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Septembre 2011 MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN 292 www.strasbourg.cci.fr REMèDE ANTI-CRISE LES RéSEAUX

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Magazine économique d ela CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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Septembre 2011

m a g a z i n e de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

292n°

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remède anti-crise

Les réseaux

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Motorisation diesel ou hybride ?

Dans tous les cas, une Porsche.

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La réponse en Centre Porsche.

La gamme Panamera s’élargit avec l’arrivée des nouvelles motorisations diesel et hybride.

Elles réussissent à concilier sportivité et réduction des émissions de CO2.

Aucune contradiction dans cette démarche, juste l’illustration la plus aboutie du concept

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entreprise à La une

CuLture papier

Une noUvelle image dU papier

AlsAce Visant à réhabiliter l’image du papier trop souvent associée à la déforestation, l’association Culture Papier, née en janvier 2010, vient de se struc-turer en régions. La délégation régionale Alsace a été lancée en juin dernier par les représentations locales de deux de ses fondateurs, l’Union Nationale de l’Imprimerie et de la Communication (UNIC) et La Poste représentée par Anne-Marie Jean. L’objectif de Culture Papier est de sensibiliser l’opinion publique sur le rôle économique, social et culturel du papier et d’en promouvoir le développement responsable. En Alsace, une première opération de communica-

tion s’est tenue en juin dernier, avec la visite-découverte d’une partie de la filière (près de 3 900 emplois en Alsace). Après Clairefontaine à Etival (88), ce fut l’imprimerie Geiger à Illkirch qui ouvrit ses portes à un certain nombre d’acteurs locaux et à la presse.L’occasion de présenter son implica-tion en matière de développement durable, visible tout au long du proces-sus d’impression.

L’imprimerie GeiGer investit dans L’éCoLoGieLabellisée Imprim’Vert depuis 2007, cette entreprise de 25 personnes s’est engagée à gérer et trier les déchets – résidus d’encres, huiles machines, emballages et chiffons – en assurant leur élimination par des prestataires agréés. Le stockage des liquides dange-reux est également sécurisé pour éviter tout risque de pollution accidentelle.

Dans l’entreprise, c’est une réflexion continuelle qui est menée en matière d’éco-nomie d’énergie, de protection de l’environnement et de santé. Au cours de cette journée, preuve a été faite que le papier sous toutes

ses formes – du courrier au livre, en passant par l’imprimé et le magazine – constitue un support essen-tiel de transmission de la culture, de l’information, de l’apprentissage et de la conservation du patri-moine. Produit naturel, recyclable et biodégradable, il représente aussi une importante filière industrielle créatrice d’emplois – près de 3 900 en Alsace – figurant aujourd’hui parmi les plus exemplaires en matière de respect de l’environnement.

aveC un taux de reCyCLaGe moyen supérieur à 60 %, Le papier Constitue aujourd’hui La première industrie du reCyCLaGe en FranCe.

« stop aux idées reçues sur le papier et l’imprimé ». tel est le manifeste diffusé par l’association Culture papier, dont le but est de promouvoir leur développement responsable.

Culture papier • Claudine Florange 03 88 35 40 63 • [email protected] La Poste • Anne-Marie Jean • 03 88 52 33 20

jeunes ambassadeurs d’alsace : appel à parrains

Composée d’une centaine d’étudiants étrangers des grandes écoles à Strasbourg , l’association des Jeunes Ambas-sadeurs d’Alsace contribue au rayonnement international de Strasbourg et de l’Alsace. N’hé-sitez pas à vous faire connaître auprès de la CCI si vous souhai-tez parrainer les étudiants de la nouvelle promotion 2011-2012.

palmarès deloitte « technology Fast 50 »

Pour les entreprises technolo-giques françaises qui ont connu le plus fort taux de croissance de leur chiffre d’affaires ces cinq dernières années. Inscriptions jusqu’au 20 septembre.

nouveau : L’observatoire des produits du terroir

Paul Adam et Roland Marlot viennent de lancer l’Observatoire des produits du terroir. Il prend la forme d’un site internet : www.lopt.org et d’une lettre d’information tri-mestrielle adressée à 6 000 producteurs français du secteur agroalimentaire. Le but de cet Observatoire est triple : infor-mer les acteurs de la production locale des tendances et des opportunités de leur marché, faire partager les initiatives réussies de producteurs dans l’accès direct aux consom-mateurs (circuits courts), les accompagner dans la formation aux techniques de vente directe et vente à distance. Le projet est financé par Padam Group et se veut indépendant de toute influence syndicale, politique et institutionnelle.

Roland Marlot • 03 88 77 48 56 www.lopt.org

www.fast50france.com

Didier Kahn 03 88 75 25 54 [email protected]

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03 entreprises à La uneculture papier // Une nouvelle image du papier

06 trajeCtoires 06 Val-Vignes // L’hôtel pour les entreprises 08 Service Social conseil en Entreprises // Mettez de l’humain dans l’entreprise 10 ambition pour Strasbourg // Un lieu dédié à l’œnotourisme 11 création d’une chaire d’entreprise // La caisse d’Épargne mise sur l’EM Strasbourg 12 comed déménage 13 Heineken // Brasseur responsable

14 CCi en aCtions 14 ccI de Région alsace // L’organisation est en marche 15 La ccI à la rencontre des territoires

25 tourismeSalons et congrès : ayez le réflexe alsaeco

26 Formation 26 Ingénieur commercial : un profil rare et recherché 27 auchan // Manager de rayon : une expérience indispensable 28 coopération entre la ccI et l’orchestre Philharmonique de Strasbourg //

En avant la musique !

29 CommerCe 29 nP Info // L’informatique pour tous 30 Salon San Bao // Bien-être et zen attitude 31 DK Presse // Des services uniques à Wasselonne 33 acoarus // Des animations pour créer l’attraction

34 aéroportÉric Fuchsmann // optimiste pour Entzheim

36 industrie 36 Renforcer la filière mécanique en alsace 37 Le design du Rhin supérieur à l’œuvre

38 inFos europenormes européennes : en marche vers la simplification

44 territoiresQuelle place pour les entreprises dans Strasbourg, demain ?

47 hÔteLLerie-restaurationaux Senteurs du Marché // Du salon de thé à la restauration traditionnelle

48 juridique 48 Bien protéger son patrimoine pour se prémunir des difficultés 49 Droit franco-allemand // Usage d’une marque étrangère dans un but publicitaire :

attention aux restrictions !

50 export 50 technologies de l’information et de la communication // Un vivier de talents en alsace 52 club d’affaires franco-allemand du Rhin Supérieur / oberrhein // À la découverte du voisin

55 tiCInternet mobile, y penser dès maintenant

56 Créateurs 56 old Barn Motors // Roulez jeunesse 57 H.cube // La vie belle en conteneurs

58 déCouvertesPotiers d’alsace // Innover pour durer

60 Gastronomieau Bœuf // Passion et respect des produits

61 temps Forts 61 appel aux jeunes talents // Dans le cadre de St’art 2011 62 Les 17 et 18 septembre // Les journées du patrimoine

N°292 - Septembre 2011 - Le Point Économique est édité par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

Directeur général : Sonia Kleiss-Stark • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Anne Herriot, Elisa Colmenero, Éric Pilarczyk • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine Barusta • Comité éditorial : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Coryse Lecoq, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Martine Sahl, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Photographes : Benoît Linder, Henri Parent • Couverture : Nis&For • Impression : Est Imprimerie • Tirage : 44 000 exemplaires

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Les réseaux : remède anti-crise

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entre l’enclume et le marteau ?

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édito

Dans un contexte de crise financière et de conjoncture économique internationale qui s’annonce à

nouveau instable, nos perspectives de croissance semblent encore mises à mal. En tant que président de CCI, je vous invite à ne pas baisser les bras et à privi-légier vos objectifs. Vous le lirez dans ce dossier, préparé avant la mise en exergue par les médias de la crise de la zone euro, que se regrouper devient une véritable force pour suivre les mutations de notre environnement. L’organisation en réseau s’impose aujourd’hui comme un levier de changement et de succès. Travailler en réseau, c’est le moteur qui anime les CCI. Elles-mêmes forment un réseau de proximité au service des entre-prises et du développement économique des territoires, mettant à leur service expertises et savoir-faire. Je me suis personnellement engagé dans cette dyna-mique, au même titre que les membres de mon Bureau et les chefs d’entreprises élus. Avec les services de la CCI, nous conjuguons nos forces pour vous soutenir et faire face aux mutations économiques. Le premier rôle d’un président de CCI est de mobiliser les chefs d’entreprises autour d’actions cohérentes et efficaces. Son ambition ne peut être politique. Pour ce qui me concerne, mon parti est celui de l’ENTREPRISE, celui du développement économique et social. Il n’est ni de droite

ni de gauche, il est celui qui quotidienne-ment privilégie la réussite des entreprises et par la même le développement des emplois. Mon ambition est claire : vous rassembler vous, entrepreneurs, en toute neutralité, pour vous aider à améliorer vos performances et par là-même vos résultats.L’avenir est incertain, le contexte juridique et fiscal de plus en plus contraignant, il faut nous attendre à de nouvelles mesures destinées à rétablir l’équilibre des finances publiques. C’est en travaillant en synergie et en par-faite confiance, que nous serons plus performants. Mobilisons nous pour le développement des entreprises, sans elles… point de salut !En étant neutres et rassembleurs, nous pouvons partager les mêmes intérêts avec les collectivités locales et les services de l’Etat. Par un travail suivi et des actions décidées en toute transparence, nous contribuerons à créer la richesse indis-pensable à la réussite de notre pays. Alors ensemble, innovons et faisons progresser l’entreprise. Valorisons nos points-forts et optimisons nos savoir-faire, soyons les acteurs de notre compétitivité et des changements à venir !

Le premier rÔLe d’un président de CCi est de mobiLiser Les CheFs d’entreprises autour d’aCtions Cohérentes et eFFiCaCes.

Jean-Luc HeimburgerPrésident de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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rassembLer pour réussir

la carte dU réseaU

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vaL-viGnes

l’hôtel poUr les entreprises

sAInt-HIppolyte Au milieu des vignes, aux pieds du Haut-Koenigsbourg, l’hôtel-restaurant*** Val-Vignes offre un cadre exceptionnel à ses clients, dans un calme propice à la réflexion et aux échanges. Ce qui fut un relais de chasse des Ducs de Lorraine, transformé en abbaye béné-dictine avant d’être racheté par la congrégation des Marionnistes, a été transformé en complexe hôtelier en janvier 2009. Pour construire l’exten-sion, il a fallu creuser dans la roche, qui demeure apparente dans les étages inférieurs et au niveau du morceau de tour resté à l’extérieur. Sur quelque 5 500 m² vous trouverez 46 chambres tout confort, proposées à des tarifs allant de 85 à 125 €. Leur configuration varie selon la vue, sur les vignes et le Haut-Koenigsbourg ou sur le village. Par beau temps vous pouvez voir la Forêt Noire et les Alpes… Chaque chambre dispose d’une salle de bains avec douche à l’italienne. Petite particularité à l’étage, une chapelle conservée par la congréga-

tion. Ce qui différencie l’hôtel des autres établissements est son équipement dédié au tourisme d’affaires.

CLients d’aFFaires et touristesBeaucoup de réunions ou séminaires se tiennent à la journée – le forfait jour est de 45 € TTC incluant un repas avec boissons, deux pauses, le tout avec ou sans matériel. Sachez qu’un technicien est présent à demeure. Au total, ce sont 400 m² de salles de réunion modulables et priva-tisables, trois salles en enfilade pouvant accueillir de 100 à 350 personnes et quatre salles de sous-commissions d’une quinzaine de places. Toutes sont entièrement équipées en Wi-Fi, matériel de projection et visioconférence, sonorisation et tra-duction simultanée. Les clients en séminaires qui ont le plaisir de rester une ou deux journées, ont accès à un espace détente avec spa, salle de fitness

avec équipement de cardio-training, salle de jeux avec billard, baby-foot, jukebox. À droite de la réception, un bar avec un coin salon permet de se détendre, à gauche un long couloir où une frise chronologique rappelle l’his-toire du bâtiment mène au restaurant gastronomique, ambiance japonisante

et zen, qui propose une cuisine moderne et raf-finée. Capacité : 160 couverts. Pour l’instant la clientèle est régionale à 70 %, mais le directeur de l’établissement, Christian Gras, compte bien séduire des clientèles parisiennes et allemandes. Durant les mois d’été et pendant la période des marchés de Noël, il ouvre sa clientèle aux groupes, voire aux individuels.

pour des prestations à la journée ou en résidentiel – réunions de travail ou stages incentive –, pensez val-vignes. un hôtel, un restaurant

gastronomique, des salles de réunion modulables équipées de matériel high-tech et des espaces de détente et bien-être.

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L’hÔteL bénéFiCie d’un Cadre exCeptionneL

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La distillerie G.e. massenez médaillée d’or La distillerie G.E. Massenez a obtenu la médaille d’or pour son eau-de-vie « poire

Williams » aux sélections mondiales des spiritueux du Canada. « Il n’y a eu que trois médailles d’or pour les spiritueux français et une seule pour les eaux-de-vie de fruits. Nous sommes donc très heureux et particulièrement honorés de cette distinction », expliquent Bernard Baud et Manou Heitzmann Massenez, respectivement pré-sident et directrice commerciale, à leur retour de Vinexpo, le salon international du vin et des spiritueux à Bordeaux.

Distillerie G.E. Massenez • www.massenez.com

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éLeCtriCité de strasbourG

performance et éco-efficacité

strAsbourg Dans le contexte de l’adoption de la loi Nome qui réor-ganise le marché de l’électricité et favorise la concurrence, et du Grenelle 2 qui impose de nouvelles obligations aux fournisseurs d’énergie en lien avec le développement durable, le groupe ES confirme son engagement sur le terrain de l’éco-efficacité énergétique et des énergies renouvelables. L’opération de réhabilitation de son magasin historique en résidence hôte-lière, « Modern’Art » démarrée en 2011, illustre parfaitement l’approche globale menée par le groupe en matière de bâti vert, avec des objectifs de très haute performance énergétique. Autre projet en cours, la réhabi-litation d’un bâtiment de 4 500 m² de son patrimoine datant des années 50 (actuellement occupé en partie par Pôle Emploi). Avec des matériaux performants issus des filières de production d’isolants « verts ». En accompagnant ses clients dans leurs projets d’habitation, ES se veut un partenaire référent en matière de BBC.

des projets énerGétiques durabLesAu cœur des développements affichés par le groupe, les énergies durables, qu’il s’agisse de géothermie, de biomasse ou d’hydro-électricité. Pour exemple, ÉS s’est associée à la société Shema, filiale d’EDF spécialisée dans la mini-hydraulique, afin d’acquérir et rénover des centrales hydrauliques. De manière générale, le groupe étudie toutes les énergies renouvelables, méthanisation incluse. Actuellement, via sa filiale de services énergétiques Ecotral, ÉS investit dans une chaufferie bio-masse pour le compte de la fondation Sonnenhof à Bischwiller.Le groupe ÉS, c’est 1 150 salariés –  dont 44 jeunes en apprentissage  – 577,1  M€ de chiffre d’affaires en 2010, en progression de + 6,3 % par rapport à 2009.

Face à un marché devenu plus concurrentiel et à des enjeux énergétiques majeurs, le groupe és arbore une stratégie résolument « verte ».

« bien vieillir » ouvre à strasbourg C’est le premier centre de préven-

tion « Bien Vieillir » qui vient d’ouvrir en Alsace. Il en existe onze en France. Un lieu d’information, d’écoute et d’orientation destiné aux actifs et retraités âgés de 50 ans et plus sou-haitant faire le point sur leur santé et leur parcours pour bien vieillir. Fédéré par l’Agirc et l’Arrco et piloté par le groupe de protection sociale Réunica, le centre « Bien vieillir » propose une approche psychosociale – pas unique-ment médicale. Selon le bilan réalisé, les personnes seront orientées vers des ateliers thématiques comme la nutrition, la mémoire, l’équilibre, etc. accessibles à prix modique, fixé en fonction du revenu. Le but du Centre est de contribuer à augmenter l’espérance de vie en autonomie mais aussi d’éviter aux retraités de s’isoler, voire de se laisser aller à la déprime. Deux autres ouvertures sont prévues à Colmar et à Mulhouse.

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eckbolsHeIM Historiquement, les entreprises, notamment les plus importantes, disposaient d’un ser-vice social interne. Celui-ci a tendance à disparaître au profit d’intervenants externes. C’est en partie ce qui a poussé Carmen Kohl-Wahl et Cathy Knobloch à créer le cabinet Service Social Conseil en Entreprises. « Notre objectif est de répondre à la demande d’un certain nombre de sociétés qui souhaitent prendre en compte la dimen-sion humaine dans leurs structures. Nous travaillons autant dans des grandes entreprises que des PME locales, tous secteurs confondus : banques, assurances, opérateurs de téléphonie, métallurgie, pharmacie, etc. » L’équipe est composée de cinq assistants sociaux diplômés d’État qui interviennent aujourd’hui dans une vingtaine d’entre-prises alsaciennes auprès de plus de 11 000 salariés. Car le cœur de leur métier, ce sont bien eux.

à L’éCoute des saLariés« Le plus souvent, nous assurons des permanences et rencontrons individuellement les salariés, avec lesquels nous abordons des questions personnelles et profession-nelles. Les plus fréquentes touchent à la réglementation, à la reprise après un arrêt maladie, à des difficultés privées, etc. Nous sommes ouverts à tous les sujets, c’est important », affirme Carmen Kohl-Wahl. « Au-delà des entretiens, nous pouvons être amenés à accompagner les salariés en fonction des problèmes qui se posent. » Et

pas question pour elle et ses collaborateurs de divulguer quoi que ce soit de ces entretiens, sans l’accord du salarié. « Nous sommes tenus au secret professionnel en vertu de notre déontologie. » Les membres du Service Social Conseil en Entreprises sont présents dans chaque société une à plusieurs journées par mois ou par semaine en fonction des besoins et du cahier des charges défini par chacun de leurs clients.

en CoLLaboration aveC Le drh« Notre rôle complète celui du service des ressources humaines et de la médecine du travail. » Dans certains cas, « nous participons aux travaux de groupes pluridis-ciplinaires sur des sujets tels que la prévention des risques psycho-sociaux, le maintien dans l’emploi des personnes handicapées ou des seniors. » Carmen Kohl-Wahl estime que le monde du travail a évolué, que les situations peuvent paraître plus compliquées que par le passé, à cause notamment du manque de lisibilité dans les dispositifs existants. Cette veille sociale paraît d’autant plus importante, car il n’y a pas d’organisation du travail performante sans prise en compte de l’élément capital qui compose toute entreprise : les hommes.

agir au plus près des salariés des entreprises. telle est la mission de l’équipe du service social Conseil en entreprises.

Service Social Conseil en Entreprises 06 66 28 51 23 • [email protected] www.service-social-conseil-en-entreprises.fr

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Renault • www.renault.comIllkIrcH Trois modèles – Fluence ZE, Kangoo ZE, Twizy – ont été présentés dans les locaux et sur le parking de l’ISU, essayés par des clients potentiels, particuliers et entreprises. Ils seront commer-cialisés à l’automne 2011, alors que Zoé, petite compacte le sera en 2012. Tous ces véhicules sont voués à l’usage urbain ou interurbain en raison de leur faible autonomie – de 100 km pour la Twizy à 180 km pour la Fluence. Les batteries, en lithium-

ion, seront fournies à la location – de 79 € TTC par mois pour la Fluence par exemple. Il faudra compter entre six et huit heures pour une charge complète. Près de 400 points d’équipements sont prévus, dont certains financés par les pouvoirs publics, mais aussi par des acteurs privés, centres commerciaux et parkings. Les véhicules tout élec-triques sont commercialisés à des prix équivalents aux modèles essence ou gasoil. Avec l’avantage de

étape strasbourgeoise en juin dernier pour le tour d’europe de renault. en présentant sa gamme de véhicules zéro émission, le constructeur annonçait aussi ses ambitions : devenir le leader du 100 % électrique.

À savoir

Aides à l’achat des voitures propres : la Région Alsace double le bonus écologique de l’État (5 000 €) aux 500 premiers demandeurs.

le pari électriqUe de renaUltzéro bruit et zéro émission de Co2. Présent dans 118 pays, Renault fabrique et commercialise une large gamme de véhicules innovants, respectueux de l’environnement. En Alsace, ce sont près de 1 230 personnes qui sont employées.

www.region-alsace.eu/vehicule-electrique

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Charles Brand • [email protected]

ambition pour strasbourG

Un lieU dédié à l’ŒnotoUrisme

strAsbourg Le projet de créa-tion d’un espace œnotouristique et culturel a été proposé à la Mairie de Strasbourg par Charles Brand, vigne-ron de la Couronne d’or et Didier Bonnet, journaliste vinicole. Leur ambition : faire revivre une culture autour des Vins d’Alsace et offrir, tant aux Strasbourgeois qu’aux tou-ristes, un lieu d’animation culturelle, artistique, pédagogique ou, plus généralement tournée vers le secteur économique. Leur projet s’inscrit dans la suite logique des actions menées par les viticulteurs de la Couronne d’Or, dont Charles Brand fait par-tie. La localisation préconisée est le bâtiment de l’Ancienne Douane, vacant depuis de nombreuses années. Plus de 2 000 m² répartis sur trois niveaux permettraient de conjuguer les activités prévues : muséographie, animation, vente. La proximité des berges de l’Ill favoriserait les anima-tions. « Également évoqué, un grand événement touristique annuel destiné à retracer l’histoire et le dynamisme

européen de Strasbourg dans sa relation au patrimoine viti-vinicole. Une ani-mation de ce type se tient chaque année à Stuttgart, attirant près d’un million de visiteurs ». Pour porter ce projet, une structure associative œnotouris-tique et une confrérie sont en cours de montage, réunissant des professionnels du vin, de la gastronomie, de l’accueil touristique et de la communication. « La situation de l’Ancienne Douane est idéale, ancien lieu de passage du vin, aujourd’hui lieu de passage de millions de touristes », insiste Charles Brand. Reste… que deux autres projets sont sur les rangs, l’un également lié à l’œnotourisme imaginé autour d’une république du Weinland et l’autre un magasin d’agriculteurs. Charles Brand et ses amis vignerons sont déterminés à concrétiser le leur, que ce soit à l’An-cienne Douane ou ailleurs. Échéance prévue : 2013. Des rendez-vous sont programmés avec différents interlocu-teurs à la ville.

un Lieu où Le vin se déCLine sous toutes ses FaCettes

sotralentz s’investit dans la grande vitesse

Trois sociétés du groupe Sotralentz sont pré-sentes sur le chantier de la ligne à grande vitesse Est Européenne. Sotralentz Métal Industries, sous- traitant industriel spécialisé dans la fabrication de pièces de chaudronnerie, vient de terminer la production du bouclier du tunnelier qui percera le tunnel de Saverne. Sotralentz Construction va fournir les cages d’armature pour le ferraillage des voussoirs pour assurer le soutènement des galeries du tunnel. Et enfin, Sotralentz Habitat équipera le site d’Ernolsheim d’une station de micro-épuration qui permettra de traiter les eaux usées pendant toute la durée des travaux (trois ans prévus). Rappelons que 160 ouvriers travailleront en permanence sur le chantier et que la base de vie d’Ernolsheim accueil-lera une soixantaine de personnes réparties dans différents bureaux. Et de façon plus générale, le groupe Sotralentz a enregistré en 2010 une reprise globale de ses activités. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2011.

alsace active et la Caisse d’épargne lancent le microcrédit professionnel

Alsace Active et la Caisse d’Épargne d’Alsace ont signé en juin un accord visant à approfondir leur par-tenariat en lançant le microcrédit professionnel qui sera proposé par l’association Parcours Confiance. Le but est de permettre aux personnes accompagnées d’accéder à un microcrédit pour la création ou la reprise d’une entreprise, avec des conditions assou-plies par rapport aux règles bancaires en vigueur. L’objectif est de soutenir 50 projets par an. Pour ce faire, Parcours Confiance s’appuiera sur l’expertise conjointe d’Alsace Active et de la Caisse d’Épargne.

alexco œuvre pour les petites entreprises

Micro-entreprise fondée par Alex Muyal, déve-loppeur depuis une dizaine d’années, Alexco a pour ambition de « simplifier l’activité des auto-entrepre-neurs et des petites entreprises. » La société propose en effet des logiciels ainsi que des programmes prêts à l’emploi, tels que le logiciel « devis et factures ». Ce dernier « permet d’automatiser la rédaction de vos devis et factures et de gérer en toute simplicité le calendrier de vos paiements ». il est facile d’utilisa-tion et à un coût abordable pour toutes les bourses : 35 euros. Alexco peut par ailleurs concevoir des sites web et des programmes sur mesure et organiser des formations si nécessaire.

