prise en compte de la difficulté scolaire

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Prise en compte de la difficulté scolaire La pédagogie différenciée La co-intervention Les consignes Stage au collège Paul Hermann Mardi 12 novembre 13h30-16h

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Prise en compte de la difficulté scolaire. La pédagogie différenciée La co -intervention Les consignes Stage au collège Paul Hermann Mardi 12 novembre 13h30-16h. Programme de l’après-midi. 1- Etre en difficulté: représentations et exemples. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Prise en compte de la difficulté scolaire

Prise en compte de la difficulté scolaireLa pédagogie différenciéeLa co-interventionLes consignes

Stage au collège Paul Hermann Mardi 12 novembre

13h30-16h

Page 2: Prise en compte de la difficulté scolaire

Programme de l’après-midi1- Etre en difficulté: représentations et

exemples.2-" La pédagogie différenciée?" : vers une

définition3- Une aide possible à la difficulté scolaire: la

différenciation4- Visionnage de films en classe de CM1 et en

6ème

5- La co-intervention : mise en œuvre d'une pédagogie différenciée au sein de la classe: en lien avec le film, débats, quelques définitions.

6- Travailler la compréhension de consignes: une prise en compte de la difficulté scolaire?

Page 3: Prise en compte de la difficulté scolaire

Extraits de bulletin, livret« Arthur est en difficulté

scolaire »« Tasmine a des difficultés

scolaires »« Christopher n’est pas

autonome »« Samantha manque

d’autonomie »« Romane ne comprend pas les

consignes »« Killian ne respecte pas les

consignes »

Page 4: Prise en compte de la difficulté scolaire

« La pédagogie différenciée? »Consigne 1:Noter oui les 3 items

qui vous paraissent définir la pédagogie différenciée ou la différenciation pédagogique.

Consigne 2:Noter non les 3 qui vous paraissent très éloignés de ce que l'on entend par différenciation pédagogique.

Consigne 3:La case 21 est destinée à recevoir votre définition.

Page 5: Prise en compte de la difficulté scolaire

Quelques définitions : pédagogie différenciée

"C'est multiplier les projets possibles, diversifier les itinéraires possibles pour s'approprier des objectifs différents" (Meirieu)

 "C'est rompre avec la pédagogie frontale, c'est placer une organisation de travail qui permet à chacun, régulièrement, de vivre une situation optimale" (Perrenoud)

  "C'est ajuster l'enseignement pour atteindre tous les élèves et

leur permettre de progresser au maximum" (Tomlinson)

"C'est un cadre souple où les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que tous les élèves s'approprient des savoirs ou des savoir-faire" (Przesmycki)

Le terme de différenciation veut désigner « un effort de diversification méthodologique susceptible de répondre à la diversité des élèves » (Louis Legrand)

Page 6: Prise en compte de la difficulté scolaire

Définition de l’Education nationale« Démarche qui cherche à mettre en

œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissage, afin de permettre à des élèves d’âges, d’aptitudes, de comportements, de savoir-faire hétérogènes, mais regroupés dans une même division, d’atteindre par des voies différentes des objectifs communs » (définition de la différenciation proposée par l’inspection générale de l’Education nationale, 1980).

Page 7: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différents types de différenciationDifférenciation successive: La situation de départ est commune,

l’enseignant fait varier les entrées, les procédures, il adapte, il rend accessible le contenu d'apprentissage selon les élèves. (rendre accessible le contenu d'apprentissage avec plus ou moins d'aide). L'enseignant maintient une progression collective autour d'un même objectif mais ordonne différemment les outils, les situations, les supports,...L'enseignant éveille l'intérêt, centre sur l'objet d'étude.

Page 8: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différents types de différenciationDifférenciation simultanée:  Les différents groupes ne travaillent pas sur

les mêmes objectifs. L'enseignant distribue à chaque élève un travail correspondant à ses besoins ou à ses possibilités. On peut aussi prévoir un groupe de besoin animé par l’enseignant pendant que d’autres groupes travaillent de façon autonome dans d’autres disciplines par exemple sur un plan de travail ou avec des fiches auto correctives.

Page 9: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différents types de différenciationDifférenciation intuitive:

Réduire la longueur d'une tâcheAide dès le début de la tâcheSuggérer d'autres entréesProlonger la période de

manipulationProposer une remédiation (avec

l'ordinateur par exemple)

Page 10: Prise en compte de la difficulté scolaire

Séquence d’apprentissage différenciéeDécouverte Intégration Evaluation Remédiation

Différenciation successiveOutils et situations diverses pour émergence de notions

Différenciation simultanéeL'élève "choisit" les stratégies, les contenus

Vérification de l'acquisitionDifférents outils d'aide

Exercices complémentairesReprise de notions antérieuresElucidation de conceptions qui sous-tendent l'erreurProposition d'un nouvel itinéraire

