bilan relatif a la compilation des appels …

6520-06-08

RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

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BILAN RELATIF A LA COMPILATION DES APPELS TÉLÉPHONIQUES

Par Sylvie Bellot,

avec la collaboration de

Chantai Girard Fernande Lavergne

DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE PUBUQUE

pour

LA TABLE DE CONCERTATION RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Rouyn-Noranda Octobre 1996

SB/cm

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RÉGIE RÉGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

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BILAN RELATIF À LA COMPILATION DES APPELS TÉLÉPHONIQUES

Par Sylvie Bellot,

avec la collaboration de :

Chantai Girard Fernande Lavergne

DIRECTION RÉGIONALE DE LA SANTÉ PUBUQUE

pour

LA TABLE DE CONCERTATION RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Rouyn-Noranda Octobre 1996 Institut national de santé oubliaue du Québec

SB/cm 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606

ISBN : 2-9805131-2-1

DÉPÔT LÉGAL - 48?trimestre 1996 i ; . ; • BIBLIOTHÈQUE NATIONALE QUÉBEC , BIBLIOTHÈQUE NATIONÀLE.CANADA

Reproduction autorisée à des fins non commerciales avec mention de la source. Toute reproduction totale ou partielle doit être fidèle au texte utilisé

Ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide ... Régie régionale (08)

AVANT-PROPOS

La Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue est heureuse de vous présenter ce bilan.

La Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue a toujours été soucieuse de répondre adéquatement aux besoins des personnes suicidaires et de leur entourage pour l'ensemble de l'Abitibi-Témiscamingue.

C'est pourquoi elle concluait, en 1988, une entente avec la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, pour le traitement et l'interprétation des données statistiques portant sur les interventions téléphoniques effectuées par les bénévoles des centres ou comités locaux de prévention du suicide.

En 1990, une première compilation des interventions téléphoniques effectuées entre le 2 août 1985 et le 31 mars 1988 était produite. Les résultats de ce rapport se sont avérés particulièrement utiles pour les intervenants et intervenantes travaillant à la prévention du suicide. Ils ont en effet permis de mieux cibler les interventions. Certains éléments du programme ont été renforcés, améliorés ou développés, non seulement en ce qui a trait à l'intervention téléphonique mais aussi en lien avec les stratégies de prévention et de postvention.

La présente version du bilan des interventions téléphoniques a été constituée à partir de la compilation des grilles d'information pour la période du 1er avril 1988 au 31 mars 1994. Cela permet de faire le portrait des personnes en difficulté et de mieux connaître l'achalandage de la ligne d'intervention téléphonique régionale.

L'ensemble des données nous permettra de mieux cibler encore la clientèle et d'orienter nos interventions en conséquence.

iii


La Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue désire remercier madame Sylvie Bellot, agente de recherche à la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, qui a assuré l'analyse des données, et ses collaboratrices, mesdames Chantai Girard et Fernande Lavergne, pour la réalisation de ce document. Je tiens aussi à souligner l'apport du secrétariat de la Direction de la santé publique à la Régie régionale qui a effectué la saisie des données.

Je tiens finalement à remercier tout particulièrement l'ensemble des bénévoles de la ligne d'intervention téléphonique en prévention du suicide qui ont systématiquement recueilli l'information auprès de chacun des utilisateurs de la ligne, puis l'ont transcrite et codifiée sur les grilles prévues à cet effet. Sans eux, un tel bilan serait impossible.

À toutes et à tous, mille fois merci.

Donald Barrette

Président de la Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue.

iv

Ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide . Régie régionale (08)

REMERCIEMENTS

Ces remerciements s'adressent tout d'abord à tous les bénévoles et responsables de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide qui ont contribué de près ou de loin à la cueillette d'informations relatives aux appels téléphoniques reçus pour les six années étudiées (avril 1988 à mars 1994) et qui ont supporté cette démarche de différentes façons, à diverses occasions.

U ne faut pas non plus oublier les secrétaires de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue qui ont effectué la saisie informatique des milliers de grilles analysées ici.

Un remerciement plus spécifique s'adresse à Chantai Girard de la Régie régionale qui a procédé à l'élaboration, la vérification et l'épuration du fichier concernant les grilles d'informations, travail d'envergure et exigeant qui constituait le point de départ de la présente étude. Fernande Lavergne, de la Régie régionale, s'est avérée aussi une collaboratrice précieuse, apportant son support constant et diverses informations pertinentes pour l'analyse des données.

Des remerciements particuliers s'adressent également aux personnes qui ont bien voulu lire et apporter leurs commentaires et suggestions à la version préliminaire de ce document, en l'occurrence : Nicole Berthiaume, Gaétanne Cormier, Alain Couture et Fernande Lavergne, tous de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue.

Soulignons, finalement, la précieuse collaboration de Claudette Martel, qui a effectué la mise en page de ce document, et de Gaétanne Cormier, qui a accepté de relire la version finale.


vi


LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

CLSC : Centre local de services communautaires CPS : Centre de prévention du suicide C.S. : Centre de santé CRSSSAT : Conseil de la Santé et des Services sociaux de rAbitibi-Témiscamingue L.I.T. : Ligne d'intervention téléphonique

M.R.C. : Municipalité régionale de comté

vii


i

viii


TABLE DES MATIÈRES

AVANT-PROPOS iii

REMERCIEMENTS . . v

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS vii

TABLE DES MATIÈRES ix

USTE DES FIGURES xiii

LISTE DES TABLEAUX xvi

LISTE DES TABLEAUX À L'ANNEXE A xviii

INTRODUCTION . 1

CHAPITRE PREMIER : COMPILATION DES GRILLES D'INFORMATION SUR LES UTILISATEURS DE LA LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE 3

1.1 CONSIDÉRATIONS MÉTHODOLOGIQUES 3 LL1 Objet de l'étude 3 7.7.2 Source des données 3 1.1.3 Constitution des fichiers de données \ . . . . 4 7.7.4 Limites des données 11 1.1.5 Traitement et analyse des données . . . . . 12

7.2 CARACTÉRISTIQUES DE L'ENSEMBLE DES APPELS TÉLÉPHONIQUES . . . 12 7.2.7 Évolution du nombre d'appels d'avril 1988 à mars 1994 . . . . . . . . . . . 12 7.2.2 Caractéristiques des appels liées au temps 14 1.2.3 Autres caractéristiques des appels 18 1.2.4 Raisons des appels 24 7.2.5 Niveau de risque de suicide et niveau d'urgence des appels 24 1.2.6 Moyens ayant permis de connaître la ligne d'intervention téléphonique . . 26

1.3 PROFIL DES PREMIERS APPELANTS DE LA LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE 30 1.3.1 Caractéristiques sociodémographiques des premiers appelants 31 7.3.2 Autres caractéristiques des premiers appelants . . 37 1.3.3 Antécédents suicidaires des premiers appelants . . 40

ix


1.3.4 Niveau de risque de suicide et niveau d'urgence des appels 41 1. 3.5 Moyens ayant permis de connaître la ligne téléphonique 43

1.4 COMPARAISON DES RÉSULTATS OBTENUS AVEC CEUX DE L'ENQUÊTE SOCIALE ET DE SANTÉ 1992-1993 ET CEUX DE L'ÉTUDE RÉGIONALE SUR LA PROBLÉMATIQUE DU SUICIDE 45

CHAPITRE 2 : COMPILATION DES FACTURES TÉLÉPHONIQUES DE LA LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE . 47

2.1 CONSIDÉRATIONS MÉTHODOLOGIQUES 47 2.L1 Objet de l'étude 47 2.1.2 Source des données 47 2.1.3 Constitution des fichiers de données 48 2.1.4 Limites des données 48 2.1.5 Traitement et analyse des données 49

2.2 CARACTÉRISTIQUES DES APPELS TÉLÉPHONIQUES FACTURÉS 49 2.2.1 Évolution du nombre d'appels de novembre 1993 à octobre 1995 . . . . . . 50 2.2.2 Caractéristiques des appels liées au temps 50 2.2.3 Territoire de CLSC-CS de provenance des appels 53 2.2.4 Fonctionnement de la ligne téléphonique 55

CHAPITRE 3 : COMPARAISON DES DEUX SOURCES DE DONNÉES, LES GRILLES D'INFORMATION SUR LES UTILISATEURS DE LA LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE ET LES FACTURES TÉLÉPHONIQUES DE CELLE-CI 61

3.1 BILAN DES INFORMATIONS DISPONIBLES AVEC LA GRILLE D'INFORMATION 61

3.2 BILAN DES INFORMATIONS DISPONIBLES AVEC LES FACTURES TÉLÉPHONIQUES : 65

3.3 COMPARAISON DES GRELES ET DES FACTURES 67 3.3.1 Comparaison du nombre d'appels compilés 67 3.3.2 Comparaison dés informations disponibles 67

CONCLUSION 71

RECOMMANDATIONS 75

x


ANNEXE A : TABLEAUX DE DONNÉES 79

ANNEXE B : INSTRUMENTS DE CUEILLETTE ; 105 FICHE D'ÉVALUATION 107 GRILLE D'INFORMATION 113 EXEMPLE DE FACTURE TÉLÉPHONIQUE 121

BIBLIOGRAPHIE 123

xi


xii


LISTE DES FIGURES

CHAPITRE 1 :

Figure 1.1 Processus de sélection des appels pour retenir uniquement les premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 ". . . 10

Figure 1.2 Évolution du nombre d'appels de la L.I.T., Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 13

Figure 1.3 Répartition des appels de la L.I.T. selon l'année, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 15

Figure 1.4 Nombre moyen d'appels par mois de la L.I.T., Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 15

Figure 1.5 Répartition des appels de la L.I.T. selon l'heure, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 17

Figure 1.6 Répartition des appels de la L.I.T. selon la durée, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 19

Figure 1.7 Répartition des appels de la L.I.T. selon le CPS, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . 19

Figure 1.8 Répartition des appels de la L.I.T. selon l'appelant, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 21

Figure 1.9 Répartition des appels de la L.I.T. selon le territoire de CLSC-CS de résidence de l'appelant, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . 23

Figure 1.10 Raisons invoquées pour appeler la L.I.T. selon leur fréquence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . 25

Figure 1.11 Répartition des appels de la L.I.T. selon le niveau de risque et le niveau d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 27

Figure 1.12 Moyens ayant permis aux utilisateurs de connaître la L.I.T., Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 29

Figure 1.13 Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon le sexe et certains groupes d'âge, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . 32

xiii


Figure 1.14 Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon le sexe et l'occupation, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 34

Figure LIS Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon le sexe et la source de revenu, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 36

Figure 1.16 Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon le sexe et l'état civil, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 36

Figure 1.17 Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon leur territoire de CLSC-CS de résidence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . 38

Figure 1.18 Répartition des premiers appelants de la L.I.T. selon leur niveau de risque

et d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 42

CHAPITRE 2 :

Figure 2.2 Évolution du nombre d'appels de la LIT selon le mois et l'année, Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à octobre 1995 51

Figure 2.3 Répartition des appels de la L.I.T. selon le mois, Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à octobre 1995 . . . . 52

Figure 2.4 Répartition des appels de la L.I.T. selon la journée du mois, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 52

Figure 2.5 Répartition des appels de la L.I.T. selon l'heure de la journée, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 . 54

Figure 2.6 Répartition des appels de la L.I.T. selon le territoire de CLSC-CS de provenance, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 54

Figure 2.7 Répartition des appels de la L.I.T. selon le territoire de CLSC-CS de provenance et le fonctionnement de la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 57

Figure 2.8 Répartition des appels de la L.I.T. selon leur durée et le fonctionnement de la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 57

Figure 2.9 Répartition des appels de la L.I.T. selon le jour de la semaine et le fonctionnement de la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 . . 59

Figure 2.10 Répartition des appels de la L.I.T. selon les soirs d'écoute, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 59

xiv


LISTE DES TABLEAUX

CHAPITRE 1:

Tableau 1.1 Principaux problèmes rencontrés lors de la compilation des grilles d'information selon les CPS, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 5

CHAPITRE 3:

Tableau 3.1 Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la L:I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 62

Tableau 3.1 Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 63

Tableau 3.1 Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 64

Tableau 3.2 Liste des variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide pour lesquelles on enregistre moins de 50 % de valeurs manquantes, pour les appels de 5 minutes et plus, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 66

Tableau 3.3 Comparaison entre le nombre d'appels saisis via les grilles d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide et le nombre d'appels facturés à la L.I.T., Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à mars 1994 68

Tableau 3.4 Liste des variables provenant de la grille épurée d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide, et des factures téléphoniques de la LIT, Abitibi-Témiscamingue 69

xv


y

xvi


LISTE DES TABLEAUX À L'ANNEXE A

Tableau A. 1 Répartition des appels effectués à la L.I.T. en prévention du suicide selon le mois et l'année, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . . . . 80

Tableau A.2 Répartition des appels effectués à la L.I.T. en prévention du suicide selon certaines caractéristiques reliées au temps, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . 82

Tableau A.3 Répartition des appels effectués à la L.I.T. en prévention du suicide selon certaines caractéristiques, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . ! 83

Tableau A.4 Raisons invoquées lors de l'appel à la L.I.T. ën prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 84

Tableau A.5 Répartition des appels effectués à la L.I.T. en prévention du suicide selon le niveau de risque et le niveau d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 85

Tableau A.6 Moyens ayant permis aux utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide de connaître la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . . 85

Tableau A. 7 Caractéristiques sociodémographiques et autres des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . 86

Tableau A.8 Caractéristiques sociodémographiques des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide selon le sexe, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 88

Tableau A.9 Autres caractéristiques des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 89

Tableau A. 10 Prévalence des tentatives de suicide chez les premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide selon la date de survenue, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 90

Tableau A. 11 Moyens, utilisés lors des tentatives de suicide antérieures des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide selon la date de la ou des dernières tentatives, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 . . . . 91

Tableau A. 12 Prévalence des idées suicidaires chez les premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide selon la date de survenue, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 92

xvii


Tableau A. 13 Moyens envisagés lors d'idées suicidaires antérieures des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide selon la date de la ou des dernières idées suicidaires, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 93

Tableau A. 14 Niveaux de risque et d'urgence des appels provenant des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 94.

Tableau A. 15 Niveau de risque des appels selon le sexe et l'âge des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 95

Tableau A. 16 Niveau d'urgence des appels selon le sexe et l'âge des premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 95

Tableau A. 17 Moyens ayant permis aux premiers appelants de la L.I.T. en prévention du suicide de connaître la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94 96

Tableau A. 18 Nombre total d'appels téléphoniques et de minutes facturés par mois, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/11/93 au 20/10/95 97

Tableau A. 19 Répartition des appels téléphoniques selon le mois de l'année, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/11/93 au 20/10/95 . . . 98

Tableau A.20 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la journée du mois, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 . . . 99

Tableau A.21 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon l'heure de la journée, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 100

Tableau A.22 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la région et le territoire de CLSC-CS de provenance, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 101

Tableau A.23 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon le fonctionnement de la ligne, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 101

xviii


Tableau A.24 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la région, le territoire de CLSC-CS de provenance et le fonctionnement de la ligne, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 . . . 102

Tableau A.25 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la durée des appels et le fonctionnement de la ligne, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 102

Tableau A.26 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la journée de la semaine et les heures d'écoute de la ligne, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 103

xix


INTRODUCTION

La ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide a été mise sur pied, en Abitibi-Témiscamingue, au cours de l'année 1985 par plusieurs comités et centres locaux de prévention du suicide. Dès l'implantation de la ligne, des informations relatives aux appels ont été recueillies par les intervenants bénévoles pour, entre autres, tenter de mieux cerner les caractéristiques des personnes en difficulté.

Compte tenu d'une entente intervenue, en 1988, entre les centres et comités de prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue et le Conseil régional de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CRSSSAT)1, la Direction de la santé publique de la Régie régionale collabore au traitement et à l'interprétation des données statistiques sur les utilisateurs de la ligne d'intervention téléphonique (L.I.T.) régionale en prévention du suicide. Les résultats d'un premier bilan ont ainsi été publiés au printemps 19902, portant sur la période du 2 août 1985 au 31 mars 1988.

Le présent bilan consiste en une compilation des grilles d'information sur les utilisateurs de la ligne, pour la période allant du 1er avril 1988 au 31 mars 1994 afin de dégager :

certaines caractéristiques se rapportant à l'ensemble des appels téléphoniques, le profil des appelants.

Par ailleurs, un des objectifs sous-jacents à ce bilan est d'évaluer si l'instrument utilisé pour la cueillette des données (la grille d'information sur les utilisateurs de la ligne) est adéquat, en raison essentiellement des constats suivants :

la grille d'information employée est la même depuis plusieurs années; elle est volumineuse en termes d'informations recueillies;

1. Appelé aujourd'hui Régie régionale de la santé et des services sociaux de T Abitibi-Témiscamingue.

2. Table de concertation régionale en prévention du suicide et Conseil régional de la santé et des services sociaux de rAbitibi-Témiscamingue, Profil des utilisateurs de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide, avril 1990, 39 pages et annexes.

1


le remplissage et la codification des grilles exigent passablement de temps de la part des intervenants bénévoles de la ligne téléphonique;

- la saisie informatique des grilles par le personnel de secrétariat de la Régie régionale réclame également beaucoup de temps.

Pour répondre à cet objectif, il est donc apparu pertinent de comparer certaines informations provenant des grilles à d'autres provenant dés factures téléphoniques de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide. Une autre activité importante s'est donc ajoutée à la première, soit la compilation de certaines informations sur les appels à partir des factures téléphoniques de la ligne.

Enfin, la dernière activité découle des deux précédentes, il s'agit de comparer les informations provenant des grilles d'information à celles provenant des factures téléphoniques et de faire des recommandations à la Table de concertation régionale au regard de l'utilisation de la grille actuelle d'information sur les utilisateurs de la L.I.T..

Le rapport qui suit s'articule donc autour des activités mentionnées précédemment. Le premier chapitre présente les résultats de la compilation des grilles d'information sur les utilisateurs de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide. Le second fait état des résultats obtenus avec la compilation des factures téléphoniques de la L.I.T.. Quant au troisième chapitre, il est consacré à la comparaison des deux sources de données. La conclusion est finalement suivie de recommandations pour la Table de concertation régionale en prévention du suicide.

2


CHAPITRE PREMIER : COMPILATION DES GRILLES D'INFORMATION SUR LES UTILISATEURS DE LA UGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE

1.1 CONSIDÉRATIONS MÉTHODOLOGIQUES

1.1.1 Objet de l'étude

L'objectif premier de cette compilation est bien sûr de fournir un portrait des utilisateurs de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide et, ainsi, rendre compte en partie du travail fourni par les bénévoles. Compte tenu des informations disponibles (qui seront présentées dans la section suivante 1.1.2 Source des données), une première section fait état d'un certain nombre de caractéristiques pour l'ensemble des appels téléphoniques compilés. Puis, une seconde partie présente certaines caractéristiques propres aux personnes qui ont utilisé pour la première fois la L.I.T..

1.1.2 Source des données

Les données utilisées ici proviennent de la grille d'information sur les utilisateurs de la L.I.T., grille normalement complétée pour chacun des appels reçus. Il faut cependant préciser que les informations provenant de la grille sont le résultat d'une transcription. En effet, pour chaque appel reçu, les intervenants bénévoles recueillent des informations sur une fiche d'évaluation (une copie de la fiche d'évaluation est disponible en annexe). Ces dernières sont ensuite retranscrites sur la grille d'information puis codifiées en vue de la compilation informatique. Il importe aussi de spécifier que chaque grille se voit attribuer un numéro d'identification par le centré de prévention du suicide (CPS) qui transcrit les informations.

La grille d'information se présente en plusieurs sections (une copie de la grille d'information est disponible en annexe). La première recueille diverses informations sur l'appel téléphonique lui-même (date, heure, durée, type d'appelant, appel fait par un tiers, type d'appel, raisons de l'appel). La deuxième partie de la grille se rapporte plus spécifiquement au présent suicidaire

3


(tentatives et idées suicidaires au cours des deux derniers jours) puis aux antécédents suicidaires (idées et tentatives antérieures). Une troisième section porte sur diverses caractéristiques sociodémographiques ou autres afin de cerner davantage le profil de la personne en difficulté qui appelle. Enfin, les deux dernières questions concernent l'évaluation du risque suicidaire et l'évaluation de l'urgence de l'appel. Au total, la grille permet de recueillir 64 informations différentes concernant un même appel.

