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RAPPORT D’ACTIVITE 2011 SERVICE : PENSION DE FAMILLE / MAISON RELAIS ALEXANDRINE - GRENOBLE - Avril 2012 -

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RAPPORT D’ACTIVITE 2011

SERVICE : PENSION DE FAMILLE / MAISON RELAIS ALEXANDRINE - GRENOBLE

- Avril 2012 -

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SOMMAIRE Page 1. PRESENTATION DU SERVICE 3 1.1. Date et lieu de création 3 1.2. Mission 3 1.3. Territoire couvert 3 1.4. Public visé 3 1.5. Types d’interventions 3 1.6. Effectif au 31.12.2011 4 1.7. Identification du ou des financeurs 4 1.8. Montant total du budget 4 2. ACTIONS 2011 5 2.1. Actions collectives ponctuelles 5 2.1.1. Pour les professionnels 5 2.1.2. Données chiffrées 7 Nombre de personnes suivies (sexe, âge, nationalité) 7 Typologie des problématiques (santé, emploi, ….) 8 Orientation des personnes en amont 8 Durée de l’accompagnement 8 Nombre de personnes en file active 8 Nombre de relogements / Situation des personnes à la sortie 8 2.1.3. Pour le public 8 3. APPRECIATIONS DU SERVICE 12 3.1. Par rapport aux problématiques des personnes 12 3.2. Par rapport aux partenaires 13 3.2.1. Techniques (autres associations, réseau, …) 13 3.2.2. Institutionnels 14 3.3. Par rapport aux dispositifs en vigueur 15 3.4. Par rapport à la vie de l’équipe 15 4. OBJECTIFS 2012 17

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1 – PRESENTATION DU SERVICE

1.1. Date et lieu de création La maison relais / pension de famille "Alexandrine", service de l’association l’Oiseau Bleu, est située au 8 bis Sergent Bobillot à Grenoble. PLURALIS, l’un des principaux bailleurs en Isère, a construit la pension de famille Alexandrine destinée à un public en capacité d’autonomie, caractérisé par l’isolement social et aux ressources précaires. La pension de famille Alexandrine a ouvert ses portes le 29 juillet 2008.

1.2. Mission « Les Maisons Relais / Pensions de Famille s’inscrivent comme une réponse au besoin de logement adapté pour une durée non limitée dans le temps (...) « elles privilégient le vivre ensemble, la qualité de l’accueil et de l’accompagnement et favorisent l’intégration des résidants étant dans une grande précarité dans leur environnement social (interne et externe à la structure). La convivialité et l’accompagnement sont au centre des relations entre animateurs (hôtes, bénévoles) et résidants, ainsi qu’entre résidants eux-mêmes ». (Charte Départementale des Maisons Relais de l’Isère)

La maison relais / pension de famille Alexandrine a vocation d'accueillir un public en capacité d'autonomie et caractérisé par l'isolement social (familial, amical…), de faibles ressources et ayant eu souvent des parcours de vie chaotique entraînant des problèmes d’addictions (consommation d’alcool, de stupéfiants, de médicaments), de dépendances et de troubles psychiatriques et psychiques. Elle est destinée à des personnes pour lesquelles le logement classique ne constitue pas une offre d'habitat adaptée. La maison relais / pension de famille conjugue indépendance des personnes (logements meublés et équipés) et le vivre ensemble dans des lieux communs.

1.3. Territoire couvert Agglomération grenobloise

1.4. Public visé Personnes isolées, hommes ou femmes, couples (possibilité d’accueil des enfants pour les parents ayant une garde alternée) souffrant d’isolement social (familial, amical…), étant dans une grande précarité avec différentes pathologies (psychiques et psychiatriques), maladies (problèmes d’addictions) et ayant de faibles ressources.

1.5. Types d’interventions Les maisons relais / pensions de famille accueillent des personnes souffrantes. Chacune bénéficie d’un logement adapté, c'est-à-dire d’un logement meublé avec la possibilité d’emménager avec ses propres meubles. En réponse à l’une des souffrances, l’isolement, tous ces logements sont regroupés dans une même structure avec la particularité de bénéficier aussi de lieux communs ou collectifs. Ces lieux sont des endroits où s’exprime le vivre ensemble, de par leur aménagement et du fait qu’ils sont des lieux de rencontres.

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De plus, pour qu’une vie demeure dans ces lieux, il est nécessaire que des personnes y soient attentives et qu’elles soient accompagnées à différents moments de la journée. C’est pourquoi responsable, accompagnants et bénévoles travaillent ensemble pour faire que ce vivre ensemble puisse être possible. Plus particulièrement, le responsable et les accompagnants ont ce rôle d’être au quotidien avec les résidants et de faire et / ou de créer du lien avec les différentes personnes extérieures qui les accompagnent. Nous accompagnons des personnes adultes qui possèdent un logement. Nous ne sommes pas dans une structure où nous sommes contraints à faire du chiffre, du quantitatif, du résultat. Nous sommes proches d’un lieu de vie.

