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Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada Publication : le 24 novembre 2008

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Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada. Publication : le 24 novembre 2008. Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Publication :  le 24 novembre 2008

Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique enmilieu urbain au Canada

Publication : le 24 novembre 2008

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Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)

• Qui : organisme indépendant, sans but lucratif qui fournit des données et des analyses essentielles sur le système de santé du Canada et sur la santé des Canadiens

• Quoi : information comparable; bases de données s’appuyant sur des normes; analyses pancanadiennes

• Quand : fondé en 1994

• Où : Victoria, Edmonton, Toronto, Ottawa, Montréal et St. John’s

• Comment : par l’entremise de partenariats avec des intervenants

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À propos de l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC)

Raison d’être de l’ISPC :

• Aider à mieux comprendre les facteurs qui influent sur la santé des individus et des collectivités;

• Contribuer à l’élaboration de politiques qui réduisent les inégalités et améliorent la santé et le bien-être des Canadiens.

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Fonctions stratégiques de l’ISPC

Échange des connaissances

Synthèse de politiquesProduction des connaissances

Transfert des connaissances

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Promouvoir le poids santéSanté mentale et

ressort psychologique Lieu et santéRéduction des inégalités

en matière de santé

Principaux thèmes de l’ISPC de 2007 à 2010

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Membres du Conseil de l’ISPC (en mai 2008)• Cordell Neudorf (président)

• David Allison

• Nancy Edwards

• Judy Guernsey

• Deborah Schwartz

• Ian Potter (membre d’office)

• Michael Wolfson (membre d’office)

• André Corriveau

• Brent Friesen

• Richard Massé

• Elinor Wilson

• Gregory Taylor (membre d’office)

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Membres du groupe consultatif d’experts responsable du présent rapport

• Cordell Neudorf (président), médecin‑hygiéniste en chef, Saskatoon Health Region, Saskatchewan

• Robert Choinière, chef d’unité scientifique, Institut national de santé publique du Québec, Québec

• Joy Edwards, gestionnaire, Population Health Assessment, Population Health and Research, Capital Health, Alberta

• Yanyan Gong, méthodologiste, Indicateurs de santé, ICIS, Ontario

• Denis Hamel, statisticien, Institut national de santé publique du Québec, Québec

• Barbara Harvie, directrice, Information clinique, ministère de la Santé de la Nouvelle‑Écosse, Nouvelle‑Écosse

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Membres du groupe consultatif d’experts responsable du présent rapport (suite)

• Bill Holden, planificateur principal, ville de Saskatoon, Saskatchewan

• Glenn Irwin, directeur de la Division de développement des données et de diffusion de la recherche, Direction de la recherche appliquée et de l’analyse, Santé Canada, Ontario

• Julie McAuley, directrice, Division de la statistique de la santé, Statistique Canada, Ontario

• David McKeown, médecin‑hygiéniste, Bureau de santé publique de Toronto, Ontario

• Nazeem Muhajarine, membre du personnel de recherche, Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit (SPHERU) et chef de département, Community Health and Epidemiology, University of Saskatchewan, Saskatchewan

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Contexte du projet

• En 2004, l’ISPC a publié un premier rapport intitulé Améliorer la santé des Canadiens– L’un des chapitres de ce rapport porte sur le revenu

et ses incidences sur la santé; il présente des tendances et des interprétations relatives aux gradients sur la santé.

• En 2006, l’ISPC a publié Améliorer la santé des Canadiens : une introduction à la santé en milieu urbain– Le rapport de 2006 porte sur la santé en lien avec le quartier,

le logement et la vie en milieu urbain comme point de départ à un débat sur la santé des Canadiens en milieu urbain.

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Contexte du projet (suite)

• Le rapport Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada est le résultat d’un partenariat entre l’ISPC et le Réseau canadien pour la santé urbaine (RCSU).

• Ce partenariat a pour but d’approfondir l’examen des liens entre le statut socioéconomique (SSE) et la santé en région urbaine au Canada.