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strAsbourg « Cette convention constitue une accélération à notre collaboration avec l’EM Strasbourg », soulignait Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la Caisse d’Épargne Alsace. Déjà partenaire de l’école via l’accueil de stagiaires en Master Pro, la banque veut aujourd’hui aller plus loin en démontrant son implication au service de l’ensemble des acteurs économiques. En dotant l’école de 180 000 €

sur trois ans, la Caisse d’Épargne financera une chaire dédiée à la recherche sur le mutualisme des Caisses d’Épargne et ses différentes conséquences en termes de gouvernance, d’organisation et d’éthique. La thèse permettra de mieux définir non seulement les spécificités des banques mutua-listes, mais aussi leur implication et performance à l’échelle européenne. Astrid Boos, présidente du conseil d’orientation et de surveillance a insisté sur

la place de la chaire dans la responsabilité sociale de l’entreprise : « nous sommes différents des autres de par nos valeurs, nos spécificités d’ancrage local et d’engagement sociétal volontaire. Il sera

intéressant de redéfinir l’exis-tence objective de ces valeurs mutualistes, alors que nous avons les mêmes implications en matière de performance ». L’objectif de la chaire étant la promotion et le développe-

ment du système coopératif, largement majoritaire dans le domaine de la banque et de l’assurance. La Caisse d’Épargne, c’est 26 millions de clients sur le plan national. « Avec des établissements au cœur des régions et qui ont la région au cœur », observait Michel Sorbier en parlant du modèle de coopérative de la Caisse d’Épargne, innovant et vivant. Selon la directrice de l’EM Strasbourg, Isabelle Barth, ce travail universitaire devrait contribuer à faire évoluer l’ensemble du réseau. La convention a été signée entre la Caisse d’Épargne d’Alsace et la Fondation Université de Strasbourg. Les chaires déjà créées par l’EM Strasbourg sont le supply chain management, le développement durable, la vente et management commercial, IT et globalisation, le management de la diversité, le management de l’innovation (en partenariat avec la CCI de Mulhouse et l’UHA) et le manage-ment de la transmission d’entreprise.

astrid boos promeut Les vaLeurs mutuaListes de La banque

www.caisse-epargne.fr • www.em-strasbourg.eu

Création d’une Chaire d’entreprise

la caisse d’épargne mise sUr l’em strasboUrg

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Perspective aérienneLe maître d'oeuvre d'exécution :

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strAsbourg La société Comed a

été créée en 1982 par Alain Ananou qui occupe toujours la

fonction de gérant. Son créneau : la distri-bution et la fabrication de matériel médical à usage professionnel. La PME de neuf personnes est cer-tifiée ISO 9001 et EN 13485 (norme concernant les dispositifs médicaux). « Notre chiffre d’affaires dépassera les 3 M€ en 2011 », note la directrice,

Annabel Jaegel. « La

politique commer-ciale de notre entreprise

repose sur la satisfaction du client grâce à une livraison sous 24 heures de

plus de 600 produits, des livraisons complètes sans rupture facilitées par un stock important. »

une Livraison sous 24 hLa structure à taille humaine favorise une sou-plesse et une réactivité face aux exigences des clients, essentiellement des revendeurs (grossistes ou magasins). « Chaque année de nouveaux produits viennent étoffer la gamme ». Comed fabrique notamment depuis 20 ans des spéculums auriculaires à usage unique, produit pour lequel la PME est leader en Europe. « Ce produit nous permet de conquérir des marchés à l’étranger »,

affirme Annabel Jaegel. L’entreprise réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, notam-

ment en Europe (Allemagne, Espagne, Portugal, Belgique, Italie, etc.) et des clients « grand export » au Koweit, au Japon, en Côte d’Ivoire, au

Gabon, etc. « Nous par-ticipons chaque année au salon professionnel Médica à Düsseldorf, la référence mondiale dans le domaine médical. Les contacts sur ce salon nous offrent de réelles opportunités de déve-loppement », souligne Annabel Jaegel. Pour son 30e anniversaire, Comed va quitter la zone d’activi-tés d’Eckbolsheim. « Nous manquons de place sur le site actuel. C’est pourquoi nous allons construire un nouveau bâtiment constitué d’un entrepôt de 3 000 m² et de 400 m² de bureaux dans la zone du Parc des Forges à Strasbourg. L’opération s’élève à 2 M€, complètement autofinancée. Ce déména-gement donnera un nouvel élan à notre société », nous assure Annabel Jaegel.

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anniversaire 30 ans d’aménagements pour tertia

entzHeIM Spécialisée dans l’aménagement des espaces tertiaire, Tertia Solutions a été créée en 1980 par Jean-Luc Talmy et Jean-Pierre Lopez. D’abord basée au centre-vil le de Strasbourg, l’entreprise est implan-tée depuis 2008 sur l’Aéroparc d’Entzheim. El le conçoit , trans-forme et réaménage les espaces afin de favori-ser le développement stratégique et durable des organisations. Forte de 30 ans d’existence, Tertia Solutions emploie aujourd’hui une trentaine de personnes et réalise

un CA de 10,2 M€. Son dépôt, de 2 200m², se situe à Eckbolsheim.L’entreprise est concessionnaire Steelcase depuis 30 ans, et revendeur exclusif des murs mobiles Nüsing en France depuis 2007. Pour un aperçu de ses prestations rendez-vous dans son nouveau Showroom avec notamment un espace dédié à la marque Kartell. Le slogan de Tertia Solutions : « réussir vos espaces de travail. »

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Heineken Entreprise • 03 88 19 57 55 • www.heinekenfrance.fr

scHIltIgHeIM Engagée depuis 2008 dans une politique volontariste en faveur du développement durable, Heineken France se fixe comme priorité de réduire ses émissions de Co2 et de préserver les ressources naturelles. En recherche constante de nouvelles solutions pour diminuer ses consom-mations d’eau et d’énergie et revaloriser ses déchets, Heineken visait à consommer moins de sept litres d’eau pour un litre de bière fabriquée. Entre 1990 et 2010, le groupe a réduit de 62 % sa consommation d’eau et il lui faut aujourd’hui 4,7 litres d’eau pour brasser un litre de bière. La consommation d’énergie thermique de la brasserie a, quant à elle, diminué de 12 % pendant la même période. Près de 100 % des déchets en brasseries sont revalorisés ou recyclés. Filiale à 100 % du groupe, Heineken Entreprise compte trois brasseries en France, dont celle de Schiltigheim, certifiée ISO 14001 depuis 2000, qui emploie 220 collaborateurs. Capacité de production et objectif affichés d’ici 2013 : 1,8 million d’hectolitres. Heineken commercialise quatre marques à forte notoriété : Heineken, Desperados, Pelforth, Affligem, auxquelles il faut ajouter Fischer et 33 export. Illustrant la démarche environnementale du groupe, le par-cours photographique au cœur de la brasserie et l’exposition* réalisée dans l’espace découverte montrent comment les collaborateurs s’impliquent pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement. C’est aussi un regard décalé du photographe Rizak Bradaïa sur l’ensemble du process qui est arrivé à en sublimer les étapes. En valorisant l’eau, l’orge, l’énergie, le transport, les emballages, les déchets.* Jusqu’au 30 septembre à la Brasserie de l’Espérance, 4 rue Saint-Charles à Schiltigheim. Visites sur rendez-vous.

près de 100 % des déChets en brasserie sont revaLorisés ou reCyCLés

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brasseUr responsableéconomie d’eau et d’énergie, réduction et revalorisation des déchets, heineken affiche un programme à la hauteur de ses enjeux environnementaux.

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CCi en aCtions

CCi de réGion aLsaCe

l’organisation est en marche

Aux commandes du budget et de la stratégie qui sera déclinée par les CCI territoriales, la CCI de Région Alsace dispose d’un pouvoir étendu.« Il a fallu près de six mois de travaux pour valider à l’unanimité l’ensemble des délibérations portant sur notre stratégie et sur les secteurs à régio-naliser… », a souligné le président Jean-Louis Hoerlé. Le fruit d’un tra-vail important entre les Présidents et membres des Bureaux des CCI de Colmar, Mulhouse et Strasbourg. Plusieurs ateliers se sont tenus autour de différentes thématiques et quelque 140 élus assidus. Fil conducteur : l’innovation dans des thématiques porteuses d’avenir pour les entreprises et les territoires. Précurseurs, les CCI alsaciennes avaient déjà mutualisé cer-taines de leurs actions, et ce bien avant la mise en place de la réforme des politiques publiques (RGPP). À l’export, à la recherche – innovation

et au développement durable se sont ajoutés l’appui aux entreprises indus-trielles, la formation et l’orientation, l’information-intelligence économique et l’économie numérique. Un nouvel axe de travail lié au transfrontalier a été déterminé. S’appuyant sur ces thématiques, l’objectif de la CCI de Région Alsace est d’accompagner les entreprises et les soutenir dans la

durée. Avec pour enjeu majeur le renforcement de son rôle en tant que représentant du monde économique.

eFFiCaCité et éConomieDans le cadre de la réorganisation, plusieurs direc-teurs régionaux ont été nommés pour superviser les fonctions support que sont les finances, les systèmes d’information, les ressources humaines et les affaires juridiques. Par ailleurs, huit direc-teurs régionaux dont les attributions sont liées aux

thématiques arrêtées seront nommés à l’automne. Tous seront rattachés à Philippe Colson, directeur général de la CCI de Région Alsace. Être plus effi-caces à moindre frais implique aussi une baisse des ressources fiscales de 15 % d’ici 2013. Aucun plan social n’est annoncé mais des départs à la retraite ne seront pas tous remplacés et les postes en dou-blon seront progressivement supprimés. La CCI de Région Alsace représentera 600 personnes, un budget hors concessions de 50 M€.

proximité terrainLes chambres territoriales, dans le cadre de leur mission de proximité, gardent leurs com-pétences en matière de création d’entreprise et de formalités, d’appui au commerce et au tourisme, d’aménagement du territoire.

Le siège de la CCI de Région Alsace est à Strasbourg, dans le bâtiment de la place Gutenberg.

C’est en quelque sorte un acte de naissance qui a été présenté à la presse le 7 juillet dernier, formalisant la stratégie adoptée à l’unanimité par les 50 élus de la CCi de région alsace.

La répartition des CompétenCes entre Les CCi est déFinie depuis Fin juin

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la cci à la rencontre des territoires

Aller à la rencontre des entreprises, implanter des équipes d’élus sur les territoires pour les aider à se développer… Le souhait de proximité de Jean-Luc Heimburger s’est formalisé par une première visite d’entreprises du territoire de Haguenau-Bischwiller. Accompagné par Georges Lingenheld et une ving-taine d’élus, le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a rappelé le rôle-relais que pouvait jouer

la CCI – trait d’union entre l’administration, l’État et l’entreprise. Durant une journée, visites et échanges ont permis de prendre le pouls de l’activité économique du secteur de l’Alsace du Nord. Ce fut la première visite de proximité de la CCI qui organisera un déplacement dans chacun des territoires.

emfi, seW usocome, naturembal, norcan et stapem : cinq entreprises industrielles au premier menu des visites organisées par la CCi de strasbourg et du bas-rhin.

seW usoCome

systèmes d’entraînement poUr des applications mUltiples

Installée à Haguenau en 1960, SEW Usocome dont le siège se situe à Bruchsal en Allemagne, est devenu un spécialiste des technologies d’entraînement : moteurs électriques, réducteurs, variateurs de puissance… Pour des domaines d’application liés à l’automobile, à l’industrie agro-alimentaire, à la logistique. Après avoir subi la crise de plein fouet, l’exercice 2010/2011 de SEW Usocome a enregistré un rebond qui lui per-met de retrouver son niveau d’activité d’avant 2008. Point fort de l’entreprise : les hommes et les femmes, largement impliqués dans son fonctionnement via le programme « Perfambiance ». Les fondamentaux reposent sur une bonne ambiance de travail basée sur la sécurité, la précision, le progrès et conduisent à la

performance. Pour Michel Munzenhuter, directeur général, il s’agit de maintenir le challenge des délais les plus courts du marché. « L’usine de Haguenau se doit d’être la plus productive, car le marché se situe dans les pays émergents ou en Asie ». Haguenau emploie 1 400 personnes – s’y ajoutent près de 500 personnes à Forbach, participant à un chiffre d’affaires de 323 M€. L’entreprise fabrique quelque 4 500 moteurs finis par jour et près de 2 500 réducteurs. Déployé à l’échelle mondiale, le groupe emploie plus de 13 000 personnes pour un CA de 2 Md€.

SEW Usocome 50, route de soufflenheim à Haguenau • 03 88 73 67 00

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CCi en aCtions

Créée en 1987 par Paul Hannès, ancien pré-sident de Schaeffler France, la société Norcan est aujourd’hui codirigée par ses enfants Marie-José Lambla et Jean-Victor Hannès. Son activité est

de concevoir, produire et commercialiser des systèmes modulaires à base de profilés en alu-minium qui fonctionnent comme un « mécano industriel ». Ils sont destinés à toutes sortes d’uti-lisations et tous secteurs d’activité industrielle : conçus sur mesure en fonction des besoins expri-més par les clients, les produits sont livrés en kit ou montés. La gamme de profilés et d’accessoires trouve une utilisation dans des applications telles que : postes de travail, de montage et de contrôle (tables de laboratoires, meubles d’ateliers, cloi-sons mobiles), fixation et guidage de robots, carters de protection de machines, meubles pour l’équipement informatique ou convoyeurs pour

l’acheminement des composants. Les achats de profilés se font auprès de fileurs européens. À l’international, la société dispose d’une filiale de commercialisation en Allemagne et en Espagne. Elle travaille pour le reste de l’Europe avec des distributeurs. Après avoir surmonté la crise de 2009, Norcan renoue avec la croissance et l’inno-vation. Son chiffre d’affaires 2010 est de 13 M€. L’effectif est de 70 personnes. Marie-José Lambla choisit ses collaborateurs avec soin, car les hommes, dit-elle, font l’entreprise à leur image.

emFi

colles strUctUrales et mastics polyUréthane

Fondée en 1957 par Émile Mendler et ses fils, cette PME qui comptait une trentaine de personnes en 1981 est devenue l’un des leaders mondiaux dans la création d’adhésifs et de mastics à base de polyuréthane. 400 personnes, réparties sur deux usines à Haguenau et Niedermodern contribuent à un chiffre d’affaires de 100 M€, dont 80 % sont réalisés à l’export. Emfi a été rachetée par le groupe 3M, l’un de ses fournisseurs, en 2008. Emfi est aujourd’hui présente dans 70 pays, par l’intermé-diaire notamment de 13 filiales. Le fabricant fait

appel à des compétences techniques pointues, bilingues, voire trilingues. Victime d’un incendie en 2000, l’entreprise a rencontré de nombreuses difficultés pour faire redémarrer la production. À présent, face à des contraintes environnementales de plus en plus astreignantes, Jean-Luc Mendler se trouve limité dans son développement. Alors que leur dernière innovation nécessite un nouveau lieu de stockage adapté.

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norCan

systèmes de constrUctions modUlaires en profilés alU

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Stapem Offshore 1, rue saint-exupéry à Haguenau • 03 88 07 15 90

stapem oFFshore

travaUx pétroliers et maritimes

Depuis sa création par Jean-Pierre Gerber en 1989, cette société familiale s’est spécialisée dans l’exploitation et la maintenance de sites pétroliers offshore, notamment en Angola et au Congo. Elle travaille en sous-traitance pour les grands majors pétroliers européens, américains et ango-lais. À Haguenau, siège social et administratif de l’entreprise, une quinzaine d’agents administratifs entourent le Président du Directoire, Jean-Pierre Gerber, qui s’appuie sur ses deux fils, Alain et Jean-Marc, en fréquents déplacements sur les sites opérationnels, en charge du développement

commercial de l’entreprise. Les services proposés aux opérateurs pétroliers sont des services à forte valeur ajoutée technique, basée notamment sur une expertise dans la conduite de terminaux pétroliers offshore. Des activités d’engineering, de maintenance spécialisée et de travaux sous-marins viennent compléter le panel de services proposés par l’entreprise. Les dirigeants ont su établir un tissu relationnel important tant avec les opérateurs pétroliers qu’avec des décideurs angolais et congolais. Les objectifs de développe-ment de l’entreprise se situent dans les Émirats Arabes Unis, au Kazakhstan, au Nigéria et au Brésil. Début 2011, 415 employés –  dont près de 150 expatriés  – constituaient les effectifs du groupe Stapem Offshore. CA prévisionnel pour 2011 : 70 M$.

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naturembaL

emballages et conditionnements en papier

Créée en 1991 par Théodore Baumuller, cette société familiale s’est forgée une solide expérience dans le domaine de la fabrication de machines d’emballage en papier. Après plu-sieurs développements, notamment à l’étranger, l’entreprise s’est recentrée à Schweighouse-sur-Moder et a scindé ses deux entités, Naturembal pour les machines (1,5 M€ de CA) et Naturalvi pour les emballages en carton et de calage pour fruits et légumes (2 M€ de CA). Pour mieux se

conformer aux évolutions législatives et envi-ronnementales, Théodore Baumuller a intégré la fonction de recherche développement dans sa politique industrielle. Les produits Naturalvi sont entièrement fabriqués en matériaux renouvelables et biodégradables. Une réponse à la demande du marché, et notamment à une clientèle située en Belgique. Bien qu’ayant pris sa retraite en 2009, le PDG continue de superviser ses entreprises et de réfléchir à de nouveaux produits, comme le support et les godets destinés à la confection d’escargots par les restaurateurs, voire les particuliers –  les équipes de la CCI ont suggéré au chef d’entre-prise de créer un moule transférable. Avec la CCI, l’entreprise participe régulièrement à des salons professionnels, en France mais aussi à l’étranger. Théodore Baumuller, ses dirigeants sont également d’ardents défenseurs du bilin-guisme et de la formation. « L’avenir de nos jeunes en dépend ».

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jean-Louis hoerlé, chevalier de l’ordre du mérite de la république fédérale d’allemagne

Le 8 juillet dernier, Peter Seidel, consul général d’Allemagne en poste à Strasbourg, a remis les insignes de la croix de chevalier de l’ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne (Bundesverdienstkreuz am Bande) à Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de la Région Alsace. La cérémonie, à laquelle assis-taient de nombreuses personnalités du monde économique alsacien, s’est tenue dans les salons de l’hôtel consulaire à Strasbourg. « Je suis très honoré que mon implication dans la coopéra-tion franco- allemande soit reconnue. Cette décoration marque pour moi un long parcours franco- allemand qui a débuté à l’âge de 18 ans par l’accueil d’une délégation de jeunes de Brême avec la complicité de mon ami Hans Wirtz », a déclaré Jean-Louis Hoerlé. Le président de la CCI de Région Alsace a tenu par ailleurs à remercier les deux consuls d’Allemagne qui se sont succé-dés à Strasbourg, notamment Bruno Brommer, avec qui il a « noué de forts liens d’amitié et qui ne sont pas étrangers au fait que l’Allemagne m’accorde cette distinction. Je tiens aussi à remercier André Bord, président de la Fondation Entente Franco-Allemande. »

haguenau encore trop enclavé Au cœur des problèmes soulignés par les entreprises du secteur de Haguenau, l’accessibilité de la zone

d’activités. Celle-ci est jugée trop enclavée, que ce soit par la route ou au niveau aéroportuaire. Autre préoccupation, le recrutement. Un manque de personnels qualifiés a été soulevé par plusieurs chefs d’en-treprises. Si certains ont les moyens de recourir à l’alternance – qui leur permet de porter des personnels embauchés au bas de l’échelle à des fonctions d’ingénieur – ce n’est pas le cas pour tous. Fut incriminé le manque de temps, notamment pour former des tuteurs. Sachant que des métiers parfois pointus néces-sitent un complément de formation interne qui se déploie sur une durée relativement longue. Plusieurs chefs d’entreprises ont évoqué des difficultés administratives – lesquelles ont suscité une proposition de lobbying de la CCI qui, avec l’Adira, veut sauvegarder l’emploi, « la valeur ajoutée des entreprises et la richesse du territoire ».

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dossier

Au Moyen-Âge déjà, les réseaux économiques existaient. À cette époque, ils désignaient le fait que

des entrepreneurs soient à la tête d’un ensemble disséminé de fabriques d’arti-sans. La chaîne de ces ateliers formait une communauté productive : un réseau. Pendant plusieurs siècles, et ce, jusqu’à l’avènement de la révolution industrielle, ce modèle caractérisera les transactions commerciales en Europe. Aujourd’hui, le réseau connaît un regain d’intérêt en ges-tion sous l’influence de trois phénomènes concomitants : la mondialisation des échanges qui incite les firmes à coopérer avec des partenaires, les nouvelles tech-nologies de l’information qui permettent aux partenaires de coordonner à distance le partage des activités, la décentrali-

sation des décisions qui résulte de la disparition des frontières traditionnelles de l’entreprise.

des stratéGies pour GaGner de nouveaux CLientsDans ce contexte, le réseau est un mode d’organisation idéale pour faciliter la circulation des échanges car il permet de créer un lien entre différents centres de décision, marchés et territoires. Ainsi, le chef d’entreprise doit plus que jamais prendre au sérieux tout type de réseaux que ceux-ci se situent au niveau des institutions, des banques, des Etats, des consommateurs, des clients ou des actionnaires…. Il s’agit de ne pas perdre de vue les opportunités de business que pourrait lui apporter chacun d’eux.

Les réseaux sont devenus inContour-nabLes pour Les aFFaires

cogito expo’11 : partager, collaborer, l’information aU cŒUr de votre développement Le 18 octobre 2011 au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg – de 8h à 18h

Pour cette deuxième édition, Cogito Expo va réunir à Strasbourg, tout ce que le Grand Est comprend de professionnels en intelligence économique, autrement dit ceux qui traitent de veille, de sécurité ou de lobbying. Cette année, un focus sera fait sur l’entreprise à l’ère du travail collaboratif. Cette manifestation est organisée par les CCI d’Alsace dans le cadre du programme régional d’intelligence économique Cogito, en partenariat avec la DIRECCTE et la Région Alsace. Elle programme le matin une conférence plénière et l’après-midi des ateliers pratiques déclinant des témoignages, des présentations de points théoriques ou des nouvelles tendances. En paral-lèle, une trentaine d’exposants présenteront leur savoir-faire : prestataires de services, conseils, éditeurs de logiciels ou de bases de données, l’université, etc. Un espace business sera installé afin de favoriser les rencontres d’affaires. Entrée libre, inscription préalable.

