point economique n° 285 - octobre/novembre 2010

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Gagnez du temps, votez électronique ! À l’occasion des élections des membres des CCI, un dispositif de vote en ligne sera mis en place par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. MARKETING DIRECT : CIBLER POUR SéDUIRE Un outil incontournable : la gestion de la relation client CCI FORMALITéS Un service unique pour vos formalités EQUIP’HôTEL VEUT RéVEILLER LES IDéES Le rendez-vous des professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration N° 285 - OCTOBRE-NOVEMBRE 2010 33 • DOSSIER 11 • CCI EN ACTIONS 52 • HôTELLERIE 15 • ÉLECTIONS CONSULAIRES 2010

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Magazine économique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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Page 1: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Gagnez du temps, votez électronique !

À l’occasion des élections des membres des CCI, un dispositif de vote en ligne sera mis en place par la

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Marketing direct : cibler pour séduireUn outil incontournable : la gestion de la relation client

cci ForMalitésUn service unique pour vos formalités

equip’Hôtel veut réveiller les idéesLe rendez-vous des professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration

n° 285 - oc tobre-novembre 2010

33 • dossier 11 • cci en actions 52 • Hôtellerie

15 • Élections consulaires 2010

Page 2: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Risques psychosociauxstress et violences

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Page 3: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Cave à vins et « plus » qui font la différence…À l’angle du quartier des Quinze et de la Cité Rotterdam, le Marché U-Greif. Ce commerce alimentaire de proximité riche d’histoire offre un vaste choix de produits et de services.

produits bio. La boulangerie, point d’accueil du magasin, est alimentée plusieurs fois par jour par des artisans locaux.

Vins et coffresAvec sa sœur Chantal, Gérard

Thomas se montre à l’affût de nouveautés qui soient à même de séduire les clients. Issu de l’indus-trie agroalimentaire, il a la passion du produit frais, original… et des vins*. « J’ai développé ma culture du vin au fil des années », explique-t-il. Dans le magasin, un rayon apéritifs, alcools forts et vins bien achalandé. Un choix très éclecti-que, avec des entrées de gammes mais aussi les plus belles mar-ques, achetées en direct auprès des producteurs ou vignerons. Son rayon Champagne affiche les plus grands noms : Ruinart, Bollinger, Roederer… et parmi les vins, vous pourrez trouver du Petrus, Mouton et bien d’autres

trésors. Ces vins d’exception sont entreposés dans une cave natu-relle enterrée où Gérard conserve « ses belles dames » à bonne tem-pérature. Sa dernière trouvaille : des coffres à vins mis à disposi-tion de ses clients. Pas de prix de location des casiers, seulement une obligation d’achat à l’année, de 2 000 €. Les clients accèdent à leurs coffres privés avec une clé et accompagnés du caviste qui gère leur stock. Tous ces passionnés de vin se retrouvent également pour des soirées dégustations. Et pour joindre l’utile à l’agréable, ils ont créé « Mijot’Table », un magasin en vis-à-vis proposant des articles culinaires, cadeaux et une gamme complète de produits destinés aux oenophiles. Conseils et dé-monstrations inclus. * L’abus d’alcool est dangereux pour la santé : à consommer avec modération

51 rue de l’Yser, Strasbourg03 88 45 30 90

StraSbourg MarcHÉ u - Greif

Q ui n’a pas entendu parler du Marché U-Greif du Quartier des Quinze…

Paul Greif y créa le premier li-bre-service de France. « C’était un visionnaire », aime à rappeler Chantal Klein, qui participa aux nombreuses évolutions du ma-gasin. Passé de 75 m² à 460 m², l’ancien Codec devenu Marché U changera régulièrement de phy-sionomie tout en gardant la si-gnature Greif. « C’était mon père spirituel, je n’imagine pas de l’ôter un jour », s’émeut la dirigeante, aujourd’hui associée dans l’affaire avec son frère Gérard. Ensemble, ils gèrent une équipe de 18 sa-

lariés et réalisent un chiffre d’af-faires de 5 M€. Dernière modifi-cation, la façade et le vitrage, au design moderne.

spécialités et originalitésAssociés au groupement indé-

pendant de Système U, Chantal Klein et Gérard Thomas appré-cient la possibilité qu’ils ont de recourir à des fournisseurs ou des producteurs indépendants. « Plus d’une centaine ! », souligne Gérard Thomas. Dans chaque rayon, des spécialités et des originalités, que ce soit fruits et légumes frais ou en épicerie fine avec des thés, ca-fés, condiments, épices, gâteaux,

son et lumière Fort de son succès en Allemagne où

il dirige Stage concept GmbH à rheinau, maik Förster a franchi le rhin en créant une filiale à Schiltigheim. cette dernière est spécialisée en technique événemen-tielle (lumière, son, vidéo et scènes) et s’appuie sur un parc interne de maté-riel complet. maik Förster affirme que « le  marché  français  constitue  un  grand 

potentiel  pour  nous.  Peu  de  prestataires proposent  les  mêmes  services  techniques à  leurs  clients. » À terme, le chef d’en-treprise envisage de se développer à l’échelle européenne si les résultats dans l’Hexagone confortent ses attentes.

03 88 04 44 10www.stage-concept.com

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le régionnaire alsace 2010 Qui fait quoi en Alsace ? Au sein de

quel organisme ? toutes les réponses à vos questions dans le régionnaire Alsace. Avec plus de 1 000 organismes recensés et 5 700 responsables alsaciens dans tous les domaines, ce carnet d’adresses vous permet d’avoir une base de don-nées fiable sur l’Alsace économique, po-litique, sociale, financière et culturelle.

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Gérard Thomas devant un cofre à vins

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

1EnTREPRISES À LA UnE

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Cibler pour séduireÀ l’heure des E-mails, des blogs et des réseaux sociaux en ligne, il est temps de dépoussiérer les campagnes de marketing direct. Pour cibler ses messages, un outil incontournable : la gestion de la relation-client.

Votez !Les élections des membres des CCI se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre 2010. Cette année, ces élections revêtent un caractère particulier, puis-que c’est la première fois que les chefs d’entreprise et les commerçants éliront leurs représentants à la chambre régionale en même temps que leurs représentants à la chambre territoriale. Réforme oblige.

33 • DoSSIER

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MARKETInG DIRECT

n°285 - octobre-noVeMbre 2010 - Le Point Économique est édité par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

Directeur général : Philippe Colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Florence Baader, Élisa Colmenero, Anne Herriot, Virginie Pincet • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-Barusta • Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban Petit, Claude Ribeiro, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : © 71signe.com • Impression : Sicop • Tirage : 44 550 exemplaires

publicitÉ : Jocelyne cHoukroun tÉl. 06 20 46 00 85 fax 03 88 22 31 20 [email protected]

01 entreprises à la uneMarché u - greif // Cave à vins et « plus » qui font la différence…

04 trajectoires4 Parcus // austerlitz, trophée

de l’environnement6 au Petit tonnelier // dîner et concert8 l’articho // tartines en fête10 agence JFK // l’organisation

de congrès « éco-responsables »

11 cci en actions11 CCi Formalités // un service unique

pour vos formalités 12 assemblée plénière // débat autour

du projet Wacken

20 aéroportMarmara // l’Égypte par hurghada

21 karlsruheForum sur « l’eau, ce bien si précieux »

22 industriel’aria en course pour la grappe

25 infos europeProduits chimiques : harmonisation et pictogrammes

26 juridiquela fiducie : un nouvel outil de gestion et de garantie pour le chef d’entreprise

27 jurisinfo« le Paquet tVa » : explications

28 commerce28 Maison de la presse // le trio culture,

loisirs et détente30 au fil du vin… libre // un caviste avec

des crus de caractère

39 formation39 Fongecif // les transitions

professionnelles à la loupe40 apprentissage // affectez votre taxe

au CFa des CCi d’alsace

42 territoiresla route : risque majeur pour les professionnels

45 gastronomiel’auberge baechel brunn à Merckwiller-Pechelbronn // le respect du produit

46 ticnouvel habillage pour le site www.alsaeco.com

47 export47 ouverture sur l’afrique du sud48 ubifrance : le directeur s’installe à

strasbourg

50 hôtellerie-restauration50 la Pomme d’or // une carte pour les

familles52 equip’hôtel veut réveiller les idées

54 tourismehôtel ibis // Coup de jeune

55 déVeloppement durablel’environnement étiqueté

56 créateurs56 Jogr // Courir bien équipé

et bien conseillé57 elum concept // Éclairages

et équipements lumineux écolo

58 découVertesCorbeilles cadeaux // au grand bonheur des desserts

59 temps fortsdu 22 au 27 novembre // les boss invitent les profs

Élections consulaires 2010

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

SoMMAIRE2

Page 5: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

sur fond de crise économique et de mondialisation, le marketing direct s’impose comme un outil

de différenciation pour vendre ses produits, proposer ses services, susciter une participation à une manifestation, etc. Pour, in fine, conquérir de nouvelles parts de marché.

Vous le lirez dans notre dossier du mois, le marketing direct permet de créer, puis d’entretenir des relations suivies avec des prospects et des clients – devenus de plus en plus exigeants et infidèles. À la condition de définir au préalable sa stratégie.

Les vecteurs à disposition des entrepri-ses sont nombreux : annonces-presse, imprimés, envois en nombre par cour-rier ou e-mailing, campagnes télépho-niques, sms, etc. Avant d’opter pour l’un ou l’autre, voire plusieurs de ces médias en simultané, il faut vérifier que l’offre ou le service proposé soit en adéqua-tion avec les attentes du public visé et clairement identifié. Pour faire la bonne offre au bon moment à la bonne personne, il est primordial de disposer de fichiers de qualité. C’est une base de données clients qualifiée, régulièrement mise à jour. En utilisant des outils de requête sur des données – informations sur des entreprises, des fonctions, des localités – il est aujourd’hui possible d’isoler un segment et d’établir un contact per-sonnel. Pour vous aider à mieux définir vos prospects, la CCI dispose de fichiers

très ciblés, disponibles pour l’ensemble des activités en France sous différentes formes : informatiques, étiquettes auto-collantes, listes papier à télécharger sur Internet, etc.

des messages ciblésMoins coûteux et plus rentable que la publicité par voie de presse ou impri-mé, le canal Internet représente, à mon sens, une opportunité pour les petites et moyennes entreprises. En leur don-nant les moyens de se différencier via la qualité et l’originalité de leurs produits sur un territoire désormais étendu. Et si son usage n’est pas abusif, le mail peut devenir le support d’une relation fidèle et personnalisée avec le client.

Le choix du média est aussi dicté par la typologie de la cible. Impossible de faire l’impasse du sms pour conquérir une clientèle de jeunes… L’intérêt est la rapidité et le contact immédiat. Là encore, il ne faut pas inonder un maxi-mum de monde, mais cibler au mieux

les destinataires. Une présence sur les réseaux sociaux peut également renforcer la notoriété et dynamiser l’image d’une entreprise. Pour

vous former aux différentes techniques du marketing direct, le Pôle formation CCI organise des séances d’initiation et d’approfondissement. En attendant, bonne lecture !

le marketing direct, outil de compétitivité

Établir un contact personnel

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Philippe ColsonDirecteur général

En période de préparation des élections, le président Jean-Louis Hoerlé n’a pas souhaité rédiger l’édito.

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

�EDITo

Page 6: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

StraSbourg parcus

austerlitz, trophée de l’environnement

d écerné par la fédération des entreprises publi-ques locales, le trophée

de l’environnement « est un label et une reconnaissance des ef-forts entrepris durant deux ans », souligne le directeur général de Parcus, Didier Rousseau. Au menu de cette démarche de réhabilitation intégrant le dé-veloppement durable, la réor-ganisation des flux entrants et sortants, l’extension du parc à vélos, l’accueil de motos, l’aug-

mentation des places réservées aux véhicules en auto-partage, etc. Illustrant la dimension en-vironnementale du projet, les 225 m² de panneaux photovol-taïques monocristallins intégrés à la couverture, la végétalisa-tion de la façade, l’utilisation de matériaux renouvelables – du bois en particulier – que l’on trouve également au niveau du hall d’accueil, dont la surface a été doublée. Quant au système d’éclairage, il conjugue écono-

Primé cet été pour sa rénovation exemplaire, le parking Austerlitz est devenu LA référence de la société Parcus.

03 88 27 09 09www.parcus.com

StraSbourg itirion

des solutions pour la mobilité

d epuis 2001, date de sa création à Strasbourg, Itirion met en œuvre des

solutions pour aider ses clients dans leurs activités mobiles. « Nous proposons aussi bien des packages que des produits sur mesure en fonction des besoins », explique Éric Fleurival, directeur commercial d’Itirion. Parmi la large gamme de ses produits,

certains conviennent particuliè-rement aux entreprises dispo-sant d’une flotte de véhicules (transporteurs routiers, artisans, voitures de société, etc.). En ef-fet, à l’image des boîtes noi-res employées par l’aviation, la « Traq360 GeoBox » conçue et commercialisée par Itirion, « offre au gestionnaire de la flotte un véritable outil de traçabilité pour

localiser les véhicules et maîtriser au mieux les coûts d’exploitation de la flotte : consommation de carburant, pneus, remplacement de pièces déta-chées, etc. Les données, stoc-kées sur un ser-veur sécurisé et centralisé, sont facilement ac-cessibles par internet. Nous avons renforcé notre équipe commerciale en Région Rhône-Alpes. Notre ob-jectif, à court terme, est de nous développer fortement dans cette région, tout en poursuivant notre progression sur le marché alle-

mand avec notre partenaire local MWA » précise Éric Fleurival. « La rentrée dans notre capital d’un groupe d’investisseurs lyonnais,

EASInvest, nous confor te dans cette perspec-tive. » Plus gé-néralement, les fortes compé-tences de la PME

dans les nouvelles technologies expliquent son fort développe-ment en France, en Suisse et en Afrique de l’ouest.

03 88 40 33 40www.itirion.com

Prochaine cible, l’allemagne

mie d’énergie et maintenance limitée. Le coût des travaux avoi-sine les 1,7 M€, pour un silo en-tièrement achevé en septembre 2010 avec la mise en place des deux ascenseurs vitrés. En atten-dant la présentation de la réali-sation « Austerlitz » aux Awards européens 2011, Parcus prévoit d’achever une autre rénovation, celle du parking Gutenberg avec un ascenseur qui desservira les niveaux -1 et -2. Fin des tra-

vaux : 25 novembre. Parcus, c’est 6 000 places en voirie et 10 000 places dans les parkings de l’agglomération strasbourgeoi-se : Gutenberg, opéra Broglie, Austerlitz, Bateliers, Halles, Petite-France-Sainte Marguerite (le moins cher), Saint-nicolas, Canal, Sainte-Aurélie, Rivetoile – commerces et cinéma.

Un parking qui s’intègre dans son environnement

L’objectif d’Éric Fleurival : optimiser les déplacements

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TRAJECToIRES4

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Soufflenheim aff Mobilier urbain

des bancs publics revisités

p artant du constat que d’une ville à l’autre, le mo-bilier urbain se ressemble

fortement et qu’il est souvent monotone, AFF Mobilier Urbain a créé des gammes quelque peu différentes, originales, colorées et à des prix conformes à ceux qui se pratiquent sur ce marché. « En partenariat avec l’agence de Thomas de Lussac et en s’appuyant sur le savoir-faire industriel de l’entreprise Ambos, nous avons conçu des produits design, une vingtaine environ, parmi lesquels des bancs publics, des corbeilles de propreté, des cendriers, des bornes pour les vélos, etc. », affirme Mathieu Ambos, gérant d’AFF Mobilier Urbain. Le but étant de créer « des espaces d’échanges et de loisirs uniques et conviviaux. » Dès le début, AFF a fait le choix de travailler avec des matériaux 100 % réutilisables, notamment l’acier qui présente l’avantage

d’être particulièrement résistant. « L’éco-conception est intégrée dans le développement de nos produits. » Les villes de Rethel dans les Ardennes, Coudekerque-B r a n c h e ( n o rd ) e t I d ro n (Pyrénées-Atlantiques) ont fait confiance à AFF pour améliorer leurs espaces extérieurs. « Nous démarchons les grandes villes, ré-

pondons aux appels d’offres, tout en continuant à réfléchir à de nou-veaux produits. » Quelques pro-duits AFF Mobilier Urbain seront notamment exposés à la Foire Européenne d’Art Contemporain St-Art à Strasbourg (Wacken) du 26 au 29 novembre. 03 88 05 79 21www.aff-mobilierurbain.fr

tomahawk bike Messenger : les messagers à bicyclette

Pour livrer rapidement des plis et des petits colis à l’intérieur de l’ag-glomération strasbourgeoise, rien de tel que la bicyclette, estime la société tomahawk bike messenger. L’entreprise emploie en effet des cour-siers qui ne se déplacent qu’à vélo. « Ils avalent  quotidiennement  des  kilomè-tres  de  bitume,  les  entreprises  clientes véhiculent à travers eux une image dy-namique, la ville respire mieux, tout le monde y gagne », explique emmanuel bastian, le responsable de tomahawk. car contrairement à leurs confrè-res motorisés, les coursiers cyclistes n’émettent aucun polluant atmos-phérique et ne font pas de bruit. en Suisse, en Allemagne et dans les pays anglo-saxons, le concept connaît un franc succès. À Strasbourg, tomahawk compte séduire le plus grand nombre.

0 666 941 [email protected]

ringendorf boucHerie-cHarcuterie-traiteur scHickel

bien accompagnée, la société sort « du rouge » Lors du rachat de la société Schickel

par Laurent Hamm il y a trois ans, le bilan affiché par la boucherie-charcute-rie était « limite ». Peu après, la situation se complique. « Il existait un  passif  de  dettes  qui  expliquait en  grande  partie  les  difficultés », explique Laurent Hamm. Une pro-cédure de redressement judiciaire est alors mise en œuvre. Fin 2008, un plan de restructuration est lan-cé. La société doit alors « se sépa-rer de quelques collaborateurs, cela a été très douloureux », dit Laurent Hamm. « Nous  avons  pris  des  mesures pour diminuer les charges. Un important travail a été effectué au niveau de la pro-duction ainsi que sur le plan commercial pour  développer  les  ventes. »  tout au

long de ces bouleversements, « nous avons  impliqué  les  salariés  et  joué  la 

transparence. » Des efforts qui s’avèrent payants puisque la charcuterie-bouche-rie est sortie du redressement judiciaire, le plan de continuation a été prononcé en janvier. elle enregistre sur les six

premiers mois de l’année 2010 des ré-sultats positifs.  « Nous  dégageons  des 

bénéfices  tout  en  remboursant  les dettes. » Aujourd’hui, Schickel em-ploie 25 personnes et a maintenu ses cinq points de vente – Stras-bourg, monswiller, mundolsheim, romanswiller et ringendorf – où se trouve le siège social. trois ca-mionnettes itinérantes sillonnent les villages aux alentours. « Notre confiance  n’a  jamais  été  ébranlée. Notre  force  est  notre  savoir-faire  et nos produits. Nous avons lentement 

remonté la pente avec l’aide d’un cabinet de conseil. »

telecom object cinq ans et de nouveaux services

telecom object, l’opérateur de ser-vices en téléphonie sur IP (téléphonie utilisant le protocole de télécommu-nications créé pour Internet), vient de fêter ses cinq ans d’existence. Un an-niversaire qui rime avec de nouveaux services pour ses clients. Après avoir été l’un des premiers opérateurs en France à lancer une offre en marque blanche sur la téléphonie via internet pour les entreprises, telecom object étend sa gamme vers la téléphonie traditionnelle avec son service voix en présélection et avec son service abon-nement pour la gestion complète des lignes et des numéros. Plus de cent entreprises et collectivités bénéficient aujourd’hui des offres de télécommu-nication de la Pme strasbourgeoise.

08 11 09 11 01www.telecom-object.fr03 88 70 71 88

www.traiteur-schickel.com

AFF Mobilier Urbain conçoit des produits design

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mittelhauSbergen Maison reVisitÉe

Coup de pouce pour la vente ou la location

u n intérieur vieillot ou trop encombré, des murs aux couleurs criardes…

Ces détails et bien d’autres en-core peuvent compromettre une vente. « Lors des visites, tout se joue dans les 90 premières se-condes. Il faut donc créer une ambiance séduisante et susci-ter un coup de cœur », explique Dominique Caussade. Cette an-cienne chef de publicité a créé à Mittelhausbergen « Maison revisitée », une agence de « home staging ». Concrètement, elle valorise les biens immobiliers en les relookant. « Il ne s’agit pas de redécorer, mais de désencombrer,

de réparer, de ranger, d’optimiser l’espace, d’harmoniser l’ensemble, de jouer sur les lumières, de pein-dre, si c’est nécessaire, les murs avec des couleurs claires de façon à ce que tous les visiteurs puissent se projeter dans l’appartement ou la maison. »

réaménagerL’intérêt du relooking réside

dans le fait que les biens « se vendent plus vite et au juste prix avec un investissement minimum. Notre formule « expertise » à 290 € comprend l’analyse du bien et le détail des préconisations. La « va-lorisation » du bien, qui inclut la

réalisation de photos, l’analyse et la prestation de home staging est facturée à 15 € le m². » Dominique Caussade s’occupe de relooker des biens destinés aussi bien à la vente qu’à la location. « La demande de location ne cesse de croître. Beaucoup de résidences secondaires mériteraient d’être simplement réaménagées pour être louées plus facilement. » Aux

États-Unis, 90 % des biens ven-dus sont relookés au préalable. « En France, le concept commence à peine à se développer. Mais les agents immobiliers que je rencon-tre sont tout à fait convaincus de l’utilité de mon travail. »

06 62 82 43 [email protected]

StraSbourg au petit tonnelier

dîner et concert

t ous les quinze jours, le mardi soir, Vincent Jungmann organise, dans

son restaurant Au Petit Tonnelier, des concerts qui attirent un pu-blic fidèle. « Les gens apprécient de p ouvoir dî -ner en musique.

J’accueille également des exposi-tions de peinture ou de photos. » Les concerts se tiennent dans la salle du bas. « Le restaurant

a été entièrement réaménagé, loin de l’esprit Winstub du début. Il offre une vingtaine de places en bas, 30 en haut

et une quinzaine en terrasse. » À une centaine de mètres de la cathédrale et dans une rue piétonne et très passante, l’en-droit bénéficie d’une situation privilégiée.

En cuisine, Damien Muller, chef depuis cinq ans, alterne les classiques : œuf mollet au foie gras de canard, entrecôte grillée, magret de canard et compotée de fruits, avec des spécialités de saison, comme en ce moment millefeuille de bœuf, wok de poisson, profiteroles à la mousse de chèvre. « Nous changeons la carte toutes les cinq à huit semaines. Nous faisons tout nous-mêmes. » Au-delà de la cuisine, Vincent Jungmann est heureux de pouvoir maintenir un esprit convivial, aussi bien avec ses

salariés qu’avec ses clients. « Que serait une entreprise sans les rela-tions humaines ? »

Mickaël Kiefer, Damien Muller et Vincent Jungmann (de gauche à droite)

Créer une ambiance séduisante pour louer plus facilement

tout est fait maison

16 rue des Tonneliers à Strasbourg03 88 32 53 54Ouvert tous les jours midi et soir. Fermeture le dimanche.

prochains concerts au petit tonnelier

mardi 09/11/2010 : Ludovic torzec (tziganes) triomardi �0/11/2010 : Alexandre Lemaire (country musiques) Guitare solomardi 25/01/2011 : Paul Distel (chansons d’europe) voix / guitare dobroProchaine exposition à partir du 18 novembre.

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UN NUMÉRO,DES ENgagEMENtS.

Dédiée à la communication des PME-PMI, BusinessAct répond aussi bien aux urgences qu’aux besoins d’accompagnement durable de ses clients.Contactez-nous pour tester notre engagement.

