rdp mars à avril 2011

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ENTREPRISE&PERSONNEL REVUE DE PRESSE DU 2 MARS 2011 AU 2 MAI 2011 Agence Profile PR 72 rue de Longchamp 75116 Paris Tél : 01 56 26 72 00 – Fax : 01 44 05 98 01 Contacts presse Alexandra Gauquelin Presse écrite : Leslie Boutin Sossah / Hina de Soultrait TV-Radios : Lamya Elkima

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Page 1: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE&PERSONNEL

REVUE DE PRESSE

DU 2 MARS 2011 AU 2 MAI 2011

Agence Profile PR 72 rue de Longchamp

75116 Paris Tél : 01 56 26 72 00 – Fax : 01 44 05 98 01

Contacts presse

Alexandra Gauquelin Presse écrite : Leslie Boutin Sossah / Hina de Soultrait

TV-Radios : Lamya Elkima

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TV/RADIOS

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PASSAGE DU 30/03/11 TITRE : Le 12-14 de Bernard Thomasson JOURNALISTE : Bernard Thomasson DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise et Personnel, dans le cadre d’un sujet sur la présentation de son livre « Faut-il encore apprendre ? » 13:36:40 Invités : Sandra Enlart, directrice de recherche à l'université Paris Nanterre et responsable d'un réseau associatif consacré à la gestion des ressources humaines, Entreprise et Personnel, et Olivier Charbonnier, directeur du cabinet Interface, conseil dans la gestion de personnel, auteurs du livre "Faut-il encore apprendre" paru aux éditions Dunod. 13:37: 08 les raisons de cette question. 13:37:09 Sandra Enlart : l'environnement qui permet d'accéder aux savoirs a tellement changé ces dernières années qu'il est temps de se poser un certain nombre de questions sur notamment ce que veut dire aujourd'hui d'apprendre. La grande révolution, c'est internet qui a radicalement changé les choses. 13:37:58 Olivier Charbonnier revient sur la réalité d'internet pour les jeunes et leur capacité à se connecter. Compte tenu de cette abondance de données, on sent bien qu'on ne pourra plus apprendre comme avant et les enfants s'adaptent à ce mouvement. 13:40:44 Sandra Enlart : ce qui est passionnant, c'est de montrer la différence, tout le monde a envie d'apprendre, mais on n'a plus besoin d'aller chercher ni de se réunir le soir autour de quelqu'un qui est porteur du savoir. Il suffit d'aller sur internet. 13:41:23 La capacité du cerveau à s'adapter çà cette masse de connaissances immédiates et simultanées. 13:41:31 Olivier Charbonnier : les chercheurs en neuroscience mettent en avant depuis une vingtaine d'années la notion de plasticité cérébrale. 13:42:15 Sandra Enlart : il faut développer des capacités qui permettent de bien vivre dans cet univers. 13:42:56 Olivier Charbonnier : les chercheurs repèrent aujourd'hui la place de l' émotion dans l'acte d'apprendre. 13:44:01 Sandra Enlart : il faut avoir des connaissances de base qui permettent d'ancrer les informations trouvées sur internet. 13:45:24 HEURE : 13h37 DUREE : 8 minutes

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PASSAGES DU 20/04/11 ET REDIFFUSION LE 21/04/11 TITRE : « 17H - 19H Catherine Pottier » Emission quotidienne d’informations généralistes et « Journal » Journal quotidien d’informations nationales JOURNALISTE : Célia Quilleret et Isabelle Chaillou DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un sujet sur la prime salariale mise en place par le Président Sarkozy. 18:16:34 Les entreprises de plus de 50 salariés sont obligées de verser une prime aux salariés en cas de hausse de dividendes. Déclaration de Nicolas Sarkozy au Havre. La règle est que quand une entreprise verse des dividendes supérieurs, les salariés doivent avoir une petite part. Commentaire de Célia Quilleret. Les grandes entreprises la qualifient de Prime Sarkozy, l'association Entreprise et personnel est très critique. Interview de Sandra Enlart, directrice Association Entreprise et Personnel. La participation, l'intéressement existent déjà, une annonce en période électorale. 18:23:42 19:33:02 Nicolas Sarkozy promettait qu'il ne cèderait pas - La prime aux salariés pourrait être versée dès 2011 - FO dénonce un pur effet d'annonce, le MEDEF, une ingérence dans la vie des entreprises - 19:33:28 Interview de Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise & Personnel. 19:34:31 HEURE : 18h13 et rediffusion le lendemain à 19h30 DUREE : 7 minutes 08 et 1 minute 29

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PASSAGE DU 20/04/11 TITRE : « Journal » Journal quotidien d’informations nationales JOURNALISTE : Gilles Bessec DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un sujet sur l'embellie de l'emploi des cadres révélée par l’APEC. 18:05:47 Selon le baromètre de l'APEC l'emploi des cadres est en hausse. 18:06:20 Interview de la directrice général de l'Association Entreprise et Personnel. Nos entreprises adhérentes pensent à embaucher. Toutes les populations sont visées. 18:07:16 HEURE : 18h00 DUREE : 1 minute 29

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PASSAGE DU 28/03/11 TITRE : Le Journal Emission quotidienne d’informations traitant de l’actualité du jour. JOURNALISTE : Stéphane Soumier DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un sujet sur la formation et les diplômes 06:09:12 Formation & diplôme : Engouement des cadres pour les MBA 06:09:37 Interview par téléphone : Sandra Enlart, DG du réseau Entreprises & Personnel 06:10:36 HEURE : 06h09 DUREE : 1 minute 30

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PASSAGE DU 23/03/11 TITRE : Le « Grand journal » Emission quotidienne traitant de l’actualité économique du jour. JOURNALISTE : Fabrice Lundy DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un débat sur l’actualité du jour. 19:08:48 Regards sur l'actu. Invités : Denis Payre, Président de Kiala ; Sandra Enlart, DG d'Entreprise & Personnel ; Benoît Gommard, DG de Cortal Consors France. La Grande-Bretagne prend d’importantes mesures d'austérité. 19:18:14 "La Tribune" titrait sur Cameron l'homme de fer. Il faut réduire les dépenses, réfléchir au prélèvement de l'impôt. 19:20:56 Zone Euro : il y a menace d'une crise politique au Portugal, liée à la crise financière. 19:24:37 Italie : Rome réagit à l'offensive de Lactalis sur Parmalat. 19:37:50 Frédéric Lemoine président du directoire de Wendel était en plateau. 2010 est une belle année. Wendel revient dans le vert et fait une participation dans Parcours (locations de véhicules). 19:41:06 Il y a le débat sur le nucléaire. Il y a l'estimation des dégâts des tsunami et séisme au Japon, 6 % du PIB. 19:50:31 Le bureau de l'Assemblée interdit pendant 15 jours à Maxime Gremetz député PC de la Somme de mettre les pieds à l'Assemblée. Lors d'un débat sur le nucléaire il s'était agité en séance. 19:54:04 HEURE : 19h08 DUREE : 47 minutes

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PASSAGE DU 22/03/11 TITRE : Good Morning Business Emission quotidienne traitant de l’actualité économique du jour. JOURNALISTE : Stéphane Soumier DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un sujet sur l’étude « Manager de proximité, non merci ! ». 07:19:53 Sandra Enlart directrice générale d'entreprise et personnel est invitée, elle va sortir aujourd'hui une étude sur les enjeux du management de proximité dans les entreprises. Il est inquiétant de voir de plus en plus de managers de proximité mal à l'aise dans leur fonction par manque de moyens, de soutiens, de reconnaissance, de formation et d'informations. 07:26:23 On peut parler également d'un nouveau rôle des partenaires sociaux. Le sens de la planification du travail semble aussi être une nécessité. 07:28:15 HEURE : 07h19 DUREE : 9 minutes

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PASSAGE DU 09/03/11 TITRE : Le « Grand journal » Emission quotidienne traitant de l’actualité économique du jour. JOURNALISTE : Fabrice Lundy DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un débat sur l’actualité du jour. 19:08:30 Regard sur l'actu. Invités : François Momboisse, président de la Fevad; Sandra Enlart DG d'Entreprise & Personnel; Bernard Debré, professeur de médecine. Les entreprises du CAC 40 ont le sourire. 2010 est un bon cru pour les bénéfices, notamment pour l'automobile, la finance. Le pétrole est au plus haut. France : il y a des tensions sociales. 19:18:54 Jean-Hervé Lorenzi présente son site tousoptimistes.com. Il y a eu le fiasco du débat sur l'identité national. 19:20:16 B. Debré défend l'optimisme. 19:21:21 19:24:23 Pays-Bas : le gouvernement inflige une amende de 2 millions aux chemins de fer hollandais 19:24:58 Commentaire sur la situation en France. Guy Mamou-Mani devient président de Syntec numérique milite pour cela. 19:38:15 Ils parlent du poids de la filière internet dans l'économie française, 4% du PIB : e-commerce, contenu, magasins, matériel pour le net... 19:50:14 François Baroin annonce que la RGPP a permis à la France d'économiser 7 milliards entre fin 2009 et fin 2010. 19:55:09 HEURE : 19h08 DUREE : 47 minutes

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PASSAGE DU 19/04/11 TITRE : « Regard sur l’actu » Emission quotidienne d’informations traitant de l’actualité du jour. JOURNALISTE : Fabrice Lundy DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un débat sur l’actualité du jour 19:08:16 Invités : Fabrice Marchisio, avocat d'affaires, fondateur du cabinet CVML ; Sandra Enlart, DG Entreprise & personnel ; Nicolas Bouzou, économiste, directeur du cabinet Astérès. Nicolas Sarkozy est retourné dans les Ardennes. Déclaration du Président à propos de l'idée de primes pour les salariés dans les entreprises. Il a du mal à l'imposer. C’est aux partenaires sociaux de discuter. Les propositions de Xavier Bertrand ne peuvent pas être mises en oeuvre. S. Enlart parle de l'actionnariat, l’intéressement, l'actionnariat salarié. Il y a déjà des choses. S. Enlart parle formation, technologies et savoir. S. Enlart réagit. Pouvoir d'achat : le débat est complexe. Fonction publique : les politiques ne sont pas uniformes. Il y a la récompense individuelle S. Enlart analyse les discours, la rhétorique. Stress au travail : Xavier Bertrand ministre du Travail a présenté un rapport. La moitié des grosses entreprises ont engagé un plan d'action. S. Enlart parle d'un bilan insatisfaisant. La réflexion sur l'organisation du travail est indispensable. Les directions générales sont trop peu concernées. F. Marchisio analyse le rapport au travail en France. N. Bouzou fait le lien avec les mutations économiques et technologiques. Cela ne concerne pas que Renault, France Telecom. S. Enlart : les grandes entreprises sont soucieuses d'agir. 19:54:41 HEURE : 19h07 DUREE : 29 minutes 52

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PASSAGE DU 05/04/11 TITRE : « Regard sur l’actu » Emission quotidienne d’informations traitant de l’actualité du jour. JOURNALISTE : Fabrice Lundy DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un débat sur l’actualité du jour 19:08:19 Invités: Richard Richard Caillat, président du directoire de Hshco, Guy Mamou Mani, président du Syntec numérique, Sandra Enlart, directrice générale d'entreprise et personnel. Les invités se moquent du fait de savoir si Martine Aubry sera ou non candidate. Sandra Enlart trouve les idées du PS intéressantes autour de l'école, la santé. Sandra Enlart, directrice générale d'entreprise et personnel. Retour sur le projet socialiste et ses 30 propositions phares. Retour sur le programme du Parti socialiste. Sandra Enlart, directrice générale d'entreprise et personnel. Retour sur le projet socialiste et ses 30 propositions phares. Retour sur les impôts sur les sociétés. Sandra Enlart, directrice générale d'entreprise et personnel. Le gouvernement tente de limiter la flambée des prix de l'énergie avec le gel des prix du gaz, le plafonnement de la hausse des prix de l'électricité. Les titres EDF GDF Suez ont été largement impactés. Retour sur la révolution du numérique. Sandra Enlart, directrice générale d'entreprise et personnel. Retour sur la nouvelle façon de consommer dans les grandes surfaces, les hypermarchés avec des tablettes numériques. Une vingtaine d'entreprises dont Google Facebook ou DailyMotion vont déposer un recours demain devant le conseil d'Etat. Les sociétés de l'internet sont très en colère. 19:53:17

HEURE : 19h07 DUREE : 17 minutes 39

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PASSAGE DU 10/03/11 TITRE : Le Journal Emission quotidienne traitant de l’actualité du jour. JOURNALISTE : Romain Desarbres DESCRIPTIF : Interview de Sandra Enlart, Directrice Générale d’Entreprise & Personnel, dans le cadre d’un sujet sur les multiplications des revendications salariales. 05:00:39 Alors que l'on apprend que les bénéfices des entreprises du CAC40 on rebondi l'an dernier, les conflits sur les salaires se multiplient en France, grève à la clé, comme chez TAT Express, Valeo, Thalès ou encore Brink's 05:01:07 Interview d'un gréviste, qui veut une augmentation 05:01:44 Interview de Sandra Enlart, d'Entreprise et Personnel, qui dénonce les injustices sociales, notamment avec l'augmentation du prix de l'essence 05:02:25 HEURE : 5h00 (rediffusion à 8h00) DUREE : 1 minute 30

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PRESSE ECRITE/ INTERNET

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RPS

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26 RUE D'ORADOUR SUR GLANE75015 PARIS - 01 44 82 16 16

17 MARS 11Quotidien Paris

OJD : 67295

Surface approx. (cm²) : 480N° de page : 37

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Eléments de recherche : Toutes citations : - E&P ou ENTREPRISE & PERSONNEL ou ENTREPRISE&PERSONNEL : société d'analyse et deconseil en management et ressources humaines - SANDRA ENLART : directrice générale d'Entreprise & Personnel

Mal-être au travail : ni totalementvictimes ni totalement bourreaux

Si les révélations autour du malaise au travail ont rendu les entreprises mieuxconscientes des enjeux humains, elles les ont aussi poussées à redouter lesconflits. Pour ne pas tomber dans le piège d'une consensualité plaquée,il faut travailler à établir une confiance sans stigmatisation outrancière.

Q u'avons-nous ap-pris de la crisenationale qu'aentraînée la tristesuccession de sui-cides chez France

Télécom? Qu'est-ce qui a chan-ge dans les entreprises ? Avec lerecul, quel bilan peut-on tirer ence qui concerne le managementdes personnes ?

Tout d'abord, l'ampleur du mal-être d'un grand nombre de salariésa été révélée au grand jour, tantpar les médias qu'au travers desenquêtes internes. Assurément, ilest anormal et très dommageable,y compris pour les employeurs,que tant de salariés exprimentcette souffrance. Quelles en sontles causes? Les pistes sont nom-breuses et plusieurs renvoient àdes phénomènes externes à cha-que entreprise : rythme du chan-gement social et technologique,équilibres familiaux bouleversés,fatigue et saturation des trans-ports...

D'autres renvoient en revanchedirectement au rôle des entre-prises: perte de sens du travail,réduction de lautonomie des sa-lariés, accroissement de la chargede travail, disparition de tempscollectifs, éloignement du ma-nagement, affaiblissement de lafonction RH, ^prééminence del'actionnaire. À cela s'ajoutent

évidemment les suppressions depostes et leurs conséquences entermes de mobilité interne ou ex-terne.

Lorsque nous observons lesnouvelles politiques mises en œu-vre depuis le début 2010 au seinde nombreuses grandes entrepri-ses aujourd'hui, nous repéronsde nombreux signes de progrès.Après plusieurs décennies foca-lisées sur « l'alignement stratégi-que » de tous sur la vision de ladirection mondiale, les entrepri-ses portent à nouveau attentionà leurs salariés et tout particuliè-rement à l'encadrement intermé-diaire. Elles réaffirment leur mis-sion essentielle de constructiond'un climat local de coopération.Les réflexions autour d'un bonuslié à la performance sociale pourles dirigeants vont également dansce sens. La fonction RH, qui avaitété réduite au rôle de prestataireau service des managers clients,est réaffirmée dans son rôle degarante du bon fonctionnementdu corps social... et du respect despersonnes. Pour concrétiser cesobjectifs dans un contexte marquépar les organisations matricielleset le fonctionnement par projet,plusieurs d'entre elles se penchentà nouveau sérieusement sur l'or-ganisation du travail, une dimen-sion qui avait été très largementoubliée à partir des années 1980.

La fonction RH retrouve, à cetteoccasion, un lien avec le travail etl'activité réelle.

Mais à l'inverse, d'autres évo-lutions inquiétantes semblentémerger. Certaines entreprisescherchent plus à identifier les« personnes fragiles » qu'à agirsur les fonctionnements fragili-sants. Pire, la volonté d'éviter tou-te crise médiatique ou juridiquepeut conduire au déni des conflitset des difficultés liées au quoti-dien du travail. Or, toute activitéhiérarchique dans un collectifimpose des prises de décisions quipeuvent être dommageables à cer-tains. Oui, les exigences du travailpeuvent générer des conflits, ouitout n'est pas rose au quotidiendans le monde professionnel...Comme dans toute communauté

Dans les années I960,le discours syndicalappelant à la libérationd'un ordre oppressifétait socialement légi-time. Aujourd'hui, lediscours socialementlégitime, c'est la de-mande de protectioncontre la souffrance quidécoule des attentes deperformance.

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Lavis d'expertParSANDRA ENLART i:T FRANCOIS DUBREUIL I

Directrice générale et directeurdè projets d'Entrepme&Personml

humaine. N'est-il pas préférabled'assumer et d'accompagner cetteréalité, de rappeler l'importancede la négociation et du dialoguepour régler les conflits, plutôt quede donner l'illusion d'un mondeoù l'on peut toujours reporter lesdécisions à plus tard? Un mondeoù, en signant des accords « idyl-liques », on dénie le réel mettantune fois de plus le managementopérationnel dans des situationsintenables (produire sans aucunecontrainte pour personne).

Rappelons la pertinence destravaux du sociologue AlainEhrenberg pour faire le lien entreles transformations de la société etla transformation des modalitésd'opposition et de critique. Dansla société normative et conflic-tuelle des années I960, le discourssyndical appelant à la libérationd'un ordre oppressif incarné parla direction était socialement lé-gitime. Aujourd'hui, le discourssocialement légitime, c'est la de-mande de protection contre lasouffrance qui découle des at-tentes de performance. L'énoncéd'une souffrance fonde un droit àréparation individuelle et imposeun devoir d'amélioration sociale.Ce que révèle cette crise, in fine,c'est donc le manque de limitesdaires dans la recherche de la per-formance et la peur voire la néga-tion des conflits inévitables. C'estpour lutter contre les dérives decette hyperperformance que lesnouvelles pratiques d'opposition

se sont développées: invalidités,judiciarisation, plaintes pénales...

Pour tous ceux qui ont la chanced'avoir un emploi, il est urgent deréapprendre quelles sont les limi-tes qu'il ne faut jamais dépasserparce que le travail implique deshommes et des femmes bien réels— ni totalement victimes, ni tota-lement bourreaux. En remettantà plat les bonnes questions sur lemanagement et sur la gestion desressources humaines, on pourraconstruire dans le dialogue et ledébat des univers professionnelsefficaces, réalistes et respectueuxdes personnes.

Ce chantier exige de part etd'autre une grande lucidité sur lesexigences économiques auxquel-les sont soumises les entreprisesinternationales. À nier le poids ducontexte, on risque de développerdes discours consensuels pleins debons sentiments mais qui serontperçus comme plaques et impos-sibles à mettre en oeuvre « pour devrai » ! Or, ce chantier ne réussiraque dans un climat de confianceréciproque. Une confiance quireste à construire, en refusant éga-lement de part et d'autre une stig-matisation outrancière où l'autrea toujours tort et en accordant dutemps au temps du dialogue. Lapression de l'urgence, qui caracté-rise tant d'organisations, n'est-ellepas aussi une manière d'habillernotre refus, ou notre impuissance,à porter des changements sociauxréels?

