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Farid BOURAS Année universitaire 2007/2008 AUTOMATISATION D’UN BANC DE MANIPULATION AVEC LABVIEW Encadrant : NOURREDINE BOURZGUI

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Page 1: TER Labview

Farid BOURAS

Année universitaire 2007/2008

AUTOMATISATION D’UN BANC DE

MANIPULATION AVEC LABVIEW

Encadrant : NOURREDINE BOURZGUI

Page 2: TER Labview

2

PREFACE

Le stage consiste à automatiser un banc de manipulation de travaux pratiques sur

la PLL, le VCO et filtrages. Les appareils de mesures seront commandés par

Labview à l’aide de l’interface GPIB. Les données seront traitées pour extraire

les caractéristiques de chaque composant.

Page 3: TER Labview

3

SOMMAIRE

I) PRESENTATION DE LABVIEW Page 4

II) LE LANGAGE VISA Page 7

III) DESCRIPTION DU MATERIEL UTILISE Page 9

IV) TRAVAUX REALISES Page 12

V) DIFFICULITES RENCONTREES Page 35

VI) CONCLUSION Page 36

VII) BIBLIOGRAPHIE Page 37

VIII) ANNEXES Page 38

Page 4: TER Labview

4

I) PRESENTATION DE LABVIEW

Le nom du logiciel labview signifie “ Laboratory Virtual Instrument Enginerring

Workbench”. Ce langage de programmation graphique est un environnement de

programmation à caractère universel particulièrement bien adapté à la mesure,

au test, à l’instrumentation et à l’automatisation. Il a été développé par la société

National Instrument à partir de 1983. Labview est un des premiers langages de

programmation graphique destiné au développement d’applications

d’instrumentation. Couplé à des cartes d’entrées/sorties, il permet de gérer des

flux d’informations numériques ou analogiques et de créer ou de simuler des

instruments de mesures (Oscilloscope, gbf, Multimètre,etc…). Ici nous utilisons

la version 8.2 de Labview.

Labview est un outil d’acquisition, d’analyse et de présentation de données :

Page 5: TER Labview

5

Les programmes Labview comportent des Instruments Virtuels ou Virtual

Instruments (VI). On parle d’instruments virtuels car leur apparence et leur

fonctionnement sont semblables à ceux d’instruments réels, tels que les

oscilloscopes et les multimètres.

Les VI se comportent de 3 éléments principaux :

- D’une face-avant : interface utilisateur de la VI, permettant de réceptionner les

données acquises et d’afficher celles fournies en sortie par le programme.

Voici un exemple de face-avant :

- D’un diagramme : Fenêtre de programmation et d’affichage du code source.

Interaction entre face avant et diagramme.

Voici un exemple de diagramme :

Page 6: TER Labview

6

- D’une icône et d’un connecteur : une icône est la symbolisation de

l’instrument virtuel qui permettra de faire appel à un instrument virtuel déjà crée

à l’intérieur d’un autre instrument virtuel. Un connecteur est un ensemble de

terminaux correspondant aux commandes et aux indicateurs du VI qui sont

accessibles.

Voici un exemple d’icône : Voici un exemple de connecteur :

Quel type de programmation utilise-t-on pour Labview ?

Le langage propre de Labview est une programmation graphique en

langage « G ». Le langage G se base sur le principe du flot de données, auquel

ont été rajoutées des structures de programmation afin d'obtenir un langage de

programmation complet.

Remarque : Un langage textuel suit des règles d’exécution séquentielle

déterminée par la position des instructions dans le fichier source, tandis qu’un

programme graphique s’exécute selon le principe de flux de donnée.

Page 7: TER Labview

7

II) LE LANGAGE VISA

Virtual Instrument Software Architecture (VISA) est une couche

logicielle de bas niveau qui permet de communiquer avec les pilotes

d’entrées/sorties installés sur le système. Ce niveau d’abstraction supplémentaire

permet de s’affranchir, dans une certaine mesure, de la nature de l’interface. Le

code est plus facilement réutilisable pour d’autres types d’interfaces, et d’autres

langages. VISA n’est pas un élément de LabVIEW, mais une interface

d’application (API) standardisant les appels aux drivers. LabVIEW possède un

jeu de fonctions permettant ces appels.