POUROBTENIR

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POURRECEVOIRUNDEVISh

StraSbourg aonaba

réduire votre facture énergétique, c’est possible

a onaba signifie planète dans la langue officielle des habitants des îles

Kiribati dans le Pacifique. C’est aussi le nom qu’a choisi de don-ner Jean-Baptiste Auer à son cabinet de conseil en efficacité énergétique et amélioration de l’habitat. « Les îles Kiribati se-ront parmi les premières à être impactées par le réchauffement climatique. J’ai donc trouvé le parallèle engageant. » Ancien ingénieur des systèmes d’infor-mations dans un grand groupe, Jean-Baptiste Auer a choisi de se reconvertir dans la problé-matique énergétique « par pure conviction. Nous travaillons aussi bien pour les particuliers que pour

les offices d’habitat collectif et les entreprises du secteur tertiaire. » Aonaba procède à des diagnos-

06 19 84 49 [email protected]

tics énergétiques « de qualité et indépendants de tout fournisseur, distributeur ou installateur de

solutions. » Une visite énergéti-que est facturée aux particuliers 500 €. La prestation peut bé-néficier d’une subvention de la Région et de l’ADEME à hauteur de 400 €. « Dans nos rapports, nous essayons de « parler le lan-gage du client », c’est-à-dire de démontrer quel intérêt il aurait en termes de coûts à procéder à tel ou tel aménagement. » Pour son engagement en faveur du dé-veloppement durable, Aonaba a reçu le prix d’encouragement du jury lors des trophées Idée Alsace 2010. De gauche à droite, Philippe Schueller, Jean-Baptiste Auer, Alexandre Guinot

et Romain Prieur

innovations pour l’autonomie

Par sa démarche « tIc et santé », le conseil général du bas-rhin a pour ob-jectif d’améliorer le service aux person-nes âgées, en organisant notamment leur maintien à domicile. Le projet est le fruit d’une approche prospective consa-crée à l’allongement de la durée de la vie et au vieillissement de la population. « Nous devons être le moteur pour stimu-ler  l’innovation  et  la  recherche  de  solu-tions concrètes », affirme Guy-Dominique Kennel. Sur les 17 dossiers déposés pour un montant total de 5,8 m€ et près de 2,4 m€ sollicités auprès du conseil Général, sept projets ont été retenus, représentant 2,77 m€ d’investissement. Des solutions en matière d’habitat et de domotique qui permettent de sécuriser les personnes mais aussi des technologies favorisant le lien social et la coordination des professionnels de l’aide à la person-ne. Les technologies existent, derrière

il y a un modèle économique à trouver. L’ambition nourrie par Guy-Dominique Kennel : participer à la construction d’une filière économique d’excellence qui contribue à l’aménagement du territoire. reste à trouver les synergies entre par-tenaires publics et privés. Parmi les pro-jets retenus : « Kénora résodom », porté par Kénora (Preuschdorf), « Adhora », porté par le centre d’exposition perma-nente, le « Pass bien-etre » porté par le centre Intercommunal d’action sociale de niederbronn-les-bains, « l’habitat connecté », porté par extelia, filiale de La Poste et Demeter, porté par l’Abrapa.Événement à venir : le 1� novembre à Strasbourg, une journée de réflexion et de formation sur le thème « tIc et médico-social » organisée avec le cAteL.

www.portailtelesante.org

initiative conseil GÉnÉral du bas-rHin

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À l’Articho, les spécialités maison sont les tartines. Elles constituent de vé-

ritables repas « puisqu’elles sont copieuses et agrémentées d’une salade. La carte en compte plus d’une douzaine. Parmi les favorites du moment : la « Biquette » avec tomates, fromage de chèvre et miel ainsi que la « Duck » composée de foie gras, de deux escalopes de canard poêlées et de magret », indique le gérant Jean-Michel Fenot. Les prix vont de 7,50 € pour les plus simples à 17 € pour les plus élaborées. « En plus des tartines, nous proposons aussi des viandes, des salades, du poisson et naturellement des desserts variés. » Le restaurant situé au centre de Strasbourg a ouvert ses portes en mai. 80 places assises et un décor acidulé : vert anis, orange et

violet, à l’image des autres restau-rants Articho implantés en France. Épaulé par sa compagne Dalila, Jean-Michel Fenot estime qu’« il est un peu tôt pour tirer un bilan, mais à première vue, le concept séduit. La clientèle est hétérogène,

des gens qui travaillent dans le quartier, des familles, des jeunes… » L’Articho est ouvert midi et soir, du lundi au samedi.

18-22 rue du Fossé des Tanneurs à Strasbourg, 03 88 222 916

StraSbourg l’articHo

tartines en fête

Dalila et Jean-Michel Fenot : « le concept séduit »

coviva vient d’ouvrir une nouvelle agence franchisée à bischwiller diri-gée par vanessa Demanet. « J’ai choisi le  secteur  des  personnes  âgées  pour mettre  mes  qualités  humaines  au  ser-vice de mon travail. Dans cette optique, je  souhaite  créer  un  terrain  de  com-préhension  et  d’échange  pour  prévoir au  mieux  les  difficultés  de  chacun.  Ce métier demande du professionnalisme et  de  la  transparence. » Spécialiste de l’aide à la personne dépendante, coviva dispose d’un réseau de plus de 50 agences sur le territoire. Avec diverses prestations visant à garantir le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées : lever, coucher, aide à la prise des repas, services personnalisés, ménage, livraison de repas, etc.

28 bis rue Raymond Poincaré à Bischwiller, 0 810 204 706

coviva : le numéro trois du service à la personne ouvre une agence en alsace du nord

seconde vie pour mobilier de bureau

Premier en Alsace à avoir eu recours à l’Éco-Service mis en place par Steelcase, l’assureur Groupama Alsace a réaménagé son siège social avec du mobilier respec-tueux de l’environnement. Plus de 1 000 meubles de bureaux ont été enlevés

et recyclés. Pour Groupama, ce fut l’oc-casion de concrétiser son engagement dans le développement durable. « Nous nous  devons  de  favoriser  les  filières  de recyclage,  de  valorisation  et  de  réemploi régional  en  lieu  et  place  de  l’habituelle 

destruction », souligne son directeur, claude Dollé. Privilégiant les filières de valorisation des matériaux une fois les mobiliers déconstruits, l’Éco-Service de Steelcase peut aussi opter, selon l’état des mobiliers, pour leur remise en état et leur réutilisation. Lorsqu’il s’agit de traitement de produits en fin de cycle, Steelcase s’appuie sur deux types de par-tenaires : envie, groupement d’entrepri-ses d’insertion sociale et des entreprises plus traditionnelles spécialisées pour une couverture du territoire complé-mentaire. « Nous  sommes  très  fiers  de cette  première  réalisation  alsacienne  qui concrétise l’aboutissement de nos travaux en  matière  d’éco-conception  globale », se félicite Philippe Pereira Directeur régional de Steelcase.

www.steelcase.frwww.groupama.fr

Schiltigheim steelcase / GroupaMa

Groupama a réaménagé ses bureaux avec du mobilier recyclé

institut confucius d’alsace : langue et culture chinoise

La chine a décidé en 2004 d’im-planter dans le monde entier des cen-tres portant le nom du grand penseur du ve siècle avant notre ère, confucius. Les Instituts, à l’image des Alliances Françaises ou Goethe-Institut sont près de �00 dans plus de 80 pays, dont 1� en France. visant à promouvoir la diffusion de la langue et de la culture chinoises, ils proposent des cours individuels et collectifs, dispensés dans un cadre scolaire ou universitaire, mais aussi professionnel dans divers domaines. Il est également possible de préparer des diplômes de langue HSK (Hanyu Shuiping Kaoshi). Il est géré partielle-ment par un directeur administratif mis à disposition par la région Alsace et un co-directeur chinois, m. Liu Haifeng. Des cours de chinois sont dispensés à mulhouse depuis septembre, grâce à un accord de partenariat avec l’Univer-sité de Haute Alsace.

03 88 36 29 46www.confucius-alsace.org

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Je veux un nouveau logo.Je veux un site internet.Je veux trouver de nouveaux clients.

Je fais appel à Pamplemousse Rose.Ma future agence de communication.

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www.pamplemousserose.fr

StraSbourg MaGic pyQ pyQ

un coiffeur engagé dans le développement durable

e n 1982, le salon de coiffure Magic Pyq Pyq à Strasbourg fut le premier de la ville à

créer un espace spécialement dédié aux enfants. Une innova-tion qui a valu à son dirigeant, Marc Musiol, un Mercure d’or. Aujourd’hui son salon, qui coiffe aussi les adultes, est à la pointe en matière de développement durable. Marc Musiol a procédé à des travaux « pour améliorer l’isolation en vue de réduire les frais de chauffage. Nous avons adapté les systèmes d’éclairage, nous veillons à limiter la consommation d’eau et utilisons des serviettes recyclées à partir de plastique et les lavons au savon de Marseille. Le confort des salariés est également pris en compte. » Ces efforts ont permis à son salon d’être labellisé par les institutions de la coiffure « Développement

durable trois étoiles », le plus haut n iveau. « N o u s a v o n s par ailleurs évo-lué dans l’utilisa-tion de nos pro-duits en ayant recours à moins d’aérosols et en privilégiant les produits bio. J’ai passé des heu-res à étudier leur composition. Je me suis engagé dans cette dé-marche par pure conviction. » Un

état d’esprit et une façon de travailler que Marc Musiol veut transmettre à ses apprentis « car dans le futur, ils ne pourront plus ignorer les valeurs liées au respect de la nature. La clientèle aussi, dans sa grande majorité, est sen-

sible à ces sujets. » Pour l’heure, Marc Musiol entame le réaménagement de l’une des salles du salon. Elle dis-posera d’un mur

végétal, de lumières douces, d’un bar à shampoing, un nouveau concept qui permet à la cliente de faire recharger son flacon de shampoing ou de soin, évitant ainsi l’achat d’un nouveau flacon qui finirait à la poubelle. Bien évi-demment ces flacons sont issus de plastique recyclé.

serviettes recyclées

6 rue de l’Yser à Strasbourg03 88 61 88 28

nouveaux brassins

En lançant, début 2010, sa « sélection des brasseurs »*, un brassin unique destiné à être consommé en GMS et dans 4 000 bars, brasseries, hô-tels et restaurants de France, la brasserie Kronenbourg voulait gagner de nouvelles parts de marché. Pari réussi, puisque six mois après, près d’un million de packs ont été vendus en GMS (Grande et Moyenne Surface) et 550 000 nouveaux consomma-teurs conquis (une hausse de +0,7 points de parts de marché). « Le plus grand lancement jamais réussi en dix ans », soulignait Jean Hansmaennel, directeur de la communication. Mieux encore, « 1/4 des consommateurs ont ra-cheté le produit. Preuve est faite

que lorsqu’on innove, on peut gé-nérer du volume additionnel », a-t-il ajouté. Après les brassins prin-temps et été, l’automne porte la signature de Stéphane Henry, maître-brasseur à obernai. D’une couleur ambrée et orangée, d’une intensité subtile, elle est qualifiée d’« harmonieuse et généreuse », réalisée à partir du houblon Herbrucker. En osmose avec les valeurs principales de la marque : qualité, convivialité, authenticité. Kronenbourg, filiale de Karlsberg depuis 2008, emploie 1 400 per-sonnes, dont 60 brasseurs et 20 maîtres-brasseurs, pour un CA de près d’un Md€.*À consommer avec modération.

www.kronenbourg.fr

Marc Musiol, le premier à créer un espace dédié aux enfants

alSace kronenbourG

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StraSbourg aGence Jfk

l’organisation de congrès « éco-responsables »

s pécialiste de l’organisation de manifestations, l’agen-ce JFK prend en charge les

événements de A à Z : la logisti-que, l’héberge-ment, l’accueil, la recherche de partenaires, les outils de com-m u n i c a t i o n , les relations presse, etc. « Nous travaillons dans la région, mais aussi sur toute la France », explique Joëlle Furon,

la co-fondatrice de JFK. « En 2009, il y a eu moins de congrès à Strasbourg et ces derniers ont duré moins longtemps. » En plus des

congrès, l’agen-ce de Joël le Furon s’occupe de séminaires et d’événements pour les entre-prises, les fédé-

rations et les associations. Avec une particularité de taille : « nous essayons de sensibiliser nos clients

03 88 41 81 04www.jfk-rp.fr

à l’organisation d’événements éco-responsables. » Cela se traduit par l’envoi des invitations par voie électronique, par la distribution de badges réutilisables, par l’uti-lisation de papier recyclé, par des transferts en transports en com-mun, etc. « Au niveau des repas par exemple, nous privilégions les déjeuners diététiques proposant

des produits régionaux et nous faisons en sorte de bien calculer les quantités pour qu’il y ait le moins de déchets possible. De plus en plus d’entreprises sont sensibles à ce concept et jouent le jeu. »

Joëlle Furon : « De plus en plus d’entreprises sont sensibles à ce concept »

haut-rhin cabinet alca

une méthodologie de recrutement solide et éprouvée

a lca Recrutement est un cabinet conseil en res-sources humaines spé-

cialisé sur les métiers techniques et les fonctions commerciales de l’industrie et du bâtiment. Son domaine de prédilection :

03 89 78 85 23www.alca-recrutement.com

Papier recyclé, badges réutilisables, etc.

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le génie électrique, climatique et thermique. Alca Recrutement accompagne sur l’ensemble du territoire français les PME et les grands groupes dans la recher-che, l’évaluation, le recrutement de femmes et d’hommes sur des profils cadres et non cadres, ingénieurs, technico-commer-ciaux et techniciens. Le cabinet a été créé en Alsace en septembre 2009 par Christian Roesch, 20 ans d’expérience en entreprise dont 11 années dans le recrutement. Il avait envie de porter un regard nouveau, voire inédit, sur le re-crutement spécialisé, de chasser les idées préconçues et les habi-tudes et d’explorer différemment les ressources du marché. « J’ai

donc préparé et fignolé une métho-dologie de recrutement rigoureuse et efficace par approche directe et mixte » explique-t-il.

expertise sectorielleAlca Recrutement est le par-

tenaire des fabricants, des dis-tributeurs, des installateurs, des bureaux d’études, des entreprises de tous corps d’états techniques et des institutionnels. Issu de ce secteur et confronté en perma-nence à leurs réalités, Christian Roesch connaît leurs us et cou-tumes. « Mon expertise sectorielle et ma connaissance de ses ac-teurs sont un avantage vis-à-vis de mes interlocuteurs, candidats et clients » ajoute-t-il. Autre plus

d’Alca Recrutement : toutes les missions de recrutement com-portent une garantie de renou-vellement de mission pendant la période d’essai du candidat. Les recrutements sont réalisés uni-quement sur la base d’un contrat en début de mission et cela dans le respect de la charte de déon-tologie de la profession. « En cas d’échec durant la période d’essai, le recrutement est reconduit à notre charge. Le planning d’un recrutement se situe entre deux et trois mois à partir de la validation du descriptif de poste », souligne Christian Roesch.

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Christian Roesch : « notre domaine de prédilection est le génie électrique, climatique et thermique »

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baS-rhin cci forMalitÉs

un service unique pour vos formalitésLe service « CCI Formalités » a été mis en place le 1er juin 2010. Il regroupe l’essentiel des missions de la CCI en matière de formalités.

r attaché à la direction générale adjointe, CCI Fo r m a l i t é s e n g l o b e

le Centre de Formalités des Entreprises (CFE), le bureau déli-vrant les cartes de commerçant ambulant, le bureau d’enregistre-ment Chambersign et les formali-tés internationales. Le service, qui emploie 14 personnes, est dirigé par Christine Jund. « Le pôle a été créé pour une meilleure efficacité et lisibilité des missions formalités de la CCI. Certaines de ces missions étaient auparavant attribuées à d’autres services. » Actuellement en travaux, les bureaux du CFE se situeront dès le début de l’année à nouveau au rez-de-chaussée de l’hôtel consulaire. Ceux dédiés aux formalités internationales, aux cartes de commerçant am-bulant et à Chambersign sont

accessibles à partir de l’espace d’accueil CCI Info Services (au rez-de-chaussée également).

12 000 demandes passent par le cfeLe CFE de la CCI de Strasbourg

et du Bas-Rhin est le point d’en-trée pour les porteurs de projet souhaitant exercer une activité réglementée ou non. En tant que Guichet Unique, il intervient pour toutes les démarches liées à la création, la modification ou la cessation des entreprises : im-matriculation au registre du com-merce, prochainement demande d’autorisation d’exercer certai-nes professions, déclarations di-verses, etc. Il accueille les chefs d’entreprise, gère leur demande, sollicite la ou les administrations compétentes et tient les décla-

rants informés jusqu’à l’abou-tissement de leurs dossiers. « Le CFE traite 10 000 formalités par an concernant des entreprises imma-triculées au registre du commerce et des sociétés, ainsi qu’environ 1 000 dossiers de demandes ACCRE (aide aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprise) et un mil-lier de dossiers relatifs aux auto-entrepreneurs », note Christine Jund. Les entrepreneurs peuvent aussi se connecter sur le site www.cfenet.cci.fr pour effectuer leurs démarches en ligne. « Ils n’ont ainsi plus à se déplacer. »

les autres prestations assurées par cci formalitésLes pouvoirs publics ont confié

aux CCI et aux Chambres de Métiers la délivrance de la carte de commerçant ambulant. Un rôle qui incombait jusqu’à présent aux préfectures et sous-préfectures. « CCI Formalités délivre également

environ 1 200 certificats de signa-ture électronique Chambersign par an », précise Christine Jund. Ces certificats permettent via le web notamment de déclarer et payer la TVA et les cotisations sociales, demander des cartes grises, si-gner des documents, transmettre des factures ou encore répon-dre à des appels d’offres. Enfin, CCI Formalités est compétent en matière de formalités inter-nationales, principalement la délivrance de carnets ATA (sortie du territoire de marchandises de-vant séjourner temporairement à l’étranger).

Autour de Christine Jund, l’équipe de conseillers, 100 % féminine

03 90 20 67 68CFE : [email protected] cartes de commerçant ambulant : [email protected] d’enregistrement Chambersign : [email protected]és internationales - carnets ATA : [email protected]

contActcci

HIPPODROME DE STRASBOURG HOERDT

Octobre : 15 (Vendredi, Nationale tout galop)24 (Nationale tout trot).

Novembre : 1er (Lundi, Toussaint Nationale tout galop)14 (Tout trot).

Prochains rendez-vous :

RELATIONS PUBLIQUES - LANCEMENT DE PRODUITS - EXPOSITIONRense ignement s au 03 88 61 61 32

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11CCI En ACTIonS

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débat autour du projet WackenÀ l’ordre du jour de la dernière Assemblée plénière, en septembre dernier, la réforme des CCI (à lire en pages focus) et l’avenir du quartier du Wacken.

i nvité par la CCI, Jacques B igot , prés ident de la Communauté Urbaine de

Strasbourg, a présenté le projet « Wacken », qui a pour finalité de renforcer l’attractivité de la ville et de la région. Au programme, la réhabilitation et l’extension du Palais de la Musique et des Congrès (PMC), la reconstruction du Parc expo qui laissera place, à terme, à un quartier d’affaires in-ternational. Première étape, l’ex-tension du Palais de la Musique et des Congrès, avec 8 000 m², qui devraient être livrés à fin 2013. Cette extension permettra de restructurer les espaces du PMC existant et de réorganiser l’ensemble de manière, notam-ment, à accueillir l’orchestre Philharmonique de Strasbourg

dans de meilleures conditions. Le Parc expo, quant à lui, sera amené à se développer à l’arrière de l’hôtel Hilton, sur les anciens terrains sportifs et militaires. Le nouveau hall, de 50 000 m², avec des parties fixes et modulables devrait être achevé en 2016. Un « hall-pont » traversant l’avenue Herrenschmidt est prévu entre les deux structures. Dernière étape, le quartier d’affaires, côté du Wacken, entre la patinoire et le Parlement européen, fa-vorisera une mixité d’habitat et de bureaux. Budget annoncé : 250 M€.

positionnementCe projet fait suite aux ré-

flexions menées dans le cadre de Strasbourg Éco 2020. Le but :

cci asseMblÉe plÉnière

assurer le rayonnement interna-tional de la capitale européenne et conforter sa position de 3e ville de congrès de France. Il est en phase avec la préoccupation de la CCI, de renforcer l’attrac-tivité de la ville et de la région. Jean-Luc Heimburger, vice-pré-sident services, s’est néanmoins interrogé sur le positionnement de la ville en matière de congrès internationaux, notamment par rapport à Bâle. « Nous avons une partition à jouer, en tant que capitale européenne et ins-titutionnelle », affirmait Jacques Bigot, qui compte sur l’appui des prescripteurs et du Convention Bureau pour vendre l’Alsace. Et d’ajouter : « c’est une mobilisation commune à trouver, avec les in-

Cartographie et éléments du projet (Source CUS) 50 000 m²Parc expo en Shon* /Début des travaux 2014, livraison 201�

8 000 m2

Palais de la musique et des congrès Shon /Début des travaux 2012/livraison 201�

150 000 m²Programme tertiaire en Shon/Début des travaux 201� pour le sud du boulevard de Dresde, livraison fin 2014 et début des travaux en 201� au nord du boulevard de Dresde, livraison en 2018.* Surface hors œuvre nette

Dans le cadre de cette semaine d’information et d’échanges* destinée à insuffler l’esprit d’entreprise, la ccI animera deux réunions thématiques :

• le 19 novembre à la cci, place gutenberg, une information sur le marquage ce, dispensée par son ser-vice enterprise europe network. cette séquence est destinée aux entreprises qui souhaitent comprendre et appli-quer ces directives.

Strasbourg IOrtenau

RencontRes I AtelieRs I conféRences

www.strasbourg.eu/see

15-23 n o V2 0 1 0

semaine de

europeenl’entrepreneur

Agence de

développement

économique

du Bas-Rhin

Dag

ré C

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unic

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la cci partenaire de la semaine de l’entrepreneur européen

ursula.gori-kaminski @strasbourg.cci.frcontAct

cci

• le 23 novembre au pôle for-mation cci, une information sur la création et la reprise d’entreprise : formalités d’immatriculation, aides à la création, statuts, avec un point éga-lement sur le secteur de l’hôtellerie-restauration. Seront présents avocats, assureurs, experts-comptables, notai-res, organismes d’accompagnement, banques, associations, conseillers des chambres consulaires. Par ailleurs, des représentants de la ccI Südlicher oberrhein / Freiburg répondront à toutes les questions relatives aux pro-jets d’implantation en Allemagne.

www.creer-sa-boite-en-alsace.com

*À lire également en page 60

www.strasbourg.cci.frcontActcci

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

CCI En ACTIonS12

Page 15: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

vestisseurs, la CCI, et pourquoi pas le Haut-Rhin. » Les chefs d’entre-prises présents à la table-ronde et dans la salle ont insisté sur les composantes indispensables du projet : capacité hôtelière et accessibilité. C’est ainsi qu’Yvan Stehly, directeur financier de Steelcase, a noté « Nous organi-sons beaucoup de réunions. Notre seule difficulté concerne l’hé-bergement des participants du-rant les sessions p a r l e m e n t a i -res ». Toujours en quête de profils internatio-naux, le chef d’entreprise sem-ble convaincu de l’attractivité de la ville, mettant l’accent sur les éléments déclencheurs que sont la qualité de vie, la gastro-nomie, la culture et l’éthique du travail. Donnant sa perception de centres de congrès attractifs, Patrick Moock, gérant de Mise au Green a insisté sur la nécessité de disposer de moyens de com-munication appropriés et d’un

hébergement qui soit en proxi-mité avec le lieu d’exposition ou de congrès. « Il ne faut pas négliger Internet. C’est la première image qu’on reçoit et qui fait qu’on achète », a-t-il ajouté. Faisant remarquer que l’Alsace n’est pas vraiment connue aux États-Unis, Pierre-Etienne Bindschedler, président de Soprema, accueille

le projet Wacken c o m m e « u n e bonne initiative pour faire connaî-tre Strasbourg dont l’avantage est sa situation

dans une région magnifique. Et Alain Sommerlatt, directeur d’Al-sace Connexia, d’ajouter : « Au centre de l’Europe, Strasbourg, nœud d’arrivée des télécommuni-cations, dispose d’une attractivité réelle via le haut-débit. ». Et Jean-Luc Heimburger de conclure « il faut travailler ensemble, comme cela a été fait pour l’arrivée du TGV, avec les Compagnies consu-laires ». Un message semble-t-il entendu.

alSace Jeunes aMbassadeurs

Faire découvrir l’Alsace aux étudiants venus des quatre coins de la planète, telle était (et est toujours) l’ambition pre-mière de l’initiative « Jeunes A m b a s s a d e u r s d ’A l s a c e » . Lancée il y a sept ans, elle ras-semble à chaque rentrée des étudiants étrangers inscrits dans les grandes écoles et instituts strasbourgeois.

créer des relations durablesCes derniers assistent tout au

long de l’année à un programme de visites et de rencontres avec des personnalités locales. Le but étant de créer des relations durables entre eux et l’Alsace.

Chaque étudiant est parrainé par un chef d’entreprise, un cadre, etc. qu’il rencontre plusieurs fois par an. « L’expérience montre que des liens forts peuvent se nouer. Certains étudiants gardent des contacts avec leur parrain bien au-delà de leur séjour en Alsace », explique Didier Kahn, coordina-teur de l’association des Jeunes Ambassadeurs d’Alsace, dont le président est Jean-Louis Hoerlé. Si l’idée de devenir parrain vous séduit, n’hésitez donc pas à contacter l’association.

devenez parrain d’un étudiant étranger !

