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Pas à pas...avec moi

du Comité québécois pour les jeunesen difficulté de comportement

4eCongrès biennal

CQJDC

OCPVEObservatoire canadien pour laprévention de la violence à l'école

2-3 et 4 mai 2012à l'Université Laval

2 mai • Activité pré-congrès: prévention de la violence à l’école

Pratique, formation et recherche

PROGRAMME

pas à pas... avec moi !pas à pas... avec moi !

Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi ! • �

SommaireGagnant du concours de dessin p. 2

Mot de la présidente p. 3

Programme en bref p. 4

Comité organisateur du Congrès p.4

Comité scientifique p. 4

Journée pré-congrès p. 5

Conférences d’ouverture p. 11

Dîner conférence p. 12

Horaire des activités p. 13

Présentations par affiches p. 16

Ateliers p. 18

Tables rondes p. 28

Symposiums p. 30

Plan du campus p.48

Plan des stationnements p.49

Le congrès se tiendra au Pavillon Alphonse-Desjardins

2325, rue de l’UniversitéUniversité Laval

Québec (Québec) G1V 0A6

Gagnant du concours de dessin

Hugo ChenelEnseignante: Manon LebelÉcole secondaire Armand-Saint-Onge, AmquiCommission scolaire des Monts-et-Marées



Pas à Pas… aveC moi ! 4e congrès biennal du CQJDCC’est pour rendre hommage à la persévérance et à la patience de chaque personne qui en soutient une autre que le thème du 4e congrès biennal a été choisi. C’est aussi pour célébrer les petits succès remportés chaque jour par les jeunes et par ceux et celles qui les accompagnent, ce succès qui nous encourage à persévérer même lorsque la situation nous apparaît difficile. Pas à pas avec moi… est un thème qui invite les personnes à faire un bout de chemin ensemble, dans le respect des goûts, des be-soins et des différences de chacun. Sur ce chemin parfois cahoteux, chacun des voyageurs apprend à apprivoiser l’autre avec ses forces et ses limites, et c’est au fil de tous ces petits pas franchis ensemble que se tissent des liens …ces liens de confiance qui rendent tout possible.Pour les jeunes qui s’adaptent avec difficulté à leur vie sociale, ce thème est une invitation à les accom-pagner à travers les dédalles de ce but difficile à atteindre nommé « réussite ». Pour les adultes qui les accompagnent, ce thème prend tout son sens non seulement dans le soutien apporté à ces jeu-nes, mais incite au partage des connaissances entre professionnels expérimentés et ceux qui débutent dans le domaine. Pas à pas … avec moi ! prend aussi une signification lorsque l’on souhaite que chacun apprenne à son rythme, qu’il questionne, se trompe et recommence ! Car considérer l’erreur comme une composante essentielle de tout type d’apprentissa-ge, c’est faire de nos interventions, des expériences éducatives qui renforceront les liens avec ces jeunes qui ont tant besoin de nous.

Le comité organisateur, piloté cette fois-ci par mesdames Manon Doucet et Nancy Gaudreau, a encore une fois bien rempli son mandat avec la quatrième édition de ce congrès. Au nom des membres du conseil d’administration du CQJDC et en mon nom personnel, je tiens à les remercier sincèrement, ainsi que toute leur équipe, pour tout ce temps accordé bénévolement à l’organisation de cet événement. Que ce 4e congrès du CQJDC nous aide à franchir un pas de plus pour aider ces jeunes à trouver leur place dans leur communauté.

Bon congrès !

Claire Beaumont Ph.D. Psychologue,

Présidente du CQJDC

Mot de la présidente du CQJDC

� • Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi !

Programme en bref

Comité organisateurManon Doucet, responsable • Nancy Gaudreau, co-responsable • Danielle Leclerc • Claire Beaumont • Michel Marchand • Rosalie Poulin •

Comité scientifiqueDanielle Leclerc, responsable • Nancy Gaudreau • Julie Beaulieu • Natalia Garcia •

Pas à pas... avec moi !mercredi 2 mai 2012 • Journée pré-congrès 9h00 - 09h20 Mot d’ouverture 9h20 - 10h50 Conférence Plénière 10h50 - 11h10 Pause 11h10 - 12h00 Conférence Plénière 12h00 - 13h30 Dîner (libre) 13h30 - 15h00 Ateliers de formation (première partie) 15h00 - 15h15 Pause 15h15 - 16h30 Ateliers de formation (suite)

Jeudi 3 mai 2012 9h00 - 9h30 Témoignage suivi des mots d’ouverture 9h30 - 10h30 Conférence plénière 10h30 - 11h00 Pause et session d’affiches 11h00 - 12h15 Ateliers 12h15 - 13h45 Dîner 13h45 - 15h00 Ateliers 15h00 - 15h15 Pause 15h15 - 16h45 Ateliers 17h00 Cocktail et remise des prix Pratiques remarquables et concours d’affiches

vendredi 4 mai 2012 9h00 - 10h00 Tables rondes 10h00 - 10h20 Pause 10h20 - 12h00 Symposiums – 1re partie 12h00 - 13h30 Dîner sur place et Conférence de M. Camil Sanfaçon 13h30 - 15h00 Symposiums – 2e partie 15h00 - 15h15 Pause 15h15 - 16h30 Symposiums – 3e partie



Violence à l’école : des pratiques prometteuses pour prendre soin des jeunesHoraire de la journée pré-congrès

2 mai 2012

09h00 - 09h20 Mot d’ouverture09h20 - 10h50 ConférenCe Plénière Ce que tout adulte devrait savoir pour accompagner les jeunes sur le WEB. Marie-Eve Tremblay, Conseillère en prévention, Unité prévention Service de police de la ville

de Québec, Sarah-Émilie Labonté, psychoéducatrice et conseillère pédagogique à la Commission scolaire de la Capitale, Michel Cusin, consultant en sécurité informatique.

10h50 - 11h10 Pause 11h10 - 12h00 ConférenCe Plénière Travailler la cohésion du groupe pour prévenir la violence et l’intimidation entre

pairs. Dr. Maria Jesús Comellas Carbó, professeure à l ’Université Autonome de Barcelone et directrice

de l ’Observatoire de la violence à l ’école (Espagne). 12h00 - 13h30 Dîner libre 13h30 - 15h00 Ateliers de formation (durée de 3 heures)15h00 - 15h15 Pause15h15 - 16h30 atelier De formation 1 Comment une équipe-école engagée peut faire échec à l’intimidation.

Camil Sanfaçon, consultant en éducation, membre fondateur du CQJDC. atelier De formation 2 Prévenir la violence par une gestion efficace des comportements difficiles en classe. Nancy Gaudreau, Ph.D., professeure en adaptation scolaire, Département des sciences de

l ’éducation, Université du Québec à Trois-Rivières. atelier De formation 3 L’intimidation à l’école : comprendre, prévenir et intervenir. Alexandre Beaulieu, Ph.D., Professeur-chercheur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Journée Pré-congrès 2 mai 2012

Observatoire canadien pour la prévention de la violence à l’école

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9h00 - 10h50

ConférenCe Plénière

Ce que tout adulte devrait savoir pour accompagner les jeunes sur le WeBMarie-Eve Tremblay, Conseillère en prévention, Unité prévention Service de police de la ville de Québec, Sarah-Émilie Labonté, psychoéducatrice et conseillère pédagogique à la Commission scolaire de la Capitale, Michel Cusin, consultant en sécurité informatique. Parce qu’elles sont plus accessibles et à plus faibles coûts, plus simples d’utilisation mais de plus en plus performantes, les nouvelles technologies fa-cilitent dorénavant l’accomplissement de certains crimes et les nouveaux moyens de communication permettent de les commettre à distance. La mé-connaissance des dangers associés à une mauvaise utilisation et la naïveté de plusieurs utilisateurs de ces nouvelles technologies les rendent vulnérables et augmentent les opportunités criminelles. Cette conférence sur trois volets expose d’abord les problématiques auxquelles les jeunes d’aujourd’hui font face. Intimidation, menaces, harcèlement : ces gestes sont reproduits partout où la technologie est accessible. Une policière-conseillère en prévention vous fera prendre conscience des risques encourus par les jeunes lorsqu’ils naviguent sur Internet et des conséquences légales reliées à certains gestes. Ensuite, une psychoéducatrice-conseillère péda-gogique précisera les moyens vous permettant de reconnaitre les signes de victimisation mais aussi, d’aider les jeunes à s’affirmer, à exprimer ce qu’ils vivent sur le Net. Enfin, un consultant en sécurité informatique facilitera votre compréhension de ces nouvelles technologies en vous donnant des trucs techniques sur la sécurité informatique à l’aide de cas réels, en utilisant les sites et réseaux sociaux les plus prisés par les jeunes.