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PETIT-DÉJEUNER « MANAGER DE PROXIMITÉ,

NON MERCI ! »

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14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

11 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 320003

Surface approx. (cm²) : 387N° de page : 7

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Les entreprises veulent remobiliserleurs managers de proximité

Insatisfaits et souvent désengagés, ces derniers souhaitentdavantage dinformation et de considération,

GAELLE GINIBRIÈRE

RH Responsables d'équipe de terrainsitues au premier niveau d encadrement dans les entreprises les managersde proximite ont le blues Le reseau assomali! d entreprises dedie a la gestiondes ressources humaines et au management Entreprise & Personnel vient depublier une etude pour connaître lesraisons de I insatisfaction et du desengagement de ces managers de proximite et savoir en quoi la fonction a ev olue

« La fonction est indéniablement toustension confirme Ame O'Donnell directnce de projets chez Entreprise& Personnel Lexigence de performanceéconomique n a cessé de croître dans lesentreprises entraînant une perte d autonomie des managers de proximite da\antage de travail administratif ouencore moins de temps ou ti'opportumte* de contacts avec lesmembres de leur equipe »10 % c'est amsi la part deleur emploi du temps que lesmanagers de proximiteconsacrent a leur equipe selonune autre etude menée par EMLyon et le cabinet de conseil Hornmes et Performance

Ih30par mois

C'est le temps consacreà un salarié

La formation semble être I un des remèdes contre l'insatisfaction des managers de proximité PHOTOS

par son manager(Source : syntec coliseè

Former et informer« Lorsqu'on les interroge, deux catégo-ries ressortent les frustres, fiers d'occu-per une fonction valorisante, maîs msatis/aits a prieurs titres et lesdésabuses qui ont le sentiment que (afonction s est vidée de sa substance etuu lis ne managent plu* grand chose »indique Aine O Donnell

Pour remédier a ce malaise les entreprises brandissent un remede la

formation Chez EDF parexemple elle \ a désormais

concerner dix fois plus de managers, soit 15000 collaborateurs paran, en privilégiant le savoir etre a tousles échelons de l'encadrement jusqu'aux managers de proximite L'ob]ectif9 Redonner plus de liberte auxmanagers de terrain et ne pas les cantonner aux seules fonctions de controle« La formation est Ie registre d'mtervenlion le plus évident et le plus simple fln est pas inutile, maîs n est pas suffisant » commente Ame O'Donnell Ellepropose trois autres pistes de reflexion

definition des rôles et des marges demanœuvre de ces managers rythme etajustement des changements d organisation et, enfin gestion des ressourceshumaines

Le bureau remois du cabinet deconseil Mazars avait expérimenté dansson departement audit une organisalion en equipes décloisonnées lesconsultants étant amenés à intervenirdans des equipes différentes au gré desmissions « Nous nous sommes renducompte que cette organisation étaitbeaucoup moins performante le lien entre le manager de proximite et son equipe

était amoindri engendrant une plus faible mobilisation des equipes » témoigneEsther Wallet Rozen senior managerau bureau de Reims Le cabinet a doncfait machine arrière < La transmissiondes informations concernant les collaborateurs de I equipe s opere dans les deuxsens et nous travaillons ensemble surnombre de sujets » poursuit Esther\Vallet Rozen Cest d'ailleurs laconclusion d Entreprise & Personnel« L'enjeu prioritaire consiste a restaurerla confiance, renouer le diaiogue, recréerune certaine proximite des représentanans au sein de la ligne managenale » •

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26 RUE D'ORADOUR SUR GLANE75015 PARIS - 01 44 82 16 16

31 MARS 11Quotidien Paris

OJD : 67295

Surface approx. (cm²) : 199N° de page : 35

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ENTREPRISE40385177200508/XSB/ALZ/1

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Mieux dans mon job

ParSOPHIE PETERSEditorialiste

Gare audésengagement

Etes-vous frustré ou désabusé7 Voici les deux situations dans lesquel-les se rangent les managers de proximité interrogés sur leur fonction parEntrepnse&Personnel Les frustrés sont fiers d'occuper une fonction valori-sante maîs restent insatisfaits et souffrent de manque dautonomie Les dé-sabusés n'ont plus aucun plaisir à venirtravailler et contestent la compatibilitéentre des valeurs Bisounours et la dureté des objectifs pour toujours plus deperformance « La question du malaise des managers n'est pas nouvelle, maîsde nouveaux symptômes apparaissent, comme la forte montée du stresschez ces acteurs clés de lentreprise, des signes de désengagement ou dedéfiance, voire des cas de refus d'accession à ces fonctions d'encadrement »,note l'Association nationale des DRH (ANDRH)ll y a encore peu, le taux d'absentéisme était un bon baromètre de la motiva-tion des salanés Désormais, il ne veut plus rien dire On peut être totalementdémotivé, souffrant même, et venirtravailler Un nouveau syndrome que lespsychologues du travail nomment « présentéisme » et qui traduit une viede travail non-stop, nourrie par le sentiment qu'on ne peut jamais s'arrêtertellement « on a du boulot » [encadrement de proximité est submergé aupoint d'allonger spontanément son temps de présence Paradoxe- en dépitde ce fort engagement dans le travai, ce présentéisme s'accompagne d'un

désengagement croissant envers lentrepriseLa courroie de transmission est rompue Lemécontentement de ces managers est large-es contours du rôle affecté restent flous, laperte de sens est aggravée par le peu d'im-plication des dirigeants dans les orientationsstratégiques, les changements se décidentsans eux, la marge de manœuvre est du coupinsuffisante et le manque de reconnaissance

f de la part de la direction fait défaut, une di-rection à laquelle il est reproché d'être plus

occupée à soigner ses bonnes relations avec les partenaires sociauxPour autant, comme c'est sur eux que repose la bonne volonté de leurs col-laborateurs et qu'ils craignent d'être rendus responsables d'une dégradationéventuelle, ils prennent sur eux - trop - et font office de variable d'ajus-tement De quoi ressentir culpabilité et découragement quand tout est misen oeuvre pour atténuer les remous et « faire de son mieux » sans jamaisrecevoir les fruits de ces efforts La perte de l'estime de soi, parce que toutsimplement « on n'y arrive pas » ou « plus », n'est pas lom « On les forme àimpliquer, motiver et écouter leurs équipes, maîs ce n'est pas ce qu'ils viventavec leur propre hiérarchie », constate Ame O'Donnell, directrice de projetchez Entrepnse&Personnel

Confiance, respectet reconnaissance :trois grands ab-sents de la lignemanagériale.

Confiance, respect et reconnaissance- trois grands absents de la ligne mana-gériale devenue sourde aux besoins de chacun Comment sortir dè l'impas-se ? « Par la confiance », répondent les spécialistes Vaste sujet Premier palierde la montagne favoriser l'exemplarité des autres niveaux hiérarchiques etcommencer par écouter « Maîs pas sur tout et n'importe quoi ' Sur leur façond'organiser leur travail et leurs objectifs Et sur la prise en compte effective deleurs remarques ou idées d'amélioration », souligne Ame O Donnell Sinon àquoi bon devenir « manager », s'interrogent ceux, de plus en plus nombreux,qui demandent une réaffectation sur des postes fonctionnels LANDRH afait de ce sujet sa priorité de I année Les directions générales doivent veiller àne pas tuer la poule aux oeufs d'or

On peut êtretotalementdémotivé, souffrantmême, et venirtravailler.

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1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT92500 RUEIL MALMAISON - 01 76 73 30 00

MARS 11Mensuel

OJD : 22660

Surface approx. (cm²) : 3589N° de page : 63-69

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ENTREPRISE46336737200524/XIQ/OTO/2

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Par Gregory Danel et Emmanuelle Souffi

"Le manager de proximitéest un punching-ball"

Interview dc Maurice Thévenet,professeur au Cnam et à l'Essec.

L'hommeaux 100 qualités

La mission de ce nouveau garantde la cohésion sociale est très exigeante.

Le manager deterrain, ce hérosTour à tour expert et animateur, bureau des pleurs et courroiede transmission, le manager de terrain est l'objet de toutesles attentions. Mais, englué dans les impératifs de reporting etde performance, il manque de temps pour ses troupes. Or lesdirections comptent sur lui pour lutter contre le désengagement.

n l'espace de quèlques années,I l'obscur manager dè proximitéest devenu la pierre angulairedes politiques RH. Le pilier, lemaillon indispensable, l'alphaet l'oméga. Le désir des direc-tions de se rapprocher du ter-i am n'est pas nouveau. Maîs,

' face au désengagement quigagne les salariés, il s'exprime aujourd'hui avecplus d'intensité. Les sacrifices consentis pendant lacrise économique en termes d'emplois et l'absencede reconnaissance pécuniaire alors que les salairesdes patrons ont continue de s'envoler ont nourri larancœur et contribué à creuser le fossé déjà profond

entre les directions et leurs cadres intermédiaires.Pas étonnant qu'elles cherchent aujourd'hui en-core plus qu'hier à recoller les morceaux. Ce n'estévidemment pas par bonté d'âme qu'elles flattentl'encadrement de premier niveau. Maîs bien pourqu'il soit plus performant. Ainsi que le rappelleMichel Tremblay, professeur à HEC Montréal etauteur de nombreuses études sur le sujet, « 37%des facteurs de réussite proviennent d'un mana-gement de proximité efficace ». Dans l'idéal, commele résume David Gneu, ancien manager de proxi-mité et aujourd'hui DRH de Quevilly Habitat, « lesdirecteurs tiennent le volant, les salariés s'occu-pent des roues et le manager de proximité, de lacolonne de direction ». mmm/

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Maurice TheVenet, professeur au Cnamet à l'Essec, auteur d'Éthique de la proximité (éditions Eska)et du Management est-il toxique ? (Editions d'Organisation).

"Le manager de proximitéest un punching-ballQu'est-ce qu'unmanagerdè proximité?Pour moi, c'estune expressionpresque redondanteTraditionnellementon considère que c'estun manager de terrainqui coordonne descollectifs de travail pourproduire des resultatsEstimer qu'il y a, d'uncôte, ceux qui sontdans la proximite et, del'autre ceux qui sontdans la direction, c'estdéjà le début de la fin1

Le P DG a l'obligationd'être proche deses equipes, commele simple managerC'est proximitea tous les étages 'Pourquoi est-ceun enjeu si fortde se rapprocherdu terrain?Simplement parceque la réalité localeest beaucoupplus complexe quece qu on peut imaginerau niveau centralRegardez surle terrain politiqueon décentralise,on reconstitue unepolice de proximiteLes preoccupations nesont pas les mêmesLes directions ontbesoin de s'adapter des'ajuster pour ne pasperdre pied Et puis lamachine organisationne peut pas tout faire1

Les outils sont de plusen plus complexes,artificiels Avec lesnouvelles technologiesde l'information

subrepticement, ladistance s'est insinuéeLes outilsinformatiquesn'ont-ils pas tuéla proximité?Oui, maîs parce quonle voulait bien1 C'esttellement plus faciled'envoyer un mailplutôt que de sedéplacer de déchargerson agressivité de façonvirtuelle plutôt que dese confronter en vraia la personne Maîslaissons aux salaries letemps de s'approprierces nouveaux outilsAvec la visioconférencese développent denouvelles technologiestotalement bluffantesLes SMS sont aussi unmoyen plus personnelde communiquersans dérangerLa proximitéparaît être unesorte d'Edenperdu difficileà atteindre...Être manager deproximite, c'est recevoirdes claques, jouerles punchmg ballsC'est sur vous qu'ontape quand rien ne vaUne sorte de murdes lamentations

Ça demande du tempset de l'énergie pour êtreproche de ses equipesOr un managerde proximite depenseun temps fou a fairedu reporting Et il n'apas forcement envied'être dans l'empathie,de passer chaquematin dix minutes pourdiscuter Sur Facebook,vous pouvez rayerun ami qui vousenquiquinePas au bureau Sufla proximite n'est pasvalorisee Elle nese voit pas, alors queles modes d'évaluationsont concretset poussent a produirede I objectif enréduisant les margesde manœuvreComment recréerdu lien?En misant surl'exemplarité y comprisdes services deressources humainesUn patron qui fait latournee des usines quipasse régulièrementdans les bureaux, c'estun symbole fort Certes,il ne connaît pas toutle monde Maîs lessalaries l'ont vu, il leura adresse un petit mot,avec un minimumd authenticité, et e estune marque certained'intérêt La proximitene se décrète pas Ellepose aussi la questionde l'investissementpersonnelet de la maturitéprofessionnellePropos recueillis parEmmanuelle South

/mmm Le problème, c'est que le moteur connaîtdes ratés Les bons petits soldats en ont assez d'êtreau garde-à-vous. « Ils doivent gérer des injonctionsparadoxales, sans le soutien de leur hiérarchie, ob-serve Ame O'Donnell, directrice de projet à En-treprise & Personnel. Ils estiment avoir un rôle deliant, maîs sans avoir les moyens de le tenir, car ilsne sont pas suffisamment associés à la stratégie etpassent plus de temps à gérer des petits problè-mes. » C'est le coup du bnefing hebdomadaire oùl'équipe, informée par les bruits de couloir et lesconfidences syndicales, en sait plus que le chef...

ir voie de conséquence, le manager deproximité se sent profondément isolé.Seul à prendre les coups, et seul àdevoir délivrer des messages qu'il necomprend plus. A peine 21 % des sala-

ries pensent que leurs intérêts et ceux de leur direc-tion convergent, d'après une récente étude de So-ciovision pour Entreprise & Personnel. « Le leaderexige de la performance quand son collaborateurréclame de la reconnaissance et du respect», ob-serve Michel Tremblay. 46 % estiment ne pas êtreconsultés sur des décisions qui les concernent di-rectement. À trop vouloir éloigner les centres dedecision, à laisser le champ libre au terrain sansvraiment lui donner les coudées franches, les entre-prises ont, incidemment, creé une distance avecceux qui étaient pourtant charges de jouer lescourroies de transmission.Au cœur de ce malaise, le diktat du reporting, desindicateurs de performance, des rétroplannings«Alors qu'il essayait de protéger ses troupes, lemanager de proximite a le plus souffert de ce délirebureaucratique », déplore François Dupuy, socio-logue des organisations, auteur de Lost in manage-ment (éd. Seuil, 2011) À son corps défendant, c'estaujourd'hui plus à sa capacité à remplir toutes lesprocédures demandées que se mesure son degréd'efficacité qu'au temps passé à phosphorer avecles autres salariés « L'organisation matricielle créede la distance et rend diffus le sentiment d'apparte-nance », constate Thierry Guérin, DRH de RenaultTrucks.

Vingt minutes hebdomadaires par colla-borateur. Chapeautant en moyenne neuf colla-borateurs, le manager ne leur consacrerait que10% de son temps, selon les calculs du cabinetHommes & Performances, qui a interroge 200 en-treprises début 201 o. Soit à peine vingt minutespar semaine ' Et que dire quand ils sont une tren-

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David Grieu,DRH et manager d'une entité opérationnellechez Quevilly Habitat, en Seine-Maritime.C'est un ancien manager de proximité.

"La société change très vite et les stratégiesse dessinent sur deux à trois ans.Qui accompagne le changement et ajustel'organisation? Oui a les mainsdans le cambouis et montre l'exemple?Le manager de proximité. S'il traîneles pieds, qu'il n'est pas valorise et pasassez formé, l'image de l'entreprise enpâtira car les salariés deviendront aigris."

d'un «droit a ne pas être à la hauteur». Les plusinvestis se mettent en quatre pour tout concilier Aurisque d'y laisser leur santé « C'est honorifique departiciper à certaines réunions, reconnaît cettecadre a La Poste. Difficile de les sécher, même sipendant ce temps-là le reste s'accumule. » Pis, avecles agendas partagés, où tout le monde accède en unclic a votre plan de charge, on vous colle de nou-velles contraintes sans vous avoir consulte avant.« C'est le mythe terroriste de la transparence ' » fus-tige François Dupuy. i

taine, voire une cinquantaine ase partager le mêmechef* «Au-delà de ID personnes, c'est de l'abat-tage ' » juge Jean-Louis Pel, directeur du cabinet deconseil RH Vakom et auteur de Bien dans sa peausans vouloir celle des autres (ed. Dunod, 2010) Pour-tant autonome, le cadre de terrain n'a plus la maî-trise de son temps « Bloqué dans son bureau a en-tretenir les machines de gestion, puis en reunion,il n'est plus sur la scène du pilotage de son équipe,analyse Mathieu Detchessahar, professeur de ma-nagement à l'université de Nantes Les agendassont cadenasses par l'extérieur. »Mis sous pression, oblige d'être au four et au mou-lin, innovant et stimulant, réactif et adaptable,d'être un meneur d'hommes tout en étant un ex-pert, le manager ne sait plus ou donner de la tête« Hy a une espèce de canonisation de la fonction quiest culpabilisante », déplore Bernard Masingue,directeur des formations entreprise chez VeoliaEnvironnement, qui s'interroge sur la création

Avecles agendaspartagés,on vous collede nouvellescontraintessans mêmevous avoirconsultéavant

i es outils de contrôle plutôt mtrusifsont, paradoxalement, contribué àrendre le management aveugle etsourd. Les series de suicides chezFrance Telécom, maîs auparavant au

Technocentre de Renault et chez EDF, ont révèlel'importance d'avoir un management present et àl'écoute. « II est le détecteur du malaise interne,note David Grieu, de Quevilly Habitat. Lui seul esta même de repérer quelqu'un qui s'enferme dans lemutisme, qui delodie du travail » A France Téle-com, 187 responsables dc ressources humaines,fonction qui avait disparu des organigrammes, ontainsi eté recrutés l'année dernière dans le cadre dunouveau pacte social A eux de veiller sur la carrièredes membres de l'équipe, de gerer les demandes deformation et de conge. Decharge de ces tâches chro-nophages et secondaires à son metier, le manager li-bère du temps pour se consacrer au cœur de sa mis-sion motiver et donner un cap i mmm/

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David Tessierresponsable du départementassistance téléphoniquedu PMU.

"Lors des groupes deco développement, je suisavec mes pairs. L'un d'eux vanous dire : "J'ai tel problèmeavec un n-1, un collègue ouma hiérarchie." Le groupe vaalors définir un plan d'action.On peut avoir des outilsdifférents pour répondreau même problème.C'est très pratico-pratiqueet ça développe un espritcommunautaire entre

ascal Magnien,

I ler sacrifiée sur l'autel dumanagement allégé par lesentreprises et renvoyée aucaporalisme du « petit chef»par les salariés, la fonctionde manager de proximité

i opère un retour en grâce, carI clic crée du lien dans des or-ganisations gagnées par la

déshumanisation. Mais la tâche n'est pas simple.À 64 ans, Monique, partie aujourd'hui à la retraite,ne garde pas un souvenir particulièrement flatteurde ses an nées passées à travailler en hypermarché.Son regard se durcit lorsqu'il s'agit d'évoquer sonsupérieur hiérarchique de l'époque. Elle aimait letravail « bien fait » mais haïssait son autoritarisme,ses injonctions contradictoires, ses décisions ar-bitraires. Elle lui a, en retour, mené une vie infer-nale, et continue d'ailleurs de l'appeler par le sur-nom qu'elle lui avait charitablement attribué :«Ceausescu», du nom du dictateur roumain dé-chu. À l'heure où le manager de proximité est paréde toutes les vertus, il n'est pas inutile de rappeler,à l'instar de Maurice Thévenet (voir égalementpage 62), professeur au Cnam et à l'Essec, que « laproximité dans la réalité crée aussi beaucoup dedouleur ou de cruauté »...

DG adjoint de RTE chargédes ressources humaines.

"Les managers de proximitésont des encadrants responsablesd'une équipe qui peut comporterdes techniciens, des opérateursou des cadres. Mais le principecommun, c'est qu'ils sont le dernierrelais hiérarchique auprèsdes salariés."

Des missions multiples et variées. PourMichel Tremblay, enseignant-chercheur à HECMontréal, « on peut se passer de leader de proximitélorsqu'il se range parmi les abusifs ou les passifs ». Iln'y a, en revanche, « aucun facteur de substitution àun bon leader de proximité ». Selon lui, ces mana-gers doivent susciter de la « confiance » et de la « re-connaissance formelle ou informelle des collabora-teurs », créer « un environnement juste et équitable »,« renforcer l'autonomie et la responsabilité » de touset « faire passer les intérêts des collaborateurs au-dessus d'eux». Si on ajoute à cela les impératifs deperformance imposés par la hiérarchie, le bon ma-nager de proximité, s'il mène à bien toutes ces mis-sions, pourrait soutenir un quasi-procès en béatifi-cation. Michel Tremblay en convient, d'ailleurs :« Peut-être lui en demande-t-on trop...»En outre, il y a la théorie et la pratique. Dans lesfaits, « le manager de proximité n'est pas dans lepilotage, il est ailleurs», observe Mathieu •••/

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Aine O'DonnellDirectrice de projet a Entreprise é- Personnel

Le rôledu managerde proximitémérite d'êtrerevisîté

E & C : Vous êtes coauteure d'une étude d'Entreprise &Personnel intitulée "Managers de proximité - nonmerci !"*. D'où vient ce désengagement ?A. O. : Un nombre croissant d'entreprises témoignent d'undesengagement ou de divers signes de tension sur ces

fonctions Les managers de proximite interroges sur leurs

difficultés apparaissent "frustres"-fiers d'occuper une fonction valorisante maîs insatisfaits - voire "desabuses" Leur

mécontentement se situe dans les registres suivants unedifficulté a s'approprier leur rôle, notamment a donner du

sens, faute d'être assez bien informes des orientations stra-

tégiques, et a adopter un style de management plus onente

vers l'écoute et le soutien , l'insuffisance de leur marge de

manœuvre - autonomie, moyens et qualite des relationsavec la hiérarchie, et un défaut de reconnaissance, certains

ayant le sentiment d'un manque d'écoute de la directionqui élabore "en chambre" des projets de transformation,et se montre plus soucieuse des relations avec les parte

naires sociaux

E & C : Quelles solutions préconisez-vous ?A. O. : Les entreprises peuvent d'une part investir dans ledeveloppement des competences des managers de tous

niveaux Maîs elles ne doivent pas pour autant ignorer lesproblèmes d'ordre organisatonnel Un point de vigilanceconcerne la prise en compte effective par la hiérarchie deleurs remarques ou idees d'amélioration Le rôle des mana

gers de proximite dans la regulation sociale mente d'êtrerevisîté, ce qui nécessite de dépasser une approche trop

technico-jundique du dialogue social, et de restaurer un

equilibre entre le canal d'information managenal, d'unepart, et des représentants des salaries, d'autre part ll peut

être nécessaire d accorder plus d'autonomie et de moyens

Enfin, les directions doivent s'interroger sur le rythme des

projets et changements, en prenant en compte la capacitedu corps social a les absorber

PROPOS RECUEILLIS PAR GUILLAUME LE NAGARD

* Avec Patricia Vesin et Patrick Perrier publiée le 22 mars 2011

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Date : 02/04/11

Au travail, êtes vous frustré ou désabusé ? #FBforIE {z-index:-1;}#FBforIE {z-index:-1;}

Copyright ReutersLes désabusés n'ont plus aucun plaisir à venir travailler et contestent la compatibilité entre desvaleurs Bisounours et la dureté des objectifs pour toujours plus de performance.Êtes-vous frustré ou désabusé ? Voici les deux situations dans lesquelles se rangent lesmanagers de proximité interrogés sur leur fonction par Entreprise&Personnel . Les frustréssont fiers d'occuper une fonction valorisante mais restent insatisfaits et souffrent de manqued'autonomie. Les désabusés n'ont plus aucun plaisir à venir travailler et contestent lacompatibilité entre des valeurs Bisounours et la dureté des objectifs pour toujours plus deperformance. « La question du malaise des managers n'est pas nouvelle, mais de nouveauxsymptômes apparaissent, comme la forte montée du stress chez ces acteurs clés del'entreprise, des signes de désengagement ou de défiance, voire des cas de refus d'accession àces fonctions d'encadrement », note l'Association nationale des DRH (ANDRH).

Il y a encore peu, le taux d'absentéisme était un bon baromètre de la motivation des salariés.Désormais, il ne veut plus rien dire. On peut être totalement démotivé, souffrant même, et venirtravailler. Un nouveau syndrome que les psychologues du travail nomment « présentéisme »

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et qui traduit une vie de travail non-stop, nourrie par le sentiment qu'on ne peut jamais s'arrêtertellement « on a du boulot ». L'encadrement de proximité est submergé au point d'allongerspontanément son temps de présence. Paradoxe : en dépit de ce fort engagement dans letravail, ce présentéisme s'accompagne d'un désengagement croissant envers l'entreprise.La courroie de transmission est rompue. Le mécontentement de ces managers est large : lescontours du rôle affecté restent flous, la perte de sens est aggravée par le peu d'implicationdes dirigeants dans les orientations stratégiques, les changements se décident sans eux, lamarge de manoeuvre est du coup insuffisante et le manque de reconnaissance de la part de ladirection fait défaut, une direction à laquelle il est reproché d'être plus occupée à soigner sesbonnes relations avec les partenaires sociaux.

Pour autant, comme c'est sur eux que repose la bonne volonté de leurs collaborateurs et qu'ilscraignent d'être rendus responsables d'une dégradation éventuelle, ils prennent sur eux - trop- et font office de variable d'ajustement. De quoi ressentir culpabilité et découragement quandtout est mis en oeuvre pour atténuer les remous et « faire de son mieux » sans jamais recevoirles fruits de ces efforts. La perte de l'estime de soi, parce que tout simplement « on n'y arrivepas » ou « plus », n'est pas loin. « On les forme à impliquer, motiver et écouter leurs équipes,mais ce n'est pas ce qu'ils vivent avec leur propre hiérarchie », constate Aine O'Donnell,directrice de projet chez Entreprise&Personnel .

