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Projet2 tissu associatif_Mise en page 1 07/04/2015 15:40 Page couv1

SommaireÉdito du SecrétairePatrimoine social

Attention danger !Les Comités d’Entreprise

Une idée moderneRestaurants

PrésentationFocus sur Montparnasse

ALSHPrésentation

AntennesPrésentationFocus sur Montparnasse

Encart détachableSpécial Activités Sociales

BibliothèquesPrésentation

Billet d’humeurSans m² pas d’activités

Locaux associatifsPrésentationFocus sur le complexeChamps Dauphin

Les moyens financiers

CER-SNCF-PRG1, rue G.Duhamel, 75015 Paris Tél.: 01.43.21.86.13Télécopie : 01.43.21.58.63E-mail : [email protected] web : cesncfprg.comDirecteur de publication Gérard BousteauRédactionG. Bousteau, L. Méritet, L. Ramella, L. PodorovskiCrédit photosN. Fremiot, G. Aligon, I. KibwakaConception Isabelle KibwakaImprimerieRivet Presse Edition LimogesPrix de vente aunuméro : 1,10€Abonnements 3numéros : 3,00€

Pour en savoir plus, consultez le site du CER

depuis Intranet SNCFwww.cesncfprg.com

2 Avril 2015Spécial patrimoine CE

Patrimoine socialAttention danger !

ÉDITORIAL

Gérard BOUSTEAUSecrétaire du CER

Avec la loi du 4 août 2014, portant réforme du système ferroviaire,RFF, le gestionnaire du réseau ferroviaire français et la SNCF sontà nouveau réunis, au sein d’un groupe public et non d’une entrepriseunique, pour le « meilleur et, plus certainement, pour le pire » !

En effet, le schéma envisagé quant à la structuration du Groupe PublicFerroviaire conjugué à l’ouverture à la concurrence promise à brèveéchéance, ressemble davantage à un mauvais compromis, ouvrant lavoie à une libéralisation totale, qu’à la reconstruction d’un véritableservice public de transport, répondant aux besoins des usagers et àl’intérêt général, en garantissant l’égalité d’accès et de traitement à tous.

Cette réforme, qui s’inscrit aussi dans une démarche qui vise à faireporter des efforts conséquents sur l’emploi, les salaires et lesconditions de travail (à travers des gains de productivité inscrits dansle marbre des textes de loi), ne dit rien sur la problématique del’endettement du système ferroviaire qui reste entier…

Cela fait des décennies que nous le disons... Les usagers et lescheminots paient les conséquences des choix politiques desgouvernements d’hier et d’aujourd’hui, à savoir leur refus de traiter ladette historique due pour une grande part à la construction des LignesGrandes Vitesses dans les années 80 sur commande de l’État.

Celui qui ferme les yeux sur le passé est aveugle sur le présent.

Dans ce cadre, nous sommes aussi légitimes à nous interroger surl’avenir des périmètres des CE / CER, tant du point de vue de leursprérogatives économiques que pour ce qui concerne les ActivitésSociales, sportives et culturelles, ainsi que les lieux où s’exercent leurspratiques et qui constituent notre patrimoine commun que l’on appelleaussi «Installations Sociales Transférées».

Dans un contexte où, par ailleurs, de nombreux projetsd’aménagement de Pôles d’Échanges Multimodaux voient le jour (avecla transformation des gares en centres commerciaux favorisant lavidange des portemonnaies des usagers), la tentation est grande debrader nos locaux, sans oublier de nombreuses installations dans lesemprises ferroviaires, afin de trouver de « nouvelles » sources definancement.

Ce patrimoine est en danger et vos élus, au vu des profondschangements annoncés, ont souhaité faire un « petit » état des lieuxde ces « m² sociaux ».

Ce numéro spécial porte l’ambition des élus de vous sensibiliser surce sujet, (avec les « ayants droit », les personnels CE, et nos amismembres des nombreuses associations présentes sur le périmètre duCER Paris Rive Gauche), pour permettre d’affirmer que rien ne pourrase faire sans les cheminots.

Bonne découverte (peut-être) de vos biens immobiliers et bonnelecture.

