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Rapportd’activité2007

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Rapport D’ACTIVITÉ 2007

DONNÉES GÉNÉRALES SUR LE BUDGET 2007 COMPARE A CEUX DES ANNÉES ANTÉRIEURES 5

RELAIS INFORMATION ET CONSEIL 11> CONTRIBUER À L’OBSERVATION ET SOUTENIR L’INNOVATION CULTURELLE> L’ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS ET DES ÉQUIPES > LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE, L’EUROPE

SOUTENIR LA CRÉATION, FAVORISER LA DIFFUSIONET AIDER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIONET DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE 19> CHANSON 20> DANSE 22> MULTIMÉDIA 24> OPÉRA 26> THÉÂTRE 27> PLURIDISCIPLINAIRE 28> PASSEURS D’IMAGES 30

COMMUNICATION 33> COMMUNICATION DE L’ÉTABLISSEMENT> COMMUNICATION ARTISTIQUE

FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL 37

3

4

Données générales sur le budget 2007EN COMPARAISON AVEC CEUX DES ANNÉES ANTÉRIEURES

5

Fonctionnement

Masse salariale liée au fonctionnement

Communication liée au fonctionnement

Services artistiques

9%

28%

59%

2%

2%

Relais information et conseil

2006

Budget global RéaliséCOMPARAISON 2007 ET 2006

6

Fonctionnement

Masse salariale liée au fonctionnement

Communication liée au fonctionnement

Services artistiques

14%

27%

55%

2%

2%

Relais information et conseil

2007

2007 2006 2005 2004 Total 5836713 5348512 6357501 5845175

Montant % Montant % Montant % Montant %Fonctionnement général 793700 14 475844 9 620599 9 465112 8Masse salariale (fonctionnement) 1592128 27 1517686 28 1658331 26 1607071 27Communication (fonctionnement) 113924 2 106136 2 105821 2 123605 2Fonctionnement 2499752 43 2099666 39 2384751 37 2195788 38

Artistique (dont post-prod 2004 et 2005) 3214253 55 3152981 59 3931822 62 3649387 62Relais information et conseil 122707 2 95865 2 40928 1 0 0Missions Arcadi 3336961 57 3248846 61 3972750 63 3649387 62

7

13%

Danse

Chanson

5%

17% Théâtre

Opéra

12%

7%

Multimédia

Cinéma

Cinéville

0%

2%2%

Pluridisciplinaire

2%

Relais information et conseil

2006

13%Danse

Chanson

5%

16% Théâtre

Opéra

11%

6%

MultimédiaPasseursd'images

(ex-Cinéville)

2%2%

Pluridisciplinaire

2%

Relais information et conseil

2007

Budget d’activités Réalisé > Lecture par servicesCOMPARAISON 2007 ET 2006

2007 2006 2005 2004Total 3336961 3248846 3972751 3649387

Montant % Montant % Montant % Montant %Chanson 275279 5 259725 5 259743 4 195994 3Danse 739491 13 718083 13 640297 10 740871 13Opéra 656486 11 659804 12 820503 13 830704 14Théâtre 928738 16 889671 17 1024611 16 905158 15Multimédia 363040 6 385268 7 381810 6 339855 6Passeurs d'images (ex Cinéville) 141220 2 119430 2 135488 2 122025 2Pluridisciplinaire 110000 2 121000 2 368000 6 200000 3Relais information et conseil 122707 2 95865 2 40928 1 0 0Cinéma (Post Prod) 0 0 0 0 301371 5 314780 5

8

Budget d’activités Réalisé > Lecture par MissionsCOMPARAISON 2007 ET 2006

28%

14%

9%3%

2%3%

Production

Diffusion

Actionsartistiques

Rendez-vousCommunication

artistique

Autres fraisartistiques

2%

Relais information et conseil

1%

2006

26%

15%

7%3%

2%

3%

Production

Diffusion

ActionsartistiquesRendez-

vousCommunication

artistique

Autres fraisartistiques

2%

Relais information et conseil

1%

2007

2007 2006 2005 2004Total 3336961 3248846 3972751 3649387

Montant % Montant % Montant % Montant %Production 1515306 26 1522111 28 2077205 33 1413594 23Diffusion 864484 15 770947 14 780124 12 1091147 20Actions artistiques 421176 7 459983 9 356870 6 387088 6Rendez-vous et assimilé 178569 3 174574 3 363634 7 330124 7Communication artistique 59685 1 79266 1 155029 2 226657 4Observation et accompagnement 112961 2 91058 2 35909 1 0 0

Autres frais liés à l'artistique 184780 3 150907 3 203980 3 200777 3dont frais généraux 147798 108853 141457 132592dont masse salariale 36982 42054 62523 68185

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10

RELAIS INFORMATION ET CONSEIL> CONTRIBUER À L’OBSERVATION ET SOUTENIR L’INNOVATION CULTURELLE> L’ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS ET DES ÉQUIPES > LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE, L’EUROPE

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Le Relais information et conseil en 2007,les bases d’un développement nécessaire

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CONTRIBUER À L’OBSERVATIONCULTURELLE ET SOUTENIRL’INNOVATION CULTURELLE :DES DONNÉES AU SERVICE DEL’ACTION

CONSULTATION DES COMPAGNIESCHORÉGRAPHIQUES D’ÎLE-DE-FRANCE229 compagnies repérées - 145 réponseshttp://www.arcadi.fr/telechargements/arcadi_consul_cie_danse_rapport.pdf

Sans prétendre répondre à l’ensemble desquestionnements que traverse la danse contemporaine,Arcadi a souhaité objectiver une partie de la situation enconfiant à Opale une enquête sur les compagnies dedanse professionnelles d’Île-de-France. Cette enquêtevisant à éclaircir les modes de fonctionnement de cescompagnies s’est déroulée en trois phases entredécembre 2006 et juillet 2007 et a été accompagnée parun comité de pilotage associant la direction régionaledes affaires culturelles, la ville de Paris, les départements,les associations départementales, les centres deressources nationaux…Une première phase exploratoire a permis l’exploitation dedonnées existantes, notamment un tableau de diffusionde la danse en Île-de-France sur quatre années (2003-2006). Cette première phase fut également l’occasion derencontrer des acteurs de la danse en Île-de-France :institutions, festivals, lieux de création, syndicats…Elle s’est conclue par une présentation d’étape le14 février 2007 au Théâtre de la Cité Internationaledans le cadre de Hors Saison, le rendez-vous dansed’Arcadi.Devant l’éparpillement ou l’absence de données, il est viteapparu qu’une enquête spécifique auprès des compagniesétait nécessaire pour dresser un état de la créationchorégraphique en Île-de-France. Lors d’une deuxièmephase d’enquête, un questionnaire a donc été adressé à250 compagnies de danse franciliennes repérées par lecomité de pilotage de l’étude. Le questionnaire a été

envoyé par courrier en février 2007, une version Internetétant également disponible. Les sites de Micadanses, duCentre national de la danse, de la SACD, desChorégraphes associés ont permis de relayer l’informationauprès des compagnies. Des relances téléphoniques onteu lieu au mois de mai, ce qui a notamment permisd’écarter certaines structures du fichier de départ, soitqu’elles n’étaient pas des compagnies professionnellessoit qu’elles n’étaient plus localisées en Île-de-France.De même, sur les 160 réponses reçues, une quinzaineont été écartées pour les mêmes motifs. Finalement,145 réponses ont été traitées sur les 229 compagniesprofessionnelles en activité repérées en Île-de-France,soit un taux de réponse supérieur à 60 %.Pour approfondir et éclaircir certains questionnements,une troisième phase qualitative s’est déroulée en juin etjuillet 2007. Elle a consisté en une vingtaine d’entretienstéléphoniques auprès de responsables de compagnies(administrateurs ou chorégraphes) ayant répondu àl’enquête par questionnaire.Dans une première partie, ce rapport déroule l’ensembledes résultats de l’enquête par questionnaire effectuéauprès des compagnies, tout en présentant quelqueséléments complémentaires issus de la première phaseexploratoire. La deuxième partie présente la synthèsedes entretiens qualitatifs.La restitution publique de cette étude a été présentée le17 octobre 2007 au Théâtre Paris-Villette. Des réunionsde travail au niveau départemental se tiendront tout aulong de l’année 2008.Il est a noter que la réalisation de cette enquête estexemplaire de la dynamique de travail entre le serviceDanse et le Relais information et conseil.

