point eco - septembre 2010
DESCRIPTION
Magazine de la CCI de StrasbourgTRANSCRIPT
n° 284 - Septembre 2010
CCI Info ServICeSÉcoute, conseil et proximité. Le nouveau dispositif d’information de la CCI.
11 • cci en actions35 • focusConSoMMATIon L’engouement pour le bio ne faiblit pas.
La croissance verte, un soutien à l’activité et à l’emploi dans les territoires. En Alsace, les CCI ont clairement identifié les éco-technologies comme un gisement de valeur, débouchant sur la création de plus de 20 000 emplois à l’horizon 2020.
Du vert pour sortir du rouge
15 • dossIEr éConomIE vErtE
ArAbIe SAoudITe Les entreprises alsaciennes sont parmi les premières françaises à conquérir le marché.
55 • export
LA PRÉVENTION DES RISQUESQUELLES ACTIONS ?
Une équipe à votre disposition !Médecins du travail, assistantes médicales et techniciens d’AST67 vous accompagnent pour évaluer et analyser les risques profes-sionnels dans votre entreprise et mettre en place des actions concrètes pour préserver la santé de vos salariés.
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L’art en décorationFaire appel à un artiste-peintre pour la décoration de son entreprise ou de son appartement : une idée originale. Illustration des possibilités de prestations dans le nouveau show-room de Joël Vallon, à Traenheim.
re ou encore le papier peint. Proposées en lés de 46,5 cm, une centaine de références figurent
à son catalogue « d est inat ion tA ». Il est aussi possible de trai-ter les images sur du bardage industriel adap-
té aux milieux extérieurs. du sur mesure adapté à la demande des entreprises et des particuliers. mais pour les amateurs d’art,
17 rue du Clocher à Traenheimwww.made-by-vallon.fr
Traenheim MaDe by Vallon
J oël vallon a ouvert son ate-lier de peinture il y a quatre ans. L’artiste est d’abord un
spécialiste du portrait. Peinture à l’huile, en noir et blanc, d’après photo. Puis, il a l’idée de décliner ses œuvres originales en pro-duits artistiques dérivés.
Il crée le « touch’Art ». Un nou-veau genre artistique élaboré à partir de son œuvre originale prise en photo, pour la retou-cher informatiquement en ver-sion colorisée et contemporaine.
Un art bien différent de celui d’Andy Warhol que l’on ne peut s’empêcher de citer en compa-raison, mais qui n’a rien de sem-blable si ce n’est le domaine du portrait.
En réalité, ces créations peu-vent être reproduites par tirage d’art ou sur supports innovants tels que la tôle alu pleine ou perforée, le plexiglas, le ver-
Arranger son intérieur avec l’aide d’un artiste…
alsace nouvelle IMplAnTATIon
nexGenix pharmaceuticals Cette entreprise américaine
spécialisée dans le développe-ment de nouveaux médicaments pour le traitement du cancer et des maladies neurodégénératives a choisi strasbourg pour implanter sa filiale européenne, nexGenix EU sAs. L’aboutissement de plus
de huit mois d’échanges et de né-gociations conduits par les parte-naires du cluster Alsace Biovalley - Alsace International et le pôle de compétitivité, avec le soutien de l’Université de strasbourg.
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taktifol adhère sur tous les supports La société statik diffusion
distribue depuis peu en exclu-sivité en France les produits taktifol. taktifol se présente sous forme de panneaux qui ad-hèrent, sans coller, à n’importe quelle surface. Pliables, effaça-bles, vierges ou pré-imprimées,
les feuilles taktifol servent autant aux clubs sportifs pour peaufiner leur tactique qu’aux entreprises pour des présenta-tions ou lors de réunions pour exposer la stratégie.
www.taktifol.com
STATIk dIffuSIonWolfisheim
Joël vallon est convaincu de l’avenir de « touch’Art » sur sup-port diasec certifié et numéroté. Quant au prix, il varie en fonc-tion de la conception du design intérieur souhaité et du support. de 350 à 2 600 € – pour le tirage d’art haut de gamme.
DéclinaisonsL’artiste a également dévelop-
pé une gamme de mobilier inté-grant ses impressions en parte-nariat avec la société normalu – fauteuil et lampes –, ou encore du plafond tendu avec la société Barrisol, des moquettes avec la multinationale desso…
En finalité, made By vallon se propose de prendre en char-ge la décoration de tous types d’espaces en adaptant leur de-sign à la demande. Au-delà de son show room à traenheim, le concept de Joël vallon sera mis en situation dans une galerie de 300 m² à offenburg, dès le mois d’octobre, avec des partenaires de renom. Autre possibilité de découverte de quelques-unes de ses réalisations au 7e Art, res-taurant de l’Holiday Inn Airport à Illkirch – des œuvres origi-nales autour de la thématique du cinéma, qu’il a complétées par des impressions spécifiques pour les chambres. made by vallon sera présent au prochain salon maison et décoration de Colmar.
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
1EntrEPrIsEs à LA UnE
du vert pour sortir du rougeLa croissance verte, un soutien à l’activité et à l’emploi dans les territoires. En Alsace, les CCI ont clairement identifié les éco-technologies comme un gisement de valeur, débouchant sur la création de plus de 20 000 emplois à l’horizon 2020.
L’engouement pour le bio ne faiblit pasPlus avertis peut-être que par le passé, les consom-mateurs regardent les étiquettes de plus près. Et plébiscitent les produits dits « bio ». Pour preuve, en France entre 2005 et 2009, le chiffre d’affaires de l’alimentation bio a presque doublé, passant de 1,6 md à 3 md€.
n°284 - septeMbre 2010 - Le Point économique est édité par la CCI de strasbourg et du Bas-rhin • 10, place Gutenberg 67081 strasbourg cedex • tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]
directeur général : Philippe Colson • directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Florence Baader, élisa Colmenero, Anne Herriot, virginie Pincet, Eric Pilarczyk • secrétariat : Chantal Kolb, Catherine slatine-Barusta • Comité de rédaction : tania desfossez, Philippe Edel, élise Fiorese, muriel Ischia-Weber, didier Kahn, marc Liebrich, June marchal, Florence montet, Alban Petit, Claude ribeiro, Christiane sibieude, évelyne sturm • éditeur délégué : daniel reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : © Getty • Impression : sicop • tirage : 44 550 exemplaires
publicité : Jocelyne choukroun tél. 06 20 46 00 85 fax 03 88 22 31 20 [email protected]
01 entreprises à la uneMade by Vallon // L’art en décoration
04 trajectoires4 holiday inn strasbourg Airport //
un complexe multi-activités au cœur du parc d’innovation
5 galerie chantal bamberger // cinq ans et plus de trente expos
8 Alsace bioValley // François bocquel : assurer la continuité des projets
11 cci en actions11 Assemblée générale de la crciA //
La croissance passe par les tic 12 cci info services // Écoute, conseil
et proximité 14 groupe Kuhn // un leader mondial
du machinisme agricole
21 développement durableAlsace excellence // un programme pour accroître la performance globale des entreprises
22 industrieLes éco-entreprises alsaciennes à Pollutec
24 formationLa logistique préconisée pour toutes les entreprises
26 hôtellerie-restauration26 il ristorante // L’italie dans votre assiette27 Le cheval blanc // restaurant de charme
au pied des rochers28 Le Palais gourmand // Joaquim Marques
innove
30 tourisme30 soigner son e-réputation31 upper rhine Valley // trois pays,
une destination
32 commerce32 travaux route de Lyon // L’entente entre
personnes de bonne volonté32 union des commerçants de Marlenheim
// Mobilisation pour le centre-ville
38 sécurité économiquecommunication, oui, divulgation, non
39 infos europeL’étiquetage nutritionnel obligatoire
40 ticoctobre, l’économie numérique s’expose
42 gastronomieAu relais du bois // une cuisine goûteuse
46 aéroportcaddie livre 280 chariots « dernier cri »
48 juridiqueL’entrepreneur individuel à responsabilité Limitée (eirL)
49 jurisinforéforme de la procédure collective allemande
50 territoiresune matinée dédiée au transport de marchandises en ville
51 karlsruheLe secteur touristique résiste
52 créateurs52 romain Labroye schulte, Qualisco //
Qualité sous contrôle53 carole höfer, the talent Arena //
communication et marketing rh à 360°
55 export55 Alsace canada, ça tourne56 Arabie saoudite // Les pionnières
alsaciennes
58 découvertesVoyages culturels // Le sur-mesure terra nobilis
59 temps fortsLes 15 et16 septembre // top recrutement
15 • dossIEr
35 • FoCUs
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ConsommAtIon
éConomIE vErtE
Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
sommAIrE2
longtemps attendue, la réforme des CCI se précise. Le projet de loi adopté en juillet dernier par
le Parlement en fixe le cadre, donnant un pouvoir stratégique aux nouvelles Chambres de région. Première étape de cette réforme, les élections des re-présentants des entreprises, prévues du 25 novembre au 8 décembre 2010.Les chefs d’entreprises seront ame-nés cette fois à élire leurs représen-tants de manière concomitante pour les Chambres de Commerce et d’In-dustrie territoriales (CCIt) et pour les Chambres de Commerce et d’Industrie de région (CCIr), qui auront chacune des prérogatives bien définies.L’assemblée de la CCIt bas-rhinoise se composera de 54 membres titulaires et sera installée au plus tard le 30 décem-bre 2010. L’installation de la CCI d’Alsace quant à elle, composée de 50 membres régionaux, se fera au plus tard le 13 janvier 2011.Le schéma prévoit que les nouvelles Chambres de région définiront les orientations stratégiques des CCI qui seront chargées de mettre en œuvre des actions en phase avec les besoins des entreprises, ainsi que les budgets qui en découlent. Le Point économique reviendra sur le sujet des élections dans le numéro d’octobre.
Je rappellerai qu’en Alsace, la réforme a été largement anticipée par les CCI de strasbourg, mulhouse et Colmar, avec la mutualisation de plusieurs services, dont l’export, l’innovation et l’envi-ronnement. Par ailleurs, les services informatiques de nos trois CCI ont éga-lement été déjà regroupés, comme le seront les finances et les ressources hu-maines. Cette nouvelle stratégie régio-nale devrait permettre de fournir des
services à la fois pro-ches et efficaces, tout en réduisant la pression fiscale sur les entrepri-ses. Une nouvelle taxe sera instaurée, en rem-
placement de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle. Une participation massive des com-merçants, industriels ou prestataires de services au vote influera sur l’efficacité de l’accompagnement des CCI dans les entreprises alsaciennes et leur rôle d’interface auprès des collectivités ter-ritoriales. Les représentants qui seront élus contribueront à mettre en œuvre des solutions de qualité adaptées à une nouvelle approche régionale du territoire.
nous vous souhaitons une très bonne rentrée.
une nouvelle stratégie régionale
Philippe ColsonDirecteur général
services proches et efficaces, pression fiscale réduite
réforMe Des cci et élections
En période de préparation des élections, le président Jean-Louis Hoerlé n’a pas souhaité rédiger l’edito.