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Les comités d’entrepriserestent une idée moderne

CHRONOS

UN PEU D’HISTOIRE

3Avril 2015Spécial patrimoine CE

1944

La création des Comités d’Entreprise chargésde la gestion des activités sociales dans lesentreprises de plus de 50 salariés est issuedes dispositions contenues dans le programme du Conseil National de la Résistance (CNR).

Après la guerre, il s’agissait alors de construireune France républicaine plus démocratique,plus juste, plus sociale. C’est en 1946 que lespremiers CE ont vu le jour.

La SNCF, avec son statut de droit public,n’était pas concernée par cette loi.

1982

Il a fallu attendre 1982 avec la promulgation de la LOTI (Loi d’Orien-tation sur les Transports Intérieurs) etle changement de statut de l’entre-prise publique SNCF pour que la légis-lation sur les CE lui soit alorsapplicable. 327 CE (Comités d’Établis-sements) et un CCE (Comité Centrald’Entreprise) sont alors mis en place.

1985

Suite à une contestation devant leConseil d’État par une organisation syndicale,c’est en juin 1985 qu’une nouvelle partitiondes CE est opérée.

Depuis, les différentes réorganisations menées dans l’entreprise ont réduit leur nombre à 23 CER, 5 CE nationaux.

Le 18 novembre 1985, un accord sera concluentre les organisations syndicales et la direc-tion de l’entreprise. Il rentrera en applicationle 1er janvier 1986.

1986...Selon cet accord, renégociable, les activitéssociales relèvent de la compétence des CE,tandis que les activités nationales sontconfiées par les CE au CCE pour une durée decinq ans renouvelable (mandat de gestion).

... 2015

Après 30 années d’existence, les Comités d’Entreprise restent une idée moderne et d’actualité.

Les sénateurs ont adopté, très récemment,dans le cadre de l’examen en commission duprojet de loi MACRON, un amendement (UMP)instaurant, au 1er janvier 2019, une ouvertureà la concurrence du TER…..

Mr PEPY, dans le même temps, revendiqueque l’ouverture à la concurrence ne soit pasrepoussée, quand Gares et Connexions misecarrément sur le commerce en gare et l’ouver-ture à la concurrence pour faire son business.

Attention...Patrimoine endanger !

L’élaboration par l’en-treprise d’un plan stra-tégique immobilierconcernant le patri-moine RH et les Instal-

lations Sociales Transférées aux CE, avec unepropension de la direction à s’immiscer dansla gestion des CE pour mesurer l’utilisation desinstallations, la fréquentation des cheminots,ou des « extérieurs », mérite toute notre atten-tion !

La volonté de valoriser les m², de «moderniser»certains locaux, de transformer les gares envéritables centres commerciaux ne peut s’exprimer sans l’avis des cheminots et leur intervention, le cas échéant.

Dans le contexte que nous connaissons detransformation complète de l’EPIC SNCF,soyons vigilants quant à la situation de notrepatrimoine social. Un véritable état des lieuxest nécessaire et ce journal du CER peut vouspermettre de (re) découvrir ce qui constituenotre bien commun.

Après 30 ans,

les CE toujours

d’actualité

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RESTAURANTS

R E S T A U R A N T S

Depuis le transfert des activités sociales en1986, le coût de la restauration sur les comptesdes CE et CER a énormément pesé sur lespresque trente années de gestion exercée parvos élus.Sur le dossier particulier de la restauration collective et d’entreprise, que beaucoup qualifie«d’activité sociale pas comme les autres», la question duniveau de la gestion, régionale, nationale… se pose.Avec de nouveaux découpages annoncés despérimètres des CE/CER, et celui de la dotation pourmener cette activité spécifique, le sujet sera bienprésent lors des prochaines discussions à venir,résultant de l’éclatement de l’entreprise historique entrois entités distinctes. De très nombreux cheminotsconsidèrent qu’ils ne devraient payer que «le contenu del’assiette»… Ils ont raison. La consommation des fluides(eau, gaz, électricité), les charges du personnel, lesimpôts et taxes ainsi que les investissements doiventêtre pris en compte par la SNCF (ou ceux qui sesubstituent à elle).

C’est la raison pour laquelle, en tout état de cause,une majorité d’élus réclame une contributionspécifique, dédiée à la restauration. A l’heure de laréforme du ferroviaire, comment trouver le justeéquilibre entre ceux qui fréquentent « les cantines » etles autres ? Entre : les Eléments Variables de Soldes(EVS), les tickets restaurants et nos lieux derestauration collective, certains slogans électoralistespeuvent polluer un débat responsable et constructif...