Ici nous utiliserons le langage visa par le biais de Labview pour commander les

divers appareils de mesures dans notre cas. Visa s’avère donc être une norme qui

s’efforce d’être la plus polyvalente possible, permettant de contrôler divers

appareils même si ils ne sont pas de la même de marque ou sous des systèmes

d’exploitation différents.

Utilisation Visa dans Labview : Les fonctions VISA les plus couramment

utilisées pour communiquer avec les instruments de mesures sont les fonctions

VISA : VISA OPEN, VISA CLOSE, VISA READ, VISA WRITE.

Représentation des icônes VISA dans Labview :

VISA OPEN : Permet d’ouvrir une communication visa avec

l’appareil souhaité.

VISA CLOSE : Permet de fermer une communication visa.

VISA READ : Lire les données en provenance du périphérique.

Le VI demande le nombre de caractères à lire. Cette valeur doit

être supérieure ou égale au nombre d’octets à transmettre. Si la fin

du message est implémenté par le matériel (GPIB) la lecture

s’arrête sur le terminateur, sinon elle s’arrête au nombre de

caractères ou au time out.

Page 8: TER Labview

8

VISA WRITE : Ecrire le contenu d’un tampon vers le périphérique

désigné par le nom de la ressource VISA.

Voici un exemple de communication VISA faisant une identification d’un

appareil connecté sur une carte GPIB :

Page 9: TER Labview

9

III) DESCRIPTION DU MATERIEL UTILISE

Tout d’abord le contrôle d’instrument s’effectue par une communication par une

liaison GPIB.

Dans le cas de communications par liaisons GPIB ou Série, l’acquisition de

données se fait par l’intermédiaire d’un instrument autonome (multimètre,

oscilloscope,…) au sein duquel sont effectuées les opérations d’entrées/sorties

des signaux mesurés.

Le programme développé sert uniquement à la configuration de l’instrument, à

la récupération, l’analyse et la présentation des données.

GPIB :

La liaison GPIB (General Purpose Interface Bus) appelée aussi IEEE 488 (IEEE :

Institute of Electrical and Electronics Engineers) est devenue depuis son

apparition en 1965 (crée par Hewlett-Packard) un standard de communication

qui permet aujourd’hui de contrôler la plupart des instruments de mesures

(oscilloscopes, multimètres, générateurs de fonctions, …).

La première normalisation de ce bus date de 1987 sous la référence IEEE 488.1.

Une deuxième normalisation de ce bus est intervenue en 1992 avec la référence

IEEE 488.2 pour préciser la précédente qui était incomplète, et ceci en précisant

le protocole de communication, en définissant les formats de données,... En

1990, le document “Standard Command for Programmable Instrumentation

(SCPI)” a été incorporé à la norme. Celui-ci définit un certain nombre de

commandes auxquelles chaque instrument doit pouvoir obéir. Cela permet ainsi

une interopérabilité de matériels de différents fabricants.

Voici un exemple de connecteur GPIB :

Page 10: TER Labview

10

GPIB : Caractéristiques techniques

- La liaison GPIB est une liaison parallèle sur 8 bits.

- Interconnexion de 15 appareils maximum : chaque appareil possède une

adresse comprise entre 0 et 30.

- Vitesse de transfert maximum : 1Mo/s.

- Longueur de câble de 4 m au maximum entre 2 appareils.

- Longueur totale de câble de 20 m au maximum.

Le PC que nous utilisons est muni d’une carte d’acquisition GPIB :

Dans notre banc d’automatisation nous utilisons plusieurs appareils de mesures :

- Nous utilisons tout d’abord un oscilloscope de HP 54603B, 2 channel 60 Mhz

(la documentation technique est en annexe) :

Page 11: TER Labview

11

- Nous utilisons aussi un générateur 33120A basse fréquence de 15Mhz de chez

Agilent (la documentation technique est en annexe):

- Nous utilisons une alimentation E3631A triple sorties 6V, 5A et +/- 25V, 1A

de chez Agilent (la documentation technique est en annexe) :

- Nous utilisons un multimètre 6½ Digit 34401A de chez Agilent (la

documentation technique est en annexe) :

Page 12: TER Labview

12

IV) TRAVAUX REALISES

Nous avons élaboré un plan de travail pour réaliser notre banc d’automatisation

qui est le suivant :

1) Découvrir le logiciel Labview

2) Commander de façon simple les appareils de mesures

3) Réaliser des programmes permettant d’automatiser les tracés des diagrammes

de Bodes d’un filtre passe bas, passe haut et réjeteur de bande

4) Réaliser des programmes permettant d’automatiser les relevés de

caractéristiques d’un VCO et d’une PLL.

