux enseignants des éléments de ré­ponses leur permettant de faire face aux difficultés quotidiennes rencontrées au cœur même de leur classe.

Les différents chapitres s'organi­sent autouT de six sujets princi­paux: école et migration, l'hospita­lité scolaire, école et famille, les implicites culturels, langues et cw­tures, les savoirs de l'élève.

Chaque chapitre, énoncé sous for­me de question, est porteur d'un titre significatif et concret tel que:

>t Un nouvel élève arrive dans Ina classe, pourquoi?

>t D'où vient le nouvel élève?

* Comment l'élève et sa famille sont-ils accueillis en Suisse?

>t Pourquoi et comnlent connaître l'élève et sa famille?

* Je ne comprends pas les compor­tements et les réactions du nouvel élève, rien n'a l'air évident pour lui, poru-quoi ?

* Comment accueillir la (les) langue(s) de l'élève?

,.. Comment reconnaître les savoirs de J'élève?

>t Comment considérer ses réussites et ses erreurs?

Kaléido-scoop En vente auprès du dépôt scolaire, les deux publications décrites dans le présent article feront l'objet d'une exposition au Centre de documentation de l'ORDP durant tout le mois d'octobre. Au cours de cette exposition, les moyens d'enseignement recensés dans Kaléi­do seront présentés aux enseignants qui pourront les consulter du­rant les heures d'ouverture de la bibliothèque (à savoir, tous les après-midi de 13h30 à 18h). Dès la fin de l'exposition, ces docu­ments pourront être empruntés auprès du centre.

R4c~· Septembre 1994

Ouvrir nos portes: pas toujours fadle!

A la fin de chaque chapitre sont proposés:

'" des suggestions d'activités sco­laires, destinées aussi bien aux degrés élémentaires que secon­daires et exploitables dans diffé­rentes branches d'enseignement,

'" des renvois à l'inventaire sélec­tif, Kaléido,

* des pistes bibliographiques inci­tant à l'approfondissement d' un thètne ou l'autre.

Kaléido, l'instrument d'application

L'inventaire sélectif des supports didactjques, Kaléido, recense plus de 180 références documentaires favorisant la mise en application d.es réflexions et suggestions expo­sées dans Odyssea.

Les moyens d'enseignement pro­posés sont variés et directement utilisables en classe pour l'ensei­gnement du français langue d'ac­cueil et l'éducation interculturel­le: livres, cassettes sonores, dia­positives, vidéocassettes, jeux,

R~ -Septembre 1994

fiches. Chaque document fait l'ob­jet d'une fiche de présentation dé­taillée et complète contenue dans un classeur. Pour faciliter l'identi­fication du matériel pédagogique proposé, des indications précises et critiques sont fournies, telles que:

*le type de support,

*les tranches d'âge auxquelles le matériel est directement destiné,

* celles auxquelles l'utilisation de ce matériel pourrait être étendu,

*le niveau du public cible (débu­tant, moyen, avancé)

*le type de travail envisagé (travail individuel, travail en petit grou­pe, travail en groupe-classe)

* l'adresse de l'éditeur et le coût in­dicatif du matériel

"'la description du contenu du ma-tériel

* les objectifs visés.

Les deux publications, Odyssea et Kaléido, se complètent l'une l'autre par une série de renvois qui

orientent l'enseignant de la ré­flexion vers Ja pratique et vice ver­sa.

Nul doute que ces instruments de travail stimuleront la créativité des enseignants soucieux de J'accueil de nouveaux élèves migrants au sein de leur classe et représente­ront pour eux une aide précieuse face aux interrogations qu'ils se posent. Ils auront désormais les moyens d'apprivoiser «ces étran­ges étrangers» (Jacques Prévert) aux comportements et coutumes parfois si différents des nôtres.

Evelyne Nicol/emt ORDP, Centre de documentation

Références des ouvrages cités:

* PERREGAUX Christiane, Odyssea: accueils et approches intercllltllrelles, COROME, 1994

*MAGNIN HOTTE UER Sylviane [et al.}, Kaléido: inventaire sélectif de supports didactiques, COROME, 1994.

Les nouveautés de la rentrée, vues par Fransois Moret.

IS

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

É D u ( A T o N

Au tour de la 3~ Cher-e-s collègues de 3e primaire,

Au nom de l'équipe d'animation du cours d'éducation musicale d e Leytron Guin 1994),permettez-moi de vous remercier encore chaleureusement pour votre participation enthousiaste. Cette équipe sera à votre disposition lors des cours mentionnés ci-dessous.

Je vous encourage vivement à vous plonger dès la rentrée dans les moyens romands d'enseignement de la musique. J'ose vous conseiller de bien suivre la

Formation permanente 1994-1995

M u s ( A l E

méthodologie, d'essayer les différents exercices, de faire un petit pas chaque jour si possible. Ainsi, au fil des mois, ces moyens deviendront la meilleure métho­de qui soit: la vôtre.

Je vous souhaite, à vous, aux vôtres et à vos élèves une belle année scolaire dans la joie de chanter.

Bernard Oberholzer Animateur cantonnl d'éducation musicale

Possibilités d'animation - remarques sur la série précédente, - lecture de la série suivante, - leçon donnée avec les enfants, - préparation de leçons de 15', - répertoire de chansons, - apprentissage d'une chanson en mouvenlent.

Dates Horaires Lieux

Enseignants de Monthel), Val d'Illiez, Troistorrents, Massongex, St-Maurice, Haut-Lac Animaleurs: Jean-Maurice Delasoie, Europe 13, 1870 Monthey, 025/71.47.80

LU 03.10.94 LU 28.11.94 LU 06.02.95 LU 03.04.95

Stéphane Bianchi, Clavelaire, 1893 Muraz, 025/72.76.83

16h30 Collombey/Corbier 16h30 Monthey / Mabillon 4 16h30 Vou vry 16h30 Choëx

Enseignants du Dislricl d'Entremollt, de Boveruier, Martigny-Combe, Salvan Animaleur: Pascal Luy, Fonlenelle, 1934 Le Châble, 026/36.28.78

MA 20.09.94 17h00 Villette MA 22.11.94 17h00 Orsières MA 21.02.95 17h00 Sembrancher MA 11.04.95 17h00 Liddes

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Accueil

Stéphane Bianchi Jean-Maurice Delasoie Angeline Borgeaud Joseph Perry

Bernadette Maret A nne-Marie Moulin Nicolas Métroz Eric Fellay

R~ -Septembre 1994

Dates Horaires Lieux

Enseignants de Fully, Riddes, Saxon, Chamoson, Ardon Animateurs: Etielwe CarrOll, Ch. de Plaisonce, 1926 Fully, 026/46.19.61

Yvon LuisieJ', instituteur, 1913 Saillon, 026/44.27.04 LU 10.10.94 LU 12.12.94 LU 13.02.95 LU 24.04.95

16h45 Fully/ Saxé 16h45 Saxon 16h45 16h45

Chamoson Ardon

Accueil

Gilles Carron Albert Zufferey Geneviève Carrupt Marie-Claude Gaillard

Enseignanls de Conthel}, Nendaz, Vétroz, Châleauneuf/Siol!, Bmmois, Val d'HéJ·ens, Les Agettes, Veysonnaz Animateurs: MQlllI Charbonnet, le Terry, 1994 Beuson/Nendaz, 027/88.17.18

MA 25.10.94 MA 13.12.94 MA 21.02.95 MA 25.04.95

Pierre-Louis Nanchen, Amandiers 54, 1950 Sion, 027/23.45 .56

17h00 Châteauneuf/Conthey 17h00 Erde 17h00 Basse-Nendaz:La Biolette 17h00 Evolène

Enseignants de Sion/Ville, Champsec, St-Léonard, Savièse, Grimisuat, Ayent Animateurs: Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 25, 1950 Sion, 027/23. 19.28

LU 10.10.94 LU 12.12.94 LU 13.02.95

LU 03.04.95

Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens, 027/43.16.28 17h00 Planta / Sion 17h00 Sacré-Coeur, Sion 17h00 St-Germain/Savièse

17h00 La Bruyère / Sion

Jean-Yves Oreiller Patricia Clivaz Manu Charbonnet Francine Follonier

Jacqueline Pannatier Jean-M. Cordonier Jean-Romain Varane Pierrot Métrail1er Yves Bornet

Enseignants de la Commune de Sierre, de Chippis, Chalais, Grône, Noble et Louable Contrée Animateurs: Pierre-Alain Barras, Roule de Muzot, 3968 Veyras, 027/55.34.17

MA JE MA JE

Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis, 027/55.40.84

27.09.94 16h30 24.11.94 16h30 24.0l.95 16h30 23.03.95 16h30

Chanter, si possible tous les jours.

R~ -Septembre 1994

Veyras Jean-Luc Zufferey Chippis Franco de Marchi Flanthey Adrien Nanchen Chalais A ttillo de Marchi

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

M o y E N s

«L'Europe est 1111 thème majeur de cet­te fiu de siècle: l'actualité se charge de nOlis le J'appeler chaque jour ... C'est un travail de sensibilisation qui est proposé au travers de ces documents. En privilégiant les attitudes et les va­leurs plutôt que les connaissances, la démarche pédagogique retenue vise à développer la tolérance, le respect, la solidarité et le sells des responsabilités chez les élèves. Après la votation du 6 décembre 1992, nous nous réjouissons de voir ici la Suisse romande faire œuvre de pion nier et montrer, ainsi, l'ùnportance qu'elle accorde aux ques­Uons européennes.»

Ces extraits tirés de l'avant-propos du conse iller d 'Eta t Pierre Cevey, alors président de la Conférence intercantonale des chefs de Dépar­tements de l' instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CDlP/ SR+TI), résument bien les objectifs et la concep tion des su p­ports publiés en décembre 1993 par COROME (Commission ro­mande d es moyens d' enseigne­ment) : «Une dimension européen­ne à l'école»!. Bref retour en arrière.

Des options claires En 1990, suite à une demande de la CRECE (Commission romande d' éducation civique européenne) un groupe d' étude est mandaté par CO ROME pour définir les grandes lignes de supports «per ­mettant la forma tion à l'Europe». Très vite, il apparaît que les objec­tifs d'une «dimension européenne dans l' éducation» peuvent être compris de manière fort différente. Dans un premier temps, afin d 'évi-

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D E N s E G N E M E N T

Education à l'Europe

Des1-NJ~ modernes et ouverts ter tout malentendu, le groupe ti ent à annoncer clairement ce qu' il ne souh aite pas faire: il est précisé qu e ces supports ne seraient pas une propaga nde pour l'Europe, qu' ils ne présenteraient pas les dif­fé rentes insti tutions européennes et qu ' ils ne constitueraient pas la matière d' une nouvelle discipline.

En effet les objecti fs généraux d é­clarés - à savoi.r la prise de conscience d'une ctimension euro­péenne multiple et variée, la for­mation de citoyens «européens» responsables, J'éducation au res­pect et à la solidarité .. . - exigent de sortir des sentiers battus - tant au ni vea u de la matière que de la dé­marche pédagogique - des disci­plines dans lesquelles est générale­ment traitée l'Europe selon les programmes actuels.

Construction des connaissances plutôt que transmission

Pour atteindre les objectifs visés, il est nécessaire de travailler sur les attitudes et, comme un «corpus» de connaissances ne peut pas être défini au départ, la méthodologie

est centrée sur l'élève, sur sa sensi­bilité, ses intérêts, ses savoirs.

C'est ainsi que la didactique pro­posée favorise la construction des connaissances par l' élève placé en situation de s' interroger plutôt que la transmission de celles-ci par le maître dans un enseignement

ELEMENTS DECLElICHEURS

J. ;

ELEMENTS ReSSOURCES , ''0

] !!!!!;.

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Une démarche qui «part» de l'élève.

R~· Septembre 1994

frontal. Dans ce but, la démarche méthodologique se présente com­me suit

- faire d'abord émerger, par un qu esti onnement, une probléma­tique proche de l'apprenant. Ce qu esti onnement sera provoqué par des «éléments déclencheurs» (photos, cartes, tex tes, ca ri ca­tures, questionnaires ... ) touchant le vécu et l'affectif de l'élève;

- approfondir la problématique re­tenue, à travers des ressources et des références où trouver le plus de réponses possible aux ques­tions apparues, et proposer d ' autres activités explora toires ou complémentaires à la dé­marche première.

Rôle primordial de l'enseignant-e

Comme on peut le deviner, le suc­cès d' une telle entreprise repose essentiellement sur le «génie péda­gogique» de l'enseignant-e. Le choix de l'élément déclencheur en fonction des intérêts et des sensibi­lités de sa classe, la synthèse des «réactions» et questions des élèves pour construire une problématique com,mune, la sélection des docu­ments ressources - parmi ceux pro­posés par les auteurs ou ailleurs -répondant aux besoins et a ttentes sont d éterminants. C'est pourquoi les seize sujets traitant les six thèmes retenus sont à considérer comme des exemples, des proposi­tions - ils sont néanmoins tous di­rectement utilisables en cl asse -qu e chaque enseignant-e adaptera au public visé Le fait que tous les documents d estinés aux élèves soient spécialement prévus pour la photocopie facilü e grandement le travai l.