A chacun d’amener son point de vue.

La restaurationon en fait tout un plat !



"Il y a beaucoup de monde entre 12h et 13h, je viensdonc juste après pour éviter la foule". Habituée des lieuxdepuis son entrée à la SNCF en 1982, Isabelle Guitton,dite "Zaza", travaille en gare de Montparnasse depuis 28ans. Avec son travail en horaires décalés, elle déjeuneaussi souvent qu'elle le peut à la cantine.

Ouvert de 11h à 14h30, le self-service propose des platsà 5 euros. Choix, quantité et qualité, Isabelle réclamepourtant une subvention plus importante de la part del'entreprise. Menus à thème, repas de noël, hamburgersles lundis... le restaurant de Montparnasse reste un espace de vie agréable. Et pour cause : entièrement réaménagée il y a 3-4 ans, la cantine est désormais unlieu fonctionnel et convivial, au grand plaisir des cheminots car : "aujourd'hui, c'est plus pratique pour circuler avec les îlots d'entrées, de desserts en arrivantet, au fond, les grillades, les plats et les légumes. «Lorsquel'on a 40 minutes de pause, ça compte !».

A 52 ans, Isabelle GUITTON est assistante de dirigeant de proximité en gare de Montparnasse.Avec ses collègues, elle déjeune régulièrementau restaurant d'entreprise des cheminots. Un service rendu au personnel qu'elle ne voudraitpas voir disparaître.

Des expositions d'art des associations cheminotes

Ecologiste, « Zaza » défend l'idée que le self entraîne uneréduction des déchets : "Je vois les jeunes qui déjeunenten salle de pause en ayant acheté des sandwichs et fast-food : cela remplit les poubelles ! Alors que mangerà la cantine, c'est plus responsable". Autre atout : la présence d'expositions de peintures ou photos quipermettent de faire découvrir les associationscheminotes.

Si elle fréquente ce lieu, afin de garder contact avec lescollègues d'autres services, Isabelle Guitton ne cache passon inquiétude : "un jour, la cantine risque de disparaîtreet chacun mangera dans son bureau. C'est un service au personnel indispensable, surtout pour lesagents qui, comme les contrôleurs ou les mécaniciens nesont pas toujours sur leur établissement".

Portraitd’une convive deMontparnasse


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RESTAURANTS

CER PRG : Quel est votre rôle au sein de la cafétéria ?

Fatima Camus : Dès 6h30, je m’occupe des viennoiseriespour la cinquantaine de petits-déjeuners que l’on sertsur place. Tout au long de la journée, je vends dessandwichs, des paninis, des desserts, des fruits de sai-son... cela peut aller jusqu’à 150 personnes ou plus.Sans compter les nombreux cafés et autres boissonschaudes. Parfois, on me propose des extras, les week-ends, lors d’organisation de départs à la retraite sur lerestaurant de Montparnasse, Montrouge. Dans ce cas,je suis polyvalente : service en salle, cuisine et mêmeplonge !

CER PRG : Est-ce un lieu fonctionnel qui rend serviceaux cheminots ?

F.C : Oui, je peux l’assurer (rires). Dès 7H15, unevingtaine de clients attendent déjà l’ouverture de la ca-fétéria et, il y a du passage jusqu’à la fermeture. On ytrouve un petit-déjeuner à moins de 3 euros, alorsqu’en gare, il n’est pas loin des 7 euros ! Conducteurs,contrôleurs, police ferroviaire... rien que la semainedernière, certains me parlaient de leur inquiétude faceà la fermeture durant les travaux fin 2016.

CER PRG : Avez-vous des doutes sur le maintien decette cafèt’ ?

F.C : Suite aux travaux, il va y avoir du changement.Nous savons déjà qu’il n’y aura plus de service à tableau restaurant d’entreprise. La SNCF souhaite vendreles locaux pour y mettre des boutiques. Montparnasseva devenir comme Saint-Lazare ! Déménagement dela cafétéria rue du Commandant Mouchotte ? Réduirele self-service ? Je sens bien que cette situation inquièteles cheminots, ils nous posent des questions. Mais jen’ai pas la réponse.

