résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, février 1992

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Connaître, enseigner, protéger la nature

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

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Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

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s o M M A l R E

CE MOIS-CI

EDITORIAL

- 2-

Je suis un chercheur de vérité, Robert Hainard ................. ... ..... ..... ..... .. ... ......... 2

Points de vue, Jacques Darbellay ...... .. ...... ...... 3

DOSSIER

- 5-Les cours d'école, des coins de nature, Jocelyne Gagliardi .................................... .. ..... 5

La nature en classe, Marlyne Andrey .... .. ........ 6

Sortie d'environnement 3' primaire, Christian Keim .. ...... ....... ... ... ...... .. ................... 10

Connaître, enseigner, protéger la nature au Musée d'histoire naturelle, Jean·Claude Praz .... .. ...................................... 14

Jeunesse et nature. Viens avec nous! Marieluce Roggo Schmidt.. ........ ..... ........ .. .... 16

La notion de protection de la nature s'apprend à l'école, et parfois dans la forêt d'Aletsch, Laudo Albrecht ......... ... .................. ........... ...... .18

Le Centre alpien de phytogéographie (CAP) de Champex, Jean·Paul TheUl,illat ............ .... ...... ...... ........ .. 20

Les Haudères: exposition et excursions géologiques, Francis Anzévui ... .... ... .. ...... .... .... ........ .. ......... . 23

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

T

Sentier· nature du bois de Finges, Philippe Werner ... .......... .. .... .............. .. ........... 24

Le Club alpin et la nature, Daniel Neymark ..... ........ ...... .. ........... , ... .......... 25

ECHOS

- 27 -

LIVRES NOUVEAUX

Ils prendront racine, d'Elisabeth Ballestraz Olivier Taramarcaz .. ......... .... .... ...... .. ...... ... .. .. 27

L'or de Calima, Corinne Germanier .............. 28

INFORMATIONS OFFICIELLES

- 29 -

Nouvelles de l'ORDP, Jean·Pierre Salamin ......... .. .............. .. ....... .... 29

Examens d'admission à l'école normale 1992, DIP .... .. ................................... .. .......................... 31

Du nouveau dans le domaine de l'évaluation, Anselme Pannatiel' .................... .. ................... 32

Cours de perfectionnement Eté 1992 et année scolaire 1992/1993, Anselme Pannatier ........ .. .............................. . 33

Perfectionnement de l'été 1992, CO, DIP .... .. ... 34

Cours de perfectionnement 1992, DIP .............. 35

Formation en cours d'emploi des enseignants d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit, DIP .. .. ...... ............ .... ....... ........ .... 37

Formation d'enseignantes et d'enseignants en économie familiale, DIP .................................... 38

Dieu en questions, Brigitte Doggwiler .......... 39

Concours de mathématique pour les classes de 4e année primaire du Valais romand ................ 40

Bibliographie valaisanne annuelle Un instrument pour l'étude du Valais

Bibliothèque cantonale ...... .. ..... ........ ..... ....... 42

INFORMATIONS GENERALES

- 43 -

INFO·ENVIRONNEMENT, De l'air pur au fil des saisons ............................ 43

Ecoles albanaises: les cantons s'engagent Moritz Al'net, CDIP .. .. ................................ .. .. .44

Grèce: le tourisme gêne les ours Bulgarie: glasnost et protection de la nature ...... . LSPN ... .... .. ............... .. ........ .... ... ........... ....... .. ..... 44

Multimédia, Serge Rappaz ................ .. .......... .. 45

Tournoi de volleyball des enseignants AVMEP /WTLV .. ...... .. .... .... .... .. .. .. .... ................ 45

World Didac 1992 .................................... .... ...... .46

Quoi de neuf à l'IRDP? .. .... .... , .................. .. ...... .47

Une exposition de livres, Littéra·Découverte ........ ... ..... .... ...... .... , ......... .4 7

Calcutta, un autre regard Exposition Benoît Lange ................................ .48

Sion, Agenda culturel ... ........ .... .. .. ... , ................. .48

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

É D l T o R l A L PAR ROBERT HAINARD

Je suis un chercheur de vérité

A Savièse, après la grippe de 1918, nombre de superbes gaillards ont été emportés par la tuberculose. La maladie était nouvelle, il n'y avait pas d'immunité acquise. Issu d'une vieille civilisation industrielle (l'horlogerie du Jura neuchâtelois et de Genève) j'ai fait à l'adolescence, une tuberculose osseuse qui est restée très bénigne et s'est guérie spontanément.

Le Valais est resté longtemps isolé, avec des contacts spora­diques (Mathieu Schinner, Stockalper). Le progrès est venu tard. Il n'y a pas d'anticorps, les ravages sont terribles.

Mais si le Valais est un cas assez particulier, il se trouve entraîné dans une dérive beaucoup plus générale.

Le rapport de notre espèce avec le monde a toujours été instable et assez faux, à cause de notre cerveau compliqué. C'est un admirable outil, c'est un danger redoutable. Le cerveau n'est pas l'organe de notre contact avec le monde, il en est le filtre. Ce filtre trop fin nous sépare du monde, l'Homme est affligé d'une schizophrénie constitutionnelle. Notre cerveau compliqué nous prédispose à mettre le monde en pièces. C'est avantageux pour intervertir les pièces, transfor­mer le monde. Cela nous gêne pour le comprendre.

Pendant longtemps notre incapacité à réaliser complètement nos intentions a rendu la situation supportable. La chasse puis l'élevage, l'agriculture, l'artisanat nous gardaient au contact des réalités. Pour l'artisanat entr'autres qui est mon affaire to~t. s'é~iette; On n'accomplit plus un g~ste, on déchaîne un~ trep1datlOn. Lenvolde la cognée a fait place au ronron de la tronçonneuse.

J'ai taillé un ours en pierre, grandeur nature. J'aurais gagné du temps à employer un compresseur. Par amour du beau geste, j'ai abattu trois tonnes de pierre à la pointe et à la

A la Saviésanne qui m'a donné 61 ans de bonheur

et qui m'a épanoui et mûri

masse. J'ai cogné pendant des jours, sinon des semaines, en bon Suisse aux bras noueux.

L'effort musculaire est une prise de conscience que ne remplace aucune compréhension mécanique.

Pour caractériser la connaissance rationnelle, j'ai inventé une petite fable, peut-être un brin caricaturale et provocatrice:

Un sauvage voit une auto: ça bouge, c'est vivant. Avec un peu plus d'attention, il voit une cais­se sur roues, qu'il pourrait pousser, lui, être actif. Mais il y a le moteur: ça c'est actif. Soulevant le capot, il trouve un ensemble de pièces inertes, se poussant passivement l'une l'autre, à partir du cylindre où se produit l'explosion. Voilà l'activité. Vient le physicien qui démonte l'explosion en corpus­cules mus par une force qui n'est qu'un nom, que le pro­chain progrès de l'analyse réduira à un mécanisme mû

pal' une force tout aussi inconnue. A l'infini. Rationnellement, une auto n'a pas de moteur. Et pourtant elle se meut, dirait Galilée.

La raison nous donne l'image désolante d'un monde animé un jour par un acte purement arbitraire, Création ou Big Bang et qui va se dégradant irrémédiablement. '

Léonard de Vinci, qui n'était sûrement pas bête, s'intéressait à l'hydraulique. Se demandant comment l'eau remonte sur les montagnes, il avait imaginé des veines dans la pierre. Il n'avait pas pensé à la pluie! Nos physiciens, zélateurs de l'entropie généralisée, aussi géniaux peut-être que Léonard de Vinci, ont dû oublier une remontée de l'énergie aussi quotidien­ne que la pluie. Mais la spéculation rationnelle ne saurait la trouver. Elle ne pourrait que la constater ... à regret.

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

Par contre, nous nous éprouvons de l'intérieur, avec nos efforts, nos choix, nos doutes. Aussi sommes-nous bien tentés de nous croire d'une autre essence que le reste du monde, seuls conscients, seuls libres. Simple erreur de perspective, analogue à celle qui nous a fait croire si longtemps que l'Univers tour­nait autour de la Terre. ·Notre science, notre morale n'ont pas encore achevé leur révolution copernicienne.

L'artiste, par contre, perçoit par sympathie. Il se met à la place des choses, à l'intérieur. Encore enfant, j'ai voulu saisir la . démarche de l'animal. J'ai d'abord voulu la constater posé­ment: lorsque les pattes arrière sont dans telle position, les pattes avant .. . impossible, tout avait bougé. Alors je suis deve­nu la bête, j'ai épousé son mouvement et c'est dans la mémoire de mes muscles, bien plus encore que dans celle de mes yeux, que je l'ai retrouvé. D'ailleurs, toute connaissance est pat,tici­pation physique. On ne peut se représenter une forme sans l'esquisser par des mouvements des globes oculaires, ni se sou­venir d'une mélodie sans mini-contractions du larynx.

L'attitude accueillante et admirative de l'artiste m'a donné beaucoup de maîtrise dans la pratique de mon art, dans la saisie directe et rapide du spectacle du monde. Elle a lente­ment modelé mon sentiment envers lui. Je pense que notre

RÉSONANCES · FÉVRIER 1992

malentendu avec le monde et tous les malheurs qui en décou­lent vient de ce que nous nous sentons seuls devant un vide existentiel, où rien ne nous répond. Le monde ne nous paraît que matières premières attendant notre mise en valeur, l'arène où se débat notre hiérarchie avec le prochain humain, qui seul existe.

Notre organisation économique, qui se croit utilitaire, ration­nelle, fondée sur des besoins concrets est en fait une réaction névrotique à une grossière erreur métaphysique,

Nos problèmes n'ont pas de solution parce qu'ils n'ont pas d'existence. Il ne s'agit pas de les résoudre mais de les suppri­mer, en reconnaissant que c'est la fausseté de notre vision qui les crée.

La nature n'est pas un ornement de notre vie, une fleur, un petit oiseau qu'on peut admirer lorsqu'on a achevé sa tâche, en se demandant s'il ne pourrait pas avoir quelque utilité et rap­porter quelques sous. C'est notre recours contre les fatalités de notre civilisation et de notre esprit, ce qui restera lorsqu'ils se seront émiettés sous leur dessèchement.

Robert Hainard

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Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Les cours d'école, des coins de nature

Signe des temps, les villages s'm'bani­sent et les villes s'étendent. En plaine déjà, on trouve plus facilement une rivière endiguée qu'un ruisseau, un ter­rain de sport qu'une prairie. Imitant les quartiers résidentiels, les cours d'école se sont mises à la mode de la végétation exotique. Mais le vert-moquette des gazons ou des thuyas ne trompe que nous. Nos papillons lui préférent les fleurs des prés, nos oiseaux les semences des mauvaises herbes et les baies des buissons, nos lézards les refuges dans les tas de pierres. Curieuse contradic­tion: plus les manuels scolaires préconi­sent l'étude des sciences naturelles dans le milieu, plus celui-ci s'éloigne de l'école. L'observer nécessite un transport en bus. Il y a pourtant une alternative à l'excursion motorisée: amener la nature aux portes de l'école. Après la halle de gymnastique dans le bâtiment scolaire, pourquoi pas la nature dans la cour?

N'allez pas acheter les troènes, chèvre­feuilles, églantiers ou autres sureaux sélectionnés du paysagiste. Demandez plutôt au forestier communal de vous guider sur le terrain pour récolter des essences sauvages. Ses conseils avisés vous permettront de choisir des espèces adaptées à leur futur cadre de vie. Et si vous n'avez dans votre cour d'école qu'un buisson, préférez l'églantier au rosier, l'aubépine au forsythia.

POUl' de petites cours d'école Un simple mur, celui de l'enceinte sco­laire s'il y en a une, plutôt que celui du

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

bâtiment d'école, peut servir à créer un milieu riche de vie.

Sans empiéter de façon dramatique sur l'espace de jeu, on peut ménager à son pied une étroite bande de terre pour y planter un sureau, un cornouiller, une aubépine, ... La molène, l'épilobe, la ruine de Rome, la laitue des murs, la campanule à fleurs rondes ainsi que des fougères et des graminées, viendront peu à peu compléter le tableau.

Un simple tas de cailloux, semblable à ceux que nos aïeux accumulaient au coin des vignes, offrira un logement au lézard; il permettra aussi au prunelier de prendre racine, à la clématite de s'étendre. Autour, favorisez l'installation du liseron, du trèfle, de l'ortie, du plan­tain, du chardon et du tussilage qui ser­vent de nourriture aux oiseaux en hiver et peuvent attirer les plus belles espèces de papillons, pour peu que vos plus proches voisins aient fait de même ...

Quelle que soit la grandeur de la cour, laissez s'exprimer la haie. Foin des thuyas et des troènes alignés comme les colonnes du Louvre. Il faut que les espèces y alternent en un magnifique fouillis de noisetiers, de cornouillers sanguins, de chèvrefeuilles, de sorbiers des oiseleurs, d'aubépines, d'érables champêtres et de sureaux. Si cette haie bénéficie d'un peu d'espace, il ne sera même pas nécessaire de la tailler. Et quand elle sera touffue, le loir ou le cam­pagnol, la fauvette à tête noire, le flam­bé et des abeilles domestiques ou sau­vages viendront l'habiter.

Dans une grande cour d'école Il est en général interdit de marcher sur les gazons, rien ne s'oppose donc à les transformer en prairies de fauche, à bannir les engrais, à remplacer les bruyantes tontes hebdomadaires par deux fauches annuelles. Et si la moquet­te verte sert de terrain de jeu, vous pou­vez toujours tondre la prairie plus sou­vent. Mais laissez quand même fleurir une bande périphérique de 3 à 5 mètres de large. On peut hâter la transforma­tion du gazon en prairie en semant des mélanges de graines indigènes (en vente dans le commerce). On peut aussi récol-

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

ter des semences au bord des prairies fleuries ou la fleur de foin sur le sol d'une grange. Avant de sursemer il est recommandé de préparer le terrain en grattant de petits espaces entre les herbes déjà présentes. Petit à petit vio­lettes et gaillets vont entourer les pis­senlits, puis les sauges, les carottes sau­vages et les chardons apparaîtront. La prairie est maintenant prête pour accueillir le grillon, la musaraigne, un lézard et, pourquoi pas, un crapaud en balade.

Pas besoin d'un lac pour attirer la vie des eaux douces: un étang de quel­ques m2 suffit. Le principe est simple: se procurer une feuille de plastique solide (plastique spécial), ayant environ 1 à 2 m de plus que l'étang projeté. Creuser un trou dont toutes les dimensions mesurent environ 50 cm à 1 m de plus que l'étang. Poser la feuille de plastique, recouvrir d'environ 40 à 50 cm de terre. Il ne reste plus qu'à remplir le fossé avec de l'eau non chlorée. Reste à peupler le site. A l'aide de bidon, transportez déli­catement quelques dizaines de litres de vase et d'eau et quelques pieds de plantes aquatiques soigneusements pré­levées dans un étang ou sur la rive d'un canal propre.

L'aménagement de petits milieux natu­rels avec la participation des élèves est plus qu'une activité joyeuse: c'est encore une excellente manière d'apprendre à connaître les espèces indigènes, leurs

besoins, leurs relations, la façon dont elles évoluent au fil des saisons. Les enfants seront ravis et, last but not least, ils respecteront leur biotope.

Mais n'oubliez pas que celui-ci dépend du voisinage: seuls quelques oiseaux pourront jouer à saute-moutons et trou­ver votre haie si elle est au centre ville ...

Et pour en savoir plus, en prêt à l'ORDP:

Sciences de et dans la nature, un manuel de travaux pratiques, Ernst Zimmerli,

Le jardin sauvage, document Panda II/SO

La haie, LSPN, 1979

Jocelyne Gagliardi

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Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

La nature en classe

Notre civilisation nous éloigne de la nature. La télévision apporte très souvent aux enfants les principales connaissances concernant la vie animale ou végétale des divers milieux natu­rels, même les plus proches. Ces informations sont souvent incomplètement assimilées car elles ne sont pas soutenues par le vécu. Nos élèves ont de moins en moins l'occasion d'observer la natu­re, et moins encore de la vivre. Pour les classes urbaines, il est souvent difficile de sortir, et plus encore de trouver un coin de nature authentique, avec des espèces végétales et animales indigènes. L'utilisation inconsidérée d'insecticides, fongicides et fertilisants détruit toute vie naturelle dans nos parcs, pelouses, haies, .... Le contact direct permet une meilleure connaissance de la nature, la naissance d'un amour pour elle et d'un désir de la protéger. Il est donc important de privilégier cette première initiation qui peut devenir la motivation importante d'un projet de connaissance de l'environnement. Une longue sortie sur le terrain est probablement moins effica­ce que plusieurs sorties brèves à proximité de l'école. Ce qui permet des sorties de sensibilisation, d'investigation ou de vérification ... On apprend ainsi graduellement à sortir.

Un compromis s'impose entre ce besoin de contact avec la natu­re et cette difficulté à trouver un milieu naturel à proximité de l'école afin de permettre des sorties fréquentes et des contacts directs avec la nature.

L'aménagement de divers milieux naturels aux abords de l'école:

Nous pourrions nous faciliter la tâche en aménageant des coins-nature autour de nos écoles: biotope humide, talus, prai­rie maigre, vieux mur, milieu sec, jardin potager ...

L'entretien d'une prairie maigre coûte moins cher qu'une pelouse plantée d'arbres exotiques. A discuter avec les autori­tés scolaires .. .

Une autre possibilité d'observation directe, accessoire à la sor­tie sur le terrain, est d'introduire la nature dans la classe, en poursuivant l'exploitation d'une récolte sur le terrain:

la reconstitution d'un biotope humide dans l'aquarium de clas­se, l'élevage des insectes récoltés dans un terrarium, la planta­tion de graines d'arbres et les diverses cultures, .. .