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social, que ce soit d’une manière positive ou néga-tive. Pour cette raison, l’action de l’enseignant joue un rôle plus déterminant à travers son style de re-lations, ses rôles et responsabilités différenciés qu’à travers des processus cognitifs, car il doit créer un espace d’appartenance où les élèves peuvent établir des relations et promouvoir à la fois la cohésion de ce même groupe. Par l’intervention, il importe de favoriser, de manière dynamique, la connaissance mutuelle de toutes les personnes du groupe, afin de favoriser les opportunités d’interaction, l’ap-prentissage de compétences relationnelles et pour éviter que la cohésion groupale ne se renforce par des attitudes d’exclusion, afin finalement d’apaiser l’antipathie entre les membres du groupe.

pré-congrèspré-congrès11h10 - 12h00ConférenCe Plénière

travailler la cohésion du groupe pour prévenir la violence et l’inti-midation entre pairsDr. Maria Jesús Comellas Carbó, professeure à l ’Université Autonome de Barcelone et directrice de l ’Observatoire de la violence à l ’école (Espagne) En contexte scolaire, les élèves doivent cohabi-ter avec des groupes de pairs, trouver leur propre espace et celui qu’ils partagent avec le groupe. Les membres d’un groupe se forgent habituellement une opinion personnelle sur la place qu’eux-mêmes et les autres y occupent et sur le rôle que chacun y joue. C’est pourquoi les élèves ayant une perception incorrecte de leur situation dans leur groupe de pairs seront moins réceptifs aux réponses du groupe et leurs attitudes rendront leurs relations plus difficiles. Ce point revêt une importance particulière dans les situations de vulnérabilité relationnelle (bouc-émissaire, rejeté, victime), lorsque l’acceptation d’un élève dans un groupe est faible ou nulle, ou quand sa présence y est peu valorisée, provoquant une inci-dence sur la dynamique des relations au sein de ce même groupe. C’est pourquoi l’action éducative doit promouvoir de façon progressive la compréhension des règles, l’acquisition de compétences et le déve-loppement de stratégies qui garantissent que chaque personne du groupe possède un espace dans lequel il construit positivement ses relations. Le groupe classe, en tant que groupe spécifique, pré-sente une grande complexité qu’il importe de bien connaître pour favoriser le développement social de tous. En principe, les groupes classe sont constitués par l’institution scolaire selon le critère de base de l’âge, et non en fonction d’une possible affinité entre les élèves. En plus de l’organisation formelle dans la réalisation de tâches, le groupe est organisé de manière spontanée; les sympathies et les antipa-thies émergent avec une certaine rapidité, fruit de préférences, d’expériences et d’empathie parmi ses membres. La dynamique du groupe se configure au fil des activités quotidiennes, supervisées par l’adulte. Les expériences vécues par les élèves dans les relations groupales auront donc une influence déterminante sur leur développement individuel et

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pré-congrèspré-congrès13h30 - 16h30ateliers De formationatelier de formation 1

Comment une équipe-école engagée peut faire échec à l’intimidationCamil Sanfaçon, consultant en éducation, membre fondateur du CQJDC La violence rend malade des dizaines d’élèves dans nos écoles. Elle se manifeste par des paroles blessantes, des injures, de l’extorsion, du rejet, des fausses rumeurs, des menaces, de l’intimidation. Tous les moyens sont bons: agression directe et indirecte, internet, réseaux sociaux, cellulaires, Ce phénomène fait partie du quotidien et se vit dans l’ombre. Le milieu scolaire n’en mesure pas toujours l’ampleur, c’est pourquoi il est si difficile d’y remédier. Pendant cet atelier échange, nous aborderons différents moyens d’accompagner les équipes-écoles dans des actions pour prévenir et gérer les incidents violents. Les thèmes étudiés : l’ampleur de l’intimidation dans son milieu, les stratégies d’interventions, le support aux victimes, l’intervention auprès des intimidateurs, le rôle de l’école, des enseignants et des parents. C’est une invitation à tout le personnel des écoles.

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pré-congrèspré-congrès13h30 - 16h30atelier de formation 2

Prévenir la violence par une gestion efficace des comportements difficiles en classeNancy Gaudreau, Ph.D., professeure en adaptation scolaire, Université du Québec à Trois-Rivières Dès leur entrée à l’école, certains élèves sont plus à risque de développer des difficultés comporte-mentales en classe. L’environnement scolaire et les pratiques d’intervention du personnel scolaire jouent alors un rôle important. Comment faire en sorte que le milieu scolaire puisse bien jouer son rôle éducatif auprès des élèves présentant des difficultés de comportement ? Comment soutenir les enseignants afin que la classe soit un lieu où la diversité est bien accueillie et où les pratiques d’intervention permettent aux élèves de dévelop-per leurs compétences sociales? Cet atelier vise à outiller les participants afin qu’ils soient en mesure de reconnaître la présence de certains éléments de la gestion de classe qui contribuent à prévenir le développement de comportements difficiles en classe.


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pré-congrèspré-congrès13h30 - 16h30atelier de formation 3

l’intimidation à l’école : comprendre, prévenir et intervenirAlexandre Beaulieu, Ph.D., Professeur-chercheur au Département des sciences du développement humain et social, Université du Québec en Abitibi- Témiscamingue Au-delà des envolées médiatiques qui touchent l’imaginaire collectif, l’intimidation marque les élèves, les familles, les écoles, la société. À partir de deux études de cas, cet atelier vise à échanger afin de mieux comprendre les enjeux du phénomè-ne de l’intimidation au primaire et au secondaire. Il fera ressortir les modalités des programmes évalués comme donnant des résultats en ma-tière de prévention du phénomène. Également, il tentera d’amener le participant à réfléchir à la responsabilité partagée quant aux aspects reliés à la prévention et à l’intervention. De façon plus spé-cifique, il vise à échanger et à répondre à certaines questions : qu’est-ce que l’intimidation? En quoi ce phénomène est-il si complexe? Qui sont nos élèves à risque? Qui sont les intervenants po-tentiels? Comment la famille, l’école et la société peuvent-elles aider à prévenir l’intimidation? Qu’est-ce qui fonctionne en matière de prévention scolaire selon les dernières études scientifiques? Lorsque le problème éclate, quel processus d’in-tervention avons-nous prévu? Suite à la crise, ce processus est-il adapté ou demande-t-il des réajus-tements? Sans garantie, quelle est l’importance de ce fameux lien relationnel?



Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi ! • ��

Conférence d’ouvertureJeudi 3 mai 2012 9h30-10h30

s’ils ne peuvent pas s’adapter à l’école, alors c’est l’école qui devra s’adapter à eux: Discussion avec un expert de l’approche nurturePaul Cooper, Ph. D. Professeur à l ’Institut d’éducation de Hong Kong PsychoéducateurCaroline Couture, Ph. D. Professeure en psychoéducation Université du Québec à Trois-RivièresDans un monde idéal, tous les enfants arriveraient à l’école avec l’envie d’apprendre et les habiletés nécessai-res pour le faire. Ils pourraient attendre leur tour, suivre des consignes simples, coopérer avec leurs pairs, res-pecter quelques règles et avoir envie de la découverte! Malheureusement, étant donné certaines vulnérabilités, parfois dues à des caractéristiques personnelles et par-fois dues à leurs expériences de vie, certains élèves n’ont pas les prérequis nécessaires à leur réussite au moment d’amorcer leur parcours scolaire. Certains combleront ces manques assez rapidement, grâce au soutien bien-veillant de leurs enseignants et du personnel scolaire. Cependant, d’autres voient le fossé entre leurs capacités et celles des autres se creuser au fur et à mesure de leur cheminement. Ils manifestent des comportements difficiles tels l’opposition, les pertes de contrôle, le refus de travailler, une inhibition importante, etc.

Bien que l’on souhaite intégrer la grande majorité des élèves en classe ordinaire, il peut être particulière-ment difficile de répondre aux grands besoins de ces élèves et de les amener à progresser à l’intérieur d’un tel contexte. Dans les années soixante-dix, en Grande-Bretagne, une psychologue scolaire nommée Marjorie Boxall, a voulu réagir relativement à cette situation. Guidée par sa compréhension développementale des difficultés éprouvées par ces enfants et par la théorie de l’attachement, Mme Boxall s’est alors dit : « Si ces en-fants ne peuvent pas s’adapter à l’école, c’est l’école qui devra s’adapter à eux! », et elle créa le premier Nurture

Group. Cette classe-ressource faisait partie de l’école de quartier et pouvait accueillir jusqu’à une dizaine d’enfants « pas capables de s’adapter à l’école ». Alors que les enfants maintenaient leur lien avec leur classe ordinaire, ils passaient beaucoup de temps dans leur Nurture Group, où un environnement spécialement structuré leur permettait de fonctionner à leur niveau de développement réel (parfois celui d’un tout petit enfant), entourés d’adultes soucieux de les sécuriser afin de favoriser la poursuite de ce développement. Au fur et à mesure que les enfants développaient les habiletés nécessaires, ils réintégraient de plus en plus leur classe ordinaire jusqu’à ce qu’ils n’aient plus besoin d’aller dans le Nurture Group.

Ce modèle créé par Marjorie Boxall et son équipe des banlieues de Londres a pris de l’expansion au cours des dernières décennies et il y a aujourd’hui plusieurs centaines de Nurture Groups en Grande-Bretagne. Le modèle Nurture a aussi inspiré des initiatives un peu partout dans le monde, dont la Nouvelle-Zélande, Mal-te, le Portugal et… le Québec, où les Classes kangourou se développent depuis 2005. La conférence plénière sera l’occasion d’entendre un des pionniers des Nurture Groups en Angleterre, le professeur Paul Cooper, dis-cuté avec Caroline Couture, qui a participé à la mise en place des Classes kangourou au Québec. Ils présente-ront ensemble les principes de base qui guident l’action dans une approche Nurture, les défis que présente cette approche et les réussites qu’elle a générées.


Conférence dînervendredi 4 mai 2010 12h00-13h00

ComPliCes Dans la réUssiteCélébrer le succès une complicité incontournable pour les élèves, les parents et l’école.Camil Sanfaçon, consultant en éducation, membre fondateur du CQJDC Pas à pas avec moi! Célébrer le succès! Une com-plicité incontournable pour les élèves, les parents et l’école. Complices, c’est agir ensemble, dans le même sens, dans l’espoir d’atteindre un objectif commun. L’enfant pour s’épanouir a besoin d’un lien de confiance, d’un milieu sécuritaire, de com-préhension, d’un climat agréable et de la possibi-lité de développer l’estime de soi. Pas à pas avec moi afin d’établir une cohérence dans ce que nous dirons et enseignerons. Il n’est pas toujours facile de coopérer lorsqu’un climat de méfiance s’installe, que chacun campe sur ses positions et protège son territoire. Les parents sont les premiers responsa-bles de leur enfant, il nous confie l’être le plus cher de leur vie. Nous travaillons pour le même enfant pourquoi ne pas nous entendre?

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Programme Adrénaline: développement d’une pratique de pointe dans le traitement de la toxicomanie chez des jeunes hébergés en centre jeunesse (CJ).Karine Bertrand, Myriam Laventure, Patricia Auger, Émilie Contant, Gilles Durand

VS2-3 Contrer les effets des traumatismes relationnels en contexte de protection de la jeunesse : Programme ETRE.Marie-Ève Nadeau Noel

VS3-3La formation des intervenants : un incontournable pour développer l’approche psychomotrice des enfants en milieu préscolaire et scolaire. Résultats de deux recherches menées par l’équipe Tréfie du Cégep de Jonquière. L’une portant directement sur l’intervention en psychomotricité et l’autre sur l’intégration de la dimension affective dans la relation pédagogique.Jackie Tremblay, Suzanne Gravel, Gaétan Gagnon

VS4-3Réflexions partagées sur le rôle de l’intervenant en soutien à la résilience des jeunesMarie Josée Levert, Gaëlle Delisle, Jocelyn Lachance, Hélène Lefebvre, Bernard Michallet

VS5-3Enseigner les habiletés sociales aux élèves, une opportunité et un contexte de développement professionnel.Manon Doucet, Mireille Tremblay, Isabel Gauthier

L’accompagnement des milieux préscolaires à risque, une opportunité pour accompagner les enseignants et concerter l’équipe des services complémentaires.

Catherine Gagné, Sylvain Bernier, Louis Legault

�� • Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi !

Affiches Présentations Jeudi 3 mai 201210h30 -11h00

Jaf-1

violence communautaire et problèmes associés chez des adolescents en protection de la jeunesseChristine Dubé et Marie-Hélène Gagné, Université Laval

Cette étude examine le lien entre la violence communautaire à 14 ans et certaines difficultés rapportées à 16-17 ans chez 31 jeunes des services de protection de la jeunesse.

Jaf-2 Qualité du sommeil chez les jeunes en-fants et victimisation chronique par les pairs Francois Bilodeau et Mara Brendgen, Université du Québec à Montréal; Ted Barker, Birkbeck University of London; Franck Vitaro, Jacques Montplaisir et Richard Tremblay, Université de Montréal; Michel Boivin, Université Laval

Les troubles du sommeil se retrouvent souvent parmi les premières réactions somatiques liées au stress. L’étude révèle que la victimisation chro-nique durant l’âge préscolaire est associée à une baisse de la qualité du sommeil. L’identification de ces troubles permet alors une intervention précoce.



Jaf-3inclusion et difficultés de comportement au secondaire : perspectives d’enseignants et d’enseignants-ressourcesMarie-Pierre Fortier, Massey University College of Education, Palmerston North; Dr Alison Kearney, Senior Lecturer, Massey University College of Education, New Zealand

Ce projet de recherche présente les perspectives d’enseignants et spécialistes néo-zélandais sur l’inclusion d’adolescents en difficulté de com-portement. Le projet veut comprendre comment l’inclusion et les enjeux reliés à l’implantation de pratiques inclusives sont représentés par ces inter-venants.

Jaf-4la relation enseignant/e-élève et les com-portements extériorisés ou intériorisés au primaire: le point de vue des enfants et des enseignants/es Claudine Giguère, Hélène Desrosiers et Karine Tétreault, Institut de la statistique du Québec et Christa Japel, Université du Qué-bec à Montréal

Les données sur la qualité de la relation en-seignant/e-élève en fonction des difficultés de comportements de ceux-ci seront présentées. Les résultats d’analyses bivariées entre les comporte-ments d’agressivité, d’opposition, d’inattention, d’hyperactivité, l’anxiété et les troubles émotifs d’une part...