II appartient aussi à l'enseignant-e de choisir dans quelle discipline -plutôt l'histoire et la géographie -et pour quel point du programme ces supports vont être utilisés, même si des propositions en lien

R~· Septembre 1994

direct avec les programmes offi­ciels sont faites par les auteurs pour chacun des sujets.

Une démarche qui fait école en Europe

Présentés à Donaueschingen (Alle­magne) dans le cadre d' un sémi­naire organisé par le Conseil de l' Em op e, les supports COROME ont connu un large écho positif. La clarifi cation des objectifs «euro­péens» - qui ne sont plus confon­dus avec ceux de la discipline concernée - et la didactique pre­nant réellement en compte l' élève ont incité les représentants de plu-

sieurs pays européens - une ving­taine - à s' inspirer de la démarclle romande pour l'élaborati on de fu­turs moyens d' enseignement. Les auteurs suisses sont même sollici­tés par le Conseil de l'Europe pour adapter un de leur thème - la fron­tière - en vue d'une diffusion sur tout le continent.

Ivan Deschenaux Collabora leur scientifique au

Service des moyens d'enseignement de l'lRDP

1 Armanios, R. e t Dubuis, F. Une di­mension européenne à l'école. Neu­châtel: COROME,1993.

Des éléments déclencheurs qui «parlent» aux élèves (R. Burki in: CH 86, Journal suisse de l'année 86, Eiselé S.A., Prilly, 1987).

19

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

M o y E N s D E N s E G N E M E N T

Mathématique au CO Courant mai 1994, les mercredis après-midi 4 et 11, les enseignants de mathématiques du cycle d'orientation ont été conviés à la présentation des nouveaux ou­vrages de mathématique 3e Niveau Il et 3' Niveau 1. Ces deux demi­journées, animées respectivement par MM. Marcel Guélat et François Jaquet, mettaient un terme à l'in­troduction des nouveaux moyens de mathématique du CO.

Nouveaux -1N7~

Pour les collègues des autres branches et des autres degrés d'en­seignelnent, voici un bref aperçu de chacun des ouvrages, un exposé des principaux changements et quelques extraits propres à illus­trer la conception des différents outils.

Niveau Il: Mathématique 9, manuel + fichier

de l'élève, Berne A part le thème 7 (Equations) qui a subi une refonte totale tout en res­pectant la conception d'origine, afin de ITÙeux coller aux exigences du programme du CO (1993), le manuel et le fichier correspondent en tout point aux ouvrages ber-

Exemple de problème: droites et angles - Thème 9

horizon

39. Cœur brise

20

Roméo vient de quitter l'amour de sa vie . 1/ a abandonné Juliette sur la jetée et rame irrésisti­blement vers le large.

A quelle distance du rivage échappera-t-il à son regard déchirant, en disparaissant de son horizon?

Rayon R de la Terre: 6400 km Altitude des yeux pleins de larmes de Juliette: 4 m Altitude des yeux impitoyables de Roméo: , m

nois ge . Ici encore, les rédacteurs, tous enseignants praticiens, ont gardé sans cesse le souci d'offrir un outil de travail performant et attrayant, construit en continuité des ouvrages précédents (7e et 8e) : n1ême conception et même décou­page de la matière en treize thèmes.

On retrouvera donc tout au long des ouvrages :

- des points de départ, activités variées destinées à introduire un nouveau chapitre,

- des résumés de connaissances à acquérir,

- des exercices progressifs répartis en deux catégories, le calcul mental et les problèlnes écrits,

- des exercices de récapitulation,

- des jeux, de la logique et du rai-sonnen1el1t et quelques situa­tions mathématiques emprun­tées à la réalité (Thème 12),

- de nombreuses séries d'exerci­ces permettant de réviser ses connaissances (Thème 13),

- un mémento mathématique.

Ces ouvrages clairs, aérés et précis seront, à n'en pas douter, appré­ciés à leur juste valeur par les en­seignants et leurs élèves.

R4c~ -Seplembre 1994

La parution d'un livre du maître, regroupant les ouvrages 7 à 9 est prévue pour cet automne. Ce der­ruer vous sera proposé par le canal des directions dès qu'il sera dispo­nible.

Niveau 1:

Manuel Mathématiques 9, Fribourg

Il se situe dans le prolongement di­rect des ouvrages 7 et 8 par l'ac­croissen1ent de la con1plexité des matières et par l'utilisation de no­tions déjà étudiées pour en intro­duire de nouvelles. Chaque cha­pitre est ici aussi introduit par une présentation théorique de la matiè­re. Comme les précédents, cet ou­vrage reste essentiellement un re­cueil d'exercices, de difficulté pas toujours croissante.

A nouveau, les enseignants de­vront obligatoirelnent effectuer un tri sérieux tant le choix et la quan­tité des exercices proposés sont grands. Il n' est humainement pas pensable de vouloir tous les abor­der au cours de l'année scolaire (plus de 770 exercices !).

La formalisation de nouvelles no­tions ne devrait intervenir qu'au terme d'une phase de découverte à laquelle chaque enseignant devrait accorder un temps largement compté.

Nettement de meilleure qualité d'ensemble que le 8e, maillon faible de la série dont la réadapta­tion ne saurait tarder, l'ouvrage ge offre quelques recherches intéres­santes surtout dans les chapitres Statistiques et Probabilités et Ap­plication du plan dans lui-même.

Fichier de l'élève, Mathématique ge année, Neuchâtel

La didactique des mathématiques préconisant une approche des concepts et connaissances au tra­vers d'activités centrées sur l'élève: (situations Ina thématiques, pro­blèn1es ouverts, ateliers), un com­plément à l'ouvrage fribourgeois était donc indispensable.

Comme pour les précédents fi­chiers (7e et Se), les thèmes, Acti­vités géométriques - Logique et Raisonnement - Ateliers - Jeux et Stratégies - Probabilités et Statis­tiques, ont été retenus dans le fi­chier 9'.

Tiré des fichiers neuchâtelois 8e et ge, un nouveau chapitre, Calcula­trice, a été ici rajouté car, en troisiè­me année, l'utilisation de la n1achi­ne à calculer est systématique.

Les exercices proposés dans ce chapitre permettront de bien maέtriser cet outil tout en développant l'aptitude à la recherche, à la lo­gique et au raisonnement.

Dans un premier temps, les activi­tés de ce fichier ge, par leur riches­se, leur originalité et leur difficulté (problèmes consistants, qui exigent un engagement personnel), peu­vent apparaître comme très désé­curisantes. Si l'on prend le temps et si l'on ose s'y plonger, au début, à quelques reprises durant l'année scolaire, elles ne manqueront pas d'apporter dans notre enseigne­ment, intérêt, motivation, échanges et coopération.

A l'avenir, il serait intéressant d'utiliser les colonnes de Réso­nances pour par exemple décrire une expérience pédagogique inté­ressante, montrer des travaux d'élèves, proposer des chemi­nements possibles dans la résolu­tion d'activités paJ"hculières ... Pen­sez-y!

Pour tenniner, je n1e permets de vous rappeler que les ouvrages présentés, tant en N T qu'en N Il, ne sont que des moyens d'ensei­gnen1ent. En aucun cas ils ne peuvent prétendre remplacer le programme officiel du cycle d'orientation (1993) avec ses objec­tifs et ses connaissances à trans­mettre (fundamentum et prolonge­ments éventuels).

H.Schild Coordinateur de la mathématique

Exemple de problème tiré du nouveau chapitre «Calculatrice»

8. Millésime

Comment afficher le millésime de cette année sur une calculatrice ckmt toute. les touches portant un chiffre sont hors d'usage. l l'exception du ru . al ua minimum d 'opérations ?

Exemple coDteux : avec 1987 [] et 1987 G. on atteint 1987 en 3974 pre.­sions de touches !

Il Y a des méthodes nettement plus économiques:

Ton record

Riu>~- Seplembre 1994 21

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

ORM, ft\tt)~& hypostase Contrairem ent au projet du 1er jumet 92, ce tte nou velle mouture d e régle­menta tion d e la reconnaissance des certifica ts d e ma turité cantonaux a été élaborée dans l'ouverture et la transpa­rence. Ce sont les termes m êm es de ses auteu rs, un groupe de travail présidé par le Prof. P.-G. Fonto\1iet et dont le vice-président es t M . Roger Sauthier . Cet aveu éclaire rétrospectivem ent l' épiq ue comba t qui m obilisa les mi­lieux concernés par l'enseignement en 92-93 et qui a débouché sur l'échec que l'on sait.

Moins de notes de maturité

Deux buts d e ce projet de révision semblent contradi ctoires: diminuer le

nombre d e note e t enykhir l'éventail des disciplines. L/astuce qui fait abou­tir la démarche est d e penser en terme de domaines.

1re étape. Regrouper les branches en en­sembles de branches, appelés do­maines d 'études, reprenant ainsi la ter­m inologie du Plan d 'études cadre.

2e étape. Attribuer un nombre de note par d omaine, sans préciser comment les répartir, à savoir:

- domaine des langues = 3 notes

- mathématiques = 1 note

- biologie + chimie + physique = 1 note

- art visuels et! ou musique = 1 note

Le nouveau projet de réglementation des maturités alimente les (onversations dans nos (ollèges.

22

Disparition des types de maturité

3t étape. Attrib ue r à chaque domaine des % d e temps d 'enseignement qui sont, à un dixième près, les % mini­maux pour tous les types de m aturités actuels, c'est-à-dire le fondement com ­mun (ou intersection) à tous les types, ca1culés pour les 4 d ernières années avant la maturité. Le calcul donne 32% pour les langues, 25% pour les mathé­matiques et les sciences exp érimen­tales, 13% pour les sciences humaines et 5% pour les arts,

A cette étape du processus, la situation est la suivante: 7 notes de maturité et une somme des temps minimaux d'en­seignement inférieure à 100 % et, bien sûr, plus de types de maturité.

Sept choix pour une option spécifique

4e étape. Avec le temps d 'enseignement qui res te, le projet peut alors introdui­re une option di te spécifique à laquelle il attribue 15 % du temps d'enseigne­ment et que l'élève choisit pa rmi sept, à savoir langues anciennes, langues mod ernes, physique et application des mathématiques, biologie et chimie, économie et droit, philosophie et péda. gogie-psych ologie, arts visuels et mu­sique. Cette option spécifique vaut une note.

li reste alors 6 % de temps d'enseigne­ment que les concepteurs du projet at­tribuent à une seconde option, dite complém entaire, avec à peu près les mêmes choix et valant 1 note, ainsi que 4 % pour un travail personnel.

Comparaison avec le 1 er projet

Situation finale: 9 notes, dont 7 pour toutes les disciplines fondamentales et 2 pour les options. En comparant au

R~-Septembre 1994

projet précédent, on remarque comme principales nouveautés la fixation des volumes respectifs en temps d 'e nsei­gnement avec une option suffisam ­ment dotée pour qu' elle devienne spé­cifique de la fo rmation suivie par l'élève ainsi que la disparition du tra ­vail interdisciplinaire dont la note compte pour la maturité.

Culture générale Il es t bien connu qu'une préparation spécifique axée uniquement sur la ma­tière à présenter à l'examen de matw'i­té fédérale offre, selon les statistiques, une perspective ténue d e réussite aux études universitaires. Une authentique culture est nécessaire et pas seuJement pour réussir les études. Cela les concepteurs d e ce proje t l 'on t bien compris; comme ceux du règlement ac­tueL Pa r contl'e, il faudrait se dem an­der si l'on favorise son acquisition par le bia is d es mesures réglem entaires proposées; leurs concepteurs l'affi r­ment et, sans d oute pour le besoin de leur cause, d énigrent le travail accom­pli actuellement.

C'est malheureux, car à mes yeux la cultUloe générale s' obtient d 'abord en des lieux où souffle l'esprit e t règne l' harmonie; les lieux d 'enseignem en t doivent être privilégiés et leurs acteurs bénéficier d 'espaces de liberté pour les animer. La tendance est m alheureuse­men t inverse, les directions sont tou­jours plus accaparées par le mana­gem ent et les enseignan ts d evront bientôt comptabiliser chaque minute.

Consultation La nécessité d ' un changem ent et l'am élioration que promettent les concepteurs de ce projet semblent po­sées a priori; ne sont-elles pas que des suppositions? La prudence s'im pose, car u n déséquilibre sacrifierait plu· sieurs volées d 'étudiants. La consulta· tia n des milieux concernés dure juste la saison d 'été, p eut·être pour qu'elle soit moins chaude ! Quelle que soi t l' issue sur le plan suisse, la concer­ta tion, coutumière avec bonheur sur le plan valaisan, garantit le maintien d 'une formation équilibrée.

Laurent Perruchoud Membre du conseil de rédaction

de Résonances

R~- Septembre 1994

N F o R M A T Q u E

Un~~ télématique à l'essai Dans le cadre de la recherche sur les services pouvant être rendus par un serveur télématique pé­dagogique, l'DROP met en fonc­tion , d ès cet automne, un accès à son ordinateur dédié à la distribu­tion d' informations, de fichiers de données etc. La plate-forme défini­tive de ce réseau sera choisie en fonction d es possibilités tech­niques et financières, et surtout en fonction de l'intérêt manifesté par les enseignants pour ce genre de moyen de communication, d'échan­ge et de «ti'avail de groupe par cor­respondance».