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Objectif du rapport de l’ISPC Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada  

Offrir un aperçu des liens qui existent entre le SSE et la santé dans 15 régions métropolitaines de recensement (RMR) canadiennes en examinant, au moyen d’une multitude d’indicateurs, la variation entre la santé de la population habitant les petites régions géographiques des RMR qui présentent des caractéristiques distinctes sur le plan socioéconomique.

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RMR retenues aux fins d’analyse

Quinze RMR représentant un large éventail des régions urbaines du Canada ont été retenues :

• Victoria • Regina • Ottawa-Gatineau

• Vancouver • Winnipeg • Montréal

• Calgary • London • Québec

• Edmonton • Hamilton • Halifax

• Saskatoon • Toronto • St. John’s

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Emplacement géographique des 15 RMR

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Structure du rapport• Section 1. La perspective urbaine : que savons-nous des liens entre le statut

socioéconomique et la santé?– Donne un bref aperçu des multiples liens qui existent entre le SSE et la santé

en milieu urbain au Canada.

• Section 2. Le statut socioéconomique et la santé en contexte urbain canadien – Présente de nouvelles analyses effectuées par l’ISPC relativement à 15 RMR

en examinant les taux d’hospitalisation et les autodéclarations de la santé en pourcentage dans l’ensemble des 15 RMR; l’inclinaison des gradients au sein des 15 RMR et entre elles; des analyses régionales et à l’échelle des RMR; des comparaisons de données relatives aux RMR avec des données pancanadiennes pour certains indicateurs.

• Section 3. Dimensions du statut socioéconomique et de la santé en milieu urbain : point de vue stratégique

– Donne quelques exemples de types de politiques et d’interventions directement ou indirectement liées au SSE et à la santé à l’échelle municipale, provinciale, fédérale et internationale. Un certain nombre de questions sont soulevées et pourraient mener à des travaux de recherche sur les politiques.

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La perspective urbaine

• « La pauvreté est en soi un risque pour la santé, mais le pire, c’est d’être pauvre en milieu urbain. » [traduction]

– de la Barra

• Selon une étude canadienne s’appuyant sur les données du recensement de 1996, les « villes centrales », ou le noyau urbain des plus grandes villes canadiennes, se caractérisaient par un taux de pauvreté environ 1,7 fois celui des banlieues avoisinantes (27 % dans le noyau urbain, contre 16 % dans les zones suburbaines).

   

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La perspective urbaine : le revenu

• Une étude réalisée au Canada en 2007 a révélé que les Canadiens les plus nantis habitant les quartiers urbains vivent environ trois années de plus que ceux dont le revenu est le plus faible.

• De plus :– le nombre de décès a augmenté dans les quartiers

les plus défavorisés du Canada;– les résidents des quartiers les plus pauvres sont

moins nombreux à pouvoir espérer vivre au-delà de 75 ans.

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Perspective urbaine : la réductiondes écarts permettrait deréaliser des économies potentielles• Une étude sur cinq ans effectuée au Canada a examiné

les économies potentielles que permettrait de réaliser la réduction des écarts en santé entre les résidents de Winnipeg selon leur SSE. – L’étude a révélé que si l’on avait comblé les écarts en santé

qui existent dans les quartiers de Winnipeg pour atteindre les normes des quartiers les plus riches de la ville, il en aurait résulté des économies d’environ 62 millions de dollars en 1999, soit 15 % de tous les frais hospitaliers et de médecins enregistrés à Winnipeg cette année-là.

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Méthodologie

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Examen de la littérature

• Examen approfondi de la littérature scientifique et grise sur les inégalités sociales et économiques à l’échelle de la santé en milieu urbain :– Recherche initiale dans les revues : 17 024 documents– Recherche restreinte selon la date, la langue et la région

géographique : 9 616 articles– Titres et résumés passés en revue : 1 704 articles– Recherche selon le type d’études, le sujet de la recherche,

l’année de publication, le lieu où l’étude a été réalisée, l’hypothèse de recherche, les descripteurs de l’échantillon, les mesures, les résultats, ainsi que les forces et limites de l’étude : 984 articles

• Le processus de recherche est décrit dans un document détaillé portant sur la méthodologie.

