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08/07/15

Éducation et collèges

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Après 13 mois de travaux, lenouveau collège de Clisson,entièrement financé par leDépartement, est quasimentterminé. L’établissement, conçuen modules de bois, et classébâtiment à basse consommation,est une réelle innovation. Visiteguidée avant l’ouverture auxélèves, le 1er septembre prochain.

Philippe Grosvalet remet les clés dunouveau collège Saint-Philbert-de-Grand-Lieu09 juillet 2015

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Toute l'actualité éducation et collèges

Le nouveau collège de Clisson est prêt pour la rentrée - Éducation et collèges - Loire-atlantique.fr http://www.loire-atlantique.fr/jcms/services/education-et-colleges/actualite-le-nouveau-college-de-cli...

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Le thermomètre affichait un bon 26 degrés ce lundi 6 juillet, jour de la visite du nouveaucollège de Clisson. Pourtant, la balade entre les salles de techno, de SVT et le réfectoirede l’établissement était étonnamment agréable. Un premier test réussi pour le bâtimentflambant neuf, dont l’isolation thermique semble très concluante.

Car l’ensemble modulaire, imaginé par l’agence Architectes Rocheteau Saillard et bâti parla société Quille, est une nouveauté en France. Pour la première fois, un établissementpublic est conçu à partir de modules industrialisés en bois, une technique jusqu’iciréservée à l’habitat. L’ensemble peut donc être déplacé, agrandi ou rétréci en fonctiondes besoins du collège. Une structure innovante qui aura coûté au total 15.5 millionsd’euros au Département. Ce dernier a également fourni une subvention de 1.5 million à lacommune de Clisson pour aménager le site de la Blairie (parvis, cheminement pourpiétons et vélos, plateforme car…), et 840.000 euros de subvention pour la création de lasalle multisports qui ouvrira en même temps que le collège.


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320 élèves de 6 , 5 et 4 feront donc leur rentrée dans à peine deux mois, ce qui laissele temps à l’équipe d’ouvriers d’installer le mobilier livré cette semaine. Une premièreannée qui se fera en douceur, afin que la nouvelle équipe puisse prendre ses marquesavant d’accueillir jusqu’à 600 élèves en septembre 2017.

Pour Christine Orain, vice-présidente du Département, déléguée à l’éducation et à lapolitique éducative, « tout est réuni pour offrir aux élèves des conditions d’apprentissageidéales, un point qu’il ne faut pas perdre de vue ». Des couleurs (reprenant les teintes dela ville de Clisson), des puits de lumière, deux patios et la présence du bois rendent eneffet l’ensemble très agréable. S’ajoute à cela une démarche de haute qualitéenvironnementale avec, entre autre, la gestion de la rétention d’eau, la mise en valeur desespaces extérieurs, l’accessibilité à l’ouvrage ou encore des qualités de basseconsommation.

Le futur proviseur, Alain Charassier, fait déjà des envieux à la découverte de son bureau,baigné de lumière. Lui semble davantage enthousiasmé par cette nouvelle aventure : « Ils’agit du 11 établissement que je dirige en 18 ans. Je le vis comme un nouveauchallenge, j’aime l’idée de créer une dynamique, du lien dans un nouveau collège ».Dans un si bel environnement, nul doute pas que le défi sera relevé !

Pour localiser les futurs collèges de votre département

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A la une Filière Produits Machines Salons Livres Archives

Atelier éphémère pour constructionmodulaire

Près de 100 modules en bois et 13 mois de travail ont été nécessaires à laréalisation du second collège public de Clisson qui sera livré dans quelquessemaines. Commandé par le conseil général de Loire Atlantique et réaliséselon le système constructif breveté par le bureau d'études Dhomino, lebâtiment s'étend sur 5 800 m² et son chantier a donné lieu à une organisationtrès particulière.

Les modules bois sous licence Dhomino constituent un systèmeconstructif à part entièreSi les modules bois conçus par le bureau d'études Dhomino sont assimilablesà de la construction à ossature bois, ils en diffèrent pourtant notablement endeux points. D'une part, la structure de base est formée par des cadresrectangulaires, assemblés selon la technique des charpentes industrielles.D'autre part, les montants verticaux reprennent intégralement les charges etne reposent pas sur une lisse basse.

Ainsi les modules peuvent être empilés et permettent de construire desbâtiments qui dépassent les dix étages, comme l'a proposé le bureau d'étudesDhomino dans un récent projet, hélas, non retenu. Pour le collège de Clisson,pas de grande hauteur, mais des modules qui font jusqu'à 16 mètres de longet qui peuvent intégrer une demi salle de classe et le couloir attenant. Dusur-mesure puisque sur les 100 modules, 80 modèles différents coexistent.

L'assemblage des modules a été fait dans un atelier éphémère àquelques kilomètres du chantierLe groupement de conception-réalisation, mené par Quille Construction etl’agence d’Architectes Rocheteau Saillard, a confié la fabrication des modulesà sept entreprises locales. Un choix tout à fait classique puisque les modulesbois sont livrés finis sur chantier et que leur réalisation fait intervenir plusieurscorps d'état. Ce qui est plus original, c'est que l'assemblage et la finition desmodules ont été installés dans un bâtiment loué pour le temps du chantier, àquelques kilomètres de là. En effet, ces étapes ne demandent pas de machineparticulière. La méthode industrielle du LEAN a été utilisée dans l’atelier pourorganiser de manière séquentielle les différentes tâches des entreprises etoptimiser le temps de construction. Les modules ont été fabriqués etassemblés deux par deux sur le chantier pour former une salle de classe.Enfin, le collège sera évolutif et pourra s’adapter au fil du temps. Des modulespourront ainsi être déplacés ultérieurement en fonction de nouveaux usages ou

A LA UNEAnne Mollet à la direction développementdurable de Nexity

Arbocentre développe la filière forêt-bois

Biesse sera sur Xylexpo 2016

Le Fonds Bois 2 s'étoffe progressivement

Vitrificateur flash pour parquet ERP

Atelier éphémère pour construction modulaire - Cmp Bois http://www.cmpbois.com/articles/college-clisson-construction-modulai...

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ajoutés si les effectifs augmentent. (01/07/2015)

crédit photo : Conseil Général de Loire Atlantique

www.loire-atlantique.fr

rocheteau-saillard.com

www.dhomino.fr

Site d'information et annuaire bois construction de la Revue CMP BoisVous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données qui vous concernent

en vous adressant à Frustel Editions - 7 rue la Boissière - F-92260 Fontenay aux Roses ou par fax au +33 956 061 048

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17 RUE D'UZES75108 PARIS CEDEX 2 - 01 40 13 30 30

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DOSSIER

INDUSTRIALISATIONDES SYSTÈMESCONSTRUCTIFS

POINT DE VUEChristophe Gobin

PRÉFABRICATION 3DDu tout-modulaire à lamixité des procédés

FAÇADESLa filière sèche gagnedu terrain

SANITAIRELa salle de bainspréfabriquée monteen gamme

ZOOM SURUne solutionsemi-industrielle en boispour un collège

PRODUITSNotre sélection

Bâtir en assemblant ou enincorporant des composantsfabriques en usine l'idée n'estpas neuve Le mariage de

l'architecture et de l'industrie a en effetete envisage des l'aube du XXe siecle,et abondamment déployé a I échellehexagonale dans les annees 1970- avec les ecueils que l'on sait -rappelle Christophe Gobin, ingénieur etéconomiste (lire p 34) Cerapprochement, éprouve par lesexpérimentations techniques et portepar le perfectionnement des outils deproduction offre désormais dessolutions de plus en plus élaboréesDe nos jours, tout ou partie d'unbâtiment peut se fabriquer en atelierelements structurels, maîs égalementde second œuvre, equipement, etcCela implique une adaptation al'évolution des pratiques et unemigration des différents corps d'étatsvers l'usine, ou ils interviennent encomplement de la phase demécanisation Oui, maîs pour quelsbenefices7 Au plan technique laréponse est imparable a niveaude precision et de qualite similairede l'ouvrage, la filiere seche garantit

des delais de production bien pluscourts que la filiere humide Sacapacite d'adaptation lui a permis denégocier sans impact majeur le viragede la reglementation thermique Elleconstitue ainsi une solution bienvenuepour tout programme neuf incluantun principe de répétition (résidentielcollectif de sante, hôtelier, etc ),ou chantier de rehabilitationL'une des preoccupations actuellesest cependant de faire coïnciderI amortissement de l'outil deproduction avec de petites seriesafin de repondre a l'exigence depersonnalisation formulée par lesdonneurs d ordresII n en reste pas moins que cettesolution préfigure une réelle mutationdes modeles constructifs dont lamixite devrait constituer un axe dedeveloppement fort, observe ainsiPhilippe Leblond ingénieur évaluationau Centre scientifique et techniquedu bâtiment (lire p 38) Des modulespreequipes assemblables aux façades,en passant par les equipementsfonctionnels usines, bref tourd'horizon d'une construction quis'éloigne peu a peu du chantier


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[AJ Grutage d'un module compose de deuxchambres séparées par un couloir Cette unitede base de la residence étudiante du campusde Rangueil a Toulouse, est fabriquée par So reaHabitat, sous licence Dhommo

LJLIL ossature de la facade du Woopa, un immeubletertiaire Bepos situe a Vaulx en Velin est en cadred'épicéa lamelle-colle Les panneaux ont etepréfabriqués par CMS et poses par Bluntzer

Doc Agence Patriarche & Co

«Garantir une fonctionnalitéd'usage par la qualité d'exécution»

CHRISTOPHE GOBIN est ingénieur et économiste. Il préside lecomite d'orientation strategique «ecoconstruction» du pôle Advancityll est également conseiller scientifique de linstitut de transitionénergetique Efficacity Sa demarche s'inscrit dans le developpementdurable, tant en matiere de normalisation que de recherche, il estnotamment a l'origine de l'institut de recherche en constructibihte au semde l'Ecole speciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie.