1.1.3 Constitution des fichiers de données

Constitution du fichier globaP

Un premier fichier global contenant des informations provenant de 8539 grilles a d'abord été constitué. Il couvre la période allant du 1er avril 1988 au 31 mars 1994, soit six années. Par ailleurs, il comporte des données provenant de huit CPS, soit :

- Amos, - La Sarre, - Malartic, - Rouyn-Noranda, - Val-d'Or, - Senneterre, - Lebel-sur-Quévillon, - Témiscamingue (Ville-Marie).

La qualité des données recueillies et compilées varie toutefois d'un centre à l'autre. À titre indicatif, le tableau 1.1 présente les principaux problèmes rencontrés lors de la constitution des différents fichiers. Ainsi, des problèmes liés à la numérotation des grilles ont été constatés dans 6 % des cas (439 grilles sur 8539) et le taux de couverture est surtout problématique pour les CPS de Senneterre et Lebel-sur-Quévillon. La section qui suit fait ainsi état des problèmes rencontrés avec les données de chacun des CPS, un fichier informatique spécifique à chacun ayant été constitué au préalable.

3. Cette section a été rédigée en grande partie par Chantai Girard.

4


Tableau 1.1 Principaux problèmes rencontrés lors de la compilation des grilles d'information selon les CPS, L.I.T. en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Problèmes rencontrés avec Période:couverte Nombre la numérotation des grilles , par la compilation total

CPS Numéro Numéro Numéro Total (avril 1988 à mars 1994 de grilles incongru manquant dupliqné = 72 mois) compilées N Grilles N Grilles N Grilles N Grilles N Mois Taux N

Amos 2 38 21 61 72 100,0% 1 376 La Sarre 3 47 29 79 72 100,0% 1 663 Malartic 1 13 89 103 72 100,0% 992 Rouyn-Noranda 2 56 21 79 71 98,6% 1 656 Val-d'Or 2 28 12 42 72 100,0% 1 560 Senneterre * 2 0 42 44 31 • 59,6% 212 Lebel-sur-Quévillon 0 1 76 77 25 34,7% 191 Témiscamingue 0 9 5 14 65 90,3% 889

Total 12 192 295 499 - - 8 539

* : Le CPS de Senneterre ayant été implanté en 1989, la période considérée ici va de décembre 1989 à mars 1994, soit 52 mois.

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la L.I.T.

5


Données provenant du CPS d'Amos :

Le fichier comporte des informations relatives à 1376 appels téléphoniques. On dispose de grilles d'information pour tous les mois de la période couverte, avril 1988 à mars 1994. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre deux et 52. Près de 250 grilles non saisies ont été trouvées dans des boîtes et finalement saisies pour être intégrées au fichier final (35 pour l'année 1992 et 205 pour l'année 1993). Dans le fichier final : - deux cas portent un numéro incongru;

. - 38 numéros sont manquants; • 21 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS de La Sarre :

Le fichier contient des informations relatives à 1663 appels téléphoniques. On dispose de grilles pour tous les mois de la période couverte. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre un et 55. 109 cas ont été trouvés en double et ont été enlevés au fichier. Quelques dates ont été corrigées. Dans le fichier final : • trois cas portent un numéro incongru; - 47 numéros sont manquants; - 29 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS de Malartic :

Le fichier contient des informations relatives à 992 appels téléphoniques. On dispose de grilles pour tous les mois de la période couverte. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre deux et 33. Quelques dates ont été corrigées. Les numéros passent subitement de 674 à 776, sans trou dans les dates. Les numéros ne suivent pas l'ordre des dates, ce qui rend difficile l'identification des valeurs manquantes.

6


Dans le fichier final : • un cas porte un numéro incongru; - 13 numéros sont manquants; • 89 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS de Rouyn-Noranda :

Le fichier contient des informations relatives à 1656 appels téléphoniques. On dispose de grilles pour tous les mois de la période couverte, sauf juillet 1993. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre zéro et 62. Environ 100 grilles non saisies ont été trouvées dans des boîtes et finalement saisies pour être intégrées au fichier final (surtout pour l'année 1993). 54 cas trouvés en double ont été enlevés. Quelques dates ont été corrigées. Dans le fichier final : • deux cas portent un numéro incongru; - 56 numéros sont manquants; • 21 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS de Val-d'Or :

Le fichier contient des informations relatives à 1560 appels téléphoniques. On dispose de grilles pour tous les mois de la période couverte. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre cinq et 55. Quelques dates ont été corrigées. Dans le fichier final : • deux cas portent un numéro incongru; - 28 numéros sont manquants; - 12 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

7


Données provenant du CPS de Senneterre :

Le fichier contient des informations relatives à 212 appels téléphoniques. II n'y a aucune grille pour : • l'année 1988 et l'année 1989 (sauf décembre 1989 où il y en a trois), ce qui est

normal puisque le CPS de Senneterre a été implanté en 1989 seulement; • novembre et décembre 1990; • novembre et décembre 1991; • novembre et décembre 1992; • l'année 1993; • janvier, février et mars 1994. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre zéro et 21. III cas (janvier à mai 1991) ont été enlevés au fichier à cause d'une double saisie. Dans le fichier final : - deux cas portent un numéro incongru; - aucun numéro n'est manquant, sans compter les 21 mois manquants; - 42 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS de Lebel-sur-Quévillon :

Le fichier contient des informations relatives à 191 appels téléphoniques. Il n'y a aucune grille pour: • l'année 1988; • l'année 1989; • l'année 1990; • janvier, février, mai et octobre 1991; • avril, mai, août et septembre 1992; • octobre, novembre et décembre 1993.

Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre zéro et 13. Environ 50 grilles non saisies ont été trouvées dans des boîtes et finalement saisies pour être intégrées au fichier final (surtout pour l'année 1993). quatre cas trouvés en double ont été enlevés au fichier final.

8


Dans le fichier final : a aucun cas ne porte un numéro incongru; - un numéro est manquant, sans compter les 47 mois manquants; • 76 numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Données provenant du CPS du Témiscamingue (Ville-Marie) :

Le fichier contient des informations relatives à 889 appels téléphoniques. Il n'y a aucune grille pour novembre et décembre 1990 ni pour janvier à mai 1991. Le nombre de grilles saisies chaque mois varie entre zéro et 28. Environ 100 grilles non saisies ont été trouvées dans des boîtes et finalement saisies pour être intégrées au fichier final (surtout pour l'année 1993). 195 cas trouvés en double ont été enlevés.

- . Quelques dates ont été corrigées. Dans le fichier final : - aucun cas ne porte un numéro incongru; - neuf numéros sont manquants, sans compter les sept mois pour lesquels nous n'avons

aucune grille; - cinq numéros reviennent deux ou trois fois bien qu'il s'agisse d'appels différents.

Le fichier global, constitué des données de tous les CPS, comporte bien sûr plusieurs lacunes puisqu'il est le résultat de l'agrégation des fichiers de chacun des CPS. Les limites propres aux données seront abordées dans la section suivante.

Constitution du fichier des premiers appelants

Certaines variables de la grille d'information fournissant des informations spécifiques sur les personnes en difficulté, il est apparu essentiel de constituer un fichier où l'unité de référence serait cette fois un appelant (une personne) plutôt qu'un appel téléphonique. Pour ce faire, il fallait donc sélectionner un échantillon de premiers appelants à partir du fichier de l'ensemble des appels. La procédure utilisée est la même que celle employée en 1990 pour effectuer le profil des utilisateurs de la ligne téléphonique régionale en prévention du suicide (voir figure 1.1).

9


Figure 1.1 Processus de sélection des appels pour retenir uniquement les premiers appelants de la LIT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la L.I.T.

10


De ce fait, sur les 8539 appels, on a d'abord retenu ceux provenant d'utilisateurs qui appelaient la ligne pour la première fois, soit 1936 appels. Ont été ainsi exclus les deuxièmes appels ou plus de même que ceux pour lesquels cette information n'était pas disponible. Ensuite, sur les 1936 premiers appels, on a retenu les appels d'une durée de 2 minutes ou plus. Les appels de moins de 2 minutes de même que ceux de durée indéterminée ont donc été exclus également. Enfin, sur les 1810 appels de 2 minutes ou plus, seuls les appels effectués par la personne elle-même et non pour le bénéfice d'un tiers ont été sélectionnés, ce qui donne un total de 1440 appels. Le fichier sur les premiers appelants comporte donc dès informations relatives à 1440 personnes.

1.1.4 Limites des données

L'énumération des différents problèmes rencontrés dans l'élaboration de chacun des fichiers de données, avant la constitution du fichier final regroupant l'ensemble des appels téléphoniques, met en évidence certaines limites propres aux données compilées. En effet, il est clair que celles-ci reflètent une fraction seulement de la réalité, plusieurs grilles n'ayant pu être compilées ou saisies pour diverses raisons.

À cela, il faut ajouter les possibilités d'erreurs ou d'omissions dues aux nombreuses manipulations de l'information et à la multiplicité des intervenants dans le processus de cueillette et de saisie des données. Ainsi, des erreurs peuvent se produire à différents niveaux :

lors de la transcription des informations sur la fiche d'évaluation, lors de la retranscription des informations de la fiche d'évaluation sur la grille d'information, lors de la codification des grilles d'information, lors de la saisie informatique des données provenant des grilles.

Malgré toutes ces limites, les données compilées permettent de rendre compte en partie des activités liées à la ligne d'intervention téléphonique en prévention du suicide et, bien sûr, du travail fourni par les bénévoles. Cela justifie la présentation d'un certain nombre de résultats.

11


1.1.5 Traitement et analyse des données

Les données ont été exploitées avec le progiciel SPSS mais n'ont pas fait l'objet, pour la plupart, d'un traitement statistique particulier. Il importe néanmoins de préciser que les réponses, pour lesquelles des codes aberrants ont été observés, ont été recodées pour être considérées comme des valeurs manquantes.

Les données ont été analysées en deux temps. Tout d'abord, il est question de l'ensemble des appels téléphoniques4 pour lesquels des grilles ont été compilées, saisies et traitées. En second lieu, l'analyse porte uniquement sur les premiers appelants de la ligne téléphonique : il est alors question d'individus et non plus d'appels téléphoniques.

Les analyses ont été faites pour l'ensemble de la région et non par territoire de CPS.

Le test du khi carré a été utilisé à quelques reprises pour évaluer s'il y avait une différence significative entre certains groupes d'appelants. Le seuil de signification retenu est 0,05 ou 5 %.

1.2 CARACTÉRISTIQUES DE L'ENSEMBLE DES APPELS TÉLÉPHONIQUES

Les données analysées ici se rapportent aux 8539 appels téléphoniques de la L.I.T.'.

1.2.1 Évolution du nombre d'appels d'avril 1988 à mars 1994

La figure 1.2 (tableau A.l en annexe) présente l'évolution du nombre d'appels compilés chaque mois au cours de l'ensemble de la période, qui s'étend du 1er avril 1988 au 31 mars 1994.

4. Il est à noter qu'une même personne peut appeler la ligne téléphonique à plusieurs reprises c'est pourquoi on parle d'appels téléphoniques et non d'appelants.

12

Figure 1.2

Evolution du nombre d'appels de la LIT, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/91

Nombre d'appels

200

160

100

60

V T ï T ï ï ï ï V I I T f Ï T T T T T T T T l 04 08 12 04 08 12 04 08 12

Mois

1988-89 mil 1989-90 1990-91

douroe: Qrlllee d'tnlormatlon sur lea utlllaateure de la LIT en prévention du auicide

V

Évolution du nombre d'appels de la LIT, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/91 au 31/03/94

Nombre d'appels

200

150 H

100-

50 -

1991-92 EZ] 1992-93 S U 1993-94


À l'exception de l'année 1990-1991 pour laquelle on constate une diminution du nombre d'appels, on observe globalement une tendance à la hausse du nombre d'appels compilés. On remarque aussi certaines fluctuations du nombre d'appels selon les mois et les années. Le nombre d'appels le moins élevé est enregistré en juillet 1988 (53 appels) et en juillet 1990 (50 appels). Par contre, les mois de mars 1993 et septembre 1993 comptent le plus grand nombre d'appels,respectivement 208 et 217 appels. Ces résultats doivent cependant être considérés avec prudence puisque pour plusieurs CPS, nous n'avons aucune grille d'information pour certains mois et certaines années (voir la section 1.1.3). Un autre élément important doit aussi être pris en considération ici, l'augmentation du nombre d'heures d'écoute hebdomadaire à partir du 1er avril 1991. En effet, le nombre d'heures est passé de 32 heures par semaine à 40 heures. Ceci peut donc expliquer en partie la hausse observée de 1988 à 1994.

1.2.2 Caractéristiques des appels liées au temps

Année de l'appel

Sur l'ensemble des 8539 appels compilés, on recense 52 appels (0,6 % des cas) pour lesquels l'année est inconnue. Pour ceux dont l'année est déterminée, on observe globalement (voir la figure 1.3 et le tableau A.2 en annexe) une tendance à la hausse au cours de la période 1988-1989 à 1993-1994, exception faite de l'année 1990-1991 où le nombre total d'appels est inférieur à 1988-1989. Un total de 1150 appels était enregistré en 1988-1989 et ce nombre atteint 1898 en 1993-1994, soit une hausse de 65 % en cinq ans.

Ici encore, il faut tenir compte de la hausse des heures d'écoute effectuée en 1991. Cela peut expliquer en bonne partie l'augmentation observée au cours de la période.

Mois de l'année de l'appel

La répartition des appels selon le mois de l'année (voir figure 1.4 et tableau A.2 en annexe) révèle que les mois de mars et d'octobre sont les plus achalandés pour la ligne téléphonique régionale. Le mois de mars occupe ainsi la première place avec une moyenne mensuelle de 135 appels. Il est suivi de près par le mois d'octobre qui cumule en moyenne 130 appels.

14


Figure 1.3 Répartition des appeis de la LIT selon Tannée, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

2000 n

1500 -

1000 H

500 -

Nombre d'appela

1988-1989 1990-1991 1992-1993 1989-1990 1991-1992 1993-1994

Année

Figure 1.4 Nombre moyen d'appels par mois de la LIT,

Abitibi-Témiscamingue, 01 /04 /88 au 31/03/94

150 Nombre d'appele

100 -

Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déo Mola

Source» Qrlllet d'Information sur lea utllleateura de la LIT

15


De façon plus générale, il semble que les périodes de janvier à avril puis de septembre à novembre soient les plus achalandées.

À l'inverse, c'est en juillet que l'on observe le nombre moyen d'appels le plus faible, soit 97 appels par mois.

Heure de l'appel

La ligne téléphonique régionale est en fonction de 20h à minuit tous les soirs et, en plus, de minuit à 4h du matin, du vendredi au dimanche inclusivement, ce qui représente un total de 40 heures d'écoute hebdomadaire. Toutefois, avant le 1er avril 1991, la L.I.T. offrait seulement 32 heures d'écoute hebdomadaire, aucun service n'étant disponible le lundi et le mardi.

La compilation des appels selon l'heure a été effectuée en fonction des heures de service de la ligne téléphonique mais n'a pu tenir compte du changement opéré en avril 1991. L'interprétation des données doit donc tenir compte de cet aspect.

La figure 1.5 (voir aussi tableau A.2 en annexe) présente ainsi la répartition des appels selon l'heure à laquelle ils ont débuté. On constate en premier lieu que l'information est considérée manquante dans 6,2 % des cas, soit parce qu'elle l'était effectivement, soit parce que l'heure ne correspondait pas à l'horaire de fonctionnement de la ligne. À ce sujet, il importe de souligner que les appels enregistrés entre 4h et 5h du matin ont tout de même été comptabilisés dans une catégorie spécifique, à titre indicatif seulement. Ils représentent une proportion infime de l'ensemble des appels, soit 0,3 %.

Plus globalement, on observe que les trois quarts (74,5 %) des appels sont effectués entre 20h et minuit et que la proportion diminue ensuite progressivement de minuit à 4h du matin, passant de 10 % entre minuit et 00h59 à 4,4 % de 03h00 à 03h59. Un tel résultat s'explique en bonne partie par le fait que la ligne est en fonction de minuit à 04h00 du matin seulement trois soirs sur sept5.

5. Il n'a pas été possible de distinguer les appels effectués du lundi au jeudi de 20h à minuit de ceux effectués les vendredi, samedi et dimanche de 20h à 4h le marin. Le jour de la semaine n'était en effet pas comptabilisé dans les grilles. L'imputation s'avérait par ailleurs impossible compte tenu de la longueur de la période étudiée (six ans).

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Figure 1.5 Répartition des appels de la LIT selon l'heure, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

En % 25,0 -î

20h à 21h A 22h à 23h à Oh A 1h à 2h à 3h à 4h et 20h59 21hS9 22h59 23h59 0h59 1h59 2hS9 3h59 plus

Heure Souroo: Grll lei d'information sur lea utlllaateura de la LIT

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Durée de l'appel

Sur l'ensemble des 8539 appels, la durée est indéterminée pour 419 d'entre eux, soit dans 4,9 % des cas (voir tableau A.2 en annexe). Lorsque la durée de l'appel est connue, on observe des variations importantes puisque cela fluctue entre 1 et 181 minutes selon le cas. Les données ont alors été regroupées pour faciliter l'analyse. Selon la figure 1.6, un appel sur dix (10,6 %) dure moins de 2 minutes, un peu plus du quart (28,0 %) ont une durée de 2 à 15 minutes, 22,3 % durent 16 à 30 minutes et 23,6 % 31 à 60 minutes. Enfin, 15,5 % des appels durent plus d'une heure.

On peut ici soulever l'hypothèse d'un biais lié à l'utilisation de la grille. En effet, celle-ci comportant de nombreuses informations, on peut penser qu'elle a plus de chances d'être remplie lorsque l'appel dure un certain laps de temps. Il est donc possible que ces résultats sous-estiment le nombre d'appels de faible durée tels ceux de moins de deux minutes.

Pour terminer cette section qui traite de certaines caractéristiques des appels liées au temps, il importe de demeurer prudent par rapport aux résultats observés, essentiellement en raison des limites propres aux données.

1.2.3 Autres caractéristiques des appels

Centre de prévention du suicide ayant traité l'appel

La figure 1.7 (voir aussi tableau A.3 en annexe) fait état de la répartition des appels compilés selon le CPS qui a complété les grilles d'information. On constate ainsi que sur l'ensemble des 8539 appels, les CPS de La Sarre et de Rouyn-Noranda viennent en tête de liste avec chacun près de 20 % des appels. Val-d'Or occupe le troisième rang avec 18,3 % des appels, puis Amos (16,1 %), Malartic (11,6 %),Témiscamingue(lÔ,4 %), Senneterre (2,5 %) et, enfin, Lebel-sur-Quévillon (2,2 %).

18


Figure 1.6 Répartition des appels de la LIT selon la durée, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

En %

Moins de 2 minutes

2 à 16 minutes

16 A 30 minutes Durée

31 à 60 minutes

Plus de 60 minutes

Figure 1.7 Répartition des appels compilés de la LIT selon le CPS

Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Rouyn-Noranda

992

8ouro«: Grilles d'information eur lea utillaateure de la LIT

19


Il est à noter qu'aucune valeur manquante n'a été observée pour cette variable dans le sens où l'information relative au CPS était toujours codifiée pour les grilles compilées. Cependant, ces résultats peuvent tout de même être biaisés compte tenu des problèmes liés à la constitution du fichier, particulièrement le fait que, pour plusieurs CPS, il manque des grilles pour certaines périodes (entre autres, Lebel-sur-Quévillon, Senneterre et Témiscamingue) et également parce que le CPS de Senneterre a été constitué au cours de la période étudiée, en 1989.

Type d'appel

Une des informations recueillies doit permettre de distinguer s'il s'agit d'un premier appel à la ligne téléphonique régionale ou si cela fait plusieurs fois que la personne contacte la ligne. Or, dans près du tiers des cas (29,1 %), l'information s'avère manquante ou erronée et conséquemment considérée indéterminée (voir tableau A.3 en annexe).

Lorsque l'information est disponible, on constate qu'il s'agit d'un premier appel pour près du tiers des appels (32,0 %) alors que pour les autres, il s'agit d'un second appel ou plus à la ligne téléphonique.

Type d'appelant

Le type d'appelant est indéterminé pour 8,0 % des appels (voir tableau A.3 en annexe). Lorsqu'il est connu, on observe que dans la très grande majorité (91,4 %) des cas, la personne contacte la ligne pour elle-même (voir figure 1.8). On enregistre ainsi seulement 8,3 % d'appels faits par une tierce personne et 0,3 % faits par un tiers organisme.