Agenda

Emmanuelle Haaser • 03 89 20 20 64 • www.cogito-expo.com

dans une économie ouverte et de plus en plus concurrentielle, les entreprises et les professionnels ont un intérêt certain à travailler en réseau pour gagner en compétitivité ; la mise en œuvre de projets collectifs représente un considérable accélérateur de développement.

les réseaUx : remède anti-crise

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dossier

Encore faut-il savoir adopter les bonnes stratégies comme instaurer le bouche à oreille y compris dans son propre réseau relationnel, concrétiser les contacts noués sur les réseaux sociaux, et savoir ne jamais quitter une mission sans un nouveau contact qui permettra peut-être de décrocher un prochain marché, une pratique courante qui devrait être à adopter franchement à la fin d’une vente, d’un travail etc.

Les CCi, un réseau eFFiCaCe pour maiLLer Les entreprisesSi chaque type de réseau a ses propres spécifici-tés, il existe un socle commun de fondamentaux propices à leur création et à leur développe-ment : un intérêt commun, un engagement formel des entreprises, un animateur dédié à l’accompagnement d’un groupe, des échanges ponctués par des rencontres, un plan d’action défini par les membres, une durée minimale et un périmètre géographique… Chaque maillon a son rôle à jouer. C’est leur combinaison qui constitue la spécificité du réseau. Pour qu’il se développe, celui-ci doit toutefois s’inscrire dans une démarche d’ouverture et de partenariat. Sans quoi il existe un vrai risque d’immobi-lisme, voire de disparition du groupe. Il est en effet indispensable d’engager une dynamique inter-réseaux. Les CCI peuvent efficacement y contribuer, fortes de leur implantation locale, régionale et nationale. Une enquête menée par l’ACFCI en juillet 2010 conclut que les CCI sont déjà impliquées dans près de 2 000 réseaux d’entreprises, tant sur le plan de la gouvernance que de l’animation ; cela représente plus de 200 000 entreprises en France, et quelque 1 685 dans le Bas-Rhin.

« 100 % Made in Alsace est un regroupement de 17 entreprises agroalimentaires alsaciennes qui œuvrent depuis juin 2010 pour communiquer leur savoir-faire et devenir plus visibles. Nous avons organisé six opérations en 2010 – et déjà 15 depuis janvier – dans la grande distribution où nous avons mis nos produits en avant dans l’allée centrale. Un jeu concours permet de gagner des paniers gar-nis. C’est l’occasion de présenter les entreprises, d’expliquer aux consommateurs l’importance de consommer local. Ensemble, non seulement il est plus facile de contacter la grande distribution – chacun exploite ses contacts privilégiés – mais il est plus aisé de changer une image. Quant au busi-ness : quand on a des valeurs et des convictions, ça vient tout seul ! »

chasser en meUte soUs la marqUe « 100 % made in alsace »

JAcques sérIllonDg Des souRces De soultZMAtt, MeMbRe lA MARque « 100 % MADe in AlsAce »

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l’Union fait la force

« Relation croisée dans un cadre privé ou professionnel, clubs services comme le Rotary ou le Cercle de l’Ill, clubs de dirigeants, réseaux profession-nels, partenariats inter entreprises, etc. S’il veut créer, innover, se développer, l’entrepreneur ne peut rester seul. Il a besoin de confronter ses idées, par-tager ses expériences, identifier de nouvelles opportunités et se mobiliser sur des projets communs. D’autre part, dans une économie ouverte et de plus en plus concurrentielle, le travail en réseau permet aux entreprises, surtout aux PME, de relever des défis qu’elles auraient autrement du mal à résoudre seules. Comment s’y prendre et être sûr de frapper à la bonne porte ? Le succès passe par savoir ce qu’on attend du réseau. Veut-on se développer en tant que dirigeant, partager les bonnes pratiques et profiter de l’expérience des autres ? Espère-t-on plutôt augmenter son chiffre d’affaires en rencontrant

des partenaires et des clients poten-tiels ? Ou bien vise-t-on au contraire une réduction de coûts en voulant regrouper des achats ? Chaque objectif a sa stratégie et chacun son réseau. Dans le premier cas rejoignez-en un qui existe déjà. Dans les deux autres, consultez l’annuaire des réseaux sur www.alsaeco.com rubrique institutions pour identifier celui qui répondrait à vos attentes ou créez-en un. Surtout ne vous précipitez pas, prenez votre temps, observez avant de signer votre adhésion. Sachez que pour entretenir efficacement votre réseau, il vous faudra investir du temps, participer aux réunions. La confiance entre les membres est ce qui constitue le ciment du réseau. Donnez si vous vous voulez recevoir et surtout laissez votre mauvaise humeur aux placards. C’est la plaie des réseaux ! »

le point De vue De lA cci genevIève sIAt-gAnIèreResponsAble ie & RéseAux D’entRepRises

à Chaque objeCtiF son réseau

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La réussite des autres : un investissement réussi

l’implication des cci françaises dans les réseaUx

« Il nous arrive souvent de recommander un restaurant, une belle expo… Mais il est plus difficile de nous engager dès lors qu’il s’agit de personnes. La démarche n’est pas forcément naturelle. Pourtant le bouche à oreille est un fac-teur de développement important. BNI (Business Network International) l’a professionnalisé depuis 1985 dans 58 pays du monde. Ce réseau d’affaires professionnel fonctionne sur la base de la recommandation mutuelle. Chaque membre du groupe devient ainsi le commercial de l’autre, et ce, en toutes occasions. Pour y parvenir, BNI enseigne une méthode qui permet d’apprendre à se présenter en une minute. Tout le travail des réunions hebdomadaires consiste à exceller dans l’exercice. Plus on se connaît, plus on est à même de promouvoir les services proposés par autrui. Pour éviter la concurrence et les conflits d’intérêt, chaque groupe BNI réunit un seul représentant par pro-fession. L’impact de notre réseau sur l’activité est réel. 68 % des recommandations se transforment en proposition commerciale et 38 % en vente. Résultat : le chiffre d’affaires est augmenté ! »

vincent ehling • 03 88 40 99 60 • [email protected]

2 000Le nombre de réseaux représentés

200 000entreprises concernées en France

1 685entreprises concernées dans le Bas-Rhin

www.stRAsbouRg.cci.fR 21

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dossier

ensemble, ils transportent l’alsace ailleUrs

des réseaUx poUr diffUser l’innovation

« Nous sommes soixante-dix commerçants et artisans du pays Bruche, Mossig, Piémont à installer, dans le cadre de la fédération, des marchés alsaciens à l’extérieur de l’Alsace. Nous allons à Saint-Cyr-sur-Mer, à la Seyne-sur-Mer, en Bretagne et en octobre prochain à Paris. Le marché qui a le plus de succès reste celui de la Seyne-sur-Mer à côté de Toulon. La mairie

nous a contactés il y a quatre ans pour faire venir un marché de Noël alsacien vers le 11 novembre. Nous sommes une ving-taine d’exposants des métiers de la bouche et des viticulteurs à partir en car avec un groupe folklorique, des hôteliers et l’office de tourisme d’Ober-nai et Schirmeck . La marchandise est transportée dans un 38 tonnes et un 19 tonnes frigorifiques. No t r e f é d é ra t i o n réserve aussi l’héber-gement, fait une soirée

à thème… C’est une grosse organisation mais quelle rentabilité ! Le secret de notre réussite réside dans l’exportation fédérée d’un label régional et d’un commerce de qualité. Tout ce que nous proposons est fabriqué ou transformé artisanalement. »

« La politique industrielle de la France adepte de tradition repose sur une approche très libé-rale, beaucoup plus que l’Allemagne ou le Japon. Depuis six ans, l’État change avec la mise en place de clusters, l’organisation et l’aide à la mise en réseaux des entreprises. Nous avons jusque-là pêché par excès de « naïveté » en pensant que l’innovation était le fait du chef d’entreprise. Or, nous constatons que les économies organisées pour accompagner et inciter les entreprises aux transferts de technologies et favoriser la com-munication des résultats de la recherche, ces économies gagnent en compétitivité ! La France infléchit en ce sens par le biais des pôles de compétences, des grappes : celle de l’Association

Régionale des Industries Alimentaires (ARIA)par exemple. La Direccte finance son innovation dans le domaine de la nutrition et de l’amélio-ration de la qualité santé des produits. Nous mettons aussi en place des comités stratégiques de filières régionales. Dans le secteur automobile, cette logique doit favoriser le travail conjoint et le dialogue entre les fabricants et les sous-traitants. Elle permettra d’identifier les sous-traitants qui portent les produits de demain. Il s’agit pour l’État de mettre en place un magister d’influence et de faciliter le travail en réseau. »

03 88 49 39 76

03 68 85 83 84 • [email protected]

Francis Schillio • coordinateur de l’inter-club • 06 85 20 99 35

www.ambassadeurs-alsace.com

03 88 15 43 00

vAlentIn erHArtDiRigeAnt De MoDe et style, à MutZig et pRésiDent De lA féDéRAtion Des AssociAtions De pRofessionnels (fAp) Du pAys bRucHe, Mossig, piéMont

DAnIel MAtHIeuDiRecteuR RégionAl De lA DiReccte

Le club des créateurs d’entreprises

L’espace Entreprendre de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a fondé ce club pour permettre aux créateurs de se réunir et d’échanger leurs expé-riences. Pour y entrer, il faut détenir le Passeport Entreprendre, un laisser passer délivré par une com-mission composée de professionnels qui valident la viabilité du projet de création ou de reprise. Le club se réunit tous les premiers lundis du mois, mêlant anciens et jeunes créateurs de tous secteurs confondus.

em-partenaires Le réseau de partenaires de l’EM Strasbourg

piloté par Francis Schillio fédère 150 entreprises et collectivités alsaciennes. Il accompagne l’École de Management Strasbourg dans son développement et serait le deuxième réseau en Alsace en termes de fréquentation et de dynamisme. Il s’ouvre aux partenaires haut-rhinois, allemands et suisses pour accompagner le master franco-allemand et la délo-calisation d’une formation à Mulhouse. Le rôle de l’EM Strasbourg est de créer un pont entre le monde professionnel et l’école, un pont qui permet aux entreprises un accès privilégié au vivier de jeunes diplômés.

L’inter Club L’Inter Club est composé d’associations profes-

sionnelles représentant les principales fonctions de l’entreprise. Des rencontres et des échanges de bonnes pratiques entre associations. Prochaine conférence : le 17 octobre prochain « l’optimisme, outil de performance pour l’entreprise ».

Le Club des ambassadeurs d’alsace

Le Club des Ambassadeurs d’Alsace est une com-munauté d’Alsaciens d’origine ou de cœur qui ont décidé depuis trois ans de se réunir pour contribuer à la promotion économique et internationale de l’Alsace auprès de leurs contacts personnels ou pro-fessionnels, et lors de leurs déplacements. Ce réseau pourra bientôt s’appuyer sur un gage de qualité en rapport avec une démarche engagée par le Conseil régional qui réfléchit à une signature économique alsacienne, afin de référencer ses marques.

contact ccI June Marchal 03 88 75 24 25 • [email protected]

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Un prélUde à l’export

affaires et convivialité

« Ce regroupement d’entreprises toutes issues de la filière textile permet de partager des problématiques communes. Quatre fois par an, nous sommes invités dans une entreprise et son dirigeant nous expose com-ment il innove, manage ses équipes… Ça sert de poil à gratter ! Si je n’ai pas encore adopté une idée d’autrui dans mon entreprise, j’en mûris l’une ou l’autre. Il faut du temps. En 18 mois, il est difficile de construire une confiance pour transformer la rencontre en partena-riat ou en flux d’affaires. Le pôle y contribue et même le facilite. Il apporte aussi une aide logistique importante lors des déplacements ou de notre présence collective sur des salons comme TechTextile à Francfort. Il nous alerte parfois sur l’importance d’une norme… Je suis convaincu de l’utilité de partager des problématiques avec ses homologues pour rompre la solitude du chef d’entreprise. Nous avons tous les mêmes soucis. Ça rassure ! »

« Je réalise 90 % de mon chiffre d’affaires à l’export et notamment en Chine. Nous avons créé le Business club Alsace China (BCAC) en 2008 avec les CCI car, depuis 20 ans, j’ai ren-contré beaucoup d’entrepreneurs qui parlaient d’exporter en Chine, mais restaient très mal renseignés. Le but de ce club fort d’une trentaine de membres actifs est de permettre de ne plus être seul dans cette démarche, d’avoir accès à des informations concrètes et d’échanger avec des gens qui ont déjà une expérience en Chine. On s’aperçoit que ce marché est abordable. La création du club a permis quelques « success stories » que nous gardons secrètes par éthique. Une TPE voire une PME a rarement la chance de suivre des séminaires d’interculturalité qui per-mettent d’apprendre des codes ou us et coutumes du pays sans lesquels on peut faire échouer des affaires. Le club communique gratuitement ces éléments. »

« Le pôle textile est une volonté d’industriels, pas d’élus ou d’institutionnels. Créée en 1947 puis rebaptisée et redynamisée en 2000, cette association de cinquante entreprises de la filière textile est d’abord un réseau d’affaires convivial qui permet des échanges. Les projets naissent toujours de rencontres. Avantage en Alsace, les entreprises ne sont pas concurrentes mais complémentaires. Le pôle est là pour inciter les

opportunités de partage d’expérience et d’inno-vation. Sa mission est aussi de développer de nouveaux marchés en organisant une présence collective lors de salons internationaux et de valoriser les compétences des uns et des autres par des visites in situ. Enfin nous créons des pas-serelles entre la recherche et l’industrie. »

03 89 42 74 08

03 89 83 28 80

florent saunier • 03 88 45 63 57 • [email protected]

Monique Jung • 03 88 52 82 82 www.aperosdumanagement.com

Henri de grossouvre • 06 07 10 06 78 www.forum-carolus.org/fr

Florent sAunIerpRésiDent Du business club AlsAce cHinA (bcAc) et DiRecteuR généRAl De RégulpRocess et D’inpelex

cAtHerIne AubertInAniMAtRice Du pôle textile AlsAce

Hugues scHellenbergDiRecteuR généRAl De Dollfus & MulleR et MeMbRe Du pôle textile

Les apéros du management

Le directeur général de l’agence de développement économique du Bas-Rhin (Adira), Vincent Froehlicher, est à l’origine des Apéros du management qui réunissent chaque mois des patrons de PME, des chercheurs et des élus. Chaque Apéro réunit 50 à 60 personnes autour d’un témoin qui partage son expérience et débat avec les participants. Son but : promouvoir l’esprit d’entreprise en Alsace et diffuser auprès des créateurs d’entreprises des idées et des bonnes pratiques de management dans un espace de rencontre décloisonné.

Le forum Carolus Dirigé par Henri de Grossouvre, directeur des

affaires publiques de la Lyonnaise des Eaux, ce « think tank » a été fondé en 2006 par l’ancien ministre de l’Industrie François Loos. Il a l’ambition de faire de Strasbourg et de l’Espace Rhénan un lieu privilégié de discussion des questions stratégiques européennes. On retrouve au Forum Carolus Andrée Buchmann, conseillère régionale d’Alsace et déléguée nationale des Verts chargée des régions ou Éric Maulin, direc-teur de l’Institut des hautes études européennes. Parmi les idées développées par le forum Carolus : les clusters transfrontaliers.

contact ccI Emmanuel Butz • 03 88 76 42 30 [email protected]

contact ccI Caroline Debisschop • 03 88 76 45 21

maîtriser l’info stratégiqUe « Les pôles sont performants dans leurs

domaines mais leurs veilleurs ont besoin d’échanger sur leurs techniques de veille, leurs avances technologiques et méthodologiques, leurs outils, leur environnement… D’où la création de Cassis, le Club des Animateurs de Services et Systèmes d’Informations Stratégiques qui réunit de façon informelle les animateurs et les veilleurs de l’Adec, l’Adira, Alsace BioValley, Ampie, le CRT, le CRVS, la CUS, la plateforme des éco entreprises, iconoval et les CCI d’Alsace. Objectif partagé : intéresser les entreprises adhérentes à la veille et faire toucher du doigt

la valeur de l’information. Toutes ne mesurent pas son importance pour innover, exporter, être plus performantes. Le club s’appuie sur les ate-liers et formations conçus par les CCI d’Alsace dans le cadre du programme Cogito 2011, pour les rendre autonomes dans la maîtrise de leurs informations stratégiques. L’ambition de Cassis : mettre en réseau les veilleurs des pôles pour rendre ces regroupements plus compétitifs en parallèle de leurs adhérents. »

cArolIne DebIsscHopcHef De pRoJet intelligence éconoMique et innovAtion à lA cci De Région AlsAce

Faire partie d’un groupement : ça rassure !

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dossier

Zoom

Les « Wirtschatfsjunioren » pour l’avenir

Avec ses 10 000 membres, les « Wirtschatfs-junioren » regroupent de jeunes cadres et chefs d’entreprises de moins de 40 ans. Et constituent le réseau le plus important de ce type en Allemagne. L’équivalent français est la Jeune Chambre Écono-mique. Contrairement à certains clubs d’affaires présents Outre-Rhin, leur but n’est pas de faire du business ou de gagner des marchés. « Notre objec-tif principal est de contribuer au développement de notre pays et d’agir pour le bien-être collectif. Ce qui ne veut pas dire qu’entre eux les membres ne parlent pas de leurs affaires », affirme Holger Kaufmann, à la tête des Wirtschaftsjunioren du Bade-Wurtemberg, la seconde fédération par sa taille après celle de Bavière. « Notre réseau est national, régional et local et même inter-national puisque nous faisons partie de la Jeune Chambre Internationale », poursuit-il. L’associa-tion regroupe des dirigeants d’entreprises issus de divers secteurs, tous bénévoles et désireux d’apporter leur pierre à l’édifice. « Nous prenons largement part aux débats menés par les instances politiques et économiques de notre pays et n’hésitons pas à faire entendre notre voix. Nous sommes donc politiques, sans pour autant être soumis à un parti », note Holger Kaufmann. Le réseau est aussi connu pour mener des projets dans les domaines culturel, écono-mique, social, humanitaire et international. « Nous travaillons sur cinq axes en particulier : l’image des entrepreneurs et leur rôle dans la cité, l’importance de la formation. À ce titre, nous plaidons pour que l’éducation soit gérée sur le plan national et non pas régional. Et souhai-tons que se développent les relations entre l’école et l’entreprise. » Autres thèmes des projets portés par les « Wirtschaftsjunioren » : la formation, la mise en œuvre de mesures pour concilier vie de famille et vie professionnelle, le travail en réseau. « Sur ce dernier point, nous sommes actifs sur plusieurs fronts : mettre en contact des gens exclus de la vie sociale, favoriser l’intégration des commu-nautés d’origine étrangère, mais aussi intensifier nos contacts avec d’autres associations de chefs d’entreprises au niveau national et international. » Point d’orgue de la rentrée 2011 : le congrès mondial des jeunes chambres économiques qui se tiendra en novembre à Bruxelles. Pour Holger Kaufmann, « une occasion unique d’échanger avec nos homologues venus des quatre coins de la planète. » Et de créer des liens pour des projets toujours plus ambitieux.

Allemagne

Une noUvelle voie poUr l’info des commerçants et des restaUrateUrs

Un réseaU d’experts aU cŒUr des marchés internationaUx

« Selliance est un nouveau réseau social comme Facebook ou Twitter. Si au départ, ces réseaux servaient à se faire des amis, ils permettent aussi de propager l’information de manière vertigineuse et gratuite. Pour exemple, un restaurateur qui avait dix contacts sur son Selliance a annoncé une remise de 50 % aux clients du lendemain. Au grand étonnement de tous, 63 personnes sont venues dans son restaurant pour profiter de la promotion. Que s’est-il passé ? Comme Selliance est connecté avec d’autres réseaux sociaux, les dix contacts du res-

taurateur ont partagé l’info sans rien faire, avec tous leurs amis. Cela n’a rien coûté à personne, ni en temps, ni en argent. Imaginez l’impact commercial potentiel pour des commerçants qui souhaitent diffuser en temps réel des bons plans à leurs clients tout en s’affranchissant de la publicité traditionnelle et payante. Comment faire pour en profiter à votre tour ? Il suffit de s’inscrire gratuitement sur selliance.com ! »

« L’association Intex-e est une structure administrative, financière et juridique soutenue par Alsace International qui porte les experts en prestation de service intellectuelle afin de répondre aux appels d’offres internationaux.

Beaucoup d’entreprises sont trop petites pour répondre aux appels d’offres internationaux. Il leur manque des cautions bancaires et elles n’ont ni le temps, ni les moyens pour mobiliser les profession-nels nécessaires pour former un consortium ou un GIE. Intex-e fait ce que seul on ne peut pas faire. Nous faisons travailler ensemble des experts privés et publics qui ne se connaissent pas. Cela suppose un travail préalable d’iden-tification, de partage d’expériences et d’éva-luation de compétences. Les experts commencent à nous contacter spon-tanément pour nous signaler leur savoir-faire. Intex-e promeut

le territoire et crée de la richesse. Les marchés auxquels nous répondons sont inaccessibles sans notre intervention. »Intex-e • Dominique brunissen • 03 88 59 44 77 [email protected]

www.wjd.de www.selliance.com

lAurent AttAlIpRésiDent Du conseil D’ADMinistRAtion De selliAnce

DoMInIque brunIssenpRésiDent D’intex-e

un enGaGement Citoyen qui dépasse Le Cadre éConomique

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tourisme

Un autre regard sur l’entreprise.www.ca-alsace-vosges.fr

On hérite de la biscuiterie artisanalede papa et un jour on parle d’international.

Gwenaëlle et Maël Letroadec vendaient avec papa leurs galettes au beurre sur tous les bons marchés de Bretagne. Succès et notoriété auprès des gourmets sont vite au ren-dez-vous. Gwenaëlle et Maël, qui ont hérité de la petite en-treprise familiale, ne tardent pas à industrialiser le processus et à développer de nouveaux sites de production en France, puis un peu partout en Europe. Aujourd’hui, les équipes de Crédit Agricole Entreprises de leur région les accompa-gnent dans leur implantation sur le marché asiatique.

TOUTE L’EXPERTISE RÉSERVÉE AUX GRANDES ENTREPRISESENFIN ACCESSIBLE AUX PME EN RÉGION.

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salons et congrès : ayez le réflexe alsaeco

le point De vue De lA cci MArc lIebrIcHconseilleR touRisMe De lA cci

que trouve-t-on exactement sur ce portail ?Une base de données alimentée quotidiennement de salons, expositions, congrès, conventions, conférences, ateliers et sessions parlementaires… qui sont prévus en Alsace. Ils sont référencés par type d’événement, la recherche peut se faire par rubriques, mots-clés et dates.

quel intérêt pour les professionnels de l’hôtellerie ?Ces informations permettent aux hôteliers d’anticiper la fréquentation de leur établissement et par là même leurs besoins. Un exemple : les sessions du Parlement sont définies un an à l’avance, les hôteliers peuvent prévoir travaux ou congés en dehors de ces dates.

quels conseils donneriez-vous aux exploitants ?Accéder aux manifestations enregistrées sur alsaeco représente une opportunité supplémentaire de commercialisation. Les hôteliers peuvent démarcher les organisateurs en amont de leur manifestation et conquérir de nouveaux clients.

