rapport d'étude sur la communauté d'agglomération porte de ... · rapport...

Rapport d'étude

sur la

communauté d'agglomération

Porte de l'Isère

_ Document de Travail _

Rédaction : Eric Fricotteau

Mars 2008

Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

165 rue Garibaldi - 69401 LYON Cédex 03- FRANCE - www.insee.fr

Tél : 04.78.63.28.15 - Fax : 04.78.63.25.25

La communauté d'agglomération Porte de l'Isère

2


- La CAPI -

(situation au 1er janvier 2007)

(liste des communes en annexe 1)


3

SOMMAIRE

Cadrage géographique de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère…………………...………….4

La CAPI dans son environnement…………………...…….…………………….………5

Une population jeune et relativement dense……………….……………………….…………………….………8 Les naissances succèdent aux migrations comme principal moteur de la croissance démographique………………………………………………………………………………………………....…….10 Un brassage démographique important………….………………………….………………….……………….12 Une population jeune et plutôt ouvrière, aux revenus modestes…...……………………...……………….15 Un habitat individuel majoritaire et une présence significative de logements sociaux…….….……….19 Un équipement des communes limité par la proximité de Lyon et des ressources fiscales très liées à la taxe professionnelle .…………………..………….…….………21 L'emploi local progresse rapidement et plus vite que la population active……………………………….22

Une population active moins diplômée…………………………………………………22

Les flux domicile-travail : plus d'entrées que de sorties……...……...……………….23

Forte proportion d'ouvriers dans l'emploi………………………………………………27

Un chômage qui reflue depuis 2005…….………...……………………………………28

Le commerce de gros et les transports, fleurons du tissu économique local.…………..……………….30

Une sphère industrielle bien implantée grâce au commerce de gros,

aux services aux entreprises et aux transports…………………………….………….31

Envolée du tertiaire et résistance de l'industrie……………………………………….31

Fortes spécificités industrielles mais large éventail d'activités………………………33

Une plate-forme logistique de première importance …………………………………34

Un rythme de créations d'établissements plus soutenu ………………...…………...34

Annexe 1…..Composition communale de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère..………….……..35 Annexe 2…..Zonage en aires urbaines et en aires d'emploi de l'espace rural………………..….……………..36 Annexe 3 …..Les bassins de vie et les zones d'emploi…………………………………………………………....37 Annexe 4…..Répartition des 85 équipements communaux en trois gammes ………..………………..……….38 Annexe 5…..Bibliographie…………………………………………………………………………...………………..39


4

Cadrage géographique de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère

Située à l'est de Lyon, dans le Bas Dauphiné, la communauté d'agglomération Porte de l'Isère s'étire le long

de la plaine de l'Isle-d'Abeau. Elle est traversée par un axe autoroutier majeur et une voie ferrée importante

qui relient Lyon à Chambéry et à Grenoble.

Territoires vécus de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère (cf. annexe 2)

Sources : Scees Insee, Inventaire communal 1998

Insee, Recensement de la population de 1999

Chaque commune est reliée par un trait au pôle de services intermédiaires fréquenté habituellement

© IGN - Insee 2007

© IGN - Insee 2007


5

La communauté d'agglomération Porte de l'Isère (entourée en vert clair) compte 20 communes et 85.500

habitants en 1999. Elle intègre la ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau, composée de 5 communes (Four, L'Isle-

d'Abeau, Saint-Quentin-Fallavier, Vaulx-Milieu et Villefontaine), qui a été créée au début des années 70 ainsi

que l'agglomération de Bourgoin-Jallieu.

Dans ce rapport, la CAPI est comparée au département de l'Isère, à la région Rhône-Alpes, ainsi qu'aux

quatre territoires de référence suivants :

La communauté d'agglomération de Vienne : 18 communes et 63.310 habitants (entourée en bleu clair)

La communauté d'agglomération de Voiron : 34 communes et 83.720 habitants (entourée en vert)

Saint-Etienne Métropole : 43 communes et 384.320 habitants (entourée en bleu foncé)

Le Grand Lyon : 57 communes et 1.193.380 habitants (entouré en jaune)

La CAPI dans son environnement

Les structures intercommunales

La CAPI s'ajoute aux 3 communautés d'agglomération (Grenoble Alpes Métropole, Pays Viennois et Pays

Voironnais) et 37 communautés de communes existantes de l'Isère.

© IGN - Insee 2007


6

Les bassins de vie et les zones d'emploi (cf. annexe 3)

Les communes de la CAPI se répartissent entre trois bassins de vie (Villefontaine, L'Isle-d'Abeau et

Bourgoin-Jallieu) et deux zones d'emploi (Lyon et Bourgoin - La Tour du Pin).

La Région Urbaine Lyonnaise (RUL) et la Directive Territoriale d'Aménagement de l'aire

métropolitaine lyonnaise (DTA)

© IGN - Insee 2007

© IGN - Insee 2007

RUL DTA CAPI


7

La CAPI appartient en totalité à la région urbaine lyonnaise et en grande partie à l’aire métropolitaine

lyonnaise.

La région urbaine lyonnaise est structurée autour des deux grandes agglomérations de Lyon et de Saint-

Etienne, et se situe au carrefour de 4 départements (Ain, Isère, Loire et Rhône). Outre le conseil régional et

les conseils généraux concernés, les membres de cette association Loi 1901 sont le Grand Lyon, Saint-

Etienne Métropole et les communautés d'agglomération Porte de l'Isère, du Pays Viennois, de Villefranche-

sur-Saône, du Grand Roanne et de Bourg-en-Bresse. Elle a pour but d'animer la concertation, d'élaborer des

stratégies et d'initier des projets à l'échelle métropolitaine.

La directive territoriale d'aménagement de l'aire métropolitaine lyonnaise englobe 382 communes réparties

autour des agglomérations de Lyon et de Saint-Étienne. Elle a pour objectif d'assurer la convergence et la

mise en cohérence des politiques publiques à l'échelle de l'aire métropolitaine (entre 4 départements, 10

SCOT, une trentaine d'intercommunalités, une douzaine d'autorités organisatrices de transport pour

2 300 000 habitants) afin de lui permettre d'acquérir une véritable dimension internationale. La DTA est un

outil réservé à des territoires stratégiques sur lesquels les pouvoirs publics, à l'initiative de l'Etat, veulent

coordonner et harmoniser leurs projets d'aménagement et de développement du territoire. Une fois

approuvée par le Conseil d'Etat, la DTA s'impose à tous les autres documents d'urbanisme locaux : SCOT

(Schéma de Cohérence Territoriale) et PLU (Plan Local d'Urbanisme) notamment qui doivent lui être

compatibles.


8

Une population jeune et relativement dense Les communes qui constituent la communauté d'agglomération Porte de l'Isère sont sous la double influence

urbaine des agglomérations de Lyon et de Bourgoin-Jallieu : 9 communes appartiennent à la couronne

périurbaine de Lyon et 8 à l'aire urbaine de Bourgoin-Jallieu. Les 3 autres communes (Saint-Savin, Sérézin-

de-la-Tour et Badinières) sont multi-polarisées (1), tournées vers plusieurs pôles d'emploi.

La couronne périurbaine de Lyon regroupe 55% de la population de la CAPI (soit 46.900 habitants), l'aire

urbaine de Bourgoin-Jallieu 41% (34.800 habitants) et les 3 communes multi-polarisées 4% (3.800

habitants).

L'aire urbaine se définit comme le territoire où ont lieu des migrations quotidiennes entre un pôle, qui

dispose des emplois, et des communes périphériques dont une grande part des actifs travaille dans le pôle.

Celle de Bourgoin-Jallieu compte 9 communes (2) : 6 composent le pôle urbain du même nom, qui offre au

moins 5.000 emplois, et 3 (Meyrié, Les Eparres et Succieu) forment sa couronne périurbaine. Seule Succieu

n'appartient pas à la CAPI.

Trois communes comptent plus de 10.000 habitants et concentrent 62% de la population de la CAPI :

Bourgoin-Jallieu (22.900 habitants), Villefontaine (17.800 habitants) et L'Isle-d'Abeau (12.000 habitants).

Nbre % régional Nbre % régional

Part des moins de 20

ans(%)

Part des 60 ans et plus

(%)

Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère 73 560 1,4 85 513 1,5 30,3 13,4 100,0 38,7 392

Communauté d'Agglomération de Vienne 60 572 1,1 64 305 1,1 26,6 18,6 100,0 73,0 234

Communauté d'Agglomération de Voiron 76 312 1,4 83 717 1,5 26,5 19,0 92,7 61,3 222

Saint-Etienne Métropole 409 976 7,7 384 322 6,8 24,0 23,2 100,0 96,5 674

Le Grand Lyon 1 162 041 21,7 1 193 384 21,1 24,5 18,9 100,0 99,7 2 399

Isère 1 016 535 19,0 1 093 786 19,4 25,8 19,5 86,7 54,4 147

Rhône-Alpes 5 352 293 100,0 5 645 847 100,0 25,3 20,0 86,1 64,1 129

Densité 1999 (hbts/km2)

Population 1990 Population 1999 Part de la population dans

l'espace à dominante urbaine

en 1999 (*)(%)

Part de la population dans un

pôle urbain en 1999(%)

Source : Insee, Recensements de la population

(*) : L'espace à dominante urbaine est constitué des aires urbaines et des communes multi-polarisées

En 1999, la communauté d'agglomération Porte de l'Isère compte 85.500 habitants, soit 7,8% des Isérois et

1,5% des Rhônalpins. Sa population est plutôt jeune, 30% a moins de 20 ans, soit 4 points de plus que dans

les communautés d'agglomération de Vienne et de Voiron et 6 points de plus qu'à Saint-Etienne Métropole

et que dans le Grand Lyon. Cette caractéristique est confortée par une représentation moindre des

personnes âgées, 13% des habitants ont 60 ans et plus contre 19%, voire 23% à Saint-Etienne Métropole.

(1) Communes multi-polarisées : communes situées hors d'une aire urbaine et dont au moins 40% de la population résidente ayant un emploi travaille dans plusieurs aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule d'entre elles, et qui forment avec elles un ensemble d'un seul tenant (2) L'aire urbaine de Bourgoin-Jallieu comprend les communes de Bourgoin-Jallieu, Domarin, Maubec, Nivolas-Vermelle, Ruy, Saint-Alban-de-Roche, Meyrié, Les Eparres, Succieu. Les 6 premières citées forment le pôle urbain du même nom


9

Hormis la communauté d'agglomération de Voiron qui intègre davantage de communes rurales,

l'urbanisation est marquée dans la CAPI et les trois autres agglomérations de référence. Dans ces territoires,

l'espace à dominante urbaine (cf. définition en annexe 2) regroupe la totalité de la population. Dans la CAPI,

85% des habitants résident dans une des huit communes de plus de 2.000 habitants.