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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illkirch holiDay inn strasbourG airport
un complexe multi-activités au cœur du parc d’innovationHôtel, restaurants, discothèque, centre de remise en forme, l’hôtel Holiday Inn Strasbourg Airport est un lieu de vie pour les Strasbourgeois et les salariés des entreprises situées sur le parc d’innovation d’Illkirch, mais aussi pour les touristes et hommes d’affaires de passage dans la région.
entièrement rénové, l’hôtel propose des prestations quatre étoiles sur tous les
plans : hôtellerie, restauration, loisirs. d’abord l’hôtel, 139 cham-bres, rénovées en 2008, offrent un confort haut de gamme. Ensuite, deux bars et trois restaurants, à même de satisfaire les goûts et exigences de chacun. séduisant les amateurs de cinéma hollywoo-dien, la brasserie le 7e art, dé-corée de 37 toiles représentant les plus grandes stars et signées Joël vallon, et le rock star Café, à l’image des hard-rock cafés, tables décorées de vinyles et de voitures des années 60 – une moto Harley sur fond de monument valley. Ensuite, le Blue Lagoon, restaurant gastronomique aux senteurs du monde, cadre design entre lagon, voûte étoilée et exotisme. Plus loin, le show, lieu de restauration rapide à la décoration d’inspira-tion new-yorkaise, où les produits sont cuisinés minute devant le client – 400 couverts servis le midi, du lundi au vendredi.
événementsPour les manifestations d’affai-
res, les séminaires et l’événemen-tiel, quelque 650 m² de salons avec lumière du jour proposent des technologies inédites : fibre optique, murs interactifs, éclairage
scénique et régie technique… Le hall d’accueil est un lieu de vie pour les rendez-vous d’affaires, avec un accès Wi-Fi gratuit et un service de secrétariat. ouverte le jeudi soir, la discothèque atte-nante au Blue Lagoon. Le must est le centre de remise en forme Fit’n Well, qui propose plusieurs salles de cardio-training et de cours col-lectifs et une piscine pour le moins originale. En inox, équipée de lits et sièges massants, de musique et de lumières subaquatiques, de nage à contre-courant… qui ac-cueille aussi des cours waterform pour se muscler en douceur dans l’eau. on y pratique le sport plaisir et ludique. En projet strasbourg Le Club, un produit opérationnel au printemps 2011, séjour dé-couverte et remise en forme tout
03 88 40 84 84www.histrasbourg.com
compris de deux à sept jours. Il comprendra l’hébergement, la res-tauration, le sport en matinée, des activités de tourisme et découverte l’après-midi et des soirées gastro-nomiques et animées grâce à un partenariat avec le royal Palace de Kirrwiller. Une idée de rodolphe nunge, directeur de l’Holiday Inn Airport depuis 2003. En moderni-sant entièrement l’établissement, cet ancien responsable d’officine
qui fut aussi le directeur d’un éta-blissement de gériatrie, a voulu créer un véritable lieu de vie et d’animation au sud de strasbourg. Ce pôle de services répond aux besoins des entreprises de la zone. à proximité des axes autoroutiers, à quelques minutes du centre de strasbourg et de l’aéroport, sa situation est idéale.
le sucre d’erstein prend des couleurs erstein, la marque alsacienne leader
historique de son marché sur le Grand-est de la France, affirme sa mo-dernité et ses valeurs en revi-sitant entièrement sa gamme de sucres de bouche. Un pro-jet ambitieux pour CristalCo et Cristal Union, dont les diri-geants ont choisi un nouveau
logo impactant, coloré et en volume : un cœur, une bouche et une coiffe suggérant
tradition et modernité. Les couleurs – dont le bleu, si-gne de reconnaissance de la marque – ont été den-sifiées avec audace, vives et gaies, pour symboliser les lignes de la gamme.
Sucre en morceaux, semoule fine, sucre cristal, sucre glace, sucres bûchettes ou enveloppés, sucre gel. Avec un clin d’œil : une Alsacienne nouvelle génération qui propose conseils et astuces, ou secrets de fabrication… une marque culte de quel-que 110 ans !
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inDustrieersTein
Rodolphe Nunge dans la brasserie Le 7e Art
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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sTrasbourg Galerie chantal baMberGer
cinq ans et plus de trente exposC’est avec l’exposition inaugurale de l’œuvre graphique de Louise Bourgeois que Chantal Bamberger a ouvert sa galerie, en septembre 2005 à Strasbourg. Un challenge d’abord, beaucoup de travail ensuite… et un « plaisir fou ».
M urs blancs, boiseries et parquet en chêne clair, le lieu est à la fois spa-
cieux et intimiste. original aussi, puisque la galerie est située en étage, dans un immeuble du siècle dernier. Pour Chantal Bamberger, c’est l’aboutisse-ment d’un projet de longue date. Passionnée d’art, visiteuse infati-gable d’expositions, c’est après avoir suivi des cours d’histoire de l’art, « très formateurs », qu’elle a pris le risque de se lancer dans l’aventure, peu facile, de gale-riste. sa première exposition fut consacrée à Louise Bourgeois, sculptrice franco-américaine dé-cédée en mai dernier, dont on gardera longtemps l’image de ses araignées. de manière gé-nérale, la plupart des œuvres exposées dans la galerie (un ancien appartement qui a été
réaménagé) émanent d’artistes connus – et pour majorité vi-vants – d’autres sont de jeunes talents. Français et étrangers, ils sont soigneusement sélection-nés par Chantal Bamberger. En fonction de ses goûts person-nels, « on ne peut exposer que ceux qu’on aime », qui sont aussi très sûrs. En cinq ans, elle a expo-sé 17 artistes, dont elle a vendu au moins une œuvre. sandro Bracchitta, Antoni tapies, Jean remlinger, Klaus stöber, Enrique Fuentes, Jan voss, etc. des pein-tres mais aussi des sculpteurs ou artisans du verre. Une fois par an, Chantal Bamberger propose une thématique particulière. Pour exemple, le bestiaire, le prin-temps des jeunes talents, etc. En décembre prochain ce sera l’image et les mots. Lorsqu’elle organise un vernissage, elle dé-
ploie également des animations : projections vidéo liées à l’évé-nement, lectures littéraires ou interventions directes d’artistes. Pour la galeriste, c’est « beaucoup de travail, parfois jour et nuit, mais aussi beaucoup de plaisir »… à visiter les ateliers, à assurer la promotion des artistes, à échan-ger avec le public. Et puis, c’est
une immense joie de vivre avec les œuvres… depuis 2008, la ga-lerie Bamberger est également présente à st’Art. La galerie est accessible du mardi au samedi de 14 h à 19 h et sur rendez-vous. Prochaine exposition : Pierre Alechinsky, peintures et estampes, du 4 septembre au 9 octobre.
une antenne en alsace Créée il y a dix ans par des journa-
listes dont l’ambition était d’adjoindre innovation, méthode et professionna-lisme au métier des relations presse, Oxygen, basée initialement en région parisienne a ouvert des antennes régio-
nales dans le nord et l’ouest de la France, et aujourd’hui l’est. Un atout proximité pour l’agence conseil en communication basée à l’espace européen de l’entreprise et dirigée par marc Loizeau.
oxyGensTrasbourg
www.oxygen-rp.fr
Chantal Bamberger « On ne peut exposer que ceux qu’on aime »
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16 rue du 22 Novembre67000 Strasbourg
un site dédié à l’automobile Le site internet lecom-
parateurauto.fr – unique en son genre – met en relation les particuliers et les professionnels de l’automobile. Géré par une équipe de six personnes basées à Geispolsheim, le site a pour objectif premier de comparer les véhicules neufs et d’occasion ainsi que les accessoires pour l’auto. Il propose aussi des services complémentaires. Pour les professionnels : gratuité du dépôt des annonces, accès aux demandes des clients, application iPhone, vente de professionnels à professionnels, espaces publicitaires. Pour les particuliers : gratuité des annon-ces, comparaison d’accessoires
(GPs et pneus), comparaison des prix des carburants dans différen-tes stations en France, calcul de l’argus, du tarif de la carte grise et de l’assurance, etc.
www.lecomparateurauto.fr
geispolsheim lecoMparateurauto.fr
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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Denis HelmbacherPaysages
sTrasbourg Declic iMaGe®
nouvel espace ViPCréée par Muriel Brex, coach certifiée en communication et en management, l’agence Declic Image ® est présente à Strasbourg depuis six ans. Nouveauté 2010 : un espace professionnel, Declic VIP®, ouvert à des cours privés.
n otre démarche répond à une réelle préoccupation des hommes et des fem-
mes de l’entreprise qui cherchent la mise en valeur d’eux-mêmes pour retrouver plus de confiance en eux et accroître leurs performances soit au contact de leur clientèle, soit en interne », explique la dirigeante
muriel Brex, coach certifiée par l’Institut International de Coach Conseils de Paris. son équipe est constituée de professionnelles également certifiées et expé-rimentées, qui vont guider les personnes dans leur choix en fonction de leur style ou de leurs exigences professionnelles. Avec
la création de ce nouvel espace declic vIP®, un enseignement sous forme de cours privés per-mettra aux entreprises, aux gran-des écoles et aux professionnels du recrutement d’acquérir les co-des et les techniques visant à dy-namiser l’image de leurs salariés ou des candidats en recherche
d’emploi. muriel Brex sera pré-sente au salon top recrutement les 15 et 16 septembre au Pôle formation CCI. *Déclic’Image est membre de l’International Coaching Federation (ICF)
03 88 34 20 01www.declic-image.com
Deux trophées pour l’alsace La première édition des trophées
de la Fédération de l’Industrie du béton a distingué dix entreprises, dont deux alsaciennes. L’entreprise Xella a été nommée pour son chantier social à Strasbourg Neuhof. Ce chantier concer-ne la construction de 22 logements et s’inscrit dans le Grand projet de Ville du
Neuhof. L’opération est par ailleurs réa-lisée dans le cadre d’un programme d’in-sertion de jeunes issus du Neuhof. L’autre pme lauréate est l’entreprise Stradal (site alsacien de Kilstett) pour son aménage-ment urbain en pavés dépolluants.
féDération De l’inDustrie Du bétonparis
www.fib.org
une filiale en alsace La société murexin, spécialisée dans
les technologies du bâtiment et tout particulièrement dans les domaines de l’isolation thermique, des techniques de pose du carrelage, des colles et de la rénovation du béton, a inauguré en mai son nouveau dépôt dans le parc indus-triel « Le phoenix » dans le quartier de
la meinau à Strasbourg. Le dépôt per-mettra aux professionnels de trouver tous les produits pour le bâti, la rénova-tion, l’isolation et le carrelage.