Jaf-5où en sommes-nous avec les classes Kangourou au Québec : étude descriptive de l’organisation et du fonctionnement des classes Kangourou au Québec et de la perception des acteurs impliquésCynthia Duguay et Caroline Couture, UQTR - Centre universitaire de Québec, Rimouski

Présentation des résultats d’une étude descriptive dans le cadre d’un projet novateur arrivé, au cou-rant des dernières années, dans nos commissions scolaires au Québec, soit les classes Kangourou.


11h00 -12h15

Ja-1

la ribambelle, un service pour les 5-6 ansFanny Guertin, Commission scolaire des Patriotes, Chambly

De façon concrète et pratique, nous détaillerons la structure du service qui mise sur un dépistage sys-tématique, des interventions reconnues efficaces, sur la collaboration école-famille et sur l’interven-tion avec les partenaires.

Ja-2le conseil de coopération : un outil pour le développement de la compétence sociale et le raisonnement moral chez les élèves présentant des troubles extériorisés du comportement Elias Abdel-Nour, Université de Montréal, Laval

État des connaissances et questions de recherche concernant l’utilisation du conseil de coopération comme moyen d’intervention auprès des jeunes en difficulté de comportement pour améliorer leur compétence sociale et leur raisonnement moral. Réflexion sur les conditions de son succès.

Ateliers Présentations Jeudi 3 mai 2012



Ja-3

trait d’union : le développement, l’implantation et l’évaluation d’un programme de prévention du décrochage scolaire au secondaireMartine Poirier et Marielle Thibaudeau, Université de Sherbrooke

L’évaluation de l’implantation et des effets du programme de prévention du décrochage Trait d’Union développé par une recherche collaborative entre l’Université et la CSRS est présentée. Trait d’Union semble prometteur et facile à implan-ter, car il utilise principalement les ressources du milieu.

Ja-4

agir efficacement sur les difficultés graves du comportement au primaireYvan Valence, Réseau québécois des écoles entrepreneuriales et environnementales, Orford

La communication relate le modèle d’interven-tion, basé sur l’entrepreneuriat, établit par Joanne Langlois, enseignante, et Yvan Valence, directeur d’école, auprès d’élèves en difficulté grave du com-portement depuis 6 ans.

Ja-5

ayoye! Programme d’intervention auprès des jeunes qui ont des comportements violentsSimon Plourde, C-TA-C, Rimouski Ayoye! est un programme novateur d’intervention auprès des jeunes de 12-17ans offert dans la poly-valente Du Mistral de Mont-Joli et le Paul-Hu-bert de Rimouski. Voyez dans cette présentation la description du programme ainsi que les résultat d’une évaluation sous forme de recherche-action.

20 • Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi !

Ateliers Ateliers Ateliers

Ja-6

effets perçus du programme de formation à la gestion positive des situations de classe (GPs) sur les pratiques éducatives d’enseignants du 1er cycle primaireNancy Gaudreau et Nicole Landry, Université du Québec à Trois-Rivières

Le programme GPS vise à développer les compé-tences des enseignants en matière de gestion des comportements difficiles en classe. Cette commu-nication présente les principales caractéristiques du programme de formation GPS, un aperçu de l’expérimentation menée auprès d’enseignants, ainsi que les résultats d’une analyse de contenu des propos recueillis chez les participants concernant les effets perçus de la formation sur leur manière d’intervenir en classe.

Ja-7

l’estime de soi et son « effet boomerang » dans la vie de nos jeunesDiane Boily, Organisme ESTIME DE SOI, Trois-Rivières

Nous savons tous que l’estime de soi est un élé-ment clé pouvant influencer plusieurs aspects de la vie d’un individu. D’une manière naturelle, l’estime de soi est en chute libre à l’âge de l’adolescence et elle peut provoquer un véritable «effet boomerang» positif ou négatif dans la vie des jeunes.


Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi ! • 2�

Ja-8

Deux visages, une même réalité : qui sont ces adolescents qui fréquentent un cen-tre d’éducation des adultes ? Qui sont ces enseignants qui les accompagnent ?Manon Doucet, Dominic Bizot et Danielle Maltais, Université du Québec à Chicoutimi

Les résultats d’une recherche collaborative auprès des adolescents de 16-18 ans qui fréquentent un centre d’éducation des adultes et auprès de leurs enseignants seront présentés. L’analyse des entre-vues dégagera les parcours de vie et scolaires des jeunes et les perceptions des enseignants de cette réalité et de leur identité professionnelle.

Ja-9

Je trouve ma place à l’écoleNathalie Caya, CSMB - École Murielle-Dumont - RQÉEE, Pierrefonds

Notre école fourmille de projets entrepreneuriaux qui permettent aux jeunes en difficultés de com-portement de s’épanouir. Ils y trouvent leur place ce qui donne un sens à l’école favorisant ainsi la motivation et la persévérance scolaire: des lézards jusqu’au jeu ÉCOLOPOLI, tout un monde à partager

22 • Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi !

13h45 à 16h45

Choix entre 4 ateliers de 165 minutes

JPm-1Ça vaut le coup d’agir ensemble: guide alternative à la suspension scolaire au secondaire Rock Girard, service régional soutien et exper-tise en difficulté comportemental, Beauport

Le nombre de suspensions d’élèves au secondaire est en augmentation. Elles surviennent de plus en plus tôt dans l’année scolaire et visent surtout des garçons (80 %), de plus en plus jeunes. Un état de situation réalisé par un groupe d’intervenants a permis d’identifier neuf constats impliqués dans l’émergence de la suspension au secondaire.

JPm-2santé mentale et dépendances; quand les deux se rencontrent Anne-Marie Beaulieu, Service régional de soutien et d’expertise en adaptation scolaire /Comportement- Santé mentale /Montéré-gie, Brossard

Comprendre les interactions entre les problèmes de santé mentale et de dépendances, plus parti-culièrement en contexte scolaire, Connaître les manifestations, les facteurs de risque et de protec-tion, les interventions efficaces en milieu scolaire.

Ateliers Suite en après-midi Jeudi 3 mai 2012



JPm-3intervention pour contrer l’intimidation Patrice Carrière, Commission scolaire de Laval, St-Eustache

Cet atelier présente l’intervention faite à la commission scolaire de Laval pour contrer l’inti-midation. Plus précisément, la structure de l’in-tervention, la formation du personnel, les ateliers vécus par les élèves, la conférence aux parents et le support conseil.

JPm-4intervention pour les élèves du primaire en difficulté comportementale par l’entre-mise des classes à paliers Valérie Leblanc, Christine Jeannotte et Sophie Durocher-Hébert, Commission scolaire Laval, St-Eustache

Description des services à paliers de la Commis-sion Scolaire de Laval pour les élèves du primaire. Nous décrirons la clientèle visée par ces services, l’approche préconisée et nos outils d’intervention.

2� • Programme congrès 2012 / Pas à pas... avec moi !

13h45 à 15h00

Choix entre 5 conférences de 75 minutes

JP-1 Prévenir et intervenir à la maternelle... un beau risque à prendre Constance Lambert, Service régional de sou-tien et d’expertise de l’Estrie; France Turmel, Psychoéducatrice; Danièle Pomerleau, Enseignante au préscolaire; C. Lambert, PsychologueUn programme de formation continue s’adressant au personnel enseignant du préscolaire sera pré-senté. Il vise à outiller les enseignants à intervenir rapidement auprès des élèves ayant des comporte-ments difficiles et ce dans le but de prévenir leur aggravation.