1.6. Effectif au 31.12.2011 12 personnes

1.7. Identification du ou des financeurs - DDCS - Conseil Général - Participation des résidants

1.8. Montant total du budget 152 251 €

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2 – ACTIONS 2011 2.1. Actions collectives ponctuelles 2.1.1. Pour les professionnels Les appels téléphoniques auprès de notre permanence ont été nombreux du fait de l’ouverture de la 3ème maison relais / pension de famille Le Magnolia à Poisat prévue en octobre 2011. Deux commissions ont été organisées, car des places allaient être disponibles en vue de l'ouverture prochaine du Magnolia. Nous avons totalisé environs 90 appels le 1er semestre pour la commission des femmes. Les appels ont été moins nombreux pour le second du fait que les commissions d’admissions étaient gérées par la DCCS : il y a eu environ 60 appels. Pour la préparation de ces commissions, nous avons reçu 23 demandes pour les femmes et 35 demandes pour les hommes auprès de notre permanence téléphonique : - les femmes : 3 personnes n’ont pas donné suite après l’appel téléphonique 4 demandes ont fait l’objet d’un refus après une rapide étude des dossiers, car elles ne correspondaient pas aux critères d’accueil des maisons relais / pension de famille (personnes trop jeunes, ou avec des enfants trop handicapés au niveau motricité ou psychiatriquement ou encore ayant des ressources trop élevées ou pas de ressources, voulant vivre avec un gros animal, ou encore souhaitant équiper leur appartement avec leurs propres appareils électro-ménagers….). 16 ont été retenues pour une étude de leur dossier par la commission d’admission. La commission qui s’est réunie début février 2011 a retenu 6 femmes dont une pour laquelle nous avons établi et signé une convention entre les 2 parties, le CHAI par qui la personne était orientée, et l’Oiseau Bleu, gestionnaire de la maison relais/pension de famille qui l’accueillait. - les hommes : Il a été procédé de la même façon, à savoir que cette commission a été élargie. Elle n’a pas fait l’objet d’une commission interne, mais avec les gestionnaires de la maison relais /pension de famille « Les Bons enfants » dont l’ouverture était prévue pour le mois de Septembre. 2.1.1.1. Protocole pour les admissions 1. Premier contact téléphonique Les demandes ont été recueillies pendant les permanences téléphoniques du coordinateur des pensions de famille de l’Oiseau Bleu, le

Vendredi de 14 h 30 à 16 h 30

Lors de cette écoute téléphonique, les principaux critères d’accueil sont vérifiés. Si la personne relève a priori d’une pension de famille, un rapport social est demandé. Suite à la réforme et à la restructuration des commissions d’admission au second semestre, cette permanence téléphonique du coordinateur ne se fait plus.

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2. L'entretien En cas de disponibilité de logement, des entretiens en vue d’admission sont prévus entre les demandeurs, le coordinateur et les accompagnants des pensions de famille de l’Oiseau Bleu. A cette occasion, un dossier est rempli. Les personnes expriment leur demande, des explications sont données sur la pension de famille. Un deuxième entretien est ensuite réalisé par le responsable des pensions de famille afin de ne pas faire porter par les accompagnants la responsabilité du recueil de l’ensemble du parcours des personnes de la pension de famille. 3. Participation à un temps collectif Une participation du demandeur à un temps collectif est organisée pour conforter son choix d’intégrer ce type d’habitat. La personne est donc invitée à venir partager soit un repas le mardi soir ou le vendredi midi, soit un petit déjeuner le samedi matin. La présence de l’accompagnant sur ces temps collectifs, permet de répondre aux questions du demandeur de par leur connaissance du quotidien de la structure. 4. La commission Elle se réunit à la demande du coordinateur des pensions de famille de l’Oiseau Bleu en fonction des prévisions de disponibilité des logements. La commission comprend : - pour l’Oiseau Bleu : l’accompagnant, la personne chargée de la procédure d’admission, un représentant de la direction, - pour le Conseil Général : le responsable du secteur d’action sociale sur lequel est implantée la pension de famille, une personne de la cellule logement, - un représentant du CCAS, - un représentant de la DDCS, - un représentant de la METRO, - un médecin psychiatre du CMP d’implantation de la structure, - un représentant du secteur associatif. Organisation de la commission : - Le coordinateur des pensions de famille et les accompagnants font un point sur la vie de la structure depuis la commission précédente, (points positifs, points sur lesquels Il faut être vigilant pour l’accueil des nouveaux résidants) - les dossiers et les rapports sociaux sont lus, des questions sont posées par les membres de la commission, - un débat s’instaure concernant les décisions d’accueil, - un compte rendu de commission est rédigé puis diffusé à tous les membres. Les demandeurs reçoivent systématiquement une réponse écrite à leur demande. Des réponses téléphoniques sont également données. Ce protocole a encore été utilisé pour la commission des femmes en février 2011.Cela n’a pas été le cas pour celle des hommes.

