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http://www.servicesalapersonne.gouv.fr L’ÉVÉNEMENT Plus que toute autre population, les personnes âgées sont souvent victimes d’un ami sournois : leur propre domicile. Cette vulnérabilité a incité les pouvoirs publics à lancer un vaste programme de mise en sécurité du domicile des seniors. Les intervenants des services à la personne sont le vecteur de cette politique de prévention. Lire p.2 ACCIDENTS DOMESTIQUES : MIEUX VAUT PRéVENIR QUE GUéRIR Lire p.3 CÔTÉ PRO L’apprentissage, une formule d’avenir L’alternance, priorité des pou- voirs publics, est un bon moyen d’attirer des jeunes de 16 à 25 ans dans un secteur qui crée de l’emploi et où il y a besoin de se professionnaliser. Lire p.4 PRèS DE CHEZ VOUS Toulouse, capitale des services à la personne en mars La ville rose accueille la se- conde édition d’un salon dédié à ce secteur en plein boom en Haute-Garonne. Lire p.4 FOCUS MÉTIER Familles rurales questionne les seniors L’association est chargée, parmi d’autres, de remplir la grille de repérage des risques d’accidents domestiques. Elle nous fait part de son expé- rience sur le terrain, auprès des personnes âgées. ANSPnews Mars 2011 Le 31 mars prochain, l’ANSP inaugurera un tout nouveau cycle de conférences au Club Confair, à Paris. Baptisées tout simplement «les rencontres de l’ANSP», ces conférences bimensuelles ont pour objectif de partager avec vous des informations, de susciter des échanges de points de vue, de vous offrir des regards neufs sur les services à la personne. La première de ces conférences est dédiée aux résultats du baromètre d’image 2011 des services à la personne, qui a été réalisé cette année par l’institut LH2. Comment les Français, utilisateurs ou non de services à la personne, voient-ils le secteur, ses acteurs économiques, les salariés qui le composent ? Comment cette image a-t-elle évolué depuis la précédente édition, réalisée en février 2010 ? Je ne doute pas que chacun d’entre vous s’est un jour interrogé sur cette perception, et je vous propose de venir en discuter jeudi 31 mars, au Club Confair. Vous êtes les bienvenus aux «Rencontres de l’ANSP». Par Joachim Soëtard, Directeur de la communication et du marketing de l’Agence nationale des services à la personne sseniors.com

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http://www.servicesalapersonne.gouv.fr

L’ÉVÉNEMENT

Plus que toute autre population, les personnes âgées sont souvent victimes d’un ami sournois : leur propre domicile. Cette vulnérabilité a incité les pouvoirs publics à lancer un vaste programme de mise en sécurité du domicile des seniors. Les intervenants des services à la personne sont le vecteur de cette politique de prévention. Lire p.2

Accidents domestiques : mieux vaut prévenir que guérir

Lire p.3

CÔTÉPRO

L’apprentissage, une formule d’avenirL’alternance, priorité des pou-voirs publics, est un bon moyen d’attirer des jeunes de 16 à 25 ans dans un secteur qui crée de l’emploi et où il y a besoin de se professionnaliser.

Lire p.4

prèsdeChezVOus

toulouse, capitale des services à la personne en marsLa ville rose accueille la se-conde édition d’un salon dédié à ce secteur en plein boom en Haute-Garonne.

Lire p.4

foCusMÉTiER

Familles rurales questionne les seniorsL’association est chargée, parmi d’autres, de remplir la grille de repérage des risques d’accidents domestiques. Elle nous fait part de son expé-rience sur le terrain, auprès des personnes âgées.

ANSPnewsMars 2011

Le 31 mars prochain, l’ANspinaugurera un tout nouveau cyclede conférences au Club Confair, àparis. Baptisées tout simplement«les rencontres de l’ANsp», cesconférences bimensuelles ontpourobjectifdepartageravecvousdes informations, de susciter deséchangesdepointsdevue,devousoffrir des regards neufs sur lesservicesàlapersonne.

