repas pédagogique du mardi 9 février 2010

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Brest quartiers Mercredi 10 février 2010 Ouest-France Bellevue Un repas pédagogique préparé par la Segpa de Kerhallet Mardi, dans le cadre d’un projet d’o- rientation les menant à un CAP, 8 é- lèves de 3 e en Segpa à Kerhallet ont réalisé, présenté et servi un repas à base de légumes, en respectant les règles d’hygiène, de sécurité et d’er- gonomie. « Nous travaillons sous forme de projets, ce qui permet de stimuler la création et l’invention des élèves, explique Véronique Rabory, profes- seur d’atelier cuisine en Segpa. Cela permet aussi de développer des ca- pacités, des savoirs faires et des comportements. » Touchant à la propreté, aux métiers de la bouche, à l’hôtellerie-restaura- tion, aux services à la personne, les ateliers suivis par les élèves en 4 e et 3 e ont permis de découvrir des ac- tivités. Et ils ont porté leurs fruits ! Résultat, mardi, un déjeuner et ser- vice sans faute pour 16 personnes. Au menu : cocktail kerha’fruité et ses amuse-bouches, aumônière in- dienne et sa sauce veloutée, carottes braisées, gâteau à la carotte et crème anglaise. Pour mener à bien ce projet, les élèves ont participé à diverses acti- vités : visite d’une ferme bio sur l’île de Batz, visite de l’Unité de produc- tion culinaire du CHU de la Cavale Blanche et de la cafétaria Flunch, recherche d’un menu équilibré, ré- daction d’un menu sur ordinateur, préparation et service en salle du re- pas etc… La décoration de la salle de restau- rant a été assurée par les élèves de 5 e et 3 e Segpa de Mme Balbous qui ont fabriqué des légumes en papier mâ- ché et des sets de table. L’objectif est aussi de partager les recherches de recettes, apport nutritionnel, gammes de légumes, labels de qualité et logo AOC, avec les élèves partenaires eu- ropéens du collège de Kerhallet. Véronique Rabory et ses élèves ont porté un projet très enrichissant, permettant d’accéder à une formation diplômante. Quatre Moulins Au conseil de quartier : écologie, la ville et les chiens… Les membres du conseil consulta- tif de quartier (CCQ) des Quatre- Moulins se sont réunis à l’invitation du président, Jacques Quilien, pour parler écologie urbaine et intégration de l’animal dans la ville. Régine Daras, de la direction Écologie Urbaine, a d’abord évoqué le plan de désherbage sur le territoire de Brest Métropole Océane. « Le bi- lan de nouvelles pratiques met en avant l’abandon des désherbants à base de produits chimiques sur la voirie. Ceci a eu pour conséquence directe une amélioration specta- culaire de la qualité de certaines eaux. » Le travail des agents a été modifié par l’emploi de machines qui malheu- reusement ne peuvent pas accéder partout. Une crainte exprimée : que dans certaines zones, les riverains en viennent à désherber eux-mêmes avec des produits que la communau- té a abandonnés. « Le risque est très faible mais pour l’éviter, BMO multi- plie les campagnes d’information. » Entre 30 000 et 35 000 chiens brestois Robert Tanguy, responsable du Service animal et ville, de la Direction Sanitaire et Santé, est ensuite inter- venu sur l’intégration de l’animal dans la ville, les droits et devoirs des maîtres. Brest compterait entre 30 000 et 35 000 chiens dont environ 750 dé- clarés sont classés en catégorie 1 et 2. Si les problèmes de sécurité ne sont pas d’actualité, les déjections canines font en revanche partie des sujets fréquemment mis en avant. Anne-Marie Cibaud, adjointe en charge de la Propreté, soulignait « l’efficacité, certes limitée dans le temps, mais décelable, des campagnes d’information dont celle par pictogrammes ». Malgré tout, l’idée d’interdire certains jardins aux chiens fait son chemin. Idée qui a fait plaisir à ce père de famille pour le moins agacé de ne pouovoir envi- sager un pique-nique en famille au Jardin des explorateurs pour cause de déjections canines. « Quant à l’idée de s’attaquer au porte-mon- naie, elle reste peu dissuasive si l’on se fie à l’expérience de Paris où seules 88 amendes l’an passé. » Des spécialistes en écologie urbaine et dans l’intégration de l’animal dans la ville ont animé une conférence au conseil consultatif de quartier. Saint-Marc Les nouvelles technologies expliquées aux anciens Monique Argoualch et le club du Landais sont venus présenter l’opéra- tion Intergener@tions à la résidence Saint-Marc devant une trentaine de personnes fort motivées qui n’ont pas hésité à poser des questions très pertinentes. Depuis 2003, le dispositif Relais Kerbonne, avec l’Association Infini, la Ville et la résidence Louise-Le Roux, met en contact des enfants de 12 à 16 ans en rejet scolaire et des personnes âgées autour d’un point commun : les nouvelles technolo- gies. Formés à l’utilisation d’Internet, les élèves reçoivent à leur tour une formation de formateur. Puis ils se rendent chaque semaine dans une résidence de personnes âgées pour initier à l’informatique et à Internet les résidants qui le souhaitent. À chaque séance, un élève intervient auprès d’une ou deux personnes âgées et s’adapte aux souhaits exprimés : vi- sites