vaulxenvelinlejournal

16 sePtembre 2020N°224

Renouvellement urbain, éducation, emploi :la ministre de la Ville à Vaulx

� Du neuf dans les collèges et lycées Une rentrée sous le signe du changement

Malgré les contraintes imposées par la pandémie, les établissements d’enseignement secondairede Vaulx et de Villeurbanne Saint-Jean affichent leur dynamisme pour cette année scolaire, avecde nouvelles directions et de nouveaux projets pédagogiques. lire p.8-9

� Plus de moyens pour la sécuritéL’adjointe Muriel Lecerf évoque les projets du mandat lire p.4

� Un nouveau dispositif pour l’emploiLes Emplois francs séduisent les entreprises vaudaises lire p.5

� Plaisir de se retrouver Les centres sociaux Lévy, Peyri et du Grand Vire ont fait leurrentrée, tout comme la MJC lire p.10

� Nature en fêteLe Conseil des seniors voit la vie en vert le 26 septembre lire p.16

Nommée il y a deux mois, Nadia Haiest venue à Vaulx-en-Velin, où elle a rencontré élus, acteurs économiques, étudiants et parents d’élèves et a visité le chantier de la future médiathèque-maison de quartier.

lire p.3

2 SEP

Vaulx libéréeLa libération de la ville a été célébrée, 76 ans aprèsjour pour jour, par la maire, Hélène Geoffroy,la députée, Anissa Khedher, l’adjointe au maire deLyon, Florence Delaunay, les élus et des citoyens, devant la stèle des Résistants et combattants de l’usine Tase. Dans son discours,l’édile a rappelé “l’idéal de liberté transcendé par ces combattants venus de tous les horizons”. Les noms des 14 ouvriers de l’usine tombés pourla liberté ont été appelés et Augustin Garcia, l’un des derniers résistants vaudais, qui s’est éteinten août, a été salué. Un second dépôt de gerbes a eu lieu face à la mairie annexe, devant la plaquecommémorant la libération de Vaulx.

4 SEP

Lever de rideau aux 5CLes équipes du Centre culturel communal Charlie-Chaplin ont convié les abonnés et les partenaires à une première soirée de présentation de la saison et à un temps de rencontre privilégié. À cette occasion, la compagnie L’Harmonie communale, en résidence cette année à Vaulx-en-Velin, a joué un extrait de la pièce “Olivier Massondoit-il mourir ?”, qui est programmée dans son intégralité vendredi 13 novembre. La grande soirée de lancement de la saison aura lieu samedi 26 septembre.

3 SEP

Des masquespour la rentrée

Pour la cinquième fois depuis le mois de mai, les services municipaux ont procédé à une distribution gratuite de masques aux habitants,au Centre Chaplin et à la mairie annexe. “Je préfère ceux-là, qui sont lavables, auxmasques chirurgicaux, témoigneJean-Louis Lejeune, un retraité de la Tase venurécupérer les siens après s’être inscrit en ligne.Et puis, c’est un budget !”. Les petits accessoiresen tissu, devenus incontournables dans notrevie quotidienne, sont fabriqués à Décines et réutilisables dix fois.

5 SEP

et la saison du VbCredémarre

Au club de basket, pas de reprise sans le tournoiBados-Nougier. Temps fort de la rentrée, il s’est déroulé au gymnase Aubert, avec unejauge limitée à 97 spectateurs, en présence de trois équipes amies du club : l’AL Meyzieu,l’AG Tain-Tournon et l’AS Tarare. C’est Meyzieuqui a remporté la compétition. Pour les Vaudais,le championnat de N3 redémarre samedi19 septembre, à 20 heures, avec unerencontre à domicile face auSaint-Vallier BC Drôme.

7 SEP

Des tests pour savoiret protéger les autres

Durant toute la première quinzaine de septembre, une vaste campagne de dépistage a eu lieu aux abords des principales stations de métro de la Métropole. À Vaulx-en-Velin - La Soie, plusieurs centaines d’habitants ontpatienté parfois de longues heures pour subir le fameux test PCR, pratiqué par insertion d’une longue tige dans une narine. “Ce n’est pastrès agréable, mais ça reste supportable”,estime Geneviève Rochas, une habitante du Centre-ville dont la fille présente des symptômes de la Covid-19.

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VENDREDi 4 septembre, Vaulx-en-Velin ac-cueillait Nadia Hai, ministre déléguée à laVille. La visite a débuté au Mas du Taureau,où la ministre, accompagnée par DavidRoche, sous-préfet chargé de la Politique dela Ville, Guy Charlot, inspecteur d’académie,Renaud Payre, vice-président de la Métropoledélégué à l’Habitat, au Logement social et àla Politique de la Ville, Sylvie Charrière etAnissa Khedher, députées, et Céline Reynaud,directrice de Est Métropole habitat, a rencon-tré des habitants pour parler de renouvelle-ment urbain et visiter le chantier de lamédiathèque-maison de quartier. “Nous al-lons repenser autrement le Mas du Taureau, luiont expliqué la maire Hélène Geoffroy et l’ad-jointe de quartier Fatma Fartas. Nous allonsbien sûr réhabiliter les logements, pour que cesecteur devienne un quartier d’habitat mixte,mais il faut aussi offrir des équipements auxhabitants. Nous ne voulons pas rattraper un re-tard, nous voulons avoir un temps d’avance”.Un projet qui rentre, selon la ministre, dansles objectifs du Nouveau programme nationalde renouvellement urbain (NPNRU). “Le but,désormais, c’est d’ouvrir les financements auxinfractructures indispensables à la cohésion so-ciale et au dynamisme économique. Tout ce quiest primordial à la vie d’un quartier et qui avaitété oublié dans le premier programme”, a-t-ellesouligné, avant d’ajouter que “les habitantsdoivent être au cœur des décisions”. À ce titre,le “travail de concertation entrepris pour la mé-diathèque est exemplaire”.

Les clés de la réussiteLa ministre s’est ensuite rendue à l’écoleAnne-Frank pour rencontrer des parentsd’élèves et des enseignants, et parler aveceux de la Cité éducative, dispositif partena-rial qui vise à intensifier les prises en chargeéducatives des enfants à partir de trois ans

et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant,autour et après le cadre scolaire. Puis, direction le Planétarium, où, après unedémonstration du dôme panoramique etune présentation du Congrès scientifique desenfants et de la Space Academy, la déléga-tion – rejointe par Pascal Mailhos, préfet deRégion, Olivier Dugrip, recteur, Béatrice Ves-siller, vice-présidente de la Métropole à l’Ur-banisme et au Cadre de vie, VéroniqueMoreira, vice-présidente de la Métropole àl’Éducation, et Stéphane Gomez, premier ad-joint – a pu échanger avec des étudiants etlycéens bénéficiant de divers programmesd’accompagnement, comme les Passeportsinsa ou les Cordées de la réussite, qui favori-sent l’accès à l’enseignement supérieur endonnant aux jeunes les clés pour s’engager

dans les filières d’excel-lence. Enfin, avant unéchange avec lemonde économiquevaudais, les acteurs duprojet de Campus desmétiers et des qualifica-tions ont présenté à NadiaHai les objectifs de ce futuréquipement. “Nous voulons créerun lieu mutualisé où se rencontreraientles élèves du primaire, du secondaire et du su-périeur, pour faciliter les articulations de par-cours, élargir l’horizon des possibles etdésenclaver Vaulx-en-Velin, en reliant notrecampus à celui de la Doua par un tramway”,a évoqué Nathalie Mezureux, directrice de

l’Ensal. “Il estbien de rappeler que

les quartiers populaires ont le droit à l’excel-lence. Il faut sortir ces territoires de l’exceptionet en faire des territoires d’émancipation”, adéclaré Nadia Hai à l’issue de cette visite.

Maxence Knepper

� “Il faut faire de nos quartiers des territoires d’émancipation”La ministre chargée de la Ville, Nadia Hai, était à Vaulx-en-Velin, où elle a rencontré habitants, parents d’élèves,enseignants, étudiants et acteurs du monde économique au Mas, à l’école Anne-Frank et au Planétarium.

vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... � 3ACtUALIté

CETTE ANNÉE plus que toute autre, la Se-maine bleue est un moment important pourcélébrer nos aînés. Le service municipal desRetraités organise donc deux temps forts,dans le respect des règles sanitaires.

Mercredi 7 octobre, rendez-vous salle Édith-Piaf, afin d’échanger sur les périodes de confi-nement et de déconfinement. En guise deMonsieur Loyal, une troupe de théâtre d’im-provisation jouera quelques saynètes, entre-

coupées de chansons des Mamies Blue. Pourque ce moment reste le leur, les seniors serontinvités à s’exprimer sur leur propre expériencede cet isolement contraint. Vendredi 9 octo-bre, ils seront également conviés à une“marche bleue” dans le centre de Vaulx-en-Velin, pour laquelle chaque participant est in-vité à revêtir une touche de marine, d’indigo,de turquoise, d’azur, d’outremer, de cyan oude toute autre nuance de bleu !

T.C

Pratique : gratuit, sur inscription auprès duservice municipal des Retraités, 41 avenueGabriel-Péri,du lundi au vendredi de 8h30 à12 heures et de 13 h à 16h30, ou au 06 19 6644 41 (pas de réservation possible sur le ré-pondeur téléphonique).

� Une semaine bleue pour bien vivre l’après-confinement

1 424Alors que beaucoup de familles ont dû annuler leursvacances en raison de la pandémie, les accueils deloisirs de la Ville de Vaulx-en-Velin ont augmentéleur capacité, afin d’offrir aux enfants un bel étédans des conditions sanitaires strictes. 198 placessupplémentaires ont ainsi été créées en juillet et 105en août. Au total, 1 424 enfants ont été accueillis, certainspendant les deux mois. 72 sont même partis enmini-camp et 95 ont bénéficié des Colonies appre-nantes. “L’enjeu pour les enfants étaient de réapprendre àvivre-ensemble, juge Kaoutar Dahoum, adjointe àl’Éducation. Les retours des familles sont très positifs,ce qui est évidemment un motif de satisfaction”.