MurexinsTrasbourg - meinau
www.murexin.fr
Un espace professionnel ouvert à des cours privés
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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roeschWoog éléGance et passion
La mode pour tousRégine Rieffel et Geneviève Picard ont ouvert en mars dernier une boutique à Roeschwoog.
n ous avons repris les locaux du magasin « Confection Marie Claude » dont la
gérante est partie à la retraite », précise régine rieffel. La particu-larité de « élégance et Passion » est sa diversité. « Nous proposons du prêt-à-porter pour la femme du 38 au 60, mais aussi des articles pour la nuit et de la lingerie pour les hommes et les femmes. Là aussi, nous allons des plus petites tailles aux plus grandes. Nous vendons également des soutiens-gorge pour les femmes enceintes et des dessous et maillots de bain adaptés aux personnes qui ont été
opérées du sein. » Une partie de la boutique est dédiée aux acces-soires (chaussettes, ceintures…), à la mercerie et à la bonneterie. « Nous y tenions car la demande existe », affirme régine rieffel. Pour les deux gérantes, le défi aujourd’hui est de conquérir et fidéliser les clients. domaine dans lequel elles ont une expé-rience incontestable puisqu’elles dirigent, depuis 2005, une autre boutique « mdLP » (mercerie de la Place) à Illkirch. « À l’ori-gine, nous sommes toutes les deux comptables, mais attirées par la vente, nous avons décidé de nous
Du prêt-à-porter pour la femme du 38 au 60
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sTrasbourg urbanshooz
des chaussures dans le vent
p aradis des baskets, la bou-tique Urbanshooz entame sa troisième année d’exis-
tence. à 200 mètres de la cathé-drale, elle a su trouver son public : « une clientèle branchée, masculine et jeune, puisque la moyenne d’âge
avoisine les 24-25 ans », explique son créateur. Après un master 2 en marketing et gestion du sport et une expérience professionnelle chez deux grands des articles de sport – nike et Puma – il décide de se lancer. « J’ai choisi volon-
tairement un magasin de taille modeste pour voir si mon concept marcherait. Le bilan est positif. Je pense avoir réussi à me créer un nom sur Strasbourg. » Urbanshooz n’est pas la seule boutique à proposer exclusivement des bas-kets de diverses marques : sa différence est dans l’originalité et la spécificité des modèles. « 70 à 75 % de mes modèles ne se re-trouvent pas dans d’autres bou-tiques. » dans un futur proche, Urbanshooz s’installera dans une boutique plus spacieuse, toujours au centre de strasbourg. outre les baskets, elle complétera son offre avec du textile et des accessoires tels que des montres, écouteurs, casquettes, etc.
5 rue de l’Ecurie à Strasbourg03 88 75 50 58
ageba : le pro des solstrajectoire sans faute pour la so-ciété Ageba Design. Créée il y a vingt ans par Gabrielle et pierre Wintz et reprise ensuite par leur fille Nathalie, la pme n’a eu de cesse de se développer tout en restant fidèle à son activité de départ : la vente et la pose de lambris, sols stratifiés et par-quets pour la construction ou la rénovation. La philosophie de la maison elle non plus n’a pas changé : qualité, originalité, de-sign et modernité. Aujourd’hui, Ageba Design recense � 000 réfé-rences et sélectionne ses produits auprès de fabricants français, al-lemands, norvégiens, néerlandais et autrichiens. Un show-room rue du Werde à matzenheim permet d’avoir une vue d’ensemble sur les gammes commercialisées par l’entreprise familiale.
03 88 74 00 41www.ageba-design.fr
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Paradis des baskets, toutes marques confondues
lancer dans le commerce. Nous mettons un point d’honneur à bien conseiller nos clientes. Je pré-fère louper une vente que de perdre une cliente. » Ainsi, régine rieffel et Geneviève Picard n’hésitent pas à prendre rendez-vous en dehors des horaires d’ouverture avec leurs clientes opérées du sein pour l’essayage par exemple de soutiens-gorge spéciaux. ou encore à livrer certains articles
pour des personnes qui ne peu-vent se déplacer. des services qui font toute la différence et que les commerçantes ne se lassent pas de proposer.
Élégance et Passion33 rue Principale à Roeschwoog03 88 73 21 08
MDLP8 place du Général de Gaulle à Illkirch03 88 65 13 69
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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illkirch alsace bioValley
François bocquel : assurer la continuité des projetsEn succédant à Pascal Neuville, le nouveau président d’Alsace BioValley, François Bocquel reprend une feuille de route bien dessinée. Avec des projets ambitieux, novateurs et créateurs d’emplois pour le secteur vie et santé.
M édecin de formation, François Bocquel a ef-fectué une grande par-
tie de sa carrière dans l’industrie pharmaceutique et notamment dans le développement commer-cial de médicaments. Il a rejoint en 2009 la so-ciété PhenoPro, i s s u e d ’ u n e « spin off » d’un GIE regroupant l’Institut de gé-nétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBmC), l’Institut Clinique de la souris, l’Inserm et l’Université de strasbourg. sa mission : fournir des résultats préliminaires et va-lidés sur l’activité d’une molécule avant la mise en place de tests sur l’homme. Une offre basée sur des tests appliqués sur des modèles
de souris possédant les carac-tères génétiques de maladies humaines. L’entreprise, située sur le parc d’innovation d’Illkirch, il-lustre le type de service à l’indus-trie représenté au sein d’Alsace Biovalley. François Bocquel abor-
de sa nouvelle responsabilité avec beaucoup d’enthousiasme, conviction aus-si, « parce que l’Alsace dispose
d’un potentiel de croissance uni-que dans le secteur de la santé, une recherche publique de tout premier rang, une capacité de formation remarquable et un tissu industriel dense. » Cependant il ne sous-estime pas les enjeux des deux années à venir, notam-ment dans le cadre du projet de
www.alsace-biovalley.com
candidature au grand emprunt national présenté par l’Université de strasbourg. « Une opportunité unique de doter le campus univer-sitaire des ressources requises pour propulser le secteur des sciences de la vie et de la santé aux tous premiers rangs de la compétition internationale. Et d’assurer ainsi une source pérenne d’activité, de croissance et d’emplois ».
concrétiserL’objectif de François Bocquel
est de rassembler les compéten-ces qui existent, de donner du sens à ce qui a été défini, avec des emplois à la clé. sur les 5 000 visés en dix ans, plus de 1 700 emplois ont été créés depuis 2005. « Le bilan est sain, il faut tenir la barre », observe François Bocquel. reste à concrétiser les grands projets d’infrastructures scientifiques, « pour développer sur le territoire un écosystème de recherche unique en Europe ». Et
de citer la création d’une usi-ne-école de formation en bio production et production en milieu aseptique, en partenariat avec l’Université de strasbourg. Ce centre dispensera des en-seignements dans le cadre de formations initiales et continues, conçues sur la base des besoins exprimés par les industriels de la filière. Autres grands projets : le centre d’imagerie moléculaire translationnelle, au service de la recherche publique/privée et des industries pharmaceutiques, l’institut hospitalo-universitaire porté par l’IrCAd dans le domai-ne de la chirurgie mini-invasive et la création de nouvelles plates-formes technologiques. Autant d’exemples qui démontrent la capacité collective initiée par le cluster Alsace Biovalley à bâtir des projets d’excellence.
une recherche publique de premier rang
un vivier de compétences Créée en 199� par marie-Louise
Hartmann, la présidente actuelle de l’association, Vit’actif est constituée de cadres et de jeunes diplômés engagés dans une dynamique active de recherche d’emploi. en allant à la rencontre des entreprises, en participant à des forums, conférences et autres rencontres, ceux-ci restent connectés au monde du travail.
De profils diversifiés, leur intégration dans divers départements de l’entreprise a l’avantage d’être immédiate. Vit’actif fonctionne avec les cotisations de ses membres mais aussi avec une aide pré-cieuse de sponsors privés et publics.
03 88 79 77 [email protected]
Vit’actifsTrasbourg
« L’Alsace dispose d’un potentiel de croissance unique dans le secteur de la santé »
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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On est responsable de ceux que l’on assure !
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ARPEGEPREVOYANCE
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Prévoyance Épargne Retraite Action Sociale Santé
bischoffsheim tpco – tout pour coMMuniquer
des services multiples dans la communicationrésumer en un seul mot l’ac-
tivité de tPCo – tout Pour Communiquer – ne suffirait
pas. Car la société, créée en juin par serge Wachenheim, travaille sur plusieurs fronts. « J’ai un réseau de partenaires, tous ayant une acti-vité spécifique, afin de proposer des offres complètes et adaptées à mes clients. » Via la plate-forme twikee.net, tPCo permet aux artisans, commerçants, PmE, mairies et associations de créer leur site in-ternet. « C’est un outil fiable, modu-lable et facile à gérer. L’abonnement est mensuel et résiliable à tout mo-ment. » tPCo prépare également des sites à la demande et vient de lancer un projet en Algérie : « un site d’annonces gratuites inexistant dans le pays à ce jour. » deuxième type de prestation : l’impression sur tous les supports, en lien avec une imprimerie de mulhouse. « TPCO propose aussi la création et la fabri-cation d’objets publicitaires, le mar-quage de véhicules et de vitrines, mais aussi d’articles textiles : t-shirts,
maillots, chaussures, etc. ». serge Wachenheim vient par ailleurs de lancer la marque sportsoring avec l’objectif de « rechercher des parte-naires et des mécènes pour les clubs sportifs, de les aider à organiser des manifestations, etc. » tPCo dispose d’un réseau commercial de neuf personnes – cinq en Alsace – une en Bretagne, deux dans la région Languedoc-roussillon et une dans
les Landes. « Mon but est d’étendre le réseau à une centaine d’agents à l’horizon 2011 et en parallèle d’étof-fer nos offres en maintenant des prix raisonnables. » La toute jeune société enregistre des comman-des tous les jours. Un signe qui ne trompe pas.