REPÉRAGE SUR LES POLITIQUES DE SOUTIEN DES CONSEILS RÉGIONAUX ENMATIÈRE DE SPECTACLE VIVANTDans le contexte actuel de crise de l’économie duspectacle vivant et plus largement de mutation despolitiques culturelles territoriales, les régions se sontprogressivement dotées de véritables politiques culturellesrégionales, notamment dans le domaine des arts vivants.Si l’on perçoit globalement l’importance et la diversité deces interventions régionales, il n’existe cependant pas

aujourd’hui d’état des lieux des modalités d’interventionet d’accompagnement de la vie artistique engagées parces collectivités.Aussi, dans le cadre des missions qui lui sont confiées enmatière d’observation culturelle, Arcadi a pris l’initiativede lancer une mission de repérage sur la politique desoutien des régions en faveur du spectacle vivant. Il en aconfié la réalisation à l’Observatoire des politiquesculturelles qui s’est rapproché de la commission Culturede l’Association des régions de France afin de faciliter lescontacts avec les représentants des régions et de favoriserla dimension collective du projet. Un groupe de suivi dela démarche, ouvert à tous les représentants des régionsqui le souhaitaient, a été mis en place et s’est réuni pourla première fois le 18 janvier 2007 à l’ARF.Ce repérage dresse un état des lieux, un descriptif despolitiques menées par les 22 régions en faveur duspectacle vivant et fournit une base d’informations fiablequi pourra alimenter la réflexion des différents acteurs etpartenaires de ces politiques publiques. Ce repérage n’apas pour vocation d’établir des données comparatives,mais plutôt de dresser une typologie des modesd’intervention afin d’identifier des similitudes ou desspécificités régionales.Les thématiques ayant fait l’objet du repérage sont : lescaractéristiques principales de la politique culturellerégionale en faveur du spectacle vivant, les dispositifs desoutien, les modalités de mise en œuvre de l’actionrégionale, la structuration des politiques partenariales, laplace des festivals dans la politique régionale.Ce travail a été réalisé au cours du premier semestre2007, les résultats ont été communiqués en mêmetemps à l’ensemble des Régions et ont été présentés le23 novembre 2007 au groupe de suivi.Le document définitif sera disponible à partir demars 2008 et fera l’objet d’articles à paraître dans lejournal de l’Observatoire des Politiques Culturelles duprintemps 2008.

LANCEMENT D’UN DISPOSITIF EXPLORA-TOIRE SUR LE LIEN ENTRE CULTURE ETPOLITIQUE EUROPÉENNE DE LA VILLEArcadi en co-réalisation avec Le Relais Culture Europe eten partenariat avec le Centre de recherche sur l’Actionpublique en Europe (IEP de Rennes) conduit un dispositifexploratoire entre culture et politique de la ville.L’objectif est d’analyser les changements induits par laconception économique et sociale de l’action publiqueculturelle présente dans la politique européenne de la ville.Ont été étudiées l’évolution des pratiques des acteursdes territoires de Clichy-Montfermeil, de Grigny-Viry/Châtillon, de Mantes-la-Jolie/Mantes-la-Ville et LeValde Seine/Les Mureaux et en particulier celles des acteurs

culturels au sens large (acteurs publics de la culture,opérateurs culturels, etc.). Les analyses produites à lasuite de nombreux entretiens ont permis de déterminerdans quelle mesure il est possible de parlerd’européanisation des pratiques et d’élaborer despratiques de référence sur le lien entre culture et territoireurbain.Un séminaire de travail à destination des acteurs culturelsfranciliens a été organisé, le vendredi 14 décembre2007, aux Laboratoires d’Aubervilliers, afin de proposerune première mise en débat des différentes hypothèsesissues de cette étude et une présentation de la dimensionurbaine des politiques communautaires 2007-2013.Le rapport final sera en ligne à la fin du mois demars 2008.

BUREAUX DE PRODUCTIONUN PARTENARIAT ENTRE L’ONDA, LE CNT ET ARCADIPOUR SOUTENIR UNE ÉTUDE PARTICIPATIVECette étude émane de la volonté de sept bureaux deproduction souhaitant donner de la lisibilité à unepratique professionnelle en fort développement, sujetd’enjeux et pourtant assez méconnue dans sa réalitéconcrète. Il ne s’agit donc pas dans la démarche d’uneétude évaluative commandée, où le propos est detravailler « sur » un terrain précis à partir d’entretiensindividuels, mais bien de travailler « avec » les acteurs deterrain, premiers connaisseurs de leurs pratiques et deleurs difficultés. Elle s’appuie à la fois sur unquestionnaire protégé par l’anonymat, sur des entretienscollectifs et des travaux en ateliers permettant de mettreen regard les points convergents et divergents et defavoriser la co-construction de problématisations et desolutions.Arcadi et en particulier le Relais Information et Conseil, leCentre National du Théâtre et l’Onda se sont retrouvésautour d’objectifs communs, à savoir : contribuer àenrichir l’observation du territoire de l’Île-de-France,poursuivre des réflexions autour de l’accompagnementdes artistes, contribuer à mettre à jour une propositionalternative à l’organisation habituelle de la productiondu spectacle vivant. Il s’agit également de soutenir unedémarche singulière de production de savoirs, initiée pardes professionnels.Le soutien des trois partenaires s’est concrétisé par unapport financier, un soutien logistique, l’organisation de ladiffusion de l’étude et par une contribution au contenu,via l’organisation de la séance de travail autour desreprésentations sur ce type d’organisations.Cette étude qui décrit très précisément et avec unegrande transparence ce qu’est le fonctionnement de cesorganisations donne des éléments concrets à ceux quisouhaitent monter un bureau de production et permet de

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donner une meilleure lisibilité de cette activité par lesacteurs de la filière du spectacle vivant : directeurs dethéâtre, administrateurs de lieux, artistes et responsablesde compagnies, institutions…Présentée le 5 février 2008 au Théâtre de la Citéinternationale, le rapport complet sera en ligne dès lemois de mars 2008.

EPS VILLE-EVRARDUNE RÉPONSE POSSIBLE ET À LA HAUTEUR DESBESOINS DES ÉQUIPES FRANCILIENNES EN LIEUX DETRAVAIL ET DE FABRIQUEL’Établissement Public de Santé de Ville-Evrard poursuitune politique très active de rapprochement des lieux desoins et des lieux de vie, d’amélioration de prise encharge des malades, de modernisation de sesinstallations, de développement des activités culturellesdes patients, des soignants, des personnels.Cette politique a entraîné la libération ou la reconversionprogressive de pavillons installés sur le site historique deVille-Evrard et conduit ses responsables à l’élaborationd’un « schéma directeur architectural et urbanistique derestructuration du site ».Parmi les différentes hypothèses de ré-utilisation desespaces libérés, la volonté de développer la dimensionculturelle liée tout à la fois à l’histoire de l’établissementet à la richesse des pratiques mises en œuvre au coursdes deux dernières décennies a été évoquée par denombreux acteurs.Arcadi, ayant pour mission de mieux répondre auxbesoins des compagnies de spectacle vivant et ayantidentifié que le premier d’entre eux concerne les besoinsen lieux de travail, de répétition et de fabrique, s’estintéressé à l’hypothèse d’une nouvelle affectation decertains espaces du domaine hospitalier.Toutefois, à l’occasion de plusieurs échanges aveccertains responsables de l’EPS, il est apparu nécessairede prendre en compte, avant la formulation de tout projetnouveau, l’expérience déjà accumulée. Ces acquisconcernent à la fois la présence artistique et culturelle, lesrelations entre activités artistiques et les projets dessoignants, les pratiques culturelles des patients et dupersonnel.Aussi, Arcadi a financé une brève étude en forme d’étatdes lieux et de rétrospective dont l’objet central était derecueillir les témoignages et analyses de toutes lespersonnes ou équipes qui se sont trouvé à un moment ouà un autre, associées à cette articulation de logiquesartistiques et thérapeutiques et aux relations entreprofessionnels et amateurs.Ce travail accompli, pourra le moment venu servir debase de réflexion sur l’avenir de l’EPS et à la futurenégociation entre les partenaires publics concernés.

L’ACCOMPAGNEMENT DESPROJETS ET DES ÉQUIPES

L’INFORMATION ET LE CONSEILDes sessions d’informations collectives comme richessesupplémentaire aux réponses apportées au cours desentretiens individuels :Expérimentées en novembre 2007, ces réunionsmensuelles réunissent un après-midi entier six à dixporteurs de projets. Tout porteur de projet demandeurd’information au Relais et intéressé par cette démarchecollective peut y participer. La seule condition requise estla préparation en amont des questions, interrogationsainsi que la communication des informations concernantle projet.À chaque session, un dossier documentaire est remisavec les coordonnées de l’ensemble des participants.Ces ressources sont affinées, actualisées, et adaptées enfonction des problématiques et des questions de chacun.L’avantage du collectif est immédiatement perceptible : larencontre est dynamique et les réponses sont enrichiespar les échanges au sein du groupe. Chacun et chacunes’échange « bons plans, connaissance des territoires,points de vue, contacts… ». Des relations entre lesparticipants se nouent et se prolongent en dehorsd’Arcadi, contribuant ainsi à rompre l’isolement deséquipes trop souvent constaté.