Didier Kahn03 88 75 25 [email protected]

contActcci

renforcer l’attractivité de la ville et de la région

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Page 16: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

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Page 17: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Votez !Les élections des membres des CCI se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre 2010. Cette année, ces élections revêtent un caractère particulier, puisque c’est la première fois que les chefs d’entreprise et les commerçants éliront leurs représentants à la chambre régionale en même temps que leurs représentants à la chambre territoriale. Réforme oblige.

s e fera-t-elle ? ne se fera-t-elle pas ? Après de longues discussions et quelques

grincements de dents, les par-lementaires ont donné leur aval en juillet dernier à la réforme des CCI. Avec elle, le réseau consu-laire change de visage. Les CCI régionales auront des compé-tences accrues et chapeauteront des CCI territoriales. En Alsace, « nous aurons une CCI de région et trois CCI territoriales : à Strasbourg,

Colmar et Mulhouse », explique Philippe Colson, directeur gé-néral de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. La CCI d’Alsace comptera 50 membres titulaires et 50 suppléants qui ne siége-ront qu’en cas de défection des titulaires. La future assemblée régionale sera composée de 20 élus du Bas-Rhin, 11 élus de la circonscription de Colmar et 19 élus pour Mulhouse. Par souci d’équilibre, aucune chambre ter-

ritoriale ne pourra détenir plus de 40 % des sièges au sein de la CCI de région. La CCI territoriale du Bas-Rhin regroupera quant à elle 54 membres (contre 36 aujourd’hui) : les 20 élus régio-naux, leurs 20 suppléants et 14 élus dont les mandats seront lo-caux. Cette nouvelle organisation qui met la région au cœur du ré-seau consulaire doit se construire à compter du prochain scrutin.

dernier délai : 8 décembreL’enjeu des élections sera donc

de désigner simultanément les membres qui siégeront au sein de la CCI de région et de la CCI territoriale. Tous les dirigeants d’entreprise et commerçants des secteurs commerce, industrie et services du Bas-Rhin sont appelés à voter.

Suite en page 16

Les élus, membres titulaires, sont des chefs d’entreprises, com-merçants, industriels et prestataires de services. Ils définissent la politi-que et les axes stratégiques de la ccI autour du président et du bureau,

qu’ils ont eux-mêmes désignés. Ils décident des actions à mener et arrêtent, au niveau de la région, les moyens budgétaires. Ils sont assistés de membres associés qu’ils nom-ment et de conseillers techniques.

les élus, maîtres de la stratégie

Élections consulaires 2010

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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Page 18: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

les cci sur la voie de la réforme

en juillet dernier, le Parlement adoptait la loi portant sur la réforme des CCI. Son

but : moderniser le réseau, mu-tualiser les actions, alléger ses coûts de fonctionnement. Le gouvernement a fixé le cap de 15 % d’économies à réaliser en trois ans. La nouvelle loi renforce l’échelon régional par la création des CCI de région (en remplace-ment des Chambres Régionales de Commerce et d’Industrie) et des CCI territoriales (en rempla-cement des chambres locales).

L’Alsace disposera d’une CCI régio-nale, dite CCI d’Alsace, et de trois CCI territoriales (à Strasbourg, Colmar et Mulhouse). Chacune des chambres sera conduite par un président et son Bureau. La nouvelle loi redistribue les com-pétences et les moyens de ces institutions. Parmi les missions de la CCI de Région : représen-tation des intérêts auprès du Conseil Régional, définition de la stratégie, vote du budget, appui dans certains secteurs tels que l’export, l’innovation, l’environne-

ment…, élaboration du schéma régional en matière de formation professionnelle, recrutement du personnel, gestion des achats, des systèmes d’information, des marchés publics… Les CCI territo-riales conserveront la maîtrise de leurs actions de proximité (appui aux entreprises, appui au territoi-re, bases de données, formalités d’entreprises), la gestion de leurs équipements et de leurs infra-structures, les établissements de formation, la réalisation d’exper-tises et d’études…

Suite de la page 15

Première nouveauté cette année : tous les chefs d’en-treprise, même non ressortis-sants de l’Union européenne, pourront également partici-per au scrutin. Chaque élec-teur s’exprimera uniquement pour le ou les candidats de son secteur d’activité (commerce, industrie, services). Les élec-tions se dérouleront entre le 25 novembre et le 8 décembre 2010. Pour la première fois, les électeurs pourront voter soit par correspondance, soit par vote électronique via inter-net. « La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin fera partie des 52 chambres françaises à proposer le vote électronique dans le ca-dre d’une procédure totalement sécurisée », précise Philippe Edel, directeur de l’information économique et des TIC.

l’importance du taux de participationLors du dernier scrutin en

2004, le taux de participation dans le Bas-Rhin a atteint 30 %. « Nous invitons les électeurs à prendre part largement au vote. Ces élections seront l’opportu-nité pour les chefs d’entreprise de faire entendre leur voix. Plus le taux de participation sera élevé, plus la légitimité et le poids des élus auprès des pouvoirs pu-blics seront importants », dit Philippe Colson. En effet, le rôle du réseau consulaire est de défendre les intérêts des entre-prises sur toutes les questions à caractère économique. Une fai-ble participation aux prochai-nes élections pourrait affaiblir leur influence dans les débats nationaux.

À partir du 2 novem-bre, vous trouverez la liste complète des candidats (ainsi que celle des can-didats aux élections des délégués consulaires) sur le site www.strasbourg.cci.fr/ candidats

gagnez du temps : www.jevote.cci.fr/strasbourg

À l’occasion des élections des membres des CCI, un dispositif de vote en

ligne sera mis en place par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Entre le 25 novembre et le 8 décembre, les entrepre-neurs bas-rhinois pourront élire leurs représentants par internet. Concrètement, chaque élec-teur recevra un identifiant par

courrier. Dès l ’ouverture du scrutin, il pourra se connecter sur le site www.jevote.cci.fr/strasbourg. Après avoir rentré son identifiant et sa date de naissance, il pourra, via des cases à cocher, choisir les can-didats qu’il souhaite élire. Un accusé de réception garantira à l’électeur la prise en compte de son bulletin. « Le système est

entièrement sécurisé et l’anony-mat sera naturellement garanti », explique Jean-Marc Kolb, direc-teur adjoint en charge des TIC. « Le vote électronique présente de nombreux avantages : la sim-plicité, la rapidité. Il évite les aléas de la transmission postale. » En cas de difficultés techniques, les électeurs pourront join-dre, du lundi au vendredi, une hotline. L’introduction du vote électronique s’inscrit dans « une démarche moderne. La déma-térialisation ne concerne pas que le vote. Nous l’avons déjà mise en place pour un certain nombre de formalités par exem-ple. » Autre objectif du vote par internet : augmenter le taux de participation. Internet encoura-gera-t-il les électeurs à aller aux urnes ? Réponse dans quelques semaines.

hotline : 03 88 75 24 [email protected]/strasbourg

Élections consulaires 2010

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

1�

Page 19: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

20 élusde la CCI de Strasbourget du Bas-Rhin

14 siègesservices

19 élusde la CCI Sud Alsace

Mulhouse

14 sièges commerce

11 élusde la CCI de Colmaret du Centre Alsace

22 siègesindustrie

20 élusde la CCI de Strasbourget du Bas-Rhin

14 siègesservices

19 élusde la CCI Sud Alsace

Mulhouse

14 sièges commerce

11 élusde la CCI de Colmaret du Centre Alsace

22 siègesindustrie

répartis en 3 catégories50 membres titulaires (et 50 suppléants)

cci d’alsace

20 membrestitulaires régionaux

17 siègesservices

14 membrestitulaires territoriaux

16 sièges commerce

20 membressuppléants régionaux

21 siègesindustrie

20 membrestitulaires régionaux

17 siègesservices

14 membrestitulaires territoriaux

16 sièges commerce

20 membressuppléants régionaux

21 siègesindustrie

répartis en 3 catégories54 membres

cci territoriale de strasbourg et du bas-rhin

composition des futures assemblées

Missions : définition de la stratégie et vote du budget, appui export, innovation, environnement, élaboration du schéma régional de formation

Missions de proximité, appui aux territoires, bases de données, formalités d’entreprises, gestion des équipements et infrastructures

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

17

Page 20: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

calendrier des élections8 novembre 2010 :début de la campagne électorale25 novembre 2010 :ouverture du scrutin7 décembre 2010 (à zéro heure) :clôture de la campagne8 décembre 2010 :clôture du scrutin1� décembre 2010 : début des opéra-tions de dépouillementAu plus tard le 1� décembre 2010 : proclamation des résultats20 décembre 2010 : installation des membres de la ccI territoriale10 janvier 2011 : installation des membres de la ccI de région

www.jevote.cci.fr/strasbourg [email protected]

cci

comment voter ? cette année, les électeurs

bas-rhinois ont le choix de voter :

par courrierpar internet à l’adresse www.jevote.cci.fr/strasbourg

pour voter, chaque électeur reçoit :

une notice électorale indi-quant comment voter,le ou les bulletins de vote,

••

une petite enveloppe de cou-leur destinée à recevoir le bul-letin. Celle-ci doit être glissée dans l’enveloppe T permettant d’expédier le suffrage,un identifiant (indispensable pour ceux qui choisissent de voter en ligne).

À noter : Chaque électeur est ap-pelé à voter uniquement pour les candidats de sa catégorie profes-

sionnelle (commerce, industrie, services). Vous ne pourrez voter que pour un nombre de candi-dats ne dépassant pas le nombre de sièges à pourvoir. Vous pouvez rayer ou ajouter le nom et le pré-nom d’un ou plusieurs candidats sans dépasser le nombre de siè-ges à pourvoir.

VOTEZ EN 4 GESTES

1

2

3

4

Saisissez votre identi�ant de vote �gurant dans le reçu ainsi que votre

date de naissance

mon_identifiant

04/10/2010

ME CONNECTER

Sélectionnez d'un simple clic vos candidats et saisissez

votre code con�dentiel

candidat 1

candidat 2

VOTER

Cliquez sur "voter" pour valider votre choix.(dernier délai : 8 décembre 2010)

Sélectionnez vos candidats et insérez-le(s)bulletin(s) de vote dans la petite enveloppe

Glissez la petite enveloppede vote dans l'enveloppe T

T

Fermez l'enveloppe et indiquezvotre nom et prénom, signez au dos

Postez l'enveloppe dès aujourd'huiSans l'a�ranchir (dernier délai : 8 décembre 2010)

T

www.jevote.cci.fr/strasbourg

Par internet

1Par courrier

2

l’importance des délégués consulairesLes élections des délégués consulaires seront réalisées concomitamment à celles des membres titulaires des ccI. Les chefs d’entreprise du bas-rhin devront désigner 80 délégués consu-laires qui seront à leur tour chargés d’élire les juges consulaires qui siè-gent dans les chambres commerciales des tribunaux de grande instance de Strasbourg, Saverne et colmar.

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

18 Élections consulaires 2010

Page 21: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

C’est l’événement pour vos

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Page 22: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l’Égypte par hurghada

a u bord de la Mer Rouge, Hurghada, une station balnéaire très animée,

avec ses hôtels, ses restaurants, ses terrasses, ses magasins… L’Égypte moderne, surtout répu-tée pour ses richesses sous-mari-nes. Avec près de 1 250 espèces d e p o i s s o n s, 250 de coraux et des innom-brables épaves, la Mer Rouge est le paradis des plongeurs. En partant avec Marmara, ils ont accès au Blue Lagoon Center, son club de plongée privé qui offre programme et prix très avantageux. Comptez 135 € pour un forfait de dix plongées. Séduisant aussi les amateurs de

C’est nouveau au départ de Strasbourg. À partir du 5 novembre, l’opérateur Marmara vous propose de partir à Hurghada en Égypte. Deux possibilités : le séjour ou la croisière sur le Nil. En formule tout compris.

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farniente, Hurghada bénéficie d’un climat très agréable qui permet de se baigner quasi-ment toute l’année. Quant aux amateurs de vieilles pierres, ils pourront visiter les monastères Saint-Antoine et Saint-Paul ou se rendre au Caire ou à Louxor. Pour

un séjour animé, choisissez l’hôtel club Marmara, qua-tre étoiles, à cinq minutes du centre d ’Hurghada. Au cœur d’un agréable

jardin planté de palmiers, face à la mer, il comprend 462 cham-bres réparties sur un bâtiment principal et deux ailes, construits en forme de U et entourant les trois piscines. Sur la plage, prolongée par des pontons, des

bars Marmara avec des presta-tions « all inclusive » et un vaste programme d’activités ludiques et sportives. Pour un séjour plus calme – petite animation douce en journée et après le dîner –, le Pyramisa Beach, cinq étoiles, à 20 km du centre d’Hurghada, est implanté au bord d’une ma-gnifique plage de sable. Autre possibilité, la croisière-décou-verte. Sur un bateau Marmara, de Louxor à Assouan, visites le jour et amusements à bord le soir, en formule tout compris toujours.

Le littoral de la Mer Rouge, une destination de rêve pour les plongeurs

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entzheim Fret

fracht ouvre sa filiale Grand-est

Après Roissy en 2007, c’est à Strasbourg que le groupe suis-se Fracht AG a ouvert sa filiale Grand-Est. Installée dans le bâ-timent Saint-Exupéry de la zone de fret de l’aéroport d’Entzheim, elle est dirigée par Bruno Lorentz, 20 ans de métier. Pour vendre ses services en Alsace, Lorraine et

Franche-Comté, le commission-naire de fret maritime et aérien bénéficiera de l’appui logistique de Bâle, siège de Fracht AG. Une entreprise familiale qui œuvre dans le domaine du transport international de marchandises depuis 1955 et gère aujourd’hui 960 personnes, avec une soixan-

taine de bureaux dans le monde. Confiant dans le développement export de l’Alsace, Bruno Lorentz espère un minimum de croissan-ce du commerce mondial.

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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Page 23: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Forum sur « l’eau, ce bien si précieux »Le Palais des Congrès de Karlsruhe accueillera pour la première fois les 24 et 25 novembre 2010 le forum IWRM (Integrated Water Resources Management). Le rendez-vous international des spécialistes de l’eau.

c omment utiliser les eaux usées de Pékin à des fins agricoles ? Comment pui-

ser dans le Jourdain pour irriguer la Palestine et Israël sans mena-cer l’équilibre écologique ? Ces questions et bien d’autres enco-re animeront les 60 conférences et débats qui se tiendront dans le cadre du congrès IWRM. Du 24 au 25 novembre, les plus grands experts et scientifiques de 18 pays, dont l’Égypte, l’Australie, le Brésil, la Chine, la Finlande, la Turquie, le Vietnam, l’Inde, la Suisse, les Pays-Bas, etc. se réu-niront à Karlsruhe pour évoquer les nombreuses problématiques liées à l’eau.

Gestion de l’eauEt tenter de trouver ensem-

ble des solutions ou du moins des pistes. Car l’enjeu est crucial pour le futur. La préservation des nappes phréatiques, l’accès aux réserves d’eau potable, le traite-ment des eaux usées, la chasse au gaspi sont autant de thèmes qui

préoccupent nombre de nations. Preuve de l’importance du sujet : « l’écho généré par ce congrès est immense. Des spécialistes du mon-de entier ont pris contact avec nous en nous proposant d’intervenir. Bien avant que le programme ne soit arrêté, des délégations et des associations s’étaient déjà inscri-tes », explique Britta Wirtz, porte-parole du parc des expositions de Karlsruhe. Les conférences seront organisées autour de cinq thèmes principaux : la collecte et le stockage des eaux de pluie, les eaux usées dans l’agriculture, l’utilisation rationnelle de l’eau dans l’industrie, le management des ressources en eau et la ges-tion de l’eau dans des conditions extrêmes. En parallèle, un espace sera réservé aux entreprises – des PME aux grands groupes – pour présenter leurs solutions et leurs techniques en matière de gestion de l’eau.

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Des conférences pour évoquer les nombreuses problématiques de l’eau Découvrez les multiples avantagesdes solutions serveurs Apple.des solutions serveurs Apple.

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

21KARLSRUHE

Page 24: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l’aria en course pour la grappe

alSace aGro-aliMentaire

Élément moteur de la filière agro-alimentaire, l’ARIA* passe à la vitesse supérieure. Avec de nouveaux services et une ambition clairement affichée par la présidente, Manou Heitzmann Massenez : faire partie de la sélection des grappes d’entreprises de l’année 2011.

Marie-Claude Stoffel et Manou Heitzmann Massenez au Musée du chocolat

un nouveau virage se des-sine pour l’ARIA », annon-ce Manou Heitzmann

Massenez, qui vient de déposer son dossier de candidature à l’ap-pel à projet de l’État, de grappe d’entreprises. L’Association, forte de sa dynamique réseau, pro-met des collaborations renforcées avec les clusters, les organismes de recherche et d’innovation, les collectivités, les CCI – partenaires privilégiés à l’export… Et aussi

d’autres industries périphériques à l’agro-alimentaire, comme les équipementiers. Issus du plan de dynamisation lancé il y a trois ans, de nouveaux services et de nouvelles actions se profilent, liés aux trois axes-clés définis par la filière : l’export, la nutrition et l’innovation. Illustration : le déve-loppement d’un programme des-tiné à valoriser les sous-produits de l’industrie agroalimentaire. Concernant cette problématique

03 88 35 40 63

collective, un projet déjà avancé, le jus à choucroute, permettra aux producteurs de retraiter leurs résidus. D’autres filières, comme la viticulture, sont à l’étude.

Marie-claude stoffel, nouvelle secrétaire généraleFait marquant de la rentrée

2010 : le départ de Gilbert Grasser, qui a occupé la fonction de secré-taire général de l’ARIA durant 14 ans, « en contribuant largement au positionnement de l’ARIA comme référent du secteur agroalimentaire de la région », souligne Manou Heitzmann Massenez. Il est rem-placé par Marie-Claude Stoffel, « la candidate idéale » selon la prési-dente de l’ARIA, par rapport à son vécu – elle a exercé des fonctions de direction et de communication chez Raifalsa et Stumpf- et par rapport à la mission déjà confiée, d’animation du plan de dynamisa-tion de l’ARIA. Charge à la nouvelle secrétaire générale d’exploiter

ce qui a été mis en œuvre et de contribuer au nouveau posi-tionnement souhaité par Manou Heitzmann Massenez : devenir une grappe d’entreprises – le pro-jet de l’État consiste à soutenir des initiatives exemplaires de réseaux d’entreprises, fortement ancrés localement et ayant un impact direct en matière d’activité et d’emplois, et qui ont un besoin de renforcer la dimension re-cherche-développement de leurs collaborations. « Quel que soit l’aboutissement du dossier, la dyna-mique continuera », affirme Manou Heitzmann Massenez. L’ARIA, 120 adhérents, est devenue l’interlo-cutrice auprès des pouvoirs pu-blics de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire -230 entreprises. « Elle est perçue comme un pilier de l’industrie agroalimentaire al-sacienne », appuie Marie-Claude Stoffel. *Association régionale des industries agro-alimentaires d’Alsace

distinction

la légion d’honneur à Hélène Heimburger Présidente du comité

de surveillance de la so-ciété Heimburger-Pâtes Grand-mère à marlenheim, Hélène Heimbuger a été promue au rang d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. membre

titulaire de la ccI, Hélène Heimburger est également présidente d’honneur de l’ArIA et présidente du comité est du ceFec europe – conseil européen femmes entreprises et commerce.

Des erreurs se sont glissées dans cet article. reach est un règlement européen et non une directive. Le règlement est applicable à toutes les parties concernées, dans tous les États membres de l’Union européen-ne, dès son entrée en vigueur, en l’occurrence depuis le 1er juin 2007. on ne peut donc plus parler de projet de règlement.Le règlement reach a pour objec-tif d’assurer la protection des tra-vailleurs, des consommateurs et de l’environnement en permettant l’utilisation des substances les moins

dangereuses possibles ou dont les risques sont maîtrisés.Ainsi certaines substances qui seront à terme incluses à l’annexe XIv du rè-glement seront interdites sauf dans les cas prévus par la commission européenne.reach n’a pas vocation à interdire l’utilisation de produits mais de cer-taines substances considérées com-me très dangereuses.Aucune information concernant les substances qui seront interdites n’est à ce jour officielle.

article « la chimie passe au vert » dossier économie verte du point Économique de septembre 2010

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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Page 25: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

barrisol encourage les jeunes designersLa société leader mondiale déniche de nouveaux talents et actionne de nouveaux leviers d’innovation avec un concours de design.

participant depuis l’origine au Parcours du Design, la société Barrisol (Kembs),

bien que déjà en pointe dans son secteur (les plafonds et murs tendus), a lancé avec la collabora-tion de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin un concours de design, ouvert aux écoles de la région. Le thème : trouver de nouvelles ap-plications aux toiles Barrisol.

Les jeunes (issus de l’Univer-sité de Strasbourg, du lycée Le Corbusier à Illkirch et du Quai, à Mulhouse) ont été à la hauteur des espérances, en créant des ob-

jets intéressants. Le gagnant, Alix Videlier, en Master 2 Design à la faculté d’art visuel de Strasbourg, a imaginé une lampe, « un peu à la manière des origamis », dit-il. Un objet qui a beaucoup plu à Barrisol, « au point que nous avons décidé de la commercialiser : nous avons proposé un contrat à ce jeune designer », confie Jean-Marc Scherrer, directeur général. « Nos deux métiers s’enrichissent mutuel-lement. La créativité nous pousse vers l’innovation, qui consiste à trouver des solutions techniques à ces belles idées ». Alix Videlier est

lui aussi satisfait de cette expé-rience : « Cela nous rapproche du monde professionnel. Ça fait tou-jours plaisir dans le CV ! Ce concours peut être un bon lancement pour moi, car je recherche un stage pour conclure mon Master ».

liberté de la jeunesseBarrisol, qui a gagné le trophée

de l’innovation de l’InPI en dépo-sant 80 brevets, dont 30 ces trois dernières années, trouve ici un nouvel élan au contact des jeunes, qui « ont une approche très libre.

Sur les treize projets, nous voulions en récompenser trois. Nous avons ajouté un coup de cœur ». Le projet gagnant et les autres esquisses se-ront exposés au prochain Parcours du design organisé par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, et au salon Eunique à Karlsruhe. « Nous recommencerons l’an prochain, en étendant cette fois le concours aux écoles au niveau national. », pro-met Jean-Marc Scherrer.

Nathalie Rolling03 88 75 24 [email protected]

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De gauche à droite Alix Videlier et Jean-Marc Scherrer

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 26: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

POLYGONE ÉVOLUTION • 33 route de BRUMATH • 67800 HOENHEIM • TEL 03 90 200 630 • [email protected]

Quand organisation rime avec libération Retrouver toute sa créativité en déléguant certaines tâches : c’est ce que propose C-L’org aux TPE, PME, professions libérales, artisans, artistes…

f aites ce que vous aimez, j’or-ganise le reste », préconise Claire Laureau, de la jeune

société C-L’org. oui, le travail peut rester un plaisir. Et même : il existe toujours des marges de manœuvres pour gagner en harmonie, mais aussi en effica-cité. Claire Laureau, organisatrice dans l’âme, riche d’une longue expérience dans de grandes en-treprises en France et à l’inter-national, propose aux PME et

aux TPE de penser avec elles à la meilleure organisation possible du travail. Un cap parfois diffi-cile à franchir seul, faute du recul nécessaire, qui pourtant peut mener vers un agrandissement significatif et durable. « Beaucoup de gens travaillent à leur compte, car ils ont un talent, une créativité, une énergie. Mais ils sont pollués par toutes les activités qui ne sont pas leur cœur de métier », observe cette ancienne responsable de

gestion de projet, puis conseil en organisation, et responsable de plannings de production, d’administration des ventes dans de grandes entreprises, com-me novartis-Sandoz, GM, BMW, Happich, Behr, etc. « Après la bataille sur les prix de vente, sur les prix d’achat, puis sur la qualité des produits, la qualité du service rendu au client fera la différence entre les concurrents », souligne Claire Laureau.

« J’ai contacté C-L’org car je veux me réorganiser avant d’agrandir mon entreprise », relate Vincent Herrmann, qui a fondé l’As de

la copie, à la Vigie, il y a dix ans. Passés de deux à quatre, et déjà ce n’est plus la même organisa-tion. « Mon projet est de doubler mon CA. Mais je n’y arriverai que si nous sommes plus ordonnés ». Avec Claire Laureau, l’entreprise a dessiné un grand panneau servant à suivre les processus en direct. En déblayant le quotidien, réapparaissent les projets qui souvent mûrissent dans les têtes sans toujours se concrétiser, faute de temps et d’énergie…

Claire Laureau, C-L’ORG03 88 39 00 15, [email protected] www.c-lorg.fr

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

InDUSTRIE24

Page 27: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Produits chimiques : harmonisation et pictogrammesLe nouveau système européen de classification et d’étiquetage des produits chimiques, dit règlement CLP*, s’appliquera aux substances le 1er décembre 2010. Avec des informations nouvelles sur les dangers.

