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Rapport de Mission EDA Projet TWIN2H Hôpital Préfectoral de SIGUIRI du 13 au 29 mai 2017 (mission 3) Référents experts Annyck Wostyn Cadre de Santé Monick Tapissier infirmière anesthésiste En préambule : Ce rapport est à 2 voix : Monick et Annyck. Nous avons travaillé le plus souvent ensemble à l'HPS et il nous est apparu plus judicieux de travailler ensemble pour le rapport… Contexte : Depuis 5 ans, les Enfants de l’Aïr œuvrent à l’amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux de Kankan et de Siguiri en Haute Guinée. Et depuis 2015, Expertise France a confié à notre association,

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Rapport de Mission EDA

Projet TWIN2H

Hôpital Préfectoral de SIGUIRI du 13 au 29 mai 2017 (mission 3)

Référents experts Annyck Wostyn Cadre de Santé Monick Tapissier infirmière anesthésiste En préambule : Ce rapport est à 2 voix : Monick et Annyck. Nous avons travaillé le plus souvent ensemble à l'HPS et il nous est apparu plus judicieux de travailler ensemble pour le rapport…

Contexte : Depuis 5 ans, les Enfants de l’Aïr œuvrent à l’amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux de Kankan et de Siguiri en Haute Guinée. Et depuis 2015, Expertise France a confié à notre association,

dans le cadre du Projet « Twin 2H » le rôle de « contribuer à l'amélioration de la gouvernance des hôpitaux de Kankan et Siguiri en matière d’hygiène hospitalière (HH) et de prévention et contrôle des infections (PCI), afin d’assurer la sécurité des patients et des soignants ». Notre action lors de cette mission s’insérait dans ce projet dont les Termes de Référence sont rappelés ci-dessous. Rappel des Termes de Référence :

Résultats attendus :

R1 : La gouvernance des systèmes de santé en matière d’hygiène hospitalière est renforcée R2 : Les connaissances, les attitudes et les pratiques d’hygiène et de PCI sont renforcées R3 : Les mesures et les conditions d’hygiène dans les structures sanitaires ciblées sont améliorées R4 : Un système de suivi et d’évaluation de l’hygiène hospitalière sur les sites est fonctionnel

Objectif de la mission :

Assurer la continuité des actions mises en place en hygiène hospitalière par les missions précédentes

dans le cadre de la coopération hospitalière française et les hôpitaux de Kankan et Siguiri dont :

- l’appui à une meilleure gouvernance des systèmes de santé en matière d’hygiène hospitalière - la formation in situ par le compagnonnage pour la mise en place des bonnes pratiques en

hygiène hospitalière (HH) - l’accompagnement pour l’élaboration et l’application de protocoles de soins - la collecte, le suivi et l’évaluation des indicateurs d’hygiène hospitalière qui auront été identifiés

Dans le cadre du suivi des actions entreprises sur Kankan et Siguiri : - Rencontre et présentation de la mission au DG.

- Réunion avec les CHS, bilan de leurs activités (nombre de réunion en fonction avec la cible,

trimestrielle à Siguiri et vérification d’un CR écrit, évaluation du PAO, autres…

- Réunion avec les groupes de travail, idem, point sur leurs activités (déterminer les freins si

existants)

- Suivi de l’ICSHA

- Suivi du tableau des indicateurs

- Faire un point sur la gestion des intrants (l’impact de l’utilisation des outils en cours)

- Points sur les validations définitives des protocoles et évaluation pour ceux déjà diffusés

- Poursuivre les quick-audits afin d’avoir des observations complémentaires notamment sur

Siguiri (observance insuffisante pour faire une analyse des pratiques).

Déroulement chronologique :

- Samedi 13 mai, arrivée à Bamako

- Dimanche 14 mai, voyage Bamako-Siguiri-Kankan

- Lundi 15 mai, participation au Staff, présentation de l’équipe, puis tour/découverte de l’hôpital

et du CETEPI rencontre avec les médecins chefs et les responsables de service. Discussion

avec M. Bérété, SG de l’hôpital.

- Mardi 16 mai, Staff, travail en médecine, entretiens avec des infirmières, discussion avec le

docteur Dramé, pharmacien

- Mercredi 17 mai, staff, travail en pédiatrie, entretiens avec des infirmières, préparation de la

réunion du Comité d’Hygiène

- Jeudi 18 mai, staff, réunion avec le Comité d’Hygiène et les référents (cf CR en annexe),

nettoyage hebdomadaire des extérieurs de l’hôpital

- Vendredi 19 mai, staff. Formation PCI organisée par M. Yaya Touré pour les nouveaux

personnels

- Samedi 20 mai, tour dans les services, l’après-midi, marché.

- Dimanche 21 mai, repos (bien mérité !)

- Lundi 22 mai, staff, réunion avec le groupe AES, travail en chirurgie, pansements, formation au

protocole de pose de sonde urinaire. Maternité l’après- midi,

- Mardi 23 mai, staff, formation à la pose de la sonde urinaire, respect de l’asepsie. Après-midi,

recherche d’informations, passage dans les services

- Mercredi 24 mai, courses aux photocopies et aux personnes à rencontrer…

- Jeudi 25 mai, journée anniversaire de la création de l’OUA, jour férié et chômé.

- Vendredi 26 mai, staff, visite de madame Sandrine Segot, coordinatrice du projet TWIN 2H.