LES RENDEZ-VOUS INDIVIDUELSParallèlement aux sessions collectives, il est parfoisnécessaire et important de prendre le temps de rendez-vous indivisualisés :120 demandes d’informations ont été enregistrées. Laplupart ont été satisfaites par les réponses apportées vial’outil internet de « gestion des demandes » ou partéléphone. 53 ont appelé des rendez-vous individuels,lesquels font l’objet d’un suivi et de contacts ultérieursrelativement fréquent.La répartition par domaine reste sensiblement la mêmequ’en 2006 : une majorité de demandes sur le spectaclevivant, avec en première ligne le théâtre.Les demandes ont quasi exclusivement comme point dedépart une recherche d’aide, de financement, decoproduction.Ces questionnements trouvent la plupart du temps leurorigine dans une connaissance très approximative dupaysage artistique et culturel francilien. Afin d’éviter defournir de fausses opportunités, le Relais s’attache àinsuffler une bonne connaissance du territoire, desdifférents acteurs qui le composent et tente d’être auplus près du stade de développement du projet(financement, partenariat, territoire, collaborations…)

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LES OUTILS COLLECTIFSLA MISSION « EMPLOIS PARTAGÉS AU SEIN DES COMPAGNIES

DE SPECTACLE VIVANT EN ÎLE-DE-FRANCE »

Dans un contexte où le mode d’organisation et destructuration générale des compagnies se pose avecacuité, des expériences de mutualisation d’emplois sontétudiées ou expérimentées dans plusieurs régions.Certaines impliquent directement des compagnies et lesorganisations professionnelles qui les représentent,d’autres sont encouragées par les pouvoirs publics,d’autres enfin sont soutenues par les DLA (dispositifslocaux d’accompagnement).En Île-de-France, Arcadi a décidé de faire avancer cettemission dès 2006 par l’organisation d’une journéeintitulée « partage d’outils, partage d’emplois », rencontreavec les DLA d’Île-de-France en présence du Cnar Culture(Centre National d’Appui et de Ressources) et de séancesde travail régulières avec ce partenaire (et en lien avecl’un des principaux membres du Cnar, le Synavi, SyndicatNational des Arts Vivants pour qui ce thème constitue unaxe central).Pendant ces temps d’échanges et de maturation,plusieurs projets de mutualisation d’emplois, portés pardes compagnies ou des collectifs, ont été repérés et laquestion des conditions de la création d’un outil régionalcommun (groupement d’employeur ou autre formule quiparaîtrait après étude plus adaptée) s’est naturellementposée.Arcadi a donc décidé de faire appel aux compétences deconsultants spécialisés pour, d’une part, réaliser unpremier état des lieux de projets de mutualisationd’emplois existants (confié à l’association Prémisses) et,d’autre part, mener une étude d’opportunité pour laréalisation d’un outil régional commun (confiée à l’agenceMulticité).Un comité de pilotage composé des responsablesd’Arcadi, de chargés de mission du Cnar-culture, d’unereprésentante des DLA d’Île-de-France, de l’Atelier –centre de ressources régional de l’économie sociale etsolidaire en Île-de-France – et du Synavi Île-de-France aété constitué afin de suivre et d’enrichir régulièrement leprocessus de la mission.À la suite des entretiens avec les groupes désireux de« mutualiser », une journée de synthèse et d’échanges depratiques a été organisée le 17 septembre 2007,réunissant les prestataires, le comité de pilotage ainsi quetoutes les compagnies impliquées dans l’expérimentation.En décembre, Prémisses a rendu ses conclusions à la foissur l’état des lieux des projets ainsi que sur les besoins etperspective de mutualisation.Un comité de pilotage réuni le 20 décembre 2007 aentendu la synthèse du rapport de Prémisses ainsi que lespremières préconisations de l’Agence Multicité.

En mars 2008 se tiendra la deuxième journée desynthèse et d’échanges de pratiques avec les collectifsimpliqués, qui devra déboucher sur des propositionsconcrètes d’actions

UNE INITIATIVE ORIGINALE D’ACCOMPAGNEMENTD’ARTISTES: LE PARTENARIAT ENTRE UN LIEU, UN BUREAU DE PRODUCTION ET UN CENTRE DERESSOURCESLe Théâtre de Vanves, le Bureau Cassiopée (structurede production et d’administration dirigé par Anne-CécileSibué et Léonor Baudoin) avec le soutien du Relaisinformation et conseil s’associent pour mettre en placeune démarche innovante d’accompagnement d’artistes.Être au plus près des compagnies, leur apporter soutienet conseils individualisés. L’objectif est d’ouvrir un espacedynamique de dialogue, d’échange et de réflexion : étatsdes lieux et analyse des besoins, aide à la formulation duprojet de compagnie, de sa stratégie et de son inscriptiondans le territoire, études et apports d’outils pratiques etméthodologiques.Cet accompagnement se déroule sur toute la saison2007-2008 et concerne quatre compagnies dont lesspectacles sont programmés par le Théâtre de Vanves.Un bilan de cette initiative sera fait en fin de saison etpourra, en fonction des résultats, être élargi à d’autreslieux franciliens qui le souhaiteraient.

LA VEILLE TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLELe Relais, membre de comités de pilotage :> de Clara, coopérative de liaisons des activités et des

ressources artistiques installée à Paris dans le dix-huitième arrondissement. Une coopérative d’activitésaccompagnant le développement des projets des artistessouhaitant créer leur emploi.

> du projet de recherche « Intermittence quatre ans après.La précarité de l’emploi et les droits sociaux, enjeuxconflictuels », associant le Laboratoire Matisse – Centred’économie de la Sorbonne et l’association des Amis etIntermittents et Précaires (AIP). Ce projet est soutenufinancièrement par le Picri (Partenariat InstitutionsCitoyens pour la Recherche et l’Innovation), dispositifmis en place par le Conseil régional d’Île-de-France quipermet un travail de recherche commun entrechercheurs des institutions de recherche publique etassociations à but non lucratif.

> de « Culture et territoires en Île-de-France », programmede recherche territorialisée initié dans le cadre duprogramme interministériel « Cultures, villes etdynamiques sociales », Ministère de la Culture etMinistère de l’écologie, du développement et del’aménagement durables et Ministère de la Culture.

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Le Relais, participant à des séminaires de réflexion, desgroupes de travail et des colloques :> L’économie, l’emploi et la formation dans le spectacle

vivant animé par Arteca, centre de ressources de laculture en Lorraine

> L’économie sociale et solidaire : première rencontreacteurs-chercheurs « culture et économie sociale etsolidaire » organisée par le Cnam, l’Ufisc et le CnarCulture le 25 janvier 2007 au Conservatoire nationaldes arts et métiers.

> L’information et l’observation culturelle en Région,organisé par Arteca Lorraine, l’Arcade Paca,L’observatoire des politiques culturelles à l’Associationdes Régions de France les 8 et 9 février 2007

> Travail artistique et économie de la création, 2e journéed’économie de la culture organisée par le départementdes études et de la prospective du Ministère de laculture les 11 et 12 octobre 2007 au Centre GeorgesPompidou.

> « Faire la culture populaire » les 23 et 24 novembre2007 à Valenciennes

Et à de nombreuses journées d’informations, entre-autres:Journée forum Synavi, Le mécénat en danse,Coopaname : rendez-vous mensuel organisé par la plusimportante coopérative d’activités et d’emploi d’Île-de-France, IETM, Art en réel, Cnar Culture…

LES PARTENARIATS, LA COOPÉRATIONINTER-RÉGIONALE, L’EUROPE

DES PARTENARIATS> Avec Micadanses, association pour le développement de

la danse à Paris :Arcadi et Micadanses se sont associés pour proposerune deuxième rencontre autour de la consultation danse,dans le cadre des journées de réflexion 2008, afin depoursuivre l’échange et la discussion entre professionnels,artistes et institutions.La table ronde animée par Christophe Martin, directeurde Micadanses a réunis Laure Bonicel (chorégraphe,Compagnie Moleskine), Gaël Bouron (association Opale),Philippe Henry (Université Paris 8 – Saint-Denis), AnneCécile Sibué (Bureau Cassiopée, administration/diffusion)et Françoise Billot, directrice du Relais information etconseil.De plus, le Relais information et conseil a soutenul’édition de la synthèse des deuxièmes journées deréflexion d’octobre 2006 de Micadanses portant sur laquestion du « Comment allons-nous travailler sansl’intermittence » et sur les « Institutions régionales : denouveaux partenaires dans le spectacle vivant ? ».