Appel fait par une tierce personne

Lorsque l'appel est effectué par une tierce personne, il s'agit le plus souvent d'un parent (46,1 %), d'un ami (35,3 %), d'une autre personne (13,6 %) et plus rarement du conjoint (5,1 %).

L'information n'est toutefois pas disponible dans 5,8 % des cas (voir tableau A.3 en annexe).

20


Figure 1.8 Répartition des appels de la LIT selon l'appelant


Tiers organiame non repréeentA (0,3 %ï

8ouroe> Grille» d'information aur lea utliiaateure de la LIT

21


Territoire de CLSC-CS de résidence de Vappelant

Le territoire de résidence de l'appelant correspond ici au territoire de CLSC-CS (Centre local de services communautaires ou Centre de santé) de la personne qui appelle6. Il s'agit d'une information manquante pour un peu plus de la moitié des appels téléphoniques, soit 53,1 % des cas.

Lorsque le territoire est connu, on constate que près des trois quarts des appels proviennent de Rouyn-Noranda, Amos et Val-d'Or7, ce qui correspond à peu près à la répartition réelle de la population (voir figure 1.9). On note cependant que le pourcentage d'appels en provenance d'Amos est supérieur au poids de sa population alors que c'est l'inverse pour le territoire de Val-d'Or. La situation de La Sarre et de Ville-Marie est semblable à celle de Val-d'Or : la proportion d'appels compilés est inférieure au poids réel de la population. Quant à Témiscaming, il compte sensiblement la même proportion d'appels que le poids qu'il représente au sein de la région, 2,5 % contre 2,4 %. Une très petite proportion d'appels (1,8 %) provient de résidents de la région 10 (Nord-du-Québec), plus particulièrement, Matagami, Lebel-sur-Quévillon et la Baie James. Enfin, un appel sur dix provient de l'extérieur de l'Abitibi-Témiscamingue8 et de l'extérieur du Nord-du-Québec.

Ces résultats doivent eux aussi être considérés avec prudence compte tenu des biais liés aux données.

6. Ce choix est basé sur le fait que de nombreuses informations sociosanitaires sont généralement disponibles pour cette entité géographique. En Abitibi-Témiscamingue, le territoire de CLSC-CS correspond exactement au découpage des municipalités régionales de comté (MRC), sauf la MRC Témiscamingue qui englobe les territoires de CLSC-CS de Témiscaming et de Ville-Marie.

7. Senneterre et Malartic font partie du territoire de CLSC-CS de Val-d'Or.

8. Cette situation s'explique par le fait que des résidents extérieurs à la région Abitibi-Témiscamingue (08) avaient le même code téléphonique régional (819), par exemple en Mauricie et en Estrie, et pouvaient accéder à la ligne téléphonique. La situation a été corrigée en 1995 par la mise en place d'un message d'accueil pour les non-résidents de rAbitibi-Témiscamingue, ayant le même code téléphonique régional.

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Figure t.9 Répartition des appels de la LIT selon le territoire

de CLSC-CS de résidence de l'appelant, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

t 1 1 1 1 1 r 30 20 10 0 10 20 30 40

^ G r i l l e s compilées I j Population réelle en 1991 en A.-T. (en %)

N.B.: Senneterre et Malartle «ont Inclue dane Val-d'Or Source: Qrillea d'Information aur lea utilteateura de la LIT

23


1.2.4 Raisons des appels

La grille d'information permet de recueillir les raisons invoquées par les utilisateurs pour appeler la ligne d'intervention téléphonique régionale. En fait, pour chaque appel, trois raisons différentes peuvent être nommées et codifiées.

Sur une possibilité totale de 25 617 raisons, 15 117 raisons ont été mentionnées et regroupées en 28 catégories différentes (voir figure 1.10 et tableau A.4 en annexe). Parmi celles-ci, deux s'avèrent un peu plus fréquentes, la solitude invoquée dans 14,5 % des cas et les idéations suicidaires dans 14,2 % des cas. Suivent ensuite par ordre décroissant, le fait d'être déprimé ou "down" (8,9 %), les problèmes familiaux (5,6 %) et la perte ou le deuil d'une personne (5,4 %). Les autres raisons représentent chacune moins de 5 % de l'ensemble des motifs mentionnés.

1.2.5 Niveau de risque de suicide et niveau d'urgence des appels

Pour chaque appel effectué à la ligne, l'intervenant bénévole doit évaluer le degré de risque suicidaire de la personne en difficulté de même que l'urgence de l'appel, à partir d'un certain nombre de critères9. Pour chacun de ces deux items, U doit donc choisir un chiffre sur une échelle allant de 1 à 9, 1 étant le niveau de risque ou d'urgence le plus faible et 9 le plus élevé.

9. Pour plus de précisions concernant ces critères, il est préférable de se référer aux documents suivants:

Wilfrid BÉRUBÉ, Roger DENONCOURT, Table de concertation régionale en prévention du suicide de rAbitibi-Témiscamingue. Cahier du participant. Formation à l'intervention téléphonique en situation de crise, septembre 1993, 68 pages et annexes.

Wilfrid BÉRUBÉ, Roger DENONCOURT, Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue. Activités d'apprentissage. Formation à l'intervention téléphonique en situation de crise, mars 1993, 34 pages.

En effet, tous les intervenants bénévoles doivent suivre une formation de base de 45 heures avant de pouvoir faire de l'intervention téléphonique. La formation est divisée en trois blocs: la sensibilisation, l'évaluation du potentiel suicidaire et l'intervention téléphonique en situation de crise.

24


Figure 1.10 Raisons invoquées pour appeler la LIT selon leur fréquence


Solitude Idées suicidaires

Déprime Problèmes familiaux

Perte ou deuil Faible estime de sol Prob. sentimentaux

Besoin renseignement Prob. psychiatriques

Séparation Rejet affectif

Prob. santé physique Agression sexuelle

Diff. financières Isolement

Problèmes de drogue Alcoolisme

Tentative de suicide Problèmes sexuels Violence familiale Prob. avec justice

Toxicomanie Inceste -ŒB o.am

Problèmes au travail 0.7% Chômage

Problèmes scolaires -S 0 3 * Grossesse problémat. -S °-2V

Prostitution H 0.0%

8ouro«: Grilles d'Information our lea utilleateura de la LIT

25


Pour simplifier l'analyse et l'interprétation des données, les scores ont été regroupés comme suit :

1 à 3 représentent un risque ou une urgence faible, - 4 à 6 représentent un risque ou une urgence modérée, - 7 à 8 représentent un risque ou une urgence élevée, - 9 représente un risque très élevé; pour l'urgence, le code 9 signifie que la personne

qui appelle décède au cours de l'appel.

Sur l'ensemble des appels compilés, on constate tout d'abord que le niveau de risque est indéterminé dans 4,3 % des cas (voir tableau A.5 en annexe). Lorsqu'il est estimé, le niveau de risque a été classé faible pour près de 40 % des appels et modéré pour près de 40 % également (voir figure 1.11). Le risque a néanmoins été considéré élevé pour 14,9 % des appels et très élevé pour 7,7

Pour sa part, le niveau d'urgence de l'appel est classé indéterminé pour 1 078 appels, soit 12,6 % des cas. En fait, il faut souligner ici qu'à l'origine le degré d'urgence était inconnu pour 460 appels seulement. Se sont ajoutés 618 cas pour lesquels l'urgence avait été codifiée 9 (code qui signifie que la personne est décédée) mais qui auraient été erronés10 et ont du être corrigés.

Dans les cas où le niveau d'urgence a été évalué (voir figure 1.11), un peu plus des deux tiers (69,4 %) des appels ont été considérés comme des urgences faibles, près du quart (23,8 %) comme des urgences modérées et 6,7 % comme des urgences élevées.

1.2.6 Moyens ayant permis de connaître la ligne d'intervention téléphonique

La grille d'information sur les utilisateurs de la ligne comporte une question traitant des moyens ayant permis à l'usager de connaître la ligne. En fait, une série de moyens est listée et la personne peut en nommer trois au maximum.

10. Après vérification auprès de responsables de la LIT, il semble qu'aucun suicide ne s'est jamais produit en cours d'appel.

26


Figure 1.11 Répartition des appels de la LIT

selon le niveau de risque et le niveau d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Niveau de risque -

Niveau d'urgence -

0,0% 25,0% 50,0% 75,0% 100,0%

L U I Faible H Modéré H H Élevé WM Très élevé

8ource: Grilles d'information aur lea utilisateurs de la LIT

27

Ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suidde Régie régionale (08)

Un total de 1869 moyens ont ainsi été inventoriés et classés (voir tableau A.6 en annexe et figure 1.12). Parmi les moyens identifiés, le bouche à oreille et la télévision viennent au premier rang, ayant été mentionnés chacun dans 14,7 % des cas. Suivent l'assistance téléphonique ou l'annuaire, cité dans 13,1 % des cas, un professionnel consulté (12,1 %), une affiche publicitaire (5,6 %), les journaux (2,2 %), certaines activités de promotion (1,7 %) et la radio (0,7 %). Dans un peu plus du tiers des cas, un autre moyen (non identifié) a été nommé. L'hypothèse émise pour expliquer qu'une catégorie résiduelle présente le pourcentage le plus élevé est la suivante. Bon nombre d'utilisateurs n'appelaient pas la ligne téléphonique pour la première fois. Or, la question sur les moyens listés semblait plutôt prévue pour les premiers appelants. Cela explique peut être le grand nombre de réponses «autre».

En somme...

La ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide a enregistré un nombre croissant d'appels d'avril 1988 à mars 1994, ce qui peut s'expliquer en partie par une augmentation des heures d'écoute hebdomadaire. Certaines périodes de l'année semblent cependant plus achalandées que d'autres, c'est le cas de janvier à avril et de septembre à novembre. À l'inverse, c'est en juillet que la ligne enregistre le moins d'appels.

Les trois quarts des appels sont effectués entre 20h et minuit mais cela s'explique en bonne partie par le fait que le service est offert de 20h à minuit tous les soirs et de minuit à 4h du matin seulement trois soirs sur sept.

La durée des appels fluctue beaucoup, allant de une à 181 minutes. La moitié dure cependant de deux à 30 minutes.

Près des trois quarts des appels analysés ici ont été traités par les CPS de La Sarre, Rouyn-Noranda, Val-d'Or et Amos.


Figure 1.12 Moyens ayant permis aux utilisateurs de connaître la LIT


Bouche à oreille

Télévision

Assistance téléphon.

Profession, consulté

Affiche publicitaire

Journaux

Activité promotion

Radio

Autre 35%

Source: Grilles d'Information sur les utilisateur» de la LIT

29


Dans près d'un tiers des cas, la personne contacte la ligne téléphonique pour la première fois. Par ailleurs, la très grande majorité des personnes appellent pour elles-mêmes et non pour un tiers. Lorsque l'appel est effectué par une tierce personne, il s'agit le plus souvent d'un parent ou d'un ami.

Enfin, la répartition géographique des personnes qui appellent correspond en bonne partie à la répartition réelle de la population. Ainsi, près des trois quarts des personnes qui téléphonent résident dans les territoires de CLSC-CS de Rouyn-Noranda, Amos et Val-d'Or.

r

Les raisons les plus souvent invoquées pour contacter la ligne téléphonique sont, par ordre décroissant, la solitude, les idéations suicidaires, le fait d'être déprimé, les problèmes familiaux et la perte ou le deuil d'une personne.

Dans la très grande majorité des appels, le risque suicidaire est considéré modéré ou faible. Le risque est jugé très élevé pour environ un appel sur treize. La situation est sensiblement la même pour l'urgence de la situation. Environ un appel sur quinze est considéré comme étant une urgence élevée.

Les moyens ayant permis de connaître la ligne téléphonique ne sont pas tous identifiés. Cependant, dans un peu plus de la moitié des cas, on retrouve, par ordre décroissant de mention, le bouche à oreille, la télévision, l'assistance téléphonique et un professionnel consulté.

1.3 PROFIL DES PREMIERS APPELANTS DE LA UGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE

Les données analysées ici se rapportent au fichier des premiers appelants, constitué de 1440 personnes.

30


1.3.1 Caractéristiques sociodémographiques des premiers appelants

Sexe

Alors que l'Abitibi-Témiscamingue compte un peu plus d'hommes que de femmes au sein de sa population (50,7 % contre 49,3 %H), un peu plus de la moitié des premiers appelants de la L.I.T. sont des femmes (52,7 %), les hommes étant représentés dans une proportion de 47,3 % (voir tableau A.7 en annexe). Le sexe demeure toutefois inconnu dans 1,3 % des cas.

Âge

L'âge des premiers appelants varie considérablement, allant de 12 à 86 ans (voir tableau A.7 en annexe).

La répartition selon le sèxe et certains groupes d'âge (voir figure 1.13 et tableau A.8 en annexe) met en évidence des différences significatives d'un point de vue statistique. Ainsi, chez les hommes, les premiers appelants sont en majorité âgés de 20-29 ans (37,2 %) et de 30-39 ans (25,4 %). Chez les femmes, ce sont les mêmes groupes d'âge qui constituent la majorité des premiers appelants, toutefois, à l'inverse des hommes, les 30-39 ans sont un peu plus nombreuses que les 20-29 ans (31,9 % contre 27,9 %). Les 10-19 ans forment le troisième groupe d'appelants, par ordre d'importance, tant chez les hommes que chez les femmes. Les 40-49 ans comptent pour leur part davantage de femmes que d'hommes (14,8 % contre 9,8 %) et c'est l'inverse chez les 50 ans et plus (6,6 % de femmes contre 10 % d'hommes) .

Langue

Dans 99,5 % des cas, soit près de la totalité, la langue parlée des premiers appelants est le français (voir tableau A.7 en annexe).

il. Chantai GIRARD, Nicole BERTHIAUME, La population et les ménages de la région de rAbitibi-Témiscamingue. Régie régionale de la santé et des services sociaux de rAbitibi-Témiscamingue, juin 1993, p.30.

31


Figure 1.13 Répartition des premiers appelants de la LIT

selon le sexe et certains groupes d'âge Abitibi-Témiscamingue, 01 /04 /88 au 31/03/94

En % 50,0 i

40.0

30,0 -

20,0 -

10,0 -

17,6 18,7

31,9 27,9

25,4

14,8

10,0

10-19 ans 20-29 ans 30-39 ans 40-49 ans 50 ans et plus

H H Hommes I I Femmes

Source: Grilles d'information sur lea utilisateurs de la LIT

32


Scolarité

Le niveau de scolarité des premiers appelants est inconnu pour les trois quarts d'entre eux, ce qui s'avère élevé (voir tableau A.7 en annexe).Dans les cas où l'information est disponible, on constate qu'un peu plus du tiers (35,6 %) se situe dans la catégorie 12 à 14 ans de scolarité, moins du tiers , soit 30,2 %, se classe dans le groupe des 9 à 11 ans de scolarité et un peu plus du quart a 15 ans et plus de scolarité. Les personnes peu scolarisées (moins de 9 ans) représentent 8 % de l'ensemble. Ces données sont toutefois difficiles à interpréter en raison du nombre très élevé de personnes pour qui l'information n'est pas déterminée.

Occupation

Le type d'occupation des premiers appelants est une information généralement connue; on recense seulement 0,2 % de personnes pour lesquelles cette donnée est indéterminée (voir tableau A.7 en annexe). Un peu plus du tiers des personnes sont sans emploi ou en chômage et, à l'inverse, un peu plus du tiers ont un emploi rémunéré. Près d'une personne sur cinq est étudiante et une sur dix au foyer ou retraitée.

Le type d'occupation varie néanmoins quelque peu selon le sexe (voir figure 1.14 et tableau A.8 en annexe). Ainsi, les personnes en chômage ou à la recherche d'un emploi de même que celles qui ont un travail rémunéré sont davantage représentées chez les hommes tandis que les femmes qui appellent la ligne téléphonique pour la première fois comptent plus d'étudiantes et de personnes au foyer ou retraitées. Ceci peut s'expliquer sans doute en partie par le fait que la région compte davantage de femmes que d'hommes au foyer.

Source de revenu

La source de revenu des personnes en difficulté qui contactent la L.I.T. pour la première fois n'est pas connue pour un peu plus du tiers d'entre elles (36,7 %), ce qui représente une proportion importante. Les données recueillies doivent donc être considérées avec réserve car elles peuvent être biaisées en raison du nombre élevé de non-répondants.

33



selon le sexe et l'occupation, Abitibi-Témiscamingue, 01 /04 /88 au 31/03/94

En % 50,0 -î

Sans emploi/ Emploi Etudiant Au foyer/ En chômage rémunéré Retraité


Source: Qrlllee d'Information aur lea utiliaateura de la LIT

34


Lorsque r information est disponible, on constate qu'un peu plus de 40 % vivent de l'aide sociale ou de 1 'assurance-chômage alors que le tiers tire son revenu d'un salaire. Une personne sur dix est dépendante du salaire de son conjoint ou de ses parents et une personne sur vingt reçoit une rente ou une pension. Enfin, une proportion de 7 % déclare tirer son revenu d'une source autre que celles nommées précédemment.

L'utilisation du test du khi deux n'a pas permis d'observer une différence significative entre les hommes et les femmes quant à la source de revenu (voir figure 1.15 et tableau A.8 en annexe).

État civil

L'état civil constitue une autre information pour laquelle on enregistre une proportion élevée de non-réponses, soit 14,9 %. Les résultats compilés sur l'état civil doivent donc en tenir compte (voir tableau A.7 en annexe).

Les célibataires semblent constituer la majorité des premiers appelants, ils représentent 52,3 % de ceux pour qui l'information est connué. Les personnes séparées ou divorcées arrivent au deuxième rang avec le quart des premiers appelants. Enfin, on compte 18,1 % de personnes mariées ou vivant avec un conjoint de fait et seulement 3,5 % de veufs ou veuves.

On observe par ailleurs des différences significatives entre l'état civil des hommes et celui des femmes (voir figure 1.16 et tableau A.8 en annexe). Les célibataires regroupent près des deux tiers des premiers appelants masculins comparativement à moins de la moitié des femmes. Les femmes mariées ou conjointes de fait sont, pour leur part, deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins (24,3 % contre 11,2 %) parmi les premiers appelants.

35



selon le sexe et la source de revenu, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

En % 50,0

Aide sociale/ Salaire Salaire conjoint/ Rente/ Autre Ass.chômage parents Pension


8ource: Ûrillea d'information aur les utilisateur® de la LIT


selon le sexe et l'état civil, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

En %

43,0

Célibataire

25,0 27,3

Séparé/ Divorcé

24,3

11,2

Marié/ 4

Conjoint de fait

5.5

Veuf-ve

Hommes I I Femmes

• : p < " 0,000 Source: Grillee d'information aur lea utllisateura de la LIT

36

Régie régionale (08)

Territoire de CLSC-CS de résidence

Le territoire de résidence des premiers appelants est une information non disponible pour près de la moitié d'entre eux, précisément 47,8 % (voir tableau A.7 en annexe). Les données disponibles doivent donc être interprétées avec prudence car elles peuvent faire l'objet d'un biais important en raison du nombre particulièrement élevé de non-répondants. Il faut aussi préciser que les données ont été regroupées par territoire de CLSC-CS pour la région de l'Abitibi-Témiscamingue.

Selon les informations fournies, un peu plus de la moitié des personnes en difficulté proviennent des territoires de CLSC-CS de Rouyn-Noranda et Val-d'Or (voir figure 1.17), respectivement 28,0 % et 27,3 %. On retrouve ensuite Amos avec 14,1 % de répondants, puis La Sarre avec 9,2 % de répondants, Ville-Marie avec 7,7 % et Témiscaming avec 2,0 %. Une proportion de 3,6 % des premiers appelants déclarent résider dans la région Nord-du-Québec, soit les secteurs de Lebel-sur-Quévillon, Matagami et Baie James tandis que 8,1 % ne proviennent ni de l'Abitibi-Témiscamingue ni du Nord-du-Québec.

Comme en fait foi la figure 1.17, les résultats obtenus pour l'Abitibi-Témiscamingue correspondent en bonne partie à la répartition réelle des effectifs de population dans la région.

1.3.2 Autres caractéristiques des premiers appelants

Vit seul(e)

Une des questions de la grille visait à identifier si la personne vivait seule ou non. Or, une fois encore, les données compilées révèlent que l'information n'est pas connue pour près d'un appelant sur six (16,9 %) ce qui oblige à considérer prudemment les résultats (voir tableau A.9 en annexe).

Il semble que les résultats soient assez partagés : un peu plus de la moitié des premiers appelants déclarent ne pas vivre seuls (52 %) tandis que c'est le cas de 48 % d'entre eux.