… et aux organisateurs ?D’inscrire leurs manifestations sur le site. Pour générer du public.

contact ccI www.alsaeco.com

L’alsace en vidéo via l’ipadFeuille de route pour découvrir les attraits de l’Alsace – son patrimoine touristique, gastronomique et culturel, ses traditions et ses fêtes –, cette application iPad a été développée par le Comité Régional du Tourisme, l’Agence de Développement Touristique du Bas-Rhin en partenariat avec la société HDR Communications. Une carte interactive permet de géo-localiser toutes les vidéos, dont la durée moyenne est de deux minutes.

www.destination-alsace.fr

pour les professionnels du tourisme, le portail des CCi d’alsace alsaeco.com recense quelque 450 manifestations programmées chaque année en alsace.

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Formation

focus MétieR FrAncIs MArtIn pRésiDent De cleMessy télécoMMunicAtions

MulHouse Petites ou grandes entreprises font le même constat : elles connaissent des difficultés à recruter des ingénieurs com-merciaux. Pour Francis Martin, président de Clemessy Télécommunications, qui fournit des solutions de communication aussi bien aux administrations qu’au secteur privé (industries, entreprises de services, grande distribution, etc.), l’explication est simple. « En France aujourd’hui, il n’y a pas assez de formations « bicultu-relles », c’est-à-dire des cursus qui allient formation technique et formation commerciale. À cela s’ajoute le fait que dans notre pays les métiers de la vente soient peu prisés. » Un ingé-nieur commercial doit à la fois maîtriser sur le bout des doigts les aspects techniques des pro-duits ou des solutions de son entreprise et l’art de la négociation. Sans compter la maîtrise des langues étrangères de plus en plus incontour-nable principalement pour des postes tournés à

Au moment où le Gouvernement souhaite déve-lopper le nombre d’apprentis en alternance afin de faire face au chômage des jeunes, la Région Alsace, la CCI de Région Alsace et Orange formalisent un partenariat de longue date. Leur engagement vise à faire connaître concrètement les opportunités d’accès à l’entreprise, soit pour découvrir un métier, soit pour effectuer un stage ou conclure un contrat d’apprentissage. Il s’agit de répondre aux besoins de formation des jeunes comme aux besoins de recru-tement des entreprises. En consacrant un budget de 63 M€ à l’apprentissage – réparti entre entreprises, apprentis et centres de formation –, la Région Alsace vise aussi à former 20 000 apprentis d’ici quatre ans. « Longtemps l’apprentissage était la voie de l’échec, aujourd’hui il est devenu la voie de l’excellence », observait Jean-Louis Hoerlé, en notant le bon taux de réussite aux examens pour les apprentis du Pôle formation CCI : 85 % parmi lesquels 90 % d’emplois trouvés dans l’année qui suit le diplôme contre 55 % en moyenne. En ouvrant ses métiers aux jeunes, Orange vise à renouveler ses équipes et jouer un rôle d’ascenseur social. Le groupe a accueilli 5 300 jeunes en alternance en 2010. Les métiers que peuvent exercer les alternants concernent les fonctions com-merciales, mais aussi des postes d’intervention chez les clients et des ingénieurs réseaux.

insertion par l’alternance CCi, région et orange engagés

noUvelle prime poUr l’emploi d’apprentis sUpplémentairesLes entreprises de 10 à 250 salariés peuvent demander la restitution forfaitaire des charges payées sur les salaires des apprentis supplémen-taires, employés à partir du 1er mars 2011. Le dispositif porte sur douze mois de rembourse-ment maximum. Le dossier, une fois constitué, doit être transmis au Pôle Emploi dans les deux premiers mois du contrat. Des informations complémentaires sur la définition « d’apprenti supplémentaire » ainsi que le formulaire de demande de versement sont disponibles sur le site du Pôle formation CCI : www.pole-formation-cci.org, apprentissage puis espace « nouvelles primes d’apprentissage ».

contact ccI Point A 03 88 43 08 56 • [email protected]

FoCus métier

ingénieUr commercial : Un profil rare et recherché

www.clemessy-telecoms.com www.jobs.orange.com

l’export. Autant d’exigences qui nécessitent un niveau de compétences élevé. Le profil idéal : un ingénieur doublé d’un commercial.

travaiL sur-mesureChez Clemessy Télécommunications à Mulhouse, pour pallier la pénurie, « nous embauchons de jeunes ingénieurs que nous for-mons en interne aux techniques commerciales. » La PME de 70 salariés compte neuf ingénieurs commerciaux, tous diplômés. Car leur fonction s’est étoffée avec le temps. « Nous sommes passés d’une vente catalogue à une vente sur mesure. Leur principale mission est donc de cerner les besoins immédiats et latents des clients et de leur apporter des solutions efficaces, éco-nomiques et pérennes et de maîtriser les circuits de déci-sion qui se complexifient », précise Francis Martin. Pour ce faire, ils doivent être capables d’écouter, de poser les bonnes ques-tions. Mais aussi « de reformuler les besoins des clients, anticiper, savoir négocier et ne pas céder à la pression. » Francis Martin ne cache pas que la tâche est complexe, mais loin d’être insurmon-table dès lors que toutes les phases d’une vente sont maîtrisées.

Formation

Pour exercer le métier d’ingénieur commercial, le diplôme d’une école d’ingénieur, complété par un 3e cycle spécialisé en techniques commerciales est très apprécié. Les titulaires d’un diplôme d’école de commerce ont également de bonnes chances de décrocher un emploi d’ingénieur com-mercial, à partir du moment où ils sont prêts à se former techniquement « sur le tas ».

Les diFFiCuLtés de reCrutement touChent Les pme hors iLe-de-FranCe

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Page 27: Point Eco septembre 2011

auChan

manager de rayon : Une expérience indispensable

Avant de se lancer à l’assaut de la hiérarchie, les cadres nouvellement embauchés chez Auchan, à l’exception des profils très expérimentés, doivent se frotter au terrain. « Nous recrutons les jeunes diplômés de niveau bac +4/5 pour des postes de manager de rayon », explique Tonia Fernbach, responsable des relations écoles et universités pour les régions Est et Sud d’Auchan. « Contrairement aux idées reçues, il s’agit d’une mission très formatrice et avec de fortes respon-sabilités. » Le manager Auchan est en fait un véritable chef d’entreprise : il gère pour son rayon les achats, les stocks, encadre une équipe, suit le marketing et les promotions, fixe les prix.« C’est un métier très complet qui a une dimen-sion stratégique réelle. Il permet d’acquérir des compétences managériales et commerciales »,

p r é c i s e To n i a Fernbach. Forts de cette expérience, ils peuvent accéder ensuite à des postes de direction : chef de secteur (responsable de plusieurs mana-gers), directeur de magasin, directeur de région… ou à des postes en management transverse dans des domaines tels que les ressources humaines, le contrôle de gestion, les achats, la logistique… Auchan mise depuis longtemps sur la promotion interne. « Pour chaque poste, l’enseigne a développé une école de formation, poursuit Tonia Fernach. Notre politique RH est très active et encourage les évolu-

tions de carrière. » À ce propos, le cas de l’actuel directeur général d’Auchan, Vincent Mignot (39 ans), est parlant : il est entré dans l’entreprise en tant que manager de rayon pour ensuite gravir tous les échelons.

pour un jeune diplômé qui intègre le groupe, auchan propose une formation reconnue et une expérience enrichissante.

Auchan • www.talent.auchan.fr

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Formation

Coopération entre La CCi et L’orChestre phiLharmonique de strasbourG

en avant la mUsiqUe !

strAsbourg Le prog ramme PARFAIT (parcours de formation et d’accompagnement et d’insertion au travail) existe depuis 2003. Il s’adresse à des jeunes âgés de 16 à 19 ans en situation de handicap et scolarisés au sein de différents instituts spécialisés du Bas-Rhin. Deux jours par semaine, d’octobre à juin, ils sont accueillis par le service emploi formation (Pôle forma-tion CCI). « L’objectif est de structurer leur projet professionnel, de leur faire découvrir le monde de l’entreprise et ses métiers afin qu’ils puissent à terme obtenir une qualification et un emploi en milieu ordinaire », explique Annie Ducarre, conseillère au Pôle forma-tion et pilote de l’opération. Mais le programme ne s’arrête pas là. « Nous veillons aussi à développer leurs com-pétences personnelles, de façon à ce qu’ils prennent confiance en eux et apprennent à agir de façon autonome. » Dans ce cadre, Annie Ducarre a monté une coopération avec l’Orchestre

Philharmonique de Strasbourg (OPS). S c e p t i q u e s a u début, « les jeunes participants ont très vite été séduits. Beaucoup ne connaissaient pas ou très peu la musique classique. Cette expé-rience a changé leur regard sur elle », précise Annie Ducarre. Si au début, la pratique des instruments fut difficile, très vite les élèves ont su les manier. Et atteindre un niveau tel qu’ils ont donné en juin un concert devant leurs familles et leurs formateurs. Au-delà de l’immersion strictement musicale, les heures passées à l’OPS leur « ont permis de s’ouvrir à une autre culture, de travailler sur la concentration et l’écoute de l’autre. » Autant de qualités qui sont essentielles dans le milieu professionnel.

Le pôle formation CCi et l’orchestre philharmonique ont monté un partenariat pour initier à la musique classique des élèves issus d’instituts spécialisés.

contact ccI 03 88 43 08 00 www.pole-formation-cci.org

Le CLassique impose riGueur et ConCentra-tion

savoir faire et savoir être

Le Centre interprofessionnel de formation d’Alsace (CIFAL) organisera du 26 septembre 2011 au 13 mars 2012 un cycle intitulé : « management de projet : savoir faire et savoir être. » Il s’adresse « à toute personne ayant une expérience de terrain en gestion de projets et cherchant à se doter d’une structure, d’une méthodologie et d’outils pratiques », affirme le CIFAL. Ce cycle a pour but de permettre aux personnes inscrites de saisir les fondamentaux de la gestion de projet, de se familiariser avec la méthodologie et les outils adéquats. La formation sera animée par une consultante spécialiste en stratégie et gestion de projet. Et comprendra des enseignements théoriques, des exemples, des exercices et des études de cas.

CIFAL 03 88 37 22 10 [email protected]

École de Management Strasbourg www.em-strasbourg.eu

Région Alsace – Cécile Jahan 03 88 15 66 03 [email protected]

La diversité est une valeur essentielle dans un monde professionnel qui s’internationalise. La Business School strasbourgeoise a lancé une campagne de communication pour la promotion de la valeur « diversité ». 11 cartes postales ont été réalisées à cette fin. « En tant que directrice et au nom de l’École de Management Strasbourg, je souhaite par la mise en place de cette campagne à destination de l’ensemble de nos interlocuteurs, partenaires, étudiants et personnels, faire part de nos engagements et poursuivre la promotion et le partage de cette valeur diversité inscrite dans notre politique » affirme Isabelle Barth, directrice générale de l’EM Strasbourg.

l’école de management strasboUrg dit non à la discrimination

mieux connaître son potentiel

Chefs d’entreprise, vous souhaitez :• obtenir des conseils sur la stratégie à adopter pour consolider et sécuriser le parcours professionnel de vos salariés,• bénéficier d’un appui direct à la mise en œuvre de projet de mobilité professionnelle.Le « conseil professionnel personnalisé » peut certai-nement vous aider. Composé d’experts en accompagne-ment professionnel, ce service permet à vos salariés de bénéficier jusqu’à 4 heures d’entretien individuel afin de mettre en place leur projet professionnel.

apprentissage sans frontière

En mai dernier, Philippe Richert, ministre chargé des collectivités territoriales, président du Conseil Régional d’Alsace, et Reinhold R. Geilsdörfer, président de la Duale Hochschule Baden-Württemberg, ont lancé le dispositif d’appren-tissage transfrontalier dans les formations supérieures en Alsace et dans le Bade-Wurtemberg. Porté par la Région Alsace, ce dispositif permet aux apprentis inscrits dans une formation supé-rieure (niveau bac + 2 à bac + 5) dans ces deux régions de réaliser une partie de leur for-mation dans une entreprise basée dans le pays voisin.

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l’informatiqUe poUr toUsnathalie mattel a fondé np info à Geispolsheim il y a quatre ans. aujourd’hui, elle veut développer son centre de formation en informatique.geIspolsHeIM Dans ses salles de cours, Nathalie Mattel forme aussi bien de jeunes enfants que des seniors, des particuliers que des salariés issus de différentes entreprises alsaciennes. « Nous disposons de deux salles, l’une équipée de 12 postes, l’autre de quatre », explique Nathalie Mattel. Preuve que la demande est forte, la jeune femme et les trois auto-entrepreneurs qui travaillent avec elle ont « le projet de créer un autre centre de formation sur le même site ». Les enseignements proposés couvrent tous les domaines liés à l’informatique. Cela va de la prise en main d’un PC à des modules de perfectionnement : Powerpoint, pratique internet, photo montage, etc. « Nous créons également des sites pour les entreprises », précise Nathalie Mattel. De plus, NP Info vend du matériel et dépanne les utilisateurs à la demande. Devenue distributeur officiel de Numéricable, la société peut installer les box et les modems à domicile et former les utilisateurs. « Nous avons conclu un partenariat avec l’EMKA, un cabinet de conseil et de tra-duction, et avec Leclerc Geispo, dont le directeur veut soutenir le commerce de proximité. » En effet, lors des ventes d’un PC, Leclerc Geispo dirige les clients vers NP Info qui leur offre une heure de formation gratuite. Quand Nathalie Mattel n’est pas dans l’entreprise, elle défend le commerce de proximité. Pour cela, elle coiffe sa deuxième casquette : celle de présidente de l’association des artisans, commerçants et industriels de Geispolsheim (68 adhérents). Travailler sur tous les fronts ne fait pas peur à cette mère de quatre enfants.

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CommerCe

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bien-être et zen attitUde

epFIg Neuf mois. C’est le temps qu’il aura fallu à Catherine Spitz pour ouvrir le salon San Bao (en langue chinoise : les trois trésors). Cinq ans plus tard, son enthousiasme ne s’est pas étiolé. « Je me réalise. Cela sort de mes tripes. Je ne regrette absolument pas mon choix. J’aime ce village et je pense qu’il est important qu’il dispose de commerces de proximité. » Le salon San Bao propose une grande variété de soins esthétiques : épilations, soins du visage, modelages… « Nous travaillons en partie avec des produits basés sur la médecine chinoise, à laquelle je crois beaucoup. » Aidée par deux col-laboratrices, Catherine Spitz a su fidéliser une clientèle de tous les âges. « Nous connaissons bien les gens, ce qui permet d’avoir un contact personnalisé avec eux. Dans les grands instituts en ville, les relations sont plus superficielles. » Pour améliorer le confort, Catherine Spitz a agrandi puis rénové son salon. « J’en ai profité pour faire aussi des travaux de mise en confor-mité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. » À ce titre, elle a bénéficié d’une aide

du Fisac (Fonds d’inter-vention pour les services, l’artisanat et le commerce). Catherine Spitz est éga-lement très présente au sein de l’association « Les Actifs  », dont le but est de dynamiser le commerce local et de rompre l’isolement dans lequel peuvent se trouver cer-tains commerçants. Pour l’esthéticienne, l’une des principales difficultés du commerce indé-pendant aujourd’hui s’appelle « Groupon ». Ce site internet permet à ses abonnés de bénéficier d’offres à prix réduits (dans les commerces, restaurants, instituts de beauté, etc.). « À mon sens, les esthéticiennes qui adhèrent à ce système dévalorisent leur travail. Je suis favorable aux gestes commerciaux mais contre l’idée de vendre nos prestations au rabais. Cela va à l’encontre des valeurs que je défends depuis vingt ans. »

Catherine spitz a réussi son pari : l’institut de beauté qu’elle a créé en 2006 s’est développé conformément à ses attentes. et lui apporte totale satisfaction.

Salon San Bao 32 rue castel à epfig • 03 88 85 20 41 www.san-bao.info

Au pôle formation cci, 234 avenue de colmar à strasbourg Le programme complet de la nuit de l’e-commerce est encarté dans ce numéro.

Le saLon est aCCessibLe aux personnes à mobiLité réduite

Le 26 septembre 2011 première nuit de l’e-commercestrAsbourg Vous êtes dirigeants de TPE, com-merçants ou hôteliers-restaurateurs ? La nuit de l’e-commerce est la vôtre. En effet, toutes les études montrent que le nombre d’achats ou de réservations en ligne explose. Cette envolée rend incontournable la maîtrise des outils web. « Nous savons aujourd’hui que 80 % des clients vont sur le net avant d’effectuer un acte d’achat. C’est la raison pour laquelle la CCI a souhaité organiser la première nuit de l’e-commerce et rassembler tous les acteurs de l’e-commerce en un seul lieu dans une ambiance festive », affirme Catherine

Salomon, membre du bureau de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Cette nuit, qui se tiendra le 26 septembre au Pôle formation CCI, aura pour objectif de présenter l’ensemble des applications internet à disposition des professionnels : sites web, sites marchands, internet mobile, réseaux sociaux, marketing web, systèmes de sécurité, sauvegarde des données, etc. La soirée abordera égale-ment la logistique liée à

l’e-commerce et la protection en matière de paie-ment des consommateurs et des commerçants. Sont prévus de nombreux stands, des conférences et un concours avec à la clé à gagner la création gratuite d’un site internet. Le règlement du concours est disponible sur le site www.strasbourg.cci.fr (rubrique commerce). « Je tiens à insister sur l’importance pour les commerçants d’être présents sur internet. Cela leur permet d’informer, de fidéliser, de communi-quer… », ajoute Catherine Salomon. « Le métier de commerçant évolue. Tout comme pour les hôteliers-restaurateurs, les commerçants doivent se doter d’un site en permanence réactualisé. »

contact ccI Maria Ulrich 03 88 75 25 87 • [email protected]

La nuit de l’e-commerce accueillera par ail-leurs le Tour de France « passion commerce 2011 ». Lancée par les CCI avec le soutien du gouvernement, l’opération vise à reposi-tionner le commerce au cœur des politiques publiques économiques et à dégager une vision pour l’avenir. La manifestation se dérou-lera entre septembre 2011 et février 2012 et fera halte dans une cinquantaine de villes, dont Strasbourg le 26 septembre. Au menu de la soirée, des tables-rondes sur les enjeux du commerce, des témoignages sur les bonnes pratiques, un plateau TV… qui donnera à l’évé-nement une portée nationale.

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dk presse

des services UniqUes à Wasselonne

WAsselonne Réouverte depuis février 2010, l’ancienne boutique « Au petit bazar », qui porte aujourd’hui le nom de DK Presse, a été rénovée. Mais au-delà des travaux de modernisation, DK Presse offre aux Wasselonniens des services uniques dans la commune. « Les gens peuvent acheter chez nous des billets pour des spectacles au Zénith, au Palais des Congrès, à la Laiterie, au Dôme de Mutzig, etc. » dit le propriétaire des lieux, Daniel Koehl. « Nous sommes agréés MoneyGram, un système qui permet d’envoyer de l’argent dans le monde entier. » Sous son impulsion, l’espace presse et la librairie se sont également étoffés. « Si vous ne trouvez pas un ouvrage, nous le commandons. Nous organisons de temps à autre des journées au cours desquelles des auteurs de la région dédicacent leurs livres », explique Daniel Koehl. Pour le reste, DK Presse propose le développement des photos (en numé-rique et en argentique), des cartes de téléphone, le remplissage des cartouches d’encre pour les

imprimantes, toutes sortes de jeux… Et cerise sur le gâteau, le magasin « est ouvert tous les jours, même le dimanche matin dès 7h30. Les habitants apprécient. Nous ne comptons pas nos heures. » Épaulé par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin lors de la reprise du commerce, Daniel Koehl tire un bilan positif un an et demi après l’ouverture. « Tant que cela durera, ce sera parfait », note Daniel Koehl.

Ce qui n’était à l’origine qu’un magasin de journaux est devenu une boutique à l’offre élargie. il faut dire que le propriétaire de dk presse a de l’énergie à revendre.

DK Presse 54 A rue du général de gaulle à wasselonne 03 88 87 03 59

Martial Debriffe dédicacera son ouvrage « La malé-diction des Freudeneck » le 31 octobre 2011 à partir de 9h à la librairie DK Presse à Wasselonne.

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CommerCe

aCoarus

des animations poUr créer l’attraction

strAsbourg En obtenant l’installation du « Village de Noël des enfants » place Saint-Thomas en 2009, Acoarus signe une victoire. L’initiative plaît et sera renouvelée chaque année. L’association, qui rassemble une quaran-taine de commerçants de la rue des Serruriers, la rue du Puits, la rue de la Chaîne, la rue de l’Épine, la rue de l’Écurie et de la place Saint-Thomas, est née dans les années 90. « Pendant longtemps, elle a été en veille. Mais elle a repris de la vigueur aujourd’hui. Tous les membres ont une volonté commune : contribuer au développe-ment économique et commercial du quartier », explique Pascal Rouh, son président qui dirige également la boutique In-ô-Sens. Pour faire entendre sa voix, Acoarus a développé des relations avec les pouvoirs publics et les orga-nismes économiques et sociaux. « Le dialogue permet de faire avancer les choses et de monter des opérations pour animer le quartier », pour-suit Pascal Rouh. À ce propos et depuis trois ans, Acoarus ne chôme pas. Après le Village

des enfants en décembre, l’association a organisé le premier « Village de Pâques » de Strasbourg. L’initiative a fait mouche. « À côté des animations pour les enfants s’est tenu un marché avec des pro-duits du terroir. Le succès de la manifestation nous incite à reconduire l’opé-ration en 2012. » La « Fête des voisins », organisée fin mai dans le square bordant l’église Saint-Thomas, a connu le même engoue-ment : personnes âgées, familles, touristes… ont investi les lieux pour dégus-ter des tartes flambées et s’adonner au loto organisé pour la circonstance.

piétonisation attendueEn ce moment, Pascal Rouh aidé par les adhé-

rents de l’association se démène sur un autre front : dans quelques jours, le 17 septembre, aura lieu le vide-grenier. « Nous attendons 140 exposants. Cette manifestation permettra aux Strasbourgeois de redécouvrir le quartier et à l’association de récolter des fonds pour organi-ser des événements de plus grande ampleur. » Comme par exemple, la « Fête des récoltes » qui se tiendra en septembre 2012 avec des jeux pour les petits et un marché pour les adultes. À plus long terme, la piétonisation du quartier Saint-Thomas est attendue par beaucoup de commerçants, « car elle créera de nouvelles opportunités ». Le président d’Acoarus a déjà une petite idée sur la nature des manifestations qui pourraient se tenir sur la place : un marché ? Des bouquinistes ? Pour l’instant, il ne veut pas en dire plus.

La future piétonisation de la place saint-Thomas au centre de strasbourg changera la physionomie du quartier. L’association des commerçants acoarus compte profiter de cette perspective pour multiplier les animations.