09 72 11 93 75www.tpco-france.com
le pousse-pousse d’idées
Pousse-pousse d’idées, c’est en ces termes que Claude victor se plaît à appeler l’agence de communication qu’il dirige. « Ici, on n’adapte pas une simple « solution de com », on écoute,
on comprend, on crée et on ré-pond autant aux besoins du client qu’aux attentes du public. » Après une année 2009 consacrée au développement de ses clients, l’agence a connu en 2010 deux grands changements. Une nou-velle adresse, dans un loft situé 13 rue La Fayette dans le quar-tier de la meinau à strasbourg. Ainsi que le développement du pôle Web Agency : e-business, e-marketing, sites internet et de référencement.
aGence clauDe VictorsTrasbourg
03 88 44 07 04www.claudevictor.com
caisse d’épargne d’alsace : une solidarité choisieengagées depuis toujours dans des missions d’intérêt général, les Caisses d’Épargne adaptent leurs soutiens traditionnels à l’économie sociale et solidaire. Afin de conforter son image de banquier solidaire, la Caisse d’Épargne d’Alsace crée un nouvel outil, la Fondation Solidarité rhénane qui sous l’égide de la Fondation Caisses d’Épargne pour la Solidarité (FCeS) aura pour mission de renforcer la cohésion sociale en direction des personnes dépendantes ou en situation d’exclusion. La Caisse d’epargne d’Alsace s’est engagée à doter la Fondation d’un montant minimum de ��0 000 € sur les trois premières années. elle intervien-dra dans trois directions : le soutien d’initiatives destinées à améliorer les conditions de vie et notamment le lo-gement de personnes dépendantes, le soutien d’initiatives ciblées luttant contre toute forme d’exclusion, le développement d’actions de lutte contre l’illettrisme. L’ensemble de ces domaines d’action se résumant dans une volonté forte de mettre l’homme au cœur de son action.
www.caisse-epargne.fr
TPCO assure aussi le marquage des véhicules
Jean-pierre foucault, prochain parrain de promo
« Il ne faut pas céder à la mo-rosité ambiante, des mondes de possibilités s’ouvrent à une jeunesse qui est motivée » : les mots encou-rageants de dominique Formhals, dirigeant d’Aquatic show à l’occa-sion de l’inauguration de l’école ECs (European Communication school). Parrain de la première promotion 2009-2010, il cédera sa place à Jean-Pierre Foucault pour la prochaine fournée. Créée à strasbourg en 2009, l’ECs forme des professionnels polyvalents aux métiers de la communication.
Elle est dirigée par Anne Pflimlin. de la communication interne à la publicité, des relations publiques aux relations presse en passant par le marketing…, les cursus sont adaptés aux besoins des entre-prises et à l’évolution du marché. Et les étudiants mettent leurs connaissances en pratique dès la première année grâce aux stages en entreprise. L’ECs fait partie d’un groupe né à Bruxelles il y a 25 ans. Elle est également présente à Paris, toulouse et marseille.
03 88 36 37 81www.ecs-strasbourg.com
ecssTrasbourg
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
trAJECtoIrEs10
La croissance passe par les ticL’assemblée générale de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace (CRCIA) s’est longuement penchée sur les relations entre les technologies numériques et l’économie.
l es chiffres sont éloquents : les tIC ( technologies de l’Information et de la
Communication) contribuent à plus de 40 % à la croissance économique globale. Et 80 % des projets innovants des sec-teurs clés (automobile, chimie, énergie) se basent sur les tIC. Un récent rapport de la Commission Européenne précise que le dé-veloppement de la société de l’information en France est globa-lement au-dessus de la moyenne européenne, mais le pays se classe différemment en fonction des indicateurs : il se caractérise par une très forte pénétration du haut-débit et du « e-gouverne-ment », tout en étant décevant sur les compétences numériques de ses citoyens et des entreprises. La France apparaît notamment « au 10e rang pour les échanges automatiques de documents pro-fessionnels entre entreprises et clients, au 21e pour la gestion élec-tronique de données sur la chaîne
logistique ou encore seulement au 15e rang pour la gestion de la rela-tion client », explique Jean-Pierre Lavielle, président de la CrCIA.
Dynamisme alsacienUn retard que l’état compte
combler en dégageant 4,5 md€ du grand emprunt pour le haut-débit et l’économie numéri-que. « L’Alsace ne peut pas être absente de ces investissements destinés à générer des activités créatrices d’emplois », poursuit Jean-Pierre Lavielle. Patrick Hett, représentant le pôle de com-pétences tIC rhenatic, se veut confiant, précisant que « l’Alsace est une région fertile en matière de numérique. Pour preuve, elle se place par exemple au troisième rang des régions françaises dans l’édition de logiciels. » Pour pro-mouvoir les applications numé-riques dans les entreprises, les CCI ont mis sur pied un certain nombre d’actions : la réalisation d’un observatoire Internet et
alsace asseMblée Générale De la chaMbre réGionale De coMMerce et D’inDustrie D’alsace
e-business qui réalise des en-quêtes sur les pratiques des PmE en la matière, le Passeport pour l’économie numérique pour les tPE et les créateurs qui s’initient aux tIC.
Des formations adaptéesde plus, « les Pôles formation des
CCI proposent diverses formations aux collaborateurs d’entreprises et organisent régulièrement des fo-rums, des rencontres et des salons de présentation des évolutions technologiques et de leurs appli-cations dans les affaires », affirme Bernard stirnweiss, président de la commission Information et tIC à la CCI de strasbourg et du
Jean-Marc [email protected]
CONtACtCCI
Bas-rhin. Le réseau consulaire accompagne par ailleurs la filière tIC dans la région de différentes façons. à noter la participation des collaborateurs des CCI aux travaux de rhenatic et au por-tail e-Alsace. Les CCI sont partie prenante de la chaire « tIC et globalisation » animée par l’école de management strasbourg. Et Bernard stirnweiss de conclure : « Nous sommes persuadés que les projets numériques sont une voie d’avenir où la coopération trans-nationale a son importance pour notre économie. »
trophée Deloitte technology fast 50 Le deloitte technology
Fast 50 récompense chaque année les entreprises techno-logiques pour leur croissance exceptionnelle sur cinq exer-cices. En dix ans, ce palmarès est devenu un véritable label reconnu par les investisseurs, les clients et les partenaires.
toutes les PmE des secteurs de l’informatique, des télécoms, d’internet, de l’électronique, des biotechnologies, etc. peu-vent concourir. La clôture des inscriptions est fixée au 8 oc-tobre 2010.
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Face à la crise, dirigeants et managers connaissent aussi le stress et la solitude. Sur ce thème d’actualité interviendront Françoise bOllOt, spécialiste de l’accompagnement des managers et des dirigeants, et le chercheur Olivier tORRÈS qui présentera les résultats de son observatoire national – Amarok – sur les conditions de travail et la résistance au stress des dirigeants de PME.
Organisée par l’Union des Industries du Bas-Rhin et l’agence BusinessAct, cette conférence est gratuite. > contour 0,516 pt
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
11CCI En ACtIons
Écoute, conseil et proximité
Améliorer la prise en charge et l’information des interlocuteurs de la CCI est le cœur du projet « CCI Info Services ». Le dispositif est en place depuis cet été.
bas-rhin cci info serVices
c ’est dans un espace flam-bant neuf, situé au rez-de-chaussée de la CCI à
la place de l’ancien hall d’expo-sition, que sont désormais reçus tous les visiteurs de la CCI. Cet es-pace, ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, comprend l’accueil général de la Chambre ainsi que quatre bureaux occupés par les conseillers de CCI Info services.
un numéro unique : 03 90 20 67 68Cet espace d’accueil physique
est complété par un centre de contacts, joignable du lundi au vendredi de 8h à 18h. Pour appe-ler la CCI, un numéro unique est en service depuis début septem-bre : 03 90 20 67 68. Au téléphone, par courriel ou en face-à-face, les conseillers de CCI Info services répondent à un large éventail
de questions aussi bien en ma-tière de création d’entreprises, de formalités pour l’export, d’ap-prentissage… Et épaulent leurs i nte r l o c u te u r s dans leurs forma-lités d’entreprise. Ils ont d’ailleurs é té fo r m é s à cet effet. « Nous avons identifié un certain nombre de questions fré-quemment posées, pour lesquelles CCI Info Services fournit des ré-ponses pertinentes. » Par exem-ple : quelles pièces fournir pour l’immatriculation d’une société, quelles sont les caractéristiques du statut de l’auto entrepreneur ou encore où trouver un fichier pour mon opération de prospec-tion ? « Pour des renseignements qui nécessitent une expertise plus poussée, nos interlocuteurs sont
orientés vers les services compé-tents », explique Géraud Bonnet, responsable de CCI Info services qui compte 10 personnes. « Une caractéristique forte de CCI Info Services repose sur le fait que toute personne peut se présenter à la CCI sans rendez-vous et bénéficier im-médiatement d’un premier niveau de services. » Ainsi, le fait qu’un
créateur d’entre-prise puisse s’in-former sur son projet entre 12h et 14h ou qu’une entreprise dé-pose son dossier
de formalités dès 8h constitue une valeur ajoutée très appréciée. d’autres grandes CCI, telles Lyon ou marseille, l’ont adopté, avec des résultats probants.
une efficacité accrueCe succès a convaincu la direc-
tion de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin de lancer ce nouveau service « source d’efficacité et qui permet d’apporter des réponses adéquates, plus rapides dans une
CCI Info Services10 place Gutenberg (rez-de-chaussée) à Strasbourg03 90 20 67 68
CONtACtCCI
nouvelle adresse pour l’envoi de vos certificats d’originepour faciliter vos formalités inter-nationales, les visas de certificats d’origine, de factures export ainsi que les certifications matérielles de signature sont réalisés par CCI Info Services. Vos plis sont désormais à envoyer à l’adresse suivante :
CCI Info ServicesCCI de Strasbourg et du Bas-Rhin10 place Gutenberg67081 Strasbourg Cedex
CONtACtCCI
La cci à votre écoute de 8h à 18h
Géraud Bonnet entouré d’une partie de l’équipe des conseillers CCI Info Services
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plage horaire élargie », précise Philippe Colson, directeur géné-ral de la CCI. son autre avantage est « qu’il désengorge les services d’appui qui peuvent se consacrer à leurs activités principales que sont l’expertise, le conseil et l’ac-compagnement », ajoute Philippe Colson. Aujourd’hui, près de 60 % des demandes parvenant à la CCI sont traitées par CCI Info services « et la tendance est à la hausse », estime Géraud Bonnet. « Nous enregistrons 4 000 appels par mois et visons plus de 1 100 certificats d’origine par an. Avec l’accrois-sement du nombre de créations d’entreprises, il y a fort à parier que nous serons encore plus solli-cités dans le futur. » Pour Philippe Colson, « ce dispositif place au centre de son action la notion de services apportés aux interlocu-teurs de la CCI. Les CCI de Colmar et Mulhouse ont déjà visité CCI Info Services pour en mesurer toute la valeur ajoutée. Son déploiement à l’échelle régionale proposerait de véritables synergies. »
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CCI En ACtIons12
Jeunes enTreprises inforMation DéDiée
Destinées aux entreprises de moins de trois années d’activité, ces séances d’in-formation se tiendront en soirée (1�h).
