résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, février 1994

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La recherche pédagogique

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

ournées sportive

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Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

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((Le balcon du ciel»

É D 1 T o R 1 A L PAR PAUL VE'ITER

Tant pis pour nos certitudes

_ La Garanderie, Montagner ... Ben voilà!

Lorsqu'on lui demande qui sont les chercheurs qu'il connaît dans le monde de la pédagogie, notre collègue Albert a vite fait le tour de sa mémoire.

- Et en Suisse, Albert! En Suisse! Th en connais?

Albert est muet. Pourtant, la recherche, c'est son pain quotidien. L'IRDP, l'ORDP, il connaît. Il sait bien que c'est derrière ces abréviations que se cachent les nou· velles méthodes de mathématique, de français, d'environnement qui l'ont si souvent obligé à se recycler. Alors Albert leur en veut un peu, à ces institutions. Quoi de plus nor· mal. Et pour bien montrer son mépris, il les ignore superbement.

Pour tous les Albert qui blanchissent les ta­bleaux noirs de nos classes, nous avons décidé de donner la possibilité à quelques instituts de recherche de notre pays de se présenter. Si vous vous donnez la peine de lire les pages qui suivent vous verrez qu'un peu partout, on est pré-occupé par la modestie des moyens mis à disposi-tion. Un peu partout, les tâches sont multiples et variées. Et pour faire toujours mieux, on s'asso­cie, se rencontre et collabore. Et toujours un seul et unique but: une école plus efficace

Longtemps, les chercheurs nous ont davanta­ge inspiré méfiance que confiance. On les ima­

arrange, nous nous appuyons volontiers sur leurs écrits pour étayer nos revendications. C'est déjà quelque chose. Mais il faudra faire mieux.

Plus que jamais, notre profession doit aller de l'avant, se professionnaliser, lutter pour rester compétitive. Pour cela, nous devons accepter de nous remettre en question. Pas seulement en accueillant avec le sourire un nouveau recyclage ou des moyens d'enseignement retravaillés mais en modifiant fondamentalement cer­taines de nos habitudes. Les réflexions des chercheurs peuvent nous y aider. Ayons le courage de les lire!

Et tant pis pour nos certitudes ... '

1 Vous voulez commencer en force? Je vous conseille

Différenciation de l'ensei­gnement: résistances, deuils et paradoxes,

Philippe Perrenoud, in Cahiers péda-

gogiques' sep­tembre 1992, Numéro 306, pp. 49-55.

ginait le nez dans leurs bouquins, poussiéreux biblio­philes à lunettes. Avec l'accélération des réformes pédagOgiques qui a marqué les dernières décennies, on les a perçus comme des empêcheurs de ronronner, des briseurs de routme.

Aujourd'hui, même s'ils continuent à nous asséner leurs vérités pas to~ours bonnes à entendre, les chercheurs ne nous sont plus autant antIpathIques. Comme nous, ils sont victimes des mesures d'écono­mIes. Avec nous, ils réclament des effectifs plus bas, davantage de moyens, une pédagogie centrée sur l'enfant. Lorsque cela nous

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

11-.... 1

s o M M A 1 R E

CE MOIS - CI

EDITORIAL

- 1-

Tant pis pour nos certitudes Paul Vetter ..... . ...... . ........ .... .... . .1

DOSSIER

- 3-Euro-région de la recherche en éducation Jacques-André Tschoumy ...... . ... .. ... 3

Enseignants et chercheurs: collaboration difficile, mais indispensable Jacques Weiss ........ .. ................ ..4

La recherche vue par .. . François Maret .................................... 5

CSRE Coordonner, informer, répertorier Michèle E. Scharer ....... 6

La recherche à l'Institut romand de recherche et de documentation pédagogiques Jacques Weiss.. .. ............. 8

ORDP Le centre-ressource du DIP Jean-Pierre Salamin

ORDP Recherche et publications Jean-Pierre Salamin

......... 10

... 12

L'UFFICIO STUDI E RICERCHE Francesco Vanetla .... .. ........... .14

T

SRD Participer à l'amélioration de l'école jurassienne Gérard Piquerez ..

La recherche vue par .. .

.. ..... .16

Bernard Vetter . ......... .. .... .. .. .............. 17

ODRP, Neuchâtel Pierœ Brossin ................ .. ............ ..... .18

Conférence des directeurs de centres de recherche en éducation Jean-Pierre Salamin .. .. .. .......... .19

Valais Secteurs d'activités très variés Gilbert Fournier.. .. .. 20

Recherches: éléments de bibliographie 22

INFORMATIONS OFFICIELLES

- 23 -

Examens d'admission à l'Ecole normale Serge Sierro .............................. 23

Formation d'enseignantlels en économie familiale DIP.. . ............... 24

Cours de perfectionnement Anselme Pannatier .......................... 25

Admission: cours écoles sec. du 2' degré Serge Sierro .......... .. ........... 30

AVMEP Cours et tournois ................................. 33

Concours de mathématique Yvan Michlig.... .. ................ .. .... 34

ACTUALITE.

- 37 -

ECHO-BULLETIN .. ........ ...................... 37

EXPOSITION Une visite au musée Une classe du Sacré-Cœur ........... ... 3B

SPECTACLE "Page 13" à Riddes .... ........................ 39

NOS COLLÈGUES Mary-Lise Beausire Paul Vetler .. . .. ....................... .40

INFORMATIQUE VOCALL pour répéter l'allemand ........ 42

EN RACCOURCI ...... 43

ON SE PRÉSENTE ESCEA de Saint-Maurice Hervé Rey . . ... .44

ACM Le bois CorÏ1me Germanier ..

REVUE DE PRESSE Bribes de janvier ..

SOUVENIRS Le verbalisme .

Publications de l'IRDP L'Europe en trois «tableaux)) ....

EN RACCOURCI ...

COUSINS-SURPRISE Des animaux et des racines ... , .. .

. ..46

..... .4B

... ... 49

.. 50

51

52

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

-

Euro-région romande de la recherche en éducation

Cloisonnée, insularisée, éclatée pendant trop longtemps, la recherche en éducation s'est organisée désormais à échelle romande, en réseau de réseaux.

Finie la tactique de l'écaille, de la coquille et de la carapa- #

ce! Cloisonnée, la recherche romande en éducation a été trop longtemps divisée en sites éclatés: un institut l'o· mand, six universités , neuf centres cantonaux ... triomphe du localisme.

Depuis sept ans, les institu­tions tendent un réseau, un réseau de réseaux de la re­cherche romande en éduca­tion. A la logique du moins et du plus d'Etat, elle répond par un «mieux d'Etats ... Avec «s,,! Finie la tactique de la carapace. Les institutions tendent un réseau ... Ici, c'est Vaud, Valais, Genève et Fribourg qui unissent leurs forces pour observer l'expression orale des enfants de 12 ans. Là, c'est Jura, Ber­ne, Neuchâtel, Fribourg, Valais, Tes­sin et Genève qui cherchent des al­liances dans la détermination des savoirs réels des enfants de 13 ans en sciences et en mathématiques. Là en­core, c'est Genève, Vaud, Fribourg et Neuchâtel qui trouvent des partena­riats dans la détermination des posi­tions francophones suisses à l'égard du Conseil supérieur de la langue française. «Gais, gais, maillons-nous!"

La recherche en éducation vise à ex­pliquer les processus éducatifs et constitue, à cet effet un ensemble de connaissances et de ~avoirs. Cela s'est fait et devra se poursuivre. Mais est­eUe économique? Européenne? Effica­ce suffisamment?

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

Insularisée, la recherche en éducation ne pouvait espérer, à court terme, au­cun développement de ses finance­ments. Un réseau de réseaux est une réponse qualitative aux situations de difficultés financières actuelles. Secto­risée, la recherche en éducation ro­mande n'avait pas le poids qui fit d'elle un partenaire crédible parmi les régions d'Europe. Le maillage lui per­met désormais d'être présente sur la scène internationale. Compartimen­tée, la recherche en éducation influen­çait peu les systèmes éducatifs, dont elle a la mission d'améliorer le fonc­tionnement.

Un réseau de réseaux -locaux, régio­naux, nationaux, transfrontaliers, eu­ropéens, francophones ou mondiaux -est une réponse à cette recherche d'ef­ficacité et de plus grande utilité socia-

le, avec ouverture sur d'autres lieux, d'autres actions, d'autres champs, et bientôt d'autres méthodes.

Cette logique vous paraît-elle simple? Détrompez-vous! A l'image de toutes les entreprises publiques et privées, c'est le repli sur soi qui avait prévalu longtemps. Mais, aujourd'hui, au mo­dèle du territoire succède le modèle de mission, et chacun reste libre d'adhé­rer à son gré, à son rythme, à son heure. A l'entreprise pyramidale suc­cède une entreprise polycellulaire. Au modèle mécaniste, un modèle biolo­gique, qui donne du sens à l'action.

Une action désormais organisée à échelle d'Euro-région romande.

Jacques-André Tschoumy Directeur de l'IRDP

Neuchâtel

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

- ~-- --- -

Enseignants et chercheurs

Collaboration difficile, mais indispensable

Enseignants demandeurs; autorités scolaires

bénéficiaires

Ce sont les enseignants qui, les pre­miers, ont demandé, en 1962 lors de leur Congrès de Bienne, la création .. d'un centre romand d'expérimenta­tion scolaire". Les Départements de l'instruction publique de la Suisse ro­mande et du Tessin ont ensuite créé ce centre et ont déclaré expérimen­taux les nouveaux plans d'études issus de la coordination scolaire ro­mande.

L'évaluation de ces plans d'études a été la tâche majeure des chercheurs des centres romands et cantonaux de la Suisse romande. Ces recherches étaient essentiellement destinées aux autorités scolaires romandes. Autant dire que les liens avec les enseignants et les formateurs ont été, durant toute cette période, plutôt ténus.

Paradoxe tout de même puisque ce sont les enseignants qui ont appelé de leurs voeux la création d'un centre de recherche!

Des relations difficiles

En Suisse romande, comme ailleurs, le fossé entre praticiens de l'enseigne­ment et praticiens de la recherche a été visible. Leurs relations sont com­plexes et difficiles, et la communica­tion se trouve souvent entravée par de multiples obstacles.

On a pu montrer que les chercheurs tentent de décrire ou d'expliquer une

réalité afin de mieux la comprendre, et de mieux l'expliquer aux autres; ils visent des objectifs à moyen ou long terme et appliquent des méthodes scientifiques répondant aux canons classiques de la science. Leur mode d'expression préféré est l'écrit.

Si les chercheurs écrivent beaucoup, en revanche les enseignants lisent peu la littérature pédagogique. Les enseignants sont intéressés par les outils et les techniques pédagogiques, plutôt que par les ouvrages de ré­flexion sur la pédagogie elle-même. Ainsi ce sont les manuels, les livres du maître, les instructions officielles qui apparaissent comme les sources d'information écrite les plus consul­tées par eux.

Selon une étude de Duncan, ce que les enseignants apprécient tout particu­lièrement, ce sont les informations et les expériences communiquées orale­ment, relayées par les proches qui partagent les mêmes pratiques. Ils apprécient surtout les stages de for­mation ou les discussions entre col­lègues. Ils souhaitent en priorité tra­vailler ensemble, afin de bénéficier des expériences concrètes et pratiques de leurs collègues et de pouvoir échanger dans un climat plus libre et plus détendu. Ils privilégient les per­sonnes de proximité: les collègues ou les conseillers pédagogiques plutôt que les spécialistes (universitaires, méthodologues, chercheurs) qui sont vus comme des personnes extérieures, trop éloignées de leur pratique. Lors­qu'ils en attendent quelque chose, ce sont souvent des solutions à des pro­blèmes spécifiques et concrets pour

améliorer leurs pratiques actuelles; ils espèrent une efficacité à court ter. me, des méthodes d'observation en si­tuation, souples et peu structurées et des mises en œuvre simples.

Améliorations à apporter

Comment éviter ce dialogue de sourds et améliorer la communication? Com­ment favoriser des rapprochements?

Beaucoup d'espoirs sont placés au­jourd'hui dans la formation des ensei­gnants à et par la recherche. Un grou­pe de travail de la Conférence suisse des directeurs de l'instruction pu­blique, formé pour l'essentiel de res­ponsables d'institutions de formation (dont Jean-François Lovey, directeur de l'Ecole normale du Valais romand) vient de publier un rapport présen­tant 23 thèses pour la mise sur pied en Suisse de Hautes Ecoles Pédago­giques (HEP), institutions chargées de la formation des personnels ensei­gnants. La thèse N' 10 dit ceci: .. Les Hautes Ecoles Pédagogiques se distin­guent par la dialectique qui s'exerce entre la formation proprement dite et la recherche, comme aussi entre la théorie et la pratique ... Les candidats sont introduits, pendant leurs études déjà, dans leur fonction de «praticien chercheur" ... La liaison entre ensei­gnement et recherche s'établit de plu­sieurs manières: par la conduite de petits projets isolés, par l'évaluation de projets de développement de l'éco­le, par la participation à des re­cherches plus importantes qui asso­cient plusieurs institutions".

RÉSONANCES - FÉVRIER 1991

Ces propositions, si elles devaient être mises en oeuvre, marqueraIent assu­rément un tournant dans la formation des enseignants.

Une fréquentation régulière des cher­cheurs et des enseignants dès leur formation pourrait créer des habi­tudes de travail favorables à des rap­prochements réciproques. Les études universitaires sont d'ailleurs cons­truites selon ce modèle; les profes­seurs d'université sont recrutés en raison principalement de leurs compé­tences de chercheurs.

Si les chercheurs engagés dans les re­cherches romandes ont surtout eu comme interlocuteurs, jusqu'à ce jour, les responsables de l'école, il est indis­pensable, à l'avenir, de mieux asso­cier chercheurs et enseignants à _ l'occasion des formations de base et continue_ Ces centres de recher­che n'ont pas généralement dans leur mandat la mission de contribuer à la formation des enseignants et de col­laborer avec les institutions ad hoc. Les rapprochements des enseignants et des chercheurs passent pourtant par là.

la recherche vue par ... François Maret

Elèves -enseignants: deux axes?

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Introduire la recherche dans la forma­tion des enseignants d'une part, et l'enseignement dans les activités cou­rantes des chercheurs d'autre part, telles pourraient être les deux condi­tions d'une meilleure compréhension des uns et des autres avec pour effet, à terme, l'amélioration des apprentis­sages des élèves.

Jacques Weiss IRDP

Chef du service de la recherche

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Il _III 1

1

Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation

Coordonner, informer, répertorier *

La fin des années 60 et le début des années 70 furent marqués par plu­sieurs débats autour de l'éducation: on y parlait d'.explosion de l'éduca­tion. en même temps qu'il était ques­tion de crise mondiale de l'éducation; l'éducation comme facteur de crois­sance économique et la démocrati­sation des études étaient également débattues. On prit conscience à ce mo­ment du retard accusé par la Suisse dans le domaine de la recherche en éducation. La création de plusieurs services de recherche pédagogique cantonaux et régionaux date de cette époque. C'est dans ce contexte qu'en 1971 le Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation / CSRE fut fondé à Aarau, sur l'impul­sion du Conseil suisse de la science, du canton d'Argovie et de la Conféren­ce suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique / CDIP, dans le cadre d'un projet - qui ne se réalisa pas par la suite - de création d'un ins­titut universitaire de sciences de l'éducation à Aarau. Depuis 1974, le CSRE dépend de la CDIP et du Dé­partement fédéral de l'intérieur, plus particulièrement de l'Office fédéral de l'éducation et de la science / OFES. Le personnel est composé actuelle­ment de 8 personnes (4,5 postes): 1 di­recteur, 1 rédacteur/traducteur, 1 bi­bliothécaire, 3 collaborateurs/trices scientifiques, 2 secrétaires.

Axes de travail Les activités du CSRE se structurent autour de deux axes principaux, que nous présenterons brièvement dans ce qui suit.

1. Coordination et développement de la recherche en éducation

Le CSRE a pour but de favoriser la collaboration et les échanges d'infor­mations entre chercheurs de même qu'entre institutions de recherche. Il prend ainsi part aux activités des associations de chercheurs en éduca­tion comme la Société suisse pour la recherche en éducation/SSRE (créée en 1975 à son initiative) et la Société suisse pour la recherche appliquée en matière de formation professionnel­le/SRFP. Le CSRE participe en outre à des groupes de travail réunissant des chercheurs en éducation: Com­mission de coordination des centres cantonaux de recherche de la Suisse romande et du Tessin/CCCR et Confé­rence des directeurs de centres de dé­veloppement scolaire et de recherche en éducation de la Suisse alémanique; il assure également le secrétariat de la Conférence suisse des directeurs de centres de développement scolaire et de recherche en éducation/CODICRE qui réunit ces deux conférences régio­nales.

Depuis quelques années également, le CSRE assure des tâches de coordina­tion dans le cadre de la participation suisse à des projets internationaux de recherche en éducation (comme ceux p.ex. qui ont lieu sous les aus­pices de la International Association for the Evaluation of Educational Achievement /IEA qui mène, sur le plan international, des recherches comparatives en éducation). Sur le plan européen, on peut aussi mention­ner la participation du CSRE aux tra­vaux du Consortium of Institutions for

Development and Research in Educa­tion in Europe / CIDREE qui regroupe des institutions extra-universitaires de recherche en éducation et aux tra­vaux préparatoires à la constitution d'une association faîtière européenne des sociétés de recherche en éduca­tion.

Le CSRE se propose également de favoriser la collaboration et les échan­ges d'informations entre les différents acteurs du système éducatif: cher­cheurs, enseignants, administra­teurs et politiciens de l'éducation. Parmi les moyens mis en oeuvre à cet effet, on citera:

- la création de réseaux qui regrou­pent des personnes - praticiens et chercheurs - travaillant sur un même sujet; ces réseaux sont ac­tuellement au nombre de trois et sont consacrés respectivement à l'évaluation, au degré Secondaire 1 et à la recherche en éducation des adultes;

- la rédaction de brefs articles pré­sentant des recherches menées dans le domaine de l'éducation, destinés à la presse pédagogique;

- la collaboration au sein d'associa­tions (d'enseignants, d'éducation des adultes, etc.) et la participa­tion à des groupes de travail de départements cantonaux de l'ins­truction publique ou de la CDlP;

- le CSRE assure le secrétariat de la Conférence suisse de coordination pour la recherche en éducation / CORECHED fondée en 1991. Cette instance regroupe des repré­sentants de tous les acteurs du

RÉSONANCES - FÉVRIER 1991

système éducatif (chercheurs, en­seignants, administrateurs et poli­ticiens de l'éducation) des cantons et de la Confédération et a pour tâche essentielle d'orienter la re­cherche par rapport aux besoins qui émergent dans le domaine de l'éducation.

2. Information et documentation Depuis 1974, le CSRE enregistre des projets de recherche et de développe­ment éducationnels réalisés en Suis­se et les fait connaître par le biais d'une publication (gratuite), 1'«Infor­mation sur la recherche éduca­tionnelle», qui paraît cinq fois par année et qui compte actuellement quelque 2300 abonnés. Le CSRE établit aussi périodique­ment un répertoire des institu­tions qui en Suisse se consacrent à la recherche et au développement éduca­tionnels. Un autre volet de l'activité d'informa­tion du CSRE est constitué par les rapports de synthèse, destinés à faire le point sur des tendances de dé­veloppement dans un domaine spéci­fique de l'éducation: dans le passé, des rapports ont ainsi été consacrés aux échecs scolaires des enfants de travailleurs immigrés (1986), à l'édu­cation musicale (1988). En 1993, le CSRE a publié un rapport SUI' l'appui pédagogique à l'école dont la version française sera disponible au prin­temps 1994. Enfin, le CSRE met à disposition de toute personne intéressée un servi­ce de recherche bibliographique. Celui-ci peut prendre deux formes dif­férentes:

le CSRE dispose d'une base de données interne qui comprend l'ensemble des projets suisses de recherche en éducation (près de 2400) enregistrés depuis 1974. U ne recherche par mots-clés per­met d'avoir ainsi rapidement un aperçu sur un sujet donné;

- une recherche on-line sur le plan mternational peut également être effectuée, le CSRE étant relié à de nombreuses banques de don­nées européennes et nord­américaines en sciences de l'édu­cation, et plus largement en SCIences sociales.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Le CSRE favorise les échanges d'informations entre les différents acteurs du système éducatif

Les recherches internes sont effec­tuées gratuitement, les recherches on-line, en revanche, sont facturées au prix coûtant.