37



selon leur territoire de CLSC-CS de résidence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

i 1 1 1 1 1 r 30 20 10 0 10 20 30 40 ^ G r i l l e s compilées t I Population réelle en

1991 en A.-T (en ft) Source: Grl l leo d'Information aur lea uti l isateurs de la LIT

38


Suivi professionnel

Bien qu'il s'avère intéressant de savoir si la personne en difficulté, qui contacte la L.I.T. pour la première fois, est suivie par un professionnel en rapport avec le problème actuel, les résultats révèlent qu'on ne dispose pas de cette information dans un peu plus de quatre cas sur dix (42,7 %) (voir tableau A.9 en annexe). Pour cette raison, les données analysées doivent être considérées avec prudence.

Quand l'information est disponible, on constate que près des deux tiers des personnes (65,8 %) déclarent être suivies par un professionnel, soit un professionnel en bureau ou en clinique privée, dans le réseau de santé et des services sociaux (CH, CSS, CLSC, CA) ou encore dans une institution d'enseignement (polyvalente, collège, université). Cependant, il est à noter que la grille ne permet pas d'identifier précisément le type de professionnel consulté.

Consommation de psychotrope avant l'appel téléphonique

Pour près d'une personne sur deux (46,7 %), on ne sait pas si l'appelant a consommé une substance psychotrope avant d'appeler la ligne téléphonique (voir tableau A.9 en annexe).

Lorsque l'information est disponible, les données révèlent qu'un peu plus du tiers des premiers appelants déclarent avoir consommé une substance psychotrope avant de téléphoner.

Type de psychotrope consommé

Parmi les types de psychotropes consommés avant d'appeler la ligne téléphonique, l'alcool semble la substance la plus répandue puisqu'une personne sur deux (51,3 %) déclare en avoir consommé (voir tableau A.9 en annexe). La consommation de médicaments semble aussi très courante puisque 45,0 % des personnes mentionnent en avoir pris. Enfin, seulement 15,2 % ont indiqué avoir pris une autre drogue.

39


1.3.3 Antécédents suicidaires des premiers appelants

Prévalence des tentatives de suicide et moyens utilisés

La grille d'information permet de savoir si la personne a déjà tenté de se suicider, soit au cours des dernières 48 heures, soit antérieurement.

Pour un peu plus du tiers des premiers appelants (34,9 %), on ne sait pas si la personne a tenté de se suicider au cours des deux derniers jours (voir tableau A. 10 en annexe). Dans les cas où rinformation est déterminée, les données révèlent que 7,6 % des personnes ont effectivement tenté de se suicider durant les dernières 48 heures.

Par ailleurs, dans 41,5 % des cas on ne sait pas si les personnes ont déjà attenté à leurs jours antérieurement (voir tableau A. 10 en annexe). Pour ceux ayant fourni rinformation, on recense une proportion importante de personnes ayant déjà tenté de se suicider antérieurement, soit 42,7 %.

Sur les 360 appelants ayant déclaré avoir tenté de se suicider antérieurement, cela s'est produit il y a moins de deux ans pour 132 (36,7 %) d'entre eux, il y a deux à cinq ans pour 43 (11,9 %), il y a plus de cinq ans pour 39 (10,8 %) et à une période indéterminée pour 122 (33,9 %) d'entre eux. Il est à noter ici que les catégories énumérées précédemment ne sont pas mutuellement exclusives; de ce fait un même appelant peut avoir tenté de se suicider il y a moins de 2 ans et il y a plus de cinq ans.

Parmi les différents moyens utilisés lors des tentatives de suicide, les intoxications apparaissent comme le moyen le plus souvent mentionné (voir tableau A. 11 en annexe). Dans 54 % des cas de tentative de suicide, les personnes ont essayé de s'intoxiquer. Un instrument contondant ou tranchant a été utilisé dans 17,2 % des cas, l'asphyxie a été mentionnée dans 10 % des cas et une arme à feu a été employée dans 8,5 % des cas. Les autres moyens comptabilisent chacun moins de 5 % des cas de tentative.

40


Prévalence des idées suicidaires et moyens envisagés

Bien qu'on ne sache pas dans 20 % des cas, si les appelants ont eu des idées suicidaires au cours des dernières 48 heures, lorsque l'information est disponible on constate que la majorité (57,0 %) déclare en avoir eu durant les deux jours précédant l'appel (voir tableau A. 12 en annexe).

En outre, un peu plus du tiers (36,0 %) déclare avoir eu des idées suicidaires antérieurement, ce qui représente 63,2 % des cas pour lesquels l'information est déterminée.

Lors d'idées suicidaires, les moyens envisagés pour passer à l'acte diffèrent peu de ceux utilisés lors des tentatives (voir tableau A. 13 en annexe). Ainsi, les intoxications viennent encore au premier rang et ont été envisagées dans un peu plus du tiers des cas. Toutefois, on retrouve ensuite par ordre décroissant de mention, l'arme à feu, l'instrument contondant ou tranchant, l'asphyxie et le véhicule. Les autres moyens ont été envisagés dans moins de 5 % des cas.

1.3.4 Niveau de risque de suicide et niveau d'urgence des appels

Niveau de risque de suicide

Le niveau de risque a été estimé pour la quasi-totalité des premiers appelants puisque l'information est disponible pour 98,5 % d'entre eux (voir tableau A. 14 en annexe). Les résultats peuvent donc être considérés exempts de biais à cet égard.

La plus grande proportion des appels, soit environ quatre sur dix (42,4 %), se situe dans la catégorie «risque modéré» et un peu plus du tiers dans la catégorie «risque faible» (voir figure 1.18). line proportion de 17,6 % des appels provenant des premiers appelants a cependant été évaluée à «risque élevé» et 4,5 % à «risque très élevé».

Les données révèlent par ailleurs que le niveau de risque ne varie pas de façon statistiquement significative selon le sexe ou le groupe d'âge des appelants (voir tableau A. 15 en annexe).

41



selon le niveau de risque et le niveau d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01 /04 /88 au 31/03/94

Niveau de risque

Niveau d'urgence

iH i

I I I 1- • —1 0% 20%

O Faible

40%

Modéré

60% 80% 100%

Elevé H I Très élevé

42


Niveau d'urgence

En ce qui concerne le niveau d'urgence, l'information n'est pas disponible pour 7,2 % des premiers appelants (voir tableau A. 14 en annexe). De surcroît, plusieurs cas ayant été codifiés «9», ce qui signifie que la personne est décédée au bout du fil, ont du l'être à nouveau pour être considérés indéterminés, compte tenu du fait que ce genre de situation ne s'était jamais produit. Il y avait eu semble-t-il erreur de codification. On peut néanmoins penser que plusieurs de ces cas étaient de niveau d'urgence «élevé» et qu'il y a une sous-estimation de ce niveau d'urgence. Somme toute, les données concernant le niveau d'urgence des appels des premiers appelants comportent certains biais dont il faut tenir compte dans l'interprétation des résultats.

Pour les appels dont le niveau d'urgence a été codifié, la grande majorité d'entre eux ont été classés dans la catégorie «urgence faible» (62,7 %) et un peu plus du quart (28,3 %) dans la catégorie «urgence modérée». Pour près d'un appelant sur dix (9 %), l'urgence a cependant été évaluée «élevée».

)

Le niveau d'urgence des appels ne varie pas vraiment selon le sexe des appelants (voir tableau A. 16 en annexe). Par contre, on observe certaines variations statistiquement significatives selon le groupe d'âge des appelants. De fait, la proportion d'appels ayant un degré d'urgence élevé est un peu supérieure chez les 40-49 ans de même que chez les 10-19 ans comparativement aux autres groupes d'âge où les appels urgents représentent moins de 10 % de l'ensemble.

1.3.5 Moyens ayant permis de connaître la ligne téléphonique

""Parmi les différents moyens ayant permis aux premiers appelants de connaître la ligne d'intervention téléphonique régionale, l'assistance téléphonique ou l'annuaire téléphonique est celui qui est mentionné le plus souvent, dans 18,9 % des cas (voir tableau A. 17 en annexe). Il est suivi de proche par le bouche à oreille avec 18,7 % des cas, puis d'un professionnel consulté (16,3 %) et de la télévision (14,9 %). Les autres moyens énumérés tels une affiche publicitaire, les journaux, une activité de promotion et la radio, sont mentionnés dans moins de 10 % des cas. La catégorie résiduelle «autre moyen» a tout de même été choisie dans 16,8 % des cas.

43


En somme...

Les personnes qui appellent la ligne téléphonique régionale pour la première fois sont un peu plus souvent des femmes que des hommes. On en retrouve dans toutes les catégories d'âge puisque cela va de 12 à 86 ans. Toutefois, près des deux tiers sont des jeunes adultes âgés de 20 à 39 ans, les hommes étant davantage représentés dans le groupe des 20-29 ans et les femmes dans le groupe des 30-39 ans. La quasi-totalité des premiers appelants parlent le français. Par ailleurs, on recense à peu près autant de personnes sans emploi ou en chômage que de personnes ayant un emploi rémunéré, respectivement un peu plus du tiers. Les trois quarts des premiers appelants sont des célibataires ou des personnes séparées ou divorcées. Les femmes mariées ou ayant un conjoint de fait sont néanmoins deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins.

Près de là moitié des premiers appelants vivent seuls. De plus, bon nombre d'entre eux semblent suivis par un professionnel. Dans plusieurs cas, la personne avait consommé de l'alcool ou des médicaments avant de téléphoner.

L'information sur les antécédents suicidaires de l'appelant n'est pas connue dans plus du tiers des cas. Lorsque c'est disponible, une personne sur treize déclare avoir tenté de se suicider dans les dernières 48 heures et quatre personnes sur dix mentionnent avoir déjà tenté de le faire antérieurement. Dans un peu plus de la moitié des cas, les personnes ont essayé de se suicider en ingurgitant diverses substances (intoxications). Enfin, la moitié des personnes pour lesquelles l'information est disponible déclarent avoir eu des idées suicidaires dans les 48 heures précédant l'appel.

La très grande majorité des premiers appelants sont considérés comme présentant un risque suicidaire modéré ou faible. Le risque suicidaire a été jugé élevé pour près d'une personne sur six et très élevé pour une personne sur 22. Le niveau d'urgence des appels est également considéré faible ou modéré dans la très grande majorité des cas, seul un cas sur dix étant jugé comme une urgence élevée.

Parmi les moyens ayant permis aux premiers appelants de connaître la ligne téléphonique, les plus cités sont, par ordre décroissant, l'assistance téléphonique, le bouche à oreille, un professionnel consulté et la télévision.

44


1.4 COMPARAISON DES RÉSULTATS OBTENUS AVEC CEUX DE L'ENQUÊTE SOCIALE ET DE SANTÉ 1992-199312 ET CEUX DE L'ÉTUDE RÉGIONALE SUR LA PROBLÉMATIQUE DU SUICIDE™

Compte tenu de la nature des données compilées, seuls les résultats concernant les premiers appelants seront comparés à ceux provenant de l'enquête sociale et de santé 1992-1993 et à ceux de l'étude régionale sur la problématique du suicide.

Dans un premier temps, il importe de préciser que les résultats obtenus avec la compilation des grilles d'information sur les utilisateurs de la ligne téléphonique régionale en prévention du suicide apparaissent plutôt complémentaires à ceux provenant de l'enquête sociale et de santé 1992-1993 ou de l'étude régionale sur la problématique du suicide. En effet, de façon générale, ils fournissent davantage d'informations sociodémographiques sur les personnes en difficulté que les autres sources mentionnées précédemment. Ceci s'explique en bonne partie par le nombre élevé de grilles compilées pour les premiers appelants.

En second lieu, quelques résultats pouvant être mis en relation avec ceux obtenus des deux autres sources sont présentés.

Parmi les raisons mentionnées pour contacter la ligne téléphonique régionale en prévention du suicide, on retrouve, entre autres, la solitude, les idéations suicidaires, le fait d'être déprimé, les problèmes familiaux et la perte ou le deuil d'une personne. Ceci nous amène à envisager l'hypothèse qu'une fraction des personnes qui contactent la ligne peuvent être considérées comme ayant un niveau élevé à l'indicé de détresse psychologique. Par ailleurs, les résultats révèlent que les femmes sont un peu plus nombreuses que les hommes à appeler la ligne téléphonique régionale en prévention du suicide. Or, l'enquête 1992-1993 avait mis en évidence le fait que la région comptait davantage de femmes que d'hommes ayant un niveau élevé à l'indice de détresse psychologique.

Le fait que près des deux tiers des premiers appelants soient âgés de 20 à 39 ans peut être mis en relation avec un des résultats de l'enquête sociale et de santé, à savoir que les

12. Sylvie BELLQT. Faits saillants pour la région de rAbitibi-Témiscamingue. Enquête sociale et de santé 1992-1993. Régie régionale de la santé et des services sociaux de i'Abitibi-Témiscamingue, 1996, pp.45-50.

13. Chantai GIRARD. La problématique du suicide en Abitibi-Témiscamingue. Régie régionale de ta santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue, 1996, 88 pages.

45


Témiscabitibiens de 25-44 ans sont plus nombreux que les autres Québécois à mentionner avoir déjà eu des idées suicidaires au cours de leur vie.

Enfin, les données sur les premiers appelants révèlent que l'intoxication apparaît comme le moyen le plus fréquemment employé pour tenter de se suicider. Ce résultat concorde tout à fait avec les observations de Girard (1996) qui a constaté que l'intoxication médicamenteuse était la première cause d'hospitalisation pour tentative de suicide, chez les hommes comme chez les femmes, en région.

46


CHAPITRE 2: COMPILATION DES FACTURES TÉLÉPHONIQUES DE LA UGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE

2.1 CONSIDÉRATIONS MÉTHODOLOGIQUES

2.1.1 Objet de l'étude

L'objectif premier de cette compilation est d'évaluer le type et la qualité des informations relatives aux appels qu'on retrouve sur les factures téléphoniques et voir dans quelle mesure ces informations peuvent être utiles aux intervenants de la L.I.T. en prévention du suicide.

Le second objectif est de comparer les informations obtenues à partir des factures avec celles provenant des grilles afin de pouvoir prendre certaines décisions quant à l'utilisation de la grille et la révision éventuelle de son contenu.

2.1.2 Source des données

Les informations compilées proviennent des factures téléphoniques relatives à la ligne d'intervention téléphonique en prévention du suicide! Toutefois la compilation s'est effectuée en deux temps.

Une première compilation plutôt globale a été effectuée pour les factures allant de novembre 1993 à octobre 1995, soit une période de 24 mois. En fait, deux types d'information ont été compilées pour chaque mois :

- le nombre total d'appels téléphoniques, - le nombre total de minutes facturées.

47


Une seconde compilation plus détaillée a été effectuée avec les factures d'août, septembre et octobre 1995, soit sur une période de trois mois. Pour chaque appel facturé, les informations suivantes ont été compilées :

- la date de l'appel (jour, mois et année), - l'heure de l'appel, - le secteur de provenance de l'appel (indice téléphonique sectoriel), - la durée de l'appel (exprimée en minutes).

2.1.3 Constitution des fichiers de données

Constitution du fichier global

Le premier fichier est relativement petit puisqu'il comporte deux informations pour chacun des 24 mois, donc un total de 24 enregistrements.

Constitution du fichier détaillé

Ce fichier comporte des informations relatives à 1596 appels facturés sur une période de trois mois, allant du 21 juillet 1995 au 20 octobre 1995.

2.1.4 Limites des données

Les données provenant des factures téléphoniques présentent à la fois des avantages et des désavantages.

Parmi les points positifs, mentionnons le caractère systématique des informations qui fait que le fichier ne comporte aucune donnée manquante. Ceci s'explique par l'automatisation du processus de facturation et le peu d'interventions humaines à ce niveau. Les fichiers obtenus ne comptent pas non plus de codes aberrants et les informations qu'on y retrouve sont précises, qu'il s'agisse de l'heure de l'appel ou encore de la durée de celui-ci. Finalement, les données provenant des factures s'avèrent fiables et valides.

48


Parmi les points négatifs, il faut bien sûr mentionner qu'il s'agit d'informations purement techniquès sur les appels. Les factures ne permettent donc pas d'obtenir des données sur les appelants ou encore sur l'intervention apportée par les bénévoles. Enfin, le nombre d'informations disponibles est limité pour chaque appel.

La compilation détaillée des appels portant sur une période limitée à trois mois, il importe de demeurer prudent dans l'interprétation des résultats.

2.2.5 Traitement et analyse des données

Ces données ont également été exploitées avec le progiciel SPSS. La date de l'appel téléphonique a permis d'identifier quel jour de la semaine l'appel avait été fait. La journée de la semaine de l'appel a donc pu être imputée une fois les données saisies. De plus, avec la journée de la semaine et l'heure de l'appel, il a été possible de vérifier si l'appel avait été effectué durant ou en dehors des heures de service de la ligne téléphonique.

D serait probablement possible d'assigner de la même façon le CPS qui a traité l'appel, l'information n'étant pas disponible sur la facture. Cependant, cela n'a pas été fait ici.

Le secteur de provenance de l'appel correspond au territoire de CLSC-CS dans lequel se situe la municipalité de résidence de l'appelant. Les appels en provenance de Lebel-sur-Quévillon, Matagami et la Baie James ont été regroupés sous une même entité, la région Nord-du-Québec.

Il faut aussi préciser que le logiciel Harvard Graphics (version 2.1), utilisé pour la production des figures, a été employé à quelques reprises pour générer des tendances d'évolution.

2.2 CARACTÉRISTIQUES DES APPELS TÉLÉPHONIQUES FACTURÉS

Une première section présente les résultats de la compilation des factures couvrant 24 mois, soit du 21 novembre 1993 au 20 octobre 1995. Ensuite, toutes les autres sections exposent les résultats obtenus de la compilation détaillée de trois factures, allant du 21 juillet 1995 au 20 octobre 1995.

49


2.2.1 Évolution du nombre d'appels de novembre 1993 à octobre 1995

De novembre 1993 à octobre 1995, un total de 11 437 appels ont été facturés à la ligne d'intervention téléphonique en prévention du suicide. En fait, c'est en janvier 1993 qu'on enregistre le plus petit nombre d'appels, soit 328, et, à l'inverse, le plus grand nombre d'appels a été enregistré en février 1995, soit 623 (voir figure 2.1 et tableau A. 18 en annexe). La moyenne mensuelle s'avère toutefois de 476 appels téléphoniques.

Un message d'accueil pour les appelants de l'extérieur de la région a été mis en place à partir d'avril 1995 et on constate que le nombre de messages d'accueil diffusés a diminué au cours de la période d'avril à octobre 1995.

La figure 2.2 révèle, pour sa part, que le nombre d'appels reçus par la ligne d'intervention est globalement à la hausse pour l'ensemble des deux années.

2.2.2 Caractéristiques des appels liées au temps

Mois des appels

La compilation des appels selon le mois de facturation (voir figure 2.3 et tableau A. 19 en annexe) révèle que septembre, octobre et février sont les mois où on a enregistré le plus d'appels au cours des deux années étudiées, avec une moyenne mensuelle supérieure à 550 appels.

Journée du mois des appels

Ces résultats comme ceux qui vont suivre maintenant proviennent de la compilation détaillée des appels qui porte sur trois mois. Certains résultats doivent donc être interprétés avec prudence.

La répartition des appels selon la journée du mois (voir figure 2.4 et tableau A.20 en annexe) met en évidence des fluctuations importantès selon les journées. Le minimum d'appels est enregistré la 21e journée du mois, avec une moyenne de 12 appels, et le maximum la 13e journée du mois avec 26 appels en moyenne. Finalement, du 21 juillet au 20 octobre 1995, la ligne a enregistré une moyenne de 18 appels par jour.