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Qu’est-ce que l’indice de défavorisation?• Il s’agit d’un outil permettant de mesurer (de quantifier)

deux formes de défavorisation :1. la défavorisation matérielle (p. ex. les ratios de revenu,

d’éducation et d’emploi);

2. la défavorisation sociale (p. ex. la structure familiale, l’état matrimonial et le fait de vivre seul).

• Cet outil permet de comparer de petits groupes homogènes de personnes.

• Il permet également d’analyser divers indicateurs socioéconomiques en fonction des liens connus avec la santé (p. ex. le revenu, l’éducation et l’état matrimonial).

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Avantages de l’indice de défavorisation de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)

• Il tient compte de facteurs matériels et sociaux dans l’attribution d’une note globale de défavorisation. – Les régions géographiques sont classées dans cinq quintiles

(cinq groupes représentant chacun 20 %) en fonction de la défavorisation matérielle et sociale, des moins défavorisées aux plus défavorisées selon chacun de ces facteurs.

• Il permet de présenter les données à des échelles géographiques plus petites que les autres indices, c’est‑à‑dire des données à l’échelle des aires de diffusion (AD) définies par Statistique Canada.

SourcePampalon et Raymond (2000).

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Des quintiles de défavorisation sociale et matérielle au SSE faible, moyen ou élevé• Quintile 1 = les 20 % de la population les moins défavorisés

• Quintile 5 = les 20 % de la population les plus défavorisés

• Les AD qui sont regroupées dans le coin supérieur gauche du tableau ci‑dessous (ombragées) en fonction des dimensions sociales et matérielles présentent, selon l’ISPC, un « SEE élevé ». Les AD regroupées dans le coin inférieur droit (ombragées) du tableau ci‑dessous présentent, selon l’ISPC, un « SSE faible ». Toutes les autres AD tombent dans la catégorie du « SSE moyen ».

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Application de l’indice de défavorisation à 15 RMR canadiennes• Les AD de chacune des 15 RMR ont été classées en deux catégories,

soit urbaines et rurales. Les AD rurales ont été exclues des analyses.

• 30 294 AD urbaines ont été analysées, soit environ 66 % de toutes les AD classées dans la catégorie urbaine par l’ISPC (46 173 AD).

• Ces AD urbaines ont été classées selon le SSE (faible, moyen ou élevé), selon leur région (Colombie‑Britannique, Alberta, Manitoba/Saskatchewan, Ontario, Québec, Nouvelle‑Écosse et Terre‑Neuve‑et‑Labrador).

• Les taux d’hospitalisation et les autodéclarations de la santé en pourcentage normalisés selon l’âge ont été calculés pour chacun des trois groupes (SSE faible, moyen ou élevé), pour chacune des 15 RMR ainsi que pour toutes les 15 RMR (données pancanadiennes de l’ISPC).

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Indice de défavorisation appliqué à la RMR de Victoria, en Colombie-Britannique

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Plan d’analyse de données

• 21 indicateurs sont présentés pour chaque RMR, selon le groupe de SSE.

• L’analyse fondée sur les AD de Statistique Canada a permis d’établir les comparaisons suivantes :– entre les groupes de SSE

au sein de chaque RMR pour chaque indicateur;

– entre les RMR et le taux pancanadien global pour chaque indicateur au sein de chaque groupe de SSE. RMR de Québec,

Québec

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Indicateurs de l’ICIS

• Conditions propices aux soins ambulatoires (CPSA)

• Diabète• Maladie pulmonaire

obstructive chronique (MPOC)• Asthme pédiatrique• Blessures• Accidents de

transport terrestre

• Chutes accidentelles• Blessures chez les enfants• Santé mentale• Troubles anxieux• Troubles affectifs• Troubles liés à la

consommation de drogues, d’alcool et d’autres substances

• Faible poids à la naissance*

* Taux par tranche de 100 naissances vivantes, non normalisés selon l’âge.