Confiance, respect et reconnaissance : trois grands absents de la ligne managériale devenuesourde aux besoins de chacun. Comment sortir de l'impasse ? « Par la confiance », répondentles spécialistes. Vaste sujet. Premier palier de la montagne : favoriser l'exemplarité des autresniveaux hiérarchiques et commencer par écouter. « Mais pas sur tout et n'importe quoi ! Surleur façon d'organiser leur travail et leurs objectifs. Et sur la prise en compte effective de leursremarques ou idées d'amélioration », souligne Aine O'Donnell. Sinon à quoi bon devenir «manager », s'interrogent ceux, de plus en plus nombreux, qui demandent une réaffectationsur des postes fonctionnels. L'ANDRH a fait de ce sujet sa priorité de l'année. Les directionsgénérales doivent veiller à ne pas tuer la poule aux oeufs d'or.

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Date : 11/04/11

Les managers de proximité ont le bluesPar Gaëlle Ginibrière

La formation semble être l'un des remèdes contre l'insatisfaction des managers de proximité. Insatisfaits et souvent désengagés, ces derniers souhaitent davantage d'information et deconsidération.

Responsables d'équipe de terrain, situés au premier niveau d'encadrement dans lesentreprises, les managers de proximité ont le blues. Le réseau associatif d'entreprises dédié àla gestion des ressources humaines et au management, Entreprise & Personnel , vient depublier une étude pour connaître les raisons de l'insatisfaction et du désengagement de cesmanagers de proximité, et savoir en quoi la fonction a évolué.«La fonction est indéniablement sous tension, confirme Aine O'Donnell, directrice de projetschez Entreprise & Personnel . L'exigence de performance économique n'a cessé de croîtredans les entreprises entraînant une perte d'autonomie des managers de proximité, davantagede travail administratif ou encore moins de temps ou d'opportunités de contacts avec lesmembres de leur équipe.» 10 %, c'est ainsi la part de leur emploi du temps que les managers

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de proximité consacrent à leur équipe, selon une autre étude menée par EM Lyon et le cabinetde conseil Hommes et Performance.

Former et informer «Lorsqu'on les interroge, deux catégories ressortent : les frustrés, fiers d'occuper une fonctionvalorisante, mais insatisfaits à plusieurs titres ; et les désabusés, qui ont le sentiment que lafonction s'est vidée de sa substance et qu'ils ne managent plus grand-chose», indique AineO'Donnell.

Pour remédier à ce malaise, les entreprises brandissent un remède : la formation. Chez EDFpar exemple, elle va désormais concerner dix fois plus de managers, soit 15.000 collaborateurspar an, en privilégiant le savoir-être à tous les échelons de l'encadrement jusqu'aux managersde proximité. L'objectif ? Redonner plus de liberté aux managers de terrain et ne pas lescantonner aux seules fonctions de contrôle. «La formation est le registre d'intervention leplus évident et le plus simple. Il n'est pas inutile, mais n'est pas suffisant», commente AineO'Donnell. Elle propose trois autres pistes de réflexion : définition des rôles et des marges demanœuvre de ces managers ; rythme et ajustement des changements d'organisation et, enfin,gestion des ressources humaines.

Le bureau rémois du cabinet de conseil Mazars avait expérimenté dans son département auditune organisation en équipes décloisonnées, les consultants étant amenés à intervenir dansdes équipes différentes au gré des missions. «Nous nous sommes rendu compte que cetteorganisation était beaucoup moins performante: le lien entre le manager de proximité et sonéquipe était amoindri, engendrant une plus faible mobilisation des équipes», témoigne EstherWallet-Rozen, senior manager au bureau de Reims. Le cabinet a donc fait machine arrière. «Latransmission des informations concernant les collaborateurs de l'équipe s'opère dans les deuxsens et nous travaillons ensemble sur nombre de sujets», poursuit Esther Wallet-Rozen. C'estd'ailleurs la conclusion d' Entreprise & Personnel : «L'enjeu prioritaire consiste à restaurer laconfiance, renouer le dialogue, recréer une certaine proximité des représentations au sein de laligne managériale».

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MANAGEMENT. Entrepr ise et Person-nel se penche sur le blues des mana-gers de proximi té, dont la posit ion estde plus en plus dif f ic i le à tenir Le clubde DRH et d i r igeants consacrera , le7 avril, une journée d 'étude à ce pro-blème Scania, Sagem, Sodexo ,ERDF-GRDF, DONS et Legrand vien-dront témoigner

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Date : 11/04/11

Les managers de proximité ont le blues

Les managers de proximité ont le bluesInsatisfaits et souvent désengagés, ces derniers souhaitent davantage d'information et deconsidération. Responsables d'équipe de terrain, situés au premier niveau d'encadrement dans lesentreprises, les managers de proximité ont le blues. Le réseau associatif d'entreprises dédié àla gestion des ressources humaines et au management, Entreprise & Personnel , vient depublier une étude pour connaître les raisons de l'insatisfaction et du désengagement de cesmanagers de proximité, et savoir en quoi la fonction a évolué. «La fonction est indéniablementsous tension, confirme Aine O'Donnell, directrice de projets chez Entreprise & Personnel .L'exigence de performance économique n'a cessé de croître dans les entreprises entraînantune perte d'autonomie des managers de proximité, davantage de travail administratif ouencore moins de temps ou d'opportunités de contacts avec les membres de leur équipe.»10 %, c'est ainsi la part de leur emploi du temps que les managers de proximité consacrent àleur équipe, selon une autre étude menée par EM Lyon et le cabinet de conseil Hommes etPerformance ... Lire la suite sur LeFigaro.fr

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16/01/1900 07:44:00

Prime contre dividende : un projet flou qui inquiètesalariés et employeurs (PAPIER D'ANGLE)

Par Joëlle GARRUS et Céline SERRAT

PARIS, 16 avr 2011 (AFP) - Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariésd'entreprises versant des dividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjàdécriée comme inégalitaire, tant pour les salariés que pour les employeurs, avec un effetlimité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et laConfédération générale des petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continued'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagivendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'uneextrême solidité, leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume AntoineRichard d'Entreprise et Personnel, une association de Directeurs des Ressources humaines(DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "lesentreprises apprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer encours d'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sontquasiment terminées partout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions desalariés, la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises nedistribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeurajoutée des grosses sociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoird'achat. On bricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités",estime Laurence Laigo (CFDT).

"Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pasviser grand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises versles salariés du privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'unepartie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (horsagriculture), avaient accès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes,selon les dernières données du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'unabondement de leur employeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites

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entreprises.Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le

monde l'a attendue et ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle LaurenceLaigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer commecela de l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues",renchérit Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux"distributions colossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi SylvainNiel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "laproblématique des salaires devient centrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages", souligne-t-elle.

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Date : 16/04/11

Prime contre dividende : ''une forme de populisme''

"Ca amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé François Chérèque samedi sur FranceCulture.AFP/LIONEL BONAVENTURE

Mesure aux contours encore flous, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprisesversant des dividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée commeinégalitaire, tant pour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoird'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande. "Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grandsgroupes cotés", a encore réagi vendredi la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. "Pourtoutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leurdemander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et personnel , une association de directeurs des ressources humaines . Selon lui, "si on nevise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est le pouvoird'achat, il faut élargir l'assiette".

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Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

REVALORISER LES SALAIRES

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés,la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée desgrosses sociétés. Pour le patron de la CFDT, François Chérèque, cette mesure risqueraitdonc "d'alimenter une forme de populisme" en créant une opposition entre salariés de grandsentreprises qui font des bénéfices et salariés de petites entreprises.

"Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé François Chérèque samedi surFrance Culture, jugeant qu'elle concernerait "15 - 20 % des salariés". La CGT et Force ouvrièreréclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes selon les dernierschiffres officiels. Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'unabondement de leur employeur à leur épargne.

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Date : 18/04/11

Plus de conflits sur les salaires dans les entreprises

La grève chez Carrefour a été très suivie le 9 avril. Crédits photo : SEBASTIEN NOGIER/AFPLa période des négociations annuelles obligatoires salariales a beau être terminée, lescontestations se poursuivent.

Les syndicats de Carrefour doivent se prononcer avant la fin de la semaine sur les nouvellespropositions salariales de la direction, après une grève très suivie samedi 9 avril. FO,principale organisation du groupe, a annoncé qu'elle signerait. L'accord prévoit notamment 2%d'augmentation et 220 euros brut de prime.

Ces dernières semaines, les conflits salariaux se sont multipliés, attisés par le regain d'inflation.Les salariés de Toyota et Eiffage ont mis fin à leurs mouvements de plusieurs semaines, tandisque ceux de Ferrero ont bloqué la production de Nutella en Normandie. D'autres débrayagesavaient eu lieu ces dernières semaines chez des sous-traitants automobiles, chez GeneralMotors à Strasbourg, Thales, Equant, Camaïeu dans le Nord, ou même le géant américainProcter & Gamble.

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La période des négociations annuelles obligatoires salariales a beau être terminée, lescontestations se poursuivent. «Cela suit une vague de modération salariale: les augmentationsmoyennes de 3% avant la crise financière sont retombées entre 2 et 2,5% depuis deux ansdans les grandes entreprises. Les attentes en termes d' évolution de pouvoir d'achat ont étédéçues», explique Antoine Richard, du cabinet Entreprise et Personnel . Selon le cabinetHewitt, la moyenne des hausses devrait être limitée à 2,6% en 2011, contre 3,3 à 3,5% durantles trente dernières années.

Le pouvoir d'achat en question Les espoirs suscités par le retour à de confortables bénéfices des grands groupes semblentdonc se transformer en une poursuite des pratiques de modération salariale. «Les entreprisesmanquent de visibilité et conservent une certaine prudence», justifie Sofia Kettani, en chargedes questions de rémunération chez Towers Watson. Les salariés ont le sentiment de passerà côté de la sortie de crise qui se dessine. Le gouvernement veut reprendre la main sur laquestion, en cherchant à lier dividendes et primes salariales. Imaginée comme obligatoire, lamesure a suscité l'ire du patronat et le scepticisme de certains syndicats de salariés et pourraitdevenir facultative.

«La question du pouvoir d'achat se pose, mais il faut regarder la masse salariale de façonglobale. Il existe déjà des moyens pour y répondre, comme la loi sur les supplémentsd'intéressement de décembre 2008. Or, si l'on prend tout en compte, les augmentations derémunérations globales se situent autour de 3%. Les entreprises me paraissent en généralavoir tenu compte du contexte», estime Jean-Christophe Sciberras, président de l'associationANDRH.

Chez Carrefour comme chez Camaïeu, si les augmentations se limitent à 2%, les accordsprévoient en plus des primes et une hausse des taux de remises dans les magasins pour lescollaborateurs, par exemple

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs© AFP/Archives - Lionel Bonaventure

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

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"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque

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Date : 17/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat. (c) Afp

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

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"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

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"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la primeexceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes, envisagée par legouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour les salariés que pour lesemployeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat. (c) Afp

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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Date : 16/04/11

La prime de 1.000 euros est toujours sous le feu des critiquesLa mesure proposée par François Baroin rencontre à la fois l'hostilité des entreprises, dupatronat et des syndicats.

Les syndicats et le patronat voient la mesure annoncée par Nicolas Sarkozy comme un "gestepolitique" qui n'a pas leur approbation. (AFP)

La prime exceptionnelle de 1.000 euros pour les salariés d'entreprises versant des dividendesproposée par Nicolas Sarkozy est loin de rencontrer le succès escompté. Que ce soit côtépatronat ou chez les syndicats.

Le gouvernement avait évoqué mercredi 13 avril la création prochaine d'une prime d'"au moins1.000 euros" pour les salariés d'entreprises versant des dividendes, afin de contraindre cesdernières à associer les travailleurs à la création de richesse. Une idée de Nicolas Sarkozy,reprise par le ministre du Budget François Baroin. Mais où que l'on se tourne, la mesure estd'ores et déjà décriée.

"1.000 euros, ça peut faire mal"

Du côté des entreprises, l'inquiétude est grande. "Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles des grandsgroupes cotés", dénonce la Chambre de commerce et d'Industrie de Paris.

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"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

"Je ne sais que dire tellement ces propos sont incompréhensibles", réagit quant à elle LaurenceParisot face aux propositions gouvernementales. Et la présidente du Medef d'ajouter qu'untel système serait "très dangereux pour l'emploi" et "anti PME et anti TPE" (très petitesentreprises).

"Il va y avoir beaucoup de déçus"

L'idée n'emballe pas non plus les représentants des salariés. Les syndicats fustigent une primequi ne concernerait qu'une faible part de la masse salariale, la mesure ne devant s'appliquer niau service public, ni aux entreprises ne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants quiparticipent à la création de la valeur ajoutée des grosses sociétés.

Le gouvernement est ainsi accusé "d'alimenter une forme de populisme" par FrançoisChérèque. Si cette mesure voit le jour, "il va y avoir beaucoup de déçus", ajoute le secrétairegénéral de la CFDT.

"Quelle sont les entreprises qui redistribuent des dividendes ? Ca représente quoi ? 15, 20%des salariés dans notre pays. Ca veut dire qu'il y a 80% qui ne l'auront pas", se récrie le leadersyndical. "Et qui sont des 80% ? C'est en particulier les salariés des petites entreprises, dessous-traitants, des intérimaires, qui participent à la richesse de ces grandes entreprises",conclut-il.

"Le chef de l'Etat redécouvre le pouvoir d'achat"

Même son de cloche chez Bernard Thibault. Cette mesure ne serait "pas acceptable"selon le numéro un de la CGT. "La prime que l'on nous annonce serait exceptionnelle, neconcernerait pas la plupart des salariés et conditionnerait la rémunération au résultat financierde l'entreprise", déclare-t-il. Or, plaide-t-il, "c'est bien les salaires qu'il faut augmenter dans leprivé et le public".

Ironique, Bernard Thibault se dit néanmoins "ravi que, quatre ans après, le chef de l'Etatredécouvre l'enjeu du pouvoir d'achat".

"Priorité à l'augmentation des salaires"

De son côté, Jean-Claude Mailly estime que la priorité va "à l'augmentation des salaires". Lesecrétaire générale de Force ouvrière (FO) est lui sérieux quand il estime que le gouvernement" conscience qu'il y a un problème de pouvoir d'achat". Avant de relever à son tour que cetteprime serait inégalitaire et non obligatoire.

La mesure annoncée par François Baroin pourrait-elle aller jusqu'à faire perdre des points depopularités à Nicolas Sarkozy ? C'est ce que dit, en substance, Jean-Christophe Sciberras,

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat. (© AFP LionelBonaventure)

PARIS (AFP) - Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant desdividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tantpour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

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La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

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Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pourles salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat. | LionelBonaventure

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté desentreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération générale des petites etmoyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin."Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etatdécide de la politique salariale de chaque entreprise au risque de tuer l'envie d'entreprendreet d'étouffer la liberté créatrice?""Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatementsur la masse salariale des entreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-ellepoursuivi, en estimant que cela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et

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les grandes entreprises."Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la libertéd'entreprendre, est-elle vraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir."Ce débatméconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler la situation denos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi la Chambre descommerce et d'industrie de Paris."Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes maisne sont pas d'une extrême solidité, leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal",résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs desRessources humaines (DRH).Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Associationnationale des DRH, "les entreprises apprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance"."Les changer en cours d'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociationssalariales sont quasiment terminées partout", observe-t-il.Les syndicats ont, eux, fustigé uneprime qui ne concernera pas des millions de salariés , la mesure ne devant s'appliquer ni auservice public, ni aux entreprises ne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants quiparticipent à la création de la valeur ajoutée des grosses sociétés.Pour le patron de la CFDTFrançois Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant"une opposition entre salariés de grands entreprises qui font des bénéfices et salariés depetites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...)mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé M. Chérèquesamedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% des salariés".La CGT et FOréclament, à la place, une revalorisation des salaires.Selon Antoine Richard, "si on ne vise queles très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat,il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprisesvers les salariés du privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'unepartie de la population.Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand(hors agriculture), avaient accès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes),selon les derniers chiffres officiels.Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une primeou bénéficié d'un abondement de leur employeur à leur épargne. Avec des disparités criantes :92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif,contre 11,6% de ceux des très petites."Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'onva distribuer de l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues",estime Jean-Christophe Sciberras."C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérationsdes salariés face aux "distributions colossales de dividendes faites dans certains groupes",juge Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal.Car, comme le souligne le Créditagricole dans une note, "la problématique des salaires devient centrale". "La progression dessalaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec la remontée de l'inflation,"se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

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Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

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"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

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Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

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AUJOURD'HUI EN FRANCE25 AVENUE MICHELET93408 SAINT OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30

14 AVRIL 11Quotidien Paris

OJD : 183571

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Eléments de recherche : Toutes citations : - E&P ou ENTREPRISE & PERSONNEL ou ENTREPRISE&PERSONNEL : société d'analyse et deconseil en management et ressources humaines - SANDRA ENLART : directrice générale d'Entreprise & Personnel

Les salariés se mobilisent pourdéfendre leur pouvoir d'achatSOCIAL. Les conflits portant sur les revalorisations de salaire se multiplient. Face aux réticences des employeurs, legouvernement va instituer une obligation de négocier une prime annuelle dans les entreprises.

Arrêts de travail, piquets degrève, pétitions chez Ferrero-Nutella, Carrefour, les Trans-ports urbains rouennais,Toyota, Assystem, Eiffage...

Le rendez-vous des négociations an-nuelles obligataires sur les salaires abeau être déjà passé, le torchoncontinue de brûler dans de nom-breuses entreprises partout en France.Le cru 2011 des negociations a pour-tant été un peu plus généreux que lesannées précédentes. La sortie de crises'est traduite dans les entreprises parun léger rattrapage salarial • près de3% en moyenne, contre 2,6% en2010 (source Hewitt) et 2,9% en2009.

Le mécontentement grandit, lesprofits des stars du CAC 40 aussiII n'empêche! Le mécontentementgrandit à mesure que le pouvoird'achat est grignoté par l'explosion desprix de l'énergie, des produits alimen-taires et des loyers... et s'exacerbe àl'heure où la plupart des grandsgroupes affichent des résultats enfleche — les stars du CAC 40 ontaccumulé plus de 80 milliards de pro-fits en 2010 — et où les revenus deleurs dirigeants augmentent, euxaussi, substantiellement. « II y a un fortsentiment d'injustice », confirme-t-on

chez Entreprise et Personnel, un ca-binet de conseil.Des tensions sociales captées par Ni-colas Sarkozy Soucieux d'honorer auplus vite sa promesse de campagne de2007 — celle d'être le président du« pouvoii dachat » —, le chef de l'Etat ademande aux ministres Christine La-garde et Xavier Bertrand de plancherau plus vite sur une mesure « lisible »sur la feuille de paie. Comme nousl'indiquions hier, un projet de loi doitêtre présente en juin avec, commeprincipal dispositif, une prime ac-cordée aux salariés en échange desdividendes versés aux actionnaires.« Les modalités ne sont pas encorearbitrées, mais les entreprises qui ver-sent des dividendes auront une obli-gation de négocier des primes », indi-quait-on hier soir à Bercy Selon nosinformations, la mesure s'accompa-gnerait d'exonérations de charges so-ciales pour les employeurs et les sala-riés ainsi que d'une exonérationd'impôt sur le revenu dans la limited'un plafond qui pourrait être fixeà I 000 € Cette mesure incitative, quiinstitue une obligation de moyen — lanégociation — mais pas de résultat,portera-t-elle ses fruits à quèlquesmois de l'élection presidentielle 9 Asuivre.

CATHERINE GASTÉPECLERS

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

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"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

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ENTREPRISE4 / 6728527 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursPARIS - Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant desdividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tantpour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

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Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Cette prime exceptionnelle que fustigent patronat et syndicats...

La présidente du Medef, Laurence Parisot, à Paris le 15 mars 2011 Photo : Eric Piermont/AFP

Une fois n'est pas coutume, mais pas pour les mêmes raisons, représentants des salariés etdes employeurs rejettent en coeur une proposition du gouvernement.

On n'en connaît pas les contours précis, mais au nom de la juste redistribution des richessesgénérées par l'entreprise, faisant écho à une idée évoquée par Nicolas Sarkozy, le ministre duBudget François Baroin a décrit jeudi 14 avril le principe d'une prime d'au moins 1.000 eurosqui serait versée par chaque entreprise à ses salariés lorsqu'elle distribue des dividendes à sesactionnaires.

Chose rare dans le concert social, on assiste depuis à une levée de boucliers unanime desreprésentants des organisations patronales et des syndicats de salariés. Il est vrai pour desraisons très différentes...

Laurence Parisot et les patrons stupéfaits

Page 67: RDP mars à avril 2011

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Dans un entretien à paraître dans l'édition du Monde datée de dimanche/lundi, la patronnedu Medef, Laurence Parisot, qui avait déjà dénoncé une proposition "incompréhensible" a denouveau fait part de sa stupéfaction.

"Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risquede tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice ?", "Comment imaginer que celane pèse pas immédiatement sur la masse salariale des entreprises au risque d'empêcher lesrecrutements à venir ?" a-t-elle lancé, sûre de son fait.

Soulignant qu'une telle mesure n'aurait pas le même impact dans les grands groupes quedans les petites structures, ce que ne démentira pas la Confédération générale des petiteset moyennes entreprises tout aussi inquiète de cette perspective, Mme Parisot estime quecette prime exceptionnelle entraverait "la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre" et enconséquence, la présidente du Medef va jusqu'à remettre en question sa constitutionnalité.

Les petites entreprises seraient menacées

Sur le même ton offusqué, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris a affirmé vendredique ce débat ignore "la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés".

Concrètement explique Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association deDirecteurs des ressources humaines (DRH), "pour toutes les entreprises qui versent desdividendes, mais ne sont pas d'une extrême solidité, leur demander de verser 1.000 euros, çapeut faire mal". D'autant ajoute Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationaledes DRH, que les entreprises ont besoin de connaître les règles du jeu à l'avance. Selon lui,les changer en cours d'année serait une mauvaise idée, a fortiori alors que "les négociationssalariales sont quasiment terminées partout".

A ce jour, trois systèmes de redistribution sont en vigueur en France, à travers l'épargnesalariale, la participation aux bénéfices et l'intéressement, cependant d'après les dernierschiffres officiels, par exemple dans le secteur marchand moins de six salariés sur dix ontaccès à l'un de ces dispositifs. Et les disparités sont très marquées, ainsi 92% des employésd'entreprise de plus de 500 salariés en bénéficient, contre 11,6% dans les TPE.

Les syndicats tout aussi critiques

Du point de vue des syndicats, FO et CFDT en tête, qui réclament des revalorisations salarialesgénérales, loin de se réjouir de la proposition gouvernementale on réprouve un dispositif qui neconcernerait pas tous les salariés, loin de là, puisqu'il ne s'appliquerait ni dans le service public,ni dans les entreprises qui ne distribuent pas de dividendes, et pas non plus chez les sous-traitants des grandes sociétés.

