rapport d’activités...

ASSOCIATION BEAUVAL CONSERVATION et RECHERCHE

Rapport d’activités 2012

Sommaire

Introduction 3

Bilan financier 2012 5

Rapport de Conservation 2012 16

Rapport de Recherche 2012 59

Rapport de Communication 2012 83

Annexes : 86

Rapport du Commissaire aux comptes 87

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Introduction

L’année 2012 a confirmé la croissance d’ABCR tant au niveau de la conservation, de la recherche, que du budget global. ABCR a également acquis une reconnaissance nationale et internationale et l’association est aujourd’hui perçue comme un partenaire important au niveau de la conservation menée par les parcs zoologiques.

En conséquence de cette croissance, ABCR a dû, en 2012, engager les services d’un expert-comptable et d’un commissaire aux comptes, de même que préparer une révision statutaire qui sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale en 2013.

Au niveau de la conservation, il est important de souligner : • L’augmentation du nombre de programmes soutenus ou gérés. ABCR a soutenu 5 nouveaux

programmes :o Protection des amphibiens de Sologne en Franceo Manchots au Pérouo Gypaètes barbus en Franceo Calaos en Malaisieo Tatous géants au Brésil

• La participation de membres d’ABCR et de salariés du ZooParc de Beauval aux activités decertains programmes soutenus par ABCR : Aude Desmoulins au Pantanal ; Mathieu Galand auPérou ; Eric Bairrão Ruivo, Baptiste Mulot et Aude Desmoulins à Djibouti.

• L’organisation et la réalisation, en coopération avec l’UICN, d’une réunion à Djibouti pour laconservation des espèces terrestres de ce pays. Il s’agit là d´une expérience exceptionnelle etpionnière dans ce domaine puisque c’est la première fois qu’un tel évènement se déroule àl’initiative d’un parc zoologique. Cela démontre qu’une coopération entre les parcszoologiques et l’UICN est possible et nécessaire.

• Le soutien et la participation, pour la première fois, d’ABCR à des programmes deconservation en France, en particulier la conservation des amphibiens de Sologne.

• La réactivité d’ABCR par rapport au drame qui s’est déroulé à Epulu au Congo, haut lieu deconservation des okapis (cf rapport conservation). L’aide du public et d’ABCR a permis demobiliser des fonds pour la reconstruction de la base d’okapis et des infrastructures pour lepersonnel.

Au niveau de la recherche, il faut noter: • La conclusion de la recherche génétique sur les microglosses qui a permis d’identifier les

sous-espèces de toute la population européenne de microglosses. Ce travail réalisé encoopération avec le Muséum Nationale d’Histoire Naturelle a reçu de nombreux éloges de lapart de spécialistes européens en perroquets qui ont sollicité l’aide d’ABCR pour développerle même type de recherche sur d’autres espèces de psittaciformes.

• La gestation d’une femelle éléphant au zoo de Vienne avec de la semence congeléeprovenant de notre banque internationale de semence d’éléphants d’Afrique.

Au niveau de la communication, nous pouvons constater: • L’augmentation du nombre de parrainages.

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• Le développement des parrainages en ligne qui seront fonctionnels en 2013.• Le développement de la maison de la conservation au sein du Zooparc de Beauval.

Au niveau financier, nous pouvons conclure : • L’année 2012 a été la meilleure année d’ABCR depuis sa création.• L’augmentation des recettes globales, en particuliers les dons d’entreprises, les parrainages,

le profit de la vente des livres de Mme Delord et les dons de particuliers.• Le bilan financier de 2012 présente un bénéfice de 2.0784, 50 €

Je tiens à remercier toutes les personnes et institutions qui ont permis que 2012 soit un succès et une véritable réussite pour ABCR.

Rodolphe Delord Président

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ASSOCIATION BEAUVAL

CONSERVATION ET RECHERCHE

Bilan Financier 2012

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1 - Introduction :

ABCR présentait au 01.01.2012 un solde bancaire de 3.040,84€ résultant de l’exercice de l’année 2011.

2 - Recettes 2012

L’Assemblée Générale d’ABCR avait approuvé un budget prévisionnel de 295.000 € pour 2012 au niveau des recettes. Les recettes réelles ont été les suivantes :

Recettes en 2012

Recettes réalisées en

2011

Postes Budget

Prévisionnel 2012

Recettes réalisées en

2012

Différence

7.997,77 Solde 31.12.2011 3.040,84 3.040,84 0,00

28.196,00 Mécénat ZooParc de Beauval

(profit de la vente des livres de Mme Delord)

36.959,16 49.000,00 +12.040,84

46.805,00 Parrainages 60.000,00 59.271,00 -729,00

56.310,74 Dons directs d’autres établissements zoologiques

65.000,00 53.871,27 -11.128,73

48.250,00 Dons d’autres établissements zoologiques (leucopus)

60.000,00 46.022,38 -13.977,62

- Dons pour réunion Djibouti 0,00 9.294,00 +9.294,00

- Dons pour urgence Okapis 0,00 2.246,10 +2.246,10

27.435,00 Dons d’entreprises non zoologiques

40.000,00 43.901.00 +3.901,00

20.055,11

Dons particuliers (y compris EAZA, tirelires, zoologistes junior et

autres)

30.000,00 35.361,69 +5.361,69

- Divers (erreur de la banque) 0,00 30,00 +30

235.049,62 Total 295.000 302.038,28 +7.038,28

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Note :

Les dons de particuliers (35.361,69 €) sont divisés de la façon suivante :

• Zoologiste junior et jeux de piste : 14.658,68 €

• Tirelires : 13.819,37 €

• Dons pour la campagne EAZA : 4.558,64 €

• Autres : 2.325,00 €

Dons d’entreprises – 2012

Nom Montant du don CABRIPAILLE 20.000,00 China Chengdu 20.000,00 Coloigner Christian 260,00 Danone 2.500,00 DOMITIF 75,00 MAGIC RECYCLE 241,00 R2D 300,00 Turpin 300,00 TECHNOFIL 100,00 Voile de douceur 125,00

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Dons Institutions zoologiques

Dons d’autres zoos pour le programme leucopus

Nom Montant du don The Hawk Conservancy 200,00 Santillana zoo 20.000,00 Jérusalem zoo 694,70 Bosphorus (Faruk Yalcin) 500,00 Santiago du Chili 3.472,00 Planète sauvage 500,00 Feesten's Breeding Farm 20.000,00 Rain Forest 2.000,00 Parc des mamelles 1.970,65 Riyadh (Arabie Saoudite) 4.533,92

Nom Montant du don Apeldoorn 1.250,00 Beauval 10.000,00 Belfast 5.000,00 Birmingham 272.38 Bristol 5.000,00 Cerza 2.000,00 CEPA 2.000,00 Doué la Fontaine 2.500,00 Faunia 2.500,00 Heidelberg 1.500,00 Jersey * La Palmyre 2.500,00 Zoological Society of London 2.500,00 Monkey Park - TENERIFE 1.000,00 Mulhouse 1.500,00 Parc Merveilleux 2.500,00 Vallée des Singes 1.500,00 Zodiac 2.500,00 Total 2012 46.022,38 Solde 2011 16.163,27 Total final 62.185,65

*Le zoo de Jersey a apporté une aide technique et financière

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Commentaires :

• Par rapport au Budget Prévisionnel, les recettes sont plus importantes que ce qui a été budgété (+7.038,28 €).

• Les profits de la vente du livre de Madame Delord, les dons d’entreprises non zoologiques, les dons de particuliers ont dépassé ce qui a été budgété.

• Certaines recettes tels que les dons pour la réunion de Djibouti et les dons pour la campagne « urgence okapis » qui n’étaient pas budgétés ont aussi contribué aux bons résultats des recettes.

• Les résultats des parrainages ont atteint les objectifs très ambitieux qui étaient proposés.

• Toutefois, les résultats relatifs aux dons directs d’autres établissements zoologiques et les dons pour le programme leucopus ont été inférieurs à ce qui était espéré.

3- Dépenses 2012

L’Assemblée Générale d’ABCR avait approuvé un budget prévisionnel de 281.877,57 € pour 2012 au niveau des dépenses. Les dépenses réelles ont été les suivantes :

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Dépenses en 2012 (détaillées)

Programmes Budget Prévisionnel

Budget réel Différence

Conservation (20 programmes soutenus) Amphibiens de Sologne en France 0,00 1.500,00 +1.500,00 Ara à gorge bleue (Loro Parque) en Bolivie (*) 2.000,00 2.000,00 0,00 Cacatoès des Philippines (Katala) aux Philippines 5.000,00 5.000,00 0,00 Calao rhinocéros (Hutan) en Malaisie 4.000,00 5.000,00 +1.000,00 Capucin à poitrine jaune (CEPA) au Brésil 2.000,00 0,00 -2.000,00 Chimpanzé (Jane Goodall) au Gabon 10.000,00 10.000,00 0,00 Dendrolague (Woodland Park) en Papouasie 1.000,00 1.000,00 0,00 EAZA - Contribution à la campagne du sud-est asiatique 2.500,00 10.000,00 +7.500,00 Elephant asiatique ( Elefantasia) au Laos 5.000,00 0,00 -5.000,00 Gorille des plaines de l'ouest (Fondation John Aspinall) Gabon 35.000,00 45.380,67 +10.380,67 Flamants en Camargue (Université de Dijon) en France 1.000,00 0,00 -1.000,00 Forêt des Marais de Tanoé (CEPA) en Côte d'Ivoire 1.000,00 1.000,00 0,00 Gypaète barbu ( Vulture Conservation Foundation) en France 1.000,00 1.000,00 0,00 Koala (San Diego) en Australie 5.000,00 7.700,60 +2.700,60 Lamantin (Océanium) au Sénégal 2.500,00 1.185,92 -1.314,08 Manchot (EEP) au Pérou 2.000,00 2.074,18 +74,18 Okapi (Gillman Conservation) au Congo (**) 4.000,00 8.295,71 +4.295,71 Orang-outan et éléphant asiatique en Malaisie 10.000,00 10.000,00 0,00 Primates de Madagascar (AEECL) à Madagascar 1.650,00 1.750,00 100,00 Programme PICODE (DECAN) à Djibouti (***) 60.000,00 75.256,96 +15.256,96 Tapir terrestre (IPE) au Brésil (****) 8.000,00 8.565,28 +565,28 Tamarin à mains blanches (ACOPAZOA) en Colombie 60.000,00 53.103,58 -6.896,42 Tatou géant (IPE) au Brésil 0,00 5.400,00 +5.400,00 Total Conservation 222.650,00 255.212,90 +32.562,90

Recherche (2 programmes soutenus) Banque de sperme d´éléphants et rhinos à Beauval (*****) 12.000,00 0,00 -12.000,00 Etude génétique des Microglosses 7.000,00 4.805,88 -2.194,12 Dosages hormonaux (éléphant asiatique et guépard) 2.000,00 2.197,65 197,65 Athérosclérose chez le Milan de Brahm 500,00 0,00 -500,00 Evaluation de la supplémentation artificielle en vitamine D3 chez les koalas 2.000,00 0,00 -2.000,00

Etude génétique sur les pandas géants 5.000,00 0,00 -5.000,00 Etude cardiographique sur les pandas géants (achat d’une sonde) 7.000,00 0,00 -7.000,00 Autres programmes de Recherche 4.500,00 0,00 -4.500,00 Total Recherche 40.000,00 7.003,53 -32.996,47 Autres dépenses Cotisations (CEPA – ALPZA) 1.500,00 1.637,45 +137,45 Frais bancaires 1.000,00 1.745,05 +745,05 Imprimerie 10.000,00 7.656,93 -2.343,07 Zoologiste junior 5.000,00 5.844,48 +844,48 Autres dépenses 1.727,57 2.153,44 +425,87 Total autres dépenses 19.227,57 19.037,35 -190,22 Total 281.877,57 281.253,78 -623,79

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(*) Le programme de Conservation de l’Ara à gorge bleue avec le Loro Parque Foundation n’a pas été soutenu en 2012. Le montant payé (2.000 Euros) correspond à la régularisation d’une facture de 2011 (**) La contribution pour le programme Okapis inclus 4.350 Euros de l’appel d’urgence (***) Les dépenses pour Djibouti sont divisées en deux parties :

• 40.312,50 pour le programme lui-même • 34.944,46 pour la réunion avec l’IUCN

(****) La contribution pour les tapirs inclut 3.565,28 Euros du voyage d’Aude (*****) Il a été décidé que l’entretien de la banque de sperme, en particulier l’achat de l’azote liquide, serait payé par le ZooParc de Beauval

Résumé Dépenses

Dépenses Budget prévisionnel Budget Réel Différence

Conservation 222.650,00 255.212,90 32 562,90

Recherche 40.000,00 7.003,53 -32 996,47

Autres dépenses 19.227,57 19.037,35 -190,22

Total 281.877,57 281.253,78 -623,79

Commentaires : Conservation

• Nous avons dépensé plus d’argent que prévu en conservation.

• Deux programmes dont le soutient était prévu n’ont finalement pas été soutenus en 2012 contrairement à ce qui avait été budgété :

- Capucin à poitrine jaune au Brésil : ce programme a pris fin au Brésil en 2012.

- Eléphant asiatique au Laos : après avoir entièrement financé la construction d’un hôpital vétérinaire au Laos, ABCR avait prévu pour 2012 d’apporter une aide financière afin d’équiper cet hôpital en matériel vétérinaire. Mais après réflexion et à cause de certains doutes sur la capacité vétérinaire locale, et de certains aspects de la législation au Laos, nous avons décidé de mettre fin à cette collaboration et aucun versement n’a été effectué en 2012 contrairement à ce qui avait été budgété (5.000€).

• ABCR a décidé au cours de l’année 2012, de financer 2 nouveaux programmes :

- Amphibiens de Sologne : il s’agit d’apporter un soutien financier et logistique au CDPNE (Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement) et au Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron afin d’éradiquer la grenouille taureau en Sologne, espèce invasive qui prolifère au dépend de la faune locale. La somme reversée à ce programme, qui s’insère pour ABCR dans un cadre national (France) et régional (Sologne), en 2012 et qui n’était pas budgétée s’élève à 1.500€.

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- Tatou géant au Brésil : ABCR a intégralement financé l’achat d’un quad, permettant aux équipes sur place de se déplacer rapidement et efficacement sur des territoires auparavant inaccessibles. La somme reversée à ce programme en 2012 et qui n’était pas budgétée s’élève à 5.400€.

• Il est important de noter qu’au cours de l’année 2012, le programme okapis a dû faire face à une terrible attaque de la réserve d’okapis située à Epulu. ABCR a donc décidé de faire un appel d’urgence auprès des visiteurs du ZooParc de Beauval et des internautes. 2.246,10 € ont été ainsi récoltés, qu’ABCR a doublé pour une contribution totale de 4.350,00 € afin d’aider les acteurs locaux dans la reconstruction de la station et la poursuite de leurs objectifs.

• La réunion de l’UICN qui s’est déroulée à Djibouti conformément a coûté plus que ce qui était prévu. Toutefois nous avons reçu le soutien financier de certaines organisations (9.294,00 €) qui n’était pas budgété aussi.

• De même, en ce qui concerne la somme versée à la fondation Aspinall pour le programme de conservation des gorilles, celle-ci est supérieure à ce qui a été budgété car il y a eu une régularisation des comptes basée sur l’inflation annuelle depuis le début de notre soutient à ce programme.

• Nous n’avons pas eu de dépenses sur le programme des Flamants en France (Camargue) : nous attendons encore de connaître les coûts des analyses génétiques des flamants roses de Beauval qui ne nous ont pas encore été transmis et qui seront payées en 2013.

• Nous avons donné plus d’argent que prévu pour la campagne EAZA, dû au fait que les contributions pour cette campagne ont été plus élevées que ce qui a été initialement espéré (ces contributions sont intégrées dans la rubrique « dons de particuliers »). Cela nous a permis d’obtenir le certificat d’or.