JP-2service répit au secondaire: un service, quatre volets: répit conseil, répit suspen-sion, répit transit, répit toxico Christine Choquette, Commission scolaire des Patriotes,

Ce service court terme amène les jeunes à déve-lopper les habiletés nécessaires pour gérer leur problème d’anxiété, de comportement et de toxi-comanie. C’est par des ateliers rééducatives, ren-contres individuelles, enseignement personnalisé et travail auprès de la famille que nous y arrivons.




JP-3l’escouade brutus : pour prévenir et contrer l ’intimidation dans les écoles Ann-Maureen Coveney, Clinique Amis-Maux, Québec

Nous vous proposons une méthode pédagogique différente, innovatrice et des plus efficaces pour enseigner aux enfants les conséquences de l’in-timidation et les bons comportements à adopter tant comme victime, agresseur que témoin.

JP-4obtenir la collaboration des parents pas si difficile que ça Lucile Bouchard, Parents-avertis, Québec Présentation du programme de formation Parents-avertis pour les parents d’enfants de tous les âges. les parents y apprennent des habilités nouvelles pour élever leurs enfants en se centrant sur les so-lutions et peuvent discuter en groupe de nombreux sujets concernant l’éducation des enfants.

JP-5Compte sur moi Danielle Giroux, École secondaire JH-Leclerc, Granby; Daniel Robillard, C.S. du Val-des-Cerfs Compte sur moi est offert aux élèves de la 3e à la 4e secondaire. Les 5 ateliers de 1h30, visent à développer une meilleure écoute, une plus grande empathie et donc, à devenir de meilleurs amis.


15h15 à 16h45

Choix entre 5 conférences de 90 minutes

JPP-1les compagnons en action : un comité actif pour valoriser les élèves présentant une difficulté de comportement Sophie Nadeau-Tremblay, C.S. De La Jonquière

Le comité Les compagnons en action est formé d’élèves en difficulté de comportement et dirige au sein de l’école plusieurs projets. L’atelier présentera les invariants de ce projets ainsi que l’apport pour les élèves qui mettent en action leur potentiel par des gestes positifs dans leur école.

JPP-2l’approche socio-clinique : une pratique novatrice pour les jeunes en trouble du comportement Jean-François Bélanger, Centre l’Envolée, C.S Des Affluents, Terrebonne; Louise Danis, Psychologue, Centre l’Envolée

Au cours de cet atelier, les participants découvri-ront l’Accueil du Centre l’envolée, un local per-manent dans l’école qui se veut une réponse parmi tant d’autres pour ces jeunes qui n’arrivent plus à fonctionner en classe ou dans l’école.




JPP-3le guide de soutien à la pratique en santé mentale pour les jeunes de 12-18 ans Daniel Masse, Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire, Montréal

En 2010, le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire s’est doté d’un guide de soutien à la pratique en santé mentale pour les jeunes 12-18 ans. Ce guide vise à aider les intervenants à mieux répondre aux besoins de cette clientèle vulnérable.

JPP-4Prévenir et lutter contre la toxicomanie : pas à pas…avec portage! Serge Comeau, Portage, Saint-Malachie Permettre de mieux connaître Portage et son environnement thérapeutique. Portage est un organisme voué à la réinsertion sociale des toxico-manes. Son programme thérapeutique vise l’acqui-sition de compétences en tablant sur les forces de chacun afin de les accompagner sur le chemin de la sobriété.

JPP-5sondage CroP-CsQ sur la cyberintimidation Luc Allaire, Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Montréal

Présentation des résultats de deux sondages CROP-CSQ (2008-2011) menés auprès de membres de l’éducation sur la cyberintimidation. Il sera notamment question de la prévalence et de la forme que prend ce phénomène.

17h00

Cocktail et remise des prix Pratiques remarquables et concours d’affiches


Tables Rondes Vendredi 4 mai 20129h00 -10h00

vt-1la collaboration interprofessionnelle et interinstitutionnelle …nécessaire mais pas toujours facile !Claire Beaumont, psychologue et professeure à la faculté des sciences de l’éducation, Université Laval

Sylvie Moisan, psychoéducatrice et profes-seure à la faculté des sciences de l’éduca-tion, Université Laval

Comme on sait que plusieurs facteurs peuvent expliquer les difficultés comportementales des enfants et des adolescents (familiaux, personnels, sociaux et scolaires) mais on sait aussi que c’est en intervenant sur plusieurs de ces aspects que nos actions ont plus de chances d’être efficaces. Les milieux scolaires sont cependant limités quant aux ressources spécialisées à déployer pour aider les élèves qui manifestent des problèmes de compor-tement et reconnaissent la compétence des autres réseaux pour répondre à leurs besoins particuliers. Par ailleurs, les intervenants scolaires détiennent des informations et des expertises importantes à partager avec les professionnels de leur école, mais aussi avec ceux des autres institutions (CLSC, Centres Jeunesse, etc.). La collaboration interpro-fessionnelle, mais aussi interinstitutionnelle réussit à obtenir des résultats très positifs aider ces jeunes. Elle contribue aussi à soutenir les intervenants et constitue une véritable source de formation conti-nue au fil des échanges professionnels. Cependant, plusieurs embûches sont rencontrées lorsque des intervenants de professions et de milieux différents doivent travailler ensemble. Cette table ronde sera l’occasion de discuter des moyens à prendre pour contourner ces obstacles et faire de cette collabo-ration, une expérience professionnelle satisfaisante et efficace pour aider les jeunes qui présentent des problèmes de comportement.



vt-2 le projet d’école inclusive: défis associés à sa mise en oeuvre et à son développement Nadia Rousseau, professeure, Département des sciences de l’éducation, Trois-Rivières; Chantal Couturier, directrice, École secondaire Chavigny Geneviève Bergeron, candidate au doctorat en éducation, Université du Québec à Trois-Rivières

La mise en œuvre et le développement d’une école inclusive repose sur un travail de réflexion et de changement de pratiques par tous les acteurs sco-laires. Sa mise en œuvre en contexte d’enseigne-ment scolaire entraîne également des défis supplé-mentaires associés au fonctionnement même de l’école secondaire. Cette table permettra d’aborder la mise en œuvre et le développement de l’école inclusive en contexte d’enseignement secondaire selon trois perspectives : celle d’une chercheure dans le domaine; celle d’une accompagnatrice au développement de pratiques plus inclusives au 1er cycle du secondaire et celle d’une direction d’école secondaire qui, de par son rôle, joue un rôle clé dans le processus de transformation des pratiques.


Symposiums Vendredi 4 mai 2012

10h20 -12h00

symposium 1 Partie-1vs1les multiples visages de la dépendance chez les jeunesNatacha Brunelle (organisatrice), professeure, Département de psychoéducation, Université du Québec à Trois-Rivières, Institut universitaire sur les dépendances (IUD)

Tout comme les adultes, les jeunes peuvent pré-senter plusieurs types de dépendance différents. Il peut s’agir de dépendance à une substance, aux jeux de hasard et d’argent, aux jeux de rôle, aux ré-seaux sociaux ou à Internet. Il sera question de ces différents types de dépendance chez les jeunes et des moyens préventifs et curatifs pour y faire face.

vs1-1 Jeux de hasard et d’argent chez les filles et les garçons au QuébecMarie-Marthe Cousineau, Université de Montréal; Danielle Leclerc, Natacha Bru-nelle, Annie Gendron, Université du Québec à Trois-Rivières; Magali Dufour, Université de Sherbrooke

Malgré l’âge légal requis pour jouer à plusieurs jeux de hasard et d’argent ( JHA), beaucoup d’ado-lescents s’y adonnent. Des différences sexuelles ressortent lorsqu’on s’intéresse à leur profil de JHA. L’expansion rapide des JHA que plusieurs associent à la multiplication des JHA sur Internet touche ces adolescent(e)s. Quel usage les garçons et les filles font-ils de cette nouvelle opportunité de jeu et que sait-on de son potentiel de dépen-dance? Comment réagir à ce phénomène ?



le gaming chez les jeunes du secondaire: portrait et pistes d’interventionMagali Dufour, Université de Sherbrooke; Natacha Brunelle, Annie Gendron, Danielle Leclerc, Université du Québec à Trois-Rivières; Marie-Marthe Cousineau, Université de Montréal

L’utilisation des nouvelles technologies suscite de nombreux questionnements et de nombreuses craintes. À partir d’une enquête réalisée auprès de plus 1800 élèves du secondaire, cette présentation dressera un portrait de l’utilisation d’Internet et des différents jeux chez les jeunes (gaming : jeux de rôles, réseaux sociaux…). Les caractéristiques de différents groupes de joueurs seront ensuite abordées. Les pistes de prévention ciblée pour chacun des groupes et les stratégies de traitement seront enfin discutées.