Dans les années 1970, des procéduresministérielles ont permis dedévelopper des systèmes constructifsindustrialisés. Dans quel but?La profession était alors préoccupée par l'idéed industrialisation Apres une longue périodede préfabrication soutenue par un volume deproduction important, de nouveaux para-mètres ont ete abordes sinon pris en comptePendant deux décennies, ce qui a motive denombreuses etudes, en particulier dans lecadre du Programme architecture nouvelle (*),se résume a deux questions comment mtroduire une diversite architecturale dans unprocede constructif trop souvent

considère comme un modèle répétitif etcomment concilier la variete des procedesavec la reduction des series9 Cela a débou-che sur l'appel a idees Habitat 88 pourmobiliser l'ensemble des intervenants Maîs,en fin de compte aucun resultat tangibleni reproductive n a ete obtenu Constata ete fait qu il était mutile de privilégierune approche seulement technologique Denombreuses voies ont ete explorées indus-trialisation fermee ou ouverte, politique desmodeles composants compatibles Toutesont conduit a la nécessite d'une meilleureprise en compte de l'utilisateur final et d'unoutil industriel plus flexible, e est a dire mieuxadapte a des demandes ponctuelles

Aujourd'hui, existe-t-il des systèmesmodulaires intéressant aussi bien lesconstructeurs que les architectes?Comment concilier un besoin de répétitivité pro-ductive avec une grande liberte de conceptionarchitecturale7 Limage la plus immédiate estcelle du Lego Cependant ce n est pas tantI idée du module en SD qui se dégage que celled eléments fonctionnels a valeur ajoutee, entiè-rement fabriques en usine Cette modulante doitpasser par une definition enrichie avec I apportd une réelle fonctionnalité d'usage garantie parla qualite d execution

Les matériaux utilisés influencent-ilsla nature des systèmes et leurdestination?Il est intéressant d observer le deplacementdes preoccupations La prédominance d'unmatériau n'est plus de mise les difficultés ren-contrées résultent d une monoculturetechnique Privilégier un seul matériau s'avère


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lf _Ji - ™MtTrente et un logements

sociaux BBC ont eté bâtisà Fosses (Val-d'Oise), à l'aidedu système construit HabitatColonne (Vinci). Sl la structurepréfabriquée à poteaux-poutresbéton rationalise la pose,les façades rapportées sonten ossature bois (Arbonis).

L°J Vue éclatée du procedeHabitat Colonne (Vinci).

contre-productif Construire un ouvrage de qua-lité suppose d'utiliser les matières la ou ellesprésentent le plus d'avantages Maîs, bien sûr,cela suppose un effort pour mieux cerner lecahier des charges et parvenir à une réellemixité des technologies et, par là même, descapacités productives, voire des compétences

Qu'en est-il de l'enveloppe de façade,comme le mur manteau? Cettetechnique est-elle surtout réservéeà la rénovation?Du fait des préoccupations energétiques, l'ac-cent est dorénavant mis sur la réhabilitation duparc. Maîs cela devrait aller de pair avec uneproduction dans le neuf encore plus perfor-mante Si les solutions de façades manteaux sedéveloppent assez bien en réhabilitation, cesefforts ne se traduisent pas par une technologieimmédiatement transférable pour la constructionneuve. Dans une telle situation, aggravée par lanécessite de faire baisser les coûts techniques,l'enveloppe constitue un sous-ensemble fonc-tionnel «stratégique» Nous ne disposons pasd'une réelle variété de composants de façadesdites «légères», c'est-à-dire industrialisées, per-formantes et différenciâmes, du point de vuedes textures et des modénatures Cela est indis-

pensable pour accompagner la mise àdisposition de plateaux libres, flexibles et reap-propnables selon les besoins Ce dernier point,plus récent résulte d'une reflexion sur le déve-loppement durable et sur le cycle de vie d'unbâtiment au sem d'un quartier

BLOCS PREFABRIQUES

Les blocs préfabriqués de salles debains et cuisines réapparaissent.Quelles sont leurs particularités?Ces blocs « sanitaires », qui correspondent auxéquipements hydrauliques d'un bâti, pourraientêtre considères comme un retour à la préfabri-cation En fait, les moyens de productionautorisent désormais des séries plus petites etdiversifiées La question est d'élargir cetteapproche à d'autres parties d'un ouvrage Sicertains imaginent qu'il suffirait de faire appel àune production informatisée, je pense qu'il fautbeaucoup plus que cela ll est indispensable deréflechir aux services attendus par l'utilisateurd'un bâtiment et les operateurs mobilisés(construction, entretien, exploitation).

Qu'en est-il des prédalles et prémursincluant les réseaux?

Les éléments de gros oeuvre incorporant desreseaux se multiplient, tant en voiles qu'enplanchers Maîs je m'interroge est-ce unemaniere de continuer à privilégier le principeconstructif par voiles, qui a été le cheval debataille de la filiere beton7 ou est-ce que celapourrait répondre a un besoin nouveau, maîsde plus en plus marque, de flexibilite, voire deréversibilité du bâti qui, lui, est intrinsèquementlié au principe architectonique « poteaux-dalle » ' Je suis persuade que la quêtepoursuivie est celle de produits finis, dontl'usage est garanti du fait de leurs perfor-mances Toutefois, cela passe par unemeilleure maîtrise des usages, c'est-è-dire laprise en compte des attentes chaque fois parti-culières des utilisateurs Lin bâtiment est avanttout le support des activités de ses occupants.Lavenir est à une véritable industrialisationde la gestion des projets, bien plus exigeanteque le seul recours à l'informatique Lobjet estmaintenant de porter l'effort sur la « constructi-bihté», soit la capacité de chaque intervenantà «assumer ses anticipations» pour garantirla mise à disposition d'un ouvrage de bonnefacture.Propos recueillis par Carol Maillard

O Appel a idees ouvert a tous les jeunes architectes qui tut unchamp de recherche et d'innovation sur tes thèmes de l'habitat,ta construction I architecture et la ville


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Chantier de laresidence étudianteau Bourget-du-Lac

(Savoie) conçues àpartir de modules

Ossabois.

Docs LCR Architectes, Eiffage Mayenne, Ossabois

IPRÉFABRICATION 3D

Du tout-modulaire à la mixitédes procédés

La préfabrication 3D trouve sa place dans la construction définitive, avec des expérimentationsrécentes dans le résidentiel collectif. De multiples pistes de développement apparaissent pourle neuf, mais également la réhabilitation.

^amr ancer de l'archi-K—',- lec ture» pour

4T«f m certains, « opportu-^ ^ nité à saisir» pour

d'autres, la solution modulaire tridimen-sionnelle divise encore les acteurs dela construction Pourtant, l'approchevisant à intégrer la préfabrication dansune opération gagne, grâce au module3D, de nouveaux champs d'application.Qu'il s'agisse, en construction neuve, derecourir à des modules assemblables,ou en réhabilitation, d'ajouter à l'exis-tant des composants 3D préfabriquéspour des extensions ou surélévations,cette alternative à la construction tra-ditionnelle interesse de plus en plusles donneurs d'ordres publics ou pri-

vés Si la filiere seche offre la garantied'une fabrication protégée des intempé-ries et d'une qualité dûment contrôléeen usine, les délais et le nombre d'inter-venants du chantier sont d'autant plusréduits lorsque l'on privilégie la préfabri-cation tridimensionnelle. Conscients deces atouts, les industriels concentrentleurs efforts sur l'adaptation du modu-laire aux attentes de la maîtrise d'oeuvreConception du volume sur mesure, degréde prééquipement, procéde de montagesur le chantier «la détermination del'ensemble de ces paramètres passe parun dialogue constant avec le partenaireindustriel, note Philippe Vaulet, architecteassocié de l'agence GDV Architecture Lemodule préfabriqué 30 n'est finalement

H À Nice,un projet deresidenceétudianteassocie un rez-de-chaussée enbeton et quatreniveaux dechambres.

B L'internat dulycee agricole deLaval superposedeux étagesde modules enbois a un rez-de-chausséetraditionnel.

rien d'autre qu'un outil nouveau que l'ar-chitecte doit s'approprier» En bois, enacier, en béton ou composite, assemblé,glissé dans une structure ou rapporté àune façade, ce produit industrialisé seprête à de multiples affectations.