- Samedi 27 mai retour sur Bamako

- Dimanche 28 mai, envol vers la France.

Lors du premier staff le lundi, l’équipe s’est présentée et a expliqué les objectifs de la mission et notre façon de travailler… Puis, dans chaque service, nous avons repris les présentations et expliqué comment nous pensions accompagner le personnel infirmier (en compagnonnage suivant les recommandations de EDA). S’en suivait une période d’observation, avec le référent hygiène ou la responsable de service s’ils étaient disponibles, puis un débriefing était fait avec l’opérateur et enfin une formation à une meilleure réalisation de l’acte était effectuée, si possible de suite dans la salle de soin. Vu l’activité des services en ce mois de mai et le grand nombre de patients arrivant pour des soins, il nous est apparu plus judicieux d’organiser des formations en salle de staff pour des « échantillons » de personnel de chaque service, les « erreurs » remarquées étant les mêmes partout (fautes d’asepsie, friction des mains mal faite, préparation du matériel parfois aléatoire).

Le personnel Le personnel de Siguiri a subi d’importants changements avec l’affectation de nouveaux personnels titularisés, la mutation d’anciens nommés dans des centres de santé périphériques. Point positif : nomination d’infirmiers diplômés (AS) et de jeunes médecins dans tous les services, intégration d’ATS titularisés. Ces jeunes infirmiers sont demandeurs de formation complémentaire et désireux de mieux « faire ». Les « AS » (infirmiers diplômés, 3 ans d’étude après le bac), parlent bien français et nous nous comprenons bien. Difficulté : peu de ces nouveaux personnels étaient formés à la PCI et à l’hygiène, nous ne retrouvions pas les personnes avec qui nous avions travaillé lors des missions précédentes. Les responsables actuelles de service (infirmières) sont pour la grande majorité des ATS nettement moins bien formées que les AS, mais bénéficiant de l’expérience de l’ancienneté, elles se trouvent à diriger des personnes plus qualifiées à l’ambition importante. En annexe, la liste des personnels du HPS fournie par le Surveillant Général. Autre difficulté, évaluation des mêmes personnes en pré et post tests, les plannings nous étant assez abscons, il nous fut souvent impossible de revoir les mêmes personnes.

Le matériel

Quant au matériel… il fait toujours défaut. Si la chirurgie a reçu 2 chariots de soins en bon état, les autres services n’ont encore qu’un ou 2 plateaux pour faire les soins au lit du patient La pharmacie, en rupture de gants à usage unique, ne fournit que des gants stériles ou des gants gynécologiques que le personnel rechigne à utiliser. Beaucoup d’infirmiers achètent eux-mêmes leurs gants… D’après monsieur Dramé, pharmacien, la rupture est aussi au niveau préfectoral… C’est un énorme problème et une source de conflit latent entre les services et la pharmacie. De plus les gants sont utilisés de façon non réfléchie, ce qui entraine parfois un gaspillage de ce matériel rare. Les compresses pour la désinfection de la peau se découpent en 4, ce qui rend impossible une désinfection digne de ce nom. Chaque commande de SHA est honorée, idem pour le chlore des dilutions. Seul problème pour le chlore, la concentration peut être différente d’une commande à l’autre, difficile dans ce cas pour le personnel de s’y « retrouver ».. Les sondes vésicales à demeure n’existent que dans peu de taille à la pharmacie et très souvent les familles doivent faire le tour de la ville pour trouver la taille adéquate (surtout pour les enfants). En cas de problème lors de la pose, la sonde, même ayant été posée sur le lit est réutilisée… Bref, le personnel travaille souvent « avec des bouts de ficelle » et doit faire preuve d’imagination, et les règles de l’asepsie sont très souvent reléguées au « dernier des soucis ».

Les formations Des observations sous forme de « Quick Audit » nous ont renseigné sur les pratiques de soins et leurs points « faibles », elles nous ont permis d’adapter ensuite nos formations. Y manquait, je pense, un item sur la vérification de la prescription qui n’est pas encore systématique pour tout le monde. Il faut aussi (re)noter que ce ne sont pas forcément les « formés » qui ont été évalués dans un 2ème temps, vu le turn over du personnel… D’où d’ailleurs le peu observations post test… Autre remarque : les médecins sont moins bons élèves que les infirmiers et même les médecins EDA devraient participer aux formations car ensuite ils doivent montrer l’exemple. Dans chaque service, nous avons fait « sur le tas », au gré de nos « rencontres », des séances d’apprentissage de friction des mains (si elle est faite très souvent, elle est rarement correcte et efficace..) et d’enfilage de gants stériles (même les médecins font des erreurs d’asepsie). A l’observation des soins, il nous est apparu, outre le fait que l’asepsie était souvent en « option », que la différence entre propre et stérile n’était pas acquise. Des formations en salle de staff en fin de matinée ont été suivies par 39 personnes en 3 séances. Thèmes :

¶ Enfilage de gants stériles

¶ Pose de la sonde vésicale,

¶ Différence propre stérile

¶ Discussion sur les difficultés à organiser un soin

En annexe, tableaux des formations, des observations et du personnel ayant suivi les formations. En parallèle de ces activités de soins et de formations, nous avons, suivant les recommandations d’EDA, mené des entretiens avec certains personnels dans les services. But de ces entretiens, essayer de comprendre les difficultés aux changements de pratiques des soins afin de pouvoir adapter au mieux nos connaissances aux leurs et adapter nos appuis et nos formations. Une surprise pour nous : tous les personnels ont exprimé leur contentement de travailler à Siguiri et bien souvent ont manifesté une grande sympathie pour leur responsable de service. En annexe, les entretiens réalisés.