Taux d’hospitalisation normalisés selon l’âge (2003-2004 à 2005-2006) pour les problèmes de santé chroniques à long terme et les affections aiguës ayant fait l’objet d’une analyse :

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Indicateurs de Statistique Canada

• Autoévaluation de la santé (12 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Sédentarité (12 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Tabagisme (12 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Alcoolisme périodique (12 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Excès de poids ou obésité (18 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Facteurs de risque, c’est‑à‑dire au moins trois des quatre facteurs indiqués ci-dessus (sédentarité, tabagisme, alcoolisme périodique, excès de poids ou obésité) (18 ans et plus, taux normalisé selon l’âge)

• Vaccination contre la grippe (65 ans et plus)

• Participation et activités limitées (65 ans et plus)

Les données des cycles 2.1 (2003) et 3.1 (2005) de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) ont été regroupées afin de pouvoir totaliser le pourcentage de personnes se disant en excellente ou en très bonne santé et déclarant certains comportements liés à la santé :

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Statut socioéconomiqueen milieu urbain au Canada :ce que les données nous révèlent

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Taux d’hospitalisation à l’échelle pancanadienne normalisés selon l’âge, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation

Remarque* Pour chaque indicateur, les taux varient de façon significative entre les groupes de SSE (faible, moyen et élevé), à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients et du Registre national des traumatismes pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

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Autodéclarations de la santé, en pourcentage, normalisées selon l’âge, à l’échelle pancanadienne, par groupe de SSE*

Autodéclarations de la santé

Remarque* Pour chaque indicateur, les différences entre les groupes de SSE (faible, moyen, élevé) sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %, à l’exception des données sur l’excès de poids et l’obésité, puisque les SSE moyen-élevé ne diffèrent pas de façon significative. SourceAnalyse par l’ISPC de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycles 2.1 (2003) et 3.1 (2005), Statistique Canada.

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Ratio des taux pancanadiens d’hospitalisation normalisés selon l’âge pour les groupes de SSE faible et élevé

Ratios pancanadiens des indicateurs d’hospitalisation

SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients et du Registre national des traumatismes pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

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Ratios pancanadiens des indicateurs de santé autodéclarésRatios pancanadiens d’autodéclarations de la santé en pourcentage, normalisés selon l’âge pour les groupes de SSE faible et élevé

SourceAnalyse par l’ISPC de l’ESCC, cycles 2.1 (2003)

et 3.1 (2005), Statistique Canada.

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Pourcentages pancanadiens normalisés selon l’âge des répondants se déclarant en « excellente » ou en « très bonne » santé, au sein de la RMR de Victoria, par groupe de SSE*

Autoévaluations de la santé (excellente ou très bonne)

Remarque* Les taux des groupes de SSE moyen et élevé diffèrent significativement des taux pancanadiens à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC d l’ESCC, cycles 2.1 (2003) et 3.1 (2005), Statistique Canada.

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Taux d’hospitalisation en santé mentale normalisés selon l’âge, à l’échelle pancanadienne et au sein de la RMR de Vancouver, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation en santé mentale

Remarque* Tous les taux présentent des différences significatives par rapport aux données pancanadiennes à un niveau de confiance de 95 %SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

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Taux d’hospitalisation pour conditions propices aux soins ambulatoires, normalisés selon l’âge, à l’échelle pancanadienne et au sein de la RMR de Regina, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation pour conditions propices aux soins ambulatoires

Remarque* Tous les taux diffèrent significativement des taux pancanadiens à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

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Taux d’hospitalisation pour blessures, normalisés selon l’âge, à l’échelle pancanadienne et au sein de la RMR de Winnipeg, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation pour blessures

Remarque* Les taux d'hospitalisation pour les groupes de SSE moyen et faible diffèrent significativement des taux pancanadiens à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées du Registre national des traumatismes pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

Page 37: Publication :  le 24 novembre 2008

Taux d’hospitalisation pour troubles liés à la consommation de drogues, d’alcool et d’autres substances, normalisés selon l’âge, à l’échelle pancanadienne et au sein de la RMR de Québec, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation pour troubles liés à la consommation de drogues, d’alcool et d’autres substances