La population est plus dense dans la CAPI que dans les communautés d'agglomération de Vienne et Voiron,

qu'en Isère et en Rhône-Alpes. En 1999, la densité moyenne s'élève à 392 habitants/km2. Elle est plus

élevée à proximité immédiate des réseaux de communication et à l'ouest, davantage proche de Lyon. Elle

est pratiquement deux fois moins importante que celle de Saint-Etienne Métropole et six fois moins que celle

du Grand Lyon.

La densité de population de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère

Source : Insee, Recensement de la population de 1999

© IGN - Insee 2007


10

Les naissances succèdent aux migrations comme principal moteur de la croissance démographique

Evolution de la population depuis 1962 (base 100 en 1962)

80,0

100,0

120,0

140,0

160,0

180,0

200,0

220,0

240,0

260,0

280,0

300,0

1968 1975 1982 19901962 1999

Source : Insee, Recensements de la population 1962 à 1999

La population de la CAPI a pratiquement triplé de 1962 à 1999, soit de loin la plus forte croissance des six

territoires de référence. Son développement s'est accéléré au milieu des années 70 et s'explique en partie

par la création de la ville nouvelle de l'Isle-d'Abeau. Cette dernière, dans un contexte de forte croissance

urbaine, avait pour vocation d'organiser l'expansion de l'agglomération lyonnaise dans une optique

d'équilibrage territorial. Sur la période, le Grand Lyon a gagné 26% d'habitants et Saint-Etienne Métropole en

a perdu 4% pendant que les populations des communautés d'agglomération de Vienne et Voiron ont

respectivement progressé de 51% et 73%.

L'essor démographique important des années 70 et 80 de la CAPI est lié à un apport migratoire

particulièrement élevé qui s'est tassé par la suite. Dans la communauté d'agglomération de Voiron, les

migrations continuent de participer activement au développement démographique contrairement à celle de

Vienne où elles le ralentissent. A Saint-Etienne Métropole, l'important déficit migratoire observé depuis le

milieu des années 70 génère une baisse notable de la population au fil des années. Dans le Grand Lyon,

l'atténuation du déficit migratoire depuis les années 80 entraîne une reprise de la croissance

démographique.

Pendant ce temps, la variation de population liée au solde naturel a très peu évolué dans la CAPI.

L'excédent des naissances sur les décès constitue le principal moteur d'augmentation du nombre d'habitants

sur la période 1990-1999. Compte tenu de la jeunesse de sa population, la croissance naturelle est

beaucoup plus élevée dans la CAPI que dans les six territoires de référence (taux moyen de variation annuel

de 1,1% entre 1990 et 1999 contre 0,3% à Saint-Etienne Métropole et 0,7% dans le Grand Lyon).

Base 100 en 1962


11

Taux de variation annuel de la population

-1,5

-1

-0,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

4,5

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

75-82

82-90

90-99

Taux de variation annuel moyen Variation due au solde naturel Variation due au solde migratoire

C.A Porte de l'Isère C.A de Voiron St Etienne Métro, Grand Lyon Isère Rhône-AlpesC.A de Vienne Source : Insee, Recensements de la population 1975 à 1999

Les chiffres officiels du nouveau recensement de la population seront disponibles fin 2008 pour l'ensemble

des communes. En attendant, pour celles de moins de 10.000 habitants ayant été enquêtées entre 2004 et

2006, soit trois sur cinq, des données statistiques sont disponibles. Dans la CAPI, la population des

ménages des communes concernées a augmenté partout sauf à Vaulx-Milieu.

Evolution annuelle moyenne récente de la population (3)

Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement de 2004, 2005 et 2006 (3) dans les communes ayant moins de 10.000 habitants en 1999 et recensées depuis.


12

Un brassage démographique important

Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère

Communauté d'Agglomération

de Vienne


de Voiron

Saint-Etienne Métropole Le Grand Lyon Isère Rhône-Alpes

Population 1990 73 560 60 572 76 312 409 976 1 162 041 1 016 535 5 352 293

Population 1999 85 513 64 305 83 717 384 322 1 193 384 1 093 786 5 645 847

Population 1999 en l'absence de migrations 80 735 63 688 78 854 412 619 1 245 994 1 064 111 5 585 140

Stables dans la commune 48 649 43 004 52 644 296 686 763 979 684 177 3 659 300

Stables dans la zone 58 263 48 587 61 386 340 778 952 073 909 096 5 065 292

Départs vers France métropolitaine et DOM 21 099 14 063 16 485 66 783 259 422 134 112 403 217

- dont vers France métropolitaine 20 876 13 976 16 417 66 406 253 753 132 061 390 699

Arrivées de France métropolitaineet des DOM 25 877 14 680 21 348 38 486 206 812 163 787 463 924

- dont de France métropolitaine 25 727 14 605 21 277 38 286 203 459 162 136 455 383

Solde avec la France métropolitaineet les DOM + 4778 + 617 + 4863 - 28297 - 52610 + 29675 + 60707

- dont avec France métropolitaine + 4851 + 629 + 4860 - 28120 - 50294 + 30075 + 64684

Arrivées en provenance de l'étranger 1 358 1 017 963 4 994 33 813 20 457 114 559

Source : Insee, Recensements de la population de 1990 et 1999

La communauté d'agglomération Porte de l'Isère enregistre un brassage important de sa population. Dans

les années 90, 25.900 personnes en provenance de l'hexagone ou des départements d'outre-mer sont

venues s'y installer, soit 30% de la population recensée en 1999 contre 10% pour Saint-Etienne Métropole,

17% pour le Grand Lyon et environ 25% pour les communautés d'agglomération de Vienne et de Voiron.

Pratiquement 60% viennent, à égalité, de l'Isère ou du Rhône et 40% de l'aire urbaine de Lyon.

Dans la CAPI, ces nouveaux arrivants ont croisé 21.100 personnes qui ont quitté le territoire, soit 29% de la

population de 1990. Pratiquement 40% sont restées en Isère, 22% ont pris la direction du Rhône et 34% se

sont installées dans l'aire urbaine de Lyon.

Au final, le gain migratoire de la CAPI entre 1990 et 1999 s'élève à +4.800 individus en provenance de la

métropole ou des DOM. Ce solde est pratiquement identique à celui enregistré dans la communauté

d'agglomération de Voiron qui enregistre cependant une stabilité plus importante de sa population, 73% des

personnes habitent toujours le territoire au bout de 9 ans contre 68% pour la CAPI. Par ailleurs, ce solde est

huit fois plus élevé que celui de la communauté d'agglomération de Vienne qui connaît néanmoins une

croissance démographique beaucoup moins importante, +6% sur la période contre +16% dans la CAPI.

Moteur du développement pour les uns, les migrations sont aussi un frein pour d'autres. Ainsi, Saint-Etienne

Métropole et Le Grand Lyon, qui couvrent essentiellement les pôles des aires urbaines concernées et peu

de leurs couronnes, enregistrent davantage de départs que d'arrivées. Le desserrement urbain et la

périurbanisation en sont des causes.


13

Bilan migratoire par classe d'âge entre 1990 et 1999 de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère

-1 000

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

- de 15 ans 15 à 19 ans 20 à 24 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 - 59 ans 60 ans et +

Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation principale)

Conséquence de la périurbanisation et de l'attrait du territoire, le gain migratoire de la CAPI est

principalement composé de familles avec enfants, dont le couple a la trentaine, mais aussi de jeunes de 25

à 30 ans qui entrent en emploi. Ces nouveaux habitants arrivent surtout de l'aire urbaine de Lyon (+3.000

personnes), principalement des communes de Vénissieux et de Lyon (+500 personnes chacune). Ils sont

généralement ouvriers ou, dans une moindre mesure, employés, voire de professions intermédiaires. Les

jeunes étudiants, à défaut de trouver localement l'enseignement souhaité, sont beaucoup plus nombreux à

quitter le territoire qu'à y arriver (déficit de 600 élèves et étudiants).

Solde migratoire des 15 ans et plus par catégorie socioprofessionnelle entre 1990 et 1999 de la

communauté d'agglomération Porte de l'Isère

-800 -600 -400 -200 0 200 400 600 800

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants et chefs d'entreprise

Cadres et prof. intellectuelles supérieures

Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers qualif iés

Ouvriers non qualif iés

Ouvriers agricoles

Retraités

Etudiants et élèves

Autres inactifs



14

Solde migratoire en % de la population hors migrations par classe d'âge entre 1990 et 1999

En %Communauté

d'Agglomération Porte de l'Isère


de Vienne


de Voiron

Saint-Etienne Métropole Le Grand Lyon

Moins de 15 ans 13,1 5,7 17,2 -10,7 -13,9

15 à 19 ans 2,2 -1,0 3,2 -1,6 2,3

20 à 24 ans -7,5 -10,2 -16,2 3,4 33,6

25 à 29 ans 16,2 -0,7 -6,0 -12,7 14,5

30 à 34 ans 21,5 8,5 14,3 -16,6 -11,4

35 à 39 ans 6,9 5,8 19,9 -11,2 -15,0

40 - 59 ans -0,3 0,3 5,4 -5,0 -5,6

60 - 74 ans 0,1 -1,8 2,1 -4,6 -7,5

75 ans et plus 5,3 -2,2 5,0 -2,4 -2,4

Ensemble 5,9 1,0 6,2 -6,9 -4,2 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation principale)

Comparativement aux territoires de référence, le gain migratoire entre 1990 et 1999 a sensiblement les

mêmes répercussions démographiques dans la CAPI que dans les communautés d'agglomération de Voiron

et, dans une moindre mesure, de Vienne. Toutes trois bénéficient d'un apport de trentenaires et d'enfants de

moins de 15 ans et sont déficitaires de jeunes de 20 à 24 ans. Les communautés stéphanoise et lyonnaise

ont le profil inverse, elles perdent des familles avec la périurbanisation et gagnent des jeunes adultes grâce

à leur pôle universitaire (surtout le Grand Lyon). En termes de catégories sociales, la CAPI se distingue

surtout par un apport migratoire relativement important d'ouvriers.