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En effet, une autre maison relais Les Bons Enfants, gérée par Habitat et Humanisme devait ouvrir ses portes courant 2ème semestre 2011, ainsi que celle du Magnolia pour l’Oiseau Bleu. Il a donc été suggéré de mettre en place une commission commune pour ces deux nouvelles maisons. Pour ce faire, le protocole a donc changé. Les demandes de candidatures ne sont plus réceptionnées directement par les structures mais par la personne responsable du service logement de la DCCS. Cette personne prend en charge la gestion des commissions. Nous avons travaillé ensemble afin que cette personne se familiarise avec ce nouveau travail. Il a été réfléchi en commun avec les responsables de maisons, une personne de la DDCS et du Conseil général, un nouveau type de formulaire pour les demandes de candidatures. Nous avons, à travers cette expérience de commission commune, eu une certaine appréhension de la commission unique qui allait se mettre en place. Celle-ci se réalisera quelques mois plus tard par la mise en place du POHI. De ce fait, nous n’avons plus de commission en interne et le protocole d’accueil s’est trouvé quelque peu modifié. Rapidement nous avons constaté quelques obstacles que cette réforme engendre. Nous n’avons plus le même contact avec les demandeurs et vis et versa. 5. Entrée dans les lieux et contractualisation Un rendez-vous est prévu entre le résidant et le coordinateur des pensions de famille de l’Oiseau Bleu. Cet entretien pour l'entrée dans les lieux permet de : - préciser à nouveau les conditions d'accueil, - signer la convention d’occupation et le règlement intérieur, - effectuer l'état des lieux et l'inventaire du mobilier et de l'équipement, - remettre les clés au résidant. 2.1.2. Données chiffrées Nombre de personnes suivies (sexe, âge, nationalité, …) En ce qui concerne l’année 2011 comme nous pouvons le constater dans ce qu’il a été dit ci-dessus, le mouvement a été très faible et moindre par rapport à l’année précédente. 12 résidants ont été présents en 2011 jusqu’au mois de décembre, où une résidante a mis fin a son contrat (7 hommes et 5 femmes, dont 1 couple). De ce fait, en décembre 11 résidants étaient présents (4 femmes, 7 hommes dont 1 couple). Typologie des problématiques (santé, emploi, …) - Ressources des résidants présents en 2011

AAH 6

RSA

4 (dont 1 pour

couple) Retraite Pré-retraite 2

TOTAL 12

0

1

2

3

4

5

6

7

AAH RSA RETRAITE PRERETRAITE

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Orientation des personnes en amont L’orientation des candidats se fait toujours par le biais d’un travailleur social, jamais par démarche personnelle ou dans ce cas, nous réorientons la personne vers un travailleur social. Durée de l’accompagnement Les pensions de famille étant du logement pérenne, l’accompagnement se fait au quotidien et durant toute la période de présence des résidants, sans durée limitée. Nombre de personnes en file active 12 Nombre de relogements / Situation des personnes à la sortie Une personne a été hospitalisée en décembre, en vue d’intégrer un foyer de vie. Il s’agit pour la maison relais d’une réorientation travaillée en partenariat avec le médecin psychiatre et le CHAI. 2.1.3. Pour le public Les activités communes à Alexandrine et Bon Accueil : Nous maintenons le rythme de deux repas par semaine : le mardi soir et le vendredi midi : c’est parfois l’occasion d’une sortie. Créativité et plaisir restent nos objectifs, qu’il s’agisse du choix du menu, de la préparation, et du déroulement des repas. Nous travaillons en fonction du désir des résidants et des produits de saisons, en privilégiant les produits frais, les commerces du quartier et le marché. Le repas est un temps très apprécié par les résidants, qui participent en nombre. Résidants, bénévoles et professionnels partagent des menus élaborés, goûteux et de qualité, permettant de passer des soirées agréables et de faciliter les échanges d’expériences et de savoir-faire. Le petit déjeuner du samedi matin demeure un temps incontournable et bien fréquenté. Une bibliothécaire de la Bibliothèque Municipale de Grenoble continue à se rendre sur les deux maisons, pour proposer des ouvrages en fonction des centres d’intérêt des résidants. Nous continuons à proposer des sorties tout au long de l’année, culturelles ou en plein air. Elles sont en général communes aux deux maisons. Nous allons régulièrement au musée, au concert, au théâtre. Cet été, nous avons participé au festival Brel de St Pierre de Chartreuse et au festival Berlioz de la Côte St André. L’activité pêche mise en place en 2009 se poursuit, lors d’une sortie mensuelle entre mai et septembre. Cette activité est toujours aussi appréciée et fréquentée. Avec les femmes des maisons relais, nous avons mis en place des sorties de bien-être (hammam, jacuzzi…). Cette activité apporte beaucoup de plaisir, de détente, ainsi que la notion de prendre soin de son corps, de prendre son temps, de penser à soi…

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Parallèlement, nous avons confectionné des produits naturels de soins pour le corps, les cheveux et d’autres pour laver son linge. Les séjours : Pour la troisième année consécutive, nous avons proposé deux séjours communs aux deux maisons, l’un à St Gervais cet hiver, l’autre en Sâone et Loire durant la période estivale où nous avons navigué au gré de l’eau à bord d’une péniche. Pour ce séjour, un temps de formation a été nécessaire afin d’apprendre à naviguer et à ouvrir les passages des écluses. Certains ont pu mettre la main au gouvernail et d’autres à la manivelle.