Au total a estimé François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT ce samedi sur FranceCulture, la mesure ne concernerait que 15 à 20% des salariés, bien trop peu pour convaincreles syndicats... En outre a-t-il mis en garde, telle que présentée, cette prime pourrait "alimenter

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une forme de populisme" et "une opposition entre salariés de grandes entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises".

En somme, s'il reconnaît volontiers l'utilité et salue l'ouverture d'un débat sur la distribution desrichesses, M. Chérèque considère que "de cette façon-là, cela [amènerait] plus de frustrés quede satisfaits".

Le pouvoir d'achat en question ? Vraiment ?

Si l'on se réfère à une récente note du Crédit Agricole, "la problématique des salaires devientcentrale" en France, où la banque ne prévoit qu'une progression "modérée" en 2011. L'inflationétant repartie à la hausse, "se pose la question de l' évolution du pouvoir d'achat desménages" ajoute le document.

Or, "si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette" de la redistribution expliqueAntoine Richard, de l'association " Entreprise et Personnel ", car "si on ne vise que les trèsgrosses sociétés, on ne va pas viser grand monde".

Selon Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal, dans le contexte de crise,l'annonce de ces derniers jours constitue avant tout "un geste politique" pour apaiserl'exaspération des Français face aux "distributions colossales de dividendes" dans certainesentreprises.

M. Niel n'évoque pas expressément la perspective électorale de 2012, mais sans voir à mal,difficile de ne pas y penser. Or, "il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on vadistribuer de l'argent" prévient M. Sciberras, le représentant des DRH, car "cela risque de créerdes espérances qui risquent fort d'être déçue".

Page 69: RDP mars à avril 2011

www.tv5.org

Évaluation du siteLe site de la chaîne de télévision TV5 rediffuse principalement les vidéos des reportages passésà l'antenne. On y trouve cependant une rubrique diffusant de nombreuses brèves d'agences depresse, concernant l'actualité générale mondiale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Page 70: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728528 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.france24.com

Évaluation du siteLe site Internet de la chaîne de télévision France24 diffuse des articles couvrant l'actualitéinternationale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.AFP - Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant desdividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tantpour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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actu.orange.fr

Évaluation du siteRépertoire actualité du FAI Orange. Il est composé de diverses rubriques telles que : France,Monde, Sport,etc...

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Dynamisme* : 189* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

photo : Mehdi Fedouach, AFPDu côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas de

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dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés."On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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reunion.orange.fr

Évaluation du siteCette section du portail Orange brosse l'actualité générale de l'ile de la Réunion et plus largementde la France. Les articles peignent notamment l'information sportive, commentent l'actualitéinternationale, et proposent un fil rouge "people".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle : un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Le ministre du Budget François Baroin à l’Assemblée nationale, le 12 avril 2011© AFP/Archives- Mehdi FedouachEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d’entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d’ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d’achat.

Du côté des entreprises, l’inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d’assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d’industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d’une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d’ Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Page 76: RDP mars à avril 2011

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Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l’Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l’avance". "Les changer en cours d’année, cen’est pas une bonne idée, d’autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s’appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d’achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d’achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l’objectif est le pouvoir d’achat, il faut élargir l’assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu’une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d’un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l’aattendue et ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d’un coup qu’on va distribuer comme cela de l’argent :cela risque de créer des espérances qui risquent fort d’être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C’est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d’affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

Page 77: RDP mars à avril 2011

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l’inflation, "se pose la question de l’évolution du pouvoir d’achat des ménages",souligne-t-elle.

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actualite.portail.free.fr

Évaluation du sitePortail d'informations de Free consacré à l'actualité dans le monde et en France. Les nombreuxarticle proviennent de différentes agences de presse.

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ENTREPRISE4 / 6728757 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 16/04/11

Prime contre dividende : "une forme de populisme"

Mesure aux contours encore flous, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprisesversant des dividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée commeinégalitaire, tant pour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoird'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande. "Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grandsgroupes cotés", a encore réagi vendredi la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. "Pourtoutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leurdemander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et personnel , une association de directeurs des ressources humaines . Selon lui, "si on nevise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est le pouvoird'achat, il faut élargir l'assiette".

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Page 79: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728757 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

REVALORISER LES SALAIRES

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés,la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée desgrosses sociétés. Pour le patron de la CFDT, François Chérèque, cette mesure risqueraitdonc "d'alimenter une forme de populisme" en créant une opposition entre salariés de grandsentreprises qui font des bénéfices et salariés de petites entreprises.

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Page 80: RDP mars à avril 2011

www.laposte.net

Évaluation du siteLe portail Internet de la Poste propose des services pratique (mail, achat de timbres, comparateurde prix, etc.) ainsi qu'un fil d'actualité générale.

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Date : 16/04/11

Prime contre dividende : ''une forme de populisme''

"Ca amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé François Chérèque samedi sur FranceCulture.

Mesure aux contours encore flous, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprisesversant des dividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée commeinégalitaire, tant pour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoird'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande. "Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grandsgroupes cotés", a encore réagi vendredi la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. "Pourtoutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leurdemander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et personnel , une association de directeurs des ressources humaines . Selon lui, "si on nevise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est le pouvoird'achat, il faut élargir l'assiette".

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Page 81: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728696 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

REVALORISER LES SALAIRES

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés,la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée desgrosses sociétés. Pour le patron de la CFDT, François Chérèque, cette mesure risqueraitdonc "d'alimenter une forme de populisme" en créant une opposition entre salariés de grandsentreprises qui font des bénéfices et salariés de petites entreprises. ...

Lire la suite sur LeMonde.fr > http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/04/16/prime-contre-dividende-une-forme-de-populisme_1508918_3234.html#xtor=AL-32280308

Page 82: RDP mars à avril 2011

fr.news.yahoo.com

Évaluation du siteL'actualité mondiale et française par Yahoo! France, sous forme de brèves couvrant l'économie, lessports, le multimédia, la culture, la politique, l'international... Les sources sont diverses : AFP, AP,Reuters, 01net...

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Dynamisme* : 985* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursECONOMIE - La prime de 1.000 euros proposée par François Baroin fait l'unanimité contreelle...

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés et employeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

«Cela peut faire mal»

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande. «Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grandsgroupes cotés», a encore réagi vendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris.

Page 83: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728653 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

«Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal», résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, «les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance». «Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout», observe-t-il.

«On ne fera que creuser les inégalités»

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

«On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités», estime LaurenceLaigo (CFDT). «Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se por ...

lire la suite de l'article sur 20minutes.fr > http://20min.fr/a/707925

Page 84: RDP mars à avril 2011

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Eléments de recherche : Toutes citations : - E&P ou ENTREPRISE & PERSONNEL ou ENTREPRISE&PERSONNEL : société d'analyse et deconseil en management et ressources humaines - SANDRA ENLART : directrice générale d'Entreprise & Personnel

France - Monde

entreprises

Un projet qui inquiète salariés et employeurs

Encore floue, la pnme exceptionnelle pourles salanes d'entreprises versant desdividendes, envisagée par le gouvernement,est d'ores et déjà decnee comme inegalitaire,tant pour les salaries que pour lesemployeurs, avec un effet limite sur lepouvoir d'achat Du côte des entreprises,l'inquiétude, déjà expnmee par le Medef etla Confédération générale des petites etmoyennes Entreprises, est grande «Pourtoutes les entreprises qui versent desdividendes mais ne sont pas d'une extrêmesolidité, leur demander de verser lOOOeuros,ça peut faire mal», résume Antoine Richardd'Entreprise et Personnel, une association deDirecteurs des Ressources humaines (DRH)

Apaiser les exaspérations des salariésLes syndicats ont, eux, fustige une pnme quine concernera pas des millions de salaries, lamesure ne devant s'appliquer m au servicepublic, m aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, m aux sous-traitants quiparticipent a la création de la valeur ajoutée

des grosses sociétés Pour le patron de laCFDT François Chereque, cette mesurerisquerait «d'alimenter une forme depopulisme» en «créant une opposition entresalaries de grands entreprises qui font desbénéfices et salaries de petites entreprises»«II faut faire attention avant de lancer toutd'un coup qu'on va distribuer de l'argentcela risque de créer des espérances quirisquent fort d'être déçues», estime Jean-Christophe Sciberras, président del'Association nationale des DRH «C'est ungeste politique» visant a apaiser lesexaspérations des salanes face aux«distributions colossales de dividendes faitesdans certains groupes», juge Sylvain Niel,directeur associe du cabinet d'affaires Fidal

Page 85: RDP mars à avril 2011

CENTRE D'AFFAIRES GAMMA CADJEE97491 SAINTE CLOTILDE CEDEX - 0262 48 66 00

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Eléments de recherche : Toutes citations : - E&P ou ENTREPRISE & PERSONNEL ou ENTREPRISE&PERSONNEL : société d'analyse et deconseil en management et ressources humaines - SANDRA ENLART : directrice générale d'Entreprise & Personnel

Prime contre dividende : un projet flouqui inquiète salariés et employeursGOUVERNEMENT.Encorefloue, la pnme exceptionnellepour les salaries d entreprisesversant des dividendes envisagee par le gouvernement estd'ores et déjà décriée commemegalitaire, tant pour les salaries que pour les employeurs,avec un effet limite sur le pouvoir d achatDu cote des entreprises, l'm-quietude déjà exprimée par leMedef et la Confédération gèneraie des petites et moyennesEntreprises, est grande"Ce débat méconnaît la diversitédu tissu économique français etcontinue d assimiler la situationde nos entreprises à celles degrands groupes cotes", a encoreréagi vendredi la Chambre deCommerce et dindustrie dePans "Pour toutes les entrepri-ses qui versent des dividendesmais ne sont pas d'une extrême

solidité, leur demander de verserI 000 euros ça peut faire mal",résume Antoine Richardd Entreprise et Personnel, uneassociation de Directeurs desRessources humaines (DRH)Pour Jean Christophe Saberras,président de I Association nationale des DRH, ' les entreprisesapprécient que les règles du jeusoient connues a. I avance ' ' Leschanger en cours donnée, cen'est pas une bonne idée, d'au-tant que les négociations sala-riales sont quasiment terminéespartout', observe-t-ilLes syndicats ont, eux, fustigeune prune qui ne concernera pasdes millions de salaries lamesure ne devant s appliquer ruau service public, ni aux entreprises ne distnbuant pas dedividendes, m aux sous-trai-tants qui participent a la création de la valeur ajoutée des

grosses sociétés Pour le patronde la CFDT François Chereque,cette mesure risquerait "d'alimériter une forme de populismeen "créant "une opposition entresalaries de grands entreprisesqui font des bénéfices et salariesde petites entreprises"

CGT et Force ouvrièreréclament, à la place, unerevalorisation des salaires

"Cette proposition de débattre dela distribution des richesses estutile ( ) mais de cette façon-laça amènera plus de frustres quede satisfaits , a estime FrançoisChereque hier sur FranceCulture jugeant qu'elle concer-nerait ' 35, 20% des satanés 'La CGT et Force ouvrière recla-ment, a la place, une revalori-sation des salairesSelon Antoine Richard, "si on nevise que les très grosses sociétés,

on ne va pas viser grand mondeSi l'objectif est le pouvoir dachat,il faut élargir l'assiette"Déjà, les dispositifs de redistnbution de la richesse des entre-prises vers les salaries du pnve(participation, intéressement etépargne salariale) ne touchentqu'une partie de la populationFin 2008, un peu moins de sixsalaries sur dix du secteur mar-chand (hors agriculture),avaient acces a au moins un deces dispositifs, soit 9,3 millionsde personnes selon les dernierschiffres officielsMais seuls 7 6 millions onteffectivement perçu une pnmeou bénéficie dun abondementde leur employeur a leur epargneAvec des disparités criantes •92% des salanes des entrepnsesde plus de 500 salanes ont accesa au moins un dispositif, contre

11,6% de ceux des très petites"ïï faut faire attention avant delancer tout d'un coup qu'on vadistribuer de I argent ' cela ris-que de créer des espérances quirisquent fort d'être déçues",estime Jean ChnstopheSciberras"Cest un geste politique ' visanta apaiser les exaspérations dessalanes face aux "distributionscolossales de dividendes faitesdans certains groupes jugeSylvain Niel directeur associedu cabinet d'affaires FidalCar, comme le souligne le Créditagncole dans une note, "la problematique des salaires devientcentrale '"La progression des salairesdevrait rester modérée en 2011 ",prévoit la banque et, avec laremontée de I inflation, "se posela question de l'évolution du pouvoir dachat des ménages'

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8 PLACE DU GENERAL DE GAULLE59023 LILLE CEDEX - 03 20 78 40 40

17 AVRIL 11Quotidien Prov. avec dim.

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Prime contre dividende : un projet flou jugé inégalitaire

Encore floue, la pnme exceptionnelle pourles salaries d'entrepnses versant desdividendes, envisagée par le gouvernement,est d'ores et dej a décriée comme inégalitaire,tant pour les salanes que pour lesemployeurs, avec un effet limite sur lepouvoir d'achat Du côte des entreprises,l'inquiétude, dej a exprimée par le MEDEF etla Confédération générale des petites etmoyennes entreprises, est grande « Ce débatméconnaît la diversité du tissu économiquefrançais et continue d'assimiler la situation denos entreprises a celles de grands groupescotes », a encore réagi vendredi la chambrede commerce et d'industrie de Pans « Pourtoutes les entrepnses qui versent desdividendes mais ne sont pas d'une extrêmesolidité, leur demander de verser I 000euros, ça peut faire mal », résume Antoine

Richard d'Entreprise et Personnel, uneassociation de d irecteurs des ressourceshumaines (DRH) Pour Jean-ChristopheSciberras, président de l'Association nationaledes DRH, « les entreprises apprécient que lesrègles du jeu soient connues a l'avance » «Les changer en cours d'année, ce n'est pasune bonne idée, d'autant que les négociationssalariales sont quasiment terminées partout »,observe-t-il

FrustrationLes syndicats ont, eux, fustige une prime quine concernera pas des millions de salanes, lamesure ne devant s'appliquer m au servicepublic, m aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, m aux sous-traitants quiparticipent a la création de la valeur ajoutéedes grosses sociétés « Cette proposition dedébattre de la distribution des nchesses est

utile ( ) mais de cette façon-1 a , ça amèneraplus de frustres que de satisfaits », a estimeFrançois Chereque hier, jugeant qu'elleconcernerait « 15, 20 % des salanes » LaCGT et Force ouvnere reclament, a la place,une revalorisation des salaires C'est un gestepolitique « visant a apaiser les exaspérationsdes salanes face aux distributions colossalesde dividendes faites dans certains groupes »,juge Sylvain Niel, directeur associe ducabinet d'affaires Fidal

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91 BOULEVARD JACQUARD62102 CALAIS CEDEX - 03 21 19 12 12

17 AVRIL 11Quotidien Prov. avec dim.

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Prime contre dividende

Un projet flou quiinquiète tout le monde

(Encore floue, la prime exceptionnellepour les salariés d'entreprises versantdes dividendes, envisagée par le gou-vernement, est d'ores et déjà décriéecomme mégalitaire, tant pour les sala-riés que pour les employeurs, avec unîiffet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté des entreprises, l'inquiétude,déjà exprimée par le Medef et la Confé-dération générale des petites et moyen-nes Entreprises, est grande.«Ce débat méconnaît la diversité dutissu économique français et continued'assimiler la situation de nos entrepri-ses à celles de grands groupes cotés»,a encore réagi vendredi la Chambre deCommerce et d'Industrie de Paris."«Pour toutes /es entreprises qui ver-sent des dividendes mats ne sont pasd'une extrême solidité, leur demanderde verser 1 000 euros, ça peut fairemal», résume Antoine Richard d'Entre-prise et Personnel, une association deDirecteurs des Ressources humaines(DRH)Pour Jean-Christophe Sciberras, prési-dent de l'Association nationale desDRH, «/es entreprises apprécient queles règles du jeu soient connues àl'avance». «Les changer en cours d'an-née, ce n'est pas une bonne idée,d'autant que /es négociations salaria-les sont quasiment terminées partout»,observe-t-il.Les syndicats ont, eux, fustigé uneprime qui ne concernera pas des mil-lions de salariés, la mesure ne devants'appliquer ni au service public, ni aux

entreprises ne distribuant pas de divi-dendes, ni aux sous-traitants qui partici-pent à la création de la valeur ajoutéedes grosses sociétésPour le patron de la CFDT FrançoisChérèque, cette mesure risquerait«d'alimenter une forme de populisme»en créant «une opposition entre sala-riés de grands entreprises qui font desbénéfices et salaries de petites entrepri-ses».«Cette proposition de débattre de la dis-tribution des richesses est utile ( )mais de cette façon-là, ça amèneraplus de frustrés que de satisfaits», a es-timé François Chérèque hier sur FranceCulture, jugeant qu'elle concernerait«15, 20% des salariés».La CGT et Force ouvrière réclament, àla place, une revalorisation des salai-res.Selon Antoine Richard, «si on ne viseque les très grosses sociétés, on ne vapas viser grand monde. Si /'objectif estle pouvoir d'achat, il faut élargir l'as-siette».Déjà, les dispositifs de redistribution dela richesse des entreprises vers les sala-riés du privé (participation, intéresse-ment et épargne salariale) ne touchentqu'une partie de la population.Fin 2008, un peu moins de six salariéssur dix du secteur marchand (hors agri-culture), avaient accès à au moins unde ces dispositifs, soit 9,3 millions depersonnes selon les derniers chiffres of-ficiels.Mais seuls 7,6 millions ont effective-ment perçu une prime ou bénéficiéd'un abondement de leur employeur àleur épargne.

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28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

17 AVRIL 11Quotidien Prov. avec dim.

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Pages Techniques

Un projet flou à première vue

Encore floue, la pnme exceptionnelle pourles salaries d'entrepnses versant desdividendes, envisagée par le gouvernement,est d'ores et déjà décriée comme megalitaire«Pour toutes les entreprises qui versent desdividendes maîs ne sont pas d'une extrêmesolidité, leur demander de verser I 000 euros,ça peut faire mal », affirme Antoine Richardd'Entreprise et Personnel, une association deDirecteurs des Ressources humaines (DRH)Les syndicats ont, eux, fustige une prime quine concernera pas des millions de salaries, lamesure ne devant s'appliquer ni au servicepublic, ni aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, ni aux sous-traitants quiparticipent a la creation de la valeur ajouteedes grosses societes Pour le patron de laCFDT, François Chereque, cette mesurerisquerait « d'alimenter une forme depopulisme en créant une opposition entresalanes de grandes entreprises qui font desbenefices et salanes de petites entreprises »« Cette proposition de debattre de ladistribution des nchesses est utile [] maîs de

cette façon-la, ça amènera plus de frustresque de satisfaits », a-t-il estime, hier surFrance Culture, jugeant qu'elle concernerait« 15 a 20 % des salaries » La CGT et Forceouvnere reclament, a la place, unerevalorisation des salaires Selon AntoineRichard, « si on ne vise que les tres grossessocietes, on ne va pas viser grand monde Sil'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargirl'assiette » Pour l'instant, les dispositifs deredistribution de la richesse des entreprisesvers les salaries du pnve (participation,intéressement et epargne salariale) netouchent qu'une partie de la population Fm2008, un peu moins de six salanes sur dixdu secteur marchand (hors agnculture),avaient acces a au moins un de cesdispositifs, soit 9,3 millions de personnesselon les derniers chiffres officiels Maîsseuls 7,6 millions ont effectivement perçuune pnme ou bénéficie d'un abondement deleur employeur a leur epargne Avec desdispantes criantes 92 % des salaries desentreprises de plus de 500 salanes ont acces

a au moins un dispositif, contre 11,6 % deceux des tres petites « II faut faire attentionavant de lancer tout d'un coup qu'on vadistnbuer de l'argent cela risque de creerdes espérances qui nsquent fort d'êtredéçues », estime Jean-Christophe Scibenas,president de l'Association nationale desDRH D'autant plus que, le plus dur de lacrise étant passée, la question des salairesredevient centrale e Pansot contre Laprésidente du Medef, Laurence Parisot, aplaide, hier, pour que la France reste un pays« ouvert » face a l'immigration légale etreaffirme son opposition a la proposition dugouvernement de lier dividendes et primeaux salaries

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat

Le ministre du Budget François Baroin à l'Assemblée nationale, le 12 avril 2011 - AFP

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande. ''Ce débat méconnaît la diversité du tissuéconomique français et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grandsgroupes cotés'', a encore réagi vendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris.''Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal'', résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH). PourJean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, ''les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance''. ''Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout'', observe-t-il. Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas desmillions de salariés, la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprisesne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de lavaleur ajoutée des grosses sociétés. ''On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus grosproblèmes de pouvoir d'achat. On bricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuserles inégalités'', estime Laurence Laigo (CFDT). ''Nous sommes inquiets de voir que le débat surle pouvoir d'achat et la contrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalitésde rémunération inégalitaires parce que pas développées partout et de court terme'', ajoute-t-elle. Selon Antoine Richard, ''si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette''. Déjà, les dispositifsexistants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population. Fin 2008, unpeu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaient accès à aumoins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernières données duministère du Travail. Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'unabondement de leur employeur à leur épargne salariale. Avec des disparités criantes : 92%des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre11,6% des salariés des très petites entreprises. Fin 2005, ''la prime Villepin (pas obligatoire,plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendue et ça a dû toucher quelque 330.000personnes'', rappelle Laurence Laigo. ''Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'onva distribuer comme cela de l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'êtredéçues'', renchérit Jean-Christophe Sciberras. ''C'est un geste politique'' visant à apaiser lesexaspérations des salariés face aux ''distributions colossales de dividendes faites dans certainsgroupes'', estime aussi Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal. Car, comme lesoulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, ''la problématique des salaires devientcentrale''. ''La progression des salaires devrait rester modérée en 2011'', prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, ''se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages'', souligne-t-elle.

Par Joëlle GARRUS et Céline SERRAT© 2011 AFP

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Évaluation du siteSite du quotidien régional La Montagne.Il met en ligne l'intégralité de son édition papier , ainsique ses différentes pages locales. Il passe au crible toute l'actualité internationale, nationale etrégionale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

(AFP/Archives - Lionel Bonaventure)Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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ENTREPRISE4 / 6728514 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

Page 93: RDP mars à avril 2011

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Évaluation du siteSite du quotidien régional La Voix du Nord. Il met en ligne l'intégralité de son édition papier, ainsique ses différentes pages locales et diffuse également un agenda des sorties dans le Nord.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Photo AFPEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

Page 94: RDP mars à avril 2011

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

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"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

Page 96: RDP mars à avril 2011

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"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés et

Le ministre du Budget François Baroin à l'Assemblée nationale, le 12 avril 2011Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

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Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Page 99: RDP mars à avril 2011

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Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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www.lessentiel.lu

Évaluation du siteLe site Internet du journal luxembourgeois L'Essentiel diffuse des articles concernant l'actualitégénérale du Luxembourg et du monde.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme in...