« Comment financer le besoin de trésorerie à court terme : décou-vert, affacturage, mobilisation de créances »- le 1� septembre au Caire, �� route de Strasbourg, à Haguenau- le 2� septembre au tremplin, 1 rue Gambrinus, parc de la brasserie, à mutzig- le � octobre à la CCI de Strasbourg et du bas-rhin, 10, place Gutenberg à Strasbourg
« Crédit management : améliorez votre trésorerie, accélérez le règle-ment client »- le � septembre à la CCI de Strasbourg
et du bas-rhin, 10 place Gutenberg à Strasbourg- le 20 septembre à l’Apers, 10 rue de la Vedette à Saverne- le � octobre, salle d’animation du groupe scolaire de Villé, � promenade du Klosterwald, à Villé
pour plus d’informations et inscriptions :- page Facebook du service d’accompa-gnement des jeunes entreprises : http://www.facebook.com/pages/Strasbourg/Laccompagnement-des-jeunes-entre-prises-a-la-CCI-��/12��9�1���910�0- agenda du site de la CCI : http://www.strasbourg.cci.fr/agenda/agenda_mois2.html
les prochaines réunions thématiques
Lyubomir Karagitliev03 88 75 24 77
CONtACtCCI
clôture des élections consulaires le 8 décembre 2010
Des élections vont être organisées pour procéder à la désignation des membres de la CCI régionale, des CCI territoriales ainsi qu’au renouvellement des délégués consulaires. Ces délégués éliront ensuite les juges du tribunal de Commerce chargés de régler les litiges commerciaux et de gérer les procédures collectives. Le vote se fera au choix, par correspon-dance ou par voie électronique, du 2�
novembre au � décembre 2010. tous les chefs d’entreprises figureront sur les listes électorales et seront donc appelés à voter. Votre participation à ces scrutins consulaires est essentielle pour que la CCI puisse vous représenter auprès des pouvoirs publics et faire entendre les besoins de vos entreprises.
Pour toute demande d’infor-mations sur les élections :[email protected]
CONtACtCCI
210 000 visiteurs sont attendus lors de la ��e édition de la Foire européenne de Strasbourg. L’invitée d’honneur cette année est la thaïlande. pendant 10 jours, plus de 1 000 exposants issus de secteurs très divers présenteront leurs produits et nouveautés. La CCI de Strasbourg et du bas-rhin elle aussi présentera, dans le
hall dédié aux institutions, ses services, notamment ceux liés à la formation, l’aide à la création d’entreprise et à l’aé-roport. Un jeu-concours sous forme de quizz sera organisé sur le stand de la CCI pendant toute la durée de la foire. Divers lots à gagner dont des billets d’avion.
www.foireurop.com
sTrasbourg stanD cci à la foire européenne
Du 3 au 13 septembre
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
1�CCI En ACtIons
un leader mondial du machinisme agricole
c réée par Joseph Kuhn en 1828, l’entreprise fut d’abord une simple forge
de village spécialisée dans la
fabrication de balances et d’ap-pareils de pesage. En s’orientant vers la fabrication de machines agricoles, elle s’est ensuite atta-chée à concevoir et à fabriquer des produits répondant aux be-soins du monde agricole. Ceci dans un souci constant de qua-lité. Et c’est grâce à l’innovation permanente que l’usine tradi-tionnelle de saverne est devenue la plus performante du groupe Kuhn, leader mondial depuis 2005 de la machine agricole. « L’entreprise a su se diversifier et recourir à la croissance extérieure dans les années 1990 », explique le président michel siebert, qui propose aujourd’hui 10 familles de produits via ses huit unités de fabrication*. des produits diffu-
sés dans plus de 80 pays grâce à des filiales commerciales ou des distributeurs implantés aux états-Unis, au Canada, en Allemagne, au royaume-Uni, en Pologne, en Australie, etc. L’exportation repré-sente près de 65 % du chiffre d’af-faires du groupe Kuhn, dont près de 40 % sont réalisés en Europe occidentale.
une offre de services de qualitéQuelque 1 600 brevets ont été
déposés par le service propriété industrielle de Kuhn, qui assure une veille concurrentielle très fine, tant en France qu’à l’étran-ger. Avec 60 000 machines pro-duites annuellement, le groupe Kuhn satisfait aux besoins éma-nant de différents domaines de l’agriculture. Pour exemple, le travail du sol – semis et fertili-sation, protection des cultures, fauchage, récolte et conditionne-ment, la conduite d’élevage et le broyage de résidus… des machi-
saverne Groupe kuhn
Kuhn-Saverne03 88 01 81 00
3 000salariés, dont 1 2�0 à Saverne
630 m€de chiffre d’affaires en 2009 dont 2�1 à Saverne
kuhn sa-saverne en machines- faucheuses à disques- faucheuses-conditionneuses- faneuses et andaineurs- fraises et herses- décompacteurs- distributeurs d’engrais- semoirs pneumatiques- broyeurs de résidus- fonderie : Contifonte SA réalise en continu et en fonte moulée des produits destinés à l’automobile, à la machine-outil et au génie civil.
À Saverne, la fonderie est intégrée
Sur les hauteurs de Saverne, le siège et le plus ancien site de production du Groupe Kuhn a fait l’objet d’une visite des élus de la CCI. Regards sur cette entreprise leader dans le machinisme agricole mondial.
nes liées à une offre de services de qualité, avec des prestations à la carte, sept jours sur sept et une assistance technique au niveau de l’ensemble des concessions.
un centre de compétences grandes machinesà saverne, siège de l’entreprise,
22 hectares dont la moitié sont couverts, la fonderie est restée intégrée. mais pour répondre aux demandes de machines agri-coles spécifiques et gagner en souplesse de production, un centre de compétences grandes machines, mGm a été construit à monswiller. Une nouvelle unité d’assemblage située sur 26 hec-tares, aujourd’hui partiellement utilisés. Coût de l’investissement : 27 m€. mis en service à l’été 2008, le site de 100 personnes vise à produire 7 000 machines en 2012. spécificité : produit des machines à la commande.
Les objectifs de michel siebert : « continuer d’offrir des produits et services de qualité sous une mar-que unique, innover et accentuer le rythme de sortie de nouveaux pro-duits et services, et donner du sens au travail de ses employés, afin que chacun apporte une contribution partagée ». * Les unités de fabrication : Saverne, Monswiller, Châteaubriant, La Copechagnière, Cheméré (France), Geldrop (NL), Brodhead (États-Unis), Passo Fundo (Brésil)
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leS éCo-TeChnologIeS ChAngenT lA donneDu bâtiment durable aux matériaux de demain en passant par les solutions de mobilité innovantes
16 • AnALysE
JeAn MAegeypréSIdenT de fIboIS AlSACe« Faciliter l’information et la décision »
17 • IntErvIEW
l’InnovATIon TeChnologIque eST éCologIque pAr exCellenCeL’innovation technologique est écologi-que par excellence
20 • ALLEmAGnE
dAnS Ce doSSIer
La croissance verte, un soutien à l’activité et à l’emploi dans les territoires. En Alsace, les CCI ont clairement identifié les éco-technologies comme un gisement de valeur, débouchant sur la création de plus de 20 000 emplois à l’horizon 2020. trois secteurs sont en première ligne et ouvrent des perspectives prometteuses dans notre région : le bâtiment, la chimie et les transports. Les détails dans ce dossier.
Du vert pour sortir du rouge
éConomIE vErtE dossIEr 1�
Les éco-technologies changent la
donneDu bâtiment durable aux matériaux de demain en
passant par les solutions de mobilité innovantes, les éco-technologies ouvrent un nouvel âge de l’économie
alsacienne. Une dynamique est en marche pour soutenir ce développement et renforcer l’attractivité
du territoire.
l a croissance verte, sésa-me de sortie de crise ? En Alsace, la stratégie régio-
nale de l’innovation joue claire-ment la carte des éco-techno-logies pour relancer l’activité et l’emploi. La labellisation en mai dernier du pôle de compé-titivité Alsace énergivie consti-tue un signal fort dans ce sens. L’enjeu : passer d’une logique d’expérimentation à une logique d’industrialisation des solutions à énergie positive pour le bâti-ment en impliquant les acteurs industriels (PmE et grands grou-pes). de fait, le poids du sec-teur des éco-technologies dans l’économie régionale croît sans cesse. Plus de 45 000 emplois* sont directement liés au marché des éco-activités : gestion des déchets, efficacité énergétique, énergies renouvelables, eau, matériaux innovants.
Une étude commandée par la dIrECCtE Alsace (anciennement drIrE) et réalisée par le cabinet Ernst & young pointe ces riches-ses tout en fixant les enjeux : comment renforcer la dynamique régionale, quels outils opération-nels mettre en œuvre pour les en-treprises du territoire, quels sont les financements nécessaires
pour développer les éco-techno-logies, quels sont les besoins de formation ? à la clé, quatre ob-jectifs : améliorer la connaissance du potentiel régional dans le domaine des éco-technologies, soutenir le développement des éco-technologies et éco-activités sur le territoire alsacien, accroître la visibilité et le rayonnement des
éco-technologies alsaciennes en France et à l’international, renforcer l’attractivité du terri-toire pour favoriser l’implantation d’entreprises, de laboratoires et d’autres compétences. dans le prolongement de cette étude, un comité de pilotage a identifié des orientations stratégiques : un soutien à l’ensemble du secteur éco-tech tout en concentrant les efforts sur des thèmes clés (bâtiment durable, matériaux de demain, gestion de l’eau, chimie verte, véhicule du futur).