EN CHIFFRES

4 � ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 soCIété

À l’échelle nationale, la période estivaleest souvent marquée par des rodéos ouautres incivilités. Pour Vaulx-en-Velin,quel bilan peut-on en dresser ? Pour la police nationale comme pour la po-lice municipale, la période estivale a été pluscalme que les précédentes. On note unebaisse des rodéos, des faits de violence et devols de voiture. Notre politique en matièrede sécurité obtient donc des résultats. Ce-pendant, on a constaté beaucoup de tirs depétards mortiers et de feux d’artifice. Ce der-nier phénomène se vérifie partout en Franceet il appartient au législateur d’interdire cesengins dangereux qui troublent la tranquil-lité. Pour en revenir à Vaulx-en-Velin, la pé-riode autour du 14 juillet est toujoursdélicate, mais l’action des policiers, le dé-ploiement de la vidéo-protection et le travaildu Conseil local de sécurité et de préventionde la délinquance (CLSPD) ont permis de lapasser plus sereinement, grâce aussi à d’im-portantes actions en soirée, notammentdans les gymnases, avec le service Jeunesseet les clubs sportifs.

Quels seront les chantiers et les objec-tifs pour les prochaines années ?Nous allons continuer à renforcer les moyensde notre police municipale et à développernotre parc de vidéo-protection qui a montréson efficacité. Nous menons une étude avecles forces de l’ordre pour savoir où il seraitpertinent d’installer de nouvelles caméras.En parallèle, nous continuons à recruter desagents de police municipale, pour porter leseffectifs, à terme, à une centaine. Au-jourd’hui, ils sont 36. Nous déployons lesmoyens nécessaires en locaux et en équipe-ment pour accompagner ce développement.

Quels leviers pouvez-vous activer pourobtenir davantage de moyens de l’état ? il nous faut mobiliser l’ensemble des moyenspour mener plus d’actions en faveur de la tran-quillité publique. Nous avons réactivé le

Conseil local de sécurité et de prévention de ladélinquance et posé des bases partenarialesavec tous les acteurs du territoire, car noussouhaitons rejoindre le dispositif Quartier dereconquête républicaine et un Plan de sécuritéintégré. ils permettraenit d’avoir davantagede moyens de l’État. Je rappelle que le Mas duTaureau, le Centre-ville, les Quartiers Est et laGrappinière ont déjà été classés en Zone de sé-curité prioritaire, en 2013, mais cela n’est passuffisant, notamment pour lutter contre le tra-fic de stupéfiants.

Comment développer des actions desensibilisation et d’éducation auprès dugrand public et des jeunes et rapprocherles forces de sécurité des habitants ? C’est un travail constant que nous allons am-plifier, en particulier à travers la Cité éducative.Pour les plus jeunes, nous allons aussi réactiverle permis piéton. il faut également développer

des actions avec les forces de police et les pom-piers, dans l’esprit des Journées prox’, qui onteu lieu les 28 et 29 août. Ce que nous feronsd’ailleurs à l’occasion des 24 heures de la sécu-rité routière, jeudi 15 octobre. il y a aussi desinitiatives citoyennes que nous soutenons,comme PoliCité, qui contribuent à cette édu-cation au respect mutuel.

Un élu est désormais exclusivement dé-légué à la prévention routière. Commentla Ville compte-t-elle s’emparer de cettethématique ? En effet, c’est mon collègue Frédéric Kizildagqui a en charge cette question. il nous faut ré-pondre au problème des rodéos, faire respec-ter les règles et agir sur ces comportementsqui exaspèrent tout le monde. Pour cela, nousavons développé les brigades motos. Maisnous allons aussi mettre en œuvre des actionsd’éducation et de prévention. Plusieurs jeunes

nous ont proposé un projet qui va dans ce sens,sur lequel nous reviendrons.La Ville intervient aussi dans l’aide auxvictimes. Quelles actions seront mises enplace dans les prochains mois ?Sous le précédent mandat, Myriam Moste-faoui a déjà développé beaucoup d’actions,comme les mises à disposition de logementspour les femmes victimes de violences, lapoursuite du financement d’une assistante so-ciale au commissariat ou l’aide à l’associationMas info services. Nous allons bien évidementpoursuivre ces mesures et les renforcer. il fautécouter, faire savoir et accompagner. Par ail-leurs, la question de la réparation est essen-tielle. La Ville encadre ainsi des Travauxd’intérêts généraux (TiG). Cinq personnesétaient concernées en 2017 et cette année, onen compte une soixantaine.

Propos recueillis par Rochdi Chaabnia

� Muriel Lecerf : “notre politique de sécurité obtient des résultats”L’adjointe déléguée à la Sécurité, à la Prévention de la délinquance, à la Tranquillité publique et à l’Aide aux victimes évoque les projets de la Ville pour le prochain mandat en matière de sécurité.

vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... � 5éCoNomIe

Si L’EMPLOi est un enjeu primordial danstoute la France, surtout en cette période decrise économique et sociale, c’est encore plusvrai pour les Quartiers prioritaires de la Poli-tique de la Ville (QPV), où l’on constate defortes inégalités à l’embauche. C’est pour-quoi, après une phase d’expérimentation lo-cale de près de deux ans (2018-2019), l’Étata étendu le dispositif Emplois francs auxquelque 1 500 territoires regroupés souscette appellation. il s’agit d’une aide finan-cière accordée aux entreprises qui recrutentdes habitants des QPV (ils sont 5,4 millionsdans toute la France), sans condition d’âge,de niveau de diplôme, de temps de travail oude salaire au moment de l’embauche. Cecoup de pouce peut atteindre jusqu’à15 000 euros (5 000 euros par an pendanttrois ans) pour un CDi, et 5 000 euros(2 500 euros par an pendant deux ans) pourun CDD d’au moins six mois. “Ce dispositif estdéployé dans tous les QPV de France depuis le1er janvier, et ce pour une durée initiale d’unan, souligne isabelle Blancardi, directrice del’agence Pôle emploi de Vaulx-en-Velin. Mal-heureusement, le confinement est venu casserla dynamique enclenchée en début d’année,puisque les entreprises n’étaient alors plus dutout dans une optique de recrutement. Mais,depuis la rentrée, nous constatons un regaind’intérêt pour les Emplois francs de la part deschefs d’entreprises vaudais”.

“Sans cette aide, nous aurions peut-êtreembauché moins de salariés”Manon Hugues et Aubin Carisey (notrephoto) sont de ceux-là. Ce jeune couple s’ap-

prête à ouvrir au Carré de Soie, à l’emplace-ment d’un ancien Pizza Hut, un nouveau res-taurant de la franchise Pitaya, qui compte enFrance 70 établissements spécialisés dans lastreet food thaïlandaise. Pour cela, ils vontrecruter une douzaine de salariés en CDi,dont les trois quarts en Emplois francs. “C’està l’agence Pôle emploi que nous avons en-tendu parler de ce dispositif et il nous a tout

de suite séduits, se souvient Manon Hugues.Bien sûr, l’aide financière qu’il offre n’est pasnégligeable, mais ce qui nous plaît, c’est aussid’accompagner les habitants des quartiersprioritaires. Sans les Emplois francs, nous au-rions peut-être embauché moins de salariéset cela aurait été dommage car nous avonsreçu de très bonnes candidatures. Ce qui estsûr en tout cas, c’est que cela nous lève des

obstacles.” À partir du lundi 21 septembre,les futurs salariés suivent une formationthéorique de deux semaines, qui sera suivied’une semaine de pratique dans un restau-rant Pitaya de Marseille. Ainsi, ils seront finprêts pour l’ouverture du restaurant, prévuepour octobre. Chok dii (bonne chance),comme on dit à Bangkok !

Romain Vallet

� emploi : francs du collierLe dispositif Emplois francs vise à inciter les recruteurs à embaucher des habitants des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.

UNE OFFRE SOLiDAiRE pour voir ses adhé-rents revenir : c’est ce que l’espace de travailpartagé Canopia a dû mettre en place, de lami-mai à la fin août, après une fermeture enmars imposée par le confinement (au boutde quatre mois d’ouverture seulement). Avecun rabais de 50 % sur sa grille tarifaire, l’es-pace de coworking de la Soie a pu timide-

ment reprendre des couleurs et a vu le retourd’une partie de son public entre juin et la finaoût.Canopia accueille désormais onze coworkers“nomades” (qui louent l’espace partagé) et19 abonnés aux salles de réunion. Si tout tra-vailleur souhaitant profiter de ses servicesest le bienvenu, le cœur de cible est occupé

par des entrepreneurs du consulting, de laformation et de l’entrepreneuriat coopératif.Avec, depuis peu, deux nouvelles structuresvaudaises : Easy assistanat, micro-entreprisequi œuvre dans le coaching de cadres, et Pa-prika iA Développement, spécialisée dans letraitement de données. De nouveaux asso-ciés grossissent également les rangs des in-vestisseurs, parmi lesquels la Nef,coopérative de finances solidaires voisine deCanopia, ainsi que le Groupement régionalalimentaire de proximité (Grap), entrepre-neurs dans l’alimentaire bio et local. De quoipermettre à Emmanuelle Jouas, gérante, unepointe d’optimisme : “nos abonnés saventque plus il y a d’énergies qui gravitent autourde Canopia, plus il y aura de richesses d’éco-systèmes et de partage”.Pour preuve, rendez-vous mardi 6 octobrepour une conférence autour de la pensée vi-suelle dans le cadre d’un projet. T.C

� De nouveaux partenaires et entrepreneurs vaudaispour la rentrée de Canopia

LA CANTiNE tenue par le traiteur solidaire Prestal, si-tuée 10 rue Louis-Duclos (entre les écoles Grandclémentet Langevin) a rouvert ses portes après six mois de fer-meture suite au confinement sanitaire. Ce restaurantd’insertion propose des formules entrée-plat-dessertpour moins de dix euros (possibilité de commander desformules à emporter) et possède un jardin ombragépour les beaux jours. “Nous travaillons une cuisine fami-liale à base de produits frais et locaux”, souligne MélanieBoulay, responsable des affaires générales de Prestal.Des animations sont régulièrement organisées, ainsique des barbecues et des repas à thème pour faire dé-couvrir les plats typiques des pays d’origine des chefs.Prochain rendez-vous, jeudi 24 septembre, avec unvoyage culinaire qui nous emmènera du côté de l’irak.