Lapremièredecesconférencesestdédiéeauxrésultatsdubaromètred’image 2011 des services à lapersonne, qui a été réalisé cetteannéepar l’institutLh2.Commentlesfrançais,utilisateursounondeservicesàlapersonne,voient-ilslesecteur,sesacteurséconomiques,lessalariésquilecomposent?Commentcette imagea-t-elleévoluédepuisla précédente édition, réalisée enfévrier2010?

Jenedoutepasquechacund’entrevouss’estunjourinterrogésurcetteperception,etjevousproposedevenirendiscuter jeudi31mars,auClubConfair.Vousêteslesbienvenusaux«rencontresdel’ANsp».

Par Joachim Soëtard, directeurdelacommunicationetdumarketingdel’Agencenationaledesservicesàlapersonne

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PARIS - PORTE DE VERSAILLESDU 24 AU 26 MARS 2011

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Le rendez-vous incontournable des + 50 ans

Projet2_Mise en page 1 16/02/11 12:04 Page1

Accidents domestiques : mieux vaut prévenir que guérir

L’ÉVÉNEMENT

ANSPnewsMars 2011

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Home sweet home ? Pas si sûr pour le troi-sième âge. Chaque année, 9 000 personnes âgées décèdent à la suite d’une chute, dont plus de 70% à leur domicile (selon l’Institut de veille sanitaire). Une mortalité silen-cieuse, bien plus élevée que celle due aux accidents de la route par exemple, alors qu’un minimum de précautions permettrait assez facilement d’en diminuer l’ampleur.

Pour infléchir ces statistiques alarmantes, Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’emploi et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tou-risme, des services et de la consommation ont lancé en septembre 2010 un programme de mise en sécurité du domicile des per-sonnes âgées. Cette opération associe l’ANSP, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) et plusieurs acteurs du secteur.

G A cette fin, un « Outil de repérage des risques d’accidents domestiques » a été mis à la disposition des aides à domicile.Elaboré par les acteurs des services à la personne, il est en cours d’expérimentation dans plusieurs régions de France avec le concours de nombreux partenaires.Il détaille pièce par pièce les aménagements à prévoir. « Il ne s’agit pas de démonter tous les escaliers ni de mettre des ascenseurs partout. Il faut être pragmatique afin d’ap-porter les réponses adaptées », souligne Matthias de Chassey, chargé de mission services à la personne au sein de Familles Rurales. Son association s’implique dans sept départements-tests, aux côtés de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Son action court jusqu’en juin 2011.

Plus de détails dans notre rubrique Focus Métier

Ce programme prévoit trois niveaux d’inter-vention en fonction de la dangerosité virtuelle du foyer. Le premier niveau demande sim-plement d’appliquer des mesures de bon sens, comme rouler un tapis ou pousser un meuble encombrant. Le deuxième niveau requiert la réalisation de petits travaux, tels que la fixation d’une barre d’appui dans la douche ou l’installation d’un allumage

automatique la nuit. Enfin, le troisième et dernier niveau exige de prendre des mesures beaucoup plus lourdes. On procédera par exemple à l’installation d’un monte- escalier.

G Les petits travaux de bricolage entrent dans le champ des services à la personne. A ce titre, la personne âgée qui fait appel à un organisme agréé qualité pour les réaliser bénéficie, si elle est imposable, d’une réduc-tion ou d’un crédit d’impôt égale à 50 % des sommes restées à sa charge. Cette réduc-tion vaut aussi pour le repérage des risques effectué par le même type d’organismes. Ces prestations peuvent être de surcroît payées en Cesu préfinancé.