Fin mars, nous avons encore pu profiter de la neige. Trois jours dans le village de Saint Gervais en Haute Savoie dans un gîte. 9 résidants ont profité de cette occasion pour skier, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis des années, d’autres ont fait du taxi ski (tandem ski). Le soleil nous a permis de profiter largement des terrasses. Nous avons également visité la coopérative d’Arêches sur Beaufort et dégusté de bons fromages de la région. Les activités pour Alexandrine : L’atelier créatif : L’atelier mis en place en 2010 continue avec la confection de bijoux, de barrettes, de fleurs en rafia, en laine, décoration sur bois en pyrogravure… ; cet atelier manuel permet aux résidants de créer, d’imaginer et d’échanger autour de ces pratiques. En fin d’année un projet d’atelier terre a démarré, ce qui a nécessité l’achat de matériel. L’atelier mosaïque : Cet atelier a commencé sur l’initiative d’un résidant. Celui-ci avait le désir d’utiliser ses compétences artisanales pour la rénovation ou la décoration des lieux communs. Il a pu réaliser une mosaïque sur un mur afin d’éviter les projections de café. Une petite table basse et la réparation de la table à manger sont aussi de sa confection. Le travail réalisé dans la salle commune attire les autres résidants qui l’aident dans ses réalisations ou viennent simplement le soutenir dans ses projets en buvant un café.

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L’atelier informatique : Une salle a été aménagée et meublée pour permettre aux résidants l’accès à un poste informatique relié à internet. Nous proposons régulièrement un temps durant lequel nous expliquons et donnons les bases pour la création d’une adresse mail, naviguer et utiliser internet pour des démarches administratives (CAF, Pôle Emploi, Sécurité Sociale, …). Un blog est en cours de création afin de mettre des photos des activités, des sorties ou des séjours. Le projet de ce blog est aussi de pouvoir faire des reportages, et aller à la rencontre des gens, ainsi que s’exprimer par le biais de l’image. L’aquarium : A l’automne deux résidants ont participé à la réalisation d’un aquarium. Ce petit chantier allait de l’achat de l’aquarium à son entretien. Le suivi et l’entretien de celui-ci ainsi que l’alimentation des poissons permet de responsabiliser un résidant qui a ce souci en charge. L’objectif était de mettre de la vie et un espace de sérénité dans le séjour. Décoration originale, l’aquarium est également source de discussions et d’intérêt pour les personnes qui passent dans la salle commune de la maison relais. Le recyclage : Un projet de sensibilisation à l’environnement a été mis en place. Un bac a été installé dans la cuisine afin de faire le tri des déchets. Des explications ont été affichées afin de différencier les détritus recyclables ou non. Certains résidants commencent à s’impliquer dans ce tri. Ce projet pourra être décliné par la suite sous un autre angle, comme la protection de l’environnement (par des gestes simples) ou la découverte de la nature et la pollution, etc… La vie commune : La plupart des résidants investissent les parties communes, chacun trouvant sa place dans l’organisation de la maison. Ils participent aux activités ou viennent observer pour ensuite intégrer le groupe. Nous essayons, également, de réaménager et de décorer les salles communes en impliquant les résidants afin que ces salles ne restent pas statiques. Elles doivent évoluer avec la vie de la maison relais. Une réunion de résidants est organisée régulièrement. Elle permet de réguler la vie dans la maison et ainsi permettre la parole à chacun. C’est un moment où des idées et des envies peuvent émerger concernant les futures activités ou sorties. Les bénévoles : L’équipe de bénévoles intervient essentiellement le samedi matin au petit déjeuner. Ils assurent, en général, une présence tous les 15 jours. Occasionnellement, ils participent aux repas confectionnés par les résidents le mardi soir ou pour les fêtes de fin d’année. Nous nous réunissons régulièrement avec la référente des bénévoles du Secours Catholique et les bénévoles, pour faire un point et parler des éventuelles difficultés rencontrées.

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Les sorties : Nous continuons à proposer des sorties tout au long de l’année, culturelles ou de plein air. Ces sorties se font parfois en commun avec l’une ou l’autre des pensions de familles sinon de manière indépendante. Il paraît important à l’équipe d’intégrer la culture dans la vie des résidants car elle apporte un autre regard sur le monde, et permet aux personnes de s’évader et d’ouvrir d’autres perspectives. Nous sommes également attentifs à l’actualité culturelle de la région (agglomération, département,…) ce qui nous permet de trouver un éventail varié de sorties. Ainsi certains sont allés à des foires gastronomiques, à Beaucroissant, au musée, à des spectacles (théâtre, danse, musique) ou encore à des festivals. Grâce aux subventions de la Fondation Abbé Pierre nous avons pu acheter des vélos et des équipements sportifs et de camping. Nous avons donc, organisé des sorties, promenades à vélo avec Bon accueil. Ces sorties permettent de travailler sur l’endurance, sur le physique, sur l’estime de soi. L’activité pêche mise en place en 2009 continue. Toujours autant appréciée, les personnes ont plaisir à venir entre mai et septembre, partager un temps de détente à proximité d’un plan d’eau.