À partir du 1er décembre 2010, toutes les étiquet-tes de substances (sous

forme pure) devront être confor-mes au nouveau règlement CLP/SGH (système général harmo-nisé) valable dans toute l’Union européenne. L’étiquetage des mélanges (peintures, colles, al-cools dilués…) ne prendra effet qu’en 2015. Attention à la confu-sion ! Certains pictogrammes ressemblent aux symboles pré-cédents mais ne sont pas associés aux mêmes produits chimiques et ne représentent pas forcément les mêmes dangers. Bon à savoir : l’absence de pictogramme ne si-gnifie pas que le produit est sans danger pour son utilisateur.

l’accompagnement de la craMDans le cadre de ses missions

de prévention et de gestion des risques professionnels, la CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie) propose outils et as-sistance aux entreprises impli-quées dans la vente de produits

chimiques et utilisatrices. Industries chimiques, auto-mobiles, agro-alimentaires, garagistes et sociétés de nettoyage, le panel est important dans la région. Précisant les contraintes liées au bon usage des pro-duits chimiques, une mé-thodologie permet d’éva-luer les risques et de les hiérarchiser en fonction de

leur dangerosité. Un document technique à partir duquel seront définies les actions à mener en matière de prévention. Au-delà des contrôles des cabinets ac-crédités, les médecins du travail pourront accompagner l’entre-prise dans l’évaluation du risque chimique, en mesurant notam-ment le taux de concentration

dans l’atmosphère de produits cancérogènes.

Le règlement CLP définit 28 classes de danger, chacune étant divisée ensuite en catégories de danger (physiques, pour la santé, pour l’environnement).

Mentions de danger et conseils de prudenceSelon l’enquête Sumer 2003,

38 % des salariés sont exposés à des produits chimiques. Des pa-thologies souvent graves comme des affections rhumatologiques et des cancers qui se déclarent au bout de quelques années. Au-delà des pictogrammes figurant sur les étiquettes, des consignes pour bien stocker, manipuler, en évitant par exemple des contacts avec la peau ou de pénétrations par le nez ou la bouche, etc. Pour une meilleure information des utilisateurs de produits, sont associées des fiches de données de sécurité, disponibles dans l’en-treprise. Émanation du Système Général Harmonisé adopté par les nations Unies, le CLP concerne

les 27 États membres de l’Union européenne. Deux ans de latence – et donc de coexistence des anciens et nouveaux pictogram-mes – ont été prévus pour écou-ler les lots. D’où l’importance de la campagne de prévention de la CRAM. *CLP : texte de référence en Europe, en anglais : classification, labelling, packaging : classifica-tion, étiquetage, emballage

documentation• textes réglementaires et com-mentaires sur la classification, l’em-ballage et l’étiquetage des produits chimiques• règlement reach –vise à amélio-rer la connaissance des propriétés des risques chimiques• Prévention du risque chimique sur les lieux de travail• maladies professionnelles• recommandations…

www.inrs.frwww.cram-alsace-moselle.frhttp://eur-lex.europa.eu

L’enregistrement constitue l’élé- ment fondamental du système reAcH. Les substances chimiques fabriquées ou importées dans des quantités d’une tonne ou plus par an doivent être obligatoirement enregis-trées dans une base de données cen-trale gérée par l’Agence européenne des produits chimiques. Faute d’en-registrement, la substance ne pourra plus être fabriquée et mise sur le mar-ché européen.L’obligation d’enregistrement s’appli-que depuis le 1er juin 2008. Un régime

transitoire allant jusqu’au 1er juin 2018, dans certains cas, est mis en pla-ce pour certaines substances qui ont fait l’objet d’un pré-enregistrement.La 1re échéance arrive à terme le �0 novembre 2010 : les substances telles quelles ou contenues dans des mélanges, préenregistrées, fabriquées ou importées à plus de 1 000 tonnes par an doivent être enregistrées avant cette date. Il en va de même pour les substances cancérogènes, mutagè-nes et reprotoxiques de catégorie 1 et 2 fabriquées ou importées à plus

d’une tonne par an ainsi que pour les substances classées r50-5� (très toxi-ques pour les organismes aquatiques, peuvent entraîner des effets néfastes pour l’environnement aquatique) fa-briquées ou importées à plus de 100 tonnes par an.

l’obligation d’enregistrement en vertu du règlement reach

http://www.uic.fr/en_quoi_consiste_REACH.asphttp://europa.eu/legislation_sum-maries/internal_market/single_mar-ket_for_goods/chemical_products/l21282_fr.htm

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 28: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l a f iducie inspirée du « trust » anglo-saxon a fait son apparition dans le droit

français en février 2007. Ce nou-vel outil, encore souvent mé-connu, présente de réels intérêts pour le chef d’entreprise tant sur le plan privé que sur le plan professionnel.

de quoi s’agit-il ?La fiducie est une opération par laquelle une personne, physique ou morale, appelée le « consti-tuant », transfère des biens, droits ou sûretés à une autre personne appelée le « fiduciaire » chargée de les gérer, pour une durée fixée par avance, au profit d’un ou de plusieurs bénéficiaires ou du constituant lui-même.

les opérations de fiducie autoriséesLa loi a mis en place deux types d’opération :

La fiducie gestion :Cette opération consiste dans le fait de transférer des biens au fiduciaire avec mission de les gérer pour le compte, soit du constituant lui-même, soit d’un tiers bénéficiaire.

La fiducie sûreté :Cette opération permet à un débiteur de transférer des biens au fiduciaire en garantie du paie-ment d’une dette.

l’intérêt de ces mécanismesL’intérêt diffère selon que l’on se place du point de vue profes-sionnel ou personnel.

Du point de vue professionnel :Ces opérations vont permettre à l’entreprise :

d’externaliser la gestion de ses actifs : le transfert de certains actifs (biens ou droits réels immobiliers, créances…) dans un patrimoine fiduciaire peut contribuer à améliorer l’orga-nisation de l’activité de l’entre-prise en confiant leur gestion à un professionnel spécialisé.d’améliorer son crédit en ga-rantissant au mieux ses enga-gements : l’entreprise transfère dans un patrimoine fiduciaire la propriété de certains de ses actifs en garantie de sa dette au profit d’un créancier fiduciaire. Si l’entreprise par-vient à honorer sa dette, le créancier fiduciaire restituera au débiteur ses biens ou droits qui ont été mis en fiducie. Par contre, si l’entreprise ne peut se libérer de sa dette, le créancier fiduciaire, conservera la propriété du bien ou des droits mis en fiducie en paie-ment de la dette. Le créancier bénéficie ici d’une sûreté plus efficace que les sûretés réelles telles que l’hypothèque ou le nantissement.

Du point de vue privé :La fiducie peut permettre au chef d’entreprise sur le plan privé :

d’organiser la gestion future de son patrimoine privé anticipant ainsi une perte d’autonomie de sa part (due à l’âge, à un handi-cap, à la maladie…)d’encadrer la gestion d’un bien donné dans le cadre d’une opé-ration de transmission à titre gra-tuit (dans le cadre d’une dona-tion ou d’un legs). Les biens de la succession, dans cette opération, sont transmis au fiduciaire afin qu’il les gère en attendant par exemple le partage.

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 1er trimestre 2010

Ï 1 517+ 1,27 % sur un an

Indice trimestriel des loyers commerciaux 1er trimestre 2010

Ó 101,8�- 0,22 % sur un an

Indice de référence des loyers du 2e trimestre 2010

Ï 118,2�+ 0,57 % sur un an

taux d’intérêt légal 2010

0,�5 %

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) août 2010

121,�2

SmIc à compter du 1er janvier 2010Taux horaire brut

8,8� €Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 �4�,77 €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2010

2 885 €Plafond annuel Sécurité Sociale 2010

�4 �20 €

indiceS oct-nov 2010

la fiducie : un nouvel outil de gestion et de garantie pour le chef d’entreprise

Afin d’approfondir le sujet et de bien cerner le cadre juridique, fiscal et stratégique de la fiducie la ccI de Strasbourg et du bas-rhin organise, en collaboration avec l’Association des Avocats conseils d’entreprise (Ace), une réunion d’information le jeudi 25 novembre 2010 à 17h�0 au Pôle Formation, 2�4 Avenue de colmar à la meinau. Pour participer à cette réunion, merci de vous inscrire en vous adressant à :

réunion d’information

Service Juridique de la CCITél. 03 88 75 25 23Fax. 03 88 75 25 [email protected]

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

JURIDIQUE2�

Page 29: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l es nouvelles règles de territorialité de TVA, appli-quées depuis janvier 2010

aux prestations de services in-ternationales sont réunies sous l’appellation « Paquet TVA ». Leur but : améliorer la fluidité des p r e s t a t i o n s transfrontaliè-res et combat-tre la fraude fiscale. Seulement voilà, leur application n’est pas si simple. « Il convient plus que jamais d’être très vigilant au moment d’en-voyer des factures, mais aussi lorsque vous les recevez », avertit Maître Guillaume Rubechi, avo-cat fiscaliste du Cabinet Marccus Partners. « Concrètement, la légis-

lation modifie le lieu d’imposition des prestations de services, im-pose de déclarer les échanges de services et simplifie la procédure de remboursement de la TVA sup-portée dans un autre pays mem-

bre de l ’Union e u r o p é e n n e . » Pour les servi-ces rendus par les entreprises françaises à des

clients professionnels, autre-ment dit en situation de B to B dans un autre pays de l’Union européenne, ils doivent être facturés sans TVA. La TVA sera alors calculée et déclarée par le client étranger selon le taux ap-plicable dans le pays considéré (règle du « preneur-débiteur »

aussi appelée « auto-liquida-tion »). En résumé, la taxation dans le pays de consommation du service s’impose. Dans ce cas pour les sociétés de l’hexagone, il suffit de transmettre l’informa-tion à l’administration française par le biais de la « Déclaration d’Échange de Services ». Par ailleurs, celles-ci peuvent récu-pérer la TVA supportée dans un autre État membre via un portail électronique comparable à un guichet unique, mis en place par l’administration fiscale fran-çaise. Cette réforme présente donc des opportunités pour les entreprises mais aussi de nouvelles contraintes. notons entre autres la prise en compte de leurs flux transfrontaliers,

l’adaptation du paramétrage des systèmes d’information utilisés (numéro d’identification, lieu d’établissement des clients) et le changement des mentions sur factures.

réunion JurisInfo organisée par la ccI de Strasbourg et du bas-rhin au Pôle formation le jeudi 18 novembre 2010 à 17h�0 sur le thème « relations franco-al-lemandes et tvA : les derniers développements ».

des opportunités et des contraintes

Depuis le 1er janvier 2010, les règles de territorialité de TVA, appliquées aux prestations de services internationales ont changé. Attention, cette législation communautaire modifie la comptabilité des entreprises.

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La nouvelle réglementation re-lative à la tvA immobilière instaure une distinction entre les opérations réalisées par des assujettis et celles réalisées par des non-assujettis. Les premières, imposables de plein droit, concernent les livraisons de terrain à bâtir (cette dernière notion a nou-vellement été définie, en s’appuyant sur des critères objectifs et non plus subjectifs), les livraisons d’immeubles neufs ainsi que les livraisons à soi-même. cependant, elles peuvent le cas échéant être exonérées mais taxables sur option. tel est le cas des livraisons de terrains non constructibles et des li-vraisons d’immeubles bâtis non neufs. Quant aux opérations réalisées par des

non-assujettis, elles sont exclues du champ d’application de la tvA. en ma-tière de base d’imposition, le régime de la marge a été modifié et s’applique maintenant à l’ensemble des assujettis réunissant des conditions objectives. Par ailleurs, le redevable de la tvA est désormais toujours le vendeur.en dernier lieu, la loi de finances rec-tificative pour 2010 a supprimé le ré-gime spécifique des « marchands de biens ». Pour d’autres renseignements concernant la tvA, nous vous invitons à vous connecter sur le site Internet de la ccI (http://www.strasbourg.cci.fr/), rubri-que JurisInfo franco-allemand pour consulter les notes juridiques ainsi que sur alsaeco.fr.

opérations immobilières

À noter

Tél. 03 88 75 25 24Fax. 03 88 75 25 [email protected]

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« le Paquet tVa »actualitÉ tVa

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

27JURISInFo FRAnCo-ALLEMAnD

Page 30: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Créée en 1949 par René Bastian, la Maison de la presse de Haguenau a pris un véritable envol il y a dix ans. Pour devenir un modèle du genre en matière de produits de culture et loisirs. Récente illustration de ses évolutions, le Café Max et sa connotation littéraire.

le trio culture, loisirs et détente

haguenau Maison de la presse

l ’adresse est restée la même, à l’angle de la rue piétonne de Haguenau. Ce sont la

structure et les produits qui ont évolué au fil des années. De 80 m² dans les années 50, la Maison de la Presse est passée à 850 m² sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée la papeterie et les fournitures scolaires ou de bureau, la car-terie, la presse et, au fond, un espace manga et jeux vidéo. Au premier étage, le rayon livres – littérature, sciences humaines, alsatiques, vie pratique et au fond les beaux-arts et les loisirs créa-tifs. Dans cette partie récemment réaménagée grâce à un recen-trage des espaces, une table pour accueillir les différents ateliers, pour adultes et enfants. « Ils sont complets six mois à l’avance », sou-ligne Frédéric Bastian, qui avec son frère Julien tient les rênes du magasin depuis une dizaine d’années. « C’est en 2002 que les travaux ont été les plus specta-culaires, du sol à la charpente », raconte le gérant. Puis ce fut 2010, avec près de 220 000 € d’in-vestissements pour la réfection de la toiture et la relocalisation des vestiaires, salle de pause et toilettes du personnel qui ont permis de gagner 60 m² de sur-face de vente supplémentaires. Et surtout, cœur du projet, le

03 88 93 92 88

Le Café Max, en partenariat avec la Pâtisserie Maxime

abonnements presse

Café Max, ouvert fin septembre. Un café littéraire sans équivalent dans la région, véritable salon de thé avec une carte sucré-salé. Cocottes, tartines chaudes et froides, quiches, salades, desserts revisités en verrines, glaces, etc.

coups de cœurÀ disposition des clients, des

journaux – un échantillonnage complet de quotidiens régionaux et nationaux –, des magazines et des livres – des coups de cœur sélectionnés par les libraires. Près de 35 personnes peuvent être accueillies à l’intérieur du Café, et une trentaine sur la terrasse exté-rieure – 60 m² tout autour – dans une ambiance lounge. ouvert aux mêmes horaires que le magasin

– de 9h à 19h six jours sur sept –, le Café Max sera le point de rencontre de toutes les ani-mations littéraires :

rencontres avec les auteurs et dédicaces, séances de contes pour les petits, etc. Il a pu être mis sur pied grâce à un partenariat avec la Pâtisserie Maxime, voisine de la Maison de la Presse, qui existe depuis 70 ans, exploitée depuis 20 ans par Catherine et Didier Meyer. Tous deux ravis de participer à la concrétisation du projet des deux frères Bastian. Une première en France. En optant pour la diver-sification, ils se sont transformés

avant et après la grossesse Pour accompagner les femmes

dans ce moment à part qu’est la mater-nité, Sophie michel a fondé à Strasbourg l’agence « Ô bonheur des mamans ». elle propose deux types de prestations à domicile : le bien-être et l’accompagne-ment des parents. La partie bien-être englobe des soins du corps, du visage et des soins esthétiques adaptés aux fem-mes enceintes et jeunes mamans. « C’est un  moment  précieux  qui  vient  soulager les malaises de la grossesse, favorise une prise  de  conscience  corporelle  et  abaisse les  tensions  psychologiques.  L’ensemble des  soins  sont  effectués  à  l’aide  de  pro-duits  certifiés  bio. » Puis dès l’arrivée de

bébé, les parents peuvent bénéficier de services d’accompagnement tels que des consultations diététiques, des cours de cuisine pour une alimentation équili-brée du bébé et jeune enfant, des cours de massage pour le nouveau-né, etc. Au-delà des prestations effectuées dans certaines maternités, l’agence intervient auprès d’un réseau de professionnels –crèches, ce, magasins spécialisés, etc. elle propose également des bons ca-deaux via sa boutique en ligne.

03 88 23 71 [email protected]

StraSbourg ô bonHeur des MaMans

en magasin spécialisé en culture et en loisirs. « Nous avons gardé le nom de Maison de la presse par respect pour notre grand-père », précise Frédéric Bastian. Leur en-treprise, indépendante et familia-le, regorge de projets. Embauche d’un commercial pour développer une clientèle de professionnels via des abonnements presse, création d’un site de vente en ligne, etc.

une locomotive pour la villeActuellement, 23 personnes

composent l’équipe, profession-nels, spécialistes, apprentis (éga-

lement des BTS en alternance issus du Pôle formation CCI) et étudiants confondus, qui contri-buent à un chiffre d’affaires de 3,3 M€. « Nous accueillons entre 1 000 et 1 500 personnes par jour, avec près de 750 tickets de caisse », souligne Frédéric Bastian. La Maison de la Presse de Haguenau, une locomotive pour la ville, que la CCI cite vo-lontiers en exemple. L’entreprise a également adhéré à la charte qualité de la CCI.

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

CoMMERCE28

Page 31: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

un recrutement qui en dit long

WiSSembourg arco 16

a p r è s n e u f a n n é e s d’existence, ARCo 16 a franchi un nouveau

cap. L’association des artisans et commerçants du Pays de Wissembourg (ARCo 16) a en effet recruté fin août sa première salariée permanente. Carmen Boehmler, une jeune fille de la région à la recherche d’un em-ploi. « Les tâches sont très variées et je suis ravie d’avoir été retenue », dit la principale intéressée qui travaille 24 heures par semaine pour l’association. « ARCO 16 ne cesse de s’agrandir, il fallait que nous embauchions quelqu’un. Ses principales missions : l’animation,

l’organisation et la communica-tion des actions, le montage des dossiers, les services aux adhé-rents, etc. », explique Laurent Criqui, le président d’ARCo 16. L’association compte parmi les plus dynamiques du Bas-Rhin. Pour preuve, les nombreuses opérations prévues dans les prochains mois : en novembre, organisation d’une rencontre jeunes-entreprises en partenariat avec le lycée de Wissembourg. En décembre, outre les tradition-nelles animations de fin d’année, « nous proposerons une randon-née à cheval dans les marchés de Noël du Pays de Wissembourg. Le

24 décembre, dans une salle mise à disposition par la municipalité, nous inviterons une centaine de personnes seules à déjeuner. Pour janvier, nous préparons le calen-drier des professionnels du Pays de

Wissembourg. Chaque mois, plu-sieurs professionnels seront mis en avant de façon originale. »

www.arco16.net

L’association compte parmi les plus dynamiques du Bas-Rhin©

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50 ans de fidélité

Schiltigheim Épicerie pereGo

d e la vente de fruits et légumes, de jouets et autres produits d’épice-

rie, aux vins fins, eaux de vie et produits gourmets. À l’aube des 50 ans du magasin, Marie-Jeanne Perego s’est offert une nouvelle enseigne, plus visible : « corbeilles garnies, vins fins, café ». Le rayon

le plus achalandé est celui des vins, champagnes et alcools forts. Avec autant de marques régio-nales que nationales, toutes is-sues de maisons prestigieuses… Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Côtes du Rhône, etc. Vous trou-verez bien sûr tous les accessoi-res liés au vin comme les verres,

68 route du Général de Gaulle à Schiltigheim, l’Épicerie Perego. Trois générations se sont succédé en cinquante ans, entraînant avec elles une clientèle fidèle au rythme de ses évolutions.

03 88 33 17 28www.notregalerie.com/perego

La boutique propose des produits d’épicerie fine et des vins

les carafes, les ouvre-bouteilles. À gauche du magasin, une origi-nalité, le bar à café où les clients prennent le temps de goûter à la belle sélection de Café Reck. Sur les étals des bonbons, chocolats – Schaal, Cluizel, etc. –, gâteaux, confitures, terrines et foies gras, etc. Marie-Jeanne Perego pro-pose également quelques pièces de faïence comme les plats à gâ-teaux ou à baeckeoffe. L’ensemble des produits du magasin est

déclinable en coffrets-cadeaux, une offre également appréciée par les entreprises. L’Épicerie Perego, spécialisée en cadeaux de fin d’année, propose aussi des animations et des dégustations tout au long de l’année. Une dy-namique cinquantenaire !

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 32: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

un caviste avec des crus de caractère

StraSbourg au fil du Vin… libre

p arquet, boiseries. La bouti-que a beaucoup de charme et une vue imprenable sur

l’Ill et le Palais des Rohan. « Et une atmosphère qui se prête à mon ac-tivité », ajoute Jean Walch. Avant d’ouvrir Au fil du vin, Jean Walch a été cuisinier et caviste salarié. « L’envie de liberté et d’autonomie a été le moteur de ma décision. » Sa boutique comporte 400 à 500 références provenant d’une cin-quantaine de domaines. Rouges, blancs, rosés, champagnes qui

ont tous un point commun : « il s’agit de vins naturels qui n’ont subi aucune intervention chimi-que. » Ce qui implique l’absence de désherbant, de pesticides, d’engrais, d’insecticides et de produit de synthèse. Loin des vins « conventionnels » qui sont volontairement standardisés au goût d’une clientèle la plus large possible, les vins naturels sont sans additif et « ont de fortes iden-tités et des palettes aromatiques plus larges », précise Jean Walch.

Jean Walch a ouvert début mai un magasin de vins quai des Bateliers à Strasbourg. Sa particularité : il ne vend que des produits naturels.

« Je travaille avec des producteurs français et étrangers qui ont le souci des « beaux raisins » et qui opèrent une vinification qui per-met aux cépages de s’exprimer. » Même s’ils sont légèrement plus chers à la vente, Jean Walch est convaincu que ces vins ont, et vont avoir, beaucoup d’amateurs. Pour preuve, à Paris, le nombre de cavistes et de bistrots dits « naturels » explose. « La clientèle

existe aussi à Strasbourg, j’en suis convaincu. » Pour faire connaî-tre ses produits au plus grand nombre, Jean Walch organise régulièrement des rencontres / dégustations avec des vignerons et qui se terminent parfois autour d’un bon repas.

Au fil du vin… libre26 quai des Bateliers à Strasbourg03 88 35 12 09

Le caviste propose près de 500 références provenant d’une cinquantaine de domaines

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accueil de personnes handicapées : le diagnostic accessibilité

communauté de communeS du rhin aide aux coMMerçants

t ous les établissements re-cevant du public, dont les commerces, les cafés hô-

tels restaurants… ont jusqu’au 1er janvier 2015 pour mettre leurs lo-caux en confor-mité avec les nouvelles régle-mentations en matière d’acces-sibilité des per-sonnes handicapées. Première étape avant d’entreprendre des travaux de réaménagement : faire procéder à des diagnostics. La Communauté de Communes du Rhin, qui regroupe les commu-

nes de Boofzheim, Daubensand, Diebolsheim, Fr iesenheim, Gerstheim, obenheim et Rhinau, a choisi d’aider les commerçants à mener à bien ces audits. « Nous

avons proposé a u x co m m e r-çants de notre territoire la réa-lisation des dia-gnostics accessi-

bilité », explique Sophie Journet de la Communauté de Communes du Rhin. 26 commerçants ont répondu favorablement. « Tous très intéressés par cette perspec-tive », précise Sophie Journet.