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat. (AFP/Archives)

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

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La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cetteproposition annoncée cette semainepar le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Page 102: RDP mars à avril 2011

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Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

Page 103: RDP mars à avril 2011

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"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Page 104: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728644 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.nordlittoral.fr

Évaluation du siteLe site Internet du quotidien régional Nord Littoral diffuse des articles concernant l'actualitégénérale.

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Date : 17/04/11

Un projet flou qui inquiète tout le monde(Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

«Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés», a encore réagi vendredi laChambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

«Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal», résume Antoine Richard d' Entrepriseet Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, «les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance». «Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout», observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait «d'alimenter une formede populisme» en créant « une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises».

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www.lyonne.fr

Évaluation du siteLe site Internet du journal L'Yonne Républicaine diffuse des articles concernant l'actualité généralerégionale et nationale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

(AFP/Archives - Lionel Bonaventure)

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Page 107: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728649 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale".

Page 108: RDP mars à avril 2011

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

Page 109: RDP mars à avril 2011

www.lequotidien.re

Évaluation du siteLe site Internet du journal réunionnais Le Quotidien diffuse l'actualité générale de l'île ainsi quecelle du reste de la France.

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Date : 16/04/11

Un projet flou qui inquiète salariés et employeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée © AFP/Archives Lionel BonaventurePARIS (AFP) - Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant desdividendes, envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tantpour les salariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

Page 110: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728698 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

Page 111: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728698 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.lepopulaire.fr

Évaluation du siteSite du quotidien régional Le Populaire du Centre.Il met en ligne l'intégralité de son édition papier ,ainsi que ses différentes pages locales. Il passe au crible toute l'actualité internationale, nationaleet régionale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs(AFP/Archives - Mehdi Fedouach)

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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www.lunion.presse.fr

Évaluation du siteLe site Internet du journal ardennais L'Union diffuse des articles rendant compte de l'actualité de laChampagne-Ardennes, de la Picardie, mais également de la France et du monde.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

Page 116: RDP mars à avril 2011

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"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

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"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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«Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits», a estimé François Chérèque hier sur FranceCulture, jugeant qu'elle concernerait «15, 20% des salariés».

La CGT et Force ouvrière réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, «si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette».

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.Nord Littoral

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Évaluation du siteSite du quotidien régional Le Berry Républicain.Il met en ligne l'intégralité de son édition papier ,ainsi que ses différentes pages locales. Il passe au crible toute l'actualité internationale, nationaleet régionale.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

(AFP/Archives - Lionel Bonaventure)Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale".

"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Mehdi Fedouach AFP/Archives

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Photo AFPEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

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"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Page 126: RDP mars à avril 2011

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Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Évaluation du siteLe site du quotidien régional La République du Centre édité dans les huits départements duLoiret met à la disposition des internautes des informations internationales, nationales et bienévidemment locales.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Page 128: RDP mars à avril 2011

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Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.lavoixeco.com

Évaluation du siteLa section "Économie" du site Internet du journal La voix du Nord diffuse, comme son noml'indique, de nombreux articles et dossiers concernant l'actualité de l'économie et l'industrie de larégion Nord - Pas-de-Calais.

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Date : 17/04/11

Prime contre dividende : un projet flou jugé inégalitaireEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le MEDEF et la Confédération généraledes petites et moyennes entreprises, est grande.

« Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés », a encore réagi vendredi lachambre de commerce et d'industrie de Paris.

« Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrêmesolidité, leur demander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal », résume Antoine Richard d'Entreprise et Personnel , une association de d irecteurs des ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, « les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance ». « Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasimentterminées partout », observe-t-il. Frustration

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

« Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits », a estimé François Chérèque hier, jugeantqu'elle concernerait « 15, 20 % des salariés ». La CGT et Force ouvrière réclament, à la place,une revalorisation des salaires.

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C'est un geste politique « visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes », juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

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Évaluation du siteCe site marocain diffuse l'actualité économique sous forme d'articles.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

Page 132: RDP mars à avril 2011

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"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque

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Évaluation du siteSite du quotidien belge La Libre Belgique. Il met en ligne l'intégralité de son édition papier. Il passeau crible toute l'actualité internationale et nationale sous forme de dépêches et de dossiers de fond.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté desentreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération générale des petiteset moyennes Entreprises, est grande.La patronne du Medef a redit samedi son opposition àcette proposition annoncée cette semaine par le ministre du Budget François Baroin."Noussommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi."Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risquede tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?""Comment imaginer que celane pèse pas immédiatement sur la masse salariale des entreprises au risque d'empêcher lesrecrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant que cela n'aurait pas le même poids pourles petites, les moyennes et les grandes entreprises."Une telle proposition, qui entrave la libertécontractuelle et la liberté d'entreprendre, est-elle vraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris."Pour toutes les entreprises qui versent desdividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leur demander de verser 1.000 euros,ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de

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Directeurs des Ressources humaines (DRH).Pour Jean-Christophe Sciberras, présidentde l'Association nationale des DRH, "les entreprises apprécient que les règles du jeu soientconnues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant queles négociations salariales sont quasiment terminées partout", observe-t-il.Les syndicats ont,eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , la mesure ne devants'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grosses sociétés.Pour le patron dela CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en"créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font des bénéfices et salariésde petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution des richesses estutile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé M.Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% des salariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.Selon Antoine Richard,"si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif estle pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifs de redistribution de la richessedes entreprises vers les salariés du privé (participation, intéressement et épargne salariale)ne touchent qu'une partie de la population.Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix dusecteur marchand (hors agriculture), avaient accès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millionsde personnes), selon les derniers chiffres officiels.Mais seuls 7,6 millions ont effectivementperçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leur employeur à leur épargne. Avec desdisparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ont accès à aumoins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites."Il faut faire attention avant de lancertout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquentfort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras."C'est un geste politique" visant à apaiserles exaspérations des salariés face aux "distributions colossales de dividendes faites danscertains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal.Car, commele souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devient centrale"."La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

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www.ladepeche.fr

Évaluation du siteSite du journal La Dépêche du Midi. Il met en ligne l'intégralité de son édition papier et diffusel'ensemble de l'actualité générale française et internationale sous forme de brèves, d'articles et dedossiers.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée Lionel Bonaventure AFP/Archives

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

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"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

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"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.handicapzero.org

Évaluation du siteSite de l'association HandicapZéro consacré aux handicapés propose sa propre actualité ainsi quequelques articles concernant l'actualité générale.

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Dynamisme* : 11* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (D.R.H.).

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ENTREPRISE4 / 6728657 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des D.R.H., "lesentreprises apprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en coursd'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasimentterminées partout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la C.F.D.T. François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La C.G.T. et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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www.francebourse.com

Évaluation du siteCe site diffuse l'actualité boursière (cours, communiqués, analyses...) sous forme de brèves.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté desentreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération générale des petiteset moyennes Entreprises, est grande."Ce débat méconnaît la diversité du tissu économiquefrançais et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grands groupescotés", a encore réagi vendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris."Pourtoutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leurdemander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprises apprécientque les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce n'est pasune bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminées partout",observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés,la mesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pasde dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée desgrosses sociétés."On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoird'achat. On bricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités",estime Laurence Laigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoird'achat et la contrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités derémunération inégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".Déjà, les dispositifsexistants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.Fin 2008, unpeu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaient accès à aumoins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernières données du

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ministère du Travail.Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'unabondement de leur employeur à leur épargne salariale.Avec des disparités criantes : 92%des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo."Il faut faire attentionavant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent: cela risque de créerdes espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-Christophe Sciberras."C'estun geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricoledans une note, "la problématique des salaires devient centrale"."La progression des salairesdevrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec la remontée de l'inflation, "se posela question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages", souligne-t-elle.

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www.dhnet.be

Évaluation du siteSite de l'hebdomadaire belge Dernière heure qui diffuse des actualités dans divers domaines(société, sport, spectacles, international ...).

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté desentreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération générale des petiteset moyennes Entreprises, est grande."Ce débat méconnaît la diversité du tissu économiquefrançais et continue d'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grands groupescotés", a encore réagi vendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris."Pourtoutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leurdemander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprises apprécientque les règles du jeu soient connues à l'avance".

"Les changer en cours d'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociationssalariales sont quasiment terminées partout", observe-t-il.Les syndicats ont, eux, fustigé uneprime qui ne concernera pas des millions de salariés, la mesure ne devant s'appliquer ni auservice public, ni aux entreprises ne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants quiparticipent à la création de la valeur ajoutée des grosses sociétés.Pour le patron de la CFDTFrançois Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant"une opposition entre salariés de grands entreprises qui font des bénéfices et salariés de petites

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entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...) mais decette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé M. Chérèque samedi surFrance Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% des salariés".La CGT et FO réclament,à la place, une revalorisation des salaires.Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les trèsgrosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il fautélargir l'assiette". Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers lessalariés du privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie dela population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture),avaient accès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les dernierschiffres officiels.Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'unabondement de leur employeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariésdes entreprises de plus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% deceux des très petites."Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuerde l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras."C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariésface aux "distributions colossales de dividendes faites dans certains groupes", juge SylvainNiel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal.Car, comme le souligne le Crédit agricoledans une note, "la problématique des salaires devient centrale". "La progression des salairesdevrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec la remontée de l'inflation, "se posela question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".

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www.centre-presse.fr

Évaluation du siteCentre-Presse est un journal viennois. Son site Internet diffuse quelques chapeaux d'articles tirésde la version papier, mais non datés.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'ElyséeLionel BonaventureEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.Du côté desentreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération générale des petiteset moyennes Entreprises, est grande.La patronne du Medef a redit samedi son opposition àcette proposition annoncée cette semaine par le ministre du Budget François Baroin."Noussommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi."Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risquede tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?""Comment imaginer que celane pèse pas immédiatement sur la masse salariale des entreprises au risque d'empêcher lesrecrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant que cela n'aurait pas le même poids pourles petites, les moyennes et les grandes entreprises."Une telle proposition, qui entrave la libertécontractuelle et la liberté d'entreprendre, est-elle vraiment compatible avec la Constitution?",a-t-elle fait valoir."Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continued'assimiler la situation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagivendredi la Chambre des commerce et d'industrie de Paris."Pour toutes les entreprises quiversent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité, leur demander de verser 1.000euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une associationde Directeurs des Ressources humaines (DRH).Pour Jean-Christophe Sciberras, présidentde l'Association nationale des DRH, "les entreprises apprécient que les règles du jeu soientconnues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce n'est pas une bonne idée, d'autant queles négociations salariales sont quasiment terminées partout", observe-t-il.Les syndicats ont,eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , la mesure ne devants'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas de dividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grosses sociétés.Pour le patron dela CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en

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"créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font des bénéfices et salariésde petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution des richesses estutile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits", a estimé M.Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% des salariés".LaCGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.Selon Antoine Richard, "sion ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grand monde. Si l'objectif est lepouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifs de redistribution de la richessedes entreprises vers les salariés du privé (participation, intéressement et épargne salariale)ne touchent qu'une partie de la population.Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix dusecteur marchand (hors agriculture), avaient accès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millionsde personnes), selon les derniers chiffres officiels.Mais seuls 7,6 millions ont effectivementperçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leur employeur à leur épargne. Avec desdisparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ont accès à aumoins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites."Il faut faire attention avant de lancertout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risque de créer des espérances qui risquentfort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras."C'est un geste politique" visant à apaiserles exaspérations des salariés face aux "distributions colossales de dividendes faites danscertains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d'affaires Fidal.Car, commele souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devient centrale"."La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages".Par Joëlle GARRUS et Céline SERRATLionel Bonaventure

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www.paperblog.fr

Évaluation du sitePaperblog est un service d'agrégation de contenus de blogs. Les articles référencés sont placés enUne du site ou rubriqués, selon leur thématique.

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Date : 16/04/11

Cette prime exceptionnelle que fustigent patronat et syndicats…La présidente du Medef, Laurence Parisot, à Paris le 15 mars 2011 Photo : Eric Piermont/AFP

Cette prime exceptionnelle que fustigent patronat et syndicats…Une fois n’est pas coutume,mais pas pour les mêmes raisons, représentants des salariés et des employeurs rejettent encœur une proposition du gouvernement.On n’en connaît pas les contours précis, mais au nom de la juste redistribution des richessesgénérées par l’entreprise, faisant écho à une idée évoquée par Nicolas Sarkozy, le ministre duBudget François Baroin a décrit jeudi 14 avril le principe d’une prime d’au moins 1.000 eurosqui serait versée par chaque entreprise à ses salariés lorsqu’elle distribue des dividendes à sesactionnaires.Chose rare dans le concert social, on assiste depuis à une levée de boucliers unanime desreprésentants des organisations patronales et des syndicats de salariés. Il est vrai pour desraisons très différentes…Laurence Parisot et les patrons stupéfaits

Dans un entretien à paraître dans l’édition du Monde datée de dimanche/lundi, la patronnedu Medef, Laurence Parisot, qui avait déjà dénoncé une proposition “incompréhensible” a denouveau fait part de sa stupéfaction.

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“Comment accepter que l’Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risquede tuer l’envie d’entreprendre et d’étouffer la liberté créatrice ?”, “Comment imaginer que celane pèse pas immédiatement sur la masse salariale des entreprises au risque d’empêcher lesrecrutements à venir ?” a-t-elle lancé, sûre de son fait.Soulignant qu’une telle mesure n’aurait pas le même impact dans les grands groupes quedans les petites structures, ce que ne démentira pas la Confédération générale des petiteset moyennes entreprises tout aussi inquiète de cette perspective, Mme Parisot estime quecette prime exceptionnelle entraverait “la liberté contractuelle et la liberté d’entreprendre” et enconséquence, la présidente du Medef va jusqu’à remettre en question sa constitutionnalité.Les petites entreprises seraient menacées

Sur le même ton offusqué, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris a affirmé vendredique ce débat ignore “la diversité du tissu économique français et continue d’assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés”.Concrètement explique Antoine Richard d’ Entreprise et Personnel , une association deDirecteurs des ressources humaines (DRH), “pour toutes les entreprises qui versent desdividendes, mais ne sont pas d’une extrême solidité, leur demander de verser 1.000 euros, çapeut faire mal“. D’autant ajoute Jean-Christophe Sciberras, président de l’Association nationaledes DRH, que les entreprises ont besoin de connaître les règles du jeu à l’avance. Selon lui,les changer en cours d’année serait une mauvaise idée, a fortiori alors que “les négociationssalariales sont quasiment terminées partout“.A ce jour, trois systèmes de redistribution sont en vigueur en France, à travers l’épargnesalariale, la participation aux bénéfices et l’intéressement, cependant d’après les dernierschiffres officiels, par exemple dans le secteur marchand moins de six salariés sur dix ontaccès à l’un de ces dispositifs. Et les disparités sont très marquées, ainsi 92% des employésd’entreprise de plus de 500 salariés en bénéficient, contre 11,6% dans les TPE.Les syndicats tout aussi critiques

Du point de vue des syndicats, FO et CFDT en tête, qui réclament des revalorisations salarialesgénérales, loin de se réjouir de la proposition gouvernementale on réprouve un dispositif qui neconcernerait pas tous les salariés, loin de là, puisqu’il ne s’appliquerait ni dans le service public,ni dans les entreprises qui ne distribuent pas de dividendes, et pas non plus chez les sous-traitants des grandes sociétés.Au total a estimé François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT ce samedi sur FranceCulture, la mesure ne concernerait que 15 à 20% des salariés, bien trop peu pour convaincreles syndicats… En outre a-t-il mis en garde, telle que présentée, cette prime pourrait “alimenterune forme de populisme” et “une opposition entre salariés de grandes entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises”.En somme, s’il reconnaît volontiers l’utilité et salue l’ouverture d’un débat sur la distribution desrichesses, M. Chérèque considère que “de cette façon-là, cela [amènerait] plus de frustrés quede satisfaits“.Le pouvoir d’achat en question ? Vraiment ?

Si l’on se réfère à une récente note du Crédit Agricole, “la problématique des salaires devientcentrale” en France, où la banque ne prévoit qu’une progression “modérée” en 2011. L’inflation

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étant repartie à la hausse, “se pose la question de l’é ;volution du pouvoir d’achat desménages” ajoute le document.Or, “si l’objectif est le pouvoir d’achat, il faut élargir l’assiette” de la redistribution expliqueAntoine Richard, de l’association “ Entreprise et Personnel ”, car “si on ne vise que les trèsgrosses sociétés, on ne va pas viser grand monde”.Selon Sylvain Niel, directeur associé du cabinet d’affaires Fidal, dans le contexte de crise,l’annonce de ces derniers jours constitue avant tout “un geste politique” pour apaiserl’exaspération des Français face aux “distributions colossales de dividendes” dans certainesentreprises.M. Niel n’évoque pas expressément la perspective électorale de 2012, mais sans voir à mal,difficile de ne pas y penser. Or, “il faut faire attention avant de lancer tout d’un coup qu’on vadistribuer de l’argent” prévient M. Sciberras, le représentant des DRH, car “cela risque de créerdes espérances qui risquent fort d’être déçue“.

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Date : 18/04/11

Plus de conflits sur les salaires dans les entreprises

La grève chez Carrefour a été très suivie le 9avril. Crédits photo : SEBASTIEN NOGIER/AFP

La période des négociations annuellesobligatoires salariales a beau être terminée, lescontestations se poursuivent.

Les syndicats de Carrefour doivent se prononcer avant la fin de la semaine sur les nouvellespropositions salariales de la direction, après une grève très suivie samedi 9 avril. FO,principale organisation du groupe, a annoncé qu’elle signerait. L’accord prévoit notamment 2%d’augmentation et 220 euros brut de prime.Ces dernières semaines, les conflits salariaux se sont multipliés, attisés par le regain d’inflation.Les salariés de Toyota et Eiffage ont mis fin à leurs mouvements de plusieurs semaines, tandisque ceux de Ferrero ont bloqué la production de Nutella en Normandie. D’autres débrayagesavaient eu lieu ces dernières semaines chez des sous-traitants automobiles, chez GeneralMotors à Strasbourg, Thales, Equant, Camaïeu dans le Nord, ou même le géant américainProcter & Gamble.La période des négociations annuelles obligatoires salariales a beau être terminée, lescontestations se poursuivent. «Cela suit une vague de modération salariale: les augmentationsmoyennes de 3% avant la crise financière sont retombées entre 2 et 2,5% depuis deux ansdans les grandes entreprises. Les attentes en termes d’évolution de pouvoir d’achat ont étédéçues», explique Antoine Richard, du cabinet Entreprise et Personnel . Selon le cabinetHewitt, la moyenne des hausses devrait être limitée à 2,6% en 2011, contre 3,3 à 3,5% durantles trente dernières années.Lire la suite sur le Figaro

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée (Photo Lionel Bonaventure/AFP/Archives)Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et Confédération générale despetites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

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"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume AntoineRichard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

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"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

© AFP/Archives - Lionel Bonaventure

Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

Page 155: RDP mars à avril 2011

ENTREPRISE4 / 6728518 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

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ENTREPRISE4 / 6728518 copyright © 2011, Argus de la presse Tous droits réservés

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 17/04/11

Un projet qui inquiète salariés et employeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d’entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d’ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d’achat.

Du côté des entreprises, l’inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

« Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d’une extrêmesolidité, leur demander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal », résume Antoine Richard d’Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Apaiser les exaspérations des salariés

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s’appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait « d’alimenter une forme de populisme » en « créant une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises ».

« Il faut faire attention avant de lancer tout d’un coup qu’on va distribuer de l’argent : cela risquede créer des espérances qui risquent fort d’être déçues », estime Jean-Christophe Sciberras,président de l’Association nationale des DRH.

« C’est un geste politique » visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux «distributions colossales de dividendes faites dans certains groupes », juge Sylvain Niel,directeur associé du cabinet d’affaires Fidal.

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Date : 17/04/11

Un projet flou qui inquiète tout le monde(Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

«Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés», a encore réagi vendredi laChambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

«Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1 000 euros, ça peut faire mal», résume Antoine Richard d' Entrepriseet Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, «les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance». «Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout», observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait «d'alimenter une formede populisme» en créant « une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises».

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«Cette proposition de débattre de la distribution des richesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits», a estimé François Chérèque hier sur FranceCulture, jugeant qu'elle concernerait «15, 20% des salariés».

La CGT et Force ouvrière réclament, à la place, une revalorisation des salaires.Selon Antoine Richard, «si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette».

Déjà, les dispositifs de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé(participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes selon les derniers chiffresofficiels.Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne.

Page 160: RDP mars à avril 2011

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

(AFP/Archives - Mehdi Fedouach)Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, ce

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n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

"On risque de laisser de côté ceux qui ont les plus gros problèmes de pouvoir d'achat. Onbricole des choses (...) mais, au final, on ne fera que creuser les inégalités", estime LaurenceLaigo (CFDT). "Nous sommes inquiets de voir que le débat sur le pouvoir d'achat et lacontrepartie du travail qui doit être le salaire, se porte sur des modalités de rémunérationinégalitaires parce que pas développées partout et de court terme", ajoute-t-elle.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette".

Déjà, les dispositifs existants de redistribution de la richesse des entreprises vers les salariésdu privé (participation, intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de lapopulation.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur 10 du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moins un de ces dispositifs, soit 9,3 millions de personnes, selon les dernièresdonnées du ministère du Travail.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne salariale.

Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés ontaccès à au moins un dispositif, contre 11,6% des salariés des très petites entreprises.

Fin 2005, "la prime Villepin (pas obligatoire, plafonnée à 1.000 euros), tout le monde l'a attendueet ça a dû toucher quelque 330.000 personnes", rappelle Laurence Laigo.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer comme cela de l'argent:cela risque de créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", renchérit Jean-ChristopheSciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", estime aussi Sylvain Niel, directeurassocié du cabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le soulignait cette semaine le Crédit agricole dans une note, "la problématique dessalaires devient centrale".

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"La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banque et, avec laremontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages",souligne-t-elle.

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeurs

François Chérèque le 6 janvier 2011 à l'Elysée. (AFP/Archives - Lionel Bonaventure)Encore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

La patronne du Medef a redit samedi son opposition à cette proposition annoncée cettesemaine par le ministre du Budget François Baroin.

"Nous sommes un peu stupéfaits", a-t-elle déclaré dans un entretien au Monde daté dimanche-lundi. "Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise aurisque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice?"

"Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir", a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises.

"Une telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-ellevraiment compatible avec la Constitution?", a-t-elle fait valoir.