L’In-ô-Sens 2 rue des serruriers à strasbourg • [email protected]

Le 8 octobre osez la proximité !

bAs-rHIn L’association « La Journée nationale du commerce de proximité, de l’artisanat et du centre-ville » attribue chaque année aux communes un label qui récompense une politique ambitieuse de développement des activités économiques de proximité au sein de la ville. Ce label est un signe de reconnaissance pour les partenaires économiques qui s’in-

vestissent sur le sujet. Sous la forme d’un panneau en entrée de ville, il trouve sa place bien souvent au voisinage immédiat de celui des « Villes fleuries ». Dans le Bas-Rhin, quatre associations de commer-çants viennent d’obtenir ce label : Oberhausbergen, Diemeringen, Marckolsheim et le canton de Villé. Elles ont été particulièrement honorées lors de la manifestation nationale de remise du label. De plus, le 6 octobre prochain, la CCI remettra aux 29 com-munes qui ont participé à l’édition 2010 le panneau d’entrée de ville.En complément, l’association organise chaque automne une « journée nationale du commerce de proximité, de l’artisanat et du centre-ville ». Le but étant de promouvoir les valeurs du commerce de proximité auprès de la population, de créer chez les commerçants un sentiment d’appartenance et d’adhésion à des valeurs communes. Il s’agit aussi de fédérer les acteurs économiques autour d’actions collectives et de donner un coup de projecteur sur les interrogations et le devenir de l’économie de proximité tout en essayant d’en percevoir les enjeux sociaux. La journée du commerce de proximité don-nera l’occasion aux professionnels d’ouvrir en grand les portes de leurs commerces. Un kit de commu-nication (drapeaux, affiches, flyers, invitations…) sera distribué aux participants. À l’instar des années précédentes, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin supportera l’événement en prenant en charge la logistique et la communication.

semaine des entrepreneUrs franchisés

La franchise est, depuis une dizaine d’années, un secteur très dynamique qui enregistre des taux de progression entre 8 et 10 %. Présente dans tous les secteurs d’activité, elle apporte une offre de produits et services variée. Dans le cadre de la Semaine des entrepreneurs franchisés, une conférence aura lieu à la CCI, salle Wenger, le 13 octobre de 19h30 à 21h sur le thème suivant : la franchise, être indépendant sans être seul…

Agenda

contact ccI Caroline Fritsch 03 88 75 25 61 • [email protected]

contact ccI Stéphane Moser 03 88 75 24 86 • [email protected]

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aéroport

questions à érIc FucHsMAnnDiRecteuR RégionAl D’AiR fRAnce à stRAsbouRg

optimiste poUr entzheimà quelques encablures de l’arrivée du tGv rhin-rhône, éric Fuchsmann, n’est pas inquiet :

« le tGv vers Lyon sera un produit concurrentiel mais il concernera davantage la clientèle loisirs ». Le directeur régional d’air France à strasbourg réaffirme par ailleurs

sa confiance pour le développement de la plate-forme d’entzheim.

quel sera l’impact de la mise en service de la nouvelle liaison ferroviaire sur Lyon ?J’estime une perte de passagers de l’ordre de 5 à 8 % maximum, qui concerne essentiellement notre clientèle loisirs. Le segment affaires, qui représente 2/3 de nos passagers, ne devrait pas être touché. Avec trois heures quarante de trajet et une arrivée vers 10 h, le train ne concurrence pas l’avion ! Les trois vols par jour proposés par Air France permettent véritablement d’optimiser une journée de rendez-vous. Autre atout : nos prix d’appel attractifs. J’observe d’ailleurs que la ligne Strasbourg-Lyon affiche une progression de + 19,2 % de passagers depuis le début de 2011, dont 30 % en correspondance, ce essentiellement vers la France.

plus généralement, comment évolue le trafic passagers à partir de la plate-forme d’entzheim ?Les premiers mois de l’année affichent une légère progression. De bons résultats que j’estime, entre

autres, liés à la stratégie mise en place avec la CCI et à une meilleure alimen-tation des hubs. Nous avons gagné près de 15 000 passagers en correspondance internationale en 2010 et nous sommes sur une pente équivalente depuis 2011. Grâce au renforcement d’Amsterdam avec un troisième vol et à notre complé-mentarité avec CDG, la tendance à la hausse se confirme. Entzheim regagne actuelle-ment les passagers internationaux qui avaient été récupérés par les aéroports voisins. Parallèlement, Air France mise aussi sur des créations de ligne. À titre d’exemple, le Strasbourg-Lisbonne nous a permis de gagner 7 000 passagers. Notre objectif est de développer des montages pour conforter l’existant et le viabiliser.

optimiste donc quant aux opportunités de développement ?Je réaffirme que Strasbourg peut avoir un rayon-nement international, à la condition qu’on ne tue

pas son aéroport avec de fausses bonnes idées. Je le répète, Strasbourg-Entzheim est relié au long courrier et à l’ensemble du réseau mondial via les hubs de CDG et Amsterdam, bien mieux que Francfort. Ce sont 469 opportunités de correspondances qui sont proposées vers 230 destinations, avec des temps de correspondances optimisés. À travers ce

type d’offre, on satisfait au mieux les besoins de mobilité des Alsaciens et des étrangers. Arrêtons de dire que nous sommes isolés. Avec KLM notre but est d’accroître les destinations long courrier avec des horaires attractifs, Strasbourg va en profiter. Nous avons constaté une hausse de 12 % des passagers chinois en provenance de Pékin et + 66 % de Shanghai. Les besoins de mobilité, notamment des PME-PMI, sont également satis-faits au travers du programme de fidélisation que nous leur proposons.

Air France • www.airfrance.fr

notre objeCtiF est de déveLopper des montaGes pour ConForter L’existant et Le viabiLiser

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strasbourg marseille et mulhouse-marseille à 50 €À partir du 2 octobre 2011, Air France proposera Marseille au départ de Strasbourg et de Mulhouse au prix de 50 € TTC l’aller simple, l’offre devrait stimuler les appétits. À compter de cette date, Marseille sera desservie au départ de Mulhouse, à raison d’un vol par jour, complétant ainsi les trois fré-quences quotidiennes déjà existantes depuis Strasbourg. Le vol sera effectué en Airbus 319 de 142 sièges.

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Le Salon Régional de l’Immobilier du 23 au 25 septembre 2011 www.salonregionaldelimmobilier.com

Mondial de la Bièredu 21 au 24 octobre 2011Festival de Dégustationwww.mondialbierestrasbourg.com

Festi Festin du 4 au 6 novembre 2011Salon de la Gastronomie,des Arts de la Table et de la Décorationwww.festi-festin.fr

Créativa du 20 au 23 octobre 2011Salon des Loisirs Créatifswww.creativa-strasbourg.com

Foire Européennedu 2 au 12 septembre 2011www.foireurop.com

Egast du 18 au 21 mars 2012Salon Professionnel de l’Equipement, de la Gastronomie, de l’Agroalimentaire, des Services et du Tourisme.www.egast.fr

Salon Européen de la BRoCantE et de l’antIquIté17 et 18 septembre 201119 et 20 novembre 2011

St-art du 25 au 28 novembre 2011Foire européenne d’art contemporainwww.st-art.com

touRISSIMo du 10 au 12 février 2012Salon du Tourisme, des Loisirs et du Bien-êtrewww.tourissimo-strasbourg.com

Les Grands Concours du mondedu 14 au 16 avril 2012www.portail-vins-du-monde.com

Maisons de Printemps du 13 au 16 avril 2012Salon de l’habitat. Construction Bois, Ameublement, Immobilier, Aménagement Extérieur.www.maisonsdeprintemps.com

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industrie

renforcer la filière mécaniqUe en alsaceen mars 2010, le Comité mécanique alsace a lancé le pôle de Compétences mécanique alsace. il est désormais opérationnel pour la mise en œuvre d’actions collectives.

Le pôle de Compétences Mécanique Alsace permet le rapprochement des entreprises de la mécanique – donneurs d’ordres alsaciens et sous-traitants régionaux. Son programme régional a été pré-senté lors d’une réunion plénière, le 6 avril dernier, au sein de la société Hager à Obernai. Plus de 100 entre-prises de la filière ont participé aux ateliers et ont échangé avec les responsables des grands comptes alsaciens – Alsthom Transport – Hager Electro – Kuhn SA – Messier Bugatti – PSA – Schaeffler France – Sew Usocome.Ensemble ils ont retenu trois actions prioritaires :• le club export, en particulier vers

l’Allemagne,

• l’accès au portail d’achats des donneurs d’ordres et les marchés numériques,

• la pratique des achats en commun.L’ambition est de développer la force d’un réseau régional autour de projets opérationnels et innovants pour ren-forcer la compétitivité des entreprises de la filière mécanique (680 entre-prises représentant 40 000 salariés).Dès 2008, Gilbert Fischer, Président du Comité Mécanique Alsace, avait proposé d’engager une réflexion sur la possibilité de travailler en réseau entre entreprises mécaniciennes, et les donneurs d’ordres, un tandem indispensable, structurant et source de compétitivité pour toute la filière.

www.comitemecaniquealsace.com

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midest et pollutec pavillon alsaceLes CCI d’Alsace seront traditionnellement présentes aux salons Midest et Pollutec. 25 entreprises alsaciennes participeront, sous l’égide de la CCI régionale, au n° 1 mondial de la sous-traitance industrielle, sur un stand de 250 m². L’événement se tiendra à Paris, du 15 au 18 novembre. Un peu plus tard, entre le 29 novembre et le 2 décembre, ce sont dix entreprises d’Alsace qui se rendront à Paris pour le Salon des solutions d’avenir au service des enjeux environnementaux et énergétiques sur un espace collectif de 120 m². Si vous souhaitez, vous aussi, vous joindre à ces deux déplacements organisés par la CCI d’Alsace, les inscriptions sont ouvertes.

Les projets éco-innovants soutenus par bruxellesL’Europe pronostique 3,4 millions d’emplois dans les éco-industries et une forte croissance des produits et services liés à l’écologie. Un défi que Bruxelles compte bien relever en donnant un coup de pouce financier aux entreprises européennes éco- innovantes. La Commission a lancé un programme dont le but est de jeter des passerelles entre la R&D et la commercialisation de produits, techno-logies, services et processus réduisant l’impact sur l’environnement. L’idée est d’aider les PME qui ont mis au point un process innovant mais restent blo-quées faute de moyens pécuniaires. Les entreprises sélectionnées obtiendront un cofinancement direct avec des subventions couvrant jusqu’à 50 % du coût global du projet.

www.leforumdd.fr

Forum dédié au développement durableLe Forum Développement Durable en Alsace est pour la première fois cette année le cadre de la remise des Trophées Idée Alsace. Piloté par Idée Alsace avec bon nombre de partenaires institutionnels il aura lieu le 29 septembre dans les locaux du Pôle formation CCI. Véritable plateforme d’échange des meilleures pra-tiques sur les plans social, sociétal, environnemental et économique, cet événement unique dans la région est l’occasion d’accueillir les professionnels autour de conférences plénières, ateliers participatifs, démons-trations et village associatif. Bon nombre d’acteurs locaux témoigneront de leur engagement en matière de développement durable et débattront avec le public. Ce rendez-vous annuel des professionnels du secteur est désormais incontournable pour les « activ’acteurs » décidés à mettre en œuvre des démarches de développement durable sur leur lieu de travail.

contact ccI Jacques Meyer • 03 88 76 42 41

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le design dU rhin sUpérieUr à l’ŒUvre La présentation du programme « design rhin supérieur » au dernier parcours du design annonçait la mise en œuvre de nombreux projets franco-allemands.

La région du Rhin Supérieur est particulièrement fertile dans le secteur de la création design. Certes. Mais cette richesse manque de visibilité. En consé-quence de quoi les étudiants quittent la région après leur formation. Le projet « Design Rhin Supérieur » doit le pallier en donnant à ce périmètre trinational un rayonnement dans le domaine du design qui dépasse ses frontières. Pour ce faire, un transfert de savoir transfrontalier va être instauré entre les écoles supérieures. Les entreprises œuvrant dans le secteur du design seront recensées afin de permettre des passerelles entre monde du travail et structure de formation. Cette étape aura lieu avec le soutien des CCI françaises et allemandes. Ce site d’excel-lence adoptera une identité visuelle commune sur le net aussi bien que sur des salons afin d’être facilement distinguable comme l’entité Design Rhin Supérieur. La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, pour sa part, sera chargée d’organiser des rencontres entre dirigeants allemands, français et suisses, des conférences et des ateliers créatifs, des visites d’entreprises, des appels à candidature pour des « workshops » des entreprises alsa-ciennes à destination des écoles de design, et des expositions Interreg Design Rhin Supérieur. Bref, ces efforts collectifs devraient propulser cette partie de l’Europe au devant de la scène du design.

contact ccI nathalie Rolling • 03 88 75 24 65

La Création doit dépasser Les Frontières

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inFos europe

questions à lAurent WAuquIezAncien MinistRe en cHARge Des AffAiRes euRopéennes*

normes eUropéennes : en marche vers

la simplification

Comment la simplification des démarches européennes peut-elle rapprocher les citoyens de l’union ?Le sentiment européen est très présent chez nos concitoyens. Une étude TNS Sofres récente a mon-tré que plus des deux tiers des Français se sentent européens. C’est un résultat très encourageant, même s’il ne m’étonne pas.Toutefois, il est aussi vrai que si les Français aiment l’Europe et sont conscients de tout ce dont nous lui sommes redevables, ils lui reprochent également sa trop forte complexité. Ainsi, dans

cette même étude, les deux termes associés spontanément à l’Europe étaient « culture » et « complexité » (à 77 %). L’Europe est donc perçue comme trop complexe. C’est dans cette direction que nous devons tra-vailler pour accroître l’adhésion de nos citoyens envers l’Europe.L’action de l’union européenne doit-elle combler des vides ou prolonger des actions nationales ?L’Europe se conforme au principe de subsidiarité. Elle agit partout où elle peut être plus efficace que les États membres. Il s’agit d’un principe de bon sens. Elle peut donc à la fois combler des vides ou renforcer et densifier l’action des États membres.

Comment envisagez-vous de sim-plifier la procédure d’utilisation des fonds à l’échelle européenne, la transposition nationale des normes européennes et les procé-dures nationales ?La Commission me paraît vouloir s’engager à faciliter la vie des por-teurs de projets et à faire en sorte qu’ils soient rapidement et efficace-ment guidés dans leur démarche. Concernant la transposition des directives européennes, il nous arrive bien souvent d’aller au-delà des prescriptions de l’UE. Je préconise par conséquent que nous examinions systématiquement si les ajouts que nous réalisons sont indispensables et contiennent une véritable valeur

ajoutée. Sur les procédures nationales de gestion des fonds, j’ai missionné avec Claude Guéant le préfet Patrick Stéfanini, afin qu’il formule diverses propositions pour simplifier celles-ci. J’attends beaucoup de ses conclusions.Il y a un autre aspect crucial de la simplification qui concerne les services publics. J’ai écrit à tous les maires de France pour recueillir leur expé-rience sur les règles européennes applicables aux services publics (contrôle des aides d’État ou pro-cédures de marchés publics). Leur réponse a été unanime : ces règles sont trop complexes et pèsent

au premier chef sur les petites collectivités locales, les PME et les associations. La Commission doit réformer ces règles et concentrer son contrôle sur les cas où il y a un réel risque d’atteinte à la concurrence au niveau européen.

quel peut-être le rôle des CCi dans la mise en œuvre du programme de simplification ?Les CCI jouent au quotidien un rôle crucial dans le soutien aux entreprises. Ce sont vers les CCI que les entrepreneurs se tournent pour obtenir les réponses à toutes les questions qu’ils se posent et bénéficier d’aides et de conseils avi-sés. Les CCI ont donc une mission d’information essentielle, notamment afin d’informer et guider les dirigeants de petites entreprises dans leurs démarches.

* Actuellement ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

mobilisation des fonds européens : des propositions de la CCi

La CCI a répondu, en juin dernier, au questionnaire qui lui a été adressé par le Ministère des affaires étrangères et européennes sur la mobilisation des fonds européens pour les entreprises. Relevant que les procédures sont plus ou moins complexes selon qu’il s’agit de financements communau-taires directs ou indirects. Les seconds étant bien plus accessibles que les premiers, les entreprises s’orientent plus volontiers vers un projet finan-çable dans le cadre des fonds structurels. Les PME étant peu armées pour affronter une gestion administrative chronophage d’un projet, la CCI a suggéré au gouvernement de diminuer la charge administrative de celles qui concourent à un projet européen. Membre du réseau Enterprise Europe Network, doté de 58 % de financement communautaire, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin fournit aux entreprises conseils et infor-mations sur les réglementations et financements européens et les accompagne dans leur recherche de partenaires commerciaux et technologiques.

contact ccI Ursula Gori-Kaminski • 03 88 76 42 35

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FoCus

les industries agroalimentaires emploient 477 000 salariés, dont 15 000 en Alsace. « Les effectifs, qui

représentent 12 % de l’emploi industriel dans la région, ont progressé de 0,6 % l’an dernier », note Manou Heitzmann-Massenez, la présidente de l’Aria (Association régionale des industries alimentaires) et membre titulaire de la CCI. Cette branche est en effet la seule à ne quasiment pas avoir perdu d’emplois depuis 1980. « Elle a peu délocalisé », pré-cise dans son rapport Philippe Rouault, délégué interministériel aux industries agroalimentaires. « Et le secteur a glo-balement mieux résisté à la crise que d’autres », renchérit Manou Massenez. Moins optimiste, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) craint une année 2011 difficile et annonce qu’en France, « 3 000 à 5 000 emplois pour-raient être menacés à terme. » En effet,

la hausse de la demande mondiale et les spéculations ont généré une envolée sans précédent du prix des matières premières agricoles et particulièrement le café, le chocolat et le blé. Dans le même temps, les coûts annexes (énergie, emballages, etc.) ont eux aussi augmenté. À l’autre bout de la chaîne, la grande distribution rechigne à répercuter ces hausses sur ses prix de vente. Bilan : beaucoup d’indus-triels de l’agroalimentaire craignent une chute de leurs profits. Si les poids-lourds ont les moyens de résister, les structures plus modestes risquent de pâtir de ces tensions. Or, l’essentiel du secteur agro-alimentaire français repose sur des PME, « pour lesquelles le marché pertinent est souvent r ég ional , p ar fo i s national, rarement européen », affirme Philippe Rouault.

industries aGroaLimentaires

entre l’enclUme et le marteaU ?

L’agroalimentaire est le second secteur industriel en alsace, le premier en France. dynamique, il subit toutefois la volatilité des prix des matières premières agricoles et une concurrence internationale accrue qui l’oblige à toujours plus d’innovation.

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À la différence de l’Allemagne, la France est encore peu présente sur les marchés émergents et ne compte pas assez d’entreprises exportatrices. D’ailleurs, hors vins et spiritueux, le solde commercial en 2010 était défici-taire de 1,7 Md€.

L’export est inContournabLe« Beaucoup de PME n’osent pas fran-chir le pas ou se découragent, car les résultats des efforts à l’international n’apparaissent qu’au bout de six ou sept ans », affirme la présidente de l’Aria. Aux entreprises, elle conseille de « se regrouper pour gagner des marchés collectivement. Il faut rompre avec l’individualisme français. » Point de vue partagé par Philippe Rouault qui indique que « seul l’accroisse-ment de leur taille permettra à nos

entreprises d’effectuer les efforts de recherche et développement, d’inno-vation, de marketing, de présence à l’exportation et de peser davantage vis-à-vis du secteur de la distribution ».

sans innovation, point de saLutL’industrie agroalimentaire française consacre 1 % de son chiffre d’affaires à la R&D, contre 3 % pour l’ensemble des industries françaises. Or « l’inno-vation est essentielle pour répondre aux demandes des consommateurs et développer des produits à forte valeur ajoutée. » Le Crédit impôt recherche, les financements d’Oseo et les cré-dits européens constituent des aides précieuses, mais « insuffisamment uti-lisées », note Philippe Rouault. Manou Massenez entrevoit un changement de cap. « Les dirigeants prennent

La CCi et l’export dans l’agroalimentaireL’Aria a signé en 2009 une convention avec la CCI en vue d’aider les primo-exportateurs à conquérir des marchés à l’international. Un conseiller export de la CCI est le référent de l’Aria pour toutes les questions relatives à l’international.

contact ccI Alexandrine Martinat [email protected]

conscience que l’innovation, aussi bien dans le management, les process, les produits… est capitale. » Signe des temps, de plus en plus d’entreprises misent sur la qualité nutrition-nelle. Les consommateurs veulent moins de gras, de sucre et de sel, elles s’adaptent. Jusqu’à une certaine limite, espère Manou Massenez. « Il ne faut pas que cela débouche sur des pro-duits sans goût. » Parole de gourmande.

quaLité, export et innovation. trois axes de déve-Loppement essentieLs

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200Le nombre d’entreprises agro alimentaires recensées par l’Insee-alsace.

2 %Le taux de croissance affiché par le secteur en 2010. Parmi les activités prépondérantes : les boissons, les viandes, la chocolaterie-confiserie.

6 Md€Le chiffre d’affaires 2010, dont 1,2 % réalisés à l’export. Un résultat lié à un tissu très varié, de la PME familiale au grand groupe international. S

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mieUx vaUt rester optimiste !

strAsbourg Être torréfacteur de café aujourd’hui n’est pas une mince affaire. Nicolas Schulé, président du directoire des Cafés Sati, en sait quelque chose. Comme toutes les entreprises de torréfaction, la société alsacienne, fondée en 1926 à Strasbourg, subit depuis quelques années les effets de la spéculation sur le café. « Il est coté en bourse, son prix varie d’un jour à l’autre. Nous avons connu des journées avec des hausses de 10 % puis des baisses ensuite. Mais la tendance est à la hausse continue. Le prix du café a augmenté de 100 % par rapport à 2010. » Cette augmen-tation ne dépend ni des récoltes, ni des stocks, mais du bon vouloir des spéculateurs, des fonds d’investissement en général. Pour se prémunir des fluctuations, « nous achetons un petit peu tous les jours. » La vraie difficulté est de répercuter la variation des cours. « Quand le marché baisse, la grande distribution, notre principal client, nous

demande de diminuer nos prix, alors que nous n’avons pas encore pu appliquer la hausse des semaines précédentes. » Conséquence : « notre marge en a pris un coup, mais pas mon opti-misme. » Plus généralement, la consommation de café a tendance à ralentir en France. « Les jeunes boivent du café plus tard, une fois qu’ils ont quitté le domicile familial, ce qu’ils font de plus en plus tard. De plus, les modes de consomma-tion ont évolué. Le marché de la dosette connaît un essor et paradoxalement aussi celui du café en grain. Écolo, moins cher que les dosettes, il a meilleur goût quand il est fraîchement moulu. Les clients sont également très demandeurs de cafés spéciaux. »

L’eFFet pervers des spéCuLations

Cafés Sati 03 88 34 63 36 • www.cafesati.com

nicolAs scHulépRésiDent Du DiRectoiRe Des cAfés sAti

Depuis 2008, l’Asso-c iat ion rég ionale des industries alimentaires (Aria) déploie un plan de dynamisation auprès des entreprises alsaciennes soutenu par la Région Alsace, l’État et les fonds européens. « À partir de quatre axes – l’innovation, la nutrition, l’export et l’ancrage territorial – des actions ont été mises en place avec pour objectif final de favoriser la com-pétitivité des entreprises », rappelle Marie-Claude Stoffel, secrétaire géné-rale de l’Aria. L’association, q u i r e g r o u p e 1 5 0 membres, a franchi une nouvelle étape en début d’année en obtenant le label « grappe d’entre-prises. » Cette nomination signifie « une meilleure visibilité et des moyens accrus. » L’Aria soutient également l’élaboration d’une marque régionale, dont l’initiative revient à la Région. Boîte à outils au service des PME-PMI, cette marque permettra de valoriser les particula-rités et le savoir-faire des acteurs économiques alsa-ciens. « C’est une vraie o p p o r t u n i t é » , conclut Marie-Claude Stoffel.