Composer un toutPour les opérateurs soucieux de bâtirrapidement et efficacement, la construc-tion modulaire s'est imposée comme lasolution la plus performante du marché.Répondant à toutes les normes (ther-miques, acoustiques, durabilité, incendie,accessibilité, etc ), elle représente uneaubaine pour le secteur du résidentielcollectif - logement étudiant, logementsocial, Ehpad, etc. - et une piste de


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developpement tangible pour l'habitatindividuel lassociation des construc-tions industrialisées et modulaires (Acim)évoque par ailleurs «une décennie deprogrès», qui a permis de dépasserl'image généralement peu flatteuse duprocedé «Aujourd'hui, on ne distingueplus forcément le bâtiment construit tra-ditionnellement de celui qui serait basésur un principe de modules», observeainsi Damien Patriarche, directeur deI agence Patriarche & Co D'autant quela préfabrication garantit une échelle deprécision de l'ordre du millimètre, et nonplus du centimètre À condition de resterdans les limites dimensionnelles, liéesaux gabarits de transport routier Lesmodules, envisages comme des unitésstructurelles autonomes et reproduc-tibles, permettent de composer un toutLibre au maître d'oeuvre de les combinerselon la trame de son choix, la varietedes materiaux et la spécificité des sys-tèmes constructifs servant la diversitedes réalisations

Gagner du temps sur le chantierÀ la suite d'un accord-cadre nationallancé par le Centre national des oeuvresuniversitaires et scolaires (Gnous),depuis trois ans, cette solution est utili-sée pour des logements étudiants Lesmodules en bois d'Ossabois s'intègrentainsi dans plusieurs résidences conçuespar LCR Architectes. Ceux de la gammeEve de BH (groupe Bénéteau) équipentles constructions de Bondy (Seine-Samt-Denis) et de Metz (Moselle).Le concept Dhomino repose, lui aussi,sur un principe de modules en bois. Ila permis à l'agence Patriarche & Co delivrer, en 2013, un bâtiment en R+4 de100 chambres a Toulouse Lexpérience,menée en tandem avec le fabricantSorec Habitat, se prolonge sur le cam-pus de Strasbourg, où 200 chambresseront disponibles a la rentrée universi-taire 2015Le procédé Citeden, lancé récemmentpar l'entreprise Yves Cougnaud, per-met de réaliser des bâtiments jusqu'àR+3 à partir d'une cellule en acier munied un plancher en béton « ll a éte mis enoeuvre dans la construction d'une rési-dence de 200 chambres sur le campusde Villetaneuse [Seine-Saint-Denis] »,indique Christophe Cougnaud, directeurgéneral Quant au système eWIn (pourédification Modulaire intégrale industria-lisée), développé par la jeune societeValori Compact Habit, il se fonde sur lajuxtaposition de cellules en beton armeSa première application en France

|j*mn Résidence étudiante à Val-de-Reuil (Eure)Des modules en Ductal pourréhabiliter des façades

Panneau de façade

chambre simple14,4 m'

Pour l'appel à contributionsde la deuxieme édition duprogramme Requalification àhaute performance energétiquede l'habitat (Pena) du Planurbanisme habitat construction(Fuca) ), l'agence Ad hb a travaillesur le projet de réhabilitationd'une residence étudianteaVal-de-Reuil dans l'EureSa proposition vise à la fois àredonner de la qualite d usageau complexe (trois bâtimentsen R+4) et à le hisser au niveaudes standards réglementaires(thermiques, environnementaux,d'accessibilité, incendie, etc )Point de depart de la reflexion.la cellule existante (11,6 rn')

constituant un logementindividuel, dont les principalesfonctions (sanitaire, douche,cuisine) sont rejetées dans lesespaces communs. Les gamestechniques, au cœur de l'ouvrage,sont trop peu accessibles pourimaginer une remise à neuf,laquelle nécessiterait d'empiétersur la surface des circulationset celle, déjà très réduite, deschambres En revanche, lafaçade de l'immeuble, nonporteuse, permet d'envisager uneintervention par l'extérieur «Denotre appréhension du moduleà habiter et de ses contraintesintrinsèques a découle notrefocalisation sur les opportunités

IA! L'extension secompose d'un moduleen Ductal intégrantla dalle et le panneaude façade muni d'unegame technique etd'un cadre.

H Plan del'agrandissementobtenu pour unechambre individuelle.

offertes par la façade», résumel'architecte Laurent Mache!. Enétroite collaboration avec Jean-Marc Weill (C&E Ingénierie) etl'entreprise Lafarge, l'agenceélabore ainsi un concept demodule de façade en Ductal(beton fibre ultra-hautesperformances), substituable auxpanneaux existants apres dépose.L'intérêt est triple le moduleoffre une extension de 2,8 mz

de la surface à vivre, il intègrele passage de fluides - ce quipermet de rapatrier les fonctionsintimes a I intérieur de la cellule,et il s'autoporte. Techniquementil se compose de trois elémentspréfabriqués «Une dalle, unpanneau de façade servantd ossature et un cadre qui vients'insérer dans la réservation. Lemodule peut alors former soitun tableau de fenêtre, soit unbalcon soit un jardin d'hiver,selon la typologie des logementsdisponibles dans la résidence[chambres simples ou doubles,T3 ou T4] », enumere LaurentMache!. Les propriétés du BFUPgarantissent de surcroît a cettepeau résistance, étanchéité (àl'air et a I eau), stabilité au feuet légèreté Enfin, même si lecoût du matériau demeure pourl'instant un frein, la greffe deces modules peut tout a faits'envisager en site occupé


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Résidence étudiante du campus Gaston-Phœbus,à Pau (Pyrénées-Atlantiques)

Derrière les biais du bardage,159 modules en béton

Le procede eMn (Valor: Compact Habit) repose sur des modules en beton arme entierement équipes quis'assemblent au moyen d'un dispositif breveté de cônes et de plaques d acier ll est mis en œuvre dans larésidence étudiante du campus Gaston-Phœbus (Pau), réalisée dans le cadre de l'appel à projets national lancépar le Gnous pour la construction de logements modulaires Ce bâtiment fait office de prototype pour l'agence2A Design. Avec 5 500 m2 de surface de plancher, la residence propose 214 chambres individuelles, deuxlogements de fonction (T4 etT5) et 300 m2 de parties communes «Lensemble compte 159 unites modulaires,dont les dimensions [14,60 x 3,30 m] ont ete définies en concertation avec le fabricant, précise l'architecteÉric Sueur. Maîs elles présentent des typologies différentes Parfois elles sont evidées et accolées pour formerun vaste espace, parfois nous avons employe un demi-module, de manière a menager des ereux en façadedans lesquels nous créons de petites terrasses.» Pas question, en effet, de se laisser dicter une compacité tropattendue le plan du bâtiment est en equerre, «pour éviter l'effet de barre». Les modules s'effacent derrièredes jeux de façade obtenus par des bardages métalliques a effet damier, fixés sur des ossatures déportéesafin de créer du rythme La solution eMn a permis un chantier express. « Pour la pose, la cadence était de12 modules par jour i » rapporte le maître d'oeuvre

est une résidence en R+4 de214 chambres a Pau, livrée en décembre(lire le focus ci-dessus). Atout supplé-mentaire: clos couvert, second œuvre,finitions et vêture sont réalisés en usine,garantissant une réception du module enatelier et une livraison d'espaces «prêtsà habiter» scellés sur site [^assemblagede ces modules autoportants se résumealors à une simple connectique et au rac-cordement des réseaux

Diversifier CoffreCes expérimentations offrent plusieurspistes de développement, comme larecherche de matériaux différents etd'élévations plus importantes Deuxcréneaux investis notamment par CyrilMoussard, dirigeant de Valori CompactHabit, qui vient de lancer un conceptde module en béton de chanvre par safiliale Modulem, et dont le système eMna reçu un agrément technique européenpour être superposable jusqu'en R+8 enzone sismique4 «Lidée est de diversi-

fier l'offre de produits de façon à la fairecoïncider avec les exigences du por-teur de projet, explique l'industriel Lemodule en beton de chanvre séduira parexemple celui qui se préoccupe de lanature écologique du matériau, mais nese l'autorise pas en raison d'une mise enoeuvre traditionnelle trop onéreuse » « Lemodulaire est en tram de s'inventer», ren-chérit Damien Patriarche Et d'indiquerque la possibilité d'atteindre des niveauxd'étages plus élevés avec le procedeDhommo est à l'étudeEnfin, pour obtenir de grandes surfaces,deux options juxtaposer horizontale-ment des cellules ouvertes, ou tabler surla mixité constructive. «On relevé unetendance à la mixite [préfabrication 3Dcouplée à la construction traditionnelle],qui exploite les atouts de cette solution,tout en en dépassant les limites», notePhilippe Leblond, ingénieur évaluationau Centre scientifique et technique dubâtiment (CSTB) Un avis partage parPhilippe Vaulet, lequel a livre un bâtiment

d'internat pour le lycee agricole de Laval(Mayenne), dont le rez-de-chaussée enbéton supporte deux étages de modulesen bois fournis par BN. Même démarchechez LCR Architectes, dont le projet derésidence étudiante à Nice repose sur ceprincipe de mixité. le parking et le rez-de-chaussée suivent un type de constructiontraditionnelle en béton, tandis que lesquatre niveaux de chambres sont detype modulaire «L'intérêt économiquedes modules tient a la préfabrication d'unmodèle unique pour les chambres Pourles autres espaces, la construction tra-ditionnelle se révèle plus rapide et pluséconomique que l'adaptation et le trans-port d'éléments préfabriqués, constatel'architecte Xavier Ratynski Pour depetites réalisations en revanche, le gainfinancier est négligeable et les maîtresd'ouvrage n'y sont sensibles que dans lagestion administrative des projets. »

Réhabiliter, agrandir...Autre piste la réhabi l i tat ion.«Surélévations d immeubles, ou plugsde façades obtenus par l'ajout demodules peuvent participer d'une ame-lioration du comportement energétiquedu bâtiment, moyennant des interven-tions légères et brèves», ajoute PhilippeLeblond En outre, le module SD est unmoyen de gagner de la surface habi-table C'était le principe de la rénovationde la tour Bo/s-le-Prêtre à Paris 17°(Equerre d'argent 2011 pour l'équipeDruot-Lacaton-Vassal), basée sur uneextension des façades obtenue parl'ajout de modules préfabriques (dalleet garde-corps), ceux-ci sont empilésdans une structure métallique fixée surla structure en béton de l'immeuble, afinde créer des jardins d'hiverAutour du même parti pris d'épaississe-ment des façades, les appels à projetsdu programme Requalification a hauteperformance energetique de l'habi-tat (Reha) du Plan urbanisme habitatconstruction (Puca) ont conduit certainsmaîtres d'oeuvre, avec des partenairesindustriels, à formuler des propositionsde requalification intégrant la solutionmodulaire (lire le focus p.37). Il en estde même pour le projet Phileas (SolarDecathlon Europe 2014), de réhabi-litation du Cap 44 dans la structurepoteaux-poutres de ce bâtiment nan-tais emblématique sont enchâssés desmodules en bois formant des piècessupplémentaires. Preuve que la préfa-brication tridimensionnelle est vouée àdes applications variées et éminemmentmodulables Félicie Geslin


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ZOOM SUR

Une solution semi-industrielleen bois pour un collège

Le système constructif modulaire du collège de Clisson (Loire-Atlantique) permet d'ajusterla capacité en fonction des besoins. L'originalité réside dans l'assemblage d'une structuretridimensionnelle, là où la majorité des systèmes modulaires en bois sont en 2D.