Page 13: TER Labview

13

1) Découvrir le logiciel Labview

Pour découvrir le logiciel Labview, nous avons suivi le tutorial (Initialisation à

Labview), pour une première prise en main. Ensuite nous avons réalisé des

fonctions élémentaires, très simple pour pouvoir simuler un résultat. Ici nous

avons simulé une addition qui se présente sur deux faces :

- La face avant permet d’entrée les valeurs que l’on souhaite :

- La phase arrière représentant le schéma permettant d’obtenir le résultat :

2) Commander de façon simple les appareils de mesures

Tout d’abord, nous avons voulu voir de façon concrète comment on pouvait

contrôler un appareil de mesure de façon simple au départ. Nous avons utilisé le

logiciel Measurement & Automatisation Explorer.

Qu’est-ce que réalise ce logiciel ?

Ce logiciel fournit accès aux périphériques National Instruments, dans notre cas

par le bus GPIB. Avec ce logiciel on peut :

- Configurer notre matériel et nos logiciels National Instruments

- Afficher la liste des périphériques et des instruments connectés à notre système

- Commander des appareils de mesures avec les instructions de commande de

chaque appareil qui son spécifique en fonction de chacun.

Exemple de commande de programmation :

Si l’on veut commander le multimètre Agilent 34401A afin d’obtenir la mesure

du courant continu, il faut transmettre l’instruction suivante fournit par le

constructeur : « measure:current:dc ? ».

Page 14: TER Labview

14

3) Réaliser des programmes permettant d’automatiser les tracés des

diagrammes de Bodes d’un filtre passe bas, passe haut et rejeteur de bande

A) Rappelons dans un premier temps, les structures et les rôles des filtres :

► Montage Filtre passe bas :

- Laisser passer les fréquences en dessous de Fc, la fréquence de coupure

- la fréquence de coupure est égale : Fc = 1/(2*п*R*C)

► Montage Filtre passe haut :

- Laisser passer les fréquences au dessus de Fc, la fréquence de coupure

- la fréquence de coupure est égale : Fc = 1/(2*п*R*C)

► Montage Filtre réjecteur :

- Elimine les fréquences comprises entre Fc1 et Fc2, les deux fréquences de coupures. La

bande coupée est (Fc2-Fc1).

- Les fréquences de coupures et la fréquence centrale sont égales :

Fc1= 1/ ((2+√3)*R*C)), Fc2= 1/ ((2+√3)*R*C)), Fo= 1/ (2*п*R*C)

Pour le passe bas et passe haut on prend comme valeur : R= 10k et C=10nF

Nous avons une valeur de Fc = 1.59Khz

Page 15: TER Labview

15

B) Partie programmation sous Labview

Nous avons tout d’abord élaboré un algorithme pour réaliser notre programme

de relevés des diagrammes de Bodes : Gain et Phase.

Notre algorithme est le suivant :

Filtre

LIRE

FMAX

FMIN

NBPOINT

DEFINIR

UN PAS

BALAYAGE

FREQUENCE

X= 10^(log(FMIN)+i*PAS)

TANT

QUE X < FMAX

POUR i=0 à NBPOINT-1

LIRE Ftab[i] Construire la

commande et

L’envoyer au

GBF

TEMPO Calculer le

GAIN et la

phase

AFFICHER

LES VALEURS

GAIN ET

PHASE

AFFICHAGE

TRAITER LES

DONNEES DE

GAIN ET PHASE

AFFICHAGE DES

COURBES DE

GAIN ET PHASE

Page 16: TER Labview

16

Voici le programme de Labview que nous avons réalisé, qui se fait par un

langage objet. Voici la face arrière qui constitue le programme :

Page 17: TER Labview

17

Voici les faces avant de notre programme, qui permettent à l’utilisateur de

choisir les fréquences de début et de fin pour simuler les filtres. Il choisit aussi le

nombre de point qu’il veut pour tracer les diagrammes de Bodes (GAIN et

PHASE). Il visualise sur la face avant les diagrammes de Bodes.