Les projets : Nous travaillons en collaboration avec l’agent d’entretien sur un projet d’atelier bricolage. Nous souhaitons aménager la réserve avec un établi pour mettre à disposition des outils afin que chacun puisse bricoler, aménager son appartement ou les parties communes. Nous envisageons donc l’achat d’outillage et matériels nécessaires à la pratique de cette activité. Des devis sont effectués, notamment, pour le réaménagement de la réserve. En fin d’année, un atelier (dans la continuité de l’atelier créatif) est en projet : la manipulation de l’argile. Cet atelier a pour objectif d’amener les résidants à découvrir par le toucher de nouvelles sensations et de lier leur imaginaire au réel. Ce temps sera, en fonction de l’implication et la volonté des résidants, ouvert à d’autres techniques. Le projet de customisation mis en place en 2010 a continué durant l’année. Par contre, le partenariat avec la remise n’a pu avoir lieu pour des raisons de place et de cohabitation entre les salariés et les résidants d’Alexandrine. L’objectif était de redonner à des objets, des vêtements une autre vie.

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Depuis la rentrée de septembre nous avons commencé à développer des partenariats avec divers lieux culturels, salles de spectacles ou association de protection de la nature. Le démarrage de ce travail nous conduira durant le premier trimestre 2012 à rencontrer les interlocuteurs de ces partenaires potentiels. Il nous parait important de pouvoir continuer à proposer aux résidants une diversité culturelle favorisant le lien social et la relation à l’autre. 3 – APPRECIATIONS DU SERVICE 3.1. Par rapport aux problématiques des personnes Contrairement aux années précédentes où nous exprimions que la fragilité et la vulnérabilité des personnes résidantes demeuraient, nous avons constaté cette année qu’elles se sont accentuées. Cette année, comme toutes les années, nous avons accompagné des personnes en grande souffrance psychique, n’ayant pas toujours conscience des maladies qu’elles portent. Du fait d’un accompagnement au quotidien, nous pouvons quand cela est possible, parler de leurs difficultés et de ce qui en est la source. Les personnes ont plus ou moins conscience celles-ci mais il leur est très difficile de les regarder en face et de travailler sur ce qui en est à l’origine. Et si toutes les fois, il y a une prise de conscience qui met en route un travail pour un suivi médical, en même temps qu’il y a cet élan, il peut y avoir la rechute. Ce sont divers états de santé de mal être qu’il nous faut accompagner pour essayer de contenir des débordements qui se produisent et qui pourraient être graves, voire très graves. Nous ne pouvons pas être dans la maîtrise car il nous faut accueillir ce qui arrive au moment présent et intervenir quand cela s’impose. Les maisons relais/pension de famille permettent cette possibilité d’un vivre ensemble. C’est dans cette interaction de la rencontre que les personnes s’expriment à travers des comportements chargés de souffrance, « exprimant » un mal être, lançant des appels à l’aide. En fonction de ce qui est contenu ou pas, nous pouvons nous trouver dans une ambiance proche de la convivialité ou dans une ambiance très tendue, voire insécurisante. Face à toutes ces difficultés qui sont d’ordre psychiques, psychiatriques, pathologiques, physiques, les maisons relais/pension de famille offrent cette possibilité d’avancer à petits pas. Il y a donc un important travail d’accompagnement qui se fait dans le temps. C’est pour certaines personnes l’occasion de ne plus rester seules face à la maladie et/ou la pathologie et donc faire un pas vers l’accompagnement médical. Enfin, quand l’accompagnement devient trop lourd, nous sommes dans l’obligation d’opter pour une réorientation ; ce choix soulève quelques questionnements quant aux structures très difficiles à trouver lors d’une réorientation. Nous sommes confrontés au fait qu’elles ne sont pas adéquates à la problématique de la personne et nous soulignons encore que ces personnes ne vivent pas avec une seule problématique mais avec plusieurs. Etre ensemble au quotidien, vivre avec les résidants, nous inscrit dans un art de l’accompagnement. En tant qu’accompagnants, il nous faut chercher des formes de médiation pour avancer dans le respect de chacun et de chacune et à son rythme dans le temps. Comme cela a été déjà évoqué, il y a des mouvements de rebondissements qui permettent de repartir mais également des mouvements de régression. Nous avons particulièrement constaté, cette année pour plusieurs personnes une dégradation de leur santé mentale, psychique, et/ou psychiatrique, et/ou physique.