à l’horizon 2020des groupes de travail plan-
chent actuellement sur l’éla-boration d’un plan d’actions de développement des éco- technologies en Alsace autour de trois thématiques : accom-pagnement au développement des entreprises, financement de
éConomIE vErtE
L’Alsace a été choisie comme région pilote pour expérimenter un plan des métiers de la croissance verte. Le but est d’identifier les métiers concernés, d’organiser les parcours de formation et de favori-ser le recrutement d’emplois verts. L’Alsace a voulu cibler en priorité la
filière des métiers du bâtiment et de l’efficacité énergétique. Des secteurs où le potentiel d’emploi est considé-rable et qui appellent un renforce-ment des dispositifs d’information sur les compétences et les métiers.
l’alsace, région pilote
Plus de 45 000 emplois* sont directement liés au marché des éco-activités
www.region-alsace.eu
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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inTervieW JeAn MAegeyprésident de Fibois Alsace
« Faciliter l’information et la décision »
comment se traduit cet engagement de la filière bois ?Notre industrie, qui représente 20 000 emplois en Alsace, agit à un double niveau : la gestion durable des forêts et le dévelop-pement des éco-constructions. Dans ce domaine, notre région est au-dessus de la moyenne nationale puisque le bois est uti-lisé dans 10 % des constructions, contre 5 % en France, mais 20 % en Forêt Noire, 40 % en Autriche et plus de 60 % en Scandinavie. Dans l’efficacité énergétique des bâtiments ou l’exploitation de la biomasse, le potentiel de crois-sance est important.
quelles sont les nouvelles niches de croissance ?Nous travaillons sur les circuits courts pour faire en sorte que nos forêts soient utilisées pour répondre aux besoins de proxi-mité. Nous encourageons aussi l’exploitation de la biomasse pour la mise au point de nou-veaux biocarburants. Ces filières ne font que démarrer et leur essor dépend en grande partie d’une politique publique volon-tariste. D’où notre implication sans faille dans le pôle de com-pétitivité énergivie qui mobilise nos entreprises autour du bâ-timent durable et de la basse consommation.
comment s’organise le sou-tien des cci à l’éco-activité ?Les CCI ne se contentent pas de prêcher la bonne parole. Elles prennent des initiatives pour faciliter les prises de décision, l’information technologique et juridique. Pour preuve, la plate-forme de veille des éco-entrepri-ses mise en place dans le cadre du programme d’intelligence é c o n o m i q u e Cogito. Cet outil s’adres-se essentiel-lement aux TPE et PME qui veulent b é n é f i c i e r d’un soutien à l’innovation.
avis d’experT AlexIS gAzzomanager cabinet ernst & Young
« L’Alsace possède tous les atouts pour répondre aux exi-gences de l’économie verte : une base industrielle puissante et internationalisée qui a pris la mesure des enjeux, une base académique diversifiée dotée de deux pôles d’excellence en chimie et matériaux et mo-bilisée sur l’énergie et l’envi-ronnement, et enfin une forte capacité d’innovation. Surtout, elle peut s’appuyer sur une culture du réseau, comme en témoignent les cinq pôles de
compétitivité qui structurent l’action régionale. Mais il faut aller plus loin et associer les dé-cideurs dans un plan d’actions destiné à accroître la visibilité du positionnement alsacien et soutenir le développement des éco-technologies. Je suis assez optimiste car les industriels sont convaincus des opportunités à saisir. Et la récente labellisation de deux nouveaux pôles éco-technologiques – énergie et eau - va renforcer la dynamique qui s’est mise en place. »
« une forte culture du réseau »
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
l’innovation, formation. Le but : rendre opérationnelle la stra-tégie régionale, faire émerger des projets concrets et appuyer une dynamique créatrice de va-leur et d’emplois. L’amorce d’un processus qui vise à faire du défi environnemental une op-portunité de croissance pour les entreprises alsaciennes. dans le sillage du Grenelle de l’Environ-nement, l’Alsace s’inscrit dans une mutation de son économie et dans un cycle pluriannuel d’in-vestissements à l’horizon 2020. Preuve de cet engagement : elle s’est positionnée comme région pilote pour expérimenter un plan des métiers de la croissance verte. * Source : cabinet Ernst & Young
Plus de 45 000 emplois* sont directement liés au marché des éco-activités
Alban Petit03 88 76 42 06
CONtACtCCI
Élu de la CCI et président de Fibois Alsace, Jean Maegey souligne l’implication de la filière bois dans la stratégie de croissance verte animée par les CCI d’Alsace.
560Éco-entreprises sont identifiées en Alsace pour un chiffre d’affaires de 10 md€.
600 000Le nombre d’emplois verts prévus d’ici 2020 en France.
Source : cabinet Ernst & Young
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l a labellisation du cluster Alsace énergivie en mai dernier comme pôle de
compétitivité consacre la démar-che engagée par le pôle alsacien visant au développement et à la diffusion de solutions pour des bâtiments à énergie positive, qu’il s’agisse de bâtiments rési-dentiels, de locaux industriels
et tertiaires, de parcs d’activités ou de sites urbains. En clair, des ensembles qui produisent au moins autant d’énergie qu’ils n’en consomment. de l’enveloppe des bâtiments aux systèmes de contrôle-commande en passant par les matériaux et les énergies renouvelables, le pôle de com-pétitivité met en œuvre les tech-
efficacité énergétique : le grand saut
En se dotant d’un pôle de compétitivité sur les bâtiments à énergie positive, les industriels alsaciens affichent leur ambition : réussir le saut technologique de l’énergie positive dès 2015.
achenheim WienerberGer
fritec, tendance « verte »Depuis deux ans, Fritec dépasse son métier historique – la climatisation et la réfrigération - pour développer des produits plus respectueux de l’environnement.Ses chevaux de bataille : les fluides naturels, le confinement des instal-lations et la réduction des niveaux sonores des réfrigérateurs. À l’affût des avancées technologiques, Fritec guide ses clients vers des solutions moins énergivores tout en leur pro-posant une offre personnalisée et des produits avec des coefficients de performance parmi les meilleurs du marché.
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nologies clés pour concevoir et construire les bâtiments de ma-nière totalement nouvelle, hors des standards de la construction.
premiers résultats dans deux ansPour les entreprises, l’avancée
est significative. « Elles sont asso-ciées aux travaux collaboratifs du pôle et leur visibilité internationale est renforcée, confirme Jean-Luc sadorge, directeur du pôle de compétitivité. Pas question, en effet, d’effacer la dynamique créée par le cluster qui réunit PME, centre de recherches et acteurs de la for-mation. » Première étape pour le pôle : la mise en place de groupes de travail autour de quatre gran-des thématiques : la conception des ouvrages, l’enveloppe des bâtiments, l’approvisionnement en énergies renouvelables et le contrôle-commande, la mise sur le marché des solutions à énergie positive. « Nous avons deux ans pour présenter les pre-miers résultats, notamment en création d’emplois et en projets collaboratifs. »
la preuve par l’exemple Basé à Achenheim, le groupe
Wienerberger est aujourd’hui le premier briquetier mondial et le 2e tuilier européen. Un véritable savoir-faire qui se traduit dans des réalisations remarquables. Un exemple : le concept de maison HQE pour nomades sédentarisés
à Kingersheim. Un programme de 37 maisons à ossature bois pour répondre à un double objectif : respecter la culture et le mode de vie des nomades sédentarisés et offrir un confort thermique grâce à un bardage thermo-climatique très performant. Finalisé au terme
de 14 mois de chantier et d’un investissement de près de 3 m€, le projet a été salué à l’échelle internationale comme l’une des réalisations contemporaines les plus remarquables.
l’atout géothermieGeo Innovations, spécialisé dans les solutions en géothermie et aquather-mie à haut rendement, propose des prestations complètes développées par des thermiciens, géologues et frigoristes passionnés par les éner-gies renouvelables. Sa spécificité : une solution globale comprenant une pompe à chaleur, le captage et le plancher chauffant. Cette entre-prise alsacienne a conçu les premières pompes à chaleur « compensées car-bone » dont le coefficient de perfor-mance est supérieur à la moyenne. en collaboration avec le CNrS et l’Univer-sité Louis pasteur, des recherches sont menées pour maintenir cette avance technologique. www.geoinnovations.fr
l’événement GeoenergiaLa foire GeOenergia aura lieu parallè-lement au Congrès géothermique de Karlsruhe le 1� et 1� novembre 2010. Des exposants de tous les secteurs de la géothermie viendront présenter leurs produits et services. Les visiteurs pourront se déplacer dans les stands et s’informer sur les dernières tendan-ces et innovations liées à l’utilisation de l’énergie géothermique.
www.geoenergia.de
http://pole.energivie.eu
03 90 64 64 64www.wienerberger.fr
éConomIE vErtE
Jean-Luc Sadorge, directeur du pôle de compétitivité Alsace énergivie
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pvC, bitumes : autant de pro-duits, parmi d’autres, qui seront interdits à l’horizon
2018 par la directive reach. Pour les professionnels de la chimie, l’heure de la mobilisation après-pétrole a sonné. Cap sur la chimie verte qui impose aux industriels de reconsidérer leurs méthodes, leurs process. « C’est un vaste chantier qui est ouvert, reconnaît
michel Faupel, président du pôle Chimie Alsace. Il s’agit de redéfinir la molécule chimique, d’établir de nouveaux protocoles, de découvrir de nouveaux matériaux – comme les bioplastiques – à haute perfor-mance environnementale. Tout cela exige des expérimentations, des si-mulations menées avec nos équipes de recherche et nos laboratoires. Une dynamique s’est créée avec les
La chimie passe au vert
Se passer des dérivés pétroliers et remplacer les produits toxiques dans le cadre du projet européen Reach : un vaste défi pour les professionnels de la chimie.
industriels. Elle peut s’appuyer sur le potentiel scientifique de notre région. Songez que près du tiers de la recherche mondiale (avec la chimie pharmaceutique) se situe dans un rayon de 500 kilomètres autour de Colmar. Autant dire que nous sommes bien armés pour re-convertir notre filière aux produits éco-compatibles. »
un nouveau souffle pour l’économieLe pôle Chimie accompagne
ainsi les entreprises dans cet-te opération de reconversion : soutien juridique, plates-formes de biosimulation, mise au point de protocoles pour la modifica-tion de produits, formation… Aujourd’hui, et demain plus en-core, entreprises et scientifiques développeront de nouvelles ap-proches et mettront sur le marché de nouveaux produits. Le dévelop-pement des éco-activités est donc un nouveau souffle pour l’écono-mie, à condition de les aborder de façon positive. L’avènement de la chimie verte en est une parfaite illustration.