Pour conclure, nous dirons que le CSRE se tient volontiers à la disposi­tion des lecteurs qui souhaiteraient avoir un complément d'information sur les activités qui viennent d'être présentées ou recourir à l'un des ser­vices proposés.

Michèle E. Scharer /18.01.94

• Le titre est de la rédaction de Réso­nances

Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation Entfelderstrasse 61 5000 Aarau Tél.: 064 / 21 21 80 Fax: 064 / 22 94 72

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Il ....

La recherche à l'Institut romand de recherche

et de documentation pédagogiques

Voilà 25 ans que la Conférence des di­recteurs de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin prit la décision de créer un Institut romand de recherche et de documentation pé­dagogiques. C'était à Montagny.

Elle concrétisait ainsi l'une des réso­lutions de 1962 de la Société Pédago­gique Romande qui proposait de créer, en Suisse romande, «un centre ro­mand d'expérimentation scolaire ...

Cette institution romande est instal­lée à Neuchâtel. C'est le 1" septem­bre 1970 qu'entre en fonction le direc­teur: Samuel Roller. Dès les débuts de l'année suivante, la première équipe est constituée: Jean Cardinet, chef du service, et Jacques Weiss pour la recherche; Jean Combes, chef du ser­vice, et Ellen Gnaegi pour la docu­mentation. Le Service de moyens d'enseignement est créé l'année sui­vante; il est confié à Adrien Perrot.

Le service de la recherche de l'IRDP aujourd'hui

En 1994, le Service de la recherche n'est guère plus important qu'à l'épo­que bien que le nombre de ses cher­cheurs ait un peu plus que doublé. Ils sont six à se partager trois postes de travail et demi. Font aujourd'hui par­tie du Service de la recherche: Marti­ne Wirthner, Jacques-André Calame, François Jaquet, Gérard Merkt, Fran­çois de Pietro et Luc-Olivier Pochon. Cette équipe mène en Suisse romande les recherches qui découlent du man­dat de l'Institut.

Installé à Neuchâtel, l'IRDP forme le point central du Réseau romand de la recherche en éducation.

Son mandat Le Service de la recherche est chargé de l'expérimentation des curriculums, notamment des plans d'études, des méthodologies, des manuels et du ma­tériel didactique. Les statuts lui don­nent également mandat de «réunir pé­riodiquement les responsables des centres de recherche cantonaux, afin d'assurer la coordination et la planifi­cation des recherches communes, ain­si que le développement des méthodes d'investigation ...

Un réseau romand de chercheurs

Pour mener des recherches en Suisse romande, il est sûr que les quatre à cinq chercheurs du Service ne sau­raient suffire. Ils ne parviennent à le faire qu'en collaboration avec les centres cantonaux de recherche. Tous les cantons de la Suisse romande et du Tessin (à l'exception de Fribourg) se sont en effet dotés d'un ou de plu­sieurs centres de recherche d'inégale importance.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

C'est ainsi qu'en 1994, plus de trente chercheurs et enseignants détachés à la recherche, tous ISSUS du ServIce de la recherche de J'IRDP et de centres de recherche de tous le~ cantons, sont engagés dans des enquetes romandes. Ils forment le «Réseau romand de la recherche en éducation» sans lequel les mandats romands ne sau­raient être remplis à satisfaction.

Cette organisation présente plusieurs avantages. Elle permet de

_ constituer, selon les études de­mandées, des équipes de compé­tences diversement composées se­lon l'excellence de l'un ou l'autre centre dans le domaine considéré,

_ de favoriser les contacts, à niveau cantonal, des chercheurs des cen­tres avec les responsables scolai­res, les enseignants et les élèves concernés par les recherches,

_ de répartir les ressources et les coûts.

L'intérêt de la Suisse à la mise en oeuvre de recherches à caractère na­tional et international conduit, depuis quelques années maintenant, l'exten­sion de ces collaborations aux autres centres suisses de recherche.

Les recherches romandes

Au cours de ces 25 années, le Service de la recherche a évalué le renouvelle­ment de la mathématique dans les années 1970 surtout, et la rénovation de l'enseignement du français depuis les années 1980. En outre les pro­blèmes de l'évaluation des apprentis­sages des élèves ont été parmi ses préoccupations constantes.

Aujourd'hui, c'est tout spécialement l'enseignement des langues qui se trouve au centre des études et des ré­flexions de l'IRDP: choix d'un ensei­gnement modulaire, expérimentation d'un enseignement bilingue ou plus précoce des langues. Quant à la place et au rôle des nouvelles technologies hnformatique, télématique) dans l'en­seIgnement, ils font également l'objet d'études à niveau romand. C'est en ef­fet un domaine de recherche majeur

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

compte tenu des répercussions, finan­cières notamment, que ces équipe­ments et ces logiciels peuvent avoir sur les budgets des cantons, mais aus­si des espoirs qu'ils fondent pour le développement de nouvelles compé­tences.

Les effets de la recherche

Toutes ces recherches ont contribué à l'amélioration de l'enseignement, à la correction des insuffisances ou des ex­cès de certains aspects des rénova­tions entreprises.

Les moyens d'enseignement ont donc été revus, d'autres sont en prépara­tion, comme en mathématique pour l'approcher cet enseignement de pro­blèmes concrets à résoudre, comme aussi en français pour permettre de mieux enseigner l'expression, enfin comme en allemand pour mettre à la disposition des enseignants des mo­dules à même de convenir aux diversi­tés cantonales.

La présence, sous le même toit de l'IRDP, des Services de la recherche et de la production des moyens d'ensei­gnement est assurément favorable à l'exploitation optimale des résultats de la recherche.

Collaborations universitaires

La recherche ainsi orientée vers les applications ne peut faire l'économie d'études plus théoriques sur les didac-

tiques ou les mécanismes de l'appren­tissage. Cette dimension plus univer­sitaire des travaux du Service a été reconnue par la Confédération. Au bé­néfice de la LAU (Loi d'Aide aux Uni­versités) depuis 1972, puis de la loi sw' la Recherche, l'IRDP, mais princi­palement son Service de la recherche, dispose de ressources fédérales. Dans ce contexte, des collaborateurs du Ser­vice peuvent être amenés à collaborer avec les universités pour des re­cherches partiellement financées par le Fonds national de la recherche scientifique.

Rapports chercheurs - enseignants

Les activités de la recherche prennent tout leur sens dans la mesure où elles permettent aux élèves de mieux ap­prendre et aux maîtres de mieux en­seigner. Pour atteindre cet objectif, chercheurs et enseignants doivent en­tretenir les meilleurs rapports.

Mais que sont ces rapports? C'est ce que traite un autre article de ce nu­méro intitulé: «Enseignants et cher­cheurs: une collaboration difficile mais indispensable ...

Jacques Weiss IRDP

Chef du Service de la recherche

PROCHAIN NUMÉRO

LE JEU

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

___ r- -

L'office de recherche et de documentation pédagogiques

Le centre-ressource du DI

L'ORDP est régi par l'article 89 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique: «Il existe un office cantonal de documentation pédagogique qui est un organe de recherche, de documen­tation et d'information. L'office est chargé notamment de tenir le person­nel enseignant au courant des mé­thodes et des techniques de l'ensei­gnement et de rassembler à cette fin la documentation nécessaire. Le Dé­partement organise l'office et précise ses attributions».

L'office a été créé en 1947. Il était rat­taché à l'Ecole normale des institu­teurs et s'intitulait «office de l'ensei­gnement». Devenu indépendant de l'Institut de formation au début des années 1970, il remplissait essentiel­lement des tâches de documentation et d'information.

Au mois de juin 1987, le Conseil d'Etat décidait, sur proposition du DIP, de regrouper en un seul office, dénommé ORDP:

- l'office de la recherche pédago­gique (ORP), institué à la fin des années 1970;

- l'office de documentation et d'in­formation scolaires (ODIS);

- l'animation pédagogique (disper­sée dans le canton);

- les livres scolaires (rattachés à l'Economat cantonal).

L'ORDP, depuis janvier 1988 est orga­nisé en trois sections, à savoir:

- la recherche et l'animation péda­gogiques;

- la documentation et l'information scolaires;

- les moyens d'enseignement.

L'ORDP a son siège principal à Sion et dispose de plusieurs succursales:

Viège: office de recherche du Haut-Valais.

St-Maurice: office de documentation et d'infor­mation scolaires.

Brigue: office de documentation et d'infor­mation scolaires;

dépôt des ouvrages scolaires du Haut-Valais.

Châteauneuf/Conthey: dépôt des ouvrages scolaires du Bas-Valais.

L'ORDP compte à son organigramme 12 postes à plein temps répartis sur une quinzaine de personnes. De plus, des enseignants déchargés d'une par­tie de leur enseignement sont ratta ­chés à l'ORDP pour accomplir des tâches d'animation pédagogique ou d'élaboration d'ouvrages scolaires; ils représentent environ une dizaine de postes à temps partiel, auxquels il faut ajouter des stagiaires du secteur recherche et du centre de documenta­tion (2-3), les apprentis employés de commerce (3) et les personnes occu­pant des emplois semi-protégés (3-4) ou en fin de droit de chômage (1).

Dans les lignes qui suivent sera déve­loppé plus particulièrement le thème de la recherche pédagogique.

Recherche et animation pédagogiques

La section comprend deux secteurs: -la recherche pédagogique Ce secteur englobe toutes les ré­flexions et travaux scientifiques de l'ORDP: la recherche proprement dite, les enquêtes et les sondages (évalua­tions des moyens d'enseignement, ré­novation d'enseignement, opinion des maîtres, des parents, des autorités scolaires SUI' un sujet particulier), l'élaboration de moyens d'évaluation (grille, épreuves pédagogiques, bulle­tins d'appréciation ... ), conseils péda­gogiques spécifiques divers au niveau de l'enseignement normal ou spéciali­sé. Ce secteur est localisé à Sion pour le Bas-Valais et à Viège pour le Haut­Valais. Le directeur de l'ORDP assure la di­rection de ce secteur à Sion et le res­ponsable de l'office du Haut-Valais accomplit les mêmes tâches à Viège. Ils sont aidés dans leur mission par des stagiaires, licenciés des universi­tés romandes ou alémaniques venant compléter leur formation par un tra­vail pratique ou un diplôme profes­sionnel. L'office de Viège pourrait rejoindre l'office de documentation de Brigue une fois les nouveaux locaux dispo­nibles et offrir ainsi, dans le Haut-Va­lais, une structure analogue à l'ORDP.

-l'animation pédagogique Ce secteur comprend l'animation de certaines branches d'enseigne­ment, dans les classes primaires et secondaires (allemand, français, mathématiques, connaissance de l'en-

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

vironnemen~, acti~ités créatrices, in­formatique, educa:lOn reltgleuse, rela­tions école et musees) et d'une perma­nence de conseils et d'app~is aux enseignants de tous les degres. Une permanence de «dépannage» est assu­rée les mercredis après-midi ou sur rendez-vous, dans les disciplines ci­tées ci-dessus ainsi que pour les pro­blèmes liés à la radio-TV éducative et aux relations «école-économie». Une bibliothèque spécialisée est rattachée à chaque permanence. Ce service aux enseignants est offert à l'ORDP de Sion et à l'ODIS de St-Maurice. Il existe dans le Haut-Valais d'une ma­nière autonome: il sera développé dans quelques années à Brigue, une fois les nouveaux locaux disponibles. Les animateurs participent aux tra­vaux du secteur recherche (son­dage d'opinions, expérimentation des moyens ... ) dans la mesure où ils n'ont pas été impliqués dans l'élaboration des moyens d'enseignement. Le secrétariat et l'administration gé­nérale de l'ORDP sont l'attachés à cet­te section.

Recherche et moyens Les moyens financiers consacrés ex­clusivement à la recherche pédago­gique sont peu élevés rejoignant en ce domaine les autres centres cantonaux décris dans ce numéro de Résonances. La section recherche de l'ORDP ne dispose pas d'un budget propre: tout est englobé dans le budget de fonc­tionnement de l'ORDP. La recherche bénéficie des mêmes prestations que les autres secteurs de l'office: soutien logistique (secrétariat, informati­que ... ), documentation et matériel divers.

En 1971, Le Département de l'ins­truction publique engageait un conseiller pédagogique pour mener quelques études, réflexions scienti­fiques, travaux d'évaluation et de re­cherche. En 1972, le Département au­tOl'lSalt le conseiller à accueillir des stagiaires, étudiants universitaires désireux d'avoir des contacts avec la recherche ou d'obtenir un diplôme post-ltcence de chercheur en éduca­tion, de psychologue scolaire ou de Psychothérapeute... L'antenne «re­cherche. du DIP était ainsi née et

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

fonctionnera sur ce modèle d'une ma­nière autonome jusqu'en 1987, date de son intégration à l'ORDP.

De 1978 à 1987, le conseiller pédago­gique du DIP exerça la fonction de directeur à temps partiel du projet SIPRI ce qui permit l'engagement d'une collaboratrice à temps partiel, MI" Nicole Henzen, renforçant mo­mentanément la structure recherche du DIP. La mise en place de l'ORDP en 1987 mit un terme au mandat de la collaboration scientifique jusqu'à des changements internes à l'ORDP.

La totalité des dépenses (salaires et moyens matériels) représentent en gros le 10% du budget de l'ORDP dont l'essentiel est consacré à la do­cumentation et information scolaire, aux moyens audio-visuels, à l'infor­matique ainsi qu'à l'animation péda­gogique. Les livres scolaires dispo­sent d'un budget propre, indépendant du budget de l'ORDP.

Uoriginalité de l'ORDP L'ORDP, dans sa forme actuelle, est une institution publique originale,

Depuis 1987, l'ORDP regroupe la recherche, la documentation, l'animation et les liures scolaires.

Depuis le 1" janvier 1994, le sectew' recherche dispose à nouveau d'un demi-poste de collaborateur scienti­fique résultant de la transformation du poste d'adjoint à la direction de l'ORDP: le poste n'ayant pas été en­tièrement repourvu au départ de son titulaire. Actuellement, le secteur recherche peut compter sur la collaboration de 1-2 personnes à savoir le directeur de l'ORDP (dans la mesure où les autres missions de l'ORDP lui laissent du temps), la collaboratrice scientifique; MU, Nadia Revaz, et deux stagiaires à temps partiel, Mio Antonella Melcarne et M. Olivier Salamin, étudiants en sciences de l'éducation et en psycho­logie.

comparable à un centre-ressource tel que développé dans le monde indus­triel. Une industrie qui se veut per­formante axe son attention sur la for­mation continue de ses employés en leur proposant un lieu de culture commune où les finalités du travail et les innovations sont connues, accep­tées puis vécues. Le centre-ressource est tout d'abord un lieu qui va à l'encontre de l'éclate­ment des espaces de transmission des connaissances. Il regl'oupe l'ensemble des moyens d'information, d'acquisi­tion, d'entretien et de perfectionne­ment de la connaissance profession­nelle. Il est également un lieu accessible, divisé en cellules de tra­vail spécifique et un espace d'accueil

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

et de discussion. Il propose enfin un maximum de supports d'information et de formation.

A partir d'analyse des besoins (en­quêtes, recherches, études, innova­tions disciplinaires ... ), de mise à dis­position de moyens renouvelés (objectifs, programmes, moyens d'en­seignement ... ), le centre-ressource propose une formation individualisée (animation pédagogique) aux ensei-

gnants, assurée par des collègues­enseignants, permettant de progl'es­sel' selon leurs capacités, leurs connaissances, leur évolution dans une perspective finale commune à toute l'entreprise.

L'ORDP, en raison de sa structure, est le centre-ressource par excellence du Département de l'instruction pu­blique où recherche, informations, moyens d'enseignement, formation

ORDP:

individuelle sont réunies pour facili­ter la réactualisation des connais. sances, le perfectionnement des connaissances et la mise en place d'innovations scolaires.

Dans la situation économique actuel­le, espérons qu'on ne démantèlera pas une telle institution qui œuvre au profit de l'enseignement!

Jean-Pierre Salamin

recherche et publications L'ORDP rédige un rapport annuel d'activités destiné au rapport de ges­tion du Conseil d'Etat. Les travaux de l'echerche y sont succinctement dé­crits. Les études, enquêtes, sondages d'opinion ou recherche font l'objet, dans la plupart des cas, d'un rapport spécifique destiné aux autorités sco­laires, aux enseignants ayant parti­cipé aux travaux ainsi qu'au gl'and public.

Le Valais participant à la coordina­tion scolaire romande est représenté dans des commissions romandes, par l'ORDP, notamment le Groupe ro­mand des centres de documentation (GROCEDOP), l'Office romand (OR) des éditions et fournitures scolaires (la présidence est assurée actuelle­ment par le directeur de l'ORDP), la commission de coordination des centres de recherche (C3R dont le directeur de l'ORDP a présidé les séances). Ces commissions travaillent en collaboration avec l'Institut ro­mand de recherche et de documenta­tion pédagogiques (IRDP) qui publie chaque année un petit ouvrage dans lequel sont recueillis tous les travaux de recherche de Suisse romande ayant fait l'objet d'un rapport écrit. Les productions valaisannes y figu­rent et sont ainsi communiquées dans

tous les réseaux suisses ou étrangers de recherche en matière d'éducation.

Le nombre de publications annuelles du secteur recherche de l'ORDP varie en fonction des études en cours et du nombre de collaborateurs engagés (stagiaires). L'ORDP publie entre 5 et 10 rapports scientifiques par année. Pour donner une idée, aux lecteurs de Résonances, des travaux de recher­che réalisés, nous citons quelques exemples de réalisations des deux dernières années:

1) Evaluation du travail des élèves

SALAMIN, J.-P. Propositions concrè­tes récentes concernant l'évaluation et la pratique actuelle de l'apprécia­tion du travail des élèves. - Sion: ORDP, 1992.

Document préparé à l'intention des membres de la commission «EVALUA­TION., faisant le point sur la pra­tique en matière d'évaluation et sur les nouveautés inscrites.

••• REVAZ, N.; MELCARNE, A. Epreu­ves du cycle d'orientation 1993 fran­çais, allemand, mathématique. - Sion: ORDP, 1993.

Pour permettre une modification de l'élaboration des épreuves de fin d'an­née du cycle d'orientation, l'ORDP a procédé à une analyse des épreuves passées par les élèves en juin 1993.

* •• 2) Enquêtes, sondages

BLANCHEI'-PRAZ, M.; MELCARNE, A Documentation pédagogique: consul­tation d'enseignants concernant le service de documentation de l'ORDP et de l'ODIS de Saint-Maurice. - Sion: ORDP, 1992.

L'ORDP a effectué une analyse de ses besoins documentaires, afin d'orienter la politique d'achat de sa biblio­thèque. En effet, le service de docu­mentation doit répondre aux attentes des enseignants et ce, dans un souci de collaboration. En fait, l'ORDP a procédé à une révision interne de la bibliothèque. Plusieurs moyens didac­tiques ont été renouvelés (dias, cas­settes ... ) et un catalogue commun à l'ODIS de Saint-Maurice et à l'ORDP de Sion a été réalisé.

**. REVAZ, N.; BETRISEY, 1.; SALA­MIN, J.-P. - Formation à l'Ecole Nor­male: résultats d'une enquête d'opi­nion. - Sion: ORDP, 1993.

RÉSONANCES . FÉVRlER 1994

Au moment où le Dép~rtement de rnstruction publique elabore une ~uvelle loi sur la formation des en­

nel'gnants la Commission cantonale s , .. d de l'enseignement prn~a_Ir~ et es Ecoles Normales a souhaIte s adresser à des enseignants récemment sortis des instituts de form~tion de BI:igue et de Sion pour connaltre leur opmlOn sur leur formation.

L'ORDP fut chargé de préparer un questionnaire permettant d'apprécier la qualité de la formation reçue à l'Ecole Normale en regard avec la pra­tique de l'enseignement ou la poursui­te des études. Le questionnaire a été adressé à toutes les normaliennes et tous les normaliens ayant achevé leurs études en 1990, 1991 et 1992. Les réponses ont fait l'objet d'une dis­cussion entre les membres de la com­mission cantonale et les anciens nor­maliens qui le désiraient; le rapport fait le point sur le sondage d'opinion et la discussion qui suivit.