Recherche

• Nous avons dépensé moins d’argent que prévu en recherche.

• La principale dépense en recherche concerne le projet des microglosses puisque les analyses génétiques permettant la détermination des sous-espèces ont bien eu lieu en 2012.

Autres dépenses

• Les autres dépenses correspondent à la somme budgétée.

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4 – Comptabilité du Programme de Conservation du Tamarin à mains blanches en Colombie en 2012

Au niveau spécifique du programme du tamarin à mains blanches, les résultats obtenus (46.022,38 €) ont été légèrement inférieurs à ceux espérés (-13.977,62 €). Le tableau ci-dessous montre la comptabilité particulière de ce programme.

Comptabilité Programme leucopus en 2012

Date Montant reçu (Euros) Montant transféré (Euros) Institution/Observations

01/01/2012 16.163,27 Solde au 31.12.2011 03/02/2012 2.500,00 ZODIAC 07/02/2012 25.000,00 ACOPAZOA 23/02/2012 2 500,00 LA PALMYRE 28/02/2012 1.500,00 HEIDELBERG 03/04/2012 1.000,00 MONKEY PARK - TENERIFE 03/04/2012 2.000,00 CEPA 24/04/2012 5.000,00 BRISTOL 25/04/2012 1.500,00 LA VALLEE DES SINGES 07/05/2012 272,38 BIRMINGHAM 10/05/2012 3.103.58 DEPLACEMENT CONFERENCE ALPZA 19/06/2012 2.000,00 CERZA 25/06/2012 2.500,00 ZOOLOGICAL SOCIETY OF LONDON 25/07/2012 1.250,00 APELDOORN 27/07/2012 2.500,00 PARC MERVEILLEUX 21/08/2012 1.500,00 MULHOUSE 04/09/2012 10.000,00 ZOOPARC DE BEAUVAL 11/09/2012 2.500,00 DOUE LA FONTAINE 21/09/2012 25 000,00 ACOPAZOA 16/10/2012 2.500 ,00 FAUNIA 16/10/2012 5.000,00 BELFAST Total 62.185,65 € 53.103,58 € Solde au 31.12.2012= 9.082,07

Commentaires :

• Contributions réelles reçues en 2012 s’élèvent à 46.022,38 €. Ce chiffre est en accord avec les dernières années.

• Les dépenses sur ce programme sont toujours dépendantes des recettes obtenues. Nous ne dépensons que l’argent que nous avons reçu effectivement pour ce programme.

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5 - Conclusions

Comptabilité ABCR 2012 – Résumé

Recettes

Recette 2012 Budget Prévisionnel

Budget réel 2012

Différence

Solde 31.12.2011 3.040,84 3.040,84 0

Mécénat ZooParc de Beauval (profit de la vente des livres de

36.959,16 49.000,00 +12.040,84

Parrainages

60.000,00 59.271,00 -729,00

Dons directs d’autres établissements zoologiques

65.000,00 53.871,27 -11.128,73

Dons d’autres établissements zoologiques (leucopus)

60.000,00 46.022,38 -13.977,62

Dons pour réunion Djibouti 0,00 9.294,00 +9.294,00

Dons pour urgence Okapis 0,00 2.246,10 +2.246,10

Dons d’entreprises non zoologiques

40.000,00 43.901.00 +3.901,00

Dons particuliers (y compris EAZA, tirelires et zoologistes junior)

30.000,00 35.361,69 +5.361,69

Divers (erreur de la banque) 0,00 30,00 +30

Total 295.000 302.038,28

+7.038,28

Dépenses

Dépenses Budget prévisionnel Budget Réel Différence

Conservation 222.650,00 255.212,90 +32 562,90

Recherche 40.000,00 7.003,53 -32 996,47

Autres dépenses 19.227,57 19.037,35 -190,22

Total 281.877,57 281.253,78 -623,79

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L’année 2012, a été financièrement la meilleure année d’ABCR depuis sa création :

• Les recettes et les dépenses ont été très proches de ce qui a été budgété avec une hausse à noter pour les recettes (+7.038,28 €). Les recettes de 2012 (302.038,28 €) sont largement supérieures aux recettes de 2011 (235.049,62 €)

• La contribution directe du ZooParc de Beauval a été de 49.000 € dont la totalité provient des bénéfices de la vente des livres de Mme Delord. De plus le ZooParc de Beauval met gratuitement à disposition les locaux d’ABCR ainsi que quelques salariés pour la gestion de l’Association

• En 2012 nous avons dépensé beaucoup moins d’argent que prévu en recherche (-32.996,47 €) mais davantage en conservation (+32.562,90 €). Toutefois nous n’avons pas dépassé le budget prévu pour 2012. Le montant pour les autres dépenses respecte parfaitement la somme qui a été budgétée pour 2012.

Au 31.12.2012 ABCR présentait un solde positif en banque de 20.784,50 € dont 9.082,07 € appartiennent au programme leucopus, et 11.702,43 € aux autres programmes.

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ASSOCIATION BEAUVAL


Rapport de Conservation 2012

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1 – Données historiques

Depuis sa création en 2009, ABCR a soutenu 22 programmes de conservation au total à travers le monde. Cela correspond à une somme totale de 696.046,90€

Liste des programmes de conservation soutenus par ABCR depuis sa création en 2009

Programmes Pays Institution Durée Total financement Statut

Ara à gorge bleue Bolivie Loro Parque 3 ans 7.020,38€ Terminé Cacatoès des Philippines Philippines Katala 4 ans 21.000,00€ En cours Capucin à poitrine jaune Brésil CEPA 3 ans 6.000,00€ Terminé Chimpanzé Gabon Jane Goodall 2 ans 20.300,00€ En cours Chimpanzé Sierra Léone TACUGAMA 2 ans 2.500,00€ Terminé Dendrolague Papouasie Woodland Park 4 ans 7.000,00€ En cours Eléphant asiatique Laos Elefantasia 2 ans 30.000,00€ Terminé

Forêt des Marais de Tanoé Côte d'Ivoire CEPA 3 ans 4.000,00€ En cours

Gorilles des plaines de l'ouest Gabon Fondation John Aspinall 4 ans 157.153,39€ En cours

Koala Australie AKF/ San Diego 4 ans 29.715,61€ En cours Okapi Congo Gilman Conservation 4 ans 19.155,93€ En Cours Orang-outan et éléphant asiatique Malaisie Hutan 4 ans 40.000,00€ En cours

Primates de Madagascar Madagascar AEECL 4 ans 6.700,00€ En cours Programme PICODE Djibouti DECAN 4 ans 174.668,51€ En cours Tapir terrestre Brésil IPE 4 ans 39.316,59€ En cours Tamarin à mains blanches Colombie ACOPAZOA 4 ans 116.542,31€ En cours Amphibiens de Sologne France CDPNE et SEBB 1 an 1.500,00€ En cours Calao rhinocéros Malaisie Hutan 1 an 5.000,00€ En cours Flamants en Camargue France Université de Dijon 1 an 0,00 En cours

Gypaète barbu France Vulture Conservation Foundation 1 an 1.000,00€ En cours

Manchot Pérou 1 an 2.074,18€ Terminé Tatou géant IPE Brésil 1 an 5.400,00€ En cours TOTAL - - - 696.046,90€ -

Légende :

Programme terminé Programme en cours

De plus, ABCR a soutenu les diverses campagnes de conservation de l’EAZA, notamment : - Campagne Carnivores en 2010 : 10.000,00 € - Campagne Grands Singes en 2011 : 6.666,00 € Campagne Asie en 2012 : 10.000,00 € TOTAL : 26.666,00 €

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Fig.1 - Carte des programmes soutenus par ABCR depuis sa création en 2009

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2 – Rapport général 2012 En 2012, ABCR a soutenu 20 programmes de conservation dans le monde entier :

(*) Le programme de Conservation de l’Ara à gorge bleue avec le Loro Parque Foundation n’a pas été

soutenu en 2012. Le montant payé (2.000 Euros) correspond à la régularisation d’une facture de 2011 (**) La contribution pour le programme Okapis inclus 4.350 Euros de l’appel d’urgence (***) Les dépenses pour Djibouti sont divisées en deux parties :

• 40.312,50 pour le programme lui-même • 34.944,46 pour la réunion avec l’IUCN

(****) La contribution pour les tapirs inclue 3.565,28 Euros du voyage d’Aude

Programmes Budget Prévisionnel Budget réel

Conservation (20 programmes soutenus) Amphibiens de Sologne en France 0,00 1.500,00 Ara à gorge bleue (Loro Parque) en Bolivie (*) 2.000,00 2.000,00 Cacatoès des Philippines (Katala) aux Philippines 5.000,00 5.000,00 Calao rhinocéros (Hutan) en Malaisie 4.000,00 5.000,00 Chimpanzés (Jane Goodall) au Gabon 10.000,00 10.000,00 Dendrolague (Woodland Park) en Papouasie 1.000,00 1.000,00 EAZA - Contribution à la campagne du sud-est asiatique 2.500,00 10.000,00 Gorilles des plaines de l'ouest (Fondation John Aspinall) Gabon 35.000,00 45.380,67 Flamants (Camargue) en France 1.000,00 0,00 Forêt des Marais de Tanoé (CEPA) en Côte d'Ivoire 1.000,00 1.000,00 Gypaète barbu (Vulture Conservation Foundation) en France 1.000,00 1.000,00 Koala (San Diego) en Australie 5.000,00 7.700,60 Lamantin (Océanium) au Sénégal 2.500,00 1.185,92 Manchot (EEP) au Pérou 2.000,00 2.074,18 Okapi (Gilman Conservation) au Congo (**) 4.000,00 8.295,71 Orang-outan et éléphant asiatique en Malaisie 10.000,00 10.000,00 Primates de Madagascar (AEECL) à Madagascar 1.650,00 1.750,00 Programme PICODE (DECAN) à Djibouti (***) 60.000,00 75.256,96 Tapir terrestre (IPE) au Brésil (****) 8.000,00 8.565,28 Tamarin à mains blanches (ACOPAZOA) en Colombie 60.000,00 53.103,58 Tatou géant (IPE) au Brésil 0,00 5.400,00 Total Conservation 222.650,00 255.212,90

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Fig.2 : Distribution géographique des programmes de conservation soutenus par ABCR en 2012

(Note : la campagne EAZA 2012 sur l’Asie ne figure pas sur cette carte)

La plupart des programmes n’ont pas encore préparé ni envoyé leur rapport d’activité pour l’année 2012, ce qui est normal. De ce fait, dans ce rapport, nous ne pouvons parler que des activités de 2012 concernant les programmes que nous gérons directement ainsi que les programmes pour lesquels nous avons reçu des informations au cours de l’année. Pour les autres, les informations sont relatives à 2011 (dernier rapport d’activités reçu).

Deux programmes dont le soutient était prévu n’ont finalement pas été soutenus en 2012 contrairement à ce qui avait été budgété :

- Capucin à poitrine jaune au Brésil : ce programme a pris fin au Brésil en 2012.

- Eléphant asiatique au Laos : après avoir entièrement financé la construction d’un hôpital vétérinaire au Laos, ABCR avait prévu pour 2012 d’apporter une aide financière afin d’équiper cet hôpital en matériel vétérinaire. Mais après réflexion et à cause de certains doutes sur la capacité vétérinaire locale, nous avons décidé de mettre fin à cette collaboration et aucun versement n’a été effectué en 2012 contrairement à ce qui avait été budgété (5.000€).

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Nous n’avons pas eu de dépenses sur le programme des Flamants en France (Camargue) : nous attendons encore de connaître les coûts des analyses génétiques des flamants roses de Beauval qui ne nous ont pas encore été transmis et qui seront payées en 2013.

ABCR a décidé au cours de l’année 2012, de financer 2 nouveaux programmes :

- Amphibiens de Sologne : il s’agit d’apporter un soutien financier et logistique au CDPNE (Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement) et au Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron afin d’éradiquer la grenouille taureau en Sologne, espèce invasive qui prolifère au dépend de la faune locale. La somme reversée à ce programme, qui s’insère pour ABCR dans un cadre national (France) et régional (Sologne), en 2012 et qui n’était pas budgétée s’élève à 1.500€.

- Tatou géant au Brésil : ABCR a intégralement financé l’achat d’un quad, permettant aux équipes sur place de se déplacer rapidement et efficacement sur des territoires auparavant inaccessibles. La somme reversée à ce programme en 2012 et qui n’était pas budgétée s’élève à 5.400€.

3 – Rapport de chaque programme

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Australie : koala avec le zoo de San Diego

Une espèce en sursis...

Au début du XXème siècle, le commerce de la fourrure mène le koala au bord de l’extinction. Dès 1860, 10 000 à 30 000 peaux de koalas étaient exportées vers l’Europe chaque année ! En 1924, l’Australie enregistra le triste record de 2 millions de peaux exportées ! Il faut attendre 1930 pour que l’espèce soit enfin protégée et que ce commerce devienne illégal.

Aujourd’hui, bien que le koala ne soit pas une espèce menacée, son avenir est tout de même incertain à cause du développement des activités humaines telles que l’agriculture et la construction de zones urbaines. Actuellement, plus de 80 % de l’habitat naturel des koalas a disparu et les 20 % restants ne sont pas protégés.

D’autres menaces pèsent sur eux : • Ce sont des proies faciles pour les chiens et les chats : 4 000 koalas sont tués chaque année par des voitures mais aussi par les prédateurs domestiques que sont les chats et les chiens. • Plusieurs centaines de koalas périssent chaque année dans les flammes des incendies qui ravagent les forêts d’eucalyptus.

Des actions concrètes pour la protéger Jusqu’à 2009, le ZooParc de Beauval via son association ABCR (Association Beauval

Conservation et Recherche) a soutenu l’action de l’Australian Koala Foundation (AKF). Cette fondation élabore un atlas de répartition des koalas et de leur milieu. 80 % de l’habitat résiduel étant dans des propriétés privées, l’AKF travaille avec les propriétaires afin d’établir des plans de gestion à long terme de ces forêts d’eucalyptus. Des programmes de reboisement sont également en place.

Le Zoo de San Diego, avec le soutien d’ABCR, a récemment développé un nouveau programme de conservation et de recherche sur les koalas en Australie. Le principal site d’étude se situe à Saint Bees Island, dans le Queensland. Ce programme a pour objectif l’étude des comportements des koalas dans la nature ainsi que dans les parcs zoologiques, leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies (dysplasies de la hanche et de l’épaule, maladies métaboliques des os…).

Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu d’informations, de la part du zoo de San Diego, sur les actions de ce programme menées en 2012. Toutefois nous savons que le zoo de San Diego s’implique dans la recherche in-situ sur les koalas et plusieurs missions ont été réalisées en 2010, 2011, 2012. Nous attendons donc les résultats. Les photos en annexes ont été prises lors de missions qui se sont déroulées en 2010.

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Brésil : tapir terrestre avec l’IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas)

Une espèce en sursis

Au Pantanal, immense zone marécageuse du centre-ouest du Brésil, se trouvent des tapirs terrestres, animaux étranges classés « espèce vulnérable » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Ils bénéficient d’un Programme d’Elevage Européen (EEP), géré par le ZooParc de Beauval.

De nombreux facteurs menacent la survie des tapirs dans la nature : • La chasse, • La transmission de maladies par le bétail, très nombreux dans cette région, • La dégradation de leur environnement à cause de l’industrialisation et des orpailleurs entraînant la déforestation et la pollution des eaux, • Les collisions avec les voitures, • Une reproduction lente : maximum 1 petit tous les 2 ans.

Des actions concrètes pour la protéger

ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) soutient financièrement un programme de conservation de l’espèce au Pantanal. Ce programme, géré par Patricia Medici et l’organisation IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas), a pour ambition d’étudier la distribution de l’espèce dans cette région et la possibilité de créer une zone protégée ainsi que d’évaluer l’état de santé des tapirs.