03 89 43 73 24www.polechimie-alsace.fr
obernai haGer
quels matériaux pour demain ? La maîtrise des matériaux
est devenue un enjeu pour les fabrications de produits et la réalisation des procédés. des nouvelles matières isolantes aux matériaux à impact environne-mental positif, le champ d’ex-périmentation est extrêmement vaste. dans les entreprises, la tendance est aux innovations « propres » et à la redéfinition des process en intégrant diffé-
rents paramètres comme l’indice de recyclabilité d’un produit ou la consommation de matières premières. des entreprises com-me Hager à obernai se sont même regroupées au sein du cluster CrEEr* pour élaborer des projets collaboratifs et mutua-liser les recherches. « L’évolution de la réglementation des systèmes électriques conjuguée à l’exigence d’éco-compatibilité accentuent
nos recherches de nouveaux com-posants, de nouveaux matériaux. La définition de profils environne-mentaux produits, véritable carte d’identité verte de nos produits, en est l’illustration » complète marc Helfter, directeur du développe-ment durable chez Hager.* Cluster Research Excellence in Ecodesign and Recycling
www.lecreer.eu
Metaufer se distingueLes �es trophées Idée Alsace du Développement Durable ont distingué 1� entreprises, membres du réseau Idée Alsace, résolument positionnées à contre-crise. parmi les lauréats : la société metaufer (erstein) dont l’acti-vité s’est élargie progressivement à la collecte des déchets industriels banals ainsi qu’au stockage et au traitement des métaux ferreux et non-ferreux. Cette initiative a permis d’embaucher sept personnes et de traiter quelque � 000 tonnes de déchets par an.
IDEE Alsace 03 88 19 55 94
Des compétences pointuesDepuis un an, la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg, en partena-riat avec l’eNGeeS (ecole Nationale du Génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg), propose un master professionnel en gestion et droit des énergies et du développement du-rable. La formation est ouverte aux étudiants titulaires d’une première année de droit, d’AeS, de sciences en environnement ou de toute formation équivalente.
www.unistra.fr
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Michel Faupel, président du pôle Chimie Alsace
questions de mobilitéLes rencontres internationales mobilis, organisées par le pôle Véhicule du Futur, auront lieu les 1� et 1� no-vembre à Strasbourg. À travers des ateliers et des rencontres, mobilis poursuit l’objectif de faire avancer les coopérations internationales pour le développement et l’expérimentation de solutions innovantes pour la mo-bilité urbaine et péri-urbaine. Le pôle Véhicule du Futur, c’est 200 membres et �� projets financés depuis sa créa-tion – dont huit projets européens – pour un budget global de 1�0 m€, impliquant 1�2 entreprises dont �0 % de pme. en somme, une affaire qui roule !
www.mobilisconference.com
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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strasbourg, ville laboratoire
p renant appui sur le posi-tionnement « strasbourg, laboratoire européen »,
l’agglomération a fait de son territoire un lieu privilégié d’ex-
périmentations. Ainsi, en matière de transport collectif, le projet CrIstAL-CAts, piloté par la so-ciété Lohr Industrie, vise la mise en place d’un système innovant
Portée par le succès du tram, l’agglomération de Strasbourg réinvente la mobilité urbaine. Un véritable laboratoire européen où sont expérimentés les modes de transport du futur.
de véhicules électriques en libre-service pouvant circuler seuls ou en convois selon les besoins. à ce titre, le Parc d’innovation d’Illkirch pourrait être le secteur pilote de l’expérimentation de ce projet en 2012. de même, en matière de transport individuel, le projet Kleber-vHr (véhicule Hybride rechargeable), porté par toyota et EdF est en cours d’ex-périmentation sur la CUs.
Véhicules électriques modulablesCette expérimentation réali-
sée à strasbourg en première mondiale conforte la place de pionnier de l’agglomération en matière de mobilité durable. Enfin, s’agissant de transport logistique, le projet européen ULtrA, en cours de montage, im-plique des partenaires industriels français, allemands et italiens, des collectivités européennes et des organismes de recherche. L’objectif est d’expérimenter une approche logistique s’appuyant sur des véhicules électriques mo-dulables et contribuant à réduire de manière significative l’im-pact énergétique de la distribu-tion des marchandises en zones urbaines.
CUS03 88 60 96 24
l’autopartage met le turboLe concept d’autopartage prend de l’ampleur en Alsace avec le dévelop-pement d’Auto’trement. Cette solu-tion innovante permet d’utiliser une voiture à temps partagé. A la clé, une autre manière de se déplacer et des gains financiers conséquents. L’abonné ne supporte pas les frais fixes liés à la propriété d’une voiture (coût d’achat, frais d’assurance...). Il lui suffit de réserver un véhicule dans l’une des �� stations d’autopartage en Alsace. Auto’trement fait partie du réseau « France-Autopartage », un groupe-ment d’opérateurs indépendants.
www.autotrement.com
active Green : liebherr s’engageSpécialiste des appareils de froid, Liebherr concrétise sa démarche en-vironnementale sous le credo Active Green. Ce concept regroupe les ac-tions de développement durable de la société strasbourgeoise qui accom-pagnent le produit, de sa concep-tion à son recyclage. L’engagement de Liebherr à travers Active Green se décline à quatre niveaux : l’éco- production, l’éco-logistique, l’éco-usage et l’éco-recyclage.
03 88 65 71 71
éConomIE vErtE
Strasbourg, territoire privilégié d’expérimentations en matière de transports
l’innovation technologique est écologique par excellence «Au XXIe siècle, les activités autour de
la protection de l’environnement seront le moteur de la croissance », affirment en chœur les ministères allemands de l’économie, de la recherche et de l’envi-ronnement. Une déclaration qui illustre la volonté outre-rhin de se concentrer autour du sésame permettant d’accé-der à cet éden moderne : l’innovation éco-technologique.pour Werner reif, membre de la direc-tion de la IHK Südlicher Oberrhein, l’in-novation est par définition écologique car elle implique le développement et l’optimisation continue d’un produit,
d’un processus ou d’un service. et de ba-layer d’un geste tous les a priori épinglés à la notion d’écologie : « Si on présente à un entrepreneur un diagramme expo-sant le bénéfice qu’il tire de cette optimi-sation, il sera rapidement convaincu. » L’interconnexion est donc assimilée et l’enjeu est de transformer une nécessité en une stratégie gagnante. en 200� se-lon les experts, le volume du CA dans le secteur des éco-technologies s’élevait à 12� md€ – avec une prévision de crois-sance annuelle estimée à �,� %. Aujourd’hui leader mondial, l’Allemagne entend défendre cet acquis. D’où de nom-
breux programmes de soutien aux éco-technologies imaginés au niveau fédéral ou à l’échelle des Länder comme notam-ment le projet « Le bade-Wurtemberg sur le chemin de l’électro-mobilité » qui accompagne l’évolution structurelle du secteur automobile. L’investissement : 2�,� m € jusqu’en 201�. « L’industrie et la recherche doivent stimuler l’électro- mobilité sous toutes ses facettes » souli-gne le ministre de l’économie du Land ernst pfister. Le projet interpelle aussi bien les grandes entreprises automobi-les que leurs fournisseurs. Au-delà des financements, il traite la question de la
recherche, la formation et la planifica-tion des transports. Une stratégie systé-matique, véritable tremplin pour les éco-technologies. restait pour l’IHK à créer l’écrin propice au développement de l’ensemble. elle relaie les programmes et a mis en place de nombreux réseaux spé-cialisés comme le forum CO2 ou encore meSOr (200�) avec pour but d’optimiser l’efficacité matérielle et énergétique des entreprises. misant sur l’effet de sy-nergie, elle réunit ainsi les acteurs de la recherche, la formation et l’industrie. Dès aujourd’hui, pour demain.
focus alleMaGne
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un programme pour accroître la performance globale des entreprises La performance globale d’une entreprise dépasse la seule approche économique pour intégrer, dans un même mouvement, la performance sociale et la performance sociétale. C’est dans cet esprit qu’a été créé le programme Alsace Excellence.
cci alsace excellence
l e programme Alsace Excellence, mené par les CCI d’Alsace, avec le sou-
tien de la drEAL et du Centre des Jeunes dirigeants (CJd), se base sur une analyse de la per-ception des différentes parties prenantes de l’entreprise et des échanges qu’elle construit avec
elles. sont considérés comme parties prenantes les associés, les actionnaires, les clients, les fournisseurs, les salariés ainsi que la société civile et l’environ-nement. Ayant pris conscience de ces attentes, l’entreprise sera plus à même d’y répondre et d’anticiper d’éventuels points
de désaccord. Concrètement, la démarche Alsace Excellence s’appuie sur un questionnaire complet qui permet d’analyser les relations de l’entreprise avec ces interlocuteurs.
plan d’actionà l’issue de ce questionnaire,
des pistes d’amélioration, des préconisations mais aussi l’iden-tification des points forts sont retransmis à l’entreprise. Un plan d’actions hiérarchisées est ainsi élaboré. Les entreprises ayant déjà participé au programme Alsace Excellence se sont re-
trouvées récemment lors d’un forum afin d’échanger de bonnes pratiques et d’alimenter leurs réflexions. Alsace Excellence est une approche de la responsabilité sociétale de l’entreprise, qui peut ensuite se prolonger et s’affirmer par un audit selon le référentiel 1000nr, cotation en 1 000 points des engagements et des prati-ques dans le domaine sociétal de l’entreprise.
www.ca-alsace-vosges.frSi vous avez souscrit la formule Rééquipement à neuf, valable pour les biens en état de fonctionnement et couramment utilisés. Les évènements garantis et les conditions figurent au contrat. Le contrat d’assurance Multirisque Professionnelle et ses options sont assurés par Pacifica, la compagnie d’assurances dommages, filiale de Crédit Agricole S.A. Pacifica, entreprise régie par le Code des assurances. Société anonyme au capital de 227 443 500 € entièrement libéré. Siège Social : 8-10 bd de Vaugirard, 75724 Paris Cedex 15. 352 658 865 RCS Paris. Renseignez-vous sur la disponibilité de cette offre au Crédit Agricole Alsace Vosges.