• • *

SALAMIN, J.-P. - Plan de scolarité annuel: enquête d'opinion. - Sion: ORDP, 1993.

Faut-il uniformiser le calendrier sco­laire ou favoriser l'autonomie commu­nale en matière de plan de scolarité? La question a été posée par le Dépar­tement de l'instruction publique aux communes (commissions scolaires) et aux établissements (directeurs des écoles, des instituts ... ) en avril 1993 par le biais d'un questionnaire dont les principaux résultats sont relatés dans ce document. . , , GERMANIER, S. et al. - Français 1P: enquête et analyse concernant les moyens d'enseignement du français 1P. -Sion: ORDP, 1992.

Les moyens d'enseignement du fran­çaIs 1P paraissent, sous plusieurs as­pects, ne plus répondre entièrement aux desiderata des enseignantes et enseignants du degré concerné. Une commission d'étude des moyens exis­tants a donc été mise sur pied (Com­mISSIOn des moyens d'enseignement du français 1P), ayant pour tâche de proposer, si nécessaire, une refonte

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

des moyens actuels, voire la création de nouveaux moyens plus adaptés aux besoins des maîtresses et des maîtres.

••• SALAMIN, O. - Les devoirs à domi­cile; réflexions ... - Sion: ORDP, 1993 .

Le document présente une étude sur les devoirs à domicile au moment où le canton du Valais, seul canton ro­mand à ne pas avoir émis de direc­tives officielles les concernant, se penche sur ce problème.

* •• SALAMIN, J .-P. ; DARIOLY, P. - Sta­tistique scolaire: rapport rmal du gl'oupe de travail pour l'amélioration de la statistique scolaire du Valais. -Sion: ORDP, 1993.

Le document est une réponse au man­dat du chef du DIP à un groupe de travail demandant d'unifier la saisie des données statistiques au profit du canton et de l'Office fédéral de statis­tique.

• •• 3) Recherches diverses

SALAMIN, J.-P. - Synthèse des tra­vaux de la Commission d'observation des modalités d'application de la loi sur le cycle d'orientation du 16 mai 1986. - Sion: ORDP, 1993.

Le rapport présente les résultats des enquêtes, recherches, études ou ré­flexions menées par l'ORDP dans le

cadre des travaux de la Commission citée de septembre 1988 àjuin 1993:

- enquête individuelle sur les pro­grammes et la grille horaire,

- consultation d'enseignants par en­tretiens individuels à propos du progl-amme et de la gl'ille horaire,

- consultation organisée par l'asso­ciation des enseignants du cycle d'orientation,

- enquête sur les modalités de pas­sage de 6' année primaire au CO,

- propositions concernant l'appré­ciation du travail des élèves,

- enquête sur le vécu des écoliers au cycle d'orientation. ...

REVAZ, N. - La violence à l'école; do­cument de travail sur la violence à l'école en Valais. - Sion: ORDP, 1993.

Le document de travail tente de ré­pondre au phénomène de la violence à l'école en abordant un certain nombre de questions telles que ses causes, ses acteurs, ses victimes, ses manifesta­tions, ses conséquences, son approche en classe, la réaction des personnes concernées. Face au peu de cas appa­rents de violence dans les classes en Valais, l'auteur se demande s'il ne faut pas questionner d'une manière large les élèves, les enseignants et les parents d'élèves pour connaître leurs avis et essayer de mieux cerner ce problème.

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

TESSIN

L'UFFICIO STUDI E RICERCHE

1. Présentation A partir de 1968, le Département de l'instruction et de la culture a consti­tué un service de recherche pédago­gique: l'Ufficio studi e ricerche. On lui a confié les tâches suivantes:

- l'analyse approfondie et toujours rénovée de la situation scolaire cantonale, dans ses différents as­pects d'organisation, de type péda­gogique, économique et social;

- l'information et la documentation concernant l'organisation scolaire dans les autres cantons et les autres pays;

- l'étude des possibilités de réformes aptes à rendre de plus en plus opé­rationnel le principe de la démo­cratisation des études;

- la planification de l'enseignement dans ses aspects économiques et budgétaires;

- la réalisation d'enquêtes particu­lières et occasionnelles pour le Dé­partement de l'instruction et de la culture.

Actuellement le personnel du bureau est composé d'un responsable, un éco­nomiste, six chercheurs (dont une partie travaille à temps partiel) et deux fonctionnaires administratifs.

Le champ d'activité comprend tous les degrés scolaires: de l'école enfantine aux écoles du cycle moyen-supérieur, au secteur professionnel.

En général, les études abordent des problèmes de nature pédagogique et didactique, mais aussi de type socio­économique.

2. Les différents domaines de recherche

Dans cette fiche de présentation, on va considérer seulement les princi­pales problématiques de recherche abordées en ce moment par les diffé­rents collaborateurs.

2.1 Evaluation interne de la scuola media (SM)

En 1991 le Département de l'instruc­tion et de la culture a entrepris un processus d'évaluation de la scuola media. La première phase de cette évaluation a impliqué tous les acteurs et les cadres scolaires.

L'inadaptation scolaire: un des sujets de préoccupation de l'institut de re­cherche tessinois.

L'Ufficio studi e ricerche a été chargé d'esquisser un tableau récapitulatif qui illustre l'état des lieux et le fonc­tionnement de la SM.

Thut au long de la période de la réfor­me, commencée en 1976, on a conduit de nombreuses enquêtes et analyses. Il fallait donc réorganiser et réinter­préter l'ensemble des données dispo­nibles, pour mieux connaître et quan­tifier certaines caractéristiques de cette réalité scolaire.

Pour réaliser cette tâche, on a choisi de suivre une méthodologie qui s'ins­pire de celle des indicateurs de l'en­seignement.

Suivant l'impulsion donnée par les travaux menés par l'OCDE sur le plan international et par le Bureau fédéral de statistique sur le plan na­tional, on a conduit une première ten­tative en appliquant cette théorie à une réalité scolaire cantonale.

JJUfficio studi e ricerche prolongera la collaboration avec l'Ufficio insegna­mento medio aussi au cours des pro­chaines phases de l'évaluation.

2.2 Enseignement et nouvelles technologies informatiques

JJactivité de recherche dans ce domai­ne est orientée vers l'étude des pos­sibles applications dans le cadre péda­gogique et didactique des nouvelles technologies informatiques. On est e~ train de mener deux explorations qUI,

sur la base des expériences conduites dans quelques classes d'école primaire

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

et dans deux établissements scolai,res du secteur moyen, se proposent d ln­

vestiguer: _ le rapport élève-enseignant; _ les possibilités offertes par le com­

puter dans l'enseignement disci­plinaire (maths et italien en parti­culier);

_ l'organisation de la classe et le rôle de l'enseignant.

Certains documents ont été déjà pu­bliés; les rapports conclusifs seront disponibles en automne 1994_

2.3 Recherche dans le domaine de la formation professionnelle

Régulièrement, depuis plusieurs an­nées, deux chercheurs à mi-temps travaillent dans le secteur de la for­mation professionnelle. Après avoir terminé des études ponctuelles (rési­liation des contrats d'apprentissages, scuola media profession ale, formation de la jeune fille) on a ressenti le be­soin de conduire une étude plus globa­le qui permettrait de décrire et ana­lyser les facteurs qui influencent les cursus de formation au niveau post­obligatoire.

Pour atteindre ces objectifs, on a mis au point une recherche de type longi­tudinal qui se propose de suivre, sur une période de 4 ans, 1500 jeunes qui ont terminé la scuola media en juin 1992. Chaque année est prévue la pu­blication d'un rapport intermédiaire.

'Ibujours dans le même secteur, on est en train de conduire un autre projet qui vise à évaluer une expérimenta­tion qui conduit à des changements sur le plan de l'organisation et sur le plan pédagogique: l'enseignement ' par blocs» pour les apprentis de la SPAI (Scuola Professionale Artigiana­le e lndustriale) de Locarno.

2.4 Vinadaptation scolaire

Les choix adoptés sur le plan de la po­httque scolaire et la volonté déclarée par les écoles tessinoises d'aborder la p~oblématique de l'inadaptation à l'in­teneur même de l'organisation scolai­re, sans ,créer des classes spéciales, ont representé un terrain très fertile POur la recherche pédagogique.

RÉSONANCES - FEVRIER 1994

Dans le cadre du Programme national de recherche 33, en collaboration avec les Universités de Genève et Neuchâ­tel, on a obtenu un mandat pour la réalisation d'un projet de recherche dont le titre est le suivant: "Difficul­tés d'apprentissage, rôles institution­nels et pratiques de remédiation»_

L'étude, conduite en Suisse romande et au Tessin, cherche à mettre en évi­dence les «images)) et les «théories)) que les différents acteurs possèdent par rapport aux difficultés d'appren­tissage, en montrant les différences existantes et en analysant leurs effets sur les décisions et les pratiques quo­tidiennes.

2.5 La statistique scolaire

Notre service a été aussi chargé d'éla­borer une statistique scolaire. Depuis 15 ans, on publie un rapport sur le re­censement des élèves et sur celui des enseignants.

On réalise aussi des documents à ca­ractère statistique qui cherchent à mieux connaître et à quantifier diffé­rents aspects et caractéristiques du système scolaire tessinois.

Personne n'ose désormais mettre en question le rôle important joué par la statistique scolaire dans la recherche en matière d'éducation: les plus ré­cents travaux dans le domaine des in­dicateurs de l'enseignement ainsi que la nécessité de disposer d'informa­tions mises à jour et fiables pour pou­voir élaborer un projet de recherche témoignent de ce phénomène.

Après une certaine méfiance, on est parvenu à une intégration cohérente et continue de ces deux apports; une conjonction qui s'avère indispensable pour mieux comprendre une réalité toujours plus multiforme et complexe.

Francesco Vanetta

Liste des documents publiés en 1993

93.01 La formazione dei giovani dopa la Scuola media - Sguardo di sintesi sulle caratteri,tiche quantitative e qualitative iniziali della popolazione scolastica studiata e ,ulle prospettive olTerte dallo studio, gennaio 1993.

93.02 Censimento alIievi 1992/93, maggio 1993.

93.03 La Scuola ticinese in cifre, edizione 1993.

93.04 Immagini della scienza - Indagine svolta tra gli ,tudenti dei Licei e della Scuola Cantonale di Commercio, luglio 1993.

93.05 Valutazione interna della seuola media - Sin\esi delle osservazioni espresse dalle componenti della scuola media, maggio 1993 .

93.06 Valutazione della scuola media - La scuola media attraverso indicatori sta-tistici e dati di ricerca, giugno 1993.

93.07 Statistica degli allievi inizio anno 1993/94, ottobre 1993.

93.08 Censimento docenti 1992/93, dicembre 1993.

93.09 Spazi di scrittura - Alcuni indicatori dei fenomeno dell'analfabetismo funzio­nale nella Svizzera italiana, novembre 1993.

93.10 1 bambini e la TV - Analisi dei rapporto tra infanzia e televisione nel Canto­ne Ticino, novembre 1993.

93.n Dati statistici relativi agli alIievi seguiti dai servizi di sostegno pedagogico -Anno scolastico 1992/93, dicembre 1993.

93.12 Competenze in matematica, scienze e lettura degli allievi ticinesi, dicem­bre 1993.

93.13 Statistica degli allievi fine anno 1992/93, dicembre 1993.

93.14 Aspetti relativi al passaggio dalla IV media aIl· anno di apprendistato­Le transizioni degli allievi provenienti dai livelIi 2, dicembre 1993.

J

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

La Section Recherche et Développement (SRD) de l'Institut pédagogique

Participer à l'amélioration de l'école jurassienne

L'Institut pédagogique jurassien, lieu de formation de tous les enseignants du canton depuis 1984, est composé de quatre sections distinctes: - la formation initiale; - la formation continue et le perfec-

tionnement; - la documentation et l'audiovisuel

(DOCAV); - la recherche et développement

(SRD).

La SRD est un organe du Départe­ment de l'éducation. Elle contribue à sa politique d'amélioration et d'har­monisation de l'offre de formation dans les écoles jurassiennes. La sec­tion exerce son activité spécifique dans les domaines de la recherche ap­pliquée à l'enseignement et du déve­loppement de processus d'évaluation et de moyens d'enseignement.

La participation à l'amélioration de l'école jurassienne et à son adéqua­tion à des exigences et des situations nouvelles par des recherches, en­quêtes, travaux portant sur les struc­tures, les méthodes et les moyens d'enseignement, constitue l'objectif premier de la SRD. La section concré­tise actuellement ce but: - en appréciant certains effets de

l'enseignement rénové du français (compréhension et structuration notamment);

- en guidant des expérimentations en mathématique;

- en menant une étude comparative du niveau moyen de certaines connaissances avant et après la mise en place de la réforme des structurations scolaires;

- en préparant diverses études pour assurer une meilleure régulation de la mise en place de la nouvelle loi scolaire;

- en proposant de nouveaux moyens d'évaluation.

Transition entre primaire et secondaire

En ce moment, la SRD est mobilisée par un autre objectif, celui d'assurer des modalités de transition adéquates entre le primaire et le secondaire infé­rieur. On sait que grâce à la réforme scolaire, tous les élèves fréquentent l'école secondaire qui, dorénavant, dé­bute en 7' année à la suite d'une pré-

orientation vers trois niveaux en ma­thématique, en français et en alle­mand. La mise en route de cette pro­cédure d'orientation est accaparante et exigeante.

Parmi les tâches de la SRD, il en est une qui consiste à initier les ensei­gnants aux méthodes et aux résultats de la recherche pédagogique appli­quée, dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue. Pour réaliser ce but, la SRD dispose d'heures d'enseignement en formation initiale et d'une décharge pour accom­pagner des étudiants dans leurs tra­vaux. Cette approche se réalise tout d'abord par la lecture de recherches et par l'analyse de moyens visant à

Apprécier le niveau de formation des élèves: oui, mais du dehors.

RÉSONANCES . FÉVRIER 1991

écolter l'information; l'initiation se ~ermine par la conduite d'une petite recherche de type ex~IOl:atoire, dont la caracténstlque pnnclpale est de porter sur un petit échantillon. Globa­lement les tl'avaux des étudiants per­mette;t d'approfondir un intérêt per­sonnel révélé durant la première année de formation. L'étude qu'ils réalisent leur permet surtout de se décentrer, de prendre du recul par rapport à une pratique professionnel­le. Le travail de recherche provoque le développement d'une attitude critique par rapport au savoir et à la prati9ue ainsi que l'approfondissement d un champ théorique. Par ailleurs, il don­ne l'occasion de s'informer sur des ex­périences différentes, de confronter sa

La recherche vue par ... Bernard Vetter

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

pratique à l'avis d'autres personnes. Il aide aussi à mieux comprendre les significations d'un événement, d'une conduite ou d'une situation, à identi­fier des mécanismes et à trouver des facteurs explicatifs. Enfin, il permet de comprendre comment certaines personnes perçoivent ou vivent un problème, une situation. Il met aussi en évidence des représentations ou des attitudes diverses et sert ainsi à rompre avec les préjugés et les fausses évidences par une mise à l'épreuve des faits, par l'expérimenta­tion et par la vérification systéma­tiques.

L'initiation des enseignants en place se réalise ponctuellement au moyen

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de disséminations de recherches ou d'aides apportées à des groupes pour mener à bien certains projets pédago­giques.

Une autre tâche de la SRD consiste à assurer le lien entre l'école jurassien­ne et les recherches pédagogiques en­treprises dans d'autres cantons ou d'autres pays. Dans cette perspective, elle est le répondant jurassien pour les opérations de coopération inter­cantonale en matière de recherche pédagogique.

Malgré un personnel peu nombreux, la SRD fait de son mieux pour satis­faire à toutes les exigences.

Gérard Piquerez J

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Office de la documentation et de la recherche pédagogiques,

(ODRP), Neuchâtel Quelques dates en guise d'introduction 1964 Nomination d'un "Préposé à la recherche et à l'information pédagogique»

1968 Inauguration du "Centre neuchâtelois de documentation pédagogique» (CNDP)

1982 Le CNDP devient «l'Office neuchâtelois de la documentation pédagogique» (ONDP)

1993 L'ONDP devient «l'Office de la documentation et de la recherche pédagogiques» (ODRP)

C'est en 1964 que le Département de l'instruction publique nomme un «pré­posé à la recherche et à l'information pédagogique». Donc, dès l'origine, les notions de recherche et de documen­tation (information) ont été associées dans le canton de Neuchâtel.

Au moment de la création de l'IRDP, le préposé devient le directeur du Centre neuchâtelois de documenta­tion pédagogique. Le mot «recherche» a disparu du titre car on voulait évi­ter une confusion entre les deux insti­tutions d'une part et de l'autre, mon­trer clairement que la recherche fondamentale était une affaire roman­de. On développe dès lors dans le can­ton des recherches plus pragmatiques toutes axées sur les méthodes d'ensei­gnement des différentes branches.

Au début des années 1980, l'introduc­tion de l'enseignement renouvelé du français (ERF) entraîne la création d'un poste de responsable de l'obser­vation du processus attaché à l'ODRP sous le titre de «Préposé(e) à la re­cherche pédagogique». Dès ce mo­ment-là, la recherche est véritable­ment officialisée et au service et à l'écoute des enseignants et des autori­tés scolaires. De plus, elle coordonne les activités romandes (IRDP) et can­tonales.

Peu à peu la recherche élargit son champ d'action en participant à la for­mation des animateurs (enseigne­ment précoce de l'allemand, éducation musicale, appréciation du travail de l'élève ... ) et en procédant à une éva­luation continue de ces diverses inno­vations.

Les tâches sont importantes, diverses et très nombreuses; aussi, en 1991, le Conseil d'Etat autorise-t-illa création d'un demi-poste. Dès cette date le ser­vice de la recherche pédagogique de l'ODRP compte un poste et demi.

Aux tâches signalées plus haut, s'ajoutent de nombreux mandats ponctuels, tels que l'élaboration des épreuves cantonales de référence et d'orientation, des épreuves intercan­tonales dans le domaine du français, la participation aux enquêtes élabo­rées ou proposées par l'IRDP et les Centres cantonaux de recherche.

Ces diverses missions engagent le ser­vice de la recherche pédagogique à participer à des groupes de réflexion, notamment sur:

- la formation de base et la forma­tion continue des enseignants;

- un projet d'école, l'échec scolaire; - les interactions nécessaires au dé-

veloppement du système éducatif.

De plus, le service de la recherche de l'ODRP est associé à la formation des étudiants de l'école normale.

Il a en outre la responsabilité de conduire des expériences dans le do· maine de l'éveil au langage et d'exa­miner les manuscrits des moyens d'enseignement en mathématique.

Cet inventaire n'est pas exhaustif mais il permet, en conClusion, de constater que les tâches dévolues au service de la recherche de l'ODRP sont nombreuses et diverses. Elles constituent un puzzle dont chacune des pièces a été conçue dans le but de réaliser, pour l'enfant, la meilleure école possible.

Pierre Brossin Directeur de l'ODRP

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Conférence des directeurs de centres de recherche en éducation

La conférence des directeurs de centres de recherche en éducation (CODICREE) est la réunion des deux instances régionales regroupant les responsables des centres de recherche pédagogique dépendant des départe­ments de l'instruction publique, à sa­voir:

- la commission de coordination des centres de recherche de Suisse ro­mande et du Tessin (C3R) existant depuis un peu plus de 20 ans, et la

- Konferenz der Arbeitsstellen für Schulentwicklung und Bildungs­forschung der deutschsprachigen Schweiz, qui a vu le jour il y a quelques années.

La CODICREE, présidée alternative­ment chaque année par le président des commissions régionales, regroupe tous les directeurs des centres extra­universitaires et publics de recherche en éducation de la Suisse. Armin Greller, le directeur du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation (CSRE), installé à Aarau, est également membre de cette confé­rence ainsi que le directeur du service de la recherche de l'Institut romand de recherche et de documentation pé­dagogiques (IRDP), Jacques Weiss.

Le fonctionnement rationnel de la CODICREE est assuré par un bureau formé des présidents des commissions régionales et de trois représentants des centres de recherche à la Confé­rence suisse de coordination de la re­cherche en éducation (COCO). Le se­c~étariat est géré par le centre suisse dAarau (CSRE) et les frais sont pris

RESONANCES - FÉVRIER 1994

en charge par les membres de la Conférence suisse.

