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portrait philip glass du 11 au 21 novembre 09

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Page 1: portrait philip glass - L'Eure en · PDF fileLe compositeur américain Philip Glass fait partie de ces compositeurs dont l’influen-ce sur la musique de nos contemporains ne cesse

portrait philip glass du 11 au 21 novembre 09

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portraitphilip Glass

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Le compositeur américain Philip Glass fait partie de ces compositeurs dont l’influen-ce sur la musique de nos contemporains ne cesse de s’affirmer. Aux côtés de Steve Reich (invité d’Automne en Normandie 2007) et de Terry Riley, il fut l’un des fon-dateurs du mouvement minimaliste amé-ricain. Un mouvement qu’il imposera aussi bien dans les conservatoires et à l’opéra qu’aux côtés d’artistes comme Ravi Shankar, Paul Simon et David Bowie ou dans les salles de cinéma en collabo-rant avec des réalisateurs comme Martin Scorsese et Woody Allen.À la fin des années 60, la rencontre avec Ravi Shankar, dont il transcrivait les com-positions pour des musiciens français, sera déterminante. Philip Glass appliquera ces techniques orientales à sa propre musique

en développant une technique de compo-sition basée sur la progression additive de figures répétitives : “La musique occiden- tale divise le temps comme si on prenait une certaine durée et on la sectionnait comme on coupe des tranches de pain. Dans la musique indienne, on prend des petites unités et on les assemble pour créer des valeurs de temps plus grandes” (Octopus n° 4, 1996).Automne en Normandie consacre un cycle de concerts à Philip Glass et dresse un portrait de ce compositeur unique dont la musique ne peut laisser indifférent, invitant à des voyages imaginaires inou-bliables. Moments forts de ce cycle, trois occasions rares d’entendre Philip Glass in-terpréter sa propre musique, notamment lors d‘un grand récital piano.

autour du portraitl'espace, le mouvement, le temps selon Philip glassConférence de Jacqueline CauxRouen, Théâtre des Arts, jeudi 12 novembre — 18hgratuit sur réservation au 02 32 10 87 05

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Né en 1937 et élevé à Baltimore, Philip Glass fait ses études à l’université de Chicago, à la Juilliard School et à Aspen, avec notamment Darius Milhaud. Insatisfait de ce qu’on appelait à l’époque la “musique moderne”, il s’installe en Europe où il étudie avec la grande pédagogue Nadia Boulanger (qui fut également le professeur d’Aaron Copland, de Virgil Thomson et de Quincey Jones) et il collabore étroitement avec le com-positeur indien Ravi Shankar. Il retourne à New York en 1967, il applique à sa propre musique certaines des techniques dé-couvertes auprès de Ravi Shankar et fonde rapidement le Philip Glass Ensemble, sept musiciens jouant sur claviers et bois, amplifiés et mixés en direct.Le nouveau style musical que Philip Glass a largement contri-bué à créer a été baptisé “minimalisme”. Il n’a jamais appré-cié ce terme et préfère parler de lui-même de “musique aux structures répétitives”. En effet, la plupart de ses œuvres de jeunesse sont fondées sur la réitération étendue de courts fragments élégants et mélodieux qui tissent ensemble une tapisserie sonore. Pour le dire autrement, elles plongent l’auditeur dans une sorte de climat acoustique qui se tord, tourne, l’entoure et se développe.à travers ses opéras, ses symphonies, ses compositions pour son propre ensemble et ses collaborations avec des ar-tistes d’un spectre très large allant de Lucinda Childs à Allen Ginsberg ou de Woody Allen à David Bowie, Philip Glass a eu un impact extraordinaire et sans précédant sur la vie musicale et intellectuelle de son temps. Les opéras - dont notamment Einstein on the Beach, Satyagraha, Akhnaten et le Voyage – sont joués dans les principales maisons d’opéra