Matthias De Chassey , chargé de mission services à la personne au sein de Familles Rurales

Matthias de Chassey, de Familles Rurales, estime que le responsable de secteur est le mieux placé pour effectuer cet état des lieux en profitant de la « relation de confiance » qu’il a tissée avec les occupants. Un travail de pédagogie est souvent indispensable, car beaucoup de personnes âgées « se sentent en sécurité chez elles et n’ont pas conscience des risques ». Mais l’expérience montre que cet exercice de persuasion porte ses fruits et que le senior se laisse ensuite guider avec plus de confiance.« C’est un rapport gagnant-gagnant entre l’intervenant à domicile et le bénéficiaire, estime le chargé de mission de Familles Rurales. Un programme où l’intérêt écono-mique se conjugue avec l’intérêt humain, en ce sens où l’installation d’une barre d’appui ou d’un tapis antidérapant coûte moins cher qu’une hospitalisation. »

« Il ne s’agit pas  de démonter tous les escaliers ni de mettre  des ascenseurs partout. » 

G PRATiQuEZoom sur « Prévenir les risques d’accidents au domicile des personnes âgées » sur le site de l’ANSP.

Familles rurales : www.famillesrurales.org

Site dédié de l’INC (Institut national de la consommation): www.stopauxaccidentsquotidiens.fr

Outil d’autoévaluation: www.e-securisation.com

G un appartement témoin au salon des seniors Laquestiondumaintienàdomiciledespersonnesâgéesaétél’unedesthé-matiquesfortesabordéesaucoursdela13eéditiondusalondesseniorsquis’esttenudu24au26marsàlaportedeVersaillesàparis.Aucœurdudis-positif,l’appartementtémoininstalléavec leconcoursde l’ANspetde laCommission de la sécurité desconsommateurs(CsC).Ilapermisauxvisiteursd’appréhender les risquesencourus par les personnes âgéesdans leur foyer et les solutions depréventionàmettreenœuvrepoursécuriserlelogementetfavoriserlemaintienàdomicile.

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CÔTÉPRO

L’apprentissage, une formule d’avenirG L’alternance, priorité des pouvoirs publics, est un bon moyen d’attirer des jeunes de 16 à 25 ans dans un secteur qui crée de l’emploi et où il y a besoin de se professionnaliser.L’apprentissage a le vent en poupe. Et le gouver-nement a fixé le cap : un jeune sur cinq poursuivant des études devra le faire par la voie de l’alternance à l’horizon 2015. Le gouverne-ment considère en effet l’alternance comme « une des voies d’excellence d’insertion sur le marché du travail ».

Le secteur des services à la personne s’intéresse vivement à l’apprentissage et est partie prenante dans son développement: il peut apporter une réponse au vieillissement de ses effectifs et au besoin de qualification de ses employés.

G « Plus de la moitié de nos salariés ont plus de 50 ans, rappelle Monique Bosquain, responsable de la profession-nalisation à l’ANsP. Le renouvellement de cette population est à anticiper pour la décennie à venir. Il est impor-tant de faire venir des jeunes sur ce secteur, de les former et de leur proposer de réels parcours professionnels. »

Avec le regain d’intérêt qu’il suscite, l’appren-tissage apparaît comme un bon moyen d’attirer des jeunes dans des métiers pour lesquels les besoins en recrutement sont réels et en parti-culier en main d’œuvre qualifiée.

En ce qui concerne cette voie d’accès, les pos-sibilités offertes aux jeunes semblent aujourd’hui encore un peu limitées. Peu de centres ou de sections d’apprentissage pour les métiers des services à la personne existent actuellement.

« Sur l’ensemble de la France, 145 places sup-plémentaires ont été ouvertes à la rentrée 2010

dans les sections de formation d’apprentis » (1), indique Monique Bosquain. Il reste donc encore du chemin pour développer l’alternance dans le secteur.

C’est pourquoi, l’ANSP a signé en août 2010 une convention de partenariat avec la Fesp (Fédération du service aux particuliers). L’idée : ouvrir des sections spécialisées dans les CFA déjà existants, voire créer un centre de forma-tion dédié aux métiers des services à la personne dans chaque région.

G L’ANsP sera conduite à prendre des initiatives fortes courant 2011 pour aider au développement de l’alternance dans le secteur. Pour connaître les filières permettant d’accéder à ces métiers, il faut se référer à la liste des certifications professionnelles figurant sur le site de l’ANSP. Pour 2010, les principaux diplômes préparés sont la mention complémen-taire de l’aide à domicile, le CAP petite enfance et le BTS SP3S. Ils couvrent l’aide à domicile, la petite enfance et l’encadrement. Les demandes d’apprentissage relèvent en grande partie du niveau V (CAP) à hauteur de 80% et 15% sur le niveau d’encadrement (bac + 2).