La CODICREE siège au moins deux fois par année pour analyser des pro­blèmes scientifiques propres ou étu­dier les objets soumis à la Conférence suisse de coordination de la recherche en éducation (COCO) par des ins­tances suisses, européennes ou inter­nationales.

La CODICREE traite de tous les pro­blèmes relatifs à la recherche en édu­cation relevant des centres non-uni­versitaires et publics ainsi que de la mise en oeuvre des recherches inter­nationales et nationales définies par la COCO pour autant qu'elles concer­nent les domaines habituellement traités par ces centres.

La CODICREE favorise la coopéra­tion et les échanges interrégionaux entre les centres de recherche extra­universitaires mais également avec les universités tant en Suisse qu'à l'étranger.

Pour illustrer les travaux de la CODI­CREE, nous pouvons citer les ré­flexions émises en 1993 comme par exemple: - les différences de perception

concernant les systèmes d'ensei­gnement en Suisse latine et en Suisse alémanique, basées sur les «Indicateurs de l'enseignement en Suisse» (Education et Science de l'OFS, N' 15); le "Rapport Stauffacher» concer­nant l'organisation et la gestion des organes de la CDIP, du secré­tariat général et des quatre secré­tariats régionaux de la CDIP;

- les projets de recherche à mener au niveau national;

- le financement des futures re­cherches internationales et natio­nales;

- les projets du PNR33 (Programme national de recherche) et les do­maines encore possibles de traiter (nouvelles technologies d'informa­tion; valeurs, identités et société multiculturelle; qualité de déve­loppement de l'école; économie de l'éducation ... );

- le nouveau concept des examens des recrues.

La CODICREE a été présidée en 1993 par Raymond Hutin, président de la C3R et directeur du Service de la re­cherche pédagogique du DIP genevois; elle sera dirigée en 1994 par Hans Ul­rich Bosshard, président de la confé­rence alémanique et responsable de la Padagogische Arbeitsstelle du canton de Saint-Gall.

Jean-Pierre Salamin

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Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Activités de recherche en Valais

Secteurs d'activité très variés

L'histoire de la recherche en Valais peut se décrire par la chronologie des institutions, par les dates de leur création ou celles marquant les prin­cipales étapes de leur développement.

Le présent essai (Etat au 18.01.1994) n'englobe pas en détailles champs de l'histoire et de l'archéologie ou d'au­tres sciences, déjà connus par ailleurs et pour lesquels des publications sont disponibles.

La chronologie présentée ici résulte de quelques investigations sur des institutions moins connues ou dont l'évolution a été marquante. Elle rela­te aussi diverses décisions ou événe­ments.

Ce survol frappe par la variété des secteurs d'activités de recherches dé­veloppées en Valais, à partir de 1950 notamment.

1860 ·1960 1861 Fondation de la MURITHIEN­

NE, Société Valaisanne de Sciences Naturelles.

1915 Fondation de la Société d'His­toire du Valais.

1946 Première parution du Bulletin Annuel de la Bibliothèque et des Archives Cantonales du Va­lais "VALLES!A".

1951 Création de la Société Valaisan­ne de Recherches Economiques et Sociales, Sion.

1960 ·1984 1967 Constitution de la Fondation

J.-M. Aubert à Champex Jardin Botanique Alpin "Flore­Alpe>,.

1968 Création du Centre de Recher­ches Scientifiques Fondamen­tales et Appliquées (CRSFA), à Sion.

1971 Le DIP constitue les services des Monuments Historiques et de Recherches Archéologiques.

1972 Création du Fonds Valaisan de la Recherche, Sion.

1974 Fondation du Groupe Valaisan de Sciences Humaines.

1975 Edition du Répertoire 1946 -1975 des tomes 1 - XXX de Vallesia (Bulletin annuel de la bibliothèque et archives canto­nales), Sion, Archives canto­nales.

1976 Fondation de l'Institut Central des Hôpitaux Valaisan (ICHV), Laboratoire centralisé et re­cherche, Sion.

1979 Création de la Natursforschen­de Gesellschaft Oberwallis.

1981 Le Valais adhère au concordat intercantonal relatif au finance­ment des Universités.

1981 10.12. La ville de Sion remet son prix d'encouragement à la Fondation pour le Développe­ment en Valais de la Recherche appliquée en matière de Méde­cine Hospitalière.

1985 1985 20.02. Elaboration d'un projet

pour la création d'un institut de recherches cardio-vasculaires URCVl, Sion.

1985 15.11. L'Administration com­munale de Martigny décide de la création d'un centre de re­cherches énergétiques (CREM).

1985 Edition du premier ouvrage de la série "Livres de commerce et de comptabilité de Kaspar Jo­dok von Stockalper" par la Fon­dation Suisse pour le Château Stockalper.

1987·1988 1987 Le Conseil d'Etat crée officielle­

ment l'ORDP (Office de la Re­cherche et de la Documentation Pédagogique) qui fonctionne dès la fin des années 1970, se­lon les dispositions de la Loi sur l'Instruction Publique (LIP) de 1962.

1987 Fin des travaux de la commis­sion "Valais-Universités".

1987 La Fondation Dalle Molle don­ne son accord pour la création, à Martigny, d'un institut de re­cherche en intelligence artIfI­cielle.

1987 10.06. Le Conseil d'Etat crée le Centre de Recherches appli­quées au tourisme (CRAT), en liaison avec l'EST à Sierre.

1987 Création du Service Cantonal des Musées, Monuments Histo-

RÉSONANCES _ FÉVRIER I99l

L'Institute for the Study Systems Organisations (ISO) est installé à Martigny depuis 1991.

riques et Recherches Archéolo­giques (SMHRA), DIP.

1988 Création de la Société Acadé­mique du Valais.

1988 Création du Centre de Recher­ches Historiques de Bagnes (CRHB).

1989 1989 Transformation de la Fondation

l'Institut de systémique (ISO), Brigue.

1989 Le Conseil d'Etat décide de sub­ventionner l'exploitation du CRSFA et nomme 4 représen­tants de l'Etat au Conseil de Fondation.

1989 Signature de l'accord de colla­boration en faveur de l'Univer­sitats Forschungs Zentrum für Mehrsprachigkeit, Brig (Uni­versité de Berne).

1989 13.10. Acte constitutif de la Fondation Institut de Recher­che en Ophtalmologie (IRO), Sion.

1989 13.10. Assemblée constitutive de l'Association Valaisanne d'Etudes Généalogiques.

1989 Publication du Premier inven­taire des centre de recherches établis en Valais (DIP).

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

1990

1990 Signature de l'accord Forschungs­institut fur Geschichte des Alpen­rammes, Brigue.

1990 Structuration du Centre de Re­cherches sur les Populations Al­pines (CREPA1, Sembrancher.

1990 Fondation de l'observatoire de la santé reproductive, Marti­gny.

1990 Création du Laboratoire de Re­cherche en Ethnologie Régio­nale et Contemporaine (LABREC), Sion.

1990 Fermeture de l'IRCV, Sion.

1990 2' édition des Monographies des centres de recherches établis en Valais (DIP).

1990 Le Valais adhère à la fondation «Swiss Télécommunication Sys­tem for Higher Education and Research" (SWITCH).

1991 1991 15.11. Le Grand Conseil adopte

le décret instituant le Centre de Recherches Appliquées au Tou­risme CRAT.

1991 Création, à Viège, de l'Institut für Wirtschaft und Sozialfragen (!WS).

1991 Publication du répertoire 1916-1989 des «Annales valai­sannes»,

1991 Création de l'Institut de Re­cherche en Informatique et Té­lématique (ICARE), Sierre.

1991 Début de l'Universitares For­schungszentrum für Mehrspra­chigkeit (UFM), Brigue.

1991 Structuration du Centre Alpin de Phytogéographie (CAP), Champex.

1991 Ouverture de l'Institut de Re­cherche en Intelligence Artifi­cielle (!D!AP), Martigny.

1991 Transfert: Ouverture de l'Insti­tute for the Study of Human Systems Organisations (ISO), Martigny.

1991 Le Grand Conseil adopte 3 dé­crets relatifs au subventionne­ment des instituts créés dans le cadre <,valais-Universités".

1991 Assemblée constitutive de l'As­sociation Valaisanne des Cen­tres de Recherches (AVCR), Martigny.

1992·1993 1992 Le Grand Conseil vote un se­

cond décret relatif au subven­tionnement pour 1993-1994 des instituts <,valais-Universités».

1992 Votation populaire du 3' accord intercantonal SUl' le finance­ment des Universités.

1993 Brigue: l'IWI se transforme en TEWI (Technologiezentrum Wirtschaftsinformatik).

1993 Publication de 2 rapports:

Promotion de la Recherche en Valais (DIP).

La Recherche institutionnelle en Valais (DIP).

1993 Le Conseil d'Etat prend acte du bilan de la politique «Valais­Universités" de 1987 à 1993.

Gilbert Fournier Délégué cantonal Valais-Universités

,

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Recherches: éléments de bibliographie - Eléments pour une politique

de la recherche et de la formation continue des universitaires en Valais. DlP - janvier 1991. , G. FOURNIER et S. DECOUTERE.

- Transfert de technologie trans­cantonal pour le développement de l'industrie valaisanne. Haute Ecole de St-Gall. Diplôme E. BALLESTRAZ 1991. Professeur FISCHER.

- Recherche et transfert de technologies en Valais, DlP - avril 1993. G. FOURNIER et K. GRÜNWALD.

Décrets votés par le Grand Conseil, et message 1991/92 - Octroi de subventions cantonales aux Institutions "Valais-Universités". 1991- Subvention cantonale en faveur de Médiplant. 1991- Subvention cantonale en faveur de l'Institut d'ophtalmo­logie.

- La Recherche en Europe, en Suisse et en Valais. Gilbert FOURNIER. NFAV, 22 avril 1992, p. 37.

- Thèmes de recherches universitaires en Valais Enquête DlP - 1988 G. FOURNIER et O. BURGENER.

- Monographies des centres de recherches établis en Valais 2' inventaire. DlP - G. FOURNIER, Sion 1990.

- Association valaisanne des centres de recherche. Statuts du 24 juin 1991.

- Valais-Centres de recherches Résonances N' 7 - mars 1991, Dossier .Liens Valais-Universités». Revue du DlP-VS-ORDP, Sion.

- Régions d'Europe - Spécial Valais, E.P.I., Paris 1992. Des entreprises et des hommes.

Industries/EcoleslInstituts Valais! un réseau de compétences industrielles et scientifiques. Sodeval1992.

- Formation et emplois des universitaires en Valais DlP - G. FOURNIER, Résonances N' 3, novembre 1992

- Le Valais, terre d'accueil pour cen­tres de recherche et technopôles. SODEVAL, Géo BETRISEY, 1991.

- Les PME et la recherche, P.-L. Mottier, Nouvelliste, 4 février 1993.

- Une fonction culturelle de l'Etat: le service des monuments histo­riques et recherches archéologiques du Valais et sa contribution à l'histoire du pays.

F.O. DUBUIS, Bulletin d'études préhistoriques alpines, XVIII, Aoste 1986.

- Quelques aspects de la recherche fondamentale dans un canton non universitaire (Valais).

A. DONNET. Extrait de: Etudes de lettres, Faculté des lettres de l'Uni­versité de Lausanne, série Ill, tome 2, 1969-l.

- Les besoins du Valais en histoire Pierre REICHENBACH, Annales valaisannes 66,1991, pp. 172-18l.

- Bibliographie valaisanne / Walliser Bibliographie Sion: Bibliothèque cantonale du Valais, 1991, (édition annuelle), DIP-VS.

- La ricerca nelle scienze umane: es­perienze e proposte Georg JÀG~R, Beat SITTER-LIVER, Kurt GRUN­WALD, Pierangelo SCHIERA, Virginio PEDRONI, Archivio storico ticinese, Bellinzona 1992.

- La recherche institutionnelle en Valais, Gilbert FOURNIER, octobre 1993, DlP-VS, Sion.

- Promotion de la recherche en Valais, Gilbert FOURNIER, août 1993, DlP-VS, Sion.

Le Valais, livre à livre. Guide documentaire réalisé par Nathalie JORDAN, sous la direc­tion d'Alain Cordonier, Sion: Biblio­thèque cantonale du Valais, 1993.

- Relations Valais-Universités: rap­port final de la Commission Valais­Universités / Groupe de réd.: Gilbert FOURNIER (et aL); Sion: DlP-VS, 1987.

- L'Université de Lausanne, le Valais et les Valaisans - Lausanne: Presse et information - Université de Lausanne, 1988.

Les Valaisans et l'Université de Fribourg: une histoire d'amour -Université de Fribourg - Service de presse et d'information, 1990.

- Bibliothèques et patrimoines, Jacques CORDONIER et al., Réso­nances, mars 1993, N' 7, pp. 3-8.

- Documentation Valais / Dokumen­tation Wallis. Sion: Bibliothèque cantonale, 1993.

- La longue gestation des sociétés d'histoire en Valais 1852-1993 Pierre REICHENBACH, Revue Romande, Equinoxe N' 10 / 1993, Arches, Fribourg.

- Kurt GRÜNWALD, Pel' BERGA­MIN, Wallis/Universitaten, Forschungsthemen und -tiitigkei­ten der deutschsprachigen Hoch­schulen im Wallis, Erziehungs­departement des Kantons Wallis, Der Delegierte für universitare Angelegenheiten, 1989.

- Kurt GRÜNWALD, Pel' BERGA- . MIN, Wallis/Universitiiten, PraktI­ka, Stellenangebote, Forschungs­themen, Erziehungsdepartement des Kantons Wallis, Der Delegierte für universitare Angelegenheiten, 1989.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1991

OFFICIELLES I N F ORMATIONS -----~~~---------------------------------------------------------------

Examens d'admission à l'Ecole normale 1994

Ces examens se dérouleront conformément aux disposi­tions du règlement du 25 avril 1979 et selon les indications suivantes:

l DATES ET LIEUX II Examens écrits: 21 avril 1994 à 8 heures

Sections primaire et enfantine districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey, à l'Ecole normale du Valais romand, Pré-d'Amédée 14, Sion; districts de Martigny, Entremont, Saint-Maurice et Monthey, à Martigny, au centre scolaire de la ville, rue des Ecoles.

1.2 Examens oraux: 4 mai 1994 à 08,00 heures Sections primaire et enfantine Pour l'ensemble du Valais romand, à l'Ecole normale du Valais romand.

1.3 Convocation 1.3.1 Examens écrits

Le présent avis sert de convocation. 1.3.2 Examens oraux

Seront convoqués individuellement aux examens oraux les candidats qui auront réussi les épreuves écrites.

2. AGE PRESCRIT

3.

3.1

Sections primaire et enfantine être né avant le 1 ~ janvier 1981; être âgé de 25 ans au plus.

AUTRES CONDITIONS: SECTIONS PRIMAIRE ET ENFANTINE Candidats provenant de la section secondaire du cycle d'orientation, 2', 3' ou 4' année moyenne générale moyenne du 1" groupe

4,0; 4,0, sans aucune note insuffisante.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du premier groupe peuvent se pré­senter à l'examen.

3_2 Candidats provenant des classes intégrées du cycle d'orientation 2' année ayant suivi deux niveaux 1 et un niveau II une note de 4,0 dans chacun des niveaux 1; une note de 5,0 dans le niveau II; une moyenne générale de 4,0. Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du premier groupe, respectivement dans un seul niveau, peuvent se présenter à l'exa­men.

3.3 Candidats provenant des classes intégrées du cycle d'orientation, 3' ou 4' année

3.3.1 Ayant suivi deux niveaux 1 et un niveau II une note de 4,0 dans chacun des niveaux 1; une note de 5,0 dans le niveau II; une moyenne générale de 4,0. Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du premier groupe, respectivement dans un seul niveau, peuvent se présenter à l'examen.

3.3.2 Ayant suivi un niveau 1 et deux niveaux II une note de 4,0 dans le niveau 1; une note de 5,0 dans les deux niveaux II; une moyenne générale de 4,0. Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences ne peuvent pas se présenter à l'examen.

4. DISCIPLINES DES EXAMENS Sections primaire et enfantine Examens écrits Langue maternelle Mathématique Deuxième langue

Examens oraux Langue maternelle Deuxième langue Chant Dessin Gymnastique

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

5. MATÉRIEL Les candidates et les candidats doivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire est autorisé pour la rédac­tion exclusivement).

6. DOCUMENTS NÉCESSAIRES POUR L'INSCRIPTION Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.); Photocopies, attestées par la direction d'école, des

7.

Tous ces documents groupés seront envoyés par la direction d'école au Service cantonal de l'ensei_ gnement primaire et des écoles normales, pOUl' le 17 mars 1994 au plus tard.

RESPECT DU DÉLAI D'INSCRIPTION Les candidates et les candidats qui s'annonce_ raient après le délai d'inscription arrêté au 17 mars 1994 ne pourront être reçus à l'exa­men.

notes: 8. REMARQUE FINALE o de l'année scolaire 1992/1993, o du premier trimestre 1993/1994; Deux enveloppes format B5, non affranchies, avec adresse complète du candidat. Les directions des collèges, des écoles supérieures de commerce et des cycles d'orientation et, au be­soin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enve­loppes à disposition.

En cas d'insuffisance d'effectifs d'élèves admis, cer­taine~ sections ou certaines classes devront être sup­pnmees.

Janvier 1994

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Serge SIERRO

Formation d'enseignantes et d'enseignants en économie familiale

Le Département de l'instruction publique du canton du Valais

ouvre au début de l'année scolaire 1994/1995, un cours de formation pour enseignantes et enseignants en économie familiale. Un séminaire d'introduction aura lieu du 27 juin au 1" juillet 1994 durant la semaine pédagogique.

L Conditions d'admission Etre porteur d'un certificat de maturité pédagogique, d'une maîtrise fédérale ou d'un titre reconnu jugé équi­valent.

2. Durée de formation Deux ans (années scolaires 1994/1995 - 1995/1996).

3. Horaire de formation Formation technique - 1 semaine du 27 juin au 1" juillet 1994 (séminaire d'introduction); - 1 semaine du 26 juin au 30 juin 1995; - 1 semaine du 24 juin au 28 juin 1996; - 1 jour par semaine (le mardi) durant deux années scolaires de 08 h 00 à 16 h 30.

Formation psychopédagogique Pour les candidats non porteurs d'un brevet pédago­gique, la formation psychopédagogique est assurée par

le Centre de formation pédagogique et sociale de Sion (CFPS). Les horaires sont définis par le CFPS.

4. Stages Selon directives de formation.

5. Diplôme délivré Diplôme cantonal d'enseignante ou d'enseignant en économie familiale, reconnu par l'Etat du Valais.

6. Inscription Les personnes intéressées pourront obtenir un fOl'mu­laire d'inscription et les directives de formation auprès du Service de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1950 Sion (tél. 027 / 21 62 97). Les inscriptions devront être retournées à ce même Service, accompagnées d'un curriculum vitae et des autres pièces requises jusqu'au 25 février 1994.

7. Renseignements Pour tous renseignements complémentaires, les inté­ressés(es) voudront bien s'adresser au: Service de l'enseignement secondaire ou à Mo' Berthe Sierra, inspectrice d'économie familiale et de travaux manuels, Petit-Chasseur 17, 1950 Sion (tél. 027 / 232229)

RÉSONANCES. FEVRIER 1994

Cours de perfectionnement Eté 1994 et année scolaire 1994/1995

Au personnel enseignant des écoles primaires du Valais romand

Mesdames, Messieurs,

Nous vous donnons connaissance du programme général des cours organisés pendant la session pédagogique (27 juin - 1" juillet 1994) et durant l'année scolaire 1994/ 1995. Comme on le constatera, tous les thèmes traités sont en rapport direct avec le plan d'études.

Session de printemps année 1994

La session comporte trois volets:

- cours de recyclage obligatoires dans le domaine de l'éducation musicale pour les enseignants titulaires de classes de 3' année primaire ou de classes à plusieurs de~'és dans lesquelles se trouvent des élèves de 3' pri­maIre;

- cours portant sur des thèmes principaux (français, ma­thématique, histoire, allemand, psychologie-pédagogie, évaluation) avec, comme buts, l'élargissement des connaissances théoriques et l'acquisition de la dimen­sion culturelle;

- cours réservés à d'autres thèmes, axés sur l'enseigne­ment.

Cours durant l'année scolaire 1994/1995

Certains de ces cours représentent un prolongement, sous forme dIdactique et pratique, des thèmes introduits durant la seSSIOn de printemps.