Le coin environnement ou la natm'e en classe Il s'agit de disposer dans la classe d'un coin environnement:

- une table de travail avec le matériel nécessaire à la mani­pulation: pinces à insectes, brucelles, aiguilles montées, ... et à l'observation: loupes, compte-fils, microscopes à deux champs de vue ...

- et/ou une étagère pour permettre les élevages et les planta­tions

ainsi qu'un coin bibliothèque pour faciliter le travail de recherche

- et un panneau d'affichage.

Les élevages:

La pratique de l'élevage suscite chez l'enfant des questions à propos de la nourriture, de l'habitat, de la reproduction, du développement et de la croissance des animaux observés.

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Les élèves s'habituent petit à petit à s'interroger, à émettre des hypothèses simples, à les vérifier par l'observation ou par un tâtonnement expérimental élémentaire, à douter de leurs affir­mations, à les confronter à la réalité.

Le contact quotidien avec des animaux développe chez l'enfant la conscience et le respect de la vie, lui apprend à contrôler ses comportements, ses pulsions et à maîtriser ses gestes.

Les animaux sont installés dans des cages ou récipients où les conditions de vie de l'habitat originel sont recréées le mieux possible.

Les bêtes exigent des soins assidus. Avant de se lancer dans une telle activité, il faut réfléchir et résoudre tous les pro­blèmes pratiques:

le choix des espèces, l'achat ou la confection du matériel,

- l'approvisionnement en nourriture, - l'entretien des cages et récipients, - l'information aux parents afin de prévenir tout incident

d'ordre sanitaire (allergies notamment) ...

Les plantations Les cultures, tout comme les élevages, constituent un moyen judicieux pour initier les enfants à la biologie, pour les aider à comprendre le vivant.

La vie des plantes, quelque peu secrète, exerce moins d'attrait que celle des animaux.

Les cultures peuvent se pratiquer à l'extérieur, par l'aménage­ment d'un espace cultivable dans le jardin de l'école, ou en classe.

Au coin-nature, cette activité prend les formes suivantes:

- culture et entretien des plantes en pot, - germination, - bouturage, ...

Cela exige l'aménagement de bonnes conditions de culture: lumière, chaleur, humidité, terres et récipients divers ... et le développement du sens des responsabilités.

En découvrant l'action des conditions du milieu sur la vie, l'enfant apprend à connaître la nature, à l'aimer et à la protéger.

Marlyne Andrey

Bibliographie: - Les animaux, les élevages, R. Tavernier, Ed. Bordas. - Méthodologie de la connaissance de l'environnement,

1P-2P-3P, du canton de Fribourg, J-P Papeaux. - Les élevages d'insectes, Bt 544. - Il est facile d'avoir un ver de terre (une chenille, un escar-

got) en visite chez soi, C. O'Hagon, Ed. Diffusion Soleil.

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

- Animaux d'aquarium et de terrarium, P. Beck, Ed. Scarabée. La vie des plantes, R. Tavernier, Ed. Bordas. Cultivons notre jardin, J.Kessing, Ed. Gamma. L'apprenti jardinier, L.Charton, Ed. Bordas.

- La nature à l'école, Office fédéral de l'Environnement, des forêts et du paysage, 3003 Berne. (Cette brochure no 319.33 peut s'obtenir moyennant une étiquette-réponse auprès de l'OFIM, 3003 Berne).

Pour obtenir un prêt de la documentation, vous pouvez vous adresser à Marlyne Andrey, animation de la connaissance de l'environnement, ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, Tél. 027/216246 ou 2162 85

Des élèves de 4 P élèvent des mantes en classe 1. Au début de l'année scolaire, des élèves de 4P répondent favorablement à la proposition de leur maîtresse de récolter des insectes. Pour l'enseignante, il s'agit d'introduire la phase de motivation de ce grand projet de sciences de 4 P qui est l'étude des inverté­brés. Dès le départ, les conditions sont posées par la maîtresse, puis discutées et acceptées par la classe.

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

a. On récolte uniquement des mantes et des chenilles vivantes, en vue d'un élevage. On conservera les autres insectes morts ou on les relâchera dans la nature après observation. Le problème de la préser­vation des espèces est soulevé.

b. Les enfants sont responsables: ils soigneront les élevages et fourniront la nourriture aux mantes~t aux chenilles. Cette condition respectée permettra la poursuite de l'élevage.

2. Les enfants ont récolté dans des milieux secs une douzaine de mantes qu'ils répartissent dans trois bacs différents en clas­se. Trois groupes se constituent, chacun est responsable d'un élevage.

3. Les enfants leur fournissent la nourriture quotidienne vivante: sauterelles, criquets .. .

4. Un agenda des observations faites sur chaque bac est tenu par les enfants.

5. L'occasion leur est donnée d'observer la nutrition des mantes, leur déplacement, leur accouplement, la cruauté de leurs luttes .. .

6. Les pontes se font toujours en l'absence des enfants; au matin ils découvrent les oothèques: sur les branches, sur le grillage du bac, .. . mais la ponte sur la vitre du bac est un échec.

7. Les pontes sont séparées en deux catégories:

- Une ponte sera conservée en classe, à une température artificiellement chaude. Les petites mantes écloront rapide­ment.

- La classe essaie de nourrir cette multitude de petites mantes. Seuls les pucerons vivants semblent faire l'affaire. Le froid venant, ils deviennent de plus en plus rares et les bébés mantes commencent à mourir.

- L'autre ponte sera conservée dans un local froid, et remise à la chaleur au printemps prochain. Après observation, les jeunes mantes seront relâchées dans la nature.

8. L'expérience est en phase d'attente. Prochain épisode au printemps prochain!

Une visite à l'école: la mante religieuse, en 1·2 enfantine

Carnet de bord de l'expérience

15 septembre 1990

Nous avons trouvé sur la porte de notre école une drôle de bête toute verte et très allongée. Tous les enfants pensaient que c'était une sauterelle géante.

Installation Nous avons mis notre insecte géant dans un bocal avec un cou­vercle percé de petits trous.

Nous avons cherché dans un livre sur les insectes et nous avons trouvé: c'est une mante religieuse.

Nourriture Nous cherchons dans nos documents ce que mange la mante religieuse. C'est urgent... nous avons peur qu'elle meure de faim. Nous apprenons qu'elle se nourrit d'insectes, de saute­relles, de criquets ... tous vivants! ... à la chasse!

22 septembre

Cohabitation

Charlotte nous amène une deuxième mante trouvée dans son jardin. Nous les mettons ensemble et les comparons.

Celle de Charlotte a un très gros ventre, comme une maman qui attend un bébé ... (dit Lionel F.)

Les deux mantes s'observent toute la matinée.

Dans l'après-midi, un enfant s'aperçoit qu'elles se battent et qu'elles ont l'air en colère.

La mante la plus mince (le mâle?) a mordu le ventre de la maman.

Pour se venger, elle a tué le mâle.

Après cette cruelle lutte, la classe décide de relâcher la femelle.

26 septembre

Pauline repère dans l'herbe devant l'école une nouvelle mante au ventre énorme. Elle insiste pour qu'on la prenne en classe.

Nouvelle question: comment naissent les petits?

Nous avons lu dans notre livre que la mante pond une sorte de cocon blanc-brun, ovale.

Ce n'est pas un seul œuf, mais une oothèque, une sorte de boîte à œufs.

Nous sommes dans l'attente de la ponte ... !

La morphologie

Nous observons notre mante: elle a des antennes, sa tête a la forme d'un triangle ou d'un cœur, elle a deux gros yeux ronds

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

avec un petit point noir, elle tourne la tête de tous les côtés, elle est longue comme un doigt, elle a 6 pattes ...

Les comportements - La mante a presque toujours ses deux pattes avant repliées

comme si elle priait, c'est pour cela qu'on l'appelle reli­gieuse.

- Quand elle veut attaquer une sauterelle, on dirait un boxeur qui se cache derrière ses gants.

- On a vu que la femelle mange le mâle: notre livre nous explique que la mante femelle confond le mâle avec ses proies habituelles .. .

La nourritw'e Nous avons été à la chasse aux sauterelles à Valère. La mante a mangé l'araignée, elle a attendu deux jours avant de manger les sauterelles: elle semblait jouer avec elles. On a trouvé des petites crottes au fond du bocal.

le 2 octobre L'oothèque Justement la veille, nous étions un peu impatients et découra­gés. La mante n'avait toujours pas pondu. Nous avons pensé qu'elle ne se sentait peut-être pas bien dans son bocal, plus très propre, souillé par les crottes, les déchets de nos expé­riences alimentaires et les restes de ses repas (ailes de saute­relles, pattes d'araignées ... ). Nous l'avons installée dans un bocal propre avec deux petites branches et quelques gouttes d'eau (nous avions oublié de lui donner à boire). Et ce matin quelle joie dans l'école et quelle excitation autour du bocal! L'oothèque est suspendue sur une des branchettes. C'est une sorte de cocon, avec des lignes d'un brun beige-jaunâtre. Elle est sèche et un peu dure. On a remarqué par où elle a pondu car les enfants ont remarqué un peu de cette matière collée au fond de l'abdomen. La mante ne semble pas s'intéresser à son oothèque. Nous allons lui rendre sa liberté pour qu'elle puisse finir sa vie dans la nature. Nous allons garder l'oothèque sur la fenêtre et l'observer ... jusqu'au printemps!

le 9 octobre L'oothèque a durci, le contenu est plus sombre. Noël Rien de nouveau. Printemps Chaque matin en entrant en classe, les enfants se précipitent à la fenêtre et surveillent le bocal: rien ne se passe. Arrive le dernier jour d'école: les enfants constatent qu'il n'y a toujours pas de nouveau-né. Nous pensons que l'oothèque a séché. C'était tout de même une bonne expérience! Août En venant ranger ma classe, je me suis aperçue que l'oothèque était différente. En regardant de plus près, j'ai constaté que les petites mantes étaient nées, mais malheureusement avaient séché, faute de nourriture, .. .l'expérience aurait pu réussir!

Propos recueillis par Marlyne Andrey Animation de la connaissance de l'environnement

29 août 30 août 30 août

mise en cage (3 mantes)

30 août après-midi 2 septembre 2 septembre 16 h 15 3 septembre 12 septembre

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

1 petite mante a été décapitée pendant la nuit. Que s'est-il passé? accouplement vers 8 h 30 l'accouplement est terminé. Le mâle est toujours en vie. 1 mante a pondu 1 mante verte se fait dévorer 1 mante nouvelle ponte, la mante dévore un criquet et tient l'autre dans sa patte

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Sortie d'environnement

Thème abordé: les oiseaux du lac en hiver Lieu visité: Villeneuve Transport: train omnibus arrivant à 14.19 à Villeneuve et en repartant à 15,39 Date de la visite: janvier ou février

Partir avec une classe dans la nature pour observer des oiseaux peut paraître une gageure pour de nombreux ensei­gnants, En effet, comment identifier les oiseaux, où en trouver et comment répondre aux inévitables questions des enfants lorsque les manuels d'ornitholo­gie ne font pas partie des livres de che­vet habituels? Pourtant, les données du problème sont beaucoup plus simples si l'on sait où rencontrer des oiseaux par centaines, et si on les connaît préalable­ment! En répondant aux trois questions suivantes, l'organisation d'une telle sor­tie ne devrait pas poser de soucis insur­montables aux maîtres et maîtresses de troisième primaire désireux de se jeter à l'eau, c'est bien de circonstance pour le thème envisagé .. ,

Figure 1:

Principaux sites d'hivernage en Suisse et explo­sion des effectifs de morillons grâce à la moule zébrée. Cartes et dessins extraits du dossier WWF.

3e primaire LES OISEAUX HIVERNANTS Les hivernants sont des oiseaux qui passent l'hiver chez nous. La. Suisse est un refuge hivernal pour les oiseaux d'eau. De nombreux oiseaux du nord de l'Europe séjournent chez nous en hiver car les mers, lacs et cours d'eau sont gelés chez eU,1; (endroits où ils se reproduisent en été).

3 lac de

4 lac

1 lac de

Nombre moyen d 'oiseaux d'eau

380.000

100.000

_______ 70.000 2 lac de ______ 12.000

150.000

Le nombre des canards plongeurs a augmenté de manière spectaculaire depuis ces 30 dernières années.

Les canards plongeurs sont les plus nombreux. Ils profitent de l'apparition dans les lacs suisses d'un petit mollusque, la Moule zébrée, autrefois limité à l'Europe de l'Est. Ce coquillage, sans doute arrivé dans nos lacs accroché à la coque de bateaux, s'est très bien adapté

Fuligule morillon :

~5.000

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

Où et quand? Il faut se rendre à Villeneuve en hiver, car des milliers d'oiseaux d'eau y pas­sent la mauvaise saison, On peut y découvrir de nombreux migrateurs, chassés du Nord de l'Europe par le froid, qui viennent grossir les effectifs des oiseaux sédentaires, Ces migrateurs bénéficient de conditions adéquates sur le Léman pour y séjourner pendant l'hiver; pour certaines espèces, la pré­sence d'une petite moule d'eau douce a même bouleversé les habitudes migra­toires (fig. 1). Janvier et février sont les mois les plus propices à l'observation, car c'est au cœur de l'hiver que les oiseaux sont les plus nombreux. Il suffit de longer les quais, théâtres des tradi­tionnelles sorties dominicales durant l'été, pour assister à un fantastique bal­let hivernal. Pour tous ceux qui ont effectué cette promenade à la belle sai­son, le changement risque d'être brutal: froid piquant, mais spectacle garanti sur le lac. D'un point de vue pratique, en arrivant de la gare de Villeneuve (à 5 min.), il faut infléchir sa marche en direction du Valais jusqu'au petit port de cette cité, en évitant de partir en direc­tion du château de Chillon. Les hiver­nants se tiennent de préférence à Villeneuve, à proximité de la réserve des Grangettes.

Comment? Afin d'aplanir l'épineux problème de l'identification, il suffit de retenir seule­ment 10 espèces qui forment le gros des troupes. Expériences faites, ces dix vola­tiles seront à coup sûr au rendez-vous (fig. 2)

Cygne tuberculé, foulque macroule, grand cormoran, grèbe huppé, harle bièvre, canard colvert, fuligule morillon, fuligule milouin, mouette rieuse, héron cendré

Quelques remarques s'imposent par rap­port à cette liste:

La plupart de ces oiseaux sont faciles à reconnaître.

- Ce sont tous des palmipèdes, sauf le héron cendré qui est un échassier.

RÉSONANCES. FÉVRIER 1992

Figure 2: silhouettes des dix espèces retenues pour cette activité.

- Il ne faut pas confondre la foulque macroule avec la poule d'eau qui est beaucoup plus rare et plus farouche.

- La mouette rieuse possède un sosie, le goéland cendré et un grand frère, le goéland argenté. Il est inutile de les différencier, car leurs mœurs sont semblables.

- Les cormorans et les hérons se tien­nent volontiers sur les enrochements visibles depuis le port.

Concrètement, l'enseignant prépare sa classe à la sortie durant les mois de novembre et décembre. A l'aide de docu­ments (films, diapositives, photos ... ), il familiarise les enfants avec les oiseaux proposés. Il amène les élèves à repérer quelques éléments caractéristiques sur chaque espèce afin de l'identifier le jour venu. Un exemple de fiche de sensibili­sation élaborée en classe est reproduite (fig.3), elle conjugue des critères de détermination avec des notions morpho­logiques qui font partie du programme. Il est clair que chacun mène la prépara­tion à sa guise. La motivation énorme engendrée par la perspective d'une sor­tie au lac dynamise le travail prépara­toire en classe.

La sortie· jour J Quel que soit le moyen de transport uti­lisé, il est bon de commencer la visite près de l'embarcadère de Villeneuve puis de se diriger, comme indiqué ci-avant, en amont, direction du petit port de plai­sance. Tout d'abord, les enfants sont intenables car ils déterminent avec enthousiasme les oiseaux présents près du bord. Il est indispensable de les lais­ser se défouler et se réjouir en ressor­tant leurs connaissances théoriques. Ensuite, une deuxième phase d'observa­tion, où un comportement respectueux devrait prévaloir, peut commencer. Elle aura pour but de repérer les comporte­ments et les attitudes des différentes espèces; en voici rapidement énoncés quelques-uns.

- Certaines espèces sont attirées par le nourrissage artificiel. - Caractère prédateur des mouettes (Laridés) par rapport aux autres espèces.

- Vol groupé des fuligules.

- Vol en file indienne des cormorans.

- Toilettage et imperméabilisation du plumage.

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

NOM DE L' OISEAU

SIGUES PARTICULIERS

NOM DE L'OISEAU

SIGNES PARTICULIERS

Place correcte °:1.ent l es termes suivants

queue - dessus de l a tête - jambe - poitrine

pa t te palmée - :1arine - ::;ri f fe - aile

Figure 3: exemple de fiche de travail réalisée en classe

- Pêche sous l'eau des fuligules qui remontent comme des bouchons à la surface, l'eau coule de leur plumage sans y pénétrer. Différence de plumage entre les mâles et les femelles (dimorphisme sexuel), les femelles sont toujours plus discrètes puisqu'elles assument les risques inhérents à la couvai­son ...

- Le corps des oiseaux plongeurs est plus enfoncé dans l'eau que celui des canards de surface, leurs pattes sont placées plus à l'arrière, facilitant ainsi leurs déplacements subaqua­tiques.