M.K

Pratique : Prestantine, ouvert du lundi au vendredi,de 12 à 14 heures. Menus et actualités sur www.pres-tal.fr ou par e-mail à prestantine@prestal.fr

Prestantine remet le couvert

6 � ................................................................................................................................................................................................................................................................................................. � mercredi 16 septembre 2020 CULtUre

APRèS une dizaine de jours de résidencesous le dôme du Planétarium, les musiciensdu groupe High Tone et les membres du col-lectif d’art numérique AV Exciters ont pré-senté au public la première étape de leurambitieux projet commun : Out of Your Mind.Une expérience planante et immersive, quiles emmènera à Nantes, Strasbourg, Paris etMontréal. Car la résidence, portée par AADN,est nomade et permettra aux artistes de pui-ser le meilleur de différents équipements(Stéréolux et Planétarium de Nantes, Cité dessciences et de l’industrie de Paris, Planéta-rium de Vaulx-en-Velin, Société des artstechnologiques de Montréal) pour parfaire

une grande odyssée sonore et visuelle qui re-late le Big Bang, le développement humainet technologique et l’évolution de l’Hommedans l’Univers. “Le but, à terme, est de propo-ser un concert en sept tableaux, explique Ju-lien Oresta, membre de High Tone. Nousdéveloppons le projet pour qu’on puisse à lafois le jouer en live quand cela est possible etpour qu’il soit accompagné par une bande-sonquand l’environnement technologique ne per-met pas de déployer toute la machinerie”.

Une nouvelle exposition pour créer des vocations Après ce premier temps fort qui a fait l’una-

nimité, le Planétarium a prévu de nombreuxrendez-vous pour initier petits et grands auxsciences : visites pendant les Journées euro-péennes du patrimoine (les 18, 19 et 20 sep-tembre), Fête de la Science (du 8 au11 octobre), Tous numériques (21 novem-bre), Congrès scientifique des enfants,workshop avec AADN (du 5 au 8 janvier)...D’autres événements sont attendus au prin-temps, comme la septième édition du festi-val Oufs d’Astro ou un programme spécialpour la Journée internationale de lutte pourles droits des femmes. Et toujours le jardin astronomique, lesséances sous le dôme (avec de nouveaux

films et un simulateur numérique 3D quivous promet des séances plus spectaculairesque jamais !), l’exposition permanente “His-toire d’Univers, du Big Bang au grain desable”...À noter qu’une nouvelle exposition prendrala suite de Space Dreams à partir du 16 jan-vier. Développée elle aussi par la Cité de l’Es-pace de Toulouse, elle présentera le métierd’astronaute. De quoi faire naître quelquesvocations...

Maxence Knepper

Pratique : tout le programme sur www.planetariumvv.com

� Planétarium : haute résolutionpour nouvelle saison

La saison de l’équipement de culture scientifique vaudais s’est ouverte avec la résidence du collectif d’arts visuelset numériques AV Exciterset du groupe High Tone, pionnier du dub en France.

RiEN n’arrête Arta Sacra ! Le festival des artssacrés de Vaulx-en-Velin revient avec uneformule quelque peu remaniée pour répon-dre aux normes sanitaires actuelles. Au pro-gramme, douze jours placés sous le signe de

l’ouverture aux autres et de la curiosité.L’édition 2020 débutera mardi 22 septembreavec une séance de contes menée par KamelZouaoui à 18h30, au centre social Lévy. Jeudi24 septembre, rendez-vous au parc Fran-

çois-Mitterrand pour un repas-concert enplein air, à midi. L’occasion d’être envoûtépar les voix tantôt mélancoliques, tantôt es-piègles du trio Balkanes (prévoir un pique-nique). Le même jour, à 17 heures, lecalligraphe Salah Al Moussawy initiera lepublic aux pleins et aux déliés de l’alphabetarabe au centre social et culturel Peyri. Besoin de se recentrer après des mois destress et de confinement ? Lundi 28 septem-bre, à 14h30, à la MJC, Aurelita Nogueiraproposera de s’essayer au hatha yoga, formeparticulière de relaxation venue d’inde,basée sur le travail des postures et de la res-piration. Nouvelle session contes mardi 29 septem-bre, à 18h30 à l’Espace Carco, avec Flopy.Cette révélation du conte francophone fé-minin venue d’Abidjan dépoussière la disci-pline par son travail nourri du richepatrimoine oral traditionnel de son paysnatal.

Enfin, pour le dernier week-end d’Arta Sacra,au théâtre de verdure, le mythique groupeguinéen Les Espoirs de Coronthie (notrephoto) proposera un tour d’horizon des mu-siques sacrées héritées de l’empire man-dingue, vendredi 2 octobre, à 20 heures.Polyphonies, instruments traditionnels et so-norités contemporaines, la formation va em-barquer les spectateurs pour un voyageinitiatique dans les différentes musiques an-cestrales et modernes de Guinée. Le concertsera précédé d’une démonstration de dansemahoraise. Le lendemain, samedi 3 octobre,après un tour du côté de la Polynésie et desAntilles avec la danseuse Marie-Noëlle Delor,cap sur les rives de la Méditerranée avecGaâda Diwane De Bechar, pour un final mê-lant des rythmes arabo-berbères, des chantsmystiques traditionnels, des sonorités afri-caines et des fresques colorées de blues. M.KPratique : programme complet surwww.vaulxenvelin.net

� Accords majeurs pour Arta sacra

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vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... � 7sPort

Si VAULx-EN-VELiN est le berceau de nom-breux champions, des encadrants sportifsaussi marquent l’histoire du sport local. Onpense, par exemple, à Bob M’Bayo, formateurde champions de boxe, à Michel Gros, cyclistelégendaire, directeur sportif adjoint du teamFestina et aujourd’hui président du VCVV, ouà Mehdi Bensafi, l’actuel entraîneur del’équipe de France de taekwondo. JassimDraïdi suit lui aussi cette trajectoire. Âgé de29 ans, le directeur technique du Vaulx-en-Velin Natation a été retenu cet été, parmi unecentaine de candidats, pour intégrer l’institutnational du sport, de l’expertise et de la per-formance (insep) à Paris. Une belle réussitepour ce jeune homme, longtemps sociétairedu club Villeurbanne natation. il rejoint doncle fleuron français du sport de haut niveau,qui a accueilli, entre autres, Alain Mimoun,Estelle Mosley ou Teddy Riner. Pendant deuxans, il suivra un master “Entraînement et op-timisation de la performance sportive”, dansle domaine de l’ingénierie scientifique de pro-jet et de la performance de haut niveau.

De J.-Gelet aux J.o. ?Si Jassim Draïdi devra suivre ses cours à Paris,au cœur du Bois de Vincennes, il restera néan-moins au club vaudais, où il effectuera son al-ternance. Une consécration pour ce môme duPont-des-Planches, très attaché à sa structureet aux nageurs qu’il encadre. “Cela me permetde confirmer mon travail et d’approfondir monexpérience, explique-t-il. J’ai été recruté auclub en tant que maître-nageur en 2016. J’aipu me former en passant mes diplômes d’état.En tant que directeur technique, depuis 2018,j’ai développé le pôle compétition, qui compte

aujourd’hui 70 jeunes s’entraînant à la piscinede l’ENTPE. Grâce à cette formation, je pourrai,entre autres, leur transmettre les gestes ensei-gnés aux athlètes professionnels. J’ai deux anspour m’inscrire dans une dynamique olym-pique !”. Un tel diplôme pourrait, en effet, luipermettre d’intégrer le staff d’encadrementde l’équipe de France. Pour le club, c’est aussi un changement decap. “Auparavant, nous étions dans une dimen-sion occupationnelle, indique Hamed Bellal,

vice-président. Nous avons souhaité miser surune politique d’éducation et d’insertion, tantpour nos jeunes que pour nos salariés. Pouravoir une filière compétition digne de ce nom,il fallait se donner les moyens de l’atteindre.C’est désormais le cas”. L’association sportivecompte aujourd’hui cinq salariés et un ap-prenti brevet d’État. Dans les prochaines an-nées, elle espère, en plus de ses objectifssportifs, former encore plus de jeunes auxmétiers du sport. Rochdi Chaabnia

� Natation : Jassim Draïdi entre dans le grand bassinC’est une première pour le club de natation : son directeur technique, Jassim Draïdi, a intégré cette rentrée le fleuron de la formation sportive.

GRATUiTES, dès l’âge de six ans, les séancessportives hebdomadaires de Sport dans laville ont redémarré à Vaulx-en-Velin mer-credi 2 septembre. Elles sont encadrées pardes éducateurs sportifs. Dans ce contexteparticulier de pandémie, l’association met enplace un protocole sanitaire spécifique, avecle port du masque obligatoire pour les édu-cateurs, un lavage des mains au gel hydro-alcoolique, la désinfection du matériel et une

réduction des contacts. “Nous avons organisédes séances cet été à la demande de la Ville etde la Métropole, indique Marion Genay, res-ponsable territorial sport et pédagogie. Onconstate, pour cette rentrée, que les enfantssont contents de revenir”.Au Mas du Taureau et à la Grappinière, surles terrains But en or, place au foot, les sa-medis dès neuf heures et les mercredis dès13 heures. Même si les séances sont mixtes,

des entraînements réservés aux filles ont lieules samedis de 14h30 à 15h30. Du basket-ball est aussi de la partie, sur leterrain situé 17 avenue Barbusse, face à laMJC. Pour les filles et les six-huit ans, c’est lesamedi dès 12 heures. Des créneaux sontégalement proposés les mercredis dès13 heures, à partir de six ans.Des sessions de danse au féminin sont pro-posées les samedis à 13 heures, à l’EspaceCachin, 6 rue du 19-mars-1962. Dès quatorze ans, le programme Job dans laville propose un accompagnement person-nalisé dédié à l’orientation et à la construc-tion d’un projet personnel avec, entre autres,des parrainages ou des visites d’entreprises.Ce dispositif s’est maintenu à distance pen-dant la période de confinement. L’association créée en 1998 accompagnequelque 7 000 jeunes à travers toute laFrance, dans 46 centres. R.CPratique : www.sportdanslaville.com

� Les activités de sport dans la ville redémarrentLE SAViEZ-VOUS ? Au sein de l’Atol’, le Grand Parc pos-sède de quoi golfer : un parcours de neuf trous, 40 pasde tir, un putting green et un pitching green. La dis-cipline recensait plus de 418 000 licenciés en 2019,d’après la Fédération française de golf (FFG). Samedi12 septembre, le grand public était accueilli lors d’unejournée portes ouvertes où des joueurs expérimentésont encadré des groupes de neuf personnes. “Ce tempsnous permet de lancer la saison. Régulièrement,quelque 200 abonnés viennent de Lyon, de l’Est de laMétropole et de la Côtière de l’Ain”, explique DamienProst-Romand, directeur du développement de la Se-gapal, qui anime et gère les espaces du Grand Parc.Depuis 1994, un club de golf existe : l’AS Golf GrandParc, qui organise des rencontres (octobre est un moischargé) et possède une équipe de compétition ainsiqu’une école, accessible dès l’âge de sept ans. Pourtous, il est possible de s’entraîner et de se défouler surles pas de tirs et les greens. Les seaux de balles sontdisponibles dès 7,50 euros. Les séances d’essai sontquant à elles accessibles dès 20 euros, par personne,de l’heure. Enfin, le matériel peut se louer au magasinde location. Quant au parcours de neuf trous... Mieuxvaut gagner en dextérité avant de fouler le tapis vert.