Docs. Architectes Rocheteau et Saillard; Coralie Monnet - Departement de Loire-Atlantique/procédé Dhomino

IBVI'.l!.'HHH'..Tr3 Conseil généralde la Loire-Atlantique

3 GroupementQuille • Quille construction(mandataire) • Rocheteau et Saillard(architectes) • Egis Bâtiment,ACOUSTB, Creacept (BET) • Leco(pilote du groupement d'entreprises)• STX (contrôle qualité)

1 2 M€ (hors études), dont:3,5 M€ de construction modulaire,1 M€ de gros œuvre,1 M€ d'espaces verts etterrassement,1 M€ d'équipements techniques,1 M€ de charpente bois et métal et4,5 MC de corps d'états secondaires.EC.] Deux ans entre la notificationdu marché et la livraison, dont un ande travaux.

A u moment de lancer l'ap-pel d'offres pour le nouveaucollège de Clisson, leconseil général de la Loire-

Atlantique était confronté à une hausseimportante des effectifs du secondaireet à la saturation rapide de plusieursétablissements récents. Ne disposantpas de données précises sur révolu-tion à moyen terme de la population, il achoisi d'inscrire au cœur du programmeles objectifs d'évolutivité et de transféra-bilité. L'établissement, dont l'ouvertureest prévue pour la rentrée 2015, a étéconçu sur la base de 20 unités et intègreune tranche conditionnelle de 4 unitéssupplémentaires; une unité correspon-dant à une classe d'environ 25 élèves.Létablissement répond aux critèresde la RT2012, avec des consomma-tions intérieures de 10%. Conçu par ungroupement mené par Quille (GroupeBouygues), il met en oeuvre un systèmeconstructif modulaire et tridimension-

Un jeu devolumes, decouleurs et dematériaux animeles façades ducollège et romptavec l'idée demonotonie et destandardisationvéhiculée parla constructionmodulaire.

Lt! Le recoursà une solutionsemi-industriellea impliqué laréalisation dedeux études:l'une de typeloi«MOP»;l'autre liée audécoupagedu bâtiment,avec dossier deconsultation desentreprises pourchaque module.

nel en bois sous brevet, Dhomino. Cettesolution semi-industrialisée ne concernepas les cuisines, la salle polyvalente, lecentre d'information et de documentationet la chaufferie, réalisés de manière plustraditionnelle.

Gigantesque LegoLe bâtiment R+1 est découpe en98 modules de 4 m de large sur 8 à 16 rnde long, que les architectes ont combinés,superposés, juxtaposés, jusqu'à rendrecohérents le fonctionnement et le rendu.Les dimensions des modules, les finitionset les percements sont adaptés aux mul-tiples usages du collège. Ce gigantesqueLego utilise, au total, une vingtaine detypologies différentes, mises à profit pourcréer des redents, des portes-à-faux, etdonner du rythme aux façades. Au niveaude l'entrée, une poutraison métallique surpoteaux en béton permet d'aménagerun atrium et de reprendre les modulesdu R+1. Quant aux salles de classe,


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Les sallesde classesont constituéesde deux modulesouverts sur l'un de leurlong pan et positionnésface à face.

elles sont réalisées par juxtaposition dedeux modules de 4 x 10 m, comprenantchacun une demi-salle (4 x 8 m) et untronçon de couloir (4x2 m).

Deux mois de préfabricationLa préfabrication des modules s'effectuesur deux mois, dans un hangar desaf-fecté situé à moins de deux kilometres dusite Réalisée par un groupement d'en-treprises locales, cette phase aboutit àdes modules finalisés à plus de 90%La structure des caissons est effectuéepar assemblage de cadres rigides espa-ces de 60 cm. Les cadres, en forme derectangle ou de C, constituent les mem-brures transversales des caissons Surle principe d'une construction a ossaturebois classique, ils sont contreventés pardes panneaux de particules de bois for-mant parois, dalles de plancher et toiture.

Devant reprendre des charges de l'ordrede 250 kg/m2 les modules d'étage sontmontés sur des poutres longitudinales enlamelle-colle ou en lamibois.Une fois assemblee, la structure reçoitune isolation en laine minerale, un pare-pluie et un pare-vapeur, les cloisons,equipements techniques intégrés, fauxplafonds, menuiseries extérieures enbois-aluminium, les isolants acoustiqueset chapes sèches . Les salles de classesont dotées également des equipementssecondaires: paillasses, radiateurs, ter-minaux de ventilation, luminaires . etelles sont peintes En revanche, les circu-lations ne sont pas finies en atelier, c'estpar elles que passent tous les réseauxprimaires à raccorder sur chantier avantde procéder aux doublages.Les modules sont livrés par semi-remorques sur le chantier, où ont éte

Une vingtaine de typologies de modules permettent de répondreà la variété des usages des salles et espaces du collège.

Logements

SystemeDhomino1. Terrassement2. Plots defondations3. Longnnesmétalliques4. Murets desoutènement5. Ossature bois6. Poutresprincipales7. Panneaux decorrtreventement8. Isolant9. Pare-vapeur10. Doublage2 x BA 1811. Chape sèche12. Carrelage13. Pare-pluie14. Bardage15. Menuiseriesen aluminium

préalablement réalisées des fondationsmétalliques sur massifs en béton. Le

choix de longrmes en I PM a permisde disposer d'une arase parfaitementplane et de respecter la tolérance

requise, de +/-5 mm, sur tout leplan de pose. Les modules sont

positionnés à raison de 4 modulespar jour à l'aide d'une grue mobile.

Une fois en place, ils sont liaisonnes parun dispositif d'equerres et de boutons Lesjoints sont calfeutrés et recouverts pardes pare-pluie, côté intérieur, et des pare-vapeur, côte extérieur Une membrane enPVC est placée en toiture. Les façadesreçoivent une vêture ventilée compo-sée de panneaux de stratifié compact- en bandes verticales de coloris variéset d'une largeur comprise entre 0,60 et1,20 rn - et d'un bardage en mélèze àl'étage A l'intérieur, les finitions se pour-suivent par la pose des revêtements desol souples, la jonction des faux plafonds,le traitement des circulations, etc.Lors des études, il a fallu justifier de larésistance du bâtiment en zone sismiquemodérée et prévoir le démontage éven-tuel des modules. Un prototype de deuxclasses superposées, réalise par l'as-semblage de 4 caissons, a permis deroder les équipes de pose et de fairevalider les procédés constructifs et lesfinitions par le maître d'ouvrage Destests d'acoustique vis-à-vis des bruitsaériens et des bruits d'impact, et de testsd'étanchéité à l'air ont également étéeffectues. Virginie Pavie

Principe Un systèmetridimensionnel en bois^H Le brevet Dhomino concerne la fabrication de modulesen bois de 4 rn de large sur une longueur adaptable jusqu'à 17m,ces modules pouvant être juxtaposés et empilés jusqu'au R+6 sansrecourir à une structure porteuse Relevant du DTU 31 2, la structuredu caisson est composée de cadres transversaux en bois d'ossatureclassique, espaces de 60 cm. Un cadre courant est formé dedeux montants de section 45 x 145 mm, d'une solive de plancherde section 260 x 45 mm et d'une solive de torture de 220 x 45 mmLa rigidité est obtenue par des encastrements rigides entre lesmontants et les solives Les cadres servent de support a despanneaux en bois, qui réalisent le contreventement des murs,du plancher et du plafond de la boîte. Cette conception compacteet rigide autorise le transport sans risque des modules, leur finitionet leur équipement en atelier Le concept est particulièrement adaptéaux résidences étudiantes et hôtelières Depuis 2012, la sociétéa développe une variante pour augmenter les possibilitésd'empilement des modules jusqu'au R+9La conception du college de Clisson était complexe à plus d'un titre.Les modules devaient pouvoir être montes, démontes et déplacesfacilement. En outre ils devaient répondre a des usages différents


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STRUCTURE - CHARPENTE

Système constructif pourlogements collectifsSysteme constructif global pourlogements collectifs Integrationsimultanée lors de la conception,des donnees mecaniques etthermiques Planchers repris parmurs pignons et de refends etfaçades non porteuses Constituede predalles précontraintes etde premurs Traitement des pontsthermiques par isolation sur rivede dalle (Isotone) Façade libreet isolée permettant tout typede conception Isolation des murspignons par une isolation thermiqueextérieure (ITE) traditionnelleDimensions sur mesure. Mise enœuvre: assemblage des élémentspréfabriqués sur chantier.KP+ de KP1