- Les déplacements sur l'eau s'effec­tuent avec les pattes palmées

ouvertes à l'aller pour rendre le mouvement moteur plus efficace, et fermées au retour afin d'offrir le minimum de résistance.

Une heure de visite suffit amplement pour enrichir les mémoires de souvenirs inoubliables. Un équipement chaud s'impose pour cette activité, une paire de jumelles n'est pas inutile pour mieux détailler les oiseaux présents sur les digues aménagées pour protéger les roselières de l'érosion lacustre. En conclusion, une telle activité ne peut être que bénéfique et enrichissante. Elle sort des chemins battus et devrait trou­ver facilement des prolongements en classe, elle permet en tout cas à tous de porter un regard nouveau sur le monde des Oiseaux.

Un peu de vocabulaire Malacophage: qui consomme des mollusques (avec coquilles).

Glande uropygienne: glande graisseuse à la base du croupion, dont la sécrétion sert à graisser les plumes

Fuligule: canard plongeur de passage en hiver, dont les espèces les plus communes sont le milouin et le morillon.

Ce qu'ils en pensent E.D enseignant: .. .les enfants sont ame­nés à confronter leurs idées avec la réa­lité. Ils peuvent vérifier les hypothèses émises en classe. Ils contrôlent leurs savoirs et approfondissent leurs connais­sances. J'espère que ce qu'ils auront observé au bord du lac s'inscrira plus longtemps et plus profondément dans leur mémoire ...

A.C enseignante: .. .il est important avant la sortie d'avoir déjà bien observé sur les documents les différentes espèces et leurs signes distinctifs ... Dès les pre­miers morceaux de pain lancés, toute une bande de canards se sont approchés. Ils étaient tous là, c'était magique! J'ai rarement fait une sortie d'environne­ment aussi captivante et intéressante pour les enfants et demandant si peu d'organisation pour le maître.

M.-N.D enseignante: Cette sortie fut l'aboutissement de l'étude d'un dossier sur les oiseaux du lac. Première visite en mars 90: date trop tardive, beaucoup d'oiseaux étaient déjà repartis. En jan­vier 91: date parfaite, tous les oiseaux sont là mais le temps est glacial! Grâce au matériel du maître complété par celui des enfants, les observations s'avè­rent passionnantes. Une excellente conclusion d'un mois de travail qui a permis un contrôle et un approfondisse­ment des connaissances dans une ambiance décontractée et dans le plaisir.

Ph.D enseignant: Par un beau jour du mois de février, nous nous sommes ren­dus à Villeneuve pour assister aux ébats

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

de nos amis ailés. C'était l'heure de véri­té, le moment de vérifier si nos acquis livresques et scolaires étaient en confor­mité avec le grand livre de la nature dont nous étions en train d'effeuiller quelques pages savoureuses ...

Pour en savoir plus

FOURNIERJ. Des milliers d'hivernants à la porte du Valais. Treize Etoiles mars 1989 n° 3 p. 36-37.

ROCH P., TURRIAN F. Migrateurs sans frontières. Dossier d'environnement WWF-Suisse.

SCHIFFERLI L. Les oiseaux d'eau. Station ornitholo-gique suisse, Sempach 1990. j

[il

Christian Keim Enseignant, Martigny

J Photo 2: cygne tuberculé et son double au Grand-Canal.

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Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Connaître, enseigner, protéger la nature Au Musée d'histoire naturelle

La nature, c'est ce tissu qui nous fait vivre, par lequel nous participons aux grands phénomènes physiques, chimiques et biologiques de la planète et de l'univers. Chacun établit ses propres liens avec l'environnement, comme un prolongement de son identité. Il m'apparaît de plus en plus que le fait de por­ter un regard quotidien de complicité et d'étonnement vers la nature est une démarche importante: remarquer la primevère et l'anémone, la vannesse et le bourdon, le lézard et la mésan­ge le long du chemin, c'est recevoir une stimulation optimiste qui jalonne les heures, les saisons, les milieux. Ces rencontres, souvent inattendues, quelquefois furtives, toujours pleine d'émotion, sont l'expression de la liberté et du jaillissement de la vie.

Pour prolonger ces moments de contact, il faut acquérir quelques connaissances. Nommer, c'est aussi distinguer, faire la différence, peut-être essayer de comprendre, ce qui permet de mieux voir. Ce n'est pas le principal, mais c'est ce qui fait que l'on ne s'habitue pas, que l'on ne banalise jamais.

Pourquoi alors mettre la nature au Musée? Pas uniquement pour les enfants, eux qui n'ont pas émoussé leur capacité d'émerveillement. Le rôle du Musée est aussi d'offrir des connaissances. Sa première fonction, peut-être à long terme la plus importante, est de conserver les spécimens de la flore et de la faune, collectés et préparés par des spécialistes qui ont, dans le passé, inventorié et décrit nos richesses naturelles. Ces collections sont notre mémoire, nos références pour les recherches. Elles doivent être complétées par les apports des spécialistes d'aujourd'hui qui poursuivent les recherches com­mencées il y a plus de deux siècles. Ainsi, au Musée, on trouve du matériel d'étude, des références bibliographiques, on peut aussi y rencontrer les spécialistes des différents domaines.

La deuxième fonction du Musée est de recevoir des visiteurs et de leur montrer des représentants de notre faune et de notre flore, des minéraux, d'apprécier leur taille, leurs couleurs, leurs caractéristiques, de comparer les espèces entre elles. Ce contact entre l'homme et l'animal empaillé, ou l'échantillon de roche, s'est développé depuis très longtemps, commençant par les emblèmes et les objets fétiches prélevés dans la nature. Puis ce fut la mode de présenter les spécimens rares et specta-

culaires rassemblés dans les cabinets de curiosité du XIX' siècle. Sont venues ensuite les collections de plus en plus complètes, présentant le plus grand nombre possible de groupes et d'espèces. Le Musée de Sion, malgré sa présenta­tion à l'ancienne et les graves lacunes actuelles dans les infor­mations apportées au public, l'emplit bien cette fonction de contact entre le visiteur et des spécimens d'oiseaux et de mam­mifères représentant la plupart des espèces du canton ainsi que quelques-unes de la faune exotique.

La troisième fonction du Musée est d'apporter des informations sur l'attention que notre société contemporaine porte à son environnement naturel. Il s'agit de recherches scientifiques menées par des instituts spécialisés et des observateurs ama­teurs, d'activités récréatives et esthétiques comme le dessin et la photo, d'activités en faveur de la protection de la flore, de la faune et de la diversité biologique. Le Musée doit présenter autrement ce que de nombreux livres et films traitent.

C'est une des tâches importantes de notre canton de se doter d'un vrai Musée moderne et attrayant qui pourra attirer des visiteurs et justifier leur déplacement jusqu'à Sion.

Une quatrième fonction du Musée est son rôle pédagogique envers les enseignants et leur classe. Certains connaissent déjà les prestations proposées et les utilisent régulièrement. Ces prestations seront encore améliorées et étendues à l'avenir. Voici, dans ce domaine, les utilisations possibles du Musée d'Histoire naturelle et par analogie des autres musées:

- Lors d'une première visite, avec de jeunes élèves surtout, l'émerveillement des enfants est grand, souvent excitant. Le maître peut les laisser découvrir en toute liberté quelques-uns des objets présentés, en empêchant simple­ment les déplacements trop rapides et trop bruyants. Des questions sur un thème abordé en classe (les couleurs de certains animaux, les formes des becs ou des pattes, les tailles respectives, etc.) peuvent stimuler les élèves à obser­ver avec plus de précision. Après la prise de contact, le maître peut l'assembler les élèves, faire avec eux le point sur leurs découvertes et suggérer une deuxième visite plus dirigée.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

- Avec des élèves plus âgés et lors de visites répétées, il est important de venir au Musée pour travailler. On proposera des tâches précises à exécuter individuellement ou en grou­pe. Par exemple, les élèves peuvent relever les particulari­tés des différentes espèces d'un groupe animal, décrire en détail l'un ou l'autre spécimen, le dessiner. Dans un avenir que j'espère pas trop éloigné, le Musée mettra à la disposi­tion des classes de réelles possibilités de travail.

- Le Musée peut fournir des informations précises sur notre environnement naturel. Il faut alors annoncer sa visite, prendre rendez-vous et signaler le domaine d'intérêt, que ce soit un thème abordé en classe ou une question qui inté­resse spécialement un ou plusieurs élèves. Il est alors pos­sible de faire venir au Musée un spécialiste du sujet que les enfants auront du plaisir à rencontrer.

Actuellement, les Musées présentent régulièrement des expositions temporaires sur un thème précis. C'est l'occa­sion pour les maîtres de l'aborder avec les élèves, de venir ensuite au Musée prendre connaissance des informations présentées par les spécialistes.

- Le Musée possède une bibliothèque spécialisée en sciences naturelles qui peut être utilisée par les enseignants, dans une certaine mesure aussi par les élèves. Des revues et quelques ouvrages de vulgarisation sont mis à la disposi­tion du public dans le Musée. Dans la plupart des cas, seul le conservateur peut vous faire découvrir rapidement les

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

renseignements désirés et il vaut mieux prendre rendez· vous. Lorsqu'ils tiennent en quelques pages, il est possible de les obtenir par photocopies.

Comment s'adresser au musée d'histoire naturelle:

Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 14h00 à 18h00. On peut appeler le gardien au 027/2169 24. Le conser· vateur n'est présent qu'à mi-temps et difficile à atteindre, au 027 121 69 20. Il vaut mieux prendre rendez-vous avec le gal" dien, ou demander de rappeler.

Jean-Claude PRAZ Conservatelli', Musée d'histoire naturelle

Avenue de la Gare 40, Sion

PROCHAIN NUMÉRO

• ANIMATION PÉDAGOGIQUE

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Jeunesse et nature «Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres

nous empruntons la terre de nos enfants»

St-Exupéry

Arrêtons d'ironiser et même d'ignorer les cris d'alarme lancés par les scientifiques. Cal' aujourd'hui le tourbillon des pollutions diverses ne nous autorise plus le luxe de seulement pressentir un lointain danger pour notre planète. Les signes de saturation deviennent de plus en plus tangibles et pour ne citer que le trou dans la couche d'ozone stratosphérique, sachez qu'en certaines régions de Nouvelle-Zélande la plus courte exposition au soleil d'été représente un réel danger pour la peau.

Que les optimistes à tous crins admettent tout de même qu'à très court terme c'est notre qualité de vie qui est en sursis.

Sans vouloir dévaloriser les efforts écologiques des adultes, force est de consentir que l'avenir de la planète dépend de la prise de conscience des enfants. Et c'est en leur apprenant à observer et à aimer la nature qu'ils parviendront à se sentir responsables de la Vie. L'éducation à l'environnement est donc devenu une priorité heureusement admise puisque faisant actuellement partie des programmes scolaires de tous les degrés. Il n'empêche que trop d'enseignants ignorent encore qu'il existe en Valais depuis environ dix ans un groupe Jeunesse-Nature qui, en dehors des heures de classe, guide les enfants à la découverte des secrets de la nature. Les moniteurs du groupe, des naturalistes compétents, proposent des excursions didactiques, des films, des bricolages et d'autres aventures. Ils attendent des enseignants qu'ils conseillent à tous les jeunes particulièrement intéressés de rejoindre l'équipe J + N.

Ainsi la nature parviendra-t-elle petit à petit à se frayer un chemin entre les priorités que représentent depuis longtemps la fanfa­re, le foot ou la société de gymnastique.

Marieluce Roggo Schmidt

Programme J + N 1992 Des activités très diversifiées sont à votre disposition pour améliorer vos connaissances, développer votre sens d'observation et aborder la nature sous un autre œil.

Selon vos motivations, n'hésitez pas: inscrivez-vous! Nous serons heureux de vous accueillir.

Samedi 28 mars: beaucoup d'entre-vous connaissent certaine­ment le Musée d'histoire naturelle de Sion. Mais qui a déjà tenté de dessiner l'un ou l'autre de ces empaillés? Cet après­midi sera consacré à toutes celles et ceux qui aiment dessiner ou qui désireraient se familiariser avec des techniques de des­sin moins courantes (fusain, aquarelle ... )

Week·end des 2·3 mai: les habitués l'auront certainement deviné: le week-end du mois de mai annonce des balades aux étangs d'Agarn et sur le coteau de Loèche ainsi qu'une nuit sous tente. N'oubliez pas vos jumelles pour pouvoir observer tous les curieux oiseaux qui caractérisent la région.

Samedi 6 juin: le Valais est le dernier canton à abriter une population respectable de huppe fasciée, oiseau orange, noir et blanc nichant dans les cavités des vieux arbres. Jérôme' Fournier l'a étudié durant plus de deux ans sur le coteau de

Fully et connaît ses moindres secrets; nous le suivrons donc sur la pointe des pieds en espérant pouvoir observer un couple nourrissant ses jeunes.

Tout ce qui suit n'est qu'un plan grossier, c'est-à-dire le schéma que nous pensons suivre pour les prochaines sorties. Toutes les précisions nécessaires vous parviendront dans le courant de l'année.

Juillet: Nous aimerions bien organiser un camp d'une semaine environ mais ceci dépendra de la disponibilité de nos moni­teurs et des adultes désirant nous accompagner.

Septembre: Qui d'entre-vous n'a jamais couru après les saute­relles dans les prés? Pour toutes celles et ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui aimeraient le refaire, notre deuxième week­end vous attend. Notre «chasse» débutera aux Follatères et se terminera à Scex Carro où nous passerons la nuit en cabane.

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Octobre: en fin de journée, dans les gorges de la Borgne, nous tenterons d'observer quelques vieux cerfs avant de les écouter bramer.

Novembre: nous nous glisserons dans une grotte à l'abri des intempéries pour un petit cours d'initiation à la spéléologie.

Décembre: retrouvailles des participants de l'année pour visionner les diapositives prises lors des sorties, avec jeux et petite restauration.

Inscriptions: Pour chaque activité qui vous intéresse, il serait bien sympa­thique d'écrire ou de téléphoner au plus tard une semaine à l'avance à Marieluce Roggo-Schmidt, Chanterie 16, 1950 Sion, (027/ 22 60 00) qui se fera un plaisir de vous faire parvenir tous les détails concernant l'excursion.

A très bientôt Marieluce, Jérôme, Philippe, Bertrand

Viens avec nous!

alors, rejoins le groupe

Jeunes + Nature de ta région

Pour toute information: Marieluce Roggo·Schmidt, Chanterie 16, 1950 Sion· (027/22 60 00)

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

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Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

La notion de protection de la nature s'apprend à l'école,

et parfois dans la forêt d'Aletsch

Depuis 1976, la LSPN tient le Centre LSPN d'Aletsch dans la Villa Cassel à Riederalp. Chaque été, de nombreuses classes scolaires en visitent l'exposition et le jardin alpin, prennent part à des excursions guidées ou y organisent même des camps. Ce travail fait avec les écoliers, comme avec d'autres groupes d'aillew's, met l'accent sur l'éduca­tion à la nature et à l'environnement, une de nos préoccupations majeures. Dans ce domaine, le Centre LSPN d'Aletsch a ses méthodes propres. Ci-après quelques exemples.

Un calme impressionnant règne dans la forêt, parée de ses couleurs automnales. Seul le bruit des eaux de fonte du glacier d'Aletsch tout proche se fait entendre. Tout à coup, ce calme presque inquiétant est troublé par un bruit de martèlement. Plus de deux douzaines d'yeux curieux, fixant leurs jumelles en découvrent la cause sur un vieux pin d'arolle noueux; un cassenoix moucheté, taille un cône d'arolle avec son bec puissant et en extrait habilement les noisettes. Les enfants intéressés écoutent les explica­tions de leur guide qui leur parle de cet oiseau et du rôle important qu'il a pour la forêt d'Aletsch.

Vivre la nature, par tous les pores

Un peu plus tard, les écoliers appren­nent à mieux connaître cette superbe forêt de mélèzes et d'al'olles dans laquel­le ils se trouvent. Par un petit jeu, la monitrice du Centre rend les différences de texture et d'odeur des arbres évi­dentes aux enfants; à deux, un enfant ayant les yeux bandés, ils vont d'arbre en arbre en touchant les troncs et les branches, en humant l'odeur que répan­dent les aiguilles, utilisant plutôt le tou­cher et l'odorat que la vue. Tous leurs sens ainsi en éveil, ils réalisent mieux la

douceur au toucher des aiguilles du mélèze et la merveilleuse odeur de l'arolle.

Durant sa randonnée, la classe apprend aussi l'influence qu'exerce sur la forêt le glacier d'Aletsch. L'histoire de cet immense glacier est fascinante, les stades de son passage ont imprimé leurs marques dans la forêt. Le glacier des­cendait si bas en 1850 qu'on en voit bien la limite nette insCÎ'ite sur le paysage; là où la glace couvrait encore le sol il y a

140 ans, une mince couche végétale voi­sine avec des éboulis et des galets. Quelques mètres plus loin, sur les terres que le glacier a quittées il y a des mil­liers d'années, on trouve la forêt déve­loppée d'aujourd'hui. Les écoliers se ren­dent compte de cette transition en fai­sant une partie du chemin pieds nus, ce qui, pour quelques-uns, représente une peur à surmonter, vite surmontée en fait puisque les enfants ne veulent en géné­ral plus remettre leurs chaussures ""

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Passer de la connaissance de la nature à la conscience

de l'environnement L'après-midi se passe à apprécier la variété de la forêt d'Aletsch. Ici aussi, la monitrice se servira d'un jeu; elle demande aux enfants de ramasser quelque chose au bord du chemin. Naturellement, rien ne doit être arraché ou cueilli dans une réserve naturelle; pourtant, une collection hétéroclite sera vite réunie: pives, aiguilles de mélèzes, feuilles d'aulnes, brins d'osier, plumes de coqs de bruyère, pierres, boîtes de Coca-Cola, mouchoirs en papier". Quand les enfants parlent de ce qu 'ils ont ramassé, une discussion animée sur la question des déchets a lieu. La monitri­ce, ce soir-là, parlera avec enthousiasme de «sa classe» à ses collègues. Elle est persuadée que les écoliers emporteront en eux quelque chose de cette excursion, qu'ils seront désormais plus sensibles à ce qui touche à la protection de la nature et de l'environnement.

