pourquoi & comment inventorier les lombriciens dans les sols … · 2018-05-24 · pourquoi...

Pourquoi & comment inventorier les lombriciens

dans les sols urbains d’Ile de France ?

Déploiement de l’OPVT en IdF (étape 1)

(Collab. Natureparif & Univ. Rennes1)

Pourquoi étudier les lombriciens dans les sols tempérés ?



Ingénieurs des écosystèmes = groupes d’impacts fonctionnels

→modifications des abondances ou structures des communautés lombriciennes

peuvent modifier les propriétés du sol (biologiques, chimiques & physiques)

Bio‐indicateurs des sols et de ses usages= groupes de réponses aux contraintes exercées sur les sols

Sensibles aux modifications de leur environnement

Faciles à observer & à prélever

Méthodes de prélèvement transférables

Co‐construction d’un référentiel national (à initier en milieux urbains)

Pourquoi les étudier ?des ingénieurs des écosystèmes

Chimie

Biologie Physique

sol

Structuration du sol(Bioturbation & complexification organo‐minérale, infiltration et rétention en eau, …)

Microorganismes(Transferts d’énergie et de nutriments, création d’habitats, stimulation, consommation‐régulation, …)

Cycle des matières organiques(Fragmentation MOs, transfert C, Dynamique nutriments, …)

Dans les sols, les vers de terre influencent …


Chimie

Biologie Physique

sol

Structuration du sol(Bioturbation & complexification organo‐minérale, infiltration et rétention en eau, …)

Microorganismes(Transferts d’énergie et de nutriments, création d’habitats, stimulation, consommation‐régulation, …)

Cycle des matières organiques(Fragmentation MOs, transfert C, Dynamique nutriments, …)

Dans les sols, les vers de terre influencent …

SERVICES ECOSYSTEMIQUES

Approvisionnement(nourriture, fibre, biofuel)

Régulation(qualité de l’eau, stockage de carbone,

pollution, érosion, nuisibles)


Comment développer un référentielà l’aide des sciences participatives,

sur les communautés lombriciennes en lien avec la diversité des conditions pédo-climatiques,

des usages et des modes de gestion des sols tempérés ?



Comment mieux connaitre pour mieux protéger ?

Comment développer le référentiel national tout en réalisant un transfert d’outil BioIndicateur

à tous les utilisateursdes sols agricoles, naturels ou urbains?

Mais comment faire +…… +vite ?

… + de territoires ?… + d’habitats ?

Comment développer le référentiel national tout en réalisant un transfert d’outil BioIndicateur

à tous les utilisateursdes sols agricoles, naturels ou urbains?

Utiliser comme levier, une démarche participative ou collaborative

avec l’Observatoire Participatif des Vers de Terre

https://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php

Comment mieux connaitre pour mieux protéger ?

INFORMATIONS tt public

Mobilisation des Acteurs(gestionnaires des sols)

FORMATION

Acquisition de REFERENCES

(ZA & ZNA)

Base de Données européenne(EcoBioSoil)

Conservatoire National

des Vers de Terre(CNVT)

Outils de Restitutions(Inventaire, Diagnostic,Conseils)

Observatoire Participatif des Vers de TerreBiodiversité lombricienne et gestion des sols en milieu tempéré

Pourquoi & Comment développerla démarche collaborative

au sein des sciences participatives ?



32

1

Groupes fonctionnels Lombriciens

Taille : moyenne à grande (1 ‐ 20 cm) Couleur : faiblement pigmentée

(rose à gris –clair)

Les endogés2

• Vivent dans l’ensemble du sol

• Creusent des galeries permanentes verticales

• Rejettent des déjections à la surface du sol

Turricule

• Vivent dans le sol et remontent rarement à la surface

• Creusent des galeries temporaires horizontales

Taille : grande (10 ‐ 110 cm) Couleur : rouge, gris clair, brun(avec un gradient de la tête à la queue)

Les anéciques3Taille : petite (1 ‐ 5 cm) Couleur : rouge sombre

Les épigés1

• Vivent en surface dans les amas organiques (compost, fumier, ...)• Creusent peu ou pas de galeries

110 à 150 d’espècesen France

Aide à la reconnaissance au terrain des 4 groupes (clé disponible)

Confusion possible à la reconnaissance au terrain par les préleveurs

Sous-estimationau terrain

Sous-estimationau terrain

Sur-estimationau terrain



Observatoire participatif & collaboratif

Qualité de l’inventaire et du diagnostic …?

Observatoire participatif & collaboratif

Abondance totaleAbondances totale

& fonctionnelle(mais non certifiée)

Abondance totale, fonctionnelle (certifiée)& taxonomique.

Richesse et Indices de diversitéOccurrence et assurance écologiques, …

EcoBioSoildatabase

Restitution systématiqueaux participants collaboratifs

Certification des résultats observés à la parcelle

Uniquementpour les

participantscollaboratifs

EcoBioSoildatabase


Abondance totale

Structurefonctionnelle

Richesse& Structure

taxonomiques

Exemple de diagnostic thématique

RéférentielOPVT

Compte‐rendu des résultats à la parcelle individuelle

Uniquementpour les


A la demande, Rapport à l’échelle d’un groupe(par thème, par pratique, par lien géographique, …)

EcoBioSoildatabase


Uniquementpour les


A la demande, Rapport à l’échelle d’un groupe(par thème, par pratique, par lien géographique, …)