- Face avant pour le filtre passe bas avec simulation :

Page 18: TER Labview

18

- Face avant pour le filtre passe haut avec simulation:

Observation : On trouve bien par simulation les allures des filtres passe bas

et passe haut. La fréquence de coupure trouvée par simulation du

programme est bien Fc = 1.59Khz.

Page 19: TER Labview

19

C) Schéma de notre banc d’automatisation :

D) Explication du programme des filtres passe haut et bas :

Dans notre programme, nous avons commandé un GBF 33120A et un

oscilloscope HP603B en leur envoyant des commandes que l’on trouve dans

leurs documentations constructeurs (fournit en annexe). On utilise un instrument

virtuel un VI pour commander l’oscilloscope, dans lequel on a ajouté un sous

programme pour calculer notre gain et notre phase. C’est à dire que l’on a

modifié la face arrière du composant de l’oscilloscope.

Voici la partie que nous avons ajouté pour calculer le gain et la phase :

Page 20: TER Labview

20

E) Simulation d’un filtre réjecteur de bande :

Voici le programme de Labview que nous avons réalisé (face arrière):

Remarque : On retrouve le même programme que les filtre passe bas et haut,

mais ici on a ajouté un inverseur car en visualisant nos simulations nous avions

une bonne phase mais inversée. D’ou l’ajout d’un inverseur.

Page 21: TER Labview

21

- Face avant pour le filtre réjecteur avec simulation:

Observation : On trouve bien l’allure d’un filtre réjecteur, avec une

fréquence centrale Fo = 1.1Khz qui ne fait pas partie de la bande passante.

Ne pas confondre avec une fréquence de coupure, la fréquence Fo est dans

la bande de réjection.

Page 22: TER Labview

22

4) Réaliser des programmes permettant d’automatiser les relevés de

caractéristiques d’un VCO et d’une PLL :

A) Etude théorique du VCO :

Le VCO (oscillateur commandé en tension) : il fournit une tension dont la

fréquence Fs est proportionnelle à la tension se trouvant à son entrée. On appelle

Ko cette constante de proportionnalité (exprimée en Hz/V).

Visualisation de la plage de linéarité d’un VCO :

Fo = fréquence propre du VCO (fréquence d’oscillation libre)

Le VCO est caractérisé par une plage de linéarité Uo compris entre –Vcmin et

Vcmin. De plus la fréquence de sortie du VCO, est égale à Fs = Fo+αUo.

B) Etude théorique d’une PLL :

Page 23: TER Labview

23

Les éléments de base d’une PLL sont :

- Un comparateur de phase

- Un filtre passe bas

- Un VCO

• Le comparateur de phase : ce circuit compare la phase de ces deux signaux, et

fournit une tension d’erreur u(t) dont la valeur moyenne est proportionnelle au

déphasage entre Ve et Vs.

• Le filtre passe-bas : le filtre utilisé est souvent un passe bas du premier ordre

qui peut être un filtre RC.

Intéressons nous maintenant aux plages de capture et de verrouillage de la PLL :

• Plage de verrouillage : on l’appelle aussi plage de maintien ou de poursuite,

elle correspond à l’écart de fréquence par rapport à la fréquence centrale Fo à

partir duquel la PLL est déverrouillée. Lorsque la PLL est verrouillée Fs = Fo.

• Plage de capture : on l’appelle aussi plage d’accrochage, elle correspond à

l’écart de fréquence par rapport à Fo à partir duquel la PLL se verrouille. La

plage de capture dépend de la bande passante du filtre.

Voici un graphique visualisant les plages de capture et de verrouillage :

Dans notre cas, on va utiliser pour le VCO le circuit intégré NE 566

(documentation constructeur en annexe). Pour la PLL nous utilisons une

maquette pré câblé déjà, la PLL utilisée sur cette maquette est le circuit NE 565

(documentation constructeur en annexe).