La banalisation des nouvelles tech­nologies perm et actuellement de mettre en contact des personnes ayant les mêmes objectifs ou les mêmes passions (travaux de re­cherche ou de création) sans de­v oir se d éplacer chaque foi s d ' un bout à l' autre du canton ou d e la Suisse romande.

Le domaine des communications s'enrichit, jour après jour, de nou­veaux moyens techniques (répon­deur téléphoniqu e, fax, natel pa­ger .. . ) ainsi que d' innombrables sources d' informations et d 'échan­ges. Le serveur télématique (mini­tel, vidéotex) fait désormais partie de notre vie de tous les jours et

une liaison de ce type dans chaque centre scolaire ne nous paraît pas du tout utopique dans le contexte actuel.

Il s'agit, dans un prelnier temps, d'établir des critères précis d e fonctionnement de ce serveur télé­matique: qui peut y accéder? quelles sortes d ' informations peut-on y trouver? les documents mis à dis­position doivent-ils être examinés et «filh'é» ou J'enseignant fait-il lui­m êm e ses choix ?

Les enseignants e t les centres sco­laires équipés d 'un ordinateur (PC compatible avec l' environnement Windows ou Macintosh) et d ' un modem, peuvent désormais se brancher sur le serveur de l'ORDP. Il suffit de s' inscrire en envoyant une disquette à l'adresse suivante :

DROP-Informatique, Gravelone 5, 1950 Sion

Renseignements : tél.: 027(604 180

Les informations suivantes sont également nécessaires : nonl, p ré­nom (ou nom du centre scolaire) adresse complète, numéro de télé­phone, type de J'ordinateur et du modem (vitesse) .

23

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

En retour, chacun recevra gratuite­ment sa disquette avec le program­me de communica tion, un fasci­cule d' informations techniques et de conditions d ' utilisation ainsi qu' un mot de passe.

Les services offerts sont les sui­vants:

• accès à une bibliothèque de do­cuments pédagogiques, cata­logues de logiciels éducatifs, pro-

• 1 ordinateur

grammes libres de droits ou en démo ... avec possibilité de trans­fert sur son propre ordinateur.

• messagerie (confidentielle)

• support technique par répon­deur (nous essayons de résoudre vos éventuels problèmes infor­matiques)

Le ser veur est branché 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Que faut-il pour se brancher?

Nous remerci ons les maîtres qui nous ont d éjà fait parvenir des do­cuments et nous invitons chaque enseigna nt à participer à l'enrichis­sement de cette base de données pédagogiques.

Remarq ue: les marques COlllmer­

ciales citées plus haut sont la pro­pri été d e leurs fabricants respec­tifs.

- Macintosh avec système 6

- ou m M / compatible

(2 Mo de mémoire vive)

avec système 7 et suivants

(4 Mo de mémoire vive)

avec Windows

(4 Mo de mémoire vive)

• 1 modem câblé sur votre ordinateur et sur une ligne téléphonique.

• 1 disquette avec le programme de communication.

Un ordinateur, un modem, un téléphone: vous voilà branchés.

24 /(~ - Septembre 1994

Bourses et prêts J.' k~ Da ns l e b ut d ' informer les élèves, étudiants et appren­tis d es déla is fixés et des condi tions requises pour l'obtention d ' une aide fi­nancière de l' Etat pour leur fo rmation, la Comnüssion cantonale des bourses et des prê ts d ' honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes:

1. Ayants droit

Des subsides sont accordés:

- aux apprentis;

- aux élèves d es écoles se-condaires du 2e d egré et écoles assimilées;

- aux élèves des écoles pré­parant à l'enseignement;

- aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, d es écoles préparant aux professions paramédica­les, aJ"tistiques, ecclésias­tiques et touristiques;

- aux étu diants des écoles techniques et d es écoles techniques supérieures;

- aux étudiants des hautes écoles, y compris le docto­rat;

- p our les d euxièmes for­ma tions, les recyclages, le perfec tionnement profes­sionneL

2. Conditions

Le fi nancement d ' une for­ma tion incombe en p remier lieu aux paren ts f subsidia i­rement aux autres respon­sables légaux et aux requé­ran ts. Dans la mesure où les possibili tés financières des personnes précitées sont in­suffisa ntes, d es subsides sont alloués par l'Etat.

/(~ - Septembre 1994

3. Présentation des demandes

Les demandes de subsides d oivent être adressées sur formulaire ad hoc au Dépar­tem ent de l' instruction pu­blique, à l' intention d e la Commission, dans les déJais suivants:

- jusqu'au 25 juill et pour les personnes commen­çant leu r formation en au­tomne

- jusqu 'au 20 février pour les personnes commen­çant leur forma tion au printemps.

Les form ulai res peu vent être obtenus

- auprès d es administra­tions comm unales;

- auprès d es directions des cycles d 'orientation;

- auprès des directions des écoles secondaires du 2e

degré;

- auprès des écoles profes­sionnelles;

- auprès du Département de l'Instruction publique, Section des bourses et des prêts d ' honneur, Planta 3, 1950 Sion.

Le questionna ire dCtment rempli d oit être signé, cas échéant, par le déten teur de la puissance paternelle e t accom pagné, selon les cas, des pièces suivantes:

- une d éclara tion officielle attes tant l' inscription à l' école ou à l'é tablisse­ment fréquenté

- le cont rat d 'apprentissa­ge;

- un plan financier.

Les demandes de renou vel­lement d e l'a ide se font au m oyen d ' un questionnaire spécia l. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants, élèvesf et appren­tis qui ont bénéficié d ' une aide pOUl' l'année 1993/ 1994

4. Remarque Seules les demandes fOl·mu­lées de façon complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront être prise en considération.

Le Dépa rtement d e l'Ins­truction p ublique par sa sec­tion des Bourses et des Prêts d ' honneur, est à la disposi­tion des personnes intéres­sées pour tous renseigne­ments.

Commission. cantonale des bourses et des prêts d'ho1111eur

Enseignement élargi de la musique

Ambiance musicale en dosse

7) epuis plu sieu rs an­nées, d e nombreux é1èves d e nos classes

bénéficient de l'enseigne­ment élargi d e la musique à l'école.

Cette démarche pédago­gique, encouragée par le Départem ent d e l'instruc­tion publique, consiste à in­troduire plus de 125 mi­nutes d 'éd ucation musicale (soit environ 25 à 30 mi­nu tes par jour) dans la grille-horaire.

Le temps officiel im parti à l'éduca tion mu sica le étant de 75 minutes, le temps supplémentaire nécessaire doit ê tre pris sur les bran-

ches essentielles (ma ths, français, environnem ent. .. ).

Tous les enseignants prati­quant cette forme d ' éduca­tion pourront vous dire que non seulement les J'ésultats scolaires n'en ont pas souf­fer t mais que l'ambiance de la classe, le sens social des élèves s'en sont trouvé boni­fiés.

Les conditions Sont les sui­vantes:

1. avoir suivi un cO Li rs de form a tion aux moye"s romands d'enseignement de la musique

et les pra tiquer en classe

2. avoir suivi une autre se­m aine de formation (pel'-

cussion, guitare, flûte, danse ... ) ou, alors, avoir une formation pel·son­nelle.

3. avoir l' accord de votre inspecteur scolaire et, le cas échéant, de l'autorité scolaire locale.

4. informer l'animateur can­tonal pour l'éducati on musicale

Les enseignants intéressés peu vent se renseigner ou s'inscrire auprès de:

Bernard Oberholzer - ORDP Gravelone 5 - 1950 SION

(027) 6041 50 secrétariat

(027) 60 41 67 bureau

(025) 72 74 02 privé

25

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

G R A N o ( o N s E l

Quelles missions pour i' iuh-

Par une résolution urgente déposée au Grand

Conseil en session de mai 1994, il a été demandé au

chef du Département de l' instruction publique de

pouvoir organiser sur le temps de classe des séances

d'information dans les écoles au sujet de la votation

populaire sur les Jeux Olympiques. A cette occasion,

le chef du DIP a pu développer et préciser le rôle et

la fonction de l'école. Voici le texte de son interven­

tion.

La résolution urgente déposée au­près d u Grand Conseil pose des problèmes de fond, auxquels on ne peut répondre simplement par une attitude positive, ou négative, sans trai ter d e manière plus totale la philosophie de l'école, son rôle, sa mission, sa position par rapport à l'économie et aux grands pro­blèmes du moment.

II y a lieu d'affirmer d'abord, ou en tout cas d e rappeler, que l' école n'est pas un instrument dont la so­ciété peut se servir selon ses prop res d ésirs, pour aider au triomphe d 'une cause, quelle que soit la valeur de celle-ci. Cette conception utilitariste de la forma­tion tend d 'ailleurs à se propager, et il importe que ceux qui sont pla­cés aux responsabilités empêchent des déviations en tout point préju­diciables.

26

L' école a pour objectif fondamen­tal :

- de développer l' intelligence des individus,

- de créer des comportements de nature à favoriser l'intégration des jeunes dans la société.

Si l'on n'affirme pas clairement ce principe, elle cessera d 'être au ser­vice des élèves et des étudiants pour se soumettre à la tyrannie des milieux économiques. Ne sommes­nous pas déjà engagés partielle­ment dans cette voie, d'ailleurs?

Les entreprises interviennent au­près des universités, qui intervien­nent auprès d es gymnases, qui in­terviennent auprès d es écoles primaires pour obtenir une modifi­cation des programmes d' ensei­gnement.

Si nous acceptions la prévalence de ce mécanisme fonctionnel, quelles chances n OliS resterait-il de voir notre société évoluer, inventer, créer? Très peu assurément, puisque nous nous attacherions à susciter des clones et des surgeons plutôt que des individ us originaux et libres.

Former les individus, leur donner les meilleures chances de dévelop­per leurs potentialités, corriger les inégalités, p révenir les dangers que la société contemporaine sème sous les pas des adolescents, inté­grer les éléments étrangers ou marginaux, éduquer à la santé, tels sont les objectifs essentiels d e l'école en tant qu 'agent res­ponsable du comportement des jeunes.

Ouvrir leur intelligence aux disci­plines instrumentales, aux connais­sances toujou rs plus étendues, tel est son rôle en tant qu'organe char­gé de fa ire acquérir les méthodes et les moyens d'apprentissage.

D' où cette tâche de plus en plus lourde qui pèse sur les épaules des enseignants et qui se traduit en ho­raires prolongés, en p rogrammes surchargés, en fa tigue physique et nerveuse présente aussi bien chez les maîtres que chez leurs élèves. On ne peut donc pas, de ce seul point de vue, en rajouter sans cesse.

~~ - Seplembre 1994

Certes, sera-t-on tenté de dire, il s'agit ici d'un événement excep­tionne1, unique, auqu el l' école ne saurait demeurer indifféren te et qui mérite une information dans les écoles. Peut-être.

Constamment toutefois, les Ser­vices de mon Département, et moi­même, sommes contraints d'éviter des intrusions de toutes sortes, et qui comportent toutes un aspect positif, mais que l'on se doit de re­jeter pour les raisons que je viens de donner.

Se fo ndant sur des bases légales qui sont im pératives, le Chef du Département d e l'instruction pu­blique se doit donc d'être le gar­dien de l'Ecole, de sa mission, de son rôle, de sa trajectoire tendue vers des objectifs qui sont clairs et dont on ne saurait l'écarter.

Quelles sont ces bases légales, comment les interpréter, comment les appliquer dans le contexte créé par cette résolution? Telles sont les interrogations pour lesquelles des éléments de réponse doivent être donnés. L' article 3 de la loi d u 4 juillet 1962 sur l' instruction pu­blique mérite d ' être rap pelé dans sa formulation de 1962, rep rise et précisée dans la loi de 1986: (voir encadré).

Deux poin ts p rincipaux doivent être relevés ici . D' une part, le ca­ractère de subsidiarité de l' école par rapport à la fa mille et, d 'autre part, le d éveloppement des fac ul­tés intellectuelles de l'élève do nt est chargée l'école.

On connaît le sens du mot subsi­diarité. II implique qu'on laisse à la fa mille le rôle prépondérant, no­tamment en ce qui concerne le res­pect d es opinions, de la manière d'être et de penser. Quant aux fa­cultés intellectuelles, l'une d'entre elles pourrait être l' esprit critique que l'on ne saurait brimer par une sorte d'endoctrinement de quelque nature qu' il soit, mais qu' il impor­te au contraire d 'aiguiser et d 'affi­ner.

Dans le cas soulevé par la résolu­tion urgente sur les Jeux Olym­piques, la question se pose en outre de savoir si l' école doit être un levier de commandes au profit d 'une consultation populaire.

En s'engageant dans cette direc­tion, elle s'écarte de la voie que lui a tracée le législateur et qu'ont vo ulue les parents en lui cédant une part de leurs responsabilités. Qu'adviendrait-il alors si on la sol­licitait d emain pour d'autres causes?

Art. 3

Mission générale de l'école

L'école valaisanne a la mission générale de seconder la fa­mille dans l'éducation et l'instruction de la jeunesse.