R.CPratique : www.grand-parc.fr/activites-terrestres

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ET Si LE CONFiNEMENT avait eu pour consé-quence inattendue de redonner le goût desétudes aux ados et aux pré-ados ? Alors quecollégiens et lycéens ont repris les cours débutseptembre, “on sent chez eux un véritable plaisirde se revoir après ces longs mois très étranges,analyse Valérie Nicaise-Oudart, nouvelle prin-cipale du collège Aimé-Césaire. Même si laquasi-totalité des élèves étaient revenus en classeen juin, je pense qu’ils sont contents de retrouverenfin un cadre structurant”. Pour autant, il nes’agit pas d’un retour au “monde d’avant”,comme si rien ne s’était passé : les établisse-ments scolaires doivent suivre un protocole sa-nitaire strict pour éviter de nouvellescontaminations. Contrairement à ceux du pri-maire, les élèves du secondaire (tout commeévidemment les adultes) ont l’obligation deporter le masque toute la journée, en classecomme à l’extérieur, ce qui ne va pas sans né-cessiter des rappels de la part des surveillants,notamment pendant la récréation. Les chan-gements de classe sont désormais évités autantque possible, sauf pour les cours nécessitant unéquipement particulier (SVT, arts plastiques...).Et dans certains établissements, ce sont les pro-fesseurs qui viennent chercher les élèves dansla cour après la récréation, afin d’éviter que tousse croisent en même temps dans les couloirs etles escaliers.

De nouvelles équipes de directionOutre ce contexte très particulier, cette rentrée2020 est aussi marquée par des changementsà la tête des établissements : à Jacques-Duclos,Cristel Deroletz succède à Pierre-Alain Sebert ;à Aimé-Césaire, Valérie Nicaise-Oudart rem-place Marc Lextreyt et à Simone-Lagrange (un

collège situé à Saint-Jean mais qui accueillepresque exclusivement des élèves vaudais),Cynthia Esclangon s’est installée dans le fau-teuil de Samuel Odier. Quant aux principauxdes collèges Henri-Barbusse (Sylvain Lunetta)et Pierre-Valdo (Agnès Rosique), ils ont prisleurs fonctions il y a seulement un an. Ces nou-velles arrivées laissent à penser que l’éducationprioritaire n’est pas un choix par défaut maisqu’elle suscite au contraire un vif intérêt. “Le col-lège Duclos était mon premier vœu. Prendre latête d’un établissement situé en REP +, c’étaitune évidence dans mon parcours”, témoigneainsi Cristel Deroletz, qui était auparavant prin-cipale-adjointe du collège Daisy-Georges-Mar-tin à irigny puis, brièvement, proviseure dulycée Alfred-de-Musset à Villeurbanne.

Des projets pédagogiques audacieuxMalgré les incertitudes qui continuent à pesersur l’évolution de la situation sanitaire, tous les

chefs d’établissement insistent sur la nécessitéde se projeter dans l’avenir. C’est ainsi qu’au col-lège Duclos, les voyages scolaires à l’étrangerqui ont dû être annulés au printemps (notam-ment ceux prévus dans le cadre du projet eu-ropéen The Erasmus Code) vont êtrereprogrammés. L’établissement veut aussi dé-velopper ses partenariats culturels avec le Pla-nétarium ou le Festival du film court. Le collègeValdo, lui, a ouvert une option architecture en6e et souhaite se lancer dans la récolte de mielavec des élèves de l’école Grandclément. il viseégalement la labellisation E3D (Établissementen démarche de développement durable),dont bénéficie déjà le collège Barbusse. Ce der-nier va intensifier son engagement dans lesdispositifs Cordées de la réussite et Parcoursd’excellence, qui concernaient chacun une cin-quantaine d’élèves volontaires l’année der-nière. Tous les deux visent à faciliterl’orientation professionnelle et à élargir les ho-

rizons des jeunes, par exemple à travers des vi-sites culturelles ou des découvertes d’entre-prises. De l’autre côté de la rue des FrèresBertrand, le collège Césaire veut renforcer sonouverture internationale, avec des voyages pé-dagogiques en Europe de l’Est (axés sur la mé-moire de la Shoah), en italie (à la découvertedes cultures latine et grecque) et en Angleterre(pour mieux maîtriser la langue de Shakes-peare). Enfin, à Lagrange, “des élèves vont par-ticiper au programme Manufacto, initié en 2016par la fondation Hermès pour les sensibiliser auxsavoir-faire artisanaux, expose Cynthia Esclan-gon. Ils devront confectionner une alcôve de bu-reau composée de tissus d’ameublement hautde gamme, avec l’aide d’un artisan”. Des sortiesà l’Opéra de Lyon sont également prévues.

Des ambitions communes à travers la Cité éducativeSuite au départ de Marc Lextreyt, c’est désor-mais Sylvain Lunetta qui coordonne pour l’Édu-cation nationale le projet de Cité éducativevaudaise (qui inclut également le collège La-grange). “Les attentes sont très fortes, confie-t-il. Le but est de créer des synergies, qui se sontdéjà illustrées lors de la concertation autour duplan Quartiers d’été et du dispositif école ou-verte”. “Il y a une bonne entente entre les chefsd’établissements, assure de son côté Agnès Ro-sique, ce qui nous permet d’avancer sur despistes de travail partagées, notamment la priseen charge des élèves exclus ou la persévérancescolaire, ainsi que sur un Forum des métiers com-mun”. Plus que jamais en cette période com-pliquée, l’union fera la force des collègesvaudais.

Romain Vallet

8 � ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 DossIer

Une rentrée entre adaptations et nouveaux projets

S’ils doivent appliquer un protocole sanitaire parfois contraignant, les établissements d’enseignement secondaire de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne Saint-Jean ne perdent pas de vue pour autant l’avenir à long terme de leurs élèves.

Coèges

et lycées

AU LYCÉE DOiSNEAU, la rentrée s’est passéesereinement. 788 élèves ont retrouvé l’éta-blissement. “Après ce qu’on a traversé, on sentque les élèves ont un autre rapport au savoir”,soulignent Laurent Lopez, nouveau proviseur,et son adjoint, François Solelhac. Cette année, le lycée intègre enfin une1ère Sciences et technologies du managementet de la gestion (STMG). Côté résultats auxexamens, le taux de réussite est de 88 % pourles bacs généraux, 88,5 % pour les bacs tech-nologiques, 100 % pour les BTS apprentissageet 84 % pour les BTS scolaires. Pour cette re-prise, la Région a fait installer un nouveau

portail et fait renforcer la sécurité aux abordsdes différentes entrées. “Ce redémarrage estsingulier. Il nous faudra mettre en place le nou-veau bac, mais aussi le télé-enseignement,pour assurer la continuité pédagogique”,conclut le duo de direction. C’est aussi reparti au lycée professionnel LesCanuts, où 400 élèves ont repris. Côté exa-mens, les résultats ont été bons, “malgré lecontexte que l’on connaît” commente LucBodet, proviseur. ils s’élèvent à 97 % de réus-site pour le CAP et 84 % pour le bac pro. L’an-née scolaire sera marquée par un axe detravail autour du développement durable,

avec la création d’un broyeur de plastique,dans le cadre de l’opération Precious Plastic.Un projet de danse au féminin devrait voir lejour avec la Mission de lutte contre le décro-chage scolaire, ainsi qu’un spectacle sur la viede Martin Luther King. Le lycée devrait parti-ciper au projet Supporters du monde, dans lecadre du championnat du monde scolaire iSFfutsal disputé dans la Métropole. Enfin, dansle cadre de la Cité éducative, un forum desmétiers devrait se dérouler en mars, en par-tenariat avec les collèges (lire ci-contre). Leproviseur des Canuts a en outre été nomméréférent Liaisons écoles/entreprises. R.C

vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... � 9DossIer

� De retour au bahut rentrée des classesatypique pour l’ensal et l’eNtPeEN CETTE ANNÉE forcément inédite, les deuxécoles d’enseignement supérieur de l’Univer-sité de Lyon basées à Vaulx-en-Velin parta-gent un maître-mot : s’adapter. “Noussommes attentifs à toutes les instructions,même si elles sont très évolutives”, expliqueNathalie Mezureux, directrice de l’école d’ar-chitecture. Soutenances de fin d’études dé-calées à septembre pour l’Ensal et décembrepour l’ENTPE, révision des emplois du tempspour une répartition optimale des élèvesdans les salles, peu d’échanges à l’étranger,pas d’intégration ni de festivités organiséespar les BDE... “Ce n’est plus tout à fait la mêmevie étudiante”, commente la cheffe d’établis-sement. “Tout n’a pas changé dans le mauvaissens, relativise Jean-Baptiste Lesort, direc-teur de l’ENTPE. Nous avons fait d’énormesprogrès sur l’enseignement à distance.” Lesdeux écoles privilégient les activités pratiquessur place et le théorique en distanciel ; “unetransformation”, juge sa collègue de l’Ensal.

L’école de travaux publics poursuit son par-tenariat avec Eurovia, filiale de Vinci, quil’accompagne sur des questions d’environ-nement, formation, management et déve-loppement à l’international. Dans le cadredes Journées nationales de l’architecture, lesprojets de fin d’étude des étudiants du pre-mier art seront exposés au centre de culturesurbaines Archipel, place des Terreaux, à Lyon,vendredi 16 octobre. L’Ensal prévoit l’éditiond’une publication sur l’architecte lyonnaisJacques Perrin-Fayolle, en décembre, ainsiqu’un livre sur l’histoire et le bâti de l’écolevaudaise, candidate au label Architecturecontemporaine remarquable. Les deux éta-blissements ont également en ligne de mirele projet de continuum universitaire et sonéquipement mutualisé avec les lycées vau-dais (dont un amphithéâtre de 350 places)en centre-ville (lire p.3). Rendez-vous jeudi5 novembre pour découvrir les trois projetsarchitecturaux présélectionnés. T.C

DEPUiS CETTE RENTRÉE, la plus ancienneécole de production de France est organiséeen trois pôles : automobile, industrie et me-nuiserie (bois et aluminium). Ses effectifssont un peu supérieurs à ceux de l’an passé,puisqu’elle compte désormais 150 élèves,plus une douzaine en 3e prépa-métiers. Deschiffres qui sont susceptibles d’évoluer,puisqu’il reste encore quelques places.