Les métiers

de larestauration

Responsable decafétéria

Depuis 5 ans, Fatima Camus occupe le postede responsable à la cafétéria de Montparnasse.En plus du restaurant, la cafèt’ offre d’autresservices de restauration : petit-déjeuner ousandwich, entre 7h30 et 15h30, à des tarifsabordables. Proche des cheminots et de leurspréoccupations, Fatima s’interroge sur l’avenirde ce lieu.

Interview


A L S H

Le saviez-vous ?Si de nombreux projets d’aménagement urbain àproximité immédiate des gares menacent nos cen-tres de loisirs, la vigilance reste de mise quant àl’avenir du patrimoine de ce secteur «Enfance/Jeu-nesse» sur le périmètre de votre CER.

Concernant l’enfance, comment pérenniser nosAccueils Loisirs Sans Hébergement, avec la miseen œuvre généralisée des nouveaux rythmesscolaires ?

Si la fréquentation est «normalement» à labaisse, les ALSH de Chartres et Brétignyconnaissent toujours une fréquentationacceptable…

Les projets pédagogiques et les programmesd’activités mis en place les mercredis et durantles vacances scolaires, semblent répondre auxattentes des parents comme à celles des enfant,leurs inscriptions en attestent.

Par ailleurs, nos offres de «mini séjours»rencontrent un réel succès. C’est un moyen de«fidéliser» les enfants dans les activités«enfance» de nos CE.

ACCUEILSDELOISIRSSANSHÉBERGEMENT Au service

des enfants


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A N T E N N E S

ANTENNES

Lieux d’informationset de conseils

C’est un lieu où le personnel du CER est présentpour vous donner tous les renseignementsutiles quant aux activités sociales qui vous sontproposées par votre CE ou votre CCE.

Sur la région de Paris Rive Gauche, vos élus ontdécidé d’élargir les services qui vous sontrendus au sein des bibliothèques (sauf pourcelles de Montparnasse et Austerlitz où desantennes sont à proximité). En plus des offresde lecture, vous y trouvez aussi toutes cellesprésentes dans les seules antennes. C’est pourmieux répondre à vos attentes et à vos besoinsqu’un tel choix a été fait.


Qu’il s’agisse des activités associatives, culturelles ousportives, des activités en direction de l’Enfance/Jeunesse ; qu’il s’agisse de la restauration dansl’entreprise, de l’accès aux vacances, aux loisirs, vousavez une question à poser, une information à recueillir,un conseil à demander, aujourd’hui, vous pouvezfranchir les portes de l’antenne la plus proche de votrelieu de travail et/ou de votre domicile, il vous seraapporté toute l’attention voulue pour répondre, aumaximum, à vos sollicitations, dans la mesure dupossible.

Demain, avec la mise en place de la réforme duferroviaire, soyons vigilants et prêts à nous mobiliserpour que ces lieux, où des services vous sont renduspar votre CE et son personnel, soient préservés, grâceaussi à des moyens financiers à la hauteur de vosattentes.



CER PRG : En quoi consiste votre travail au sein de l'an-tenne ?

Hervé Guim : Je gère le stock et la vente de toute labilletterie proposée aux cheminots de PRG : places decinéma, matches de foot, entrées aux musées, aux zoos, auxparcs d’attractions... à des tarifs réduits et subventionnéespar le CER.

Depuis mars 2012, Hervé GUIM est responsable de l'antenne billetterie de ParisMontparnasse.

Places de cinéma, inscriptions aux centres devacances du CCE, Passeports Jeunes Cheminots...la culture et les loisirs sont ouverts à tous.

Également, je réponds à toutes les questions sur lesinscriptions aux centres de vacances du CCE,l'organisation de l'arbre de Noël et je délivre lePasseport Jeunes Cheminots d’une valeur de 80 eurosaux moins de 26 ans et nouveaux embauchés. Ici, onfait la promotion des activités sociales du Comitéd'Entreprise que l’on retrouve dans diverses brochures,journaux et catalogues.

CER PRG : En quoi est-ce un lieu de vie important pourles cheminots ?

H.G : L'antenne est un lieu ouvert à tous. Aussi bien lesactifs que les retraités et les ayants droit y trouvent denombreuses activités proposées par le Comitéd’Entreprise. C'est un endroit connu et très fréquentécar il existe depuis toujours et se situe à proximité de lacantine. J'aime bien les cheminots pour leur espritcommunautaire. L'ambiance reste chaleureuse, lesgens discutent des vacances, du travail... l’antenne-billetterie est un réel lieu de vie.