13h30 -15h00

symposium 1 Partie-2vs1-2Programmes de prévention universelle et ciblée de la toxicomanie à l’adolescence : facteurs prédictifs de l’efficacitéMyriam Laventure, Thérèse Besnard, Université de Sherbrooke

Malgré un discours qui prône l’utilisation de programmes de prévention exemplaires, dans les faits au Québec, les programmes de prévention destinés aux adolescents sont encore trop souvent intuitifs. L’objectif de la présentation est de mettre à jour les facteurs prédictifs de l’efficacité des programmes de prévention en toxicomanie. À qui devraient s’adresser les programmes de prévention à l’adolescence ? Quels animateurs devraient être privilégiés? Quels types de programmes devrait-on offrir ?


impacts des traitements et processus de rétablissement chez les jeunes toxicomanes québécoisNatacha Brunelle, Université du Québec à Trois-Rivières; Karine Bertrand, Université de Sherbrooke

Un bref survol des principaux services offerts aux jeunes toxicomanes québécois et des facteurs, liés ou non au traitement, pouvant expliquer les chan-gements dans leur processus de rétablissement sera présenté. Une synthèse des résultats de cinq études québécoises permet d’alimenter les réflexions sur les services offerts aux jeunes québécois ayant des problèmes de consommation.

15h15 -16h45

symposium 1 Partie-3vs1-3Programme adrénaline: développement d’une pratique de pointe dans le traite-ment de la toxicomanie chez des jeunes hébergés en centre jeunesse (CJ)Karine Bertrand, Myriam Laventure, Université de Sherbrooke; Patricia Auger, Émilie Contant, Gilles DurandAdrénaline se base sur le recours aux activi-tés intensives plein air, modalité thérapeutique prometteuse pour le traitement de diverses pro-blématiques chez les jeunes. Les thèmes suivants seront abordés : 1) développement d’une pratique de pointe, une collaboration entre le centre de réadaptation en dépendance des Laurentides, le CJ et une équipe de chercheurs de l’Institut universi-taire sur les dépendances; 2) recension des écrits; 3) composantes du manuel d’intervention et 4) constats de la pré-expérimentation.

Symposium Symposiums Symposiums 1



Symposiums Symposiums

10h20 -12h00

symposium 2 Partie-1vs2les traumas complexes et leurs impacts sur la santé mentale et les troubles de comportements : Pistes de compréhension, de prévention et d’interventionDelphine Collin-Vézina (organisatrice), profes-seure, École de service social, Université McGill

Ce symposium a pour objectif d’offrir aux prati-ciens, chercheurs et décideurs qui oeuvrent dans le domaine de l’intervention auprès des jeunes en difficulté, une appréciation de l’état des connais-sances quant aux liens qui unissent les traumas complexes et les problèmes de santé mentale et de troubles de comportements. Les résultats de recherches menées auprès de clientèles spécifiques seront présentés, notamment des jeunes en centres de réadaptation ou en traitement pour des gestes criminels. Des pratiques de prévention et d’inter-vention novatrices implantées au Québec et ailleurs seront discutées.

vs2-1 évolution du concept de trauma complexe et enjeux liés à la santé mentale et aux troubles de comportementsDelphine Collin-Vézina, Université McGill; Tristan Milot, Université du Québec à Trois-RivièresLes difficultés comportementales et psychologiques des enfants et des adolescents peuvent être le reflet de souffrances plus profondes, notamment celles qui résultent d’expériences traumatisantes et abusi-ves, telles que la négligence, l’agression sexuelle, et l’abus physique et psychologique. Le terme « traumatisme complexe » a été retenu dans la do-cumentation scientifique et clinique afin de quali-fier l’expression de ces difficultés. Cette présentation dressera un portrait de l’état des connaissances sur l’évolution du concept de trauma complexe en le distinguant, notamment, d’autres concepts conne-xes tels que le syndrome de stress post-traumatique et la polyvictimisation.

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la délinquance sexuelle chez les adoles-cents : sous la lunette du trauma complexeTristan Milor, Julie Carpentier, Université du Québec à Trois-Rivières

Pour de nombreux adolescents auteurs d’agres-sions sexuelles, la délinquance sexuelle n’est pas un problème isolé, mais bien l’une des manifesta-tions spécifiques d’une inadaptation psychosociale plus généralisée. Cette inadaptation s’inscrirait dans une trajectoire de développement marquée par des expériences traumatiques durant l’en-fance. Nous proposons d’analyser la délinquance sexuelle à l’adolescence sous l’angle du trauma-tisme complexe. Nous rapporterons également les résultats d’une étude menée auprès de 351 adoles-cents auteurs d’agressions sexuelles et discuterons des implications sur le plan clinique.

13h30 -15h00

symposium 2 Partie-2vs2-2Profils des jeunes en centre de réadapta-tion : impact des expériences traumati-ques sur la santé mentale et les problèmes de comportementLise Milne, Delphine Collin-Vézina, Université McGill

Peu de connaissances n’est acquise à ce jour à l’égard des adolescents en centre de réadapta-tion au Québec. Les résultats d’une étude menée auprès de 53 jeunes provenant de six unités de réadaptation seront présentés afin de mettre en lumière la complexité et l’étendue des événements traumatiques et des problèmes de santé mentale et de comportements qu’ils rapportent. Ces résultats auto-rapportés seront également contrastés à des données obtenues auprès des intervenants et aux motifs légaux ayant amené ces jeunes à être placés.

2Symposiums Symposiums Symposiums



De la prévention à l’intervention: Des pratiques innovantes dans le domaine du traumaIsabelle Daigneault, Université de Montréal Delphine Collin-Vézina, Université McGillDans cette présentation, les participants pourront prendre connaissance des derniers développements en matière de prévention et de traitement auprès des enfants et des adolescents victimes de traumas multiples. Outre les pratiques basées sur l’évidence, d’autres modèles de prévention et d’intervention prometteurs seront discutés, notamment les pro-grammes Racine de l ’Empathie, Circle of Courage, et Attachment, Self-Regulation, and Competency. Les défis d’implantation de ces modèles seront discu-tés. Des projets pilotes actuellement à l’étude au Québec seront présentés.

15h15 -16h45

symposium 2 Partie-3vs2-3Contrer les effets des traumatismes rela-tionnels en contexte de protection de la jeunesse : Programme etreMarie-Ève Nadeau Noel, Université du Qué-bec à Trois-Rivières

Le vécu traumatique des enfants suivis en contexte de protection de la jeunesse peut être à l’origine de difficultés multiples, qui se manifestent souvent sous forme de troubles de comportements. Le programme ETRE vise à contrer les effets de ces traumatismes chez les enfants âgés entre 5 et 7 ans. Une présentation du programme de même que des effets observés chez les enfants ayant par-ticipé au projet pilote sera effectuée.