Solde migratoire en % de la population des 15 ans et plus hors migrations par catégorie socioprofessionnelle entre 1990 et 1999

En %Communauté



de Vienne


de Voiron


Agriculteurs exploitants -11,2 -5,6 0,0 -6,9 -37,8

Artisans, commerçants et chefs d'entreprise -1,1 3,4 5,8 -9,8 -10,7

Cadres et prof. intellectuelles supérieures 5,2 0,0 14,5 -17,2 -6,9

Professions intermédiaires 4,7 2,8 10,0 -11,4 -2,7

Employés 7,1 -2,0 5,4 -7,1 -1,5

Ouvriers qualifiés 9,6 4,0 3,9 -4,9 -4,3

Ouvriers non qualifiés 12,4 0,2 3,0 -4,4 -1,6

Ouvriers agricoles -32,4 6,1 -2,9 -21,5 -18,0

Retraités 1,2 -1,9 0,5 -4,3 -6,8

Etudiants et élèves -7,7 -9,1 -9,6 0,8 20,0

Autres inactifs 5,5 -0,8 4,1 -5,9 -7,2

Ensemble 3,8 -1,0 3,2 -6,1 -2,0 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire)


15

Une population jeune et plutôt ouvrière, aux revenus modestes

Part des moins de 20 ans dans la population en 1999

Source : Insee, Recensement de la population de 1999 Conséquence de ces migrations, la CAPI a une population relativement jeune : en 1999, 62% de cette

dernière a moins de 40 ans contre 57% dans le Grand Lyon, 55% dans la communauté d'agglomération de

Vienne et dans l'Isère, 54% dans la communauté d'agglomération de Voiron et en Rhône-Alpes et 52% à

Saint-Etienne Métropole. Cependant, au fil des années, cette population vieillit : les jeunes de moins de 20

ans qui représentaient 33% de la population en 1990 n'en rassemblent plus que 30% en 1999 et,

inversement, les personnes âgées de 60 ans et plus qui en réunissaient 12% en comptent 13%. Toutefois,

cette population a moins de rides que dans les références : en 1999, les jeunes représentent entre 24%

(Saint-Etienne Métropole) et 27% (communautés d'agglomération de Vienne et de Voiron) de la population

des six références. A l'opposé, 23% de la population a 60 ans et plus dans la communauté d'agglomération

stéphanoise et entre 19 et 20% dans les autres références.

Dans la CAPI, malgré une moindre représentation par rapport à 1990 (-3 points), les 20.300 familles

constituées d'un couple avec ou sans enfant en 1999 sont largement majoritaires dans les ménages.

Comme dans la communauté d'agglomération de Voiron, elles composent deux tiers des ménages, contre

56% à Saint-Etienne Métropole et 52% dans le Grand Lyon. L'écart est moins élevé avec la communauté

d'agglomération de Vienne (-3 points), le département de l'Isère (-5 points) et Rhône-Alpes (-6 points).

Beaucoup moins nombreux, les 7.400 ménages d'une personne représentent pratiquement le quart des

ménages de la CAPI, soit en légère augmentation par rapport à 1990 (+2 points). Cette proportion est

beaucoup moindre qu'à Saint-Etienne et Lyon, respectivement 35% et 37%, du fait de la jeunesse de la

population, les personnes seules étant souvent des retraités.

© IGN - Insee 2007


16

En neuf ans, le nombre de ménages d'une personne a augmenté de 32%, deux fois plus que celui des

familles constituées d'un couple avec ou sans enfant.

Les 2.800 familles monoparentales constituent 9% des ménages, soit un point de plus par rapport à 1990 et

le pourcentage le plus élevé des références (8,5% dans le Grand Lyon et 8% ailleurs). Leur effectif a

énormément progressé en neuf ans : +39%. Répartition des ménages selon la catégorie sociale de la personne de référence

1990 1999 1990 1999 1990 1999 1990 1999 1990 1999 1990 1999

Nbre % Nbre % % % % % % % % % % % % %

Agriculteurs exploitants 200 0,8 108 0,3 1,7 0,7 1,6 0,9 0,5 0,4 0,1 0,1 1,6 0,9 2,0 1,3

Artisans, commerçants, chefs d'entr. 1 640 6,4 1 637 5,3 6,9 6,9 7,4 6,2 5,1 4,5 5,6 4,7 6,9 5,7 6,8 5,9

Cadres, prof. intellect. supérieures 2 592 10,2 3 055 9,9 8,3 8,5 9,7 10,5 7,0 6,7 13,1 13,1 10,4 11,0 9,3 9,5

Professions intermédiaires 4 776 18,8 5 810 18,8 15,9 16,6 15,7 17,2 12,3 13,0 16,1 16,6 15,9 16,3 14,6 15,4

Employés 2 524 9,9 3 607 11,7 9,7 9,7 7,8 9,1 9,3 10,8 11,6 12,5 8,8 9,8 9,5 10,6

Ouvriers 7 272 28,6 8 294 26,8 26,0 22,8 25,3 21,9 23,7 20,7 19,6 15,8 23,4 20,0 23,3 20,3

Retraités 5 268 20,7 6 745 21,8 26,4 27,7 27,6 28,3 33,3 33,3 25,9 26,1 26,1 27,1 28,2 28,8

Elèves et étudiants 88 0,3 252 0,8 0,5 1,2 0,3 0,5 1,8 3,0 2,9 5,3 1,9 3,5 1,4 2,6

Autres, sans activité professionnelle

- de 15 à 59 ans 620 2,4 959 3,1 2,3 3,4 2,2 2,6 2,9 3,8 2,3 3,2 2,3 2,9 2,2 2,9

- de 60 ans ou plus 484 1,9 476 1,5 2,3 2,5 2,3 2,7 4,0 3,8 2,6 2,6 2,7 2,7 2,7 2,8

Ensemble des ménages 25 464 100,0 30 943 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Saint-Etienne Métropole Le Grand Lyon Rhône-Alpes

1990 1999

Isère



de Vienne


de Voiron

Source : Insee, Recensements de la population de 1990 et 1999

Amplifiée par les migrations, la représentation des ménages d'ouvriers est beaucoup plus importante dans la

CAPI qu'ailleurs, 27% des ménages contre 21 à 23% à Saint-Etienne Métropole et dans les communautés

d'agglomération de Vienne et Voiron et 16% dans le Grand Lyon. Dans des proportions moins élevées, il en

est de même des ménages de professions intermédiaires. Les ménages de cadres sont aussi bien

représentés dans la CAPI qu'en Rhône-Alpes et davantage qu'à Vienne et à Saint-Etienne. Leur présence

est toutefois plus soutenue à Voiron et en Isère, et plus encore dans le Grand Lyon.

Du fait de la jeunesse de la population, les ménages de retraités sont moins présents dans la CAPI

qu'ailleurs. Foyers fiscaux et revenus nets imposables moyens

1994 2004 1994 2004 1994 2004 1994 2004 1994 2004 1994 2004 1994 2004

Nombre de foyers fiscaux 38 303 47 296 31 215 35 571 39 476 47 442 203 049 209 124 610 668 694 957 522 294 618 578 2 762 044 3 242 435

Foyers fiscaux non imposés (en %) 50,7 48,2 49,3 45,2 47,8 42,7 51,9 51,3 42,3 42,6 48,1 44,0 48,5 45,3

Revenu annuel moyen par foyer fiscal(en € de 2004) 14 572 15 791 14 996 16 824 15 684 17 886 14 213 14 802 17 054 18 163 15 517 17 304 15 339 17 314

Revenu annuel moyen par foyer fiscal imposé (en € de 2004) 22 209 23 374 22 968 24 744 23 472 25 490 22 328 22 928 24 724 26 515 23 491 25 074 23 516 25 284

Revenu annuel moyen par foyer fiscalnon imposé (en € de 2004) 7 150 7 641 6 783 7 206 7 174 7 668 6 705 7 100 6 582 6 924 6 908 7 427 6 671 7 680



de Vienne


de Voiron

Saint-Etienne Métropole Le Grand Lyon Isère Rhône-Alpes

Source : Insee - Dgi, Revenus des foyers fiscaux


17

En lien avec ces caractéristiques sociodémographiques, le revenu net imposable moyen des foyers fiscaux

de la CAPI, 15.800€ en 2004, est inférieur de plus de 12% à ceux de la communauté d'agglomération de

Voiron et du Grand Lyon et de 6% à celui de la communauté d'agglomération de Vienne. Par contre, il est

supérieur de 7% à celui de Saint-Etienne Métropole.

Par rapport à Voiron et au Grand Lyon, le moindre revenu observé dans la CAPI s'explique tout d'abord par

une présence accrue des ménages d'ouvriers et moindre des ménages de cadres et professions

intellectuelles supérieures. On peut ensuite avancer d'autres facteurs explicatifs comme le pourcentage plus

élevé de couples avec un seul actif occupé dans les familles d'employés et d'ouvriers (38% dans la CAPI

contre 35% dans le Grand Lyon et 33% à Voiron) ou la surreprésentation dans la population de personnes

de 15 à 59 ans sans activité professionnelle (10% contre 8% dans les deux références).

Par rapport à Saint-Etienne Métropole, le revenu plus élevé de la CAPI s'explique en partie par une part

beaucoup moins importante de ménages de retraités, 22% contre 33%, et une présence plus marquée de

cadres et professions intermédiaires.

Les écarts de revenus s'expliquent aussi par des écarts de salaires. En 2004, le salaire brut horaire moyen

dans la CAPI est identique à celui de Voiron (14,6€), moins élevé que dans le Grand Lyon (16,3€) mais

légèrement plus important qu'à Vienne et Saint-Etienne Métropole (14,1€).

Evolution du revenu net annuel moyen par foyer fiscal (base 100 en 1984 en monnaie constante)

90

95

100

105

110

115

120

125

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

Communauté d'Agglomération Portede l'Isère

Communauté d'Agglomération deVienne

Communauté d'Agglomération deVoiron

Saint-Etienne Métropole

Le Grand Lyon

Isère

Rhône-Alpes

Source : Insee - Dgi, Revenus des foyers fiscaux

Le revenu net imposable moyen des foyers fiscaux a moins progressé dans la CAPI que dans les références

au cours des vingt dernières années. Après une chute de 5% au début des années 90, ce revenu retrouve

son niveau de 1984 en l'an 2000 alors qu'il a progressé de 3 à 11% dans les autres territoires.


18

Le revenu annuel médian des ménages par unité de consommation en 2004

Source : Insee - Dgi, Revenus fiscaux des ménages

A l'intérieur même de la CAPI, les revenus des ménages affichent des disparités territoriales. Globalement

en 2004, le revenu annuel médian des ménages est plus élevé à l'est, dans des communes de l'aire urbaine

de Bourgoin-Jallieu, qu'à l'ouest, dans les communes de la ville nouvelle de l'Isle-d'Abeau où pourtant les

ménages de cadres et professions intermédiaires sont davantage représentés.