50


Figure 2.1

Répartition des appels de la LIT selon le mois et l'année, Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à octobre 1995

Nombre d'appels 700 -i

600 . _ _ ri . _ _—[-

400 - " — : " - ' m '

300 - .. T T > ? " - - - - 4 - -

200 - - :,. - ;;; - ::. - ;v, -,. - ,. - -: • • ••• • - :.. - ̂ 100 -

0 i i i i i i i r i i ( i i i i i i i i i i i i i N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O

I1993 I 1994 I 1996

L_J Appels reçus K i Messages d'accueil Moyenne mensuelle des appels

Source: Factures téléphoniques de la LIT

2 Evolution du nombre d'appels de la LIT selon le mois et l'année,

Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à octobre 1995

Nombre d'appels

N D J F M A M J J A S O N O J F M A M J J A S O 4993 I 1994 I 1995 I

——Total des appels Tendance d'évolution


51


Figure 2.3 Répartition des appels de la LIT selon le mois

Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à octobre 1995

Nombre d'appels

1200

1000

800

800

400

200

0 Nov D6o Jan Fftv Mar Avr Mai Jun Jul AoO Sep Oct

— Nov. es A oot. 04 • " Nov. 84 A oot. 86 -B-Tota l dee 2 anndee

Ôouroe: Paoturea télôphonlquea de la LIT

Figure 2.4

Répartition des appels de la LIT selon la journée du mois Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Nombre d'appels

Journées du mois

— Appela reçua Min / Max Moyenne

52


Heure des appels

Avant de présenter la répartition des appels selon l'heure, il importe de savoir que l'heure à laquelle est facturée l'appel est dans les faits tronquée. En effet, que l'appel soit effectué à 20h, 20hl5, 20h30 ou 20h58, l'heure de facturation est toujours 20h.

Par ailleurs, la ligne est ouverte tous les jours de 20 heures à minuit et les vendredis, samedis et dimanches de minuit à 4 heures du matin.La répartition des appels selon l'heure de la journée (voir figure 2.5 et tableau A.21 en annexe) met bien sûr en évidence un achalandage plus important lors des heures de fonctionnement de la ligne. Dès 19h, on constate une recrudescence des appels qui s'amplifient et atteignent un maximum de 20h à 21h. De minuit à 4h, le nombre d'appels va en diminuant, de plus il s'avère moins élevé, ce qui s'explique en bonne partie par le fait que ce service est seulement offert 3 jours sur 7. Enfin, on constate que même en dehors des heures de service, la ligne continue de recevoir un certain nombre d'appels.

2.2.3 Territoire de CLSC-CS de provenance des appels

Il importe dé préciser que le territoire de CLSC-CS de provenance de l'appel a pu être attribué à partir de l'indice téléphonique sectoriel fourni sur la facture. Ce dernier correspond généralement au nom de la municipalité de provenance de l'appel et garantit de ce fait l'anomymat des appels.

Les résultats (voir figure 2.6 et tableau A.22 en annexe) indiquent que la plus grande proportion des appels, soit près du tiers (32,0 %), provient du territoire de CLSC-CS de Val-d'Or (incluant évidemment Malartic). Amos apparaît en second avec un pourcentage légèrement inférieur, 29,6 %. Ensuite, on retrouve Rouyn-Noranda avec 19,4 % des appels, La Sarre avec 8,7 % et Ville-Marie 6,4 %. La ligne semble recevoir très peu d'appels en provenance de Témiscaming, on en recense en effet seulement 0,2 %. Enfin, un peu moins de 4 % des appels proviennent de la région Nord-du-Québec, plus précisément Lebel-sur-Quévillon dans la quasi-totalité des cas.

53


Figure 2.5

Répartition des appels de la LIT selon l'heure de la journée Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Nombre d'appels

Heures de la Journée

Figure 2.6 Répartition des appels de la LIT

selon le territoire de CLSC-CS de provenance, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

En %

î Sources Factures téléphonlauea de la LIT - i

j

54


Ces résultats diffèrent quelque peu de la répartition de la population au sein de l'Abitibi-Témiscamingue. En effet, le territoire de CLSC-CS de Rouyn-Noranda comprend presque autant de personnes que celui de Vai-d'or/Senneterre. De plus, Témiscaming apparaît ici sous-représenté. Ceci nous amène à formuler plusieurs remarques :

Le territoire de CLSC-CS de Val-d'or/Senneterre est le seul qui comporte trois CPS sur son territoire (Val-d'Or, Senneterre et Malartic) et c'est lui qui compte aussi le plus grand nombre d'appels.

Très peu d'appels proviennent de Témiscaming et effectivement, cette municipalité ne comporte pas de CPS.

Les appels de la région Nord-du-Québec proviennent presque exclusivement de Lebel-sur-Quévillon qui compte effectivement un CPS.

Compte tenu de ce qui précède, la question suivante est posée, à savoir : est-il possible que la présence d'un CPS dans un secteur donné ait un impact sur le volume d'activités de la ligne?

2.2.4 Fonctionnement de la ligne téléphonique

La journée de la semaine et l'heure de chaque appel étant connues, il était possible de déterminer combien d'appels avaient été faits durant ou en dehors des heures de fonctionnement de la ligne téléphonique. Ainsi, sur les 1596 appels compilés, près des deux tiers (62,9 %) ont été effectués pendant que la ligne était ouverte tandis que 37,1 % ont été faits en dehors des heures de service (voir tableau A.23 en annexe). .

Plusieurs informations seront maintenant présentées en distinguant les appels effectués pendant ou en dehors des heures d'ouverture de la ligne.

55


Territoire de CLSC-CS de provenance

La figure 2.7 qui illustre la répartition des appels selon le territoire de CLSC-CS de provenance et le fonctionnement de la ligne révèle que les appels effectués pendant les heures de service se distribuent de façon à peu près similaire à ceux effectués en dehors des heures de service (voir le tableau A.24 en annexe). Ils sont cependant un peu plus nombreux en général.

Durée des appels

Parmi l'ensemble des appels facturés à la ligne téléphonique, près des deux tiers (64,9 %) durent une minute ou moins (voir figure 2.8 et tableau A.25 en annexe). Toutefois, si l'on tient compte des heures de fonctionnement de la ligne, on constate que la quasi-totalité des appels faits en dehors des heures de service (95,8 %) ont une durée d'une minute alors que c'est le cas d'un peu moins de la moitié (46,5 %) des appels effectués lorsque la ligne est ouverte.

Quand la ligne est en service, environ un appel sur dix dure de deux à cinq minutes, un peu plus du quart des appels ont une durée de six à 30 minutes et 16 % durent plus d'une demi-heure.

Les données révèlent que certains appels faits en dehors des heures de service ont une durée supérieure à une minute, cela pouvant même aller à plus d'une demi-heure. Ceci peut s'expliquer de diverses manières :

les intervenants peuvent, pour diverses raisons, répondre à certains appels alors que la ligne est considérée fermée (exemple : à 4h01 le matin ou 0h05);

un intervenant peut décider de prendre un appel à minuit moins 2 minutes (heure de sa montre) alors que selon l'horloge de la compagnie de téléphone il est minuit passé. L'appel est donc facturé pour une heure où théoriquement la ligne est fermée.

56


Figure 2.7

eoo

Répartition des appels de la LIT selon le territoire de CLSC-CS de provenance et le fonctionnement de la ligne,


Nombre d'appels

500 -

400 -

300 -

200 î

100 -

Val-d'Or

3ouf

Amoe

LU

Rouyn- La Noranda Sarre

noe •u(

Vi l le- Témla- Région Marie earning Nord-du-Qué.

nom

l i

Figure 2.8 Répartition des appels de la LIT selon leur durée et

le fonctionnement de la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

En %

100 -

8 0 -

eo -

40 -

20 -

9,4 2.7

2 A S minutes

28.1

31 minutes et plue

LU CZJLI .

Souroe: Fact urea téléphonlquea de la LIT

57


Journée de l'appel

La répartition de l'ensemble des appels facturés au cours des trois mois étudiés révèle que les journées les plus achalandées sont, par ordre décroissant, le dimanche, le samedi et le mercredi ainsi que le vendredi (voir figure 2.9 et tableau A.26 en annexe). On remarque cependant que, le mercredi, à la différence des autres journées de la semaine, on enregistre un nombre d'appels faits en dehors des heures de service légèrement supérieur au nombre d'appels faits pendant que la ligne est ouverte.

Lorsqu'on examine de plus près les appels effectués uniquement pendant les heures de service (voir figure 2.10), on constate que le dimanche soir est de loin le soir le plus occupé avec une moyenne de 17 appels. Il est suivi du samedi soir avec 14 appels en moyenne, puis du vendredi soir avec 11 appels. Pour les autres jours de la semaine, on enregistre en moyenne 9 appels chaque soir de service.

Enfin, les données révèlent que c'est le samedi soir que l'on enregistre le plus d'appels de minuit à 4h du matin, en moyenne 7 appels. Au second rang, on retrouve le dimanche soir avec une moyenne de 5 appels puis le vendredi soir avec un nombre moyen de 4 appels de minuit à 4h.

58


Figure 2.9

25

Répartition des appels de la LIT selon le jour de la semaine et le fonctionnement de la ligne,

Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95 Nombre moyen d'appels

20 -

16

10 -

6 -

19 18 19 22

Mardi Mercredi Jeudi l Samedi Dimanche

Service: 20h à 23h69 M Service; 0h è 3h69 CZZlEn dehora dea heurea de aervlce

8ouroe:

Figure 2.10

Répartition des appels de la LIT selon les soirs d'écoute, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Nombre moyen d'appels

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche aolr aolr soir soir aoir aolr aoir

ES3 20h à 23h68 EU minuit A 3h59 Source: Facturea téléphonique» de la LIT

59


En somme...

De novembre 1993 à octobre 1995, les appels facturés à la ligne téléphonique régionale en prévention du suicide sont caractérisés par une tendance à la hausse. Le nombre d'appels fluctue d'un mois à l'autre, cependant les mois de septembre, octobre et février apparaissent les plus achalandés. Les factures des mois d'août, septembre et octobre 1995 révèlent qu'au cours de la journée, le plus grand nombre d'appels s'effectue surtout de 20h à 21h, soit dès l'ouverture de la ligne. On remarque cependant que la ligne reçoit des appels tous les jours en dehors des heures d'ouverture. Plus des trois quarts des appels (81 %) proviennent des seuls territoires de Val-d'Or, Amos et Rouyn-Noranda. La durée des appels varie beaucoup. Un peu moins de la moitié sont des appels d'une minute tandis qu'un peu plus du quart durent de 6 à 30 minutes. Les journées les plus occupées sont, par ordre décroissant, le dimanche, le samedi et le mercredi ainsi que le vendredi. Pour ce qui est du service offert de minuit à 4h du matin les soirs de la fin de la semaine (vendredi, samedi et dimanche), la soirée la plus achalandée est le samedi, suivi du dimanche et du vendredi.

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CHAPITRE 3 : COMPARAISON DES DEUX SOURCES DE DONNÉES, LES GRILLES D'INFORMATION SUR LES UTILISATEURS DELA LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE RÉGIONALE ET LES FACTURES TÉLÉPHONIQUES DE CELLE-CI

Afin de pouvoir faire des recommandations concernant la grille d'information sur les utilisateurs de la L.I.T. en prévention du suicide, un bilan des informations disponibles avec la grille sera effectué dans un premier temps et, en second lieu, un même exercice sera fait avec les factures téléphoniques. Enfin, les deux sources de données seront comparées.

3.1 BILAN DES INFORMATIONS DISPONIBLES AVEC LA GRILLE D'INFORMATION

Comme il a déjà été mentionné, la grille d'information est conçue de façon à recueillir 64 informations différentes relativès à un même appel, ce qui s'avère considérable. Néanmoins, la compilation des 8539 grilles a permis de constater que certaines questions n'ont souvent pas de réponse et que les grilles sont très rarement complétées d'un bout à l'autre.

Le tableau 3.1 indique la proportion de non-réponse pour chacune des variables de la grille, quant à l'ensemble des appels compilés de même que ceux dont la durée est égale ou supérieure à cinq minutes. Pour l'ensemble des appels, on constate que 35 informations ont un taux de non-réponse supérieur ou égal à 50 % dont 24 un taux supérieur ou égal à 75 %, ce qui s'avère très élevé. En ce qui a trait aux appels d'une durée de cinq minutes ou plus, 33 variables présentent un taux de non-réponse supérieur ou égal à 50 %. Ces résultats démontrent la nécessité d'épurer la grille en gardant uniquement les questions pour lesquelles on obtient un taux de réponse satisfaisant.

Deux autres variables se sont avérées non indispensables dans la grille, celles intitulées «précisions sur l'âge» et «précisions sur le lieu de résidence», pouvant être déterminées à partir d'informations déjà disponibles.

61


Tableau 3.1 Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la LIT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Numéro de la auestîonr E osemble des appels compilés Appels de 5 min. et plus Nom de la variable Total Valeurs Total Valeurs manquantes

N N % N N %

Ouestion 1: C.P.S. 8 539 0 0,0 7 217 0 0,0

Ouestion 2: Année de l'appel 8 539 35 0,4 7 217 29 0,4

Mois de l'appel 8 539 46 0,5 7 217 41 0,6 Jour de l'appel 8 539 61 0,7 7 217 51 0,7

Ouestion 3: Heure de l'appel 8 539 686 8,0 7 217 612 8,5

vuesuon î . Durée de l'appel 8 539 419 4,9 7 217 395 5,5

Ouestion S: Appelant 8 539 687 8,0 7 217 190 2,6

Ouestion 6: Tiers 677 50 7,4 609 39 6,4

Ouestion 7: Type d'appel 8 539 2 482 29,1 7 217 1 610 22,3

Ouestion 8: Même personne (2e appel ou +) 4 121 602 14,6 3 807 566 14,9

Ouestion 9: 1ère raison 8 539 1204 14,1 7 217 709 9,8

2ième raison 8 539 3 262 38,2 7 217 2 249 31,2 3ième raison 8 539 5 370 62,9 7 217 4 235 58,7

Ouestion 10: 1ère substance consommée 8 539 4 639 54,3 7 217 3 447 47,8

2ième substance consommée 8 539 7 941 i l S M 7 217 6 645 3ième substance consommée 8 539 8 068 nmmM 7 217 6 767

Ouestion 11: Tentative de suicide (48h) 8 539 4 200 49,2 7 217 3 013 41,7

Ouestion 12: 1er moyen 337 31 9,2 310 26 8,4

2ième moyen 337 294 ; * 310 269 3ième moyen 337 321 310 296 : 95>$-

Légende: Taux de non-réponse > = 50 % et < 75 % Taux de non-réponse > = 75 % :

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la LIT

62


Tableau 3.1 (suite) Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la LIT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Numéro de la question: Ensemble des appela compilés Nom de la variable Total Valeurs trinroqiumfefi Total Valeurs

N N % N N %

Ouestion 13: Idées suicidaires (48h) 8 539 3 100 36,3 7 217 1 958 27,1

Ouestion 14: 1er moyen 2 973 1 137 38,2 2 864 1085 37,9

2ième moyen 2 973 2600 • •.;J.7 ' v ̂ aHP̂ ÏV 2 864 2 498

3ième moyen 2 973 2 868 •f ^ M & i 2 864 2 764 Ouestion 15:

Tentative(s) antérieure(s) 8 539 4 896 57»3 7 217 3 551 49,2 Ouestion 16:

Nombre tentatives (-2 ans) 2 052 1 303 63*5 1 998 1 261 63,1 1er moyen 661 136 20,6 1 897 1 361 71,7

2ième moyen 661 550 1 897 1 778 3ième moyen 661 626 1 897 1 857 /: 97 ,9 ;

Nombre tentatives (2 à 5 ans) 2 052 1 775 1 998 1 725 1er moyen 163 52 1 873 l 757

2ième moyen 163 138 1 873 1 844 3ième moyen 163 156 1 873 1 863

Nombre tentatives (+ S ans) 2 052 1 796 •m 1 998 1 744 1er moyen 142 45 31,7 1 875 l 772 ^ 94,S ?

2ième moyen 142 119 1 875 1 848 '•-. 98,6 3ième moyen 142 131 1 875 1 862

Nombre tentatives (pér.indéter.) 2 052 1 133 55,2 1998 1 097 54,9 1er moyen 810 277 34,2 1 865 1 293 69,3

2ième moyen 810 615 • y . . i f 1 865 1 657 3ième moyen 810 732 1 865 1 756 •

Ouestion 17: Idées suicidaires antérieures 8 539 4 851 56,8 7 217 3 625 50,2

Ouestion 18: 1er moyen 2 763 1 467 2 699 1 423 52,7

2ième moyen 2 763 2 357 2 699 2 298 85,1 3ième moyen 2 763 2 613 2699 2 549 94,4

Ouestion 19: Sexe 8 539 696 8,2 7 217 209 2,9

Légende: Taux de non-réponse > = 50 % et < 75 Taux de non-réponse > « 75 % :


63

Ligne d'Intervention téléphonique régionale en prévention dn suidde ... Régie régionale (08)

Tableau 3.1 (suite) Inventaire des valeurs manquantes (incluant les codes aberrants) aux différentes variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la LIT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Numéro de là question: Ensemble dés appels compilés Appels de 5 min, et plus Nom dé la variable Total Valeurs iwamppanf̂ } Total Valeurs

N N % N N %

Ouestion 20: Age 8 539 2 986 35,0 7 217 1 861 25,8

Ouestion 21: Précisions âge 8 539

Ouestion 22: Langue 8 539 722 8,5 7 217 242 3,4

Ouestion 23: Scolarité 8 539 7 374 ï^msm 7 217 6 081

Ouestion 24: Occupation 8 539 4 412 51,7 un 3 194 44,3

Ouestion 25: Source de revenu 8 539 4 163 48,8 7 217 2 962 41,0

Ouestion 26: État civil 8 539 2 657 31,1 7 217 1 541 21,4

Ouestion 27: Personne vit seule 8 539 2 783 32,6 7 217 1 637 22,7

Ouestion 28: Suivi par 1er professionnel 8 539 4 424 51,8 7 217 3 193 44,2

Suivi par 2ième professionnel 8 539 8002 m mm 7 217 6 693 Suivi par 3ième professionnel 8 539 8 241 7 217 6 925

Ouestion 29: Lieu de résidence 8 539 4 535 53,1 7 217 3 395 47,0

Ouestion 30: Précisions lieu de résidence 8 539 4 525 53,0 7 217 3 395 47,0

Ouestion 31: 1er moyen de connaissance de la LIT 8 539 6 947 7 217 5 679 m-rmv.

2ième moyen de connaissance de la LIT 3ïème moyen de connaissance de la LIT

8 539 8 539

8 384 8 417

7 217 7 217

7069 7 100

S " © * * ! Ouestion 32:

Niveau de risque 8 539 367 4,3 7 217 127 1,8 Ouestion 33:

Niveau d'urgence 8 539 1078 12,6 7 217 703 9,7

Légende: Taux de non-réponse > = 50 % et < 75 % : Taux de non-réponse > = 75 % :


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À titre de démonstration, l'exercice d'épuration a été fait et le tableau 3.2 présente les variables de la grille pour lesquelles on enregistre moins de 50 % de valeure manquantes en regard des appels d'une durée de cinq minutes ou plus. On obtient un total de 29 variables, pour lesquelles le taux de réponse s'avère plus satisfaisant, ce qui représente en fin de compte un nombre encore important d'informations.

En dépit de plusieurs lacunes (problèmes de fiabilité des données mentionnés dans la section 1.1 du présent document et taux de non-réponse élevé pour bon nombre de variables), les données recueillies par les grilles et portant spécifiquement sur les premiers appelants de la L.I.T. présentent un intérêt certain. En effet, elles fournissent des informations relativement précises sur les caractéristiques sociodémographiques et autres des personnes en difficulté dans la région. Or, ces informations ne sont pas disponibles actuellement via d'autres sources connues, tels les enquêtes de Santé Québec et les fichiers fournissant des données sur les décès par suicide et les hospitalisations pour tentative de suicide.

3.2 BILAN DES INFORMATIONS DISPONIBLES AVEC LES FACTURES TÉLÉPHONIQUES

Tel que mentionné dans la section portant sur les limites des données provenant des factures téléphoniques, il importe de rappeler que le nombre d'informations est limité et que celles-ci sont purement techniques. En effet, les factures ne fournissent pas de renseignements sur le profil des individus qui appellent la ligne, ni sur le type d'intervention effectué par les bénévoles.

Par contre, les données sont fiables et valides. Aucune information n'est manquante et tous les appels sont systématiquement comptabilisés. Cela permet d'offrir un portrait réel des appels effectués.