3Symposiums Symposiums 10h20 -12h00

symposium 3 Partie-1vs3le trouble de comportement, expression de la souffrance de l’enfant : quand l’éclai-rage des neurosciences et l’originalité d’une pratique psychomotrice permettent d’agir autrementGaétan Gagnon, Suzanne Gravel (Organisateurs), Cegep de Jonquière

Les jeunes enfants vivent des difficultés qu’ils expri-ment à travers des comportements dérangeants qui nuisent à leur réussite et à leur intégration sociale. Le symposium présentera l’apport des neuros-ciences pour mieux comprendre les mécanismes en jeu dans le développement des enfants et dans le choix des stratégies à mettre en place pour les aider. C’est ainsi qu’une pratique psychomotrice, axée sur l’expressivité de l’enfant, a été mise en place dans des milieux éducatifs du Lac Saint-Jean

vs3-1 Comment les neurosciences appuient une pratique psychomotrice utilisée comme mesure éducative et préventive des trou-bles de comportement chez les enfants Joël Monzée, professeur associé à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke

Les neurosciences offrent aujourd’hui des res-sources extraordinaires pour mieux comprendre comment le cerveau des enfants se développe et, conséquemment, les processus de maturation des fonctions cognitives et affectives. Nous expliquerons les mécanismes neurologiques en jeu et démontre-rons comment les comportements dérangeants sont la manifestation d’une recherche d’adaptation de l’enfant. Nous montrerons l’importance de la psy-chomotricité pour permettre à l’enfant de découvrir des stratégies qui réduisent son anxiété et favori-sent une meilleure disponibilité aux apprentissages scolaires.



nature et visées de la pratique psycho-motrice introduite dans les milieux de la petite enfance et dans les écoles du lac saint-Jean estSuzanne Gravel, Jackie Tremblay, Gaétan Gagnon, Cegep de JonquièreL’originalité de la pratique psychomotrice retenue est qu’elle constitue une mesure éducative et pré-ventive originale pour les enfants de 1 à 7 ans en ce sens qu’elle leur permet de bouger et de s’expri-mer par leur motricité. Les raisons pédagogiques ayant justifié le choix et le développement de la pratique psychomotrice retenue seront présentées. De plus, les orientations, le cadre organisationnel de la pratique et les conditions nécessaires à sa mise en place seront exposées.

13h30 -15h00

symposium 3 Partie-2vs3-2Un modèle d’introduction d’une pratique psychomotrice régulière avec les enfants de 4 à 7 ans : l’expérience menée depuis 20 ans à la Commission scolaire du lac-saint-JeanFabienne Dessureault et Claudine Maltais, Commission scolaire du Lac Saint-Jean

La communication fera état de l’historique de l’implantation de la pratique psychomotrice dans les écoles et du partenariat établi avec les milieux de la petite enfance dans une visée préventive. Les moyens utilisés pour offrir une pratique psycho-motrice régulière et de qualité aux enfants seront expliqués: formation, soutien technique, pédagogi-que et clinique. Enfin, la pratique psychomotrice en petits groupes d’aide au développement et les travaux de recherche réalisés par la CSLSJ seront eux aussi présentés.


résultat d’une étude préliminaire réalisée en 2010 et 2011 auprès de cent enfants de la Commission scolaire du lac-saint-Jean en vue de mesurer l’effet d’une pratique psychomotrice régulière avec les enfantsJoël Monzée, professeur associé à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke

La première année de cette recherche appliquée a entre autres permis de mettre en lumière le niveau d’anxiété vécu par les enfants et de voir comment cette anxiété est probablement la source de nombreux comportements dérangeants qui pourraient être associés de façon erronée à des pathologies pédopsychiatriques. Des données ont été recueillies directement auprès des enfants, de leurs parents et de leurs enseignantes. Nous expliquerons la méthodologie de recherche utilisée et présenterons les résultats obtenus.


Symposiums3



15h15 -16h45

symposium 3 Partie-3vs3-3la formation des intervenants : un incon-tournable pour développer l’approche psychomotrice des enfants en milieu préscolaire et scolaire. résultats de deux recherches menées par l’équipe tréfie du Cégep de Jonquière. l’une portant directement sur l’intervention en psy-chomotricité et l’autre sur l’intégration de la dimension affective dans la relation pédagogique.Jackie Tremblay, Suzanne Gravel, Gaétan Gagnon, Cegep de JonquièreL’équipe Tréfie du Cégep de Jonquière présentera deux recherches subventionnées par le MELS, l’une portant sur les compétences requises pour intervenir en psychomotricité et l’autre sur l’inté-gration de la dimension affective dans la relation pédagogique. La présentation mettra en évidence le modèle de formation développé pour soutenir les intervenants dans l’intégration d’une nouvelle pratique psychomotrice dans une perspective d’accompagnement de l’enfant, particulièrement dans l’accueil de ce que l’enfant exprime sur le plan affectif.



Symposiums4

10h20 -12h00

symposium 4 Partie-1vs4la résilience : réflexions partagées sur les interventions auprès des jeunes et de leur familleMarie Josée Levert, (organisatrice), professeu-re, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal Hélène Lefebvre, (organisatrice), professeure, Vice-Doyenne Recherche et Développement international, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal

Indépendamment des débats qui entourent le concept de la résilience, chaque intervenant au quotidien doit composer avec des jeunes qui ont vécu divers traumatismes tant physiologiques, physiques que psychologiques. Mise en lu-mière du concept de résilience et réflexions sur la créativité des intervenants qui ont à déployer des moyens originaux et efficients pour accompagner les jeunes dans le processus de résilience.

vs4-1la résilience : fondements et pertinence pour l’intervention auprès des jeunesBernard Michallet, Université du Québec à Trois-Rivières

La résilience est un concept alimenté par diffé-rents courants théoriques. La conférence visera à permettre aux participants de s’approprier le concept de résilience. Une approche écosysté-mique de l’intervention, axée sur l’interinfluence entre les facteurs de protection et les facteurs de risque en soutien à la résilience du jeune, de sa famille et de leur environnement, sera exposée.



13h30 -15h00

symposium 4 Partie-2vs4-2accompagner les enfants ayant des trou-bles du comportement sur le chemin de la résilienceGaëlle Delisle, Commission scolaire des affluents; Université du Québec à Montréal Marie Josée Levert, Université de MontréalL’agression, la destructivité, l’opposition de l’en-fant sont des comportements qui sont difficiles à vivre pour l’enfant, sa famille et ses éducateurs. Comment soutenir la résilience de l’enfant ayant un trouble du comportement? Comment l’aider à dépasser le traumatisme pour se transformer po-sitivement? Les auteures présenteront un modèle de compréhension, issu de l’expérience clinique et de la recherche, où le trouble du comportement exprime une demande que l’enfant adresse à son environnement. Des pistes d’interventions seront proposées et discutées avec les participants.

l’héritage anthropologique au service de la résilience ou quand les adolescents se mettent en danger pour trouver un sens à leur vieJocelyn Lachance, Institut National de la Recherche Scientifique – Observatoire Jeunes et Société

Que nous apprend la lecture socio-anthropolo-gique sur la souffrance des adolescents ? Sur leur manière de l’affronter et souvent de la surmonter ? Et comment cette lecture éclaire-t-elle la position de l’intervenant qui les accompagne ? Au cours de cette présentation, nous explorerons quelques aspects de la culture comme facteur de résilience et nous en dégagerons quelques principes d’action pour les intervenants.


15h15 -16h45

symposium 4 Partie-3vs4-3réflexions partagées sur le rôle de l’intervenant en soutien à la résilience des jeunesMarie Josée Levert, Université de Montréal Bernard Michallet, Université du Québec à Trois-Rivières Gaëlle Delisle, Commission scolaire des af-fluents; Université du Québec à Montréal Jocelyn Lachance, Institut National de la Recherche Scientifique – Observatoire Jeunes et Société. Hélène Lefebvre, Université de Montréal

Retour sur les théories et approches d’interven-tion exposées durant la journée afin de soutenir l’appropriation par les participants du concept de résilience et des différentes pistes d’action pour accompagner les jeunes et leur famille vers une transformation positive. Table ronde et échanges avec les participants sur leur expérience clinique.