Points forts de cette mission

EDA est connu et reconnu à Siguiri. Les rapports entre la direction de l’hôpital, les responsables de service et les intervenants EDA sont bons, empreints de respect mutuel. Nous avons toute liberté pour circuler dans les services et organiser des formations une fois l’objectif de la mission détaillé au staff. L‘accueil est en général chaleureux (sauf exception) par le personnel lors des formations Les précédentes formations commencent à porter leurs fruits : les plateaux/chariots sont, en général, propres et le matériel nécessaire au soin souvent rassemblé (mais, parfois sans logique et sans véritable réflexion sur la particularité du soin). Le tri des déchets est effectif dans presque tous les services. Les sceaux à déchets sont bien étiquetés et vidés tous les jours (la maternité fait exception sur tous les points…). Les dilutions sont changées quotidiennement, elles sont « correctes » (si l’on ne prend pas en compte les différences de concentration initiale du chlore).

Bref nous pouvons travailler et certaines améliorations sont pérennes comme le nettoyage de la cour le jeudi par tous les services ou le grand nettoyage mensuel des services (même s’il n’est pas « codifié » et régulier) La nomination de personnel supplémentaire permet aux différents service une meilleure organisation des plannings et des soins. Le fait que ce soit un personnel jeune et motivé permet un certain optimisme quant à l’évolution de la situation.

Points à améliorer D’abord, les difficultés… Il y a les difficultés liées à notre façon d’intervenir, celles liées au contexte, et celles liées au personnel Difficultés liées à notre présence :

- Qu’on le veuille ou non, nous sommes un « poids » et nous sommes perçus comme des

« inspecteurs » (même si le personnel « jurera » le contraire devant nous). Nous évaluons,

nous prenons des notes et nous leur sollicitons des changements de pratiques… Certaines

responsables de service nous l’ont implicitement fait remarquer. Elles paraissaient

« indifférentes » à notre présence en salle de soin, il a fallu passer du temps avec elles, les

« amadouer », discuter de tout et de rien avant d’obtenir leur adhésion parfois toute relative

(en médecine et en pédiatrie par exemple)

- Nous voulons travailler en compagnonnage, mais nous ne connaissons pas grand-chose de

leurs difficultés de travail (les nuits sans électricité, l’absence d’eau à l’hôpital, le manque de

matériel, de gants, de crayons, de tout …). Nous aussi, nous devons faire preuve d’adaptation.

Difficultés liées au contexte :

- Il fait chaud, très chaud même, en ce mois de mai, on sue, on souffle, nous ne sommes pas à

« 100% » ! Les après-midi sont éprouvants et l’efficacité s’en ressent. Au retour du repas,

vraiment difficile de repartir dans les services (nous nous prenions 10 à 15 minutes de repos

dans notre salle)

- Les « coutumes » sont différentes, certaines réactions de nos collègues nous surprennent

(même après de longues années en Afrique), l’effort de comprendre sans juger est

indispensable, mais c’est un effort…

Difficultés liées au personnel : - La langue usuelle est le Malinké, le français est peu utilisé dans la pratique courante, en notre

présence tous font l’effort de le parler, mais certaines personnes (surtout les ATS) ne sont pas

à l’aise avec cette langue, pas toujours facile de se comprendre…

- Comme déjà signalé plus haut, les plannings qui nous « échappent » rendent difficile le

« suivi » des personnes avec qui nous travaillons un jour.

- L’intégration de nouveaux titulaires et les nominations extérieures au HPS ont modifié la

composition des personnels dans les services. Beaucoup de ceux que j’avais connus en janvier

sont partis vers d’autres horizons. Espérons qu’ils arriveront à mettre en pratique là où ils sont

les formations reçues. Mais dans les services, il a fallu quasi repartir à zéro…

Comment améliorer ces situations :

- S’interroger sur nos attitudes et nos comportements et être le plus professionnel possible

(d’où l’importance du « casting » et de la préparation)

- Savoir faire et savoir être…

- Reprendre les bases de la PCI en trouvant des astuces pour éviter l’impression de

« rabâchage » avec les infirmiers

- Accepter nos différences et en faire une richesse de travail en collaboration (les formations

dispensées à 2 voix avec Pelé en furent je pense un super exemple)

- Favoriser les améliorations des conditions de travail (eau dans les services de l’hôpital,

électricité systématique aux heures de nuit, matériel indispensable disponible…)

- Et.. faire preuve de patience…

Conclusion Par rapport aux termes de référence de la mission :

- l’appui à une meilleure gouvernance des systèmes de santé en matière d’hygiène hospitalière. C’est ce que nous nous sommes efforcées de faire. Mais en Maternité, cela nous est apparu impossible en l’absence de travaux préliminaires.