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Tableau 3.2 Liste des variables de la grille d'information sur les utilisateurs de la LIT en prévention du suicide pour lesquelles on enregistre moins de 50 % de valeurs manquantes, pour les appels de 5 et plus, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Ensemble des appels compilés Appels de S min, et plus Nom de la variable Total Valeurs manquantes Total Valeurs manquantes

N N % N N %

C.P.S. 8 539 0 0,0 7 217 0 0,0 Année de l*appel 8 539 35 0,4 7 217 29 0,4 Mois de l'appel 8 539 46 0,5 7 217 41 0,6 Jour de l'appel 8 539 61 0,7 7 217 51 0,7 Heure de l'appel 8 539 546 6,4 7 217 495 6,9 Durée de l'appel 8 539 419 4,9 7 217 395 5,5 Appelant 8 539 687 8,0 7 217 190 2,6 Tiers 677 50 7,4 609 39 6,4 Type d'appel 8 539 2 482 29,1 7 217 1 610 22,3 Même personne (2e appel ou +) 4 121 602 14,6 3 807 566 14,9 1ère raison 8 539 1 204 14,1 7 217 709 9,8 2ième raison 8 539 3 262 38,2 7 217 2 249 31,2 1ère substance consommée 8 539 4 639 54,3 7 217 3 447 47,8 Tentative de suicide (48h) 8 539 4 200 49,2 7 217 3 013 41,7 1er moyen 337 31 9,2 310 26 8,4 Idées suicidaires (48h) 8 539 3 100 36,3 7 217 1 958 27,1 1er moyen 2 973 I 137 38,2 2 864 1 085 37,9 Tentative(s) antérieurs) 8 539 4 896 57,3 7 217 3 551 49,2 Sexe 8 539 696 8,2 7 217 209 2,9 Age 8 539 2 986 35,0 7 217 1 861 25,8 T jngiin 8 539 722 8,5 7 217 242 3,4 Occupation 8 539 4 412 51,7 7 217 3 194 44,3 Source de revenu 8 539 4 163 48,8 7 217 2 962 41,0 État civil 8 539 2 657 31,1 7 217 1 541 21,4 Personne vit seule 8 539 2 783 32,6 7 217 1 637 22,7 Suivi par 1er professionnel 8 539 4 424 51,8 7 217 3 193 44,2 Lieu de résidence 8 539 4 535 53,1 7 217 3 395 47,0 Niveau de risque 8 539 367 4,3 7 217 127 1,8 Niveau d'urgence 8 539 1078 12,6 7 217 703 9,7


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Ligne d'Intervention téléphonique régionale en prévention du suicide ... Régie régionale (08)

3.3 COMPARAISON DES GRILLES ET DES FACTURES

3.3.1 Comparaison du nombre d'appels compilés

Disposant de grilles d'information pour la période allant d'avril 1988 à mars 1994 et de factures pour la période de novembre 1993 à octobre 199S, il s'est avéré pertinent de comparer le nombre d'appels compilés via les grilles et le nombre d'appels facturés, pour la période commune aux deux sources d'informations, soit de novembre 1993 à mars 1994. Cet exercice avait pour but d'évaluer dans quelle mesure les grilles permettaient de rendre compte du nombre d'appels effectués. Seuls les appels facturés d'une durée de deux minutes et plus ont été retenus aux fins de comparaison. En effet, on peut penser que très peu de grilles sont remplies pour les appels d'une minute ou moins. Le tableau 3.3 fait état des résultats.

Comparativement aux grilles, les factures comportent des informations sur 24 appels de plus en moyenne par mois. L'écart entre les factures et les grilles varie néanmoins d'un mois à l'autre, passant de +54 à -5. Finalement, au total, on compte 18 % plus d'appels facturés que compilés. Un tel résultat s'avère tout à fait acceptable lorsqu'on tient compte du fait que le seuil de deux minutes retenu pour la durée des appels est peut-être trop bas.

3.3.2 Comparaison des informations disponibles

Lorsqu'on compare, cette fois, la nature des informations provenant des factures et des grilles, on constate que les renseignements disponibles sur les factures se retrouvent tous sur les grilles d'information (voir tableau 3.4). Il s'agit de données «techniques» sur les appels (date, heure, durée, secteur de provenance). L'inverse n'est cependant pas vrai. En effet, les caractéristiques sociodémographiques et les antécédents suicidaires des appelants se retrouvent uniquement sur la grille et non sur la facture.


Tableau 3.3 Comparaison entre le nombre d'appels saisis via les grilles d'information sur les utilisateurs de la UT en prévention du suicide et le nombre d'appels facturés à la LIT, Abitibi-Témiscamingue, novembre 1993 à mars 1994

Mois de l'appel * Nb. appel* Nb. appel Bfactmés ** Écart observé: \v •. v . , ' compilés Totale Appels dé ; (Factures-Grilles)

via grillés : 2 mm. et+

Novembre 1993 146 546 191 45 Décembre 1993 136 470 165 29 Janvier 1994 120 328 115 -5 Février 1994 127 518 181 54 Mars 1994 146 408 143 -3

* : Les appels compilés via les grilles le sont pour la période du 1er au 31 du mois alors que les appels facturés le sont pour la période allant du 21e jour du mois précédent au 20e jour du mois en question.

** : Les appels facturés comptent 65 % d'appels dont la durée est de une minute seulement.

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la LIT et factures téléphoniques de là LIT

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Tablera 3.4 Liste des variables provenant de la grille d'information épurée et des factures téléphoniques

Nom de la variable Grilles Factures d'information 1 téléphoniques

C.P.S. X _ Année de l'appel X X Mois de l'appel X X Jour de l'appel X X Heure de l'appel X X Durée de l'appel X X Appelant X -

Tiers X -

Type d'appel X -

Même personne (2e appel ou +) X -

Raison 1 X -

Raison 2 X -

Consommation 1 X -

Tentative de suicide (48h) X -

Moyen 1 X -

Idées suicidaires (48h) X -

Moyen 1 X -

Tentative(s) antérieure(s) X -

Sexe X -

Age X -

Langue X -

Occupation X _ Source de revenu X -

État civil X -

Personne vit seule X -

Suivi par professionnel 1 X -

Lieu de résidence X -

Niveau de risque X -

Niveau d'urgence X -

Secteur de provenance X X

Légende: Variable commune aux deux sources d'information:

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CONCLUSION

La compilation des grilles d'information sur les utilisateurs de la ligne d'intervention téléphonique régionale en prévention du suicide, pour la période du 1er avril 1988 au 31 mars 1994 (6 ans), et la compilation des factures téléphoniques de la L.I.T. pour la période du 21 octobre 1993 au 20 octobre 1995 (2 ans) ont permis de dégager des constats se rapportant à l'ensemble des appels téléphoniques et certaines caractéristiques propres aux personnes en difficulté qui contactent la ligne pour la première fois.

Le volume d'activités de la L.I.T. au cours des dernières années

D'avril 1988 à mars 1994, la ligne d'intervention téléphonique régionale a enregistré un nombre croissant d'appels, qui peut s'expliquer toutefois en partie par l'augmentation du nombre d'heures d'écoute hebdomadaire, celui-ci étant passé de 32 heures à 40 heures à partir du 1er avril 1991. Cette tendance à la hausse est néanmoins confirmée par la compilation des appels téléphoniques via les factures, pour la période de novembre 1993 à octobre 1995. En effet, la moyenne mensuelle des appels est passée de 458 appels à 495 appels au cours de ces deux années.

L'achalandage de la L.I.T.

Certaines périodes de l'année apparaissent particulièrement plus achalandées en termes de nombre d'appels reçus à la L.I.T.. Il s'agit de l'automne (septembre à novembre) et de la fm de l'hiver et du début du printemps (janvier à avril). À l'inverse, c'est en juillet que la ligne enregistre le moins d'appels téléphoniques.

La ligne reçoit tous les jours des appels en dehors de ses heures d'écoute.

Lorsque la ligne est ouverte, les journées de la semaine les plus occupées (où l'on compte le nombre le plus élevé d'appels) sont, par ordre décroissant, le dimanche» le samedi et le mercredi ainsi que le vendredi.

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En général, c'est entre 20h et 21h le soir, c'est à dire dès l'ouverture de la ligne d'intervention téléphonique, que l'on enregistre le plus grand nombre d'appels.

Parmi les soirs où le service est offert de minuit à 4h du matin, soit du vendredi au dimanche inclusivement, c'est le samedi soir que l'on recense le plus d'appels à ces heures de la nuit.

Le type d'appel reçu

La majorité des appels sont le fait d'individus qui connaissent déjà la L.I.T, puisque les personnes qui appellent la ligne téléphonique pour la première fois représentent près du tiers des appelants.

La plupart du temps, la personne appelle la ligne pour ses propres problèmes et non pour une tierce personne. Lorsque l'appel est fait par quelqu'un d'autre que la personne en difficulté (une tierce personne), il s'agit généralement d'un parent ou d'un ami de celle-ci.

La durée des appels fluctue énormément, cela pouvant atteindre un maximum de deux à trois heures dans certains cas. On constate cependant qu'un peu moins de la moitié sont des appels d'une minute et qu'un peu plus du quart durent de 6 à 30 minutes.

La provenance des appels

Plus des deux tiers des appels téléphoniques proviennent de résidents des territoires de CLSC-CS de Val-d'Or (incluant Senneterre et Malartic), Rouyn-Noranda et Amos. Ces résultats ne sont pas surprenants en ce sens qu'ils reflètent la répartition des effectifs de population en Abitibi-Témiscamingue.

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Les raisons des appels

Les raisons les plus souvent invoquées pour contacter la ligne sont, par ordre décroissant, la solitude, les idéations suicidaires, le fait d'être déprimé, les problèmes familiaux et la perte ou le deuil d'une personne.

Le profil des appelants

Les premiers appelants sont un peu plus souvent des femmes que des hommes alors que l'Abitibi-Témiscamingue compte un peu plus d'hommes que de femmes.

Par ailleurs, la L.I.T. apparaît utilisée par des personnes d'âge fort différent puisqu'on retrouve des individus âgés de 12 ans à 86 ans. Malgré tout, près des deux tiers d'entre eux sont des jeunes adultes de 20 à 39 ans.

En ce qui a trait à la langue parlée, la population des premiers appelants s'avère très homogène puisque la quasi-totalité (99,5 %) d'entre eux parlent le français.

On retrouve, parmi eux, à peu près autant de personnes en chômage ou à la recherche d'un emploi que de personnes ayant un emploi rémunéré. Ces deux groupes représentent ainsi près des deux tiers des individus qui appellent la L.I.T..

En ce qui concerne l'état civil, la compilation a révélé que les trois quarts des premiers appelante sont des célibataires ou encore des personnes séparées ou divorcées. Les individus vivant avec un conjoint représentent moins d'un appelant sur cinq; parmi eux, on retrouve cependant deux fois plus de femmes que d'hommes.

Près de la moitié des premiers appelants sont des personnes qui vivent seuls.

Enfin, un certain nombre de premiers appelants ont déclaré être suivis par un professionnel pour leurs difficultés vécues. Ça ne semble pas toutefois le lot de la majorité.

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Les antécédents suicidaires des premiers appelants

Lorsque les antécédents suicidaires des appelants sont connus, il ressort qu'une personne sur treize déclare avoir tenté de se suicider dans les 48 heures précédant l'appel et que quatre personne sur dix mentionnent avoir tenté de le faire antérieurement. Le plus souvent, les individus ont essayé de se suicider en ingurgitant diverses substances (intoxications). Enfin, parmi les premiers appelants, la moitié des répondants déclarent avoir eu des idées suicidaires au cours des dernières 48 heures.

Le potentiel suicidaire des appelants

Dans la très grande majorité des appels, le risque suicidaire de même que l'urgence sont considérés modérés ou faibles. Il n'y a pas de différence à ce sujet pour les premiers appels.

Les moyens ayant permis de connaître la L.I.T.

Les moyens les plus souvent cités ayant permis de connaître la ligne d'intervention téléphonique régionale sont l'assistance téléphonique, le bouche à oreille, la télévision et un professionnel consulté.

Pour terminer, nous souhaitons que ces résultats permettront à la Table de concertation régionale en prévention du suicide de poursuivre et d'améliorer ses actions au regard des services offerts aux personnes suicidaires ainsi qu'à leur entourage.

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RECOMMANDATIONS

La compilation d'informations recueillies via deux sources différentes, les grilles d'information et les factures téléphoniques, et la comparaison de celles-ci ont permis d'identifier et d'apprécier les avantages et les désavantages de chacune d'elles. Les constats et les recommandations qui suivent découlent de l'ensemble des observations effectuées et s'adressent spécifiquement à la Table de concertation régionale en prévention du suicide de l'Abitibi-Témiscamingue.

Considérant :

les nombreux problèmes de fiabilité et de validité des données provenant des grilles d'information (par exemple, d'après les numéros assignés aux grilles il est clair qu'il manque des grilles),

le nombre important de questions de la grille d'information ayant un taux élevé de non-réponse (les grilles sont souvent incomplètes, le nombre de questions répondues varie beaucoup de l'une à l'autre),

la quantité très importante d'informations que les bénévoles doivent recueillir pour compléter la grille d'information (la grille comporte 64 informations),

la nature des informations relatives aux appelants recueillies par les grilles d'information (par exemple, le sexe, l'âge, l'occupation, les antécédents suicidaires, etc!),

la non disponibilité des informations sur les appelants (personnes en difficulté) via d'autres sources connues d'information,

la multiplicité des intervenants dans le processus de cueillette des données (fiches remplies par des bénévoles, puis retranscrites sur les grilles et codifiées par d'autres bénévoles, grilles saisies en vue du traitement informatique par d'autres personnes (secrétaires)

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la Habilité et la validité des données provenant des factures téléphoniques (données compilées mécaniquement, précises et non redondantes),

le nombre limité d'informations provenant des factures téléphoniques (cinq informations différentes),

la nature technique des informations provenant des facturés téléphoniques (date, heure, durée et secteur de provenance des appels),

nous recommandons à la Table de concertation régionale en prévention du suicide de :

s'en tenir aux informations provenant des factures téléphoniques pour rendre compte du volume d'activités de la ligne d'intervention téléphonique régionale (nombre d'appels par année, par mois, par semaine, par jour, par heure, etc.),

demander à la compagnie de téléphone de fournir les factures téléphoniques sur support informatique (exemple, courrier électronique) afin d'éviter la saisie informatique des données inscrites sur les factures,

procéder régulièrement (par exemple, une fois par année) à une compilation des factures téléphoniques afin de pouvoir rendre compte du volume d'activités de la ligne,

procéder à une refonte de la fiche d'évaluation et de la grille d'évaluation afin d'avoir un seul et unique instrument de cueillette de données et d'éliminer ainsi l'étape de retranscription de l'information,

élaborer le nouvel instrument de cueillette de façon à ce qu'il permette d'aller chercher des informations tout à fait différentes de celles obtenues par les factures. Cet instrument pourrait, par exemple, permettre de faire uniquement le portrait des premiers appelants et pourrait davantage rendre compte du type d'intervention effectuée par les bénévoles,

tenir compte du taux de réponse observé des différentes questions de la grille pour élaborer le nouvel instrument de cueillette (il n'apparaît pas pertinent de garder les questions pour lesquelles on enregistre des taux de non réponse très élevés),

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assurer un suivi régional continu de la cueillette de données et de rappeler régulièrement les consignes à suivre pour la cueillette afm de veiller à l'uniformisation des données (les bénévoles qui font la cueillette doivent tous avoir la même interprétation des informations à recueillir),

être en lien avec une personne responsable de la cueillette de données dans chaque CPS.

77


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ANNEXE A : TABLEAUX DE DONNÉES

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Tableau A.1 Répartition des appals effectués à la UT en prévention du suicide selon le mois et l'année, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94.

Année et mois - N %

Année 1988-1989 Avril 151 13.1 Mai 105 9.1 Juin 93 8,1 Juillet 53 4.6 Août 57 5,0 Septembre 70 6,1 Octobre 102 8,9 Novembre 113 9,8 Décembre 86 7,5 Janvier 95 8,3 Février 96 8,3 Mars 129 "11.2

Sous-totaJ 1 150 100,0

Année 1989-1990 Avril 99 7,5 Mal 140 10,6 Juin '121 9,2 Juillet 129 9,8 Août 97 7,4 Septembre 117 8,9 Octobre 104 7,9 Novembre 123 9,3 Décembre 96 7,3 Janvier 98 7,4 Février 83 6,3 Mars 110 8,4

Sous-total 1317 100,0

Année 1990-1991 Avril 109 11,1 Mai 92 9,4 Juin . 69 7,1 Juillet 50 5,1 Août 57 5,8 Septembre 57 5,8 Octobre 77 7,9 Novembre 87 8,9 Décembre 80 8,2 Janvier 101 10,3 Février 78 8,0 Mars 121 12,4

Sous-total 978 100,0


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Tableau A. 1 (suite) Répartition des appels effectués à la LIT en prévention du suicide selon le mois et l'année, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94.

Année et mois : N : . %

Année 1991-1992 Avril 103 6,4 Mal 107 6,6 Juin 163 10,1 Juillet 100 6,2 Août 121 7,5 Septembre 153 9,5 Octobre 179 11,1 Novembre 136 8,4 Décembre 137 8.5 Janvier 166 10,3 Février 152 9,4 Mars • 97 6,0

Sous-total 1614 100.0

Année 1992-1993 Avril 84 5,5 Mai 73 4,8 Juin 83 5,4 Juillet 118 7,7 Août 160 10,5 Septembre i l l 7,3 Octobre 114 7,5 Novembre 126 8,2 Décembre 141 9,2 Janvier 149 9,7 Février 163 10,7 Mars 208 13.6

Sous-total 1 530 100,0

Année 1993-1994 Avril 171 9,0 Mai 171 9,0 Juin 149 7,9 Juillet 133 7,0 Août 183 9.6 Septembre 217 11,4 Octobre 199 10,5 Novembre 146 7,7 Décembre 136 7,2 Janvier 120 6,3 Février 127 6,7 Mars 146 7,7

Sous-total 1 898 100.0

Année et mois indéterminés 52

Source: Grilles d'Information sur les utilisateurs de la LIT

81

Tableau A.2 Répartition des appels effectués à la LIT en prévention du suicide selon certaines caractéristiques reliées au temps, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/80 au 31/03/94

Caractéristiques fiées Appels téléphoniques au temps n <* % N

ajusté* moyen

Année 1988-1989 1 150 13,5 13,6 -

1989-1990 1 317 15,4 15,5 -

1990-1991 978 11.5 11,5 -

1991-1992 1 614 18,9 19,0 -

1992-1993 1 530 17,9 18,0 -

1993-1994 1 898 22,2 22,4 -

Indéterminée 52 0,6 - -

Mois de l'année Janvier 729 8,5 8,6 122 Février 699 8,2 8,2 117 Mars 811 9,5 9,6 135 Avril 717 8,4 8,4 120 Mal 688 8,1 8,1 115 Juin 678 7,9 8,0 113 Juillet 583 6,8 6,9 97 Août 675 7,9 8,0 113 Septembre 725 8,5 8,5 121 Octobre 775 9,1 9,1 129 Novembre 731 8,6 8,6 122 Décembre 676 7,9 8,0 113 Indéterminé 52 0,6 - -

Heure 20:00 à 20:59 1 527 17,9 19,1 -

21:00 à 21:59 1 443 16,9 18,0 -

22:00 à 22:59 1 556 18,2 19,4 -

23:00 à 23:59 1 441 16,9 18,0 -

00:00 à 00:59 798 9,3 10,0 -

01:00 â 01:59 475 5,6 5,9 -

02:00 â 02:59 391 4,6 4,9 -

03:00 à 03:59 354 4,1 4,4 -

04:00 et plus 23 0,3 0,3 -

Indéterminée 531 6,2 - -

Durée moyenne Moins de 2 minutes 862 10,1 10,6 -

2 à 15 minutes 2 274 26,6 28,0 -

16 à 30 minutes 1 807 21,2 22,3 -

31 à 60 minutes 1 915 22,4 23,6 -

Plus de 60 minutes 1 262 14,8 15,5 -

Indéterminée 419 4.9 - -

Total 8539 100.0 100.0 -

* : le pourcentage est calculé sur ie total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés.