Le Centre LSPN d'Aletsch attache une grande importance à l'éducation à la nature et à l'environnement, pour les adultes mais surtout pour les enfants. Le travail dans ce sens exige, pour être efficace, les bases suivantes:

- L'éducation à l'environnement doit être intégrée très tôt au programme scolaire.

- Elle ne doit pas se limiter au cours donné dans la classe. Le cours devrait être donné surtout en pleine nature.

- Vivre la nature joue un rôle central. Tous les sens doivent être mis à contribution.

- Nommer les plantes et les animaux n'est pas le plus important en géné­ral. Les élèves se laissent bien plus volontiers inspirer par les jeux qui les rendent conscients des relations entre les éléments naturels.

L'expérience nous dit que les écoliers prennent ainsi plaisir à la nature. Et ce plaisir est à la base de toute protection de la nature et de l'environnement menacés.

Laudo Albrecht

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

CENTRE LSPN D'ALETSCH

Ouvert de la mi-juin à la mi-octobre -Exposition/jardin alpin -Excursions guidées -Camps scolaires

Renseignements, informations: Centre LSPN d'Aletsch Villa Cassel, 3987 Riederalp Tél. 028/27 22 44

L'entrée à l'exposition et au jardin alpin est gratuite pour les classes du canton du Valais.

Ecole pédagogique

AURORE forme

- institutrices - jardinières d'enfants - éducatrices

MÉTHODE MONTESSORI plus actuelle que jamais

Rue Aurore 1 1005 Lausanne Tél. (021) 23 83 77

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Le Centre alpien de phytogéographie (CAP) de Champex

Il y a une année, Marie-France Vouilloz présentait aux lecteurs de «Résonances» la Fondation J.-M. Aubert et son futur Centre alpien de phytogéographie. Un entretien avec Egidio Anchisi, jardinier-chef du Jardin alpin de la Fondation à Champex com­plétait l'image de cette dernière.

Depuis, le Centre alpien a été officiellement créé, et inauguré le 10 juillet 1991, en présence des représentants de l'Etat du Valais, de l'Etat de Neuchâtel, de la Ville de Genève et de la commune d'Orsières, qui tous les quatre assurent financière­ment son existence. Depuis lors, la Fondation J.-M. Aubert comprend deux entités, le Jardin alpin, placé sous la responsa­bilité de son jardinier-chef, et le nouveau Centre alpien. Bien

qu'ayant chacun leurs compétences propres, tous deux fonc­tionnent en étroite collaboration. La nouvelle structure mise en place devrait permettre la réalisation de l'un des buts de la Fondation, qui stipule de «développer l'activité actuelle du Jardin alpin, ce développement pouvant aller jusqu'à devenir une station de recherches sur les plantes alpines.»

La recherche dans le Centre est orientée sur la botanique alpienne, dans une perspective phytogéogTaphique étendue, c'est-à-dire dans tous les domaines où les relations entre les organismes végétaux entre eux et avec leurs milieux sont privi­légiées, ce qui inclut la floristique, la sociologie des plantes, le paysage végétal, mais également les études en systématique et en écologie végétale. L'adjectif «alpien» désigne l'ensemble du domaine occupé par les Alpes (<<alpin» désignant en géographie botanique l'étage de végétation situé en dessus de la limite de la forêt; pris dans ce sens, il s'applique à de nombreux sys­tèmes montagneux en dehors des Alpes).

Le Centre alpien et l'enseignement Outre la recherche, le Centre se doit de participer à l'enseigne­ment dans le domaine qui est le sien. Pour la première année de son existence (et il en sera de même en 1992), l'enseigne­ment a touché le niveau universitaire (stage international sur les étages de végétation et cours de floristique alpine). L'ensei­gnement au niveau secondaire, prévu sous forme de cours de formation permanente destinés aux enseignants primaires et secondaires, demandera encore un peu de temps pour sa prépa­ration. Sur ce point, il nous paraît indispensable de prendre auparavant contact avec les enseignants eux-mêmes, afin de répondre autant que possible à une demande précise. Il nous paraîtrait également souhaitable d'envisager des cours inter­cantonaux, Valais-Genève-Neuchâtel, où les échanges person­nels et méthodologiques s'ajouteraient à l'échange du savoir académique. L'accueil de classes dans le Centre n'a pas été envisagé en tant que tel, mais, à cet effet, le jardin botanique peut constituer une étape intéressante dans le cadre d'une excursion scolaire à Champex.

Il faut toutefois se rendre compte que les activités du Centre, dont l'enseignement, sont soumises à un certains nombre de

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

contraintes limitatives. La totalité du fonctionnement du Centre (recherche, enseignement, administration) correspond à un travail à mi-temps. Les moyens financiers à disposition per­mettant au Centre de fonctionner sont très limités. Dans l'état actuel des locaux, leur utilisation rationnelle pour l'enseigne­ment n'est guère envisageable que de mai à septembre.

Le jardin botanique alpin Ouvert au public du mardi au samedi de 10 heures à midi, de mai à septembre, le jardin est régulièrement visité en juin par des classes en course d'école. Les principales caractéristiques du jardin ayant été présentées dans le numéro 5 de «Résonances», nous n'y reviendrons pas. Depuis, un WC pour le public avec entrée extérieure, ainsi que, grâce à un don, la mise en place d'un «éboulis» calcaire, sont devenus réalité. Le plan du jardin, où sont représentés les neufs bassins avec leurs écoulements, les massifs de tufs et la «moraine», permet de se faire une idée de la diversité du lieu. (L'éboulis n'est pas figuré sur le plan; il se trouve à gauche de la moraine.)

Du point de vue de l'enseignement, le jardin offre quelques pos­sibilités intéressantes. Ainsi, malgré un nombre d'espèces encore assez restreint, la partie des plantes protégées de Suisse (à gauche du «petit chalet» sur le plan) peut être le pré­texte pour dire quelques mots sur la diversité des formes de vie, leurs besoins spécifiques et notre responsabilité vis-à-vis de leur conservation. La présence de plantes provenant de divers pays et systèmes montagneux peut aussi donner lieu à

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

des observations sur la distribution des plantes. Par exemple, on peut demander aux élèves de rechercher si certains genres de plantes des montagnes de Suisse (comme les saxifrages, les gentianes, les primevères), repérables grâce à leur étiquette brune, se trouvent dans d'autres pays des Alpes, ou dans d'autres systèmes montagneux. C'est alors la possibilité de parler de distribution, de migration ou d'évolution chez les plantes.

Il n'est pas inutile de rappeler à propos du jardin que ce n'est pas une place de jeu, ni un parc public, mais une propriété pri­vée dans laquelle chacun est le bienvenu, pour autant qu'il res­pecte le travail qui s'y fait en observant certaines règles élé­mentaires, comme de ne pas cueillir de fleurs et de ne pas déplacer les étiquettes. On s'abstiendra également d'y pique­niquer.

Conclusion Grâce à la participation de l'Etat du Valais à la Fondation J.-M. Aubert, le Centre alpien a pu être mis sur pied, et ses activités de recherche et d'enseignement ont déjà débuté. Malgré des moyens limités, il espère pouvoir bientôt accueillir les enseignants valaisans, neuchâtelois et genevois intéressés à la botanique, et répondre à leur attente.

Jean-Paul Them'illat Centre alpien de phytogéographie à Champex

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

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RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

Les Haudères: exposition et excursions géologiques

L'une des premières entreprises de l'Association culturelle et artistique de la région d'Evolène "EVOLEN'ART» (en fait elle a précédé de peu la création formelle en janvier 1991 de celle-ci) a été la mise sur pied d'expositions, dont l'une, consacrée à la géologie et à la glaciologie du Val d'Hérens, est permanente.

Il faut souligner que l'histoire de la chaîne alpine est magnifi­quement illustrée dans cette vallée. Les nombreux travaux des géologues et des glaciologues, passés et en cours, nous permet­tent d'apprécier dans le détail cette longue et complexe évolu­tion. Une telle exposition s'imposait, par conséquent, sous-ten­due par le désir, non seulement de satisfaire à la curiosité de géologues de passage, mais surtout de susciter l'intérêt des non-spécialistes, jeunes et vieux, d'ici et d'ailleurs.

Cet outil à caractère essentiellement pédagogique est particu­lièrement intéressant durant la belle saison, où des excursions organisées sous la conduite de géologues permettent à tous ceux qui le voudraient de mieux approcher la nature minérale et de voir comment on "lit» un affleurement, un paysage ... Mais, et c'est important, cet outil reste disponible aux ensei­gnants et aux classes, en particulier, en toutes saisons.

L'exposition située dans la maison d'école est appelée à être améliorée d'année en année et augmentée temporairement ou de façon permanente par des volets tels que «la pierre ollaire» (nature, origine, utilisation ... ). Elle est le support de 3 itiné­raires géologiques maintenant balisés dans le Haut Val d'Hérens à partir des Haudères, dans le Val de Ferpècle, à par­tir d'Arolla et/ou de La Gouille jusqu'à Evolène en passant par les alpages et les mayens. Ces itinéraires sont décrits dans une brochure illustrée, éditée par notre Association, dont l'auteur est M. Pierre Kunz, géologue (Uni de Genève), présentant la géologie, la géomorphologie du Haut Val d'Hérens.

Il est prévu de diversifier, à l'avenir, expositions et excursions. En 1992, un premier pas du côté de la botanique devrait être franchi. Par la suite, l'intérêt de l'étude des glaciers, de la glace et des dépôts morainiques sera mieux mis en évidence -et bien d'autres éléments sont à l'étude.

Un autre volet de l'activité d'Evolèn'art consiste à mettre à jour divers aspects de notre civilisation traditionnelle et à pro-

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

poser ainsi au public un témoignage documenté par des exposi­tions consacrées à notre patrimoine. Dans ce sens:

Existe-t-i! encore une place pour le savoir traditionnel dans la configuration des savoirs?

Un terrain cultivé sur une pente vertigineuse, une cabane construite là où l'on n'attendrait que des chamois témoignent notamment de l'énergie vitale des communautés alpines et de l'intelligence de l'homme à composer avec l'environnement physique: nature et culture (culture s'entend au sens large de

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«mode de vie global d'une société») ont, dans ce contexte, réussi un mode d'intégration.

Suite à la prise de conscience du caractère définitif des gas­pillages observés, on s'avise que l'essentiel de notre culture tra­ditionnelle est inscrit, non dans les livres ou dans les beaux arts, mais dans un savoir pratique, dans une empreinte et une structuration de l'espace et surtout dans la trame d'une vie. Or, toute cette expérience culturelle, notre histoire, se meurt en s'effaçant de la mémoire des nouvelles générations. Cette réali­té nous pousse à aller au-delà du constat et à accorder la prio­rité à une information en profondeur.

Dans une première phase, nous avons élaboré un parcours commenté du village d'Evolène et monté une exposition consa­crée à la coiffure évolènarde. Par ce type de réalisations, nous espérons mettre ponctuellement au jour divers aspects de notre civilisation traditionnelle et proposer ainsi au public un témoignage documenté. C'est l'occasion de recenser in extremis les choses et les usages et de diffuser ce savoir commun.

Finalement, l'héritage culturel entre aussi dans la définition de l'identité individuelle et collective et, par là, relève de la for­mation dans une région où tout un chacun descend de famille paysanne. Il est de la responsabilité de l'acte pédagogique de transmettre ces acquis culturels et cela dans une perspective dynamique: on aime bien ce que l'on connaît bien.

Le système éducatif moderne peut-il encore s'ouvrir à cette forme de savoir?

ASSOCIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE DE LA RÉGION D'ÉVOLÈNE

«Evolèn'art»

Renseignements: Francis Anzévui, président d'Evolèn'art, 027/83.10.40 (le soir), 1984 Les Haudères

027/83.10.15 Office du tourisme, 1984 Les Haudères

Sentier-nature du bois de Finges Ce sentier a été créé en 1986, à l'occasion de la campagne de Les steppes l'Ecu d'or de la Ligue suisse pour la protection de la nature en faveur du Bois de Finges. Le parcours comporte 9 postes marqués sur le terrain par des numéros verts sur des bornes métalliques. Les explications se trouvent dans la brochure «Bois de Finges: sentier-nature», en vente à l'Office du tourisme à côté de la gare de Sierre ou, sur place, au camping proche du départ du sentier ou encore à la LSPN (case postale 73, 4020 Bâle). Il existe une version alle­mande. Le départ du sentier se trouve sur la route cantonale, à la sor­tie Est de Sierre, 400 m après le pont sur le Rhône. Depuis la gare de Sierre, il faut compter 40 minutes à pied, en passant par le petit lac de Géronde et le vieux pont sur le Rhône. Pour les 2 kilomètres de parcours à travers les collines de Finges, réservez au moins 1 à 2 heures avec les explications. Un panneau d'entrée indique l'itinéraire à suivre. Les postes 1 à 5 expliquent la variété et la richesse des milieux secs, qui font la célébrité de Finges. Le poste 6 montre l'évolution d'un étang recreusé en avril 1991: notez vos propres observations! Les postes 7 et 9 présentent le Rhône sauvage de Finges, l'un des derniers tronçons de fleuve libre dans notre pays. Les connaissances acquises à Finges seront utiles ailleurs dans le canton, pour étudier les milieux naturels de basse altitude. Elles permettront de mieux comprendre les particularités de notre nature, celles que la plupart des ouvrages de vulgarisa­tion passent sous silence!

Philippe Werner Botaniste

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

Le Club alpin et la nature

On aurait tort de ne voir dans le Club Alpin Suisse qu'un groupement d'alpinistes au sens étroit du terme, ne pen­sant qu'à gravir des cimes sous toutes leurs faces, ne se complaisant que dans l'exploit sportif. Nous voulons relever, ici, de manière brève, deux aspects de l'activité du CAS, aspects qui démontrent claire-ment la polyvalence de cette association. Nous évoquerons donc le CAS en tant que vulga-risateur des connaissances sur le monde de la montagne, puis nous parlerons de son attitude face à la protection de la natu-re, face à la sauvegarde de notre patrimoine alpin.

Dès sa fondation, en 1863, le CAS se propose d'étendre la connaissance des Alpes suisses, d'en sauvegarder la beauté et l'originalité et par là de servir le pays. (article 1er des statuts). C'est donc dès le début que les activités du CAS ne se sont pas limitées à l'aspect sportif de l'alpinisme. Parmi les membres, des scientifiques de renom ont exploré le monde alpin, de la glaciologie ainsi que de la climatologie. Tous ces travaux représentent une très importan­te contribution à l'élargissement de la connaissance du monde alpin. Les popu­lations de montagne ont également sus­cité l'intérêt du CAS, lequel s'est penché sur l'histoire, le folklore et le droit rural entre autre. Le résultat de toutes ces

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

recherches a été largement diffusé et ceci dès le début par ce qui fut «l'annuai­re du CAS». Depuis la création des Editions de Club Alpin Suisse, en com­plément des ouvrages techniques sur l'alpinisme, il a été publié une série d'ouvrages sur la flore alpine, la minéra­logie, la glaciologie, la cartographie et la météorologie. Constamment adaptés ces ouvrages témoignent de l'intérêt porté pal' le CAS à la nature et démontrent

que cette vulgarisation apporte une solide contribution au niveau culturel, à la connais­sance du monde alpin. Cette

.". somme de connaissances acquises montrant l'originalité du monde jadis inexploré de nos Alpes a ouvert de nouveaux horizons à toute une population avide de calme et de sérénité, mais cette ouverture et ce désir, certes compréhensibles, d'ame­ner le plus grand nombre à la montagne a amorcé un proces­sus de «civilisation» et depuis quelques décennies, devant cette progression, la notion de protection prend une grande importance.

Le patrimoine alpin, encore intact en 1863, est devenu de plus en plus marqué par l'influence de l'homme sur son environnement. Chemin de fer et routes ont depuis longtemps dépassés les limites de la forêt, favorisant un tourisme de masse, lequel nécessite de très importantes infrastructures,

c'est-à-dire développement de téléphé­riques et remontées mécaniques, aména­gement de pistes de ski. D'autres atteintes à la haute montagne telles que barrages, places de tir se sont également multipliées. L'abandon de l'agriculture alpestre traditionnelle a également et de manière durable modifié le paysage. Le déboisement, parfois anarchique, de cer­taines régions a fait disparaître de nom­breux animaux (lynx, ours, vautours),

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

bien souvent, l'équilibre écologique étant rompu certains animaux se sont multi­pliés dangereusement (chevreuils, cerfs). La pollution de l'air aggrave encore la dégradation de l'espace montagnard.

La protection de l'environnement, notion trop longtemps oubliée, est donc deve­nue une nécessité absolue. C'est pour­quoi le CAS s'est doté de directives sévères dans le but de limiter ces atteintes. Il préconise de restreindre le développement d'installations de remon­tées mécaniques, de renoncer à relier des stations entre elles pour ainsi obte­nir de vastes domaines skiables, d'inter­dire les places d'aviation et ceci sur tous les terrains d'importance nationale ainsi que dans les régions protégées et celles destinées au tourisme. Aucune nouvelle exploitation de force motrice ni projet de colossales centrales électriques, de lignes à haute tension ne devraient être permis sans qu'ils fassent l'objet d'un projet global à l'échelon national. Certes

ces buts sont ambitieux, ils semblent souvent aller contre les vœux et intérêts des populations locales, mais ils répon­dent, dans une large mesure, à une nécessité dictée par une dégradation certaine de notre patrimoine.