Présentation des nouveaux objectifs de l'enseigne­ment préscolaire (romand) à l'école enfantine

Les ~altresses enfantines ont l'obligation de prendre part aux seances de présentation. Celles-ci auront lieu à Saillon

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

durant la semaine pédagogique (27 juin au 30 juin) à rai­son d'un jour pour chaque maîtresse. Les groupes seront constitués en temps opportun.

Des séances organisées durant l'année scolaire 1994/1995 compléteront la formation donnée en juin.

Lieux des cours

La session de printemps se déroule à Sion, exception faite du recyclage en éducation musicale qui a lieu à Leytron, de la présentation des nouveaux objectifs de l'école enfan­tine à Saillon et de quelques autres cours qui se déroule­ront à Martigny.

Renseignements défiuitifs

Les informations de détail paraîtront dans le numéro d'avril de "Résonances» avec les bulletins d'inscription.

Remarque finale

Ce programme a été préparé par la commission de l'éduca­tion permanente. Il tient compte des nécessités pédago­giques, des désirs qui ont été émis et d'un effort porté sur un choix de matières volontairement limité. Il vous reste à opter pour les cours qui vous paraîtront les mieux adaptés à votre désir de vous perfectionner en vue d'une aisance toujours meilleure et d'une efficacité renouvelée dans l'exercice de votre profession.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Anselme PANNATIER

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Cours de perfectionnement 1994 Destinés au personnel enseignant des écoles primaires et cours communs

1. Cours du 27 juin au 1" juillet 1994

1.1. Recyclage • Education musicale 3P (27.06-1.07.94) • Présentation des nouveaux objectifs de l'école enfantine

(27.06-30.06.94) (1 jour pour chaque maîtresse)

1.2. Formation continue

A. Thèmes principaux Al Français

• Expression écrite et orale (27.06-29.06.94) • Le conte (27.06-29.06.94)

A2 Mathématique Math.: le jeu, situation d'apprentissage (27.06-29.06.94)

A3 Histoire Le Moyen Âge (27.06-1.07.94)

A4 Allemand • Approche d'une meilleure commun. en Al. (27.06-1.07.94)

A5 Psychologie-pédagogie • L'hygiène mentale des écoliers (27.06-29.06.94) • Programmation neurolinguistique (27.06-30.06.94) • Relations enseignants-parents (27.06-29.06.94)

A6 Evaluation • Les premiers apprentissages de la lecture-écriture

et pratique de l'évaluation formative (27 et 28.06.94) • Evaluer l'orthogI·. à travers la composition (27 et 28.06.94)

B. Autres thèmes BI Environnement

• Sciences 6P (27.06-29.06.94) • Géographie 5P-6P (27.06-29.06.94) • Découverte du milieu scolaire pal' les indices

de présence animale (27.06-30.06.94) • «Natur'actif» (27.06-30.06.94) • Introd. à la protection de l'environ. (27 .06-29.06.94) • Découvrir la forêt (27.06-29.06.94)

SYMBOLt!S: ENS: Ül$l!ignantll spécialii!& EDS: F.dutRleuru ptciaJisk CO: CyclI d'urienlalion PRO: Maltrespml'euioonels ACM: M,Ures d'ae\ivitél! tft,triœs manuelles sr..c n: Stcondaire2<drgr.!:

Lieu

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RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

1. Cours du 27 juin au 1 ~ juillet 1994 (suite)

B2 Education religieuse • Cours pour maîtresses enr. (Milo N. Le Duc) (27-29.06.94) • Conter la bible (27.06-29.06.94) • Les figures bibliques au service annonce

de la foi (27.06-29.06.94) • Evangéliser la mémoire (27.06-29.06.94)

B3 Education artistique • Education physique (27.06-1.07.94) • Education musicale à l'école enfantine (27.06-1.07.94) • Education musicale IP-2P (27.06-1.07.94) • Cours de guitare (27.06-1.07.94) • Cours .flûte et percussion» (27.06-1.07.94) • Dessin 1 cours de base (27.06-1.07.94) • Apprendre à dessiner grâce au cerveau droit (29.06-1.07) • Céramique A (27.06-1.07.94) • ACM: volume - espace (27.06-1.07.94) • ACT 3P-6P : initiation à l'emploi de machine

à tricoter (27.06-30.06.94) • ACT 3P-6P : Patchwork (27.06-30.06.94) • Peinture (27.06-1.07.94) • Relation musée/école (27.06-1.07.94)

B4 Psychologie-pédagogie • Psychomotricité (27.06-29.06.94) • IntégI'ation corps/cerveau/esprit (27.06-29.06.94) • Mieux comprendre les adolescents (27.06-29.06.94) • Introduction aux techniques de commun. (27.06-29.06.94)

B5 Formation professionnelle • Ma classe pluriculturelle (27 et 28.06.94)

B6 Informatique • Les bases sur IBM (27.06-1.07.94) • Les bases sur MACINTOSH (27.06-1.07.94) • L'ordinateur, un outil pour l'ens. (ATAR!) (27.06-1.07.94)

B7 Vidéo

Vidéo (27 06-1.07.94)

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Lieu

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Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

2. Cours du 16 au 18 août 1994

Pour les enseignants(tes) diplômés(ées) en 1994

3. COll'S durant l'année scolail'e 1994/1995

3.1 Français • Français IP-2P • Français 3P-6P • Orthographe • Lire en classe pour développer le goût de lire

3.2 Mathématique • Installation et gestion d'un coin mathématique • Pratique des problèmes ouvelis

3.3 Evaluation Evaluation pal' objectif SUI' ordinateur .Atari. (4 x 2 h)

3.4 Envil'onnement Environnement IP-2P

3.5 Education al·tistique • Education musicale 3P (24 x 1 h 30') • Guitare • Informatique musicale • Accompagnement au piano • Céramique

3.6 Psychologie-pédagogie • Troubles du langage oral en classe enfantine • Les difficultés scolaires • Enseigner et être soi-même • Lutte contre l'échec scolaire • Analyse transactionnelle • Comment préserver notre capital santé

3.7 Infol'matique • Enseignement assisté par ordinateur Atari (4 x 2 h) • Traitement de texte et PAO sur Atari (4 x 2 h) • Traitement de texte sur Macintosh: Word (4 x 2 h 30) • Trait. de texte sur IBM: Word pour Windows (6 x 2 h 30) • Mise en page sur IBM et Mac.: Page Maker (6 x 2 h 30) • Graphisme sur ordinateur IBM: Coreldraw (6 x 2 h 30)

3.8 Vidéo • Techniques audio-visuelles • Le l'oman photo en classe • La photo noir/blanc en laboratoire • Films et photographies d'archives pour l'école

SYMBOLES: REMARQUES

Lieu

Sion

Lieu

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ENS: Enk'ignantsspicialisk EOS: Ed~ateun spécillli..<& co; Cycle d'ori~t&tÎQn

PRO: Miltrei proleuionntis ACM: Maltresd'ae\ivitéseréat.riœsmanuellts Si':ClI: StrondaiJ'll2' degnl

POUl' un certain nombre de cours qui se dérouleront durant l'année scolaire, les lieux pour· ront être fixés en fonction du domicile des participants. Ces cours seront décentralisés dans la mesure où la demande locale est suffisante. La date et l'horaire de ces cours pourront être déterminés lors de la première l'encontre qui sem fIXée préalablement.

RÉSONANCES. FÉVRIER 1991

PERFECTIONNEMENT DE L'ÉTÉ 1994 DESTINÉ AUX MAÎTRES DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

THÈMES ET DATES LIEUX DESTINATAIRES ANIMATEURS

1. En cours d'année scolaire 1993/1994

1. Présentation des ouvrages 9' BE - FR - NE Conthey Maîtres de mathématique M. Marcel Guélat (mercredis 4 et Il mai 1994) du CO M. François Jaquet

M. J.·Claude Georges M. Hervé Schild

Il. Semaine du 27 juin au 1" juillet 1994

2. Le lexique (27 et 28 juin 1994) Sion Maîtres de français du CO M. Jean·Louis Chiss J (COUl'S identique à celui de 1993)

3. Allemand: Trôdel-markt der Evaluation Sion Maîtres d'allemand du CO M. Pierre-Pie Bonvin (lundi 27 juin 1994) St-Guérin

4. Mise en pratique de situations mathématiques Conthey Maîtres de mathématique M. Michel Chastellain Gestion et évaluation de situations du CO et du 2' degré M. François Jaquet mathématiques (du 27 au 29 juin 1994)

5. Cours avancé d'informatique Sierre, Maîtres du CO M. Michel Antille (du 27 au 29 juin 1994) Goubing M. Gérald Duc

6. Formation des animateurs d'éducation Sion Maîtres de 2' et 3' CO M. Maurice Dirren au choix professionnel de 2' et 3' années n'ayant pas encore suivi + animateurs (du 27 au 29 juin 1994) cette formation

7. Fonderie d'aIt (du 27 juin au 1" juillet 1994 Vétroz Maîtres de TM M. Delaloye et du 16 au 19 août 1994)

8. Pâtisserie (du 27 au 29 juin 1994) Martigny Maîtresses d'EF M. Martial Bircher Ste·Marie

9. Apprivoiser la soie (COUl'S N' 2) Sion Maîtresses d'EF du CO M- Catherine Lambert (du 27 juin au 1" juillet 1994) St-Guérin + maîtresses ACM

10. Utilisation de l'audio-visuel en enseignement Sion Ouvert aux maîtres de religion M- Françoise Pétremand religieux (du 27 au 29 juin 1994) ORDP (5P·6P·CO·2' degré)

11. Philosophie: Peut·on encore parler de l'âme? Sion Primaire - CO - 2' degré M. Jean·Marie Cleusix (28 et 29 juin 1994)

III. Semaine du 16 au 19 août 1994

12. Natation et plein ail' dans la leçon d'éducation Montana MEP 1 et II M. Laurent Rielle physique (du 16 au 18 août 1994) + animateurs

IV. En cours d'année scolaire 1994/1995

13. Initiation à Cabri·géomètre -découverte de CABRICOLAGES (cours sur PC compatible) (samedis 1" et 8 octobre 1994)

Conthey Maîtres de mathématique M. Michel Chastellain du CO et du 2' degré

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

1. --------------------------------------------------

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11

DISPOSITIONS du 14janvier 1994

concernant l'admission aux écoles secondaires du deuxième degré

Année scolaire 1994/1995

Ecole préprofessionnelle, école du degré diplô· me et école supérieure de commerce

Modalités d'inscription

Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions l'es· pectives des écoles préprofessionnelles, des écoles du degré diplôme et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 25 mars 1994 au plus tard.

Ces inscriptions, sous réserve du respect des candi· tians d'admission, sont faites à titre définitif. Elles sont validées et confirmées après contrôle des livrets scolaires qui doivent être remis aux directions d'écoles concernées jusqu'au 30 juin 1994 au plus tard.

Les inscriptions d'élèves, adressées en dehors de ces délais, ne sont pas admises, sauf dans les cas tout à fait exceptionnels.

Les élèves de 3' année de l'école supérieure de cam· merce désirant poursuivre les études dans un gym· nase (type E) doivent également s'inscrire pour le 25 mars 1994 au plus tard dans le collège concerné.

1" année de l'école préprofessionnelle s'ils ont satis. fait aux exigences du programme officiel et ont obte. nu le diplôme de fin d'études.

Elèves issus de la 3' année de la section générale

Les élèves ayant suivi pendant l'année scolaire 1993/1994 une classe de 3' année de la section géné· l'ale sont admis en 1" année de l'école préprofession. nelle s'ils ont satisfait aux exigences du programme officiel et ont obtenu le diplôme de fin d'études.

Elèves issus de la 4' année du cycle d'orientation (10' année scolaire)

Les élèves promus au terme de la 4' année du cycle d'orientation peuvent entrer en 2' année de l'école préprofessionnelle. Les cas particuliers sont de la compétence du Département de l'instruction pu· blique.

1.3 Ecole du degré diplôme (EDD)

La fréquentation des classes de l'école du degré diplô· me n'est possible que dans les écoles de :

Brigue: Institut Ste·Ursule

1.2 Ecole préprofessionnelle (EPP)

Sion: Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion

St·Maurice: Collège de la 'fuilerie. 1.2.l La fréquentation des classes de l'école préprofession.

neUe n'est possible que dans les écoles de:

Brigue: Institut Ste·Ursule Sion: Ecole supérieure de commerce de la ville

de Sion St·Maurice: Collège de la 'fuilerie.

1.2.2 Conditions d'admission

Elèves issus d'une classe de 3' année d'orientation Les élèves ayant suivi pendant l'année scolaire 1993/1994 une classe de 3' année d'orientation avec cours à niveaux et cours à option sont admis en

1.4 Ecole supérieure de commerce (ESC)

1.4.1 La fréquentation des classes de l'école supérieure de commerce n'est possible que dans les écoles de:

Brigue: Institut Ste·Ursule, év. Collège Spiritus Sanctus

Sierre: Sion:

Collège Spiritus Sanctus (classes pour sportifs et artistes) Ecole supérieure de commerce Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

Martigny:

Monthey:

Ecole supérieure de commerce et classes pour sportifs et artistes Ecole supérieure de commerce St·Joseph.

Inscription en 1" année de la section commer· ciale dans le Haut· Valais et organisation des classes en 1994/1995

Les inscriptions pour les écoles supérieures de com· merce du Haut·Valais doivent être adressées au Ser· vice cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1950 Sion.

En 1994/1995, les classes de 1" année ne seront ou· vertes dans les deux établissements que si le nombre d'inscriptions est suffisant pour en permettre une or· ganisation rationnelle. Si tel n'était pas le cas, les élèves seraient répartis dans des classes mixtes ou· vertes dans l'une des deux écoles.

Après appréciation de la situation, le Département de l'instruction publique fixe les modalités d'organi· sation des classes.

1.4.2 Classes commerciales pour sportifs et artistes (durée des études: 4 ans)

Tous les renseignements concernant les conditions d'admission en première année, en deuxième année ou en troisième année, ainsi que les formules d'ins· cription peuvent être obtenus:

1

à l'Ecole supérieure de commerce de Martigny, rue des Bonnes·Luites 8, 1920 Martigny, tél. 026 / 22 59 92 (pour les classes de langue fran· çaise);

au Collège Spiritus Sanctus, à Brigue, tél. 028 / 23 65 33 (pour les classes de langue alle· mande).

Selon les effectifs, les classes de 1" et de 2' année seront regroupées dans une seule classe.

1.4.3 Conditions d'admission à l'école supérieure de commerce et à l'école du degré diplôme

Au terme de la 3' année d'orientation ou de la 4' an· née du cycle d'orientation, l'élève peut accéder aux écoles supérieures de commerce et aux écoles du de· gré diplôme aux conditions fixées à l'article 22 du dé· cret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation.

L'école du degré diplôme et l'école supérieure de com· merce sont également ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3' année du cycle d'orientation, section secondaire, ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1" littéraire, scientifique, lan· gues modernes, socio·économique, pédagogique).

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

2.

Cas exceptionnels

Les élèves ayant suivi la 3' année d'orientation en ni· veau 1 dans les trois branches essentielles sont admis exceptionnellement en 1" année de l'école supérieure de commerce s'ils sont en échec dans une seule dis· cipline et que la moyenne des trois branches en niveau 1 est de 4.0 au moins.

Les élèves en possession du diplôme de fin de 3' an· née de la section générale du cycle d'orientation ou les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, peuvent être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école du degré diplôme s'ils réussissent l'examen d'admission se déroulant, sous le contrôle de l'inspec· teur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.

Sections littéraire, scientifique, langues mo· dernes et socio·économique des collèges canto· naux

2.1 Inscriptions

Les directions des écoles du cycle d'orientation doi· vent transmettre aux directions des collèges secon· daires du 2' degré pour le 25 mars 1994 au plus tard, sur formulaire "ad hoc", la liste de leurs élèves de 2', de 3' ou de 4' année le cas échéant, accompa· gnée des inscriptions individuelles signées par les pa· rents.

Ces inscriptions, sous réserve du respect des condi· tions d'admission, sont faites à titre définitif. Elles sont validées et confirmées après contrôle des livrets scolaires qui doivent être remis aux directions d'écoles concernées jusqu'au 30 juin 1994 au plus tard.

Les inscriptions d'élèves, adressées en dehors de ces délais, ne sont pas admises, sauf dans les cas tout à fait exceptionnels.

Les élèves désirant entrer en 2' ou en 3' année d'une section de maturité doivent s'inscrire individuelle· ment, pour le 25 mars 1994, auprès des directions des collèges qu'ils souhaitent fréquenter. Les candi· tians d'admission sont fixées de cas en cas.

2.2 Section de maturité classique (types A et B)

2.2.l La fréquentation des classes de la maturité classique n'est possible que dans les collèges cantonaux de:

Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée·Collège cantonal de la Planta

Lycée·Collège cantonal des Creusets St·Maurice: Collège de l'Abbaye.

2.2.2 Section de maturité littéraire en ville de Sion

La fréquentation des classes de type A (latin/grec) n'est possible qu'au Lycée·Collège des Creusets.

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité de type B (litté­raire avec latin et troisième langue nationale ou an­glais) doivent être adressées à M. le Recteur du Ly­cée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion.

Les élèves inscrits pour la première année de la sec­tion littéraire de type B à Sion seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exi­gences de l'organisation.

2.3 Section de maturité scientifique (type C)

La fréquentation des classes de la maturité scienti­fique n'est possible que dans les collèges cantonaux de:

Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée-Collège cantonal des Creusets St-Maurice: Collège de l'Abbaye.

2.4 Section de maturité langues modernes (type Dl

La fréquentation des classes de la maturité langues modernes n'est possible que dans les collèges canto­naux de:

Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée-Collège cantonal de la Planta St-Maurice: Collège de l'Abbaye.

2.5 Section de maturité socio-économique (type E)

2.5.1 La fréquentation des classes de la maturité socio­économique n'est possible que dans les collèges canto­naux de:

Brigue: Sion:

Collège Spiritus Sanctus Lycée-Collège cantonal des Creusets Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion

St-Maurice: Collège de l'Abbaye.

2.5.2 Section de maturité socio-économique en ville de Sion

POUl' des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de cette section seront répartis entre le Lycée­Collège cantonal des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la ca­pacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.

Toutes les inscriptions doivent être adressées au Lycée-Collège cantonal des Creusets, St-Guérin 34, 1950 Sion.

3. Au surplus, les conditions et les possibilités d'accès aux écoles secondaires du deuxième degré sont préci­sées aux articles 19 à 22 du décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation.

3.1 Les examens complémentaires organisés à l'intention des élèves ne remplissant pas les conditions légales d'admission dans les écoles secondaires du deuxième degré auront lieu le 16 août 1994.

3.2 Les directives du Département de l'instruction pu­blique du 6 août 1993 fixent les conditions de trans_ fert des diplômés de l'école supérieure de commerce en section socio-économique (type E) d'une école pré­parant à la maturité.

4. Des informations complémentaires peuvent être obte­nues auprès du Service cantonal de l'enseignement secondaire (tél. 027/21 62 97), de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle de Sion (tél. 027/60 45 00) ainsi qu'auprès des directions des écoles concernées.

Sion, le 14janvier 1994

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Serge SIERRO

Aux abonnés du catalogue ORDP

de catéchèse

Envoi en septembre

Nous sommes heureux de vous prévenir que dOl-éna­vant le catalogue de catéchèse ou ses suppléments vous seront adressés en début d'année scolaire, soit dès le mois de septembre 1994.

D'ici là, le catalogue aura subi un ,lifting .. salutaire. En particulier, et à titre d'exemple, les pages jaunes seront mises à jour, ce qui pour les cassettes vidéo n'avait plus été fait depuis 1987. La mise en page in­formatisée permet d'envisager des progrès ultérieurs. Le principe d'une brève description des documents est maintenu.

Merci donc de patienter jusqu'en septembre. Les an­ciens catalogues ne sont plus disponibles, sauf cas ex­ceptionnels.