Patricia Medici a réalisé plusieurs missions sur le terrain. Elle a capturé des animaux afin de leur poser des colliers radio-émetteurs permettant de connaître leurs déplacements et leurs habitudes. Ce projet de télémétrie est financé intégralement par ABCR, de même qu’une étude sur l’état sanitaire des populations, actuellement en cours. Cette dernière à d’ores et déjà permis de découvrir qu’une nouvelle maladie infectieuse : la fièvre porcine était souvent transmise aux tapirs présents au sein du Pantanal.

Il est important de noter que l’IPE a reçu le prix de Conservation de la Fondation Ford en 2009, en partie en reconnaissance des efforts de Patricia Medici dans la recherche et la conservation des tapirs. Actions en 2012 :

En 2012, 5 missions de terrain se sont déroulées avec succès. Au total, 36 tapirs ont été capturés dont 8 nouveaux individus et 28 recapturés. En juillet 2012, 14 individus étaient équipés de colliers émetteurs dont 6 femelles et 8 mâles. Lors de la dernière expédition en décembre, 2 nouveaux individus ont été pourvus de colliers. Au total 15 pièges photographiques et 1 piège vidéo ont été placés au sein des domaines vitaux des tapirs suivis par télémétrie. Ces pièges ont déjà permis de collecter de précieuses données concernant notamment les interactions sociales et la reproduction. Grâce à ses pièges, 4 femelles portant des colliers radio-émetteurs ont été observées en compagnie de leurs petits. Aude Desmoulins s’est rendue sur place pour l’expédition de juillet et a été d’une aide précieuse dans le tri de ces données photographiques. Des données biologiques

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continuent d’être collectées sur tous les individus capturés afin d’effectuer des analyses (profil biochimique, culture bactérienne, sérologie…). Les analyses ont commencé au sein du laboratoire de l’Institut des sciences biologiques de l’Université Fédérale de l’Amazonas (UFAM). Les résultats obtenus nous parviendront sous peu et permettront d’identifier les liens de parentés entre les tapirs suivis par Patricia Médicis et son équipe. De plus, le site internet concernant ce programme a été entièrement refait. Il est désormais possible de consulter en ligne les résultats du suivi télémétrique des tapirs au Pantanal. Plusieurs reportages concernant ce projet ont été diffusés à la télévision brésilienne.

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Côte d'ivoire : colobe de miss Waldron et cercopithèque Diane

avec la CEPA, l’IPE, l’UICN, le CSRS Des espèces en sursis

La forêt des marais de Tanoé, située au sud est de la Côte d’Ivoire, abrite de nombreuses espèces menacées. Ce bloc forestier, non protégé, mérite la plus grande attention pour la conservation d’au moins trois espèces de singes en danger d’extinction : le cercopithèque Diane, le cercocèbe couronné et le colobe de Miss Waldron. Ces trois espèces de singes figurent sur la liste des singes les plus menacés au monde établie par l’UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature). Ils sont de plus en plus menacés par les activités humaines.

La menace la plus sérieuse est un projet de construction d’une immense palmeraie industrielle de 8 000 hectares au cœur de cette forêt. L’habitat et les ressources alimentaires de ces singes seraient détruits, entraînant la disparition des derniers représentants au monde du colobe de Miss Waldron et du cercopithèque Diane. Des actions concrètes pour les protéger

Un programme pilote de gestion communautaire a été lancé en septembre 2006, avec le soutien de partenaires locaux et internationaux comme la CEPA (Conservation des Espèces et Populations animales) et l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Ce programme est coordonné par le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) et œuvre pour rendre compatible la préservation des ressources naturelles avec les moyens de subsistance des populations riveraines ainsi que le maintien de leurs repères socio-culturels. Ce programme a pour but de réaliser un inventaire précis de la faune et la flore présentes dans cette forêt et de repérer précisément la présence de ces singes afin de donner à cette forêt un statut officiel de réserve communautaire.

ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) s’est engagée pour sauvegarder la forêt des marais de Tanoé. Un soutien financier est apporté aux études permettant la protection de cette forêt et des espèces qui y vivent.

Les principaux objectifs de ce programme sont : • Développer des projets de recherche sur le colobe de Miss Waldron, • Classer la forêt des marais de Tanoé comme réserve communautaire afin d’empêcher sa transformation en palmeraie industrielle, • Sensibiliser les acteurs locaux à leur faune extraordinaire, • Apporter un soutien aux projets de développement pour les populations locales.

En 2011, les activités de recherche socio-économiques et anthropologiques pour la conservation de cette forêt et les analyses AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) du système de gestion communautaire se sont poursuivies. La recherche portant sur la faune aquatique et la diversité des amphibiens au sein de la FMTE ont permis de démontrer qu’il existait 38 espèces d’amphibiens dont 6 espèces endémiques à cette forêt et 3 espèces menacées d’extinction.

L’enquête préliminaire concernant le projet de classement de la FMTE en réserve communautaire a conclu que les populations locales y étaient favorables mais souhaitent que des plans d’aménagements futurs des enclaves agricoles soient prévus.

Plusieurs formations ont été dispensées aux populations et associations locales afin d’assurer une meilleure gestion de la FMTE.

Des manifestations socioculturelles ont été organisées pendant les vacances scolaires afin de sensibiliser les acteurs locaux à la protection de la FMTE.

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De nombreux articles concernant la FMTE ont été publiés en 2011 dans diverses revues scientifiques telles que le Tropical Conservation Science et l’International Journal of Biological and Chemical Science. Actions 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu d’informations sur les actions de ce programme menées en 2012. Toutefois, de nouvelles perspectives ont déjà été établies telles que la poursuite et la diversification des activités de recherche, la finalisation du processus de classement de la FMTE, la production et l’utilisation de nouveaux supports de communication pour la sensibilisation des acteurs locaux, un soutien aux projets de développement local.

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Colombie : tamarin à mains blanches avec ACOPAZOA


La Colombie, est un pays qui abrite une biodiversité extraordinaire. Malheureusement elle a perdu un tiers de ses forêts, cause principale de disparition des espèces animales. Le tamarin à mains blanches ne vit qu’en Colombie, dans des zones où de nombreuses activités humaines se sont développées. De plus, cette espèce fait l’objet d’un trafic à grande échelle en Colombie. Il s’agit de l’une des espèces colombiennes les plus menacées.

Le tamarin à mains blanches est mieux connu des trafiquants que des zoologistes ! En effet, très peu d’informations sont disponibles sur la distribution, densité, composition des groupes, adaptation au milieu, profil génétique et sanitaire… Des actions concrètes pour la protéger

Les spécialistes de l’EAZA (Association Européenne des Zoos et des Aquariums), en collaboration avec l’ACOPAZOA (Association Colombienne de Zoos et Aquariums) et d’autres organisations gouvernementales et non-gouvernementales en Colombie, développent un programme de conservation depuis 2006. Ce programme, coordonné par ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche), s’est fixé plusieurs objectifs :

• Développer un programme d‘élevage dans les zoos colombiens, • Apporter un soutien aux centres de réhabilitation de cette espèce, • Etudier l’espèce en milieu naturel, • Lutter contre les captures pour le commerce, • Eduquer et sensibiliser les populations locales à la protection de ce singe, • Créer une aire protégée pour l’espèce.

Diverses missions ont été effectuées en Colombie. Les protocoles européens d’élevage des callithricidés ont été distribués aux parcs zoologiques et aux centres de sauvetage colombiens. Cette action a permis d’augmenter considérablement la survie de cette espèce au sein de ces institutions.

Un groupe de travail se réunit une fois par an pour coordonner les efforts pour la protection de cette espèce. Des études de terrain ont été réalisées avec la Wildlife Conservation Society. L’objectif est de réaliser une carte de distribution de l’espèce dans toute la Colombie.

Des programmes d’éducation ont été développés avec les populations locales, ainsi que des campagnes d’éducation et de sensibilisation contre le commerce d’animaux sauvages en tant qu’animaux de compagnie.

En six années, les résultats obtenus dans le cadre du programme de conservation sont : - la connaissance précise de la distribution géographique de l'espèce - la construction de 17 enclos au sein de parcs zoologiques colombiens - la naissance de 49 bébés en captivité - un allongement de la longévité et une diminution notable de la mortalité, dont les causes sont aujourd'hui mieux connues - une diminution du trafic de tamarins

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- une prise de conscience et l'implication de nombreux acteurs locaux dans la protection de cette espèce, endémique à la Colombie.

Dans le cadre du travail mené depuis un an, une mission en brousse a également eu lieu

pour définir avec précision la distribution actuelle de l'espèce, ainsi que la densité des différentes populations de tamarins à mains blanches, leur carte génétique et leur état sanitaire. Le constat est sans appel : en 20 ans, ces derniers ont perdu plus de 60 % de leur habitat !

N'existant plus que sur des terres privées, largement atteintes par la déforestation, l'espèce n'est donc pas protégée. L'un des objectifs du programme est donc désormais de délimiter, avec le gouvernement colombien, une réserve au sein de la Serrania de San Lucas.

Soigneurs, biologistes et vétérinaires se sont réunis au cours de workshops dédiés à la gestion des callithricidés en captivité. Outre une formation théorique, les différents intervenants ont dispensé des enseignements pratiques sur la construction d'enclos, la nutrition, l'enrichissement environnemental, les procédures médicales etc.

Actions en 2012 :

Plusieurs missions se déroulées avec succès en 2012 : - Etude des régimes alimentaires des divers zoos participant aux programmes afin

d’établir un régime alimentaire adéquat. - Etude histopathologique sur les tamarins à mains blanches décédés. - Etude parasitologique des animaux en particulier en ce qui concerne le

Prosphénordris - Etablissement d’un protocole de quarantaine - Ethogramme du tamarin à mains blanches en captivité - Evaluation du programme de reproduction en captivité - Campagne pédagogique sur le trafic du tamarin à mains blanches - Conférence sur les tamarins à mains blanches au village de NORCASIA, organisée

par les acteurs locaux y compris les enfants. - Evaluation de la perception des communautés locales par rapport au tamarin à

mains blanches. - Poursuite du travail de champs (field work) avec WCS sur la distribution et

densité de l’espèce. - Début de la recherche génétique sur les espèces sauvages.

Le programme de conservation du tamarin à mains blanches mené en Colombie a été

distingué fin juin, au cours de la Conférence annuelle de l'Association Latino-Américaine des Parcs Zoologiques (ALPZA), qui s'est tenue cette année au Mexique. Ce programme s'est vu attribuer un prix et une certification et a notamment été reconnu pour son caractère exemplaire dans la région !

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République démocratique du Congo : l’okapi avec la fondation Gilman Une espèce en sursis

Dernier grand mammifère découvert en Afrique, l’okapi ne survit plus que dans les forêts équatoriales du nord-ouest de la République Démocratique du Congo.

Depuis des siècles, la forêt d’Ituri sert de refuge aux okapis ainsi qu’à des populations de pygmées dépendantes des ressources naturelles de ce milieu. L’ouverture d’une route à travers cette forêt a entraîné un afflux d’immigrés en quête de nouvelles terres cultivables. Il en résulte une exploitation incontrôlée de la forêt et c’est tout son équilibre écologique qui est menacé.

La guerre civile, qui sévit depuis des années dans le pays, entraîne un accroissement du braconnage et de la déforestation. Il ne resterait plus que 10 000 à 15 000 okapis à l’état sauvage sur 30 000 dénombrés avant la guerre civile ! Des actions concrètes pour la protéger

En 1987, Gilman International Conservation (GIC) a établi un partenariat avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour protéger l’okapi et son habitat. Aujourd’hui encore, cette fondation a un contrat avec le gouvernement congolais pour gérer la réserve des okapis.

Depuis 2006, l’un des principaux projets de cette Fondation, soutenu par ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) et de nombreux parcs zoologiques américains et européens, est de déterminer si des okapis sont présents dans la forêt de Semiliki, contigüe de celle d’Ituri. En 2008, la nouvelle a fait le tour du monde : des okapis ont été « redécouverts » dans la forêt de Semiliki, en RDC.

Ce programme gère aussi la population d’okapis hébergée dans le centre de recherche. Un grand programme d’éducation pour les tribus pygmées de cette région a été mis en place.

La Fondation Gilman International Conservation a déjà atteint de nombreux objectifs, grâce notamment au soutien d’ABCR :

• Signature d’un nouveau contrat, valable jusqu’en 2015, entre Gilman International Conservation et l’Institut Congolais pour la Conservation de La Nature. Cette collaboration dure déjà depuis 20 ans, • Augmentation des patrouilles sur la réserve, contre la pression des exploitations minières illégales et la chasse pour la viande de brousse, • Entrainement de nouveaux gardes et développement de leur équipement (GPS, ordinateurs, téléphones satellites, uniformes, véhicules...), • Scolarisation de 120 enfants de la région en 2010, • Développement d’un programme de reforestation avec le soutien des communautés locales, • Développement d’un programme d’éco-tourisme.

Ce programme a fêté son 20ème anniversaire en 2011. Il a renouvelé son accord avec le

gouvernement du Congo pour la conservation des okapis et la gestion de la réserve d’Epulu dans la forêt d’Ituri.

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Actions en 2012 : Des années de travail et des avancées significatives ont été réduites à néant suite à l'attaque,

le 24 juin 2012, de la réserve d'okapis d'Epulu par des rebelles. Des rebelles prompts à se venger contre l'interdiction proclamée, dans la réserve, du braconnage, de la chasse pour la viande de brousse et de l'exploitation minière.

Le bilan fut lourd : six personnes tuées, quatorze okapis abattus, des stocks de nourriture et de médicaments pillés, des infrastructures brûlées...

A l'issue de cette attaque, l'appel "Urgence okapis" lancé par Beauval a été entendu : le fonds d'urgence mis en place au cours de l'été 2012 a permis de récolter 2175 € grâce aux dons effectués par les visiteurs du ZooParc ou par correspondance. Comme elle s'y était engagée, l'Association Beauval Conservation et Recherche a doublé le montant de cette collecte et versé 4350 € en faveur du programme de conservation mené en RDC. Cette somme a permis de fournir des aliments et d'apporter des soins aux personnes affectées par l'attaque.

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Djibouti : back to Africa et PICODE avec les associations DECAN et TER-RES

Le ZooParc de Beauval a initié un programme d’éducation pour la conservation à Djibouti en

2005, en coopération avec l’association DECAN basée sur place. Une zone de 15 hectares a été clôturée grâce aux zoos de Beauval et de La Palmyre. En avril

2009, Beauval, avec la collaboration de 6 zoos européens, a envoyé à Djibouti des spécimens d’espèces qui ont disparu de Djibouti ou sont en voie de disparition.

Les animaux suivants ont été transférés dans le sanctuaire : • 7 ânes de Somalie (espèce classée en « danger critique d’extinction » par l’UICN - Union Internationale pour la Conservation de la Nature - qui a disparu de Djibouti depuis très longtemps), • 2 zèbres de Grévy (espèce disparue de Djibouti depuis 100 ans), • 2 oryx Beisa (cette espèce existe encore à Djibouti mais en très faible effectif).

Les animaux se sont vite adaptés à leur nouveau milieu et sont suivis de très près par toute l’équipe de DECAN. Au sein de ce refuge extraordinaire de 30 ha, dirigé par un vétérinaire français, un Centre Pédagogique a été construit, financé en grande partie par ABCR. Il permettra d’accueillir les écoles et de sensibiliser les enfants à la conservation de la biodiversité. La volonté de Beauval est que ce centre devienne une base pour les chercheurs locaux et internationaux dans le cadre de programmes de conservation de la faune sauvage. Il a été inauguré en 2011 par le Président de la République de Djibouti.

Parallèlement à ce programme d’éducation pour la conservation, ABCR, en collaboration

avec l’association TER_RES basée en France et l’association DECAN basée à Djibouti, a développé un ambitieux programme de conservation et de développement durable.