Cette démarche s’inscrit « dans le cadre plus vaste d’une Opération Collective de Modernisation (OCM) visant à redynamiser le commerce et l’artisanat où chaque parti-cipant recevra un bilan indivi-duel lui permettant de prévoir ses aménagements. » Le programme d’actions est financé par l’État, la Région, la communauté de communes, le conseil général et l’association des professionnels ICAR, avec le soutien technique de la CCI et de la Chambre de Métiers.

tarifs préférentiels pour les adhérentsLe Groupement commercial du bas-rhin a lancé un appel d’offres auprès de cabinets privés habilités à réaliser des diagnostics accessi-bilité. « Le  but  est  de  négocier  des tarifs  préférentiels  pour  nos  adhé-rents », explique André marchand, président du Groupement. « Nous leur  transmettrons  les  offres,  libre ensuite  à  eux  d’accepter  ou  non. Et  plus  généralement,  j’insiste  sur l’importance  de  ces  audits  pour faire  le  point  sur  les  éventuels aménagements  à  réaliser  dans  le cadre  des  nouvelles  dispositions en  matière  d’accueil  des  personnes  handicapées. »

03 88 58 51 11www.cc-rhin.fr

www.groupement-commercial.fr

il est important d’anticiper par un audit

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

CoMMERCE�0

Page 33: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

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e n 2009, la CDAC a autorisé dans le Bas-Rhin la réalisa-tion de 16 projets repré-

sentant 24 343 m². Pour les huit premiers mois de l’année 2010, ce sont 29 521 m² de surfaces commerciales qui ont été accep-tés par la même CDAC, composée essentiellement d’élus locaux. Pour André Marchand, président du « Groupement Commercial du Bas-Rhin », « le vase est pres-que plein. Je suis très inquiet pour l’avenir des centres-villes. Car cer-taines zones commerciales qui s’implantent en périphérie peuvent menacer le commerce de proxi-mité. C’est encore plus vrai dans les petites et moyennes communes. » André Marchand cite volontiers l’exemple de la zone commercia-

le de Dorlisheim. Au départ, tous soutenaient l’implantation d’un cinéma avec 14 salles, un bowling et plusieurs restaurants. Quand il a été question de créer 8 000 m² de surfaces commerciales sup-plémentaires, le Groupement a vivement protesté. « Par son gigantisme, le projet risque de pénaliser le commerce des villes environnantes ». En 2008, la loi de modernisation de l’économie instituait les CDAC en rempla-cement des commissions dé-partementales d´équipement commercial (CDEC) où siégeaient les chambres consulaires. Ce qui n’est plus le cas. « Nous regrettons que les CCI aient été exclues, car elles prenaient en compte le contex-te économique et commercial. Or

aujourd’hui, seuls les critères tels que l’accès, l’architecture, l’environ-nement… sont pris en compte », dit Marc Weill, vice-président du Groupement Commercial du Bas-Rhin. Les choses risquent toutefois d’évoluer. 47 députés ont déposé en juin dernier une proposition de loi visant à mo-difier les pratiques actuelles et à supprimer les CDAC. « Nous es-pérons que les CCI puissent à nou-veau donner leur avis », affirme Marc Weill. « Nous ne réclamons pas un « protectionnisme » pour le commerce de centre-ville. Mais nous souhaitons mener avec les commerçants, les représentants de la grande distribution et les élus une réflexion départementale sur l’urbanisme commercial. Il y a de la place pour tout le monde si l’on agit intelligemment », conclut André Marchand, en espérant que sa requête aboutisse.

Inquiétude au Groupement Commercial du Bas-Rhin devant le nombre de m² de surfaces commerciales accordés depuis 2008 par la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC).

03 88 32 38 43www.groupement-commercial.fr

biSchWiller association des coMMerçants et artisans

christian pérochaud, nouveau président

en juin dernier, christian Pérochaud a pris la tête de l’AcAb (association des commerçants et artisans de bischwiller). conscient « qu’il est toujours difficile de fai-re bouger les choses », il se veut toutefois optimiste. « Les  commerces  connaissent des  difficultés.  Mais  rien  n’est  perdu  pour autant. Nous avons organisé en septembre une  table-ronde  en  invitant  tous  les  com-merçants afin de savoir ce qu’ils attendent concrètement  de  l’association. » Dans un premier temps, le président de l’AcAb veut engager un inventaire des locaux vides,

des commerces existants et des commer-ces manquants. « Certains secteurs ne sont pas  ou  insuffisamment  couverts :  cordon-nerie, primeur, boucherie, fromagerie… Il y a peut-être là des pistes à creuser pour le futur. » Au-delà de ces réflexions, et tou-jours dans la perspective de redynamiser le commerce de proximité, l’AcAb prévoit une série d’animations. Prochain rendez-vous : le 1� novembre pour un loto.

03 88 06 01 20© H

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 34: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

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Page 35: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

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MARKETInG DIRECT

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Page 36: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

retenir l’attention

du clientMoyen performant adapté aussi bien à l’électronique qu’au téléphone ou au papier, le marketing direct est

avant tout un outil pour entrer en relation avec ses clients acquis et futurs.

l e marketing direct est une démarche commer-ciale qui se caractérise par

une approche du client sans intermédiaire, personnalisée et à distance. Elle est destinée à conquérir de nouveaux clients ou à fidéliser les anciens. Son grand atout : l’obtention de résultats rapides et mesurables. Pas éton-nant. En marketing direct la cible – le client ou le prospect – se voit transmettre l’offre par publipos-tage, c’est-à-dire par « mailing », via e-mail, téléphone, textos ou imprimés sans adresse déposés directement dans les boîtes à lettres.

Certes. Mais vendre dans un contexte économique difficile reste une gageure, marketing direct ou pas. Aujourd’hui, si dis-cipline et volonté sont plus que jamais de mise, deux paramètres sont, en toutes circonstances à ne pas négliger. Le marketing direct nécessite d’abord la réalisation d’un fichier permettant d’éta-blir des contacts personnalisés

avec les clients. Il exige ensuite d’avoir recours à des modes de communication qui suscitent une réponse et offrent au destinataire les moyens de la transmettre directement à l’entreprise. En ce sens, le marketing direct n’équi-vaut pas à la publicité. D’ailleurs les campagnes de promotion de produit à grand déploiement semblent plutôt boudées au profit du marketing direct qui

demeure le premier poste de dépenses publicitaires des an-nonceurs, médias et hors médias confondus.

Vers une stratégie axée sur le clientIl faut dire que le marketing

direct est entré dans une nou-velle ère grâce à Internet et aux nouvelles générations de mo-biles. Et pour cause : l’interac-

tivité et l’accès généralisé aux banques de données permettent de mieux personnaliser son offre. non seulement les entreprises ont désormais accès à une foule de données pertinentes sur les profils de leurs clients, mais la technologie leur permet d’entrer directement en contact avec eux. Autrement dit, la clé du succès du nouveau marketing réside dans la relation que l’on tisse avec son client. L’objectif est de travailler en segments de marché – clients fortunés, étudiants, retraités, etc. – non plus en produits ou services. Fini le temps où l’on arrosait l’ensemble de sa base clients. Il faut réduire le nombre de destinataires. La solution : une excellente connaissance de la base clients grâce à un bon outil CRM.

Mais ce n’est pas tout. Pour une efficacité maximale, humour, inte-ractivité et utilisation de nouveaux canaux deviennent indispensa-bles pour donner une chance aux messages d’atteindre leur

MARKETInG DIRECT

1�,2 md€ : marché global du mD- 8,� % pour le marché de la communication- 8,12 % des investissements en mD- 5,� % du mD papier et téléphone- �,8 % des imprimés publicitaires adressés

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- �,4 % des imprimés non adressésmD traditionnel (papier et téléphone) : 1er support de communication des entreprises- 17,9 % des investissements e-mailing- 17 % des dépenses dans les grands médias

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les chiffres clés du marketing direct (évolution 2008-2009)

En Alsace, 207 entreprises ont des activités dédiées aux routages, centres d’appels, publicité, communication et marketing

Source : FEVAD Fédération du e-commerce et de la vente à distance

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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cible. Savez-vous que 31 % des possesseurs de mobiles seraient des mobinautes, de surcroît ayant moins de 35 ans et couverts par la 3G à 75 %. Bref, ils se connectent au moins une fois par jour. C’est un fait, vous qui cherchez à conquérir de nouveaux marchés, l’heure est au marketing direct sur les por-tables grâce aux smartphones et aux applications iPhones. Dans ce domaine tout est permis : banniè-res, achats de mots-clés dans les moteurs de recherche, habillage de page, vidéos, etc. Encore faut-il être créatif. Plus question de recycler de vieilles publicités. Face à la multitude des messages élec-troniques, il est plus que jamais important de retenir l’attention des destinataires. Pour créer du buzz, servez-vous des forums du net et des réseaux virtuels comme Facebook et Twitter. Reste que les spécialistes recommandent de démultiplier les canaux de communication, chacun ayant ses forces, ses faiblesses et ses adeptes.

En Alsace, 207 entreprises ont des activités dédiées aux routages, centres d’appels, publicité, communication et marketing

intervieW tHoMas riegert membre associé ccI, membre de la commission de l’information et Président du conseil d’administration de cafés reck

Profiler ses cibles cafés reck est une entre-

prise familiale née en 1884. Que signifiait le marketing di-rect pour votre grand-mère ?Dans les années 60, nous com-muniquions autour de la marque beaucoup plus que sur le produit. Nous associions des portes clés, des boîtes pour ranger le café…

Aujourd’hui nous offrons des ca-lendriers, des stylos, des agendas, mais il y a une différence. Quand nous communiquons avec le consommateur, ce n’est plus pour faire de la publicité mais pour l’informer. Il y a quarante ans, personne ne demandait l’origine du café, ses différentes saveurs, et encore moins à quel moment ou comment consommer l’un ou l’autre. Si offre promotionnelle il y a, elle doit être accompagnée d’un contenu rédactionnel. Désormais même les emballages sont sup-ports d’informations.

Quelle est l’opération de mar-keting direct la plus innovante que vous ayez menée ?

Pour moi le marketing direct est un moyen pour trouver de nouveaux clients et fi-déliser les anciens. Dans

cet esprit, notre présence et notre implication au salon Egast ont été un véritable aboutissement de la relation client. Un

salon est l’occasion de passer des messages et de montrer les pro-duits. C’est un marketing concret. Nous avons fait la démonstra-tion de nouvelles machines à café. Je suis convaincu de l’avenir des salons internationaux et régionaux, les premiers très spé-cialisés où l’on s’approvisionne en innovations, les deuxièmes de proximité où l’on se rapproche de ses clients avec des nouveautés. Ça va bien au-delà des fichiers.

Quelle est pour vous la clé du marketing direct ?Pendant longtemps, nous étions dans la logique de vendre un seul produit au plus grand nom-bre. Aujourd’hui, on s’adresse à chaque individu, à des niches de consommateurs. Il est donc né-cessaire de communiquer avec justesse et précision, de profiler ses cibles. Inutile par exemple d’informer un artisan de l’arrivée d’une énorme machine à café de 500 kg ! Il y a un retour au bon sens.

aviS d’expert Yves MentzerDirecteur des centres de Formation ccI Sud Alsace mulhouse

y a-t-il des pré-requis à connaître avant d’imaginer une opération de marketing direct ?Il est en effet nécessaire de savoir à qui je m’adresse, quels produits je choisirai pour cette cible, quel prix je pratiquerai et la façon dont j’amènerai le produit au client. Ensuite tout dépend de la force de vente, des promotions et de la publicité mises en place.

comment définissez-vous le marketing direct ?C’est simplement l’outil qui per-

met d’avoir le circuit le plus court possible entre un producteur et son client final. Cela permet de réduire le délai et de faire une plus grande marge. Mais bien sûr cela a un coût.

de quel coût parlez-vous ?Pour les mailings, il faut compter le coût du publipostage. Pour le fax ou le mail, il n’y en a pas mais tout repose sur la fiabilité et la qualité des fichiers. Il faut vérifier les adresses et s’assu-rer d’envoyer le message à la bonne personne, c’est-à-dire à

celle qui décide. Impossible de faire l’économie de ce travail préparatoire.

Quelles sont les qualités hu-maines à développer pour mener avec succès son mar-keting direct ?Il faut du bon sens, de l’intérêt et de la curiosité. Le marketing direct c’est avant tout compren-dre les gens, le marché, savoir les écouter et les décoder.

Écoutez la voix du marché

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MARKETInG DIRECT

ribeauvillé joan kozak-ringelstein responsable marketing et communication de �mA Group

Établir un dialogue individualisé

« 3MA Group est fabricant de communication. Nous ne faisons pas de création mais de l’impres-sion, du routage et nous fabri-quons 60 millions de cartes plasti-ques (fidélisation, paiement, etc.)

par an. Nous avons aussi mis au point des solutions informatiques sur-mesure pour nos clients. Notre objectif étant de rendre leurs mes-sages toujours plus performants. Concrètement, cela passe par un

taux de réponse important sous forme de bon de commande ou de visite au magasin. Comme le secret est dans la personnalisation, nous allons jusqu’à faire varier l’image en fonction du destinataire grâce à l’impression numérique. Mais la grande tendance aujourd’hui c’est l’adoption du multicanal. Les an-nonceurs marient de plus en plus leur site internet à une communi-cation papier ou événementielle. Comme le mot d’ordre est invaria-blement retour sur investissement, car les budgets de tout le monde sont serrés, il faut établir un dialo-gue personnalisé et proposer des offres sur-mesure. C’est la condi-tion sine qua non ».

www.magroup.com

Schiltigheim jean-Marie arcHereau Directeur général de burda direct France et président du cercle du marketing direct cmD est.

le marketing direct : un média de com plus seulement réservé à la vente

« Nous sommes l’en-tité marketing direct des éditions Burda en France et notre groupe d’édi-tion est celui qui réalise le plus gros chiffre d’af-faires sur Internet. Cette part représente 34 % du CA global. Pour déclen-cher l’achat, nous utili-sons tous les médias : le papier, le téléphone, les technologies de l’infor-mation, le « street mar-keting » sans oublier le marketing mobile qui se renforcera grâce au paiement via téléphones portables. Mais le média majeur reste le courrier ; Internet ne l’a pas remplacé et ne le remplacera sans doute jamais. Pourquoi ? Nous écrasons plus des 3/4 des centai-nes de messages e-mails que nous

recevons chaque jour. Le mailing papier est infiniment plus efficace qu’un mailing électronique car le catalogue, la lettre, etc. permettent de personnaliser la relation avec le client. D’autre part, ils le valori-

sent davantage. Quant aux données clients, el-les sont plus qualifiées. On sait plus d’éléments sur quelqu’un à qui on s’adresse par courrier. Les envois en masse n’apportent pas de ré-sultats. Pour en obtenir, il faut veiller à trouver une adéquation entre le mes-sage, l’offre et la cible. En revanche, l’électronique complète le courrier. Le média papier synthé-tise une information qui peut être développée sur un site Internet. Il ne peut

pas non plus nous donner la dispo-nibilité d’un produit. Le marketing direct est à la portée des entrepri-ses de toutes tailles. »

03 88 19 25 25

les outils indispensables du marketing directsystème de gestion de la relation client, une base de données infor-matiques du type Grc qui permet à l’entreprise de gérer ses prospects et ses clients.le publipostage mailing, pour un envoi postal personnalisé et no-minatif et un produit ou un service promotionnel.imprimés et catalogues, pour ci-bler des zones géographiques, des types de foyers.le phoning, pour délivrer un messa-ge individualisé, argumenté permet-tant de répondre aux objections.Internet, pour agir avec rapidité et interactivité.sMs et smartphone pour être no-vateur, communiquer des messages courts et ciblés.

formez-vous aux techniques du marketing directLe Pôle formation ccI organise des programmes d’initiation et d’appro-fondissement dans le domaine du marketing. Les prochaines sessions traiteront le marketing pour les non-spécialistes, les outils du marketing opérationnel, l’action commerciale et le marketing mix, le benchmarking.

cercle du marketing direct, un lieu de réflexion et d’échangeLe cmD est est une antenne du cercle parisien qui, lui, appartient au FevAD, la fédération d’e-commerce et de la vente à distance. c’est un lieu de réflexion et d’échange destiné aux pros du mar-keting direct, de l’e-commerce, de la communication papier… Le cmD est organise quatre événements par an à la ccI de Strasbourg et du bas-rhin et le prochain portera sur le « story telling », une technique qui consiste à raconter des histoires et mettre en scène un produit. Le � décembre, à 11 h, à la ccI. entrée libre avec participation aux frais du buffet.

03 88 43 08 08 ou [email protected]

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[email protected]

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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oberSchaeffolSheim paul adaM PDG de ItL Informatique, traitement et Location de fichiers

la base de la vente, c’est la prise en compte de la relation client « Ma holding regroupe plu-

sieurs sociétés qui œuvrent dans le marketing direct. J’ai commencé dans ce métier en aidant un vi-gneron à diffuser ses bouteilles à partir de Riquewihr sans passer par la grande distribution. J’ai alors développé toutes les relations qui permettaient au producteur de servir ou d’être en lien avec le client. Pour moi, c’est cela même le mar-keting direct ! Je note finalement peu de changement entre hier et aujourd’hui, car la vente à distance et la relation avec le client restent basées sur la confiance. Pour cette raison, je conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans l’e-commerce de se rôder d’abord à la vente par correspondance classique. Un site Internet ne fera pas économiser les autres canaux de communication, ce n’est qu’un outil supplémentaire.

Un concessionnaire automobile qui a accès à un fichier de cartes grises aura plus de résultats que celui qui enverra un e-mailing et qui a de grande chance de rejoindre les spams. J’ai appris les bases de ma vie professionnelle à la HEC c’est-à-dire l’Héroïque Épicerie Communale

de mes parents. Quand Madame Schmitt entrait dans la boutique, on commençait par la saluer, en-suite par lui demander comment elle allait et alors seulement, on lui vendait quelque chose. »

StraSbourg Marie Masson Directrice commerciale à La Poste courrier Alsace

le courrier : le média le plus apprécié des français « À La Poste, notre

objectif est de devenir le « Média premium » de la relation client ; La Poste se positionne comme le partenaire des entre-prises, ayant la capa-cité de leur apporter le choix des solutions les mieux adaptées pour développer leur busi-ness. Chaque courrier a son rôle, ses attributs et son impact. Il est im-portant de communi-quer au bon moment et via le bon canal. Nous avons les moyens de conjuguer l’envoi du courrier tra-ditionnel – le média préféré des Français – avec un mail, un SMS… Nous nous occupons de la concep-tion et de la création du message, de son impression jusqu’à sa mise

en boîte. Certes notre métier est de distribuer du courrier, mais nous avons développé depuis dix ans des solutions clé-en-main pour les entreprises de toutes les tailles grâce à nos outils, nos hommes et

notre notoriété. Il faut dire que nous avons une connaissance clients énorme et des fichiers d’adresses que nous mettons à dis-position des sociétés, par exemple la liste de tous les nouveaux ar-rivants d’une ville ou d’un quartier. L’autre avantage est de bé-néficier de tarifs d’af-franchissement préfé-rentiels dès 100 plis en envoi local. Bref, nos offres sont simples, faciles d’accès, vite

opérationnelles et réalisables avec un interlocuteur unique. Toutes les solutions sont accessibles par téléphone au 36 34. »

fichiers d’entreprises : jouez la carte cciLa ccI propose une vaste gamme de fichiers sous différentes formes et supports – informatiques, étiquet-tes autocollantes, listes papier et à télécharger – pour toutes actions de marketing direct ou de prospection des entreprises. La base de données sur les entreprises françaises inscrites au rcS mise à jour par les ccI permet des sélections selon de très nombreux critères : activité principale, zone géo-graphique, tranche d’effectifs, date de début d’activité, forme juridique, sta-tut, nom du responsable, adresse fax ou web, etc. bref, 2 274 405 établis-sements industriels, commerciaux, ou prestataires de services en France dont �5 �98 situés dans le bas-rhin et 58 �59 en Alsace sont à la dispo-sition des ressortissants pour leurs opérations de marketing direct. mais ce n’est pas tout. Étant donné la mise à jour régulière des informations, elles sont fiables. La preuve : le taux de re-tour d’adresses est inférieur à � %.Sur devis, à partir de 0,19 € Ht l’adresse. renseignements télépho-niques, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 1�h�0 à 17h.

lancement : le club adeteM alsace-lorraineL’association nationale des profes-sionnels du marketing, premier ré-seau français dans le domaine vient d’ouvrir une antenne Alsace-Lorraine. ce club est un lieu d’échanges entre professionnels qui, par leur formation ou leur fonction partagent un intérêt commun pour leur métier et leurs pra-tiques. chaque réunion accueille aussi des non adhérents, ce qui donne une vision nouvelle et permet d’ouvrir et d’enrichir les discussions. La première réunion a déjà eu lieu le �0 septem-bre avec pour invitée nathalie van Laethem, responsable des formations au marketing et e-marketing pour cegos, auteur de plusieurs ouvrages de référence et contributrice du site www.marketingpourpme.org

Carole Cauvin : 01 53 32 30 [email protected]

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www.laposte.fr

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MARKETInG DIRECT

focuS alleMaGne

Visa pour vos projets de marketing outre-rhin

n ul n’est censé ignorer la loi. Aussi, sachez qu’en Allemagne depuis sep-

tembre 2009, vous ne pouvez plus envoyer de catalogues ou de plis publicitaires sans l’accord de son destinataire. À moins que vous n’acceptiez d’écrire sur votre colis la source de votre adresse. Autre différence majeure. Tandis qu’en France il est interdit d’offrir au consommateur un cadeau qui dépasse un certain pourcen-tage de la valeur de son achat, en Allemagne, il n’existe de ce côté-là aucune restriction. Mais ce n’est pas tout. outre-Rhin,

les périodes de soldes ont été abolies. Remises, promotions et ventes à bas prix peuvent avoir lieu toute l’année, au bon vouloir du commerçant.

le catalogue, principal vecteurEnfin il est utile de savoir que

les bases de données qui cir-culent en Allemagne sont ex-clusivement issues de sociétés privées, des institutions officielles comme l’Insee n’existant pas. D’ailleurs, nos voisins ne payent pas comme nous à la quantité d’adresses fournies mais le nom-

Pour qui cherche à prospecter le marché allemand, attention ! Le cadre légal mais aussi les us et coutumes commerciales de nos voisins d’Outre-Rhin ne sont pas tout à fait les mêmes qu’en France. Les conseils de Susanne Hornikel, PDG de Direct Succes, spécialiste du conseil et de la gestion d’opérations marketing internationales.

bre réellement utilisé. Côté com-portements d’achat, là encore les habitudes des uns ne sont pas celles des autres. En Allemagne, il serait inutile de multiplier les en-vois promotionnels de relance, le catalogue est le principal vecteur de communication et se suffit à lui-même. En ce qui concerne les paiements, si les Français restent accrochés au chéquier, celui-ci a quasiment disparu en Allemagne. D’autre part, ces derniers ont l’ha-bitude de régler leur dû à récep-tion du colis et jamais par avance. Résultat, les retours de marchan-dises peuvent aller jusqu’à 50 % surtout dans le domaine textile. Le consommateur ayant en effet 14 jours pour renvoyer sans frais les tailles et les couleurs qui ne lui siéent pas. Un entrepreneur averti en vaut deux !

Susanne Hornickel49 (0) 711 67 41 16 11ou 49 (0) 171 8 05 66 81www.directsuccess.de

chargé(e) de projets commerciaux franco-allemands : une formation cci

Proposée par les CCI d’Al-sace et l’IHK BildungsZentrum Freiburg-offenburg, soutenue par la Région Alsace, cette for-mation de chargé(e) de projets commerciaux franco allemands doit permettre aux participants d’acquérir les compétences né-cessaires pour mener à bien un projet commercial transfron-talier au sein d’une entreprise. Comprendre les modes de fonc-tionnement des marchés, de

la vente, de la distribution, des comportements d’achat, s’appro-prier les particularités des prati-ques professionnelles françaises et allemandes, mesurer l’impor-tance de la dimension intercul-turelle dans les échanges franco- allemands, voici quelques-uns des objectifs de la formation. Elle sera aussi l’occasion d’améliorer sa maîtrise de l’allemand des affaires. En obtenant une double attestation des CCI d’Alsace en

France et du Rhin Supérieur Sud en Allemagne, les stagiaires issus de cette formation pourront ainsi travailler pour des entreprises des deux côtés du Rhin.

Durée de la formation : 600 heu-res, dont 25 jours en entreprise, au Pôle Formation CCI Colmar, 4 rue du Rhin, 68000 Colmar.

Alain Garteiser03 89 20 22 [email protected]

courrier électronique : des règles à suivreLa Loi pour l’économie numérique du 21 juin 2004 a posé un certain nombre de principes qu’une entre-prise doit respecter quand elle pro-cède à des prospections par courrier électronique.Il s’agit notamment de la réglementa-tion du SPAm.La communauté européenne a choisi d’appliquer la règle de « l’opt-in » qui prévoit que l’envoi des messages ne peut se faire sans le consentement préalable des destinataires.en effet, selon l’article L ��-4-1 du code des Postes et télécommunications, « est interdite la prospection directe au moyen d’un automate d’appel, d’un télécopieur ou d’un courrier élec-tronique utilisant, sous quelque forme que ce soit, les coordonnées d’une personne physique qui n’a pas expri-mé son consentement préalable. »Au contraire des États-Unis qui lui ont préféré « l’opt-out » ne nécessitant pas d’autorisation préalable mais la faculté pour le destinataire de se reti-rer de la liste d’envoi.Précision : les envois à des profes-sionnels dans le cadre d’une relation b to b ne requièrent pas l’autorisation préalable de collecte mais n’exemp-tent pas l’entreprise d’informer le des-tinataire sur les droits de rectification et de suppression. Selon la cnIL, si l’envoi est réalisé à titre profession-nel, peu importe qu’il soit envoyé à l’adresse d’une personne physique, dans la mesure où il pourra être ratta-ché à sa fonction dans l’entreprise et à son activité professionnelle.néanmoins, cela ne décharge pas l’en-treprise de ses autres obligations en matière de fichier client.Ainsi, l’entreprise a également l’obli-gation de déclarer tous les fichiers de clients ou partenaires ainsi que leurs finalités à la cnIL.La cnIL diffuse sur son site plusieurs guides expliquant les droits et obliga-tions de chacun en matière d’écono-mie numérique.