Symposiums4



Symposiums Symposiums 5

10h20 -12h00

symposium 5 Partie-1vs5la formation et l’accompagnement du personnel scolaireNancy Gaudreau, (organisatrice), profes-seure, Département des sciences de l’éduca-tion, Université du Québec à Trois-Rivières Manon Doucet, (organisatrice), professeure, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Chicoutimi

De plus en plus, les milieux scolaires mettent en œuvre des démarches d’accompagnement des enseignants et des professionnels pour que cha-cun puisse s’engager dans un processus réflexif qui conduit à des changements de pratique. Cet accompagnement peut se traduire soit par des ex-périences terrain de projets novateurs, intégrateurs et mobilisateurs, soit, par des alliances fructueuses de collaboration entre les intervenants des milieux de pratique et les intervenants des milieux univer-sitaires par des projets de recherche collaborative ou de recherche- action. Comment peut-on accompagner les intervenants de la petite enfance et de la formation générale et professionnelle à trouver des pistes de compré-hension et de solutions pour qu’ils empruntent le chemin d’un renouvellement des pratiques profes-sionnelles ?


vs5-1Quand l’un et l’autre deviennent nousNancy Gaudreau, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Trois-RivièresRock Girard, Service régional de soutien et d’expertise pour les élèves présentant des dif-ficultés d’ordre comportemental – Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches

L’empreinte laissée par les élèves en difficulté de comportement dans la vie des intervenants provo-que une inévitable remise en question sur nos pra-tiques. L’accompagnement du personnel scolaire doit donc prendre en compte le vécu émotif que génère le fait de côtoyer cette clientèle au quoti-dien. Qu’est-ce qu’un accompagnement efficace? Dans quelles conditions doit-il se réaliser pour soutenir le développement de nouvelles pratiques d’intervention? Comment les caractéristiques personnelles de l’accompagnateur peuvent-elles favoriser le processus de changement? Cette pré-sentation aborde ces différentes questions afin de susciter la réflexion des participants sur leurs prati-ques d’accompagnement du personnel scolaire.


Symposiums5



13h30 -15h00

symposium 5 Partie-2vs5-2accompagner les enseignants du secon-daire pour favoriser l’inclusion scolaire des élèves présentant des difficultés compor-tementales: modèle d’accompagnement individuel et modèle d’accompagnement de groupesLine Massé, professeure, Département de psycho-éducation, Université du Québec à Trois-Rivières Caroline Couture, professeure, Département de psycho-éducation, Université du Québec à Trois-Rivières (Campus Québec)

Soixante-quatorze enseignants du secteur régulier du secondaire ont été accompagnés par des profes-sionnels de leurs écoles, afin de favoriser l’adoption d’attitudes et de pratiques qui favorisent l’inté-gration des élèves en difficulté de comportement dans leurs classes. Certains furent accompagnés individuellement et d’autres en sous-groupe, mais toujours en suivant le même modèle d’accom-pagnement. En plus de présenter le programme ayant guidé les accompagnateurs, nous discuterons des résultats qualitatifs faisant état de l’apprécia-tion des différents acteurs vis-à-vis la démarche d’accompagnement et les résultats quantitatifs faisant état de l’impact de cette démarche sur les enseignants.

l’accompagnement de l’enseignant du primaire : un programme de consultation individuelle pour favoriser l’inclusion scolaire des enfants ayant un tDa/HMarie-France Nadeau, psychologue Sylvie Normandeau, professeure, École de psychoéducation, Université de Montréal Line Massé, professeure, Département de psycho-éducation, Université du Québec à Trois-RivièresEst-ce qu’un accompagnement « réaliste », c’est-à-dire qui tient compte des conditions du milieu scolaire (p. ex., situation de l’élève/de l’enseignant/de la classe), peut mener à une amélioration du fonctionnement scolaire des élèves ayant un TDA/H, au-delà de l’effet de la médication? Trente-sept


5paires élève-enseignant ont participé à l’étude; 22 ont participé à un programme de consultation in-dividuelle (PCI), et 15 ont servi de groupe témoin (sans PCI). Les caractéristiques du PCI seront présentées, pour ensuite discuter de l’implication clinique des résultats auprès de l’enseignant et de l’élève (comportement et rendement scolaire).

15h15 -16h30

symposium 5 Partie-3vs5-3enseigner les habiletés sociales aux élèves, une opportunité et un contexte de développement professionnelManon Doucet, professeure en adaptation scolaire, Département des sciences de l’édu-cation, Université du Québec à Chicoutimi Mireille Tremblay, enseignante en orthopé-dagogie, Commission scolaire des Rives du Saguenay Isabel Gauthier, assistante de recherche, Université du Québec à Chicoutimi

L’engagement des enseignants dans un processus d’enseignement des habiletés sociales s’est avéré rapidement une opportunité et un contexte leur permettant de s’engager dans un processus de développement professionnel. Comment les différentes réflexions théoriques sur des théma-tiques émergentes des habiletés sociales peuvent contribuer à mieux se connaître comme personne et comme professionnel sur les plans émotionnel et social? Comment la confrontation des savoirs d’expériences sur les habiletés sociales peuvent entrainer les enseignants sur une route de trans-formations des pratiques? Quelles sont les com-pétences essentielles et signifiantes liées à l’ac-compagnement? Comment l’accompagnateur doit susciter des conditions au développement profes-sionnel? Cette présentation se veut un espace pour remettre question et en contexte les conditions favorables à un accompagnement porteur de sens pour inspirer un changement.




l’accompagnement des milieux prés-colaires à risque, une opportunité pour accompagner les enseignants et concerter l’équipe des services complémentairesCatherine Gagné, Directrice adjointe des Ser-vices éducatifs jeunes. Commission scolaire des rives du Saguenay. Sylvain Bernier, psychologue, service de sou-tien et d’expertise pour les élèves présentant un TDAH ou un trouble relevant de la psycho-pathologie, Saguenay-Lac-Saint-Jean Louis Legault, psychologue, service de soutien et d’expertise pour les élèves présentant une difficulté de l’ordre comportemental, Sague-nay-Lac-Saint-Jean

Une démarche de collaboration préventive entre les instances éducatives de la Commission Scolaire des Rives-du-Saguenay, les partenaires des réseaux de la santé et des milieux de la petite enfance a permis de dresser un portrait fidèle des clientèles se présentant au préscolaire dans leurs établisse-ments scolaires. Cibler rapidement les milieux à risque entraîne inévitablement une démarche d’accompagnement pour répondre aux nombreux besoins. En collaboration avec les services régio-naux, un programme d’accompagnement a été mis en place pour ces milieux ciblés. Cet accompagne-ment, en plus de viser le support aux enseignants et aux éducateurs impliqués quotidiennement auprès de ces bambins, implique également les équipes des services professionnels. Cet atelier présente une façon d’accompagner des équipes (professionnels, TES, enseignants, directions d’école). Elle se veut à la fois novatrice et axée sur les possibilités que le milieu développe sa propre autonomie en regard de l’accompagnement des enseignants et des équipes professionnels, une façon d’amener les différents acteurs à réellement travailler en équipe.


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PLAN DU CAMPUS

PAVILLONS1 Pavillon de l’Est2 Pavillon de l’Éducation physique

et des sports (PEPS)3 Pavillon de Médecine dentaire4 Centre de foresterie des Laurentides5 Pavillon Abitibi-P

cqjdc du comité québécois pour les jeunes en difficulté de ...€¦ · en contexte scolaire,...

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