Marc Lampo, responsable Sœur Evelyne Braunstein

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

ÉDUCATION PHYSIQUE

fUJMEP WTLlJ

Association valaisanne des maîtres d'éducation physique

Tournoi de volley-baIl du 2" degré Lieu Date Horaire

Equipes

Sien-e, salles omnisports et des Liddes mercredi 23 mars 1994 13 h 30: début du tournoi 17 h 00: proclamation des résultats garçons (issus de la même classe) mixtes (issus de la même classe) filles (au maximum 2 licenciées sur le ter­rain)

Conditions au maximum 2 équipes par établissement Inscriptions à faire parvenir par écrit au responsable

du tournoi avant le 10.03.94, en mention­nant le nom de l'équipe, la catégorie (mascu­line, féminine ou mixte) et les coordonnées du responsable.

Responsable du tournoi Eddy Beney, Rue de Bottire 31, 3960 Sierre

Tournoi de mini-volley inter-cycles Lieu Date Horaire

Equipes

Sion, salles du collège des Creusets mercredi 23 mars 1994 13h30: début du tournoi 17h00: proclamation des résultats formées de 3 joueurs de classe: 1" CO filles ou garçons 2' CO filles ou garçons 3' CO filles ou garçons

Conditions Au maximum 2 équipes par degré Arbitrage assuré par les élèves Frais une partie des frais de transports sera cou­

verte par l'AVMEP. Inscriptions à faire parvenir par écrit au responsable

du tournoi avant le 10.03.94, en mention­nant le nom de l'école, le nom de l'accompa­gnant, la catégorie (1", 2' ou 3', filles ou gar­çons).

Responsable du tournoi Daniel Nellen, Vissigen 82, 1950 Sion.

Tournoi de volley-baIl des enseignants Ll'AVME,P organise, à l'intention des enseignants de tous es degres, son traditionnel tournoi de volley-baIl. Lieu St-Maurice, salles du collège de l'Abbaye

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

Date Horaire

Equipes

Frais

mercredi 16 mars 1994 13 h 30: début du tournoi 17 h 00: proclamation des résultats masculines ou mixtes (2 filles sur le terrain, au minimum) la finance d'inscription de Fr. 30.- par équi­pe sera versée sur place, le jour du tournoi.

Inscriptions à faire parvenir par écrit au responsable du tournoi avant le 4.03.94, en mentionnant le nom de l'équipe, la catégorie (masculine ou mixte) et les coordonnées du responsable.

Responsable du tournoi Pascal Germanier, rue de Savoie, 1962 Pont­de-la-Morge.

Patinage et hockey: jeux sur glace L'AVMEP organise, à l'intention de tous les enseignants, un cours de patinage et hockey, sous forme de jeux sur glace. Lieu Date Horaire

patinoire de Martigny vendredis 18 et 25 mars 1994 19 h 00 - 21 h 00

Animateurs Olivier Ecœur et Patrice Bovier Inscriptions à faire parvenir par écrit au responsable

du cours, Johnny Gremaud, Finettes 21, 1920 Martigny.

Délai le délai d'inscription est fixé au jeudi 10 mars 1994.

Initiation au peteka (indiaca) L'AVMEP organise, à l'intention de tous les enseignants, un cours d'initiation au peteka (indiaca). Lieu Monthey, nouvelle salle du Collège de l'Eu-

rope Date mardis 19 et 26 avril, 3 et 10 mai 1994 Horaire 17 h 15 -18 h 30 Inscriptions à faire parvenir par écrit au responsable

du cours, Jean-Paul Gillioz, Chenarlier, 1872 Troisto1'1'ents. Tél. 025/77 20 93

Délai le délai d'inscription est fixé au mardi 12 avril 1994.

L'AVMEP DÉCLINE TOUTE RESPONSABILITÉ EN CAS D'ACCIDENT.

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Concours de mathématique pour les classes de 5e année primaire du Valais romand

A propos du problème n0 3 Croix «magiques» (Ré­sonances, décembre 1993). Les observations pertinen­tes qui permettent de dresser l'inventaire des 5 solutions possibles n'ont pas échappé aux classes qui se sont lancées dans cette recherche. Vous les trouverez, clai­rement explicitées, dans le compte rendu que nous ont adressé les élèves de nos collègues Pierre Nicollier et Ginette Praplan de Sion. Un grand merci leur est adressél

M~...tM~J

A mi-parcours, de nombreuses classes ex œquo se bousculent en tête en ayant engrangé la totalité des points attribués aux trois premiers problèmes (n0 1: 7 pts' n0 2: 8 pts; n0 3: 5 pts). Gageons que les prochaine~ épreuves que nous avons concoctées éclairciront les rangs de ce peloton de tête fort compact!

Marie-Hélène Sauthier et Yvan Michlig Animateurs

JltNb GoUGM ~ .L.c. ~ .. ~ r.a. ~ ok moJ.k ~ 1\dIM~~~~~~~ ~~~.

p~latI. •• t!vw. ~ ~3~JcW eJ-w.2.~/e... -t.t.t J.A ~ .. P.a ~ ~ ~ 0. "+.tt3+4.!i·HtrHt~t

t/~ J.A,~:;~5f-1~.~~2.~ ~~ ~ '15t1~:2.W~~.

(~~ +-f) :2.=~ ( .. 5 t l ) :l. :.2." (~5 t 5)::t ::2.S

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RÉSONANCES . FÉVRIER 199.

Voici , pour chaque somme magique, une solution parmi d'autres:

9 5 1 8

23 24 25 26 27

Rectificatif: Les solutions du problème n0 4 doivent nous parvenir d'ici le 28 février, et non pas pour le 29 janvier. Avec nos excuses!

Matériel à fabriquer pour le problème n 0 5 ~ Cartes-chiffres de 1 à 9 et 4 cartes-opérations à photocopier sur papier fort puis à découper.

1 2 3

7 8 9 + neuf

Problème n05

• Choisissez trois cartes-chiffres et une carte­opération. Avec deux des trois cartes-chiffres choisies, formez un nombre de deux chiffres. Effectuez ensuite l'opération.

• Recommencez cela en choisissant trois nou-velles cartes-chiffres et une nouvelle carte-opération.

• Terminez avec les trois dernières cartes-chif-fres et une troisième carte-opération. (La der-nière carte-opération reste inutilisée.)

• Additionnez les trois résultats intermédiaires pour obtenir la somme finale.

rJ

rJ rJ

4 5 6 six

X • - •

Maxima et minima

Exemple:

000 X 15121 = 364

1 + 9 4 1= 95

6 3 8 1= 55

+ 514

Quelles sont les deux plus grandes et les deux plus petites sommes finales que vous réussirez à obtenir ainsi?

Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques!

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Bulletin-réponse pour la classe Problème n05

Maxima et minima

Classe de (commune, centre scolaire): ___ _ ___ ___________ _

Nom et prénom du titulaire: __________ _ ____________ _

Adresse du titulaire: _ __________ __________ ___ _

Téléphone: _____ _

En cours de recherche vous aurez sûrement constaté qu'il est souvent possible d'obtenir la même somme finale par des chemins différents. Veuillez alors ne notez qu'une seule solution pour chaque somme finale que vous avez obtenue.

Les deux plus grandes sommes finales:

L-....L----,-----,------,I = .... " ........ ..

L-....L----,-----,------,I = ............ , .. - ,------,-----,,------,------,1 = .. ...... " ...... 1= ...... "" .. " ..

'----'---'-----'---'+ -'------

1= .............. ·-'----'--'-----'-----' + -'------

1 somme finale> ...... "" ...... 1 somme finale>

Les deux plus petites sommes finales:

,----,-----,---,-----,1 = .............. .. L-....L----,-----,------,I = .. ............ "

,----,-----,---,-----,1 = ........ " .. "" ,------,-----,-----,------,1 = .. ............ ..

1= ............ ,,·-'----'------'L---'------' +

-----1= ..... .. ....... .. '----'--'----'-----' + -'------

1 somme finale> 1 somme finale> ...... " .... ....

Rappel: Le chemin qui vous a conduits à la solution, les observations que vous avez peut­être faites, la manière de vous organiser aussi, nous intéressent vivement. N'hésitez donc pas à nous les communiquer. Vous aurez ainsi peut-être le plaisir de reconnaître votre travail dans un prochain numéro de la revue Résonances.

A retourner, jusqu'au 15 mars, à l'adresse suivante:

ORDP, Animation "Mathématique" Gravelone 5 1950 SION

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

ACTUALITÉS

L'ÉCHO-BULLETIN DU DEA o Une source d'information

s._ d&Lit P'Qle<::tioo derEfflirlll'V1ement

(aussi) pour les écoles Dans le concept d'information du DEA (Département de l'environne­ment et de l'aménagement du territoi­re), les milieux de l'enseignement re­présentent un public cible important. Les enseignantes et les enseignants reçoivent des informations spécifiques SU I' la protection de l'environnement, notamment par le biais des cours (ses­sion pédagogique), les productions du groupe Info-Environnement et les ar­ticles publiés dans .. Résonances».

En plus de ces informations qui s'adressent exclusivement aux ensei­gnants, ces derniers trouveront d'au­tres sources qui leur permettront de suivre l'évolution dans les différentes matières et ainsi d'être constamment à jour.

L'une de ces publications devrait se trouver dans les mains de chaque en­seignant(e). Il s'agit de l'Echo-Bulletin du DEA, publié cinq fois par an. Com­me nous l'avons dit dans notre édition V/93, il est distribué actuellement à raison de 3600 exemplaires en fran­çais et en allemand.

Si vous ne le connaissez pas encore, il vous suffit d'envoyer une carte au Service de la protection de l'environ­nement, chargé d'information, place des Cèdres, 1950 Sion, en nous indi­quant votre adresse privée. Jusqu'à nouvel avis, l'Echo-Bulletin est gra­tUIt et accessible à tous.

Le programme 1994 Chaque numéro de l'Echo-Bulletin est consacré à un problème particulier en rapport avec la protection de l'envi­ronnement. Vous y trouverez chaque

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

EFFETS DU BRUIT

L'Echo-bulletin offre des graphiques et des textes à la portée de nos jeunes.

fois des réflexions d'ordre général sur le problème en question, mais bien sûr également une description de la situation en Valais et des conseils. Certains tableaux et graphiques peu­vent très bien servir de support pour l'utilisation en classe.

Le programme retenu pour cette an­née se présente ainsi:

1/94 (février) .. Le prix de la protection de l'envi­ronnement» (différence entre la valeur écono­mique et la valeur écologique sur l'exemple d'un arbre, application du principe pollueur-payeur, taxes incitatives, etc.).

1I/94 (avril) "Les études d'impact. (instrument par excellence pour appliquer le principe de la préven­tion dans le sens de "prévenir vaut mieux que guérir,,).

III/94 Uuin) "La protection des eaux» Dans le N' III/93, nous avons pré­senté la nouvelle loi fédérale sur la protection des eaux. Cette fois, il s'agira de voir de plus près la qualité de nos cours d'eau.

IV/94 (septembre) "Plan de mesures pour la protec­tion de l'air« Il s'agira, comme les années précé­dentes, de faire le point sur la si­tuation. Avec l'information sur l'eau et la gestion des déchets, l'in­formation sur la qualité de l'air re­présente une des priorités fixées par le SPE.

V/94 «La gestion des déchets en Valais« (état des réalisations du concept cantonal, projets, etc.).

Abonnez-vous! Si à l'avenir, vous voulez recevoir toutes ces informations chez vous à la maison, il ne vous reste qu'à nous le signaler.

Vous concevrez avec nous que pour in­former, il faut d'abord s'informer soi­même. Profitez donc des instruments que nous mettons à votre disposition.

Nous vous remercions de votre enga­gement en tant que multiplicateur diffusant les informations obtenues aux élèves, à la société.

Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire

Chargé d'information

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

EXPOSITION

Une visite au musée

«Cette après-midi, j'ai organisé un truc super avec des gosses de 5P" me souffie Eric Berthod au cours d'une brève rencontre. «Participe à la visite commentée de l'exposition sur la mon­naie, je t'expliquerai ensuite la dé­marche à suivre avec ta classe ... '

La visite La numismatique n'a jamais été mon domaine de prédilection. Juste pour voir, j'ai quand même fait un saut au musée de la «Grange à l'évêque, au jOID' et à l'heure prévus. La rencontre avec le responsable aurait dû attirer un «certain, nombre d'enseignants. En fait, j'ai eu droit à une visite pri­vée. J'ai ainsi découvert une exposi­tion, mais SID'tout une équipe d'ani­mateurs capables de transmettre leID' passion, pas ennuyeux pOID' un sou et enthousiastes à l'idée d'ouvrir les portes du musée à mes élèves.

Parole aux enfants C'est le moment de laisser s'exprimer les enfants qui, non seulement ont ap­précié cette rencontre avec «l'argent et sa destinée" mais se sont montrés ravis à l'idée de rédiger un texte pour vous faire part de leur expérience (une fois n'est pas coutume). Je ne vous resservirai pas le discoID's sur la transdisciplinarité, sachez pourtant que les commentaires écrits, les des­sins et les impressions orales ont foi­sonné. Sachez enfin que la visite s'est effectuée par groupes. Pendant qu'une partie de la classe découvrait les sub-

tilités de la monnaie, les autres élèves observaient les tableaux de la salle numéro deux du Vidomnat.

Le musée du Vidomnat Nous avons visité le musée du Vidom­nat avec notre professeur. Nous avons observé deux tableaux du XIX' siècle qui représentaient un couple. Les deux personnes étaient tristes et mélanco­liques. On le voyait à leur visage et à la façon dont les yeux étaient placés. Le peintre a utilisé presque que des couleurs froides. Les habits étaient vieux, peints avec des couleurs tristes. L'homme avait un costume noir et un foulard blanc autour du cou et tenait une plume dans sa main. La femme était vêtue d'un pull noir et d'un fou­lard gris. Les portraits remplaçaient l'appareil photo à cette époque. Nous avons observé les autres tableaux de la salle et regardé la position de leurs yeux. Nous avons adoré ce musée et les tableaux étaient très jolis.

Le musée du Numismatique Tout a commencé, quand nous avons parlé en classe de Farine!. Une de nos camarades a apporté une copie d'une de ses fausses pièces. Plusieurs autres élèves ont amené des billets et des pièces étrangères.

Nous sommes montés le vendredi 10 décembre au musée.

Une experte en la matière nous a ac­cueillis cordialement. Elle nous a ex­pliqué le sens du mot monnaie: le nom vient d'un temple romain qui s'appe-

lait Moneta. Ensuite elle nous a pré­senté la machine qui ardrefois seruait à presser la monnaie. Elle nous a aus­si montré la différence entre les pièces de l'Antiquité et les pièces de l'époque contemporaine. Maintenant les billets remplacent la monnaie.

Autrefois il n'existait pas que des gens honnêtes. Des personnes créaient de la fausse monnaie. On les appelait les faux-monnayeurs, par exemple: Fari­net. Ce musée était très intéressant et nous auons appris beaucoup de choses sur la monnaie. Et pour une fois nous n'avons pas fait «les sauvages •.

C'est encore possible Si vous désirez tenter une telle expé­rience avec votre classe, tout est enco· re possible. En effet, l'exposition est prolongée jusqu'au 20 avril 94. Téléphonez au 027/21 69 08 ou au 027/216285

Une classe du Sacré·Cœur

Ed ImhoH Librairie Vs. - Reliure

Encadrements - Gravures

Rue de la Maiarie 5 Case postale 2054 1950 Sion 2 Nord 027/22 1070

RÉSONANCES - FÉVRIER 1!J9j

SPECTACLE

«Page 13» à Riddes

C'est fou.

C'est stupéfiant.

On en est là!

Saint-Exupéry et son Petit Prince, ou serait-ce le renard, nous ont entraînés loin de nos barricades.

Ils se sont emparés de notre imagi­nation, ont déstructuré nos grilles­horaire et enthousiasmé nos élèves.

'lbut ça pour une page? Oui, mais une ,Page 13 ...

13. Nombre hautement embléma­tique, chargé de superstitions, d'espé­rances, de douleur et de plaisir.

Clémence et Félix, autres symboles, évoluent dans cet univers, tour à tour gai, évocateur ou faussement maté­riel..

Et le résultat, c'est tout un spectacle.

Microcosme fabuleux: seuls les élèves riddans y sont admis.

Guide enthousiasmant: Fabienne Rey, tout en rythme et douceur.

,Page 13»: à la fois une ouverture sur la vie et une intrusion dans l'avenir.

Payons-nous·en une tranche!

Il n'yen aura que trois: les 25 février, 4 et 5 mars dès 20 heID'es à la salle de l'Abeille à Riddes.

Le personnel enseignant de Riddes

SPECTACLE DES ÉCOLIERS Salle de l'Abeille à 20 h 00 RIDDES 25 fév.·4-5 mars 94

Réservation : «La Ménagère. -Riddes -0.27/862392 Entrée: Fr. 10.-

,Qu'entends-je? Vous laisseriez glisser la perle irisée de cette occasion bouleversante sur l'alaise bêtement caoutchoutée de uotre indifférence1.

. Greg, Achille Talon, le 1'Oi de la science-diction, Ed. Dargaud.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

NOS COLLÈGUES

Mary-Lise Beausire

Botaniste, papetière et sculptrice

Elle est Neuchâteloise, enseigne à Martigny et voue ses loisirs au papier. Mary-Lise Beausire en réalise des centaines de sortes. Sa matière première: les plantes, des obscures graminées de nos talus aux feuilles d'iris en passant par la méchante ortie. Brochées, certaines de ces pages don­neront naissance à des livres-sculptures qu'elle a exposés dans de nombreux pays.

Elle voulait aller jusqu'au bout, connaître à fond un domaine, être ca· pable de maîtriser une technique. C'est aujourd'hui chose faite. Le ta· lent de Mary-Lise Beausire est recon­nu bien au-delà de nos frontières. De Rotterdam à Montréal, de Barcelone à Angoulême, les visiteurs ont pu ou pourront apprécier ses oeuvres. Les livres ont la part belle dans le travail de l'institutrice de Martigny. Mais at­tention! Pas de ces livres qu'on lit. Des livres qu'on touche, qu'on frôle, qu'on tâte; des livres dont on cherche à saisir le mouvement, des livres dont les caractères de paille ou de graines nous font penser à ces incunables au graphisme mystérieux.

Touche à tout

Devenue enseignante de travaux ma­nuels «un peu par hasard», au dé­but des années septante, peu après son arrivée en Valais, Mary-Lise Beausire avait l'impression de tou­cher à tout, de tout connaître mais de ne rien maîtriser. Dix ans plus tard, elle cherche encore sa voie. «Je fai· sais de la terre, de la peinture sur soie. Mais j'avais toujours l'im· pression de rester à un stade su· perficieh>, explique la Neuchâteloise qui faisait une «boulimie d'exposi· tions». Mais c'est un livre qui va

déclencher sa vo­cation. Son titre: «Bambois la vie verte». Son au­teur: Claudie Hun­zinger qui vit avec son mari Francis dans une ferme isolée des Vosges. Ces moutonniers, purs produits de mai 68, se sont spécialisés dans l'art de la fabrica­tion du papier ar­tisanal.

En 1983, Mary-Lise Beausire s'inscrit à un stage organisé par les Hunzin­ger. Elle y apprend le travail avec la nature, la fabrication du papier, la teinture végétale. Elle y retourne par deux fois pour se perfectionner. «C'est en même temps un travail d'al·ti· san, de botaniste et d'artiste. Moi qui ne suis ni vraiment manuelle, ni vraiment intellectuelle, c'était exactement ce qu'il me fallait", confie-t-elle avec enthousiasme.

Jamais pareilles

Dès lors, Mary-Lise Beausire consacre l'essentiel de ses loisirs à la confection du papier. De longues heures durant,

(Photo J. Be/jelle)

elle se promène dans la nature, collec­te les graminées aux noms mysté­rieux - luzule, scirpe, agrostide -qu'elle sèche par bouquets à son re­tour. Puis c'est la transformation de cette matière première en pâte à pa­pier. Les plantes, coupées en mor­ceaux de 5 à 7 centimètres, sont plon­gées dans de grands chaudrons remplis d'eau additionnée de soude. «La soude détruit tout, sauf les fibres», précise l'artiste. Après deux à trois heures de cuisson, elle retire la pâte qu'elle va ensuite abondamm~~t rincer. Elle doit alors choisir de l'ultlI­sel' naturelle ou de la blanchir à l'eau de Javel. Dans ce cas, elle peut encore la recolorer avec des teintures végé­tales, minérales ou artificielles.