À consulter sur www.cnil.fr

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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Page 41: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l es Fongecif d’Alsace, de Bretagne et de Rhône-Alpes ont analysé, et c’est

une première, les parcours de qualification ou de reconversion professionnelle de 2 600 salariés. L’étude a ciblé 13 métiers oc-cupés par des bénéficiaires de congés in-dividuels de formation (chauffeurs livreurs, assistants, caissiers, ouvriers, in-formaticiens, auxiliaires de vie, etc.).

l’importance de l’accompagnementL’étude a permis de mettre en

évidence diverses tendances ob-servées. À savoir par exemple que moins les salariés sont diplômés, plus leurs choix sont concentrés sur certains secteurs d’activités, et plus il est nécessaire de les accom-pagner. À ce propos, les conseillers Fongecif ont suivi ces salariés pendant près d’un an avant qu’ils n’accèdent à leur formation. Cela a contribué dans la plupart des cas à la réussite des projets. Le transport,

la santé, le travail social et le BTP ont été les domaines les plus de-mandés (52 % des personnes). Ces dernières ont bénéficié d’un CIF après avoir travaillé en moyenne entre 11 et 16 ans. L’étude montre

par ailleurs que la reconversion est plus exigean-te que la qualifi-cation. Pour un salarié de niveau

II par exemple, un programme de reconversion est de 330 jours contre 237 pour un programme de qualification. Sur 336 personnes interrogées après avoir suivi un CIF, 89 % ont obtenu le diplôme préparé et 65 % ont changé de métier ou d’entreprise. Les en-seignements dégagés par cette première étude ont conduit les Fongecif d’Alsace, de Bretagne et de Rhône-Alpes à mettre en place un observatoire des transitions professionnelles. Sans être forma-lisé, cet observatoire compte éten-dre son travail à d’autres Fongecif et à d’autres métiers.

les transitions professionnelles à la loupe

alSace fonGecif

www.fongecif-alsace.com

Le Pôle formation ccI, partenaire privi-légié des entreprises, propose :- 198 formations dans 25 thématiques différentes allant des formations tertiaires aux langues étrangères en passant par les bi-lans de compétences,- une offre de for-mation continue commune avec les ccI de colmar et de mulhouse pour répondre à tous les enjeux de l’entreprise avec un seul et même partenaire,- une nouvelle offre de formations courtes spécifiquement dédiées aux

cadres dirigeants et aux chefs d’entreprises en partenariat avec l’École de management Strasbourg.vous retrouverez le détail de tous ces cur-sus dans le catalogue 2011 édité par le Pôle formation ccI. Il est disponible sur sim-ple demande à la ccI,

place Gutenberg ainsi qu’au Pôle formation, 2�4 avenue de colmar à Strasbourg.

pôle formation : le catalogue 2011 est disponible

service formation continue03 88 43 08 [email protected]

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234 Avenue de ColmarBP 40267 - 67021 Strasbourg Cedex 1Tél. : +33 (0) 3 88 43 08 08Fax : +33 (0) 3 88 43 08 10mail : [email protected]

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Catalogue 2011 - Formation continue

P ô l e f o r m a t i o n

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Vous recrutez, pensez au site force !

emploi internet

Pour aider les entreprises, et en par-ticulier les très petites, à diffuser leurs offres d’emploi, les ccI d’Alsace se sont mobilisées et ont développé un site gra-tuit pour les Pme qui recrutent en Alsace. Le portail www.force-alsace.org permet aux employeurs de déposer gratuitement leurs offres, de consulter une cv thèque, d’obtenir des informations sur les aides à l’embauche et les formations, d’obte-nir des conseils personnalisés par des

conseillers emploi des ccI. Pour bénéfi-cier de l’ensemble de ces services, il suffit de créer un compte sur le site. Un code d’accès vous sera ensuite délivré. Il vous permettra de déposer directement vos offres et de les gérer en toute liberté. Les candidatures en réponse à vos annonces vous seront directement transmises.

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Cette première étude a débouché sur la création d’un observatoire

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 42: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Pour les apprentis mineurs, une nouvelle procédure et un nouveau formulaire de dérogation relatifs à l’in-terdiction de travail sur les machines dangereuses sont entrés en vigueur*. La demande de dérogation sera doré-navant fournie avec le contrat à tous ceux qui feront la demande par inter-net au Point A. Le document devra être complété par le responsable de l’entre-prise, visé par le maître d’apprentissage de l’apprenti, transmis au médecin du travail lors de la visite d’embauche, puis envoyé directement au centre de Formation des Apprentis (cFA), qui attestera que l’usage des machines

listées est incontournable à l’acquisi-tion des connaissances pratiques né-cessaires à la préparation du diplôme. Le cFA transmettra les demandes des entreprises à l’inspecteur du travail, qui aura deux mois pour trancher. À noter que dans l’attente de l’autorisation signifiée à l’entreprise, il est interdit d’exposer l’apprenti mineur à toute si-tuation dangereuse.* Le formulaire peut être téléchargé sur le site www.pole-formation-cci.org, espace « entreprises » et dans le menu, à gauche, « documents téléchargeables ».

dérogation relative à l’interdiction de travail sur les machines dangereuses pour les apprentis mineurs

pôle formation cci apprentissaGe

[email protected]

l’École de Management strasbourg labellisée Qualéthique

L’ecole de management Strasbourg a été en 2008 la première des écoles de commerce françaises à se voir attribuer le label Qualéthique. celui-ci distingue les entreprises et les organisations qui s’engagent à respecter, dans leur gou-vernance et leur fonctionnement, les critères suivants : sauvegarde de l’envi-ronnement, prise en compte des valeurs culturelles et intellectuelles, approche éthique des questions relatives à l’ar-gent, qualité de l’information et de la communication. Pour michel Kalika,

directeur de l’em Strasbourg, « le renou-vellement  du  label  Qualéthique  s’inscrit dans  la  continuité  de  l’investissement  de l’EM  Strasbourg  dans  l’amélioration  de la  reconnaissance  qualitative  de  l’école. » Après la mise en place d’un logiciel de détection de plagiat en 2008/2009, l’action Qualéthique engagée pour 2009/2010 consistait en une étude ap-profondie sur « l’égalité des salaires par rapport aux genres. »

www.em-strasbourg.eu

Junior-entreprise un vivier de compétences

Une junior-entreprise, c’est d’abord une association loi 1908 gérée par des étudiants pour des étudiants. À l’École de management Strasbourg, elle per-met à tous les étudiants d’entrer dans le monde du travail en réalisant, pour le compte de ses clients, des études rémunérées dans un domaine qu’ils

maîtrisent. Pour exemple, les études de satisfaction, le positionnement, la faisa-bilité, la notoriété. Avec une qualité de prestation garantie par une organisation nationale, la cnJe, confédération natio-nale des junior-entreprises.

www.em-strasbourg.eu

Le cFA des ccI d’Alsace fédère les activités de formation en apprentis-sage conduites par les trois ccI d’Alsace en réponse aux besoins des entreprises. Avec plus de 1 000 apprentis sur des ni-veaux bac+2 à bac+5, il constitue un établissement de premier plan, au ser-vice de l’économie régionale. Le cFA des

ccI d’Alsace propose des recrutements d’apprentis dans des filières commer-ciales, administration, gestion, ma-nagement, informatique, production, qualité et international. À la différence d’autres établissements, la taxe d’apprentissage affectée par les entreprises constitue la ressource prin-cipale du cFA des ccI d’Alsace.en affectant votre taxe d’apprentis-sage 2011 au cFA des ccI d’Alsace, vous contribuerez au fonctionnement et au développement d’une structure adaptée à vos besoins et véritablement régionale.

affectez votre taxe d’apprentissage au cfa des cci d’alsace

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FoRMATIon40

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le succès des job-dating organisés par le Pôle forma-tion CCI le confirme. Malgré

la crise, les entreprises continuent de recruter des jeunes en contrat d’apprentissage ou de profession-nalisation. En septembre dernier, elles étaient au nombre de 30 à proposer une centaine de postes en enseignement supérieur post-bac. Parmi les fidèles utilisatrices du Pôle formation CCI, Simply Market, dont la direction des res-sources humaines est largement convaincue par la formule de l’alternance en tant que moyen de réponse aux difficultés de recrutement. « En une année, le jeune découvre le métier et nous avons l’adéquation entre le profil et le métier. Ensuite on continue, dans la mesure du possible, de le

former dans le cadre d’un CDI », observe Anne Verger, responsable formation. Largement soutenue par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation et de l’em-ploi (Direccte), la promotion de l’alternance s’adosse à un dis-positif d’aide qui a été prolon-gé jusqu’au 31 décembre 2010 : aides et primes à l’embauche, etc. Partenaire de premier rang, le Pôle formation CCI affiche des résul-tats éloquents : 85 % de réussite aux examens, 85 % de personnes trouvant un emploi en moins de six mois. En 2009, ce sont 3 025 contrats d’alternance qui ont été signés et 600 tuteurs formés.

l’alternance : une dynamique et des aides

pôle formation cci l’eMploi GaGnant

www.pole-formation-cci.orgwww.emploi.gouv.fr

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organisateur de manifestations

Le Salon Régional de l’Immobilierdu 23 au 25 Septembre 2011 www.salonregionaldelimmobilier.com

Mondial de la Bièredu 21 au 24 Octobre 2011Festival de Dégustationwww.mondialbierestrasbourg.com

Festi Festin du 5 au 7 Novembre 2010Salon de la Gastronomie,des Arts de la Table et de la Décorationwww.festi-festin.fr

Créativa du 20 au 23 Octobre 2011Salon des Loisirs Créatifswww.creativa-strasbourg.com

Foire Européennedu 2 au 12 Septembre 2011www.foireurop.com

Egast du 18 au 21 mars 2012Salon Professionnel de l’Equipement, dela Gastronomie, de l’Agroalimentaire, des Services et du Tourisme.www.egast.fr

Maisons de Printemps du 1er au 4 Avril 2011Salon de l’habitat. Construction Bois, Ameublement, Immobilier, Aménagement Extérieur.www.maisonsdeprintemps.com

TOURISSIMO du 11 au 13 Février 2011Salon du Tourismewww.tourissimo-strasbourg.com

GénérationS du 11 au 13 Février 2011Salon des 50 ans et pluswww.generations-strasbourg.com

INOX 06 Novembre 2010

St-art du 26 au 29 Novembre 2010Foire européenne d’art contemporainwww.st-art.com

Festival des Musiques & Cultures Electroniqueswww.inox-festival.com/strasbourg

nouvelle charte graphique, nouvelles rubriques et nouvel-les fonctions : le site 1metier-quimeplait.com dédié à l’emploi des 15-25 ans en Alsace et à la découverte des métiers a fait peau neuve. Avec un ton résolument jeune et dynami-que. Créé il y a deux ans par le MEDEF du Bas-Rhin et soutenu par le MEDEF-Alsace, le site pro-pose plus de 50 fiches métiers,

des vidéos et des zooms sur des métiers d’avenir, des offres d’emploi mises en ligne grâce à un partenariat avec Pôle emploi et les entreprises de la région –un espace professionnel leur permet de déposer leurs annon-ces… Et aussi, un lien avec le « blogajob » animé par Manon Schmidlin.

coup de jeune

medef 1MetierQuiMeplait.coM

« L’Alsace, un réservoir de main d’œuvre et de compétences pour nos voisins ? »A 18h, 234 avenue de Colmar

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1metierquimeplait.com

pôle formation cci soirÉe prospectiVe

le 7 décembre

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la route : risque majeur pour les professionnels Les dangers de la route ne sont pas réservés aux particuliers. Les employeurs peuvent aussi prendre des mesures de prévention pour leurs salariés.

l a ville de Haguenau ac-cueillait, le 22 septembre, dans le cadre de la Semaine

européenne de la mobilité et de la sécurité routière, une journée de prévention du risque routier pour les professionnels.

Premier risque professionnel, « ce n’est pas seulement l’affaire du conducteur. L’entreprise peut se donner les moyens de le maîtriser », explique Yoann Véron, coordon-nateur de la sécurité routière à

la ville de Haguenau. Ainsi, les angles morts, l’arrimage de char-ges, l’utilisation de la ceinture de sécurité ne doivent jamais être négligés. Enseigner les bons ré-flexes, vérifier les pratiques sont autant de mesures que peuvent prendre une entreprise pour sécuriser ses salariés. Des outils et des partenaires existent : par exemple, le concessionnaire n’est pas le seul interlocuteur possible en terme d’aménagement inté-

rieur de VUL. Une auto-école peut former à l’arrimage de matériel à l’intérieur d’un VUL, ou encore une évaluation méthodique peut aider à régler un problème d’ac-cidentologie. « Comme les autres risques en entreprise, le risque routier doit être pris en compte. L’entrepreneur ne sait pas toujours qu’il n’est pas seul », ajoute Yoann Véron.

alSace transports routiers

CRAM d’Alsace MoselleMarc Peter : 03 88 25 25 25

50 %des accidents de travail mortels

20 %des accidents du travail graves sont des accidents de la route.

objectif Co2, la charte est signéeUne Charte lancée par l’État et l’Ademe, avec l’appui de la branche professionnelle, encourage les sociétés de transports à réduire leur consommation de carburant et leurs émissions de CO2. Les premières entreprises alsaciennes s’engagent.

Huit entreprises de trans-port routier alsaciennes* ont signé le 6 septembre

dernier la Charte « objectif Co2, les transporteurs s’engagent » avec le Ministère de l’Écologie, de l’Éner-gie, du Développement durable et de la Mer et l’Ademe. Ensemble, elles représentent un total de 515 poids lourds. Elles rejoignent ainsi

une centaine d’autres collègues d’autres régions qui ont déjà signé cette charte les engageant volon-tairement à prendre des mesures visant à réduire leurs émissions de Co2. Un plan d’action sur trois ans est mis en place, et doit viser une économie de carburant de plus d’un million de litres, soit 2 900 tonnes de Co2. La DREAL a mis

en place un comité de suivi en partenariat avec l’Ademe, les CCI d’Alsace, les organisations profes-sionnelles régionales (FnTR/URTA, TLF, oTRE, ACUTA) et les organis-mes de formation des conducteurs. L’année passée a permis de me-ner un travail prépara-toire, avec des mesu-res d’auto-évaluation et de diagnostic très précis. Des actions ont ensuite été proposées, comme la modernisation de la flotte de camions (en accélérant leur renouvellement pour dispo-ser de camions moins gourmands et moins émetteurs de Co2), ou l’optimisation des itinéraires. Les chauffeurs seront également for-més à l’éco conduite. Le suivi de la consommation pourra aussi

être réalisé au cas par cas, car des dispositifs informatisés existent pour enregistrer chaque coup de

frein, chaque moment où le camion tourne à l’arrêt, etc.

Dotées d’un logo aux couleurs du Grenelle de l ’environnement, qui servira aussi de label, les entreprises signataires se donnent ainsi les moyens pour s’améliorer et es-pèrent gagner en terme d’image. Aujourd’hui en

Alsace, les émissions de Co2 sont dues à 26 % aux transports rou-tiers. Mais dans cette part, les poids lourds représentent 7 %, contre 14 % pour les voitures particulières. * Bass Transport, Kessler SA, Feidt Transports et Logistique, Wincanton Mondia, SATEG, SITS, Taglang et Chalot Transports SA.

Enseigner les bons réflexes et sécuriser ses salariés

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TERRIToIRES42

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L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

Comment une entreprise peut-elle créer de la valeur ? Dans un contexte économique délicat et à une époque d’homogénéisation, voire de normalisation des pro-duits et services, les entreprises doivent trouver de nouveaux moyens de se démarquer de la concurrence, afin de valoriser leur activité.Ainsi, il est possible de citer trois leviers de croissance pour l’en-treprise : la technologie et l’inno-vation, le design et le ralliement d’une clientèle autour d’un signe de reconnaissance, auxquels cor-respondent schématiquement des droits de propriété intellectuelle : les brevets, les dessins et modè-les (et les droits d’auteur) et les marques.Par le biais d’une protection juri-dique adaptée, les droits de pro-priété intellectuelle confèrent des monopoles d’exploitation rému-nérant l’investissement consenti pour leur développement et of-frant à l’entreprise un avantage concurrentiel qui représente pour elle une importante source de valeur.

À ce titre, les droits de pro-priété intellectuelle constituent aujourd’hui des actifs stratégi-ques déterminants pour l’entre-prise.Le développement d’une tech-nologie protégée par un bre-vet, conférera à l’entreprise un avantage concurrentiel décisif, celle-ci ayant pour vingt ans, le seul bénéfice de l’exploita-tion de la technologie, à moins qu’elle ne préfère rémunérer son investissement en accordant des licences d’exploitation à d’autres entreprises désireuses d’accéder à ladite technologie.À caractéristiques techniques équivalentes, c’est le design qui peut permettre à l’entreprise de valoriser ses produits vis-à-vis de ceux de ses concurrents. Le design est aujourd’hui partout. Du téléphone au flacon de par-fum, en passant par le mobilier de bureau, les produits séduisent autant leur clientèle par leurs prouesses technologiques que par leur esthétique.Dans cette optique, les dessins et modèles et les droits d’auteurs

peuvent représenter une valeur importante pour l’entreprise.Ainsi, la société Apple dépose de nombreux dessins et modèles in-dustriels, protégeant la forme de ses produits (téléphones, lecteurs mp3, ordinateurs), mais égale-ment les interfaces graphiques utilisateurs ayant fait le succès de ses produits.La marque constitue quant à elle un vecteur de communication essentiel pour l’entreprise. Plus que le produit ou le service lui-même, c’est aujourd’hui le nom que le consommateur achète et avec ce nom, la réputation, ainsi qu’un ensemble de qualités per-çues et de codes d’identification qui y sont attachés.L’investissement réalisé sur une marque peut faire la fortune d’une entreprise. L’exemple to-pique en la matière est celui de Coca-Cola. Comme l’a souligné la Cour suprême des États-Unis, « il est difficile de dire à propos de cette société si c’est  la bois-son  qui  caractérise  la  marque ou la marque qui caractérise la boisson ».

Nouveaux MeMbres

Caroline BindouLaurence Geng-MergerClaire GrignonPhilippe JeannelLilla Merabet

DTZJean Thouard

In ExtensoMichel Buchser

Association Bienvenue à StrasbourgCatherine Seegmuller

Gaz de StrasbourgSylvain Waserman

Fidal Strasbourg Société d’avocatsÉmile Heintz

FM Logistic CorporateJacky Gervis

ProchaiNs reNdez-vous

Décembre (date à préciser)Philippe Richert Président du Conseil Régional« Problèmes d’actualité économique »

Janvier (date à préciser)Assemblée nationale à Paris et commission des Finances

Les droits de propriété intellectuelle : des actifs essentiels de la valeur de l’entreprisePar Patrick Meyer et Léonard Pirastru, Cabinet Meyer & Partenaires, Conseils en Propriété Industrielle

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16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06e-mail [email protected] − www.strasbourg-place-financiere.com

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L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

N°36

Que vend aujourd’hui Coca-Cola, une boisson à la compo-sition « secrète » ou une image ayant fait l’objet d’une gestion parfaite en termes de commu-nication ?La valeur de la marque Coca-Cola serait ainsi estimée à plu-sieurs dizaines de milliards de dollars.Dans le cadre d’acquisitions de sociétés, les acheteurs poten-tiels ont fréquemment en ligne de mire, non pas les unités de production et autres actifs cor-porels (aux synergies parfois incertaines), mais bien l’avan-tage stratégique que détient la société visée par l’acquisition, qu’elle soit un concurrent ou une entreprise leur permettant d’accéder à un nouveau marché. Et bien souvent cet avantage concurrentiel, qu’il soit tech-nologique ou commercial, est constitué d’actifs de propriété intellectuelle.Et au-delà de ces actifs, la clien-tèle attachée, donc des parts de marché.Ainsi, une entreprise en gran-des difficultés techniques ou subissant d’importantes pertes financières, peut être valorisée

et vendue à des sommes élevées, cet investissement ne rému-nérant pas des actifs matériels défaillants, mais une marque bénéficiant d’une image forte auprès de la clientèle ou un bre-vet au potentiel important que la société détentrice n’a pas les moyens d’exploiter.Le cessionnaire détient souvent quant à lui les moyens nécessai-res à la bonne exploitation de la marque ou du brevet qui fai-saient défaut à son propriétaire.Il est indéniable qu’une so-ciété avec des actifs incorporels représente plus que la même société sans ces actifs, au point que les droits de propriété in-tellectuelle tendent de plus en plus à être considérés comme la principale source de valeur de la société.De fait, l’évaluation des actifs incorporels et donc des droits de propriété intellectuelle est une question stratégique es-sentielle pour les entreprises, tant elle revient aujourd’hui à mesurer la valeur de l’entreprise elle-même, son poids économi-que relatif et donc sa place sur le marché. L’évaluation peut être conduite à l’occasion d’un

rachat d’actifs, d’entreprises, mais également à l’occasion d’un audit interne ou en vue de la concession de licences. La valeur d’un droit de pro-priété intellectuelle résidant tout d’abord dans la pertinence de sa protection juridique, il est évident qu’un actif de propriété intellectuelle correctement pro-tégé aura plus de valeur qu’un titre faible dans le sillage duquel vont évoluer des concurrents peu scrupuleux.Cette valeur réside également dans l’avantage économique que l’entreprise tire ou peut tirer de cet actif.Ainsi, un brevet constituant le ticket d’entrée sur un marché verrouillé par une technologie ou une marque bénéficiant d’un positionnement de leadership, d’une clientèle fidèle et donc de parts de marché pérennes, constituent des actifs de grande valeur pour l’entreprise.L’évaluation des droits de pro-priété intellectuelle revêt sou-vent un aspect subjectif en ce qu’elle dépend du point de vue de l’évaluateur, du contexte et des objectifs poursuivis. Ainsi, le vendeur aura tendance à éva-

luer les actifs à la hausse afin de gonfler la valeur de sa société, alors que l’acheteur tentera na-turellement de relativiser cette valeur.De fait, il existe de nombreu-ses méthodes d’évaluation des actifs incorporels qui pourront conduire à des résultats diffé-rents, aux incidences multiples et notamment fiscales pour l’en-treprise. La juste valorisation des actifs immatériels constitue par conséquent une opération délicate qui doit être conduite par des professionnels bénéfi-ciant d’une expertise réelle en la matière.Les Conseils en Propriété Indus-trielle sont ainsi régulièrement amenés à évaluer ces actifs stratégiques pour le compte de leurs clients.« Une  chose  est  certaine », conclut Patrick Meyer : « les entreprises ont aujourd’hui tout intérêt  à  développer,  valoriser et optimiser leurs droits de pro-priété intellectuelle, qui consti-tuent pour elles de formidables leviers de croissance ».

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

L’ÉvoLuTioN de La siTuaTioN ÉcoNoMiQue

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Stocks Commandes

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À l’exception de la Maison Lamaloise à Chagny en Bourgogne, Il a effectué

l’essentiel de son parcours en Alsace. De belles maisons comme Zimmer-Sengel ou le Buerehiesel. « Antoine Westermann nous mo-tivait tous les jours à donner le meilleur de nous-mêmes », souli-gne Thomas Limmacher. De ses expériences enrichissantes il re-tiendra « la rigueur dans le travail, le respect du produit et une remise en

question au quotidien ». Reste que son meilleur maître d’apprentis-sage est son père, Jean-Paul. Avec sa maman, Simone, celui-ci a créé l’auberge Baechel Brunn en 1978. Ce n’est qu’en 1996 que Thomas Limmacher rejoint l’affaire familia-le, diplômes en poche – CAP, BEP en cuisine, Bac Pro restauration et CAP en pâtisserie-chocolaterie. Il prend la gérance de l’établisse-ment en 2009. Avec lui en cuisine, apprenti et aide, alors qu’en salle

le respect du produitAu cœur du parc régional des Vosges du Nord, l’auberge Baechel Brunn. Un cadre élégant et une cuisine saveur inventive signée Thomas Limmacher.

portrait tHoMas liMMacHer L’auberge baechel brunn à merckwiller-Pechelbronn

officient sa maman, son épouse Esther, assistées d’une apprentie. Le papa a pris sa retraite, mais il est « toujours prêt à donner un coup de main ».