Comme partout, la crise sanitaire impose denouvelles règles, mais qui sont peut-êtreplus dures encore à respecter qu’ailleurs.“Souder par 35 °C avec un masque, c’est diffi-cile, témoigne le directeur de Boisard, Ar-naud Desjonquères. Mais nous avonsl’habitude de faire respecter des consignes desécurité à nos élèves, puisqu’ils manipulent desmachines. Et puis, la quasi-totalité d’entre eux

sont revenus à l’école pour quelques semainesen juin, après le confinement. Cela nous a per-mis d’expérimenter les conditions d’une reprisenormale des cours et donc d’être mieux prépa-rés pour la rentrée”. Autre motif de satisfac-tion : les bons résultats obtenus en juin parles candidats au CAP (93 % de réussite) et aubac pro (78 %). Enfin, les travaux de rénova-tion de l’école (dont certains bâtiments da-tent de 1966), qui devaient commencer cetété, ont naturellement pris du retard à causedu confinement. Mais ils devraient débuterau premier semestre 2021. ils permettront,à terme, de faire revenir à Vaulx les atelierscarrosserie et productique de Boisard, délo-calisés à Décines (sur le site Bruyère) suite àl’incendie accidentel qui a ravagé l’école enfévrier 2019. R.V

Pratique : École Boisard, 148 avenue Franklin-Roosevelt, 04 78 49 03 78, accueil@boisard.com

� Des travaux cette année à l’école de production boisard

� Une nouvelle venue auservice des familles à LévySon directeur Clément Philit nousle confiait lors de sa prise de fonc-tion en mai : le centre socialGeorges-Lévy n’avait guère d’au-tre choix que d’aller vers une so-lidification de sa structure “entermes organisationnels et finan-ciers”. Gage de sa consolidation, ila reçu tout récemment l’agré-ment de la Caf pour les deux an-nées à venir. Pendant les beaux jours, lecentre a dû réduire sa capacité d’accueil pourfaire face aux contraintes sanitaires et assurerles activités estivales, la poursuite des chan-tiers éducatifs et quelques séjours au soleil.“Il a fallu être créatifs, explique le directeur.L’enjeu est désormais de pérenniser ces actionsl’été prochain.”Avec l’arrivée de Guénaële Cailly au poste dedirectrice adjointe et référente familles, lastructure redynamise ses actions autour dela fonction parentale, en plus de ses activitésd’accueil et de montage de projets. Autre axefort de cette rentrée : accompagner les ci-toyens de la Grappinière dans la transitionqu’est en train de connaître le quartier, entravaillant notamment avec le bailleur socialGrand Lyon habitat. “Par le biais d’une dé-marche participative, nous voulons aller versles adhérents, mais aussi tout simplement leshabitants”, plaide la directrice adjointe.

� Un centre Peyri “toujours plus décentralisé”Après un été durant lequel elles n’ont paschômé (entre animations nocturnes, sortiesfamiliales hebdomadaires et activités deproximité à la Balme, à la Tase et à Chénier),les équipes du centre social ont officielle-ment lancé la rentrée avec une semaineportes ouvertes (du 9 au 12 septembre). Cesquatre jours ont permis aux habitants de dé-couvrir les nouvelles activités proposées

cette année : initiation à lasalsa, cours de portrait, activitésphysiques adaptées aux seniors et surtoutanimations après l’école, à proximité desgroupes scolaires. “C’est une façon de nousfaire connaître et d’aller à la rencontre des ha-bitants, plutôt que d’attendre qu’ils viennentà nous, explique la directrice, Fouzia Zahar.Notre action doit être toujours plus décentra-lisée pour couvrir tout le Sud de Vaulx”. Le pre-mier temps fort de l’année, ce sera “Cœur auSud”, samedi 3 octobre de 11 à 18 heures, aucentre et au square Casanova : une kermessede quartier pour petits et grands avec desconcerts, des animations et un espace res-tauration, afin de “rattraper” une partie desévénements qui ont dû être annulés depuisle printemps.

� risque zéro et nouveaux axes de travail au Grand Vire L’heure de la reprise a sonné au centre social,où l’été a été riche en événements. Lundi31 août, la crèche a rouvert ses portes enmême temps que l’accompagnement socialpour le public adulte. Les activités de cemême public ont redémarré lundi 7 septem-bre et, la semaine suivante, ce sont cellespour ados et le centre de loisirs qui ont rou-vert. “Après le confinement, on a senti quel’envie de partager des temps communs a étéplus forte que la crainte de la contagion,mais cela nécessite des protocoles sanitaires

irréprochables,indiquent Jafaar Greinch,président, et Jérémy Favre,directeur. Ici, ils sont validéspar le médecin et la direc-trice de l’EAJE, qui est infir-mière, puis approuvés par leConseil d’administration. Pournous, c’est contraignant carnous n’avons pas l’habitude decela”. En outre, le projet socialde la structure a été validé cet été. Le centresouhaite s’ouvrir davantage aux 13-20 ans,aux personnes en situation de handicap etaux pères de famille. L’association tiendrason assemblée générale avec ses adhérentsvendredi 25 septembre.

� Carton plein pour le redémarrage de la mJCLes activités redémarrent et pour preuve, ja-mais une reprise n’a connu une telle af-fluence. L’équipe de la MJC est revenue dèslundi 31 août pour mettre en place les diffé-rents protocoles sanitaires. Les activités cul-turelles et sportives, comme les inscriptions,ont redémarré lundi 7 septembre. “On restesur l’existant, afin de sécuriser les emplois de nossalariés”, indique Farida Sahouli, directrice. La saison culturelle est déjà ficelée, entre

reprogrammations, nouveauxspectacles et résidences. Tout sera dévoilédébut octobre. Côté jeunes, la trentaine de12-20 ans travaille à l’aménagement d’unespace dédié, avec le développement d’unpôle numérique en lien avec la Ville. Un par-tenariat sera tissé avec le Lyon Bondy Blogpour travailler autour de la citoyenneté. Leprojet Tokyo, pour amener une délégation dejeunes karatékas aux Jeux Olympiques, de-vrait se finaliser. Enfin, la MJC espère relancerson Café culturel créé en janvier. L’associationtiendra aussi son assemblée générale jeudi24 septembre, avec l’élection d’un nouveauprésident. Enfin, une coordination avec lestrois centres sociaux est aussi en cours decréation, afin de donner une nouvelle impul-sion à l’éducation populaire à Vaulx-en-Velin.

Rochdi Chaabnia, Théo Chapuis,Romain Vallet

JEUDi 10 SEPTEMBRE, une visite de chantier était organisée sur les résidences Noirettes et Grand-Bois, au Mas du Taureau, avec Renaud Payre, vice-président métropolitain délégué à l’Habitat,au Logement social et à la Politique de la Ville, Stéphane Gomez, premier adjoint vaudais, Mat-thieu Fischer, adjoint délégué à l’Environnement, à la Transition écologique et à l’Urbanisme,Roger Bollier, adjoint délégué au Logement et à l’Habitat, Fatma Fartas, adjointe de quartier,ainsi que Céline Reynaud, directrice générale d’Est Métropole habitat. À l’issue de 19 mois de tra-vaux, 988 logements seront réhabilités énergétiquement d’ici février. Une opération chiffrée à25 millions d’euros qui utilise une méthode inédite en France : la démarche EnergieSprong, quipermet d’isoler efficacement et rapidement (en 18 mois au lieu de trois ans) les façades des bâ-timents. “L’achèvement des travaux est un acte fondateur dans les nouvelles façons de réhabiliter”,rappelait Céline Reynaud. Pour Stéphane Gomez, “il s’agit d’une première pierre dans le renouvel-lement du Mas, avec la Médiathèque-maison de quartier et l’école Beauverie. Le but est de ne pasavoir une ville à deux vitesses, avec un parc ancien et des logements diversifiés neufs”. Enthousiaste,Renau Payre saluait, quant à lui, “une opération exemplaire qui fera grand bruit. Nous sommesconvaincus que le logement et la justice sociale seront les leviers de la relance économique”. R.C

Du neuf pour 988 logements� mas du taureau

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� Centres sociaux et mJC : l’éducation populaire aussi fait sa rentrée

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Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppemongole. Un policier novice est désigné pour monter la garde surles lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère,malicieuse et indépendante, vient l’aider à se protéger du froid etdes loups. Le lendemain matin, l’enquête suit son cours, la bergèreretourne à sa vie libre mais quelque chose aura changé.Commençant comme un thriller, l’intrigue part totalement ail-leurs. Un ailleurs dépaysant, composé desteppes arides, filmées avec contempla-tion. À travers ce film, Wang Quanàn livreune œuvre à mi-chemin entre documen-taire et fable.

Aux Amphis, mercredi 23 septembre à 18 heuresvendredi 25 septembre à 20 heuresdimanche 27 septembre à 18 heures

edmond Dagier (1927-2020)Le 26 juillet dernier, c’est une figure du mondeagricole qui s’est éteinte, à l’âge de 93 ans. Néen 1927, à Villeurbanne, Edmond Dagier a passétoute sa vie à Vaulx-en-Velin, sur l’exploitationfamiliale. “Il a repris la ferme achetée par mongrand-père, poilu venu de Lachapelle-Graillouseen Ardèche, se souvient son fils, Gérard Dagier.Il faisait deux à trois marchés par semaine et te-nait son stand à Montchat (Lyon 3e) et à Villeur-banne. Les maraîchers vaudais étaient alors très

nombreux et très soudés”. il était aussibon saxophoniste et se produisait

dans les bals aux alentours.Entre les années 1960 et

1980, il était à la tête d’unecoopérative où les denréespour les animaux et lesproduits chimiquesétaient stockés. En paral-

lèle, il était aussi agentd’assurance à la Samda.