CER PRG : Avez-vous des craintes pour l'avenir del’antenne ?

H.G : On sait que l'on va rester dans ces locaux durantencore un an. Mais je crains que l'on déménage, oupire, que l'on disparaisse avec la mise en place de laréforme du ferroviaire. Nous travaillons pour lescheminots de PRG donc, si le CER de PRG n’existe plusdemain, l'antenne disparaitra aussi !! Lesconséquences de sa perte risque d'être visible une foisque cela sera trop tard.

Responsabled’Antenne

Interview



BIBLIOTHÈQUES& BIBLIOTHÈQUES-ANTENNES

Le recul de la lecture est, globalement, un faitindéniable… Pourtant, au même titre quel’écriture, elle contribue au développement età la formation de l’esprit humain.

Parce qu’elle suscite l’imaginaire et fait appel à la réflexion, la lecture constitue unélément essentiel pour se détendre, s’évader, réfléchir, se cultiver, mais aussi etsurtout, s’émanciper de façon autonome... Lalecture reste également l’un des meilleursoutils pour lutter contre les fanatismes etl’intolérance…

Fidèle à une tradition cheminote et attaché àla promotion de la culture, le CER agit pourdévelopper le goût de la lecture et pourgarantir l’accès aux livres pour tous.

La responsable des bibliothèques détermine,avec l’ensemble des bibliothécaires, leprogramme annuel des expositions, desrencontres dédicaces avec des auteurs, desconcours, des bourses aux livres, des poèmes,des vitrines et finalise moultes animationsoriginales dans les médiathèques.

Ainsi, les bibliothèques, comme lesrestaurants, sont des lieux de vie, utilisés pourd’autres activités que celles de leur coeur demétier.

B I B L I O T H E Q U E SPourquoi les mainteniret les développer



Les bibliothèqueset bibliothèques - antennes :

un relaisindispensableLes bibliothèques sont des relais essentiels pourdiffuser l’information aux cheminots, leur implantationinflue sur la fréquentation.

La proximité du lieu du travail a pris le pas aujourd’huisur les lieux de résidence et une majorité d’élus du CERsouhaitent poursuivre l’effort pour rapprocher «les bibs»des organisations du travail.

à Austerlitz, Masséna, Chartres, Trappes, latransformation est visible.

à Paris Montparnasse, une réelle incertitude existequant au devenir de la bibliothèque et del’Antenne/billetterie.

La direction de l’entreprise semble prête à brader cesinstallations, au profit d’un futur centre commercialimplanté en gare.

Pour certains dirigeants du Groupe Public Ferroviaire,la culture a un prix, celui du grand bazar !

La proximité de ces installations sociales est gaged’attractivité pour les cheminots. C’est pourquoi vosélus revendiquent le maintien des activités au plus prèsdes lieux de travail et de restauration.

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Le médiabus

à quelle fin ?Le MédiaBus se déplace dans plusieurs enceintesferroviaires éloignées des grands centres, pourpermettre aux cheminots et à leurs ayants droitqui s’y trouvent de bénéficier des mêmes accèsaux Activités Sociales que les autres.Comme dans toutes les bibliothèques, des livres et des DVDsont à votre disposition.

Toute l’activité d’une antenne-billetterie classique est aussiassurée.



Les différents projets en coursdénommés “pôle d’échanges multimodaux”(PEM), ainsi que le réaménagement desquartiers et des villes influent par “ricochet”sur la pérennité des Installations SocialesTransférées (IST), qui, de fait, se trouventimpactées sur leurs périmètres.

Ainsi, sur la région de Paris RiveGauche, la direction SNCF profite de la“modernisation” des gares de ParisMontparnasse, de Paris Austerlitz et deChartres, pour diminuer de façonsignificative les surfaces (en m²) des IST du Comité d’Établissement Régional.

L’intervention des cheminots pourreconstituer les m² sociaux, demeurenécessaire pour maintenir les activitéscomme la restauration, la lecture, lespratiques sportives ou culturelles, parexemple.

Gérard BOUSTEAUSecrétaire du CER

Lesaviez-vous ?Le propriétaire desInstallations SocialesTransférées, est laSNCF.