> Avec Actes If, réseau de lieux franciliens :Parce que les lieux sont mal connus, Actes If a décidé dedévelopper lui-même les moyens de combler ce manque,pour permettre à ses membres et à leurs partenairesd’accéder à une meilleure connaissance de leur réalité.Une étude a été réalisée et porte sur l’activité de l’année2005 de dix-huit membres du réseau.Elle conjugue une approche qualitative, par le biaisd’entretiens « auprès des animateurs des lieux » et de larelation permanente entre la coordination et sesadhérents, et une approche quantitative, basée sur des« documents de l’exercice 2005 tels que bilans etcomptes de résultat, rapports d’activités, DADS,bordereaux de billetteries ».Elle s’est réalisée avec l’apport du Cnar Culture par leconseil et la réalisation de l’outil de récolte de données.Cette collaboration vise la constitution d’une basecommune avec d’autres études auto-réalisées par desacteurs culturels, afin de permettre les croisements dedonnées, de constituer une connaissance plus large dusecteur, et ainsi de concourir à sa structuration.En partenariat avec Arcadi, les membres d’Actes If ontorganisé une rencontre-débat le 12 octobre 2007 àConfluences autour de la présentation de l’étude« Activités et modes de fonctionnement des lieux en2005 » et de la question « De l’observation àl’évaluation… » avec les interventions de Jean-MichelLucas, maître de conférences en économie à l’universitéRennes2, ancien Drac en Aquitaine, ancien conseillertechnique au cabinet de Jack Lang, alias doc KasimirBisou, de Philippe Berthelot, secrétaire général de l’Ufisc,directeur de la Fédurok ainsi que de Jean-ClaudePompougnac.

> Avec le Synavi Île-de-France et le Cnar culture sur lesquestions d’outils collectifs.

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L’INTER-RÉGIONALITÉ ET L’EUROPE

RÉGION RHÔNE-ALPESDiscussion avec L’Amdra – aujourd’hui Nacre (NouvelleAgence Culturelle Regionale) – sur la base de données« diffusion danse Île-de-France 2003-2007 » qui pourraitêtre élargie à d’autres données fournies par les régions eten particulier celles de la région Rhône-Alpes.

RÉGION AQUITAINE ET POITOU-CHARENTESIntervention du Relais, dans le cadre d’une rencontrenationale sur les problématiques de la danse en région,« Quel accompagnement pour la diffusion descompagnies de danse travaillant en Région », le3 novembre 2007 à Saintes organisée avec le soutien del’Agence régionale du spectacle vivant Poitou-Charentes etde l’Oara (Office Artistique de la Région Aquitaine).

MÉTROPOLE NANTAISERencontre avec la chargée de mission en vue de lacréation d’un centre de ressources pour le développementdes entreprises culturelles et créatives au sein de laMétropole Nantaise, Nantes Création.

L’EUROPEPoursuite de la collaboration avec Relais Culture Europeavec l’organisation d’un séminaire d’information et desensibilisation « La culture et les dispositifs de la nouvelleprogrammation de la politique de cohésion de l’Unioneuropéenne 2007-2013 » le 21 mars 2007. Avec MichelQuévit, professeur à Louvain-La-Neuve et directeur deRider II, Réseaux, Innovation et Développement régionalet Jean-Claude Grisoni Niaki, Directeur du réseau UrbanFrance.Point d’information dans le cadre du Festival d’Avignon, le16 juillet 2007 et rencontre avec l’IETM – InformalEuropean Theatre Meeting.

BUDGETLe budget réalisé du Relais est de 112960 euros TTC.Les grandes masses de dépenses se répartissent de lamanière suivante :études, enquête (64 %),programme d’accompagnement sur les outils collectifs(26 %),autres accompagnements (3 %),abonnements, documentation (3 %),édition, valorisation des études (4 %).

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SOUTENIR LA CRÉATION, FAVORISER LA DIFFUSIONET AIDER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ACTION ET DE L’ÉDUCATION ARTISTIQUE

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CHANSONPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 150000 150822,91 + 822,91Diffusion 37200 51833,36 +14633,36Actions artistiques 47850 33903,16 - 13946,84Rendez-vous chanson 15999 11916,34 - 4082,66Total 251049,00 248475,77 - 2573,23

Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTIONNombre d’œuvres aidées : 16 projets retenus en 2007,dont 8 s’achèveront en 2008 ; 25 projets en tout ontfait l’objet d’un versement en 2007 (9 ont démarré en2006).Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :29 %Nombre de représentations : 88, dont 64 liées auxcoproductions 2007 et 24 liées à des coproductionsantérieures (2005 et 2006).Nombre de spectateurs : 6017

LE SOUTIEN À LA DIFFUSIONNombre d’œuvres aidées : 40Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :33 %Nombre de représentations : 65 sur 22 lieux différents.Nombre de spectateurs : 5419

DONT LE RENDEZ-VOUS CHANSONNombre d’œuvres présentées : 2Nombre de rencontres professionnelles : 2, « Le lieu et lacréation » et « Les repères artistiques du chanteur » cf.Chapitre ateliers, rubrique « Communication del’établissement » p. 34.Fréquentation professionnels/publics : 208 entréesprofessionnelles (317 en 2006), soit 122 professionnels– dont 40 artistes (46 en 2006) et 26 diffuseursreprésentant 24 lieux (34 en 2006, représentant 28lieux), et 93 entrées payantes (95 en 2006).

ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUENombre d’actions, publics touchés : 17 projets ont donnélieu à des actions artistiques, sur 10 sites ; 1 450spectateurs sur les représentations liées aux actions.

COMMENTAIRESLe budget prévisionnel 2007, apparemment supérieur àcelui de 2006, est en réalité inférieur de plus de 7 % (en2006, toutes les parts du budget étaient présentées HT,contrairement à celui de 2007).Face à cette donnée, le service chanson a d’embléerestreint ses apports en coproduction, soucieux de tenirde façon équilibrée les 4 comités artistiques trimestriels.

Sur les 57709 euros affectés à la diffusion en 2006,25000 étaient destinés aux dates parisiennes et 32709à la programmation en Île-de-France. En raison de budgetinsuffisant pour mener à bien ce soutien, les datesparisiennes sont abandonnées en 2007, les 37200 eurosprévus pour la diffusion sont donc équivalents à 2006,compte tenu de la TVA.Le réalisé dépasse largement le budget, alors que lenombre de dates soutenues a légèrement diminué (73 en2006, 65 en 2007). L’apport moyen a donc augmenté :797 euros par projet (755 HT) au lieu de 660. Encore leservice ne répond-il, là encore, que très partiellement à lademande des lieux, confrontés à la fois à des difficultésbudgétaires et à une augmentation notable du prix desspectacles : la tendance observée depuis l’été 2006 seconfirme.

Les dépenses consacrées aux actions artistiques, comptetenu de la TVA, sont à peu près identiques en 2006et 2007 ; cette année confirme, sans plus, ledéveloppement amorcé après le creux de 2005 ; la partexcédentaire a permis, en fin d’exercice, de consolider lesapports en diffusion.

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Le Rendez-vous Chanson est réduit à deux journées : lesmaster classes n’ont plus de raisons d’être (il n’y a pluslieu de sensibiliser les professionnels au travail scéniquede la chanson) ; proportionnellement à 2006, les donnéesde fréquentation sont équivalentes (environ 100personnes par jour). Il s’agit de la dernière édition souscette forme.

En revanche, un nouveau projet voit le jour en fin d’année2007. « Le Conseil d’Administration d’Arcadi approuve leprincipe de mise en œuvre d’une expérimentationpermettant aux artistes de la chanson d’assurer à leursœuvres une plus grande visibilité dans l’offrenumérique ». La région a donc voté pour un budgetexceptionnel à hauteur de 145 000 euros pour laréalisation de cette action (cf. rapport du Conseil Régionaldu 18 septembre 2007, quatrième affectation « soutien àla réalisation de diverses manifestations culturelles »). Lafin de l’exercice a permis de réaliser une premièrecaptation filmée de concert : David Lafore à l’Européen(Paris 12e), le 12 novembre.

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Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTIONNombre d’œuvres coproduites : 21nombres d’œuvres totalement achevées en 2007 : 12Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :18,3 %nombres de projets 2008 dont la coproduction démarraiten 2007 : 9

LE SOUTIEN À LA DIFFUSIONNombre d’œuvres aidées : 32 (25 compagnies)Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :32,2 %Nombre de représentations : 121 dans 40 lieuxNombre de spectateurs : 19859Taux de fréquentation : 63,11 %

DONT HORS SAISON, LE RENDEZ-VOUS DANSE D’ARCADIChaque année en février (du 9 au 14 février en 2007),Hors Saison permet de présenter aux programmateursd’Île-de-France, et d’ailleurs, la majeure partie descompagnies soutenues en diffusion en région Île-de-France sur la saison 2007-2008.Nombre d’œuvres présentées : 15 spectacles présentés(14 compagnies), 22 représentations sur 6 jours auThéâtre de la Cité internationale (Paris 14e), à La Fermedu Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée (77), auThéâtre Paul Eluard de Bezons (95) et au Théâtre deVanves (92).