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"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés , lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

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"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 24/04/11

Après le travailler plus pour gagner plus,Par Anido Mirolo

Sarkozy aime les usines qu'il trouve belles !

Notre président serait-il devenu un métallo ? Lors de sa visite à l'usine de la Fonte Ardennaiseà Vrigne-aux-Bois accompagné d'Éric Besson, industrie, et de Philippe Richert, Collectivitésterritoriales, avant de se rendre à Renwez, Ardennes, pour participer à l'Assemblée généraledes maires du département, il a du surprendre son auditoire ou on ne l'attendait surement pasen déclarant, que voulez-vous, «moi, je trouve qu'une usine c'est beau !» Déclarer cela dansune usine de fonderie, quand on connait ces usines ou les conditions de travail sont de loinles plus éprouvantes, c'est à se demander de qui se moque-t-il ? Dans ces usines les cubilotsélectriques, à gaz, à arc, fonctionnent 7jours/7, sont des fours verticaux qui produisent de lafonte liquide à environ une température de 1250 ° C. C'est à partir de la coulée de cette fontedans des moules que sont fabriquées les pièces mécaniques, un travail fait manuellement,c'est dire s'il y fait chaud. La dureté du travail n'empêche pas qu'il soit beau en soit. La fonderieest le premier art mécanique mis au point par l'homme depuis l'âge du bronze pour la fonderied'art, mais ce n'est pas ce que l'on remarque, ce sont ses conditions de salubrité éprouvantes etdangereuses.

En fait, la fonderie de la Fonte Ardennaise aurait subi un lifting pendant quinze jours pour cettevisite, même une équipe serait venue le samedi matin pour tout nettoyer. La journée aurait étépayée, sur les 855 salariés de l'usine 150 ont répondu présent. Visite soigneusement calibrée,et préparée avec enthousiasme assure le directeur. Ce n'est franchement pas très gentil detromper ainsi notre président.

C'est comme le travailler plus pour gagner plus quand le travail manque trompant ainside nombreux Français, divisant ainsi la France entre ceux qui pouvaient bénéficier de seslargesses et les autres au chômage qui auraient bien aimer travailler. «Je ne vous mentiraispas, je ne vous trahirais pas» paroles du président du chômage, allant fêter sa victoire auFouquet's, fréquentant les plus riches du CAC 40 les exonérant à payer trop d'impôts, issu d'une

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petite noblesse Hongroise et ancien maire de Neuilly-sur-Seine, ami des Bush et des Bollorésfêtant sa victoire sur son yacht pour se reposer des efforts de la campagne présidentielle. Demême «je serais le président du pouvoir d'achat», alors qu'il ne s'en est jamais préoccupé toutau long des quatre années qui viennent de s'écouler. Il a mis son bleu de travail pour annoncerdans cette région Française ou le travail n'est pas un vain mot pour s'adresser à la France qui«souffre», la vraie France celle des Ardennes. La France souffre en effet de tout. Des prix dugaz, de l'électricité, de celui de l'essence, de la précarité, du logement, de l'injustice, des paradisfiscaux, des niches fiscales, du chômage et bien sur de la vie chère et de la sécurité dont il avaitfait son occupation première critiquant ce que ses prédécesseurs avaient fait.

Quel était le motif de cette visite, la fameuse prime de 1.000 euros pour les salariés dans lesentreprises qui distribuent de dividendes à leurs actionnaires que le patronat ne veut entendreparler ainsi que certains ministres cherchant à en réduire la portée provoquant un cafouillagedont nous avons le privilège nous Français. Alors, «on ne peut accepter que les entreprises duCAC 40 aient pu distribuer 80 milliards (sic) de dividende et qu'en même temps on explique qu'iln'y a pas assez d'argent pour les salariés». Un retour de conscience du président avant 2012juste pour sa tranquillité de n'avoir rien oublié dans sa générosité. En fait, d'après le Canardenchaîné, c'est 40 milliards de dividende pour 80 de bénéfice, nous sommes contents pour eux.

C'est le 13 avril que François Baroin ministre du budget avait annoncé sur l'initiative de Sarkozyune prime d'au moins 1.000 euros pour les salariés des entreprises versant des dividendes, afinde contraindre ces dernières à associer les travailleurs à la création de richesse, un bien grandmot !

Mais ils n'avaient pas prévus la réaction du patronat et de la ministre Madame ChristineLagarde. 1.000 euros, ça peut faire mal même pour ces entreprises qui font d'importantsbénéfices.

Sarkozy n'y avait pas pensé ?

Et l'on entend, ce débat méconnait la situation des entreprises et continu de l'assimiler àcelle des grands groupes cotés déclare la Chambre de commerce et de l'industrie de Paris.Toutes les entreprises qui font des dividendes ne sont pas d'une extrême solidité s'écrit AntoineRichard d'Entreprise et Personnel, une association de Directeurs des Ressources humaines,DRH. Quel est leur salaire ?

Laurence Parisot se déclare stupéfaite de cette annonce, comment accepter que l'État décidede la politique salariale des entreprises au risque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer laliberté créatrice, de grand mots. On voit le travail de cette politique au niveau du chômage etdes emplois précaires ainsi que des augmentations de salaires.

«Comment imaginer que cela ne pèse pas immédiatement sur la masse salariale desentreprises au risque d'empêcher les recrutements à venir», a-t-elle poursuivi, en estimant quecela n'aurait pas le même poids pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises. «Une

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telle proposition, qui entrave la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre, est-elle vraimentcompatible avec la Constitution ?» A-t-elle fait valoir. Nous n'en attendions pas moins de cettecharmante personne. Mme Parisot a enfin assuré que cette question n'avait pas été évoquéelors de la rencontre qu'elle a eu avec le Premier ministre François Fillon il y a une dizaine dejours.

Pour Christine Lagarde, elle ne pense pas que l'on puisse y donner un caractère obligatoiredans son montant. Elle estime que cette question tout comme les autres modalités, devra être«négociée entre d'une part les patrons et d'autre part les représentants des salariés». «Ce àquoi nous réfléchissons en ce moment, c'est la chose suivante :

un mécanisme d'exonération de charges sociales, le forfait social oui, les charges socialesnon, pour que les entreprises puissent payer des primes exceptionnelles aux salariés, a-t-elleajouté. Elle a par ailleurs affirmé que les petites et moyennes entreprises ne devaient pas êtreexemptées du versement de cette prime, «pourquoi voulez-vous faire des exemptions pour lesPME-TPE ?». «Pour que se soit applicable dans les meilleurs délais», la mesure serait inscritedans le projet de loi de finances rectificative de juin, a précisé Christine Lagarde.

Pour Xavier Bertrand, en sortie de crise nous devons absolument prendre en compte l'étatd'esprit des salariés a-t-il indiqué. Pendant cette période difficile leurs salaires n'ont pasbeaucoup augmentés, il y a besoin d'une envie de justice a-t-il déclaré sur le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI. Il envisage d'associer bénéfices et salaires. Les entreprises qui font des bénéficeset dont «les dividendes progressent» devront «en faire bénéficier leurs salariés», soit par uneprime directe ou d'intéressement, ou de participation. Cette prime concernerait en premier lieules grandes entreprises. «Je propose qu'elle soit obligatoire et que ses modalités précisessoient discutées dans l'entreprise», a détaillé Xavier Bertrand. Quant au chiffre de 1000 euros,il correspondrait en fait au montant de la prime donnant droit à «des exonérations, fiscales pourl'entreprise et sociales pour les salariés», a indiqué le ministre.

Pour les entreprises qui ne seraient pas concernées par ce dispositif, «il faut que ce soit lessalariés qui bougent, a insisté le ministre. Il faut que les branches professionnelles se mettentautour de la table pour en parler».

On voit que le temps urge et que les élections approchent, il s'agit de récupérer ceux qu'ila bluffé dont beaucoup d'ouvriers les pauvres, qui n'avaient pas compris. Il faut modifier ladonne en faisant beaucoup de bruit mais qui ne peut être que de peu d'effet dans le contextede gel des salaires de la fonction publique et du refus du patronat. Ce sera la seconde annéeconsécutive que le gouvernement gèlera en 2012 les salaires des fonctionnaires, la dernièrehausse du point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires, date de juillet 2010, où il avaitété revalorisé de 0,5 %.

Les 5.200.000 agents de la fonction publique, soit un salarié sur cinq, vont donc rester au moinstrois ans sans augmentation générale, alors que l'inflation repart à la hausse. Il faut réduire ledéficit public, une hausse de 1 % du point d'indice est évaluée à 900 millions d'euros. Par contrele gel du point d'indice ne signifie pas gel des salaires, en d'autres termes divisons et nousrègnerons !

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Un gadget pour les experts. Dénonce Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès. «Pour moi,ça ressemble à une mesure de dernière chance pour un gouvernement qui ne sait plus quoifaire». D'abord, la mesure ne concernera pas tous les salariés. En effet, toutes les entreprisesne reversent pas de dividendes à leurs actionnaires. Il s'agit de choix stratégiques et lessociétés peuvent décider de réinvestir l'argent dégagé. Notamment les start-up. Pourquoi unsalarié travaillant dans une entreprise qui ne reverse pas de dividendes n'aurait pas droit àcette fameuse prime ? La mesure risque seulement d'accroître les inégalités entre salariés.«Pour moi, cette mesure rate une cible essentielle, les travailleurs précaires, les exclus duschéma traditionnel du travail», commente Eric Heyer, économiste à l'OFCE. Dommage pour unprésident qui promettait d'être l'homme du pouvoir d'achat ! «On ne réglera pas la question depouvoir d'achat comme ça, s'emporte Nicolas Bouzou. Il faudrait agir sur le taux de chômage,stimuler la croissance atone plutôt que de se lancer dans des mesures punitives qui n'ont rien àvoir avec le rôle de l'État».

Sarkozy aurait dit une connerie ?

Si la gauche vient au pouvoir, elle aura des cheveux à se faire pour augmenter les salaires !

Depuis le président a arbitré pour une prime dont le montant n'est pas fixé pour les entreprisesde plus de 50 salariés qui verseraient des bénéfices. Celles de moins de 50 salariés serontincitées à verser une prime qui sera exonérées de charges sociales. Il n'y aura pas d'obligationpour ces entreprises. Un projet de loi pourrait être soumis au parlement avant l'été a annoncéFrançois Fillon. Cette prime sera soumise jusqu'à un montant de 1.000 € au même taux decotisation sociale que les primes de participation, soit 8 %. D'après les calculs du Monde.fr 2,8millions de personnes soit moins de 10 % de la population active seraient susceptibles de lapercevoir. Cela paraît suffisant pour que quelques voix reconnaissantes votent pour Sarko en2012, diviser pour régner ? Évidemment, même son de cloches partout, cela ne profitera qu'unpetit nombre de salariés et qu'il aurait mieux fallu augmenter les salaires plutôt que de faire uncadeau au patronat d'après François Chérèque. Pour lui, il y aura beaucoup de déçus.

Ce dispositif est «une catastrophe, en particulier pour les salariés des petites entreprises»,alors que «le patronat s'en sort bien», a-t-il insisté. «On va diviser les salariés entre eux»et «il faut ne pas connaître les négociations d'entreprise pour faire une erreur de ce type»,a poursuivi François Chérèque. Selon lui, dans une entreprise «qui va se voir imposer uneprime sur laquelle elle ne paiera pas d'impôt sur les sociétés, moins de charges, il y auramoins d'augmentation de salaires, plus de prime». «Celui qui va y perdre, c'est le salarié, parcontre pour l'entreprise, ce sera un cadeau, un effet d'aubaine», a-t-il dénoncé. Selon FrançoisChérèque, «le gouvernement a d'autres moyens d'agir», comme «donner un coup de pouce auSMIC» ou prendre des mesures «sur l'énergie». «Il a une responsabilité directe qu'il ne prendpas», a-t-il déploré.

François ta rien comprit c'est ça, avec le FN en plus !

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler la situa-tion de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi la Chambredes commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année,ce n'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une formede populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",

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a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas viser grandmonde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifs de redis-tribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation, intéressement etépargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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Date : 16/04/11

Prime exceptionnelle: un projet flou qui inquiète salariés etemployeursEncore floue, la prime exceptionnelle pour les salariés d'entreprises versant des dividendes,envisagée par le gouvernement, est d'ores et déjà décriée comme inégalitaire, tant pour lessalariés que pour les employeurs, avec un effet limité sur le pouvoir d'achat.

François Chérèque le 6 janvier2011 à l'Elysée

Du côté des entreprises, l'inquiétude, déjà exprimée par le Medef et la Confédération généraledes petites et moyennes Entreprises, est grande.

"Ce débat méconnaît la diversité du tissu économique français et continue d'assimiler lasituation de nos entreprises à celles de grands groupes cotés", a encore réagi vendredi laChambre des commerce et d'industrie de Paris.

"Pour toutes les entreprises qui versent des dividendes mais ne sont pas d'une extrême solidité,leur demander de verser 1.000 euros, ça peut faire mal", résume Antoine Richard d' Entreprise et Personnel , une association de Directeurs des Ressources humaines (DRH).

Pour Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "les entreprisesapprécient que les règles du jeu soient connues à l'avance". "Les changer en cours d'année, cen'est pas une bonne idée, d'autant que les négociations salariales sont quasiment terminéespartout", observe-t-il.

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Les syndicats ont, eux, fustigé une prime qui ne concernera pas des millions de salariés, lamesure ne devant s'appliquer ni au service public, ni aux entreprises ne distribuant pas dedividendes, ni aux sous-traitants qui participent à la création de la valeur ajoutée des grossessociétés.

Pour le patron de la CFDT François Chérèque, cette mesure risquerait "d'alimenter une forme de populisme" en "créant "une opposition entre salariés de grands entreprises qui font desbénéfices et salariés de petites entreprises". "Cette proposition de débattre de la distribution desrichesses est utile (...) mais de cette façon-là, ça amènera plus de frustrés que de satisfaits",a estimé M. Chérèque samedi sur France Culture, jugeant qu'elle concernerait "15, 20% dessalariés".

La CGT et FO réclament, à la place, une revalorisation des salaires.

Selon Antoine Richard, "si on ne vise que les très grosses sociétés, on ne va pas visergrand monde. Si l'objectif est le pouvoir d'achat, il faut élargir l'assiette". Déjà, les dispositifsde redistribution de la richesse des entreprises vers les salariés du privé (participation,intéressement et épargne salariale) ne touchent qu'une partie de la population.

Fin 2008, un peu moins de six salariés sur dix du secteur marchand (hors agriculture), avaientaccès à au moin un de ces dispositifs, (9,3 millions de personnes), selon les derniers chiffresofficiels.

Mais seuls 7,6 millions ont effectivement perçu une prime ou bénéficié d'un abondement de leuremployeur à leur épargne. Avec des disparités criantes : 92% des salariés des entreprises deplus de 500 salariés ont accès à au moins un dispositif, contre 11,6% de ceux des très petites.

"Il faut faire attention avant de lancer tout d'un coup qu'on va distribuer de l'argent: cela risquede créer des espérances qui risquent fort d'être déçues", estime Jean-Christophe Sciberras.

"C'est un geste politique" visant à apaiser les exaspérations des salariés face aux "distributionscolossales de dividendes faites dans certains groupes", juge Sylvain Niel, directeur associé ducabinet d'affaires Fidal.

Car, comme le souligne le Crédit agricole dans une note, "la problématique des salaires devientcentrale". "La progression des salaires devrait rester modérée en 2011", prévoit la banqueet, avec la remontée de l'inflation, "se pose la question de l'évolution du pouvoir d'achat desménages".

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DIVERSITÉ

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Date : 12/04/11

Diversité : les dirigeants s'impliquentPar Christine Lagoutte - De grands groupes ont mis en place des politiques innovantes enmatière de diversité. Handicap, seniors ou mixité font dorénavant partie intégrante du paysagesocial des entreprises.Credit suisse manage la différenceIl n'y a pas de réunion de management ou portant sur la stratégie du groupe sans que le thèmede la diversité ne soit abordé, aime rappeler Pierre Fleuriot, le CEO de la banque Credit Suisseen France. Chaque manager à travers le monde a des objectifs à remplir sur la diversité. Et tousles directeurs et managers du groupe à Paris, soit 50 personnes au total chaque année, doiventsuivre une formation obligatoire à la diversité que nous appelons le Cofti.» L'engagementdu groupe «pour un traitement juste et équitable de ses collaborateurs» est ancien. Un «comitédiversité» de 12 personnes, piloté par le directeur financier Stéphane Jouin, existe depuis 2008.La banque, qui emploie 300 personnes dans l'Hexagone, a d'ailleurs reçu en décembre le labelDiversité pour trois ans. Une première pour une banque étrangère.

Stéphane Jouin, directeur financier (à gauche) et Pierre Fleuriot, CEO de la banque Creditsuisseen France. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Vingt nationalités différentes

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En matière d'intégration de collaborateurs handicapés, Credit Suisse, qui emploie six salariésen situation de handicap, accueille de jeunes stagiaires, via un partenariat avec l'associationArpejeh : dès la classe de 3e, durant la semaine de découverte et en enseignement supérieurpour des stages de longue durée (plus de six mois). «Nous avons un objectif d'une dizaine destagiaires accueillis au sein de notre établissement sur une année», précise Stéphane Jouin.Plus récemment, la banque a lancé un programme de tutorat : une dizaine de collaborateurss'engagent à accompagner pendant un an un étudiant dans son parcours d'études. Avecprès de 20 nationalités différentes dans le groupe, la mixité d'origines est déjà une réalité.Credit Suisse a à cœur de favoriser également la mixité sociale et scolaire. «À diplômeséquivalents, il y a un décalage de 18 mois pour l'entrée sur le marché du travail entre un jeunedes quartiers et un autre», souligne Pierre Fleuriot. Un accord a été signé dans cet esprit avecl'association «Nos quartiers ont des talents», qui accompagne des jeunes diplômés bac + 4issus des banlieues difficiles.

«Nous allons travailler sur deux axes prioritaires, indique le directeur financier de Credit Suisse.D'une part l'accueil de stagiaires d'été, afin de réserver à ces jeunes la moitié de nos offresde stages, durant les mois de juillet et d'août. D'autre part, nous avons initié un parrainagedes jeunes diplômés par des salariés de Credit Suisse, qui les aident, à travers des entretiensmensuels, à acquérir les codes indispensables à une embauche, les sensibilisent sur ce qu'estl'environnement professionnel et n'hésitent pas à leur ouvrir leur propre réseau. Le parrainageprend fin lorsque le jeune a trouvé un emploi.» Depuis deux ans, la banque présente parailleurs l'ensemble de ses métiers sur le campus de l'université de Paris-XIII Villetaneuse. Avecd'autres actions ciblées sur l'égalité homme-femme, la philanthropie, la conciliation vie privée-vie professionnelle ou la sensibilisation de ses fournisseurs et clients à la diversité, la banqueratisse le plus large possible. L'un de ses axes de travail pour l'année en cours sera la signaturede la charte de la parentalité.

• STMicroelectronics joue la carte de la formationLa prise en compte du handicap ne date pas d'hier chez STMicroelectronics. Dès 1991, lesite de Grenoble commençait à s'en préoccuper. «Au niveau national, tout a commencé en2003 par un accord-cadre qui engageait les sites à mettre en place des accords locaux.Début janvier 2010, un accord national triennal englobant tous nos sites a été signé», préciseClaude Boumendil, responsable de la mission Handicap. L'accord vise à la fois le maintiendans l'emploi et l'intégration de handicapés. «En ce qui concerne le maintien, il s'agit dedonner aux salariés toutes leurs chances pour que leur carrière continue à se développerau même titre que celle de leurs collègues», souligne-t-il. Plus d'une centaine de situationssont traitées par an. «La problématique est différente lorsque le salarié intègre l'entreprise.Il y a alors un travail de sensibilisation à effectuer auprès du personnel», observe ClaudeBoumendil. Chez STMicroelectronics, les actions de sensibilisation se sont traduites par duthéâtre d'entreprise, des activités handisport. Le groupe souhaite en outre être identifié commesociété «handiaccueillante», afin de trouver des candidats ayant les prérequis nécessaires. Passimple!

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Parcours diplômants

Claude Boumendil, responable de la mission handicap chez STMicroelectronics.

En 2008, STMicroelectronics a donc mis en place avec l'Afpa un contrat de professionnalisationspécifique (FAM: formation d'adaptation aux métiers) pour ses postes d'opérateur en «salleblanche»: 6 personnes sur les 7 arrivées au terme du programme initié sur le site de Rousset(Bouches-du-Rhône) ont été titularisées. Une nouvelle session de 35 personnes a démarré enmars 2010, sur ses sites en Paca, Isère et Touraine. «Les personnes acquièrent un diplôme deconducteur d'installation de machines automatisées qui augmente leur employabilité.

Nous sommes les premiers dans l'industrie à proposer ce type de programme», souligne ClaudeBoumendil. Cette année, STMicroelectronics va lancer avec les agences d'intérim des contratsd'insertion professionnelle intérimaire (Cipi). Ils s'adresseront à des personnes souhaitantopérer une reconversion professionnelle, par exemple à la suite d'un handicap. Pendant troisou quatre mois, elles finaliseront leur projet professionnel en se confrontant au terrain. L'annéedernière, STMicroelectronics a recruté 50 salariés handicapés. En France, la société (11.000personnes, 50.000 dans le monde) emploie plus de 300 salariés en situation de handicap.

• Études supérieures : «Une scolarité Normal »Lorsque j'ai contacté les écoles pour me renseigner sur leurs conditions d'accessibilité, j'aiparfois eu l'impression de déranger. L'ESC Montpellier s'est montrée très concernée: ils m'ontrecontactée et m'ont emmenée visiter l'école.» Manon Clairefond, 20 ans, souffre d'une maladieinvalidante. Elle se déplace en fauteuil roulant. Originaire de Perpignan, où vit sa famille, elle aintégré l'ESC Montpellier en septembre dernier «Si je n'avais pas obtenu un logement dans unfoyer d'accueil médicalisé, cela n'aurait pas été possible. Et je n'aurais pas pu continuer mesétudes», explique-t-elle. Géré par le Groupement pour l'insertion des personnes handicapéesphysiques (GIHP), qui s'occupe aussi du transport, ce foyer accueille actuellement 13 jeunes ensituation de handicap.

Cinq entreprises soutiennent le dispositif

L'intégration de Manon au sein de la Business School de Montpellier a aussi été possiblegrâce au dispositif «Handicap», lancé il y a un an par l'association Passerelle ESC, qui réunit17 écoles de commerce. L'association vient de créer une commission d'affectation de fondsdestinés aux étudiants suivant leur formation au sein de l'une de ces écoles. À ce jour, cinqgrandes entreprises (TF1, IBM, Société générale, Crédit mutuel Arkea et BPCE) soutiennentle dispositif, accordant respectivement 7500 euros par an pour «l'amélioration de l'accessibilité

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au savoir et aux formations d'excellence des étudiants en situation de handicap.» Réunie pourla première fois début mars, la commission a statué sur sept dossiers. Parmi ceux-ci, celui deManon, pour lequel un financement de 5225 euros a été accordé. Une somme qui permet definancer l'«aide à la vie étudiante» qui accompagne Manon dans ses «actes quotidiens».