Le bénéficiaire est leCER de Paris RiveGauche.

Alors que l’entreprise n’arrête pas de se restructurer etque son avenir est en jeu avec la Réforme du Ferroviaire,

les élus du CER n’ont de cesse de vouloir faire évoluerl’offre d’activités sociales et culturelles qui vous est

proposée, en privilégiant qualité et proximité.

La Réforme du Ferroviaire n’est pas neutre et ceux(certains dirigeants SNCF) qui prétendent que cela ne

change rien, mentent par omission.

La Réforme du Ferroviaire va modifier en profondeurl’organisation future de la production des trains, leservice public (déjà mal en point) et les conditions

de vie et de travail des cheminots.arole d’éluarole d’éluPP

Sans m², pas d’activités. . .

BILLETD’HUMEUR


LOCAUXASSOCIATIFS


Sur la région de Paris Rive Gauche, ondénombre plus d’une quinzaine d’associationsculturelles et une dizaine d’associationssportives.

La plupart d’entre elles pratiquent leurs activitésdans des locaux qui leur sont mis à dispositionpar le CER. Ces lieux de loisirs et de détente sedéclinent sous plusieurs formes : salle de danse,atelier de peinture, terrain de pétanque ou defootball, salle d’exposition, studio photos,gymnase, salle de répétition... Sans cepatrimoine social, sans ces m² constituant unepartie des Installations Sociales Transférées auCE par la SNCF, lui permettant d’exercer sesmissions et prérogatives, nombre d’activités dessociétés d’agents (associations) ne pourraientvoir le jour, se développer ou être pérennes.

Sans m² sociaux plus d’activités socialespossibles. L’enjeu est de taille !

Si, demain, les locaux associatifs devaientdisparaître, avec eux disparaitraient aussi desactivités qui permettent aux cheminots et àleurs familles, de se détendre, se divertir,s’épanouir, vivre ensemble des momentsconviviaux, créer des liens sociaux entre eux.

L O C A U X A S S O C I AT I F SDes sociétés d’agentsfavorisant les liens sociaux

Le saviez-vous ?Pour être reconnue comme association cheminote,toute société d’agents doit être affiliée à l’UnionSportive des Cheminots de France (USCF) côtésportif, et à l’Union Artistique et Intellectuelle desCheminots Français (UAICF) côté culturel.



LOCAUXASSOCIATIFS

Situé sur la ville d'Ivry-sur-Seine, à 2 pas deParis, le complexe sportif Champs Dauphinouvre ses portes en septembre 2011. Résultatde la volonté affichée des élus du CER dedévelopper le sport en entreprise sur plus de2 décennies.

Modernes et fonctionnelles, ses infrastruc-tures permettent la pratique de nombreusesactivités physiques : une salle omnisport deplus de 1000 m2 (basket, badminton, futsal...),un dojo pour les arts martiaux, une salle demusculation, un stade de football ainsi qu'unterrain de pétanque.

A 10 minutes à pieds de la gare RER C, lescheminots le fréquentent au sein des sectionssportives de l’USCORG et du SCPO.

F O C U SComplexe sportifIvry Champs Dauphin



"Je ne suis pas spécialement sportive mais, arrivée à laretraite, j'ai décidé de me maintenir en bonne formephysique". Originaire de Toulouse, Nuria Sentenac aeffectué toute sa carrière à la SNCF. En débutant entant que contractuelle à la vente des billets, elle aterminé ses trois dernières années d'activitéprofessionnelle en occupant le poste de dirigeant deproximité (DPX) à Paris Austerlitz. Une retraite activepuisqu'en plus du bénévolat auprès de diversesassociations de Vitry, elle s'entretient en pratiquant lamusculation 2-3 fois par semaine au complexe sportifde Champs Dauphin, au sein d’une section d’un desclubs sportifs du CER de PRG, le SCPO. Vélo elliptique,rameur, cardio-training... la salle de musculation n'aplus de secret pour elle ! Selon la jeune retraitée, cecentre possède de nombreux atouts. "A l'époque, je mesuis battue pour faire exister cet espace sportif, affirmeNuria avec conviction. J’en profite pleinement : avec deshoraires d'ouverture en matinée, des cotisationsabordables et une ambiance conviviale".