Nommé PICODE (Programme Intégré de Conservation pour le Développement), ce programme encourage le développement économique, culturel et social des populations humaines à Djibouti, ainsi que la conservation du très riche et rare patrimoine faunistique de ce pays.

Le programme PICODE comprend différents volets : • Conservation de l’antilope Beira, l’une des plus rares du monde avec la création d’une aire protégée, • Création d’une réserve protégée dans la vallée de Djalélo, où se trouvent notamment les très rares gazelles girafes, • Mise en place d’un programme d’éducation environnementale pour les enfants, • Formation de chercheurs à Djibouti, • Développement de l’éco-tourisme, au profit des populations humaines vivant dans les zones protégées, • Changement des pratiques pastorales sur les chèvres et les vaches, • Etude et protection des requins baleines et coraux, • Construction de systèmes de retenue d’eau, • Création d’un marché viande et fourrage.

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Les aires protégées de Djalélo et d'Addoua Bouralé ont été inaugurées par le Ministre de l’Environnement djiboutien en 2011. Les gardes des aires protégées ont reçu une formation, au centre pédagogique de DECAN, durant plusieurs jours (par groupes de deux).

Actions en 2012 :

En mars 2012, à l’initiative d’ABCR, une réunion internationale pour la conservation de la

faune terrestre a été organisée à Djibouti. Cette réunion financée essentiellement par ABCR a regroupé les principales institutions et acteurs de la conservation tels que l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) avec notamment les groupes de spécialistes des antilopes, équidés, galliformes et les chats, le CBSG (Conservation Breeding Specialist Group) qui a coordonné cette réunion (4 facilitateurs dont trois de la CBSG avec Bengt Holst, Kristin Leus et Arnaud Desbiez, et un facilitateur local) et l’EAZA (Association Européenne des Zoos et Aquariums). La participation et l’engagement des djiboutiens dans cette réunion a été remarquable, avec 4 ministres présents à la cérémonie d’ouverture et deux ministres à la session de clôture, et plus de 35 participants djiboutien au workshop représentant les autorités centrales et régionales, les associations de villageois, les ONGs, les universités, et d’autres partenaires engagés dans la conservation á Djibouti tels que DECAN et TER-RES.

Le rôle d’ABCR dans la conservation de Djibouti et dans l’organisation de cette réunion a été mis en valeur tant par le Gouvernement de Djibouti comme de la part du CBSG et de l’IUCN.

Cette réunion avait pour but de coordonner et d’intégrer les divers efforts ponctuels de chacun ainsi que d’obtenir une reconnaissance et une validation des programmes de conservation en cours par les instances internationales liées à la conservation. C’était également la meilleure façon de réunir tous les acteurs de la conservation autour d’une table pour établir des plans d’actions concrets et pour définir les acteurs responsables de chaque action, d’une façon professionnelle et intégrée. De plus, la légitimation obtenue permettra certainement un accès plus facile aux différents bailleurs de fonds potentiels et l’obtention des ressources financières nécessaires à la réalisation des plans d’action. Finalement, la réalisation de cette réunion permettra aussi d’attirer davantage l’attention au niveau national et international sur les problèmes concernant la conservation de la biodiversité de Djibouti.

Un plan détaillé d’actions pour la conservation de la biodiversité terrestre de Djibouti va maintenant être édité par un groupe sélectionné à cet effet, revu par tous les participants, approuvé officiellement par l’IUCN, et transmis en Juin au Gouvernement de Djiboutien. Sur ce rapport tous les sponsors seront présents. Un groupe a aussi été nommé pour accompagner l’exécution de ce plan.

Nous pensons effectivement que cet évènement est unique en son genre et représente un nouveau pas dans le rôle des zoos dans la conservation in-situ, et ABCR a le mérite d’avoir eu cette initiative et de l’avoir menée jusqu’au bout. Reste maintenant à accomplir les différentes actions déterminées dans le plan, et nous sommes certains qu’ABCR aura une nouvelle fois un rôle très important à ce niveau.

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Nous espérons que le succès de cette réunion, incitera le gouvernement de Djibouti et les divers acteurs nationaux et internationaux, à organiser, dans le futur proche, le même genre de réunion pour la faune marine et pour les plantes qui subissent également d’énormes pressions dans ce pays. ABCR et le ZooParc de Beauval sont prêts à collaborer avec tous les acteurs dans ce but.

Les discussions avec le gouvernement djiboutien concernant l’extension de 1000 ha du refuge DECAN se sont poursuivies et nous espérons obtenir un décret gouvernemental début 2012. Ceci permettra de promouvoir la reproduction éventuelle des espèces, développer l’écotourisme, protéger la mangrove et gérer la réserve maritime située face au refuge.

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Gabon : chimpanzés

avec l’institut Jane Goodall Une espèce en sursis

Les forêts gabonaises, situées au cœur du Bassin du Congo, constituent le plus vaste bloc forestier intact d’Afrique centrale. Ces forêts abritent la plus importante population de chimpanzés d’Afrique centrale. Le Gabon a pourtant fait face à une diminution de 50 % de leurs effectifs ces 20 dernières années. La population de chimpanzés communs est aujourd’hui estimée à 40 000 individus.

La chasse illégale, qui alimente le commerce de viande de brousse et le marché d’animaux de laboratoire et d’agrément contribue à ce déclin. Elle laisse derrière elle de nombreux jeunes chimpanzés orphelins. La destruction des habitats, et plus récemment les épidémies mortelles du virus EBOLA, aggravent la situation.

Les connaissances des populations locales concernant les grands singes sont disparates : les menaces, la réalité de leur déclin, leur rôle écologique sont peu connus. Ce sont ces éléments importants qui ont conduit l’institut Jane Goodall France à créer en 2008 une antenne au Gabon pour y conduire de nombreux programmes éducatifs. Des actions concrètes pour la protéger

ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) a décidé d’aider l’Institut Jane Goodall dans sa démarche de sensibilisation des populations locales. Ainsi, ce projet a pour objectifs de :

• Sensibiliser les populations sur l’importance du chimpanzé dans le maintien des forêts et par conséquent dans la conservation de toutes les autres espèces qui y vivent, • Susciter chez chacun l’envie de protéger cette espèce et son environnement, • Sensibiliser les populations sur l’hygiène, la santé et les conséquences sanitaires liées à la vie à proximité des chimpanzés, • Sensibiliser les populations sur les lois qui protègent les chimpanzés.

À travers ce programme d’éducation à l’environnement des communautés locales nous espérons les sensibiliser à la préservation de leur faune extraordinaire dont font partie les chimpanzés.

En 2011, quatre campagnes d’éducation environnementale ont été réalisées afin de sensibiliser les élèves sur les grands singes du Gabon. Ces interventions intitulées « Faire connaissance avec les grands singes » ont pour objectifs :

- de permettre aux enfants de faire connaissance avec ces espèces et leur habitat - d’éveiller les enfants aux sciences et à la démarche scientifique - de les inciter à se questionner et à étudier leur environnement - de leur donner le goût de protéger les grands singes et plus généralement l’environnement.

Fort de son intervention auprès d’environ 5.000 enfants en 2011 et de sa participation à plusieurs évènements nationaux en faveur de la protection de la biodiversité, l’Institut Jane Goodall France est aujourd’hui reconnu comme un interlocuteur clé de l’éducation environnementale. Cet organisme a

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élaboré en particulier un module d’intervention auprès des classes de 4e et 5e années (CM1 et CM2) afin de transmettre des savoirs sur les grands singes aux élèves et le désir de protéger ces espèces. Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu d’informations sur ce programme, mis en place en 2012, qui consiste essentiellement à éduquer les écoles à la conservation.

Toutefois, nous savons que de nouvelles campagnes d’éducation environnementale auprès des 3 réseaux avec lesquels l’Institut Jane Goodall France travaille (soit 30 écoles et plus de 5.000 enfants) étaient prévues en 2012.

En complément, afin d’éduquer à l’environnement l’ensemble des enfants du Gabon, il est indispensable de développer et prioriser des formations pour les structures intervenant directement auprès de ces derniers, ONGs locales sur le terrain comme établissements scolaires.

Enfin, afin d’élargir le public des enfants ciblés, il était prévu de travailler pour l’année 2012 sur des modules adaptés pour les élèves de collège et de lycées, voire pour les étudiants en universités.

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Gabon : gorilles des plaines de l’Ouest avec la Fondation Aspinall

Une espèce en sursis En 20 ans, les populations de gorilles des plaines occidentales ont perdu 50 % de leurs

effectifs. A ce rythme là, leur disparition sera totale d’ici 2020 ! Il n’en reste plus que 10 000 à 35 000 dans la nature et 550 en parcs zoologiques.

Les adultes sont braconnés pour le commerce de la viande de brousse. Les jeunes orphelins sont capturés pour être vendus comme animaux de compagnie. Souvent mal soignés, ils périssent de malnutrition, de maladies ou de dépressions.

La dégradation et la fragmentation de l’habitat contribuent également à cette hécatombe. L’industrie forestière, pour la production de meubles en Tek par exemple, est lourde de conséquences, tout comme l’industrie minière pour l’exploitation du coltan. Le coltan est un minerai utilisé notamment dans la fabrication des ordinateurs et téléphones portables. Des actions concrètes pour la protéger

Un programme géré par la Fondation Aspinall et soutenu par ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) a été mis en place. Il a pour objectif la réintroduction et le suivi en forêt des gorilles des plaines saisis par les autorités ou nés dans des parcs zoologiques européens.

Le programme consiste à recueillir les jeunes gorilles dont les mères ont été victimes de braconnage. Le plus souvent, ils sont confisqués par les autorités, au cours de tentatives de ventes sur des marchés. D’autre part de jeunes gorilles nés en Angleterre aux Zoos de Howletts et Port Lympne, propriétés de la famille Aspinall, sont envoyés au Gabon pour être réintroduit.

Après un séjour au centre de sauvegarde, les petits sont remis dans la nature et suivis dans des zones protégées. Deux groupes ont déjà été relâchés à deux endroits différents. Le premier groupe, réintroduit en 2001, était constitué de 26 gorilles. Le second groupe, relâché en 2004, était formé de 20 individus nés au Gabon, victimes du braconnage et du trafic, et 10 autres nés en Angleterre. Un troisième groupe est en cours de formation.

La quarantaine de gorilles relâchée et les premières naissances à l’état libre apportent un grand espoir pour le futur de cette espèce. En parallèle, un processus de sensibilisation et d’éducation de la population est mis en place. Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu d’informations concernant les actions de ce programme menées en 2011 et en 2012. Ce programme de réintroduction de gorilles, y compris d’individus nés en parcs zoologiques possède un grand intérêt général pour la conservation des grands singes car c’est le seul programme au monde qui a réintroduit avec succès des grands primates nés en captivité.

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Madagascar : lémuriens

avec l’association AEECL (Association pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens)

Des espèces en sursis

Madagascar est une île remarquable. Avec sa superficie de 590 000 km², elle est la quatrième plus grande île du monde. Il s’agit d’un haut lieu de la biodiversité mondiale présentant de nombreux milieux différents : forêts humides, forêts sèches, zones arides… Cette grande variété d’habitats est à l’origine de son impressionnante diversité faunistique et floristique. 75 % des espèces animales et végétales répertoriées à Madagascar n’existent que sur cette île : elles y sont endémiques.

Les lémuriens sont les figures emblématiques de la faune malgache. La régression du couvert forestier et la fragmentation des habitats sont une réelle menace sur la biodiversité malgache. 90 % des forêts originelles ont disparu, or certaines espèces animales, dont les lémuriens, dépendent entièrement de ces forêts.

Les principales causes de la déforestation sont la culture sur brûlis, qui permet de fertiliser les sols, et les feux de brousse, qui permettent d’obtenir une nouvelle pousse pour le pâturage des troupeaux de zébus. Mais ces feux ne sont pas sans conséquence sur les forêts voisines Des actions concrètes pour les protéger

Des actions concrètes de conservation in-situ et ex-situ ont été mises en place afin de préserver la biodiversité malgache. Pour tous ces projets, le lien entre l’aide au développement pour les habitants et la protection de la nature est toujours au premier plan. Il est indispensable de créer un rapport évident et immédiat entre l’amélioration des conditions de vie des populations et une protection active de la nature.

L’AEECL (Association pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens) regroupe de nombreux parcs zoologiques et institutions scientifiques. Elle a pour objectif de faire progresser la conservation des lémuriens par le biais de la recherche scientifique, la reproduction en parc zoologique et la protection de leur habitat naturel.

Cette association travaille notamment à la protection du lémur aux yeux turquoise et au classement de son habitat en zone protégée. En protégeant le milieu d’une espèce emblématique telle que le lémurien aux yeux turquoise, classé « vulnérable » selon la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), toutes les espèces partageant le même habitat sont protégées.

Au cours des dernières années, ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) se joint aux efforts de création d’une réserve protégée pour cette espèce. Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu d’informations concernant les actions menées par ce programme en 2011 et 2012. Toutefois la situation à Madagascar s’aggrave tous les ans à cause de la déforestation, des troubles politiques et militaires, de l’exploitation minière illégale, du trafic d’animaux. La situation à Madagascar est catastrophique et tout effort de conservation est nécessaire.

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Malaisie : orang-outan, éléphant de Bornéo avec l’association HUTAN


Depuis 1900, les populations sauvages d’orangs-outans de Bornéo et de Sumatra ont diminué de 85 % ! En effet, il ne reste plus que 54 000 orangs-outans à Bornéo et seulement 7 000 sur l’île de Sumatra.

Menacés par la réduction et la fragmentation de leur habitat (exploitation du bois, plantations de palmiers à huile pour produire de l’huile de palme) et par le trafic illégal de jeunes animaux, les orangs-outans pourraient disparaître dans les 10 prochaines années. Des actions concrètes pour les protéger

Financée par Beauval depuis sa création, Hutan est une association française qui a installé une station de recherche à Bornéo en Malaisie.

Depuis 10 ans, Hutan a suivi 25 orangs-outans au jour le jour et développé un projet pilote d’éco-tourisme avec la population locale. Des villageois sont formés pour accueillir les touristes chez eux et les emmener observer des orangs-outans sauvages en forêt. Source d’emplois pour les habitants de la région, ce projet pilote les incite à gérer eux-mêmes leur patrimoine naturel.

De plus, Hutan étudie et cherche à comprendre l’impact des plantations de palmiers pour la production d’huile de palme sur la vie des orangs-outans. Il s’agit de trouver le meilleur moyen de rendre compatible la vie de ces animaux avec la production industrielle.

Enfin, Hutan a initié un travail de conservation des éléphants de Bornéo par la gestion des conflits avec l’homme. Une coopération étroite avec la population locale est indispensable afin de diffuser l’importance de préserver leur faune et leur flore. Elle devient d’autant plus vitale lorsqu’il s’agit de gérer les conflits hommes/éléphants. Pour parer à la destruction des plantations des villageois par les éléphants, Hutan a formé des assistants qui installent des clôtures. L’abattage des éléphants est ainsi évité.

En 2011, l’équipe d’HUTAN a suivi les populations d’orangs-outans présentes dans la réserve forestière de Malua à l’est de l’état malaisien de Sabah. Depuis 2008, cette forêt bénéficie d’un programme de reforestation. Cette étude a montré, que la conversion en palmeraies des forêts adjacentes à la réserve forestière de Malua, a entrainé un afflux permanent d’orangs-outans au sein de cette dernière. Ainsi, cela suggère que les orangs-outans sont capables de recoloniser les forêts réhabilitées après leur destruction. Aujourd’hui plus de 530 individus ont été dénombrés dans cette forêt ce qui en fait un haut lieu pour la protection de l’espèce.