(1) 145 places sont actuellement disponibles dans les CFA, en Basse-Normandie (30), en Aquitaine (30), en Ile-de-France (15), en Paca (25), en Franche-Comté (15) et en

Rhône-Alpes (30).

L’avisdeMonique Bosquain, responsabledelaprofessionnalisa-tionàl’ANsp

«Lesemploisdesservicesà laper-sonnesontdesemploisdeproximité.parconséquent l’ouverturedesec-tions spécialisées doit se faire enfonctiondesbesoinslocaux.C’estuntravail que l’ANsp conduit enconcertationaveclesministèrescer-t i f i c a t e u rs , le s fé d é ra t i o n sprofessionnelles,lesorganismespari-tairescollecteursagréés(opca)etbiensûr les régions, qui sont l’écheloncompétent en matière d’apprentis-sage.onsentque les jeuneset lesentreprisessontdemandeurs.pourlesjeunes,lesdébouchéssontquasiassurés.Ainsi,àl’Iserpd’Alençon,96% des apprentis obtiennent leurdiplômeet93% trouventdu travaildanslessixmois.L’apprentissageestaussiunefaçonpoureuxdevoirsilemétierleurplaît.»

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prèsdeChezVOus

toulouse, capitale des services à la personne en marsG La ville rose a accueilli la seconde édition d’un salon dédié à ce secteur en plein boom en Haute-Garonne.

« Lorsque nous avons été missionnés en 2006 à Toulouse pour mettre en place la loi Borloo, on dénombrait 133 structures de services à la personne en Haute-Garonne. Aujourd’hui, 728 sont agréées », se félicite William Benbarek, chargé de mission services à la personne dans le département. « Et contrairement à d’autres territoires où les services à la personne repo-sent encore en grande majorité sur les associations et les CCAS, la métropole tou-lousaine se caractérise par un nombre important de créations d’entreprises », pré-cise l’adjoint de la déléguée territoriale de l’ANSP, Fabienne Gibou-Pons(1). Ce dyna-misme s’est traduit par la tenue d’un salon consacré aux services à la personne dans la cité des violettes.

G La seconde édition de cette manifestation organisée par la société Top 7 s’est déroulée les 25 et 26 mars au Centre de congrès.

L’an dernier, cet événement avait drainé plus de 3 000 visiteurs autour d’une soixantaine d’exposants. Après ce succès de démarrage, William Benbarek avait apprécié la diversité des publics présents. « On a pu observer une bonne répartition entre professionnels, sala-riés, particuliers, porteurs de projet et demandeurs d’emploi. »

L’ANSP est partenaire du salon toulousain. Son stand a accueilli notamment la forma-tion délivrée à l’IUT de Blagnac, dite 2A2M (Aide et assistance pour le monitoring et le maintien à domicile). La manifestation a été aussi l’occasion pour la délégation territo-riale de présenter les fruits de quatre années de travail : un dossier très complet sur les cinq grandes catégories de risques profes-sionnels. Cet outil de prévention a été réalisé avec l’ensemble des partenaires sociaux du département (employeurs, syndicats de sala-riés, fédérations…).

« Le salon nous sert de vitrine, souligne William Benbarek. Il véhicule une image positive et montre que les services à la per-sonne sont un secteur professionnel à part entière. » Un secteur qui emploie 10 000 sala-riés en Haute-Garonne et bénéficie à 40 000 personnes.

(1) Fabienne Gibou-Pons est directrice adjointe de l’unité territoriale 31 de la Direccte Midi-Pyrénées.

Pour en savoir plus sur le salon : www.services-personne-toulouse.fr

« Le salon véhicule une image positive et montre que les services à la personne sont un secteur professionnel à part entière. »William BenbarekChargé de mission services à la personne en Haute-Garonne.