partout dans le monde, et toujours devant des salles com-bles. Philip Glass a écrit des musiques pour le théâtre expé-rimental et pour des films couronnés par des oscars tels que The Hours de Stephen Daldry et Kundun de Martin Scorsese. Koyaanisqatsi, son premier “paysage filmique”, réalisé avec Godfrey Reggio et le Philip Glass Ensemble, est probable-ment l’alliage de sons et d’images le plus radical et le plus influant depuis Fantasia. Ses associations personnelles et professionnelles avec des artistes du rock, de la pop et de la world music remontent aux années 60, tout comme le début de sa collaboration avec Robert Wilson. Philip Glass est en effet le premier compositeur à subjuguer en même temps un public large et multi-générationnel d’opéras, de concert, de cinéma et de musique populaire. Il n’y a rien de “minimaliste” dans sa production : dans les vingt-cinq dernières années, Philip Glass a composé plus de vingt opéras, petits et grands, huit symphonies, deux concerts pour piano et des concerts pour violon, piano, tim-bales, quartet de saxophones et orchestre, des bandes son de films allant de nouvelles partitions pour des classiques de Jean Cocteau au documentaire d’Errol Morris sur l’ancien secrétaire d’État à la défense Robert McNamara, ainsi que des quatuors à cordes et une œuvre croissante pour piano solo et orgue. Il a collaboré entre autres avec Paul Simon, Linda Ronstadt, Yo-Yo Ma et Doris Lessing. Il présente des lectures, ateliers et concerts pour piano solo partout dans le monde et continue à se produire régulièrement avec le Philip Glass Ensemble.

Tim Page

Philip Glass

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Au lendemain du concert consacré à ses qua-tuors à cordes (voir page suivante), Philip Glass sera sur la scène de l’Opéra de Rouen pour un récital solo parcourant les pièces marquantes de son répertoire pour piano. Parfaite introduc-tion à l’univers du compositeur devenu inter-prète de ses propres œuvres, l’écriture pour le piano de Philip Glass est limpide et aérienne.

Elle s’impose délicatement, l’air de rien, par une présence douce mais prégnante. Dès les premières mesures, sa richesse harmonique fascine, invitant l’auditeur à la rêverie ou la mé-ditation. Philip Glass nous réserve la surprise du programme détaillé de ce concert qui sera, n’en doutons pas, un moment exceptionnel.

glass, études et autres œuvres pour piano solo

piano Philip Glass

récital philip Glass

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durée 1h20tarif jaune

Rouen, Théâtre des Artsjeudi 12 novembre — 20h30

Navettes au départ de Dieppe et du Havre à 19h

Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie

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The smith Quartet

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Nous inaugurons ce portrait de Philip Glass dans un lieu magnifique à l’acoustique excep-tionnelle, la Salle des procureurs du Palais de justice de Rouen. En près de vingt-cinq ans, Philip Glass a composé huit quatuors mais seuls les cinq derniers sont désormais joués. Ils mettent en évidence les jeux d’influences, de Bach à Chostakovitch, qui ont marqué

l’univers pourtant si personnel du compositeur américain. Point de départ de notre voyage immobile dans la musique de Philip Glass, en compagnie des musiciens du Smith Quartet, auteur d’un enregistrement discographique de ces quatuors salué par la critique, et que le Guardian qualifiait à cette occasion ”d‘équiva-lent du Kronos Quartet“.

glass Quatuors à cordes n° 2 ”Company“, n° 3 ”Mishima“, n° 4 ”Buczak” et n° 5

durée 1h35 entracte compristarif jaune

Rouen, Palais de justice, Salle des procureursmercredi 11 novembre — 16h

avec la participation de la Cour d‘Appel de Rouen

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Reconnu pour sa polyvalence et son dynamisme, le Smith Quartet est considéré comme l’un des meilleurs ensembles contemporains de cordes. Il a construit un répertoire impres-sionnant d’œuvres de grands compositeurs et se sont fait une réputation internationale grâce à leur style et leur ap-proche originale de la musique contemporaine. Plus d’une centaine d’œuvres ont été écrites spécialement pour eux. En 2005, le quartet a sorti un album sous le label Signum, avec Different Trains et le Triple Quartet and Duet de Steve Reich. En 2005 également, le Smith Quartet a joué pour la BBC lors d’un concert en mémoire de l’Holocauste dans le cadre du 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz. A cet-te occasion, ils ont interprété Different Trains de Steve Reich et le Quatuor pour la fin du temps de Messiaen. Le film qui a été réalisé à cette occasion a été diffusé dans le monde entier et a remporté de nombreuses récompenses presti-gieuses dont un Emmy Awards en 2006. En 2008, le Smith Quartet a sorti l’album Complete String Quartets de Philip Glass et un album qui reprend l’intégralité des œuvres pour piano de Morton Feldman, enregistré avec le pianiste John Tilbury. Les enregistrements de la musique pour quartets de Steve Reich et Philip Glass ont connu un large succès et une reconnaissance instantanée du public, de nombreuses criti-ques qualifiant ces albums d’enregistrement de référence. Le Smith Quartet à collaboré avec de nombreux artistes venus d’univers différents comme Django Diminue, le saxo-phoniste Andy Sheppard, John Harle, Gerard McChrystal, la chanteuse malienne Rokia Traore et les compagnies de danse Siobhan Davies, Shobana Jeyasingh et Ultima Vez. Le Smith Quartet est constamment demandé dans les plus grandes salles et les plus grands festivals à travers le monde.