de sites, utilisation du clavier et de la souris, courrier électronique. Ces élèves prennent pleinement à cœur leur rôle de formateur. Cela crée des liens entre générations, les élèves retrouvent confiance en eux, se sentent utiles et les personnes â- gées sont heureuses de transmettre leur expérience et d’apprendre de nouvelles technologies. Contact. http://intergenerations.infi- ni.fr/ Monique Argoualch a présenté le projet intergnér@atiosn devant un public très intéressé. Saint-Pierre Annie Guillou, l’aquarelliste en quête permanente À la maison pour tous de Saint-Pierre, parmi les très nombreuses activités proposées au public, l’art est en très bonne place. La peinture, dont l’a- quarelle en fait partie. L’atelier, animé par Annie Guillou, a son ambiance du fait même que le professeur, artiste elle-même, donne de précieux conseils, encourage et invite ses élèves à oser exprimer tout leur talent. Son œil exercé détecte immédiatement ce papier trop sec, cette couleur sans force. Sa fidélité à Édith Kramer, aqua- relliste internationale et son attrait pour le travail de Marc Foly, qu’elle a récemment rencontré, confirment ce besoin de regarder ailleurs. Sa prochaine rencontre avec Victoria Prischedko lui fera découvrir d’autres approches. L’artiste d’origine uk- rainienne peint des sujets qui s’ap- puient sur les paysages urbains dont elle sait exhumer toutes les nuances de couleurs par le processus du mouillé « véritable image de la vie où la couleur s’écoule, se meut, é- volue, avance sans direction déter- minée ». Il se passera plusieurs mois avant qu’Annie « digère » ce qu’elle a dé- couvert pour, à son tour, en faire pro- fiter ses élèves. Annie Guillou, artiste peintre, enseigne l’aquarelle à la maison pour tous de Saint-Pierre. Europe Vivre ensemble 29 fête le Nouvel an chinois Samedi soir, l’association franco- chinoise Vivre ensemble 29 a fêté l’entrée dans l’année du Tigre avec quelques jours d’avance. Une cin- quantaine d’adhérents et de sympa- thisants, Français et Chinois, se sont retrouvés au restaurant Le Phuc- Minc. À la façon chinoise, les vœux de bonheur, de prospérité et de longé- vité ont été adressés à tous. La pro- chaine sortie a lieu le 7 mars dans les Monts d’Arrée, et sera l’occasion d’une rencontre inédite avec l’asso- ciation chinoise de Brennilis. Adhérents et sympathisants français et chinois de Vivre ensemble 29, avant de passer à table à l’occasion du Nouvel an chinois, samedi soir. Centre Alain Le Saout expose à la médiathèque de Saint-Martin Originaire de Douarnenez, mais ré- sidant à Nantes, Alain Le Saout est photographe amateur. Il aime pho- tographier des lieux en déshérence, où il y a peu de présence humaine. Il axe son exposition Les Non lieux sur le chantier naval, avec ses cales de bassins et ses alignements de tins, synonymes d’absences d’activité in- dustrielle. En photographiant des lieux en- combrés par des rebuts de la socié- té de consommation, il révèle ainsi sa présence et les traces de son pas- sage. Le poète Alain Le Beuze, à pro- pos du photographe, a évoqué « un arpenteur des lieux abandonnés, de ces marges urbaines où les fêtes et les drames ont jeté au vent de la vie leurs pétales de tristesse et de joie ». L’exposition se déroule dans le cadre du festival Pluie d’Images. Jusqu’au 27 février. Médiathèque de Saint-Martin, place Guérin. Marion Folgoas (à droite) de la médiathèque de Saint-Martin, a présenté le photographe Alain Le Saoût (à gauche) lors du vernissage de son exposition « Les Non lieux ». Lambézellec Visite de quartier par Isabelle Le Glas Dans le cadre des visites de quar- tier, Isabelle Le Glas, maire adjointe de Lambézellec, propose de rencon- trer les habitants des secteurs de Keruscun,Restic,Loscoat,Marréguès le jeudi 11 février. Rendez-vous à 13 h 45, angle des rues Françoise- Dolto - A.-Binet ; 14 h 30, angle des rues du Restic - Loscoat ; 15 h 15, angle des rues du Restic - G.-Raoul ; 16 h, angle des rues Marréguès - E. Piaf et à 16 h 45, angle des rues du Tromeur - Contre Torpilleur Maillé Brézé. Propositions et remarques peuvent être transmises à la mai- rie de quartier de Lambézellec, par courriel (mairie-lambezellec@mai- rie-brest.fr) ou par téléphone au 02 98 00 85 20. Le club de la résidence Saint-Marc très actif Le Club de la résidence Saint-Marc présidé par Jacques Keranguéven vient de tenir son assemblée géné- rale en présence de Mme Creff, élue en charge des personnes âgées, et de Jean-Michel Burel, directeur. L’assemblée était fort nombreuse, à l’issue d’un kig-ha-farz dégusté par plusieurs adhérents. Le club a repris son régime de croisière grâce à l’ar- rivée de nouveaux animateurs pour les activités. 2009 fut également l’an- née du 30 e anniversaire du club fêté en présence de François Cuillandre, maire de Brest. Lotos, spectacles, sorties à la jour- née, repas annuel, permettent à la centaine d’adhérent de trouver un loi- sir correspondant à ses aspirations. En outre, chaque semaine, ont lieu des activités chant, dessin, qui re- groupent de nombreux membres. Une assemblée importante est venue à l’AG du Club de la Résidence Saint Marc.