82

Tableau A.3 Répartition des appels effectués à la UT en prévention du suicide selon certaines caractéristiques, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Caractéristiques Appels téléphoniques N % %

ajusté*

Centre de Drévention du suicide La Sarre 1 663 19,5 19,5 Rouyn-Noranda 1 656 19.4 19,4 Val-d'Or 1 560 18,3 18,3 Amos 1 376 16.1 16,1 Malarttc 992 11,6 11.6 Témiscamlngue 889 10,4 10.4 Senneterre 212 2,5 2,5 Lebel-sur-Quévillon 191 2,2 2,2

Type d'aooel Premier appel 1 936 22,7 32,0 Second appel ou plus 4 121 48,3 68,0 Indéterminé 2 482 29,1 -

Tvoe d'aooeiant Personne elle-même 7175 84,0 91,4 Tierce personne 650 7,6 8.3 Tiers organisme 27 0.3 0.3 Indéterminé 687 8,0- -

Aooei fait car une tierce personne Parent 282 43.4 46,1 Ami 216 33,2 35,3 Autre 83 12,8 13,6 Conjoint 31 4,8 5.1 Indéterminé 38 5,8 -

Sous-total 650 100.0 100.0

Réaion et territoire de CLSC-CS de résidence de l'aooeiant Réalon Abitlbi-Témiscaminaue: 3544 41,5 88,5

Témiscaming 100 1,2 2.5 Ville-Marie 247 2.9 6.2 Rouyn-Noranda 1 028 12,0 25.7 La Sarre 303 3,5 7.6 Amos 974 11.4 24.3 Val-d'Or: 892 10,4 22.3

Val-d'Or 726 8.5 18.1 Malartlc 80 0.9 2.0 Senneterre 86 1.0 2,1

Réalon Nord-du-Québec: 74 0.9 1.8 Lebel-sur-Quévillon 33 0.4 0,8 Matagami 40 0.5 1,0 Baie-James 1 0.0 0,0

Autre région 386 4,5 9.6 Indéterminé 4 535 53,1 -

Total 8539 100.0 100.0

* . le pourcentage est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés.


83

Tableau A. 15 Raisons invoquées lors de l'appel à la UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue. 01/04/88 au 31/03/94

Raisons invoquées^ v^r,;^:.,;;.;

Solitude 2188 14,5 Idéations suicidaires 2143 14,2 Dôprlmô/'down" 1 341 8.9 Problèmes familiaux 851 5,6 Perte ou deuil 813 5,4 Très faible estime de soi 709 4,7 Problèmes sentimentaux, de couple 696 4,6 Besoin de renseignements 646 4,3 Problèmes psychiatriques 631 4,2 Rejet affectif 630 4,2 Séparation d'avec un proche 558 3,7 Problèmes de santé physique 491 3,2 Agression sexuelle 456 3,0 Difficultés financières 392 2.6 Isolement, problèmes d'intégration 362 2,4 Problème de drogue illégale ou solvant 354 2,3 Alcoolisme 349 2,3 Tentative de suicide 344 2,3 Problèmes sexuels (Identité, orientation, dysfonction) 305 2.0 Violence conjugale ou familiale (verbale ou physique) 231 1,5 Problèmes avec la justice 133 0.9 Toxicomanie aux médicaments 122 0,8 Inceste 116 0,8 Problèmes au travail 105 0,7 Chômage 65 0,4 Problèmes scolaires 49 0,3 Grossesse problématique (non désirée, à risque, dépression) 36 0.2 Prostitution 1 0,0

Total des raisons mentionnées 15117 100.0


84

Tableau A.5 Répartition des appels effectués à la UT en prévention du suicide selon le niveau de risque et le niveau d'urgence, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Caractéristiques Appels téléphoniques N % %

ajusté *

Niveau de risaue estimé Faible 3105 36,4 38.0 Modéré 3 219 37,7 39,4 Élevé 1 217 14,3 14,9 Très élevé 631 7,4 7.7 Indéterminé 367 4,3 -

Niveau d'uraence estimé Faible 5180 60,7 69,4 Modéré 1 778 20,8 23,8 Élevé 503 5,9 6,7 Indéterminé 1 078 12,6 -

Total 8539 100.0 100.0

* : le pourcentage est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés.


Tableau A.6 Moyens ayant permis aux utilisateurs de la LTT en prévention du suicide de connaître la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/0394

Moyens N %

Autre 654 35,0 Bouche à oreille 275 14,7 Télévision 275 14.7 Assistance téléphonique (annuaire) 244 13,1 Professionnel consulté 230 12,3 Affiche publicitaire 105 5,6 Journaux 41 2,2 Activité de promotion (kiosque, etc.) 32 1.7 Radio 13 0.7

Total des movens 1869 100.0


85

Tableau A.7 Caractéristiques sociodémographlques et autres des premiers appelants de la UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Caractéristiques socio- Premiers appelants démographiques et autres N % %

ajusté*

Sexe Homme 672 46.7 47,3 Femme 749 52.0 52,7 Indéterminé 19 1.3 -

Age 10-14 ans 34 2.4 2,9 15-19 ans 176 12.2 15,2 20-24 ans 170 11,8 14,7 25-29 ans 206 14,3 17.8 30-39 ans 332 23,1 28,7 40-49 ans 143 9,9 12,4 50-59 ans 68 4,7 5.9 60 ans et + 28 1,9 2.4 Indéterminé 283 19.7 -

Lanaue Français 1 413 98,1 99,5 Anglais 7 0,5 0,5 Indéterminé 20 1,4 -

Scolarité Moins de 9 ans 28 1,9 7,9 9 à 11 ans 107 7,4 30.2 12 à 14 ans 126 8.8 35,6 15 ans et + 93 6.5 26,3 Indéterminé 1086 75,4 -

Occupation Sans emplol/En chômage 324 22.5 35.7 Au foyer/retraité 100 6.9 11.0 Étudiant 175 12,2 19.3 Emploi rémunéré 308 21,4 34.0 Indéterminé 3 0,2 -

Source de revenu Aide sociale/Ass. chômage 395 27,4 43.3 Salaire du conjoint/des parents 103 7,2 11,3 Rente/pension 44 3,1 4,8 Prôt/bourses études 6 0,4 0,7 Salaire 306 21,3 33.6 Autre 58 4.0 6.4 Indéterminé 528 36.7 -

Total 1440 100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas. excluant ceux qui sont Indéterminés.

Source: Grilles d'information sur tes utilisateurs de la UT

86

Tableau A.7 (suite) Caractéristiques sociodémographiques et autres des premiers appelants de la LTT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Caractéristiques socio- Premiers appelants démographiques et autres N % %

ajusté*

État civil Célibataire 641 44,5 52,3 Marié/conjoint de fait 222 15,4 18.1 Veuf-ve 43 3,0 3,5 Séparé/divorcé 320 22,2 26,1 Indéterminé 214 14,9 -

Réaion et territoire de CLSC-CS de résidence Réaion Abitibi-Témiscamfnaue: 663 46,0 85,2

Rouyn-Noranda 210 14,6 . 27,0 Val-d'Or 205 14,2 26,3 Amos 106 7,4 13,6 La Sarre 69 4,8 8,9 Ville-Marie 58 4,0 7.5 Témiscaming 15 1,0 1.9

Réaion Nord-du-Québec: 27 1,9 3,5 Lebel-sur-Quévillon 9 0.6 1.2 Matagami 18 1,3 2,3

Autre région 61 4.2 7,8 Indéterminé 689 47,8 -

Total 1 440 100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés.


87

Tableau A.8 Caractéristiques sociodémographiques des premiers appelants de la LTT en prévention du suicide selon le sexe, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Sexe Caractéristiques Hommes Femmes Total

H % N % H %

Age * 10-19 ans 99 17,6 110 18,7 209 18,2 20-29 ans 209 37,2 164 27,9 373 32,5 30-39 ans 143 25,4 187 31,9 330 28,7 40-49 ans 55 9,8 87 14,8 142 12,4 50 ans et + 56 10,0 39 6,6 95 8,3

Total 562 100.0 587 100.0 1 149 100.0

Occuoation * Sans emploi/En chômage 170 39,7 152 32,0 322 35,7 Au foyer/retraité 20 4,7 79 16,6 99 11.0 Étudiant 75 17,5 100 21,1 175 19,4 Emploi rémunéré 163 38,1 144 30,3 307 . 34,0

Total 428 100.0 ATS 100.0 903 100.0

Source de revenu Aide sociala/Ass.chOmage 199 43,9 193 42,7 392 43,3 Salaire du conjoint/des parents 42 9,3 60 13,3 102 11.3 Rente/pension 21 4,6 23 5,1 44 4,9 Salaire 160 35,3 144 31,9 304 33,6 Autre 31 6,8 32 7,1 63 7,0

Total 453 100.0 452 100.0 905 100.0

État cMI * Célibataire 362 62,5 276 43,0 638 52,3 Marié/conjoint de fait 65 11,2 156 24,3 221 18,1 Veuf-ve 7 1,2 35 5,5 42 3,4 Séparé/divorcé 145 25,0 175 27,3 320 26,2

Total 579 100.0 100.0 1 221 100.0

* : Test du Khi carré significatif avec p < - 0.000

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la LfT

88

Tableau A.9 Autres caractéristiques des premiers appelants de la UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Autres Premiers appelants caractéristiques N % %

ajusté*

Vit seulte) Oui 575 39,9 48,0 Non 622 43,2 52,0 Indéterminé 243 16,9

Bénéficie d'un suivi professionnel pour les difficultés vécues Oui 543 37,7 65,8 Non 282 19,6 34,2 Indéterminé 615 42,7

A consommé une drogue QuelconQue avant l'appel Oui 269 18,7 35,0 Non 499 34,7 65,0 Indéterminé 672 46,7

Type de drogue consommée * * Alcool 138 51,3 Médicament 121 45,0 Drogue 41 15,2 Sous-total 269

Total 1440 100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés. * * : les catégories listées ici ne sont pas mutuellement exclusives, une personne peut avoir consommé de l'alcool et pris également un médicament.


89

Tableau A. 10 Prevalence des tentatives de suicide chez les premiers appelants de la LIT en prévention du suicide selon la date de survenue, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Date de survenue Tentatives de suidde N %

ajusté '

Au cours des dernières 48h Oui Non Indéterminé

Antérieurement Oui Non

Indéterminé

Total

71 867 502

360 483 597

1 440

4,9 60,2 34,9

25,0 33,5 41,5

100.0

7,6 92,4

42,7 57,3

100.0

Antérieurement: moins de 2 ans Oui Non Indéterminé

Antérieurement: 2â5ans Oui Non Indéterminé

Antérieurement: plus de 5 ans Oui Non Indéterminé

Antérieurement: période Indéterminée Oui Non

Indéterminé

Total

132 17 211

43 22

295

39 21

300

122 19

219

36,7 4,7

58,6

11.9 6.1

81.9

10,8 5,8

83,3

33,9 5,3

60,8

88,6 11.4

66,2 33,8

65,0 35,0

86.5 13,5

100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont Indéterminés

Source: Grillas d'information sur tes utilisateurs de la LIT

90

Tableau A. 11 Moyens utilisés lors des tentatives de suicide antérieures des premiers appelants de la UT en prévention du suicide selon la date de la ou des dernières tentatives, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Date de la ou des dernières tentatives de suicide Total des moyens Uste des moyens Dern. Moins 2 à 5 Plus de Période mentionnés * mentionné* * 48h 2 ans ans 5 ans Indéter. N %

Intoxications (drogues, médicaments, 43 69 25 16 57 210 54,0 alcool, substance corrosive) Instrument contondant ou tranchant 10 16 11 12 18 67 17,2 (poignard, couteau, lame de rasoir, scie, hache, marteau) Asphyxie (pendaison, gaz) 6 11 3 4 15 39 10,0 Arme à feu 13 9 1 3 7 33 8.5 Véhicule (accident de la route) 3 6 2 0 8 19 4,9 Autre (immolation, provocation 0 1 1 3 7 12 3.1 homicidaire) Chute (défenestration) 0 3 2 0 2 7 1.8 Noyade 0 1 0 0 1 2 0.5

Total des aoDelants avant tenté de se suicider 71 132 43 39 122 389 100.0

* : les moyens énumérés Ici ne constituent pas des catégories mutuellement exclusives. Ainsi une personne peut avoir tenté de se suicider 2 fois au cours des dernières 48h et avoir utilisé plusieurs moyens pour attenter à ses jours.


91

Tableau A. 12 Prevalence des Idées suicidaires chez les premiers appelants de la 1ST en prévention du suicide selon la date de survenue. Abitibi-Témiscamingue. 01/04/88 au 31/03/94

Date de survenue Idées suicidaires N % %

ajusté *

Au cours dès dernières 48h Oui 654 45.4 57.0 Non 494 34.3 43.0 Indéterminé 292 20.3

Antérieurement Oui 518 36,0 63.2 Non 302 21.0 36.8 Indéterminé 620 43,1

Total 1440 100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont Indéterminés


92

Tableau A. 13 Moyens envisagés lors d'idées suicidaires antérieures des premiers appelants de la LIT en prévention du suicide selon la date de la ou des dernières idées suicidaires, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Date des Idées suicidaires Total des moyens Liste des moyens mentionnés * envisagés * Dernières 46h Antérieurement N %

Intoxications (drogues, médicaments, 145 150 295 36,5 alcool, substance corrosive) Arme à feu 134 49 183 22,6 Instrument contondant ou tranchant 66 58 124 15,3 (poignard, couteau, lame de rasoir, scie, hache, marteau) Asphyxie (pendaison, gaz) 57 40 97 12,0 Véhicule (accident de la route) 37 21 58 7,2 Autre (Immolation, provocation 13 9 22 2.7 homicidaire) Noyade 10 7 17 2,1 Chute (défenestration) 7 6 13 1,6

Total des aooelants avant eu des idées suicidaires 654 518 809 100.0

* : les moyens énumérés ici ne constituent pas des catégories mutuellement exclusives. Ainsi une personne peut avoir envisagé plusieurs moyens à la fois pour se suicider.

Source: Grilles d'Information sur les utilisateurs de la LIT

93

Tableau A. 14 Niveaux de risque et d'urgence des appels provenant des premiers appelants de la UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94

Niveaux de risque Premiers appelants et d'urgence N % %

ajusté ~

Niveau de risaue estimé Faible 504 35,0 35,5 Modéré 601 41,7 42,4 Élevé 249 17,3 17,6 Très élevé 64 4,4 4.5 Indéterminé 22 1.5 -

Niveau d'uraence estimé Faible 838 58,2 62,7 Modéré 379 26,3 28.3 Élevé 120 8.3 9,0 Indéterminé 103 7,2 -

Total 1 440 100.0 100.0

* : le pourcentage ajusté est calculé sur le total des cas, excluant ceux qui sont indéterminés.

Source: Grilles d'information sur les utilisateurs de la UT

94

Tableau A. 15 Niveau de risque des appels selon le sexe et l'âge des premiers appelants de la LIT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94.

Niveau de risque Faible Modéré Bevé Très élevé Total

N % N % H % N % N <*

Sexe Masculin 232 34,9 289 43,5 120 18,0 24 3.6 665 100,0 Féminin 262 35,5 311 42,2 129 17,5 35 4,7 737 100.0

Total 494 35.2 ego 42.8 249 ILS 5â 1402 100.0

Groupes d'Sae 10-19 ans 84 40.2 84 40,2 30 14,4 11 5,3 209 100,0 20-29 ans 120 32.3 181 48,7 62 16,7 9 2.4 372 100.0 30-39 ans 88 26,5 157 47,3 73 22,0 14 4,2 332 100.0 40-49 ans 47 33,1 60 42,3 31 21,8 4 2,8 142 100.0 50 ans et + 36 37,9 40 42,1 16 16,8 3 3,2 95 100,0

Jgtal 375 32.6 5 & 45.4 212 18.4 41 3,6 1 150 100.0


Tableau A. 16 Niveau d'urgence des appels selon le sexe et l'âge des premiers appelants de la UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/88 au 31/03/94.

Niveau d'urgence Faible Modéré SevéT Total

M % H % N % N %

Sexe Masculin 390 61,9 181 28,7 59 9,4 630 100,0 Féminin 439 63,2 196 28,2 60 8.6 695 100,0

Total 829 62.6 377 28.5 119 1 325 100.0

Grouoes d'âae • 10-19 ans 122 62,2 53 27,0 21 10,7 196 100,0 20-29 ans 223 61,6 110 30,4 29 8,0 362 100,0 30-39 ans 180 57,1 107 34,0 28 8,9 315 100,0 40-49 ans 74 54,8 44 32,6 17 12,6 135 100,0 50 ans et + 67 76,1 19 21,6 2 2,3 88 100,0

Total 6S6 60.8 333 30.4 97 8£ 1096 100.0

* : Test du Khi carré significatif avec p < 0.03

Source: Grilles d'Information sur les utilisateurs de la UT

95

Tableau A. 17 Moyens ayant permis aux premiers appelants de la LIT en prévention du suicide de connaître la ligne, Abitibi-Témiscamingue, 01/04/68 au 31/03/94

Moyens pour connaître la ligne - • • w V Ni---::,

Assistance téléphonique (annuaire) 99 18,9 Bouche à oreille 98 18,7 Autre 88 16;8 Professionnel consulté 85 16,3 Télévision 78 14,9 Affiche publicitaire 40 7,6 Journaux 17 3,3 Activité de promotion (kiosque, etc.) 13 2,5 Radio 5 1,0

Total des moyens 523 100.0


96

Tableau A. 18 Nombre total d'appels téléphoniques et de minutes facturés par mois, UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/11/93 au 20/10/95

Date (te Nb. total Nb. total facturation d'appels de minutes

facturés facturées

25 Novembre 1993 546 5 364 25 Décembre 1993 470 4 392 25 Janvier 1994 328 3185 25 Février 1994 518 4 430 25 Mars 1994 408 4 159 25 Avril 1994 502 5 686 25 Mal 1994 389 3 280 25 Juin 1994 494 5 196 25 Juillet 1994 340 2 696 25 Août 1994 421 4 023 25 Septembre 1994 495 5 075 25 Octobre 1994 590 5 424

Sous-totaJ 5 501 52 910

25 Novembre 1994 483 4 765 25 Décembre 1994 476 5 895 25 Janvier 1995 508 4 507 25 Février 1995 623 5 588 25 Mars 1995 501 5 714 25 Avril 1995 445 5 343 25 Mai 1995 370 3 823 25 Juin 1995 434 4 738 25 Juillet 1995 500 4 045 25 Août 1995 428 4108 25 Septembre 1995 616 5 283 25 Octobre 1995 552 5 531

Sous-total 5 936 59 340

Total 11437 112250

Source: Factures téléphoniques de la UT

97

Tableau A. 15 Répartition des appels téléphoniques selon le mois de l'année, UT en prévention du suicide. Abitibi-Témiscamingue, 21/11/93 au 20/10/95

Nombre d'appels téléphoniques Mois de 1993-1994 1994-1995 Total Moyenne facturation 2 années

Novembre 546 483 1 029 515 Décembre 470 476 946 473 Janvier 328 508 836 418 Février 518 623 1 141 571 Mars 408 501 909 455 Avril 502 445 947 474 Mai 389 370 759 380 Juin 494 434 928 464 Juillet 340 500 840 420 Août 421 428 849 425 Septembre 495 616 1 111 556 Octobre 590 552 1 142 571


98

Tableau A.20 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la journée du mois, UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Journée du mois Nb. total Nb. moyen d'appels d'appels/ facturés jour

1er jour 42 14 2e jour 71 24 3e jour 39 13 4e jour 48 16 5e jour 40 13 66 jour 46 15 7e jour 52 17 Séjour 41 14 9e jour 45 15 10e jour 51 17 11e jour 61 20 12e jour 38 13 13e jour 78 26 14e jour 45 15 15e jour 45 15 16e jour 45 15 17e jour 68 23 18e jour 64 21 19e Jour 61 20 20e jour 46 15 21 e jour 37 12 22e jour 51 17 23e jour 52 17 24e jour 59 20 25e jour 53 18 26e jour 51 17 27e jour 74 25 28e jour 69 23 29e jour 46 15 30e jour 58 19

Total 1576 18

N.B. : Le 31e Jour a été exclus compte tenu du fait que l'Information n'est pas disponible chaque mois.