L’état de Sabah abrite la plus importante population d’orangs-outans (11 000 individus) mais 62% de cette population se trouve en dehors des aires protégées. HUTAN a donc suivi des populations d’orangs-outans présentes au sein de zones dégradées et fragmentées. La présence d’orangs-outans a été mise en évidence au sein d’ilots forestiers isolés par les plantations d’huile de palme mais aussi au sein même de ces cultures. Plus de 30 nids ont été observés au sommet des palmiers à huile. De plus, l’équipe sur place a pu constater que les orangs-outans consommaient les jeunes pousses et les fruits des palmiers provoquant ainsi des conflits avec les producteurs. Hutan a donc comparé la production de 2 palmeraies, l’une fréquentée par les orangs-outans et une autre où

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ces derniers sont absents, afin d’estimer l’impact de ces animaux sur le rendement de ces cultures. Les résultats préliminaires semblent indiqués que la différence n’est pas significative et que l’impact des orangs-outans sur les plantations de palmiers à huile est minime.

L’étude sur les éléphants de Bornéo a également avancé. HUTAN a démontré que la

fragmentation et la dégradation des habitats perturbaient les déplacements des éléphants. Ces derniers se trouvent parfois bloqués, notamment à proximité du village de Sukau, les obligeant à se nourrir des cultures et des vergers des villageois, provoquant ainsi leur colère. Dans d’autres régions, la destruction de leur habitat et donc de leurs ressources alimentaires obligent également les éléphants à se tourner vers les productions humaines.

En 2002, HUTAN a mis en place l’ECU (Unité de Conservation de l’éléphant) constituée de 6 membres qui travaillent toute l’année avec les agriculteurs locaux pour protéger leurs cultures contre les raids d'éléphants mais avec des techniques non nuisibles pour les animaux (patrouilles, spots lumineux, porte voix…). Un système de clôture électrique a également été mis en place pour protéger les cultures. En 2011, ECU a réalisé plusieurs études pour mieux comprendre l'écologie des éléphants au Kinabatangan et notamment comprendre leurs déplacements. Cela permettra de déterminer une stratégie de gestion solide pour ces animaux, abordant la question des conflits homme-éléphants et d'assurer leur survie à long terme. En octobre 2011, trois éléphants ont été munis de colliers émetteurs permettant de suivre leurs déplacements. Ce suivi permettra de déterminer leur utilisation du paysage et de définir les meilleurs endroits pour créer des corridors écologiques facilitant leurs déplacements sans nuire aux populations locales.

En collaboration avec le département de protection de la faune sauvage de Sabah, les

patrouilles contre l'exploitation forestière illégale, le braconnage et les autres activités illicites ont augmenté. En 2011, les patrouilles ont été effectuées en bateau, en voiture et en hélicoptère. Des barrages routiers de nuit ont été installés.

HUTAN a également travaillé avec les écoles et les communautés locales afin de leur faire

prendre conscience de l’importance de conserver la vie sauvage et les ressources naturelles. Une coopération étroite avec la population locale est indispensable afin de diffuser

l’importance de préserver leur faune et leur flore. Elle devient d’autant plus vitale lorsqu’il s’agit de gérer les conflits hommes/éléphants.

Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu le rapport annuel de 2012.

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Papouasie : kangourou arboricole avec le Woodland Park Zoo


La Papouasie - Nouvelle Guinée, et en particulier la péninsule de Huon, est considérée comme une zone prioritaire pour la conservation. En effet, de nombreuses espèces y sont endémiques, comme les kangourous arboricoles. Cependant aucune zone protégée n’existait dans ce pays jusqu’à présent.

Les forêts de Nouvelle Guinée sont détruites à un rythme très alarmant par l’exploitation minière et forestière. Les kangourous arboricoles sont menacés par la perte de leur habitat liée à la conversion des forêts en terres agricoles, principal moyen de subsistance pour les populations de cette région. Des actions concrètes pour la protéger

Ces dernières années, le Woodland Park Zoo (USA) a travaillé à la création de zones protégées pour les kangourous arboricoles en Papouasie. Ce programme, soutenu par ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche), est mené en collaboration avec les propriétaires indigènes des terres, en trouvant des moyens alternatifs de subsistance.

Une aire protégée située dans la péninsule d’Huon a été officiellement reconnue en 2009. C’est la première zone protégée en Nouvelle Guinée ! Elle couvre 760 km2, soit 35 villages avec une population totale de 10.000 habitants qui ont donné des terres pour la création de cette réserve. Elle permettra de conserver leurs ressources naturelles, en particulier l’eau, mais aussi toutes les espèces qui y habitent, comme les dendrolagues de Matschie.

En parallèle, des études de densité et de distribution ainsi que des observations sur l’utilisation de l’environnement naturel par les kangourous arboricoles sont en cours. Un programme d’éducation et de santé pour les communautés locales complète toutes ces actions.

En 2011, les principales activités ont été : - Planification pour la gestion à long terme de la réserve crée par les populations locales, - Formation des populations locales à la gestion de cette réserve qui doit donc être gérée par

eux-mêmes, - Assurer le financement à long terme de ce programme grâce notamment à l’apport de

500.000 $ par « Conservation International », - Développement d’un programme de protection des plantations de café pour le commerce

équitable, - Etude de certaines espèces, prioritaires pour la conservation de cette zone.

Actions en 2012 : Nous n’avons pas encore reçu d’informations sur ce programme concernant les actions menées en 2012.

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Philippines : cacatoès des Philippines avec la Fondation Katala


Le cacatoès des Philippines ne se rencontre que dans les forêts basses et les mangroves des Philippines, dans l’archipel de Palawan. Ces dernières décennies, l’espèce s’est retrouvée au bord de l’extinction. En 1998, seulement une vingtaine de cacatoès est dénombrée à Rasa, petite île corallienne de la côte est de Palawan. Les raisons de son déclin ont été nombreuses :

• Destruction de son habitat, en particulier des arbres où l’espèce nidifie et se nourrit, • Abattage systématique de tous les oiseaux considérés comme nuisibles par les agriculteurs, • Capture pour le marché des animaux de compagnie, • Tempêtes tropicales.

Ce cacatoès très rare fait donc aujourd’hui partie des perroquets les plus en danger dans le milieu naturel. Des actions concrètes pour la protéger

Le ZooParc de Beauval accueille l’une des plus importantes populations d’Europe et gère le Programme d’Elevage Européen (EEP) pour cette espèce. A travers son association ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche), le ZooParc de Beauval soutient activement la Fondation Katala aux Philippines, pour la préservation des lieux de vie des cacatoès.

Depuis 2010, de nombreuses actions ont porté leurs fruits : • L’île de Rasa, qui héberge la plus grande densité de cacatoès des Philippines, a été classée comme réserve naturelle, • Une grande campagne de reforestation de cette île a été organisée avec l’aide des populations locales, • De nombreux bébés mouraient de faim par manque de ressources alimentaires. Ils ont été recueillis et libérés sur une autre zone de l’île, • Un réseau de gardiennage par des braconniers repentis a été organisé avec succès : la population locale d’oiseaux est passée de 20 à 200 individus. Ce réseau de gardes a été étendu sur les îles avoisinantes, où des réserves municipales ont été créées.

Ce programme de conservation ne protège que 25 % de la population totale, mais les efforts de la Fondation Katala, avec le soutien d’ABCR, ont permis de déclasser le cacatoès des Philippines du rang des espèces « en danger critique d’extinction » vers le statut « en danger », selon les critères de l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la Nature). Actions 2012 : En 2012, les efforts entrepris pour la protection du cacatoès des Philippines continuent de porter leurs fruits :

- Le plan de préparation pour la réintroduction du cacatoès des Philippines dans son aire de distribution d’origine a été proposé à la SOS (Save Our Species) et accepté. L’évaluation des sites potentiels de réintroduction pour cette espèce débutera prochainement.

- Les populations de cacatoès continuent d’être suivies sur les îles de Rasa, Narra et Dumaran. A Rasa, 200 oiseaux ont été dénombrés en janvier et 174 sont restés pour la saison de reproduction, ce qui fait de cette île un haut lieu de la reproduction de cette espèce. 46 jeunes ont ainsi vu le jour sur l’île.

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A Dumaran, le succès de reproduction reste faible et seuls 5 jeunes ont vu le jour. Cela s’explique en partie par le nombre limité des sites de nidification pour lesquelles une forte concurrence existe avec les autres espèces d’oiseaux. Cette diminution est due à une exploitation forestière intensive et non contrôlée. La fondation Katala a récemment déployé beaucoup d’efforts afin d’empêcher la mise en œuvre d’un projet à grande échelle de plantation qui aurait dégradé davantage les écosystèmes forestiers déjà menacés de cette île.

En soutenant le « Polillo Islands Parrot Project » la fondation Katala a étendue la protection

de cette espèce. En effet, les populations de cacatoès des Philippines ont nettement diminué dans les îles Pollilo au cours des dernières années. Pour le moment nous ne savons pas si cela est dû à une population de plus en plus âgée de cacatoès qui ne se reproduit plus ou bien à la persistance des activités illégales, notamment le braconnage pour le commerce des animaux. Une surveillance des populations est en place, toutefois le manque de personnel sur place rend cette tâche difficile. Les activités organisées sur ces îles sont, pour le moment, principalement axées sur la conduite de campagnes d'information et le renforcement de l'application des lois grâce à des partenariats locaux.

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France : éradication de la grenouille taureau

pour la protection des amphibiens de Sologne avec avec le CDPNE (Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement) et le

Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron Le constat

L’introduction d’espèces exotiques envahissantes est désormais considérée comme l’une des plus grandes menaces pour la santé écologique et économique de la planète. Certaines espèces introduites ont détruit la faune locale ; d’autres lui ont nui indirectement, en entrant en concurrence avec elle pour l’espace ou la nourriture.

Originaire des Etats-Unis, la grenouille taureau a initialement été introduite en Gironde (en 1968), où une dizaine d’individus ont été placés par un particulier dans un bassin d’ornementation privé. Puis, en 2002, les premiers individus de cette espèce ont été détectés en Sologne. Particulièrement vorace (la grenouille taureau se nourrit d’amphibiens, poissons, micromammifères, reptiles, oiseaux, mollusques, crustacés, insectes), possédant un cycle de reproduction rapide et produisant jusqu’à 25 000 œufs par ponte, la grenouille taureau a bouleversé les écosystèmes en France, en proliférant aux dépens des espèces locales d’amphibiens (grenouille verte, salamandre tachetée, triton marbré…) Des actions concrètes pour protéger la faune locale

En collaboration avec le CDPNE (Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement) et le Syndicat d’Entretien du Bassin du Beuvron, ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) participe à un programme d’étude et d’éradication de la grenouille taureau en Sologne.

Veille environnementale, prospection, destruction de pontes, vidanges d’étangs envahis par les têtards de cette espèce, information du public et des acteurs locaux ont déjà conduit à une nette diminution des populations de grenouilles taureaux en Sologne.

Auparavant présente sur 83 zones aquatiques de Sologne, la grenouille taureau ne colonisait plus que 29 sites en 2010 avec des densités et un poids moyen des individus moins importants. Actions 2012 :

Les efforts de prospections de pontes ont donné lieu à une diminution du nombre de sites avec des têtards. Le nombre d’adultes ainsi que leur poids a également diminué ce qui montre l’efficacité des actions de tirs sur le long terme. Cette année encore, des bénévoles dont les salariés du ZooParc de Beauval sont venus renforcer les équipes habituelles de tirs et ont ainsi permis d’augmenter la pression de cette action. En 2013, nous ferons de nouveau appel aux bénévoles afin de maintenir cette même pression.

L’utilisation de la méthode « ADN environnemental », technique financée par ABCR, a permis de confirmer que l’espèce ne s’était pas répandue davantage cette année. Elle a également permis de conforter l’efficacité des opérations de tirs dans l’éradication de l’espèce sur 3 sites. Les résultats fiables qu’elle fournit associés à des gains en termes financiers et temporels font de cette méthode

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un outil indispensable. Il serait essentiel de disposer à nouveau en 2013 de cette capacité de détection.

Les efforts de sensibilisation auprès des propriétaires et des gardes semblent porter leurs fruits puisque deux d’entre eux ont réagi très vite et ont signalé l’apparition de la grenouille taureau

dès les premiers signes sur leurs étangs, ce qui a permis des actions de tirs précoces.

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Malaisie : les calaos Avec l’association HUTAN


A Bornéo, la région de la rivière Kinabatangan abrite une faune extraordinaire, dont 8 espèces de calaos : calao coiffé, calao casqué, calao rhinocéros, calao festonné, calao à casque rouge, calao largup, calao charbonnier et calao pie malais.

Ces oiseaux sont dépendant des grands arbres, dont les creux formés dans les troncs leur permettent d’installer leurs nids. En effet, chez ces oiseaux, la femelle s’enferme dans la cavité d’un arbre afin d’y pondre ses œufs et élever ses petits à l’abri des prédateurs. Malheureusement, la conversion des forêts en palmeraies, en faveur de la production d’huile de palme, diminue les sites de nidification disponibles pour les calaos. Ces derniers ne subsistent plus que dans des îlots forestiers, parfois isolés les uns des autres. Des actions concrètes pour les protéger En collaboration avec l’association HUTAN, les zoos de Chester en Angleterre et le Woodland Park aux USA, ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) soutient un projet de protection des calaos de Bornéo. Ce projet à pour objectifs : - d’étudier les différentes espèces de calaos présentes dans des zones cibles de la Kinabatangan afin de connaître leur cycle de reproduction et de migrations - d’étudier la qualité de l’habitat dans ces zones, en déterminant notamment si ces zones sont propices à l’alimentation et à la reproduction des calaos - de placer des nids artificiels permettant aux calaos de se reproduire malgré l’absence de grands arbres dans certaines zones - de former des équipes locales pour suivre et protéger les diverses espèces de calaos - de promouvoir la recherche et la conservation des espèces de calaos de la région - de développer des programmes pédagogiques avec les communautés locales concernant la conservation des calaos de la région.

Actions 2012 :

En 2012, HUTAN a développé un projet pilote concernant les calaos rhinocéros. En effet, la déforestation provoque une diminution drastique des sites de nidification disponibles pour cette espèce. Nous attendons le rapport final d’activités pour 2012. L’action d’ABCR portera principalement sur la construction et le placement de nids artificiels dans le Kinabatangan et leur suivi. ABCR a souhaité s’associer à ce programme étant donné que l’EEP est géré par le ZooParc de Beauval.

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France : le gypaète barbu

Avec la Vulture Conservation Foundation (VCF) Une espèce en sursis

La diminution des ressources alimentaires (chamois, chevreuils, bouquetins), la dégradation des habitats et les empoisonnements à répétition ont entraîné une diminution constante des populations de gypaètes barbus en Europe. Pourchassée et persécutée en raison de sa mauvaise réputation, l’espèce s’est éteinte dans certaines régions françaises, comme dans les Alpes, où le dernier spécimen vivant a été abattu en 1913. Grâce aux efforts conjugués des parcs zoologiques et des associations de protection de la nature, le gypaète barbu a pu être réintroduit dans plusieurs régions, notamment dans les Alpes où 15 à 20 couples y nichent aujourd’hui. Toutefois, le gypaète barbu reste l’un des vautours les plus rares d’Europe. Sa population européenne (y compris les populations de Turquie et de Russie) étant estimée à 600, voire 1000 couples. Des actions concrètes pour la protéger

Dès les années 1980, la Vulture Conservation Foundation (VCF) a initié un projet de réintroduction des gypaètes barbus dans les Alpes. Dans le cadre d’un programme mené en collaboration avec plus de 50 parcs zoologiques européens qui les élèvent, les premiers oiseaux ont été relâchés dans le parc national du Hohe Tauern en Autriche dès 1986, puis en Haute-Savoie, à la frontière entre la Suisse et l’Italie, et enfin dans le Mercantour.

En 1997, première victoire, un couple de gypaètes barbus issu d’une réintroduction a élevé un poussin à l'état sauvage ! 60 autres naissances ont eu lieu depuis et, aujourd’hui, plus de 140 vautours planent à nouveau au-dessus des Alpes.