La nécessité de maintenir les activités des CER

Adhérente également à la section randonnée, NuriaSentenac participe à quelques sorties chaque mois,entre Rambouillet et Paris. Une chaleur humainenécessaire, selon la sexagénaire car "lorsque l'on prendsa retraite, on est coupé du monde du travail et cesactivités permettent de garder contact avec d'ancienscollègues, de rencontrer des gens et de sortir de chezsoi. Bref, une vie sociale". Consciente des enjeux à venirau sein de l'entreprise ferroviaire, Nuria ne cache passon inquiétude face aux futurs découpages de la SNCF,posant la question du devenir du patrimoine cheminot." Les CER n'existent que depuis 1982 et j'espère qu'ilsvont perdurer. C'est à travers eux qu'existent toutes cesactivités sportives, culturelles et associatives". Elleassure suivre de près l'actualité de la SNCF.

Jeune retraitée, Nuria SENTENAC fréquente lasalle de musculation d'Ivry Champs Dauphin. Adeux pas de chez elle, à moindre coût et dansune ambiance conviviale, l'ancienne cadreSNCF souhaite y entretenir sa forme physique.

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Portraitd’une utilisatrice




LOCAUXASSOCIATIFS

Sur la région d’Ile de France, jusqu’à une certaineépoque, deux salles de spectacle cohabitaient : lethéâtre Valhubert, en gare d’Austerlitz, géré par leCER de Paris Rive Gauche et le théâtre Traversière,tout à côté de la gare de Lyon situé dans le périmètred’intervention du CER de Paris Sud –Est.

Le théâtre Valhubert a, pendant plus de 50 ans, ac-cueilli dans ses murs la Compagnie Dramatiquel’Equipe, association cheminote affiliée à l’Union Ar-tistique et Intellectuelle des Cheminots Français(UAICF) et rattachée au CER de PRG.

Théâtre Valhubert...

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Le rideau ne doit pas être baissé...

Fin 2000, le théâtre Valhubert ferme définitive-ment ses portes, la SNCF ayant vendu l’immeublel’abritant.

Les élus du CER PRG, fervents défenseurs de l’accèsà la culture pour tous, se sont alors continuellementbattus, avec l’appui du milieu associatif cheminotnotamment, pour que la SNCF s’engage à reconsti-tuer ce théâtre au cœur de la gare d’Austerlitz.

En attendant la reconstitution de cet espace cul-turel - garantie par Louis Gallois, alors présidentde la SNCF - et pour éviter toute interruption d’ac-tivité, plusieurs solutions furent trouvées commecelle d’un ancien gymnase transformé en théâtreprovisoire : le théâtre du Chevaleret, de 2002 à2008.

F O C U S




En 2008, du fait de projets immobiliers etd’urbanisation de la ville de Paris, le théâtre Chevaleretfut démoli. C’est alors que la direction SNCF a proposéaux élus du CER de Parsi Sud-Est et de Paris RiveGauche de mutualiser ensemble l’utilisation du théâtreTraversière. S’engageant, en contrepartie, à y faire desrénovations et transformations.

Depuis 2009 et jusqu’au mois de juin de cette année,le théâtre Traversière vous propose une programmationdiverse et variée où nos associations culturellescheminotes et quelques artistes, connus et moinsconnus, se produisent.

Depuis la fin 2004, la SNCF a vendu l’immeubleTraversière pour ensuite le relouer. Aujourd’hui elle faitle choix de déménager ses services à St.-Denis. De soncôté, le propriétaire des lieux demande des sommesexorbitantes pour maintenir et isoler le théâtre du restedu bâtiment, sommes que ne veut pas engagerl’entreprise. Ainsi, à nouveau, c’est à cause des choixde la SNCF que les CE parisiens vont se retrouver sanssalle de spectacle et de culture à la fin du mois de juin !

Pour vos élus, il est toujours aussi inconcevable quel’activité s’interrompe et que ce lieu ne soit pasreconstitué ailleurs.

Vos élus revendiquent donc sa reconstitution et unesolution provisoire le temps de celle-ci. C’est tousensemble que nous devons porter ces revendicationspour gagner le maintien de la culture et de sonexpression au sein de l’entreprise, au bénéfice de tousles cheminots et de leurs familles.

La nécessité de défendre le patrimoine CE pours’assurer du maintien d’activités culturelles etsociales est encore une fois démontrée ici !