99

Tableau A.21 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon l'heure de la journée. UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue. 21/07/95 au 20/10/95

Heure de (ajournée Nb. total d'appels facturés

%

Oh (minuit) à 0h59 116 7,3 1hOO à 1h59 54 3,4 2h00à 2h59 62 3,9 3h00à 3h59 67 4,2 4h00à 4h59 27 1,7 5h00à 5h59 6 0,4 6h00à 6h59 6 0,4 7h00à 7h59 11 0,7 8h00 à 8h59 17 1,1 9h00à 9h59 18 1,1 lOhOO àI0h59 48 3,0 1lh00 àI1h59 30 1.9 12h00 à12h59 28 1.8 13h00 à13h59 29 1,8 14h00 à14h59 31 1,9 15h00à 15h59 28 1,8 16h00 à16h59 33 2,1 17h00 à 17h59 23 1,4 18h00 &I8h59 26 1,6 19h00àl9h59 137 8,6 20h00à 20h59 298 18,7 21h00à 2lh59 148 9,3 22h00à 22h59 169 10,6 23h00à 23h59 184 11,5

Total 1 596 100.0


Tableau A.22 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la région et le territoire de CLSC-CS de provenance, UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Réaion: Nb. total % Territoire de CLSC-CS d'appels de provenance facturés

Réaion Abitibi-Témiscaminaue: 1536 96.2 Témiscaming 3 0,2 Ville-Marie 103 6,5 Rouyn-Noranda 309 19,4 La Sarre 139 8,7 Amos 472 29,6 Val-d'Or: 510 32,0

Val-d'Or 346 21,8 Malartic 141 8,8 Senneterre 21 1.3

Réaion Nord-du-Québec: 60 M Lebel-sur-Quévillon 59 3.7 Matagami/Baie-James 1 0,1

Total 1596 100.0


Tableau A.23 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon le fonctionnement de la ligne, LFT en prévention du suicide. Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Fonctionnement Nb. totdl % de la ligne d'appels

facturés

Ligne en service 1 004 62.9 Ligne hors service 592 37,1

Total 1 596 100.0


101

Tableau A.24 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la région, le territoire de CLSC-CS de provenance et le fonctionnement de la ligne. UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Réaion: Appels faits durant les Appels faits e n dehors Nb. total Territoire de CLSC-CS heures de service des heures de service d'appels facturés de provenance N % N % H %

Réaion Abitibi-Témiscaminaue: 962 95.8 5Z4 97.0 1536 96.2 Témiscaming 1 0,1 2 0,3 3 0,2 Ville-Marie 63 6,3 40 6,8 103 6,5 Rouyn-Noranda 187 18,6 122 20,6 309 19.4 La Sarre 82 8,2 57 9,6 139 8,7 Amos 284 28,3 188 31,8 472 29,6 Val-d'Or: 345 34,4 165 27,9 510 32,0

Val-d'Or 212 21,1 136 23,0 348 21,8 Malartlc 120 12,0 21 3,5 141 8,8 Senneterre 13 1,3 8 1.4 21 1.3

Réaion Nord-du-Québec: 42 Aj2 18 3,0 60 1 8 Lebei-sur-Quévillon 42 4,2 17 2,9 59 3,7 Matagami/Baie-James 0 0,0 1 0,2 1 0.1

Total 1004 100.0 592 100.0 1 596 100.0


Tableau A.25 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la durée des appels et le fonctionnement de la ligne, UT en prévention du suicide, Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Appels faits durant tes Appels faits en dehors Nb. total Durée des heures de sendee des heures de service d'appels facturés appels H <* N % N %

1 minute 467 46,5 567 95,8 1 034 64,8 2 à 5 minutes 94 9,4 16 2,7 110 6,9 6 à 30 minutes 282 28,1 4 0.7 286 17,9 31 minutes et plus 161 16,0 5 0,8 166 10,4

Total 1004 100.0 592 100.0 1596 100.0


102

Tableau A.26 Nombre d'appels téléphoniques facturés selon la journée de la semaine et les heures d'écoute de la ligne, UT en prévention du suicide. Abitibi-Témiscamingue, 21/07/95 au 20/10/95

Appels faits durant les Appels faits en dehors Appels facturés Journée de la semaine heures de service des heures de service Total

N % Moyenne N % Moyenne N % Moyenne

Lundi Total 114 11,4 9 80 13.5 6 194 12,2 15 4h00à 19h59 - - - 80 13,5 6

20h00 à 23h59 114 11A 9 - - -

Mardi Totai 114 11,4 9 85 14,4 7 199 12,5 15 OhOOà I9h59 - - - 85 14,4 7

20h00 à 23h59 114 11A 9 - - -

Mercredi Total 113 11.3 9 136 23.0 10 249 15,6 19 OhOOà I9h59 - - - 136 23,0 10

20h00 à 23h59 113 11.3 9 - - -

Jeudi Total 119 11,9 9 66 11,1 5 185 11,6 14 OhOOà 19hS9 - - - 66 11,1 5

20h00 à 23h59 119 11,9 9 - - -

Vendredi Totai 147 14,6 11 101 17,1 7 246 15,5 18 OhOOà I9h59 - - - 101 17.1 7

20h00 à 23h59 93 9,3 7 - - -

OhOO à 3h59 54 5,4 4 - - -

Samedi Total 177 17.6 14 61 10,3 5 238 14,9 18 4h00à 19hS9 - - 61 10,3 5

20h00 à 23h59 as 8,5 7 - - -

OhOOà3h59 92 9,2 7 - - -

Dimanche Total 220 21.9 17 63 - 10,6 5 283 17,7 22 4h00à 19hS9 - - - 63 10,6 5

20h00 à 23h59 161 16,0 12 - - -

OhOOà3hS9 59 5,9 5 - - -

Total 1004 100.0 - 592 100.0 - 1596 100t0 -


103


104


ANNEXE B : INSTRUMENTS DE CUEILLETTE

105


106


FICHE D'ÉVALUATION

107

TABLE DE CONCERTATION RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE LIGNE D'INTERVENTION TÉLÉPHONIQUE - FEUILLE D'ÉVALUATION

RISQUE - 1 à 9 URGENCE - 1 à 9 (début de l ' anoe l )

( f i n de l ' appe l )

PRISE DE CONTACT

SOURCE DE L'APPEL

Personne elle-même Tierce personne (compléter feuille en fonction de la personne suicidaire) Est-ce un premier appel: oui non Comment la personne a - t - e l l e connu la ligne ?

DATE 1 L L an mois jour

Heure (0 à 24h) minutes Durée de l ' appel

Jour : D L M M

IDENTIFICATION

Seulement s i intervention d 'urgence nécessaire Nom : Adresse : Téléphone :

Prénom : V i l l e ou région : Enfants à la maison: nombre:

Moyen de subsistance :

État c i v i l : C M

sa la i re aide sociale Autre

D S

Sexe: âge précis approximatif :.

Vit seul -e : non Depuis quand : Occupation : Scolarité : •

Age de chacun

oui

chômage ( ) rente, pension ( )

PROBLÊMES ACTUELS, RAISON DE L'APPEL

DEMANDE ACTUELLE :

Besoin d'information :. Besoin de par ler :

Besoin de consei ls : Autres: Préciser : —

ÉVÉNEMENT PRÉCIPITANT : (Pourquoi la personne nous appelle ce soir?)

108

DESCRIPTION DU OU DES PROBLÈME-S PRÉSENTfi-S

SYMPTÔMES PRÉSENTÉS (physiques et psychologiques)

IDENTIFICATION DE TROIS PROBLÈMES MAJEURS

( Cacher) IDÉATIONS SUICIDAIRES TENTATIVES SUICIDAIRES DÉPRESSION, "DOWN" FAIBLE ESTIME DE SOI TIMIDITÉ, MANQUE CONFIANCE SOLITUDE ISOLEMENT REJET AFFECTIF PERTE OU DEUIL SÉPARATION AVEC UN PROCHE PROBLÈME AU TRAVAIL

DIFFICULTÉS FINANCIÈRES PROBLÈME SANTÉ PHYSIQUE PROBLÈME SENTIMENTAL PROBLÈME DE COUPLE PROBLÈME FAMILIAL PROBLEME SEXUEL ANGOISSE MALADIE BURN OUT CHOMAGE PROBLÈME JUDICIAIRE

VIOLENCE: victime: abuseur INCESTE: victime: abuseur AGRESSION SEXUELLE: victime: VIOLENCE CONJUGALE: victime: AVORTEMENT ALCOOLISME TOXICOMANIE GROSSESSE/PROBLÈME DROGUE,MÉDICAMENTS PROBLÈME SCOLAIRE AUTRES

abuseur: abuseur:

109

CONSOMMATION D'ALCOOL, DROGUE, MÉDICAMENTS

La personne ne présente pas présente ou a déjà présenté un problème d'abus ou

de dépendance à : Alcool drogue médicament aucune de ces substances

Préciser :

La personne est ou a déjà été en traitement pour un problème d'abus ou de

dépendance à : alcool drogue médicament

Préciser : ; :

PROCESSUS SUICIDAIRE

Idéations suic idaires : La personne a ou a déjà eu des idéations suicidaires :

Préciser : :

. ' lani f icat ion suic idaire s La personne p lan i f i e oui non ou a déjà p lan i f ié

oui non de f a i r e un passage à l ' a c te su ic ida i re .

Préciser (où, quand, comment, d isponibi l i té des moyens, e t c . ) :

Tentative-s su ic ida i re - s : La personne a déjà f a i t des tentatives suicidaires oui non . Préciser (nombre, moyens u t i l i s é s , contexte ou raisons, e t c . )

P r o f è r e - t - e l l e - i l des menaces de mort envers autrui?

Oui Non Envers qui?

Pourquoi?

Comment?

RÉSEAU FAMILIAL ET/OU SOCIAL SIGNIFICATIF

(à qui la personne fait confiance)

110

TRAITEMENT - SUIVI

Actuel ( ra ison du su i v i ) :

Antérieur ( ra ison du su i v i ) Par qui et depuis combien de temps : Préciser :

INTERVENTION ET RECOMMANDATIONS

Sentiments vécus par 1 ' intervenant-e

Si intervention d'urgence, préciser qui vous avez contacté, à quel le heure, les ententes pr i ses , les résultats de l ' intervent ion , e tc . : :

Intervenant-e

RÉSERVÉ AU OU & LA SUPERVISEUR-E

Le ou la superviseur-e a été contacté-e : Oui Non Intervention :

Commentaires du ou de l a superviseure :

Superviseur-e

1993-10-18 LU


112


GRILLE D'INFORMATION

113


114

GRILLE D' I FORMAT ION SUR LES UTILISATEURS DE LA LIGNE TELEPHONIQUE REGIONALE

EN PREVENTION DU SUICIDE

Colonnes

1. NLméro du Questionnaire: i i l i 1 i (Voir guide de cod i f i ca t i on pour ncméro du C.P.S.) 1 5

2. Date: 1 1 1 1 1- 1 1 année mois jour 6 11

3. Heure d 'aooel : , H M 1 1 1 1 1

(Heure in ternat iona le : 0 à 24 h) 12 15

4. Durée de l 'aooel (minutes): i i r i 16 18

5. La persorr>e appel le - t -e l . le pour elle-même ou pour quelqu'un d 'au t re :

1. elle-tnème 2. t i e r c e personne 3. t i e r s organisme 9. sans réponse / s i lence

.LJ 19

6'. S ' i l s ' a g i t d'une t i e r c e personne, indiquer sa r e l a t i o n avec la personne en d i f f i c u l t é :

1. con j o i n t 2. parent 3. ami 4. col lègue de t r a v a i l , patron 5. vo is in 6. autre (oréc iser : ) 7. non investîgue 9. sans réponse / ne s 'appl ique pas '

LJ 20

7. Indiquer s ' i l s ' a g i t d 'en premier appel:

t . ou i , c ' e s t un premier appel 2. non, ce n ' es t pas un premier appel 3. non invest igué 9. sans reponse

LJ 21

8. Si deuxième appel ou p lus, indiquer s ' i l s ' a g i t de la même personne en d i f f i c u l t é :

1. ou i , c ' e s t encore pour la même personne 2. non, c ' e s t pouf une autre personne 3. premier appel 4. non învestigué 9. sans réponse / ne s 'appl ique pas

U 22

Probléme-s actue l -s ( ra ison-s du contact ) : (Voir guide œ cod i f i ca t i on )

l I 1 23

U_J 25

U_J 27

10. La personne a - t - e l l e consarmô une drogue Quelconque Juste avant l 'appel :

1. a lcool 2. médicament 3. drogue i l l é g a l e ou solvant ( co l l e ) 4. aucune substance 5. non appl icable ( t i e r c e personne, organisme) 6. non investigué 9. sans réponse

PRESENT SUICIDAIRE

TENTATIVE-S PRESENTEES:

11. La personne a - t - e l i e tenté de se su ic ider dans les deux derniers jours :

1. non 2. là t i e rce personne ne s a i t pas 3. oui 4. non investigué 9. sans réponse

12. Avec auel-s moyens-s: (Voir guide de c o d i f i c a t i o n )

9. ne s 'appl ique pas

IDEES SUICIDAIRES PRESENTES:

13. La personne a - t - e 1 le pensé à se su ic ioer cfcns les deux derniers jours :

1. non 2. la t i e r c e personne ne s a i t pas 3. oui 4. non investigué 9. sans réponse / ne s 'app l ique pas

14. Que l - s moyen-s êtaî-erv-t envisagô-s: (Voir guide de cod i f i ca t i on )

9. ne s 'appl ique pas

116

AMTPTPnPKfrs SUICIDAIRES

TENTTATIVES ANTERIEURES:

15. La personne a - t - e l l e déjà tenté dans 1e passé oe se su ic ider :

1. non 2. la t i e r ce personne ne s a i t pas 3. oui 4. non investigué 9. sans réponse

16. Ccnt)ien de f o i s la personne en d i f f i c u l t é a - t - e l l e tenté de se suic ider antérieurement:

Moins de 2 ans:

moyens:

f o i s

Ent^e 2 e t 5 ans:

moyens:

f o i s

Plus de 5 ans:

moyens: '

f o i s

Période indéterminée:

moyens:

f o i s

9 ou 99. ne s 'appl ique pas

IDEES SUICIDAIRES ANTERIEURES

17. La personne a - t - e 1 le déjà pensé à se su ic ider dans le

1. non 2. la t i e r c e persorro ne s a i t pas 3. ou i 4. non investigué 9. sans réponse

U 40

Fois: I I I 41

Moyens: | | 43 U 44 U 45

Fois: I I I 46

Moyens: LJ 48 u 49 LJ 50

Fois: I I I 51

Moyens: |_J 53 LJ 54 U 55

Fois: 56

Moyens: LJ 58 U 59 U 60

6t

117

18. Quel-s moyen-s é ta i -en- t envisagé-s: (Voir guide de cod i f i ca t ion)

9. ne s'applique pas

PROFIL DE LA P£RSO*€ EN DIFFICULTE

19. Sexe de la personne en d i f f i c u l t é :

1. I tanne 2. ferme 3. transsexuel-le 4. non investigué / s i lence / ne s a i t pas 9. sans réponse

20. Age de la personne en d i f f i c u l t é :

21. Précisions sur l 'âge:

î . âge connu é la question 20 2. la t i e r ce personne ne s a i t pas 3. .refus de divulguer son âge 4. non investigué

22. Langue habituellement parlée par la personne en d i f f i c u l t é :

1. f rançais 2. anglais 3. autre 4. si lence 9. sans réponse

23. Scolar i té de la personne en d i f f i c u l t é : (Voir guide de cod i f î ca t ion)

99. non investigué

24. Pr incipale occupation de la personne en d i f f i c u l t é : (voi r guide de codif icat ion)

25. Pr incipale source de revenu: (Voir guide de cod i f i ca t ion )

I

118

26. Etat c i v i l de la personne en d i f f i c u l t é :

1. cé l i ba ta i re 2. marié-e / con jo in t de f a i t 3. veuf-ve 4. séparé-e 5. divorcé-e 6. re l ig ieux-se 7. la t i e r c e personne ne s a i t pas 8. non investigué 9. sans réponse

27. La personne en d i f f i c u l t é v i t - e l l e seule:

1. oui 2. non 3. la t i e r c e personne ne s a i t pas 4. non investigué 9. sans réponse

SUIVI PAR UN-E PROF£SSIOr*fL-L£:

28. La personne en d i f f i c u l t é bé r t ê f i c i e - t - e l l e d 'un s u i v i professionnel en rapport avec le problâme ac tue l :

1. o u i , en bureau ou c l i n i que p r i vé

2. o u i , (fans le réseau de santé e t serv ices sociaux (CH, CSS, CLSC, CA)

3. o u i , dans trie i n s t i t u t i o n d'enseignement (polyvalente, co l lège, un ive rs i té )

4. la t i e r c e personne ne s a i t pas

5. non investigué

6. non, a u a n s u i v i

9. sans réponse

MILIEU DE VIE

29. Lieu de résidence de la personne en d i f f i c u l t é (vo i r guide de ood i f i ca t i on )

30. Indiquer s ' i l s ' a g i t de:

1. v i l l e 2. v i l l a g e 3. rang 4. réserve indienne 5. la t i e r c e personne ne s a i t pas 6. non investigué 9. sans réponse

119

CONNAISSANCE DE LA LIGT€ TELEPHONIQUE

31. L'appelant-e a connu notre serv ice par:

01. té lév is ion 02. radio 03. journaux 04. txxcne à o r e i l l e 05. professionnel consulté 06. a f f i che p u b l i c i t a i r e 07. a c t i v i t é de promotion (Kiosque, e t c . ) 08. assistance téléphonique (annuaire) 09. autre (préc iser : 10. non investigué 99. sans réponse

EVALUATION OE L'APPEL:

32. Evaluation du r isque (1 à 9 ) :

33. Évaluation de l 'urgence ( î à 9) :

120


EXEMPLE DE FACTURE TÉLÉPHONIQUE

121

TELEBEr PAGE 2 NUMERO

OE TÉLÉPHONE

1 5 6 7 64 0 7

OATE DE FACTURAT ION

1 9 9 5 0 6 2 5

SOMMAIRE DU SERVICE 800 (SUITE) VOTRE RÉDUCTION DU SERVICE 800

MONTANT OU SERVICE 600 TPS TVQ

TOTAL DU SERVICE 600

166.60 1 3J5»4I

95 ,48 92,66

1 521,77

DÉTAIL DES COMMUNICATIONS TARIFÉES SERVICE 800 NO 800: (800) 567-6407 LIGNE: (613) 529-3643

NO DATE HEURE ENDROIT RÉGION CIRC COOE MIN TARIF RÉDUCTION MONTANT

• I 0211 01 MSG-ACCUEIL 819 S62 8 1 2 0211 01 MSG-ACCUEIL 619 562 6 1 3 0211 23 MSG-ACCUEIL 819 562 6

0211 23 KSG-ACCUEIL 619 562 6 1 5 0213 01 MSG-ACCUEIL 819 562 8 1 6 0213 03 HSG-ACCUEIL 619 475 8 1 •

7 0213 03 KSG-ACCUEIL 619 475 6 1 S 0213 03 HSG-ACCUEIL 819 475 8 1 9 0214 00 KSG-ACCUEIL 819 562 8 1

10 0215 21 HSG-ACCUEIL 819 562 8 1 11 0216 15 HSG-ACCUEIL 019 326 8 1 12 0216 23 HSG-ACCUEIL 819 425 8 1 13 0216 23 HSG-ACCUEIL 819 562 8 1 14 0522 09 KSG-rACCUEIL 619 562 6 1 15 0523 00 HSG-ACCUEIL 819 475 a 1 16 0523 00 HSG-ACCUEIL 619 475 a i 17 0523 00 HSG-ACCUEIL 819 475 8 18 0527 22 HSG-ACCUEIL 619 562 e i~ - -

19 0610 23 HSG-ACCUEIL 619 562 8 i 20 0614 20 HSG-ACCUEIL 819 326 6 i 21 0614 20 HSG-ACCUEIL 819 326 8 i 22 0616 13 HSG-ACCUEIL 819 771 8 i 23 0620 12 HSG-ACCUEIL 619 275 6 i

SOUS-TOTAL 23

NO 800: (800) 567-6407 LIGNE: (819) 825-0572 NO OATE HEURE ENDROIT RÉGION CIRC COOE HIN TARIF RÉDUCTION MONTANT

24 0521 00 VAL D'OR PQ 819 624 6 28 25 0521 00 NORANDA PQ 819 797 8 37 26 0521 01 HALARTTC PQ 819 757 8 11 27 0521 01 VAL D'OR PQ 819 824 8 5 28 0521 01 VAL D'OR PQ 819 624 8 2 29 0521 03 NORANDA PQ 619 762 8 5 30 0521 03 NORANDA PQ 819 764 8 1 51 0521 04 MACAKtC PQ 819 762 6 1 32 0521 09 NORANDA PQ 819 762 6 1 33 0521 10 TEHISCAftJG PQ 619 627 8 1 34 0521 11 NORANDA PQ 619 764 8 1

TELEBEC 122


BIBLIOGRAPHIE

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G 14,113 12335 Ballot . Sylvie Girard, Chantai et a l

Ligne d'intervention téléphonique régi nnA 1 R. en préven t ion DU .suicide...

DATE | NOM

G 14,113

TABLE DE CONCERTATION RÉGIONALE EN PRÉVENTION DU SUICIDE DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE -C.P; 11TO • MALARTIC (QUÉBEC) j m i Z O î TÉLÉPHONE : (819) 757-6282 TÉLÉCOPIEUR (819) 757^330

bilan relatif a la compilation des appels …

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