Page 24: TER Labview

24

C) Partie programmation sous Labview du VCO

Nous avons tout d’abord élaboré un algorithme pour réaliser notre programme

pour relever la caractéristique du VCO.

Notre algorithme est le suivant :

VCO

LIRE

VMAX

VMIN

NBPOINT

DEFINIR

UN PAS

BALAYAGE

EN TENSION

X= VMIN+i*PAS TANT

QUE

X < VMAX

POUR

i=0 à NBPOINT-1

LIRE Vtab[i] Construire la

commande et

L’envoyer à

l’alimentation

TEMPO Mesurer la

fréquence de

sortie FS en

commandant

L’oscilloscope

AFFICHAGE

TRAITER LES

DONNEES DE

FREQUENCES ET

TENSIONS

AFFICHAGE DE

FS(U)

Page 25: TER Labview

25

Voici le programme de Labview que nous avons réalisé, qui se fait par un

langage objet. Voici la face arrière qui constitue le programme :

Page 26: TER Labview

26

Voici la face avant de notre programme, qui permet à l’utilisateur de choisir les

tensions de début et de fin pour simuler le VCO. Il choisit aussi le nombre de

point qu’il veut pour tracer la caractéristique FS(U). Il visualise sur la face avant

le résultat de la simulation :

- Face avant pour le VCO avec simulation:

Observation : On visualise la plage de linéarité de notre VCO qui est

d’environ 7.5V à 12V. On trouve un delta V= 1.2V, delta F= 60Khz.

La constante de proportionnalité Ko= 2п *(delta F/ delta V)= 314.15 10^3

Hz/V.

Page 27: TER Labview

27

D) Explication des paramètres a respecté pour le VCO :

Tout d’abord, il faut respecter les données constructeur du circuit c'est-à-dire :

- Tension d’alimentation VCC patte 8 du circuit : Nous avons pris 12V.

- Tension de commande continue que l’on applique à l’entrée Vc patte 5 du

circuit : il faut respecter la consigne VCC≤ Vc ≤ VCC.

- Choisir des valeurs pour R1 et C1, dans notre cas nous avons pris :

R1 ≈ 5K et C1 = 1nF.

- Pour relever la fréquence de sortie Fs du VCO on se place à la patte 3 du

circuit.

Voici le diagramme block du circuit :

! IMPORTANT : Connaitre les paramètres du circuit du VCO avant de lancer une simulation pour

éviter tout risque de destruction du circuit.

Page 28: TER Labview

28

C) Partie programmation sous Labview de la PLL :

Nous avons tout d’abord élaboré un algorithme pour réaliser notre programme

pour relever les caractéristiques de la PLL.

Notre algorithme est le suivant :

PLL

LIRE

FMAX

FMIN

NBPOINT

DEFINIR

UN PAS

BALAYAGE

FREQUENCE

X= FMIN+i*PAS TANT

QUE

X < FMAX

POUR

i=0 à NBPOINT-1

LIRE Ftab[i] Construire la

commande et

L’envoyer au

GBF

TEMPO

AFFICHAGE

TRAITER LES

DONNEES DE

FREQUENCE ET

PHASE

AFFICHAGE DES

COURBES :

FS(FE)

U(Ф)

FS(U)

Mesurer FS

Avec

l’oscilloscope

Mesurer la

phase entre FS

et FE avec

oscilloscope

Mesurer la

tension VCO

Avec le

multimètre

Page 29: TER Labview

29

Voici la face arrière qui constitue le programme :

Page 30: TER Labview

30

Voici la face avant de notre programme, qui permet à l’utilisateur de choisir les

fréquences de début et de fin pour simuler la PLL. Il choisit aussi le nombre de

point qu’il veut pour tracer les caractéristiques. Il visualise sur la face avant le

résultat de la simulation (exemple de simulation) :

Page 31: TER Labview

31

Etude expérimentale de la PLL :

- On applique un signal Ve(t) rectangulaire, d’amplitude compatible avec le

circuit intégré.

- En faisant varier la fréquence d’entrée de 1Khz à 90Khz par valeurs

croissantes et décroissantes, on détermine la plage de capture et de verrouillage

de la PLL.