«Au cours de ma scolarité,que j'ai suivie dans le système “classique”, j'ai toujours eu besoind'une aide pour mes déplacements, pour les repas, pour prendre des notes», explique-t-elle.La somme a également permis à l'école de procéder à des aménagements dans ses locaux(toilettes, salles de classe). «Je suis contente de suivre une scolarité “normale”, même si c'estplus dur, plus éprouvant pour moi. Malgré les difficultés et les obstacles, il y a toujours un moyend'avancer lorsqu'on se retrouve face à des gens concernés et impliqués.» «J'aimerais travailler dans les ressources humaines , confie Manon. Mais j'attends de toucher à tout avant de medécider.On se spécialise en dernière année.» En attendant, elle fera, en juin,son premier stageen entreprise.

Charte de la diversité : « 3000 entreprises signataires»

Olivier Théophile est directeur de projet chez Entreprise & Personnel . Olivier Théophileest directeur de projet chez Entreprise & Personnel .LE FIGARO. Faut-il en passerobligatoirement par la loi et par les pénalités financières pour faire avancer la diversitéenentreprise?OLIVIER THEOPHILE. Il existe de longue date des barrières invisibles entrel'entreprise et la diversité, freinant le recrutement et l' évolution professionnelle de cespopulations. Bien sûr, il y a la discrimination, phénomène qui dépasse le racisme ou le sexisme,et qui se nourrit des visions stéréotypées sur telle ou telle catégorie de personnes. En lacondamnant, la loi a contribué à inciter les dirigeants à s'intéresser à ces sujets, les conduisantà porter un regard neuf sur des populations jusqu'alors sous-représentées dans leurs effectifsou cantonnées à certains postes. Toutefois, si la loi est un facteur d'accélération, elle nesuffit cependant pas à briser ces barrières invisibles. Notamment parce qu'il existe aussides processus inconscients d'autocensure ou d'autolimitation (des femmes s'interdisant depostuler à tel type de poste à responsabilité...).La prise de conscience est donc en marche?D'un strict point de vue comptable, plus de 3000 entreprises ont à ce jour, signé la charte de ladiversité, ce qui montre un intérêt certain. Mais c'est vrai que la charte n'est pas contraignante,à la différence du label diversité, lancé fin 2008. La prise de conscience passe aussi biensouvent par des clients et des consommateurs de plus en plus attentifs à l'image institutionnellede l'entreprise et eux-mêmes de plus en plus divers. Des entreprises vont, par exemple,s'attacher à diversifier leurs viviers de candidats pour recruter des salariés à l'image de leursmarchés. Comment inciter les PME à prendre, elles aussi, le train en marche de la diversité?

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Elles sont souvent déjà à bord! Pour aller plus loin, il faut du temps et de la ressource. Deuxéléments dont manquent cruellement aujourd'hui les PME. Mais il y a surtout un importanttravail à mener en amont, dans la société, si l'on veut que les choses bougent.• Casino faitmieux que les obligations légalesLe 1er janvier dernier, le groupe Casino a signé un nouvel accord d'entreprise autour duhandicap (le 5e depuis 1995). Il concerne les 35 000 salariés France des enseignes Casino,Spar, Vival, Monoprix et Naturalia. Les résultats sont là : en 2010, le seuil symbolique des 10% de travailleurs handicapés dans son effectif a été franchi. Dès 2000, la société avait atteintl'obligation légale de 6 %. Selon l'Agefiph, 49 % des entreprises atteignent ce fameux seuil de 6% ou le dépassent, 24 % sont situées entre 0 et 6 % et 19 % sont à «quota zéro».

Une employée administrative au siège social à Saint-Étienne. Chez Casino, le recrutement«alibi» n'existe pas. Crédits photo : Dieudonne Michel/Dieudonne Michel

Recruté en septembre 2010 comme directeur de la RSE (responsabilité sociale de l'entreprise),Matthieu Riché, passé auparavant par le secteur public, explique cette bonne performance par« la forte tradition d'innovation sociale du groupe». La mission handicap a ainsi été créée en1995. Rattachée à la direction de l'innovation sociale, au sein de la DRH, elle compte quatrepersonnes. «Tout le monde a intégré cette politique au quotidien, en termes de recrutement etd'intégration », estime Matthieu Riché.

Non aux recrutements «alibi»

Les actions sont menées en continu. Un module de formation baptisé «franchir le cap duhandicap» est distribué à tout cadre participant à l'intégration et au management. «La forteimplication des managers est déterminante», martèle Matthieu Riché. Les recruteurs disposent,de leur côté, d'un guide sur les attitudes à adopter. En amont, le spécialiste de la distributiontravaille également sur le vivier de candidats, en participant à des forums, en intervenantdans des associations, dans les grandes écoles ou en s'associant à la chaire handicap del'universitaire de Lyon II. «Nous travaillons également sur l'accompagnement de personnesdevenues handicapées et pour lesquelles une adaptation de poste est nécessaire », expliqueMatthieu Riché.

Le dernier accord signé avec ces partenaires, pour une durée de trois ans, prévoit lerecrutement de 180 personnes. «À l'image de nos embauches globales, ces recrutementsconcernent essentiellement nos magasins. Nous ne faisons pas de recrutements “alibi“,précise Matthieu Riché. » L'accord prévoit par ailleurs l'accueil de 180 stagiaires ainsi qu'uneexpérimentation consistant à prendre en charge financièrement une partie des aménagements

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du véhicule personnel d'un salarié ayant un conjoint ou un enfant qui serait reconnu handicapé.«Nous allons au-delà des obligations légales », répète Matthieu Riché. Parmi les sujets surlesquels il planche actuellement : celui de la parité homme-femme, mais également la questionde la religion et de l'orientation sexuelle.

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Ressources humainesMANAGEMENT

- Une féminisation à marche forcée- L'effet "entonnoir"- Stéréotypes et préjugés- Une question de repérage- Sans oublier le réseautage

Féminisation des instances dirigeantes

Le plafond de verreA chacun d'y mettre du sien

Conseils d'administration. Comités de direction. Fonctions executives. Egalité des chances.La loi instaurant un quota de femmes dans les conseils d'administration relance laquestion de la mixite au sem des instances dirigeantes Si les quotas constituent uneaction symbolique, ils ne s'attaquent pas directement aux causes du plafond de verreCelles-ci sont bien connues. poids de la vie familiale, préjuges des décideurs ou toutsimplement comportements des femmes elles-mêmes. Au DRH de veiller à une vé-ritable égalite hommes/femmes en faisant évoluer le mode de promotion des talents

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Par Ariane Warlin

C'est officiel : jusque-là majoritaire-ment masculins, les conseils d'ad-ministration vont devoir seféminiser. La proposition de loi

Copé-Zirnmermannvisantàpromouvoir la paritéentre hommes et femmes dans les conseils d'ad-ministration a été définitivement adoptée en jan-vier dernier. Le texte instaure un quota de 40 %de femmes dans les conseils d'administration àatteindre d'ici le 1e' j anvier 2017, avec un premierseuil fixé à 20 % dans les trois ans. Sont concer-nées les entreprises de 500 salariés ou plus, et ré-alisant un chiffre d'affaires d'au moins 50 millionsd'euros - soit 2 DOO entreprises environ. Le non-respect de la législation entraîne la nullité des no-minations. S'ajoute une sanction financière, lasuppression temporaire des jetons de présence.

Une féminisation à marche forcéeLe gouvernement a donc fait le choix controversédes quotas afin de favoriser l'émergence de fem-mes au sein des instances dirigeantes. "Cette solu-tianriestcertespasidéale, maiselleafaitsespreuvesdans lespays qui l'ont miseenplace, estime SandraEnlart, directrice générale de l'association En-treprise&Personnel./rîtcnJCTiirpar/ehowtpermetdéfaire bouger les choses à tous les niveaux, même silessanctions mises en place ne meparaissentpassuf-ftsantes." Certes, le nombre de femmes cadres necesse de croître : +136 % en 20 ans pour s'établirà 34 % de l'effectif total de cadres, selon l'Apec.Mais au fur et à mesure que l'on grimpe les éche-

lons hiérarchiques, les inégalités s'accentuent. Lesalaire des hommes cadres est supérieur de 22 %en moyenne à celui de leurs homologues fémini-nes. Au demeurant, les femmes occupent seule-ment 88 sièges d'administrateurs sur 576 au seindu CAC 40.Alors que la question de la diversité est au centredes débats depuis quèlques années, les entrepri-ses commencent à se saisir du problème de lamixité. Les grands comptes, du moins, semblentavoir largement anticipé la législation. Selon lebaromètre 2010 de l'agence Capitalcom, le tauxde féminisation des conseils d'administration duCAC 40 a bondi de 10,5 % en 2009 à 15,3 % l'an-née suivante, alors qu'il stagnait depuis cinq ans.Plus largement, "on observe depuis cinq ans unemontée de demandes spécifiques de candidatures fé-

porte-drapeaux se voient propulsées en haut del'échelle, sans action réelle contre le plafond deverre. Selon plusieurs études, ce serait seulementà partir de trois que les femmes seraient considé-rées comme des administrateurs à part entière ausein des CA et non plus comme de simples "faire-valoir". Pour établir une véritable politique demixité, il convient d'abord d'identifier les freins àl'accès au pouvoir par les femmes.

L'effet "entonnoir"Déjà moins nombreuses que les hommes sur lespostes d'encadrementjle déséquilibre s'accentuede manière mécanique au fur et à mesure que l'ongrimpe les échelons. A ce phénomène s'ajoute lefait que les grandes écoles se sont ouvertes auxfemmes tardivement. Ce n'est qu'en 1976 que sont

Le texte instaure un quota de 40 % de femmesdans les conseils d'administration à atteindre d'ici le I" janvier 2017.

Sont concernées les entreprises de 500 salariés ou plus

minines delà part des entreprises", constate Caro-line Apffel, associée au sein du cabinet derecrutement Heidrick & Struggles. Néanmoins,cette féminisation à marche forcée connaît des li-mites. Le taux de mixité dans les comités exécu-tifs des entreprises du CAC 40, qui stagne à 7,3 %,révèle que les femmes restent peu présentes auniveau des fonctions executives. Le risque de cettepolitique de quotas : que seules quèlques femmes

apparues les premières diplômées d'HEC. Les dé-cideurs affirment se heurter à la pénurie de pro-fils suffisamment qualifiés. Il est vrai que lesfemmes ne mènent pas toujours des carrières cor-respondant au parcours du détisionnaire-type.Alors que l'expérience à l'international est géné-ralement décisive, on compte seulement 1,5 ex-patriations en moyenne pour les femmes contre2 pour leurs homologues masculins. Moins nom-

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breuses que les hommes sur les postes opération-nels, les salariées sont surreprésentées à des pos-tes jugés moins stratégiques comme lacommunication ellesressourceshumaines.0r,latrès grande majorité des femmes détentrices d'unmandat exécutif au sein des conseils d'adminis-tration des 300 premières entreprises en Europeont exercé des responsabilités opérationnelles,selon une étude European PWN. A ces phéno-mènes s'ajoute la coupure fatidique que peutreprésenter la maternité pour une femme danssa carrière. Une étude de l'Apec publiée en fé-vrier 2010 révèle ainsi que les écarts profes-sionnels entre hommes et femmes s'accroissentréellement à partir de 35 ans, âge où la femmeest souvent accaparée par sa vie familiale. "Laproportion d'hommes occupant un poste de direc-tion triple entre ainsi 35 et 44 ans alors que, dansle même temps, la proportion de femmes parvienttout juste à doubler", constate l'étude. Alors quela charge de famille repose encore essentielle-ment sur la femme, la culture d'entreprise, envalorisant la disponibilité, la mobilité et l'ab-sence d'interruption de carrière, la pénalise defait. Au demeurant, certaines actions menées parles entreprises pour favoriser la conciliation en-tre vie privée et vie professionnelle, telles que l'ex-tension du congé maternité oulamiseenplacedetemps partiels, ont pour effet pernicieux d'ac-centuer ce déséquilibre en s'adressant d'abordaux femmes. La volonté exprimée par les hommesde la génération Y de mieux concilier vie privée

et vie professionnelle pourrait néanmoins faireévoluer la donne.

Stéréotypes et préjugésViennent s'ajouter à ces phénomènes des com-portements plus spécifiquement féminins, mis enavant dans une note d'Accenture rédigée en 2010par Sylvie Ouàel, directeur général adjoint de l'ac-tivité conseil en management. "Les femmes préfè-rent majoritairement se focaliser sur la bonneexécutiondeleurfichedeposteetsemontrentmoinsproactives que les hommes dans leur gestion de car-rière [...]. Les femmes font moins la promotion deleurs réalisations, supposant que leur encadrementpensera spontanément à elles si elles le méritent",peut-on lire dans ce document. En cause égale-ment, l'insuffisance de modèles féminins, dansdes entreprises où les hautes fonctions restent enmajorité occupées par les hommes. Par ailleurs,les femmes attachent moins d'importance au ré-seau que leurs homologues masculins, alors quec'est principalement là où se repèrent les futursdirigeants.Si certains stéréotypes reposent sur la réalité, lesfemmes se heurtent également aux préjugés.31 % desrecruteursinterrogéslorsd'une récenteétude du cabinet Regus disent hésiter à employerdes salariées avec enfants. 37 % d'entre eux -41 % chez les chefs d'entreprises français - pen-sent qu'elles se montrent moins investies dansleur travail. Rappelons qu'à l'inverse de leurshomologues masculins, le temps partiel est en ré-alité plus subi que choisi par les femmes. Malgréleur volonté de s'impliquer dans l'entreprise, les

"Sur les réseaux dématérialisés, ce sont lescompétences qui sont mises en avant, non lesexe de l'internaute." Olivier Fécherolle,directeur des opérations Europe de Viadeo.

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femmes doivent donc plus souvent que les hom-mes se contenter d'emplois précaires Une réalitéquiles amène parfois à se désmvestir delà vie pro-fessionnelleLa mise en place d'une politique réelle d'égalitédes chances permet à l'entreprise d'éviter ces si-tuations de désmvestissement et, à terme, d'aug-menter mécaniquement son vivier de talents.Mais la question de l'accès des femmes auxconseils d'administration soulève également unautre problème, celui du mode de recrutementdes administrateurs. Un recrutement caractérisépar une certaine inertie, alimentée par le cumuldes mandats 98 personnes seulement détiennentprès de la moitié des droits de vote dans les

daccenture soulignele rôle de "podàgratter"sov.-vent endossé spontanémentparlesfemmes dansles instances de direction : "Lorsque k groupe, ma-jontairement masculin, adhère à un projet ambi-tieux ou à une idée fédératrice, la femme tempèresouvent les ardeurs par des questions concrètes etpragmatiques." Une attitude parfois mal perçuepar leurs homologues masculins...

Une question de repérageSi certains leviers - choix de carrière,réseautage,etc - doivent être saisis par les femmes elles-mê-mes, àl'entreprise également de faire évoluer sespratiques RH. Il s'agit d'abord de veiller à l'éga-hté de traitement au niveau du recrutement, de

"Les femmes préfèrent majoritairement se focalisersur la bonne exécution et se montrent moins proactives

que les hommes dans leur gestion de carrière"

conseils d'administration du CAC 40 D'où l'inté-rêt d'une politique volontariste de mixité. Alorsque les administrateurs sont largement cooptésdans les mêmes cercles, diversifier le recrutementpermettait d'apporter un peu de sang neuf auxconseils et, par ce biais, une nouvelle manière depercevoir les enjeux. Et s'il était besoin - davan-tage que pour les hommes - de justifier de l'accèsdes femmes aux postes de responsabilité, rappe-lons l'existence de nombreuses études montrantque les entreprises ayant une plus forte repré-sentation de femmes dans les comités de direc-tion seraient aussi plus performantes. La note

la rémunération et de la progression de carrièreAttention, en particulier, à la question salariales'il reste difficile à une femme de démontrerqu'elle estmoins bien payée qu'un homme du f aitde son sexe,la juridiction pourrait faire évoluer ladonne. Un arrêté delà Cour de cassation de juillet2010 autonse en effet la comparaison entre col-lègues de même niveau hiérarchique, même avecdes fonctions différentes.Les femmes bénéficiant souvent de moins de vi-sibilité que les hommes, les modes de repéragedes talents doivent également évoluer Un effortd'information est également à faire en directiondes femmes en termes d'évolution de carrière,avec accent mis sur l'importance des responsabi-lités opérationnelles, des reseaux d'influence etde l'expatriation, éventuellement complété pardes actions de parrainage. Afin de créer un vivierde hautes compétences d'administrateur, ilconvient d'encourager les candidatures fémini-nes aux mandats des conseils des filiales, fl s'agitégalement d'élargir le traditionnel vivier de re-crutement des talents au-delà des cadres entre 30et 40 ans, afin de ne pas pénaliser les femmes avecenfants Managersetresponsables desressourceshumaines doivent être sensibilisés à la recherchede compétences discrètes, mais réellesUntravail largement amorcé par les grands comp-tes, via la mise en place globale d'une politique depromotion de la diversité et de l'égalité des chan-

ces. Ainsi Alcatel-Lucent, qui a signé le 19 janvierdernier un accord en faveur de l'égalité profes-sionnelle entre hommes et femmes "Sur chacundenossites,desactionsdesensibilisationsontmenéesendirectimàœcomit&deàirectionetdesmanagers,décrit DidierBaichère,le DRHFrance du groupe.L'engagement a ae pris chez nous de présenter unecandidature féminine à chaque poste de manage-ment Alors que nous avons seulement 25 %defem-mesdans le groupe, chezAlcatel-LuœntFrance nousavons 26 % de femmes en position de N-3 (postes dedirecteur général) et30 % au mveauN4.Notrepro-blème est plus global, puisque nos métiers séduisentplutôtdespmfiTsmasculins Pourattirerplusdefem-mes vers les métiers d'ingénieur, nous avons mis enplaœdesactionsdesensibûisation au mveaudeséco-les " Même volontarisme chez Areva La prési-dente du directoire, Anne Lauvergeon, a signé dès2006 un accord en faveur de l'égalité des chances.Selon PhihppeThurat,le directeur de la diversitéet de l'égalité des chances du groupe, "on n'a pasattendu la loipourmettreenplacedesactionsenfa-veurdel'égalite professionnelle Pournous, ûesthorsde question défaire de la discrimination positive "Des mesures permettant de mieux concilier vieprofessionnelle et vie familiale, s'adressant auxhommes comme aux femmes, ont été mises enplace. "Desplacesencrèchesontproposéesaîousnossalariés, précise Philippe Thurat. On essaie aussi cfemettre en place des règles simples, comme nepas or-ganiser de réunions importantes le mercredi. Parailleurs, on s'assure que les femmes bénéficmtd'au-tant d'heures déformation que leshommes. On veilleaussiàœquedansnos''peoplereviews",destinéesen-tre autres à repérer les talents, on ait, à compétenceségales, un pourcentage équivalent d'hommes et defemmesparmi ces talents "

Sans oublier le réseautageA défaut d'émerger dans les réseaux tradition-nels, les femmes cadres s'investissent dans des ré-

"L'engagement a étê pris chez nous de présenterune candidature féminine à chaque poste demanagement." Didier Baichère, DRH France dugroupe Alcatel-Lucent France.

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"Elargir le traditionnel recrutement des talents au-delà des cadresentre 30 et 40 ans, afin de ne pas pénaliser les femmes avec enfants'

"On observe depuis cinq ans une montée dedemandes spécifiques de candidaturesféminines de la part des entreprises." CarolineApffel, associée au sein du cabinet derecrutement Heidrick & Struggles.

seaux dédiés : International Women's Forum,HECau féminin, Cercle InterEUes (regroupant des fem-mes issues d'entreprises technologiques). .. Qu'ilssoient internes à rentreprise,intra-entreprises ouexternes, ces réseaux se sont fortement dévelop-pés ces dernières années. Un mouvement encou-ragé par les entreprises, qui y voient un nouveauvivier de talents. Les réseaux dématérialisés, detype Viadeo, permettent également aux femmesd'augmenter leurvisibiHté. "Nous comptons 40 %de femmes sur notmsite, indique Olivier Fécheroïïe,directeur des opérations Europe de Viadeo. Ces ré-seaux,fadlementcompatiblesavecla viepersonneUe,sontun bon moyen deserendrevisibkpar-delà fes ca-naux traditionnels. De plus, sur les reseaux dématé-rialisés, ce sont les compétences qui sont mises enavant, non le sexe de l'internaute."Mais la mixité au sein des instances dirigeantes

"Pour nous, il est hors de question de faire de ladiscrimination positive." Philippe Thurat, directeurde la diversité et de l'égalité des chances du groupeAreva.nécessite également une transparence plusgrande au niveau des procédures de nomination,notamment au sein des conseils d'administration.Ainsi l'Institut français des administrateurs re-commandait déjà en juin 2006 de formaliser le re-crutement des administrateurs, de publier desdescriptions de postes et d'élargir le champ de re-crutement au-delà du vivier des PDG de grandsgroupes. Une problématique qui dépasse - de loin-la question de la mixité. •

CHIFFRES REVELATEURS

Egalité : du pain sur la planche

Les femmes ne représentent que 17,2 % des diri-geants de société.Une femme sur 4 dit avoir été victime de discri-mination sur son lieu de travail (enquête de l'ob-servatoire Cegos - octobre 2010).58 % des DRH déclarent qu'un accord d'égalitéprofessionnelle a été signé dans leur entreprise(enquête Cegos).

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3 questions àRégis dè Cerval, commissaire général du Salon des SolutionsRessources Humaines

"Les DRH prennent un rôle croissant dans la gouvernancede l'entreprise"Que proposera le salon cette année ?En 2010, nous avons eu 200 exposants et près de5 DOO visiteurs .Nous devrions en accueillir le mêmenombre lors de l'édition 2011, qui se tiendra les 8,9et 10 mars prochains. Comme les années précéden-tes, le salon se développera autour de quatre grandsaxes : gestion informatique des ressources humai-nes, conseil et management autour des bilans decompétence, outplacement, protection sociale etprévoyance et enfin une partie formation. Cetteannée, nous avons voulu mettre l'accent sur les"serious games" et la dématérialisation de la paie.

Quels sont les grands chantiers à veniren matière de ressources humaines ?Les DRH prennent un rôle croissant dans la gouver-nance de l'entreprise. En effet, la gestion de la massesalariale devient une variable d'ajustement de plusen plus importante. Les salariés sont toujours plus

tance croissante, en particulier dans les grandesentreprises, de même que la question du dévelop-pement durable et de la responsabilit§sociale. Maissi la communication des entreprises joue de plus enplus sur ces valeurs, la réalité ne suit pas toujours...