- la formation in situ par le compagnonnage la mise en place des bonnes pratiques en hygiène hospitalière (HH) fut notre façon de travailler. Les « bonnes pratiques » ne se décident pas par un « claquement de doigts », il faut du temps, de la patience et beaucoup d’explications…

- l’accompagnement pour l’élaboration et l’application de protocoles de soins : Formations à ces protocoles, mais mise en place très difficile, pour ne pas dire impossible pour la pose de sonde vésicale vu les conditions de travail et le manque de matériel. Chaque mission devra avoir comme objectif une amélioration de ces pratiques.

- la collecte, le suivi et l’évaluation des indicateurs d’hygiène hospitalière qui ont auront été identifiés. Indicateurs envoyés à Sandrine

- Rencontre et présentation de la mission aux DG respectifs . A Siguiri, le DG étant malade, ce

fut le docteur Magass, OPH qui fut notre interlocuteur . Il est à remercier pour sa disponibilité

et l’appui qu’il nous a sans cesse prodigué.

- Réunion avec les CHS, bilan de leurs activités (nombre de réunion en fonction avec la cible,

mensuel à Kankan, trimestrielle à Siguiri et vérification d’un CR écrit), évaluation du PAO,

autres… réunion avec le Comité d’hygiène, cf CR en annexe, évaluation du PAO refaite avec

Sandrine.

- Réunion avec les groupes de travail, idem, point sur leurs activités (déterminer les freins si

existants) Réunion faite lors de la réunion du comité d’hygiène puis avec le responsable du

groupe AES, mais, pas d’avancée depuis janvier…

- Suivi de l’ICSHA, données envoyées à Martine. Merci à monsieur Dramé pour sa disponibilité

lors de la mission, mais, encore beaucoup de travail à faire pour faciliter les relations

services/pharmacie

- Suivi du tableau des indicateurs, cf en annexe

- Faire un point sur la gestion des intrants (l’impact de l’utilisation des outils en cours). Outils en

place, mais efficacité relative, à travailler lors des prochaines missions sur ce point (qui rejoint

le suivi de l’ISCHA)

- Points sur les validations définitives des protocoles, et évaluation pour ceux déjà diffusé cf plus

haut

- Poursuivre les quick-audits afin d’avoir des observations complémentaires notamment sur

Siguiri (observance insuffisante pour faire une analyse des pratiques). Observations faites dans

la limite du possible… (45), tableaux envoyés à Sandrine et en annexe.

Les protocoles ne sont pas suivis à Siguiri, et à mon avis ils sont un peu « «utopistes » (désolée de cette franchise)… Je me suis appliquée à limiter les fautes d’asepsie lors de la manipulation de matériel stérile. Et.. tout n’est pas acquis par tous. Demander une désinfection de la peau en 4 temps alors que le manque de compresses est patent relève de l’utopie… Nettoyer/désinfecter le garrot qui n’est qu’un bout de tubulure devrait pouvoir se faire, mais dans la réalité ?? Je ne l’ai demandé que lorsque la tubulure/garrot paraissait sale… Par contre, je pense que la manipulation de matériel stérile, au moins, la façon d’ouvrir les emballages pour avoir un endroit où poser le KT en cas de besoin a été compris et devient effective pour certains AS qui en ont compris l’intérêt. L’enfilage de gants stériles a été source de beaucoup d’exercices. Peu de personnes (même parmi les médecins) savent le faire correctement, et une fois les gants enfilés, encore plus rares sont les personnes qui les utilisent correctement… La pose de sonde vésicale est, dans tous les services un « modèle » de propagation d’infection… Aucun personnel, médecin, AS, ATS, ni même le référent hygiène n’a réussi à la poser correctement sans faute d’asepsie. Le travail sera long….. Quant à la préparation cutanée de l’opéré… En conclusion, voyons le « bon côté » des choses.. EDA a encore beaucoup de travail, les missions sont encore utiles, et, je le pense durant encore quelques années…

« Paris ne s’est pas fait en un jour », le changement de comportement est une œuvre de très longue haleine !

ANNEXE 1

Entretiens avec le personnel infirmier Ces entretiens ont été réalisés en tête à tête, lors de discussions à «bâtons rompus » ou pour certains, en un peu plus « officiel » dans notre local. Nous demandions toujours l’autorisation de prendre des notes. Certaines parlaient spontanément de leur travail, de leurs difficultés, pour d’autres, il fallait les y amener et parfois poser des questions. Nous n’avons eu aucun refus d’entretien et souvent nous avons ressenti le plaisir de la personne de pouvoir nous parler librement. Nous avons privilégié les rencontres avec le personnel infirmier, sans toutefois faire de sélection « précise ». Il y a donc des AS et des ATS qui ont accepté de nous parler. Le temps a manqué pour travailler aussi avec les responsables de service (sauf l’entretien avec la responsable de médecine), pourtant leur avis eut été aussi intéressant à recueillir…. Idem pour les jeunes médecins dont certains recherchaient notre contact et avec lesquels nous avons pu discuter lors des formations en salle de staff. IL faudrait quasi une mission réservée à ce type de travail anthropologique… Médecine, infirmière DE stagiaire Infirmière DE diplômée en 2008 à Kindia. De 2008 à 2013, infirmière « stagiaire » à l’hôpital de Kindia Arrivée à Siguiri en 2013 avec son mari. Ils se sont connus lors de leurs études, mari Chimiste diplômé sans emploi, fait des « petits boulots » (dont chercheur d’or) pour vivre. 2 enfants de 4 ans et 6 mois. Voulait devenir médecin, mais lors de l’orientation n’avait pas les notes suffisantes, a donc été orientée vers les études d’infirmière. A demandé à travailler en médecine lors de son arrivée pour diversifier son expérience (pédiatrie et urgences à Kindia). Heureuse de son état d’infirmière car en tant qu’AS, elle effectue des évaluations de malades, est directement en contact avec les médecins. Il y a un respect réciproque entre nous. « Mais j’aimerai être titularisée, j’ai raté le concours, ce n’est pas facile d’apprendre en plus du travail avec les enfants à la maison ». Conditions de travail correctes même si le matériel manque, c’est un service où les ententes entre collègues sont bonnes. La responsable est « bien », « je m’entends bien avec elle ». Là où nous avons des problèmes c’est avec les familles des malades qui peuvent parfois être violentes (une collègue a reçu des coups d’une famille). Les améliorations possibles sont dans le matériel disponible. En ce moment, pas de gants, on demande aux familles d’en acheter et nous en achetons aussi. Pas de fiche de poste « j’ignore ce que c’est, à l’école on nous apprend à tout faire, ce n’est pas un problème ».