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Page 1: Repas pédagogique du mardi 9 février 2010

Brest�quartiers Mercredi�10�février�2010

Ouest-France

Bellevue

Un�repas�pédagogique�préparé�par�la�Segpa�de�KerhalletMardi,�dans�le�cadre�d’un�projet�d’o-rientation�les�menant�à�un�CAP,�8�é-lèves�de�3e en�Segpa�à�Kerhallet�ont�réalisé, présenté et servi un repas à�base�de�légumes,�en�respectant� lesrègles�d’hygiène,�de�sécurité�et�d’er-gonomie.

«�Nous�travaillons�sous�forme�deprojets,�ce�qui�permet�de�stimulerla�création�et�l’invention�des�élèves,explique� Véronique� Rabory,� profes-seur�d’atelier�cuisine�en�Segpa. Cela�permet�aussi�de�développer�des�ca-pacités,� des� savoirs� faires� et� descomportements.�»

Touchant�à�la�propreté,�aux�métiers�de� la�bouche,�à� l’hôtellerie-restaura-tion,� aux�services�à�la�personne,�les�ateliers�suivis�par�les�élèves�en�4e et�3e ont�permis�de�découvrir�des�ac-tivités. Et ils ont porté leurs fruits !Résultat,�mardi,� un�déjeuner�et� ser-vice sans faute pour 16 personnes.�Au� menu� :� cocktail� kerha’fruité� etses� amuse-bouches,� aumônière� in-dienne�et�sa�sauce�veloutée,�carottes�braisées,�gâteau�à�la�carotte�et�crème�anglaise.�

Pour� mener� à� bien� ce� projet,� lesélèves�ont�participé�à�diverses�acti-vités�:�visite�d’une�ferme�bio�sur� l’îlede�Batz,�visite�de�l’Unité�de�produc-tion� culinaire� du� CHU� de� la� CavaleBlanche et de la cafétaria Flunch,�

recherche� d’un� menu� équilibré,� ré-daction d’un menu sur ordinateur,�préparation�et�service�en�salle�du�re-pas�etc…�

La�décoration�de�la�salle�de�restau-rant�a�été�assurée�par�les�élèves�de�5e

et�3e Segpa�de�Mme�Balbous�qui�ont�

fabriqué�des�légumes�en�papier�mâ-ché�et�des�sets�de�table.�L’objectif�est�aussi�de�partager�les�recherches�de�recettes,�apport�nutritionnel,�gammes�de�légumes,�labels�de�qualité�et�logo�AOC,�avec�les�élèves�partenaires�eu-ropéens�du�collège�de�Kerhallet.

Véronique�Rabory�et�ses�élèves�ont�porté�un�projet�très�enrichissant,�permettant�

d’accéder�à�une�formation�diplômante.

Quatre�Moulins

Au�conseil�de�quartier�:�écologie,�la�ville�et�les�chiens…Les� membres� du� conseil� consulta-tif� de� quartier� (CCQ)� des� Quatre-Moulins se sont réunis à l’invitationdu président, Jacques Quilien, pour�parler�écologie�urbaine�et�intégration�de�l’animal�dans�la�ville.�

Régine� Daras,� de� la� directionÉcologie�Urbaine,�a�d’abord�évoquéle�plan�de�désherbage�sur�le�territoire�de�Brest�Métropole�Océane.�«�Le�bi-lan�de�nouvelles�pratiques�met�enavant�l’abandon�des�désherbants�à�base de produits chimiques sur la�voirie.�Ceci�a�eu�pour�conséquence�directe� une� amélioration� specta-culaire de la qualité de certaineseaux.�»

Le�travail�des�agents�a�été�modifié�par�l’emploi�de�machines�qui�malheu-reusement ne peuvent pas accéder�partout.�Une�crainte�exprimée�:�quedans� certaines� zones,� les� riverainsen�viennent�à�désherber�eux-mêmes�avec�des�produits�que�la�communau-té�a�abandonnés.�«�Le�risque�est�très�faible mais�pour l’éviter, BMO�multi-plie�les�campagnes�d’information.�»

Entre�30�000�et�35�000�

chiens�brestois

Robert� Tanguy,� responsable� duService�animal�et�ville,�de�la�Direction�Sanitaire�et�Santé,�est�ensuite� inter-venu sur l’intégration de l’animal�

dans�la�ville,�les�droits�et�devoirs�des�maîtres.�Brest compterait entre 30 000 et35�000�chiens�dont�environ�750�dé-clarés�sont�classés�en�catégorie�1�et�2.� Si� les� problèmes� de� sécurité� nesont� pas� d’actualité,� les� déjectionscanines�font�en�revanche�partie�des�sujets�fréquemment�mis�en�avant.�Anne-Marie� Cibaud,� adjointe� encharge� de� la� Propreté,� soulignait«� l’efficacité,� certes� limitée� dansle� temps,� mais� décelable,� des

campagnes� d’information� dontcelle� par� pictogrammes� ».� Malgrétout,�l’idée�d’interdire�certains�jardins�aux�chiens�fait�son�chemin.�Idée�qui�a�fait�plaisir�à�ce�père�de�famille�pour�le�moins�agacé�de�ne�pouovoir�envi-sager� un� pique-nique� en� famille� auJardin des explorateurs pour causede� déjections� canines.� « Quant à�l’idée de s’attaquer au porte-mon-naie, elle reste peu dissuasive si�l’on�se�fie�à�l’expérience�de�Paris�où�seules�88�amendes�l’an passé.�»

Des�spécialistes�en�écologie�urbaine�et�dans�l’intégration�de�l’animal�dans�la�

ville�ont�animé�une�conférence�au�conseil�consultatif�de�quartier.