Nombre de rencontres professionnelles : une rencontreautour de la consultation des compagnieschorégraphiques en Île-de-France (70 personnesprésentes) + rencontre nationale danse organisée parl’Onda (124 programmateurs de toute la France)Public : 4584 spectateurs, taux de remplissage : 85,6 %Fréquentation professionnelle :291 professionnels dont 89 représentants de structuresd’Île-de-France (69 structures représentées), 109représentants de structures nationales (91 structuresreprésentées), 26 représentants de structuresinternationales, 45 institutionnels, 22 journalistes. Lenombre de professionnels a quelque peu augmenté (270en 2006).

ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUETout en continuant à soutenir les actions artistiques enaccompagnement des spectacles soutenus en diffusion,Arcadi soutient désormais des actions artistiques dont lesdemandes peuvent émaner de lieux ou de compagnies,soutenues en diffusion ou pas, sur des critèresd’innovation et de rayonnement territorial.Nombres d’actions artistiques liées à des spectaclessoutenus en diffusion : 31 actions artistiques, pour 31groupes, 270 heures interventions pour 1820 personnes.14 compagnies ont mené ces actions.Actions artistiques hors diffusion : 10 actions artistiquespour 10 groupes, 306 personnes.

DANSEPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 200000 225517 + 25517Diffusion 422900 411918,63 - 10981,37Diffusion saison 284900 244280,99 - 40619,01Actions artistiques 79800 62063,42 - 17736,58Hors Saison 138000 167637,64 + 29637,64Total 702700 699499,05 - 3200,95

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COMMENTAIRESConcernant le soutien à la diffusion sur la saison, nousremarquons une augmentation du nombre dereprésentations pour un même nombre de lieuxpartenaires, ce qui signifie plus de séries dans un mêmelieu, ce qui fait souvent défaut à la danse. C’est donc estune évolution très positive au bilan de cette année 2007.Les spectacles sont par ailleurs bien répartis sur leterritoire régional : 7 théâtres en Essonne, 7 à Paris, 7 enSeine-Saint-Denis, 5 dans les Huats-de-Seine, 5 dansle Val-de-Marne, 5 dans les Yvelines et 4 dans le Vald’Oise. La Seine et Marne est uniquement représentée parla Ferme du Buisson qui programme de la danse dans lecadre de Hors Saison.Concernant cette manifestation annuelle, le nombre deprofessionnels et la fréquentation du grand publicdemeure constant, avec une légère progression de lavenue de programmateurs nationaux, qui assistent à desspectacles à l’occasion de la rencontre organisée enpartenariat avec l’Onda.

Concernant l’action artistique, le service danse a choisicette année de privilégier les actions longues et pérennesplutôt que de multiplier les actions courtes. De ce fait, ily a un peu moins de groupes concernés cette année carla qualité des propositions nécessite plus de temps deconception et de mise en place.C’est dans ce contexte qu’a été initié en 2007 un travailde « réflexion-formation » à l’attention d’un groupe depersonnes en lien avec le public dans les structures d’Île-de-France sur les questions de médiation autour de ladanse contemporaine. Ces rendez-vous ont lieu tous lesmois environ, dans les locaux d’Arcadi comme dans deslieux partenaires et attirent de plus en plus departicipants chaque fois.

En termes de conseils, de suivi et de veille, la directricedu service danse a eu 145 rendez-vous (compagnies,diffuseurs, partenaires) sur 2007 et vu environ 210spectacles de danse.

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Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTIONNombre d’œuvres aidées : 17Soutien moyen par projet : 10690 eurosInstallations : 7Films (courts métrages hybrides, films expérimentaux) : 8DVD : 2

LE SOUTIEN À LA DIFFUSION10 opérations ont été menées donnant lieu à 17 séances(ou expositions).Parmi les actions marquantes de l’année, citons :- Opérations avec d’autres festivals (Art Outsiders,Emergences, Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, la poursuite de notre partenariat avec Elektra(Montréal), un salon (Show Off) ou le Centre Pompidou.- Édition de monographies vidéo d’artistes soutenus enproduction (Luis Niéto, Edouard Salier)- Démarrage d’une action de restauration d’œuvresmultimédia historiques qui nécessite un portage vers lestechnologies actuelles (« World Skin » de MauriceBenayoun).- Participation au Marché International des artsnumériques de Montréal (dans le cadre de notrepartenariat avec Elektra), qui a donné lieu à la mise enplace d’un véritable réseau, composé de festivals(Cimatics-Bruxelles, Optofonica-Amsterdam, Today’s Art-La Haye, Elktra-Montréal etc.), de centres de productions(Recombinant Media Lab-San Francisco, Ars ElectronicaCenter-Linz, Fact-Liverpool, le Citu-Paris, etc.) dedistributeurs (Digicult-Milan, Forma-Newcastle), et de

lieux franciliens (Le Cube-Issy-les-Moulineaux etc.)décidés à se regrouper autour de projets communs afin demettre à profit leurs complémentarités. Parmi lespremières réalisations issues de cette entente informelle,notons pour 2007 : la fabrication d’une capsule« optofonique » liant Arcadi au festival Elektra, au Cube,à Today’s Art ou encore l’opération « World Skin » liantArcadi au Citu (Paris), à Fact (Liverpool, Angleterre) et àl’Ars Electronica Center (Linz, Autriche).

DONT NÉMO, RENDEZ-VOUS MULTIMÉDIA D’ARCADIAvec un « Panorama international », des performancesaudiovisuelles, des longs métrages, des « focus » surdes sociétés de productions, des écoles ou des artistesémergents, des séances pour enfants et une installationmultimédia, le festival Némo a donné lieu à 36 séancesau Cinéma des Cinéastes (Paris 17e), 14 séances auCube (Issy-les-Moulineaux), 5 séances Némo@Elektra àMontréal (Québec) et 3 à Némo@Bamako au Mali.L’édition 2007 de Némo fut une version limitée dufestival, accueillie principalement au Cinéma descinéastes, lieu ne permettant pas de proposer desperformances techniquement complexes et encore moinsd’exposition. Ce partenariat fut conclu hâtivement, leForum des Images ayant averti Arcadi de ses retards dechantier très tardivement.Pour la troisième année consécutive, Némo a fait l’objetd’un florilège de certains des films programmés en DVD(Expériences #3), coproduit par Arcadi et le magazineRepérages, commercialisé dès le mois d’avril. Ce Dvdconstitue un excellent support de diffusion pour desopérations de programmation dans tous type de festivalsou autres Espaces Culture Multimédia.

MULTIMÉDIAPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 149500 181723,77 +32223,77Diffusion 42000 46478,50 +4478,50Actions artistiques 12000 10970 - 1030,00Némo 95000 67178,23 - 27821,77Total 298500 306350,5 + 7850,50

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ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUENombre d’actions : 3- « Ecole VJ » par les Réseaux de la Création à l’EspaceChâteau-Landon: ateliers de sensibilisation et de pratiqueartistique autour du Vjing (manipulation d’images endirect, cinéma « live »)- « Sweet Sixteen & Super16 » par le collectif Mu :ateliers de création sonore suivi de deux parcours detype « locative art » dans la ville.- « L’autre bout du fil(s) » par le Théâtre de l’Agorad’Evry : atelier de production de films multi-plateformes(dont téléphones portables).

COMMENTAIRESLe budget prévisionnel de production a été nettementrévisé à la baisse pour permettre le développement denotre action de diffusion des œuvres multimédia.Cependant, l’édition exceptionnellement réduite de Némo2007 (cf. infra) a permis de reporter une sommeimportante de l’enveloppe de la manifestation, sur cellede la production. Cela nous a permis de conserver unvolume d’œuvres aidées conséquent, sachant que cetteopération ne pourra être reconduite en 2008, une fois lefestival Némo « rétabli ».Le développement de la diffusion multimédia a étémarquant en 2007. Du fait de ces mouvements financiersinternes au service multimédia, son enveloppe a étédoublée. Cette augmentation substantielle nous a permisde réaliser un certain nombre d’actions en dehors deNémo, qui est traditionnellement notre moment fort derestitution et de visibilité, notamment auprès du public,de la presse et des professionnels franciliens.