© IGN - Insee 2007


19

Un habitat individuel majoritaire et une présence significative de logements sociaux

Evolution du nombre de résidences principales (base 100 en 1968)

80

100

120

140

160

180

200

220

240

260

280

Communauté d'AgglomérationPorte de l'Isère

Communauté d'Agglomérationde Vienne

Communauté d'Agglomérationde Voiron


Le Grand Lyon

1968 1975 19901982 1999

Source : Insee, Recensements de la population de 1968 à 1999 (dénombrement)

En 1999, on dénombre 33.600 logements dans la CAPI, dont 92% sont des résidences principales. Compte

tenu de l'essor démographique, le parc des résidences principales s'est fortement développé entre 1982 et

1999. Il a augmenté de 60% alors qu'il a progressé de moitié moins dans les communautés d'agglomération

de Vienne et Voiron, de 5% à Saint-Etienne Métropole et de 19% dans le Grand Lyon.

Par ailleurs, l'afflux de nouveaux résidants a sans doute contribué à la diminution de 14% du nombre de

logements vacants et de résidences secondaires observée sur la période. Cette baisse se situe entre celles

constatées à Vienne et Voiron, respectivement -18% et -9% alors que les 2 métropoles régionales de Saint-

Etienne et Lyon enregistrent une hausse de respectivement 7% et 40%.

Les principaux segments du parc de résidences principales en 1999

Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

Habitat individuelpropriétaire 12 504 40,4 10 334 41,3 16 085 50,7 38 160 23,6 77 264 15,3 174 970 40,8 862 250 37,9

Habitat individuellocataire 4 524 14,6 1 699 6,8 2 374 7,5 5 092 3,2 11 259 2,2 30 493 7,1 150 679 6,6

Habitat collectifpropriétaire 2 118 6,8 2 452 9,8 3 106 9,8 34 526 21,4 131 983 26,1 68 501 16,0 357 109 15,7

Habitat collectiflocataire 10 207 33,0 9 192 36,8 7 966 25,1 72 800 45,1 246 318 48,8 119 293 27,8 716 074 31,5

dont locatairenon HLM 2 102 6,8 3 792 15,2 3 678 11,6 37 332 23,1 139 132 27,6 62 701 14,6 387 690 17,0

dont locataireHLM 8 105 26,2 5 400 21,6 4 288 13,5 35 468 22,0 107 186 21,2 56 592 13,2 328 384 14,4

Autres cas 1 617 5,2 1 329 5,3 2 205 6,9 10 789 6,7 38 190 7,6 35 790 8,3 187 741 8,3

Ensemble 30 970 100,0 25 006 100,0 31 736 100,0 161 367 100,0 505 014 100,0 429 047 100,0 2 273 853 100,0

Rhône-AlpesIsèreCommunauté



de Vienne


de VoironLe Grand LyonSaint-Etienne

Métropole



20

A la fois urbaine et périurbaine, la CAPI se caractérise, comme la communauté d'agglomération de Voiron

et, dans une moindre mesure, celle de Vienne, par un habitat individuel prédominant. En 1999, 55% des

résidences principales sont des maisons individuelles, contre 27% à Saint-Etienne Métropole et 18% dans le

Grand Lyon. Mais alors que la maison est en propriété dans 85% des cas dans les références, ce

pourcentage tombe à 73% dans la CAPI : plus d'un quart des maisons individuelles sont louées, et ces

locations sont majoritairement réalisées par un organisme HLM. Le parc des maisons individuelles est plutôt

récent, 6 maisons sur 10 ont été achevées après 1974 contre un peu plus de 4 sur 10 à Saint-Etienne et

Lyon.

L'habitat collectif représente 40% du parc des résidences principales de la CAPI. Ce pourcentage est très

inférieur aux 67% et 75% des agglomérations de Saint-Etienne et de Lyon, majoritairement composées

d'urbain dense. Dans les deux métropoles régionales, le tiers des appartements est occupé par leur

propriétaire contre 17% dans la CAPI. Cela s'explique par l'importance de la location HLM. En effet, 66% des

appartements occupés dans la CAPI sont des logements sociaux, contre un tiers dans l'agglomération

stéphanoise et 28% dans l'agglomération lyonnaise. A Vienne et Voiron, ce pourcentage s'élève

respectivement à 46% et 39%.

Le développement de l'habitat social a été important durant les années 80 dans la CAPI avec une

progression annuelle de 6% du nombre de locataires HLM alors que le nombre de résidences principales

augmentait de 3%. Il s'est ensuite ralenti dans les années 90 (+3%/an).


21

Un équipement des communes limité par la proximité de Lyon et des ressources fiscales très liées à la taxe professionnelle Le niveau d'équipement moyen des communes en commerces et services en 2006



de Vienne


de Voiron


Observé 15,2 16,3 13,0 15,2 20,7

Théorique 15,3 16,5 13,5 16,0 20,4

Observé 7,4 5,4 5,1 8,9 16,6

Théorique 8,6 7,8 6,3 10,2 16,1

Observé 3,7 2,1 2,4 4,5 10,0

Théorique 4,0 3,4 2,7 5,1 9,0

Observé 26,2 23,7 20,4 28,6 47,3

Théorique 27,9 27,7 22,5 31,3 45,5

Gamme de proximité (sur 23)

Gamme intermédiaire (sur 28)

Gamme supérieure (sur 34)

Ensemble des gammes (sur 85)

Source : Insee - Base Permanente des Equipements 2006, Recensement de la Population 1999

Le niveau d'équipement théorique est estimé en fonction de la population des communes du territoire concerné.

Cf. annexe 4 pour la liste des équipements par gamme.

La proximité de Lyon se traduit par un niveau d'équipement des communes de la CAPI légèrement inférieur

à celui qu'on pourrait attendre compte tenu de leur population. De fait, en 2006, on dénombre en moyenne

26 équipements sur 85 possibles par commune alors que le niveau théorique s'élève à 28. Ce moindre

équipement se confirme dans les agglomérations de Voiron et Vienne, respectivement sous influence des

aires urbaines grenobloise et lyonnaise. Il est caractéristique des territoires en forte progression

démographique proches de grandes villes. Il concerne principalement les équipements des gammes

intermédiaire et supérieure, le niveau d'implantation de ceux de la gamme de proximité ne présentant pas, a

priori, de retard. Cela dit, la CAPI dans son ensemble dispose de la totalité des 85 commerces et services

de référence. Dans la CAPI, l'importance de la taxe professionnelle parmi les taxes directes locales est liée à une activité

économique forte. En 2005, elle représente 55% des ressources fiscales des communes, soit la part la plus

élevée des six références. Davantage résidentiels, les autres territoires enregistrent un poids plus

conséquent de la taxe foncière et de la taxe d'habitation. Cette dernière affiche un moindre produit par

habitant dans la CAPI, sans doute lié à la présence significative de logements sociaux. La fiscalité locale en 2005

Produit en €/hab

Produit en %

Produit en €/hab

Produit en %

Produit en €/hab

Produit en %

Produit en €/hab

Produit en %

Produit en €/hab

Produit en %

Taxe d'habitation 158 13,0 193 19,7 172 17,2 222 24,5 292 24,2

Foncier bâti 376 30,9 305 31,1 296 29,5 297 32,9 319 26,4

Foncier non bâti 7 0,6 10 1,0 10 1,0 4 0,5 2 0,2

Taxe professionnelle 673 55,4 473 48,2 525 52,3 381 42,1 596 49,3

Total 1 214 100,0 981 100,0 1 003 100,0 904 100,0 1 209 100,0



de Vienne


de VoironSaint-Etienne Métropole Le Grand Lyon

Population : 85 531 Population : 83 782 Population : 64 357 Population : 384 042 Population : 1 193 842

Source : Insee - DGI, Recensement des éléments d'imposition 2005


22

L'emploi local progresse rapidement et plus vite que la population active

1990 1999

Nombre % Nombre % 1999 Evol 99/90 1999 Evol

99/90 1999 Evol 99/90 1999 Evol 99/90

Population active totale 34 343 41 004 +19,4 29 812 +8,9 39 104 +8,9 164 617 -3,3 548 837 +1,6

Actifs occupés au lieu de résidence 30 963 100,0 36 178 100,0 + 16,8 26 159 + 7,1 35 001 + 11,2 139 859 - 5,0 479 399 - 2,0

Résidant et travaillant dans la même commune 11 430 36,9 10 689 29,5 - 6,5 8 657 - 16,5 10 304 - 19,2 68 390 - 18,5 193 682 - 9,8

Résidant et travaillant dans la zone 20 203 65,2 22 384 61,9 + 10,8 14 668 - 8,3 20 035 - 2,8 120 223 - 9,1 427 890 - 5,7

Travaillant en dehors de la zone 10 760 34,8 13 794 38,1 + 28,2 11 491 + 36,2 14 966 + 37,7 19 636 + 32,1 51 509 + 47,0

Emploi au lieu de travail 30 449 39 453 + 29,6 24 981 + 7,2 29 464 + 7,9 148 977 - 3,0 567 448 + 0,2

Actifs venant travailler dans la zone (*) 10 246 33,6 17 069 43,3 + 66,6 10 313 + 41,1 9 429 + 40,6 28 754 + 35,1 139 558 + 24,0

Le Grand Lyon

Evol 99/90

Capi Communauté d'Agglomération de

Vienne

Communauté d'Agglomération de

Voiron


Source : Insee, Recensements de la population 1990 et 1999

(*) : % calculé par rapport au total d'emplois dans la zone

En 1999, la population active de la CAPI s'élève à 41.000 personnes, soit 8% de l'Isère. Le taux d'activité

des 15-64 ans est estimé à 71% en 1999, sensiblement identique à ceux des communautés d'agglomération

de Vienne et Voiron. Il est supérieur de 3 points à celui du Grand Lyon et de 5 points à celui de Saint-

Etienne Métropole où les étudiants sont nombreux. Les jeunes adultes de la CAPI entrant plus précocement

sur le marché du travail, les écarts sont beaucoup plus prononcés dans la classe d'âges 20-24 ans. A titre

d'exemple, 67% des jeunes hommes de la CAPI sont actifs contre 63% sur Voiron et 61% sur Vienne, 50%

sur Saint-Etienne et 44% sur Lyon.