Remarque* Tous les taux diffèrent significativement des taux pancanadiens à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

Page 38: Publication :  le 24 novembre 2008

Taux d’hospitalisation pour asthme pédiatrique, normalisés selon l’âge, à l’échelle pancanadienne et au sein de la RMR de Halifax, par groupe de SSE*

Taux d’hospitalisation pour asthme pédiatrique

Remarque* Tous les taux diffèrent significativement des taux pancanadiens à un niveau de confiance de 95 %.SourceAnalyse par l’ISPC de données tirées de la Base de données sur les congés des patients pour 2003-2004 à 2005-2006, Institut canadien d’information sur la santé.

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Réduction des écarts en santé : politiques et programmes

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Les caractéristiques démographiques et socioéconomiques peuvent différer largement d’une RMR à l’autre

• Questions :– Dans quelle mesure la considération des caractéristiques

démographiques et socioéconomiques contribue-t-elle à mettre sur pied des interventions réalisables pour combler les écarts en santé?

– Peut-on réduire les écarts en santé grâce à des interventions qui ciblent ceux qui sont surreprésentés dans les populations à faible revenu?

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Quelles politiques semblent porter leurs fruits dans d’autres pays?• Données du Royaume‑Uni : « Tackling Inequalities in Health:

A Programme for Action »– Interventions ciblant d’importants éléments à l’origine des écarts

en santé (par exemple, tabagisme, maladie cardiaque et grossesse chez les adolescentes)

– Réduction importante des écarts quant à la mortalité infantile, aux maladies cardiaques et à la mortalité par cancer

• Données de la Suède : politique nationale de santé publique– Accent sur le renforcement du capital social, la réduction des

inégalités quant au revenu et de la pauvreté relative et l’augmentation du taux d’emploi

– Réduction des taux de tabagisme dans l’ensemble de la population, de la consommation de drogues illicites chez les enfants d’âge scolaire et des accidents de travail et de la route

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Exemples de politiques et de programmes qui semblent porter leurs fruits au Canada

• Niveau fédéral : soutien du revenu pour les personnes âgées et les enfants– Six pour cent des personnes âgées se situent sous le seuil de faible

revenu (SFR) établi par Statistique Canada, contre 11 % de l’ensemble de la population (2005).

– Le taux d’enfants se situant sous le SFR est passé de 19 % (1996) à 12 % (2005).

• Niveau provincial : Programme Mother-Baby Nutrition Supplement (Terre‑Neuve‑et‑Labrador)– Les participantes recevaient chaque mois un montant d’argent destiné

à les aider à acheter des aliments tout au long de leur grossesse.

– Le poids des bébés à la naissance était nettement plus élevé lorsque la mère avait reçu un soutien financier tout au long de sa grossesse.

Page 43: Publication :  le 24 novembre 2008

Exemples de politiques et de programmes qui semblent porter leurs fruits au Canada (suite)

• Niveau municipal : Programme de cessation du tabagisme « Oui, j’arrête » dans Saint‑Henri à Montréal (Québec)– Un animateur communautaire qualifié a aidé des femmes

à faible revenu à acquérir des aptitudes pour qu’elles puissent cesser de fumer (p. ex. mécanismes de gestion du stress, astuces pour éviter de prendre du poids).

– Au bout d’un, de trois et de six mois de suivi, 31 %, 25 % et 22 %, respectivement, des participantes ont déclaré avoir cessé de fumer.

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Améliorer la base des données probantes pour l’élaboration de politiques• Il est souvent impossible d’accéder à des données

scientifiques randomisées sur les déterminants sociaux de la santé.

• Les expériences dans des conditions naturelles peuvent prendre la forme d’études par observations dans le cadre desquelles les chercheurs constatent plutôt que contrôlent la portée d’une intervention au sein d’un groupe donné.