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

Vient ensuite.l~ c~nfect~on de la feuille. Sil artiste desl­re un papier fin ou soyeux, elle mixe préalablement la pâte. Sinon,. l'a.spect fibreux sera prIVIlegie. Mary-Lise Beausire dépose alors une petite quantité de pâte dans un cadre de bOIS flottant sur l'eau. «En provoquant des clapotis, je fais bouger les fibres, je les organise jusqu'à ce que ça me plai­se. Mais il reste toujours une part de hasard. Deux feuilles ne sont jamais pareilles. C'est une lutte avec la plante.»

«L'ortie, c'est génial»

Pendant des années, la pa­petière confectionne des mil- «Liure fou», 1992. Papier de feuilles de poireaux. (PhotoJ. Bertelle) liers de feuliles, essaye des quantités de plantes. Elle présente ses échantillons. «Regardez l'ortie. C'est génial! Cette plante vous agI'esse dans la nature mais donne un papier d'une grande douceur", s'exclame-t-elle avec pas­sion. Suivent les papiers de lys, de poireaux, d'iris, de fenouils .. . «Et ces feuilles de tremble. C'est un peu kitch, mais c'est très fin ... »

Les recherches s'enchaînent, la tech­nique se perfectionne. Une amie .bouscule» alors un peu l'artiste, la poussant à exposer. C'est d'abord, en 1986, une biennale internationale de miniatures textiles. Puis les exposi­tions s'enchaînent. Le curriculum vi­tae se meuble et les portes s'ouvrent. UAllemagne, la France, l'Italie, le Ca­nada, la Suisse ... «Le fait de mon· trer ses oeuvres, de les confronter à l'oeil des visiteurs et des cri­tiques, est très motivant», confie Mary-Lise Beausire.

Livres sculptés

Quelques années plus tard, elle pré­sente un dossier pour participer à une biennale consacrée au livre. Elle bro· che ses feuilles encore humides elle les travaille durant le séchage 'pour leu~ donner la forme désirée. Depuis, le lIvre constitue son thème de prédi-

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

lection: «C'est presque naturel. On commence pal' confectionner du papier; les feuilles deviennent des pages puis des livres. Je les ai toujours aimés. Pas tellement pour les lire; plutôt pour leur beauté. J'aime aller dans les bi­bliothèques; j'observe le graphis­me des ouvrages anciens, les pages écornées ... »

'\butes les recherches de l'artiste pro­fitent désormais à ses livres-sculp­tures qui lui offrent une gamme infi­nie de possibilités. Papier soyeux ou fibreux, blanchi ou naturel, utilisa­tion du graphisme, teintures miné­rales ou pigments minéraux "faits maison», la base varie à chaque com­position. «Je note mes impres­sions, mes observations dans des cahiers. Lorsque je commence un livre, il existe déjà dans ma tête», précise la papetière.

La technique d'abord

Depuis trois ans, Mary-Lise Beausire a repris un travail de généraliste. Durant les années où elle enseignait les ACM, elle a tenté l'expérience de la fabrication du papier. «C'était très compliqué. Je mettais en

route des cuvées à midi. Je de· vais emmener mes élèves jusqu'à mon atelier. Il fallait beaucoup «traficoter». Une partie se faisait en classe, l'autre à mon atelier. Mais les enfants appréciaient beaucoup.» Avec ses petits de 1" primaire, elle tentera peut-être de recycler du papier. Mais n'est-ce pas là qu'un travail technique? «La créa· tivité est certes importante. Mais la technique doit d'abord être travaillée. Sans une technique sûre, on ne peut rien faire», affir­me-t·elle avec conviction.

L'enseignante cultive son goût pour la botanique depuis l'enfance. Elle, qui a toujours aimé les herbiers, re­grette de ne pas avoir le temps de fai­re partager cette passion à ses élèves. «En ville, il est très difficile d'em· mener sa classe observer la natu­re. Il faut de longs déplacement pour observer ne serait-ce qu'une haie sauvage, un vieux mur ou un champ de céréales.»

Propos recueillis par Paul \ktter

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

INFORMATIQUE

Enseignement de l'allemand

VOCALL pour répéter

VOCALL, c'est un nouveau logiciel qui pourrait bientôt être à la disposi­tion de tous ceux qui utilisent Unter­wegs et possèdent un PC compatible IBM. Ce répétiteur de conjugaison et de vocabulaire allemand possède deux atouts intéressants. D'une part, il a été conçu en fonction de la méthode Unterwegs appliquée dans nos cycles d'orientation (CO). D'autre part, il possède la parole et permet donc aux élèves de contrôler la prononciation.

Un millier de mots VOCALL, c'est au total un millier de mots et quelque cent cinquante verbes groupés par thèmes. Des mots pro­noncés avec un parfait accent germa­nique par l'ordinateur. «Nous nous sommes assurés le concours de deux Allemands, un homme et une femme, pour les enregistre­ments», précise Gérald Duc, prési­dent de la Commission d'Informatique de l'AVECO qui a lancé le projet. Quant au programme, il a été écrit par un étudiant de l'Ecole d'informa­tique de Si erre, Claude Mabillard. Stagiaire à l'Institut Icare de Sierre, cet ancien enseignant a cherché la simplicité d'emploi, tout en privilé­giant un graphisme motivant. Mission accomplie! VOCALL est utilisable par toute personne possédant les bases nécessaires à l'emploi d'un logiciel tournant sous Windows.

La réalisation de VOCALL coûtera quelque six mille francs. Une somme qui ne comprend pas les prestations de l'informaticien, celui-ci ayant été mis gracieusement à disposition par Icare. Seules la digitalisation des fi-

Vocall: un graphisme soigné.

chiers sons, la duplication des dis­quettes et la réalisation du mode d'emploi seront facturées . «Nous es­pérons que l'Etat prendra ces frais à sa charge_ On pourrait alors inscrire le logiciel au cata­logue des moyens d'enseigne­ment. Il en coûterait quelques centaines de francs à chaque cycle équipé de compatibles IBM. Les enseignants seraient autori­sés à le dupliquer pour leur salle d'informatique et pour leurs élèves», explique Gérald Duc.

Evaluer l'efficacité

Les responsables du projet souhaitent aller plus loin. Avec VOCALL, ils ten­tent un coup d'essai. Pour l'instant, seules les fonctions de base figurent au menu. Ils ne désespèrent cepen-

dant pas de pouvoir perfectionner leur logiciel en y ajoutant d'autres possibi­lités voire d'autres modules. Une ver­sion "démo» d'un exercice d'écoute est déjà à disposition. Mais avant de ten· ter l'aventure, ils souhaitent évaluer l'efficacité d'une aide informatique.

Le matériel nécessaire VOCALL a été écrit grâce à Au­thorware. Pour pouvoir l'utiliser, il faut un ordinateur compatible IBM tournant sous Windows et muni d'une carte son. Un 486 ca­dencé à 25 MHZ garantit une vitesse d'exécution appropriée. Mais on peut faire avec moins! Sachez aussi que les fichiers, une fois compressés, utiliseront une quinzaine de mégas de votre disque dur.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1991

_---------- EN RACCOURCI -----------

Allemand Cours d'été à Augsbourg

Sommerkurs à Augsbourg

Dates: du 3 au 24 août 1994

Délai d'inscription: 5 mars 1994 au Service de l'enseigne­ment secondaire.

L'écolage est pris en charge par le DIP.

Une allocation de Fr. 200.- par semaine est accordée aux participants. .

Bonnes connaissances de l'allemand requises.

pour obtenir des informations sur d'autres cours d'été d'al­lemand, on peut s'adresser à Pierre-Pie Bonvin, respon­sable d'allemand. Tél. 027/4149 14.

Séjours et échanges linguistiques Cours de langue à l'étranger

Placements au pair Deux bureaux sont à votre disposition pour vous informer, vous conseiller et vous trouver une place selon vos aspirations.

Bureau des échanges linguistiques Avenue de la Gare 44 1950 Sion 027 / 216262

Adresse postale: DIP Planta 3 1950 Sion

Lundi et mercredi:

Horaires de14hOOà18hOO de08hOOà12hOO Mardi, jeudi et vendredi:

Visa-Centre Ch. des Collines 54 (entrée ouest, bâtiment EC) 1950 Sion 027 / 232112

Adresse postale:

Ch. des Fournaises 11 1950 Sion

A cette adresse également: travail d'été et cours d'appui

Permanence du début février à la fin juin tous les mercredis et jeudis de 16 h 00 à 18 h 00

'!bute l'année et en dehors de cette permanence: 027 / 316522

Un cons~il: n'attendez pas trop longtemps!

RESONANCES - FÉVRIER 1994

Groupe vocal des enseignants Tous au spectacle!

Le Groupe vocal des enseignants valaisans donnera un important spectacle, les 4 et 5 mars prochains, à la salle de la Matze, à Sion. Le chœur dirigé par Algée Rey, épaulé par les danseuses de Janine Travelletti, répète depuis de longs mois pour vous présenter un spectacle conçu et mis en scène par Martine Gay-des-Combes. Christophe Fellay assurera l'accompagnement musical.

Si vous aimez la musique, le chant, la danse, le théâtre, la magie des lumières, venez nombreux à la Matze.

Marie Laurencin Visite commentée

Mercredi 2 mars, à 17 heures, une visite commentée de l'exposition "Marie Laurencin» est organisée à la Fonda­tion Gianadda, à l'intention des enseignants. Antoinette de Wolff Simonetta vous fera découvrir la rétrospective des œuvres du Musée Laurencin (Japon).

POUR VOS

• SORTIES À SKIS

• COURSES D'ÉCOLES

• VOYAGES CULTURELS

• AUTRES VOYAGES EN SUISSE ET À L'ÉTRANGER

Demandez vos offres sans engagement à:

1912 LEYTRON Tél. (027) 86 22 30

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

~I ON S E PRÉSENTE

ESCEA de St-Maurice

Une école pour le canton, .. / . malS aUSSI pour une regIon

Voici plus de cinq ans que l'Ecole Su­périeure de Cadres pour l'Economie et l'Administration, connue sous le sigle ESCEA, a été créée. Les effectifs ac­tuels dépassent les prévisions les plus optimistes avec un chiffre en début d'année de 118 élèves (49 à plein temps, 69 en emploi), soit un nombre plus grand que celui des écoles de Neuchâtel et Genève, comparable à Lausanne, la plus ancienne ESCEA romande. Cela démontre bien la né­cessité d'une telle formation. Qu'est l'ESCEA?

Une formation de généraliste polyvalent

Aujourd'hui, on prône toujours plus la pluridisciplinarité: l'ESCEA est une formation économique de généraliste polyvalent constituant une alternati­ve aux études universitaires. Elle s'adresse à des candidats ayant une formation commerciale de base, pou­vant justifier, avant le début de leurs études, de deux ans au moins d'activi­té professionnelle commerciale ou ad­ministrative. Cette activité pratique des étudiants et d'une grande partie de leurs professeurs constitue un en­richissement. L'enseignement peut ainsi se baser sur la pratique. Il s'adapte à l'évolution des techniques de gestion.

La formation peut se faire de deux façons:

- à plein temps: en trois ans avec 3300 heures de formation,

- en emploi: en quatre ans avec 3000 heures de formation données le lundi soir, le jeudi toute la jour­née et le samedi matin, à côté d'une activité pratique minimale de 24 heures/semaine.

On y trouve des branches telles que l'économie politique, la gestion d'en­treprise, la comptabilité, le marke­ting, le droit, la fiscalité, les relations humaines, les mathématiques, l'infor­matique, la géographie économique, l'histoire et analyse de l'actualité, le français technique, la littérature et connaissance des arts, l'allemand, l'anglais. En dernière année, l'étu­diant a le choix entre diverses op­tions: le management public, la comp­tabilité-finances et le marketing.

A la fin de sa formation, vu sa pra­tique professionnelle et l'enseigne­ment orienté «pratique", le diplômé est ainsi très rapidement opérationnel dans un large champ d'activités, no­tamment dans les activités finan­cières, le secteur du personnel, la ré­vision ou le marketing.

Une collaboration avec d'autres écoles

ou institutions

Dès le début de son existence, l'ES­CEA de St-Maurice a collaboré avec d'autres écoles, afin de favoriser les synergies possibles:

- avec l'Ecole d'informatique de Sierre: le programme des cours est coordonné avec l'ETC; un ré­seau informatique interne est

contrôlé à distance par l'institut ICARE;

- avec l'Ecole Suisse du Touris. me: la collaboration existe déjà au niveau de branches, d'échanges de professeurs et d'experts;

- avec l'ESCEA de Lausanne: les cours d'options de dernière année sont partagés, ayant lieu alterna· tivement dans les deux villes;

- avec les ESCEA romandes pour le Forum romand ESCEA·entre· prises qui réunit chaque année des entreprises et environ 130 étu· diants;

- avec l'ElV de Sion: la collabora· tion porte sur des modules dans le Quality manager; d'autres collabo­rations vont naître pour des tra­vaux en commun dans le cadre des cours de gestion;

- avec les écoles de commerce, les collèges, les écoles profes­sionnelles: cette collaboration permet aux futurs diplômés des écoles supérieures de commerce, des sections socio-économiques, des écoles professionnelles du Va· lais romand, du Chablais, de Mon· treux et de Vevey, de recevoir de~ informations, ceci grâce à l'appUI des orienteurs professionnels;

- avec le CREM de Martigny pour l'organisation de cours. Il en va de même avec FRT, le CLAF, l'AVAFORE, l'ESCOD, l'ins' titut européen de PNL par Mm. G. Pen'en avec qui des cours ont été organisés;

RÉSONANCES _ FÉVRIER 199<

avec l'association des secré­taires communaux avec qui nous organisons chaque année des cours depuis deux ans;

_ avec la VESKA de Prilly (centre de formation dans le domaine hos­pitalier) pour des cours ponctuels; un projet de formation de niveau ESCEA dans le domaine de la ges­tion de la santé est en cours; il concerne la Suisse romande.

D'autres collaborations ponctuelles ont lieu en Suisse et aussi avec l'étranger, par exemple avec l'IUT de Vannes ou l'Institut de management européen des affaires de Besançon pOUl' des échanges de classes, visites d'entreprises ciblées et cours. Depuis deux ans, deux classes en emploi ont le privilège de collaborer à l'organisa­tion du Forum économique de Crans­Montana. Cette expérience pratique d'organisation d'un congrès leur per­met de côtoyer et même d'assister des personnalités du monde de l'économie et de la politique internationale.

ESCEA comme centre de formation

et d'animation régionale L'école doit jouer un rôle non seule­ment sur le plan cantonal, mais aussi dans sa région: le Chablais et le Bas­Valais. Ainsi, les investissements consentis à St-Maurice par le canton et pal' la ville sont mieux valorisés. Les locaux sont utilisés toujours plus rationnellement. Cela se fait de di­verses manières:

- par l'organisation régulière de conférences publiques permet­tant au public et aux étudiants de rencontrer et d'entendre diverses personnalités de l'économie, de la politique ou de la culture;

- par la mise sur pied de cours à St-Maurice: les cours précités, ainsi que des cours pour des entre· prises (informatique), le public (in­fOl'matique, gestion, marketing, etc.), ou pour des associations (voir ci·dessus);

- par la mise à disposition de la bibliothèque: celle-ci dispose de plus de 4000 ouvrages; elle est en outre reliée au réseau des biblio­thèques romandes par SIBIL, per-

RÉSONANCES - FÉVRIER 1994

Des effectifs qui dépassent les prévisions les plus optimistes. Ici, le directeur Hervé Rey dans une classe de l'ESCEA.

mettant à chacun de faire venir sans frais les livres dont il a be­soin;

- par la mise à disposition des locaux pour divers buts: ainsi, des associations professionnelles, des partis politiques, des clubs services ont siégé à St-Maurice, découvrant ainsi les possibilités de collaboration avec l'école. Des par· ticuliers, des étudiants du collège de l'abbaye utilisent aussi les lo­caux de l'ESCEA.

Le Valais romand, le Chablais peu­vent aussi bénéficier du travail ac­compli à l'ESCEA dans le cadre de mandats confiés par des organismes, des communes, des régions socio·

économiques. Cela se fait par le biais de travaux de diplôme des élèves, de travaux de groupe. Ce sera à l'avenir possible par des transferts techno­logiques. Tout ceci sous-entend une coordination optimale entre divers organismes (les écoles, SODEVAL, CIMTEC, etc. ). Ces synergies se met­tent en place, contribuant ainsi au développement de nos régions dans le cadre d'un régionalisme bien pensé et coordonné où l'ESCEA a sa place, son rôle à jouer dans sa région, pour son canton tout en utilisant les forces et intelligences des autres écoles supé­rieW'es du Valais et de la Romandie.

Hervé Rey Directeur ESCEA, St-Maurice

Info santé jeunesse Un bulletin d'information

Santé jeunesse est un projet national de promotion de la santé en milieu scolaire. Son bulletin baptisé Info santé jeunesse vous informe de ses ac­tivités, des dates et du contenu des journées de réflexion organisées dans le cadre de la mise en réseau des écoles suisses pour la promotion de la santé. Le but de Santé jeunesse est de promouvoir et développer des synergies à tous les niveaux dans les domaines scolaires et sani­taires. Santé jeunesse va, en outre, jouer un rôle de «carrefour" pour les institutions, les projets, les acteurs et le matériel existant dans le do­maine de la prévention et promotion de la santé en milieu scolaire.

Le bulletin qui paraît trois à quatre fois par an peut être obtenu à l'adresse suivante: Santé jeunesse, Fbg de l'Hôpital 43, case postale 54, 2007 Neuchâtel. Tél. 038/25 22 40; fax: 038/25 08 2l.

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Avec des pièces de bois:

on peut acheter des sacs de pièces diverses en bois: figurines, rondins, plaquettes, .. .

de plus, on peut récupérer les chutes de bois d'un ancien travail.

Toutes sortes de réalisations peuvent prendre forme, en volume ou à plat: tableau abstrait, bougeoir, robot, véhicule, totem, animal, personnage

Il suffit d'assembler les éléments avec de la colle à bois.

Si l'on désire en effet de vieux véhicules, teindre avec du cirage.

Pour le robot, on préférera une peinture métallisée en spray.

L'ajout d'autres matériaux rend parfois la réalisation plus animée: jeux mobiles, parties métalliques, ressorts, cheveux en ficelle ...

Dragon (3P) Bougeoirs UP) Tableau (5P) Robot (4P) Animal (2P) Oiseaux en pâte à sel et plumes UP) Voiture ancienne (6P)

ACM

Le bois

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

Avec du bois naturel:

_ on peut trouver dans la nature des écorces, des ceps, des branches, des pives. Il est intéressant de réaliser des tableaux uniquement avec des éléments naturels (ajouter des lichens).

_ on peut également animer une branche pour le printemps, transformer une pive avec de la pâte Fimo, scier une branche en rondins et les exploiter comme cadre.

RESONANCES. FÉVRIER 1994

Pour peindre le bois:

on peut utiliser indifféremment de la gouache avec un vernis de protection, de la peinture acrylique, des néocolors aquarelle, du mordant pour bois, du brou de noix, de la peinture paysanne, ainsi que des crayons de couleur pour faire des détails.