Naturellement le CAS est très sensible à la protection de l'environnement dans ses propres activités. Il recommande à ses membres des escalades ne causant aucune dégradation à la nature. Aucune nouvelle cabane ne sera construite et celles qui existent déjà ne sont pas desti­nées à devenir plus grandes pour se transformer en hôtel. On ne débarrasse­ra plus des déchets générés par l'activité humaine en montagne en les cachant sur place, mais ils seront ramenés en plaine. L'épuration des eaux usées des cabanes est un des problèmes cruciaux dont le CAS ait à se préoccuper. Partout où cela est possible des «mini stations d'épuration» ont été ou seront construites, mais en haute altitude rien n'est facile ou évident.

Mais mieux que par des directives ou des règlements le CAS souhaite arriver à améliorer les relations des hommes avec la nature par une modification du comportement de chacun. Faire prendre conscience à tous, mais d'abord à ses membres, que c'est un devoir essentiel de léguer à nos descendants une terre ayant gardé sa beauté et son originalité.

Daniel NEYMARK

Délégué du CAS à la protection du patrimoine

L'INSTITUT PÉDAGOGIQUE LES GAIS LUTINS

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RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

É c H o s LNRES NOUVEAUX

Ils prendront racine (1) *

Je lisais récemment une proposition de Gilbert Cesbron, tout près d'un sommet montagneux: "Nous avons peut-être "l'esprit varappeur", mais Dieu nous appelle à. creuser des tunnels. Car si je vaincs une montagne, encore faudrait-U être Iln athlète pOllr me suivre, mais si je creuse Iln tunnel, même les infirmes pourront y faire leur chemin»

Dans cette lignée, Elisabeth Ballestraz n'a pas choisi d'aller chanter des louanges à Dieu, toute seule, sur la montagne. Bien que cela puisse être agréable d'écouter son propre écho résonner dans les rochers, celui-ci commence à devenir lassant quand il revient toujours à soi, comme un boomerang. L'auteur de «Ils prendront racine» relate dans cet ouvrage non seulement le témoignage d'un parcours lié à l'adoption de six enfants, dont plusieurs lourdement handica­pés, elle livre, avec pudeur mais avec conviction, l'amour qu'elle a expérimenté dans sa relation personnelle, de cœur à cœur, avec le Ressuscité. Oui, c'est d'abord dans la réceptivité à la Présence du Dieu qui l'accompagne dans les

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

affaires de son quotidien, qu'Elisabeth Ballestraz fonde sa relation au monde, ses choix, ses priorités.

A l'heure du développement exponentiel de l'irrationnel, des techniques "molles», de la pro­motion holistique de la santé, du massage théra­peutico-social, à l'heure où les "transcendances horizontales» selon le mot de Yves Barel (2), se multiplient dans une diversité vertigineuse pour favoriser la création de "Inoi flottants» (3 ), Elisabeth Ballestraz vient dire en silence son espérance. Qualité de vie reçue, qui lui donne une capacité renouvelée d'être à l'écoute des besoins de l'autre, de l'enfant autre , qui la conduit non seulement à donner de son espace, de son temps, de son quotidien, mais, surtout de sa présence remplie de la Présence du Père, pour que l'autre puisse devenir, pour qu'il puisse apprendre à laisser tomber sa cuirasse extérieu­re, et oser entrer dans un développement vivant, dans une confrontation créatrice avec le réel.

Elisabeth Ballestraz, une femme qui s'est laissée interpeller pal' une problématique réelle, humai­ne, celle de la mise de côté de "ratés», celle qui

conduit nombre de femmes à choisir la mise en pièces du sens pal' l'interruption volontaire de grossesse, celle de la réalité de l'exclusion de la différence, nouvelle morale issue d'un déficit d'ancrage, d'une civilisation de l'extase inconsis­tante qui s'émiette dans la dissolution d'une quête de l'inédit, pour combler les "hauteurs béantes» (4) pesant sur le néant de son quoti­dien.

On est bien loin des petits événements "banals,) évoqués discrètement par Elisabeth Ballestraz, de son combat paisible et confiant marqué pal' le sceau de la simplicité et de la persévérance: "Nous avons dû changer le rythme de notre vie, accepter de renoncer à certains loisirs, accordant une importance plus grande au temps passé avec les enfants. ( .. .) J'apprécie ces jours ordinaires que le Seigneur me donne au travers des petits événements quotidiens. Je le l'encontre, pal' mes petits "oui" successifs, dans l'audace de l'adom­tian où je me sens toute proche de lui.»

Creuser un tunnel! Aller au sommet de la mon­tagne! Un grimpeur me racontait un jour, qu'il n'allait jamais jusqu'au sommet, parce que le

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sommet était une illusion ... Creuser une mon­tagne dans la mer pour donner à boire à tous les enfants qui crient sous les bombes, pour donner un toit à tous les enfants qui meurent de notre désert positiviste, pour donner peut-être à un enfant qui devient aveugle de ne pas être regar­dé le sentiment d'être important, en le remer­ciant d'être là. Alors, dans la pensée du prover-

be: "Il y a beaucoup de choses à. faire, nOlis avons peu. de temps, ralentissons".

Olivier Taramarcaz

1. BALLESTRAZ (E.) - Ils prendront raci­ne, Fully, Ed. Art & Foi, 1991

2. BAREL (Y.) - La société du vide, Paris, Seuil, 1984, p. 99.

3. ENRIQUEZ (E.) - L'entreprise, in Revue Connexions, N' 54, 1989/2, p. 153

4. ZINOVIEV (A.) - Les hauteurs béantes, Lausanne, l'Age d'Homme, 1977

Editions Art & Foi, Chemin des Rosiers, 1926 Fully.

Tél.: 026/46.32.89

L'or de Calima

Nous nous permettons de rappeler aux généralistes de 4P-5P et 6P, qu'il est souhaitable de regrouper les 15 minutes de dessin que vous devez enseigner à toute la classe chaque semaine, afin de profiter de demi-journées dans les musées.

Aujourd'hui, nous vous proposons l'exposition de la Fondation Gianadda «]'01' de Calima», la Colombie précolombienne. Cette exposition est riche en renseignements historiques et culturels. Elle intéressera vos élèves par sa diversité: ils pourront admirer de superbes céramiques, des objets en 01' , des animaux empaillés, des maquettes montrant des scènes de vie ...

Une préparation en classe ou une visite commentée permettra d'élargir les horizons, d'échanger des idées et des réflexions sur la conquête de l'Amérique, d'observer l'artisanat de l'époque ...

Il serait intéressant d'essayer ces techniques lors de prochaines leçons d'activités créatrices manuelles. Voici quelques suggestions de travaux pra­tiques en ACM qui peuvent être réalisés suite à une visite comme celle-là:

- Le métal repoussé: masques et parures en 01' nourrissent l'imagina-tion des élèves, il est important de bien observer les motifs décoratifs Le masque de carnaval: en carte, en papier métallique, en carton ondulé ou autre

- Le métal coulé: alliage d'étain et plomb fondu et coulé dans des moules en plâtre sculpté La cire modelée La céramique: les nombreux vases avec leurs symboles: personnages, animaux, villages ... leurs structures, leurs ouvertures ...

Vous pouvez également partir à la découverte d'autres artisanats qui appa­raissent dans les régions alentours:

La laine collée Les arbres de vie

- ou encore intégrer lès motifs décoratifs dans des réalisations en coutu-re, dessin, impression ou peinture.

Vous trouvez à l'ORDP, animation ACM, du matériel ainsi que de la docu­mentation sur le métal repoussé, la céramique, le métal fondu, la lino­gravure ...

Cette exposition est ouverte jusqu'au 8 mars, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. L'entrée est gratuite pour les classes valaisannes.

Corinne Germanier

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

INFORMATIONS OFFICIELLES

Nouvelles de l'ORDP

RECHERCHE ET ANIMATION PÉDAGOGIQUES

Recherche pédagogique

En novembre 1991, un séminaire SUI' le ,thème de "l'INTER ET TRANSDISCIPLINARITE dans l'enseignement et la formation" a eu lieu à l'ORDP. Organisé conjointement par l'ORDP et l'Institut Kurt Bosch, ce séminaire est une pre­mière valaisanne dans le domaine de l'éduca­tion.

Ce séminaire rencontra un vif succès puisqu'il réunissait une quarantaine de professeurs, d'assistants, d'étudiants universitaires, de cher­cheurs et de praticiens de l'enseignement venant de diverses régions de la Suisse et bien sûr du Valais. Le séminaire s'articulait autour de 4 thèmes:

Harmoniser la formation de base par une approche transdisciplinaire de l'enseigne­ment, présenté pal' Raymond Hutin, direc­teur du service de la recherche pédagogique du canton de Genève, Inter et transdisciplinarité dans la didac­tique des sciences, thème présenté pal' Mme Maria Salud Agassiz, professeur sup­pléant à l'Université de Lausanne,

- Interdisciplinarité: synthèse et réflexions à partir d'expériences conduites au CO de

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Genève, thème présenté par Mm .. Gabrielle Fiorella, directrice du CRPP du CO de Genève et Geneviève Schwarz, ensei­gnante au CO de Genève, La rédaction d'un plan d'études peut-elle venir des perspectives interdisciplinaires dans l'enseignement, thème présenté pal' Jean-François Perret, chercheur et pro­fesseur à l'école normale de Bienne.

La plupart des exposés ont été suivis d'une dis­cussion, d'un atelier de groupe et d'une mise en commun pour tenter de dégager des pistes de recherche.

Ce séminaire intéressant fera l'objet d'un déve­loppement dans l'un des prochains numéros de Résonances.

L'ORDP, en collaboration avec l'Institut Kurt Bosch, a développé un espace de réflexion origi­nal qui mérite d'être poursuivi. Un deuxième séminaire sur le même sujet est en préparation; il aura lieu en novembre 1992.

Animation pédagogique: Informatique

Le secteur "informatique» de l'ORDP, secteur d'animation et de recherche, vient de faire paraître "Floppy», un bulletin d'information informatique qui porte le numéro 10. Ce bulletin se veut un lien entre les enseignants pratiquant l'informatique dans leurs classes.

Le dernier "Floppy" l'enseigne sur: - les services offerts pal' l'atelier informatique

del'ORDP, - le concours SUPOR organisé pal' l'IRDP:

bourses aux idées pour l'utilisation de l'Dl'di­nateur à l'école,

- une application de "Cabri-géomètre", un programme de géométrie pour le CO,

- les conditions de prêt d'ordinateurs pal' l'ORDP (règlement).

Floppy est adressé à tous les enseignants qui souhaitent le recevoir. Pour cela il suffit de le demander à son rédacteur, Serge Rappaz, ORDP, Gravelone 5,1950 SION (027/21.62.88).

Information et documentation pédagogiques

Le service de la documentation a lu pOli' vous:

«LA DIFFICULTÉ DE VIVRE»: Françoise DOLTO -coll. ERGO 1988

Cet ouvrage regroupe une série d'articles parus entre 1950 et 1988 : de ce fait certains chapitres nous paraissent déjà connus et les idées qui y sont développées avec force et enthousiasme ne nous surprennent plus. Elles font partie de notre façon actuelle d'appréhender le jeune enfant à la lumière de l'œuvre de F. Dolto.

Voici quelques points importants: - Le respect du rythme de l'enfant - L'écoute de ses désirs et sentiments - Le souci de communiquer, dialoguer et com-

prendre les réactions même les plus désordonnées L'aide à l'individuation, l'autonomisation physique et affective L'apprentissage de la vie avec l'autre en échange et collaboration.

Souvent, l'urgence de la situation, son caractère imprévu "font loi", et on se surprend à réagir brusquement, à imposer notre autorité. Et Dolto où est-elle passée? L'important est cette prise de conscience de la distance existant entre le quoti­dien agi et la compréhension théorique après­coup. Ceci d'autant plus qu'une réflexion a bien lieu à deux, entre l'enfant et l'adulte. L'impor­tant est: "Une attitude vivante, toujours en éveil, à l'écoute, prête à réagir selon la vérité, (elle) peut prévenir les troubles, canaliser les échanges vers la créativité et le développement et non pas vers des impasses».

L'ÉC<)LE «DIGESTIVE» OU QUESTIONS DE PEDAGOGIE

L'enseignant, les parents savent en général ce qu'ils souhaitent apporter aux enfants entrant à l'école. Mais, si l'on se place du côté de l'élève.

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Que vient-il chercher à l'école? Voilà une question importante posée par F. Dolto.

l. L'enfant souhaite maintenir et défendre sa position connue dans la famille comme garantie de son intégrité. Mais pour lui, se sentir trop à l'aise à l'extérieur de la famille est dangereux, car ce sentiment bouleverse l'organisation œdipienne en cours. Ainsi, avant une nouvelle expérience, il doit gar­der intactes des traces du ressenti antérieur au «moi-je" et qui est encore de l'ordre du «moi-mon père / ma mère".

- L'image du corps est garante du narcissis­me préservé: l'enfant en contact avec un groupe cherche à l'expérimenter dans des schémas connus pour se sentir être. Ex. séduction des parents, des maîtres, identification agressive (rivalité, envie) avec ses camarades.

2. Des motivations parasites incons­cientes interviennent liées à la phase œdi­pienne Ex. provoquer des punitions, blâmes, angoisse, évitement...

Jusqu'à 9 ans, le désir ou le refus d'instruction paraît lié au conflit œdipien (culpabilité .. . ). Devant un comportement très tranquille, zélé, de ''bon élève discipliné", il faudrait se poser des questions si l'on veut éviter l'image de l'école digestive (ex. régression à une époque enfantine parasite à sa mère).

Pour tout enfant, l'adulte donne une image attractive achevée et l'entraîne dans la dyna­mique du progrès. L'enfant qui se sent accueilli (son nom reconnu) a alors l'impression de «plus être» du fait que les autres acceptent sans la détruire sa forme de présence aux autres et sans lui imposer de paraître différent. Si le groupe, suivant le maître, le reçoit et est attentif à tout ce qu'il exprime; il le fait se sentir néces­saire au groupe. Cette impression de plus être est libératrice des entraves internes.

Encore quelques points importants :

les régressions tolérées, les petites crises après des absences (maladies, vacances ... )

- le dialogue dans les conseils de classe pour montrer à l'enfant qu'il peut défendre son identité autrement que pal' la violence solitaire

- le travail en commun.

Alors "l'école est un lieu vivant où chacun contribue à créer la vie".

Le "pédagogue est un dénicheur d'esprits, de trésors humains encore engourdis dans les familles ou enlisés dans la solitude".

Bibliographie Les titres suivants sont disponibles à l'ORDP, ils ont tous été écrits pal' F. DOLTO

- Autoportrait d'une psychanalyste 1934-1988 Psychanalyse et pédiatrie

- La cause des enfants - La difficulté de vivre - L'image inconsciente du corps - L'évangile au risque de la psychanalyse - Séminaire de psychanalyse d'enfants

Le cas Dominique - Aujeu du désir - Tout est langage - Sexualité féminine - Libido féminine - Introduction à l'œuvre de Françoise Dolto

Lorsque l'enfant paraît (tome 1) - Lorsque l'enfant paraît (tome 2)

Lorsque l'enfant paraît (tome 3) - S.O.S. psychanalyste?

La cause des adolescents L'échec scolaire

Les ouvrages suivants, de différents auteurs, se rapportent à F. DOLTO et à son œuvre

F. DOLTO/Juan David NASIO - L'enfant du miroir

F. DOLTO/Catherine DOLTO-TOLITTCH Paroles pour adolescents ou le complexe du homard

ORDP Sion

Fermeture du service de prêt

F. DOLTO/Alécio de ANDRADE (ill.) - Enfances

F. DOLTO/O. RAPOPART D.IB. THIS - Enfants en souffrance

Yannick FRANÇOIS - Françoise Dolto: de l'éthique à la pratique

de la psychanalyse d'enfants

Fabienne ORTOLI/Michel d'AMRAM - L'école avec Françoise Dolto: le rôle du désir

dans l'éducation: 15 ans de travail avec l'école de la Neuville

Les cassettes suivantes sont également dispo­nibles à l'ORDP

Cassettes sons

CPsy 01 Françoise Dolto: Tout est langage, RSR 1990

CPsy07 Françoise Dolto: Médecin et psychanalyste pour enfant

Cassette vidéo

CVPsy 18 Françoise Dolto (Il était une fois) TF1 1988

lundi 2 mars et mardi 3 mars 1992 (Carnaval) vendredi 20 mars 1992 (lendemain de Saint-Joseph)

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

Examens d'admission à l'école normale 1992

Ces examens se dérouleront conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 et selon les indications suivantes:

l DATES ET LIEUX 11 Examens écrits: 27 mars 1992 à 08.00 heures 1.1.1 Sections primaire et enfantine

districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey, à l'école normale du Valais romand, Pré d'Amédée 14, Sion districts de Martigny, Entremont, Saint-Maurice et Monthey, à Martigny, au centre scolaire de la ville, rue des Ecoles.

1.1.2 Section ACM (activités créatrices manuelles) pour l'ensemble du Valais romand, à l'école normale du Valais romand, Pré d'Amédée 14, Sion.