Edmond Dagier a eu trois fils,sept petits-enfants et quatorze ar-

rières petits-enfants. Dans ses dernières heures, il a aussi été épaulépar ses voisins Denise et Maurice Perrin, qui ontveillé sur lui. R.C

michel buisson (1939-2020)Militant altermondialiste, Michel Buisson est dé-cédé le 13 août. il était l’un des responsables del’association Filapvaulx, qui vise à monter une fi-lière alimentaire de proximité pour les Vaudais.ingénieur agricole et titulaire d’un DESS en éco-nomie, il a exercé différentes activités de re-cherche. il était, depuis sa retraite, un militantactif dans la promotion de la souveraineté ali-mentaire et avait signé un livre à ce sujet aux édi-tions L’Harmattan. Michel Buisson s’était engagétrès tôt dans la Fédération générale de l’agricul-ture CFDT et au PSU, et avait participé à la créationde l’Alternative rouge et verte, puis des Alternatifs,et d’Ensemble !. il militait en parallèle aux côtésd’Attac. “Sa rigueur intellectuelle, sa riche cultureet sa chaleur humaine vont nous manquer gran-dement”, soulignent ses camarades. Michel Buisson et son épouse Marie-Andrée onteu trois filles et quatre petits-enfants. M.K

odile Giordano (1944-2020)Elle a été conseillère municipale, responsable as-sociative, militante syndicale et ouvrière, et “danschacun des pans de cette vie bien remplie, OdileGiordano s’est engagée avec cœur et humilité”, asalué Hélène Geoffroy. La Vaudaise s’est éteintele 30 août à l'âge de 76 ans, d'un cancer fou-droyant. Née à Lyon, elle entama une carrière auxCâbles de Lyon, tout en donnant son temps pourles autres. Membre du PCF, Odile Giordano entraau Conseil municipal en 1983. Elle y resta unedouzaine d’années et eut en charge, no-tamment, la solidarité internationale,les échanges et les jumelages. Ellefit aussi partie de la chorale vau-daise, ce qui lui permit, dans lecadre de sa délégation, dechanter dans les villes jume-lées de Böhlen et Orcha. Aprèsavoir rendu son écharpe, elles’engagea au sein de l’antennelocale des Restos du cœur, dontelle fut responsable. “C’était unebonne vivante, attachée à l’égalité et à lasolidarité, qui aimait remonter le moral des au-tres, avec discrétion et humanisme”, rappellent sesfils Stéphane, Philippe et Patrick. Odile Giordano,née Bellera, laisse aussi deux petits-enfants. M.K

IN MEMORIAM...

HORIZONS

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vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. � 13PortrAItSON ÉDiTEUR trouve qu’elle a “le verbe haut et les convictions chevillées aucorps”. À 38 ans, Linda Kebbab, gardienne de la paix et déléguée nationale dusyndicat Force ouvrière, a fait de ses formules percutantes une signature. Aupoint d’être obligée de filtrer ses appels, tant son numéro de téléphone estconnu des rédactions. Son discours bien rodé détonne autant que son profil : la Vaudaise volubile dé-fend sa corporation de plateaux en plateaux, tout en pointant les défaillancesd’une institution qui, selon elle, ne travaille pas assez à “rétablir l’honneur d’unepolice à bout de souffle”. Même si, souvent, elle a l’amère impression de se “bat-tre contre des moulins à vent”. Tout cela lui vaut un flot de messages injurieuxsur les réseaux sociaux après chaque intervention, sans pour autant la contrain-dre au silence, au contraire. La trentenaire sortira d’ailleurs un livre intitulé“Gardienne de la paix et de la révolte” le 7 octobre, aux éditions Stock. Un ou-vrage dans lequel elle revient sur son parcours, ses coups de gueule et son quo-tidien, et où elle dénonce “la politique du chiffre et de la com”.

Linda Kebbab a toujours refusé que ses origines sociales soient un frein à sesambitions et lui imposent un carcan. Elle balaye d’un revers de la main les cri-tiques de ceux qui pensent qu’une jeune femme ayant grandi dans un quartierpopulaire ne peut incarner pleinement les forces de l’ordre. “L’institution est àl’image de la population française, défend-elle. Elle a évolué au même rythmeque la société qu’elle représente”. Elle rejette aussi le terme de violences policières,au cœur des débats depuis plusieurs mois, même si elle reconnaît que toutn’est pas rose. “Il y a des gens qui subissent des maltraitances en Ehpad et en mi-lieu hospitalier, sans pour autant qu’on utilise l’expression “violences infirmières”.Cela jetterait l’opprobre sur l’ensemble des agents de santé. C’est pareil chez nous,considère-t-elle. L’écrasante majorité des policiers ont l’envie d’aider la popula-tion, de la protéger et d’œuvrer pour le bien public, en assurant la liberté et la sé-curité de chacun. Si on détruit la police, on détruit les fondements de la Républiqueet de l’état”.

Forces (et faiblesses) de l’ordrePour elle, policière n’a pas été une vocation, mais plutôt “un métier de convic-tion”. “À l’origine, je désirais être journaliste. Je voulais être d’utilité publique,comme mon père, éboueur à la Courly, et ma mère, active dans le milieu associatif”,confie Linda Kebbab, qui a grandi chemin des Maraîchers. Jeune, elle a eu peude contacts avec les uniformes, mais se souvient de l’émoi ressenti en 1990, aumoment du décès de Thomas Claudio. Elle se remémore les discussions avecles instituteurs de l’école Gagarine, “des professeurs fabuleux qui nous ont apprisà réfléchir par nous-même après cette affaire tragique”. Elle se rappelle aussi laconseillère d’orientation du collège Barbusse qui lui a déconseillé de passer unbac littéraire parce que ses parents, ne sachant ni lire, ni écrire, n’auraient paspu l’accompagner dans un tel cursus. La jeune fille a déjà une volonté de fer :elle décroche tout de même ce diplôme (option russe et arabe), puis abandonnel’idée de poursuivre des études supérieures. Non pas par choix, mais pour sub-venir aux besoins de sa famille, au décès de ses parents. Un jour, elle croise une patrouille en intervention, échange avec les agents etdémystifie cette profession. “Je me suis dit que je n’avais pas besoin de courir lemonde pour être utile”. En 2006, après un an d’école à Fos-sur-Mer, elle com-mence en brigade police secours, dans le Val-de-Marne. Elle y reste sept ans,avant de devenir déléguée syndicale de l’hôtel de police de Créteil. Frôlant leburn-out, elle intègre ensuite un service central de la Préfecture de police deParis. Puis, à l’appel d’Yves Lefebvre, patron de l’Unité SGP Police FO, elle rempiledans le syndicalisme et intègre le bureau national, devenant l’une des porte-paroles les plus médiatiques pendant le mouvement des Gilets jaunes et lesmanifestations contre les pratiques brutales des forces de l’ordre. Celle qui “incarne une nouvelle génération” selon les commentateurs et se consi-dère elle-même comme “une lanceuse d’alerte” a un peu le mal du terrain de-puis qu’elle en est dispensée, mais elle s’est fait une raison. “Un jour, j’yretournerai, mais pour le moment, ma mission a vraiment du sens, assure LindaKebbab. Tant qu’on n’arrivera pas à décrocher une amélioration probante desconditions de travail et tant que des collègues souffriront, je serai à leurs côtés”.

Maxence Knepper

Tant que des collègues souffriront, je serai à leurs côtés”“

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nis Da

Costa

Déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO,Linda Kebbab est devenue une incontournable des médiasoù elle défend ses collègues

et dénonce “le malaise policier”.

Linda Kebbables bleus à l’âme

Les petites annonces ne pouvant faire l’objet devérifications systématiques, elles sont publiéessous la seule responsabilité de leurs auteurs.

serVICes• Recherche peintres amateurs pour partager ateliergratuitement sur Vaulx-en-Velin Centre. Activitél’après-midi à définir ensemble. Tél : 06 10 09 96 97.

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14 � ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 PrAtIQUe

• Hôtel de Ville Place de la Nation – Tél : 04 72 04 80 80• Palais des sports Jean-Capiévic 2 rue Hô-Chi-Minh• Centre culturel communal Charlie-ChaplinPlace de la Nation – Tél : 04 72 04 81 18• Planétarium Place de la Nation – Tél : 04 78 79 50 13• mJC 13 avenue Henri-Barbusse – Tél : 04 72 04 13 89• Centre social Georges-Lévy Place André-Bollier – Tél : 04 78 80 51 72• Centre social Jean-et-Joséphine-Peyri Rue Joseph-Blein – Tél : 04 72 37 76 39• Centre social Le Grand Vire 23 rue Jules-Romains – Tél : 04 78 80 73 93• espace Frachon 3 avenue Maurice-Thorez – Tél : 04 72 04 94 56• espace Carco20 rue Robert-Desnos – Tél : 04 78 80 22 61• espace Carmagnole 8 avenue Bataillon-Carmagnole-LibertéTél : 04 72 14 16 60• salle édith-Piaf41 avenue Gabriel-Péri• mairie annexeRue Joseph-Blein – Tél : 04 72 37 53 15• Cinéma Les Amphis12 rue Pierre-Cot – Tél : 04 78 79 17 29

Permanences de la députée de la circonscriptionLa députée de la 7e circonscription du Rhône, Anissa Khedher, reçoit sur rendez-vous. Sa permanence se trouve 20 B, rue de Verdun à Bron. Tél : 09 63 52 81 67.

UtILe

Des masques pour les seniors

Les seniors vaudais de plus de 65 ans peuvent bénéficier de masques gratuits, à retirer au service municipaldes retraités (41 avenue Gabriel-Péri) aux horaires d’ouverture (de 9 à 12 heures et de 13h30 à 16h30), surrendez-vous téléphonique (04 72 04 78 40). Se munir d’un justificatif de domicile et d’une pièce d’identité.

Handicap : une ligne d’écoute pour les parents

En cette période de rentrée des classes, le collectif La Courte Échelle, qui regroupe plus de 25 associationsautour de la question de la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le Rhône, vient de lancerune permanence téléphonique destinée aux parents. Ceux-ci peuvent y trouver de l’aide, des conseils et desinformations face aux difficultés que rencontrent leurs enfants. La permanence est tenue par l’association Unesouris verte, membre du collectif.Pratique : 06 28 41 07 42 (du lundi au vendredi de 8 à 17 heures) ou contact@lacourte-echelle.org / www.lacourte-echelle.org

stationner à la tase devient plus facile

Depuis mardi 1er septembre, une zone bleue expérimentale de 255 places est en vigueur dans cinq rues duCarré de Soie : l’avenue des Canuts et celle du Bataillon Carmagnole-Liberté, ainsi que les rues Moissonnier,du Rail et de la Tase. Le stationnement y est gratuit et limité à 1h30, du lundi au samedi, de 9 à 19 heures(sauf jours fériés et en août). Les résidents du quartier peuvent en outre bénéficier d’une carte qui autorise lestationnement pour 24 heures maximum. Celle-ci est à retirer gratuitement à la mairie annexe, sur rendez-vous (via la plateforme Toodego). Une pièce d’identité en cours de validité ainsi qu’un justificatif de domicilede moins de trois mois seront demandés. Cette zone bleue fera l’objet d’une évaluation dans un an, en lienavec le Conseil de quartier La Côte - La Soie - La Tase.