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Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTION ET À LA DIFFUSIONNombre d’œuvres aidées :16 ouvrages, 8 au titre du dispositif d’aide à laproduction et à la diffusion et 8 au titre du dispositifd’aide à la diffusion uniquementPourcentage des aides Arcadi en coproduction (sur budgetprévisionnel) pour 2007-2008 : 26 %Pourcentage moyen des aides Arcadi en diffusion pour2007-2008 : 35 %Pour 2007-2008, le nombre total de représentations :142Nombre de représentations au titre des spectacles aidés àla coproduction : 100Nombre de représentations au titre des spectacles aidés àla diffusion : 42Nombre de théâtres en Île-de-France : 50

ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUENombre de projets ayant donné lieu à des actionsartistiques : 35Nombre de dates pour ces actions : 80Nombre de sites concernés : 60Public total de ces actions : 2400 personnes

COMMENTAIRESCette saison a été marquée par une augmentationimportante tant en termes de diffusion (142 dates) quede nouveaux lieux partenaires (50 théâtres) avec uneplus grande concentration de la diffusion sur le premiertrimestre 2008.L’explication étant en partie due à la nécessité pour lesprogrammateurs de dater des spectacles financièrementplus coûteux en terme de budget.L’ensemble de la programmation 2007-2008 a fait l’objetd’un excellent accueil avec cependant des intérêts accruspour certaines productions, celles-ci ayant donné lieu àde très belles séries à Paris et en Île-de-France comme« Le Barbier de Séville » pour le répertoire lyrique italien,ou « Arsène Lupin, banquier » pour le répertoire del’entre-deux guerres, ou encore avec la redécouverte d’unouvrage comme « La Forêt Bleue ».Il est également à noter que « Pierre la Tignasse » et« Les Sacrifiées » ont fait figure d’exception dans lepaysage de la création contemporaine puisque celles-ciont spontanément bénéficié d’une enveloppe respectivede diffusion de 8 dates.Enfin certaines productions ayant déjà été aidé à lacoproduction et à la diffusion au moment de leur créationont été l’objet de reprise pour cette saison. Ces dernièresfurent programmées sous forme de séries en région Île-de-France et accueillies dans des lieux prestigieux.

OPÉRAPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 213000 210630,53 - 2369,47Diffusion 478000 478000 0Actions artistiques 47850 47850 0Total 738850 736480,53 - 2369,47

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THÉÂTREPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 630000 626400 - 3600Diffusion 171000 171000 0Actions artistiques 107700 107700 0Total 908700 905100 - 3600

Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTIONNombre d’œuvres aidées : 33Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :14,2 %Nombre de représentations : 658Nombre de théâtres concernés en Île-de-France : 63

LE SOUTIEN À LA DIFFUSIONNombre d’œuvres aidées : 22Pourcentage moyen des aides Arcadi (sur budget réalisé) :15,5 %Nombre de représentations : 502Nombre de théâtres concernés en Île-de-France : 32

ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUENombre d’actions: 19 actions de sensibilisation du publicsingulières et innovantes.

COMMENTAIREEn matière de coproduction, le service Théâtre d’Arcadi aeu 170 demandes pour la saison 2007-2008 (pourmémoire, nous avions eu 189 demandes pour la saison2006-2007). Le pourcentage de nos apports encoproduction oscille entre 5 % et 49 %, il est déterminéau regard de l’économie générale de la compagnieporteuse du projet, de l’économie de la production enquestion et des capacités financières du ou des théâtrespartenaires de la création.Dans ce cadre financier constant (le budget théâtred’Arcadi est sensiblement le même depuis 2005) nousavons encouragé et veillé à une augmentation du nombrede représentations.Pour ce qui est des aides à la diffusion, nous avons eu 73demandes en 2007 et avons donc honoré un tiers desdemandes. Force est de constater que, malgré lamodification de nos critères de recevabilité des demandes(permettant une demande plus large), le nombre desspectacles en diffusion l’année succédant celle de leurcréation reste très inférieur au nombre de spectacles quise créent.Si la profession semble aussi soucieuse de la diffusionque les multiples colloques, rapports, rencontres ledisent, on peut s’interroger sur les raisons pour lesquellesnous sommes, avec l’Onda, une des seules institutionssur le territoire de l’Île-de-France, à avoir un dispositifd’aide à la diffusion clairement indentifiable ?En termes de conseils, de suivi et de veille, la directricedu service théâtre a eu 151 rendez-vous (avec artisteset/ou compagnies), 33 rendez-vous avec des diffuseurs eta assisté à environ 150 spectacles de théâtre sur l’année2007.

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PLURIDISCIPLINAIREPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

Production 89500 70500 - 19500Diffusion 20000 20000 0Actions artistiques 20000 20000 0Total 129500 110500 - 19500

Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de 2007)Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7qui intègre certains frais annexes.

Depuis septembre 2005, le parcours d’un projetpluridisciplinaire fait l’objet d’une expérimentation.Un projet est déposé à Arcadi par un des servicesartistiques, et c’est en interne que l’équipe se prononcesur le caractère pluridisciplinaire du projet, selon lescritères suivants : Réelle hybridation entre deux langagesartistiques (exemple : la scène et l’image), doublelégitimation (services artistiques et assemblée collégiale)sur l’intérêt du point de vue de la création.Cette approche repose sur les notions de laboratoire, desouplesse d’intervention et illustre en partie l’objectif deveille artistique fixé à l’établissement.Ces projets sont qualifiés de « Pluridisciplinaires » sur lesite ainsi que dans nos différents supports, sans pourautant ouvrir une nouvelle entrée aux projets artistiques.Une fois un projet repéré comme pluridisciplinaire par lesservices concernés, la coordinatrice des servicesartistiques prépare son passage en comité artistique,composé de tous les directeurs de services.La différence des 19500 euros que l’on trouve sur lebudget total pluridisciplinaire correspond à l’engagementconfirmé par le comité artistique pour une coproductiondevant avoir lieu initialement entre décembre 2007 etfévrier 2008 mais qui, en fin d’année, fut reporté dejanvier à avril 2008.

LE SOUTIEN À LA PRODUCTIONNombre d’œuvres aidées en production : 5Pourcentage d’apport Arcadi sur BR : 17,33 %Nombre de théâtres en Île-de-France : 6Nombre de représentations : 37Nombre de spectateurs en Île-de-France : 5373

LE SOUTIEN À LA DIFFUSIONPour la diffusion, la Plateforme IDF est uneexpérimentation de synergie de programmation sur leterritoire régional : Quatre directeurs de théâtres se sontassociés sous le titre de La Plateforme IDF : (ThéâtreJules Verne de Brétigny-sur-Orge, Théâtre Paris-Villette,La Maison des Métallos à Paris et Théâtre de Vanves),afin de proposer aux artistes qu’ils ont choisis, undispositif original de création et de diffusion de leurtravailCette action consiste à valoriser la visibilité de chaqueartiste en présentant différents aspects de son travail :plusieurs spectacles, petits ou grands modules etpropositions d’actions interactives avec les différentspublics.Cette diffusion démultipliée a également pourconséquence un nombre beaucoup plus important dereprésentations.Pour la saison 2007-2008, ont été retenus en accordavec ARCADI :Jean-Paul Delore de la compagnie Le Lézard Dramatiqueet Serge Ricci de l’Association Mi-Octobre.

ACTION ET ÉDUCATION ARTISTIQUEPour les actions artistiques, Arcadi est partenaire d’uneopération coordonnée par le Spip 94 (ServicePénitentiaire d’Insertion et de Probation du Val deMarne). Arcadi revendique une intervention globale surl’action que mène Le Spip. en intervenant au niveau de laformation (projet de formation aux techniques duspectacle pour les détenus de Fresnes), en optant pourun rôle de conseil à la mise en place d’ateliers (ex : enthéâtre, ateliers d’écriture), et enfin, en étant un soutiensur la mise en place de projets de pratique artistique,notamment en danse (travail spécifique sur le corps,avec les détenus).

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Les montants 2007 sont désormais en TTC (en raison dunouveau statut fiscal de l’EPCC depuis le début de2007).Ce tableau ne prend en compte que les crédits gérésdirectement par les services artistiques, ce qui explique ladifférence avec le tableau et le graphique de la page 7 quiintègre certains frais annexes.

TROIS VOLETS D’ACTION SONT MIS ENPLACE DANS CHAQUE SITE PARTENAIREGRÂCE AU DISPOSITIFAteliers de pratique artistique : 22 sur 27 sitesSéances spéciales : 6 et 15 reportées par dérogation en2008 sur 27 sitesSéances en plein air : 16 (et 1 annulée pour intempérieset 2 dérogations pour 2 en 2008) sur 27 sites

Tous les sites en conventionnement avec Arcadi pourl’année 2007 sont en contrats urbains de cohésion sociale(CUCS) de ville, y compris les sites parisiens intra-muros.