• Les expériences effectuées dans des conditions naturelles peuvent être des moyens de renforcer la base de connaissances menant à l’élaboration de politiques éclairées.

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Combler l’écart entre la recherche et les politiques• Avantages d’inclure les responsables de l’élaboration des politiques

tout au long du processus de recherche :– Aider les chercheurs à prévoir les besoins des utilisateurs finaux

de façon à mieux adapter les produits de recherche en fonction des besoins des responsables de l’élaboration des politiques;

– Permettre aux responsables de l’élaboration des politiques d’accéder à des résultats de recherche pertinents en temps opportun;

– Favoriser l’établissement de rapports mutuellement bénéfiques : la recherche guide l’élaboration des politiques, et les besoins en politique orientent la recherche;

– Mieux comprendre les résultats de recherche en soulignant les points clés d’un point de vue politique;

– Établir des relations de travail efficaces où les compétences spécialisées et les forces des chercheurs et des responsables de l’élaboration des politiques peuvent être mises à profit.

Page 46: Publication :  le 24 novembre 2008

Conclusions

Page 47: Publication :  le 24 novembre 2008

Réduction des écarts en matière de santé : un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada Messages clés

• Les analyses ont révélé des différences, à divers degrés, dans les taux d’hospitalisation et les autodéclarations de la santé en pourcentage, tant au sein de chacune des 15 RMR que dans l’ensemble des 15 RMR.

• Ces différences ont été associées avec le SSE, évalué à l’échelle de la plus petite unité géographique possible : les AD définies par Statistique Canada.

• De façon générale, les indicateurs présentaient des taux normalisés selon l’âge plus élevés au sein du groupe de SSE faible qu’au sein du groupe de SSE moyen, et plus élevés au sein du groupe de SSE moyen qu’au sein du groupe de SSE élevé, l’importance des écarts variant selon les indicateurs.

• Il existe des différences dans le niveau de ces écarts parmi les 15 RMR décrites. Dans le cas de certains indicateurs examinés, on a enregistré des différences notables entre RMR.

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Que nous reste‑t‑il à apprendre?

• Que révèlent les taux d’hospitalisations dans les cas évitables? Par exemple, dans quelle mesure les taux d’hospitalisations à la suite de conditions propices aux soins ambulatoires représentent-ils un moyen indirect d'accéder aux soins primaires? Quels sont les autres facteurs liés à ces taux d’hospitalisation?

• Dans quelle mesure les différences économiques, sociales, démographiques et autres entre les RMR sont‑elles liées aux différences en santé au sein des RMR et entre elles?

• De quelle façon la composition de la population (c.‑à‑d. le pourcentage d’immigrants récents, d’Autochtones et de familles monoparentales) et les tendances démographiques (c.‑à‑d. les taux de croissance de la population) sont‑elles liées aux différences enregistrées au sein des RMR et entre elles?

• Quelles interventions ou quels ensembles d’interventions sont les plus susceptibles de réduire les écarts en santé observés au sein des régions urbaines et entre elles?

• Quels sont les coûts associés aux écarts de SSE et de santé?

• Les politiques qui permettent d’améliorer efficacement le SSE entraînent-elles également des résultats positifs pour la santé et la réduction des écarts en santé?

Page 49: Publication :  le 24 novembre 2008

Conclusion

• Les nouvelles analyses réalisées par l’ISPC portant sur 15 RMR canadiennes mettent l’accent sur la relation complexe qui existe entre le SSE et la santé en milieu urbain au Canada.

• Le rapport révèle des différences significatives entre chaque groupe de SSE pour 20 des 21 indicateurs de santé examinés.

• Le rapport fournit des données probantes qui appuient la nécessité d’examiner les écarts en santé à l’échelle d’un gradient du SSE plutôt que de mettre l’accent sur deux extrêmes dichotomiques (SSE élevé et SSE faible).

Page 50: Publication :  le 24 novembre 2008

Institut national de santé publique du Québec

Statistique Canada

Réseau canadien pour la santé urbaine

Nos partenaires

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À votre tour

[email protected] www.icis.ca/ispc