L’aria est devenue grappe

Aria • 03 88 35 40 63 [email protected]

Le foie gras, persona non grata en allemagne ?L’Anuga, l’un des plus impor-tants salons agroalimentaires mondiaux, a fait savoir qu’il refuse l’exposition de foie gras pour sa prochaine édi-tion, en octobre à Cologne. La filière française est sous le choc. Les militants opposés au gavage des oies eux se frottent les mains.

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le jUs de choUcroUte passé à la loUpe

des petits pains à grande réputation

MeIstrAtzHeIM Si son siège social est à Paris, l’usine de production de la société Le Pic se situe bien dans le Bas-Rhin. Spécialisée dans la fabrication de choucroute crue, cuite et cuisinée, l’entreprise compte 10 salariés. Son effectif gros-sit pendant la période de forte consommation du légume choucroute, d’août à fin mars, « car nous employons des travail-leurs saisonniers, explique le directeur, Sébastien Muller. Nous sommes des « transformateurs » et vendons nos produits à des grossistes alimentaires, à la grande distribution, à la restauration hors domicile ainsi qu’aux industriels. Aujourd’hui, nos axes de développement sont la nutrition, l’innovation et l’export ».

Le bon LéGume Fait Le bon pLatLa devise de la maison n’a pas changé depuis sa création, contrairement aux habitudes de

consommation. « Si par le passé, nous vendions 80 % de produits crus et 20 % de produits cui-sinés, aujourd’hui, c’est l’ inverse . Deuxième g r a n d e t e n d a n c e : l’époque est à des pro-duits moins acides. » Sébastien Muller ne se lasse pas de répéter que la choucroute est un produit sain, faible en matières grasses, riche en vitamine C et rap-pelle que « pour faire un kilo de choucroute, il faut deux kilos de choux. La différence est consti-tuée par un jus que nous devons retraiter dans des

stations d’épuration, ce qui représente un coût non négligeable. De plus, il existe tout au long du processus de transformation (conditionnement, cuisson, etc.) d’autres jus que nous devons aussi expédier vers des stations d’épurations spéciali-sées. D’où l’idée de tenter de le valoriser. » Avec

le soutien de la Région Alsace et de l’Aria, des études ont été lancées pour connaître les propriétés du jus de choucroute. « Le jus de choucroute est déjà vendu dans certains magasins bio. Les recherches actuelles portent sur les

molécules qu’il contient et qui pourraient avoir des vertus thérapeutiques », précise Sébastien Muller. Les résultats définitifs devraient être connus cet hiver.

Le Pic – Maison de la Choucroute 01 43 42 18 58 • www.lepic.fr

Paul Heumann SA 03 88 80 40 61 • www.paulheumann.com

sébAstien MulleRDiRecteuR De lA société le pic

isAbelle HeuMAnnDiRectRice généRAle De pAul HeuMAnn sA

soultz-sous-Forêts Très tôt, l’entreprise Paul Heumann, qui fabrique et commercialise des pains azymes, a misé sur l’export. « Mon père a vite eu conscience que les marchés internationaux consti-tuaient une opportunité incontournable », affirme Isabelle Heumann, directrice générale de Paul Heumann SA. Pour preuve, l’entreprise familiale réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export, essen-tiellement dans l’Union européenne et en Amérique du Nord. « C’est l’international qui finance notre R&D. À ce propos, si la R&D se faisait de façon empirique il y a quelques années, aujourd’hui l’activité est beaucoup plus structurée. » Paul Heumann décline ses fines galettes, toutes bio, en 45 recettes et 200 références. Isabelle Heumann n’hésite pas à ajouter au blé et à l’eau, les ingrédients de base du pain azyme, de la bet-terave, de la châtaigne ou encore de la pomme. « Les pains azymes à l’oignon, les Italiens n’aiment pas, les Allemands en raffolent. Tout est question de goût… et de pays. » La PME centenaire n’a « jamais abandonné les recettes initiales ainsi que la production casher. Mais nous innovons avec comme maître mot la qualité. L’un de nos défis majeurs est de rester flexible, de faire aussi bien en allant plus vite. » Autre défi : s’adapter à la volatilité des cours des matières premières. « Les hausses me paraissent aberrantes. En une semaine, les prix peuvent prendre 20 à 40 %. Certains s’amusent à spéculer sur les prix agricoles qui sont déconnectés de l’économie réelle. » Phénomène similaire sur les emballages. « Il existe de grosses tensions sur les cartons. Une pénurie artificielle fait monter les prix. » Ces différentes hausses ont conduit la dirigeante à « modifier la politique d’achat. Nous avons établi une veille rigoureuse du marché de façon à être au bon endroit au bon moment. » Les bienFaits

du jus Connus Fin 2011

Les métiers de l’agroalimentaire : ce qui changeEn 2007, l’Observatoire des métiers, compétences et besoins en formation, mis en place par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, a publié une étude sur l’évolution des métiers au sein des industries agro-alimentaires. Reconduite cinq ans plus tard, elle met en évidence :• les métiers en évolution positive, notamment ceux liés à la maintenance et à l’encadrement de proximité,• l’apparition de nouveaux métiers comme merchandiser (en charge de la visibilité des produits de la marque qu’il représente), ou cuisinier, chef de projet R&D, etc.Parmi les problématiques majeures, la formation des personnes ayant un bas niveau de qualification, les changements de métiers dans la maintenance ainsi que le maintien dans l’emploi des seniors.

contact ccI Katia Beck • 03 88 43 08 96 • [email protected]

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L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

Association de droit local

Au fur et à mesure que se précisent les signes de sortie de crise, nombre d’entreprises attentistes durant cette période affirment leur volonté de profiter de la reprise qui s’annonce.Pour celles qui ont su préserver leur santé financière et qui disposent dorénavant de fonds pour investir, la « sortie de crise » semble être le moment opportun pour envisager des opérations de croissance externe.En effet, les entreprises ayant connu des difficultés ces dernières années constituent à présent des proies fa-ciles sur le marché de l’acquisition du fait de :• va lor i sa t ions moins é levées qu’avant la crise ;• aboutissement de projets de ces-sion mis en suspens pendant la crise compte tenu de la baisse des résultats.Face à ces constats, la croissance ex-terne a le vent en poupe pour nombre de PME. Cependant, sa mise en œuvre est difficile et requiert toujours autant d’attention et de patience. Trouver une entreprise à reprendre représente un long travail de réflexion et doit être avant tout l’aboutissement d’une stratégie.

Définir la stratégie de l’entrepriseLa croissance externe n’est pas une fin en soi, mais simplement un moyen d’atteindre des objectifs stratégiques. Il convient de procéder dans un premier temps à une analyse interne de son entreprise et d’identifier ses domaines d’activités stratégiques. La synthèse de ce portefeuille d’activités permet de fixer des objectifs globaux qui peuvent être divers et variés :

• augmentation des parts de marché,• atteinte d’une taille critique vis-à-vis de clients ou fournisseurs,• mise en œuvre d’un relais de crois-sance,• diversification du risque client,• installation sur de nouvelles zones de chalandises, etc.Les objectifs fixés doivent être mis en relation avec les moyens dont dispose l’entreprise afin de faire le constat sur l’avantage, voire la nécessité de mener une opération de croissance externe.

Définir le profil de la cible recher-chéeLa détermination de la cible idéalePlusieurs entreprises peuvent satis-faire les attentes du repreneur. Dans un premier temps, il convient par conséquent de se concentrer sur « l’optimum », à savoir, le profil d’entreprise possédant la totalité des caractéristiques nécessaires à l’ac-complissement des objectifs straté-giques.Les caractéristiques de la cible peuvent résider dans sa taille, son activité, son portefeuille client, sa rentabilité, sa localisation, ses savoir-faire spécifiques, les brevets/licences qu’elle possède, etc. Elles doivent faire l’objet d’une pondération en fonction des objectifs stratégiques déterminés afin de hiérarchiser les entreprises cibles qui devront être contactées en priorité.La détermination des moyens du repreneurAprès avoir défini sa « cible idéale », le repreneur devra évaluer les moyens

financiers (apport initial, capacité d’endettement, etc.) et humains (ca-pacité managériale, gestion du chan-gement, mise en œuvre des synergies, etc.) disponibles pour la mise en œuvre du projet, ce qui limitera indéniablement le nombre de sociétés pouvant être contactées.

À la recherche de la cible idéaleUne fois le profil de cible et les moyens disponibles définis, la phase de recherche peut débuter.Il existe habituellement deux ma-nières de trouver des cibles corres-pondant au profil type. La première consiste à se mettre en position d’at-tente d’opportunités. Cette approche très passive réussit généralement grâce à un concours heureux de cir-constances.La seconde approche se veut pro-active et consiste à répertorier les entreprises entrant dans les critères de choix établis lors de la définition du profil de la cible. Ce classement se fait généralement via des bases de données du type Diane, Société.com voire les fichiers de sociétés disponibles auprès des chambres de commerce et d’industrie.Cette étape très chronophage est généralement confiée à des spécia-listes intervenant dans le domaine de la reprise d’entreprises tels que les cabinets spécialisés ou les banques d’affaires…/...

Recherche par une PME d’une cible dans le cadre d’une opération de croissance externe

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La suite de l’article sur le site www.strasbourg-place-financiere.com

Acq’cess Conseils SASThomas Fischer7, rue des Corroyeurs 67200 Strasbourg

L’association Strasbourg Place Financière, créée en 1991, par les Banques régionales,Nyse-Euronext et les collectivités territoriales (Région, Département du Bas-Rhin, CUS, CCI)et le soutien de l’Ordre régional des Experts Comptables et de la Compagnie régionaledes Commissaires aux Comptes, célèbre ses 20 ans en 2011.

Nouveaux MeMbres

Jean-Pierre Terroine T.GM Gestion et ManagementChristian Bischoff Banque franco-allemande Saar LBChantal Cutajar Professeur d’Université

ProchaiNs staMMtischs

• Lundi 26 septembre (lieu à définir)Alain Fontanel Communauté Urbaine de Strasbourg• Lundi 10 octobre (dans les salons du Cercle européen)Jean-Marie Sander Président du Crédit Agricole SA• Mercredi 26 octobre (dans les salons de la CCI Place Gutenberg)Jean-Luc Heimburger Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhinen présence de Jean-Louis Hoerlé, Président de la CCI de région Alsace• Lundi 14 novembre (dans les salons du Cercle européen)Chantal CutajarLa lutte contre la criminalité organisée dans sa dimension économique & financière :État des lieux et pistes d’amélioration.

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06e-mail [email protected] − www.strasbourg-place-financiere.com

Page 44: Point Eco septembre 2011

territoires

qUelle place poUr les entreprises dans strasboUrg, demain ?

Conséquence directe de la loi Grenelle ii : le plan local d’urbanisme communautaire (pLu) change d’échelle et de contenu. un enjeu

pour les entreprises appelées à se mobiliser.

Jusqu’à présent, les documents d’urba-nisme étaient élaborés à la demande de chaque commune et à l’échelle de chaque territoire com-munal. La loi du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II, portant sur l’engagement national pour l’envi-ronnement, pose désormais pour principe que le PLU d’un établissement public de coopération intercommunale couvre l’intégralité de son terri-toire. De fait, un PLU doit maintenant être défini à l’échelle de la CUS en concertation étroite avec les 27 communes membres du territoire com-munautaire. Un changement d’envergure pour

de nouvelles orientations. Le cadre législatif fait ainsi évoluer le contenu du PLU qui est notam-ment renforcé sur deux axes : une meilleure prise en compte des objectifs de développement durable, une intégration des politiques d’aména-gement, d’habitat et de déplacements dans les dispositions du PLU.

au Cœur du pLu : L’attraCtivité de L’aGGLomérationAvec la loi Grenelle II, le contenu des docu-ments est réorganisé, parfois modifié. Le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) fixe des objectifs d’économie d’espace et de maîtrise de l’étalement urbain. Évolution majeure : le PLU communautaire intègre les orientations du programme local de l’habitat (PLH) et du plan de déplacements urbains (PDU) ainsi que celles du schéma de cohé-rence territoriale de la région de Strasbourg (SCOTERS) approuvé en 2006. Sans oublier la

feuille de route économique « Strasbourg Eco 2020 », le schéma de transports 2025 et le plan climat territorial. Il s’agit donc d’un document de planification essentiel pour la CUS qui offre une vision globale de développement en imbriquant les différentes politiques publiques. Au cœur du processus d’élaboration du PLU communautaire : l’attractivité économique régionale et internationale de l’agglomération. Un objectif qui implique un développement dépassant le cœur de ville, tout en se préservant de l’étalement urbain. Plus globalement, il s’agit de dessiner la ville de demain, de travailler à l’avènement d’une « ville à vivre ». Une vision de l’urbain qui sous-tend la prise en compte de critères matériels pour juger de la qualité de vie dans une métropole (nombre de logements, présence d’infrastructures d’accueil, étendue du réseau de transports en commun) mais aussi de critères plus immatériels telles que la mixité, la solidarité, la cohésion.

80 %En Europe, la croissance urbaine suit un rythme régulier. En 2020, près de 80 % de la population européenne devrait vivre dans des agglomérations.

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un déFi majeur : La Gestion du FonCierLa CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et le monde économique sont pleinement associés à ce proces-sus. « Composantes majeures du tissu urbain, les entreprises ont toute leur place dans la définition du PLU, souligne Vincent Triponel, vice-président de la commission « Aménagement du territoire et Transports » de la CCI. L’enjeu est de favoriser l’interaction entre les entreprises et le milieu urbain où elles sont appelées à se développer. Une réflexion de fond doit être menée sur le rapport entre l’activité économique et le développement durable d’un terri-toire. Cela pose un premier défi : la gestion du foncier. L’agglomération de Strasbourg s’est développée à l’horizontal mais la ville ne peut s’étendre à l’infini. Comment libérer alors des espaces pour accueillir les entreprises ? En milieu urbain, l’une des solu-tions consiste à créer davantage de verticalité. Cette densité nouvelle peut entraîner une limitation des déplacements et une optimisation des transports. De plus en plus, nous réfléchissons à des projets mixtes, incluant dans un même espace des bureaux, des hôtels, du résidentiel, des commerces, dans l’objectif de libérer au sol des espaces paysagers que le piéton peut s’approprier. La création d’une ville durable suppose donc un débat global, transversal. Tout le monde doit se mobiliser, des entreprises aux citoyens en passant par les collectivités. Le processus d’élaboration du PLU communautaire s’inscrit dans cette voie et donne un sens commun à un territoire. »

à l’horizon 2016Le calendrier de la procédure d’élaboration du PLU communautaire s’étale sur cinq ans.

• Mai 2011Délibération prescrivant le PLU

• 2011Diagnostic

• 2012Elaboration PADD

• Début 2013Débat sur le PADD

• Septembre 2013Arrêt du projet de PLU communautaire et bilan de la concertation

• Janvier-février 2014Consultation des personnes publiques associées

• Fin 2014Enquête publique

• Début 2016Approbation du PLU communautaire

« le maître mot : la concertation »

Où en est la procédure aujourd’hui ?L’élaboration du PLU communautaire est démarrée. Plusieurs étapes vont baliser notre travail : le diagnostic communautaire, la conception du PADD sur la base d’enjeux et d’objectifs partagés, des propositions de scénario de développement à débattre. Puis viendra le choix d’un mode de déve-loppement avant l’écriture du PADD et du PLU communautaire. Tout notre travail est basé sur la concertation, avec les communes de la CUS dans le cadre des instances communautaires (bureaux, réunions des Maires, et commissions thématiques), et avec les partenaires associés à la démarche, au premier rang desquels la CCI. L’élaboration du PLU, quant à elle, est confiée à l’ADEUS.

Quels sont les objectifs de ce débat participatif ?La concertation a pour ambition de faire partager les objectifs et les orientations de ce futur document, tant auprès de la population que des acteurs socio-économiques de notre territoire. Il s’agit aussi de prendre en

compte leur propre vision et leurs attentes en termes d’aménagement de leur cadre de vie. À la clé, un rapprochement des points de vue sur les aspects essentiels. Et ce n’est pas si évident compte tenu de la complexité d’un projet urbain.

C’est-à-dire…Le développement économique, par exemple, est un objectif partagé dans les territoires. Encore faut-il localiser les zones d’activités et les sites poten-tiels de développement économique. Et pour les communes se pose alors la question de l’impact de ces choix sur leur cadre de vie. Même débat en matière environnementale. La trame verte est reconnue par tous mais il faut définir les espaces adaptés. Le logement aussi est un sujet à enjeux.Les questions de densité et de mixité sociale impliquent des choix. Construire la ville de demain n’est pas chose aisée et appelle une vaste réflexion impliquant un large public.

Construire La viLLe de demain n’est pas Chose aisée et appeLLe une vaste réFLexion impLiquant un LarGe pubLiC

questions à eMMAnuel roueDeDiRecteuR généRAl ADJoint « AMénAgeMent et DéveloppeMent DuRAbles Du teRRitoiRe »

contact ccI Tania Desfossez • 03 88 75 24 67 [email protected]

CUS • 03 88 43 62 58

ADEUS = Agence de Développement et d’UrbanismePLU = Plan Local d’UrbanismePADD = Projet d’Aménagement et de Développement Durable

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hÔteLLerie-restauration

IllkIrcH Après avoir participé à l’ouverture de l’hôtel-restaurant Chut à la Petite France – où il s’est investi pendant deux ans – Manuel Zwick décide d’ouvrir son propre restaurant. Originaire d’llkirch, il apprend que le salon de thé Vanille et Chocolat est à vendre. Il repren-dra l’affaire en janvier 2011, transformant entièrement la cuisine et rafraîchissant la salle.

aux senteurs du marChé - iLLkirCh

dU salon de thé à la restaUration traditionnelle

avec manuel Zwick aux commandes, l’ancien salon de thé de la route de Lyon, vanille et Chocolat s’adjoint la restauration et change de nom. aux senteurs du marché.

Aux Senteurs du Marché 245a route de Lyon à Illkirch-Graffenstaden 03 88 67 47 90

entrée libre sur inscription préalable

« J’ai suivi le stage Entreprendre et bénéficié de nombreux conseils. Je me suis également renseigné sur les critères d’attribution du titre de maître-restaurateur. L’audit effectué par le service tourisme de la CCI a mis l’accent sur certains travaux à réaliser, notamment par rapport à l’accès des personnes à mobilité réduite. »

L’établissement prend un nouveau nom : « Aux Senteurs du Marché », cohérent avec la nouvelle acti-vité de restauration qu’il développe. Une cuisine du marché, avec une carte qui change toutes les semaines, « au fil des produits et des sai-sons ». Le midi, un plat du jour est servi à 9 € et les suggestions entre 14 et 22 €. Noix de Saint-Jacques , poisson et autre filet de bœuf ont remplacé les croques, knacks et tourtes d’an-tan. Entrées, plats et desserts (également proposés à emporter) sont tous confectionnés

maison, à partir de produits frais. Le matin, une formule petit-déjeuner à 6,80 € comprend café, thé ou chocolat, jus d’orange, viennoiseries ou pain avec beurre et confiture. Assisté de deux personnes en salle, Manuel Zwick œuvre pour le moment seul en cuisine. Mais il espère arriver à doper la fréquentation du soir, et étendre sa plage d’ouverture du samedi, en instaurant par exemple un menu « retour de marché ». Le res-taurant-salon de thé accueille une quarantaine de couverts, auxquels s’ajoute la terrasse de 18 places en été. Il est ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 17h30, le samedi de 8h à 14h et le soir de 19h à 22h30, du mercredi au samedi.

Ce que lui a apporté la CCI

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rendez-voUs de l’hôtellerie-restaUration la carte de restaUrant, Une image qUi génère des ventes

Reflet de l’image d’un établissement, instrument de promotion, la carte d’un restaurant constitue une véritable carte d’identité. Mais au-delà, elle est aussi un outil au service de la vente. «La carte joue un rôle

fondamental dans un restaurant, quel que soit son positionne-ment : à thème, rapide, ethnique, traditionnel, gastronomique. Elle reflète l’âme, la personna-lité, l’ambiance, le savoir-faire des exploitants. Bien conçue, elle est indiscutablement une source de profit. Pour mettre en valeur l’offre de restauration, il existe une panoplie de techniques, de règles et de principes de bon sens». Lors de ce rendez-vous de l’hôtellerie restauration, Joël Delaunay, conseiller tourisme

à la CCI d’Alençon, abordera les règles et principes à respecter en matière de propositions, la part fixe et variable des plats. Au menu également la fixation des prix et les équilibres à prendre en compte… Le mardi 11 octobre à 15h à la CCI.

Agenda

toUs en bUs à igeho Du 19 au 23 novembre à Bâle

Le service tourisme de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin vous propose un déplacement collectif en bus pour visiter le salon Igeho, salon professionnel de l’hôtellerie, de la gastronomie et du marché de la restauration hors domicile. Cette manifestation, la plus importante de Suisse et des pays limitrophes, accueille tous les deux ans 800 exposants et 80 000 visiteurs. Déplacement collectif le mardi 22 novembre. Départ de Strasbourg à 7h30.

marketing et restaUration : l’appUi de la cci

Le service tourisme accompagne les restaurateurs dans leur réflexion marketing. À partir d’une analyse de positionnement de l’établissement, il validera la cohérence de l’offre par rapport aux attentes de la cible visée. Cet appui concerne autant l’aménagement intérieur que l’accueil et le service. Il s’agit de faire en sorte que les clients reviennent. Pour les jeunes entreprises en quête de positionnement comme pour les restaurateurs souhaitant trouver un nouveau souffle.

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juridique

1554Indice trimestriel du coût de la construction Insee

1er trimestre 2011 (+ 3,05 % sur un an)

Indices SEPTEMBRE

103,64Indice trimestriel des loyers commerciaux

1er trimestre 2011 (+ 2,25 % sur un an)

120,31Indice de référence des

loyers du 2e trimestre 2011 (+ 1,73 % sur un an)

0,38 %Taux d’intérêt légal 2011

123,40Indice des prix à la

consommation, (indice national – ensemble des

ménages) juillet 2011

9 €Taux horaire brut

SMIC à compter du 1er janvier 2011

1 365 €Taux mensuel brut pour 151,67 heures

2 946 €Plafond mensuel

Sécurité Sociale 2011

35 352 €Plafond annuel

Sécurité Sociale 2011

bien protéger son patrimoine poUr se prémUnir des difficUltés

ventes avec primes, loteries et ventes liées

En certaines circonstances, c’est non seulement l’entre-prise elle-même mais aussi l’immobilier d’exploitation, voire les deniers personnels du dirigeant qui peuvent être exposés à une saisie. Dans quelles conditions et quelles limites les poursuites d’un fournisseur, banquier ou autre créancier peuvent-elles atteindre le patrimoine du dirigeant ?L’exercice d’une activité dans le cadre d’une structure à responsabilité limitée (Sarl/Eurl, SA, SAS, EIRL, etc.) est souvent présenté comme un obstacle infranchissable pour les créanciers, dont les prérogatives sont ainsi cantonnées aux seuls actifs sociaux. Mais qu’en est-il en cas de dépôt de bilan ou encore lorsqu’une infraction pénale est retenue contre la personne du dirigeant ? Le rempart dressé par le dirigeant peut alors montrer de très nets signes de faiblesses.« L’immunité » du patrimoine privé prend même des allures d’illusion lorsque le dirigeant consent à cau-tionner l’entreprise auprès de son banquier. C’est alors clairement son patrimoine personnel qu’il engage. En cas de défaillance de l’entreprise, c’est tout simplement à sa porte que le banquier (ou son huissier) viendra frapper en exigeant le remboursement immédiat de l’ensemble de ses avances. Or, les montants réclamés, qui étaient à la mesure de l’entreprise, peuvent s’avérer exorbitants au regard des capacités financières du dirigeant.

protéGer ses proChesOutre les créanciers ordinaires de l’entreprise, l’État et les organismes sociaux disposent eux aussi d’outils pour se servir sur les deniers personnels du dirigeant lorsque les relances adressées à l’entreprise restent infructueuses. Quel chef d’entreprise a véritablement conscience que lorsque son entreprise, à la veille de son dépôt de bilan, à court de trésorerie, s’abstient de reverser la TVA, c’est dans la poche du dirigeant que l’administration a les moyens de venir la prélever ?