Système constructif pourcréation d'extensionsStructure en bois pouragrandissements de 25 a 30 nfPoteaux, lisses hautes ou bassesen bois et panneaux GSBpermettant I insertion d un isolant enlaine de roche Possibilité de murset de toiture a une ou deux pentesou plate Predimensionnemenl etfabrication en usine selon lechantier, livraison et assemblagein situ Isolation par I exterieurpossible Tous types de bardageet de revétement de toitureDimensions (Lxi): 14,4 x 14,4 cm(section poteaux); 11,8 x 11,8 cm(section lisses). Longueur: 1,076 z5,072 rn (lisses). Hauteur: 2,71 à6,21 m (poteaux). Essence : sapin dunord. Accessoires : panneaux murs,lisses d'ouvertures, cales, etc.Compléments de gamme: logicielpour catepinage.Rexokit de UNILIN DIVISIONINSULATION


Modules en bois pour logement collectifConstructions modulaires en bois pour la réalisation de logements collectifsSoubassement en panneaux GSB de 10 mm d épaisseur avec plateaude contreventement de 22 mm Murs exterieurs avec structure en sapin,panneaux de parement en épicéa et bardage en Douglas traite autoclaveToit plat ou en pente Cloisons interieures en épicéa Menuiseries extérieuresen PVC avec double vitrage a faible emissivite volets battants en sapindu Nord ou volets roulants en aluminium extrude laque Isolation par laineminerale avec ecran pare-vapeur et pare-pluie Intègre une salle de bamscomplète préfabriquée (Aqua Logis)Dimensions sur mesure. Hauteur: 2,4 à 2,8 rn (sous plafond). Epaisseur:22 à 27 mm (plancher) et 140/145 mm (laine minérale). Couleur: blanc (PVCet aluminium). Finition: laque (PVC et aluminium) et lasure (bois). Essence:sapin (structure), épicéa (cloisons) et Douglas (bardage). Préfabrication en usineintégrant les systèmes de levage; montage et assemblage sur site. A, E71 V .̂Petit collectif tout bois de OSSABOIS


Système constructif boispour habitat collectif BBCSolution évolutive sur mesure pourplancher, mur et charpente enelements de bois préfabriquésadaptée aux logements collectifsBBC Mur en poteaux-poutres oupanneaux sandwich, avec mixite deI isolation Livre ouvert ou ferme etsans finitions interieures Planchercollaborant ou chape seche etcloison isolante ou double murmitoyen Intègre des menuiseriesen embrasure Choix des finitionsextérieures Possibilité de toiture-terrasse vegetalisee avec acroteresDimensions (Lxi): 145 x 45 mm(ossature bois). Longueur: 3 a 9 rn(panneaux USB). Epaisseur: SO mm(panneaux lame de roche), 145 mm(laine de verre) ou 140 mm (lame debois) et 50 mm (PSE) complémentaire.Kit complet livré avec plans et noticedè montage. ATE rr 09/0123.Construbois de GIPEN

Système bois-béton modulaire industrialisé jusqu'à R+30Systeme mixte bois beton préfabriqué pour constructions dc grande hauteurde 3 a 30 niveaux pour le logement ou le tertiaire Elements de façade et deplancher réalises sur mesure selon une trame et un principe modulaireindustrialise Plancher collaborant a solives en bois liées au beton parconnecteurs visses Reprise sur noyau central en beton Nez de dalleintégrant le chaînage et le systeme de jonction poteau-plancher-poutresPoteaux en lamelle-colle reprenant la descente de charge fixes auxpanneaux de façade en ossature bois jusqu a 12 rn de long Choix desfinitions extérieures et interieures Etancheite a I air conforme au standardMaison passive Isolation de 32 cm d épaisseur et menuiserie triple vitrageLongueur: < 9,45 rn (portée élement de plancher) et < 12 rn (élement de façade).Hauteur: jusqu'à 100 rn (totale, 3 à 30 niveaux), jusqu'à 3,3 m/etage (élément defacade). Épaisseur: 32 cm (OSB element de façade). Compléments : ombrage defaçade, production d'énergie photovoltaique, simple ou double peau. Elementspréfabriques configurables et reproductibles, permettant la pose d'un etage parjour environ ; VMC double flux ; gaines techniques intégrées au faux plafond.LCT System de CREE RHOMBERG

STRUCTURE • CHARPENTE

Panneau en bois isolantPanneau multipli préfabriqué pourla construction bois utilisable enmur-rideau ou mur porteur Adapteau logement collectif ou aux ERP,jusqu a 28 rn de haut Treillis delames de bois croisées et décaléeset remplissage isolant Deux a vingtplis colles et presses formant uneépaisseur de 6 a SO cm en fonctiondes sollicitations mecaniquesPercement des menuiseries intègrePare-pluie et pare-vapeurDimensions (Lxi): 8,5 x 3,5 rn(maximal horizontal ou vertical). Ep.:6 a 60 cm. Rnition: nu. Pose surstructure beton ou metal ou en murporteur avec systeme de fixationbreveté et testé fourni ; finitioninterieure plaque de plâtre, finitionextérieure par vêtu re ventilée ouparement non ventile de type ITE avecenduit. Resistance thermique (R):4 nf.KlW (nu). Tenue au feu PF > 90 (E),CF > 60 (El). Atex nos1910,1945 et 1956.Panobloc de TECHNIWOOD

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Modulaire : Dhomino dans le jeu

avril 14, 2015 Source: Fordaq JT Visites: 578

Collège de Clisson en cours de montage (Crédit photo : ARS - fabricant LECO / Quille Construction)

La structure Dhomino SAS poursuit une démarche originale et livreactuellement sa seconde référence francilienne. Il s'agit d'une écoleélémentaire à Châtillon (92), 1000 m2 par Patriarche&Co, réalisés parSOREC, pour la rentrée 2015. Pour rappel, c'est SOREC Habitat qui

avait livré en 2013 les 100 chambres R+4 d'une résidence universitaire à Toulouse, toujours avecPatriarche&Co et toujours selon le concept constructif Dhomino.

Collège de Clisson en cours de montage, suite (Crédit photo : ARS - fabricant LECO / Quille

Construction)

Dhomino commercialise un concept breveté et dispose de relais répartissur le territoire pour la fabrication par des partenaires de modules bois,notamment 100% ossature bois entraxe 600 mm traditionnelle, présenté

comme le système constructif bois le plus concurrentiel. Solution calculée jusqu'à R+9 aux Eurocodes, avecdes perspectives jusqu'en R+12-13. Actuellement, le rythme de production est de 4 modules/jour et disposeavec 5 fabricants en France sous licence industrielle avec une capacité immédiate d'environ 10-15 modulespar jour, dès lors que les marchés seront plus ouverts à ce type de construction.

Préfabrication des modules pour le Collège de Clisson (Crédit photo : ARS - fabricant LECO / Quille

Construction)

A l'heure où s'ouvre le Forum Bois Construction où sera présenté leR+14 tout bois de Bergen en Norvège, qui combine l'approche modulaireavec le poteau-poutre, et alors que le CNDB vient de consacrer au

modulaire l'un de ses colloques à Paris, certes, le modulaire est dans l'air. Mais le modulaire bois a aussi duplomb dans l'aile, si l'on songe au sort de CMO, Boalia, Tangram, Everwood et autres. Pour ne pas rappelerle destin de Houot, naguère spécialiste des Formule 1, et qui a finalement laissé place à Charpente Houot,grand spécialiste du 2D.

Collège de Clisson après positionnement des modules (Crédit photo : ARS - fabricant LECO / Quille

Construction)

La nouvelle vague du modulaire bois a commencé en 2007 avec l'arrivéede BH. Dhomino se lance en 2008 avec un capital social de 7 000 euroset un brevet désormais international. Owen Clus, co-fondateur de

Dhomino avec Alexandre Busch : "En matière de construction modulaire, notamment en bois, la France estactuellement en avance sur l'Europe. Il y a le marché de l'ultrarapide, où le modulaire bois est en compétition

“Le Réseau de la filière bois”

Modulaire : Dhomino dans le jeu http://bois.fordaq.com/fordaq/news/Dhomino_modulaire_41177.html

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avec les acteurs traditionnels des modules à structure acier pour la partie construction (hors location), ycompris sur la niche de la location. Dans le cas de Châtillon, nous avons été désigné le 20 février pour 1200m2 R+2 à livrer fin juillet, c'est le rythme rapide de ce marché. En fait, il y a eu des problèmes avec un solinstable et le chantier a finalement été retardé d'un an. Par le passé, l'acier était très compétitif sur cesmarchés, mais depuis l'entrée en vigueur de la RT2012, c'est le bois qui tient la corde. Il n'empêche quenotre marché principal reste la construction traditionnelle et durable".