Le suivi régulier de cette population (inventaire des nids, prélèvements de plumes, études comportementales…) montre que celle-ci croît dans les Alpes. En raison de ce succès et de l'expérience acquise, un nouveau projet de réintroduction a débuté en 2005 en Andalousie, dans le sud de l’Espagne.

ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) soutient la VCF. Ensemble, ces deux institutions œuvrent pour la réintroduction du gypaète barbu en Europe. Actions en 2012 :

Nous n’avons pas encore reçu le rapport d’activités final pour 2012 concernant ce programme. Il se concentre essentiellement sur la réintroduction et le suivi de gypaète barbus dans les Alpes. Le soutien d’ABCR à ce programme qui se déroule en France est donc essentiel.

©Bruno Berthémy ©Bruno Berthémy

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Pérou : manchot de Humboldt Projet « Punta San Juan guano harvest »,


Présents exclusivement sur la côte ouest du Pérou et du Chili, les manchots de Humboldt ont vu leurs effectifs diminuer rapidement ces 30 dernières années. Ils sont classés parmi les « espèces vulnérables » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation, comme le courant marin El Ninõ qui perturbe les côtes d’Amérique du Sud ou encore la surpêche qui épuise les stocks de poissons, causant une diminution des ressources alimentaires disponibles pour les manchots. A cela s’ajoute une récolte incontrôlée du guano, excrément produit par les manchots et utilisé par les cultivateurs locaux comme engrais organique. Ce phénomène détruit les nids et leurs pontes, impactant négativement sur le cycle de reproduction des manchots et leur survie.

Accueillant l’une des plus importantes colonies de manchots de Humboldt, la réserve de Punta San Juan, au Pérou, est également un lieu privilégié pour la récolte de guano.


Menées dans les années 90, des études ont mis en évidence la possibilité de récolter du guano tout en minimisant l’impact sur les populations de manchots de Humboldt, ce, en espaçant les récoltes dans le temps. Ainsi, en 2001, dans le cadre du projet « Punta San Juan guano harvest », la première récolte « durable » de guano s’est déroulée avec succès. De même en 2007 et 2012, alors que des bénévoles venus du monde entier, travaillant pour la plupart en parcs zoologiques, ont encadré une récolte de guano dans la réserve de Punta San Juan. Ces missions de terrain ont pour objectifs de surveiller la récolte, de dispenser des conseils aux travailleurs présents sur place et de les sensibiliser à la protection de l’espèce. Les participants assurent un travail de surveillance et de suivi des manchots de Humboldt, mais aussi d’otaries à fourrure et d’oiseaux tels que les cormorans, qui fréquentent également cette région.

Actions 2012

ABCR a souhaité soutenir ce projet en 2012. Un soigneur du ZooParc de Beauval s’est rendu

sur place afin d’encadrer une opération de récolte durable de guano.

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Brésil : le tatou géant avec l’IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas)


Au Pantanal, immense zone marécageuse du centre-ouest du Brésil, vit une espèce vieille de 60 millions d’années : le tatou géant. Peu étudié par la science et donc méconnu, cet animal n’en est pas moins menacé, se voyant même classé « espèce vulnérable » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Selon les estimations actuelles, la population de tatous géants aurait diminué de 30% au cours des 25 dernières années, principalement à cause de la chasse et de la destruction de son habitat, des phénomènes auxquels s’ajoute le trafic illégal, encore difficile à quantifier. Les premières études in-situ semblent indiquer que l’espèce possède une densité démographique peu élevée et un faible taux de reproduction. En conséquence, le risque d’extinctions locales est réel, notamment au Brésil où les effectifs sont les plus bas.


Mené en collaboration avec la RZSS (Royal Zoological Society of Scotland) et l’organisation IPE (Instituto de Pesquisas Ecológicas) ce programme a pour ambition d’étudier la biologie de l’espèce (reproduction, communication, alimentation, comportement…), sa distribution dans le Pantanal (domaine vital, utilisation de son habitat, ressources alimentaires disponibles…) et d’évaluer l’état de santé des tatous géants de cette région. Plusieurs missions sur le terrain ont déjà permis de collecter des données physiques et biologiques : relevé de mensurations, prises de sang… Certains tatous géants approchés ont été équipés d’émetteurs permettant de collecter des données télémétriques et de suivre leurs déplacements.

Activés de manière permanente, plusieurs appareils photographiques à détecteur de mouvements ont été mis en place à proximité de terriers fréquentés par les tatous. Les multiples images enregistrées lors de passages d'animaux devant l'objectif ont ainsi été quotidiennement recueillies. Actions 2012 :

Au total 5 tatous géants ont été capturés et équipés d’émetteurs. Des données physiques et biologiques ont été collectées : relevé de mensurations, prises de sang… Dix pièges photographiques ont été installés au sein des domaines vitaux des tatous suivis. Ces pièges ont déjà permis de récupérer plus de 55 000 images. Afin de faciliter le travail des équipes de chercheurs sur place, ABCR a intégralement financé l’achat d’un quad, leur permettant à présent de se déplacer rapidement et efficacement sur des territoires auparavant inaccessibles. Aude Desmoulins, du département sciences et conservation du ZooParc de Beauval, s’est par ailleurs rendue sur place afin de participer aux activités de terrain.

Suite à la découverte de l’occupation des terriers creusés par les tatous par d’autres espèces de mammifères et même de reptiles, une étude épidémiologique a débuté sur les tatous géants.

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Ce programme a étendu ses activités aux fourmiliers géants et tamandua puisqu’une collecte de leurs fèces a débuté afin d’effectuer des études épidémiologiques et les populations présentes au Pantanal seront surveillées durant la saison sèche de 2013. Un plan d'action pour les espèces du Pantanal sera créé en 2013.

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Sénégal : lamantin avec Océanium

Ce programme mené par l’association Océanium nous a été d’abord présenté par Dominique Hennequin, qui a réalisé un reportage à ce sujet, puis par le responsable du programme, aujourd’hui devenu ministre de l’environnement au Sénégal, qui effectue un travail remarquable de protection des lamantins et d’éducation environnementale. Il a par ailleurs organisé la replantation de palétuviers afin de recréer plusieurs mangroves au Sénégal. Actions 2012 : Plusieurs discussions ont eu lieu au cours de l’année 2012 entre le responsable de l’association Océanium et ABCR au sujet d’une éventuelle collaboration. Cette collaboration permettrait d’étudier et de préserver notamment 2 colonies de lamantins au Sénégal :

- Une colonie se trouve au sein du Parc National de Djoudj - Une autre colonie se trouve en Casamance

Thierry Jardin, directeur du CERZA, affectionne particulièrement ce pays. Il a donc émis le souhait de se joindre à ABCR pour ce projet de conservation. Il nous a par ailleurs proposé de se rendre sur place avec l’équipe d’ABCR afin d’étudier la possibilité de protéger également le Parc National de Niokolocoba, patrimoine mondial de l’UNESCO qui abrite de nombreuses espèces en danger, notamment des élands de Derby et des chimpanzés. En 2013, Rodolphe Delord et Eric Bairrão Ruivo se sont rendus sur place avec Thierry Jardin afin d’envisager avec l’équipe d’Océanium et le Ministère sénégalais de l’Environnement les actions à mettre en place.

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France : Flamants avec l’université de Dijon

Mené en collaboration avec des chercheurs français de l’Université de Dijon travaillant sur les flamants en Camargue, ce programme vise à établir des marqueurs génétiques pour les diverses espèces de flamants, qui pourraient être utilisés pour identifier les espèces et hybrides éventuels du groupe de flamants de Beauval. Reposant sur la détermination de marqueurs génétique, cette étude revêt également une grande importance pour l’étude des populations sauvages. Actions 2012 : Des échantillons biologiques ont été prélevés sur les flamants roses du ZooParc de Beauval en 2012 et envoyés à l’université de Dijon ainsi qu’au laboratoire GENE INDEX. Une certaine incohérence est constatée entre les résultats de l’université de Dijon et ceux du laboratoire Genindexe, parvenus à Beauval début 2013. Il est donc nécessaire d’approfondir cette étude scientifique afin de déterminer des marqueurs génétiques propres à chaque espèce, ce qui n’existe pas encore pour les flamants.

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Campagne EAZA 2012 : l’Asie

La campagne EAZA 2012 portant sur le thème de l’Asie a été un véritable succès. Plusieurs jeux ludiques et pédagogiques ont été mis à disposition des visiteurs au sein de la maison ABCR. Ces jeux ont été des outils de sensibilisation et ont permis de confronter les visiteurs aux problèmes de l’huile de palme, du trafic d’espèces, notamment pour le marché des Nouveaux Animaux de Compagnie ainsi qu’à la chasse et la surpêche, autant de menaces qui pèsent sur la faune asiatique.

Grâce à l’implication des visiteurs, nous avons récolté plus de 10.000 € ce qui nous a permis d’obtenir le GOLDEN AWARD.

Il est important de noter que l’EAZA a décidé de reconduire cette campagne en 2013.

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BILAN DE L'ACTIVITE RECHERCHE ANNEE 2012

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Rapport Recherche ABCR 2012

Si on voulait filer la métaphore agricole ou biblique, on serait tenté au premier regard de présenter 2012 comme une année durant laquelle, dans le domaine de la recherche, ABRC aura beaucoup récolté et peu semé. Des publications sont venues apporter un point final à l’étude sur l’athérosclérose du Milan de Brahm et ont également permis de présenter nos réussites dans le domaine de la reproduction des éléphants. On peut se réjouir de voir ainsi nos travaux ou nos différentes collaborations validés par les comités éditoriaux des revues scientifiques. ABCR n’aura certes pas pris en 2012 l’initiative de nouveaux projets mais le nombre de nos collaborations scientifiques est en augmentation. Notre association joue ainsi pleinement son rôle d’interface entre la communauté scientifique et les parcs zoologiques. Avec l’arrivée des pandas géants, il convient maintenant de tourner nos regards vers la Chine et d’essayer de nouer avec nos collègues asiatiques des relations aussi solides. Dr Romain Potier Directeur de la Recherche Association Beauval Conservation et Recherche

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REPRODUCTION DES MEGAVERTEBRES Banque internationale de semence d'éléphants d'Afrique (Loxodonta africana).

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Banque internationale de semence d'Eléphants d'Afrique sauvage (Loxodonta africana) Statut : En cours Partenaires : National Zoological Gardens of South Africa, Biobank SA, Institut für Zoo und Wildtierforschung (IZW), Catchco, Pittsburgh Zoo and Aquarium

Soutien financier : ABCR

Objectifs :

Obtenir de nouvelles gestations d’éléphant d’Afrique résultant de l'utilisation de semence congelée.

Elargir notre stock de semence aux rhinocéros blancs (Ceratotherium simum) dont le programme de reproduction pourrait profiter de cet outil.

Commentaire : Comme nous l’avions annoncé l’année dernière, une nouvelle institution a bénéficié de la mise à disposition de semence congelée par ABCR : West Midland Safari & Leisure Park, Royaume-Uni. L’insémination a été couronnée de succès et une deuxième gestation est donc en cours en Europe grâce à la banque de semence. Des échantillons de semence congelée ont par ailleurs été envoyés à l’IZW afin de tester différent protocole destinés à en améliorer la qualité. La nouvelle de la première gestation mondiale obtenue grâce à l’utilisation de semence congelée d’origine sauvage a été rendue publique au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Vienne en août 2012. Cette conférence a été l’occasion de donner à l’action d’ABCR un retentissement médiatique important (cf. Illustration 1).

Conclusion : Avec cette nouvelle gestation le projet a rempli son objectif pour l’année 2012. Cependant, seul l’éléphant d’Afrique est encore concerné et l’objectif demeure de mettre notre équipement cryogénique au service de la conservation de semence d’autres espèces. L’exploitation de nos échantillons doit maintenant servir à mettre aux point différents protocoles d’enrichissement afin d’en améliorer la qualité. La qualité des échantillons restant n’est pas à ce jour jugée suffisante pour permettre leur utilisation dans le cadre d’une insémination artificielle.

Publications :

La réalisation de l’insémination de Vienne a fait l’objet d’une publication scientifique dans le journal « Theriogenology » (cf.ci-dessous) La banque de semence a également été présentée par ABCR lors de la dernière conférence de l’ISBER (International Society for Biological and Environmental repositories) qui s’est tenu à Grenade sous le titre : "Frozen Dumbo Project" : how biobanking allowed to create a link between wild and captive African elephant (Loxodonta africana) populations.

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Illustration 1 : La direction du Zoo de Vienne a organisé en 2012 une conférence de presse pour annoncer la première gestation mondiale d’éléphant obtenue par insémination artificielle de semence congelée sauvage. Une image échographique du fœtus a été présentée à la presse.

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Artificially inseminated elephant to be born in Vienna in world premier

Austrian Times , Datum 14.08.2012 , 17:11:04

. . .The first ever elephant to be artificially inseminated by frozen sperm is expecting a baby at Schönbrunn Zoo in Vienna ,

Austria scans have revealed. In the first successful attempt of its kind an African elephant at Vienna Zoo was impregnated by

the semen from an elephant living in the wild in South Africa in November 2011. Tonga, a 26-year-old elephant at the zoo is

now in the ninth month of pregnancy according to ultra sound scans at the zoo. The scan - taken in April - . . .

"Operation Frozen Dumbo" gets elephant Tonga pregnant

Yahoo News UK , Datum 14.08.2012 , 18:31:59

. . .VIENNA (Reuters) - Scientists have succeeded for the first time in impregnating an elephant with frozen sperm, ultrasound

pictures presented by Vienna's Schoenbrunn Zoo showed on Tuesday. The scan shows a 10.6-centimetre-long (4.2 inch), five-

month-old elephant foetus with its trunk, legs, tail, eyes and ears clearly discernible. The foetus, which was scanned in April, is

likely now 20 cm long, the zoo said, and is . . . are estimated to be kept privately, employed in the timber industry or living in

temples. "Since the survival of elephants in their natural habitat is under threat, zoos around the world are striving to preserve

them," said Schoenbrunn Zoo Director Dagmar Schratter . "Artificial insemination with the semen of a wild bull elephant is a

chance to enrich the gene pool to further species conservation," she said, adding that there were five female elephants living in

zoos to every one male. (Reporting by Heinz-Peter Bader and Georgina Prodhan, editing by Paul Casciato) @YahooNewsUK on

Twitter, become a fan on Facebook Best of Yahoo! News story CCTV of 'hoodie ghost' crawling over Volvo … story How Peppa

Pig is making 'appy families story It's raining seaweed 20 miles from coast story Police sorry for 'appalling' rape campaign … . .

Zoo elephant conceived with wild male's frozen sperm

BBC Online , Datum 14.08.2012 , 19:01:07

. . .An embryonic African elephant has been photographed in the womb - the result of pioneering artificial insemination by an

Austrian zoo . The Schoenbrunn Zoo in Vienna says it is the first successful use of frozen sperm from a wild African bull

elephant to impregnate a female in captivity. An ultrasound image from Operation Frozen Dumbo shows the foetus with

developing trunk and legs. The mother is nine months . . .

Operation Frozen Dumbo: elephant conceived using frozen sperm for the first time

Daily Telegraph , Datum 14.08.2012 , 19:13:30

. . .Scientists have succeeded for the first time in impregnating an elephant with frozen sperm, ultrasound pictures presented by

Vienna 's Schoenbrunn Zoo showed on Tuesday. Image 1 of 2 The foetus is now around 20cm long Photo: REUTERS Image 1 of

2 26-year-old African elephant Tonga Photo: REUTERS The foetus, which was scanned in April, is now around 20cm long, the

zoo said, and is due to be born to . . . are estimated to be kept privately, employed in the timber industry or living in temples.