« Un problème pour nous, c’est la garde des enfants, il faut les amener au travail avec nous et ce n’est pas facile quand il pleure. Ma famille est fière de moi, et moi je suis fière d’être arrivée là car je viens d’une famille pauvre de village, je n’ai pas eu de soutien ». Moi je veux toujours apprendre, alors j’aime toutes les formations, mais on n’a pas toujours le matériel, et il n’y a plus l’eau, c’est difficile. » « Moi, je pense que je peux faire ce que j’apprends, mais pas si le matériel manque »

ATS titulaire en médecine, diplômé en 2007. A Siguiri depuis 2012 (auparavant à Koba) Voulait devenir médecin, mais notes trop basses au concours d’orientation, a fait ses études à Boké, veut encore progresser. Fier d’être infirmier, mais aimerait encore progresser et refaire des études. A participé au programme VIH. Et sa famille est fière de lui. Pour ses collègues qui l’appellent « le major », il est considéré comme ayant de l’expérience. Il aime le travail dans la cohésion avec ses collègues. L’entente avec les médecins est intéressante, on discute beaucoup. Le problème : le manque de matériel « on aimerait travailler mieux, mais on ne peut pas ; En ce moment j’achète mes gants ». Gagne 1million 200 FG et dépense 50000 FG de gants/semaine. Pour arriver à vivre, il donne des cours dans des écoles privées de la santé. Aimerait apprendre la réanimation. « Avec la responsable, ça va, elle fait son travail, elle prend les décisions, je les respecte ». « les formations c’est bien, mais parfois ce n’est pas possible de faire comme on a appris, il manque trop de choses et puis, tout le monde ne fait pas de la même façon, on ne peut pas imposer »

Responsable du service de médecine. Diplômée en 1981. A Siguiri depuis 2012, y a été nommée à sa demande car toute sa famille est d’ici. Elle sera à la retraite en 2018. Dans son service 22 stagiaires avec lesquelles elle a des relations extra hospitalières. Les stagiaires lui ont demandé de devenir leur « maman » de travail. Elle a accepté en leur offrant de la cola et les stagiaires lui apportent des plats lors des fêtes et du jeune. Elle n’a pas été formée à son métier, mais ne trouve pas cela grave car elle a appris au contact de son « ainée », comme sa suivante apprend avec elle. Elle a tout de suite trouvé sa place. Ne voit pas ce qu’elle pourrait faire mieux. « Pour les gardes, je prépare le matériel, je suis vigilante. Je remplis les registres ».. « Avec les médecins je m’entends bien, il n’y a pas de problèmes, même avec les nouveaux, ils me respectent ». Ses difficultés : le manque de consommables (gants). Rêve que son service reste le premier pour le tri des déchets et pour l’ambiance. « Si les gens sont contents de travailler ici, je suis contente ». Aimerait avoir des formations à l’extérieur de Siguiri pour retrouver d’autres personnes et pouvoir échanger. « Mais faire comme on apprend dehors ce n’est pas facile, il manque trop de choses et tout le monde n’apprend pas pareil » A noter qu’elle fut plutôt réticente à accepter l’entretien, trouvant toujours une excuse pour l’éviter, puis un soir, au cours d’une conversation anodine….