The Smith Quartet

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draculala musique et le film

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composition Philip Glass pour le film Dracula (Universal Pictures, 1931) de Tod Browning avec Bela Lugosi, Helen Chandler, David Mannus interprétation Philip Glass et le Philip Glass ensembledirection Michael riesman

Parmi les nombreuses adaptations cinéma-tographiques du roman de Bram Stoker, la toute première, de 1931, est probablement une des plus envoûtantes. Bela Lugosi y in-carne à la fois le plus populaire et le plus in-quiétant des comtes Dracula. Guidé par Tod Browning, un des maîtres incontestables du genre, il entraîne le spectateur sans détours possibles dans l’univers sinistre et glaçant de son château des Carpates. La musique

composée par Philip Glass pour accompagner le film lors de sa sortie en DVD en 1999 est à l’origine pour quatuor à cordes – le Kronos Quartet a d’ailleurs contribué à la popularité du film en jouant cette partition partout dans le monde. Pour ce ciné-concert, c’est la ver-sion remaniée en 2000 pour les musiciens du Philip Glass Ensemble qui sera jouée pour la première fois en France.

Philip Glass Ensemble

durée 1h10film en anglaistarif vert

Grand Quevilly, Théâtre Charles-Dullinvendredi 13 novembre — 20h30

Co-accueil Théâtre Charles-Dullin, Grand Quevilly

PreMIère eN FrANCe

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Charles Albert “Tod” Browning (1880-1962) est un réalisa-teur, scénariste, producteur et acteur américain.Très tôt attiré par le monde du spectacle, il quitte sa famille pour suivre une troupe de théâtre à l’âge de 18 ans. En 1915, il réalise son premier film, The Lucky Transfer et la meme année The Slave Girl, An Image of the Past, The Living Death et The Burned Hand. Ces deux derniers mélo-drames abordent déjà les thèmes récurrents dans l'œuvre du réalisateur que sont les relations tendues entre père et fille, et les mutilations physiques.En 1917, Browning fait deux rencontres essentielles pour sa carrière à Universal : Irving Thalberg, le directeur d'Univer-sal, et l’acteur Lon Chaney, né de parents sourds et muets. Le premier film de Tod Browning et de Lon Chaney est The Wicked Darling sorti en 1919. En 1925, Browning réalise The Unholy Three avec Lon Chaney comme acteur principal. Le film est un succès phé-noménal. Chaney joue par la suite dans plusieurs films de Browning.Bien que ce soit un film muet, West of Zanzibar intègre cer-tains éléments sonores afin d’amadouer un public déjà familia-risé avec le cinéma parlant. Where East is East est la dernière collaboration entre Browning et Chaney, mort en 1930. Apparaissent ensuite dans ses films Bela Lugosi (Dracula,

1931, Mark of the Vampire, 1935), Edward G. Robinson (Outside the Law, 1930) ou encore Lionel Barrymore (Mark of the Vampire, Les Poupées du diable, 1936).Le Dracula de Browning est la première adaptation ciné-matographique du roman de Bram Stoker paru en 1897, Nosferatu le vampire de Murnau, sorti en 1922, en étant plutôt une transposition. Dracula bénéficie de l’interprétation restée légendaire de Bela Lugosi dans le rôle-titre, ainsi que du talent de son réalisateur, capable d’apporter une magie exceptionnelle aux images. Comme dans toute son œuvre, Tod Browning s’intéresse ici à des êtres résolument hors normes et invente un cinéma de la cruauté où la beauté et l’effroi sont indissociables. L’immense succès du film a lancé la mode du film fantastique dans le monde entier. Le Cauchemar de Dracula du Britannique Terence Fisher (1958) et le Dracula de Francis Ford Coppola (1992) sont des rema-kes de la version de Tod Browning. Freaks, sorti en 1932, est un film très remarqué qui met en scène des personnes dotées de malformations physi-ques. Ces personnages considérés comme des monstres font preuve de plus d'humanité que les êtres dits normaux. Freaks révulse le public et la critique; c'est un échec cuisant pour le cinéaste. Il ne réalise par la suite que quatre films dont Miracles for Sale (1939) est le dernier.