Information, consultation, participation

A cet effet, elle recherche la collaboration des Eglises re­connues de droit public (appelées ci-après Eglises).

Elle s'efforce de développer le sens moral, les facultés intel­lectuelles et physiques de l'élève, de le préparer à sa tâche de personne humaine et de chrétien.

Art. 3 bis

Les autorités scolaires maintiennent les relations né­cessaires par l'inf ormation, la consultation, la participa­tion, ou par d'autres moyens, avec les parents, les ensei­gnants, leurs associations respectives, ainsi qu'avec les Eglises et les milieux concernés.

L'école peut solliciter des collaborations diverses de la part des milieux religieux, culturels, économiques, poli­tiques et sociaux.

~~ - Seplembre 1994

L'école a pour buts de développer l'intelligence et favoriser l'intégration des individus.

Qu'en est-il de l'information dans les écoles si demain une votation devait porter :

- sur l'armée et la défense du Pays

- sur l'avortement, le sida, la drogue

- ou tout p rochainement sur l'ar­ticle constitutionnel sur la cultu­re?

Tous ces sujets concernent bien évidemment directement les jeunes et leur avenir.

On constate donc qu'à partir d' une intervention parlementaire, en ap­parence anodine, c'est un principe fondamental qui est mis en cause, celui de la liberté de l'école par rapport aux forces de pression qui s'exercent sur elle.

En ce sens, il n'est pas acceptable d ' intégrer dans les horaires sco­laires des séances qui iraient, en fait, bien au-delà d' une simple in­formation neutre et parfaitem en t désintéressée.

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Serge Sierro

27

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

N F o E N v R o N

Plan de mesures pour la protection de Il air

Le ~1e.. des écoles Le constat

L'Ordonnance fédérale sur la p ro­tection de l'air (OPair) ainsi que le décret ca ntonal concernant l' appli­cation de la législation fédérale sur la protection de l'en vironnement stipu lent qu' un plan d e mesureS permettant de prévenir, de réduire ou d 'éli miner des i mmissions (contenu de l'air en polluants) doit être arrêté s' il est établi ou à pré­voir que des immissions excessives se prod uisen t. Selon les valeurs limites fixées dans l'OPair, notre canton enre­gistre d es immissions dépassant localement et d urant certaines pé­riodes les normes pour deux des douze polluants avec valeur limite à savoir le dioxyde d'azote (en hi­ver) et l' ozone (de mars à sep­tembre). Le canton est donc obligé d'élabo­rer et de réa li ser un plan de me­sures afin de réduire les itnnüs~ sia ns excessives de ces d eux polluants.

La démarche Pour l'élabora tion du plan de me­sures, le Conseil d 'Etat a choisi une démarche originale, permettant de ga rantir une bo nne concrétisation des intentions arrêtées dans celui­ci.

La démarche retenue par le Conseil d 'Etat est cell e d ' une concerta tion élargie. Elle prévoit qu' y prennent une part active tous les acteurs, publics et privés, concernés par la protection de l' air.

Dans l' Echo-Bulletin N uméro 28 r- /1993) du DEA / SPE, nous vous avons présenté en détail la dé­marche p révue ainsi que les struc­tures mises en place. L'Echo-Bulle­tin N /1994 informe Sur l'état de la situation et la suite des travaux.

Nous réitérons ici notre appel aux enseignants de s'abonner à l'Echo­Bulletin (voir «Résonances» février 1994).

N E M E N T

Et l'école? Afi n de souli gner l'importance de l'in formation dans le cadre de la lu tte contre la pollution de l' air, le Conseil d' Etat a instauré en février 1993 un groupe de travail «infor­mation» (GT-lnfo).

Ce dernier a, entre autres, élaboré un concept qui définit notamment les objectifs d e l'informa tion, le message à faire passer, les groupes-cibles et les moyens d' in­formation.

TI va de soi que pour le GT-Info les écoles représentent un groupe­cible important dans le concept d ' information sur la protection de l' air. Il a d ' ores et d éjà pris des contacts avec des responsables du DIP afin de voir ce qu' il est pos­sible de faire pour compléter les ef­forts déjà entrepris à l'heure ac­tuelle. Mis à part son engagement et son comportement personnel, l' enseignant joue sur tout le rôle d ' un m ultiplicateur. Cependant, il ne doit pas se contenter de trans­mettre simplement le savoir et le savoir fai re mais en lllême temps, il doit adap ter le message au ni­veau de ses élèves.

L' objectif étant d ' une part une meilleure compréhension des phé­nom ènes en présence et d'autre par t un e sensibilisation d e nos jeunes d'aujourd'hui, véritable ré­servoir de citoyens responsables de demain.

Brochure tous ménages Par une vaste campagne d ' infor­mation dans la deuxième quinzai­ne de septembre 1994, le groupe

Les neuf sites valaisans surveillés au moyen du réseau RESIVAL.

R~· Septembre 1994

«In form ation» composé de repré­sentants de milieux publics et p ri­vés veut sensibiliser les Valai­sannes et les Valaisans au pro­blème de la pollution de l'air.

Tous les ménages du canton rece­vront une brochure montrant com­bien il est important de se préoccu­per de la qualité de l'air valaisan.

Les thènles suivants sont, entre autres, abordés dans cette brochu­re: ty pes de pollueur, tendances, résultats des mesures, effets sur la sa nté, sur l'agriculture et la fo rêt, importance d'un air propre pour le tourisme, rôle de l'énergie et aper­çu des mesures en cours et envisa­geables.

Cette înform ation est couronnée d' un concours doté de prix magni­fiques.

La distribution d e la brochure est soutenu e par diverses mesures d'accompagnement COInrne une conférence de presse, d es an­nonces, d es articles dans les mé­dias, des élnissions radiophoni­ques, des T-shirts, une campagne d'affiches, etc.

Elle peut également servir de sup­port d ' enseignement dans les classes dès l'âge de l2 / 13 ans envi­ron. Jusqu'à épuisement d u stock, les enseignants peuvent l'obtenir gratuitement au Service de la p ro­tection de l'environnenlent, p lace des Cèdres, 1950 Sion.

INFG-AlR Groupe d'inFormation Qualité de ~ air - Valais

R~- Septembre1994

Participez au concours!

Participez et faites participer vos élèves au grand concours doté de nombreux prix extraordinaires, of­fer ts par des entreprises et orga ni­sations vala isannes !

Pour que le Valais respire encore mieux:

Une action va laisa nne pour l'amé lioration de la q ua lifé de l'a ir

Voici ce que vous devez faî re:

Lisez a ttentivement la brochure tous ménages. Les explications du concours se trouvent à l'avant-der­nière page. Si vous avez procéd é correctement, vous trouverez le mot de la solution. Ecrivez-le, ainsi que vo tre adresse, sur une carte postale affranchie que vous en ver­rez au plus tard jusqu' au 30 sep­tembre 1994 à l'adresse indiquée.

Et n'oubliez pas: pour avoir une chance de gagner un prix, il faut participer au concours !

Publications sur la qualité de l'air

Voici quelques documents et infor­mations qui pourraient être utiles pour agrémenter vos cours Sur la qualité de l'air:

- «Tout savoir sur la pollution atmosphérique»

- Brochure valaisanne p ubli ée en 1992, 31 pages avec de nom­breuses illustra tions; voir à ce su­jet notre a rticle dans «Réso­nances» d'avril 1994; gratuite pour les enseignants.

- «Echo-Bulletin du DEA/SPE»

En fév rier 1994, nous vous avions présenté nos Echo-Bulle­tins et le rôle qu' ils pourraient jouer pour les enseignants. Nous savons que vous êtes déjà nom­breux à le recevoir régulière­ment. Si vous ne faites pas enco­re partie de cette catégorie, pourquoi ne pas nous communi­quer simplement votre adresse?

- «Les envahisseurs»

Film vidéo VHS de 8 minutes, produit par le groupe intercanto­nal INFO-ENV1RONNEMENT, avec dossier pédagogique.

Diffusion et renseignements: ORDP, Gravelone 5, 1959 Sion

Vente et prêt: Film Institut, Er­lachstrasse 21, 3000 Berne 9.

- Les deux quotidiens du canton (ainsi que divers autres médias) vous indiquent tous les jours les résultats de trois stations de me­sure du réseau RESIV AL.

- Découvrez les pages 721 et 722 du Télétext. Vous aurez la possi­bili té d e faire des comparaisons au niveau national.

- Les médias publient régulière­men t des articles traitant di vers aspects de la pollution de J'air al­lant d u niveau cantonal au ni­veau global.

- Avec l'esprit d' initiative qui est le vôtre, vous allez certainement découvrir vous-même d'autres sources d' information.

Groupe d'information Qualité de l'air-Valais

29

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

p o R T

Michel Veuthey

R A T T e l'Etat. L'an dernier, quelque 270 requêtes ont été déposées sur son bureau pour un budget dépassant le million.

Produit de luxe

Quarante ans pour la

Durant ces années, les mentalités ont cha ngé en Valais. Certes, la culture y est toujours perçue par certains comme un produit de luxe. Mais, selon Michel Veuthey, «aujourd'hui, nombreux sont ceux qui se rendent compte de son importance» .

«J e ne crains pas le vide de la re­traite. J'ai tant de projets que j'ai­merais mener à bien.» A l'heure de quitter son poste, Michel Veu­they songe déjà à l'avenir. Il envi­sage de créer un matériel pédago­gique, véritable panorama des différentes périodes historiques. Mais il ne devrait pas abandonner la musique pour autant: «Je sou­haite rédiger des commentaires pédagogiques à l'usage des chefs de chœurs concernant les pièces que j'ai eu l'occasion de diriger.»

Pas question donc d 'infidélités, ni à l'art, ni à la pédagogie. «Je ne suis pas un créateur mais un in­terprète et un enseignanb>, précise Michel Veuthey.

30

Professeur à l'école normale depuis 1956, conseiller

culturel de l'Etat, Michel Veuthey prend sa retraite.

Mais après une quarantaine d'années consacrées à

l'art et à l'enseignement, il n'abandonnera pas ainsi

ses domaines de prédilection.

L'enseignement, Michel Veuthey le pratique depuis sa sortie de l'uni­versité, licence en lettres en poche. n laisse ses premières traces de craie sur un tableau noir en 1953, à l'école de culture générale de Mar­tigny. En 1956, il effectue un rem­placement à l'Ecole normale des garçons. Il ne quittera plus cet éta­blissement, y enseignant l'histoire, le Irançais, le chant et l' histoire de l'art. Mais il n'y occupera jamais un poste à plein temps. JI dispen­sera, selon les périodes, entre trois et di x-huit heures de cours par se­maine. «J'ai toujours exercé une autre activité en parallèle. C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai gardé autant de plaisir à en­seignen>, confie Michel Veuthey.

A ses débuts à l' Ecole normale, il pa rticipe à la création d e l'ODIS, devenan t du même coup le pre­mier rédacteur de l'Ecole valaisan­ne. Durant cette période, il se rend troi s jo urs par semai ne à PaTis pour y perfectionner ses connais­sances musicales. Il est aussi, durant de nombreuses années,

membre de la Commission rOman­de de musique sacrée, membre du comité directeur de Pro Helvetia, président de la Commission de 111usique des chanteurs valaisans et v ice-président au niveau suisse. Voilà pour quelques-uns des prin­cipaux mandats remplis par Mi­chel Veuthey.

C'est en 1979, qu'il devient le pre­mi",' conseiller culturel de l'Etat du Valais. De trois heures hebdoma­daires d e décharge, le poste passe progressivement à vingt heures. Un e augm entation qui se justifie par la multiplication des commis­sions - plus d'une vingtaine actuel­lem ent - au sein d esquelles le conseiller culturel représente l'Etat du Valais.

En plus de cela, «Monsieur Cultu­re» doit coordonner les trava ux des six commissions du Conseil de la culture présidé par le Chef du Département de l'ins truction pu­blique. C'est à lui aussi d'analyser les dossiers d es organisa teurs de spectacles, des écoles, des artistes qui demandent une aide financière

R~ -Septembre 1994

A Sion, on ne veut pas de «culture d'Etat». L'initiative doit émaner des particuliers, l'Etat restant en soutien. Le rôle de conseiller cultu­rel est parfois ingrat. Le «sa upou­drage» financier auquel il est contraint laisse les plus exigeants sur leur faim. «Nous essayons de maintenir un équilibre et de mon­trer nos réalisations . Il est vrai que nous avons toujours J'impres­s ion de ne pas faire assez», lâche Michel Veuthey. «Mais chaque fois qu'un artiste peut réaliser son œuvre ou qu'une manifestation se déroule grâce à notre coup d e pouce, c'est une intense satisfac­tion.»

Michel Veuthey déplore le cloison­nement de la riche offre culturelle valaisanne. «Pourquoi ne pas op­ter pour une publicité commu­ne?», s' interroge-t-il. D'autant plus que les responsables touris­tiques n'exploitent qu' insuffi­samment les ressources cultu­relles du canton.