ATS Titulaire Diplômée en 2011, intégrée en 2017 et nommée à Siguiri. Son mari est resté à Kouria avec son fils de 4 ans, elle est venue avec sa fille de 6 mois. Mari professeur dans une école privée. A demandé à travailler en pédiatrie (après avoir été stagiaire en médecine durant quelques années) pour pouvoir soigner ses enfants. C’est son père qui lui a demandé de devenir infirmière, il est décédé, mais elle « soutient » sa maman. Elle a reçu un bon accueil à Siguiri et s’y plait malgré la difficulté de se trouver un logement. Pour le moment vit chez sa sœur dans une chambre. Dans le service « tout le monde s’entend bien et j’ai des copines à l’hôpital. Les conditions ne sont pas toujours faciles par manque de matériel, mais je m’y plais ». Fière d’être infirmière, n’aspire à rien de plus, « je travaille avec bonheur pour le moment ». « J’aimerai des formations si on les fait à l’hôpital c’est bien. Dans le service ce n’est pas toujours facile, je préfère la salle de staff, et puis on est avec d’autres services, on discute ». Réflexions perso : Cette ATS ne désirait pas nous parler, nous nous sommes assises près d’elle et un peu à la fois elle s’est mise à parler, mais elle s’arrêtait dès que quelqu’un passait dans la pièce, puis elle a fini par continuer et même à faire participer à la discussion d’autres collègues. Infirmier DE responsable du Bloc opératoire Après des études en agronomie où il fut dirigé sans son accord, (5 ans en faculté couronnés par une « soutenance » avec « mention excellence »), il enseigne la biochimie dans un lycée durant 5 ans avant de passer le concours d’entrée à l’école d’infirmier (reçu major). Diplômé en 1993, il est 14 ans chef de centre dans la région de Boké avant de revenir à Siguiri dans sa région d’origine en 2008. Chef de bloc depuis 2013. Référent hygiène pour l’hôpital depuis fin 2016, prend sa mission très au sérieux : formations sur la PCI pour tous les personnels et lorsqu’il y a des recrues, de nouveau il forme. Tous les matins, tour des services pour contrôler les tris, la propreté et les dilutions avec rapport au Staff. Il aime le travail au bloc, sert d’aide opératoire et pratique la petite chirurgie, bonne ambiance avec les médecins/chirurgiens. Métier vraiment désiré et sources de beaucoup de satisfactions : sauver un blessé, une femme enceinte, tous les jours il y a des joies. Sa famille l’appelle « Dieu » ! Les problèmes : le manque de matériel (mais une nouvelle table d’opération a « changé le travail »), l’impossibilité d’agir parfois… Son service fonctionne bien, mais lui aimerait devenir médecin pour réaliser son rêve. (A 58 ans, cela risque bien de rester un rêve !) Aimerait un agent spécialisé dans la stérilisation pour une plus grande efficacité. Demande aussi 3 personnes de plus pour une meilleure organisation dont un agent pour l’entretien. Pourquoi est-il si difficile au personnel de mettre en pratique les formations reçues ? « c’est pas facile, tout le monde n’a pas le même niveau, ni appris la même chose. Le matériel manque et souvent la volonté, et puis les autres ne comprennent pas et la responsable de service ne veut pas toujours changer les choses par paresse ou parce qu’elle en connait pas … IL ne faut pas se décourager, il faut continuer, ça arrivera ! »

Observations de Monick : ATS en médecine depuis 2000, à Kindia jusqu’en 2008, à Siguiri depuis 2016. S’entend bien avec tout le personnel, dit qu’il y a une confiance mutuelle et heureuse de son travail. Regrette le manque de matériel… Se plaint du manque de respect des familles sur le personnel (d’autres personnels feront la même remarque). Sa famille est fière d’elle…

ATS Stagiaire vient de Conakry depuis 6 mois cherche un logement Heureuse à l’hôpital qui est sa 2ème famille. Se sent bien acceptée et il y a une bonne entente Serait heureuse de formation complémentaire, sans préciser plus… ATS stagiaire 24 ans en pédiatrie mariée 3 enfants avec son bébé sur le lit de garde (comme beaucoup de personnel infirmier qui ne sait pas comment faire garder les bébés) Bonne entente. Dit acheter ses gants. Mari chauffeur de camion Heureuse de travailler, désinfecte son matériel et fait correctement le tri et la friction des mains. ATS mariée, 3 enfants, venue travailler avec son bébé. Diplôme en 2012 à Kankan c’est sa famille qui lui achète des blouses. Pas favorable aux formations, pour elle tout va très bien.. ATS en 2014, 25 ans, 3 enfants pas de formation, ne savait pas faire la friction.. ATS stagiaire en maternité, 4 enfants, mari commerçant, vient d’un centre de Santé, heureuse dans le service. Bonne entente dans le service ATS SF 2011, aurait voulu faire médecine, mari au chômage, bonne équipe fait avec d’autres une cagnotte pour l’achat de gants… En maternité… 14 SF titulaires 3 stagiaires ATS 3 titulaires Nombreuses stagiaires combien ? SF titulaire depuis 3 mois, 26 ans, mariée 1 enfant, mari à Conakry, heureuse dans le service. Aucune formation complémentaire mais pas demandeuse non plus… aucune notion de friction, VVP, SU SF titulaire depuis 4 mois mariée 1 enfant 31 ans, mari pédiatre à « l’hôpital forestier » aucune formation, aucune notion de PCI ou d’hygiène, mais pas demandeuse…

SF titulaire depuis 2012, 39 ans, mari aux services techniques de l’hôpital, pas de formation complémentaire, pas demandeuse… ATS titulaire depuis 2010 heureuse de son poste, bonne entente dans le service, travail avec une hygiène déplorable… En général en maternité (par Monick) : hygiène déplorable, aucune notion d’asepsie, les sondes stériles sont posées n’importe où.. C’est la catastrophe Au bloc pour une césarienne : Bon lavage et habillage du chirurgien, préparation cutanée OK. Pas de champ opératoire pas de poubelle… Que des petites compresses Bonne coordination de travail dans l’équipe. Instruments non désinfectés sitôt l’intervention et qui trainent encore lors de l’intervention suivante….