Tod Browning

Le Philip Glass Ensemble

Le Philip Glass Ensemble a été fondé par Philipp Glass à la fin des années 60 à New York avec ses anciens camarades, dont Steve Reich et Jon Gibson, ce qui lui permettait de dé-velopper ses créations de musique minimalistes. Le Philip Glass Ensemble se produisait notamment dans les galeries d'art et les musées de la ville.De 1968 à 1972, les membres du groupe étaient flexibles. Mais dès 1972, le Philip Glass Ensemble comprenait entre autres trois vents, une chanteuse et deux claviéristes. Après avoir écrit son premier opéra Einstein on the Beach pour

l’ensemble en 1976, il a composé plus fréquemment pour d’autres formations orchestrales.Par ailleurs, Philip Glass a réussi à maintenir tous les mem-bres fondateurs du groupe au long de toutes ces années. Les membres actuels sont Michael Riesman, Lisa Bielawa, Phillip Bush, Dan Dryden, Stephen Erb, Jon Gibson, Alexandra Montano, Richard Peck, Mick Rossi, Andrew Sterman, Peter Steward et Phil Glass lui-même. La direction musicale est assurée par le pianiste Michael Riesman.

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Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps(de John Cage à la musique techno)

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Ce film est inspiré par l’itinéraire d’un passeur : Daniel Caux, tout à la fois musicologue, es-sayiste et homme de radio, qui aura pratiqué une activité constante de découvreur dans le champ des musiques expérimentales, mi-nimales, répétitives, postmodernes et de la techno. Sa récente disparition vient d’inverser les rôles, puisque ce sont ces mêmes musi-ciens, qu’il aura ardemment accompagnés, qui

ont souhaité être présents dans ce film, soit en jouant une de leurs œuvres, soit en auto-risant la captation de leur dernière création : La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros, Gavin Bryars, Richie Hawtin, et – grâce à des archives –, John Cage. Ce film embrasse ainsi une part importante et sensible de la création musicale du xxe siècle

un film écrit par Daniel Caux réalisation Jacqueline Caux

à l’issue de la projection, un hommage de Philip Glass au pianosuivi d’une rencontre avec Philip Glass animée par Jacqueline Caux

Hommage à Daniel Caux

gratuit sur réservation au 02 32 10 87 05

Grand Quevilly, Théâtre Charles-Dullin samedi 14 novembre — 16h

avec la participation du Théâtre Charles-Dullin, Grand Quevilly

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Projection du film le 9 novembre 2009, Centre Pompidou, Paris (Festival Automne à Paris)

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Après avoir fait des études d’arts plastiques à l’École des Arts appliqués à Paris, Daniel Caux se fait connaître à la toute fin des années 60 comme spécialiste des nouvelles tendan-ces du jazz, des avant-gardes musicales américaines et des musiques du monde. Au début des années 70, il révèle le caractère spécifique du courant minimaliste américain avec La Monte Young, Terry Riley et fera venir en France Steve Reich, Phil Glass, Robert Ashley et le Sonic Arts Union... Homme de radio, Daniel Caux réalisera, de 1970 à 1999, de nombreuses émissions musi-cales sur France Culture et France Musique et sera chargé de cours à l'université Paris-VIII.Au début des années 80, il organise pour France Culture, sous l’appellation Un nouveau courant, deux séries de concerts qui jettent un éclairage sur une démarche musicale déviée du minimalisme que l’on qualifiera de “postmoder-ne”. Les efforts de Daniel Caux en faveur de cette tendance musicale se poursuivront à Paris, au Théâtre de la Ville, avec le cycle D’autres musiques qui permettra de faire découvrir

en 1986 le compositeur estonien Arvo Pärt et d’accueillir, jusqu’en 1989, nombre de musiciens hors norme tels que les Américains Jon Hassell, Michael Galasso et Glenn Branca. Il organise un concert du compositeur américain Harry Partch en 1995 au Festival America de Lille. Dans le sillage de son intérêt pour la recherche électronique, la répétitivité de la musique minimaliste et le caractère ob-sessionnel des musiques traditionnelles de transe, il se fait, au milieu des années 90, le défenseur de la musique techno et écrit sur ce phénomène musical dans différentes publi-cations. Daniel Caux est en 1994 commissaire musical de l’exposition du Centre Georges Pompidou Hors limite. Pour la célébration de l'an 2000 en France, il est commissaire mu-sical de la grande exposition La Beauté à Avignon. De 1999 à 2002, il a assuré la fonction de conseiller pour la musique à la direction de France Culture.Daniel Caux est décédé le 12 juillet 2008 à Paris et a été nommé officier des Arts et des Lettres au titre de la promo-tion du 14 juillet 2008.