Compte tenu du développement démographique et de la jeunesse des habitants, la population active de la

CAPI a très fortement progressé. Elle a augmenté de 55% entre 1982 et 1999 alors qu'elle a baissé de 5% à

Saint-Etienne Métropole et crû de 5% dans le Grand Lyon. Dans l'Isère et la communauté d'agglomération

de Voiron, la croissance s'élève respectivement à +22% et +29% contre +16% en Rhône-Alpes et +18%

dans la communauté d'agglomération de Vienne. La progression de la CAPI a été très marquée dans les

années 80 (+30%) avant de se tasser la décennie suivante (+19%).

Une population active moins diplômée

Par rapport aux références, la population active de la CAPI est globalement moins diplômée. En 1999, 25%

des actifs de moins de 40 ans ont un diplôme d'études supérieures, soit le pourcentage le plus faible des 7

territoires. Ce taux fluctue entre 26% et 29% dans les communautés d'agglomération de Saint-Etienne, de

Vienne et en Rhône-Alpes, et égale ou dépasse 30% à Voiron, en Isère et dans le Grand Lyon. De même,

14% des jeunes (20-29 ans) sont sans diplôme dans la CAPI, contre 11 à 13% dans les agglomérations de

Saint-Etienne et Vienne et moins de 11% ailleurs. Ce faible niveau de diplôme explique sans doute le taux

d'activité élevé des jeunes dans la CAPI.


23

Diplômes des actifs de moins de 40 ans (en %)

Aucun diplôme CEP BEPC CAP, BEP Bac,

Brevet prof. Bac+2 Diplômes supérieurs

Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère 22 692 15,1 1,3 7,8 32,6 18,3 15,2 9,7

Communauté d'Agglomération de Vienne 15 257 15,3 1,7 6,6 31,7 17,6 17,1 10,1

Communauté d'Agglomération de Voiron 19 419 12,2 1,5 7,2 32,1 17,3 17,6 12,2

Saint-Etienne Métropole 83 642 14,8 1,4 6,1 33,3 18,3 14,9 11,3

Le Grand Lyon 293 446 13,0 1,4 6,3 25,3 17,1 17,4 19,5

Isère 258 520 13,1 1,3 6,9 30,2 17,7 16,1 14,7

Rhône-Alpes 1 325 741 13,2 1,6 6,8 32,0 17,8 15,9 12,7

dont diplôme (en %)Actifs de moins

de 40 ans


Les flux domicile-travail : plus d'entrées que de sorties

Décomposition de la variation de la population active entre 1990 et 1999

Population active au lieu de résidence

(*) (1)

Emplois au lieu de travail

(2)

Chômeurs

(3)

Actifs venant travaillerdans la zone

(4)

Actifs sortant travailleren dehors de la zone

(5)

Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère + 6 661 + 9 004 + 1 446 + 6 823 + 3 034

Communauté d'Agglomération de Vienne + 2 429 + 1 677 + 699 + 3 004 + 3 057

Communauté d'Agglomération de Voiron + 4 858 + 2 149 + 1 334 + 2 721 + 4 096

Saint-Etienne Métropole - 5 670 - 4 608 + 1 635 + 7 464 + 4 767

Le Grand Lyon + 8 513 + 892 + 18 155 + 26 993 + 16 459

Isère + 46 527 + 23 797 + 15 595 + 7 135 + 14 270

Rhône-Alpes + 169 750 + 94 703 + 69 271 + 4 193 + 9 969

Variations absolues 1990-1999

Source : Insee, Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation légère)

(*) : hors militaires du contingent - Equilibrage du marché du travail : (1)=(2)+(3)-((4)-(5))

Entre 1990 et 1999, on dénombre 6.700 actifs supplémentaires dans la CAPI. Dans le même temps, le

nombre d'emplois a progressé de 9.000 unités, soit une croissance de 26%. D'une augmentation plus

importante de l'emploi par rapport à la population active, on peut s'attendre à une hausse du nombre d'actifs

de l'extérieur venant occuper ces emplois et à une baisse, ou stabilité, du chômage. Or, d'une part, on

observe effectivement une augmentation du nombre d'actifs extérieurs venant travailler de 6.800 unités

(+66%) alors que le nombre de ceux faisant le chemin inverse progresse de seulement 3.000 unités (+28%).

Et d'autre part, le nombre de chômeurs a tout de même progressé. Les raisons de cette aggravation du

chômage, de ce déséquilibre entre l'offre et la demande d'emploi, peuvent être diverses et multiples

(problèmes de formation, d'aptitude, de contenu des emplois, de conditions de travail, …). Au-delà de

répondre aux besoins de main-d'œuvre, l'augmentation importante des flux entrants peut aussi traduire une

certaine difficulté à inciter les actifs à s'installer sur place, notamment les catégories sociales aisées, et, pour

les entreprises, à trouver localement les compétences dont elles ont besoin.

Concernant les communautés d'agglomération de Vienne et Voiron, si les flux d'entrée ont davantage

augmenté que les flux de sortie, les sortants du territoire pour aller travailler sont toujours plus nombreux


24

que les entrants. Résultat de ces variations, le différentiel (entrées-sorties) tend à se creuser avec les

années, surtout à Voiron (-33% en neuf ans). Pour Saint-Etienne Métropole et le Grand Lyon, pôles urbains

qui par définition concentrent les emplois, les actifs entrants sont bien plus nombreux que les actifs sortants

et le différentiel a augmenté de 42% dans le premier cas et de 14% dans le second. A Saint-Etienne, les flux

d'entrants et de sortants ont augmenté dans les mêmes proportions. A Lyon, les sorties ont progressé deux

fois plus vite que les entrées. En 1999, comme la CAPI offre globalement plus d'emplois qu'elle ne compte de population active occupée

résidente, 39.500 contre 36.200, le solde des flux d'entrée et de sortie du territoire pour travailler est

nettement positif (+3.300 unités). Cet état de fait s'est inversé par rapport à 1990 où, l'emploi étant inférieur

à la population active occupée, 30.500 contre 31.000, le solde des navettes (entrées-sorties) était négatif

(-500 unités). De par cette évolution, la CAPI est devenue un pôle d'emploi, attirant plus d'actifs de l'extérieur

qu'elle n'en laisse partir. Cette main-d'œuvre "externe" occupe au final 43% des emplois locaux contre 34%

neuf ans plus tôt. Au contraire, dans les communautés d'agglomération de Vienne et de Voiron, le nombre

d'emplois reste nettement inférieur au nombre d'actifs occupés résidants.

Les principales aires urbaines classées selon l'importance des flux d'échanges avec la communauté

d'agglomération Porte de l'Isère

Entrées Sorties Solde

Lyon 9 049 10 613 -1 564

Tour-Du-Pin 742 547 195

Grenoble 537 366 171

Vienne 350 194 156

Voiron 164 37 127

Paris 38 111 -73

Bourgoin-Jallieu 129 2 127

Chambery 75 49 26 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation principale)

En 1999, parmi les 36.200 actifs occupés qui habitent la CAPI, 13.800 travaillent en dehors de la zone, soit

38% contre 35% en 1990. Pas moins de 60% habitent les communes de Villefontaine (26%), Bourgoin-

Jallieu (19%) et L'Isle-d'Abeau (15%). Les trois quarts prennent la direction de l'aire urbaine de Lyon. Cette

aire est la seule d'importance qui attire davantage de main-d'œuvre de la CAPI qu'elle ne lui en envoie en

retour, 10.600 sortants contre 9.100 entrants. L'appartenance de 9 communes, sur les 20 que compte la

CAPI, à la couronne de l'aire lyonnaise explique cette attraction. Les aires urbaines de la Tour-du-Pin et de

Grenoble rassemblent respectivement 4% et 3% des actifs partant quotidiennement travailler à l'extérieur.

En 1999, la CAPI attire tous les jours 17.100 personnes pour travailler dont plus de la moitié, 53%, arrive de

l'aire urbaine de Lyon. Dans 60% des cas, elles prennent la direction de Saint-Quentin-Fallavier (31%) ou de

Bourgoin-Jallieu (29%). Ces hommes et femmes occupent au final 4 emplois sur 10 du territoire.

L'importance de cette emprise traduit un déséquilibre entre les besoins des entreprises et les

caractéristiques socioprofessionnelles de la main-d'œuvre locale. La comparaison de l'emploi et de la

population de 15 ans et plus par catégorie professionnelle met en évidence un déficit important en cadres et

professions intellectuelles (-700 individus) et des excédents d'ouvriers (+600) mais surtout d'employés


25

(+1.500 individus) dans la population. Concernant les ouvriers, ils demeurent la catégorie

socioprofessionnelle la mieux représentée dans la population de 15 ans et plus (20%). Cependant leur

évolution entre 1990 et 1999 (+15%) est la plus faible comparée à celle des cadres (+25%), des professions

intermédiaires (+29%) et employés (+29%).

En complément de ces mouvements, 22.400 personnes habitent et travaillent dans la CAPI, dont la moitié

(48%) exerce son activité dans sa commune de résidence. Cette sédentarité n'est cependant pas uniforme

sur le territoire, les actifs qui résident dans les couronnes périurbaines, moins bien pourvues en emploi que

les pôles urbains, sont les plus mobiles et travaillent rarement dans leur commune de résidence. De fait,

52% des actifs occupés de Bourgoin-Jallieu travaillent dans la commune alors qu'ils ne sont que 22% à

Villefontaine, 25% à L'Isle-d'Abeau, 30% à La Verpillière et 37% à Saint-Quentin-Fallavier. A l'inverse, 21%

des actifs occupés berjalliens quittent leur commune pour aller travailler dans la CAPI contre 15% des Saint-

Quentinois et entre 28% à 34% des personnes concernées des trois autres communes.

Echanges domicile-travail de la CAPI avec l'extérieur par classe d'âges

Classes d'âges Actifs occupés(lieu de résidence)

Emploi(lieu de travail) Entrants Sortants Solde

Propensionà sortir

(1)

Propensionà entrer

(2)

Ensemble 36 239 38 992 16 167 13 414 + 2 753 37,0 41,5

dont

15 à 29 ans 8 281 9 398 3 990 2 873 + 1 117 34,7 42,5

30 à 39 ans 11 130 11 749 5 064 4 445 + 619 39,9 43,1

40 à 49 ans 9 979 10 580 4 373 3 772 + 601 37,8 41,3

50 ans et plus 6 849 7 265 2 740 2 324 + 416 33,9 37,7

Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire)

(1) part des sortants dans les actifs occupés au lieu de résidence de la CAPI

(2) part des entrants dans l'emploi au lieu de travail de la CAPI

En 1999, le solde des navettes domicile-travail de la CAPI est principalement composé de jeunes de 15 à 29

ans. Cependant, la propension à bouger la plus élevée revient aux personnes de 30 à 39 ans. L'importance

du taux de sortie de ces dernières est sans doute amplifiée par les gains de familles de trentenaires

observés durant les années 90.