FRÉQUENTATION PAR VOLETS D’ACTIONMoyenne de fréquentation pour les séances en plein air :258 personnes contre 174 en 2006.Moyenne de fréquentation pour les séances spéciales :44 personnes contre 40 en 2006.Moyenne de fréquentation pour les ateliers de pratiqueartistique : 17 participants par atelier contre 13 en 2006

La fréquentation est en hausse pour l’ensemble des voletsd’action, et même si ces hausses sont sans doute peuspectaculaires, on peut y voir le signe certain de laréussite du projet « mémoire et cinéma » initié depuis2003 sur l’ensemble du territoire régional, qui permetl’ancrage de ce dispositif dans un réseau de partenaireslocaux mieux impliqués dans la réalisation d’objectifsterritoriaux partagés.

COMMENTAIRESL’édition 2007 du dispositif Passeurs d’images en Île-de-France était porteuse de plusieurs enjeux au regard duchoix que la coordination Arcadi avait à travers la mise enœuvre d’une opération régionale qui visait à décliner desactions d’éducation à l’image qualifiées autour d’un axethématique fort et signifiant « mémoire et cinéma ».Pour les années 2007 et 2008, la réflexion proposéeporte plus particulièrement sur la question de la mémoireet des représentations du travail au cinéma.Le premier enjeu reposait sur la vérification du rôlestructurant du projet régional « mémoire et cinéma »d’un point de vue opérationnel et financier, au plan del’aménagement culturel du territoire ou encore de ladynamique partenariale. On observe en 2007 l’existenced’un véritable réseau régional Passeurs d’images avecune fidélisation constante des sites partenaires et laconstitution (sur 30 sites) d’un cœur de réseau de douzevilles ou structures partenaires depuis plus de quatreannées consécutives. Il en ressort également un effetvertueux du système de conventionnement avec les villesde petite et moyenne couronne qui permet de constaterque 40 % du budget global des actions du dispositif(toutes actions confondues) est abondé par les villes, cequi signifie que les porteurs de projets parviennent àobtenir sur ces actions plus de recettes extérieures et àmieux mobiliser d’année en année les financements descollectivités locales. Enfin, on peut également noter unemotivation plus importante des partenaires locaux qui,durant la première année d’intégration au dispositif,s’engagent d’emblée sur deux ou trois volets d’action.Le second enjeu était celui de l’élargissement des publics,notion qui avait présidé au choix de la thématique« mémoire et cinéma » favorisant la diversité et lecroisement des publics comme la dimensionintergénérationnelle.

PASSEURS D’IMAGESPlafond Prévisionnel Budget réalisé Différence

2004 148749 87529 - 612202005 132995 125449 - 75462006 118943 116242 - 27012007 132000 139416 + 7416

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On constate à cet égard un double mouvement : sil’élargissement à de nouvelles catégories de publicsexclus de l’offre culturelle est sensible, celui-cis’accompagne d’un souci accru de décloisonnement et demixité sociale partagé par la totalité des porteurs deprojets.Des actions « en regards croisés » avec des partenairesinternationaux conçus dans la durée pour permettre lamise en œuvre d’initiatives placées sous le signe de lacoopération et du dialogue interculturels.Le troisième enjeu de cette opération portait sur la qualitéartistique et pédagogique des actions proposées dans lecadre du dispositif.On constate que le processus de requalification desprojets entamé dès 2003 a porté ses fruits en suscitantune augmentation globale du nombre d’ateliers depratique ainsi qu’une réponse très favorable auxpropositions d’expérimentation et d’innovation artistiqueet culturelle.Ce bref état des lieux de l’activité de Passeurs d’imagespour 2007 se complète chaque année d’une évaluationcomplète et détaillée disponible auprès du servicePasseurs d’images.

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33Communication

La communication n’est ni une fonction ni un secteurisolé, sa stratégie s’établit au service du développementd’Arcadi dans son ensemble.Les responsables de la communication suivent un plan decommunication initié dès 2004, en liens étroits avec ladirection, en s’appuyant sur les fonctionnements et lesinformations des services artistiques et du Relaisinformation et conseil.Ce plan permet d’harmoniser les modes defonctionnement, d’adapter les objectifs de lacommunication aux objectifs d’Arcadi sur le premiercontrat 2005-2007, ainsi que les actions et les supportsqui en dépendent.La communication comporte deux axes distincts : lacommunication de l’établissement, comprenant lacommunication interne et la communication artistiquedirectement liée aux différentes œuvres soutenues parArcadi.

LA COMMUNICATION DE L’ÉTABLISSEMENT

COMMUNICATION INTERNEL’OUTIL PRINCIPAL: L’INTRANETDepuis 2006, ce médium est le support de référence dela communication interne. Il comporte :- La page d’accueil ou « portail » qui symbolise le « coupd’œil » avec la page planning du jour, les actualités, lesdernières coupures de presse…- La revue de presse renseignée par la personne del’accueil ainsi que par le Relais information et conseil,recevant les coupures de l’Argus et épluchant tous lesmatins la presse à laquelle Arcadi est abonné. Nous lacomplétons par les revues de presse fournies par lesattachés de presse. Cette revue de presse estpériodiquement archivée dans des classeurs, consultablesà l’accueil ;- Le planning commun à tous les membres de l’équipe ;- Les actualités, comprenant les actualités d’utilitégénérale, que chaque membre d’Arcadi adresse auservice communication qui se charge de les valider, lescomptes rendus de réunions passées, les ordres du jourdes réunions à venir (fixés par la direction ou la personneà l’initiative de la réunion), les notes de service (rédigéespar l’administration)…

LA NEWSLETTERune lettre d’information sous forme électronique (1610abonnés en décembre 2007).

LE SITE WEB À la fin de l’année, sur le site web, on recensait 605spectacles (dont 125 pour l’année 2007), 352biographies (172 pour 2007), 651 compagnies (150pour 2007) ainsi que 1610 abonnées (800 pour 2007)à la newsletter et plus de 380 formulaires remplis (180en 2007).La fréquentation se résume en deux nombres : près dedeux millions de pages vues (1954648) et six cent millevisites (642 193) avec des maximums quotidiens de20 263 pages et 5 711 visites. La fréquentation estglobalement stable du fait de la réorientation de nos basesde données accessible par internet. La mise en place durépertoire des lieux de diffusion d’Île-de-France, qui aremplacé le vieillissant guide de la diffusion théâtrale enÎle-de-France provoque une redistribution de lafréquentation. Le guide de la diffusion recensait une largemajorité des spectacles, artistes et lieux franciliens surplusieurs saisons. Cette information (et la fréquentationassociée) ne relevait pas directement de l’activité d’Arcadi,mais produisait près du tiers du trafic. Aujourd’hui lerépertoire des lieux génère 8 % du trafic (décembre).

LES ATELIERSCes rencontres en public donnent lieu à desretranscriptions complètes sur le site d’Arcadi,www.arcadi.fr/publications/actes :

LE LIEU ET LA CRÉATION2 février 2007 à l’Espace Jemmapes.Jusqu’où le lieu organisateur s’implique-t-il dans lacréation d’un spectacle de chanson? Au-delà de l’apportfinancier et de la mise à disposition du plateau et d’uneéquipe, son rôle varie d’un lieu à l’autre, d’un projet àl’autre. A-t-il son mot à dire sur le contenu artistique ?Modératrice, Pascale Bigot, directrice du service chansond’Arcadi, avec Leïla Cukierman, directrice du Théâtre d’IvryAntoine Vitez, Denis Vemclefs, directeur de l’Espace 1789(Saint-Ouen), Lysika Clapaud, manageuse de Fantazio,Stéphanie Claude, manageuse de Charlotte etc. et VéroniqueFelenbok, administratrice de Riposte (D’ de Kabal).

LES REPÈRES ARTISTIQUES DU CHANTEUR3 février 2007 à l’Espace Jemmapes.Beaucoup d’avis artistiques se juxtaposent autour duchanteur, celui du manager, du tourneur, de l’arrangeur…Comment s’y retrouver ?Modératrice, Pascale Bigot, directrice du service chansond’Arcadi avec Philippe Albaret, directeur du Coach, Jean-Francis Zermati, directeur d’Harmoniques, MurielleMagellan, auteur, coach, metteur en scène, FabienMartin, chanteur, David Sire, chanteur et Marina Tomé,comédienne, coach, metteur en scène.

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LES PROJETS SOLIDAIRES SONT-ILS POSSIBLES DANSLE SPECTACLE VIVANT?18 juin au Théâtre Dunois.Une rencontre organisée par le Théâtre Dunois enpartenariat avec Arcadi et Christophe Laluque de l’Aminthéâtre. Le thème de la solidarité sous toutes ses formes:politique, pratique (parrainage, résidence, mutualisation,conseil…) y a été débattu.