G 4 pôles, 13 ateliersLe salon a été organisé autour dequatregrandspôles:lesservicesàlafamilleetdelaviequotidienne,l’aideàdomicile,lesconseilsetservicesauxprofessionnels,lesinstitutionsetser-vicespublicsouparapublics.

entre60et80exposantsétaientpré-sents. Treize ateliers, dont troisanimés par l’ANsp, et une grandeconférenceontrythmécesdeuxjour-néesdontl’entréeétaitgratuite.

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Familles rurales questionne les seniors

stéphanie Turumel Cindy PerretCoordinatrice ressources Assistante technique - humaines - Familles Familles ruralesrurales

G L’association est chargée, parmi d’autres, de remplir la grille de repérage des risques d’accidents domestiques. Elle nous fait part de son expérience sur le terrain, auprès des personnes âgées.Stéphanie Turumel et Cindy Perret sont respec-tivement coordinatrice ressources humaines et assistante technique à la Fédération départe-mentale Familles rurales de l’Indre.

A elles deux, elles ont déjà visité une vingtaine de logements dans le cadre du programme de mise en sécurité du domicile des personnes

âgées (voir aussi notre rubrique Evénement). Les 26 secrétaires cantonales de l’association ont pour objectif d’effectuer 500 états des lieux dans le département durant toute la durée de l’expérimentation.

« Globalement, l’opération se déroule plutôt bien, estiment les deux femmes. La plupart des per-sonnes âgées jouent le jeu et acceptent de faire visiter l’ensemble de leur habitation, même si certaines d’entre elles sont de prime abord réfractaires à la démarche.

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C’est compréhensible, car on entre dans leur intimité, au risque de heurter leur pudeur et de renvoyer d’elles l’image d’une personne vieillis-sante qui a perdu une partie de son autonomie. »

G Les intervenantes doivent par consé-quent s’armer de psychologie et de pédagogie, en évitant « d’entrer avec des gros sabots ». « Mais toutes les personnes que nous visitons nous connaissent bien », souligne Cindy Perret, ce qui facilite bien sûr la tâche. La présence ou l’assistance de la famille ou du médecin traitant peut aussi débloquer la situation, notamment pour passer à la phase de réalisation des travaux.

Les investigations auxquelles se sont livrées les deux salariées de Familles rurales n’ont pas révélé à ce jour de problèmes majeurs. C’est ici une rampe à installer dans un escalier, là une baignoire à remplacer par une douche, pour ne citer que les interventions les plus lourdes. « Il m’est arrivé aussi de retrouver des aliments périmés dans un réfrigérateur ou un tuyau de gaz qui aurait dû être remplacé depuis longtemps », indique Cindy Perret. Celle-ci relève au passage que toutes ces observations permettent de mieux connaître les personnes aidées et de découvrir parfois leurs difficultés.

D’abord rebutées par la lourdeur apparente du questionnaire, les deux femmes se sont vite rendu compte qu’il était relativement facile à administrer. « Une fois que l’on a fait une pièce, on a compris la logique de l’enquête. » En une demi-heure ou trois quarts d’heure, le tour du propriétaire est fait.

« La plupart des personnes âgées jouent le jeu et acceptent de faire visiter l’ensemble de leur habitation. »

stéphanie Turumel Cindy PerretCoordinatrice ressources Assistante technique - humaines - Familles Familles ruralesrurales

LeChIffre Du MOis

EN BREF

Des technologies pour l’autonomieLe groupe mutualiste Malakoff Médéric (retraites complémentaires et assurances) lance la seconde édition de ses Prix Technologies pour l’Autonomie. Ouvert à toute personne physique ou morale, ce concours récompense les projets améliorant la qualité de vie et l’autonomie des personnes âgées à leur domicile en s’appuyant sur des solutions technologiques.Les documents permettant de concourir sont disponibles sur le site du groupe:www.malakoffmederic.com

Du nouveau sur le site de l’anSpLa rubrique « communauté professionnelle » s’enrichit de quatre nouvelles fonctionnali-tés qui renforcent sa vocation de réseau social :

- Des suggestions de contacts et de groupes liées aux sujets de prédilection de chaque membre.