1.2 Examens oraux: 6 avril 1992 à 08.00 heures 1.2.1 Sections primaire et enfantine

pour l'ensemble du Valais romand, à l'école normale du Valais romand. 1.2.2 SectionACM

pas d'examen oral. Seuls comptent les résultats des épreuves écrites.

1.3 Convocation 1.3.1 Examens écrits

Le présent avis sert de convocation. 1.3.2 Examens oraux

Seront convoqués individuellement aux examens oraux les candidats qui auront réussi les épreuves écrites.

2. AGE PRESCRIT 2.1 Sections primaire et enfantine

être né avant le 1er janvier 1979 être âgé de 25 ans au plus

2.2 Section ACM être âgé de 16 à 25 ans

3. AUTRES CONDITIONS: SECTIONS PRIMAIRE ET ENFANTINE

3.1 Candidats provenant de la section secondaire du cycle d'orien­tation, 2e, 3e ou 4e année moyenne générale : 4,0; moyenne du 1er groupe : 4,0, sans aucune note insuffisante.

Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du pre­mier groupe peuvent se présenter à l'examen.

3.2 Candidats provenant des classes intégrées du cycle d'orienta­tion, 2e, 3e ou 4e année

3.2.1 Ayant suivi deux niveaux 1 et un niveau II une note de 4,0 dans chacun des niveaux 1 une note de 5,0 dans le niveau II une moyenne générale de 4,0.

Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences dans une branche du pre­mier groupe, respectivement dans un seul niveau, peuvent se pré­senter à l'examen.

3.2.2 Ayant suivi un niveau 1 et deux niveaux II une note de 4,0 dans le niveau 1 une note de 5,0 dans les deux niveaux II une moyenne générale de 4,0,

Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences ne peuvent pas se présen­ter à l'examen.

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

3.3 Candidats provenant de la section générale de 3e ou 4e année une note de 5,0 de moyenne générale une note de 5,0 de moyenne du premier groupe, sans aucune note insuffisante

Les élèves qui ne satisfont pas à ces exigences ne peuvent pas se présen­ter à l'examen.

4. DISCIPLINES DES EXAMENS 4.1 Sections primaire et enfantine

Examens écrits Examens oraux Langue maternelle Langue maternelle Mathématique Deuxième langue Deuxième langue Chant

4.2 Section ACM Langue maternelle Mathématique Activités créatrices manuelles

5. MATÉRIEL

Dessin Gymnastique

Les candidates et les candidats doivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement).

6. DOCUMENTS NÉCESSAIRES POUR L'INSCRIPTION Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.); Photocopies, attestées par la direction d'école, des notes:

de l'année scolaire 1990-1991; du premier trimestre 1991-1992;

Certificat médical, sous pli fermé; Deux enveloppes format B5, non affranchies, avec adresse complète du candidat.

Les directions des collèges, des écoles de commerce et des cycles d'orienta­tion et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposition. Tous ces documents groupés seront envoyés par la direction d'école au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, pour le 29 février 1992 au plus tard. Les notes du 2e trimestre 1991/1992 sont communiquées au Département de l'instruction publique, pal' établissement du CO, dès leur attribution.

7. RESPECT DU DÉLAI D'INSCRIPTION Les candidates et les candidats qui s'annonceraient après le délai d'inscription arrêté au 29 février 1992 ne pourront être reçus à l'examen.

8. REMARQUE FINALE En cas d'insuffisance d'effectifs d'élèves admis, certaines sections ou cer­taines classes devront être supprimées.

Le Chef du Département de l'instruction publique Bernard COMBY

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Du nouveau dans le domaine de l'évaluation

Le problème de l'évaluation constitue une actua­lité permanente dans la pédagogie contemporai­ne. De nombreux travaux, des études impor­tantes, des projets sont constamment en chan­tier sur le plan suisse, au sein de la coordination scolaire et à l'intérieur même des cantons. Il suf­fit de se référer aux thèses de SIPRI, du GRAP, aux publications de l'IRDP, et de Jean Cardinet en particulier, de même qu'aux recherches accomplies en Valais, comme dans d'autres can­tons, pour s'en rendre compte. Afin de coordonner toutes les activités qui se développent dans ce domaine et pour créer un véritable fil conducteur auquel puissent se l'atta­cher tous les secteurs de l'école valaisanne, le Conseil d'Etat a décidé, en séance du 3 juillet 1991, le principe de constitution d'une commis­sion selon les modalités suivantes: 1. Un groupe de travail élargi réunissant des représentants des Services du Département de l'instruction publique, des Ecoles normales, des associations faîtières des enseignants et des parents, des autorités scolaires communales est constitué et reçoit le mandat suivant: - il procède à l'inventaire des travaux

conduits et réalisés à ce jour en Valais, dans le domaine de l'évaluation, les prend en considération et les intègre dans ses propres études

- il s'informe sur les réalisations en cours, notamment dans les cantons du Tessin, de Neuchâtel, de Fribourg et de Genève

- il établit et maintient le contact avec les organismes romands et suisses de la coordi­nation scolaire qui traitent ce dossier, afin d'assurer une indispensable harmonisation

- il prend l'avis des milieux intéressés, en particulier de ceux qui ont la responsabilité de l'enseignement spécialisé

- il prend en compte les travaux réalisés dans des secteurs parallèles, notamment dans celui qui concerne l'apprentissage de la lec­ture

- SUI' la base de ces études, et compte tenu d'expérimentations limitées dans le temps et dans l'espace qui pourront être accom­plies, il propose au chef du Département de l'instruction publique, dans le sens des indi­cations contenues dans les considérants de la présente décision des mesures coordonnées, complètes et concrètes d'évaluation, pour tous les degrés de la scolarité préobligatoire et obligatoire

la modification des systèmes d'évaluation, des rythmes de promotion des élèves, notamment pal' le découpage éventuel, en tranches de deux années, de la scolarité pré­obligatoire et obligatoire la modification des dispositions qui s'impo­sent dans le domaine de la législation

- il propose ensuite les moyens propres à favoriser la compréhension, l'acceptation et l'application de ces mesures, tant en ce qui concerne les enseignants qu'en ce qui se l'apporte aux parents, à l'opinion publique et aux ordres d'enseignement non directe­ment concernés

- il propose des mesures pour la formation initiale et continue des enseignants.

2. Le groupe de travail compte onze personnes au minimum et dix-sept au maximum. Le chef du Département de l'instruction publique fixe les délais, nomme les représentants de son département ainsi que le président ou la prési­dente; les associations désignent leurs propres délégués conformément aux contingents attri­bués. La commission s'organise elle-même. Elle consti­tue le cas échéant un groupe restreint chargé d'organiser et de préparer le travail du plenum. Elle informe régulièrement le chef du Département de l'instruction publique du dérou­lement et de l'état d'avancement de ses travaux. 3. Elle rédige à l'intention du Conseil d'Etat un l'apport intermédiaire à partir duquel pOll1'ront être prises les premières meSll1'es d'application concrète et définie la poursuite du mandat de la commission. Pal' décision du 29 novembre 1991, après avoir procédé aux consultations nécessaires et reçu les propositions demandées, le chef du Département de l'instruction publique a nommé les membres de la commission. Voici le texte de cette décision: 1. Le groupe de travail chargé de l'étude des pro­blèmes de l'évaluation, créé pal' décision du Conseil d'Etat du 3 juillet 1991, est constitué de la manière suivante: Représentant de l'Ecole normale et du Département de l'instruction publique: M. Jean­François LOVEY, président de la commission, Orsières. Représentant de l'ORDP: M. Jean-Pierre SALA­MIN vice-président de la commission et conseiller scientifique, ~ion. Représentants des inspecteurs: MM. Yves ANDEREGGEN, inspecteur des écoles secon-

daires du 2e degré, Siel'l'e; Claude-Yvan CHAN­TON, inspecteur du CO, Choëx; Jean CLIVAZ, inspecteur des écoles primaires, Chermignon.

Représentant de l'enseignement spécialisé: M. Philippe THEYTAZ, Vissoie.

Représentant des commissions scolaires: M. Pierre MERMOUD, Sion. Représentant des directions d'écoles: M. Raphy HERITIER, Savièse. Représentants de la Fédération des associations de parents d'élèves: M. Patrick ABBET, Vétroz; M. Bernard DONNET, Sierre. Représentants de la FVAP: Mme Madeleine RABOUD, Sion; Mme Marie-Claire TABIN, Sierre; Mme Chantal CHABBEY, Sion; M. Philippe NENDAZ, Conthey; M. Stéphane ROUVINEZ, St-Maurice; M. Anton JENELTEN, Sion. Secrétaire et membre de la Commission: M. Michel PRALONG, inspecteur, St-Martin. 2. Le groupe de travail peut faire appel, au besoin, à des spécialistes de l'évaluation du can­ton ou de l'extérieur. 3. Les membres de la commission ont droit aux indemnités et honoraires officiels de l'Etat du Valais. 4. Les relations entre le Groupe de travail et le Département de l'instruction publique se font pal' l'intermédiaire du chef de Service de l' en sei -gnement primaire et des écoles normales.

Nous espérons que ces décisions seront bien accueillies dans tous les milieux de l'école valai­sanne, pal' les commissions scolaires, pal' les directions d'écoles et pal' les parents. La tâche confiée à la commission est de la plus haute importance et l'entreprise de longue halei­ne. Toutefois, si tous les efforts convergent, et c'est le but des textes qui viennent d'être cités, le succès ne manquera pas de se réaliser.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme PANNATIER

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

Cours de perfectionnement Eté 1992 et année scolaire 1992/1993

Au pel'sonnel enseignant des écoles primaires du Valais l'omand

Mesdames, Messieurs, Pour faire suite aux indications qui ont été publiées dans le no de décembre 1991 de la revue «Résonances», nous vous donnons connaissance du pro­gramme général des cours organisés pendant la session pédagogique (29 juin - 3 juillet 1992) et durant l'année scolaire 1992/1993. Comme on le constatera, tous les thèmes traités sont en l'apport direct avec le plan d'études.

Session de pl'intemps année 1992 La session comporte trois volets: - cours de recyclage obligatoires dans le domaine de l'éducation musicale

pour les maîtresses des écoles enfantines; - cours portant SUI' des thèmes principaux (français, mathématique, his­

toire, allemand, psychologie-pédagogie) avec, comme buts, l'élargisse­ment des connaissances théoriques et l'acquisition de la dimension cul­tUl'elle;

- cours réservés à des thèmes complémentaires, axés SUl' l'enseignement.

Cow's dw'ant l'année scolail'e 1992/1993 Certains de ces cours représentent un prolongement, sous forme didactique et pratique, des thèmes introduits dll1'ant la session de printemps.

Cow's de pl'ésentation de moyens d'enseignement de l'envil'onnement 6P Tous les enseignants de ce degré sont invités à participer à des journées de

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

présentation, les 19, 20 et 21 août 1992 selon un programme détaillé qui sera communiqué en temps opportun.

Lieux des cow's La session de printemps se déroule à Sion, exception faite du recyclage en éducation musicale qui a lieu à Martigny et de deux autres cours qui se dérouleront l'un à Grimisuat, l'autre à Martigny. Les cours de présentation des moyens d'enseignement et ceux qui seront donnés durant l'année scolaire 1992/1993 sont décentralisés et feront l'objet, sur ce point, d'indications ultérieures.

Renseignements définitifs Les informations de détail paraîtront dans le no d'avril de «Résonances» avec les bulletins d'inscription. Nous espérons que cette nouvelle conception du perfectionnement répondra aux attentes et donnera satisfaction. Faut-il l'appeler, une fois de plus, que les critères déterminant le choix des cours doivent se fonder sur la nécessi­té: Qu'un enseignant, qui éprouve des difficultés dans un domaine précis, accepte de s'améliorer là où il en ressent particulièrement le besoin! Nous comptons, comme d'habitude, sur votre participation active et sponta­née.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Anselme PANNATIER

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

PERFECTIONNEMENT DE L'ETE 1992 COURS DE PERFECTIONNEMENT 1992

DESTINE AUX ENSEIGNANTS DU CYCLE D'ORIENTATION LIEU lE 2E lP 2P 3P 4P 5P 6P ENS EDS ACM CO PRO SEC 2d.

THEMES ET DATES LIEUX DESTINATAIRES ANIMATEURS A. Cours du 29 juin au 3 juillet 1992

l Recyclage J. En cours d'année scolaire 1991/1992

Allemand: conférence/débat en allemand Région Maîtres d'allemand du CO M. Christophe Flügel Education musicale 2 lf,l jours MARTIGNY X X

sur les expériences et le système tessinois Sion d'enseignement de l'allemand au niveau du et CO. Conférences données en fin d'après- Martigny 2. Formation continue midi ou en soirée en 2 lieux et 2 soirs différents au printemps 1992. 2.1 Thèmes principau,'1; Mathématique: demi-journées de présenta- Région Maîtres de mathématique à déterminer tion des nouveaux manuels de MATH 7e Sion concernés du CO

-Français lecture, exp. écrite - Mathématique

SION X X X X X X X X SION X X X X X X X X

(2 x une demi-journée pour les enseignants et -Histoire : le moyen âge SION X X X X X X X X X X X X de la section secondaire ou niveau 1 et 2 x Martigny -Allemand SION X X X X X X X X une demi-journée pour les enseignants de la section générale ou niveau II en mai 1992)

- Psychologie-pédagogie SION X X X X X X X X X X X X X X

Il. Semaine du 29 juin au 3 juillet 1992 2.2 Thèmes complémentaires

- Informatique SION X X X X X X X X X X X Français: séminaire sur la pratique de l'oral Sion Maîtres de français du CO M. Jean-François de Piétro et son évaluation (29 et 30 juin)

-Moyens audio-visuels -Milieux naturels valaisans

SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X

Allemand: Sprachkurs (29 juin au 2 juillet) Sion Maîtrés d'allemand du CO M. Christophe Pfammatter, Mmes Sigrun Friedel et Karla-Maria Proske

-Faire maigrir la poubelle -Les oiseaux -La forêt

SION X X X X X X X X SION X X X X X X X X SION X X X X X X X X

Activités mathématiques: sensibilisation Sion Maîtres de mathématique M. François Jacquet + aux ateliers et aux situations ouvertes 2 ou 3 animateurs (29 juin au 2 juillet)

Informatique: cours sur MAC -Initiation Martigny Maîtres du CO concernés M. Michel Chastellain et à CABRI-GEOMETRE à travers le pro- par la géométrie M. Serge Lugon gramme de 7 à 9 (29 juin au 1er juillet)

Informatique : cours sur SMAKY -Editeur Monthey Maîtres du CO travaillant M. Yves Raboud de document PAGE (29 juin au 3 juillet) sur SMAKY

Apprivoiser la soie sans contrainte Sion Maîtresses d'EF et Mme Catherine Lambert (29 juin au 3 juillet) maîtres de TM

-Le conte -Approche existent. des sacrements -Lire Dieu chez l'autre et chez soi -Histoire de l'Eglise en Valais -Education physique -Education musicale 1 (moy. rom.) -Education musicale 2 (animateurs) -Dessin 1 -Céramique A -Céramique au four à bois -ACM 1 à 6P : création 92

SION X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X SION X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X GRIMISUAT X X X X X X X X X X X MARTIGNY X X X X X X X X

Le vitrail (29 juin au 3 juillet) Conthey Maîtres de TM M. François Vuillemin et -L'estampe: technique de base SION X X X X X X X X X X Mme Isabelle Fontannaz -Techniques de communication SIERRE X X X X X X X X X X X X

Formation des animateurs d'éducation au Sion Maîtres de 2e CO n'ayant pas M. Maurice Dirren + choix professionnel (29 juin au 1er juillet) encore suivi cette formation animateurs

Enseignement spécialisé au CO Sion Maîtres de l'enseignement à déterminer (29 juin au 3 juillet) spécialisé

Enseignement aux enfants migrants Région Maîtres de soutien et à déterminer Sion directeurs

- Intégration/corps/cerveau/esprit -Energie -Promotion de la santé -Vie quotidienne à travers le monde -Gestion mentale de A. de la

Garanderie

SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X SION X X X X X X X X X X X X X X

B. COUl'S du 12 au 14 août 1992 III. Semaine du 17 au 21 août 1992

Education physique : cours polysportif Sion Maîtres d'EPH, M. Laurent Rielle + Pour enseignants diplômés en 1992 X X X X X X X X (17 au 19 août) diplômés 1 ou II animateurs

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992 RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

C. COUl'S dUl'ant l'année scolaire 1992/93

Prolongement des cours de juin Enseigner et être soi-même La méthode de TOMATIS Analyse transactionnelle Gestion mentale de A. de la Garanderie Informatique Logopédie Psychomotricité Pour enseignants diplômés en 1992 Philosophie Relations enseignants-parents Difficultés scolaires Moyens audio-visuels ACM 1-6P Céramique

D. REMARQUES:

lE

X X X X X X X X X X X X X

X

2E IP 2P 3P 4P

X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

X X X X X X X X X

SP 6P ENS ED~ ACIv co PRe SEC 2d.

X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

Pour les cours qui se dérouleront durant l'année scolaire les lieux pourront être fIxés en fonction de la provenance des participants. Ces cours seront décentralisés dans la mesure où la demande locale est suffisante.

La date et l'horaire de ces cours pourront être déterminés lors de la première rencontre qui sera fIxée préalablement.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

Formation en cours d'emploi des enseignants d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit

L'application des nouvelles mesures scolaires -notamment l'appui pédagogique intégré -prévues dans le décret sur l'enseignement spécialisé du 25 juin 1986, a occasionné quelques problèmes au sujet de l'engagement du personnel enseignant spécialisé. En effet, faute de candidats diplômés de l'enseignement spécialisé disponibles sur le marché du travail, un certain nombre de com­munes ont été autorisées à engager du personnel non formé spécifIquement selon les bases légales en vigueur. Aussi, compte tenu de cette situation, le Conseil d'Etat, sur la proposition du Département de l'instruction publique, a pris la déci­sion de mettre sur pied une formation à l'intention des enseignants concernés.