Echanges domicile-travail de la CAPI avec l'extérieur par catégorie socioprofessionnelle

Catégories socioprofessionnelles en 6 postes Actifs occupés(lieu de résidence)


Propensionà sortir

(1)

Propensionà entrer

(2)

Ensemble 36 239 38 992 16 167 13 414 + 2 753 37,0 41,5

dont

Artisans, commerçants, chefs d'entreprises 2 068 2 206 560 422 + 138 20,4 25,4

Cadres & professions intellectuelles supérieures 3 976 4 856 2 820 1 940 + 880 48,8 58,1

Professions intermédiaires 8 877 9 311 4 495 4 061 + 434 45,7 48,3

Employés 9 666 9 648 2 895 2 913 - 18 30,1 30,0

Ouvriers 11 384 12 703 5 373 4 054 + 1 319 35,6 42,3 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire)




26

Bien que moins nombreuses que les ouvriers à venir travailler dans la CAPI, mais autant à en sortir, les

professions intermédiaires sont proportionnellement plus impliquées dans les échanges avec l'extérieur.

Cependant, la première place de la propension à bouger revient aux cadres. En 1999, 4.000 cadres occupés

résident dans la CAPI. Ce territoire compte 4.900 emplois de cadres. Parmi ces derniers, 2.800 sont

occupés par des personnes extérieures. Ces "entrants" croisent, chaque jour, 1.900 cadres qui sortent de la

CAPI pour aller travailler. De cette mobilité il résulte que 58% des emplois de cadres de la CAPI sont

occupés par des personnes extérieures alors que 49% des cadres occupés qui habitent la CAPI partent

quotidiennement travailler à l'extérieur. Les cadres concernés sont principalement des administratifs,

ingénieurs et commerciaux du privé.

Echanges domicile-travail de la CAPI avec l'extérieur par profession

Catégories socioprofessionnelles en 42 postes Actifs occupés(lieu de résidence)


Propensionà sortir

(1)

Propensionà entrer

(2)

Ensemble 36 239 38 992 16 167 13 414 + 2 753 37,0 41,5

dont (par volume d'échanges E+S décroissant)

Ouvriers non qualifiés de type industriel 3 972 5 038 2 142 1 076 + 1 066 27,1 42,5

Professions intermédiaires admin. & commerc. d'entreprise 2 647 2 780 1 458 1 325 + 133 50,1 52,4

Employés administratifs d'entreprise 2 837 2 901 1 248 1 184 + 64 41,7 43,0

Ouvriers qualifiés de type industriel 2 616 2 784 1 281 1 113 + 168 42,5 46,0

Techniciens 1 979 2 024 1 092 1 047 + 45 52,9 54,0

Ingénieurs & cadres techniques d'entreprise 1 261 1 574 1 095 782 + 313 62,0 69,6

Employés civils & agents de service fonction publique 2 741 2 711 658 688 - 30 25,1 24,3

Cadres administratifs & commerciaux d'entreprise 934 1 045 707 596 + 111 63,8 67,7

Contremaîtres, agents de maîtrise 1 193 1 247 641 587 + 54 49,2 51,4

Ouvriers qualifiés de type artisanal 1 520 1 497 601 624 - 23 41,1 40,1

Chauffeurs 1 154 1 015 471 610 - 139 52,9 46,4

Professeurs des écoles, instituteurs et assimilés 1 327 1 498 587 416 + 171 31,3 39,2

Professions intermédiaires santé & travail social 1 102 1 132 491 461 + 30 41,8 43,4

Employés de commerce 1 353 1 479 497 371 + 126 27,4 33,6

Ouvriers qualifiés manutention, magasinage & transport 972 1 164 470 278 + 192 28,6 40,4

Ouvriers non qualifiés de type artisanal 1 099 1 161 384 322 + 62 29,3 33,1

Professeurs, professions scientifiques 616 825 442 233 + 209 37,8 53,6

Personnels des services directs aux particuliers 1 851 1 876 327 302 + 25 16,3 17,4 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire)



En 1999, sept activités économiques regroupent pratiquement la moitié des flux domicile-travail (49% des

entrées et 46% des sorties) de la CAPI. Par ordre décroissant des volumes d'échanges, on identifie les

transports, le commerce de gros & intermédiaires, les services opérationnels aux entreprises, la santé &

action sociale, l'administration publique, l'éducation et les conseils & assistance aux entreprises. Concernant

les transports, comme les conseils & assistance, même si elles ne sont pas parmi les plus importantes, les

propensions à entrer et à sortir sont élevées et pratiquement identiques. Par ailleurs, les entrées sont

nombreuses aussi dans les industries des composants électriques et électroniques qui, avec les services

opérationnels aux entreprises, enregistrent un solde des mouvements (entrées-sorties) positif des plus

élevés (respectivement +900 et +700 entrées de plus que les sorties). A l'opposé, l'industrie automobile et

l'eau-gaz-électricité affichent un solde négatif des plus conséquents (respectivement -400 et -250).


27

Echanges domicile-travail de la CAPI avec l'extérieur par activité économique

Activités en 36 postes Actifs occupés(lieu de résidence)


Propensionà sortir

(1)

Propensionà entrer

(2)

Ensemble 36 239 38 992 16 167 13 414 + 2 753 37,0 41,5

dont (par volume d'échanges E+S décroissant)

Transports 2 708 2 747 1 332 1 293 + 39 47,7 48,5

Commerce de gros, intermédiaires 2 285 2 828 1 386 843 + 543 36,9 49,0

Services opérationnels 2 667 3 320 1 438 785 + 653 29,4 43,3

Santé, action sociale 3 023 3 175 1 002 850 + 152 28,1 31,6

Administration publique 3 065 2 895 838 1 008 - 170 32,9 28,9

Éducation 2 358 2 793 1 109 674 + 435 28,6 39,7

Conseils & assistance 1 509 1 572 816 753 + 63 49,9 51,9

Commerce de détail, réparations 2 262 2 397 831 696 + 135 30,8 34,7

Industries des équipements mécaniques 1 522 1 462 691 751 - 60 49,3 47,3

Industrie des composants électriques & électroniques 689 1 542 1 038 185 + 853 26,9 67,3

Construction 1 762 1 539 490 713 - 223 40,5 31,8

Industries des équipements électriques & électroniques 908 1 264 619 263 + 356 29,0 49,0

Commerce & réparation automobile 849 1 047 482 284 + 198 33,5 46,0

Industrie textile 846 1 196 557 207 + 350 24,5 46,6

Chimie, caoutchouc, plastiques 916 1 032 439 323 + 116 35,3 42,5

Postes & télécommunications 937 1 222 505 220 + 285 23,5 41,3

Hôtels & restaurants 1 222 1 184 322 360 - 38 29,5 27,2 Source : Insee, Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire)



Forte proportion d'ouvriers dans l'emploi La localisation de l'emploi au lieu de travail en 1999

Source : Insee, Recensement de la population de 1999

© IGN - Insee 2007


28

Globalement, la CAPI comme le Grand Lyon se caractérisent par une moindre représentation des non

salariés dans l'emploi. Dans ces deux territoires, ils représentent 8% des emplois en 1999, soit 2 points de

moins qu'à Saint-Etienne Métropole, 3 points de moins qu'en Isère et surtout 4 points de moins que dans les

communautés d'agglomération de Vienne et Voiron et en Rhône-Alpes. Dans le Grand Lyon, les salariés du

secteur public sont en revanche surreprésentés et dans la CAPI, en l'absence d'une stature départementale

de sous-préfecture ou de préfecture, ce sont les salariés du secteur privé. Ces derniers mobilisent 70% de

l'emploi, contre 62 à 65%, voire 67% à Voiron.

L'emploi localisé dans la CAPI se distingue par une forte proportion d'ouvriers : pratiquement 33% des

emplois contre 29% dans les communautés d'agglomération de Vienne et Voiron, 27% à Saint-Etienne

Métropole et 20% dans le Grand Lyon. En 1999, ils sont 12.700, soit un quart de plus que 9 ans auparavant

alors que leur nombre a baissé de 3% à Vienne, de 17% à Saint-Etienne et de 23% dans le Grand Lyon,

mais a augmenté à Voiron (+8%). Les 6.100 professions intermédiaires du privé (administratifs,

commerciaux, techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise) représentent 16% des emplois, seul le

Grand Lyon fait mieux avec 18% contre 14% ailleurs. Comme dans l'Isère en général, les cadres

d'entreprises sont aussi bien représentés : ils concentrent 7% des emplois, pourcentage que seul le Grand

Lyon dépasse (9%). Leur nombre, 2.600 unités, a augmenté de 76% entre 1990 et 1999, contre 25 et 10% à

Voiron et Vienne, 5% à Lyon et 2% à Saint-Etienne.

Dans la CAPI, la structure par catégorie socioprofessionnelle se déforme au fur et à mesure que l'emploi

augmente. Entre 1990 et 1999, les artisans-commerçants-chefs d'entreprises, qui rassemblent 6% de

l'emploi local en 1999, ont perdu 2 points de représentation et les ouvriers, comme les agriculteurs, 1 point.

Ce retrait profite principalement aux personnels des services directs aux particuliers et aux cadres

d'entreprise (+2 points), et dans une moindre mesure, aux professions intermédiaires administratives et

commerciales d'entreprises (+1 point). Les effectifs des services directs ont doublé en 9 ans (1.900 emplois

en 1999) et ceux des cadres d'entreprises ont progressé de 75%.

Un chômage qui reflue depuis 2005

La demande d'emploi

Communauté



de Vienne


de Voiron


Le Grand Lyon Isère Rhône-Alpes

Nbre de demandeurs d'emploi (1)au 31/12/2006 3 515 2 340 2 336 15 381 49 658 37 299 198 138

2006/2005 -12,1 -10,8 -13,5 -13,9 -11,4 -12,3 -11,8

2005/2004 -10,8 -5,8 -5,5 -5,2 -6,3 -7,7 -6,3

dont depuis plus d'un an 800 695 540 4 703 12 837 9 173 50 576

2006/2005 -23,5 -7,3 -10,4 -16,4 -16,4 -17,3 -16,6

2005/2004 -6,9 -0,9 -15,8 -11,8 -13,1 -8,9 -11,7

Evolution (en %)

Evolution (en %)

Source : Anpe, Defm de catégorie 1+2+3 hors activité réduite


29

En 1999, on dénombre 4.800 chômeurs au sens du recensement dans la population active de la CAPI.