Daniel Caux

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Music in Twelve parts

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Œuvre emblématique des années 70, Music in Twelve Parts est un marathon musical que les auditeurs, comme les musiciens, doivent aborder comme une expérience proche de la transe. La structure répétitive de l’œuvre et son développement infiniment lent, en douze parties d’une quinzaine de minutes, sont fas-cinants de beauté et d’inventivité, plongeant l’auditeur dans un univers sensoriel totalement

inédit. Pour Philip Glass, Music in Twelve Parts clôt la période “minimaliste” dont elle est pro-bablement le chef-d’œuvre et annonce les principes structuraux et harmoniques de ses œuvres postérieures. C’est à la fois “une ex-périence intellectuelle et un voyage spirituel” que nous propose Philip Glass qui dirigera sur scène les “musiciens-athlètes” de son Philip Glass Ensemble.

composition Philip Glassinterprétation Philip Glass et le Philip Glass ensembledirection Michael riesman

Philip Glass Ensemble

durée 5h entractes compristarif rouge Théâtre des Arts

Rouen, Théâtre des Artsdimanche 15 novembre — 16h

Navettes au départ d'Évreux, de Dieppe et du Havre à 14h30

Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie

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Le Philip Glass Ensemble

Le Philip Glass Ensemble a été fondé par Philipp Glass à la fin des années 60 à New York avec ses anciens camarades, dont Steve Reich et Jon Gibson, ce qui lui permettait de dé-velopper ses créations de musique minimalistes. Le Philip Glass Ensemble se produisait notamment dans les galeries d'art et les musées de la ville.De 1968 à 1972, les membres du groupe étaient flexibles. Mais dès 1972, le Philip Glass Ensemble comprenait entre autres trois vents, une chanteuse et deux claviéristes. Après avoir écrit son premier opéra Einstein on the Beach pour l’ensemble en 1976, il a composé plus fréquemment pour d’autres formations orchestrales.Par ailleurs, Philip Glass a réussi à maintenir tous les mem-bres fondateurs du groupe au long de toutes ces années. Les membres actuels sont Michael Riesman, Lisa Bielawa, Phillip Bush, Dan Dryden, Stephen Erb, Jon Gibson, Alexandra Montano, Richard Peck, Mick Rossi, Andrew Sterman, Peter Steward et Phil Glass lui-même. La direction musicale est assurée par le pianiste Michael Riesman.

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in the penal ColonyDans la colonie pénitentiaire

opéra de chambre de Philip Glass livret rudolph Wurlitzer d’après Dans la colonie pénitentiaire de Franz Kafkamise en scène richard Brunelbaryton Stephen Owen ténor Michael Smallwood jeu Gérald robert-Tissot, Mathieu Morin, Nicolas HénaultQuintette à cordes de l’Opéra de Lyon dramaturge musical Philippe Forget dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas assistante mise en scène Caroline Guiéla scénographie Anouk Dell’Aiera costumes Bruno De Lavenère lumière David Debrinay son Benjamin Hacot

Depuis son premier opéra, le mythique Einstein on the Beach créé en 1976, Philip Glass a régulièrement composé pour des voix. Si les années 80 sont marquées par de gran-des fresques historiques comme Satyagraha et Akhnaten, il se tourne progressivement vers des œuvres théâtrales plus intimes. Le tryptique Orphée, la Belle et la Bête, les Enfants terribles en est l’exemple et semble

préfigurer Dans la colonie pénitentiaire com-posée en 2000. Tirée du récit hallucinatoire de Franz Kafka, l’œuvre met en scène les derniè-res heures d'un condamné à mort soumis à des méthodes de punition terrifiantes. Dans la mise en scène sans complaisance de Richard Brunel, elle s'impose comme un coup de poing dans l'estomac dénonçant l’absurdité des systèmes totalitaires.

durée 1h25 — spectacle en anglais surtitrétarif rouge Théâtre des Arts

Rouen, Théâtre des Artsmercredi 18 novembre — 20h30

Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie

Opéra national de LyonRichard Brunel

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La tournée In the Penal Colonyle 9 décembre 2009, Théâtre de Villefranche, Villefranche-sur-Saônedu 7 au 17 Avril 2010, Théâtre de l'Athénée, Parisle 4 juin 2010, Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme - Ardèche, Valenceen janvier 2011, Grand Théâtre de Luxembourg

Ecrite en 1914, Dans la colonie pénitentiaire, est une des nouvelles les plus terrifiantes de Franz Kafka. Dans une île-prison, aux confins du monde civilisé, un officier s’obstine, contre l’opinion générale, à entretenir et à utiliser une ef-frayante machine de torture, à lui fournir des victimes hébé-tées. L’officier sait que les temps ont changé, que le système punitif qu’il perpétue est menacé par l’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouverneur. Son seul espoir réside dans ce Visiteur, envoyé par la métropole, qu’il s’agit de convaincre. Mais le Visiteur, tour à tour révolté, tétanisé, fasciné, refuse d’ap-porter son aide et provoque de ce fait le suicide de l’officier grâce à cette machine même qu’il aime d’amour. La machine explose dans cette ultime union monstrueuse d’Eros et de Thanatos, transformant le supplice raffiné en une grotesque et sauvage mise à mort.