Depuis 2001, le cadre rustique laissé par l’ancienne grange a cédé la place à un décor épuré : murs clairs, boiseries, nappages blancs. L’ensemble est harmonieux et classieux. Les deux salles très lumineuses, hautes de plafond, peuvent contenir une cinquantai-ne de couverts. S’ajoute pour les événements spécifiques la mez-zanine avec une quarantaine de places. C’est ainsi qu’une centaine de personnes ont été ser-vies au déjeu-ner organisé à l’occasion de l’inauguration de la centrale thermique de Soultz par le Premier Ministre François Fillon. « Une réus-site sur les plans du timing et de la satisfaction des convives ». Car Thomas Limmacher arrive à met-tre en avant des produits les plus simples, en utilisant des produits nobles qui rehaussent le plat. Une grande importance est donnée à la sauce, allégée ou émulsionnée. « C’est une cuisine d’autrefois au goût d’aujourd’hui », résume le chef. Qui toujours privilégie les produits frais disponibles sur le marché.

créativitéUn exemple de plat qui a gardé

ses inconditionnels est celui créé par son père : le sandre en écailles de pommes de terre – découpées sur le dessus, elles remplacent les écailles de poisson –. Le poisson est accompagné d’une sauce crémeuse au crémant d’Alsace – ou au Riesling. Très appréciés aussi, les rognons de veau, sauce vin rouge, servis avec des pom-mes de terre rôties, le carpaccio de Saint-Jacques et cèpes sur mousseline de céleri, ou encore le magret de canard laqué aux épices douces, jus réduit au bal-samique alsacien accompagné de son risotto aux asperges ver-

tes… Un domaine où le chef se laisse aller à un maximum de fantaisie est celui des desserts. À titre d’illustration, il décline la tra-ditionnelle meringue glacée en version déstructurée : trois petits pots, renfermant salade de fruits, glace, chantilly à la vanille, sont recouverts sur le dessus par un boudin de meringue. Quel que soit le plat, il respecte les saisons : « jamais de fraises en hiver ».

Chaque jour, un menu express à 9,50 €, chaque semaine un menu du marché avec le choix entre plusieurs plats – 1 plat à 15 €, 2 plats à 20 € et 3 plats à 25 €, et

aussi les plats de la carte et les sug-gestions. Le menu enfant (ils sont ses prescripteurs…) – 9,50 € – com-prend une viande

ou un poisson, pâtes, riz ou lé-gumes – jamais de frites –, et un dessert surprise. Trois fois par an, Thomas Limmacher organise des soirées thématiques. Tous ses produits maison sont acces-sibles via son service traiteur et la boutique adjacente, ouverte pendant les fêtes de fin d’année ou à Pâques. on y trouve ses foies gras, ses terrines, le saumon fumé, les confitures, les pruneaux farcis à la crème de noisette… L’auberge propose également cinq chambres d’hôtes, pour ceux qui ont envie de se poser un peu dans la région.

À 39 ans, Thomas Limmacher n’a pas changé de philosophie : « toujours se mettre à la place du client, l’accueillir comme un ami ».

« une cuisine tradition, simple et noble à la fois »

03 88 80 78 61www.baechel-brunn.com

Jeudis de la Gastronomie du cefppathomas Limmacher s’est produit aux Jeudis de la gastronomie du cefppa, en septembre dernier.

www.cefppa.eu

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

45GASTRonoMIE

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nouvel habillage pour le site alsaeco.com8 0 000 visiteurs par mois, 340 000 pages consultées : des statistiques tout à fait honorables pour le portail d’information économique des CCI d’Alsace alsaeco.com. Nouveauté de la rentrée 2010, une nouvelle interface graphique facilitant la navigation.

cci inforMations ÉconoMiQues

l e site alsaeco, c’est un accès libre au fichier des 59 000 entreprises d’Alsace, un

agenda des manifestations éco-nomiques, une base des études publiées sur la région, des notes juridiques, un accès aux résultats des observatoires économiques des CCI ainsi que d’autres infor-mations utiles aux entreprises. Dès la page d’accueil, des infor-

mations actualisées quotidien-nement sur les entreprises, les réseaux, les territoires sont pro-posées aux visiteurs. Avec près de 340 000 pages consultées et 49 000 documents téléchargés, le site enregistre une moyenne de 80 000 visites par mois. Pour ap-porter un meilleur service à leurs ressortissants, les CCI d’Alsace ont fait évoluer le site. Les contenus

accessibles jusqu’à présent par un principe de navigation arborescente, le sont désor-mais en fonction de critères géographiques, thématiques et sectoriels. Une nouvelle interface graphique a été développée pour faciliter ce nouveau mode de naviga-tion. Également simplifié, le partage des contenus. C’est l’envoi direct de contenus alsaeco sur les réseaux so-ciaux ou sites de partage de liens.

Cette nouvelle organi-sation des contenus, com-plémentaire à la navigation classique, va permettre aux inter-nautes une exploration plus riche du site avec des contenus plus pertinents, selon la section du site visité. Ils pourront également sélectionner des contenus à mé-moriser via la création d’un espa-ce « mon alsaeco ». Ces contenus mémorisés seront ensuite directe-ment et facilement imprimables. Le fichier des entreprises d’Alsace étant l’une des rubriques les plus consultées, il a été décidé

Premier salon sur ce thème en région, cogito expo’10 réunira les profession-nels de tous les métiers de l’intelli-gence économique : veille, protection et influence. Éditeurs de logiciels (plates-formes de veille, collecte et surveillance, travail collaboratif, car-tographie, etc.), éditeurs de base de données, sociétés spécialisées (conseil en stratégie, sécurité, propriété intel-lectuelle, renseignement commercial) vous accueilleront sur leur stand et présenteront leur savoir-faire. Au pro-

gramme également, des conférences, des ateliers et des espaces d’échanges. cette manifestation est organisée par les ccI d’Alsace, avec le soutien de l’État et de la région Alsace dans le cadre du programme cogito. Au Pôle formation ccI.

agenda

03 89 66 78 27contActcci

le 10 novembre à strasbourg cogito expo’10 : l’intelligence économique dans tous ses états

de mettre en place un espace de vente de fichiers directement utilisables pour des opérations de marketing. Ces fichiers pré-formatés sont proposés dans un format compatible avec les tableurs standards. La nouvelle version du site sera progressive-ment mise en ligne à compter du 29 octobre.

www.cogito-alsace.com

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ouverture sur l’afrique du sudLe célèbre pays se présente comme une terre pleine de promesses pour les entreprises alsaciennes. Il ouvre la porte à l’Afrique anglophone.

d u 5 au 11 février prochain, la CCI organise une mis-

sion multi-sectorielle en Afrique du Sud pour les entreprises alsaciennes. Un programme de ren-dez-vous sur place sera organisé à Johannesburg, qui seront préparés lors de la journée de ren-dez-vous, le 6 octobre. Ce jour-là sera présent à Strasbourg le chef de la mission économique de Johannesburg. « L’Afrique du Sud est la porte d’entrée de l’Afrique anglophone. C’est un pays émergent, qui a le 1er PIB de tout le continent africain (240 d$ en 2006), un large réseau d’in-

frastructures et une économie en pleine croissance », souligne Christophe Antoine, qui pilotera cette deuxième mission de CCI Alsace export. « Les secteurs forts

« La mission de découverte en Afrique du  Sud,  menée  sous  l’égide  de  la  CCI de  Strasbourg  et  du  Bas-Rhin  et  la  CCI Internationale  de  Lorraine  avec  le  soutien 

financier de la Région Alsace, nous a permis de  découvrir  l’attractivité  du  marché  Sud Africain  et  de  nouer  un  partenariat  avec une ferronnerie d’art locale. Grande Forge a un positionnement haut de gamme ce qui a immédiatement  séduit  nos  interlocuteurs. Les  ferronniers  et  métalliers  sud  africains que nous avons rencontrés,  travaillent en-core le fer d’une façon très artisanale et uti-lisent des produits basiques pour leurs pro-jets. Nous leur avons proposé des éléments exclusifs,  élaborés  avec  des  matériaux nobles  –  laiton,  or,  cristaux,  pierres  semi précieuses  –  un  réel  avantage  concurren-tiel.  Nos  produits  arrivent  en  complément de  gamme  et  s’adressent  à  une  clientèle 

à fort pouvoir d’achat et à  la recherche de produits innovants. Depuis notre visite, une partie de la gamme a été présentée lors de salons de l’aménagement de la maison en février et en juillet, ce qui a été une excellen-te occasion de tester le marché. Nous avons expédié la première commande en juillet et venons d’en recevoir deux autres – un bon départ  sur  ce  marché  plein  de  promesses.  Notre  partenaire  travaille  également  avec le  Ghana  ce  qui  nous  permettra,  à  moyen terme,  de  rentrer  sur  des  projets  dans  ce pays. » explique Liliana Faure, responsable export de Schutt Grandes Forges.

pour les entreprises alsaciennes sont le bâtiment, le secteur minier, la sécurité et l’énergie. Il existe également de forts potentiels dans

la protection de l’envi-ronnement, les arts de la table et l’équipement électrique. C’est là que les entreprises peuvent trou-ver des distributeurs et des importateurs, ajoute Christophe Antoine. Les besoins en technologie sont réels ».

En 2010, une mission similaire avait permis à cinq entreprises alsa-ciennes de faire le dé-placement. Deux d’en-tre elles vont pouvoir se lancer sur ce marché as-

sez rapidement, d’autres sont en pourparlers.

témoignage liliana Faure responsable export chez Schutt Grandes Forges

partenariat à Johannesburg

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Le Mall Sandton à Johannesburg

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ubifrance : le directeur s’installe à strasbourgFrançois Raffray, nouveau directeur pour le Grand Est d’Ubifrance, pointe deux grandes qualités alsaciennes : qualité d’accueil et professionnalisme dans l’export.

François Raffray « Strasbourg m’a paru plus logique pour travailler dans le Grand Est »

f rançois Raffray, directeur régional Grand Est d’Ubi-france, a pris ses fonctions

le 1er septembre dernier. Son prédécesseur se trouvait à Dijon, mais lui a préféré venir dans la ca-pitale européenne. « Strasbourg m’a paru plus logique comme base de départ pour travailler sur le Grand Est », indique-t-il. François Raffray supervise les délégués régionaux de cinq régions : la Franche-Comté, la Bourgogne, la Lorraine, la Champagne et l’Alsace (avec Jacqueline Schmidt

comme déléguée régionale).Ubifrance, l’agence pour l’inter-nationalisation des entreprises implantées dans 44 pays, vise à favoriser l’export en le rendant accessible au plus grand nom-bre de sociétés. Structurée par filières, Ubifrance couvre tous les secteurs d’activité. En juin 2008, les CCI alsaciennes ont signé avec Ubifrance une convention de partenariat, qui les engage à dé-velopper l’export, par différents biais : trouver des primo-exporta-teurs, développer les VIE, créer et

accompagner les entreprises vers d’autres pays. « Nous créons une sorte d’équipe de France à l’export pour les PME, en développant les rapports avec les marchés en bon-ne croissance. Actuellement, le Brésil, l’Inde, l ’A f r i q u e d u Sud, la Chine, le Moyen Orient sont des cibles intéressantes, à privilégier », observe François Raffray, fort d’une solide expé-rience internationale.

L’Alsace, située dans le groupe de tête des régions françaises en matière d’export, dispose déjà d’un savoir-faire certain et de bons outils. « Le fait d’avoir mutualisé l’activité export entre

les CCI les rend plus efficaces, au point que les objectifs 2010 ont été atteints dès la fin du 1er semes-tre », souligne François Raffray. En 2011, le nouveau réseau consu-

laire constituera un nouveau chan-tier à mener. « Le rôle de la Région est aussi impor-tant. À nous trois,

CCI, Région et Ubifrance, nous ac-compagnons ainsi toutes les éta-pes de l’exportation : des premiers contacts et missions dans les pays jusqu’à l’arrivée.

Jacqueline Schmidt,déléguée régionale : 03 88 76 42 46 [email protected]

le 16 décembre 2010 La salle de l’Illiade, à Illkirch-

Graffenstaden accueillera cette année encore la cérémonie de remise du trophée de l’export, le 1� décembre. Le jury, composé des trois ccI d’Alsace, de représentants d’Acofas, d’oséo, d’Ubifrance, Direccte, et présidé par Jean-Émile Pfalzgraf, élira les entrepri-ses alsaciennes qui auront fait preuve d’exemplarité en matière d’export, parmi

la trentaine qui candidatent. ces 14e tro-phées soulignent le dynamisme particu-lier des entreprises alsaciennes, de toute taille et de toute nature, tournées vers l’extérieur.

Dépôt des candidatures auprès d’Olivier Epp ou Jocelyne Choukroun 03 88 76 42 18www.trophee-export.com

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rendre l’export accessible

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

ExPoRT48

Page 51: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

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Journée rendez-vous : le brésil Le 1er décembre prochain, la ccI

convie les entreprises intéressées par un développement au brésil. Une représen-tante de la chambre de commerce de Sao Paulo, Larissa colovatti, recevra indi-viduellement les entreprises qui ont un projet. multi-sectorielle, cette rencontre

préfigure l’organisation d’une mission de prospection en mai 2011 au brésil, qui concernera l’ensemble du Grand est français.

Julien Lutz 03 88 76 42 49

contActcci

didier Hoffmann, directeur export Didier Hoffmann, 49 ans,

d’origine alsacienne, est diplômé en sciences et techniques. Formé en gestion d’entreprise, mana-gement, marketing et droit des affaires, il dispose d’une expé-rience de terrain significative en matière de direction de centres de profit, d’animation d’équipes multiculturelles, d’appui aux en-treprises et de développement de projets. En charge pendant trois ans des pays germanopho-nes à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, il a assuré la direction commerciale d’une filiale de CCI française en Allemagne, avant d’occuper différents postes de direction générale dans des CCI françaises au Portugal, en Suisse et à Tokyo – où il était en poste depuis 2005. nouveau directeur export à la CCI de Strasbourg et

du Bas-Rhin, il sera en charge du pilotage du programme régional export des CCI alsaciennes. Didier Hoffmann succède à Frédéric Szabo, engagé comme directeur d’Ubifrance à Tel Aviv.

Didier Hoffmann 03 88 76 42 12

contActcci

cci arrivée

l’alsace à la Hanover Messe Avec la France comme pays parte-

naire de la prochaine Hanover messe (du 4 au 8 avril 2011) et sur le thème « innovation pour un développement durable », l’Alsace se devait d’être re-présentée. Les ccI d’Alsace organisent un stand collectif sur le pavillon France dans les domaines de la sous-traitance et de l’énergie. Une dizaine d’entrepri-ses alsaciennes y seront présentes (les candidatures sont encore possibles). De plus, sur le stand France, se tiendra une exposition d’objets industriels designés,

représentatifs du Parcours du design, initiative unique en son genre en France. Des plates-formes pour des rencontres d’affaires seront aussi organisées sur place. La Hanover messe est une vitrine mondiale de secteurs industriels clés, comme l’automatisation industrielle, les technologies du futur, l’énergie, les transferts de technologies, etc.

Claudia Scanvic 03 88 76 42 25 ou Jacques Meyer 03 88 76 42 41

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Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 52: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

l a Pomme d’or existe de-puis… 1815. Une affaire de famille qui a perduré

jusqu’en septembre 2009, au moment du départ à la retraite

des propriétaires. En reprenant l’affaire, Pascal Blum a commencé à réhabiliter la partie hôtelière – avant de donner un nouveau « coup de jeune » au restaurant.

une carte pour les famillesÀ 40 km de Strasbourg, Niederhaslach. Face à la collégiale Saint Florent, l’hôtel-restaurant La Pomme d’Or a pris un « coup de jeune » fin 2009 avec l’arrivée du nouveau propriétaire, Pascal Blum. À son menu, rafraîchissement des murs, réhabilitation de l’hôtel et cuisine simple avec produits frais.

niederhaSlach la poMMe d’or

Plus de 40 000 € ont été néces-saires pour la remise aux normes du bâtiment, dont une partie a été prise en charge par les an-ciens propriétaires. « Nous avons privilégié la sécurité », explique Pascal Blum, dont la priorité était aussi d’obtenir la licence 4. Actuellement l’hôtel rouvert – il était fermé pendant deux ans –

propose huit chambres rénovées sur les 14 existantes. La salle de restaurant a été rafraîchie petit à petit, avec de nouvelles pein-tures, des lustres, des rideaux et des nappages plus modernes. La capacité d’accueil est de 46 pla-ces, laquelle peut être augmen-tée à 50 avec la salle dédiée aux petits-déjeuners, souvent utilisée

Rafal Drozdek et Pascal Blum côté place de la Mairie

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

HoTELLERIE-RESTAURATIon50

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36, rue Principale à Niederhaslach03 88 50 90 21

les rendez-vous de l’Hôtellerie-restauration

Le prochain rendez-vous de l’hôtellerie-restauration se tiendra au restaurant « Au tilleul », 5 rue de Strasbourg à mittelhausbergen et sera animé par Éric vobmann, agent général d’assurance. Deux axes seront développés :- les outils pour motiver les salariés : prévoyance (décès, invalidité, santé), retraite, épargne salariale

- organisation et protection du patri-moine du dirigeant : séparation patri-moine privé et professionnel, trans-mission, départ d’un ou plusieurs associés. À 15h à mittelhausbergen.Inscription préalable requise.

Nadia Weiss03 88 75 25 [email protected]

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Les ccI d’Alsace organisent le 2� novembre prochain une journée dédiée à la création et reprise d’en-treprise. Dans ce cadre, et c’est une nouveauté, un espace « reprise d’en-treprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration » sera ouvert toute la journée. Les visiteurs pourront consulter les fiches détaillées de toutes les entreprises à reprendre. De plus, le service tourisme de la ccI organisera

une conférence à 15h sur le thème sui-vant : « reprendre une entreprise dans le secteur de l’hôtellerie-restauration : les clés d’un projet de reprise réussi. »Le 2� novembre de 9h à 17h au Pôle formation ccI2�4 avenue de colmar à Strasbourg

Marc Liebrich03 88 75 25 [email protected]

contActcci

pour des événements ou fêtes de famille. ouvert tous les midis sauf le samedi, le restaurant propose un plat du jour avec buffet de salades les midis (8,20 €), des tartes flambées, pizzas maison les samedi, dimanche et lundi soirs. Le dimanche midi, menu unique avec entrée, plat, dessert et café à 13 €, un prix sédui-sant pour une clientèle familiale. À l’écoute des clients qui sont souvent des habitués, Pascal Blum et Rafal Drozdek, son asso-cié et salarié que vous trouverez plutôt à l’hôtel et au bar, n’hési-tent pas à ajouter l’une ou l’autre de leurs suggestions à la carte. Le cuisinier, Alban Dumont, est attentif à varier les menus pro-

posés. nouveauté 2010 pour la Pomme d’or : l’ouverture les di-manches d’une terrasse à glaces sur la place de la Mairie. « Pour que les habitants de Niederhaslach se réattribuent la place du village et y organisent des manifestations », observe Pascal Blum. L’animation fait partie intégrante de ses am-bitions et il compte bien travailler en synergie avec ses confrères des villages alentours.

Un autre objectif est de conqué-rir ses deux étoiles nouvelles nor-mes, challenge pour lequel il a été accompagné dans une phase de pré-audit par la CCI.

organiser la protection sociale et financière de l’entreprise et de son

dirigeant le 8 novembre

reprendre une entreprise dans le secteur de l’hôtellerie-restauration

le 23 novembre

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Page 54: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

equip’hôtel veut réveiller les idées

pariS salon

Organisé tous les deux ans, le salon Equip’Hôtel est le rendez-vous incontournable des professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration. La précédente édition a réuni à Paris pendant cinq jours près de 110 000 professionnels. Un chiffre que l’organisateur, Reed Expositions, compte atteindre à nouveau cette année.

d u 14 au 18 novembre 2010 se tiendra Porte de Versailles à Paris la nou-

velle édition d’Equip’Hôtel. Le salon fête son 50e anniversaire. 1 500 exposants, dont 30 % ve-nus de l’étranger, sont atten-dus. Equip’Hôtel occupera cinq halls, soit une surface totale de 100 000 m². Le slogan de cette année « Réveillez vos idées ! » af-fiche clairement les objectifs des organisateurs. « Notre ambition est de capitaliser sur l’événement multi-spécialiste qu’est Equip’Hôtel pour répondre aux besoins de toute la profession », explique

Corinne Menegaux, directrice du salon. « Nous voulons inspirer et fournir de nouvelles idées, pas for-cément onéreuses. C’est pourquoi cette année, nous mettons encore plus l’accent sur nos animations. » L’édition 2010 présentera trois pôles d’expériences, « véritables concentrés d’idées et de tendan-ces. » L’« Expérience Cuisine » tout d’abord. Elle fera la part belle aux innovations en matière de restauration. « Tous les jours, des chefs français et étrangers seront présents », précise Corinne Menegaux. Différents thèmes ont été retenus : les circuits courts, la

restauration collective invente la cuisine, je suis chef et j’ai du temps libre ou les nouveaux modèles économiques de restau-rants, je cuisine tout terrain…

un laboratoire d’idées et de tendancesLe deuxième pôle sera consacré

à la décoration. « C’est un thème central, d’ailleurs nous avons de plus en plus d’exposants issus de ce secteur. S’il y a quelques années, on s’intéressait d’avantage à ce qu’il y avait dans l’assiette, aujourd’hui le décor, les arts de la table… jouent un rôle important. » À découvrir absolument selon la directrice du salon : le Studio conçu par le bu-reau d’Élisabeth Deriche. « Il s’agit d’un véritable laboratoire d’idées et de tendances pour l’hôtellerie et la restauration, alliant design, décoration, nouveautés technolo-giques, le tout dans une démarche éco-responsable. » Enfin, « l’Ex-périence Média » permettra aux acteurs de l’hôtellerie – restaura-tion de débattre des sujets d’ac-tualité. Parmi les autres grandes nouveautés de cette édition : la « Bulle Spa », le « Bar Lounge » plus spécialement dédié aux offres pour le soir (cocktails, équi-pements pour le bar…) et surtout le « TransGourmet Market ». Dans un espace de 4 000 m², les profes-

sionnels pourront découvrir les produits des plus grandes mar-ques de l’agroalimentaire. À no-ter enfin, un parcours hors salon. En partenariat avec la Mairie de Paris, « Equip’Hotel a mis sur pied « What’s up in Paris », une visite d’une quinzaine d’établissements parisiens (hôtels et restaurants) innovants.

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entrée gratuite pendant les cinq jours du salonun point d’accueil vIP personnalisé pour éviter toute attente

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Le plus grand salon français dédié à l’hôtellerie restauration

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

HoTELLERIE-RESTAURATIon52

Page 55: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010
Page 56: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

Coup de jeune

i bis Place des Halles, le pre-mier hôtel de la marque Ibis implanté à Strasbourg, en

1976. En 2010, c’est le premier sur les six établissements strasbour-geois à être rénové sur la théma-tique du coquelicot. Réparties sur sept étages, les 97 chambres donnent soit sur l’arrière de la place des Halles, soit sur l’Ill et la Cathédrale. Les prix : de 66 à 95 € selon la période. Toutes ont été entièrement réaménagées avec des matériaux écologiques, respectueux de l’environnement. Le parquet a remplacé l’ancienne moquette, que l’on ne trouve plus que dans les couloirs et or-née de coquelicots. Le mobilier de bois clair combiné aux tons ocre et beige confère une am-biance chaleureuse, renforcée par l’éclairage très doux diffusé

par des ampoules économiques fluo-compactes. Dans la salle de bains, sobre et fonctionnelle, les robinets et la douche sont équi-pés de régulateurs de débit d’eau. Chaque chambre dispose d’un bureau fonctionnel avec accès wifi gratuit. L’écran plat de télé-vision est encastré dans un meu-ble, offrant une connexion pour tous les équi-pements per-sonnels auxi-liaires comme photo, audio. Le plus appré-cié : le nouveau lit ergonomique deux en un qui combine sommier et matelas, arbore une housse de couette avec plaid intégré. Le di-recteur, Frédéric Zwickert, fidèle au groupe Accor et aux hôtels Ibis depuis 1992, est ravi de ce

nouveau cadre de travail. Déjà, il envisage de nouveaux investisse-ments, notamment pour la mise aux normes de l’ascenseur et les accès handicapés.

Après Birmingham, Bruxelles et Paris, cet Alsacien d’origine est revenu avec plaisir à Strasbourg en juillet 2007. Il y a retrouvé des clients qui sont fidèles à

l’Ibis Place des Halles. « La ville a beaucoup évo-lué ces dernières années, et grâce au TGV beau-

coup de Parisiens la découvrent », affirme-t-il. Ses clients sont pour 60 % des hommes d’affaires et des parlementaires, pour 40 % des touristes. Sa volonté : « privi-légier une clientèle individuelle, en famille ou en couple ».

Attenante à la réception de l’hôtel, la salle de restaurant « Bière et Cie » propose une carte brasserie et un service en-cas 24h sur 24. Une soixantaine de couverts y sont assurés dès le midi alors que le matin, ce sont les clients de l’hôtel qui y pren-nent leur petit-déjeuner, servi sous forme de buffet. Situé en plein cœur de la ville, l’hôtel Ibis de la place des Halles bénéficie d’un emplacement exceptionnel, avec un accès aisé, que ce soit par la route, avec un parking en sous-sol, ou par les transports en commun – bus et tram. L’hôtel emploie 25 salariés. Il est certifié Iso 9001 et Iso 14001.