Comme dans la communauté d'agglomération de Voiron, ce nombre a doublé entre 1982 et 1999 alors qu'il

a progressé de 18% à Saint-Etienne Métropole et de 63% dans le Grand Lyon et la communauté

d'agglomération de Vienne. Cependant, l'expansion de la population active occupée ayant été importante

dans le même temps, le taux de chômage reste relativement faible, proche de celui de l'Isère, 11,8% en

1999 contre respectivement 15,1% à Saint-Etienne, 12,7% à Lyon et 12,3% à Vienne. Seule, la

communauté d'agglomération de Voiron affiche un taux plus faible (10,5%).

Au 31/12/2006, les agences Anpe de la CAPI gèrent 3.515 demandeurs d'emploi inscrits en catégories 1, 2

et 3 (4), soit 50% de plus que la communauté d'agglomération de Voiron, qui a pratiquement le même

nombre de résidants, et que celle de Vienne peuplée d'un quart d'habitants en moins. En un an, leur nombre

a baissé de 12%. Dans les références, le reflux du chômage fluctue légèrement autour de ce pourcentage.

Cet alignement fait suite à une année 2005 durant laquelle le chômage a baissé pratiquement deux fois plus

dans la CAPI que dans les agglomérations de Vienne, Voiron et Saint-Etienne, -11% contre -6%.

Comme à Voiron, ces chômeurs semblent retrouver un emploi plus rapidement qu'ailleurs : 23% ont une

ancienneté d'inscription de plus d'un an contre 30% à Vienne et Saint-Etienne et 26% à Lyon.

Evolution du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 (base 100 en 1998)

50

55

60

65

70

75

80

85

90

95

100

105

110

115

120

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Communauté d'Agglomération Portede l'Isère

Communauté d'Agglomération deVienne

Communauté d'Agglomération deVoiron


Le Grand Lyon

Isère

Rhône-Alpes

Source : Anpe, Defm catégorie 1

Les années 2000 mettent un frein au reflux du chômage. Ensuite, dans la CAPI, comme dans le Grand

Lyon, le chômage augmente fortement en 2002 et 2003. En 2004, il décroche à Lyon et poursuit son

ascension dans la CAPI. Dans cette dernière, comme à Voiron, il faut attendre l'année 2005 pour enregistrer

un retournement de tendance.

(4) Les catégories 1, 2 et 3 regroupent les demandeurs d'emploi sans emploi, immédiatement disponibles, tenus d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi et à la recherche d'un emploi à durée indéterminée, à temps plein (catégorie 1) ou à temps partiel (catégorie 2), ou a durée déterminée, temporaire ou saisonnier (catégorie 3).


30

Le commerce de gros et les transports, fleurons du tissu économique local

Evolution de l'emploi au lieu de travail entre 1975 et 1999 (base 100 en 1975)

Source : Insee, Recensements de la population de 1975 à 1999 (exploitations complémentaires)

Depuis 1975, l'emploi a plus que doublé dans la CAPI alors qu'il a progressé de pratiquement 30% dans les

communautés d'agglomération de Vienne et Voiron, de 5% dans la communauté urbaine de Lyon et qu'il a

chuté de 12% dans l'agglomération stéphanoise.

Evolution par grand secteur de l'emploi au lieu de travail de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère

Source : Insee, Recensements de la population de 1975 à 1999 (exploitations complémentaires)


31

Une sphère industrielle bien implantée grâce au commerce de gros, aux services aux entreprises

et aux transports

Répartition de l'emploi selon l'orientation économique (en %) (5)



de Vienne


de Voiron


Le Grand Lyon Isère Rhône-Alpes

Economie résidentielle 43,0 54,5 49,8 58,3 56,6 53,3 54,7

Sphère agri-alimentaire 3,0 5,4 5,5 3,5 1,6 4,2 5,3

Sphère industrielle(au sens large) 54,0 40,1 44,7 38,2 41,8 42,5 40,0

Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0


En 1999, contrairement aux territoires de référence, la sphère industrielle (au sens large) devance la sphère

résidentielle dans l'économie de la CAPI en concentrant 54% des emplois. Au-delà des industries

manufacturières, productions de biens d'équipement et de biens intermédiaires principalement, l'importance

du commerce de gros, des transports et des services aux entreprises joue un rôle déterminant dans cette

orientation. Ces trois dernières activités concentrent 27% de l'emploi total en 1999. Dans les agglomérations

de Voiron, Saint-Etienne et Vienne, elles regroupent entre 15 et 19% de l'emploi total contre 25% dans la

communauté urbaine de Lyon.

Cette situation se renforce au fil du temps, entre 1990 et 1999, l'emploi dans l'économie industrielle a

progressé d'environ 38%, soit 7 points de plus que l'emploi total, pendant que les effectifs de la sphère

résidentielle augmentaient de "seulement" 26%. Le constat est singulier en période où le poids de l'industrie

dans l'économie locale diminue. Il s'explique par une forte croissance de l'emploi dans le commerce de gros,

les transports et les services aux entreprises qui compense largement la moindre augmentation de l'emploi

manufacturier (+7%).

Envolée du tertiaire et résistance de l'industrie

Malgré une rapide tertiarisation de son économie, la CAPI a donc su garder un socle industriel fort. Depuis

1975, c'est le seul territoire parmi les 7 étudiés où le nombre d'emplois industriels augmente, +13% en

pratiquement un quart de siècle, alors qu'il a été divisé par deux dans les deux métropoles régionales de

Lyon et Saint-Etienne. En 1999, la CAPI offre 10.000 postes industriels, soit 26% de l'emploi total, contre

24% à Saint-Etienne Métropole et 18% dans le Grand Lyon. Seule, la communauté d'agglomération de

Voiron fait mieux avec 31%. Au cours des années 90, la croissance de l'industrie est tirée par le

développement important des industries de composants et d'équipements électriques et électroniques, dont

(5) L'emploi d'un territoire peut se ventiler en trois sphères qui déterminent chacune une orientation économique : la sphère de l'économie résidentielle regroupe les emplois qui appartiennent aux activités économiques suivantes : commerce et réparation automobile, commerce de détail et réparations, bâtiment, transports ferroviaires, transports routiers de voyageurs, agences de voyage, activités financières, activités immobilières, services aux particuliers, éducation, santé, action sociale et administration. La sphère agricole et alimentaire comprend l'agriculture, la sylviculture, la pêche et les industries agricoles et alimentaires. La sphère industrielle au sens large recouvre toutes les autres activités.


32

les effectifs ont pratiquement triplé, et la chimie, caoutchouc, plastique dont l'emploi a progressé de plus de

moitié. Au bout du compte, ces activités regroupent pratiquement 4 emplois industriels sur 10. Autres poids

lourds de l'industrie locale, les industries des équipements mécaniques et du textile enregistrent une

compression de l'emploi de plus de 25% aux cours de la même décennie et rassemblent, au final, 1 emploi

industriel sur 4.

Cependant, l'importance de l'industrie dans l'économie locale baisse au fil du temps. Dans le milieu des

années 70, l'industrie regroupe pratiquement un emploi sur deux, 48%, et constitue de fait le premier grand

secteur économique du territoire. Par la suite, son poids va diminuer de moitié pour ne plus concentrer en

1999 qu'un emploi sur quatre.

L'emploi au lieu de travail en 1999 par secteur

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

90,0%

Agriculture Industrie Construction Tertiaire

Communauté d'Agglomération Porte del'Isère

Communauté d'Agglomération de Vienne

Communauté d'Agglomération de Voiron


Le Grand Lyon

Isère

Rhône-Alpes


Comme dans l'ensemble des territoires étudiés, l'emploi tertiaire a fortement augmenté entre 1975 et 1999. Il

a pratiquement quadruplé dans la CAPI alors qu'il a progressé dans les autres territoires entre 36%

(communauté d'agglomération de Saint-Etienne) et 110% (communauté d'agglomération de Voiron). Le

commerce de gros, les transports et les services aux entreprises, en particulier, ont nettement accru leurs

effectifs dans les années 90. En 1999, le tertiaire concentre 27.100 emplois qui représentent, comme à

Saint-Etienne Métropole, 70% du total. Comparativement au Grand Lyon, il est néanmoins sous-représenté

de 8 points.

L’emploi de la construction, qui a légèrement augmenté durant les années 80, est reparti à la baisse la

décennie suivante. En 1999, il représente 4% de l’emploi total (1.500 emplois).

Les effectifs de l’agriculture fondent au fil des années. En 1999, on en dénombre 370 qui composent 1% de

l’emploi total contre 5% un quart de siècle plus tôt.


33

Fortes spécificités industrielles mais large éventail d'activités

Dixième employeur de la CAPI, mais premier industriel, l’industrie des composants électriques et

électroniques mobilise 1.500 salariés en 2004 dont les 3/4 sont employés par les établissements Valéo à

Saint-Quentin-Fallavier et Photowatt à Bourgoin-Jallieu. Elle constitue une des activités économiques les

plus spécifiques du territoire. Elle est 4 fois mieux représentée que dans Saint-Etienne Métropole et 5 fois

mieux que dans le Grand Lyon. Elle concentre 4% de l'emploi salarié local, contre 6% dans la communauté

d'agglomération de Voiron ; elle est pratiquement absente de la communauté d'agglomération de Vienne.

Arrive ensuite l’industrie des équipements mécaniques qui mobilise 1.400 salariés dont plus du tiers travaille

chez Tecumseh Europe à La Verpillière.

Plus spécifique, suit l'industrie des équipements électriques et électroniques. Ses 900 salariés représentent

3% de l'emploi salarié total, soit deux à quatre fois plus que dans les territoires de comparaison.

Moins mobilisatrices de personnels, diverses activités industrielles complètent cette mosaïque, telles la

chimie-caoutchouc-plastiques (Rexam Phama, Saint Gobain, …), les industries agro-alimentaires (Martinet

et ses plats préparés, …), l'industrie textile (établissement Porcher Tissages et ses textiles techniques, …),

etc.