Curieuse nouvelle qui fait le lien entre le Jardin des supplices de Mirbeau et le Procès de Kafka, entre la fascination de l’horreur et l’insoutenable absurdité. En l’adaptant pour l’opé-ra, Philip Glass en gomme la dimension fantastique pour en accentuer la lecture politique. Il met en valeur un système judiciaire qui, déconnecté de sa légitimité institutionnelle, est réduit à l’arbitraire d’un seul homme. Il montre comment sous le masque de la civilisation se cache parfois la barbarie. Ayant choisi, contrairement à Kafka, de confier intégralement le point de vue du narrateur au Visiteur, il fait de lui notre représentant, notre substitut scénique, l’image idéalisée du spectateur. Il montre ainsi l’horreur d’une peine de mort qui se donne en spectacle, qui devient objet de spectacle.

Richard Bruneld’après un entretien réalisé par Catherine Ailloud-Nicolas, novembre 2008

Richard Brunel a étudié à l’École du Centre dramatique natio-nal de Saint-Étienne sous la direction notamment de Pierre Debauche, Mario Gonzalès, Sophie Loucachevsky, Pierre Pradinas, Guy Rétoré, Stuart Seide...Comédien, il crée la Compagnie Anonyme avec un collectif en 1993, et en devient le metteur en scène en 1995. Basée en Rhône-Alpes, la compagnie a été en résidence au théâtre de la Renaissance d’Oullins de 1999 à 2002.Puis, en 2003, il poursuit sa formation à l’Unité nomade, auprès de Robert Wilson, de Kristian Lupa à Cracovie, d’Alain Françon. Il effectue des stages au Théâtre national de Strasbourg et au Festival International d’Art lyrique d’Aix-en-Provence en 2005. En outre, sur le plan lyrique, il a suivi un atelier auprès de Peter Stein à l’Opéra national de Lyon.Depuis 1995, il a monté des textes de Valle-Inclan, Witkiewicz, Kafka, Simovitch, Gombrowicz, Labiche, Boulgakov, von Horvath, Tourneur…Parmi ses mises en scène les plus récentes figurent l’In-fusion de Pauline Sales au théâtre du Rond-Point, Gaspard de Peter Handke au théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Hedda Gabler d’Ibsen au Théâtre national de la Colline,

spectacle nommé aux Molières dans la catégorie Théâtre en Région. Durant la saison 2007-2008, il monte le Théâtre ambulant Chopalovitch de Simovitch à l’école du Théâtre na-tional de Strasbourg avec le groupe XXXVII.Il dirige également des stages de formation professionnelle en Italie, au Maroc, en Roumanie et en France, notamment au Théâtre de la Manufacture de Nancy dont il a été l’artiste associé de 2004 à 2007.Pour le théâtre lyrique, il a mis en scène Au bord (Histoires extraordinaires) avec le Quatuor Debussy et en 2004, Se relire contre le piano-jouet d’Evan Johnson à l’Abbaye de Royaumont et à l’Opéra de Lille, puis en 2006, à l’Opéra na-tional de Lyon, Der Jasager de Bertolt Brecht et Kurt Weill, direction musicale Jérémie Rhorer. En 2008, il met en scène l’Infedelta delusa de Haydn au Festival International d’Aix-en-Provence et retrouve Jérémie Rhorer à la direction mu-sicale. En 2009, il a créé la mise en scène d’Albert Herring de Britten dirigé par Laurence Equilbey, présenté à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra Comique.