Le nombre élevé de candidats à la formation a incité le Département de l'instruction publique à proposer deux cours. Le premier se terminant dans le courant de l'été 1992, nous vous informons que le cours No 2 commencera, comme prévu, au début de l'année scolaire 1992 et durera deux ans. Nous vous transmettons, à cet effet, le document ci-joint contenant les modalités d'organisation du cours ainsi que le formulaire pour votre inscription.

En référence au décret sur l'enseignement spécialisé du 25 juin 1986, nous vous rendons attentifs au fait que ce COUl'S est obligatoire pour les enseignants non formés dans l'enseignement spécialisé.

1. Intitulé du cours Cours extraordinaire de formation des maîtres d'appui, de classes d'obser­vation et de classes à effectif réduit.

2. Durée du cours Cours portant sur deux années: 1992-1994.

3. Diplôme délivré Diplôme cantonal de maître d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit délivré par l'Etat du Valais sur la base d'une formation assu­rée en collaboration avec la Chaire de langue française de l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg. Selon le décret du 29 juin 1988 concernant le traitement du personnel enseignant, ce diplôme permettra d'accéder à une catégorie de salaire supé­rieure à celui d'un enseignant primaire, correspondant à une formation organisée par le Département de l'instruction publique.

4. Possibilités ultérieures pour les candidats Après l'obtention du diplôme cité au point 3, les enseignant(e)s peuvent accéder au diplôme de maître de classes spéciales moyennant une formation complémentaire d'une durée d'un an, gérée par l'Institut de pédagogie cura­tive.

5. Conditions d'admission des candidats Les candidats sont admis selon les modalités définies au point 10. Ils doi­vent être en possession d'un certificat de maturité pédagogique et être titu­laires d'un poste de maître d'appui ou maître d'une classe à effectif réduit ou d'une classe d'observation. Pour les enseignants non formés dans l'enseignement spécialisé, cette for­mation est obligatoire. Les enseignants primaires à plein temps disposent d'une journée hebdoma­daire d'enseignement pour leur formation et cela sans diminution de leur salaire. Les enseignants primaires à temps partiel et tous les enseignants du cycle d'orientation peuvent disposer du cinquième de leur temps d'engagement pour la formation et cela sans diminution de leur salaire (cf décision du DIP du 8 avril 1991 ).

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

Toutefois, seuls les candidats enseignant dans les classes d'observation et les classes à effectif réduit seront remplacés durant ce temps-là.

6. Modalités de formation Diplôme cantonal de maître d'appui, de classes d'observation et de classes à effectif réduit: 1000 heures réparties en deux ans. Les candidats qui désirent obtenir le diplôme de maître de classes spéciales doivent effectuer une année supplémentaire à l'Université de Fribourg.

7. Organisation du cours Organisation générale En dehors des semestres universitaires: les cours se donnent tous les jeu­dis, à raison de 8 heures par jour. Cette période concerne les mois de sep­tembre, octobre, mars et avril. L'organisation de ces cours se fera en Valais, en collaboration avec la direction de l'Ecole Normale, à Sion. Durant la période universitaire, les cours se donnent tous les jeudis à l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg, à raison de 8 heures par jour. Une semaine de cours (40 heures) est organisée en Valais à deux reprises (étés 1992 et 1993).

8. Programme général Cours: 700 heures réparties comme suit:

- 400 heures à l'Institut de Pédagogie Curative; - 300 heures en Valais.

Supervision pédagogique, travaux de séminaire et de diplôme: 300 heures (en Valais).

9. Progl'amme des cow's 9.1. Bases théoriques en pédagogie et psychologie Intitulés des cow's dOlmés à l'Université de FriboW'g: Bases de la pédagogie spécialisée Spécificités des élèves en difficultés Développement de la communication et ses troubles

Intitulés des cow's donnés au Valais: Etiologies Psychologie développementale

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

9.2. Bases théoriques pour les élèves en difficultés Intitulés des cours données à l'Université de Fribourg: Echec scolaire Finalités des structures spécialisées

Intitulés des cours donnés au Valais: La problématique de l'intégration Spécificités des milieux: organisation de l'enseignement, la famille

9.3.Stratégies d'intervention Intitulés des cours donnés à l'Université de Fribourg: Evaluation et modification du comportement cognitif Compétence sociale Construction de projets pédagogiques

Intitulés des cours donnés au Valais: Jeu et pédagogie Gestion de la classe Relations avec les familles -Communication Didactiques spécifiques

Remarque: Des modifications peuvent intervenir quant au type de cours donnés de pré­férence à l'Université de Fribourg plutôt qu'en Valais.

10, Conditions d'inscription Chaque candidat(e) doit remplir toutes les conditions suivantes: 1. Candidats(es) domicilié(e)s dans le canton du Valais.

2. Etre en possession d'un certificat de maturité pédagogique ou d'un diplôme d'enseignant(e) secondaire du 1er degré ou d'un titre jugé équi­valent.

3. Etre titulaire au 1er septembre 1992 d'un poste de maître d'appui ou maître d'une classe à effectif réduit ou d'une classe d'observation.

4. Remplir les conditions de pré-inscription: faire parvenir un dossier adressé à l'Office de l'enseignement spécialisé, Planta 3, 1950 Sion,

avant le 10 avril 1992

dossier contenant les documents suivants: - formule d'inscription dûment remplie (celle-ci peut être retirée auprès

de l'Office de l'enseignement spécialisé, Planta 3, 1950 Sion, Tél. 21.63.02);

- copie du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme d'en sei­gnant(e) secondaire;

- attestation du titulariat d'une classe d'observation ou d'un poste de maître d'appui ou d'une classe à effectif réduit délivré par les autorités compétentes. Pour les candidats(es) qui ne seraient pas en possession de cette attestation au 10 avril 1992, le dossier doit être rentré à cette date, puis complété dès le début de la rentrée scolaire.

5. Les participants doivent payer, sitôt après leur admission, une finance d'inscription de Fr. 250.- dont l'Etat reste bénéficiaire en cas de non fréquentation du cours ou de renonciation à la poursuite de la forma­tion. Ce montant est remboursé aux candidats qui obtiendront leur diplôme.

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Bernard COMBY

Formation d'enseignantes et d'enseignants en économie familiale

Le Département de l'instruction publique du canton du Valais ouvre à la fin août/début septembre 1992 à l'Ecole normale du Valais romand à Sion, un cours de formation pour

enseignantes et enseignants en économie familiale

Dw'ée de formation: 2 ans (années scolaires 1992/1993 -1993/1994).

Horaire hebdomadaire: 3 jours de formation théorique et pratique à l'Ecole normale du Valais romand à Sion

11/2 jour de stages pratiques dans un cycle d'orientation proche du domici­le du candidat.

Conditions d'admission: être porteur(se) d'un certificat de maturité pédagogique ou de types A, B, C, D, E ou d'un brevet d'enseignement.

Conditions d'ouvertw'e : le cours ne sera ouvert que si le nombre d'inscriptions fermes est suffisant.

Diplôme délivré: diplôme cantonal d'enseignante ou enseignant en économie familiale, recon­nu par l'Etat du Valais.

Inscription: Les personnes intéressées peuvent obtenir un formulaire d'inscription au Service de l'enseignement secondaire,

Planta 3, 1950 Sion (tél. : 027/21 62 97).

Les inscriptions devront être retournées à ce même service accompagnées d'un curriculum vitae et des autres pièces requises jusqu'au 29 février 1992,

Renseignements: Pour tous renseignements complémentaires, les intéressés(es) voudront bien s'adresser à la Direction de l'Ecole normale du Valais romand, Pré­d'Amédée 14, 1950 Sion (tél. : 027/23 23 65) ou à :

Mme Berthe SIERRO, Inspectrice d'économie familiale, Petit-Chasseur 17, 1950 Sion (tél. : 027/23 22 29).

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Bernard COMBY

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Dieu en questions

Qui ne s'est pas déjà trouvé déconcerté par ces «grandes questions» des tout-petits, lancées sans crier gare avec le naturel et l'aplomb dont l'enfant seul connaît le secret?

- Dieu existe-t-il vraiment, qui l'a inventé? - Si Dieu est bon, pourquoi les tremblements

de terre? - Où est grand-papa, au cimetière ou au

ciel? ... - Pourquoi Dieu ne l'épand pas quand je lui

parle?..

Et la liste des questions peut s'allonger, au fil des jours, au rythme des grands moments, heu­reux ou malheureux, qui jalonnent toute vie familiale. Questions abruptes et profondes, étourdissantes parfois quand elles résonnent chez l'adulte et qu'elles rejoignent en lui un même point d'interrogation, fiché dans son cœur ... Surtout que l'éducateur aujourd'hui s'interdit de s'en tirer par une habile pirouette du genre Tu comprendras quand tu seras plus grand! Chacun s'efforce de dire tout ce qu'il sait ou croit savoir sur la lune et les étoiles, les moteurs et les ordinateurs, la naissance des bébés et le big-bang des origines ... Mais quand les questions portent sur Dieu, les anges ou le ciel, il n'en va plus de même. Par souci d'honnê­teté envers Dieu ou envers soi-même, par crain­te de réponses incomplètes, hasardeuses, un bon nombre d'adultes restent muets .. . et à la fois regrettent de ne pouvoir répondre en vérité aux enfants.

Beaucoup de parents réalisent alors que ce Dieu en questions des tout-petits les entraîne sur un inévitable chemin de recherche et d'approfondis­sement de leur propre foi. Il n'y a pas si long­temps encore, l'environnement global chrétien pouvait assurer, de près ou de loin, un certain éveil à la foi de l'enfant. De nos jours, les parents se sentent souvent démunis quand ils ont l'audace de se laisser bousculer jusque dans leur foi d'adulte.

C'est pour eux que Joëlle Chabert et François Mow'villiers ont écrit le livre

Parler de Dieu avec les enfants 25 questions de petits

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Les auteurs collaborent depuis de nombreuses années à la rubrique religieuse du journal Pomme d'Api, Par ce livre, ils ne s'adressent pas directement aux moins de huit ans, mais plutôt aux adultes questionnés qui cherchent à dire leur foi et à donner aux enfants le goût de Dieu.

Par des commentaires clairs, simples, dans un style dynamique, ils abordent les quelques 25 questions d'enfants retenues en offrant des élé­ments de réponses qui représentent des points­clés du message chrétien:

- rappel de contextes historiques et culturels du monde biblique et de sa pensée

- références précises à des textes bibliques fondamentaux de la foi chrétienne

- pistes de réponses à l'intention des enfants.

De plus, parce que les questions enfantines ne sont jamais puériles et qu'il faut souvent décoder leur portée réelle, les auteurs, avant de répondre à la question, l'introduisent par quelques nota­tions psychologiques.

Parler de Dieu avec les enfants n'est pas un traité de théologie ou une encyclopédie de la foi. Il est plutôt une boîte à outils dans laquelle les parents peuvent puiser, à n'importe quel cha­pitre, pour façonner, forger leurs propres réponses, selon leur sensibilité et leur expérien­ce spirituelle.

*** Pour les parents qui cherchent un livre pour dia­loguer, raconter, priel' avec l'enfant et à son rythme,

Premiers pas vers Dieu

est un outil à ouvrir et regarder en famille pour découvrir Dieu au quotidien.

Illustré pal' des dessins d'enfants qui invitent à la découverte, les récits profanes ou bibliques, les poèmes, les prières rejoignent tous les ins­tants qui font l'histoire de chaque famille: l'heure du coucher, les copains, la fête de Noël, l'anniversaire ... Des pages qui offrent l'occasion

d'un échange parents-enfants et qui aident à trouver les premiers mots de la foi dans une relecture des petits événements de chaque jour.

Dans chaque thème, quelques lignes sont égale­ment adressées aux parents à propos de récits bibliques ou de questions quotidiennes:

Qu'est-ce que le miracle? Comment raconter un passage d'Evangile? Comment donner goût à la prière?

Ce Dieu en questions du tout-petit, n'est-il pas alors, pOUl' qui ose tenter l'aventure d'une répon­se, comme une invitation à se remettre en route vers le sens de la Vie?

Brigitte Doggwiler resp. Eveil à la Foi

Parler de Dieu avec les enfants Joëlle Chabert, François Mourvilliers Coll. C'est-A-Dire Ed. Centurion 1990, 226 p.

Premiers pas vers Dieu Eveil des jeunes enfants à la foi chrétienne Ed. Tardy 1989, 160 p.

* ces livres sont en consultation au Centre de Catéchèse, service Eveil à la Foi

A Ilécoute des enfants

15500 33 Jour et nuit!

Aidez-les, aidez-nous!

Fondation Sorgentelefon 3426 Aefligen - CCP 34-4800-1

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

ml

Concours de mathématique pour les classes de 4 e année primaire

du Valais romand

A propos de "Multiplions avec des dominos" (situation-problème n03, Résonances, décembre 91)

Au moment de rédigerces quelques commentaires, 556 200 223 aucun bulletin-réponse ne nous est parvenu. Faut- solution 1

il déduire que la recherche proposée était hors de ~ X 5 X 5 portée d'élèves de 4e année, ou bien alors que 3336 1000 11 15 toutes les classes ont repoussé l'envoi de leurs solutions à l'ultime jour du délai imparti dans le but 24 1 526 444 540 d'en recueillir le plus possible? Nous y reviendrons.

X 6 X 5 X 3 X 4 Dans l'attente de la réception de vos solutions, nous vous communiquons les deux que nous détenons. 1446 2630 1332 21 60

Structurer une telle recherche n'est certes pas aisé 500 223 401 et l'ampleur d'une démarche systématique peut solution 2

rebuter les plus courageux. Reste donc le tâton- ~ X 5 X 3 nement. On parvient ainsi à réaliser assez rapi- 1000 11 15 1203 dement trois ou quatre multiplications, mais cela "coince" pour les suivàntes car le domino qui con- 633 41 5 664 554 viendrait a déjà été employé. Certaines observations permettent alors de restreindre le champ de re- X . 4 X 4 X 4 ~ cherche, par exemple: 2532 1660 2656 3324

• Le plus grand produit réalisable (à trouver par les élèves) est xITJ~ 556 x 6 = 3336 (voir solution 1). Donc, un domino "plus grand" que le double-3 (33) ne peut pas se trouver en position D.

[QJ[I]

• Le plus petit produit réalisable est 1000. Celui-ci apparaît dans les deux solutions ci-dessus: 200 x 5 et 500 x 2 (Y aurait-il une autre manière de l'obtenir?) De plus, il est aisé de constater que le double­o ne peut pas occuper une position autre que la C. Mais au fait, le produit 1000 doit-il nécessairement apparaître dans chaque solution? Autrement dit, le domino "1/0" ne peut-il se trouver qu'en D? Dans le même ordre d'idées, quels sont tous les produits multiples de 100 réalisables? Etc.

Ainsi, une manière de parvenir à une solution passe par l'examen simultané des différents produits réalisables et des positions que peut ou ne peut pas occuper un domino. Cela suppose réflexion et persévérance pour chacun mais aussi collaboration dans la classe par l'échange d'observations. Et si malgré tout la solution n'est pas à la clef, vos élèves, tout en s'initiant à la recherche, auront exercé l'algorithme de la multiplication, pris conscience de certaines propriétés de cette opération, établi des liens avec la division et peut-être même observé certains critères de divisibilité. Le temps n'aura assurément pas été investi en vain. Animation "Mathématique"

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

Situation-problème n05 Les multiples croisés C 0

Les lettres A, B, C et D désignent des nombres de deux chiffres (un chiffre par case). Aucun de ces nombres ne :EE commence par zéro.

Réussirez-vous à remplir cette grille de manière que: A soit un multiple de 2, B un multiple de 3, C un multiple de 4 et

Les solutions sont nombreuses. D un multiple de 5 ? Parviendrez-vous à en dresser la liste complète?

Bonne chance et beaucoup de plaisir à faire des mathématiques!

Bulletin-réponse pour la classe Situation-problème n° 5 Les multiples croisés

Classe de (commune, centre scolaire): ____ - _____________ _

Nom et prénom du titulaire: _______________________ _

Adresse du titulaire: _________________________ _

Téléphone: - - - - - - - - - - -_

Notez vos solutions dans les grilles ci-dessous. (Vous pouvez les noter en vrac, comme elles sont venues,

ou selon un ordre logique que vous avez peut-être découvert.)

:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi :ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi :ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi:ffi

Pour la suite (!), veuillez photocopier ce bulletin-réponse et agrafer le tout. Merci!

A retourner, jusqu'au 18 mars, à l'adresse suivante:

( ___ pOints)

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

OROP Animation "Mathématique" Gravelone 5 1950 SION

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Bibliographie valaisanne annuelle Un instrument pour l'étude du Valais

BIBLIOTHÈOUE ~~ \r~LLlSER CAN70NALE KAN70NS-DU VA LAIS BIBLIOTHEK

Toute personne qui s'intéresse aU,1; divers aspects de la vie et de l'histoire du Valais possède désormais un outil de travail privilégié. Il s'agit de la nouvelle Bibliographie valaisanne annllelle dont la pre­mière édition Ouin 1990 -mai 1991) vient de sortir de presse. Elle propose un choix de 700 ouvrages et articles de périodiques offrant un refiet fidèle des intérêts, des interrogations et des études qui animent ce canton.