Annexe 2 Nombre de personnel formé :

- A la PCI : 16 dont 10 AS (8 titulaires et 2 stagiaire) 3 ATS toutes stagiaires

2 médecins (1 titulaire et 1 stagiaire)

- Aux pansements en chirurgie : 6 dont 1medecin titulaire 5 ATS dont 2 stagiaires

- A la pose de sonde vésicale : 28 personnes dont 8 médecins (7 titulaires 1 stagiaire) 5 AS (4 titulaires 1 stagiaire)

14 ATS (9 Titulaires 5 stagiaires)

Au total 50 personnes formées 2017-Mai

formation

services date Total Dr AS ATS titulaire stagiaire

Médecine 18/05/2017 5 1 3 1 4 1 A.Wostyn Pelé

Pédiatrie 18/05/2017 3 1 2 2 1 A.Wostyn Pelé

Urgences 18-mai 1 1 0 1 A.Wostyn Pelé

Maternité 18/05/2017 2 2 2 A.Wostyn Pelé

Chirurgie 19/05/2017 6 1 5 4 2 A.Wostyn M.Tapissier

Bloc op 22/05/2017 1 1 1 A.Wostyn Pelé

Médecine 22/05/2017 7 1 4 1 6 A.Wostyn Pelé

OPH 22/05/2017 1 1 1 A.Wostyn Pelé

CTPI 22/05/2017 2 1 1 2 A.Wostyn Pelé

Pédiatrie 22/05/2017 2 1 1 2 A.Wostyn Pelé

Urgences 22/05/2017 1 1 1 A.Wostyn Pelé

Chirurgie 23/05/2017 9 4 1 4 3 6 A.Wostyn Pelé

Urgences 23/05/2017 3 1 2 2 1 A.Wostyn Pelé

Pédiatrie 23/05/2017 2 2 2 A.Wostyn Pelé

Médecine 24/05/2017 5 2 3 2 3 A.Wostyn M.Tapissier

TOTAUX 50 10 15 23 28 22

Annexe 3 Compte rendu de la réunion du Comité d’hygiène du 20 mai 2017 En présence de Monick Tapissier et du docteur Jean-Luc Pétetin Présents :

- Docteur Dramé pharmacien - Docteur Magassouba OPH - Docteur Sylla chef de service en médecine - Docteur Cheick Camara chef de service laboratoire - Pelé major de bloc opératoire - Isabelle Doré responsable pédiatrie - Référents : docteur Diaka Condé

Mme Tewa Kamano Docteur Diané Mme Djéténin Condé maternité

Absents : - docteur Sakho excusé Directeur - monsieur Bérété Surveillant général - docteur ABC

Ordre du jour

1. Présentation des membres du comité et des référents hygiène des services

2. Rappel du rôle du Comité d’hygiène 3. Bilan de l’activité depuis la fin de la mission précédente et évaluation du PAO 4. Divers

2. Rappel du rôle du CHHS : « Définitions des orientations stratégiques dans le domaine de la Prévention et du Contrôle des

infections établies par le Ministère de la Santé de la République de Guinée le 07 mai 2015.

- augmenter le niveau de connaissance du personnel sur la prévention des infections

- faire appliquer les bonnes pratiques en matière de prévention des infections

- assurer la mise en œuvre des mesures d’amélioration de l’hygiène et de la PCI

- mettre en place la supervision des mesures mises en œuvre »

3. Bilan de l’activité : Le CHHS s’est réuni Des formations de tous les nouveaux personnels à la PCI ont été organisées par monsieur Pélé, sous la responsabilité du CHHS (cf CR) Analyse du PAO par le docteur Dramé : Point 1. La communication

- La composition du CHHS et les points focaux PCI sont affichés - Les fonctions du CHHS sont définies - La communication entre le CHHS et les points focaux n’est pas vraiment effective, c’est un point

sur lequel il faut travailler

Point 2. Hygiène des locaux - Le comité est sensé évaluer la propreté des lits et matelas après chaque départ, ce point laisse à

désirer. Visiblement il y a encore de gros progrès à faire… - Organiser le grand nettoyage une fois/mois. Là aussi gros problème pour certains services. C’est

à travailler avec les responsables de service - Organiser l’approvisionnement des produits lessiviel la veille du grand ménage : en fait la

pharmacie délivre à chaque demande et il n’y a pas de manque, il suffit de commander… (mais manque quand même du matériel tel que brosses, chiffons et raclettes)

- Nettoyage de l’hôpital tous les jeudis : cette activité mise en place en novembre perdure et c’est un « bon point ». On peut même ajouter que le jeudi 25 mai une école vient aider au nettoyage de l’extérieur…

- Gros problème pour le nettoyage des toilettes (en théorie 3 fois/jour) et les vidanges de fosse… A régler !

Point 3. Traitement des instruments :

- Evaluer le traitement des instruments sales : chaque service a reçu, ou doit recevoir un autoclave pour la stérilisation, c’est une grande amélioration.

- Quant aux dilutions elle se font correctement dans la plupart des services, mais il y a des améliorations possibles

- Est soulevé le problème des boites de sécurité pour les OCPT, certains services utilisent encore des cartons non conformes alors que des boites sont disponibles en pharmacie. D’autre part, on voit trop souvent encore des aiguilles recapuchonnées en dépit des règles de sécurité. Et, certains services mélangent aiguilles et seringues...