Richard Brunel

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L’île des supplices de Franz Kafka à Philip Glass

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orchestre de l’opéra de rouen Haute-Normandie

Satie Mercure, poses plastiques glass Symphonie n° 3 PreMIère eN FrANCeSatie Entracte symphonique du ballet Relâcheglass Concerto pour quatuor de saxophones et orchestre

Pour clore notre parcours Philip Glass, un aperçu de son écriture symphonique en compagnie de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie sous la direction de Johannes Debus. Au programme, sa Troisième Symphonie, qui fait exclusivement appel aux cordes de l’orchestre, et son inattendu

Concerto pour quatuor de saxophones, dont chaque mouvement met en avant les qualités d’un des membres de la famille saxophone (soprano, alto, ténor et basse). En écho, Éric Satie viendra rappeler la fascination pour la culture française de Philip Glass, qui fut l’élève de Darius Milhaud et de Nadia Boulanger.

Orchestre de l’Opéra de rouen Haute-Normandie Quatuor Habaneradirection Johannes Debus

Quatuor Habanera

durée 1h50 entracte compristarif rouge Théâtre des Arts

Rouen, Théâtre des Arts jeudi 19 novembre — 20h30

Navette au départ du Havre à 19h

durée 1h20tarif jaune (programme sans l’Entracte symphonique de Satie)

Vernon, Espace Philippe-Augustesamedi 21 novembre — 20h30

Navette au départ d’Évreux à 19h30

Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Espace Philippe-Auguste Vernon

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MuSIquE

Amateurs de territoires musicaux peu fréquentés, les musi-ciens du Quatuor Habanera cheminent depuis 1993 au gré des rencontres artistiques. Sans à priori, ils naviguent sur différentes scènes, de la création contemporaine aux réper-toires et transcriptions insolites, de la musique du monde jusqu’aux musiques improvisées.Après leurs études au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris récompensées par un premier prix de mu-sique de chambre, le Quatuor Habanera se constitue un pal-marès de huit premiers prix internationaux de musique de chambre (Bordeaux, Sanguinetto, Düsseldorf, Osaka).Le Quatuor Habanera enregistre pour Alpha-productions de-puis la création de ce label, de Mysterious morning, panora-ma de la création contemporaine (œuvres de Ligeti, Xenakis, Donatoni…) à leur disque consacré à Glazounov, Grieg et Dvorak, en passant par leur rencontre discographique avec Louis Sclavis. La presse musicale spécialisée se fait l’écho de leur éclectisme en leur décernant de nombreuses ré-compenses (Diapason d’or, recommandation par Classica et Répertoire). D’années en années, la voix du Quatuor Habanera se fait de plus en plus entendre en France (Théâtre de la Ville-

Paris, Folles journées de Nantes, Opéra Comique, Festival de l’Epau, IRCAM, Radio France, Académie Bach…) et dans le monde entier (Japon, Chine, Etats-Unis, Canada, Europe). Musiciens classiques, ils souhaitent désacraliser le concert classique en convoquant lors d’une même soirée Bach et Steve Reich, Dvorak et Ligeti… Louis Sclavis et Michel Portal ou encore David Krakauer ne s’y sont pas trompés, mêlant leurs improvisations aux solides charpentes du quatuor.L’année 2008 a été marquée notamment par la création avec Benjamin Lazar du spectacle Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar mis en musique par Alain Berlaud et présenté au festival Automne en Nomandie 2008. Le Quatuor Habanera continuera pendant la saison 2009-2010 d’explorer de nouveaux territoires musicaux en compagnie de Richard Galliano ou de Laurent Dehors. Par ailleurs, le quatuor prépare pour juin prochain sa 5e tournée au Japon, et son nouveau disque pour Alpha consacré à la musique française.Lointain héritier d’Adolphe Sax, le Quatuor Habanera joue les saxophones et becs Selmer et contribue à leurs perfection-nements.

Le Quatuor Habanera

L'Orchestre de l'Opéra de Rouen Haute-Normandie a été placé dès sa fondation en 1998 sous l'autorité artistique de son directeur musical, le chef d'orchestre autrichien Oswald Sallaberger. Formation de type Mozart, l'Orchestre, aujourd’hui constitué de 39 musiciens permanents, est sou-vent renforcé par des supplémentaires, qui enrichissent par leur investissement fréquent et régulier l'esprit d'ouverture et de curiosité qui le caractérise. Il explore ainsi un spectre très large du répertoire lyrique et symphonique, du baroque aux créations contemporaines. Fidèle aux spécificités de son effectif, il s'est posé comme précurseur des orchestres per-manents de France pour l'interprétation du répertoire classi-que sur instruments à cordes en boyaux et archet classique, souvent complété par des parties de trompettes et timba-les sur instruments adaptés. Sa programmation prolonge et donne un sens nouveau au développement individuel de ses musiciens, qui ont l'occasion de s'y produire en solistes et en chambristes.