Attention travaux, la Poste du Centre-ville ferme ses portes !

La Poste du Centre-ville fait peau neuve et proposera bientôt un espace modernisé et sécurisé. Pour ce faire,le bureau a fermé ses portes lundi 14 septembre. il devrait rouvrir mercredi 27 janvier. Durant cette période,usagers des services postaux et clients de la banque pourront se rendre dans les autres bureaux vaudais, situésau Mas du Taureau (place Guy-Môquet), au Village (rue de la République) et au Sud (route de Genas). L’amplitude horaire de ces sites sera renforcée, afin de mieux accueillir les flux supplémentaires.

� Petites annonces

Pour paraître dans le journal du 7 octobre, les petites annonces devront parveniravant le 2 octobreen utilisant obligatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petitesannonces gratuites sont réservées aux particuliers demeurant sur Vaulx-en-Velin.

Vaulx-en-Velin Journal vous offre la possibilité de faire publier une petite annonce

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CS 40002 69518 Vaulx-en-Velin Cedex.

Hôtel de Ville - CS 4000269518 Vaulx-en-Velin cedex Tel : 04 72 04 04 92 - Fax : 04 72 04 85 28contact@vaulxenvelinlejournal.com

vaulxenvelinle journal

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 21 500 exemplaires - Directrice de la publication :HélèneGeoffroy, maire de Vaulx-en-Velin - Rédacteur en chef :Maxence Knepper - Rédaction : Rochdi Chaabnia- Romain Vallet - Pigiste : Théo Chapuis - Photos : Laurent Cerino (sauf archives et mentions spé-ciales) - PAO : Bruno Valera - Réalisation : Public Imprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impres-sion : IPS - Zone Industrielle Les Communaux - Rue du Loure - 01600 REYRIEUX - N° ISSN : 2106-7813 -Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

� Retrouvez toute l’actualité de votre ville sur :

www. -en- .net-

Les rendez-vous de

l’emploiLa Ville de Vaulx-en-Velin met en place,

en partenariat avec les acteurs locaux de l’emploi,une rencontre mensuelle afin de mettre en

relation directe recruteurs et candidatsautour d’offres d’emploi, de découvertes de métiers

et d’entrées en formation.

Le prochain rendez-vous aura lieu le jeudi 24 septembre

à 11 heures salle Victor Jara

autour du thèmemULtIseCtorIeL

UNIQUemeNtsUr INsCrIPtIoN

Contact : 04 27 18 41 40

L’alerte sécheresse se poursuit

Même si l’été touche à sa fin, l’alerte sécheresseest maintenue jusqu’au 31 octobre. C’est ainsi que restent interdits : le remplissagedes piscines (sauf compléments et nouvelleconstruction), le lavage des véhicules, des voi-ries et voies privées et l’arrosage des façades debâtiments (sauf en cas de ravalement). Conséquence du réchauffement climatique, lasécheresse frappe fortement les départementsrhônalpins chaque été depuis deux ans. Pratique :plus d’infos sur www.vaulx-en-velin.net

mer16sePPermanence du Programme de réussite éduca-tive, de 9 h à 12h30 et de 13h30 à 17 heures, à la mai-rie annexe. Contact : 04 72 37 53 15.Distillation de roses et animations gratuites,de 14 à 18 heures, chemin du Grand Bois, avec le col-lectif du Petit Bois.

JeU17sePtPermanence, conseil et information sur le loge-ment social, de 9 à 12 heures, à la mairie annexe.Contact : 04 72 37 53 15.

VeN18sePtseniors : Activ’restez en forme, de 9h30 à 10h30ou de 11 à 12 heures, à la salle Jean-Moulin, av. Jean-Moulin. Après-midi marche, à 13h30, départ au 41 av.Gabriel Péri. Sur inscription au 06 19 66 44 41.

sAm19sePt ramassage de déchets ludique et artistique, de9h30 à 12h30, au Grand Parc, chemin de la Bletta.Venez déguisés. Contact : 06 05 40 74 07.Fête de l’Automne à l’Îloz’, de 10 à 18 heures, auGrand Parc. Animations, expositions, spectacles. Pasd’inscription. Gratuit.Journées du patrimoine à l’usine tase, 11 avenueBataillon Carmagnole-Liberté : exposition de portraitsde viscosiers, de 10 à 18 heures. Entrée libre et gra-tuite. Visite de l’Ensemble industriel remarquable Cus-set-Tase, de 10 h à 17h30, sur réservation surwww.vivelatase.blogspot.com.Journées du patrimoine : la micro-folie et sonmusée numérique, de 10 à 17 heures, à la biblio-thèque Pérec, rue Louis-Michoy. Gratuit, tout public.Contact : 04 72 97 03 50.Journées du patrimoine : visite de la réserve dumusée des sapeurs-pompiers, de 10 à 18 heures,19b av. Bataillon Carmagnole-Liberté. Gratuit, toutpublic. Ateliers et spectacles sur inscription : 04 72 9703 50 ou www.museepompiers.com/jep2020.Journées du patrimoine : visite guidée de la ré-sidence Chamarel, à 10 heures, 10 rue du 19-mars-1962. Gratuit, tout public. Sur réservation :contact.chamarel@gmail.com6e Forum des associations, de 11 à 18 heures, auparc Elsa-Triolet, av. du 8 mai 1945.Journées du patrimoine : visite guidée dugroupe scolaire rené-beauverie et exposition surl’histoire de Vaulx, de 13h30 à 17h30, rue Gaston-Ba-chelard. Gratuit, tout public. Sur réservation : valorisation.patrimoine@mairie-vaulxenvelin.fr ou04 78 80 44 37.Journées du patrimoine : rencontre avec l’Uni-vers, à 14 heures et à 16 heures, au Planétarium,place de la Nation. Payant, dès dix ans. Sur réservation :www.planetariumvv.com ou 04 78 79 50 13.

basket masculin N3 : VBC reçoit SVBD, à 20 heures,au gymnase Aubert, allée du Stade.

DIm20seP Journées du patrimoine : la micro-folie et sonmusée numérique, de 10 à 17 heures, à la biblio-thèque Pérec, rue Louis-Michoy. Gratuit, tout public.Contact : 04 72 97 03 50.Journées du patrimoine : visite de l’usine tase,11 avenue Bataillon Carmagnole-Liberté : expositionde portraits de viscosiers, de 10 à 18 heures. Entréelibre et gratuite. Visite de l’Ensemble industriel remar-quable Cusset-Tase, de 10 h à 17h30, sur réservationsur www.vivelatase.blogspot.com.Journées du patrimoine : visite de la réserve dumusée des sapeurs-pompiers, de 10 à 18 heures,19b av. Bataillon Carmagnole-Liberté. Gratuit, toutpublic. Ateliers et spectacles sur inscription : 04 72 9703 50 ou www.museepompiers.com/jep2020.Journées du patrimoine : rencontre avec l’Uni-vers, à 14 heures et à 16 heures, au Planétarium,place de la Nation. Payant, dès dix ans. Sur réservation :www.planetariumvv.com ou 04 78 79 50 13.Visite gratuite de l’Îloz’ au Grand Parc, de 11 à12 heures. À partir de six ans. Ateliers Fête de l’Au-tomne de 14h30 à 17h30. Pas d’inscription.www.grand-parc.fr ou 04 37 26 85 10.

LUN21seP Informations complémentaire santé accessible,de 9 à 12 heures et de 13 h à 16h30, au CCAS, 1er étagede l’Hôtel de Ville, place de la Nation. Sur RDV au04 72 04 80 04. seniors : atelier jeux autour du numérique, de14 à 15 heures ou de 15h15 à 16h15, au service desRetraités, 41 av. Gabriel-Péri. Sur inscription au06 19 66 44 41.

mer23seP Permanence du Programme de réussite éduca-tive, de 9 h à 12h30 et de 13h30 à 17 heures, à la mai-rie annexe. Contact : 04 72 37 53 15.

JeU24sePrendez-vous de l’emploi multisectoriel, de 9 à11 heures, salle Victor-Jara, rue Jean-Lesire. Sur ins-cription : rendezvousemploivaulx@gmail.com ou04 27 18 41 40.

VeN25seP seniors : Activ’restez en forme, de 9h30 à 10h30ou de 11 à 12 heures, à la salle Jean-Moulin, av. Jean-Moulin. Sur inscription au 06 19 66 44 41.

sAm26seP Fête de la nature, de 10 à 18 heures, au parc ElsaTriolet, av. du 8 mai 1945. Entrée libre et gratuite –lire p.16.Handball féminin D2 : AsulVV reçoit AS Cannes-Mandelieu, à 19 heures, au Palais des sports.

soirée d’ouverture festive du Centre Charlie-Chaplin, à 20 heures. COMPLèTE.

DIm27seP Jardinage de saison au Grand Parc, de 14h30 à16h30, à l’Îloz’, chemin de la Bletta. 1 euro de partici-pation. À partir de 8 ans. www.grand-parc.fr ou04 37 26 85 10. Football D2 : AS Portugaise reçoit FC Chazay, à15 heures, stade Aubert, 15 allée du Stade.Football D3 : US Vaulx reçoit JS irigny, à 15 heures,stade Édouard-Aubert, 15 allée du Stade.Visite gratuite de l’Îloz’ au Grand Parc, de 11 à12 heures. À partir de six ans. Ateliers Fête de l’Au-tomne de 14h30 à 17h30. Pas d’inscription.www.grand-parc.fr ou 04 37 26 85 10.

LUN28seP Atelier cuisine santé, de 9 à 13 heures, au centresocial Grand Vire. Sur inscription au Pôle Santé del’Hôtel de Ville ou au 04 27 18 16 57.seniors : atelier jeux autour du numérique, de14 à 15 heures ou de 15h15 à 16h15, au service desRetraités, 41 av. Gabriel-péri. Sur inscription au06 19 66 44 41. Diabète, surpoids : venez en parler, de 15 à19 heures, au centre social Le Grand Vire. Sur RDV in-dividuel, au Pôle Santé de l’Hôtel de Ville ou au04 27 18 16 57.

mAr29sePréunion d’information et d’orientation vers leservice civique : dispositif KiOSC, à 14 heures et à16 heures, à l’EPi, 13 rue Auguste-Renoir.

mer30sePPermanence du Programme de réussite éduca-tive, de 9 h à 12h30 et de 13h30 à 17 heures, à la mai-rie annexe. Contact : 04 72 37 53 15.