Des projets à achever A l'heure du passage de témoin, ( Monsieur Culture» laisse quel~ gues dossiers en suspens. Parmi ces réalisations inachevées, la créa­tion d ' une fondation qui permet­trait a ux artistes de prendre un congé sabbatique pour se consa­crer à leur art. «L'Etat devrait y être associé à des privés. Nous manquons encore de partenaires,

R~ -Septembre 1994

mais ça va se réaliser.» Autre pro­jet: la création d ' une banqu e d e données des manifestations cultu­relles valaisannes à l'usage de la presse et du public.

Le rejet récent de l'article sur la culture, en faveur duquel Michel Veuthey s'était engagé, ne le laisse pas trop amer: «Les Valaisans l'ont soutenu. C'est rassurant dans l'optique de la présentation de la future loi sur les activités culturelles qui sera discutée pro­chainelnent.»

Activité musicale récompensée L'activité musicale de Michel Veu­they a toujours été riche. Depuis 1950, il dirige l'ensemble Polypho­nia de Vernayaz. Ce long bail ne le

lasse pas: «Je ressors des répéti­tions rechargé. C'est comme en classei quand on se donne, on ra­nime son énergie.» Durant des pé­riodes variables, il a aussi rempla­cé les directeurs de différents ensembles. Il a entre autres pallié l'absence de Michel Corboz à Lau­sanne.

Lorsqu'on évoque ses meilleurs souvenirs, Michel Veuthey cite im­médiatement Nicolas de Flüe, don­né dans l'amphithéâtre de Marti­gny en 1991 . Autre événement marquant: la direction d'un chœur de 12 000 chanteurs lors d'une ren­contre des chorales françaises à Pa­ris-Bercy. Et lors de notre entre-

ti en, le ch el se réjouissait déjà de diriger les choristes de la «9' de Beethoven», dans le cadre du festi­val de Verbier.

Toutes ces activités ne sont pas res­tées sans écho. En 1993, Michel Veutheya reçu le prix Rünzi. «Ce fut une surprise. J'ai surtout le sentiment d'être au service des autres. Mais il est sympathique de constater que votre travail est reconnu», confie-t-il. Et de rajouter qu' il est dangereux de se contenter de faire . «Est cultivé celui qui vit les choses. La vraie culture est une formation humaine. Elle per­met de devenir un être humain complet.»

Propos reclleillis par P. Velter

Prêté mais pas rendu «La peinture du h aut moyen­âge». Ce titre vous dit quelque chose? C'est peut-être à vous que Michel Veuthey a prêté cet ouvrage paru aux Editions Ski­ra. Si c'est le casJ vous le recon~

naîtrez facilement: il est dédica­cé par de nombreuses signa~

tures et le nom de son proprié­taire y li gure. Michel Veu they vous prie d e le déposer à la rédaction de Résonances à l'ORDP. Merci d 'avance.

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Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

( A T É ( H È s E

Des~~auCO

7)ans la plupart de nos cycles d ' orientation sont organisées des ac­

tivités diverses allant dans le sens d ' une aumônerie. EUes permettent aux jeunes de développer r aspect spiri­tuel de leur personnalité. Si l'on prend en compte la soif des élèves à ce nivea u-là , ces moments de vie sont in­dispensables à leur crois­sance humaine.

La loi sur le CO confirme l'importance que l'école doit accorder à ce domaine. Elle stipule gue «le CO offre à l'élève la possibilité de ré­pondre à ses besoins spirituels et religieux dans une perspecti­ve chrétienne et dans le respect de la liberté de conscience et de croyance». «L'école valaisanne s'efforce de développer le sens moral, les fncultés intellec­tuelles el physiql/es de l'élève, de le préparer tl sa lâche de per­SOline humaine et chrétienne» .

La place d ' une aumônerie dans un CO est par le fait même entiè rement justifiée.

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Enseignement religieux et aumônerie: une né(essaire

(omplémentarité

Jusqu'à présent, la grille-ho­raire prévoit un enseigne­ment religieux qui est dis­pe.nsé dans toutes les classes du CO. Cet enseignement vise à développer les con­naissances religieuses et donne des ouvertu res pour approfondir la foi de ceux qui le désirent. Dans la perspective d' une ouverture spirituelle, les paroisses et les aumôneries assument ce rôle en étroite collaboration à l'intention d es élèves ca­tl'lOliques largement majori­taires dans nos classes alors que le cours d 'enseigne­ment reUgieux dispense à tous les connaissances né­cessaires à la compréhen­sion de la culture judéo­chrétienne dont est em­preint le monde occidental.

De fort belles expériences d' animation spirituelle sont actuellement vécues d ans le cadre de nos écoles. En ré-

ponse aux nouveaux be­soins religieux, les aumône­ries sont appelées à se déve­lopper et à tenir une place spécifique dans les CO en complémentarité de l'ensei­gnement religieux qui es t lui p révu à la grille-horaire.

E(ho de quelques bonnes expérien(es dans les CO

De belles collabora tions existent entre des ensei­gnants et des directeurs, des prêtres et des élèves qui lan­cent des initiatives d'anima­tion ou en soutiennent, sans ménager leur temps, pour partager des instants privi­légiés et grandir ensemble. L'équipe aumônerie, petit noyau rayonnant d' une éco­le, représente un élément dynamique qui permet aux élèves d' avoir entre eux et avec les ensei gnants un contact auh'e, moins formel.

Chaque équipe fonctionne selon un mode différent adapté aux sensibilités de ses membres et à la r éalité sociale de l'endroit. Parfois,

c'est toute l'école qui se met en route pour prépa.rer un temps fort, parfois, c'est une classe ou un degré; parfois encore un g roupe plus res­treint se réunit régulière­ment sur le temps de midi ou à la fin de la journée pour discuter, réfléchir ou monter un projet de plus long ue haleine. Voici quel­ques exemples de ces réali­sa tions:

- Animation sur le temps de 111idi: jeux de société, jeux de connaissances, discussions, préparation de panneaux à exposer da ns les couloirs.

- Animation de temps forts, préparation de fêtes: temps de l'avent, temps du carême.

- Le cycle de Grône s'est la issé interpelJer par la question suivante: com­ment se préparer à bien vivre Noël? En guise de répOn se, élèves et ensei­gIlants ont passé à l'action en préparant le spectacle des «5ôntons de Paris»

R~ -Septembre 1994

dont Us vous ont donné un avant-goû t dans les co­lonnes de Résonances.

- Dans le même sens, les classes de première du CO Savièse ont médité sur le sens de la croix et se sont investies dans la pré­paration du «Procès de Jé­sus» joué durant la semai­ne sainte à l'école et à l'église (voir Résonances d'avril) .

- Dans le cadre de l'action Vala is-Roumanie organi­sée dans les écoles pOUl' Noël 1992, le CO Nendaz se mettait à l'œ uvre en impliquant les maîtres dans toutes les disciplines scolaires (géographie, en­seignement religieux, éco­nomie familiale .. . ). Cette action s'est concrétisée par une récolte de fonds et de matériel acheminés vers la Roumanie par une équipe local e à laquelle avaient pris part quelques élèves de troisième année tirés a u sa rt. A leur re­tour, ces délégués ont pu transmettre à leurs cama­rades et professeurs la

R~ -Septembre 1994

lichesse des échanges réa­lisés dans ce cadre. Ainsi cette solidarité d e toute une école, d' un village, a été perçue de manière plus personnelle et a per­mis d e tisser des liens d 'a mitié qui continuent à se développer aujour­d ' hui encore entre des Roumains et des Nen­dards.

- Les cycles de Bagnes et d' Orsières ont utilisé un moyen ori ginal pour se mettre en chemin vers Noël. Chaque jour de l'avent, un message pré­paré à tour de rôle par une classe était diffusé durant quelques minutes au moyen d ' un haut-par­Ieur. Le fruit de la ré­flexion apparaissait sous form e d e panneaux dans les couloirs de l'école. Les élèves se sont montrés heureux d 'avoir pu re­trou ver le vrai sens de cette fête souvent étouffé par l'aspect commercial. Une belle célébration de toute l'école mettait un point fin al à ce chemine­ment.

- Certains CO Ol'ganisent des journées de récollec­tion sur différents thèmes qui touchent les jeunes.

- Un bon nombre de CO of­frent à leurs élèves de 2c ou de 3e année la possibi­lité de vivre 3 ou 4 jours de retraite; si ce m oment est bien vécu par le jeune, il constitue une expérien­ce unique pour sa vi e. Lorsqu' il a découvert un lieu où il se sent bi en car il y est accueilli, l' expé­rience montre qu'il a ime­ra s'y retrouver de sa propre initiative après sa scolarité obliga toire dans des périodes où il aura besoin d e se ressourcer. Ce temps de ret raite rompt avec le train-train, avec les habitudes, le confort (ni TV ni bala­deur) et permet au jeu ne de retrOuver le goût de plaisirs simples: le parta­ge de vie avec les copains, la discussion approfon­die, la joie de se sentir ac­cueilli et écouté, d e pou­voir se dire dans un contact personnel.. . Il permet à chacun d e chan-

ger son regard s ur lui­même, sur les autres, sur la vie et de découv rir le positit ce qui est bien, ce qui est beau autour de lui.

- Organisation d ' un pique­nique le mercredi et pro­longation du partage par une réflexion avec invita­han d' un témoin.

- Organisation de week­ends à vélo ou en mon­tagne dans un chalet ou sous tente. Par exemple pour mieux connaître la personne handicapée et partager une journée d'amitié avec une com­munauté «Foi et Lumiè­re» (CO La TuileTie en mai 1991).

- Mise su r pied d 'un ca mp sur des vacances scolaires ex: Bagnes, Sierre.

- En fin d ' année scolaire «mini-retraite >. proposée en alternative aux jour­nées sportives ou cultu­relles (Sierre).

Ces activités, et bien d'au­tres encore, encouragées, stimulées ou soutenues par les enseignants, les direc­teurs, les prêtres contri­bu ent à donner une âme à un établissement scolaire. Elles sont occasion de crois­sance pour toute personne qui y participe. Bravo à tous ceux qui se sont lancés dans ces réalisations, merci pour leur engagement, leur en­thousiasme et pour le parta­ge de leurs expériences. Continuez à y croire! Ça vaut la JOIE!

Danièle Udriol Coordinatrice

de l'enseignement religieux al/CO

Aumôniers-enseignants: une (ollaboration qui débou(he sur de nombreuses réalisations.

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Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

l E ( T u

les oiseaux d'Europe

Pour ne plus mélanger les plumes

Vous aimez les oiseaux et vous souhai tez donner un nom à ceux qui peuplent votre ciel? C'est désormais chose possible grâce au nouveau guide d'identifica­tion des «Oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord e t du Moyen-Orient» publi é ce printemps chez Nathan . Ce li vre riche de qu elque cinq cent cinqu ante pages est l'ad aptatio n frança ise de l'ouvrage de Lars Jonsson, tm auteur fort connu des Of­

nithologues.

A vec ce livre, vous pourrez identifier toutes les espèces

Les Editions Oelachaux et Niestlé viennent de publier le «Guide d es plantes sau­vages comestibles et toxiques». Cet ouvrage de plus de 400 pages, écrit par François Cou plan et illustré pal" Eva Styner, constitue un aide précieux aussi bien

34

d 'oisea ux présentes dans nos régions. Pou r ce faire, vous disposez de deux ins­truments principaux: une planche couleur de l'animal et un descriptH. Ce dernier est à la fois concis et précis. De nombreuses indications sur le plumage d u mâle, de la femelle et des jeu nes à différents âges sont accom­pagnées d'indications SUI

son habitat, sa nourriture, ses habitudes, sa taille ou son chant. Le tout est com­plété par une carte présen­tant son aire de répartition. La présence des espèces en Suisse es t mentionnée,

même lorsqu' elle est occa­sionnel1e.

A vant cet inventaire des­criptif, une vingtaine de pages sont consacrées à une présentation générale de l'ordre des Oiseaux. Mor­phologie, mue, cris et chants, comportement, ali ­mentation: cette introduc­tion mérite une lecture at­tentive.

Ce nouveau guide de Na­than d evrait prendre place dans les bibliothèques sco­laires. Les enseignants d e divers degrés trouveront dans cet ouv rage un pré-

Guide des plantes sauvages

Végétaux à croquer

pour vos co urs de bota­nique que pou r votre usage personnel.

Divisé en deux volets, il présente et permet d'abord de reconnaître facilement les deux cents fruits et lé­gumes sauvages comes­tibles les plus intéressants et les plus courants en Europe. La deuxième partie décrit et permet de déterminer les quatre-vingts espèces toxiques à ne pas toucher.

Toutes les plantes sont groupées par familles bota-

niques. De multiples rensei­gnements sont donnés: noms français et latin, syno­ny mes, description, carac­tères d'identification, confu­sions possibles, utilisa tions alimentaires ou toxicité, composition, propriétés mé­dicinales ... Les descriptions précises sont accompa­gnées, pour chaque espèce, de J'illustration d'a près na­ture (a u total, soixan te­quatre planches couleur).

A la fois guide de terrain et manuel pédagogique d' iden-

R E

lARS JONSSON

Les Oiseaux d'Europe

cieux auxiliaire pour la pré­para tion et la réalisation de leurs leçons d 'e nvironne­ment.