Page 11: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différencier Différencier les contenus Intervenir avant les temps collectifs (expliquer pourquoi

on travaille cela et comme cela) Ne pas baisser le niveau d'exigence en distillant des

aides différenciées (chaque enfant doit être en apprentissage)

Clarifier l'activité intellectuelle demandée Aider les élèves dans le déroulement des tâches: - en retravaillant les consignes avec certains - en guidant fortement - en dispensant une aide plus forte - en aidant à organiser le travail - en ordonnant avec eux les actions - en accompagnant dans la réalisation - en rappelant l'objectif, le but

Page 12: Prise en compte de la difficulté scolaire

La zone proximale de développementConcept de Lev Vygotski:« Ce que l’enfant est en mesure de

faire aujourd’hui à l’aide des adultes, il pourra l’accomplir seul demain. »Situation à la fois problématique (et sans moyens spontanés de résoudre le problème) et surmontable à partir des acquis, des ressources parmi lesquelles l’aide extérieure de l’expert.

Page 13: Prise en compte de la difficulté scolaire

EtayageLié au concept de ZPD, il désigne "l'ensemble des interactions d'assistance de l'adulte permettant à l'enfant d'apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu'il ne savait pas résoudre au départ". L'adulte prend en charge les éléments de la tâche que l'enfant ne peut réaliser seul.

Quel étayage l’enseignant doit-il mettre en place pour favoriser le « voyage » dans cette zone proximale?

Page 14: Prise en compte de la difficulté scolaire

Les 6 fonctions d’étayage de Bruner L'enrôlement : correspond au fait que le tuteur s'efforce de soutenir l'intérêt du sujet

par rapport à la tâche. (motivant, ritualisé, découverte par devinette)  La réduction des degrés de liberté : désigne les procédés par lesquels l’enseignant

simplifie la tâche pour aider l'apprenant à résoudre le problème qui lui est posé. Il peut, par exemple, dans un premier temps, prendre en charge les parties de la tâche les plus complexes et les rétrocéder ensuite à l'apprenant pour éviter une surcharge cognitive en début d'activité. Il s’agit d’adapter les aides.

Le maintien de l'orientation : consiste à s'assurer que l'apprenant ne s'écarte pas du but assigné par la tâche. Rappel régulier des consignes.

La signalisation des caractéristiques déterminantes : consiste à attirer l'attention sur les éléments pertinents de la tâche tout au long de son traitement par l'apprenant.

Le contrôle de la frustration : permet d'éviter que les difficultés rencontrées ne se transforment en échec et n'entraînent un sentiment de démotivation par rapport à la tâche. Apporter des aides concrètes: mots au tableau, support adapté, aide-mémoire.

La démonstration ou présentation de modèles : aide à démontrer la tâche à l'apprenant, à achever la tâche pour lui ou à en détailler les étapes.

Page 15: Prise en compte de la difficulté scolaire

DifférencierDifférencier les regroupements:Groupes de besoins, de niveaux, d'intérêts,

d'entraînements, de soutiens,...

Différencier les opérations mentales:

Identifier, Isoler, Analyser, Comparer, Confronter, Classer, Combiner, Synthétiser, Mettre en relation, Induire, Déduire, Emettre des hypothèses, Se décentrer, Se représenter, Intégrer, Mémoriser.

Page 16: Prise en compte de la difficulté scolaire

DifférencierGestion de l'espace:

Utiliser l'espace pour le regroupement Tables en îlots pour favoriser l'échange et le

travail coopératif"Coins"Endroits dédiés pour les affichages

 Gestion du temps:

Pouvoir de l'adulte: gardien du temps 

Page 17: Prise en compte de la difficulté scolaire

DifférencierC’est accepter… 

◦Que tous les élèves ne procèdent pas de la même manière.

◦Que tous les élèves n’aient pas les mêmes contraintes, le même matériel.

◦Que tous les élèves n’aient pas la même activité, au même moment.

◦Que la relation maître-élève ne se fasse pas constamment selon la même organisation.

Page 18: Prise en compte de la difficulté scolaire

Film : Résolution de problèmes numériques en CM1, école Jean Jaurès

Page 19: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différencier C’est varier: l’organisation de la classe Situation collective, individuelle, situation de groupe de besoin,

situation de groupe avec attribution de responsabilités différentes, situation individualisée

les situations d’apprentissage Situations de recherche, de découverte, d’application,

d’entraînement, d’évaluation les modes d’action Mode inductif, déductif Produire des textes, discours, dessins, schématisations Mode de présentation visuelle (traces écrites), auditive

(énoncer), moteur (écrire) Varier et adapter les outils d’action Adaptation des consignes (formes et contenus) Centration du travail sur la procédure et/ou le résultat Support : écrit/oral, texte/image, livre/audiovisuel/informatique entrée disciplinaire/interdisciplinaire

Page 20: Prise en compte de la difficulté scolaire

Les 6 fondements de la différenciation pédagogique1- « Faire le deuil d’une classe homogène » (Perrenoud), classe

homogène= lieu d’apprentissages collectifs où tous les élèves font la même chose sous la direction d’un enseignant dispensant un enseignement unique.