La féminisation du managementreprésente-t-elle un enjeu important ?A mon sens non, en tout cas pas pour l'année quivient. Du fait de la pression législative, il va certes fal-loir trouver des profils adéquats, mais cela va prend-re du temps. Au-delà des effets d'annonce, la fémi-nisation des instances dirigeantes ne constitue pasvéritablement une priorité pour les entreprises. Elless'impliquent a minima sur cette question au niveaudes comités de direction. De fait, la mise en œuvred'une telle politique reste aux mains des hommes.La proportion des femmes parmi les hauts dirigeantsreste très limitée et il doit y avoir - au grand maxi-

"Au-delà des effets d'annonce, la féminisation des instances dirigeantesne constitue pas véritablement une priorité pour les entreprises"

mobiles : on ne fait plus carrière toute sa vie au seinde la même entreprise. Il faut trouver de nouveauxmoyens pour fidéliser les collaborateurs, le salairene suffit plus à les retenir. Par ailleurs, la question dela gestion du stress est davantage intégrée dans lespolitiques RH des entreprises, du fait de la fortemédiatisation de cas de suicides l'année dernière. Lagestion de la diversité prend également une impor-

mum - deux ou trois femmes présidentes d'entrepri-ses du CAC 40. Mais le problème véritable tient aufait que dans les conseils d'administration, on retro-uve toujours les mêmes personnes. Il faudrait ouvrirle conseil d'administration à des entreprises exté-rieures, élargir le vivier de recrutement et faire évo-luer les pratiques de cooptation.

A.W.

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Entreprise & Personne I jouela carte du collaboratif

GESTION DES CONNAISSANCES Pour optimisersa veille et favoriser le partage d'informations,lassociation s^est dotée d'une solution de gestioncollaborative des connaissances, dont elle faitaujourd'hui profiter ses adhérents.

Exit l'intranet rudimen-taire et le classique systè-me de gestion électro-

nique de documents (GED)manipulé par les documenta-listes. La cinquantaine de sala-riés d'Entreprise & Personnel(E & P) répartis sur Paris, Lyonet Nantes s'appuient désormaissur la plate-forme collaborativede gestion des connaissancesKnowledge Plaza éditée par leBelge Whatever. De quoi favo-riser le partage d'informationsindispensable à l'association,dont les activités dédiées à laGRH et au management - veille,publications, échanges, conseilet formation - sont étroitementmaillées entre elles. Le projet vi-sant in fine à améliorer le ser-vice rendu aux quelque 120 en-treprises adhérentes de ceréseau.

Veille mutualisée« L'application s'intègre dansun projet managérial global, im-pulse par la directrice généraleSandra Enlart à l'automne 2008,précise Adeline Benoist, secré-taire générale d'E & P. Pour nosconsultants, qui sont souventsur le terrain, le partage deconnaissances n'allait pas de soi.Lobjectif était de les amener àalimenter cet outil dans une lo-

gique de veille mutualisée etd'organisation apprenante. »Le projet a été mené par une pe-tite équipe interne, représenta-tive des profils d'utilisateurs dela solution à venir. En mai 2009,Knowledge Plaza, en mode hé-bergé, s'est imposée pour sa fa-cilité d'utilisation et ses capaci-tés de recherche par mots-clés( tags). Lesquels permettent d'in-dexer tout type de document,assorti de commentaires, de ma-nière dynamique. Et Adeline Be-noist d'insister également sur laqualité de l'accompagnementde l'éditeur, « très à l'écoute desbesoins de ses clients ».

Adoption progressiveImplémentée en juin 2009, avecune reprise du fonds documen-taire existant sur les trois der-nières années, la plate-forme ad'abord été testée par l'équipeprojet. Elle a été ouverte dès lemois de septembre à l'ensembledes collaborateurs d'E & P, quiont bénéficié de sessions de for-mation délivrées sur site parl'éditeur, complétées par des for-mations personnalisées dispen-sées en interne. Même si l'adop-tion de l'outil est progressive,« les consultants voient très viteles bénéfices de cette mutuali-sation, ce qui les incite à s'im-

pliquer davantage dans le par-tage de leurs productions »,observe Branka Ivancic, char-gée de veille et pilote du projet.De fait, les requêtes en texte in-tégral et par tags permettent auxintéressés de gagner en tempset en autonomie. Mais aussi defaire des liens entre différentesthématiques. De plus, les recher-ches peuvent être sauvegardéessur l'outil, et chaque utilisateura aussi la possibilité de créer sespropres alertes.

Accès partielpour les adhérents

Mais le projet ne s'est pas arrêtélà : l'association a en effet pro-fité de la refonte de son site In-ternet en juillet 2010 pour pro-poser à ses adhérents un accèspartiel à la plate-forme. Ce quipermet aux différents groupesd'échanges d'E & P (qui se ré-unissent tous les deux à troismois) de poursuivre leur colla-boration en ligne.« L'intérêt pour nos adhérentsest de pouvoir retrouver les do-cuments présentés lors des réu-nions et de les commenter. Al'avenir, ils pourront partagerleur propres ressources », sou-tient Adeline Benoist. Enclen-chée depuis janvier, cette dyna-mique devrait, espère-t-elle,fédérer à terme quelque 4 000utilisateurs externes. •

HÉLÈNE TRUFFAUT

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D57095E35B304E0342304854BA0595BE0C863C963177125FA59F53BENTREPRISE41468547200502/XMP/FJT/2

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4 Pour mieux comprendre... Le contrôle médical patronal, égalementappelé « contre-visite médicale

4 Pour mieux comprendre... Le contrôlemédical patronal, également appelé «contre-visite médicale employeur », e ...4 Pour mieux comprendre Le contrôlemedical patronal, également appelé « contre-visite medicale employeur », est a ne pasconfondre avec les contrôles medicaux ouadministratifs que les caisses primaires sonthabilitées a organiser elles-mêmes auprès deleurs assures II est parfois bien délicat dedécrypter le « mille-feuille » que constitue lecontrôle medical de l'état de sante du salanemalade Cette complexité vient d'abord desdifférentes « qualites » de medecinsmedecin traitant, medecin contrôleurpatronal, médecin-conseil de la Securitesociale, et enfin medecin du travail Chacunepeut prendre en charge le contrôle de l'arrêt

maladie du salane 4 Ce que dit l'Ordre desmedecins Sur le sujet, le Conseil de l'Ordrenational des medecins a publie en septembre2010 un communique fustigeant « unesuspicion inacceptable sur la justification del'arrêt de travail qui est présume avoir etepresent par simple complaisance » En clairdifficile d'accepter qu'un medecin aille jugerle travail d'un collègue 4 Les chiffres 6 Enmilliards d'euros, ce que coûte l'arrêt maladiea la Securite sociale sur un an 15* Selonla derniere edition du rapport annuel de lafonction publique, la moyenne du nombre dejours d'arrêt maladie pris en un an par lesfonctionnaires Le record appartient aupersonnel municipal de Montpellier, arrête enmoyenne 41 jours par an 9* D'après lecabinet Entreprise et Personnel, la moyenne

du nombre de jours darrêt maladie pris parles salaries des grandes entrepnses pnveesPour les PME, ce nombre tombe a sept selonune enquête d'Alma Consulting (citee dans lemagazine Capital de fevner) * Ces chiffresvarient parfois sensiblement selon les etudesUne autre enquête concluait a des moyennesde 13 jours darrêt par an pour les agents del'Etat contre onze dans le secteur prive Dequoi nuancer le cliche du fonctionnaireflemmard

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À presque 30 ans, les comités d'hygiène, de sécurité et des conditionsde travail sont loin d'avoir atteint lage de raison. Laissés en sommeil,inactifs, voire inexistants pour certains d'entre eux, leur utilité estparfois remise en cause. Et pourtant, certaines entreprises, grandesou petites, sont parvenues à instaurer un véritable cadre de travailcommun et fécond pour l'amélioration des conditions de travail. Unpartenariat gagnant pour l'entreprise et son personnel.DOSSIER RÉALISÉ PAR CÉLINE LACOURCELLE.

CHSCTComment en faireun partenaire efficace

intérêt pour les questionsde santé et de sécuritéau travail n'a jamais étéaussi prégnant. En pre-mière ligne : les comitésd'hygiène, de sécurité etdes conditions de travail(CHSCT), loin d'être tous

à la hauteur. Quand ils existent... Selon les dernierschiffres de la Dares (ministère du Travail), 23 % desétablissements du BTP d'au moins 50 salariés, doncconcernés par cette représentation du personnel,n'en disposent pas. Manque de temps, mauvaise vo-lonté, méconnaissance réglementaire, résistance idéo-logique... Les mobiles ne manquent pas pour rendrecette instance inutile.Thierry Faucher, conseiller prévention à l'agence

OPPBTP de Limoges, le déplore : « Pour une bonne par-tie des entreprises de taille moyenne, la tentation peut êtreparfois de s'en tenir au strict minimum, soit les quatreréunions annuelles obligatoires. » Et, bien souvent, onretrouve autour de la table des membres salariés peumotivés et, en face, un chef d'entreprise qui considèrele CHSCT comme une potentielle source d'ennuis. Unecaricature ? Pas vraiment, à en croire les médecins dutravail Jean-Frederick Delbart, du service de santé dubâtiment des Midi-Pyrénées, et Christian Expert, del'APST BTP 06. « J'ai ainsi vu un CHSCT passer sontemps à se quereller et en oublier l'amiante présent dansles locaux de l'entreprise », évoque ce dernier.

Des améliorations constatéesLe portrait n'est guère flatteur. Il aurait pu être pi—selon François Cochet, directeur des activités

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L'essentiel23 % des établisslBTP d'au moins 50 salariés nedisposent pas de CHSCT.Condition préalable audialogue équilibré entre lesmembres du CHSCT, le respectdes quatre réunions annuellesobligatoires.

santé au travail de Secafi : «Depuis 1994 quenous réalisons des expertises à la demandedes CHSCT, je constate une réelle améliora-tion. Hier, les syndicats y envoyaient des mili-tants débutants ou ceux qui voulaient réduireleur activité. Ce n'est plus vrai aujourd'hui. Laqualité des débats monte en gamme, même sicela n'empêche pas les difficultés. ».Tout est une question de maturité du dia-logue social. Témoin, l'entreprise ECBL (130salariés), basée à Rochefort, qui se distinguepour ses échanges constructifs entre direc-tion et membres du CHSCT. « Nous fonction-nons comme un véritable groupe de travail,sans guerre de tranchée », présente NicolasTraquet, ingénieur QSE, représentant du pré-sident. Même approche à Cemex GranulatsSud-Ouest (150 salariés) : « Nous travaillonsnon pas sur un modèle de questions/réponsesmais plutôt sur celui d'une participation ac-tive et commune, avec une volonté d'avancerplutôt que de se confronter », explique FabriceCharpentier, président du CHSCT.

Un suivi permanentCe dialogue nourri et équilibré est soumis àune condition préalable : le respect des réu-nions obligatoires - selon le ministère duTravail, 17 % des CHSCT dans le BTP n'ontpas tenu, en 2004, les quatre rendez-vousannuels -, à l'occasion desquelles les informa-tions de base sont diffusées. Nicolas Traquets'en fait fort. « Le CHSCT dispose de tous lesindicateurs réactualisés, utiles à son action :bilan annuel et prévisionnel, accidents avec ousans arrêt, heures travaillées, accidents de tra-jet, taux de fréquence, taux de gravité... », énu-mère-t-il. Gilbert Aupy, président du direc-toire de la société Snee (220 salariés), basée à

Terrain, tIL arrive que certainesréunions de CHSCTsoient délocaliséessur les chantiers, unrapprochement quipermet de le rendreplus visible auprès dessalariés de l'entreprise

Angoulême, est également attentif à la tenuesystématique, après chaque accident du tra-vail, d'une enquête donnant lieu à la rédac-tion d'un rapport. « Ce document est réalisé encommun avec le CHSCT», signale-t-il.Et avec des moyens, c'est mieux. GillesTricaud, secrétaire du CHSCT d'EiffageConstruction Rhône (280 salariés), à Lyon,sait que son président ne compte pas lesheures de délégation lorsqu'il est questionde sécurité. Heureusement, car les repré-sentants du personnel sont souvent sur lepont. « Visites de chantier, déplacement lors

• Le CHSCT acteur au dialogue social, « l/ers uneïiutdtion ilMichèle Gilabert, Entreprise & Personnel, avril 2010.• Vingt ans de CHSCT, de Gérard Filoche pour leConseil économique et social, Documentationfrançaise• Le CHSCT, de Jean-Benoît Cottin, Éditions Lamy,septembre 2010.

CapïtSrconfiance Auditelon l'ifop, les trois quarts des salaries f

confiance à leurs représentants au CHSCT,chiffre supérieur à celui dont bénéficient les élusdu CE ou les délégués du personnel.

Apres avoir propose aux entreprises un outild'autodiagno"*s" —•••- -•"•!•—- '- f—-*••-

[POPPBTP enrichit son offre par un]accompagnement terrain\, Apres un état des lieux,

bâtir un plan d'actions correctives avecdes points de contrôle réguliers dans les mois qui suivent.

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d'accident, réunion tous les deux mois... Pourchaque sujet, nous rédigeons des comptesrendus, photos à l'appui, évidemment trans-mis à la direction. Nous ne restons jamaissans réponse et échangeons autant défaisque nécessaire pour parvenir à un diagnosticpartagé », commente-t-il. Autre exemple, àECBL, le comité compte quatre membresau Heu des trois prescrits par la loi, afin queles principaux métiers de l'entreprise soientreprésentés.

En prise directe du terrainÀ l'arrivée, des améliorations pour les sala-riés. Le CHSCT d'Eiffage ConstructionRhône a, ainsi, obtenu un nouveau procédéde montage de murs après avoir sollicité,avec l'accord de son président, le service desméthodes qui a conclu à l'abandon de l'utili-sation de serre-joints. « Sur une année, noustraitons environ cinq sujets prévention », éva-lue Gilles Tricaud. Le CHSCT d'ECBL est,pour sa part, partie prenante lors d'un chan-gement d'équipement et de matériel. « Enmatière d'EPI, par exemple, je me procure deséchantillons, les soumets au CHSCT qui peutles tester », explique Nicolas Traquet.Mais, tout cela demande du temps.« Mauvaise excuse », rétorque FabriceCharpentier, qui réalise chaque année 24visites de site. C'est justement parce que ladirection de Cemex les considère commeprimordiales pour influer sur la sécurité,qu'elle délocalise ses réunions CHSCT surle terrain. « Les deux responsables d'exploi-tation et le personnel des lieux sont systéma-tiquement invités, pour un partage de bonnespratiques », précise Fabienne Givelct, assis-tante conformité réglementaire. Ces réu-nions trimestrielles sur chantiers, égalementpratiquées chez Snee, rapprochent aussile CHSCT des salariés et « le rendent plusvisible et le légitiment dans son rôle », sou-ligne Gilbert Aupy. Un enjeu d'autant pluscrucial dans le BTP où la communauté detravail est dispersée. « Lorsque les membresd'un CHSCT arrivent sur un chantier, ils sontperçus comme extérieurs à l'entreprise, venuspour "fliquer" ou censurer », relève ChristianExpert.Cette reconnaissance de l'instance passeaussi par la professionnalisation de sesreprésentants et donc par leur formation

Quels thèmes sont abordés en CHSCT ?

Les actions décidées en CHSCT sont mises en œuvre

« systématiquement »

^^^ « parfois

ne se prononcent pas

« bien suivies »

29,8 %

Les documents prévus par La réglementation

Formation de base

Formation initialedispensée au

personnel

11,3 %disent avoir

acces a aucun

Formationscomplémentaires

' dispensées au personnel

Le 7 octobre dernier,la Direction généraledu travail a présenté auConseil d'orientation surles conditions de travail(Cocil les résultats d'uneenquête sur lefonctionnement et lesactivités des CHSCT toussecteurs d'activitéconfondus (le BTP nereprésente que 4 % de cetéchantillon) et à laquelleont répondu près de 2100présidents et membres decette instance Cetteenquête met en avantun travail important desCHSCT sur des domainesd'activités nombreux,variés, parfois techniques,et le champorganisationnelest important

Expertise'expernseassé de 21g,

en 2007 à quelque 500 en 2009. I

[SURLEWEDi-» http://www.secafi.com/fr/actualites/e-letter.html-» http://www.travailter-mieux.gouv.fr-» http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/etudes-recherche-stati5tiques-

de.76/etudes-et-rechercrie,77/publications-dares,98/tiares-analvses-dares-indicateurs.l02/2007-09-3-pius-de-trois.4258.html

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MICHELE GILAIERT, AUTEURE DE LE CHSCT:ACTEUR DU DIALOGUE SOCIAL, « VERS UNEMUTATION NÉCESSAIRE» (E & P)

Pourquoi le CHSCT fait-ilaujourd'hui tant parler de lui?

II y a plusieurs raisons à cela Tout d abordcette instance représentative a pris deI importance depuis 2002 lorsqu elles est vue investie dans la prise en comptede la santé mentale au travail, alorsqu hier elle était cantonnée aux risquesphysiques Le CHSCT voit aussi son rôleconsolide par les juges, notamment depuisI arrêt Mornay en 2007 qui impose auxentreprises sa consultation pour tousnouveaux dispositifs de management EnI occurrence, il s agissait d'un nouveaudispositif d évaluation Le paradoxe estque les salaries qui y siègent ne sontpas correctement formes alors qu ilsont de plus en plus de sujets à traiter

Est-ce là l'explication deI augmentation des demandesd'expertise émanant desmandates de CHSCT'En effet, sachant que ce recours a I expertise,à la charge de I employeur, est le sujet leplus controverse et le point d affrontementle plus lourd de conséquences entre les deuxparties Si ces demandes concernent enmajorité les reorganisations de I entreprise

et les restructurations, celles qui sontliées a la qualité de vie au travail occupentune place de plus en plus importanteQuelles pistes de reformesavancez-vous'La première d entre elles concerne I électionde ses membres au suffrage direct commec'est le cas pour les délègues du personnelet le comite d entreprise Ceci participeraità une meilleure légitimité de linstance IIs agirait, ensuite, d imposer cinq jours deformation a tous ses membres proposesaujourd nui uniquement dans les entreprisesde plus de 300 salaries (3 jours dans lesentreprises de moins de 300 salaries)Sachant que des formations reunissantprésident et salaries mandates seraientsouhaitables II serait également pertinentde prévoir la participation active duCHSCT aux cotes des délègues syndicauxdans les négociations touchant la santéau travail Enfin, son fonctionnement setrouverait améliore si I entreprise pouvaitcoordonner ses CHSCT locaux au sein d unereprésentation nationale et si enfin, il étaitpossible de placer sous une même instancesanté les différentes entreprises soustraitantes travaillant sur un même site

l'entreprise pouvait coordonner ses CHSCTd'une représentation nationale.

(20 % n'en ont suivi aucune durant leurmandat) Phil ippe Maitmot, secrétairegénéral interprofessionnel Nord-Pas-de-Calais CFDT, réfléchit justement, dans lecadic d un groupe de travail compose no-tamment de l'Aract*, a un module dédie videde toute posture syndicale et consacre a uncontenu prévention

Une aide nécessaireReste ensuite, comme le souligne GillesTricaud, « a aller chercher l'informationPour enrichir un plan grand froid propose par

* Association régionale poui I amélioration des conditions de travail

la direction, nous avons passe des heures surInternet a voir ce que d'autres faisaient et adiscuter avec /es salaries » Quitte a se faireaider Gilbert Aupy invite systématiquementdes spécialistes, l'OPPBTP et le médecin dutravail, aux reunions CHSCT pour réfléchir , , m m. « m i !•••sur la communication Car, pour lui, « il faut i "I I ii^ • I i 3 3îsavoir eti e dérange dans ses certitudes et preta accueillir un regard critique » Les sujetssont varies aménagement des VUL entre-tien des vêtements de travail en passant parles améliorations apportées sur le matérielde chantier •

2400OC'sst le nombre de CHSCT recensés, animéspar queLque 140 000 salariés mandatés.

Outili outils visant a aider /'action!

s des CHSCT célébrés en 2'- travaille aujourd'hui à l'élaboration

des représentantsdu personneV^^nPjm^RKmarre une étude deterrain afin d'identifier précisément les besoinsdes différents acteurs.

Réflexelème dans leurs conditions de

ir trois annoncent s'adresser d'abordà leur supérieur immédiat. Seuls 18 % se tournent vers leCHSCT quand celui-ci existe dans l'établissement. (SourceDares)

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17 CHEMIN DU PETIT BOIS69130 ECULLY - 04 72 18 09 18

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Le mot d'E&P

Fonction RH &organisation du

travail

Historiquement lafonction RH a

longtemps été en priseavec les questions d orgamsation Le mouve-ment socio techniqueet le courant delOrgamzationalDevelopment (OD) enconstituent des illus

1 dations Force est deconstater que les dix

Par Pascale dernières années ontFOTIUS surtout été marquéesEntreprise & Personnel par la volonté de rap-

procher la fonction RHet le business Et ceci presque mécaniquement aprovoque une perte d ancrage sur les questionsdu travail et de I organisationTout au plus observe t-on aujourd hui un rôle dela fonction RH au sein des projets de restructuration ou de changement pour aider a penser I evolution des structures (macro-organisation) Maisquel lien concret fait-on avec les situations detravail (micro organisation)' Comment les élé-ments touchant le travail « réalisé » et le travail« vécu » par les salaries sont ils pris en comptedans la façon de penser I evolution des organisataons? N y a t il pas la un véritable enjeu pour lafonction RH celui de reconstruire un socle delégitimité en ancrant les fondamentaux de lafonction sur les questions du travail et de sonorganisation?

Marges de manœuvreTrois niveaux d intervention sont en jeu1"• Au plan du travail décoder et analyser lessituations de travail pour en comprendre lesrisques possibles faire remonter vers lesniveaux dirigeants les réalités du travail• Au plan de I organisation du travail évaluer lapertinence d une organisation en termes de performance de conditions de travail demployabilite et d engagement des salaries contribuer amettre en discussion les marges que I entrepriselaisse réellement aux managers pour s intéresserau travail et a son organisation• Au plan de I evolution des organisations du travail aider a la conception d organisations quiintègrent des principes directeurs RH savoirinteragir avec les autres acteurs concepteurs deI organisation (managers et SI) être garant d undialogue social élargi a un dialogue sur le travailet son organisationReprendre prise sur ces questions peut fournirles marges de manœuvre nécessaires pour agirsur les systèmes de régulation entre acteurslimiter les risques sociaux et créer de nouvellesdynamiques d engagement •mLes méthodologies liées à ces différents niveauxd intervention seront approfondies au sein d un ESPpratiques a paraître enxn