Ecole de Châtillon en projet (Crédit photo : Patriarche & Co - fabricant Sorec Habitat)

Dhomino a d'abord travaillé avec des artisans, puis avec des grosfabricants de la filière, enfin avec des industriels de l'emballage bois et dela construction navale qui avaient un intérêt à aller vers le Bâtiment.Dans certains cas, un partenaire, LECO, organise le déroulement du

chantier et l'assemblage par un groupement d'entreprises, comme pour le collège de Clisson (ArchitectesARS, Quille Construction), une référence intéressante pour Dhomino : "Nous avons loué un site temporairedésaffecté de 12000 m2 pour 4 mois". Même démarche de site d'assemblage local à La Réunion, où, selonOwen Clus, cette démarche permet d'être jusqu'à 20% plus compétitif que la construction traditionnellelocale. De fait, avec Dhomino, la question de la compétitivité du modulaire bois, abordée un peusceptiquement dans le cadre du colloque du CNDB, se repose sous un autre jour. Par exemple, s'il estpossible de faire du R+11 en modulaire sans surcoût en matière de conception des modules, l'approche faitréfléchir. Owen Clus : "Nous pouvons monter à R+9 partout en France. Monter plus haut dépend descontraintes locales en termes de vent ou de risque sismique". Pour l'heure, la construction Dhomino degrande hauteur se révèle en R+5 à la Cité U de Strasbourg : "De toute façon, le marché est à 85%en-dessous de R+10", estime Owen Clus.

CROUS de Toulouse en cours de montage (Crédit photo : Patriarche & Co - fabricant Sorec Habitat)

La France est en avance, bouillonne, aligne également des contre-références, mais de toute évidence, tout cela se passe à côté desorganismes de recherche comme le FCBA ou le CRITT. Owen Clus vientde la recherche scientifique et son associé Alexandre Busch du monde

de l'architecture (Agence Archi&Co), comme tous ces nombreux architectes fascinés par l'approchemodulaire. Mais ils sont "partis d'une page blanche" : "Nous avions au départ l'ossature bois traditionnelle de2D selon le DTU 31.2, entraxe 60 cm. Nous avons réfléchi, à partir de là, à des assemblage 3D sanspanneauteuse, créant des membrures qui se révèlent à la fois flexibles et très stables". Le clou, c'est quel'approche Dhomino permet aussi de faire du 2D très stable, conforme au DTU : "La conformité au DTU étaitindispensable pour ne pas être grevés par des Atex".

CROUS de Strasbourg en projet (Crédit photo : Patriarche & Co - fabricant Sorec Habitat)

Le modulaire est paradoxal, il séduit les architectes comme projet,repousse parfois par l'indigence de son aspect architectural et redevientun défi architectural, comme dans le cas de l'opération des 450logements de la CUB à Lormont avec l'agence Lipsky et Rollet, un

marché de 600 modules qui aurait vraiment défrayé la chronique s'il avait débouché. L'agence a livré unprojet qui fait oublier le modulaire ou au moins qui joue avec lui. Il faut dire que Lipsky et Rollet avaient déjàpensé modulaire bois pour la maison de l'Inde à la Cité universitaire de Paris. Ils ne vont sans doute pas enrester là.

La maison de Rodolphe (Crédit photo : Patriarche & Co - fabricant Sorec Habitat)


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© 2015 FORDAQ S.A., THE TIMBER NETWORK. ALL RIGHTS RESERVED.

"Au cours des projets, le concept s'affine", explique Owen Clus. Toutusine, moitié moitié ? "Selon nos expériences, le moitié moitié cumule lesdéfauts du chantier et ceux de la préfa". Pour le collège de Clisson,l'approche Dhomino a permis d'allonger les 100 modules jusqu'à 4x18 m.La dimension de recyclabilité émerge avec le modulaire, même

sédentaire : "Les modules sont tenus par des tiges filetées qu'on peut démonter". On peut faire confiance àOwen Clus pour faire avancer ce concept

Module pour péniche (Crédit photo : Dhomino - fabricant Bois et Envie)

constructif là où personne n'a encore mis les pieds, par exemple en allantvers des solutions qui parviennent à dissocier la répétitivité modulaire dela structure et l'aspect d'ensemble, la façade. Sans oublier les évolutions qui permettront d'économiser de lamatière, de perfectionner l'acoustique, et qui sait de marier judicieusement l'approche membrure de Dhominoavec l'approche CLT pratiquée par notamment Woodeum ou Egoin.

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© - Collège de Clisson (Loire-Atlantique)

Le système constructif modulaire du collège de Clisson (Loire-Atlantique) permet d’ajuster la capacité enfonction des besoins. L’originalité réside dans l’assemblage d’une structure tridimensionnelle, là où lamajorité des systèmes modulaires en bois sont en 2D.

Au moment de lancer l’appel d’offres pour le nouveau collège de Clisson, le conseil général de la Loire-Atlantique étaitconfronté à une hausse importante des effectifs du secondaire et à la saturation rapide de plusieurs établissementsrécents. Ne disposant pas de données précises sur l’évolution à moyen terme de la population, il a choisi d’inscrire aucœur du programme les objectifs d’évolutivité et de transférabilité. L’établissement, dont l’ouverture est prévue pour larentrée 2015, a été conçu sur la base de 20 unités et intègre une tranche conditionnelle de 4 unités supplémentaires ;une unité correspondant à une classe d’environ 25 élèves. L’établissement répond aux critères de la RT2012, avec desconsommations inférieures de 10 %. Conçu par un groupement mené par Quille (Groupe Bouygues), il met en œuvre unsystème constructif modulaire et tridimensionnel en bois sous brevet, Dhomino. Cette solution semi-industrialisée neconcerne pas les cuisines, la salle polyvalente, le centre d’information et de documentation et la chaufferie, réalisés demanière plus traditionnelle.

Gigantesque Lego

Le bâtiment R+1 est découpé en 98 modules de 4 m de large sur 8 à 16 m de long, que les architectes ont combinés,superposés, juxtaposés, jusqu’à rendre cohérents le fonctionnement et le rendu. Les dimensions des modules, lesfinitions et les percements sont adaptés aux multiples usages du collège. Ce gigantesque Lego utilise, au total, unevingtaine de typologies différentes, mises à profit pour créer des redents, des portes-à-faux, et donner du rythme auxfaçades. Au niveau de l’entrée, une poutraison métallique sur poteaux en béton permet d’aménager un atrium et dereprendre les modules du R+1. Quant aux salles de classe, elles sont réalisées par juxtaposition de deux modules de 4 x10 m, comprenant chacun une demi-salle (4 x 8 m) et un tronçon de couloir (4 x 2 m).

CHANTIERS

Par Virginie Pavie - LES CAHIERS TECHNIQUES DU BATIMENT - Publié le 21/01/2015 à 10:56

Mots clés : Bois - Education - Établissement recevant du public (ERP) ou assimilé

L'ACTUALITÉ EN CONTINU ET LES SERVICES DE LA CONSTRUCTION/181-chantiers/article/solutions-techniques/27293962-une-solution-modulaire-3d-en-bois-pour-un-college

Une solution modulaire 3D en bois pour un collège - Chantiers http://www.lemoniteur.fr/181-chantiers/article/solutions-techniques/27...

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© Doc. Dhomino - PHOTO - 824765.BR.jpg

Deux mois de préfabrication

La préfabrication des modules s’effectue sur deux mois, dans un hangar désaffecté situé à moins de deux kilomètres dusite. Réalisée par un groupement d’entreprises locales, cette phase aboutit à des modules finalisés à plus de 90 %. Lastructure des caissons est effectuée par assemblage de cadres rigides espacés de 60 cm. Les cadres, en forme derectangle ou de C, constituent les membrures transversales des caissons. Sur le principe d’une construction à ossaturebois classique, ils sont contreventés par des panneaux de particules de bois formant parois, dalles de plancher et toiture.Devant reprendre des charges de l’ordre de 250 kg/m2, les modules d’étage sont montés sur des poutres longitudinalesen lamellé-collé ou en lamibois.

© Docs. Architectes Rocheteau et Saillard ; Coralie Monnet - Département de Loire-Atlantique/procédé Dhomino - PHOTO - 824760.BR.jpg

Une fois assemblée, la structure reçoit une isolation en laine minérale, un pare-pluie et un pare-vapeur, les cloisons,équipements techniques intégrés, faux plafonds, menuiseries extérieures en bois-aluminium, les isolants acoustiques etchapes sèches… Les salles de classe sont dotées également des équipements secondaires : paillasses, radiateurs,terminaux de ventilation, luminaires… et elles sont peintes. En revanche, les circulations ne sont pas finies en atelier :c’est par elles que passent tous les réseaux primaires à raccorder sur chantier avant de procéder aux doublages.Les modules sont livrés par semi-remorques sur le chantier, où ont été préalablement réalisées des fondationsmétalliques sur massifs en béton. Le choix de longrines en IPN a permis de disposer d’une arase parfaitement plane etde respecter la tolérance requise, de +/-5 mm, sur tout le plan de pose. Les modules sont positionnés à raison de 4modules par jour à l’aide d’une grue mobile. Une fois en place, ils sont liaisonnés par un dispositif d’équerres et deboulons. Les joints sont calfeutrés et recouverts par des pare-pluie, côté intérieur, et des pare-vapeur, côté extérieur.Une membrane en PVC est placée en toiture. Les façades reçoivent une vêture ventilée composée de panneaux destratifié compact – en bandes verticales de coloris variés et d’une largeur comprise entre 0,60 et 1,20 m – et d’unbardage en mélèze à l’étage. À l’intérieur, les finitions se poursuivent par la pose des revêtements de sol souples, lajonction des faux plafonds, le traitement des circulations, etc.Lors des études, il a fallu justifier de la résistance du bâtiment en zone sismique modérée et prévoir le démontageéventuel des modules. Un prototype de deux classes superposées, réalisé par l’assemblage de 4 caissons, a permis de


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roder les équipes de pose et de faire valider les procédés constructifs et les finitions par le maître d’ouvrage. Des testsd’acoustique vis-à-vis des bruits aériens et des bruits d’impact, et de tests d’étanchéité à l’air ont également étéeffectués

Fiche technique

Maîtrise d’ouvrage : Conseil général de la Loire-AtlantiqueConception-réalisation : Quille construction (mandataire), Rocheteau et Saillard (architectes), Egis Bâtiment, Acoustb,Creacept (BET), Leco (pilote du groupement d’entreprises), STX (contrôle qualité)Coût de construction : 12 M€ (hors études), dont : 3,5 M€ de construction modulaire, 1 M€ de gros œuvre, 1 M€d’espaces verts et terrassement, 1 M€ d’équipements techniques, 1 M€ de charpente bois et métal et 4,5 M€ de corpsd’états secondaires.Délais : deux ans entre la notification du marché et la livraison, dont un an de travaux.