Les Oiseaux d'EI/rope, d'Afri­que du Nord et du Moyen­Orient, Lars jonssoll , Ed. Na­tllal1, Paris, 1994_

tification, cet ouvrage per­met au lecteur, simple ama­teur ou botaniste averti de découvrir de nouvelles sa­veurs pour composer des repas naturels et sains, dans le respect de la nature. Et vous verrez; les «mauvaises herbes» nous réservent des surprises. Un exemple: les prêles que vous pourchas­sez dans vos vignes et pe­louses sont riches en silices et autres sels minéraux; elles sont diurétiques et hé­mostatiques. On peut les ajou ter aux salades ou les cuire à la vapeur avant de les sau ter à J'huile. Bon ap­pétit!

Guide des plantes sauvages co­mestibles et toxiques, François COI/plan - Eva Styller, Ed. De­lachaux et NiestIé, Paris, 1994.

R~ -Septembre 1994

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R~· Septembre 1994 35

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

Randonnées dans la forêt

Connaître et aimer

ApprClzdre à connaître et aimer les forê ts: tel est le but de «Ral1données en forêt», tin ou­vrage de B. Kremer panl aux Editions Delachaux et Niestlé.

Petit comme un guide m ais riche en illustrations et ren­seignements, le guide des «Randonnées en forêt>, d e­vr ait être e n p ossession de tous les am oureux d e la na­ture.

La première parti e de l' ou­vrage présente les forêts sous différents aspects. L'auteur y analyse les ra p­ports qu'elles ent retiennen t avec l'hom me, leur devenir, leu r rôle en tant qu'écosys­tème, leu r u tilité. Il y d énit

aussi les sociétés végétales qui peu plent les di fférents types d e fo rêts et cite l' es­sentiel pour les étudier.

Le res te du gui de es t d ivisé en quatre grands ch apitres, chacun traita nt d ' une sai­son. La lecture du livre s'ef­fec tue co mme un e prome­nade. Les sens sont en éveil. Cha pitre après chapitre, l'a ttention du lecteur se por­te sur les bruits, sur les cou­leurs ou sur l'éc1 osion des bourgeons. Quatre pages durant, il se penche sur une fourmilière p uis lève la tête, émerveillé par la flora ison variée des divers arbres. En hiver, il recherchera les traces de la faune, déte rmi-

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nera l'âge des arbres sciés par les bûcherons et appren­dr a à reconnaître les sil­hou.ettes des branch ages nuS.

Pou r chaqu e ac tivité, l'au­teu)" disp ense quelques conseils pra tiques. U n exemple pr is a u hasard: pour le chapitre traitant des galles, il es t suggéré de met tre des noix d e galles dans u n verre et de recen ser les p arasites qui en sorti­ront. On y propose aussi de trancher les galles p our les examiner au mio'oscope ou de rassembler toutes les es­pèces de galles d' un même «hôte».

«Randonnées dans la forêb) s.e termine par un glossaire, un index, une bibliogra phie et quelqu es adresses utiles.

En quelque cent tre nte p ages, l'au teu r, B. Kremer vous offre un panorama in­téressant de la vie forestière. Richement illustré, agréable à lire, il incite à la découver­te. Son forma t de poche vou ~ perme t de l'emporter

QUI S'ENSEIGNE LUI-MÊME

lors d e vos sorties d ' env i­ronnem ent. Mais il s'avére­ra surtout très utile lors d e la préparation de ces sorties.

Randonl1ées dalls la forêt, B. Kremer, Ed. Oe/achaux et Niestlé (en collaboration avec le WWn Lnusmlne, 1993.

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37

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

N 0 s (

Albert Boisset

Un~

A quarante- trois ans, Albert Boisset a d éjà accompli un parcours impressionnant

dans le monde du football. Après ses classes chez les juniors, on le trouve à Fully, en 3- ligue. Il passe ensuite à Sion, en juniors inter Al puis en équipe «espoirs). Fraîche­ment sorti de 1'Ecole nonnale, nommé à Champéry, Albert Bois­set a de la peine à concilier sa pro­fession et les déplacements à Sion. En 1972, il d écide donc de re­joindre les rangs du FC Monthey qui évolue alors en ligue nationale B. Il reste fidèle au club chablaisien jusqu'en 1980 hormis une escapade à Aigle durant la saison 75/76. C'est dans ce club qu' il débute sa carrière d 'entraîneur-joueur en 1980. Il demeure à son poste du­rant quatre saisons.

Toutes les responsabilités En 1984, Albert Boisset revient à Monthey en tant qu'entraîneur des juniors A. Dix ans plus tard, il s'apprête à reprendre les rênes de l'équipe fa nion qui vient d'être re­léguée en 1" ligue . Durant cette d écennie consacrée au FC Mon­they, ]' enseignant a tout fait ou presque dan s le club. Entraîneur des juniors puis de la 1" équipe, directeur technique, directeur ad­nùnistratif: difficile de faire mieux.

38

o l l È G u E s

dans l'âme

Le football fait partie de la vie d'Albert Boisset de­

puis sa tendre enfance. Joueur, entraîneur, directeur

technique, responsable administratif, formateur: le

parcours de l'instituteur montheysan est complet.

Ses nombreuses activités extra-scolaires contribuent

à garder intacte sa passion pour l'enseignement.

Depuis deux ans, il s'est déchargé de deux jours d'enseignement afin de pouvoir assurer la direction ad­ministrative du club: «Le prési­dent Si occupe des relations et de la recherche de ]' argent. Tout le reste est pris en charge par le bu­reau», explique Albert Boisset. Quant à son rôle de directeur tech­nique, il implique de nombreuses missions: recrutement des juniors talentueux de la région, encadre­ment techniqu e des équipes, for­mation des entraîneurs, suivi des matches, appui aux entraîneurs. «Je m'occupe un soir par selnaine de chaque équipe, en collabora­tion avec l' entraîneur. C'est un peu le rôle de l'animateur dans le monde de l'école», poursuit le Montheysan. Depuis qu' il n 'enseigne plus à plein temps, Albert Boisset suit en­core une fornlation supplémentai­re: celle de d'entraîneuT pour le co­mité national pour le sport d 'élite.

C'est la voie empruntée par les en­traîn eurs nationaux d e toutes les fédérations: «A raison de trois jours par mois, sur deux ans, nous suivons des séminaires sur l'état de la recherche en matière d 'édu­cation physique. Nous subissons un examen chaque six mois. Ces cours demandent un investisse­ment conséquent, mais ils consti· tuent une ouverture extraordinai· Te)), précise l'enseignant, visible­ment passiOlU1é. Et pour compléter son organigramme, depuis quatre ans, il se rend trois senlaines par année à Macolin pour former les entraîneurs de première ligue.

Football et pédagogie sont intime­ment mêlés tout au long de la car­rière d 'Albert Boisset. Mais com­ment conçoit-il le rôle éducatif de l'entraîneur? «A Monthey, nous sommes intransigeants en matière de respect de l'autre. Nous défen­dons des valeurs morales et édu-

R~ -Septembre 1994

catives. Il arrive que nous sanc· tionnions des manques de maniè­re très dure.» En tant que respon­sable des entraîneurs, il voue une attention particulière à la qualité des gens qui s'occupent des 350 ju­niors du club . Ceux qui sont en poste lui donnent entière sati sfac­tion : «Ce sont des gens respon­sables et sérieux. Ils sont bien formés». L'exemple des joueurs de l' équipe fanion est primordial pour les jeunes. A Monthey, tout se passe bien dans ce do­maine. Les meilleurs éléments apportent volontiers leur contribution au mouvement ju­niors. Pour Albert Boisset, «l' image qu' ils donnent est ex· cellente».

Sélection en douceur Basé sur la performance, le football opère une sélection na­turelle. L'entraîneur se soucie-t­U des moins talentueux? «La sélection s'effectue en dou­ceur. Les plus faibles ne sont cependant pas mis sur la touche. Dans chaque catégorie, nous avons une équipe régio­nale pour les accueillir. Et comme près de la moitié de nos juniors viennent des clubs des environs, certains y retournent.»

L'école du football du FC Monthey recrute dès l' âge de six ans. Pour­tant, Albert Boisset n 'est pas un ad epte de la spécialisation à ou­trance dès le plus jeune âge. «Le sport souffre de la rigidité de ses structures. Les enfants manquent d 'espaces ouverts. Il faudrait leur donner la possibilité de pratiquer différents sports sous la conduite d'un éd uca teur .))

Même au niveau des adultes, l'en­traîneur montheysan est d'avis que la diversification peut apporter un plus: «Par exemple, un footballeur peut améliorer sa vitesse de jeu en pratiquant le basket. La rapidi­té de ce sport contribue à amélio~ rer l' organisation spatio-tempo~ relIe.)

R~ -Septembre 1994

Exploiter plus que former Albert Boisset vient de reprendre en mains les destinées d e la 1ère équipe montheysanne qui évolue désormais en 1ère ligue. Joueurs confirmés ou jeunes, le travail d e l'entraîneur est sensiblement diffé­rent. «Avec les jeunes, tu dois for-

mer, apporter un bagage, des ma­nières de faire. C'est très, très riche. Tandis que l'entraîneur d 'une équipe d' élite doit avant tout tirer parti, exploiter au mieux les qualités de ses hommes.»

L'entraîneur est un homme public. En tant que tel, il doit acceptee les critiques du public et des médias. Comment les élèves perçoivent-il s les jugements portés sur leur ensei­gnant? «II n 'y a presque pas de re­tour» , a ffirme le Montheysan qui estime que ses élèves sont tout de même un peu plus motivés par le football que ceux de ses collègues.

Moins vite saturé En classe deux jOUTS et demi par semaine, Albert Boisset est un en­seignant heureux qui a toujours beaucoup donné à sa pl"Ofession.

1iW .... ~ ..... ~J"U~~IIII ..... ~ Rappelons qu'il a longtemps œ u­vré comme animateur d ' environ­nement. «J'ai un très grand plaisir à retrouver mes élèves. Avec deux activités professionnelles, on est moins vite saturé», explique-t-il. Mais pour cela, il estio1e très iOl­porta nt de travailler avec une col­lègue qui parta ge ses idées et sur

laquelle il puisse compter.

Vue l' intense activité sportive de l'enseignant 111ontheysan, on peut se demander s'il n' a pas raté une vocation de maître d'éducation physique. «Non! Je suis très content de ne pas avoir choisi cette voie. Il aurait été pénible de passer sa jour­née en salle de gymnastique. Il est beaucoup plus riche de partager son temps entre deux activités différentes. A l'école, je suis généraliste, dans le sport, spécialiste. Et l'aspect administratif de ma seconde profession me permet d'être confronté aux réalités de la vie économique. C'est ce qui manque souvent à l'école, où nous sommes moins remis en question.»

Propos "ecueillis par Paul Velter

Santiago Arolas expose

Notre collègue et peintre Santiago Arolas prèsente ses œuvres à Conthey

Irue de Vétroz2) jusqu'ou 30 septembre.

L'exposition est ouverte tous les jours de 17 h30à 22 h 00. L'occasion est belle

de découvrir le travail de cet artiste, professeur de dessin ou CO Derborence, qui

vient de recevoir 10 médaille d'or de La Renaissance Françoise,

une des plus prestigieuses communautés culturelles de l'Hexagone.

39

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

( o N ( o u R s Festival international du livre Espace Enfants

Manifestations et UJ~~ 7) u 21 au 29 octobre

1994 se d é roulera à Sion le Fes ti val inter­

national du livre Espace En­fa nts.

Ce festiva l est o rganisé par la Fondation Espace Enfants de Genève (FEE), l' Institut u niversitaire Kurt Bôsch (IKB) avec la collaboration de la Bibliothèque cantonale d u Valais. li est parrainé par l'UNESCO, la vill e de Sio n et le canton du Valais.

Le fes tival durera une se­maine et comprendra di­verses manifestations:

Prix international Plus d e 120 livres pour en­fa nts venus du monde en-

tie r (et traduits en français ou en anglai s) sont en lice pour ce prix.

Le lauréat sera désigné le 22 octobre prochain, après une journée de d élibéra tions, par un jury inte rnational composé de : pour la Fran­ce, Geneviève Pa tte, pour l' Allemagne Rolf Zitzlsper­ger, pOUl" le Togo Kokou Ma them Aithnard, pour le Brésil Régina Yolanda Wer· neck, pour la Chine Jin fian. fan, pour le Japon Hirokuni Su gahara, pour l' Ita lie Ra· sellina Al'chinto, pou r la Suisse Mal'ie·Jea nn e Luye t, pour l'UNESCO John Ben­net. Ce jury sera présidé pa r Chris tiane Robert ·Tissot, professeur de psychologie à

l'université de Genève et Fribourg.

Il appartiendra à l'écriva in chin ois Han Suyin, prési· dente de la FEE, de remettre ce Prix d e CHF 10'000.- of­fert par la v ille d e Sion, le vendredi 28 octobre 1994,

Prix UNESCO

L'UN ESCO offrira un pri x spécial au «livre que ch aque enfant devrait pouvoîr offri r à ses parents») .

Exposition de livres

La Bibliothèque canton ale d u Valais exposera tous les livres reçus dans le cadre du Pr ix. Cette exposition se tiendra à la Grange à l' Evêque à Sion du 21 oc­tobre au 4 novembre.