Point 4. Gestion des déchets : Grande animation car beaucoup de choses à dire

- Problème de tri correct par plusieurs services et problème de remplissage trop important des sacs poubelles

- Il pleut dans l’incinérateur, il faut revoir la toiture en tôle. - Problème de gestion de carburant pour le faire fonctionner - Difficulté à faire fonctionner l’incinérateur électrique qui a besoin de 2 sources d’énergie

(électricité au démarrage puis gas-oil) - Décision prise d’un cahier de suivi des incinérations avec date, nombre de sacs brûlés… - Problème du transport et du stockage des déchets (éviter les dépotoirs « sauvages ») - Problème des poubelles alimentaires, qui pourraient s’en occuper, comment les transporter, où

les déposer ??? - Problème des verres : comment les éliminer, (revente interdite), fosse en béton ? - Problème des médicaments périmés. Pour le moment ils sont dans des cartons, entassés dans

une pièce spéciale, mais arrivera un jour où ce ne sera plus possible… Point 5. PCI

- Pratiques professionnelles non évaluées - Calcul de la consommation de SHA : faite mensuellement par le docteur Dramé

Point 6. Infections liées aux soins

- Nombreuses formations assurées, notamment par EDA et monsieur Pélé, mais difficulté à la mise en œuvre. La semaine prochaine EDA va organiser des formations pour les personnels des services sur les protocoles « officiels »

- Les protocoles sont validés, mais pas mis en œuvre Point 7. AES

- Pas d’avancée car pas de support…….. - Réunion prévue lundi 22/05 après le staff

Annexe 4

Tableau indicateurs – projet Twin2h - 2017– EF Etablissement : HPS mission mai 2017

Indicateurs organisationnels Oui Non /NA

Quantité Cible attendue

% - Taux observance

Commentaire

Présence d’un comité d’Hygiène Hospitalière (HH)

X 1 Validé en déc 2016

Nombre de réunions annuelles + CR X 2 4 50% De janvier à mai

PAO rédigé X 1

% d’actions du PAO réalisées sur l’année 100 % Suivi effectué

Groupe de travail n 1 : Hygiène des mains et EPI identifié

X 2 1 50%

Nombre de réunions annuelles + CR X 2 4 50% Avec le Comité hygiène

Groupe de travail n 2 : Environnement X Responsable identifié

Nombre de réunions annuelles + CR X 2 4 50% Comité hyg

Groupes AES x 1 Responsable identifié

Existence d’un registre x Mis en route en mai

Protocole de prise en charge AES validé En cours

formation du personnel prévue (PAO)

Nombre d’AES déclarés 0 Rien de fait

avant notre arrivée

Nombre de personnes vaccinées HVB Données manquantes

Autre groupe :

Nombre de réunions annuelles + CR Cible à définir

Comité des usagers créé non 1

Nombre de réunion annuelle Cible à définir

Indicateurs de moyens

Nombre d’équivalent temps plein (ETP) dédiés à l’Hygiène Hospitalière

0 0 Yaya en + de son travail

Nombre de personnes appartenant au comité d’HH formés en PCI (R1)

13 100% du nbre de pers HH

100% Yaya est vigilant à cet item

Nombre de points focaux identifiés (R3) 10 10 1/service 100% Chaque service OK

Nombre de personnes titulaires formées en PCI sur l’année 17 (R2)

36 % nbre de titulaires par site

Données à demander à Yaya, j’ai oublié….

Indicateurs de processus

Nombre de lavabos fonctionnels (R5) O 0% Pas d’eau en cette saison

Présence de savon à tous les points d’eau (R5)

2 10 20% Les savons disparaissent +++

Mise en place de l’ICSHA (R5) x 100%

Quantité globale d’alcool glycériné fabriquée

NA

Quantité globale de SHA industriel ou fabriqué consommée

Audit sur l’hygiène des mains par friction X 90 2/an 51% avant 64% après

Avant de mettre les gants et après

Audit sur la Désinfection Chirurgicale par Friction

X 2/an - -

Audit sur le port des gants à usage unique X 45

2/an 100% Avant chaque geste de soin

Audit sur le port du masque en salle d’accouchement

X 2/an - -

Pas d’audit personne ne le porte

Audit sur le port du masque au bloc opératoire

X 2/an - -

Audit sur le respect de la limite de remplissage des boites de sécurité

X 2/an 50% conforme dans les services

Parfois carton troué…

Les poubelles pour le tri des déchets sont identifiées dans chaque service

x 100% Seaux identifiés

Présence d’un incinérateur fonctionnel x 2 100% 50% Pb carburant du nouveau

Protocole sur la préparation cutanéomuqueuse

x

Evaluation de son application X 100% Pas audité

Protocole sur la réfection d’un pansement x

Evaluation de son application x 9 100% 55%

Protocole sur la pose d’une V. Veineuse Périphérique

x

Evaluation de son application x 32 100% 47%

Protocole sur la pose d’une Sonde Urinaire x

Evaluation de son application x 2 100% 0% Quasi impossible à appliquer

Indicateurs de résultats

Enquête de prévalence 2017 1/an Prévue Novembre EDA

Surveillance du site opératoire (ISO des césariennes) réalisée

x 1/an Pas de fichier mis en route

Participation à la journée mondiale de l’hygiène des mains OMS

X 1/an

Taux de satisfaction des usagers x

Divers

Annexe 5 liste du personnel du HPS (liste fournie par monsieur Bérété SG de l’l’hôpital) cf ci-dessous… je n’ai pas recopié…