- Une boîte à idées où les membres peuvent apporter leurs réflexions ou suggestions. La communauté aura la possibilité de voter pour ou contre les idées exprimées, et les

mieux notées d’entre elles pourront faire l’objet d’un examen de la part de l’ANSP.

- Des informations pratiques : carnet d’adresses utiles où le membre pourra ajouter ses propres contacts à la façon d’un aide-mémoire.

- Une aide au repérage des recruteurs. Chaque employeur qui embauche se signalera par un petit pictogramme.

foCusMÉTiERFamilles rurales questionne les seniors

65%C’estlepourcentagedessalariésdesservicesàlapersonnequiseconnectentrégulièrementàInternet.(sourceBipe).

ANSPnewsMars 2011

6 directeurdepublication:olivierWickers,rédactriceenchef:sarahCassonerédacteur:AgenceInfo,Conception-réalisation:plancréatifandco.

Les Rencontres de l’ANSP

Le jeudi 31 marsClub Confair - ParisA l’occasion de cette première édition des Rencontres de l’ANSP, Joachim Soëtard, directeur du marketing et de la communi-cation et Jean-François Leviennois, président directeur général de LH2 présen-teront les résultats du baromètre d’image des services à la personne.

Inscription obligatoire auprès de Floriane Havard: [email protected]

Les Jeudis des Services à la personne : « Construire et développer un plande prévention des risques professionnels : méthodes et outils »

Le jeudi 31 mars à 18hisRP, 9 bis rue du Bouquet Longchamp 75116 Paris

Ouverte à tous et gratuite, cette rencontre accueillera Eric Cattaruzza, Responsable de formation à la Direction des risques profes-sionnels, du handicap et de l’action sanitaire et sociale de la Cramif et Laurence Dumait, Formatrice à l’ISRP, spécialiste de la pré-vention des risques professionnels dans les SAP. Pour tout renseignement, contactez Emilie Coustheur :[email protected]

Salon des services à la personne

Les 13 et 14 maiLille Grand PalaisCette 2ème édition est organisée avec le soutien de la délégation territoriale du Nord et de l’ANSP.

Pour en savoir plus : www.salon-services-personne-lille.com

NE MANQuEZ PAs

EN BREF

Olivier Wickers nommé directeur général de l’anSpOlivier Wickers, j u s q u ’ a l o r s sous-directeur de l’ingénierie de l’accès et du retour à l’emploi à la délégation générale à l’em-ploi et à la for-

mation professionnelle, a été nommé, le 17 mars dernier, directeur général de l’Agence nationale des services à la personne (ANSP). Il succède à Bruno Arbouet.

Né le 25 mai 1960 à Bordeaux, Olivier Wickers est ancien élève de l’ENA Promotion F. Braudel (1985-1987) et diplômé en droit et en philosophie.

Administrateur civil hors classe du minis-tère de l’économie, il a d’abord exercé des fonctions au ministère des affaires sociales en particulier sur les questions d’intégration (réfugiés et demandeurs d’asile) et de financement et d’organisation du secteur social et médico-social (per-sonnes âgées, handicap, aide à domicile). Après une mobilité à la Cour des Comptes, il a rejoint dans les années 2000 le minis-tère de l’emploi où il a occupé les fonctions

de directeur de projet nouveaux services - nouveaux emplois, de sous-directeur de l’insertion et de la cohésion sociale, de sous-directeur de l’ingénierie de l’accès et du retour à l’emploi. Il a eu à piloter des programmes de contrats aidés, de finance-ment des missions locales et de l’insertion par l’activité économique. Dans un partena-riat avec la Caisse des dépôts et consignations, il a contribué à la création d’un réseau d’appui à l’emploi associatif (les DLA, dispositifs locaux d’accompagne-ment) et d’accompagnement et de financement de la création d’entreprise par les publics éloignés de l’emploi (NACRE).

G ET TOuJOuRsprofessionnelsdesservicesàlapersonne,inscrivez-voussurleréseausocialetdécouvreztouslesavantagesetfonctionnalités!