StraSbourg Hôtel ibis

Débutée en 2009, la rénovation des 97 chambres de l’hôtel Ibis de la place des Halles sera achevée fin novembre 2010. Avec un nouveau mobilier et des équipements ergonomiques, respectueux de l’environnement.

Le premier des six hôtels strasbourgeois à être rénové sur la thématique du coquelicot

1, rue Sébastopol03 90 22 46 46www.ibishotel.com

Ce nouveau guide à l’usage des visiteurs de l’Alsace – mais aussi des autochtones – recense le meilleur des talents de la ré-gion. Aux restaurants, hôtels, pâtisseries et autres magasins gourmands, s’ajoutent les prin-cipaux sites et monuments tou-ristiques également déclinés sur

une carte accompagnant le do-cument. Pratique et fonctionnel, le carnet de route des Étoiles se glisse dans la poche ou dans la boîte à gants de la voiture. Il est disponible gratuitement dans les 31 établissements membres de l’association Les Étoiles d’Alsace. Avec, souligne son président

actuel, Fernand Mischler, 22 ma-carons au guide Michelin et trois meilleurs ouvriers de France. outil de promotion de la région, il a été réalisé en partenariat avec la Région Alsace et les ADT Haut-Rhin/Bas-Rhin.

alSace tourisMe GastronoMiQue

le carnet de route des Étoiles

www.etoiles-alsace.com

un emplacement exceptionnel

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

ToURISME54

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Fil

l’environnement étiquetéAcheter un produit en toute connaissance de cause n’est pas toujours chose facile. Bien sûr, la composition du produit est désormais affichée, mais qu’en est-il de son impact environnemental ?

la loi Grenelle préconise d’af-ficher ce bilan,

pour mieux éclairer les consommateurs. Ce sera chose faite d’ici 2012, et non le 1er jan-vier 2011 comme pré-vu auparavant. « Nous travaillons pour mettre au point des outils com-muns, qui permettront une bonne lisibilité. Ce travail préparatoire est essentiel », explique Florence Huc, à l’Ade-me. Car, du côté des producteurs, cette nouvelle loi engendre un lourd travail de mise à plat. « En France, plu-sieurs critères vont être retenus pour chaque produit. Il faut donc établir des référentiels : le « coût » en CO2, ce qui est maintenant partagé partout, mais aussi d’autres mesures, comme l’impact sur l’eau, la biodiversité, etc. Nous sommes assez pionniers en France dans ce domaine, et très observés par les instances européen-nes », explique Florence Huc.

Sur le plan national, des ateliers sont organisés, mais au niveau régional, l’Ademe d’Alsace s’est associée à celles de Lorraine et de Bourgogne, et à la délé-gation Est de l’Afnor, pour tes-ter et amender les travaux des groupes techniques nationaux. « Nous avons choisi trois thèmes qui correspondent à nos activités locales : le textile, l’ameublement

et l’agroalimentaire ». En visio-conférence, ces professionnels discutent de l’avancement des travaux en cours, se tiennent au courant, et apportent leur pierre à l’édifice. « Puis nous proposerons une formation sur cet affichage, pour travailler sur la collecte des données que chaque entreprise devra faire, et selon le référentiel élaboré » ajoute Florence Huc.

Plus tard, il faudra former les consommateurs à cette lecture d’affichage. Ce sera la seconde étape, toute aussi importante.

Renseignements et inscriptions pour la formation affichage :Ademe Florence Huc03 88 15 46 46

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55DÉVELoPPEMEnT DURABLE

Page 58: Point Economique n° 285 - Octobre/novembre 2010

après six mois d’exercice, John Foissotte et Yann Schuler se montrent

confiants. « Le concept plaît. Nos clients apprécient le magasin, qu’ils trouvent spacieux et bien segmenté.

Ils éprouvent du plaisir à regarder, et à prendre leur temps. » Dans la par-tie labo à gauche, une plate-forme podométrique, « le Footscan ». Sur le tapis, le client effectue quelques foulées en chaussettes pendant

Courir bien équipé…et bien conseilléOuverte en avril 2010 à Strasbourg-Neudorf, la boutique Jog’R est spécialisée dans les chaussures, textiles et accessoires pour la course à pied, le trail et le triathlon. Une offre-produits adossée à un conseil de qualité.

portrait joHn Foissotte & Yann scHuler créateurs de Jog’r

que l’écran affiche les différentes zones de pression. « Nous sommes les seuls en France à proposer le sys-tème, l’analyse est rapide et permet de définir le type de foulée du client et de l’orienter vers une sélection de chaussures adaptées », expliquent les dirigeants de Jog’R. Une sé-lection qui prend également en compte la pratique du coureur, son gabarit, la morphologie de son pied. Dans la zone labo éga-lement, la réalisation de semelles thermoformées sur mesure.

À droite, un mur central avec un vaste rayon de chaussures pour la course, le trail, le triathlon, l’athlé-tisme et plusieurs secteurs bien délimités femmes et hommes pour les textiles et accessoires. Dans l’espace dédié au « trail » – la course nature qui semble porteuse d’un nouvel engoue-ment – des vêtements, des acces-soires adaptés à tous les temps et des produits techniques. Face à la caisse, un rayon librairie, du matériel électronique, des produits diététiques et éner-gétiques. Toujours en quête de nouveautés, John Foissotte et Yann Schuler proposent d’autres produits comme le bracelet qui influe sur les flux magnétiques et apporte de l’équilibre…

Les clients de Jog’R ? « Ce sont aussi bien des joggers loisir que des compétiteurs. C’est souvent le bouche-à-oreille qui les a amenés dans la boutique. De tous âges, mais beaucoup de 40-50 ans qui viennent chercher un produit de qualité et des conseils ».

des conseils pour tousAu-delà d’une offre-produits

continuellement étoffée, l’am-bition des deux associés est de développer des services liés à la course ou aux sports enchaî-nés. Pour exemple, le récent séminaire organisé avec Bob Tahri, vice-champion d’Europe en athlétisme. « Pendant deux jours, nos clients ont pu profiter

de ses conseils et vivre au rythme de ses entraînements. D’autres ateliers seront organisés avec des apports théoriques, en nutrition, étirements, blessures. Nous pro-posons également du coaching pour les aider à progresser en fonction d’objectifs ciblés, comme la préparation à un marathon ou la perte de poids. Avec des plans d’entraînement personnalisés, au mois ou à l’année. »

sur la même longueur…John Foissotte et Yann Schuler

se sont rencontrés via le triathlon. Yann, une expérience de douze ans dans le monde de l’industrie et le marketing-communication, avait envie depuis longtemps de se mettre à son compte. Avec John, il s’est très vite accordé sur le produit. Celui-ci avait managé une équipe de contrôleurs pen-

dant douze ans. Heureux ? Certes, mais prêts à se remettre en ques-tion. « Nous avons validé les premiè-

res étapes, mais nous n’avons pas de certitude, nous devons être suffisamment ouverts d’esprit pour nous adapter en permanence. Chaque jour est différent, les com-portements des consommateurs sont parfois inexplicables… » Idéalement situé à hauteur du Vaisseau dans le quartier en de-venir des Fronts du neudorf, le magasin Jog’R bénéficie d’un parking gratuit à proximité im-médiate.

Ouvert du mardi au samedi. 10h-12h30 14h-19h, samedi en continu.94, route du Rhin, 03 88 40 37 97www.jogR.fr

« Notre  projet  était  ficelé,  mais nous  n’étions  pas  au  clair  sur  tous les aspects, n’ayant jamais géré d’en-treprise.  On  nous  a  bien  orientés  et épaulés. Grâce aux conseils de la CCI, nous  avons  pu  obtenir  un  accompa-gnement et un prêt d’honneur ».

ce que leur a apporté la cci

le « Footscan » pour l’analyse de la foulée

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

CRÉATEURS5�

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portrait MaxiMe guHMann et MatHieu Flecksteiner créateurs d’eLum concept

Éclairages et équipements lumineux écoloCréé à Strasbourg en avril 2010, eLum concept distribue des équipements d’éclairages et des supports de communication innovants. Un mariage de qualité et d’économie d’énergie.

À l’origine de la création de la société, deux amis d’enfance, tous deux is-

sus de formations commerciales. Maxime Guhmann, l’initiateur du projet est titulaire d’un BTS en action commerciale et d’une li-cence professionnelle et Mathieu Flecksteiner d’un DUT techniques de commercialisation et d’un master commerce et vente. C’est à l’occasion de plusieurs voyages en Chine que Maxime a décou-vert les applications led et élec-troluminescences. En créant la représentation commerciale fran-çaise du groupe Luminous Media

(Hong-Kong), il s’est tout natu-rellement tourné vers Mathieu, alors responsable grand compte à Strasbourg pour un fabricant suédois d’éclairage. Ensemble, ils ont signé le contrat d’exclusivité de distribution en France avec la maison mère. Leur entreprise, eLum concept, commercialise deux produits. Le premier à des-tination des collectivités (mai-ries, écoles…) et des entreprises (en direct ou des négociants et fabricants) est un panneau de si-gnalisation à technologie led. La face avant, illuminée de manière homogène, assure une meilleure

visibilité – contrairement aux autres techniques, de plus loin et de tous les angles. Facile d’ins-tallation, le produit peut être développé sur-mesure, dans dif-férentes tailles. Ce type de pan-neau est utilisé pour sécuriser les abords des villes et des écoles, voire d’autres zones sensibles. Coût d’un triangle : entre 600 et 1 000 €. La force de l’entreprise : une distribution exclusive sur tout le territoire français. Au-delà, des contrats ont été signés au Luxembourg, au Benelux et en Suisse.

des supports de communications impactantsLe deuxième produit pro-

posé par Maxime Guhmann et Mathieu Flecksteiner, destiné à valoriser un objet, une marque ou un message, est la feuille élec-troluminescente – EL. Support souple et fin -1 mm d’épaisseur, elle offre un rendu visuel excep-tionnel. La technologie permet d’illuminer un visuel par zones et par séquences. on peut ainsi su-perposer jusqu’à 50 animations. Les feuilles sont déclinables sous tous formats : du pin’s lumineux

« Du  conseil,  une  orientation vers  les  acteurs  incontournables  de la  création,  notamment  pour  l’ob-tention du prêt… Un vrai service de proximité que nous avons apprécié. »

ce que leur a apporté la cci

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une meilleure visibilité

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aux affiches de façades d’im-meubles. Intérêt écologique, la feuille qui utilise 90 % de moins d’énergie que d’autres sources

lumineuses. Avec 2 mW par cm², elle produit 80 % de luminosité et 20 % de chaleur. Autres points forts : pas

d’émission de Co2, aucune radia-tion d’UV. Une nouvelle forme de publicité sur le lieu de vente qui peut être proposée en adhésive et adaptée aux stands pour des foires et salons. Durée de vie : 18 000 heures, les matériaux sont ensuite recyclables. Comment ça marche ? Les feuilles EL sont activées par un champ électri-que alternatif. Les électrons de la poudre de phosphore sont ainsi excités par le champ électrique. Si les panneaux sont fabriqués en Chine, la finition se fait en France. Différentes applications sont pos-sibles, en architecture, signaléti-que, événementielle, communi-cation, média. Les clients d’eLum concept sont les entreprises en direct – comme les fabricants de matériel sportif – ou des pres-cripteurs comme les agences de communication.

eLum concept propose un ac-compagnement complet pour tous types de projets, de l’étude à la création graphique, en passant par le conseil. Avec une réacti-vité qu’ils veulent sans équiva-lence. objectif 2011 des deux associés : trouver des locaux plus spacieux pour développer leur stock. Et en 2012, embaucher des salariés.

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Proposé par Corbeillo, ce site de vente en ligne de corbeilles de fruits et légumes s’appuie sur un réseau de par-tenaires primeurs et épiceries fines. Il couvre tout l’hexa-gone pour assu-rer la livraison des corbeilles en un temps record. I d é e c a d e a u originale – que l’on soit parti-culier ou profes-sionnel, la corbeille est proposée à partir d’un vaste choix de com-positions et de décors. En tout, 24 corbeilles de 3 à 8 kg, que l’on distinguera par un cœur pour les fruits, un trèfle pour les légumes, un carreau pour les exotiques et un pic pour les fruits et légumes de saison. Le prix : de 39 à 99 € Livraison incluse en 24h chrono

– voire dans la journée en fonc-tion des disponibilités. Garantie fraîcheur : les produits arrivent

goûteux et croquants. Pas de souci : les paiements

par carte bancaire sont entièrement sécu-risés, certifiés par la norme SSL. Il est également possible de régler via Paypal ou par téléphone.

L’entreprise, dont le siège social est à

Ribeauvillé, dispose de bureaux à Sélestat.

À l’origine du projet et à la tête de l’entreprise, Jean-

Pierre Egert, par ailleurs proprié-taire du Valet de cœur, restaurant de renom à Ribeauvillé. Contact : 0825 067 168 (du lundi au ven-dredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30).

le réflexe fruits et légumes

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corbeilles cadeaux

Signé Thierry Mulhaupt, cet ouvrage comprend 53 recettes de pâtisserie illustrées de ma-gnifiques photos réalisées par Stéphane Sprach. Des recettes gourmandes accessibles à tous, pour avoir été testées et prati-quées lors des cours que le chef pâtissier dispense depuis dix ans, à raison de deux séquences par mois. Dans ce livre rédigé pour transmettre son savoir, il a choisi un classement par thème : les bases, le petit-déjeuner, les tartes, le quatre-heures et ses goûters, les verrines et desserts à l’assiette, les après-desserts. Avec des conseils et astuces, de la pré-paration de la pâte à la tarte Tatin, en passant par la crème brûlée, jusqu’aux macarons et truffes… « Faire soi-même est valorisant »,

souligne Thierry Mulhaupt heu-reux de partager sa vision de la gourmandise et sa philosophie de « l’art du bien manger pour bien vivre ». Publié aux Éditions Place Stanislas, l’ouvrage est préfacé par deux figures de la gastro-nomie alsacienne et française, Pierre Hermé et Marc Haeberlin. En librairie, 29 €.

au grand bonheur des desserts

liVre de recettes

Héritier de quatre générations de boulangers pâtissiers alsa-ciens, Pierre Hermé a ouvert sa première boutique en région l’été dernier aux Galeries Lafayette de Strasbourg. Au rez-de-chaussée, des créations, des exclusivités et des surprises à l’image du temple de la mode, vivante et plurielle.34 rue du 22 novembre.

pierre Hermé aux Galeries lafayette

nouVeau À strasbourG

Ce sont aujourd’hui plus de 80 applications Petit Futé qui sont disponibles sur iPhone, auxquelles vient s’ajouter une toute nouvelle, dédiée exclusivement à l’Alsace. outil interactif bénéficiant de l’en-semble des technologies mises en place pour iPhone, cette version numérique vous permet de bé-

néficier du contenu intégral du guide papier à travers une arbores-cence claire, pratique et efficace. En attendant l’arrivée prochaine sur iPad. Téléchargement payant : 3,99 € l’unité. Lors de leurs mises en ligne, les nouvelles applications sont proposées en téléchargement gratuit sur le portail Apple Store.

l’alsace sur iphonepetit futÉ

le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

DÉCoUVERTES58

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10, rue de l’Outre - Strasbourg – Réservation 03 88 32 13 02www.au-crocodile.com – [email protected]

Menu Déjeuner“Trois quarts d’heure en saveurs”

35 €

Ouverture : du mardi au samedi de 12h00 à 13h30 et de 19h30 à 21h30.

loisirs

le 14 novembre à strasbourg23e bourse photo de strasbourgRencontre internationale des col-lectionneurs d’antiquités photo-graphiques et cinématographiques – amateurs, collectionneurs et pro-fessionnels. Conjointement, une exposition des meilleures œuvres des photographes du photo ciné club d’Alsace. Affilié à la Fédération Française de Photographie, ce club regroupe une soixantaine de mem-bres passionnés.Au Centre Culturel de neudorf, salle Marcel Marceau.

http://alsacephotoclub.net

du 19 novembre au 5 décembre à strasbourgcirque nikouline de moscouAvec « Davaï »*, le plus ancien cir-que en dur de Russie offrira à la ville les plus belles étoiles, toutes issues de grandes troupes et de festivals internationaux. Au programme, trapèze volant, barre russe, jon-glage, sauts à la corde lisse et bien sûr les clowns. Poétique, drôle et d’une virtuosité à couper le souffle. Au Jardin des Deux Rives. Tarifs : de 16 à 60 €, tarif découverte à 10 € le samedi 20 novembre. Réservations Fnac et points de vente habituels.

*expression russe qui signifie « allez, en avant »

www.cirquenikouline.blogspot.com

les boss invitent les profs

StraSbourg du 22 au 27 noVeMbre

p our cette 5e édition, le MEDEF Alsace, la CCI de Strasbourg

et du Bas-Rhin, la Chambre de Métiers et différen-tes fédérations sou-haitent mobiliser un maximum de dirigeants, gérants, directeurs de res-sources humaines, etc. Issus de tous types d’entreprises, grandes ou petites, ils seront les bienvenus pour atteindre l’objectif fixé : 500 déjeuners. Pour changer l’image de l’entreprise, donner

envie aux jeunes de travailler, de s’impliquer et d’entrepren-

dre. Dans 30 % des cas, les professeurs donnent une suite au déjeuner soit en invitant le « boss » à un second dé-jeuner, soit en lui demandant une in-tervention devant ses classes, ou alors le boss invite le prof

et ses élèves à venir dans son entreprise.

Inscriptions www.lesbossinvitentlesprofs.com

du 26 au 29 novembre à strasbourgst-art 2010Avec 100 galeries dont 40 % étran-gères, près de 20 pays représentés, St-art est devenu une foire résolu-ment internationale. Il figure parmi les leaders d’art contemporain grâce à la qualité des œuvres expo-sées, la sélection des galeries et la découverte de nombreux artistes.Au Parc expo du Wacken.

Plus d’infos : www.st-art.com

les 3 et 4 décembretéléthon 2010200 000 bénévoles, 53 000 associa-tions mobilisées, 20 000 animations, 10 000 communes impliquées.

www.telethon.fr

du 15 au 19 décembre au parc des expositions de strasbourggala du cadre noir de saumurPour ce mariage de l’art équestre et de la musique, les prouesses des écuyers et de leurs chevaux se-ront accompagnées par l’orchestre symphonique d’Europe de Brest Litovsk composé de 50 musiciens.

www.cadrenoir-strasbourg.com

le 13 novembre à strasbourgconcert au profit de l’association atgc*

organisé par la Commanderie d’Alsace de l’ordre International des Anysetier, ce concert se tien-dra à l’Église Saint-Thomas à 18h. Des œuvres de Dvorak, Rameau, Sibrelius, Verdi, Bachelet, Duteil, Bizet, Bovet, Purcell, Prin, Aubert, Clarke. Interprétations : Chœur

de l’Ill et Alta Musica. Entrée : 10 €. Point de retrait : Marie-Laure Boutique, 4 place de la Grande Boucherie à Strasbourg

* L’Alsace contre le cancer

Réservation : 03 88 62 22 22 ; 06 78 79 08 31 (Patrick Daguet)

les 2, 3, 4, 9, 10, 12 novembre à strasbourg« paillettes à la diable »Spectacle de et par Patricia Weller et Denis GermainTarif : 16 €. Durée : 1h20. Au 1er étage du restaurant La Victoire.

Réservation au 03 88 44 99 42 www.marlyse.org

du 26 novembre au 10 décembre7e édition du festival strasbourg-méditerranéeDes lectures, des chants, des mu-siques, des spectacles autour de la thématique des Exils. Mais aussi des débats et des rencontres.

Programme complet : www.strasbourg.mediterranee.org

salons rÉgionaux

les 5, 6 et 7 novembre à obernailes quatre saisons du commerce et de l’artisanatTrois journées dédiées à la promo-tion des savoir-faire des profes-sionnels de la région d’obernai, or-ganisées par l’association l’APERo. Avec 90 exposants sur 1 600 m², des expositions, des ateliers et ani-mations, dégustations, défilés de mode, soirée dansante le 6.

Contact : 03 88 95 09 13

Magazine de la ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

59TEMPS FoRTS

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Maison KammerzellPour vos événements professionnels,

10 salons s’offrent à vous et à vos hôtes,

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Le bon goût de la tradition

semaine de l’entrepreneur européen

StraSbourg-ortenau du 15 au 23 noVeMbre

p ortée par la Communauté urbaine de Strasbourg, ces rencontres sont organisées

pour insuffler l’esprit d’entreprise. Au programme, des conférences, des ateliers, des débats autour de la création-reprise d’entreprise. Avec un angle croisé franco-allemand.Strasbourg IOrtenau

RencontRes I AtelieRs I conféRences

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15-23 n o V2 0 1 0

semaine de

europeenl’entrepreneur

Agence de

développement

économique

du Bas-Rhin

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www.strasbourg.eu/see www.strasbourg.eu

les 5, 6 et 7 novembre au parc des expositions de strasbourgfesti festinAu menu, des démonstrations, un parcours sensoriel pour découvrir ou redécouvrir le vin, une exposi-tion sur l’art du verre et du cristal, etc. Les dernières nouveautés et tendances en matière d’arts de la table, de cadeaux, de décoration et de gastronomie. À l’approche des fêtes de fin d’année, une occasion de faire le plein d’astuces pour sur-prendre ses convives. nouveauté 2010, le vendredi 5 novembre Festi Festin accueillera la finale du chal-lenge culinaire inter-entreprises « Toqués d’Entreprises » organisé par Cuisine Aptitude. De 10h à 20h les vendredi et samedi, de 10h à 18h le dimanche. Au Pavillon K.

www.festi-festin.fr

les 13 et 14 novembre à savernegraines de fêtesorganisé à l’initiative d’une dizaine de commerçants de Saverne et de sa région, tous anciens exposants et (ou) membres du comité du salon du mariage, ce salon dédié à la fête est le premier du genre dans la région. Il a été voulu très ouvert sur la concrétisation de tous les moments de fête qui traversent une existence : de la naissance au départ à la retraite, en passant par le baptême, la confirmation ou la communion, le mariage, le pacs, les anniversaires, etc. Seront représen-tés les métiers de la bouche, l’ha-billement, la décoration, la coiffure, l’esthétique, les loisirs, les voyages, les professions notariales, etc. Sur l’esplanade de l’espace bar, des dé-monstrations culinaires, des défilés

de mode et des conférences.Au Château des Rohan, de 14h à 19h le samedi, de 10h à 19h le di-manche. Prix d’entrée : 3 €, 2 € pour les 12 à 18 ans.

Philippe Gauthier, 03 88 91 85 66 [email protected]

renContres

les 16 et 17 novembre au parc des expositions de strasbourgrendez-vous technologiquesAu salon Mobilis, seront organisés par Enterprise Europe network, avec la CRCI des rendez-vous tech-nologiques destinés aux entrepri-ses et laboratoires pour échanger en toute confidentialité sur les technologies qu’ils souhaitent ac-quérir ou développer. Ces techno-logies concernent les véhicules, mais aussi les systèmes, matériels ou procédés innovants, les TIC, l’environnement, la gestion de la mobilité, les systèmes de conduite intelligents, etc.

www.mobilisconference.com

le 17 novembre au parc des expositions de strasbourgforum alsace techAvec plus de 100 entreprises et 2 500 visiteurs chaque année, le forum de l’emploi s’est imposé comme le premier salon écoles-entreprises du Grand-Est. Il est coorganisé par les neuf grandes écoles d’ingénieurs et l’École de Management Strasbourg.

www.forum-alsacetech.org

les 24 et 25 novembre à strasbourgjournées régionales « santé et biotechnologie »2e symposium France-Québec. Des opportunités de partenariats scientifiques technologiques et commerciaux. A la Maison de la Région.

www.alsace-biovalley.com/ fr/comment-participer-99.html

les 26 et 27 novembre au palais des congrès de strasbourgforum franco-allemandLe salon des formations franco- allemandes d’excellence. En un seul lieu, des établissements d’ensei-gnement supérieur, des entreprises et des institutionnels de France, d’Allemagne, du Luxembourg, de Suisse et d’Autriche.Entrée gratuite.

www.DFF-FFA.org

le 25 novembre à l’École de Management strasbourgmanagement de l’innovationEnjeu déterminant pour les entreprises, l’innovation ne doit plus être due au hasard. Cette nouvelle rencontre proposée par les CCI d’Alsace axée sur « l’open innovation » accueillera les témoignages de trois entre-prises industrielles alsaciennes. Le tout illustré par une table ron-de axée sur les travaux d’écoute du client, de co-conception et de valorisation de son potentiel d’innovation.

Frédéric Papelard 03 88 76 42 07contAct

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le Point ÉCo • oCtobre-noVeMbre 2010 • n° 285

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