2- Tenir compte des différences des élèvesDifférence de réussiteDifférence de comportement, de rythme d’acquisition, acquis antérieurs, de culture,..Différence de styles cognitifs

3- Adapter des stratégies en fonction des différentes possibilités des élèves4- Utiliser à bon escient les différents types d’évaluation (diagnostique,

sommative, mais surtout formative)5- Donner aux élèves l’envie d’apprendre en favorisant leur prise

d’autonomie6- Faire le pari de l’éducabilité cognitive pour tous: prendre en compte les

différences ce n’est pas renoncer à faire progresser certains élèves, c’est chercher en permanence avec eux un chemin possible pour apprendre, il y a toujours une possibilité d’apprendre même pour les élèves en grande difficulté.

Page 21: Prise en compte de la difficulté scolaire

Différencier la pédagogieLes

activités

Les formes d’apprentissage

L’organisation de l’espace et

du temps

Les interventions

Les situations

Les formes de groupes

Les supports

Les attitudes pédagogiques

Page 22: Prise en compte de la difficulté scolaire

Une démarche pédagogique différenciée

Besoins différents, rythmes différentsActivités

différentesActivités

individuelles ou en groupe

Activités semblables

Activités individuelles ou en

groupe

Activités semblables avec

accompagnement différent

Mêmes objectifs

Même lieu, même groupe d’élèves

Page 23: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionMise en œuvre d’une pédagogie

différenciée au sein de la classe.Visionnage du film:

Travaux numériques à partir du jeu d’échecs, en classe de 6ème, au collège Paul Hermann

Page 24: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionQu’est-ce que c’est?

C’est être 2 dans le même lieu pour mieux observer les élèves et mieux répondre à leurs questions, difficultés.C’est une intervention simultanée d’une activité préparée conjointement.Cette modalité est au service de la prévention et/ou de la remédiation.

Page 25: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionPourquoi?- Optimiser le travail pédagogique de l’enseignant- Mettre en œuvre un dialogue pédagogique: la

concertation des deux enseignants favorise une évolution des pratiques, fondée sur l’analyse des difficultés des élèves

- Mettre en œuvre de manière très concrète une pédagogie différenciée au sein de la classe

- Donner confiance à l’élève en le plaçant en situation de réussite dans la classe et changer son image en présence de son enseignant et de ses pairs.

Page 26: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionComment?La co-intervention intégrée:

L’enseignant de la classe et l’enseignant co-intervenant interviennent simultanément au sein du groupe classe.Tous les élèves réalisent la même tâche, certains bénéficient de l’étayage rapproché des enseignantsA partir d’une même activité, les enseignants ont des rôles similaires.

Page 27: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionComment?La co-intervention reliée

L’enseignant de la classe ou l’enseignant co-intervenant prend en charge un groupe d’élèves pour pallier des difficultés repérées.La tâche est en lien direct avec celle proposée à l’ensemble du groupe classe.A partir d’une même activité: les enseignants ont des actions différenciées.

Page 28: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionComment?La co-intervention décrochée

L’enseignant de la classe ou l’enseignant co-intervenant assure une posture de relais avec les élèves en difficulté.Les tâches proposées, toujours de nature à pallier les difficultés rencontrées par l’élève peuvent ne pas avoir de lien direct avec l’activité en cours au sein de la classe.Aides diverses en jouant sur les paramètres didactiques: consignes, supports, élaboration et utilisation d’outils d’aide, entretien d’explicitation.

Page 29: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionComment?La co-intervention « anté-médiation »

Intervention avec quelques élèves avant l’apprentissage collectif. Ici aussi, la co-intervention doit être co-construite entre les 2 enseignants.La tâche prépare à l’apprentissage qui sera proposé à l’ensemble du groupe classe.Aides diverses en jouant sur les paramètres didactiques.

Page 30: Prise en compte de la difficulté scolaire

La co-interventionComment?Double présence en grand groupe

Un enseignant peut mener la classe et l’autre peut observer.Phase de découverte ou de réinvestissement lors de l’apprentissage d’une notion nouvelle, par exemple.Observation des élèves, de leurs activités, de ce qu’ils font quand ils apprennent, de leurs réactions face aux apprentissages.

Page 31: Prise en compte de la difficulté scolaire

Travailler la compréhension de consignes: une prise en compte de la difficulté scolaire?

La compréhension de consignes est une compétence méthodologique difficile à acquérir, pourtant elle est déterminante dans la réussite des tâches scolaires. Or, pour de nombreux élèves, elle représente un obstacle.