SPECTACLE VIVANT/MÉMOIRE VIVE18 juillet, dans le cadre du Festival d’Avignon dans laChapelle du Miracle.Ces questions de la mémoire et de la transmissionconcernent l’ensemble des domaines de la vie sociale.Comment se posent-elles dans le champ du spectaclevivant ?Avec Jean-Pierre Vincent, metteur en scène, JulieBrochen, metteur en scène et directrice du Théâtre del’Aquarium (Paris 12e), Ludovic Lagarde, metteur enscène. Atelier préparé et animé par Sabine Quiriconi,dramaturge, maître de conférence en arts du spectacle àl’Université de Poitiers.

INVITATION INSTITUTIONNELLEArcadi propose à tous ses contacts institutionnels, uneinvitation à une sélection des spectacles des différentssecteurs artistiques ainsi que quelques rendez-vousorganisés par le Relais afin de les aider à faire un choixdans la multitude des propositions dans les lieux d’Île-de-France. La première date de novembre 2007 et lessuivantes seront éditées deux à trois fois par an puisexpédiées à 300 contacts environ.

PRÉSENTATION DE SAISONChaque année au mois de décembre, Arcadi organiseune réunion des diffuseurs d’Île-de-France, afin de leurprésenter les activités de l’établissement. En 2007,cette rencontre s’est tenue le 4 décembre, à l’Archipel(Paris 10e) et a réuni quatre-vingt-sept représentants delieux de la Région, auxquels les seuls services danse etopéra ont présenté en détail les différents spectaclesproposés en diffusion pour la saison 2008/2009 (23chorégraphes étaient cités, pour 35 pièces différentesainsi que 22 spectacles opéra). Cette présentation asuscité un réel intérêt chez les programmateurs, qui ontrapidement pris contact avec les services pour concrétiserleurs choix.

LA COMMUNICATION ARTISTIQUE

COMMUNICATION LIÉE AUX ÉVÉNEMENTSPour les trois rendez-vous qu’organise Arcadi (le rendez-vous chanson ; Hors Saison, le rendez-vous danse etNémo, le rendez-vous multimédia), les mêmes supportsde communication sont déclinés, mais adaptés enfonction de la manifestation :> le flyer : ce support a été, cette année, ajouté au plan de

communication. C’est le support de communicationgrand public. Il est d’un format léger (recto verso ouquatre page) et très facile à déposer (dans les salles despectacle, les lieux culturels, les bars, lesbibliothèques…) ou à tracter.

> la brochure : elle présente, en détail, la programmationde l’événement (calendrier, présentation des artistes,infos pratiques…). Elle est diffusée pendant le rendez-vous et a valeur de programme.

Des invitations et parfois des affiches (40x60 cm)complètent les supports de communication réalisés pourles rendez-vous.Des partenariats avec des supports presse réalisés pourchacun des événements. Certains sont récurrents, d’uneannée sur l’autre : le magazine Repérages, pour Némo, oules Inrocks, pour Hors Saison.Mise en place cette année d’un nouveau partenariat« grand public » avec A nous Paris (hebdomadaireculturel gratuit, diffusé dans le métro et les cinémas),pour Némo.

COMMUNICATION ARTISTIQUE DES SAISONSAfin de donner une meilleure visibilité, auprès du grandpublic, de certaines productions (théâtre, opéra,chanson), Arcadi prend en charge la réalisation et ladiffusion d’encarts dans la presse grand public ouspécialisée. Des encarts ont été réalisés, en théâtre pourFlexible hop hop, Solinge, Ermen et Dors mon petitenfant, dans Les Inrocks. En opéra, un encart pour lespectacle Vespetta e Pimpinone a été diffusé surconcertclassic.com (site référençant tous les concerts demusique classique en France).Les Inrocks est le magazine culturel partenaire d’Arcadipour cette saison : encarts en danse, théâtre, chanson etpour le Supplément d’Avignon (pour l’atelier d’Arcadi).

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ATTACHÉS DE PRESSE

OPUS 64Opus 64, bureau d’attaché de presse, se charge du suivide la presse « artistique » d’Arcadi, pour le théâtre, lachanson, la danse.Pour la chanson, les communiqués de presse ont étéenvoyés pour soutenir le travail de trois chanteurs :Marjolaine, Laurent Madiot et Gaspard Batlik, qui nebénéficiaient pas du soutien d’un attaché de pressespécifique.Pour l’opéra, un déjeuner de presse a été organisé enjuin 2007, afin de présenter certaines productions opéraet de faire se rencontrer artistes et journalistes.Opus 64 est aussi chargé de toute la presse de HorsSaison.Pour Hors Saison, un travail spécifique est réalisé sur lerendez-vous danse d’Arcadi, avec l’envoi d’environ 500communiqués de presse, suivi de l’envoi d’un dossier depresse (500 exemplaires). Opus 64 fait ensuite un suivide tous les journalistes pendant le rendez-vous et réaliseune Revue de presse (cf. Revue de presse de Hors saison,jointe).

ATTACHÉE DE PRESSE NÉMO: GÉRALDINE CANCEPour le multimédia, une attachée de presseindépendante, Géraldine Cance, travaille, pendant troismois, sur la préparation et le suivi des relations pressepour Némo, le rendez-vous multimédia d’Arcadi. Troismois avant le début du rendez-vous, est envoyé un millierde communiqués de presse. Elle réalise la revue depresse (cf. Revue de presse de Némo, jointe).

Pour Hors Saison et Némo, est mis à la disposition desjournalistes et attachés de presse, une adresse web quileur est réservée, où ils peuvent trouver des photos, lescommuniqués et dossiers de presse, des extraits vidéos ettout le matériel dont ils ont besoin. Afin de les sensibiliserencore plus un DVD leur est adressé, DVD qui reprendlargement des extraits des futurs films présentés à Némo.Cf. Revue de presse Némo

LA REVUEArcadi, La revue a pour but de développer la penséed’Arcadi et de présenter équitablement les actions et lesspectacles de chacun des secteurs artistiques. Ce supporta l’avantage de mêler la part artistique à la part théoriqued’Arcadi, en faisant parfois intervenir des journalistesou/et des artistes dans sa rédaction. Il présente nos« temps forts », comme nos événements au même titreque des actions artistiques ou des ateliers : toutes lesactions (externes) d’Arcadi y sont développées.Son contenu est décidé par son comité de rédaction,composé des membres de l’équipe autour de la directionet du service communication, qui étudie également unplan de diffusion adapté.Elle est éditée à raison de trois numéros par an.Elle est diffusée à environ 9 000 exemplaires : à sesabonnés (3 500 environ) et déposée dans des lieuxculturels de Paris et de sa région.Cf., La revue #4, #5, #6.

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37Fonctionnement général

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LES INVESTISSEMENTSLes dépenses d’investissement correspondentessentiellement à l’installation de l’équipe d’Arcadi dansses nouveaux locaux au cours de l’été 2007.Les travaux effectués en vue de cette installation s’élèventà 168000 euros, et le dépôt de garantie à 50000 euros,soit un total de 218000 euros sur 254641 euros.Quelques achats de matériel informatique représententl’essentiel des autres investissements, pour lerenouvellement du parc.Bien que, comptablement, il n’y ait pas de compensationdirecte, il est à noter que la plus grosse part des coûtsliés au changement de locaux a été couverte par lepaiement d’une indemnité d’éviction par le propriétairedes anciens locaux, passage Duhesme (198000 euros).

LES FRAIS GÉNÉRAUXLa part la plus importante des frais généraux del’établissement est constituée du loyer et des chargeslocatives des locaux, au 1 bis passage Duhesme jusqu’aumois de juin, puis au 51 rue du Faubourg Saint Denisensuite. Ils représentent 241000 euros.Les autres postes « techniques » sont essentiellement :Les achats divers de fonctionnement (électricité, petitmatériel et équipement…) pour 24000 euros.Les locations mobilières, frais d’entretien et maintenance,les assurances… pour un montant de 80 000 euros,sensiblement identique à celui de 2006.Les frais de réception et mission représentent un montantde 78000 euros, équivalent à celui de 2006.Les frais d’affranchissement et de télécommunications’élèvent à 32700, contre 38500 en 2006.La taxe sur les salaires, qui avait été provisionnée àhauteur de 284 759 euros pour les années 2004 à2006, en attente de la décision relative au statut fiscald’Arcadi, s’élève finalement à 284540 euros pour cettemême période.Pour l’année 2007, elle représente 98348 euros.

LA MASSE SALARIALELa masse salariale représente 27 % du budget global.Les salaires versés se répartissent comme suit :Contrats à durée indéterminée (CDI) : 94 %,Contrats à durée déterminée (CDD) : 5 %,Contrats d’intermittence : 0,5 %,Stagiaires : 0,5 %.

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Arc

adi•

Mar

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Arcadi51, rue du fg Saint-Denis

CS 10106

75468 Paris Cedex 10

Tél. 0155790000

Fax 0155799779

[email protected] – www.arcadi.fr