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En plus des intervenants extérieurs pour accompagner toutes ces difficultés, nous accompagnons beaucoup individuellement les personnes. Cet accompagnement prend souvent la forme de liaison à faire avec les médecins, les assistantes sociales, les CMP, les infirmières, les hôpitaux, les services de curatelles… En effet, pour vivre avec les autres, il faut d’abord vivre avec soi-même, s’appartenir. Nous sommes là, au cœur des réelles difficultés et de lourdes souffrances psychiques et psychiatriques, donc au cœur de l’accompagnement. Les souffrances, et le mal être qu’elles entrainent sont personnelles dans un 1er temps, puis deviennent collectives ensuite. Nous nous inscrivons alors dans un accompagnement sur du long terme, demandant un professionnalisme. Face à ces différentes et complexes pathologies psychiques et/ou psychiatriques, et à des maladies addictives, nous devons travailler sans cesse sur nos attitudes. Pour ce faire, nous développons notre travail avec nos différents partenaires. 3.2. Par rapport aux partenaires 3.2.1. Techniques (autres associations, réseau, …) Nous continuons le travail de lien avec nos différents partenaires : curatelles, services sociaux, équipes de soin (CMP, MGEN) etc. Nous sommes bien identifiés et avons proposé des rencontres, tout aussi régulièrement que l’année précédente, afin d’harmoniser nos interventions auprès des résidants. Nous avons eu avec notre équipe plusieurs rencontres avec toute l’équipe des médecins de la MGEN pour travailler ensemble sur nos pratiques. Ce travail en commun, nous est indispensable. Quant nous évoquons des situations, il ne s’agit pas de violer le secret professionnel mais de partager dans le secret du travail d’équipe et pluridisciplinaire des situations qui sont vécues différemment en fonction du lieu où les personnes se situent. L’évocation d’éléments nouveaux est précieux pour évoluer dans l’accompagnement, tant pour les médecins que pour les accompagnants. Outre ces temps de partage, nous sollicitons souvent l’un ou l’autre des médecins lorsque nous sommes en difficulté par rapport à telle ou telle situation. Ils peuvent ainsi intervenir rapidement et provoquer une hospitalisation rapide quand cela est nécessaire. Nos liens avec l’hôpital de jour de la MGEN sont désormais solides. Nous avons accompagné des personnes ayant des pathologies et/ou des maladies diverses et variées. Pour que notre accompagnement soit ajusté et qu’une évolution soit possible, nous ne pouvons pas rester dans l’ignorance de ces pathologies et/ou de ces maladies. Il nous faut les découvrir en saisir les répercussions, les risques. C’est pourquoi nous participons aux formations que la MGEN nous propose. Ce partenariat avec ces différentes associations, réseau et centres médicaux, nous permet donc des concertations ou des rencontres avec différents intervenants afin d’entendre ce que chacun peut dire sur telle ou telle personne accompagnée. Ces temps sont très précieux pour l’équipe et les personnes suivies. Nous avons élargi notre travail en partenariat afin de répondre aux besoins des résidants avec leur médecin traitant, les cabinets de soins infirmiers de secteur et la MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées).

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Nous continuons également de travailler avec : - le SATIS (service social du CCAS) - Nous travaillons toujours avec des services d’aide à domicile tel que l’ADHAP, l’ADPA,CASSIOPEE, l’APAJH… En ce qui concerne les activités, nous sommes toujours en lien avec : - l’association Culture du cœur pour les sorties culturelles. Les deux accompagnants des pensions de famille sont administrateurs de cette association que nous soutenons particulièrement. Les résidants bénéficient d’invitations pour des spectacles ou concerts. - l’association ETC, qui nous prête un local pour l’atelier d’arts plastiques, atelier ouvert aux membres de cette association. Deux résidantes sont par ailleurs membres d’ETC et participent à différentes activités. - le Secours Catholique : plusieurs résidants ont bénéficié de cours d’informatique ; deux sont partis marcher dix jours sur les chemins de St Jacques de Compostelle et ont participé à toutes les randonnées de préparation à ce séjour. 3.2.2. Institutionnels Pour créer du lien, ainsi qu'une bonne organisation et harmonisation avec l’Institution et pour que les valeurs déterminées par l’association soient respectées et parfois réinterrogées, les responsables de service de l’Oiseau Bleu se retrouvent une fois par mois. Nous abordons les nouvelles réformes mises en oeuvre par le Conseil Général, la DDCS et les réflexions, les questions qu’elles suscitent. Ces réformes ré interpellent nos manières de travailler. Elles nous amènent à mettre en place de nouvelles organisations quand cela est possible. Dans le cas contraire, on travaille avec les moyens donnés, mais parfois au détriment des personnes accueillies. En 2009, l’association a travaillé sur son projet d’établissement, à la suite de quoi, nous avons été invités à travailler sur notre projet de service. C’est un travail exigeant qui ré interpelle nos pratiques et qui demande de prendre de la distance. Afin que ce travail puisse se dérouler dans les meilleures conditions, qu’il soit productif, et afin de faire ressortir notre professionnalisme, nous avons jugé important et indispensable de le réaliser avec l’aide de notre superviseur. Ce travail se déroule à raison d’une journée par mois tout au long de l’année. Pour que le lien avec nos différents financeurs continue et pour qu’un travail de réflexion se poursuive, avec la DDCS, le CG, le CHAI et les responsables des maisons relais/pensions de famille, nous nous sommes rencontrés plusieurs fois dans l’année. C’est ainsi que nous avons terminé notre travail sur le protocole identique des admissions et que nous avons réalisé un dossier et une trame d’évaluation sociale de la personne candidate. Au cours de ces temps de travail, des questions ont été abordées. Nous avons évoqué la problématique du public vieillissant, des maladies et des pathologies s’aggravant, des candidatures ayant des troubles psychiques et/ou psychiatriques plus importantes.