Voici le schéma block du circuit :

Application :

Nous avons appliqué manuellement un signal rectangulaire d’amplitude 1V, et

nous avons fait varier les fréquences par ordre croissant et décroissant. Dans la

documentation constructeur sont données les formules permettant d’étudier la

PLL :

- Fo(fréquence libre de l’oscillateur asservi en tension) = 1/ 3,7*R1*C1 = 54Khz

- Gamme de verrouillage Fl = ± 8Fo/VCC

- Gamme de capture Fc ≈ ± 1/2п √(2пFl/RC2), dépend du filtre passe bas qu’on

utilise dans la PLL

On trouve manuellement les fréquences suivantes :

- Plage de capture : fc1 = 42Khz, fc2 = 60Khz, Fc = fc2 – fc1 = 18Khz

- Plage de verrouillage : fl1 = 19Khz, fl2 = 80Khz, Fl = fl2 – fl1 = 61Khz

Page 32: TER Labview

32

Tout d’abord nous avons réalisé un balayage des fréquences en mode croissant

pour déterminer la fréquence de capture fcmin et la fréquence de verrouillage

frmax. Voici le résultat de la simulation de la face avant :

On trouve par simulation : fcmin = 44Khz, frmax = 80Khz

Ensuite nous avons réalisé un balayage des fréquences en mode décroissant pour

déterminer la fréquence de capture fcmax et la fréquence de verrouillage frmin.

Pour faire cette simulation, nous modifions le programme de notre face arrière

de façon très simple en jouant sur les instructions:

X = (Fmax – i * pas) maintenant, nous commencons la simulation par une

fréquence Fmax. Nous inversons aussi notre condition c'est-à-dire tant que

Fmax > Fmin le programme tourne.

Voici le résultat de la simulation de la face avant :

On trouve par simulation : fcmax = 60Khz, frmin = 19Khz

Page 33: TER Labview

33

Ensuite nous avons visualisé la caractéristique du comparateur de phase de la

PLL.

La sortie du comparateur de phase est égale :

u(t)moyen = (u(t)/п)*(Фs – Фe)

Connaissant la tension de sortie et le fonctionnement du comparateur, pour

visualiser la caractéristique : tension de commande VCO fonction du déphasage

Ф entre l’entrée Ve et la sortie Vs, soit U(Ф) quand on est dans la plage de

verrouillage.

Nous avons réalisé un balayage des fréquences en mode croissant commençant à

la fréquence Fo (fréquence libre d’oscillation) jusque la fréquence frmax

(fréquence maximale de capture). Voici le résultat de la simulation de la face

avant :

Observation :

L’intérêt d’un tel comparateur est évident c’est une relation linéaire entre

déphasage et tension.

Pour visualiser cette caractéristique il faut au préalable savoir le principe

de fonctionnement d’une PLL. Pour tracer cette caractéristique, il est plus

aisé de bien définir ces fréquences de début et de fin pour bien visualiser la

caractéristique du comparateur. Il est inutile par exemple qu’un utilisateur

utilisant notre programme se mette hors des plages de travail de la PLL.

Page 34: TER Labview

34

Enfin nous avons visualisé la caractéristique FS(U) du VCO de la PLL.

Voici le résultat de la simulation de la face avant :

Observation : On visualise notre plage de linéarité de notre VCO qui est de

6.15V jusque 7.1V. Sur notre simulation nous avons simulé le

comportement du VCO entre la fréquence libre d’oscillation et la fréquence

de capture maximale c’est pour cela que sur notre simulation notre plage

se limite 6.15V à 6.53V. En allant jusque la plage de verrouillage maximale

du VCO la plage peut aller jusque 7.1V.

Page 35: TER Labview

35

V) DIFFICULITES RENCONTREES

Durant notre TER nous avons rencontré de multiples problèmes, essentiellement

des problèmes liés aux appareils de mesures :

• Nous avions un problème de lecture de phase avec l’oscilloscope HP603B car

il y avait des sauts de phases introduit par celui-ci lorsque nos programmes

relevés les données pour tracer les différentes caractéristiques (erreur dut a

l’inversion des curseurs de mesure de phase : erreur de 360°).

• Nous avions un problème de lecture de phase cette fois sur le signe + ou - .