Saint-Marc

Les�nouvelles�technologies�expliquées�aux�anciensMonique� Argoualch� et� le� club� duLandais�sont�venus�présenter�l’opéra-tion�Intergener@tions�à� la�résidenceSaint-Marc� devant� une� trentaine� depersonnes� fort� motivées� qui� n’ontpas�hésité�à�poser�des�questions�très�pertinentes.

Depuis� 2003,� le� dispositif� RelaisKerbonne, avec l’Association Infini,�la� Ville� et� la� résidence� Louise-LeRoux,�met�en�contact�des�enfants�de�12�à�16�ans�en�rejet�scolaire�et�despersonnes� âgées� autour d’un� pointcommun : les nouvelles technolo-gies.

Formés à l’utilisation d’Internet,�les�élèves� reçoivent� à� leur� tour�uneformation de formateur. Puis ils serendent� chaque� semaine� dans� unerésidence�de�personnes�âgées�pour�initier�à�l’informatique�et�à�Internet�les�résidants�qui�le�souhaitent.�À�chaque�séance,� un� élève� intervient� auprèsd’une� ou� deux� personnes� âgées� ets’adapte aux souhaits exprimés : vi-sites�de�sites,�utilisation�du�clavier�et�de�la�souris,�courrier�électronique.

Ces� élèves� prennent� pleinementà cœur leur rôle de formateur. Cela�crée�des�liens�entre�générations,�les�

élèves retrouvent confiance en eux,�se�sentent�utiles�et� les�personnes�â-gées�sont�heureuses�de�transmettre�leur� expérience� et� d’apprendre� de

nouvelles�technologies.

Contact. http://intergenerations.infi-

ni.fr/

Monique�Argoualch�a�présenté�le�projet�intergnér@atiosn�devant�un�public�très�

intéressé.

Saint-Pierre

Annie�Guillou,�l’aquarelliste�en�quête�permanente

À�la�maison�pour�tous�de�Saint-Pierre,�parmi� les� très�nombreuses�activitésproposées�au�public,�l’art�est�en�très�bonne� place.� La� peinture,� dont� l’a-quarelle�en�fait�partie.

L’atelier,�animé�par�Annie�Guillou,�a�son�ambiance�du� fait�même�que� leprofesseur,�artiste�elle-même,�donne�de� précieux� conseils,� encourage� etinvite�ses�élèves�à�oser�exprimer�tout�leur� talent.� Son� œil� exercé� détecteimmédiatement ce papier trop sec,�cette�couleur�sans�force.

Sa� fidélité� à� Édith� Kramer,� aqua-relliste� internationale� et� son� attraitpour� le� travail� de� Marc� Foly,� qu’ellea� récemment� rencontré,� confirment

ce besoin de regarder ailleurs. Sa�prochaine rencontre avec Victoria�Prischedko�lui�fera�découvrir�d’autres�approches.� L’artiste� d’origine� uk-rainienne� peint� des� sujets� qui� s’ap-puient�sur�les�paysages�urbains�dont�elle�sait�exhumer�toutes�les�nuances�de� couleurs� par� le� processus� dumouillé�«�véritable image�de la�vieoù�la�couleur�s’écoule,�se�meut,�é-volue,�avance�sans�direction�déter-minée�».

Il�se�passera�plusieurs�mois�avantqu’Annie�«�digère�»�ce qu’elle�a�dé-couvert�pour,�à�son�tour,�en�faire�pro-fiter�ses�élèves.

Annie�Guillou,�artiste�peintre,�enseigne�l’aquarelle�à�la�maison�pour�tous�de�

Saint-Pierre.

Europe

Vivre�ensemble�29�fête�le�Nouvel�an�chinois

Samedi soir,� l’association� franco-chinoise� Vivre� ensemble� 29� a fêtél’entrée� dans� l’année� du� Tigre� avecquelques� jours� d’avance.� Une� cin-quantaine�d’adhérents�et�de�sympa-thisants,�Français�et�Chinois,�se�sont�retrouvés� au� restaurant� Le� Phuc-Minc.