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3.3. Par rapport aux dispositifs en vigueur Comme cela a été évoqué précédemment, des sorties sont organisées régulièrement sur chaque maisons relais/pension de famille. Afin de permettre les déplacements hors de l’agglomération grenobloise, et compte tenu de l’ouverture d’une 3ème maison relais, le Magnolia, nous avons fait l’acquisition d’un second mini bus. Une voiture a également été achetée afin de faciliter les déplacements du responsable. 3.4. Par rapport à la vie de l’équipe Avec l’ouverture de la troisième maison relais/pension de famille « le Magnolia », le congé maternité d’une accompagnatrice et l’évolution du poste de coordinateur, nous avons accueilli cinq nouvelles personnes, dont une bien connue, puisqu’elle avait déjà effectué un remplacement de congé maternité l’année précédente. Ce remplacement s’est déroulé dans la nouvelle maison « Le Magnolia » de décembre 2011 jusqu’en avril 2012. Elle a travaillé sur un poste à temps plein. Le second accompagnant est accueilli dans la maison d’«Alexandrine ». Il a été recruté en CDI sur un poste à 80%, qu’il a débuté au mois de mai. La troisième accompagnante est recrutée en CDI et à temps plein. Ce dernier s’effectue à mi-temps sur « Alexandrine » et sur le « Le Magnolia ». Elle a pris ses fonctions au mois de juillet. Quand à la quatrième accompagnante, elle est arrivée au mois de décembre à « Bon Accueil ». Elle exerce son travail à mi-temps et en CDI. Un dernier accompagnant a été recruté pour « Alexandrine ». Après une période de tuilage, il succède à l’accompagnatrice qui dans un 1er temps est partie en congé maternité, et dans un second temps prendra ses fonctions au Magnolia. Enfin, la dernière personne ne sera pas moins accompagnante que les autres. Il s’agit du chargé de maintenance qui rejoint l’équipe au mois de septembre. Son travail se déroule sur chacune des maisons à raison de 4 heures par semaine. Ses interventions ne se cantonnent pas uniquement à résoudre des problèmes techniques, mais à être écoutant, réconfortant, sécurisant et médiateur entre les résidants, les accompagnants et le responsable de service. Il s’avère nécessaire que nous ayons besoin d’un temps hebdomadaire pour nous retrouver. Ainsi, nous nous réunissons une fois par semaine. Nous avons un premier temps concernant les problèmes techniques avec le chargé de maintenance. Nous évoquons tous les petits travaux à effectuer et les projets à réaliser avec les résidants. Dans un second temps, nous évoquons les informations données par le siège. Le responsable transmet le compte rendu de la réunion des responsables de service, autour duquel nous échangeons. Nous réfléchissons à la manière dont les différents points, qui ont été travaillés par les responsables, pourront être appliqués. Nous prenons un moment important pour évoquer la situation des résidants et surtout de ceux qui ont plus de difficultés. Ce temps est indispensable. Nous abordons les difficultés auxquels nous sommes confrontés et nous essayons de trouver les attitudes les mieux appropriées pour les accompagner. Un moment est également réparti sur chaque maison avec les accompagnateurs concernés, afin de parler plus dans les détails de leurs problèmes. Au cours de ces réunions, nous partageons aussi les bons moments vécus au sein de chaque maison et sur les choix de sorties qui ont été faits avec les résidants ainsi que ceux envisagés pour les séjours de vacances.