L’oscilloscope transmettait des résultats inversés en phase.

• Nous avions un problème introduit par l’oscilloscope qui nous donné des fois

des fréquences de mesures erronées (mauvaise synchronisation).

• Problèmes de programmation d’appareil, notamment pour l’alimentation

E3631A pour notre programme du VCO.

Comment a-t-on résolut les problèmes ?

• Pour résoudre tout les problèmes liés à l’oscilloscope HP603B, nous avons

rajouté dans nos programmes Labview des sous programmes correcteurs

d’erreurs des données acquises par l’oscilloscope.

• Pour résoudre le problème de programmation de l’alimentation E3631A, nous

avons utilisé l’instrument virtuel de celui-ci que nous avons téléchargé sur le site

du constructeur.

Page 36: TER Labview

36

VI) CONCLUSION

Nous avons réalisé complètement toutes les tâches imparties durant notre TER :

- Nous avons réalisé l’automatisation de mesures des diagrammes de Bodes pour

les filtres passe bas, passe haut et réjecteur de bande.

- L’automatisation de mesures d’une PLL relevant toutes ses caractéristiques.

- L’automatisation d’un VCO.

Notre TER peut être utilisé par des utilisateurs de façon très simple en entrant

leurs valeurs de simulation sur une interface de la face avant pour ensuite lancer

leurs simulations et visualiser les résultats sur cette même face avant.

Ce TER, nous a familiarisé au logiciel Labview qui est très utilisé dans le monde

de l’industrie maintenant. Nous avons apprécié ce sujet car cela combine

connaissance électronique et programmation matériel.

Pour ce TER, nous nous sommes investi totalement en faisant 8 heures de TER

par semaine durant tout le semestre.

Page 37: TER Labview

37

VII) BIBLIOGRAPHIE

1) Thierry Royant « LABVIEW bases de programmation et applications »,

édition CASTELIA

2) Francis Cottet « LABVIEW Programmation et applications », édition

DUNOD

3) National Instruments « Tutorial LABVIEW »

4)

http://poucet.club.fr/Monitorat/TP%20Labview/Cours%20Initiation%20la

bview.pdf

5) http://www.tecatlant.fr/labview/index.html

6) http://pagesperso-orange.fr/xcotton/electron/coursetdocs.htm

7) http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electro/filtrerc.pdf

Page 38: TER Labview

38

ANNEXES

COMMANDES

Page 39: TER Labview

39

SOMMAIRE

I) Oscilloscope de HP 54603B, 2 channel 60 Mhz Page 40

II) Générateur 33120A basse fréquence de 15Mhz de chez Agilent Page 54

III) Alimentation E3631A triple sorties 6V, 5A et +/- 25V, 1A de

chez Agilent Page 61

IV) Multimètre 6½ Digit 34401A de chez Agilent Page 63

V) Le circuit intégré NE 566 Page 65

VI) le circuit NE 565 Page 70

Page 40: TER Labview

40

I) Oscilloscope de HP 54603B, 2 channel 60 Mhz

Page 41: TER Labview

41

Page 42: TER Labview

42

Page 43: TER Labview

43

Page 44: TER Labview

44

Page 45: TER Labview

45

Page 46: TER Labview

46

Page 47: TER Labview

47

Page 48: TER Labview

48

Page 49: TER Labview

49

Page 50: TER Labview

50

Page 51: TER Labview

51

Page 52: TER Labview

52

Page 53: TER Labview

53

Page 54: TER Labview

54

II) Générateur 33120A basse fréquence de 15Mhz de chez Agilent

Deux méthodes pour générer des signaux :

-Les fonctions APPLY

-Les fonctions de base de l’interface

Page 55: TER Labview

55

III) Alimentation E3631A triple sorties 6V, 5A et +/- 25V, 1A de

chez Agilent

Page 56: TER Labview

56

Page 57: TER Labview

57

IV) Multimètre 6½ Digit 34401A de chez Agilent

Page 58: TER Labview

58

Page 59: TER Labview

59

V) Le circuit intégré NE 566

Page 60: TER Labview

60

Page 61: TER Labview

61

Page 62: TER Labview

62

VI) le circuit NE 565