Fort heureusement ces moyens ne sont pas sans limite et savoir jusqu’à quel point, sous quelles conditions, son patrimoine peut être engagé est un moyen pour le chef d’entreprise, non seulement de maîtriser son angoisse, mais encore d’organiser au mieux le mode d’exploitation de son entreprise et d’adopter les solutions qui, en cas d’accident, lui permettront de sauvegarder l’essentiel et de protéger ses proches.

prévenir Les risquesCette démarche passe par une sensibilisation à des aspects juridiques qui relèvent de domaines aussi divers que le droit des sociétés, le droit bancaire, les procédures visant les entreprises en difficultés, les possibilités de cumul du contrat de travail avec un mandat social, le recouvrement des créances fiscales, etc. Ainsi en préven-tion des risques, les dirigeants peuvent être accompagnés par les avocats qui sont appelés à intervenir, trop souvent, en urgence, lorsqu’il est déjà souvent trop tard.

Nous avions déjà évoqué la position de la Cour de justice de l’Union européenne sur le traitement par notre code de la consommation des ventes avec primes, des loteries et des ventes liées.Pour rappel, en droit français ces ventes sont en principe interdites sauf exception. Or une directive européenne donne une liste exhaustive des ventes interdites.Dès lors que les loteries, les ventes avec primes et les ventes liées ne figurent pas

sur cette liste, elles ne peuvent être inter-dites au sein des états membres.Ainsi pour la Cour de justice, la position des juges français et de la réglementation en vigueur dans notre pays est contraire à la directive européenne.La loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit du 14 avril 2011 prévoit que ces ventes sont interdites lorsqu’elles correspondent à des pra-tiques déloyales. Par pratique déloyale

il faut entendre notamment publicité trompeuse ou vente agressive. Il s’agit donc d’un assouplissement de notre droit de la consommation, mais qui ne répond toujours pas à la règle édictée par la directive.

par temps de crise, lorsque l’entreprise rencontre des difficultés de trésorerie ou risque la défaillance, tout chef d’entreprise peut craindre pour le patrimoine qu’il s’est constitué, souvent au prix de longues années de labeur.

Réunion d’information

le 29 septembre 2011 à 17h30 à la cci

Le Service Juridique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin vous propose une réunion d’information sur le thème de la protection du patrimoine du dirigeant d’entreprise dans ses locaux 10, place Gutenberg. Au cours de cette soirée, des avocats de l’ACE-JA, Association des Avocats Conseils d’Entreprises – Jeunes Avocats, exploreront ces questions en veillant à faire partager avec vous leurs expé-riences autant que leur expertise.

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48 septeMbRe 2011 • n° 292

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D’après le § 23 numéro 3 de la « Markengesetz » (littéralement, la loi sur le droit des marques), il est possible d’utiliser la marque d’un tiers tant que cet usage se révèle « nécessaire ».Jusqu’à présent, la jurisprudence – et notamment celle du BGH (Bundesgerichtshof, la plus haute juridiction judiciaire allemande) – était assez ouverte dans son appréciation de la nécessité, même lorsqu’il s’agis-sait de marques graphiques.Dans son arrêt du 14 avril 2011, le BGH définit maintenant une ligne restrictive pour l’appréciation du critère de nécessité. Dans l’espèce, un garagiste indépendant proposait des révisions et des changements de pièces en utilisant le logo d’un constructeur automobile. Le constructeur automobile s’en est plaint et a obtenu gain de cause. Le garagiste avait le droit d’utiliser le nom des constructeurs automobiles pour sa publicité, mais pas leurs logos.Ce jugement pourrait s’étendre à d’autres domaines pour des conflits du même titre. Il est donc fortement recommandé de faire preuve de pru-dence lors de l’usage de logos d’autres marques. La « nécessité » de l’usage de la marque avec son logo pourrait, la plupart du temps, ne pas être reconnue par les tribunaux puisque l’usage du nom seul pourrait suffire et écarterait ainsi la nécessité.

jurisinFo FranCo-aLLemand

Usage d’Une marqUe étrangère dans Un bUt pUblicitaire : attention aUx restrictions !

la formUle de politesse est variableLe salarié, qui reçoit de la part de son employeur, un certificat de travail comportant toutes les mentions légalement obligatoires, ne peut exiger une formule de politesse particulière. C’est ce qui résulte de la décision du Conseil des Prud’hommes du Baden Württemberg dans une affaire concernant un dirigeant de Baumarkt qui, à la place de la formulation « Nous lui souhaitons le meilleur pour l’avenir » aurait préféré « Nous le remercions pour cette longue collaboration et lui souhaitons le meilleur pour son avenir tant personnel que professionnel » (Décision du 3 Février 2011 ; Az. : 21 Sa 74/10). Dans sa justification, le tribunal rappelle que les certificats doivent être rédigés de manière compréhensible. Dans cette mesure, les employeurs sont libres dans leur formulation, tant qu’elle ne contient pas d’information erronée.

Agenda

« le statUt d’agent commercial allemand » Le 11 octobre à 17h30 à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Dans le domaine de l’agent commercial, les droits français et allemand prennent tous les deux leur source dans le droit communautaire. Cependant des différences existent de part et d’autre du Rhin et il s’agit en outre d’un domaine faisant l’objet d’une abondante actualité juridique.Cette actualité juridique entraîne des évolutions, telles que celle résultant de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne [CJUE] qui a contraint le législateur allemand à modifier sa législation nationale en revoyant la formula-tion du paragraphe 89b du Code de commerce allemand (Handelsgesetzbuch, HGB) relatif à l’indemnisation des agents commerciaux.Soyez au fait de la législation en participant à la réunion d’information sur le statut d’agent commercial allemand, organisée par le service JurisInfo franco-allemand de la CCI de Strasbourg et du Bas Rhin.

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inscriptions auprès du service Juridique

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teChnoLoGies de L’inFormation et de La CommuniCation

Un vivier de talents en alsace

MulHouse L’industrie numérique croît deux à trois fois plus vite que le reste de l’économie, elle est impliquée dans 80 % des innovations. En 2010, l’économie numérique a participé à hauteur de 25 % à la croissance du PIB français et est à l’origine de la création de 700 000 emplois. « Or, si cette industrie est un levier de croissance pour la croissance et la compétitivité de nos entreprises, la France n’occupe que la 21e place dans l’adoption des TIC », observe en s’appuyant sur les chiffres du FMI Patrick Hett, président de Rhenatic. L’association, membre fondateur du cluster France IT, fédère une centaine d’entreprises, bas-rhinoises aussi bien qu’haut-rhinoises, sur les 900 que compte l’Alsace. « Notre réseau vise à favoriser la filière numérique en Alsace, soutenir le développement de ses membres, mais aussi assurer la coopération entre les entreprises ou encore promouvoir l’adoption des TIC dans les PME et le secteur public », affirme Patrick Hett. L’Alsace dispose d’un tissu d’entreprises de talent reconnues aussi bien au niveau national qu’inter-

national. « Nous bénéficions dans notre pays de formations de haut niveau, d’une créativité avé-rée. » Malgré tout, les PME du secteur peinent à franchir les frontières.

s’unir pour L’internationaLLeur petite taille les handicape à l’export. « Rhénatic les pousse à se regrouper pour gagner de nouveaux marchés. Nous souhai-tons aujourd’hui mutualiser un même VIE qui prospectera pour plusieurs entreprises », pré-cise Patrick Hett. L’autre difficulté concerne la langue. « Prenez l’exemple des PME qui éditent des logiciels. Il est difficile pour elles de livrer des logiciels dans une multitude de langues, ce qui impose non seulement la traduction complète des logiciels et documentations, mais aussi de dis-poser d’une hotline par langue. Nous les incitons donc, pour démarrer à l’export, de cibler dans un premier temps les pays francophones : Suisse, Belgique, Maghreb, etc. ». C’est le choix qu’a fait Richard Bertrand, à la tête de l’entreprise Actecil

Rhenatic • 03 89 32 76 22 • [email protected] Actecil • 09 72 27 22 94 • [email protected]

Agenda

french it connexion Du 11 au 14 octobre 2011 au Canada

Le secteur des TIC est en plein boom au Canada. Son chiffre d’affaires est estimé à 112 Md€. Pour découvrir les opportunités du marché canadien, CCI Alsace Export et ses partenaires organisent une mission de prospection commerciale.

salon med-it Du 15 au 17 novembre 2011 au Maroc

Véritable plateforme d’échanges entre pro-fessionnels du secteur informatique et des télécommunications, Med-It rassemblera, lors de sa prochaine édition à Casablanca en novembre, 170 exposants marocains et internationaux. CCI Alsace Export organisera au sein de ce salon un espace Alsace.

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basée à La Walck. Correspondant Informatique et Libertés (CIL) désigné auprès de la CNIL, Richard Bertrand accompagne les entreprises et les organismes publics sur toutes les questions en lien avec la gestion des données nominatives. Car le législateur impose des garanties de sécurité et de confidentialité. « Notre rôle est de permettre à nos clients d’être en conformité avec la loi et

de mesurer les contraintes qui en découlent pour leurs activités et leurs produits. » En parallèle, il propose éga-lement des formations au métier de CIL. S’il travaille essentiellement avec des clients en Ile-de-France, il

a fait très tôt le choix d’internationaliser ses activités : Allemagne, Autriche, Suisse… Et plus récemment le Maroc. « À ce titre, j’ai participé au salon Med-It et j’irai à la prochaine édition en novembre », dit-il. Le Maroc a adopté une loi sur la sécurité des données très proche de la loi fran-çaise « informatique et libertés ». « Nous avons mis sur pied des modules de formation sur les impacts qu’aura cette loi pour les entreprises. Une fois que notre antenne au Maroc sera structurée, pourquoi ne pas s’implanter dans d’autres pays du Maghreb ? Je pense qu’à terme les législations en matière de gestion des données nominatives vont converger. »de nombreuses actions mutualisées favorisent le développement

à l’export des tiC alsaciennes parfois freinées par leur taille.

La parti-Cipation à des saLons internatio-naux Crée des opportunités

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CLub d’aFFaires FranCo-aLLemand du rhin supérieur / oberrhein

à la décoUverte dU voisin

Agenda15 septembre : visite de l’entreprise ATT - Automotive Testing Technologies GmbH à Kehl-Auenheim19 octobre : présentation de l’enquête « Attente des entreprises dans la région métropolitaine »

Le 20 octobre à l’Hôtel Hilton Strasbourg Journée dédiée au commerce international proposée par Ubifrance et Société Générale

Le Club d’affaires franco-allemand du rhin supérieur / oberrhein (CaFa-rso) réunit des chefs d’entreprises alsaciens et badois.

Curieusement, l’Alsace s’est dotée tardivement d’un Club d’affaires franco-allemand, alors qu’il en existait déjà une vingtaine en France et en Allemagne. Ce vide a été comblé en 2005 avec la naissance du Club d’affaires franco-allemand du Rhin Supérieur / Oberrhein, dont le siège est à Strasbourg. À sa tête, deux vice-présidents, l’un Français, Daniel Steck, président de De Dietrich, et l’autre Allemand, Steffen Nussbaum, direc-teur général d’ATT. « La particularité de ce

club est qu’il est transfron-talier. Nos membres vivent des deux côtés du Rhin », observe Daniel Steck. Au total, 300 adhérents, « 40 % d’Al l emand s , 60 % de Français. L’idéal serait qu’il y ait autant d’Allemands que de Français », précise Steffen Nussbaum. Le CAFA-RSO a pour but de permettre à ses membres, cadres et dirigeants d’entreprises , professions libérales, étu-diants, etc. de se rencontrer, d’échanger. « Il s’agit avant tout de networking », com-mente Daniel Steck. Au-delà, l’association cherche à sou-

tenir les projets transfrontaliers, mettre en valeur les ressources économiques, culturelles et scientifiques du Rhin Supérieur. Pour réaliser ses objectifs, le Club d’affaires organise « chaque mois une manifestation. Cela peut être une visite d’entreprise, une conférence-débat sur un sujet d’actualité ou un thème comme la fiscalité, l’aide à la recherche… Début 2011 par exemple, Günther Petry (maire de Kehl) et Catherine Trautmann nous ont présenté les projets urbains de l’agglo-

mération strasbourgeoise », dit Daniel Steck. L’intérêt de ces rencontres est de « donner à nos membres une vision d’ensemble sur divers sujets et de montrer que chaque pays a sa façon à lui de les traiter. La culture d’entreprise est sensible-ment différente de chaque côté de la frontière », dit Steffen Nussbaum. « J’estime que toutes les initiatives de coopération entre nos deux pays, qui sont au demeurant les deux grandes économies européennes, sont essentielles », ajoute Daniel Steck. Le Club d’affaires ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il se dit ouvert à toutes les candidatures de personnes intéressées par la problématique franco-allemande. Et veut devenir à terme « la plus grande plateforme transfronta-lière », conclut Steffen Nussbaum.

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Page 53: Point Eco septembre 2011

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Rendez-vous

rencontres d’affairesLa CCI organise des rencontres B2B ciblées et programmées pour visiteurs et exposants pendant les salons professionnels suivants :• Anuga à Cologne (10 et 11 octobre 2011)

Salon international de l’agroalimentaire• Pollutec à Paris (30 novembre et 1er décembre 2011)

Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement.

contact ccI Caroline Kolb • 03 88 76 42 37 • [email protected]

missions de prospection• En Algérie, du 20 au 24 novembreL’Alsace entretient un courant d’affaires particulièrement important avec ce pays : en 2010, les exportations alsaciennes ont atteint 94 M€, soit + 6 % par rapport à 2009.

contact ccI Julien Lutz • 03 88 76 42 49 • [email protected]

contact ccI Christophe Antoine • 03 88 76 42 38 • [email protected]

contactS ccI 03 88 76 42 16 • [email protected][email protected]

• Au Kazakhstan, du 29 octobre au 2 novembre 2011Ce pays est le plus vaste d’Asie Centrale et concentre 75 % du PIB de la zone. Parmi les secteurs porteurs : le BTP, l’environnement, l’énergie, l’agriculture, la pharmacie et les biens de consommation (textile, cosmétique, décoration, etc.)

contact ccI natallia Lagouge • 03 88 75 24 30 • [email protected]

• Au Cameroun, du 29 novembre au 5 décembre 2011Au programme : des rencontres d’affaires à Douala et la visite du salon multi-sectoriel Promote, à Yaoundé.

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Le continent Nord-américain constitue l’une des principales économies mon-diales. Les CCI, Ubifrance, les missions Économiques aux États-Unis et au Canada, en partenariat avec la Coface et les Conseillers du Commerce extérieur, ont associé leurs compétences pour faire découvrir aux entreprises françaises les opportuni-tés nord-américaines. Le programme baptisé « Tremplin Amérique du Nord » se déroulera en trois étapes :• le 28 septembre 2011 : réunion à Strasbourg en présence des partenaires cités ci-dessus. L’occasion pour les chefs d’entreprises de déposer leur dossier de candi-dature pour participer au déplacement en Amérique du Nord• du 6 au 8 février 2012 : mission individuelle de prospection au Canada ou aux États-Unis• les 9 et 10 février 2012 : Symposium des Conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF) en Amérique du nord.

Chaque année en décembre, le Trophée Régional Alsace Export récompense certaines PME alsaciennes pour leurs efforts à l’international. Organisé par les CCI d’Alsace, ce Trophée est ouvert aux entreprises de la région, quelles que soient leurs tailles et leurs activités.Pour participer à ce concours, les entreprises intéressées devront envoyer leur dossier de candidature avant le 30 septembre 2011.

un tremplin pour l’amérique du nord

trophée régional alsace export Clôture des inscriptions le 30 septembre 2011

le dossier de candidature est à télécharger sur le site www.trophee-export.com

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Page 54: Point Eco septembre 2011

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À l’échelle du web tout va très vite. Selon une récente étude Google, plus de 14 millions de Français utilisent régulièrement un Smartphone disposant potentiellement d’une connexion internet. L’arrivée récente des tablettes numé-riques stimule et facilite les usages mobiles. Le principal avantage de l’Internet mobile est l’accès qu’il permet, quasiment depuis partout, à des services web. Sur un Smartphone, une puce GPS combinée aux services web favorise la création de nouveaux services liés à la géo-localisation. Si l’on prend en compte que nos téléphones vont se transformer en moyens de paiement (une expérience de paiement et d’ac-cès à des services mobiles sans contact, « NFC » en cours à Strasbourg), tous les facteurs sont réunis pour transformer dès maintenant une offre en ligne et la rendre accessible sur mobile.

bien penser Les serviCesPour créer de la valeur ajoutée pour l’utilisa-teur, il faut proposer de nouveaux services tirant profit des évolutions technologiques des Smartphones. Pour un meilleur service, internet, vidéo, GPS, paiement, RFID devront

se compléter intelligemment. À défaut, l’image donnée par le service se limitera au « gadget ». Proposer des services en mode mobile ne se limite pas à transposer son site web. On ne « copie » pas un site web pour le rendre « mobile », de même qu’on ne transpose pas les plaquettes papier. Les investissements pour créer ces nouveaux services ne sont pas neutres, il faut donc bien les penser.

Comment Faire ?De manière générale, toujours faire appel à un professionnel. Votre fournisseur habituel de site web peut être un bon point d’entrée, mais avant de lui commander des services mobiles, vérifiez qu’il a la capacité de vous accompagner, deman-dez des références, des démonstrations… Si vous n’êtes pas convaincu, demandez-lui de se rapprocher d’un spécialiste des applica-tions mobiles. Il ne s’agit pas de changer de prestataire, mais de trouver des personnes com-plémentaires qui sauront travailler en réseau.

économie numérique L’appel à projets de l’état

Instauré dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), le fonds national pour la société numérique a été créé pour accélérer le développe-ment de l’économie numérique. Doté de 4,25 Md€ dont 2 milliards destinés à financer des projets liés au développement des infrastruc-tures numériques et 2,25 milliards dans les services à usage innovants. Les secteurs d’intervention sont l’informatique en nuage (cloud computing ou distribution à dis-tance et à la demande de ressources informatiques), les industries de contenus (culturels, scientifiques ou éducatifs), les technologies de base du numérique (nanoélec-tronique et logiciel embarqué), l’e-santé, l’e-éducation, la sécurité et la résilience des réseaux, les systèmes de transport intelligents et la ville numérique. La Caisse des dépôts accompagnera et instruira les dossiers, l’État apportera sa contribution en fonds propres, quasi fonds propres ou dettes, à hau-teur des projets. La procédure est ouverte dans la durée. L’économie numérique représente aujourd’hui un enjeu de développement écono-mique et d’emploi particulièrement important pour la région. La filière numérique alsacienne est consti-tuée d’environ 1 800 entreprises – représentant 13 000 emplois – dont 1 200 ont moins de cinq salariés, 600 plus de 20 salariés.

benoît brechon • 03 88 52 45 67 [email protected]

aCCessibLe partout et n’importe quand

d’ici cinq ans, tous les téléphones auront une connexion internet. pour les entreprises, c’est le moment de réfléchir à de nouveaux services.

internet mobile, y penser dès maintenant

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Créateurs

oFFenHeIM Instal lé dans une ancienne grange, rue principale, l’atelier de Renaud Loth est en train d’être res-tauré pour mieux accueillir ses clients, qu’il tient à bichonner au moins autant que ses véhicules. Près de 100 m² lui permettront d’optimiser le placement de son pont de levage et d’entreposer le matériel pour travailler aisément sur deux ou trois véhicules ou motos. À l’étage, il disposera de 60 m² de bureaux. Ses prestations concernent l’achat-vente (près de 75 % de l’activité) et, selon l’âge du véhicule, la restauration ou remise en état.« En fonction de la demande du client et de son budget, je recherche le produit qu’il souhaite, explique-t-il. Avant de me lancer dans l’aventure, je vérifie l’intérêt de la restauration. Son coût sera parfois le même pour une voiture populaire et

mode est un éternel recom-mencement ». Informés des prestations et des véhicules disponibles en stock via les annonces publiées dans des revues spécialisées, les clients de Renaud Loth sont situés dans toute l’Europe.

des véhiCuLes désossés et remontés de a à ZAu-delà de l’activité de négoce démarrée en mars 2011, Renaud Loth a entrepris cinq chantiers de restauration. Il a pris le temps nécessaire pour apprendre son nou-veau métier et avoir un autre regard sur les produits. « Je suis en quelque sorte le maître d’ouvrage qui réalise un sou-hait de reconstitution d’un véhicule à l’identique de ce qu’il était il y a 10, 20, 30 ou 50 ans, souligne-t-il. Je me charge de trouver les bons prestataires afin de vendre un produit fini qui soit de qua-

lité. » Ses clients sont d’ailleurs destinataires d’un book complet de la restauration qui a été effec-tuée. Du démontage au nettoyage et dégraissage des pièces, en passant par la réparation de cer-taines pièces introuvables, jusqu’au remontage. Toute la visserie aura été passée au zingage et au polissage, pour arriver à un véhicule livré dans les mêmes conditions qu’il le fut à l’état neuf, et ce quel que soit son âge. Originaire de la région, Renaud Loth est juriste de formation. Après avoir œuvré pendant 13 ans à tous les stades de la dis-tribution automobile, il a décidé de se recentrer sur le véhicule ancien et sa restauration. La pas-sion de l’automobile reste la plus forte.