Focus

Un système tridimensionnel en boisLe brevet Dhomino concerne la fabrication de modules en bois de 4 m de large sur une longueur adaptable jusqu’à 17m, ces modules pouvant être juxtaposés et empilés jusqu’au R+6 sans recourir à une structure porteuse. Relevant duDTU 31.2, la structure du caisson est composée de cadres transversaux en bois d’ossature classique, espacés de 60cm. Un cadre courant est formé de deux montants de section 45 x 145 mm, d’une solive de plancher de section 260 x45 mm et d’une solive de toiture de 220 x 45 mm. La rigidité est obtenue par des encastrements rigides entre lesmontants et les solives. Les cadres servent de support à des panneaux en bois, qui réalisent le contreventement desmurs, du plancher et du plafond de la boîte. Cette conception compacte et rigide autorise le transport sans risque desmodules, leur finition et leur équipement en atelier. Le concept est particulièrement adapté aux résidences étudianteset hôtelières. Depuis 2012, la société a développé une variante pour augmenter les possibilités d’empilement desmodules jusqu’au R+9.

La conception du collège de Clisson était complexe à plus d’un titre. Les modules devaient pouvoir être montés,démontés et déplacés facilement. En outre, ils devaient répondre à des usages différents

© Doc. Dhomino - Une salle de classe constituée de deux modules


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Architecture (http://www.batiweb.com/thematique/architecture-4.html) | Le 08 décembre 2014

Lorsqu'il s'agit de mettre un nom sur sa fonction, Xavier Jaffray, dirigeant de l'entreprise Leco XJ, peine parfois à trouver les mots tantcelle-ci est encore peu commune dans le secteur. « Assembleur industriel » demeure pour l'heure, le meilleur compromis qu'il ait trouvéafin de résumer sa mission : « développer les process d'assemblage associés à des modes constructifs dans le but de diminuer les coûts deconstruction et d'améliorer les performances qualité et conditions de travail.» Clisson, en Loire Atlantique, en mesure actuellement lesbénéfices.

Située à la limite sud-est du Vignoble nantais, la commune profite en effet actuellement d'un système de construction semi-industrialiséinnovant pour la réalisation de son second collège public, en modules de bois de grandes dimensions dont la gestion de fabrication a étéconfiée à Leco XJ. « Le maître d'ouvrage voulait de la construction modulaire pour que collège puisse être agrandi, diminué, assemblé. Laréponse a été apportée par un groupement qui a sous-traité la partie construction et la partie assemblage modulaire », précise Xavier Jaffray

http://www.batiweb.com/imprimer/actualites/transformable_et_transportable_un_college_se_construit...

1 of 5 09/12/2014 14:49

Ainsi, 98 modules en bois dont le plus long mesure 16 mètres se transforment jour après jour en salles de classes dans un atelieréphémère situé à moins de trois kilomètres du site de construction du collège. « Il s'agit de l'une des particularités du chantier : tout se faitsur place » précise l'assembleur industriel avant de souligner l'intérêt économique de la démarche : « un industriel qui se déplaceraitpayerait les frais de transports .»

(http://www.batiweb.com/i/actualites/25548/chantier-college-clisson4.jpg)

Main d’œuvre 100% locale


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La seconde particularité réside dans le fait que la fabrication des modules en atelier fait appel à une « main d’œuvre 100% locale, enexcluant les trois encadrants de Leco », poursuit Xavier Jaffray. « 30 ouvriers sont rentrés dans un processus de formation avant laproduction. Une semaine a été consacrée au gros œuvre (ossature bois) et une semaine pour le second œuvre.»

Ce dernier va jusqu'à parler de « cercle vertueux » pour qualifier sa rencontre avec les sept entreprises locales, dont MC France qui afabriqué et fournit 136 ensembles de menuiseries. « Nous avons convaincu le maître d'ouvrage que notre solution de menuiseries mixtesbois-alu était en parfaite adéquation avec la démarche de haute qualité environnementale du projet, notamment en termes de performances,de durabilité et de solution techniques, comme la création d'une quincaillerie spécifiquement adaptée aux besoins de sécurité et deventilation du bâtiment », indique Antoine Argentieri, directeur commercial de MC France.


Outre sa manière de travailler avec des acteurs locaux et son système breveté sous licence Dhomino, l’innovation du projet réside dans sonmodèle économique. « L'objectif est de bâtir un modèle économique qui soit une alternative économique et l'économie n'est pas dans leproduit, donc dans le bois : elle se trouve dans le temps de pose qu'il faut rationaliser », assure le dirigeant de l'entreprise Leco XJ. « Ainsi,le temps qu'on a pu gagner en atelier compense les frais annexes.»


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En moyenne, deux modules sont produits par jour. « Ce rythme a un coté assez violent par rapport à ce qui se fait habituellement surchantier » concède Xavier Jaffray qui souligne que « cette démarche demande un sacré boulot de synthèse en amont.»

3000 m² dédiés à la logistique

Toujours dans l'optique d'optimiser les temps de pose, les matériaux livrés à l'atelier ne sont pas directement dirigés vers les postes detravail mais dispersés en lots par des caristes dans une zone dédiée de l'atelier de 15 000 m². « Sur un chantier ordinaire, on ne trouvejamais 3000 m² consacrés à la logistique comme ici. Ça représente un coût certes mais il est largement compensé par le temps de gagné surles différents postes de travail », estime le dirigeant de Leco XJ


Une fois achevé, un module correspond à une demi-salle d’enseignement de 27 à 50 m² et est assemblé aux autres sur site, lorsque lestravaux de finitions sont quasiment achevés. Seul le tronçon de circulation, c'est à dire le couloir qu'il intègre est également achevé surplace pour permettre les opérations d'assemblage et de connexion.


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Pour l'instant, l'ouvrage de 5 767 m² est constitué de vingt divisions répondant aux normes d'isolation phonique et thermique. Mais aubesoin, il sera possible d'en enlever ou d'en rajouter à souhait. Après douze mois de réalisation, contre dix-huit mois pour un collègetraditionnel, les travaux devrait s'achever en février prochain pour une ouverture programmée à la rentrée 2015.

Audrey Le Guellec© A. LG (Batiweb)


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Conférence - Exposition«Les Constructions Modulaires Industrialisées»

Atouts et développements potentiels

6-7 octobre 2014Le Bourget-du-Lac - France

www.ines-solaire.org

Une conférence organisée par

CON

FÉR

EN

CE

Avec le soutien de

VISITES PROTOTYPES ET PROGRAMME

12h00 : Buffet d’accueil

14h00 : Visites

Prototypes exposés par les groupements sur le site de l’INES

Helios bâtiment siège de l’INES

Maisons expérimentales INCAS

Résidence étudiants «Le Djinn»

18h00 : Cocktail autour des espaces partenaires, «retrospective Solar Decathlon 2014»

Lundi 6 octobre 2014 : visites

Mardi 7 octobre 2014 : conférence

8h30 : accueil

9h00 : introduction par Alexandre Aumis, Crous de l’Académie de Créteil et Etienne Wurtz, CEA-INES

9h15 : session concept

Pascal Chazal, Ossabois - Benjamin d’Houwt, GFC Construction (Bouygues)

Nicolas Felix, Sorec - Jean-Loup Patriarche, Cabinet Patriarche

Christophe Cougnaud, Yves Cougnaud

Bruno Marotte, BH Groupe Bénéteau et Jean-Pierre Charrière, Cabinet Charrière & Jacob

10h45 : Pause

11h15 : session technique

Acoustique & thermique : Christophe Harnay, Yves Cougnaud

RT 2012 : Michel Meunier, Albedo

Comportement passif des modules : Valentin Trillat, cabinet Patriarche

BIM (conçu en 3D et fabriqué en 3D) : François Pélegrin - Architecte DPLG, Urbaniste DUP

Comportement au feu: Sébastien Boninsegna, Efectis

12h30 : Pause déjeuner

14h30 : session «retour d’expérience» conception et chantier (table ronde)

Dernières réalisations et techniques de mise en œuvre

Industrialisation/qualité : Christophe Cougnaud, Yves Cougnaud

Chantier : Cyril Paquiet, BH Groupe Bénéteau

Témoignage d’utilisateurs : Étudiant de la résidence «Le Djinn» de Savoie Technolac - Francoise Butet, Clous de Chambéry

15h30 : Pause

16h-17h : session approche financière, juridique et diversification (table ronde)

Point de vue du Maitre d’ouvrage sur les accords cadre : Alexandre Aumis

Diversification avec le point de vue d’un architecte, d’un maitre d’ouvrage et

d’un constructeur : Jean-Loup Patriarche, Cabinet Patriarche - Francois Brogniart, GFC Construction (Bouygues) - Investisseur hôtelier (en cours)