VeN02oCtPrésentation de la saison culturelle de la MJC à19 heures. soirée Arta sacra : danse mahoraise, puis concertLes Espoirs de Coronthie, à 20 heures, au théâtre deverdure, rue Pierre-Cot. Gratuit, sur réservation auprèsde la Direction des affaires culturelles : culture@mai-rie-vaulxenvelin.fr ou 04 37 45 18 79 – lire p.6.

sAm03oCtsoirée Arta sacra : Marie-Noëlle Delor, puis concertde Gaâda Diwane De Bechar, à 20 heures, au théâtrede verdure, rue Pierre-Cot. Gratuit, sur réservation au-près de la Direction des affaires culturelles : cul-ture@mairie-vaulxenvelin.fr ou 04 37 45 18 79 – lire p.6.

Ateliers Nature et balade, de 11 h à 17h30, auGrand Parc, à l’Îloz’, chemin de la Bletta. Gratuit. Ren-seignements : www.grand-parc.fr / 04 37 26 85 10.Cœur au sud, de 11 à 18 heures au centre social Peyri(rue Joseph-Blein) et au square Casanova : kermesse,animations, concerts et espace restauration.Handball masculin Nm3, VVHC reçoit Saint-Cha-mond Handball Pays du Gier à 20h30, au Palais desSports.

DIm04oCtAteliers Nature, de 11 h à 17h30, au Grand Parc,chemin de la Bletta. Visite de l’Îloz’ de 11 à 12 heures.Émission radio, de 17 à 18 heures. Gratuites. Rensei-gnements : www.grand-parc.fr ou au 04 37 26 85 10.

LUN05oCtPetit-déjeuner des retraités, à 8h30, à l’EspaceCarmagnole. Sur inscription au 04 72 14 16 60.Complémentaire santé accessible, de 9 à12 heures et de 13 h à 16h30, au CCAS, 1er étage del’Hôtel de Ville, place de la Nation. Sur RDV au04 72 04 80 04. Festival Karavel : Plateau hip hop 100% féminin, à20 heures, Centre Charlie-Chaplin. www.centrechar-liechaplin.com

vaulxenvelinjournal � mercredi 16 septembre 2020 ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ � 15PrAtIQUe

Convergez à vélo Comme chaque année, la Convergence vélo,

organisée par la Métropole avec La Maison du vélo-Pignon sur rue, permet de promouvoir les modes

doux. initialement prévu en juin, le rassemblementest organisé dimanche 4 octobre, au parc de la Tête

d’Or, à Lyon. Pour rejoindre le cortège de cyclistes,rendez-vous dès 11h15 pour un départ à 11h30,

rue Victor-Jara, près de l’Hippodrome du Carré de Soie.

Un dernier plouf !Le Grand Parc, en accord avec la Ville

de Vaulx-en-Velin, prolonge l’ouverture de la plagede L’Atol’ jusqu’au dimanche 20 septembre,

de 9 h à 19h30. La location nautique, quant à elle,sera possible jusqu’au 27 septembre avec

le dernier départ des embarcations à 18 heures.L’occasion pour les habitants de profiter

une dernière fois de la belle saison en naviguant sur le Lac des Eaux Bleues.

eN breF

� Agenda

Le grand bain

L'exposition “Picasso, baigneuses et baigneurs”, qui devaitouvrir le 18 mars dernier a finalement pris ses quartiersau Musée des Beaux-arts de Lyon cet été. Au pro-gramme : 150 dessins, sculptures et peintures de l’artiste espagnol. Le tout orchestré autour du tableau LaFemme assise sur la plage (1937), léguée au musée par l’actrice et collectionneuse Jacqueline Delubac et conser-vée dans les collections lyonnaises. Les autres tableaux présentés viennent du monde entier et mettent enavant les inspirations du génie de la peinture, allant de ingres à Manet, en passant par Degas et Cézanne, etceux qu’il a inspirés, comme Francis Bacon et Niki de Saint Phalle. Cette exposition est un événement : à Lyon,la dernière rétrospective consacrée au peintre remonte à 1953.

� Picasso, baigneuses et baigneurs, jusqu’au 3 janvier� Musée des Beaux-arts, place des Terreaux (Lyon 1er)� www.mba-lyon.fr

Ailleurs dans la métropole...

Des

POUR SA 15e ÉDiTiON, la Fête de l’automne sedonne pour défi de vous faire voyager tout au-tour du globe, et ce depuis le Grand Parc ! Voiciles grandes étapes du circuit. Décollage auGhana pour les “Bouquets contés”, contes ac-compagnés à la guitare d’Ernest Afriyié et Sadoo(à 11, 13 et 15 heures). Non loin, grâce à safusée, l’agence de voyages Morin vous proposeun tour du monde en... 80 secondes seulement(de 11h30 à 16h30) ! Encore plus de défis auxlois de la physique avec le “Maximum Quartet”:quatre équilibristes de l’extrême vous invitentà un spectacle qui fait appel tant aux prouessesdu cirque qu’aux merveilles de l’imaginaire(16 heures). Et s’il faut danser, faites confianceà la “Funk mobile” de Karla Pollux et Aurélien

Kairo pour embarquer à plus de 88 miles àl’heure, destination : l’histoire de la musiquefunk, de James Brown à Bruno Mars (à 11h30,

14h30 et 17 heures). Ni tout à fait dessin, ni toutà fait écriture, la calligraphie est un art qu’ÉricFaugeron vous propose de découvrir, toute la

journée au Jardin des sens. Plus loin, fabriquezun mobile grâce aux éléments naturels, ou biendes cartes pop-up à l’effigie des animaux dulieu. Le gaspillage alimentaire, par où commen-cer ? Venez assister à cette animation où vouspourrez tester vos connaissances pratiquescomme théoriques sur le sujet. Les animateursde l’Îloz’ proposent également une découvertede la flore cosmopolite du parc et une présen-tation du Rhône ainsi que de sa faune ailée avecl’expo Pic et Pic et Colegram. Cette belle journées’achèvera parmi les stands du marché local etbio : un bonheur pour les gourmands. T.C

Pratique : Fête d’automne, samedi 19 septem-bre de 10 à 18 heures au Grand Parc. Entrée libre. www.grand-parc.fr

CETTE FOiS-Ci, pas de doute, c’est la bonne : déjàannulée deux fois (d’abord en octobre dernier enraison du mauvais temps, puis au printemps àcause du confinement), la Fête de la nature vou-lue et organisée par le Conseil des Seniors auraenfin lieu samedi 26 septembre, de 10 à18 heures, au parc Elsa-Triolet (avenue du 8-mai-1945). L’événement s’inscrit dans le cadre de laSemaine européenne du développement durable(du 18 septembre au 8 octobre). “Au départ, noussouhaitions simplement organiser une sorte demarché aux plantes, retrace Monique Martinez,présidente de l’instance de démocratie participa-tive. Et puis, de fil en aiguille, le projet s’est élargipour mettre en valeur les nombreuses initiatives enfaveur de l’environnement qui fleurissent dansnotre ville”. C’est ainsi, par exemple, que l’associa-tion Arthropologia animera un stand présentantle rôle indispensable des insectes dans la nature,tandis que Bricologis apprendra aux enfants à fa-briquer des nichoirs à oiseaux. Eisenia proposeraquant à elle une initiation au compostage et l’en-treprise Yoyo exposera au public sa démarche derecyclage des emballages plastiques. La Fédéra-tion régionale de défense contre les organismesnuisibles (Fredon) et l’Entente interdépartemen-tale (EiD) Rhône-Alpes pour la démousticationinitieront petits et grands aux bons gestes pourlimiter la prolifération de l’ambroisie et des mous-

tiques-tigres. Les porteurs d’éco-projets serontégalement invités à se faire connaître auprès deshabitants dont ils sollicitent les suffrages (lire ci-contre). L’association Les Pot’iront et le serviceCadre de vie proposeront une initiation à la per-maculture, à la bouture de plantes vivaces et à lafabrication de “bombes à graines”, faites de ter-reau et d’argile. La librairie Gibert Joseph tiendraun stand de vente de livres sur la nature tandisqu’on pourra lire et jouer dans l’espace installé parle réseau des bibliothèques. Une balade, guidéepar l’association Science et Art, permettra de dé-couvrir les différentes essences d’arbres de la

commune. Enfin, rendez-vous à 14h30 et16 heures pour un concert des Mamies Blue et à17 heures pour une projection du film documen-taire il était une forêt, de Luc Jacquet (2013), aucinéma Les Amphis (rue Pierre-Cot). Mais le cloude la journée, ce sera sans doute La Cabane dejardin, le “manège écologique à propulsion paren-tale” de la compagnie Le Théâtre de la Toupine.Pas besoin d’électricité pour le faire tourner : deuxparents sur une balançoire suffiront. De quoiconjuguer sport et écologie !

Romain Vallet

Pratique : service Démocratie locale, 04 78 04 78 53 ou democratielocale@mairie-vaulxenvelin.fr

� Les pieds au Grand Parc, la tête en expédition dans le monde entier

Une semaine après la Fête de l’automne du Grand Parc, le Conseil des Seniors s’apprête à célébrer la nature au parc Elsa-Triolet, samedi 26 septembre.

Au vote, citoyens !Après la phase du dépôt des éco-projets, qui s’est terminée mardi 1er septembre, s’ouvrira bientôt celle du vote. Du 26 septembre au 30 octobre, tous les Vaudais pourront choisir, sur la plateformeMon avis, leurs préférées parmi la vingtained’initiatives en faveur de l’environnement portées par des collectifs d’habitants, associations ou établissements scolaires de la commune. Le nombre de suffrages reçus sera l’un des éléments retenus par les membres de la Commission extra-municipale du Développement durablepour déterminer, en novembre, lesquelles se partageront une enveloppe totale de 20 000 euros (à raison de 200 à 4 000 eurospar projet). Enfin, le Conseil municipal validera les projetslauréats en décembre. il s’agit de la deuxièmeédition de cet appel à projets participatif.

Pratique : www.monavis-vaulx-en-velin.net

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