Sa richesse, sa flexibilité et sa polyvalence sont soulignées et fertilisées par les nombreux chefs invités qui viennent nourrir cette formation de leurs expériences enrichissantes. L’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie assure aujourd’hui plus de la moitié des 140 levers de rideau an-nuels. Il touche un public de plus en plus large et s’implique dans de nombreuses actions pédagogiques et sociales.Son identité forte et affirmée rayonne aussi bien dans sa ré-gion d'origine où l'Orchestre est régulièrement invité à se produire en tournée, qu'au-delà des frontières normandes. Ses productions sur des grandes scènes internationales et prestigieuses telles que la Cité de la Musique, la Salle Pleyel, l’Opéra Royal de Versailles, l'Opéra Comique et le Théâtre de la Ville de Paris, ou encore à Luxembourg, Hanovre, Bruges, Bruxelles et New-York mettent en évidence son souci d'échange, de diversité et sa singularité d'approche des dif-férents styles musicaux.

L'Orchestre de l'Opéra de Rouen Haute-Normandie

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Page 18: portrait philip glass - L'Eure en · PDF fileLe compositeur américain Philip Glass fait partie de ces compositeurs dont l’influen-ce sur la musique de nos contemporains ne cesse

MuSIquE

Né en 1974 en Allemagne, Johannes Debus fait ses débuts en 1996 en dirigeant l’Enlèvement au Sérail de Mozart au Théâtre de Minden. Puis suivirent deux années de travail avec les chœurs de la radio de Hambourg et le Festival de Musique du Schleswig Holstein.En 1998, il devient chef de chant à l’Opéra de Francfort et participe à de nombreuses productions en qualité d’assistant de chefs tels que Paolo Carignani et Markus Stenz. Pianiste très recherché, il a également accompagné plusieurs chan-teurs lors de récitals de lieder.En 1999, Johannes Debus dirige à Francfort la production de Hans Werner Henze, Boulevard Solitude, et lors de la saison 1999/2000, il devient assistant artistique du directeur mu-sical de l’Opéra de Francfort, Paolo Carignani. Au cours de cette saison, il dirige Hänsel und Gretel de Humperdinck et la reprise de Boulevard Solitude. Lors de la saison 2000/2001, il dirige Falstaff et La Traviata de Verdi ainsi que la Flûte en-chantée de Mozart, tout en assistant Markus Stenz sur la production de Wolfgang Rihm, Die Eroberung von Mexico. Il dirige également des concerts de l’Ensemble Modern à Bruxelles et Francfort et fait ses débuts à l’Ensemble Intercontemporain au festival de Bergen. En 2003, il fait des débuts particulièrement remarqués à l’Opéra de Cologne, où il retourna depuis pour diriger Idomeneo et Fidelio.Sur les scènes européennes, Johannes Debus a dirigé le Night Banquet de Wenjing au Festival d’Automne de Paris,

Hänsel und Gretel au Volksoper de Vienne, Un re in ascolto de Luciano Berio à l’Opéra de Francfort ainsi que la première mondiale du Macbeth de Salvatore Sciarrino au Festival de Schwetzingen. D’autres engagements récents l’ont conduit à l’Ensemble Intercontemporain, à la Musikfabrik, à l’Orches-tra dell’Arena di Verona à la Biennale de Venise, à l’Orchestre national de Lyon, ainsi qu’à diriger Faust au Deutsche Oper am Rhein, de même qu’une nouvelle production très accla-mée de Mozart Fragments au Deutsche Oper Berlin. Il donne un concert avec l’orchestre du Bayerische Staatsoper, célé-brant le 80e anniversaire de Hans Werner Henze ainsi qu’une création lyrique, Mondschatten avec l’Opéra de Stuttgart. En 2007, il fait ses débuts à l’English National Opera, à la tête d’une nouvelle production de Satyagraha de Philipp Glass.Lors de la saison 2007-2008, il fait ses débuts au Bayerische Staatsoper avec Elektra, dirige Hanjo de Toshio Hosokawa à l’Opéra National de Lyon et Hänsel and Gretel au Deutsche Oper Berlin.Johannes Debus est actuellement directeur musical de l’Opéra de Francfort, où Orfeo, Die Frau ohne Schatten, l’En-lèvement au Sérail, Il Barbiere di Siviglia, Lulu, Cosi fan Tutte, Werther, La Cenerentola, Tannhäuser et le Faust de Gounod figurent à son répertoire. Il quitte ce poste en 2008 et y di-rige comme chef invité des productions de The Tempest de Thomas Adès, La Vida Breve de De Falla et l’Heure espa-gnole de Ravel.

Johannes Debus

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