Les 15 principaux secteurs économiques de la CAPI selon le nombre de salariés en 2004


de Vienne


de Voiron

Saint-Etienne

Métropole

Le Grand Lyon Isère Rhône-

Alpes

Salariés % % % % % % %

J2 Commerce de gros, intermédiaires 3 404 9,3 3,9 3,7 3,3 5,6 4,0 4,6

Q2 Santé, action sociale 3 038 8,3 13,9 12,3 15,8 10,7 10,6 11,4

K0 Transports 2 954 8,1 6,2 2,9 3,9 5,3 4,2 5,3

R1 Administration publique 2 936 8,0 11,2 7,5 12,4 10,3 10,1 9,9

J3 Commerce de détail, réparations 2 827 7,7 6,7 5,9 6,7 6,1 6,6 6,8

Q1 Education 2 682 7,3 6,7 7,9 8,4 9,0 8,6 7,8

N2 Conseils et assistance 2 171 5,9 4,8 4,6 5,7 9,5 5,8 5,8

N3 Services opérationnels 2 058 5,6 4,1 2,4 3,2 5,1 3,9 3,6

H0 Construction 1 562 4,3 7,7 7,2 5,6 4,8 5,9 6,2

F6 Ind composants électriqueset électroniques 1 508 4,1 0,0 5,7 1,0 0,8 4,4 1,7

E2 Industrie des équipements mécaniques 1 410 3,8 2,1 3,9 3,7 2,5 3,6 3,3

N1 Postes et télécommunications 1 065 2,9 1,1 1,6 1,8 2,6 2,1 2,0

J1 Commerce etréparation automobile 1 055 2,9 2,9 2,2 2,1 1,7 2,2 2,1

P1 Hôtels et restaurants 1 008 2,7 2,9 2,2 2,0 3,3 3,2 3,9

E3 Ind des équip. Électriqueset électroniques 942 2,6 0,6 1,4 1,0 1,1 2,3 1,2

2004

Communauté d'AgglomérationPorte de l'Isère

Source : Insee, Clap -Sae 2004


34

Une plate-forme logistique de première importance

Premier employeur de la CAPI, le commerce de gros et intermédiaires du commerce, avec notamment des

centrales d'achats (Socara pour Leclerc, …) et des entrepôts de grandes marques (Ikéa, Vilmorin avec

Oxadis, …) implantés sur la zone d'activités de Chesnes à Saint-Quentin Fallavier, emploie 3.400 salariés

en 2004, soit 9% du total. Il précède la santé et action sociale (3.000 salariés) qui généralement, et tout

particulièrement dans les 6 territoires de référence, détient la première place. La santé compte dans ses

rangs l'établissement le plus important de la CAPI en effectifs : le centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu.

Au coude à coude avec l’administration publique qui emploie 2.900 salariés, dont plus de la moitié dans trois

mairies et le Syndicat d'Agglomération Nouvelle, les transports occupent la troisième place (2.950 salariés).

L'emploi y a doublé dans les années 90. La présence d'une plate-forme logistique de tout premier plan à

Saint-Quentin Fallavier et Satolas-et-Bonce et de grandes enseignes comme Norbert Dentressangle, NYK

Logistics, Prologis, …. explique ce classement. Cette activité a profité des infrastructures de communication

qui traversent la CAPI, dont l'axe autoroutier et la voie ferrée Lyon/Chambéry et Lyon/Grenoble, ainsi que de

la proximité de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry. Au final, les transports regroupent 8% des emplois salariés,

sans tenir compte du fait que des établissements classés dans le commerce de gros véhiculent également

des marchandises, participant ainsi au développement du secteur de la logistique.

Doté de grandes enseignes comme Carrefour et Leclerc, le commerce de détail et réparations emploie

2.800 salariés.

Un rythme de créations d'établissements plus soutenu

Au 1er janvier 2005, la CAPI compte 4.000 établissements dans l'industrie, les commerces et les services,

soit 7% du total isérois. Pratiquement un sur deux exerce dans les services et un peu plus d'un quart dans le

commerce. La moitié n'a pas de salarié.

En 2005, on a dénombré 570 créations d'établissements dans la CAPI, dont les trois quarts sont des

créations pures et une sur cinq une reprise. Ces nouvelles entités représentent 14% du stock

d'établissements du début d'année, soit un point de plus qu'ailleurs. Le taux de création le plus élevé revient

à la construction (18%). Comme dans les agglomérations de Saint-Etienne et Lyon, le solde des transferts

d'établissements avec l'extérieur entre 2002 et 2005 est négatif (-40 unités) : les arrivées ne compensent

pas les départs. C'est l'inverse à Vienne et à Voiron, en Isère et en Rhône-Alpes.

La présence de grands groupes dans la CAPI conduit à une dépendance marquée vis-à-vis d'entreprises à

rayonnement international : en 2000, 60% des effectifs sont contrôlés par des centres de décision localisés

hors du territoire.


35

Annexe 1

Composition communale de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère

Depcom Libellé 38024 BADINIERES 38053 BOURGOIN-JALLIEU 38102 CHEZENEUVE 38136 CRACHIER 38149 DOMARIN 38156 LES EPARRES 38172 FOUR 38193 L'ISLE-D'ABEAU 38223 MAUBEC 38230 MEYRIE 38276 NIVOLAS-VERMELLE 38348 RUY 38352 SAINT-ALBAN-DE-ROCHE 38449 SAINT-QUENTIN-FALLAVIER 38455 SAINT-SAVIN 38475 SATOLAS-ET-BONCE 38481 SEREZIN-DE-LA-TOUR 38530 VAULX-MILIEU 38537 LA VERPILLIERE 38553 VILLEFONTAINE


36

Annexe 2

Zonage en aires urbaines et en aires d'emploi de l'espace rural Le zonage en aires urbaines est construit à partir des unités urbaines et des déplacements domicile-travail

pour mesurer l’influence des villes et distinguer l’espace à dominante urbaine de l’espace à dominante

rurale. Il permet notamment de prendre en compte le phénomène de périurbanisation en s’appuyant sur

l’attractivité en termes d’emploi.

Espace à dominante urbaine : ensemble des aires urbaines et des communes multipolarisées. Il peut

également se définir comme l’ensemble des espaces urbains.

Une aire urbaine est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par une couronne périurbaine. Il peut arriver qu’une aire urbaine se réduise au seul pôle urbain.

Les aires urbaines ne prennent en compte aucune autre limite administrative que les communes.

Pôle urbain : un pôle urbain est une unité urbaine (6) offrant au moins 5 000 emplois et n'appartenant

pas à la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain.

Couronne périurbaine : ensemble des communes de l'aire urbaine à l'exclusion de son pôle urbain. Il

s'agit de communes rurales (au sens du découpage en unités urbaines) ou d'unités urbaines dont au

moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes

attirées par celui-ci. La couronne périurbaine est construite à partir d'un processus itératif. On effectue

quelques corrections finales pour éliminer les communes isolées géographiquement et pour inclure

les communes enclavées.

Communes multipolarisées : communes rurales et unités urbaines situées hors des aires urbaines,

dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans plusieurs aires urbaines,

sans atteindre ce seuil avec une seule d’entre elles, et qui forment avec elles un ensemble d’un seul

tenant.

Espace à dominante rurale : ensemble des communes n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine.

Dans cet espace on définit des aires d'emploi de l'espace rural.

Une aire d’emploi de l’espace rural est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave,

constitué par un pôle d’emploi de l’espace rural et par sa couronne. Cette dernière est formée de façon

similaire à celle des couronnes périurbaines.

Pôle d'emploi de l'espace rural : communes (ou unités urbaines) n’appartenant pas à l’espace à

dominante urbaine comptant 1 500 emplois ou plus.

Couronne d'un pôle d'emploi de l'espace rural : communes (ou unités urbaines) n’appartenant pas

à l’espace à dominante urbaine dont 40% ou plus des actifs résidents travaillent dans le reste de l’aire

d’emploi de l’espace rural.

Autres communes de l'espace à dominante rurale : communes (ou unités urbaines) n’appartenant

ni à l’espace à dominante urbaine ni à une aire d’emploi de l’espace rural.

(6) : Une unité urbaine (ou agglomération) est un ensemble d'habitations telle qu'aucune ne soit séparée de la plus proche de plus de 200 mètres (continuité du bâti), et abritant au moins 2.000 habitants. Si une agglomération s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble forme une agglomération urbaine.


37

Annexe 3

Les bassins de vie et les zones d'emploi Le bassin de vie constitue la plus petite maille territoriale sur laquelle s’organise la vie quotidienne des

habitants. C'est dans chacun de ces bassins, à l’autonomie plus ou moins marquée, que les habitants

accèdent à l’essentiel des services, que les actifs ont leur emploi et les élèves leur établissement scolaire.

Pour les déterminer, les aires d'influence des pôles de services ont été regroupées en fonction de la

présence et de l'attractivité de l'emploi, des équipements concurrentiels (commerces) et non concurrentiels

(services publics), du réseau de santé (du médecin à l'hôpital) et des structures d'éducation. Le découpage

du territoire métropolitain a permis d’obtenir 1 916 bassins de vie dont :

- 171 bassins de vie des grandes agglomérations, centrés sur une unité urbaine de plus de

30 000 habitants.

- 1 745 bassins de vie des bourgs ou petites villes, centrés sur une commune ou une unité

urbaine de moins de 30 000 habitants.

La zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent.

Effectué conjointement par l'Insee et les services statistiques du Ministère du Travail, le découpage en

zones d'emploi constitue une partition du territoire adaptée aux études locales sur l'emploi et son

environnement. Les déplacements domicile-travail constituent la variable de base pour la détermination de

ce zonage. Le découpage respecte nécessairement les limites régionales. Il était recommandé de ne pas

créer de zones réunissant moins de 25 000 actifs. La France métropolitaine compte actuellement 348 zones

d'emploi.


38

Annexe 4

Base Permanente des Equipements

Répartition des 85 équipements communaux en trois gammes


39

Annexe 5

Bibliographie

- Observatoire Partenarial Lyonnais en Economie (Opale) : Les territoires de l'économie

lyonnaise - Syndicat d'Agglomération Nouvelle (San) de l'Isle-d'Abeau (février 2005)

- La Lettre - Résultats Insee Rhône-Alpes : Rhône-Alpes, une région à fort rayonnement

économique (N° 43 - Août 2005)

- La Lettre - Analyse Insee Rhône-Alpes : Aire urbaine de Lyon : densification au centre et

attractivité à la périphérie - (N° 79 - août 2007)

- La Lettre - Analyse Insee Rhône-Alpes : Niveau de diplôme et offre de formation dans le Nord-

Isère - (N° 22 - avril 2004)

- La Lettre - Analyse Insee Rhône-Alpes : La ville nouvelle de l'Isle-d'Abeau : l'affirmation d'un

pôle (N° 85 - décembre 2002)

- Les Dossiers Insee Rhône-Alpes : L'Isle-d'Abeau et le Nord-Isère, le développement d'un pôle

de l'aire métropolitaine (septembre 2002)

- Insee - Première : Les déplacements domicile-travail amplifiés par la périurbanisation

(N° 1129 - mars 2007)

********************************************

***************************

***********

*

rapport d'étude sur la communauté d'agglomération porte de ... · rapport...

Documents