Livre pour En­fants ouvrÎl·a ce t· te exposition par une co nférence intitulée ~~ Lait:i­

sez-les lire) ,

Journée scientifique

Une journée sera consacrée à u n coll oque scienti· fique sur le thè­me «la communi· cation adultes ­enfants à travers les livres». Cette manifestation es t ouverte à toute personne intéres-

sée d e près ou de loin à l' éducation des enfants: pa­rents, enseig nants, éduca­teurs, psychologues, socio­logues, logopédistes etc..

A J'issue d e cette journée, Mme And rés Girolami Bou­linier, présiden te de l' Asso­cia tion pa ri sienne «Langa­gc, Icctw·e, orthographe», donnera une confé rence: ~~A pprendre à lire c'est faci­le».

Activités décentralisées à Sierre et à Martigny

Des manifes ta tions consa­crées au Canad a et à la Chj· ne auront lieu à Sierre et à Ma rtig ny: expositions d e livres, projections d e films, confére nce de l' écrivain Han Suyin.

Journée des enfants

Un g rand concours d e ré­d ac tion d e texte a été lancé dans toutes les classes valai­sannes. Le délai d'envoi es t fixé au 28 septembre,

Les textes · maximum l page A4 - sont à en voyer à l'ad resse suivante: lKB, concours enfants, Case pos­tale 76, 1967 Bramois.

(Pour plu s d e renseig ne­ments, voir Résonances, mai 94, p ,32), Un après-mid i sera consacré à la remise du prix, à la projection d ' un film . Tous les enfants seront invités à partager un goûter.

R~· Septembre 1994

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R~ -Septembre 1994 41

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

M o R ( E A u ( H o s

Enseigner "'" 'ta ~ apprendre On constate que la gra nde

majorité des enseignants ont encore pour idée qu'il suffit de «faire son cours» pour que les élèves appren­nent. Us pensent qu' il suffit de «dire», de «montrer», éventuellement pour les pé­dagogies «nouvelles», de «faire faire», ce qui revient pratiquement au même.

Dans le même temps, les décideurs en matière d e programme envisagent tou­jours le savoir par morceaux accumu lab les. Ne continue­t-on pas à découper avec aplomb les é tudes en cycles, les programmes en disci­plines largement dépassées, les disciplines en chapitres, et l'emploi du temps en tranches horaires?

Enfin, troisième principe hé­rité d u XIXe siècle: quand l'élève ne comprend pas, le ma1tre suppose se faire comprendre en répétant les mêmes éléments pratique­ment dans Le même ordre; et si cela ne suffit pas, l'en­seignant (et le système édu­catif avec lui) envisage tou­jours de lui faire redoubler la classe.

Pourtant, depuis une ving­taine d'années, les travaux de didactique, confirmés par les études de psycholo­gie génétique et cognitive, montrent que l'ac te d 'ap­prendre est infiniment plus complexe. Enseigner n ' est pas apprendre: bien au contraire, l 'enseignement peut empêcher de com­prendre ou de mémoriser pour toutes sortes de rai­sons.

42

Sur ce plan, les con.clusions des recherches en cours sont irrécusables: l'organisation de la pensée et l'apprentis­sage d'un savoir procèdent uniquement de l'activité mentale de l 'apprena nt. On ne peut transmettre des connaissances comme on

sonne ne peut le faire à sa place. C'est même un leurre de croire qu' il existe une bonne méthode valable~

pour tous les apprenants et tous les moments. En fait, toute appropriation de sa­voir procède d'une activité d'élaboration réalisée par

Il faut réduire le nombre d'heures où l'enfant reste passif. transvaserait des contenus d ' un récipient dans un autre, ou comme on transfé­rerait un objet d'un acheteur à un autre.

Mieux encore, nos dernières études montrent que l'ap­prenant apprend au travers de ce qu'il est et à partir de ce qu' il connaît déjà. Avant tou t enseignement, ce der­nier possède une foule de questions, d'idées et de fa­çons de raisonner SUI la so­ciété, l'école, les savoirs, l'environnement et l'uni­vers, et tous ces éléments orientent son approche.

L'enseignement n' es t pas quelque chose de simple ou d'évident, car seull'appre­nant comprend, apprend, mobilise le savoir, et . .. per-

un apprenant qui confronte les informations nou velles et ses connaissances mobili­sées, et qui produit d e nou­velles significations plus aptes à répondre aux inter­rogations qu' il se pose,

Comment créer au plus vite les conditions d ' un auto­apprentissage? En rédui­sant sûrement le nombre d 'heures où 1'élève reste passif. En revanche, l'école peut favoriser les activités d'investigation, d'élabora­tion, de production par les élèves eu x-mêmes. Grâce à des lieux de documentation, des multimédias, des ate­liers, des travaux de groupe, des exercices de simulation, ou encore par l'approche de situations réelles, les élèves

peuvent gérer nombre d'ap­prentissages di.rectement. Toutefois, il ne suffit pas d'avoir identifié les causes des dysfonctionnements ou de proposer d e nouveaux programmes pOUI les «fai re passer». Encore fa ut-il éla­borer des s tratégies de changement si l'on veut ne pas voir les recommanda­tions rester le ttre morte. Il s'agit d ' abord d ' identifier les obstacles aux change­ments, de voir à quel ordre ils appartiennent. Les en­traves sont nombreuses: avantages acquis, habitudes de vie, gestion administrati­ve, réglementations de tous ordres, images de la classe ou de l'enseignant, etc. Ensuite, il s'agit d e s'em­ployer à rechercher les di­verses compensations à même de satisfaire chaque intérêt particulier afin de leur permettre d'accepter les changem ents. Enfin, il s'agit surtout de trouver des leviers. Parmi ces derniers, une véritable formation des enseignants s'avèr e priori­taire. Il faut ajouter que nos déci­deurs n'ont jamais imaginé que ]a recherche didactique pouvait être utile. Actuelle­ment en Europe, le budget des recherches sur les sa­voirs représente seulement un pour dix mille du bud­get total de la recherche!

André Giordan, professeur à l'Université de Gellève

Texte paru dans Libération, publié avec l'aimable autorisation

de son nuteur

R~·Septembre 1994

Maison arc -en-ciel

Dessins ~ pour informer

Pro Ju ventute vient d'éditer une série de dessins animés pour

informer parents et éduca­teurs. Objectifs: apprendre à respecter l'enfant, le com­prendre et reconnaître les compétences des parents en matière de situations quoti­diennes telles que jouer, bouger, dormir, manger.

«La maÎson arc-cn-ciel», une série d e quatre dessins ani­més de six minutes chacun, présente un immeuble habi­té par des familles de lapins

R~·Septembre 1994

à apparence humaine. D'un film à l'autre, on retrouve la Maison et ses personnages familiers. Les situations va­riées associent parents et en­fants dans une série d 'his­toires qui les concernent. Empreints d' humour, de poésie e t de tendresse, ces films sont destinés à animer la discussion entre parents et éducateurs. Us peu vent être regardés en famille.

Le premier, «Jouer, une acti­vité sérieuse», met en valeur le jeu, activité esse ntielle

pour l'enfant. «Donnir n'est pas perdŒ son tem ps» traite des effets d'u n sommeil bien compris. Le troisième, intitulé «Bouger: le mouve­ment, une nécessité», illus­tre le besoin vital et cons­tant qu'à J'enfant de bouger.

Quant au dernier, «Manger, histoire de se nourrir, histoi­re d'amour», montre qu'au fait de manger sont liés d'autres aspects primor­diaux: la com munication lors des repas, le plaisir du goût et du toucher.

Ce matériel d ' information original, une création ro­mande, se présente sous la forme de deux cassettes v i­déo VHS. Chacune d'entre elles contient d eux films et une brochure développant les thèmes évoqués par l'image.

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43

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

R E VUE D E PRE S S E

Bribes de l'été Sondage à Genève Enseignants fâchés Une «autoévaluation col­lective de la vie» de quatre collèges genevois a provo­qué un tollé. Le Service de la recherche sociologique et quatre directeurs du Cycle entendaient questionner discrètement les maîtres sur leurs collègues et la direc­tion de leurs établissements. La formu lation «délibéré­ment négative» et le fait que certaines questions frisaient la délation ont soulevé l' in­dignation de certains ensei­gnants. Les maîtres de­vaient, par exemple, dire leur degré d 'accord (noté de o à 10) avec des affirmations du genre «bea ucoup de gens ne travaillent dans ce collège que pour gagner leur vie».

(Jollmal de Genève 14.06)

Etudier en Europe Les Romonds peu intéressés Les étudiants romands font preuve de peu de mobilité. Ils semblent se désintéresser de l'Europe. Les Aléma­niques, tardivement, ratt.ra· pent leur retard. Mais ce tte harmonisation territoria le est davantage provoquée par un d ésintérêt romand que par une soudaine fièvre européenne qui se propage· rait Outre-Sarine. Au total, pour toute la Suisse, ce sont quelque 950 étudiants qui bénéficieront des bourses de mobili té accordées par

44

l'Union européen ne qui en escomptait dix fois plus. Au bureau Erasmus Suisse, on estime que ce désintérê t est dû à la modestie des sommes accordées, (Journal de Gel/ève 19.06)

Délinquance juvénile Les Suisses pas meilleurs Les jeunes Suisses de 14 à 21 ans commettent autant de délits mineurs que leurs congénères européens. Tel est le résultat d'une enquête menée depuis trois ans dans six pays européens dont la Suisse. En ce qui concerne les infractions plus graves, les Helvètes restent encore en retrait. En matière de consommation de drogue, notre pays figure parmi le peloton de tête, d eva nt la Hollande, par exemple. (Jou mal de Gwève 30.06)

EPF de Zurich Montrée du doigt

Roland Crottaz, le presl· dent démissionnaire du Conseil des Ecoles poly­techniques (EPF) met vive­ment en cause le conserva­tisme de l' EPFZ dans la restructuration d es établis· sements fédéraux. Pour Ra· land Crottaz, les respon­sables de l'EPFZ refusent de se remettre en question alors qu'à Zurich, (bea u­coup de professeu_rs ensei­gnent des techniques qui ne sont pas de niveau universi­taire», (Journal de Genève 1.07)

Genève

«Révolution» scolaire Dès la rentrée 95, des éta· bJissements primaires gene· vois remplaceront les six de· grés par des «cycles» plus longs. Un établissement tes­te d epuis août 93 le d écloi­sonnement. L'année derniè­re, les enfants ont travaillé par doubles degrés (1-2 P / 3-4 P / 5-6 Pl; cet automne, on ten te les triples d egrés. Grâce au nouveau système certains élèves ont pu sauter une classe alors que le re· doublement a été évité pour ceux qui ne maîtrisaient mal qu'une seule branche.

(NQ4.07)

Psychomotriciens

Une école ù Genève Les psychomotriciens ro· mands et tessinois auront leur centre de formation. Il sera financé par huit can­tons au prorata du leur nombre d 'élèves (8500 francs par an et par élève), Cette nouvelle école pren· dra place au sein de l'lnsti· tut d'études sociales (lES) à Genève. Son originalité: el1e repose sur deux piliers, l' un universitaire pour les cours théoriques, l'autre profes· s ionnel dans le cadre de l'lES.

(Journal de Genève 8.07)

Vaud

L'école: un investissement L'école mérite que l'on s'endette pour elle. Pour Jean-Jacques Sch waab, le nouveau ch ef de l'Instruc­tion publique vaudoise, l'enseignement d evrait être considéré comme un pari sur l'avenir. L' Etat devrait do nc pouvoir emprunter pour assurer l'accomplisse· ment de cette mission.

(Journal de Genève 7. 07)

Université de Genève

Chambardement prévu La Commission du Grand Conseil propose de doter l'Unive rsité d ' un conseil d ' administration. Il veut aussi réduire considérable· ment le pouvoir des doyens e t des professeurs tout en ayant un recteur indépen· dant du Conseil d 'Etat.

(Jou mal de Genève 9.07)

Subventions aux Unis

Payées au diplôme Le Conseil s uisse de la science propose de subven­tionner les universités suisses en fonction de leur «rentabilité». Au lieu de se baser SUI le montant des dé­penses et le nombre d 'étu­diants, il propose de tenir compte du nombre de di­plômes délivrés par chaque université, Les hautes écoles ont accueiHi fraîchement cette nouveauté: «(Il peut s'en suivre un laxisme crois· sant dans l'attribution des titres», s'inquiète Jean-Marc Barras, secrétaire général adjoint de la Con férence universitaire suisse. (NQ 18.07)

Bilinguisme à Bienne

Un mythe s'effondre La coexis tence entre deux communautés linguistiques est rarement facile. Les mé­dias du monde entier ont en censé le modèle bien­nois. La réalité est bien pl us sombre, surtout pour les Romands! C'est la conseil­lère municipale Françoise Steiner qui tire la sonnette d'alarme, elle qui reçoit des dossiers rédigés à 95% en allemand. «Pour la première fois de ma vie, je ne me sens plus Biennoise, mais roman~

de et minoritaire») dédare-t· elle.