Old Barn Motors 1 rue du village à offenheim 03 90 29 66 13 • www.old-barn-motors.com

des mains en or et des véhiCuLes de rêve « On m’a donné des conseils et

surtout rassuré sur mon projet. D’avoir une vision extérieure m’a permis de décrypter le parcours. J’ai été encouragé par les membres de la commission du Passeport Entreprendre ».

contact ccI June Marchal • 03 88 75 24 25

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oLd barn motors

roUlez jeUnessede la voiture contemporaine au véhicule de collection, en passant par la moto, renaud Loth est à même de dénicher la perle rare dont vous rêvez, en lui donnant une nouvelle jeunesse.

pour une voiture plus rare, établi en fonction du temps passé. C’est la valeur du produit fini qui va changer ». Pour trouver ses véhicules comme pour se faire connaître, Renaud Loth passe par des sites spécialisés ou visite des salons professionnels. Sa clientèle vient de tous les horizons, ce sont autant de gros collectionneurs avertis en quête d’une belle mécanique que des clients qui s’intéressent aux véhicules des années 70/80, qu’il appelle « les young timers ». « Souvent, ce sont des per-sonnes de 40 à 50 ans qui ont admiré un modèle avec leurs yeux d’enfants et ont envie d’en posséder un. D’ailleurs le rappel du passé se vérifie aussi chez les constructeurs automobiles, comme le retour du nom « DS » ou des couleurs telles que l’orange vif, devenu tendance comme le mobilier style art déco. La

Ce que lui a apporté la CCI

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h.Cube

la vie belle en conteneUrs

Cette activité de transformation de containers maritimes est née en juillet 2010. Les usages proposés sont infinis : habitation, bureau, entrepôts, garage, etc.scHIltIgHeIM Répandus depuis quelques années aux Pays-Bas, les habitats en conteneurs maritimes font leur apparition en Alsace avec ici Nicolas Beninger et Pascal Ortega, fondateurs de H.Cube. Les avantages de ce type de construction en sont le coût, moins élevé que celui d’une mai-son traditionnelle, et des délais très courts.De formats standards – la largeur est de 2,40 m et la superficie de 13 à 27 m²  –, les containers peuvent être utilisés en assemblage multiple pour atteindre la superficie désirée, avec des aménagements divers. Ainsi, une maison de 133 m² revient à 163 000 € hors terrain et élé-ments de cuisine. Les pièces, sanitaires inclus, sont entièrement décorées, du sol au plafond, de la peinture à l’éclairage en passant par l’iso-lation intérieure et extérieure. « On ne reste jamais avec le métal nu, même retraité, car on ne peut pas contrôler l’amplitude thermique et donc la condensation ». Ils sont isolés avec de la laine de roche placée derrière le placoplâtre. Les bâtiments sont garantis BBC, ce qui implique un confort thermique incontestable. Sachant que l’étanchéité de containers maritimes est garantie durant 65 ans, la durée de vie est assurément élevée. « Finalement la démarche est écologique, puisqu’on récupère des containers qui ont eu une première vie. Un autre aspect non négligeable est qu’on peut les déménager aisément ». H.Cube

H.Cube Espace européen de l’entreprise, 27, avenue de l’Europe à Schiltigheim • 03 88 78 27 63 • www.h-cube.fr

« On m’a poussé à me poser les bonnes questions, pour mieux définir mon marché, mon potentiel et ma stratégie de développement. J’ai revu mes axes avec une vision à moyen et long terme », Pascal Ortega.

Ce que lui a apporté la CCI

achète ses containers dans les ports français et belges. Dunkerque et Anvers furent les premiers contacts noués par Pacal Ortega, avant d’être lui-même approché par Ottmarsheim et Strasbourg.

un résuLtat à L’identique d’une ConstruCtion traditionneLLeLa première réalisation de H.Cube est une maison témoin basée chez Porcelanosa à Vendenheim, elle est entièrement aménagée. Grâce à sa participation à la Foire européenne en septembre dernier, huit dépôts de permis de construire sont en instruction. La plupart concerne des habitations principales, pour des jeunes couples branchés par des réalisations avec étage, les autres sont des projets de plain-pied. Au total, une centaine de projets sont en cours. Le plus long dans la démarche concerne la partie réglementaire, terrain, plan d’occupation des sols,

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« un vrai travail d’architecte, en interface avec les mairies, les services techniques de la DDE. Ensuite la construction prend de quatre à six mois. Pour un résultat quasiment à l’identique d’une construction traditionnelle, avec baies vitrées, toiture végétalisée, terrasse. »

viraGe proFessionneLOriginaire de l’Aude, Pascal Ortega a travaillé dans l’industrie pharmaceutique pendant seize ans. « Le métier avait évolué et j’ai eu envie de changer ». C’est lors d’un déplacement à l’étran-ger qu’il s’est retrouvé dans un endroit cosy qui était un container. « Je me suis rendu compte qu’on pouvait concevoir des produits épurés à coût abordable ». C’est avec Nicolas Beninger, diplômé d’ingénierie du bâtiment, ex-conducteur de travaux, qu’il a créé H.Cube. A présent, pour les deux chefs d’entreprise, se réaliser dans une nouvelle activité leur apporte plaisir et fierté : « c’est valorisant de voir une bâtisse qu’on a conçue et fait construire ».

articles

pUbliés dans

le cadre dU

passeport

entreprendre

www.stRAsbouRg.cci.fR 57

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déCouvertes

Plus d’infos : www.philharmonique.strasbourg.eu • Covoiturage : www.passemeprendre.org www.artforhome.frwww.operanationaldurhin.eu

job stories Ce livre est signé Bruno

Hermanche, créatif et auteur parisien vivant en Alsace. Il vous propose un voyage décalé, au cours duquel les univers parallèles, la poésie, la vie et la mort vous donnent rendez-vous. Que vous cherchiez ou non du travail, ces quatorze histoires ont été écrites pour jouer un rôle dans la vôtre. Un remède contre la morosité.

opéra national dU rhin

Pour le programme 2011-2012, l’Opéra national du Rhin affiche une saison qui pose la question du monde en mouvement, de la société en changement, des mœurs en mutation. Un répertoire français avec notamment Les Huguenots de Meyerbeer, des chefs-d’œuvre du répertoire du 20e siècle tels Le jardin aux lilas d’Antony Tudor, ou encore une nouvelle production du Chat botté de César Cui, où les différents rôles sont interprétés par les chanteurs de l’Opéra Studio.

La rentrée du petit nicolas

art For home redécouvrir le papier peint

Spécialisée en décoration d’intérieur, Art For Home (Strasbourg) propose du conseil, des créations murales personnalisées et du Home Staging. Partout en Alsace, la société oriente et facilite les choix décoratifs pour permettre à tous d’avoir une déco originale et unique. Née début 2011, elle se propose de personnaliser votre intérieur en donnant vie à vos murs grâce à un système de double coupe de papier. Les tarifs : à partir de 400 € pour le conseil d’Intérieur, conseil simple « Home Staging » à partir de 300 €, avec une mise en œuvre sur devis.

potiers d’aLsaCe

innover poUr dUrer Mariage entre la terre, l’eau et le

feu, le travail de la poterie est exercé de manière traditionnelle en Alsace. S’ils s’inspirent de la tradition popu-laire, les potiers de Betschdorf et de Soufflenheim ont néanmoins su, au fil des années, renouveler formes et décors. Au-delà des bleu, vert et brun d’antan, la palette de couleurs s’est élargie, donnant une allure plus contemporaine et par là même un coup de jeune à la profession. N’hésitez pas à franchir les portes des

ateliers pour découvrir leur savoir-faire. Dans leurs ateliers, chaque pièce est unique, mise en forme et décorée avec le plus grand soin. Un certificat d’authen-ticité accompagne chaque acquisition. Pour développer leur notoriété auprès d’une clientèle à la fois locale et inter-nationale, les sept potiers d’Alsace du Nord se sont regroupés en association en 2008.

orchestre philharmonique une nouvelle saison sous le signe

de l’audace et de l’équilibre

Job stories Aux éditions l’offre, 140 pages, 14 € ttc. en vente dans la plupart des librairies strasbourgeoises ainsi que sur www.brunoh.com

Les saisons d’orchestres évoluent au fil du temps. Il y a seulement vingt ans, le cadre d’un concert était tout établi : ouverture, concerto et symphonie. Aujourd’hui, on voyage

rapidement d’un continent à un autre, d’une culture sonore à une autre… Avec une nouvelle génération de compositeurs soucieux de renouer avec le public, les récitals de musique de chambre viennent enrichir les œuvres symphoniques, les classiques se mêlent à d’autres visions et styles artistiques… Dirigé par Marko Letonja, l’Orchestre philarmonique de Strasbourg, 110 musiciens, a prévu de donner plus de trente concerts durant la saison 2011-2012. Certaines représentations ont été décentralisées à la cité de la musique et de la danse et dans plusieurs communes du Bas-Rhin. Attentive aux besoins de ses auditeurs, la direction de l’Orchestre philarmonique a mis en place une solu-tion de covoiturage en partenariat avec l’association « Passe Me Prendre ».

www.potiers-alsace.com

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IMAV éditions a préparé la rentrée des classes avec le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé. Pour la première fois « Les recettes du Petit Nicolas » (50 recettes sucrées et salées faciles à réaliser dès l’âge de sept ans) et une nouvelle collection « Les mini-livres des personnages » des aventures du célèbre écolier. Enfin, pour passer l’année scolaire avec humour et poésie, IMAV diffuse un agenda et un calendrier. En librairie en septembre et en octobre 2011.

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Page 59: Point Eco septembre 2011

Organisé par :

Diversité et organisation, une bombe à retardement sociale ? • ISO 26000, est-elle la norme de trop ? • Le

Développement Durable améliore-t-il vraiment

la performance de mon organisation ? • Quels nouveaux modèles économiques pour demain ? • Finance et Développement

Durable peuvent-ils faire bon ménage ? • • •

Aperçu duProgramme

[email protected]

Contacts

› www.leforumdd.fr

En savoir plus

Une journée pour s’étonner, comprendre, partager.

Venez faire le plein d’idées concrètes !

Pour prendre le chemin du développement durable, le forum dd vous offre accès aux concepts mais aussi aux retours d’expérience de ceux qui tracent la route de ces évolutions.

• Ateliers participatifs• Partage d’expériences• Conférence plénière• DD buzz• Espace partenaires• Village associatif

pour bousculer les idées reçues et ouvrir de nouvelles perspectives.

Economie - société - Environnement,

tout bouge pour les entreprises et les collectivités.

Où voir le monde changer ?

Avec le soutien de ses partenaires :

Page 60: Point Eco septembre 2011

Gastronomie

souFFlenHeIM Une magnifique maison à colombages, un cadre alsacien agréable, un accueil chaleureux des propriétaires, Monique et Patrick Jambois. C’est le restaurant « Au Bœuf », réputé pour sa cuisine de qualité confectionnée

à partir de produits frais, mise en valeur par la certification « restauration traditionnelle régionale ». Au piano depuis seize ans, Jean-Luc Timmel représentera les couleurs de la maison aux jeudis de la gastronomie du Cefppa fin sep-

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passion et respect des prodUitsau cœur de ce village bien connu pour sa poterie, le restaurant « au bœuf » est réputé pour la qualité de son accueil et sa carte, concoctée depuis seize ans par jean-Luc timmel.

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tembre. Animé par la passion de la cuisine depuis l’âge de dix ans, celui-ci n’en démord pas. « Je n’ai jamais imaginé faire autre chose, tout me plaît dans la cuisine, le travail, l’ambiance », appuie-t-il. Après un apprentissage au Cheval Blanc à Niedersteinbach, Jean-Luc Timmel a voyagé au sein de différents établissements, dont Le Mille Pâtes à Strasbourg : « j’en garde le souvenir d’un chef de cuisine extraordinaire, tant pour ses qualités humaines que culinaires ». Il s’agit de Bertrand Welté actuellement à Kembs. Ses autres expériences furent La Poste à la Wantzenau, La Couronne à Roppenheim et Le Cygne à Lauterbourg – entre-deux, il a pris le temps de passer son brevet professionnel. Depuis qu’il a rejoint la famille Jambois à Soufflenheim, il n’a de cesse de se former auprès de grands chefs comme chez Ducasse, au Plazza ou encore au Cefppa. Au Bœuf, sa préférence est marquée pour la cuisine alsacienne –  dont en particulier le foie gras  –

mais il crée aussi des salades revisitées du monde entier. Ce qui caractérise sa cuisine ce sont les produits locaux et de saison. « Tout est fait mai-son, des fonds de sauces aux terrines, jusqu’aux desserts.

En dehors des frites et des glaces, nous n’achetons aucun produit fini ».Du lundi au vendredi, le restaurant propose un plat du jour à 7,60 € auquel on peut ajouter une entrée ou un dessert proposé à 2 €. Les menus, de 16 à 36,90 € s’adaptent à différents goûts, comme le menu saveur et santé concocté avec un diététicien à 29 €.

une passion partaGéeRécemment, le Bœuf a fêté l’agrandissement de sa cuisine, qui atteint les 150 m². De quoi trouver un meilleur confort lorsqu’on assiste à un cours de cuisine animé par le chef lui-même le samedi après-midi, de fin septembre à fin avril. Comportant un plat et un dessert ou une entrée et un plat, il est proposé à 40 € par personne, boisson et dégustation comprises. Pour transmettre sa passion, Jean-Luc Timmel forme également ses apprentis à la préparation de concours. Lui-même a remporté la médaille d’or de la bouchée alsacienne en 2006. Il donne également des cours à la Maison des aînés de Beinheim, réalise la cuisine à domicile ou se déplace pour des réceptions ou mariages sur la région. Des journées et des semaines bien rem-plies pour le chef qui s’octroie tout de même du temps… pour s’occuper de sa fille.

Au Bœuf 48, Grand’Rue à Soufflenheim 03 88 86 72 79 • www.boeuf-soufflenheim.com Jeudis de la gastronomie Découvrez les plats et les chefs sur www.cefppa.eu

revisiter Les pLats est pLus qu’un pLaisir, une passion

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Page 61: Point Eco septembre 2011

temps Forts

Château de l’Ile - 4 quai Heydt - 67540 Strasbourg OstwaldTél. 03 88 66 85 02 - [email protected]

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Repas de fin d’annéeSublimez vos fêtes de fin d’année en choisissant un lieu d’exception. Menus festifs, boissons incluses à partir de 60 € TTC / pers.

12 Salles de séminairesEquipées et offrant une vue panoramique sur les rives boisées de l’Ill. Journée de travail : 62 € TTC / pers. (salle équipée + pauses + déjeuner)

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Le Château de l’IleL’Ile de verdure aux portes de Strasbourg

A 10 minutes de Strasbourg, le Château de l’Ile vous invite dans un cadre paisible et raffiné, pour vos déjeuners d’affaire, vos réunions,

vos événements privés et professionnels...

3e édition du Forum développement durable Le 29 septembre à StrasbourgPlate-forme d’échange des meilleures pratiques sur les plans social, sociétal, environnemental et économique, cette manifestation accueillera les professionnels autour de conférences plénières, ateliers participatifs, démonstrations et village associatif. Piloté par Idée Alsace, en association avec la CUS, ES Énergies Strasbourg, Groupe La Poste, Région Alsace, Dreal, Ademe, Caisse des Dépôts, CCI d’Alsace, Eco Conseil, Ecole de Management Strasbourg, Réseau GDS.Au Pôle formation CCI.

www.leforumdd.fr

Les journées de l’architectureLe 29 septembre à Strasbourg« Architecture sur mesure » en Alsace, dans le Bade-Wurtemberg et dans le canton de Bâle.Des ateliers, des rencontres avec les professionnels, des promenades à vélo et en bateau, des visites de chantiers en cours, des expositions et des spectacles divers.

www.ja-at.eu

jazz à ColmarDu 12 au 17 septembre

www.colmar.fr

Le cabaret clandestinLes 7 et 8 octobre à StrasbourgC’est dans l’ambiance feutrée de prohibition de la première

moitié du XXe siècle que Le cabaret clandestin de La Bohème de Luna Moka nous entraîne… Une plongée artistique franco-anglaise et une virée dans le Berlin des années 20… À La Salamandre, 3 rue Paul Janet à Strasbourg.

03 88 37 32 00

Festi FestinLes 4, 5 et 6 novembre à StrasbourgSalon de la gastronomie, des arts de la table et de la décorationDes nouveautés, des astuces déco, un vaste choix de mets raffinés ou autres cadeaux de fin d’année, des concours dédiés aux arts de la table, des dégustations, des ateliers de porcelaine et la finale du challenge Les Toqués d’Entreprises.

www.festifestin.fr

Wtt-expoDu 27 au 29 septembre à KarlsruheLe seul salon professionnel européen pour le chauffage industriel et la technologie de refroidissement pour rencontrer ingénieurs d’exploitation, acheteurs techniques, développeurs et concepteurs.

www.wtt-expo.com

passage du train alzheimer Le 24 septembre à StrasbourgL’occasion de s’informer sur la maladie (symptômes et diagnostic), la vie avec la maladie, son accompagnement, les aides sociales et financières, le rôle des aidants. En gare de Strasbourg.

www.train-alzheimer.fr

« La biodiversité, un atout pour mon entreprise »Le 15 septembre à StrasbourgJournée de sensibilisation organisée par les CCI d’Alsace en collaboration avec le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et de l’ACFCI. Au programme la présentation de l’outil d’auto-évaluation web EBEvie, qui vise à favoriser la compréhension des liens d’interdépendance de l’entreprise vis-à-vis du vivant et la mise en place d’une stratégie intégrant mieux la biodiversité.Au Pôle formation CCI.

contact ccI Danièle Schmitt • 03 88 76 45 06

appel aUx jeUnes talents dans le cadre de st’art 2011

Du 25 Au 28 noveMbre. La Société des Amis des Arts et Musées de Strasbourg organise un concours et une exposition de jeunes artistes autour du prix Théophile Schuler*. Les candidats, âgés de 35 ans maxi-mum, devront déposer une demande de participation et présenter trois œuvres d’un format limité, prêtes à être exposées. Ces œuvres seront présentées à un jury qui attribuera le Prix Théophile Schuler et le Prix de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg. Inscriptions entre le 5 septembre et le 8 novembre au 20, rue des Serruriers à Strasbourg. *L’association a été créée en 1832 sur l’inspiration du dessinateur-graveur qui a notam-ment illustré des ouvrages d’Erckmann-Chatrian, Victor Hugo et Jules Verne.

plus d’infos : 03 88 32 15 48

musica

Du 21 septembre au 8 octobreFestival international des musiques d’aujourd’hui. Moment festif et convivial, Musica parcourt les chemins de la création musicale contemporaine et croise, au fil de sa programmation, des œuvres majeures du passé qui ont su inspirer des équipes artistiques pour irriguer des propositions résolument contemporaines. Découvrez les 37 manifestations prévues sur :

www.festival-musica.org

mMmMmles journées de l’architecturedie Architekturtage30.09 , 04.11 2011

www.ja-at.eu

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2e édition du rallye de FranceDu 29 septembre au 2 octobre en Alsace.

www.stRAsbouRg.cci.fR 61

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temps Forts

les 17 et 18 septembre les joUrnées dU patrimoine

À strAsbourg, restAurAnts et Hôtels s’InvItent À lA Fête. Pour cette troisième édition, une vingtaine de restaurants et hôtels de Strasbourg invitent les amateurs d’histoire et de bonnes choses à avoir un autre regard sur leurs établissements. Restaurants d’abord, avec un menu histo-rique – proposé à 29 € avec un apéritif, une entrée, deux plats – poisson et viande – et un dessert. Aux caractéristiques de la cuisine médiévale – goût prononcé pour les viandes, usage abondant d’épices, début du goût pour le sucré – répondent le raffinement et le mariage des saveurs des deux Empires du XIXe siècle français. Les hôtels, quant à eux, proposeront une formule comprenant dîner, nuit d’hôtel, petit-déjeuner et visite. À noter aussi une promenade découverte consacrée à l’histoire des hôtels de Strasbourg, le samedi à 18h30 et le dimanche à 10h30, départ Cour du Corbeau. L’Association « Les restaurants ont une histoire » est présidée par Jean-François Kovar, qui envisage d’ouvrir ses portes à l’Alsace entière. L’appel est lancé à tous les établissements « qui ont une histoire » à les rejoindre en 2012.

À sélestAt, exposItIon sur les MétIers D’Art À l’occasion des journées du patrimoine, la Fédération Régionale des Métiers d’Art d’Alsace organise une exposition rassemblant les travaux de dix jeunes professionnels des métiers d’art à la Chapelle Saint-Quirin de Sélestat. Artisan coutelier, créatrice de sou-liers, sacs et cabas, émailleur sur lave, modiste, forgeron bijoutier, doreur, relieur d’art, céramiste, etc. Des démonstrations de savoir-faire tout le week-end.

et À lA ccI Visites guidées à 10h, 15h et 17h sur réservation.

Jean-françois Kovar • 06 16 60 12 96 • [email protected]

www.fremaa.com

« urbanisation et métropolisation française »Le 15 septembre à StrasbourgConférence de Michel Lussault, géographe. À la Misha, 5 allée du général Rouvillois à Strasbourg.

03 88 21 49 28

« Le fichier client : quelle valeur ajoutée pour l’entreprise ? »Le 27 septembre à Schiltigheim Cette table ronde sera animée par Antoine Latham, journaliste des DNA. À 18h30 à la Chambre de Métiers d’Alsace, Espace Européen de l’Entreprise.

inscription sur le site : www.chabert-expertise-comptable.com

« atout seniors »Du 14 au 16 octobre à Saverne Des activités et des ateliers de réflexion organisés par le Club des Ainés Ruraux de Saverne. Au Château des Rohan.

www.ainesruraux.org

salon régional de l’immobilierDu 23 au 25 septembre à Strasbourg Toutes les personnes ayant un projet immobilier, d’achat ou de construction trouveront en un seul lieu constructeurs, agences immobilières, promoteurs, banques, conseils, notaires, syndicats de propriétaires. Avec des conseils sur les différentes mesures en faveur de l’accession à la propriété et les aménagements permettant de réduire la consommation énergétique. Entrée gratuite. Au Parc des expositions de Strasbourg Wacken.

www.salonregionaldelimmobilier.com

salon « si tu m’aimes »Les 22 et 23 octobre à Strasbourg

Rencontre du mariage et du Pacs. Orchestrées par Global Expo France, les rencontres du mariage fêtent leurs dix ans d’existence à Strasbourg. LE lieu de rencontre des fleurons du mariage et de la fête, avec les dernières collections et les dernières tendances. Du bijou à la robe, du traiteur au photographe, des lieux d’exception à l’animation.

www.mariage-salon.com

23e rencontres nationales du transport publicLes 12, 13 et 14 octobre à Strasbourg

Thème phare : « Mobilités : l’heure des choix ».

www.rencontres-transport-public.fr

« tous au restaurant »Du 19 au 25 septembreCette semaine de découverte de la gas-tronomie française a été imaginée par Alain Ducasse. Plus de 25 restaurants y participent en Alsace, du bistrotier de quartier à l’étoilé. Philippe Bohrer, du Crocodile, proposera aux gourmets de découvrir à deux sa cuisine, invitant ainsi « l’invité de son client ».Inscriptions en ligne dès le 7 septembre.

www.tousaurestaurant.com

Les bibliothèques idéales de strasbourgDu 16 au 25 septembre

www.strasbourg.eu

damien deroubais, « der schlaf der vernunft »Jusqu’au 8 octobre à StrasbourgÀ la galerie de l’école supérieure des arts décoratifs, 5 rue de la Manufacture des Tabacs.

www.esad-stg.org

Les terres à l’enversDu 16 au 18 septembre La plus grande vitrine extérieure jamais réalisée sur le monde agricole.

www.lesterresalenvers.com

Les 67 heures du 67Du 13 au 16 octobre Animations et portes-ouvertes sur 67 lieux pour (re)découvrir le Conseil Général.

www.bas-rhin.fr

biennale internationale du verreDu 14 octobre au 28 novembre en Alsace

Exposition dans une dizaine de lieux de la région.Le 19 octobre, remise du prix du verre contem-porain « international Strasbourg Glass Prize » à Sandrine Isambert, Thibaut Nussbaumer et Michel Schaeffer, pour leur assemblage intitulé In Out.

www.biennaleduverre.eu

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62 septeMbRe 2011 • n° 292

Page 63: Point Eco septembre 2011

La CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE D’ALSACE – SA coopérative, à directoire et conseil d’orientation et de surveillance, régie par les articles L.512-85 et suivants du code monétaire et fi nancier, capital de 235 000 000 e, siège social à Strasbourg, 1 route du Rhin, RCS de Strasbourg B 383 984 879,Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS n° 07 005 414, titulaire de la carte professionnelle « Transactions sur immeubles et fonds de commerce » sans réception de fonds, effets ou valeurs n° 34/2010 délivrée par la préfecture du Bas-Rhin, garantie par CEGI 128 rue de la Boétie 75008 Paris.

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Page 64: Point Eco septembre 2011

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