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

REVUE DE PRESSE

Bribes de janvier Etablissements du secondaire

Maternité pénalisée POUl' être prof dans le canton de Vaud, mieux vaut ne pas espérer une mater­nité. Certains directeurs d'établisse­ments publics n'hésitent plus à de­mander à des candidates sil elles ont l'intention de faire des enfants .• C'est une balourdise et même franchement une ânerie» commente René Durussel, chef du service vaudois de l'enseigne­ment secondaire qui ne va pourtant pas ordonner aux directeill's de s'abs­tenir: .Comment faire? Et puis, cela dépend de la manière dont la question est posée.» (NQ 30.12)

Bourses et prêts d'honneur De plus en plus sollicités

Depuis 1985, le nombre de demandes de bourses et prêts d'honneur a dou­blé en Valais. En 1992, les autori­tés cantonales ont accordé 2951 bourses et prêts d'honneur Sill' les quelque 3400 demandes qui leur ont été adressées. Le montant alloué à ce poste du budget est le même depuis 1991, année où le cap des 3000 de­mandes étaient dépassé de justesse. Concernant 1993, une demande de crédits supplémentaires d'environ 700 000 francs est toujours en sus­pens. (NF 12.01)

La violence scolaire s'aggrave Remède original

Couteaux et pistolets font leur appari­tion dans les classes. Les manifesta­tions de violence sont plus fréquentes outre-Sarine qu'en Suisse romande. Elles se concentrent dans les villes. Un psychologue du Service de la jeu­nesse du canton de Berne propose un .remède .. dans un livre intitulé .La mystérieuse fascination de la violen-

ce .. qui est en passe de devenir un best-seller. Son principe: guérir le mal pal' le mal. Sur demande, il réunit maître et élèves. Aux plus jeunes, dès neuf ans, il raconte des histoires vio­lentes. Dès 16 ans, il leur passe des vidéos dont la violence n'a d'égale que celle qu'il cherche à contrecarrer. Ensuite, il revient aux élèves de pro­poser des solutions. (ATS-Journal de Genèue 17.01)

Université de Lausanne Réforme projetée

Des parlementaires voudraient chan­ger les structures de l'Université de Lausanne. Le Grand Conseil a déjà donné son aval pour une réforme en profondeur. La motion acceptée de­mande que l'on crée un poste de .pré­sident. à plein temps, nommé par le Conseil d'Etat et dont le pouvoir déci­sionnel serait élargi. Il rendrait des comptes à un Conseil académique renforcé qui pourrait nommer le per­sonnel enseignant et administratif, ainsi que supprimer certains ensei­gnements. (Journal de Genèue 19.01)

Mobilité des étudiants

Faible mais en progrès La mobilité des étndiants suisses pro­gresse, mais elle l'este très faible. En 1993, à peine 1% des Helvètes ont mo­mentanément changé d'université. La conférence universitaire, chargée de faciliter les échanges, considère ces résultats comme une réussite, car c'est déjà beaucoup plus qu'en 1992. Mais l'avenir, notamment financier, s'annonce gris. (NQ 19.01)

Relation maître-élève

Remise en question difficile

Chez les maîtres vaudois, le fossé entre leurs conceptions de l'enseigne­ment et la réalité quotidienne est grande. Ils ne s'en rendent pourtant pas compte et ne se remettent pas en question. Les pressions exercées sur eux ne leur en laissent pas le temps. Ces conclusions sont celles d'une étu­de demandée pal' le Département de la prévoyance sociale et des assu­rances du canton de Vaud qui s'inter­rogeait sur l'augmentation des trou­bles de la personnalité enfantine. (Journal de Genèue 20.01)

Recherche

Investir massivement Le Conseil suisse de la science propo· se d'investir massivement dans la recherche. L'organe de conseil du gou­vernement fédéral a rendu ses propo­sitions concernant les lignes direc: trices pour la période 1996-2000. SI ces propositions passaient la rampe, la recherche devrait disposer en 1997 de 835 millions, soit 65 millions de plus que prévu initialement par le Parlement. (NQ 21.01)

RÉSONANCES. FÉVRIER 1994

Apprendre une langue Tandem, la solution

Deux partenaires, pas de prof: c'est tandem, l'œuf de colom? pour ap­prendre les langues. Pense par un Al­lemand en Espagne, un système convivial et gratuit d'apprentissage des idiomes a conquis les universités suisses et des centaines de candidats à la conversation dans toute l'Europe. Le système fonctionne le plus simple­ment du monde: deux partenaires de langues différentes s'enseignent mu­tuellement leur idiome. (NQ 25.01)

Maîtres-parents Relations passées au crible

Les relations entre enseignants et pa­rents d'élèves ont été passées au crible d'une enquête de Monique Ba­taillard Jobin. Conclusion de cette

étude: il faut donner aux enseignants une meilleure formation au partena­riat et à la collaboration avec les pa­rents. Dans l'interview qu'elle accorde au Journal de Genève, l'auteill' de l'étude relève les attentes éducatives contradictoires des familles ainsi que le manque d'intérêt et de disponibilité de nombreux parents. (Journal de Genèue 26.01)

Hautes écoles spécialisées Le profil se dessine

La revalorisation de la filière profes­sionnelle passe par la réforme du sta­tut d'ingénieur ETS et une meilleure reconnaissance du titre dans les ad­ministrations ainsi qu'à l'étranger. Le passage au statut de Hautes écoles spécialisées ne doit pas seulement être un changement d'étiquette .. , ex­plique François Hemmer, président de

SOUVENIRS

la Conférence des directeurs d'écoles d'ingénieurs suisses. Mais la réforme qui se prépare provoque des remous dans le monde politique, cal' elle im­plique collaboration et coopération entre les établissements. Corollaires: levée des barrières cantonales et mo­bilité des étudiants exigée. (Journal de Genèue 26.01)

Université de Zurich Moins d'étudiants

Retombée de la hausse des taxes d'inscription, le nombre des étudiants de l'Uni de Zurich est en diminution. Davantage d'études abandonnées ou écourtées, moins de post-grades, di­minution des inscriptions, le recul at­teint les 10%. Mais en Suisse roman­de, la croissance se pOill'suit.. (ATS-NQ 28.01)

Le verbalisme L'enfant a une tendance naturelle à apprendre ce qu'il ne comprend pas. C'est ce qu'on appelle le psittacisme. Lavisse nous en citait de plaisants exemples .• Qu'est-ce qu'un ange? .. demandait-on à une petite fille. - .Un ange est un pur esprit entouré d'eau de tous côtés ... - Combien de mères sont enchantées d'entendre leurs en­fants réciter leurs leçons comme des perroquets! .Songez un peu! Il a dit toute la page d'affilée, sans en chan­ger un mot!. C'est un charmant per­roquet, en effet; le malheur, c'est que, le pli pris, les enfants risquent de res­ter des perroquets toute leur vie. Ils se griseront ou seront grisés par des mots qui ne répondent jamais pour eux à des réalités concrètes et vi­vantes.

Mais il me semble que l'enseigne­ment actuel, à la fois prétentieux et

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

prématuré, aggrave encore ces fâ­cheuses tendances. On veut trop vite et trop tôt donner aux enfants une nourriture trop substantielle. Et alors, que voulez-vous, ils ne digèrent pas. On ne peut pourtant pas nourrir les nouveaux-nés avec des biftecks. Tant qu'ils n'auront pas de dents, il faut laisser les enfants au régime du lait et de la bouillie.

Ah! que M. Dugas a raison: «'!bus les vices du langage proviennent de ce que les idées qu'on exprime dépas­sent l'intelligence de celui qui l'em­ploie. La crise du français rentre dans cette loi ... On ne reconnaît pas aux enfants le droit d'ignorer rien; on leur demande compte non de ce qu'ils savent, mais de ce qu'ils devraient sa­voir. On les oblige à apprendre au­delà de leur pouvoir, à traduire ce qu'ils ont appris ou ce qu'ils sont cen-

sés avoir appris ... N'est-ce pas les ac­culer à la nécessité du verbiage, leur en donner l'habitude, leur en ôter la honte? Eh oui! C'est ce gavage pré­maturé qui fait les esprits creux, confus et déclamatoires. C'est une merveilleuse école de vain parlage et de fatras; ces enfants , habitués à moudre des mots comme des chevaux tournent la meule, passeront un jour leurs examens et leurs juges les rece­vront, tout en maugréant contre la décadence des qualités éminentes de l'esprit français, la clarté, la préci­sion, l'ordre et la mesure .•

Tiré de «L'école primaire. du 1" fé­urier 1913

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

Publications de l'IRDP

L'Europe en trois «tableaux»

Europe des citoyennetés composées

Symbolique! En Suisse latine, près de 30 parlements d'enfants ont surgi de terre en quelques mois

Tous les spécialistes s'accordent à dire que nos sociétés traversent ac­tuellement une période de décomposi­tion/recomposition, une dissociation politique et culturelle qui va amener une Renaissance sociale dont person­ne, à l'heure actuelle, ne mesure ni la forme, ni l'envergure.

L'ancienne modernité était une ci­toyenneté simple. La nouvelle sera composée, par extension des champs de citoyennetés civiques aux échelles intra- et supra-étatiques. Par exten­sion surtout à de champs de citoyen­netés nouvelles, plus mobilisatrices pour les jeunes, civiles et sociales. Par extension à des citoyennetés déli­mitées non plus par des territoires, mais par des espaces.

L'éducation aux citoyennetés con tri­buera-t-elle à la recomposition de ci­toyennetés composées en Europe? Et quelle éducation aux citoyennetés? Le thème est central pour nos sociétés européennes en décomposition/recom­position.

Vers une Europe d'espaces partagés

Sale temps pour les professeurs! Leurs livres de géographie et d'histoi-1'e européennes ne sont jamais plus à jour. Sale temps pour la Confédéra­tion qui ne sait pas comment se sortir du droit du sol pour affermir une li­berté des langues qui fait peur. Sale temps pour les cantons dont les en-

jeux du nouvel article constitutionnel sur les langues les dépassent considé­rablement. Sale temps pour les fédé­rations, en Europe, qui hésitent à se constituer.

Mais une certitude apparaît: l'avenir ne se trouve plus dans la prorogation de territoires issus du XIX' siècle. L'uni-dimensionnel ne suffit plus à régler les problèmes suisses, euro­péens, politiques, éducatifs. Cette fin de siècle est une période de désarticu­lation des certitudes, de dissociation de référentiels uniques au profit d'une reconstitution post-nationale, marquée d'une multi-appartenance, qui devra trouver son articulation entre deux légitimités: une Europe des racines, des territoires, et une Europe des antennes, des identités, qui traversent les territoires.

L'Europe et la Suisse sont désormais des espaces de chevauchements et d'enchevêtrements. On ne pourra plus mettre la vie en terre. Peu à peu se mettent en place des dispositifs po­litiques et éducatifs qui prennent en compte cette multi-appartenance, cet­te multi-Ioyauté.

Cette évolution est l'objet de cette pu­blication. Elle prolonge deux analyses complémentaires du même auteur sur la nouvelle Europe des citoyenne­tés composées ainsi que sur la nou­velle Europe des minorités recon­nues.

Vers une Europe des minorités reconnues

Les minorités tendent une peau de léopard sur toute l'Europe, car le simple principe de majorité ne suffit plus. On ne peut plus majoriser les

minorités. Chaque décision locale exerce une répercussion sur les voi­sins.

Dans cette jungle identitaire, le temps n'est-il pas venu de passer d'une démocratie quantitaire à une démocratie qualitative?

Après le concept démocratique s'affir­mera, un instrument juridique s'in­ventera, des mécanismes se mettront en place, assurant une plus grande efficacité des systèmes collectifs de sécurité et de garantie de ce que l'on peut d'ores et déjà appeler un nou­veau droit européen des minorités, «droit catégoriah de greffant sur une base universelle et conforme à la réa­lité multiculturelle de la grande ma­jorité des Etats.

Cette évolution relève d'une parfaite continuité de l'histoire. L'avancée so­ciale a en effet été historiquement marquée par le reconnaissance pro­gressive des minorités. Ce qui a été fait pour les religions, au XVIlI' siècle, doit encore être fait dans di­vers champs sociaux de l'Europe mo­derne.

Tout cela relève d'une diplomatie pré­ventive, faite d'équilibres fragiles, certes, mais dont la montée en puis­sance s'avérera chaque année plus nécessaire. Elle est déterminante pour les développements culturels et éducatifs aujourd'hui déjà.

Pour commander: Institut romand de recherche et de documentation pédagogiques Secteur de documentation Case postale 54 CH-2007 Neuchâtel 7 Tél.: 038/24 41 91- Fax.: 038/259947

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

___ ------------------- ENRACCOURO----------------------~

Fondation de l'Hermitage Estampes japonaises

Du 11 février au 1" mai, la Fondation de l'Hermitage, à Lausanne présente une exposition intitulée «Estampes japonaises - la nouvelle vague». Dès l'ouverture du Ja­pon au monde occidental en 1868, cette tradition esthé­tique nippone s'est transformée d'une façon étonnante. Les estampes accrochées aux cimaises de l'Hermitage ont été exécutées au tournant du siècle. Elles se carac­térisent pal' leur dépouillement. C'est dans la hardies­se du découpement et dans les choix audacieux de leurs compositions que l'on aperçoit l'innovation et la marque propre des artistes de la nouvelle vague.

Brainfriendly ways to teach English

La «Society for Effective Affective Learning» (SEAL) organise du 8 au 10 avril 1994 sa conférence interna­tionale sous le titre «The brainfriendly teaching of En­glish» au Gwatt-Zentrum, près de Thoune. Informations et inscriptions auprès du Gwatt-Zen­trum, 3645 Gwatt. Tél. 033 /36 31 31, fax 033 /35 27 43.

Clip vidéo Festival européen à Neuchâtel

Le premier "Festival européen du clip vidéo sur la communication en matière d'environnement" avec pour thème "Déchets à éviter, déchets à valoriser» aura lieu à Neuchâtel les 3 et 4 juin 1994. Une manifesta­tion doublée d'un «Forum européen sur les stratégies de la communication en matière d'environnement».

Le festival comprend, à côté de celles réservées aux professionnels, une catégorie spécialement consacrée aux amateurs. Leur oeuvre ne dépassera pas 5 mi­nutes. Qualité prioritaire requise: l'aptitude, en terme d'impact médiatique, à faire passer un message auprès du public. Le clip peut être le résultat d'un travail indi­viduel ou collectif mené dans le cadre ou en dehors de votre programme d'études. Renseignements et inscrip­tions: I1CV, chemin du Signal 14, Case postale 10, 2067 Chaumont. Tél. 038 /33 82 82, fax: 038/33 81 78.

Concours «Jeunes reporters» Suivre les traces de Tintin

Le c?ncours «Jeunes reporters>>, organisé par l'Hebdo, va VlVl'e sa 7' édition. Les règles du jeu sont simples. Il suffit de constituer un groupe de 3 à 7 personnes âgées de 6 à 22 ans. Interviews, photos, dessins, enquêtes fourniront la matière à l'élaboration et la mise en page des travaux. Les reportages seront soumis à un jury,

RÉSONANCES . FÉVRIER 1994

constitué de professionnels du monde journalistique et enseignant. Les meilleurs travaux seront récompensés pal' des dotations d'une valeur de 1000 à 4000 francs. Pour tous renseignements complémentaires: Marion Maenz, tél. 021 / 31116 16.

Journal de renseignement C'est parti!

Le journal de l'enseignement a pris son envol. Le pre­mier numéro, encarté dans le Journal de Genève, est sorti le 24 janvier. Au sommaire, des articles sur le re­cyclage de jeunes chômeurs, l'université de Zurich, la ségrégation dans les écoles sud-africaines". On notait également une présentation des classes pour sportifs et artistes de l'Ecole supérieure de commerce de Marti­gny. Point fort de ce numéro: une interview d'un res­ponsable des ressources humaines d'une grande firme. "Un regard au vitriol sur l'Ecole en général et le monde universitaire en particulier."

Réfugiés Savoir l'essentiel

L'organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) a pu­blié une brochure intitulée "Réfugiés, savoir l'essen­tieL. Les titres des principales rubriques se passent de commentaires: Pourquoi fuient-ils? - L'accueil en Suis­se (le parcours dll requérant) - Craintes> préjugés: des réponses pour changer le regard. On y apprend égaIe­ment que 15 808 demandes ont été déposées entre jan­vier et fin août 1993. La plus grande partie de ces re­quérants proviennent de l'ex-Yougoslavie (45%). Suivent les citoyens de Somalie, d'Albanie, du Sri Lan­ka et de Turquie. Sur les 20 021 demandes traitées du­rant la même période, 2934 ont été acceptées. On peut obtenir cette brochure à l'adresse suivante: OSAR, rue Chaucrau 3, 1003 Lausanne.

Festival BD Concours «Nouveaux Talents»

Le Festival international de la bande dessinée de Sier­re et le magazine l'Hebdo invitent les dessinateurs amateurs dès 15 ans qui n'ont encore jamais publié d'album à participer à la 11' édition du concours «Nou­veaux Talents». Thème: Le hasard fait bien les choses. Les histoires doivent tenir sur une page format A3 (obligatoire) sur support souple. Nom et adresse doi­vent figurer au dos de la planche. Délai: 6 avril 1994. Les meilleurs travaux seront primés, publiés dans l'Hebdo et exposés au festival de Si erre du 9 au 12 juin. Adressez vos envois à L'Hebdo, concours BD, CP 3733, 1002 Lausanne.

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1994

COUSINS-SURPRISE

Des animaux et des racines

Beaucoup d'animaux, par analogie physique, ont donné leur nom à des outils. On pense à la chenille, au che­valet, à la grue ou au hérisson. La ci­gogne, elle, peut faire penser à une équerre. C'est du moins ce qu'elle évo­quait chez les Latins qui l'appelèrent ciconia. Son diminutif ciconiola devint ceoignole en ancien français et s'appli­qua à une manivelle. Chignole, for­me normande de ce mot, a survécu. Le mot ne désigne plus une manivelle mais divers outils à manivelle, en par­ticulier des perceuses.

Autre animal intéressant: la torpille. Ce poisson plat qui abonde en Médi­terranée engourdit ses proies en leur envoyant une décharge électrique. Son nom vient du latin tOlpere , être engourdi. Autre dérivé de ce verbe, la torpeur.

Le mot ours a lui aussi suivi un che­min compliqué pour arriver jusqu'à nous_ En langage indo-européen, on l'appelait rksos. Ce mot a donné ark-

tos en grec et ursus en latin. Il est de­venu artos dans certaines langues cel­tiques, notamment chez les Bretons d'Angleterre dont un des rois les plus illustres se nommait «ours»: c'était le roi Artus, qui a donné le prénom Arthur.

Le latin ursus a donné ours en fran­çais. Quant au grec arktos, il produi­sit un dérivé, arktikos signifiant «rela­tif à l'ours». Pour les Grecs, les plus célèbres plantigrades étaient les cons­tellations qu'ils nommaient petite et grande ourses. La petite qui contient l'étoile polaire indique le nord. L'ad­jectif arktikos finit pal' signifier «du nord». D'où le sens d'arctique.

A cette liste d'animaux, nous pouvons joindre la jument. Eh oui! Ces deux mots aussi sont cousins. La racine latinejug- contenait l'idée d'attelage de deux animaux. Le verbe jungere si­gnifiait atteler et a donné le verbe joindre. Son participe junetus a don­né joint. Jumentum signifiait «ani-

EN RACCOURCI --------,

Fondation Peter-Hans Frey Candidats, annoncez-vous!

La Fondation Peter-Hans Frey récompense chaque année (en général une dotation de FI'. 10 000.- ) des réalisations de qualité dans le domaine de la pédagogie. Les personnes ayant leur domicile en Suisse et les citoyens suisses en activité à l'étranger peuvent se présenter comme candidats. Se­ront prises en considération les candidatures émanant des enseignant(e)s des écoles supérieures, secondaires et primaires, des écoles profession­nelles et des instituts, qu'ils exercent dans des établissements publics ou privés, ainsi que celles des chercheurs/chercheuses du secteur privé, me­nant une activité pratique dans le champ de la pédagogie. Si la réalisation récompensée est le fruit d'un travail d'équipe, le prix sera décerné au groupe en tant que tel. Les candidatures motivées seront adressées jus­qu'au 30 avril 94 au président de la fondation, le D' John Rufener, Riet­strasse 16, 8123 Ebmatingen. Elles doivent être accompagnées d'au moins deux recommandations dûment fondées. Les intéressés ne doivent remettre des documents que sur demande de la fondation (p. ex. livres, documents de travail. .. )

mal sous le joug». Il désignait, en fait l'attelage de deux chevaux, d'ânes o~ de mulets, par opposition à l'attelage de bœufs. Très tôt, il prit le sens de «cheval de trait» et se trouve à l'origi­ne de jument, puisque c'est souvent elle que l'on attelait à la carriole.

Source: Les étymologies surprises, René Garrus, Editions Belin, 1988.

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Edition, administration, rédaction gfœn:em:~~:J:~nstruction publique (DIP)

et de documentation pédagogiques (DROP) Gravelone 6, 1950 Sion Téléphone (027) 21 62 85.

Direction Jean-Pierre Salamin

Rédaction Paul Vetter

Conseil de rédaction Patrick Abbets Ass. parents

~~~~~afii~:'b; ~iSn~~M:!~~~JP Maurice Nanchen. SMP Laurent Pel'TUchoud, A VPES Georges Sierro, A VEP

Photogl'aphe Jacques Dussex

Données techniques Surface de composition: 175 li: 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vi,ve, photolithos fournies ou Crais de reproduchon facturés séparément pour dotuments fourrus prêts à la reproduction.

Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet et août.

Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent.

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