(Hebdo 21. 07)

R~ -Septembre 1994

-France loubon recolé La loi Touboll, qui visait à pro téger la langue françai~ se, a été recalée par le Conseil constitutionnel. D'après cette institution, l'Etat peut codifier sa langue officielle mais pas celle de ses citoyens,

(NQ2.08)

Numerus clausus en mèdecine

Les étudiants dénoncent Plusieurs manifestations ont été orga nisées pour protester contre l'introduc­tion éventuelle d'un nume­rus clausus en médecine. Les Départements de l'ins· truction p ublique de Berne et de Zurich envisagent de limiter l'accès aux études de médecine par tirage au sort ou en fonction de l'âge des

candidats. Les associations estudiantines accusent les deux ca nto ns co ncernés de dramati ser la situation et d'introduire des mesu res sans bases légales. Elles sou­tiendront tout candidat non admis qui porterait son cas devant le Tribunal fédéral.

(Juumal de Genève 4.08)

Rentrée en Valois

Elèves de qualité Les élèves valaisans sont de bonne qualité, soit au niveau du nombre d e réus­sites de maturités, soit au niveau des universités et des hautes écoles en géné­ral. Le NF qui écri t ces lignes fait un bilan d e l'an­née écoulée et présente les nouveautés de la rentrée dans le degré secondaire.

(NF 18.08)

Fribourg

Economie d'enseignants L'Etat fribourgeois écono· mise sur l'instruction. La méthode: plus d 'élèves mais moins de professeurs. L'ef· fectif des élèves s'accroît de quelque 800 unités alors que

11 équivalents plein temps ont été supp rimés, sans li­cenciement. En répartissa nt mieux les élèves - en moyenne un de plus par classe - l'Etat a pu économi­ser 134 postes supplémen­taires.

(Le Matil! 23.08)

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45

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

E N RACCOURCI simple et précis, à la portée des enfants. Ce document est disponible à la biblio­thèque de l'OROP.

Les Trétaux du Parvis jouent Mohère

De gouche ù droite: Angélique: Dominique Zermott.n; Méphisto: Pierre Allet; Cloudine: Christione Bolleys.

Les Trétaux du Parvis de présentations suivront: sa-St-Maurice donneront ces medi 22 octobre à 20h30 à la prochains jours plusieurs représentations de «George Dandin ou le mari confon­du) de Molière. Mise en scène par Michel Moulin, cette pièce sera présentée les 16 et 17 septembre à 20 h 30 et le dimancbe 18 septembre à 19h00 à la salle du Roxy à St-Maurice (réservations: Librairie de la Grand-Rue 025 / 65 14 68). 0' autres re-

salle polyvalente de Vion­naz, dimanche 21 mai 95 à YVOl·ne, vendredi et samedi

26 et 27 mai 95 à 21h00 au P'tit Théâtre de la Vièze à Monthey. Rappelons que plusieurs en­seignants font partie des Trétaux du Parvis et figu­rent dans la distribution de

ce «George Dandin».

Programmes interculturels AFS

On (herche familles L' AFS, la plus grande orga­nisation d'échanges de jeunes, cherche des familles d'accueil. Chaque année quelque 260 jeunes Suisses ont l'occasion de passer une rumée scolaire dans un autre pays. De son côté, la Suisse accueille des étrangers. Pour ce faire, il faut des fa ­mil1es qui acceptent de rece­voir un étudiant. Bien que l'accueil soit bénévole, les frais en rapport avec l'école sont couverts par l'A FS. Les assurances maladie et acci­dents également. Si vous êtes intéressés - le prochain programme scolaire aura lieu de fin janvier 1995 à mi­janvier 1996 - vous pouvez vous adresser au Secrétariat romand de l'AFS, Reposoir 7, 1007 Lausanne. Tél. 021 / 6176740.

Bibliothèque de trava il junior

Tout sur les fourmis Le numéro 391 de la revue BT) (bibliothèque de travail junior) présente, sur dix­huit pages, un excellent dos­sier sur les fourmis. Riche­ment illustré, ce reportage est rédigé dans un langage

Gare aux poux!

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POUI lutter contre les épidé­mies de poux qui frappent périodiquement, l'Associa­tion Santé-Ecole propose du matériel d'information. Un dépliant tout public est dis­ponible en dix langues alors qu'un dos'Sier pédagogique en français est destiné aux élèves de 7 à 8 ans. Les dé­pliants coûtent 80 fTancs les cent exemplaires de la même langue (ou 50 francs les 50 exemplaires). On peut aussi acheter les bromures permettant de réaliser des photocopies de qualité (prix: 100 francs).

Quant au dossier, il est ven­du au prix de 40 francs à l'adresse suivante: Associa­tion Santé-Ecole, Case pos­tale, 1000 Lausanne 9.

Prix planète bleue

Assodations romandes primées «Un ballon pour grand­père», un dossier pédago­gique qui accompagne un livre pour enfants sur le thè­me des migrations et de la famille a reçu le Prix planète bleue (6000 francs). Ce m3-

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46 R~ -Seplembre 1994

-tériel a été édité par trois or­ganisations de Suisse ro­mande: la Déclaration de Berne, le Service Ecole de la Communauté de travail e t le Comité suisse pour l'Uni­cef. Ce prix est décerné par le Forum «Ecole pour un seul monde». Il est destiné à récompenser les moyens d ' enseignement qui abor­dent des questions touchant au développement, à r envi­ronnement et aux droits de t'homme en favorisant une vision globale du monde.

Handicapés mentaux Colloque li Fribourg Les prochaines journées ro­mandes de l' ASA (Associa­tion suisse d'aide aux handicapés mentaux) se tiendront les 25 et 26 no­vembre prochains à l'Uni­versité de Fribourg. Elles 'auront pour thème «La per­sonne mentalement handi­capée, sa famille et les ser­vices). Ce colloque de mise en commun, d'échange et de communication est ou­vert à toute personne inté­ressée par le sujet. Renseignements et inscrip­tions: Secrétariat de l'ASA, tél. 027 / 22 67 55 (l'après­midi).

Ecrire sur ordinateur

Journées à l'IRDP L'IRDP, en collaboration avec diverses institutions, organise les 2 et 3 décembre 1994, des journées de pra-

tique et d'information consacrée à l'écriture sur l'ordinateur en milieu sco­laire. Tous les degrés, de 1'école obligatoire aux pre­mières années du post-obli­gatoire, sont concernés. Les participants auront l'occa­sion de réfléchir à la problé­matique, de prendre con­naissance de diverses dé­marches et de s'initier à quelques outils spécifiques, en particulier LogiTexte, ELMO 2000 et Polygraphe. Renseignements et inscriptions: IRDP. c.P. 54, 2007 Neuchâtel. Tél. 038 / 24 41 91.

co de Monthey

Un beau SPLASH Le CO de Monthey a publié un numéro spécial de son journal SPLASH consacré au palmarès 1994. En plus des photos de chacune des classes et des professeurs déguisés en stroumpfs, le numéro est riche de mul­tiples informations: poèmes, présentation de Miss et Mis­ter «sympa» du CO, témoi­gnages d'anciens élèves, résultats de différents con­cours, statistiques.. Un grand bravo pour cette sym­pathique réalisation!

Lulle conlre la pauvreté

Dossier pour enseigner Le Mouvement internatio­nal A TO Quart Monde pu­blie un dossier de travail SUI

le thème de la pauvreté. Il

se veut être un moyen pou r entrer en dialogue avec les enfants et rechercher avec eux des pistes pour refuser la misère et l' exclusion. Outre l'historique de la Journée mondiale du refus de la misère (17 octobre), il contient divers textes pou­vant servir de base de tra­vail avec des élèves plus ou moins jeunes, une fiche pé­dagogique et une bibliogra­phie. Ce dossier gratuit destiné à la photocopie peut être ob­tenu auprès du Mouvement A ID Quart Monde, 1733 Treyvaux. Tél. 037 / 33 11 66.

Astronomie 94

bpo à ne pas manquer L'exposition «Ash"oilomie 94» va passer un mois dans deux établissements sco­laires valaisans. Du 17 au 29 octobre, elle sera présentée au Centre de formation pro­fessiolUlelle. C'est ensuite le Collège de la Planta qui l'ac­cueillera dans ses locaux du 30 octobre au 12 novembre.

Cette exposition consacrée aux objets célestes est assor­tie de séances de projections dans un planétaTium pou­vant recevoir 15 à 20 specta­teurs.

«Astronomie 94» a déjà été montrée à l'Ecole polytech­nique fédérale de Lausanne. Elle a été réalisée par Cha­muse Astronomie+ Planéta­rium à Vouvry.

Depuis 1964 ECOLE INTERNATIONALE TUNON ACCUEIL - TOURISME· MANAGEMENT

Valeurs éducatives

Colloque à 1 KB L'Insti tu t universitaire Kurt Bosch (IKB), en col­laboration avec l' Asso­cia tion su isse des amis du Dr. janusz Korczak et le Département de 1'1ns­truction publiq ue d u canton du Valais, orga ni­se un séminaire ayant pour thème «Avec Korc­zak: au carrefour des va­leurs éducatives» . Cette rencontre se déroulera d u 8 au 12 novembre 1994, da ns les nouveaux locaux de l'IKB à Bra­mais.

Le débat sur les val ew·s sera le fil conducteur des différents exposés et a te­liers proposés, agrém en­tés d e nombreuses acti­v ités annexes: exp osi­tions de peinture, p rojec­tion du film de Wajda «Korczak», rencontre avec des jeunes d es pays d e l'Est. Une conféren ce publique sera donnée par le professeur Bronis­law Geremek d e Varso­vie, à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny.

Renseignements et inscriptions: IKB, C.P.76, 1967 Bramais. Tél. 027 / 31 73 83. Fax: 027 / 31 73 84.

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R~ -Septembre 1994

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47

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

o R D p

Exposition Ecole-Musée Jusqu'au 23 septembre, une exposition intitulée «Ecole M u sée» est pré­sentée au centre de docu­mentation d e l'ORDP.

Proposée p ar Françoise Haefli ger, cette exp osi­tion présente les diffé­rents travaux réalisés par les élèves de sa classe en­fantine, au cours de l'an­n ée p assée. Ces travaux sont le résultat de l'ex­ploitation p édagogique .qui a pu ê tre fai te suite aux visites des M usées des beaux-arts, d'archéo­logie et d 'histoire natu­relle.

Cet automne, nous vou s présenteron s deux thè­mes abordés lors de ces visites: la n umismatique et l' eau, et au printemps prochain celui de l'art.

La visite du Mu sée d 'ar­ch éologie a p ermis au x élèves de découvrir l' ori­gine de la monnaie, les raisons de son invention; ils ont p ar ailleurs appro­fondi l'évolution des dif­férentes pièces utilisées au cours des siècles ainsi q ue les techniques de fa ­brication et de conserva­tion d es monnaies . D es photos, dessin s, pièces e t médailles fab riquées p a r les en fants eux­mêmes, à partir de CDU­

lage de p lâtre et de mou­lage, vous seron t p ré­sentées.

La visite du M usée d 'his­toire naturelle et en parti­culier celle de l'exp osi­tion intitulée «Eau source de vie» a permis de sen­sibili ser les élèves aux multiples utilisations d e

l'eau dans la vie qu oti ­dienne, à sa CO n S0111111a ­

tion pa r p ersonne ainsi qu' à ses divers processus de transformation. Diffé­rents pannea ux présen­tent sous fo rme de des­sins et d e collages, des illus trations concrètes de l'usage quotid ien que l' on p eut faire de l'eau: hygiène corp orelle, toi­lettes, b ains, dou ches, lessive, vaisselle, n e t­toyages e tc.. D'autres panneaux illustrent le cycle de l'eau et ses mul­tip les tran sformations naturelles : eau courante, nuage, pluie, neige, glace etc ...

Nou s invitons tous les enseignant-e-s, en par ti­culier ceux e t celles des classes enfantines e t d es p remières années pri­maires, à venir découvrir cette exposition riche en s uggestion s p éd agogi­qu es et pleine de créati ­vité.

Evelyne Nicol/erat ORDP,

Centre de docul'nentatiol1

«Ecole-Musée»: une exposition riche en suggestions pédagogiques.

48

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique IOIPI Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDPI G"" lono5, 1950 Sion Téléphone (0271 60 4151.

Direction Jean·Pierre Salamin

Rédaction Poul Vell"

Conseil de rédaction Palrick Abbel, AIS. porenll Rémy Doyer, SPVol Mourice Dirren, OSP Jean-Fron~a i 5 lavey, DlP

Fobio Di Giocomo, AVECO Maurice Nanchen, SMP Lourenl Perruchoud, AV PES

Photographe Jacques Dussex

Données techniques Surface de campasition: 175 x 145 mm. Formol de la revue: 110 x 180 mm. Impression en offset en noir el une feinte vive, phofolilhas fourni es ou frois de reproduction facturés sé­parément pour documents fournis prêts il la reprodudion,

Parution Le 15 de choque moil \Ouf juillel et aoûl.

Délai de remise des textes et des annonces Le 10 du moil précédenl.

RÉGIE DES ANNONCES PUBUCITAS, 1951 Sion Téléphone (017) 19 51 51 Téléfax (017) 13 57 60.

Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone 1017) 1113 70 Téléfax (017) 11 07 47.

Riu>~ -Septembre 1994

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