PPMonsieur Gallois, PDG de la SNCF : «Je puisvous assurer que si, pour des raisons tenant àsa propre organisation, la SNCF s’est engagéedans une procédure de cession de cetimmeuble (Valhubert), elle a toujours pris enconsidération l’existence d’un théâtre dans leslieux ! Je vous confirme donc que, le momentvenu, des dispositions seront étudiées en vued’assurer un maintien de l’activité...»Courrier adressé au président général de l’UAICF, le 21janvier 1999.

Théâtre Traversière

on ne doit rien lâcher !


La baisse constante des effectifs,la stagnation des salaires ont

bien évidemment pourconséquence une diminution de

la dotation reversée au CER,alors que dans le même temps,

les attentes des cheminots,relatives aux activités

sociales, sont en constanteaugmentation.

arole d’éluearole d’éluePP

La dotation desactivités sociales1,721 % de la masse salariale

LESMOYENSFINANCIERS

Lesaviez-vous ?Il est plusqu’urgent,comme lerevendiquel’ensemble desélus du CER, que la dotationsoit portée à 3% de la massesalariale desactifs et 1% despensions desretraités pour lebudget desactivitéssociales.

Liliane MÉRITETPrésidente

de la Commission Activités Sociales


Un des taux les plus faibles comparés à ceux d’autres grandes entreprisescomme la nôtre !

Cette dotation est versée par la SNCF au CER qui, à son tour, en reverse34,10 % au Comité Central d’Entreprise pour la gestion des activitéssociales à caractère national (les centres de vacances pour les enfants,les maisons de vacances familiales, la bibliothèque centrale de prêt et leservice du livre). En procédant ainsi n’importe quel cheminot de France aaccès aux activités sociales nationales de manière équitable.

Le reste de la dotation sert au CER à développer des activités de proximitéporteuses d’émancipation, de citoyenneté, de développement de l’espritcritique comme les loisirs, la culture, les activités sportives…

L’objectif des élus est la satisfaction des besoins des cheminots et de leursfamilles. Pour y répondre, ils ont à cœur de mettre sur pieds un éventaild’activités de qualité qui soit riche tant par leur contenu que par leurdiversité.

Pour satisfaire ces attentes, il est aussi impératif que les élus du CER aientun patrimoine social de qualité, moderne et conforme aux besoins descheminots.


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Le CER gère un patrimoine social que l’entreprise lui atransféré pour lui permettre d’exercer ses missions etprérogatives dans le domaine des activités sociales.

Le CER entretient ce patrimoine au même titre que le feraitun locataire. Une partie de la dotation issue du 1,721% dela masse salariale lui sert à assurer cet entretien.

De son côté, l’entreprise reste propriétaire de cepatrimoine. A ce titre, elle est soumise aux charges dupropriétaire vis-à-vis de son locataire. Mais force est deconstater que, d’année en année, l’enveloppe attribuéepour ces dépenses est de moins en moins importante. Ellefond comme neige au soleil !

Soyons offensifs : élus et cheminots, nous devons obtenirde la direction de l’entreprise qu’elle prenne pleinementen charge l’entretien et le renouvellement du patrimoinesocial.

Car l’enjeu est grand : sans patrimoine social, plusd’activités CE possible !

Avec la mise en œuvre de la loi portant sur la réformedu ferroviaire et votée le 4 août 2014, de nouveaux CEvont voir le jour, les CE existants vont avoir leurpérimètre géographique et de compétences modifié.L’entreprise risque de chercher à redistribuer lepatrimoine social à la baisse.

De même, lors de travaux engagés, et notammentlorsqu’il s’agit de rénover des gares comme cellesd’Austerlitz ou de Montparnasse, l’entreprise en profitepour reconstituer les mètres carrés sociaux en lesréduisant.

Dans la période particulière et inédite que nousvivons dans notre entreprise en grandemutation - et alors même que nos dirigeantsnous disaient que rien n’allait changer avec laréforme du ferroviaire - soyons vigilants etmettons en place une veille constante afin des’assurer, qu’au même titre que nos mètrescarrés de travail, nos mètres carrés sociaux,garants d’une pérennité de nos activitéssociales, soient préservés.


projet2 tissu associatif mise en page 1 07/04/2015 15:40 ... · directeur de publication gérard...

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