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Nous travaillons sur les différentes formes de transversalité possibles. C’est dans ce cadre là que des sorties et/ou des séjours ont été organisés entre les maisons. L’accompagnement n’est jamais acquis. Face aux recherches qui avancent, qui apportent de nouvelles données, il nous faut en prendre connaissance et s’en informer. Nous discutons autour des formations et/ou des colloques que les uns et les autres ont pu saisir et nous en faisons la sélection, puis chacun choisi le projet qui l’intéresse. Parfois, nous y participons en équipe. Nous sommes dans un accompagnement qui demande à ce que nos attitudes soient réfléchies et donc pour cela le travail de la distance est important. Les temps de formations nous y aident énormément. Le département compte 7 maisons relais/pensions de famille. De ce fait, il nous semble donc très important de trouver des moments communs aux différentes maisons relais/pensions de famille pour échanger sur la vie de celles-ci. Nous pouvons alors expliquer notre manière d’accompagner, nos difficultés, et déposer nos inquiétudes. Cela nous aide à faire un bilan que nous évoquons pendant les temps de réunion avec la DDCS, le Conseil Général. Ainsi, nous parlons du public vieillissant non pas uniquement par l’âge, mais surtout par les maladies et/ou pathologies qui s’aggravent et dont les services extérieurs ne suffisent plus pour accompagner dans le logement. Comme il a été indiqué ci-dessus, deux nouvelles maisons relais/pensions de famille ont ouvert leurs portes au second semestre. L’association l’Oiseau Bleu gère cette troisième maison « Le Magnolia », située à Poisat et Habitat Humanisme gère les« Bons enfants », située au centre ville de Grenoble. Une quatrième maison, également gérée par l’Oiseau Bleu, située à l’Isle d’Abeau et au sein d’une résidence solidaire ouvrira ces portes en début d’année 2012. Pour que ces maisons puissent fonctionner, chaque association a recruté des personnes ayant des compétences dans l’accompagnement du public en grandes précarités. Concernant la maison de Poisat, deux personnes ont été embauchées. Aujourd’hui, nous comptons, 1,30 ETP par maison pour un fonctionnement de 7j/7 et 24/24h. L’équipe s’est trouvée quelque peu agrandie et cela en l’espace de quelques mois. Le nombre plus important d’accompagnants et la situation géographique de la nouvelle maison de Poisat a modifié notre manière de travailler. Si c’est un facteur de changement pour l’équipe, c’est également un facteur perturbant pour plusieurs résidants. Ils doivent réapprendre à faire confiance et s’adapter à la nouveauté. Nous apprécions toujours ce lien nouveau que nous apportent les nouvelles personnes, même si cela crée des bouleversements et des réaménagements. Les questions, les réflexions enrichissent nos débats, nos recherches, elles viennent aussi réinterroger nos pratiques, nos attitudes. Nous vivons ce même phénomène lorsque nous accueillons des stagiaires, comme cette année, une monitrice éducatrice à l’IFTS. Cette personne a effectué son stage d’avril 2011 à janvier 2012 sur la maison de « Bon Accueil » qui n’a pas subit les « tribulations » des autres maisons, concernant le changement d’accompagnants. Elle a su apporter du neuf par les activités qu’elle a développé autour de la photo, du bien-être et de l’esthétique, entre autre pour les femmes. Ces activités ont donné la possibilité à des résidants de travailler sur l’image de soi et des autres. Pour répondre aux besoins des nouvelles maisons, encore inachevées au niveau de la construction et sans expérience pour les accompagnants, notre équipe les a solidairement accueilli pour qu’ils puissent, pour les uns bénéficier d’un lieu où recevoir les personnes candidates et par la visite du collectif, leur donner un aperçu de ce qu’est une maison relais/pension de famille. Pour les autres, étant nos collègues de l’association, chacune des deux accompagnantes a expérimenté pendant 10 jours la vie en maison relais. Elles ont participé aux différentes activités, aux réunions d’équipe, aux supervisions et au travail du projet de service.

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Leurs réflexions nouvelles nous amènent et nous aident à développer et structurer notre pensée. Le second semestre a été mouvementé par le suivi de fin de travaux de la maison relais/pension de famille le « Magnolia ». Nous avons dû être très présents pour la fin de ceux-ci afin que la réception se fasse à la fin du mois de novembre, et que l’accueil des résidants puisse se faire début décembre. Ce délai a été respecté et nous avons effectué l’accueil de 12 résidants en 3 semaines. Chaque résidant a été reçu par les accompagnants et le responsable. L’inauguration du bâtiment a eu lieu après l’emménagement des résidants. Celle-ci a été organisée par la Mairie de Poisat, propriétaire du bâtiment géré par l’Oiseau Bleu. En effet, celui-ci regroupe la maison relais/pension de famille, une crèche, et 3 appartements sociaux pour personnes âgées. Ainsi, cela permettra de créer du lien inter population/génération.

4 – OBJECTIFS 2012 Concernant l’année 2012, nous souhaitons encore développer notre travail de partenariat et continuer le lien avec les médecins de l’Hôpital de St Egrève mis en place cette année. Compte tenu de l’évolution de certaines pathologies et/ou maladies, nous souhaiterions faire évoluer notre réflexion sur l’accueil et l’accompagnement de ces personnes en très grande difficulté, et faire face à un étayage déjà en place mais qui présente certaines limites. Ce travail déjà ébauché, serait à développer en partenariat avec les différents accompagnants sur les maisons relais/pensions de famille de l’Isère, nos financeurs, la Fondation Abbé Pierre avec laquelle nous avons signée une charte et la MGEN une convention. Les activités sont des formes de médiation très importantes, qui nous permettent un accompagnement de proximité, de façon individuelle, et/ou collective. Pour cela, il nous faut trouver des moyens tels que des salles que nous pourrions aménager de façon pérenne. C’est un projet qui serait à penser de façon mutualisée avec les différentes maisons relais/pensions de famille du centre ville. Nous allons terminer l’élaboration du projet de service débuté en 2010. L’ouverture de la maison relais/pension de famille de l’Isle d’Abeau se fera début 2012, et nous aurons à développer un travail de transversalité des services. Vincent CLOSSAIS, Coordinateur des maisons relais/pensions de familles de l’Oiseau Bleu