"Since the survival of elephants in their natural habitat is under threat, zoos around the world are striving to preserve them,"

said Schoenbrunn Zoo Director Dagmar Schratter . "Artificial insemination with the semen of a wild bull elephant is a chance to

enrich the gene pool to further species conservation," she said, adding that there were five female elephants living in zoos to

every one male.. . .

Elephant conceived with frozen sperm in conservation breakthrough

The Times , Datum 14.08.2012 , 19:17:00

. . .Scientists have successfully impregnated an elephant with frozen sperm for the first time in a move which offers hope to

conservationists trying to protect the endangered animals as their natural habitats are destroyed. Schoenbrunn Zoo in Vienna

today released ultrasound scans showing the five-month-old foetus, with its trunk, tail, eyes and ears clearly visible. The scan

was taken in April, when the foetus was 10 centimetres long, and the zoo says that it is now likely to be twice that . . . 15,000

Asian elephants are thought to be kept privately, employed in the timber industry or living in temples. "Since the survival of

elephants in their natural habitat is under threat, zoos around the world are striving to preserve them," said Dagmar Schratter ,

director of Schoenbrunn Zoo. "Artificial insemination with the semen of a wild bull elephant is a chance to enrich the gene pool

to further species conservation." That was especially important as for every five female elephants living in captivity, . . . Zoo

and Wildlife Research, France´s Beauval Zoo and Pittsburgh Zoo in the United States. The sperm was taken under sedation

from a wild elephant in South Africa but, once frozen, took eight months to clear customs procedures on its way to Europe

because no protocols existed for such cargo. That was a relatively short wait, however. Elephants have one of the longest

gestation periods of all mammals, with a pregnancy lasting some 630 day. The expectant mother, a 26-year-old African

elephant named . . .

Illustration 2 : Quelques exemples des communiqués de presse publiés après la conférence de presse tenue à Vienne en août 2012.

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http://austriantimes.at/news/General_News/2012-08-14/43545/Artificially_inseminated_elephant_to_be_born_in_Vienna_in_world_premier__

http://uk.news.yahoo.com/operation-frozen-dumbo-gets-elephant-tonga-pregnant-151607436.html;_ylt=ApiGk0SCDI4v_ZrC8xL4fd6_fMl_;_ylu=X3oDMTRjdmhrc21lBG1pdANTZWN0aW9uTGlzdCBGUCBPZGRseSBFbm91Z2gEcGtnAzM4MjlkMGM0LWQwMDgtMzU4OC04MjIzLWVkZjdkMzgxZWJhNwRwb3MDMQRzZWMDTWVkaWFTZWN0aW9uTGlzdAR2ZXIDM2Y1M2RjZDEtZTYyMy0xMWUxLWJlNTYtMDlkM2ZkMDUwMzIz;_ylg=X3oDMTFpYnVpbmRoBGludGwDZ2IEbGFuZwNlbi1nYgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANob21lBHB0A3NlY3Rpb25z;_ylv=3

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-19260522

http://www.telegraph.co.uk/earth/wildlife/9475672/Operation-Frozen-Dumbo-elephant-conceived-using-frozen-sperm-for-the-first-time.html

http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/europe/article3507828.ece


NUTRITION

Etude des facteurs de risque dans l'apparition des lésions d'athérosclérose chez les jeunes falconiformes en élevage. Evaluation de la supplémentation artificielle en vitamine D3 chez les koalas (Phascolarctos cinereus) captifs.

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Etude des facteurs de risque dans l'apparition des lésions d'athérosclérose chez le jeune en élevage

Statut : Terminé Commentaires : L’article issu de cette étude a été accepté en 2012 pour publication dans le Journal of Zoo and Wildlife Medicine sous le titre : « STUDY ON LIPID BLOOD PROFILE IN CAPTIVE BRAHMINY KITE (HALIASTUR INDUS) AS A POSSIBLE INDICATION OF INCREASED SUSCEPTIBILITY TO ATHEROSCLEROSIS ». Il a été qualifié d’excellent par l’un des éditeurs.

Conclusion : L’objectif demeure de poursuivre nos recherches sur l’athérosclérose des oiseaux de proie. En 2012, une première réflexion a été menée sur l’organisation d’une étude afin de déterminer la prévalence de l’athérosclérose chez les falconiformes décédés en captivité. Ces travaux préparatoires ont été réalisés dans le cadre d’une thèse vétérinaire intitulée « Athérosclérose aviaire et contribution à son étude chez les falconiformes » soutenue par le Dr Alice Brunet en novembre à Lyon.

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Evaluation de la supplémentation artificielle en vitamine D3 chez les koalas (Phascolarctos cinereus) captifs.

Statut : En cours de réalisation.

Partenaires : Dr Fani Hovhannessian Conseil médical Laboratoire IDEXX Parc d'activités du Val de Seine 17 allée Jean-Baptiste Preux

Geoff Pye, BVSc, MSc, DACZM Senior Veterinarian San Diego Zoo PO Box 120551, San Diego CA 92112, USA

F - 94140 Alfortville Cedex

Commentaires :

Ce projet n’a connu aucune évolution au cours de l’année 2012. La validation des techniques de dosage reste à effectuer.

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Rapport recherche ABCR 2012

ETUDES GENETIQUES Détermination génétique des sous-espèces de microglosse (Probosciger aterrimus)

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Détermination génétique des sous-espèces de microglosse (Probosciger aterrimus)

Statut : Phase 1 : terminée Phase 2 : en cours Partenaires : Muséum National d’Histoires Naturelles

Soutien financier : ABCR

Objectifs :

Valider une technique de détermination génétique des sous-espèces de microglosse.

Déterminer les sous-espèces de microglosse au sein de la population captive

dont L’EEP est géré par Beauval. Trouver des corrélations entre les données morphométriques et génétiques. Commentaire :

Un total de 73 échantillons a été prélevé à partir de 18 établissements. Parmi ces 73 échantillons, 52 proviennent d’individus gérés par l’EEP. 21 proviennent d’institutions hors EEP, permettant ainsi d’affiner les analyses statistiques. D'après les informations disponibles, l'origine de ces 73 oiseaux se répartit comme suit: 19 individus sauvages, 30 individus d’origine inconnue, et 24 nés en captivité. Les données morphologiques Le poids a été communiqué pour 65 oiseaux et variait de 460 à 1184g. Les mesures ont été indiquées pour 69 individus. Les données génétiques Suivant la méthodologie utilisée par Murphy et al. (2007), tous les oiseaux ont été testés pour une petite séquence de 280 paires de base génétiques (pb) située dans une région non codante de l'ADN mitochondrial (mt) dénommée pcd3. Deux autres marqueurs mitochondriaux - CO1 et ND2 - ont été séquencés pour les 13 premiers échantillons disponibles et ont montré une variabilité constante. Le reste des échantillons a seulement été génotypé pour Pcd3 et l'insertion ou la délétion d'une séquence de 7pb a été considérée comme la principale distinction entre les sous-espèces goliath et aterrimus. Parmi les 73 oiseaux, 52 oiseaux avec l'haplotype aterrimus ont été identifiés, 18 avec l’haplotype goliath, et 3 avec un haplotype ne correspondant à priori ni à l’un ni à l’autre. Ces

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derniers ne font pas partie de l'EEP: 2 sont des oiseaux confisqués à Prague et 1 vient du Jurong Bird Park à Singapour. Etant donné que l’ADNmt est seulement hérité de la mère, l'amplification et le séquençage de plusieurs marqueurs nucléaire ont été tentés - soit autosomique ou Z-linked - pour avoir des séquences héritées des deux parents ou du père seulement. Malheureusement, aucun des marqueurs testés n’a montré une variabilité compatible avec des séquences mitochondriales. Pour le moment, aucune méthode d’identification des sous-espèces par marqueur nucléaire n’est disponible. Comparaison des données morphologiques et génétiques Il est apparu que toutes les données morphologiques étaient fortement corrélées à l'exception de la longueur des disques faciaux rouge. Cela est dû au fait que, selon plusieurs participants, cette donnée morphologique est la plus difficile à relever. L'analyse des données morphologiques a mis en évidence qu’une taille globale différente existait entre male et femelle d’une part, et entre les sous-espèces goliath et aterrimus d’autre part. Détermination de la sous-espèce Chaque cas a été étudié individuellement et la sous-espèce a été déterminée en s’appuyant sur les données concernant l'origine d’un individu, son génotype et sa morphologie. Parmi les 52 microglosses gérés par l'EEP, 2 ont changé de sous-espèce et sont passés de goliath à aterrimus, 2 d’aterrimus à goliath, et 5 ont été identifiés comme étant des hybrides dû à la sous-espèce des parents. Les sous-espèces des 43 autres individus étaient correctes.

Conclusion :

La différence génétique trouvée est à peu près conforme aux différences phénotypiques. Afin de maintenir les différents phénotypes liés aux deux génotypes, l’EEP des microglosses continuera de différencier les deux sous-espèces dans la gestion de la population captive européenne: Probosciger aterrimus aterrimus et Probosciger aterrimus goliath. L’origine des trois oiseaux dont l’haplotype est inconnu fera l’objet d’une étude ultérieure. Les techniques utilisées au cours de ce projet n’ont pas permis de trouver des marqueurs nucléaires pour identifier les sous-espèces, mais de nouvelles techniques de séquençage peuvent être testées à l'avenir en vue d’atteindre cet objectif. Bien que les hybrides ne puissent pas être identifiés avec un test génétique pour le moment, ce problème peut être compensé par la combinaison des informations sur leur origine, leur génotype mitochondrial et leur morphologie. La morphologie permet donc de donner un aperçu de la sous-espèce, ce qui explique que la sous-espèce de la plupart des oiseaux présents au sein de l’échantillon avait été au préalable correctement déterminée pour la grande majorité des individus. Cependant quelques individus démontrent que les apparences peuvent être trompeuses et que le marqueur pcd3 doit être génotypé pour déterminer la sous-espèce de chaque microglosse. Les oiseaux gérés par l'EEP qui n'ont pas encore été testés et ceux qui y seront inclus dans le futur seront génotypés et mesurés de la même manière.

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La phase 2 de ce projet va concerner l’ADN nucléaire ; en effet l’ADN mitochondrial étant transmis maternellement, son étude ne permet d’accéder qu’à une partie de l’information et l’histoire génétique des individus et des taxons. C’est généralement une histoire ancienne que raconte l’ADN mitochondrial. L’ADN nucléaire, lui, est recombiné pour chaque descendant. Compte tenu de la taille de cet ADN et de sa recombinaison, son étude est néanmoins plus complexe. Une étude de ce dernier est envisagée sur la base d’une fragmentation de l’ADN à la fois par enzyme de restriction et par choc physique. Les fragments ainsi générés concernent l’ensemble du génome. Les éléments homologues sont repérés par bioinformatique et toutes les mutations comptabilisées. Les nouvelles technologies de séquençage « haut débit » sont particulièrement appropriées à cette approche. L’avantage de cette méthode, par rapport aux micro-satellites traditionnellement étudiés (qui sont des répétitions de très courts fragments d’ADN dans le génome), est que l’on peut utiliser le principe de coalescence et la construction d’arbres (et de réseaux) de relation, du niveau individuel, au niveau populationnel puis au niveau des espèces. La recherche de sites variables par ciblage (PCR) de gène au sein du génome nucléaire est quant à elle, particulièrement fastidieuse et couteuse ; cette recherche a été évaluée durant la première période et abandonnée. L’attendu est donc un réseau de relation entre tous les individus, qu’ils soient captifs ou sauvages. Ceci devrait permettre de cerner leur origine géographique et leur histoire génétique récente.

Publications :

Cette première phase de l’étude devrait prochainement faire l’objet d’une publication scientifique. Un article intitulé « Subspecies identification with mtDNA and morphometrics in captive Palm Cockatoos, Probosciger aterrimus » a été soumis au comité scientifique du Journal of Zoo and Aquaria Research pour sa validation.

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COLLABORATIONS SCIENTIFIQUES Ethologie : Comparaison du jeu chez le Chimpanzé et le Bonobo – Université de Pise Contribution à l'étude des syncitines au sein de la Classe des Mammalia Partenariat ABCR/ UMR8122 CNRS - Institut Gustave Roussy. Imagerie : Contribution à l’étude des lésions osseuses distales des membres des rhinocéros - Institut für Zoo und Wildtierforschung (IZW). Génétique de la conservation des flamants rose – UMR CNRS / Université de Bourgogne 5561 – Laboratoire Genindexe

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Ethologie : Comparaison du jeu chez le Chimpanzé et le Bonobo

Statut : Terminé

Partenaires : Elisabetta Palagi, PhD Centro Interdipartimentale Museo di Storia Naturale e del Territorio, Università di Pisa & Istituto di Scienze e Tecnologie della Cognizione, Unità di Primatologia Cognitiva (CNR, Roma)

Commentaires :

Il y a quelques années, avant la naissance d’ABCR, le ZooParc de Beauval avait déjà entrepris de collaborer avec différents chercheurs notamment dans le domaine de l’éthologie. Le groupe de chimpanzés du ZooParc de Beauval avait ainsi fait l’objet de nombreuses observations par des scientifiques de l’Université de Pise. En 2012, les conclusions de ces observations ont été publiées dans un article publié en ligne sur le site PLOS one (cf. ci-dessous). En 2012 L’Université de Pise, par le biais du Dr Elisabetta Palagi, nous a à nouveau sollicité pour l’accueil d’un chercheur en éthologie.

Conclusion : Une structure comme celle d’ABCR nous autorise à formaliser nos collaborations scientifiques avec des universités étrangères.

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Etude des syncytines au sein de la classe des Mammalia Partenariat ABCR/ UMR8122 CNRS - Institut Gustave Roussy

Statut : En cours de réalisation

Partenaires : Thierry Heidmann, directeur de recherche CNRS Institut Gustave Roussy Unité mixte UMR8122 CNRS - Institut Gustave Roussy - Université Paris Sud-11

Commentaires :

L’exploitation scientifique des échantillons (tissus, placenta, sang) prélevés de façon opportuniste sur les animaux de la collection du Zooparc de Beauval par le service vétérinaire a permis la rédaction de l’article suivant en 2012 : Ancestral capture of syncytin-Car1, a fusogenic endogenous retroviral envelope gene involved in placentation and conserved in Carnivora. Cornelis G, Heidmann O, Bernard-Stoecklin S, Reynaud K, Véron G, Mulot B, Dupressoir A, Heidmann T. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012 Feb 14;109(7):E432-41. doi: 10.1073/pnas.1115346109. Epub 2012 Jan 17.

Conclusion : Notre collaboration avec l’Institut Gustave Roussy est maintenant établie sur le long terme. Elle est prolifique en termes de publication.

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http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22308384

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22308384


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Imagerie : Contribution à l’étude des lésions osseuses distales des membres des rhinocéros - Institut für Zoo und Wildtierforschung (IZW).

Statut : En cours de réalisation. Partenaires : Dr.Gabriela Galateanu,DVM Department of Reproductive Management Institut für Zoo und Wildtierforschung (IZW) – Berlin, Allemagne. Commentaires :

Il s’agit d’un autre aspect de notre collaboration avec l’IZW qui concernait surtout jusqu’à présent la reproduction des éléphants et la conservation de semence. En 2012 nous avons prélevés et envoyés à l’IZW les quatre pieds d’un rhinoceros Indien décédé et qui présentait de sévères lésions de l’appareil locomoteur. Ces pièces anatomiques ont été utilisées dans le cadre d’une étude sur l’intérêt de l’imagerie scanner, et la reconstruction de radios numériques, dans la compréhension des lésions distales du membre chez plusieurs espèces de rhinocéros.

Publications : Ces travaux ont fait l’objet d’un poster présenté lors du congrès annuel de l’European Association of Zoo and Wildlife Veterinarian qui s’est tenu à Bussolengo, Italie. Un projet d’article a également été soumis à publication fin 2012, il est actuellement en cours de révision.