Quels sont les romans écrits par des Valaisans entre juin 1990 et mai 1991? Quelles études ont été publiées sur l'aménagement du territoire, sur l'histoire du Valais, sur l'architecture, sur les handica­pés, sur l'alpinisme? Quelles recherches ont été effectuées sur l'enseignement et l'instruction? Quels livres, quels articles ont été publiés sur Brigue, Sion, Savièse, Saas-Fee, Vissoie?

La Bibliographie valaisanne, éditée par la Bibliothèque cantonale du Valais et publiée simultanément dans «Vallesia 199h répond à toutes ces questions et à beaucoup d'autres.

Bilingue, couvrant tous les domaines d'activités et tous les champs du savoir, organisée selon un plan systématique, munie de divers index alphabétiques, la Bibliographie valaisanne est destinée à la fois aux spécialistes et à un large public. Toutes les publications recensées dans cet ouvrage sont dispo­nibles à la Bibliothèque cantonale du Valais.

La Bibliographie valaisanne paraîtra désormais chaque année. Elle permet dès maintenant de trouver aisément des renseignements ponctuels sur des sujets précis. Elle montre aussi quels sont les sujets d'études privilégiés dans ce canton: l'architecture, l'archéologie, la recherche agronomique, la création romanesque, parmi d'autres.

A commander, pOUl' le prix de Fr. 10.- + port à: Bibliothèque cantonale, Rue des Vergers 9, 1951 Sion Téléphone: 027/21'63'21

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

INFORMATIONS G É N É R ALE S

INFO ENVIRONNEMENT (\

Département de l'Environnement et de

l'Aménagemenl du territoire De l'air pur au fil des saisons Service de la Protecllon de l'Environnement

Il suffit d'arrêter de respirer pendant quelques secondes poUl' se rendre compte que l'air est un élément vital. L'atmosphère qui entoure la terre est un voile extrêmement fin, aussi fin et fragile qu'une pelure de tomate. C'est grâce à elle cependant que la terre n'est pas un désert glacial comme la planète Mars ou qu'il n'y règne pas une chaleur d'enfer comme sur Vénus avec ses 470 degrés. Des phénomènes complexes ont assuré jusqu'à aujourd'hui la composition constante de l'air que nous respirons. Mais la pollution est en train de détruire cet équilibre naturel très fragile. Une brochure (éditée par l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage) destinée aux élèves, aux enseignants et à tous ceux qui veulent respirer un air pur présente des explications claires et concises sur les différents phénomènes ainsi que des graphiques et de nombreuses photos. D'autres informations indiquent par quel comportement responsable tout un chacun peut contribuer à sauvegarder l'air et la nature.

Quatre saisons pour la pollution La brochure La pollution de l'air et les douze expériences qui la complètent s'adressent à tous ceux dont dépend la salubrité de l'ail' que nous respirons ainsi qu'à la jeune génération qui porte tous nos espoirs. C'est nous qui étouf· fons, pas l'air! Réagissons! nous rappelle M. Bohlen, directeur de l'OFEFP dans son Editorial. En 47 pages richement illustrées, nous découvrons les problèmes liés à la pollution de l'air au fil des quatre saisons. Au printemps, nous subissions l'effet de serre, dont les conséquences climatiques sont encore imprévisibles. En été, l'ozone et le smog estival exercent leurs effets toxiques sur les cultures. Dès l'automne, les pluies acides s'attaquent à la forêt et à la natw'e en général. En hiver enfin, il y va de notre propre santé avec le smog hivernal. Les enfants sont les premières victimes du smog et des polluants atmosphériques. Dans la brochure on vous explique pourquoi nos enfants ont besoin d'un ail' meilleur.

AugmontBtlondeamalDdlos pulmonolros lcontondoZurichl

RÉSONANCES . FÉVRIER 1992

L'avis d'un pédiatre Parents et médecins constatent avec inquiétude qu'un nombre croissant d'enfants font une mala­die après l'autre, n'arrivent pas à se débarrasser d'un l'hume, toussent de façon chronique et ont les muqueuses irritées par un dangereux cock­tail de polluants. Des maladies qui autrefois étaient guéries en deux ou trois semaines durent maintenant plusieurs mois et exigent des médi­caments plus forts. Voici l'avis d'un pédiatre:

Les premières victimes de la pollution ont été les arbres. Maintenant c'est le tour de l'homme, d'une manière moins dramatique il est vrai. Mais il s'agit aussi de la vie de nos enfants. Ceux-ci grandissent dans un environnement tou­jours plus hostile. Beaucoup de médecins consta­tent que leurs petits patients sont de plus en plus sensibles aux maladies.

Des enquêtes menées au niveau national et inter­national viennent corroborer ces résultats. Celui qui prétend que les recherches et les études cli­niques en cours sllr les effets des polluants atmo­sphériques ne sont pas encore assez exhaustives cherche à nier sa responsabilité. Les signaux d'alarme sont évidents. Il nous faut changer notre comportement pour le bien de nos enfants. Notre bien-être et notre confort n'en souffriront pas et IlOS craintes pour l'avenir en seront atté­nuées. (Ch. Homberger, Dl'. FMH pédiatre, St-Gall)

12 expériences pOUl' l'école Les douze expériences simples annexées à la brochure permettront aux élèves de découvrir certains phénomènes en l'apport avec la qualité de l'air. En voici la liste:

- La balance à air (illustration ci-dessous) - Le détecteur de vent - L'anémomètre -Sans air, pas de combustion - L'ail' contient de l'oxygène - L'homme consomme de l'oxygène - De combien d'ail' avons-nous besoin? - L'homme produit du gaz carbonique - Les plantes consomment du gaz carbonique

et produisent de l'oxygène - Provenance du smog hivernal - Fabrication d'un compteur de NO - L'effet de l'anhydride sulfureux sur les

plantes et les matériaux

Commande: Le dossier La pollution de l'ail' (no. de com­mande 319.325/0 est remis gratuitement contre l'envoi d'une étiquette autocollante avec votre adresse pal':

Office central fédéral des imprimés et du maté­riel OCFIM, 3000 Berne

Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire

Chargé d'information

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Ecoles albanaises: les cantons s'engagent

A la suite des bouleversements politiques intervenus dans le pays, les écoles d'Albanie se trouvent dans une situation dramatique: un tiers des bâtiments détruits ou endommagés par l'ancien régime, plus de chauffage, ni de vitres, plus de mobilier ni de matériel scolaire, pas de papier ni de crayons, plus de moyens de transports, etc. Lors de la 17e session de la Conférence permanente des ministres européens de l'éducation à Vienne, le 16 octobre dernier, le ministre albanais de l'éducation a lancé un véritable S.O.S à ses collègues.

Les ministres présents à Vienne ont décidé de mettre sur pied immédiate­ment, sous l'égide du Conseil de l'Europe, une action d'aide d'urgence pour tenter de fournir un minimum de matériel et de moyens financiers destinés à la reconstruction. Déjà engagée dans un important programme d'aide humanitaire et sanitaire à l'ensemble de la population albanaise, la Confédération n'était pas en mesure d'entreprendre de nouvelles actions.

Le Secrétariat de la CDIP-CH, chargé de la coordination de l'aide suisse, s'est adressé avec succès à l'ensemble des cantons. Grâce à leur générosité et à celle de plusieurs communes ou écoles, une aide importante a pu être réunie en très peu de temps. Plus de dix tonnes de matériel (papier, cahiers, appareils de duplication, rétroprojecteurs, crayons et un important mobilier scolaire) ont pu être rassemblées et acheminés, avant Noël, vers l'Albanie, avec la collaboration des autorités italiennes. D'autre part, envi­ron 100'000 francs ont été récoltés et versés au Conseil de l'Europe sur le compte spécial qui servira au financement d'une série de mesures de pre­mière urgence. Des milliers d'enfants albanais retrouveront ainsi l'espoir de poursuivre, cette année encore, leur scolarité.

Moritz Amet Secrétaire général CDIP

Grèce: le tourisme gêne les ours

Les montagnes du Pinde, dans le Nord de la Grèce, représentent un des derniers refuges pour de nombreuses espèces animales. On y trouve encore des ours et des loups, mais les chasseurs et les paysans locaux réduisent de plus en plus l'habitat qui leur était réservé. Ces animaux sont aussi mis en danger par le "tourisme vert» qui va en augmentant. Pour contribuer à la

protection des animaux sauvages de Grèce, la LSPN soutient à Zagori, dans le Parc national du Pinde, l'installation d'un nouveau centre d'information sur la nature. Des posters, des brochures et des séries de diapositives ren­dent les touristes et les autochtones attentifs à la responsabilité qui est la leur dans la sauvegarde des animaux sauvages.

Bulgarie: glasnost et protection de la nature

"Vous ne pouvez vous imaginer à quel point la nature est polluée en Bulgarie» nous dit Ljubomir Sedmakov. Il vient de Sofia et est cofondateur d'Ecoglasnost, une organisation bulgare de protection de l'environnement. Il a passé quatre semaines à la LSPN -Ligue suisse pour la protection de la nature -afin d'étudier lé savoir-faire des organisations de l'Ouest. Le renou­veau politique en Bulgarie ouvre de nouvelles perspectives aux organisa­tions de protection de l'environnement; les pressions exercées par Ecoglasnost ont déjà permis de stopper la construction, très contestée, de la . centrale nucléaire de Belene. En Bulgarie, la protection de la nature et de l'environnement est encore la dernière des préoccupations de la plupart des gens; l'existence de tous les jours demande toute leur énergie. Mais avec

l'introduction de l'économie de marché, la Bulgarie risque de voir ses plus beaux paysages bradés. "II serait encore temps de sauver ces régions et de les mettre sous protection» pense 1. Sedmakov. Son séjour en Suisse est un exemple de la manière dont la LSPN soutient les organisations apparentées de l'Europe de l'Est et du Sud.

Ligue suisse pour la protection de la nature

Le bulletin "Protection de la nature» peut être obtenu auprès de la LSPN, case postale, 4020 Bâle.

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

Le groupe informatique de la Conférence des chefs de service de l'enseignement secondaire (CS2) organise une séance de démonstration multimédia à l'intention des enseignants de Suisse romande.

Cette démonstration, dont vous trouverez le pro­gramme ci-après, s'adresse à toutes les per­sonnes intéressées, quels que soient leur ordre et leur degré d'enseignement.

L'inscription à cette séance peut se faire par téléphone au 027/2162 85, ou par écrit à: ORDP-Informatique, Gravelone 5, 1950 SION, jusqu'au 26 février 1992.

ORDP-Informatique Serge Rappaz

Multimédia

PROGRAMME DE LA SÉANCE ROMANDE MULTIMÉDIA

DU 18 MARS 1992 A LAUSANNE

1. Présentation du CD Rom Le sacre du prin­temps par Yves LAMBERCY.

2. Présentation du CD Rom Nature pile et face par Jean-Christophe DECKER et Christian SPRING.

3. Présentation du CD Rom Approche du monde de la chimie par Jean-Christophe DECKER et Christian SPRING.

4. Présentation du CD Rom Zyzomys par Giancarlo V ALCESCHINI.

5. Présentation du CD Rom AVES par Bernard WEBER et Jean-Christophe DEC­KER.

6. Présentation du CD Rom Le Robert par Giancarlo V ALCESCHINI.

7. Présentation du CD Rom La fiûte enchantée par Yves LAMBERCY.

Cette séance aura lieu de 14h30 à 17h00, à l'Auditoire C du Collège propédeutique de l'Université de Lausanne, DOl·igny.

t9L1MEP WTLLI

Association valaisanne des maîtres d'éducation physique Walliser Turnlehrerverein

TOURNOI DE VOLLEYBALL DES ENSEIGNANTS

L'AVMEP organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son tra­ditionnel tournoi de volleyball.

Lieu: Salle Omnisports du collège des Creusets à Sion.

Date: Mercredi 25 mars 1992.

Horaire: de 13 h 30 à 17 h 00.

Equipes: Masculine ou mixte (2 filles au minimum sur le terrain).

Frais: La finance d'inscription de Fr 30.- par équipe est à verser le jour du tournoi.

Les inscriptions sur le talon-réponse doivent parvenir avant le 18 mars 1992 au responsable du tournoi:

Monsieur Pascal GERMANIER R. de Savoie 1962 Pont-de-la-Morge 027 / 36 20 73 L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d'accident.

RÉSONANCES· FÉVRIER 1992

** *****:~********* ** ************ ***************************** *********

BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom de l'équipe

Equipe masculine ou mixte (souligner ce qui convient)

Responsable de l'équipe

Nom / Prénom

Adresse

Téléphone

*********************************************************:~***********

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

Tous les jours

de 9 à 17 heures

Foire Suisse d'Echantillons

CH-4021 Bâle

Tél. 061/6862020

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Quoi de neuf à l'IRD P? DESCHENAUX, Ivan, -Formation à l'Europe et moyens d'enseignement: bibliographie commentée, - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1991. - 11 p. -(Regards 91.307)

Quelles sont les publications aujourd'hui dispo­nibles et qui permettent une insertion meilleure de la dimension européenne dans l'éducation?

Les résultats d'une recherche bibliographique, présentés dans le document, apportent des élé­ments de réponse à cette question.

Les documents recensés (recueils de données, manuels et atlas, documents à usage pédago­gique ou autres) sont assortis, pour les plus inté­ressants, de quelques commentaires. Figurent, en dernière partie, les coordonnées des sources sollicitées.

WEISS, Jacques. - La rénovation de l'ensei· gnement du français en Suisse romande: intentions, réalités et perspectives, -Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1991. - 12 p. -(Regards 91.308)

Il y a plus de vingt ans, à l'occasion de la cOOl'di­nation des systèmes scolaires cantonaux, la Suisse romande a notamment entrepris une pro­fonde modernisation de ses enseignements. Cet article tente de décrire la rénovation engagée dans le domaine du français.

Il présente tout d'abord les ambitions de ce pro­jet ainsi que les mesures prises pour en assurer la mise en œuvre; dans un deuxième temps, il tente de dresser un état des lieux de l'enseigne­ment du français, présentant sans complaisance

le bilan de cet important renouvellement des pratiques pédagogiques.

Enfin, une dernière partie tente de tracer des voies pour l'avenir et invite enseignants et res­ponsables de l'école à ne pas craindre de «renou­veler cette rénovation» pour permettre aux élèves de parvenir, mieux encore qu'aujourd'hui, à la maîtrise de la langue française.

Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à:

IRDP/Secteur de documentation

43, faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7 Tél. (038) 24 4191

<Ç.0~~ • •• (\"\ N h /<Ç.

Une exposItlOn de lIvres 1" ," ~~0&

Grâce au concours de plus de 15 éditeurs suisses et étrangers Littéra­Découverte organise

UNE VASTE EXPOSITION DE LIVRES POUR ENFANTS ET ADOLESCENTS

au centre sportif de St-Maurice, les vendredi 3, samedi 4, dimanche 5 avril 1992, de 10h00 à 18h00, avec comme principaux éditeurs:

Gallimard jeunesse Flammarion Duculot Ecole des loisirs Hatier

RÉSONANCES - FÉVRIER 1992

L'entrée est entièrement libre et gratuite pour les enfants jusqu'à 16 ans, les classes seront les bienvenues. De nombreux coins-lecture seront aménagés à cet effet ainsi que bien d'autres animations et deux confé­rences.

Il s'agira de la plus importante exposition de livres de Suisse vouée entière­ment aux enfants et adolescents.

Nous vous attendons nombreux!

Vous pouvez obtenir de la documentation auprès de la librairie de la Grand­rue, St-Maurice, Tél. 025 / 65.14.68

LITTÉRA-DÉCOUVERTE 1890 SAINT-MAURICE

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, février 1992

CALCUTTA, UN AUTRE REGARD

Une exposition des photographies de Benoît Lange se tiendra du vendredi 24 janvier au mardi 3 mars 1992

à la Galerie des Buissonnets, rue St·Georges 31, à Siet're,

L'exposition est ouverte tous les jours saufle lundi entre 14h et 20h.

La vente du livre, Dans Calcutta, le médecin des oubliés, des posters et des cartes postales est assurée SUl' place tous les après-midi,

saufle lundi, entre 14h et 20h.

SION: AGENDA CULTUREL Musée cantonal des beaux·arts Place de la Majorie 15 1950 SION COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours sauflundi: 10hOO/12hOO 14hOO/18hOO ' L'exposition se continue à la Grange·à·l'Evêque, Sion

Musée cantonal d'archéologie Rue des Châteaux 12 1950 SION ouvert tous les jours, sauflundi: 10hOO/12hOO 14hOO/18hOO

A Mal'tigny: En collaboration avec la fondation Pierre Gianadda de Martigny CALIMA Colombie précolombienne du 28 novembre 1991 au 8 mars 1992 (tous les jours de lOhOO-12hOO/13h30-18hOO) Visites cOlllmentées les mercredis soir à 20h00 A l'occasion de cette exposition paraît un ouvrage largement illustré sur la culture de Calima.

Musée cantonal d'histoire militaire Château de St·Maurice 1890 ST·MAURICE

COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours sauflundi: lOhOO/12hOO 14hOO/18hOO '

LA DIRECTION DES MUSÉES CANTONAUX 1950 SION

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP)

Directew' Jean-Pierre Salamin Gravelone5 1950 Sion Téléphone (027) 2162 85.

Rédactew' de ''Résonances' Jacques Darbellay

Photographe Christine Antonin

Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en oOset en noir et une teinte vive photoli­tbos fourn ies ou frais de reproduction facturé~ séparé­ment pour documents foumis prêts à la reproduction.

Parutiou U! 15 de chaque mois sauf juillet et août.

Délai de remise des textes et des annonces U! 20 du mois précédent.

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