Construction

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Dans un contexte économique tendu,quelles sont donc les perspectives pourles six prochains mois ? Au regard de l’orientation du solde opinions positives / opinions négativesdes chefs d’entreprise sur les anticipa-tions à six mois et leur vécu des neuf derniers mois de l’année 2013, l’emploidevrait continuer à faire l’objet d’ajuste-ments à la baisse.D’autres critères suggèrent un in échis-sement de la dégradation : volume d’activité, chi re d’a aires, durée du travail, prix de vente, environnement économique et santé de l’entreprise.Un sentiment de stabilisation de la situa-tion apparait sur les critères des délais depaiement des clients, les marges, la trésorerie et les investissements. Nombre de professionnels insistent sur lefait qu’un sentiment de frémissement del’activité ne veut pas dire automatique-ment une reprise durable du volume desa aires et l’emploi demeure d’ailleurs toujours orienté à la baisse.Beaucoup d’espoirs reposent sur la

reprise de la commande privée et pu-blique en 2014, le temps que les nombreux dispositifs se mettent en place(loi Du ot, TVA réduite…) et que les projets « post élections municipales » sedébloquent.Dans ce secteur d’activité, les chefs d’entreprise conservent le moral, dans lamesure où ils sont 47% à se déclarer op-timistes pour l’avenir de leur entreprise(contre 18% qui se déclarent pessi-mistes). Cet optimisme se fait dans uncontexte où les prévisions sur l’environne-ment économique sont assez partagéesentre la stabilité et la dégradation.

pro ter aux entreprises locales et conforter l’optimisme des acteurs. En dépit d’une certaine stabilisation du niveau des prix, la situation économique dusecteur demeure cependant précaire en raison d’une concurrence de plus en plus exacerbée sur le marché régional qui contraint fortement les marges des entreprises(en baisse dans 60% des cas) et handicape leur capacité d’investissement. Un environnement économique de la production jugé de plus en plus délétère et qui devrait perdurer, l’économie régionale n’o rant que de faibles perspectives pour lesmois à venir.

9 derniers mois 6 prochains mois

Perceptions des chefs d'entreprise pour les...

Meilleure4,5%

Meilleure11,9%

Stable65,7%

Stable65,7%

Moins bonne29,9%

Moins bonne

22,4%

TémoignageOwen Clus, Présidentde Dhomino SAS etson associé AlexandreBusch

Le bâtiment a été touché,ces dernières années, en

commençant par la maîtrise d'œuvre,jusqu'à frapper de plein fouet les entre-prises. Cette contraction du marché se me-sure indirectement par l'augmentationsubstantielle de candidatures présentéesen réponse aux appels d'o re. Ce phéno-mène est ampli é par les entreprises can-didates sur des marchés éloignés de leurcible traditionnelle : PME postulant en grou-pements sur des marchés de volume im-portant et grands groupes candidats à desmarchés plus modestes ; entreprise euro-péenne répondant directement et ne se li-mitant plus à de la simple sous-traitance.Paradoxalement, ce contexte béné cie àl'innovation. La recherche d'économie faitnaître chez le maître d'ouvrage la program-mation de nouveaux usages rendus possi-bles par la préfabrication bois. Côté Maîtrised'Œuvre, notre système modulaire indus-trialisé permet la réalisation de bâtimentsde grande hauteur en modules bois et ilpermet à des architectes intéressés de sedémarquer de la concurrence en construc-tion traditionnelle. 2014 s'annonce très favorable pour cemode de construction innovant en modulesbois 3D préfabriqués. DHOMINO est sollici-tée sur une très large variété de bâtiments.C’est une formidable opportunité de pour-suivre notre régime de croissance entermes de CA, d'emplois salariés et de pro-jets traités, tout en faisant la démonstrationdes avantages techniques du système bre-veté aux performances uniques en trans-port, en empilement et en percement.

Des perspectives prudentes pour les six prochains mois qui reposent surune reprise de la commande publique et privée

SANTÉ DES ENTREPRISES

Ce mardi 17 décembre a eu lieu la 14e cérémonie des Victoires de la Réussite réunissant près de 850 décideurs, élus et dirigeants d’entreprises au Corum de Montpellier.Organisée par la SIE, Société d’Information pour l’Emploi éditrice du Journal de l’emploi, du Club des 500 et de Réseaux LR, cette soirée valorise les acteurs économiques et politiques impliqués dans le développement et le dynamisme du Languedoc-Roussillon à travers la remise de 13 prix.

Qui sont les grands vainqueurs 2013 ?

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LES 13 LAURÉATS SÉLECTIONNÉS PAR LE JURY

PRIX DU RISQUE remis à Philippe Rivière, Président et Fondateur de SEPTEO par Philippe Gadelle, Président de PRAGMA.

PRIX DE L’ENTREPRENEURIAT remis à Bénédicte Oberti, Docteur en Nutrition-Santé et nutritionniste en Santé Publique

par Bernard Delran, Président de la Maison des Professions Libérales.

PRIX DE LA PERFORMANCE remis à Luc Martin, Dirigeant d’OPTITEC par André Deljarry, Président de la CCI de Montpellier, Vice-Président de la CCIR

PRIX DE LA JEUNE ENTREPRISE remis à Frédéric Salles, Président de MATOOMA par Gérard Maurice, Président des liales de VI CI CO S R C IO rance en

Languedoc-Roussillon et Président du CESER

PRIX DE L’EMPLOI remis à Jean-Daniel Hennebel, Directeur Général de WINDEO GREEN FUTURpar Pascal Blain, Directeur Régional de Pôle Emploi

PRIX DE L’ENTREPRISE ETRANGERE remis à Luc Jeanpierre de la société BERLIDON par Clare AR , Directrice d ILO et Présidente de ace érault

PRIX DE L’EGALITÉ remis au réseau l’EGALIEpar Coline Erlihman, Déléguée régionale aux droits des emmes et à l’égalité

PRIX RÉSEAUX LR remis à Philippe Domy, Directeur Général du CHRU de Montpellier, Président E-SANTE par Lamine Gharbi, Président de la P Languedoc-Roussillon, de la P MCO et Président de Cap Santé

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PRIX DE L’ENVIRONNEMENT remis à Emmanuel Petiot, Directeur Général de DEINOVEpar Jean-Pierre Buchoud, Directeur Régional de VEOLIA eau

PRIX DE L’INNOVATION MANAGÉRIALE remis à Philippe Nahoum, Directeur Général de CHOOSIT par Didier Jourdan, Directeur du groupe Sup de Co Montpellier Business School.

PRIX DE L’ECONOMIE SOCIALE : remis à Patricia Carette, Directrice de VIA VOLTAIRE par Jean- ran ois Soto, Secrétaire Général d’EOVI en charge des relations aux instances.

PRIX DE L’AVENIR remis à Owen Clus, Président de DHOMINO SAS par hierry Laget, Directeur Général de la SERM

PRIX DE L’AMBASSADEUR RÉGIONAL remis à Rodolphe Wallgren, Président et Fondateur de MEMPHIS COFFEE par ves Moutou, Associé P C, responsable du Bureau de Montpellier et athalieLefeuvre-Roumanos avocate chez Landwell

Contact presse ews Associés - Groupe SIE Amandine Audouard - 06 18 28 20 99 - [email protected]

sont organisées par la SIE, Société d’information pour l’Emploi, éditrice du Journal de l’Emploi, du Club des 500 et de Réseaux LR.

Le Journal de l’Emploi (1995)L’annuaire du Club des 500 (2000)Le Club des 500 Magazine (2006)Réseaux LR (2009)

ews Associés (2011)En partenariat avec :L’Europe, la Préfecture de Région, la Région Languedoc- Roussillon, Montpellier Aggloméra-tion, la CCI de Montpellier, Véolia Environnement, Cap Santé, la P LR, Ilo, PwC, Pôle Emploi, Landwell & Associés, Eovi Mutuelle, la Maison des Professions Libérales, Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School, Pragma, la Serm et Vinci Construction rance.

Première éco-résidence étudiante livrée à Toulouse - Réalisations - L... http://www.lemoniteur.fr/157-realisations/article/actualite/22333909-p...

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Première éco-résidence étudiante livrée à Toulouse - Réalisations - L... http://www.lemoniteur.fr/157-realisations/article/actualite/22333909-p...

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CONCEPTION

RÉALISATIONDE 100 LOGEMENTS

MODULAIRESRÉSIDENCE ÉTUDIANTE PASSIVE

TOULOUSE, LE 09 SEPTEMBRE 2013

INAUGURATION

Communiqué de presse

Principe constructif

Délais de fabrication et

planning

Vers une conception passive

Le mot de l’architecte

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| Dossier de presse |

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| 100 logements modulaires à Toulouse |

Conception et réalisation d’une résidence étudiantes

de 100 logements modulaires à Toulouse.

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La résidence est composée de 50 modules 3D à ossature bois, comprenant chacun deux chambres de 18m2.

Mode constructif

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Août 2012 Août 2013

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1 AN, 50 MODULES, 100 LOGEMENTS.

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La résidence étudiante est le premier bâtiment à énergie passive proposé par le Crous Toulouse, avec des logements conformes à la réglementation thermique RT 2012 et labellisés BBC.

BOIS ISSU DES FORÊTS FRANÇAISES

46€ DE CHARGES PAR AN ET PAR CHAMBRE

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« Un projet qui se voit de l’extérieur

et se vit de l’intérieur »

Aménagement intérieur d’un module témoin

presse modules dhomino

Documents