Page 32: Prise en compte de la difficulté scolaire

Travailler la consigneExemple 1: Lecture de consignes

Page 33: Prise en compte de la difficulté scolaire

Travailler la consigneExemple 2: « jeu » autour de la

consigne

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Page 35: Prise en compte de la difficulté scolaire

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PRÉAMBULE Aujourd'hui, l’information est plurielle,

multiforme. Aider à la rechercher, à la placer, à l’organiser, à l’analyser, c’est donner des moyens à l’élève de s’adapter à la complexité du monde où il vit.

La consigne peut à elle seule être la cause majeure, voire unique, de l’échec d’un élève face à un exercice.

Il faut se préoccuper de la question des consignes : ce thème de travail transversal est une composante incontournable de toutes les activités de soutien et de remédiation.

Page 36: Prise en compte de la difficulté scolaire

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ENJEUX Développer la compréhension des

consignes : condition de la réussite scolaire. Diminuer le nombre d’élèves ne maîtrisant

pas les « codes » de l’école, mal à l’aise avec l’implicite, peu aptes à saisir le sens de ce qui leur est demandé et restant trop souvent prisonniers d’une lecture superficielle des consignes de travail…

Développer l’autonomie des élèves dans le travail… Réf. compétence 7 du socle commun des connaissances et

compétences « Autonomie et initiative »

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DÉFINITION : Qu’est-ce qu’une consigne ?

C’est une phrase courte, synthétique indiquant la tâche à accomplir ou le but à atteindre.

C’est un texte injonctif. La lecture d'une consigne active des mécanismes de compréhension et d'interprétation qui permettent au sujet de construire une représentation de la tâche ou du but à atteindre.

Page 38: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Formulation de la consigne. La consigne est multiple (2 à

plusieurs tâches à exécuter). La consigne contient une négation. La consigne intègre un vocabulaire

qui fait obstacle à la compréhension. La consigne est complexe (énoncé

long…).

LES CAUSES DE L’ÉCHEC

Page 39: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Compréhension de la consigne. Problèmes de lecture (besoin de

subvocaliser / difficultés de déchiffrage/non prise en compte de la ponctuation..).

Lecture partielle de la consigne et donc abstraction de certains de ses éléments.

Modification de la consigne par ajout d’éléments ou par ré-interprétation de la consigne.

Lecture « lapsus » par substitution d’un mot par un autre.

LES CAUSES DE L’ÉCHEC

Page 40: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Comportements face à la consigne.Manque d’autonomie. Manque d’anticipation sur la tâche à

effectuer.Anticipation trop rapide sur le début

de la consigne (type impulsif).Oubli de la consigne en cours

d’éxécution.

LES CAUSES DE L’ÉCHEC

Page 41: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Au plan de la compréhension. Apprendre à lire une consigne, adopter un

vrai comportement de lecteur. S’interroger sur le sens du texte, à

comprendre le sens des termes difficiles, à doubler la lecture silencieuse d’un temps de lecture orale.

Identifier les mots importants d’une consigne (verbes…).

Anticiper sur la tâche à exécuter : reformulation…

Dégager les différentes étapes de l’activité.

COMMENT AIDER LES ÉLÈVES À COMPRENDRE LES CONSIGNES ?

Page 42: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Au plan de la formulation de la consigne.

Reformuler la consigne en choisissant un vocabulaire, une syntaxe plus simple.

Oraliser une consigne écrite pour respecter les différents profils des élèves : « auditifs » / « visuels ».

Reformuler la consigne double en deux consignes successives.

COMMENT AIDER LES ÉLÈVES À COMPRENDRE LES CONSIGNES ?

Page 43: Prise en compte de la difficulté scolaire

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Au plan du comportement face à la consigne.

Aider l’élève à devenir progressivement autonome face à la consigne : donner le temps de lire et de s’approprier l’énoncé.

Faire relire la consigne pour vérifier qu’elle a bien été appliquée.

Entraîner l’élève à se représenter mentalement le travail à réaliser.

COMMENT AIDER LES ÉLÈVES À COMPRENDRE LES CONSIGNES ?

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Former des élèves stratègesFaire adopter une attitude réflexive face à la consigne De quoi ai-je besoin pour répondre à cette consigne ? Quel(s) est/sont le(s) verbe(s) de la consigne ? Combien de temps vais-je mettre ? À quoi va ressembler ma réponse ?

COMMENT AIDER LES ÉLÈVES À COMPRENDRE LES CONSIGNES ?

Page 45: Prise en compte de la difficulté scolaire

….Pour conclure…. Une grande partie de la

communication entre l’enseignant et l’élève se fait par le biais de la formulation de consignes.

Cette activité de décodage doit être donc optimale chez l’élève pour qu’il puisse suivre correctement les apprentissages scolaires.

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