Website – consultation interfaceOnline interactive data exploration toolecobiosoil

database

18


Bilan d’avancement du déploiement de l’OPVT entre 2011 et 2016

OPVT contribution & participation

Observation numberProgram number: n > 13Network number: n > 80

~ 3000 participative observations ~ 1500 collaborative observationsin 6 years

[565]

[640]

[878]

[3157] [4035

]

7

Better spatial distribution of observations

Observations distribution

OPVT Contribution – observation distribution

Diversity of land uses

36%

20%9%

29%

4%2%2%

53%15%

29%

1%

Mustardprotocol

EarthwormSpade Test

Researhprotocol

Mustardprotocol

EarthwormSpade Test

Exploring more various habitat types (urban sites, airports, market gardening,

arboriculture, cemetery…) 8

(vineyards…)

(gardens…)

Earthworm abundance (nb ind/m²)

Indicateur nationalAbondance par habitat

Collaboration avec l’ONB(Observatoire National de la Biodiversité)

Similar patterns for land useeven if mustard protocol underestimates population

Mustard protocol Earthworm Spade Test

Vineyards

Grasslands

Arable lands

Gardens

Earthworm abundance (nb ind/m²)Standard error

9

a

b

b

b

a

b

b

*****



Présentation des réseaux participants



Localisation des parcelles échantillonnées








Diversité des milieux observés Présentation des réseaux participants






Diversité des protocoles mis en place






Diversité des protocoles mis en place



Abondance totale (nb/m²)

dans les 4 habitats

Richesse taxonomique

dans les 4 habitats

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Rennes Nantes Paris Nancy Marseille Toulouse

Nom

bre d'individu

s/m²

Epigés

Epi‐anéciques

Anéciques stricts

Endogés

• Plus fortes abondances : Toulouse, Rennes

n = 18 n = 25 n = 21 n = 15 n = 18 n = 13

• Plus faibles abondances : Marseille, Nantes

Abondance lombricienne totale- Échelle nationale -


Jardins potagers(Jassur, Sols de Bretagne)

Régions viticoles(Agrinnov)

Grandes cultures(Agrinnov)

Abondances au m² à l’échelle de la ville

ou de la région100 - 700 145 - 260 90 - 300

Jardins potagers Vignes Grandes cultures0

100

200

300

400

500

600

Abo

ndan

ce m

oyen

ne d'in

dividu

s



Richesse taxonomique- Échelle nationale -


n = 18 n = 25 n = 21 n = 15 n = 18 n = 13

10 11 10

5

11 12

4 21

2

11

5

3

3

1

1

3

811

5

3

5

7

0

5

10

15

20

25

30

Rennes Nantes Paris Nancy Marseille Toulouse

Rich

esse

taxo

nomi

que t

otale

Epigés

Epi-anéciques

Anéciques stricts

Endogés

27 27

23

19 18

11

18

27

Faibles abondances ≠ faibles richesses taxonomiques

Jardins potagers Vignes Grandes cultures0

5

10

15

20

25

30

Nom

bre moy

en de ta

xons

n = 110 n = 110 n = 106

Jardins potagers = réservoirs de biodiversitéEn lien avec apports de compost, de terre, échanges de plantes , diversité des pratiques …

Jardins potagers(Jassur, Sols de Bretagne)

Régions viticoles(Agrinnov)

Grandes cultures(Agrinnov)

Richesse taxonomique 11 - 27 9 - 25 8 - 20



Mise en place d’un couvert en période de repos du potager

Mise en place d’un couvert en période de repos du potager

Intensité de travail du sol & Abondance totale lombricienne

Intensité de travail du sol & Abondance totale lombricienne

Fréquence de travail du sol & Abondance totale lombricienne

Fréquence de travail du sol & Abondance totale lombricienne

Utilisation de produits phytosanitaires & Abondance totale lombricienne

Utilisation de produits phytosanitaires & Abondance totale lombricienne

Premiers bilans …Premiers bilans …A retenir Les sols urbains = des sols spécifiques à haute fertilité

Abondances et richesse taxonomique supérieures à celles en grandes cultures et en régions viticoles.

Importance de la mise en place d’un couvert du sol pour développer les communautés.

Faire attention aux impacts des produits phytosanitaires (naturels ou non) Protocole adapté aux jardins urbains

A développer Approfondir les analyses à l'échelle des taxons. Inclure d'autres paramètres (pédologie, éléments traces métalliques). Continuer à étendre les prélèvements à type de sols urbains pour permettre la

construction d’un référentiel Biodiversité des sols Réaliser des entretiens + approfondis avec les jardiniers

et autres gestionnaires de ces sols.

N=231 N=788N=252N=218N=92N=51Effort d’échantillonnage

EpigeicsAnecicsEndogeics

Natural area CropsVineyardGrassland GardenAgroforestry

ALERTE !!

En 50 ans, perte de 30% de la diversité lombricienne

dans les sols de grande culture

Urgence à créer une liste rougepour stopper cette érosion de biodiversité

En termes de conclusion, lancement d’une alerte

Quelle démarche à mettre en œuvre pour demain ?

Comment se déployer en 2017 en IdF : Privilégier des milieux (ZNA ENS & Jardins potagers) Retenir milieux références (?) Proposer cette démarche à d’autres réseaux d’observateurs franciliens

Comment mobiliser les institutions puis leurs réseaux ?

Comment co-construire le partenariat institutionnel et financier ?



49

Thank

https://ecobiosoil.univ‐rennes1.fr/muriel.guernion@univ‐rennes1.frdaniel.cluzeau@univ‐rennes1.fr


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