À� la� façon� chinoise,� les� vœux� debonheur,�de�prospérité�et�de� longé-vité�ont�été�adressés�à�tous.�La�pro-chaine� sortie� a� lieu� le�7�mars�dansles�Monts�d’Arrée,�et�sera�l’occasion�d’une� rencontre� inédite�avec� l’asso-ciation�chinoise�de�Brennilis.

Adhérents�et�sympathisants�français�et�chinois�de�Vivre�ensemble�29,�avant�de�

passer�à�table�à�l’occasion�du�Nouvel�an�chinois,�samedi�soir.

Centre

Alain�Le�Saout�expose�à�la�médiathèque�de�Saint-Martin

Originaire de Douarnenez, mais ré-sidant�à�Nantes,�Alain�Le�Saout�estphotographe amateur. Il aime pho-tographier des lieux en déshérence,�où�il�y�a�peu�de�présence�humaine.�Il�axe�son�exposition�Les�Non�lieux sur�le chantier naval, avec ses cales debassins et ses alignements de tins,�synonymes�d’absences�d’activité� in-dustrielle.

En photographiant des lieux en-combrés�par�des�rebuts�de�la�socié-té de consommation, il révèle ainsi�

sa�présence�et�les�traces�de�son�pas-sage.�Le�poète�Alain�Le�Beuze,�à�pro-pos�du�photographe,�a�évoqué�«�un�arpenteur� des� lieux� abandonnés,de�ces�marges�urbaines�où�les�fêtes�et�les�drames�ont�jeté�au�vent�de�la�vie leurs pétales de tristesse et dejoie�».�L’exposition�se�déroule�dans�le�cadre�du�festival�Pluie�d’Images.

Jusqu’au� 27� février. Médiathèque

de�Saint-Martin,�place�Guérin.

Marion�Folgoas�(à�droite)�de�la�médiathèque�de�Saint-Martin,�a�présenté�le�

photographe�Alain�Le�Saoût�(à�gauche)�lors�du�vernissage�de�son�exposition�

«�Les�Non�lieux�».

Lambézellec

Visite�de�quartier�par�Isabelle�Le�Glas

Dans� le� cadre� des� visites� de� quar-tier,� Isabelle�Le�Glas,�maire�adjointede�Lambézellec,�propose�de�rencon-trer les habitants des secteurs deKeruscun,�Restic,�Loscoat,�Marréguès�le jeudi 11 février. Rendez-vous à�13�h�45,� angle�des� rues�Françoise-Dolto�-�A.-Binet�;�14�h�30,�angle�des�rues du Restic - Loscoat ; 15 h 15,�angle�des�rues�du�Restic�-�G.-Raoul�;�

16�h,�angle�des�rues�Marréguès�-�E.�Piaf�et�à�16�h�45,�angle�des�rues�du�Tromeur� -� Contre� Torpilleur� MailléBrézé.� Propositions� et� remarquespeuvent� être� transmises� à� la� mai-rie de quartier de Lambézellec, par�courriel� ([email protected])� ou� par� téléphone� au02�98�00�85�20.

Le�club�de�la�résidence�Saint-Marc�très�actifLe�Club�de� la� résidence�Saint-Marcprésidé� par� Jacques� Keranguévenvient�de� tenir� son�assemblée�géné-rale�en�présence�de�Mme�Creff,�élue�en charge des personnes âgées,�et de Jean-Michel Burel, directeur.�L’assemblée était fort nombreuse, à�l’issue d’un kig-ha-farz dégusté par�plusieurs�adhérents.�Le�club�a�repris�son�régime�de�croisière�grâce�à� l’ar-rivée de nouveaux animateurs pour�les�activités.�2009�fut�également�l’an-née�du�30e anniversaire�du�club�fêté�en�présence�de�François�Cuillandre,�maire�de�Brest.

Lotos,�spectacles,�sorties�à�la�jour-née, repas annuel, permettent à la�centaine�d’adhérent�de�trouver�un�loi-sir correspondant à ses aspirations.�En outre, chaque semaine, ont lieudes� activités� chant,� dessin,� qui� re-groupent�de�nombreux�membres.

Une�assemblée�importante�est�venue�à�l’AG�du�Club�de�la�Résidence�Saint�

Marc.