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Illustration 3 : Scanner de l’extrémité distale d’un pied de rhinocéros Indien.

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Génétique de la conservation des flamants rose – UMR CNRS / Université de Bourgogne 5561 – Laboratoire Genindexe

Statut : En cours de réalisation. Partenaires :

Dr Rémi WATTIER, Equipe Ecologie Evolutive - UMR CNRS/ Université de Bourgogne

Dr D. SCHIKORSKI, Laboratoire Genindexe – La Rochelle

Commentaires :

La présence de groupes mixtes de flamants roses en captivité soulève pour les parcs zoologiques l’épineuse question de la présence d’oiseaux hybrides et de leurs détections. ABCR a contribué à un projet de génétique de la conservation mené initialement par l’Université de Bourgogne sur les flamants de Camargue. En fournissant des plumes de nos oiseaux adultes à l’origine connue et des jeunes nous avons contribué à la définition de méthodes génétiques permettant de distinguer les différentes espèces (cf. rapport ci-dessous). L’action d’ABCR a également permis de mettre en relations l’UMR de l’Université de Bourgogne avec un autre laboratoire sollicité par ABCR, le laboratoire Genindexe, pour travailler sur ce sujet. Cette mise en réseau des compétences permettra à chacun des laboratoires de comparer l’efficacité des techniques mises en œuvre pour arriver à une méthode de diagnostic génétique fiable.

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ABCR

Communication 2012

ASSOCIATION BEAUVAL CONSERVATION

ET RECHERCHE

COMMUNICATION EN 2012

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ABCR

Communication 2012

REALISATIONS EN 2012

BROCHURES

Nouvelle brochure parrainages

SITE INTERNET

Mise à jour des pages ABCR sur le site, développement des news programmes

En préparation

Blog news ABCR : au sein du blog news de Beauval. Une info plus facilement disponible, plus accessible.

PARRAINAGES

2009 2010 2011 2012

12 696,00 € 14 699,00 € 44 975,00 € 61 906 €

Cette augmentation est due à

Décidément au site internet

À la maison ABCR qui diffuse efficacement les brochures

Aux mentions « vous pouvez me parrainer » sur certains animaux ?

Un tourniquet présentant tous les animaux à parrainer a été mis en place.

En prévision

Mise en ligne imminente des parrainages avec paiement en ligne

Sur le site internet

- €

10.000,00 €

20.000,00 €

30.000,00 €

40.000,00 €

50.000,00 €

60.000,00 €

70.000,00 €

2009 2010 2011 2012

parrainages

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ABCR

Communication 2012

Sur le site mobile : des QR codes vont venir souligner les phrases « vous pouvez me

parrainer » dans le parc. Ces QR Codes enverront directement sur une page du site mobile où

il sera possible de parrainer en trois clics. Ces parrainages seront réservés à quelques espèces

(koalas, gorilles, pandas, éléphants).

LE KIOSQUE ABCR LA MAISON DE LA CONSERVATION

Informations et jeux autour de la campagne EAZA. Récolte de fonds (ainsi que par le biais de tirelires disposées dans les points restauration du ZooParc.

Vente des Zoologistes Juniors (cf. paragraphe) et des pandas Juniors

Maquillage d’enfants

Informations, panneaux, vidéos sur les programmes et les actions menées par ABCR

Informations sur les parrainages et vente.

Cette maison ABCR est gérée par des stagiaires qui doivent également mettre en place des jeux et les

fabriquer.

En Préparation

Changement de nom de la maison ABCR : Maison de la Conservation, plus compréhensible par le public.

ZOOLOGISTE JUNIOR ET PANDA JUNIOR : 5€

Livret de jeu « Zoologiste Junior » et « panda junior » vendus au profit d’ABCR. Les enfants doivent remplir un

livret dans le ZooParc, puis le ramener aux animatrices, qui vérifient les réponses et leur donnent en

récompense en badge « Je suis un Zoologiste Junior », une affiche, un diplôme. Ils doivent également prêter le

serment du Zoologiste Junior.

Dépenses : 6000 €(imprimerie) Recettes : 14698 €

Gain : 8.698€

Soit 70.604 € : parrainages + Livrets.

NOUVEAUX PANNEAUX ET TELEVISION AU NIVEAU DU PONT

De nouveaux panneaux ont été mis en place au niveau du pont de la conservation avec des incitations

à parrainer ou à aider l’association.

Une télévision diffuse films et powerpoints des programmes.

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ASSOCIATION BEAUVAL


Annexes

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Annexe 1

Rapport du commissaire aux comptes

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COMPTES ANNUELS

SAGEN A.B.C.R.

DOMAINE DE BEAUVAL

41110 Saint-Aignan

Exercice clos le 31 décembre 2012

SARL CECOFIG

17 rue des Trois Marchands Tél : 02 38 44 67 12

Fax : 02 38 44 02 91

SAGEN A.B.C.R. Comptes Annuels au 31 décembre 2012

SOMMAIRE

SARL CECOFIG

Attestation 1

1. COMPTES ANNUELS

Bilan actif 2

Bilan passif 3

Détail du bilan 4

Compte de résultat 6

Compte de résultat détaillé 7


Attestation

SARL CECOFIG Page 1

MISSION DE PRESENTATION DES COMPTES ANNUELS

Dans le cadre de la mission de présentation des comptes annuels de la société

SAGEN A.B.C.R.

Pour l’exercice du 01/01/2012 au 31/12/2012.

Conformément à nos accords , nous avons effectué les diligences prévues par les normes de présentation définies par l’Ordre des experts comptables.

A la date de nos travaux qui ne constituent pas un audit et à l'issue de ceux-ci, nous n'avons pas relevé d'éléments remettant en cause la cohérence et la

vraisemblance des comptes annuels.

Les comptes annuels ci–joints, qui comportent 0 pages, se caractérisent par les données suivantes :

Montant en

euros

Total bilan 22 532

Résultat net comptable (Bénéfice) 21 839

Fait à ##ERREUR##

Le 01/01/1900

##ERREUR##

Expert–Comptable


Bilan actif

SARL CECOFIG Page 2

Brut Amortissements

Dépréciations

Net

31/12/2012

Net

31/12/2011

Capital souscrit non appelé

ACTIF IMMOBILISE

Immobilisations incorporelles

Frais d’établissement

Frais de recherche et de développement

Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val.similaires

Fonds commercial (1)

Autres immobilisations incorporelles

Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Terrains

Constructions

Installations techniques, matériel et outillage industriels

Autres immobilisations corporelles

Immobilisations corporelles en cours

Avances et acomptes

Immobilisations financières (2)

Participations (mise en équivalence)

Autres participations

Créances rattachées aux participations

Autres titres immobilisés

Prêts

Autres immobilisations financières

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

ACTIF CIRCULANT

Stocks et en–cours

Matières premières et autres approvisionnements

En–cours de production (biens et services)

Produits intermédiaires et finis

Marchandises

Avances et acomptes versés sur commandes

Créances (3)

Clients et comptes rattachés

Autres créances 562 562

Capital souscrit et appelé, non versé

Divers

Valeurs mobilières de placement

Disponibilités 20 785 20 785 3 041

Charges constatées d’avance (3) 1 186 1 186

TOTAL ACTIF CIRCULANT 22 532 22 532 3 041

Frais d’émission d’emprunt à étaler

Primes de remboursement des obligations

Ecarts de conversion actif

TOTAL GENERAL 22 532 22 532 3 041

(1) Dont droit au bail

(2) Dont à moins d’un an (brut)

(3) Dont à plus d’un an (brut)


Bilan passif

SARL CECOFIG Page 3

31/12/2012 31/12/2011

CAPITAUX PROPRES

Capital

Primes d’émission, de fusion, d’apport, ...

Ecart de réévaluation

Réserve légale

Réserves statutaires ou contactuelles

Réserves réglementées

Autres réserves

Report à nouveau -6 684 2 431

RESULTAT DE L’EXERCICE (bénéfice ou perte) 21 839 -9 115

Subventions d’investissement

Provisions réglementées

TOTAL CAPITAUX PROPRES 15 154 -6 684

AUTRES FONDS PROPRES

Produits des émissions de titres participatifs

Avances conditionnées

TOTAL AUTRES FONDS PROPRES

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

Provisions pour risques

Provisions pour charges

TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

DETTES (1)

Emprunts obligataires convertibles

Autres emprunts obligataires

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2)

Emprunts et dettes diverses (3)

Avances et acomptes reçues sur commandes en cours

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 5 980 3 588

Dettes fiscales et sociales 600

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés

Autres dettes 798 6 137

Produits constatés d’avance (1)

TOTAL DETTES 7 378 9 725

Ecarts de conversion passif

TOTAL GENERAL 22 532 3 041

(1) Dont à plus d’un an (a) 9 725

(1) Dont à moins d’un an (a) 7 378

(2) Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banque

(3) Dont emprunts participatifs

(a) A l’exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours


Détail du bilan

SARL CECOFIG Page 4

Brut Amortissements

Dépréciations

Net au

31/12/12

Net au

31/12/11

ACTIF

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Immobilisations financières

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

Stocks

Créances

Autres créances

468700 – Divers – produits à recevoir 562,04 562,04

562,04 562,04

Divers

Disponibilités

512000 – Banque 20 784,50 20 784,50 3 040,84

20 784,50 20 784,50 3 040,84

Charges constatées d’avance

486000 – Charges constatées d’avance 1 185,92 1 185,92

1 185,92 1 185,92

TOTAL ACTIF CIRCULANT 22 532,46 22 532,46 3 040,84

COMPTES DE REGULARISATION

TOTAL ACTIF 22 532,46 22 532,46 3 040,84


Détail du bilan

SARL CECOFIG Page 5

Net au

31/12/12

Net au

31/12/11

PASSIF

Report à nouveau

110000 – Report à nouveau (solde créditeur) -6 684,47 2 430,97

-6 684,47 2 430,97

Résultat de l’exercice 21 838,77 -9 115,44

TOTAL CAPITAUX PROPRES 15 154,30 -6 684,47

TOTAL AUTRES FONDS PROPRES

TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

Emprunts et dettes auprès des établissements de crédits

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

408100 – Fournisseurs – fact. non parvenues 5 980,00 3 588,00

5 980,00 3 588,00

Organismes sociaux

438600 – Charges sociales – charges à payer 600,00

600,00

Dettes fiscales et sociales 600,00

Autres dettes

468600 – Divers – charges à payer 798,16 6 137,31

798,16 6 137,31

TOTAL DETTES 7 378,16 9 725,31

TOTAL PASSIF 22 532,46 3 040,84


Compte de résultat

SARL CECOFIG Page 6

du 01/01/12

au 31/12/12

12 mois

du 01/01/11

au 31/12/11

12 mois

Variation

absolue

(montant)

Subventions d’exploitation 299 529,48 227 051,85 72 477,63

Produits d’exploitation 299 529,48 227 051,85 72 477,63

Autres achats non stockés et charges externes 278 289,35 236 167,29 42 122,06

Charges d’exploitation 278 289,35 236 167,29 42 122,06

RESULTAT D’EXPLOITATION 21 240,13 -9 115,44 30 355,57

Résultat financier

RESULTAT COURANT 21 240,13 -9 115,44 30 355,57

Produits exceptionnels 598,64 598,64

Résultat exceptionnel 598,64 598,64

EXCEDENT OU DEFICIT 21 838,77 -9 115,44 30 954,21

Contribution volontaires en nature

Total des produits

Total des charges


Compte de résultat détaillé

SARL CECOFIG Page 7

du 01/01/12

au 31/12/12

12 mois

du 01/01/11

au 31/12/11

12 mois

Variation

absolue

(montant)

Subventions d’exploitation

740000 – Parrainages 59 271,00 46 805,00 12 466,00

740001 – Dons particuliers 30 803,05 20 050,11 10 752,94

740002 – Saguinus Leucopus 46 084,42 48 250,00 -2 165,58

740003 – Dons zoo 54 371,27 56 310,74 -1 939,47

740004 – Dons entreprises 43 901,00 27 440,00 16 461,00

740005 – Dons zoo parc de Beauval 49 000,00 28 196,00 20 804,00

740006 – Don DJIBOUTI 9 294,00 9 294,00

740007 – Dons particuliers – Urgences Okapis 2 246,10 2 246,10

740008 – Dons particuliers – Campagne EAZA 4 558,64 4 558,64

299 529,48 227 051,85 72 477,63

Produits d’exploitation 299 529,48 227 051,85 72 477,63

Autres achats non stockés et charges externes

622600 – Honoraires comptables 956,80 1 794,00 -837,20

622610 – Honoraires commissariat aux comptes 1 435,20 1 794,00 -358,80

623000 – Frais imprimerie 3 364,35 -3 364,35

623100 – Zoologiste junior 4 479,11 -4 479,11

623800 – Djibouti 40 312,50 31 551,04 8 761,46

623801 – Orang outan 10 000,00 10 000,00

623802 – Saguinus Leucopus 53 103,58 54 398,73 -1 295,15

623803 – Primates de Madagascar 1 750,00 1 650,00 100,00

623804 – Dispensaire hopital 15 000,00 -15 000,00

623806 – Koalas 7 700,60 7 093,20 607,40

623807 – Okapis 3 945,71 3 461,17 484,54

623809 – Conservation des dendrolagues 1 000,00 1 000,00

623810 – Tapirs 8 565,28 10 751,31 -2 186,03

623811 – Cacatoes des Philipines 5 000,00 5 000,00

623812 – Capucins à poitrine jaune 2 000,00 -2 000,00

623813 – Gorilles 45 380,67 42 461,32 2 919,35

623814 – Chimpanzes 1 000,00 -1 000,00

623816 – Institut Jane Goodall 10 000,00 10 300,00 -300,00

623817 – Forêt de Tanoe 1 000,00 1 000,00

623818 – Campagne des grands singes 6 666,00 -6 666,00

623819 – Djibouti – Picode reunion IUCN 34 944,46 34 944,46

623820 – Tatous géants au pantanal 5 400,00 5 400,00

623821 – Conservatoire amphibiens Sologne 1 500,00 1 500,00

623822 – Guano–Perou 2 074,18 2 074,18

623823 – Calaos Rhinoceros 5 000,00 5 000,00

623824 – Campagne EAZA–UICN/SSC 10 000,00 10 000,00

623825 – Urgences Okapis 4 350,00 4 350,00

623826 – Gypaetes Barbus 1 000,00 1 000,00

623910 – Banque intern semence éléph et rhin 420,99 -420,99

623911 – Dosage vitamines Koala -39,60 39,60

623912 – Dosage II 12 649,98 -12 649,98

623913 – Projet Microglosse 4 868,79 4 203,49 665,30

623914 – Athrosclerose milan de brahm 38,18 -38,18

626000 – Frais postaux et télécommunications 768,16 803,93 -35,77

627800 – Prestations de services bancaires 1 745,05 778,19 966,86

627900 – Frais divers 4 167,42 952,38 3 215,04


Compte de résultat détaillé

SARL CECOFIG Page 8

du 01/01/12

au 31/12/12

12 mois

du 01/01/11

au 31/12/11

12 mois

Variation

absolue

(montant)

627901 – Frais divers – Parrainages 4 839,02 4 839,02

627902 – Frais divers – ZJ 5 844,48 5 844,48

628100 – Cotisations 1 637,45 1 595,52 41,93

278 289,35 236 167,29 42 122,06

Charges d’exploitation 278 289,35 236 167,29 42 122,06

RESULTAT D’EXPLOITATION 21 240,13 -9 115,44 30 355,57

Résultat financier

RESULTAT COURANT 21 240,13 -9 115,44 30 355,57

Produits exceptionnels

772000 – Produits des exercices antérieurs 598,64 598,64

598,64 598,64

Résultat exceptionnel 598,64 598,64

EXCEDENT OU DEFICIT 21 838,77 -9 115,44 30 954,21

Contribution volontaires en nature

Total des produits

Total des charges

rapport d’activités...

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