Comment protégermon outil de travail?Assurance MultirisqueProfessionnelleRééquipement à neuf de votre matérielprofessionnel de moins de 10 ans
Édité par le Crédit Agricole Alsace Vosges - Siège Social : 1, place de la Gare – BP 20440 – 67008 Strasbourg Cedex - 437 642 531 RCS Strasbourg - Immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 008 967
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
21dévELoPPEmEnt dUrABLE
Les éco-entreprises alsaciennes à Pollutec
Le Sial, salon des professionnels de l’alimentaire, le midest, celui de la sous-traitance industrielle, le dernier est dédié à l’emballage… tous ces salons professionnels vous donnent rendez-vous cet automne à paris Nord Villepinte. Vous êtes profession-nels de ces secteurs ? Visitez donc les salons avec les CCI. Si le déplacement en tGV est collectif, la visite du salon est libre. Ainsi, vous contactez les partenaires qui vous intéressent et évaluez en solitaire la pertinence de votre future participation au salon.
en revanche, et ce n’est pas le moin-dre atout, ce trajet collectif en train peut être aussi l’occasion pour vous de rencontrer d’autres industriels alsaciens autour d’un petit-déjeu-ner et d’un dîner. bref, l’idéal pour étoffer votre réseau. Noter bien : la visite du Sial est prévue le 1� octo-bre, celle du midest le � novembre et celle d’emballage, le 2� novembre. Inscrivez-vous.
sial, Midest, salon de l’emballage : visite collective avec les cci d’alsace
Eliane Fuhrer03 88 76 42 03 [email protected]
CONtACtCCI
Pollutec, le salon international des éco-entreprises et de l’environnement, accueillera du 30 novembre au 3 décembre à Lyon Eurexpo, le village régional Alsace, une plateforme de 400 m² témoin du dynamisme des éco-activités de notre région.
o n estime à 560, les éco-entreprises alsaciennes. mais qu’appelle-t-on éco-
activités ? d’après la Commission européenne, elles désignent les sociétés produisant des biens et des services capables de mesu-rer, d’empêcher, de limiter ou de corriger les dégâts occasionnés à l’environnement comme les pol-
lutions de l’eau, de l’air, du sol et des problèmes liés aux déchets, au bruit et aux éco-systèmes. Ce secteur inclut aussi bien les technologies, que les produits et les services qui réduisent le ris-que environnemental et minimi-sent l’utilisation des ressources. Autant dire que le domaine est très large. En Alsace, celui-ci est
particulièrement dynamique et même organisé en réseau depuis 2002 par les CCI d’Alsace. on le doit notamment au feu président de la région Adrien Zeller qui l’a promu avant l’heure, convaincu que l’économie verte serait géné-ratrice de richesses et d’emplois. Il ne s’est pas trompé. Les emplois mobilisés par les éco-activités ont bien résisté à la crise. mieux encore. Leur croissance était de 3 % en 2008 par rapport à l’année précédente.
inscrivez-vousdans ce contexte, c’est sans
surprise d’apprendre que le villa-ge Alsace à Pollutec est organisé par la région Alsace, le réseau des éco entreprises d’Alsace et les CCI d’Alsace. Ce salon attirera plus de 2 400 entreprises d’une qua-rantaine de pays dans le monde et s’étendra sur 108 000 m². Ce rendez-vous professionnel re-présente des opportunités in-contestables pour les entreprises
alsaciennes d’augmenter leur notoriété, de renforcer leur ima-ge et d’approcher de nouveaux marchés. mais pour une petite structure, participer à un salon professionnel n’est pas si sim-ple. Cet espace collectif permet-tra aux PmE de la région d’être présentes à moindre frais et de bénéficier d’un accompagne-ment complet pour optimiser leur présence à l’occasion de cet événement. Autre atout de taille, elles bénéficieront du plan de communication mis en œuvre à cette occasion par les organisa-teurs. Une trentaine d’entreprises alsaciennes est d’ores et déjà annoncée. Et vous ?
Réseau des éco-entreprises d’AlsaceLaurence Thomann, 03 89 20 21 42 [email protected]
Jacques [email protected]
CCI
HB-TecH • 1d, rue des Frères Lumière • 67201 eckBoLsHeim TéL. 03 88 10 35 30 • [email protected]
HB-TecH, spécialiste suisse-allemand en fabrication de panneaux photovoltaïques et sa nouvelle filiale, vous propose une gamme complète de solutions énergétiques :
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Pour TouT Savoir : www.hb-tech.eu
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IndUstrIE22
V ous êtes industriels et avez fait appel à un de-signer au cours de la fa-
brication d’un de vos produits ? vos réalisations nous intéressent pour le Parcours du design. La prochaine édition aura lieu du 6 au 10 juin 2011 et sera pour la première fois orientée vers l’in-dustrie. L’objectif est de valoriser les matériaux, la conception de produits et de définir le métier de designer industriel. L’idée de ce quatrième Parcours du design est de raconter toute l’histoire de la fabrication d’un objet, de l’étape de la recherche et du dévelop-pement jusqu’à sa réalisation, en passant par son conditionne-ment et à sa commercialisation. Cette édition invite tous les in-dustriels alsaciens à exposer leurs
objets à la CCI, place Gutenberg. Faites-vous connaître et ne ratez pas l’occasion de valoriser votre entreprise.
Nathalie Rolling : 03 88 75 24 65 www.parcours-du-design.fr
CONtACtCCI
l a région Alsace et l’état ont conféré de nouvelles responsabilités à l’Agence
régionale de l’Innovation Alsace (ArI Alsace), avec en particulier la mise en œuvre d’un bureau opérationnel dont l’objectif est de promouvoir et faciliter encore davantage l’innovation auprès des porteurs de projets. Pour Jean-François Evellin, président de l’ArI, « c’est l’occasion de créer une nouvelle dynamique au ser-vice des entreprises et d’accélérer le mouvement en mobilisant toutes les énergies et talents disponibles ». L’Agence espère donc apporter plus de fluidité dans le dispositif régional et améliorer la lisibi-lité des acteurs impliqués. Une
consultation est en cours, desti-née à construire un plan d’action commun aux différents acteurs de l’innovation. Parmi eux, les services de l’état et notamment la direccte, la région Alsace, les CCI d’Alsace, le CEEI Alsace, l’in-cubateur semia, oseo et les orga-nismes de financement de l’inno-vation, mais aussi les Universités, les établissements de recherche, les pôles de compétitivité, les grappes d’activités, etc.
animation et réseauxvéritable porte d’entrée dédiée
aux entreprises désireuses d’in-tégrer la dimension innovation dans leur stratégie de dévelop-pement, l’ArI a accompagné plus
de 500 projets en quatre ans. structure fédératrice par excel-lence, l’agence reste très investie dans ses missions d’animation et de coordination des réseaux de partenariats existants, à l’instar du réseau technologique d’Al-sace (rtA), véritable réservoir de compétences. à noter également sa participation à des program-mes européens et le suivi d’une trentaine de projets émanant de 23 entreprises et de deux CrItt qui ont pu obtenir un finance-ment européen pour un montant total de 12,4 m€.
Le nouveau dispositif régional
alsace innoVation
Carmen Muller, 03 88 65 54 66www.innover-en-alsace.eu
exposez vos réalisationsalsace parcours Du DesiGn
Expo design 2009 à la CCI
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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i l n’existe pas UN modèle de logistique. Chaque organisa-tion correspond à une activité.
Impossible de faire du copié/col-lé. C’est toujours du sur-mesure. Mais quelle que soit l’activité, il y a des leçons à tirer des expériences d’autrui. » C’est en ces termes que Pascal Carrier, le président de l’As-log* et PdG de Feidt transports et Logistique concluait la rencontre Prospective du 29 juin dernier. Au programme de ce débat : « Optimiser les flux dans l’entrepri-se : une opportunité pour les PME d’accroître leur performance ! ». or, des PmE pour témoigner, les organisateurs n’en trouvèrent guère. La preuve que cette fonc-tion reste peu exploitée. C’est donc à de grosses entreprises alsaciennes qu’ils firent appel : mars, millipore, Hartmann et scapalsace, et autant dire que chez eux, la logistique fait l’objet
d’une démarche globale. Pascal Carrier entendait par là « le res-pect des engagements, la qualité des process logistiques, les indica-teurs de pilotages, les partenariats clients/fournisseurs, l’optimisation des ressources, la réduction des coûts de sécurité et de sûreté des biens et des personnes, la réduction de l’impact sur l’environnement, l’amélioration continue, etc. »
prévision, stock et rapidité de réponsetoutes font désormais de
la logistique. Et Hervé Cassis, director of supply chain planning de millipore sAs d’expliquer : « Quand nous évoquons le service clients, nous pensons prévision, stock et rapidité de réponse et nous essayons d’agir en organisant au mieux les livraisons, sachant que 50 % de nos commandes arrivent à destination sans date précise,
La logistique préconisée pour toutes les entreprisesLa dernière rencontre Prospective organisée dans le cadre du partenariat entre l’École de Management Strasbourg et le Pôle formation CCI a mis en débat la logistique au sein des PME, une fonction encore peu exploitée dans les entreprises de cette taille.
entre 3 et 14 jours. » Pour mars chocolat France, une partie de la problématique logistique s’ar-ticule autour des stocks. « Notre objectif est d’avoir le moins de stock possible, car plus on en a, plus il nécessite de sécurité. Pour y parvenir, nous essayons d’établir au plus juste des prévisionnels de vente et de produire le plus souvent possible tous les articles », témoi-gne séverine Lecuiller, s&oP manager. Il est bien entendu que pour scapalsace, qui n’est autre que la centrale d’achat du groupe E.Leclerc « l’ennemi n’est pas le stock, mais la rupture de stock », souligne Frédéric Beauvois, res-ponsable logistique. « Et pour cause ! Nous travaillons avec des produits frais. Dans ce but notre dernier gros investissement a été de mettre en place un système de traçabilité. Résultat : avant nous jetions deux à trois palettes quand aujourd’hui nous perdons un carton ».
Pas de doute, la logistique représente un coût. mais pour Pascal Carrier « il ne faut pas voir ce qu’elle coûte mais ce qu’elle
rapporte. » Et séverine Lecuiller d’illustrer son affirmation. « Nous avons un projet de caisse qui de-viendrait présentoir en magasin et nécessiterait moins de manuten-tion. D’autre part, plus on réduit le stockage, plus les produits sont frais. Les Twix se vendent beaucoup mieux quand ils viennent d’être fa-briqués. En définitive, nous passons d’un centre de coût à un levier de croissance. »
Des coûts réduits au finalC’est un fait, pour toutes les en-
treprises qui adoptent ce mode d’organisation des flux, la logis-tique est une source inépuisa-ble de nouveaux gisements de productivité. Plus une chaîne logistique est soudée, plus il devient possible de contrôler les produits jusqu’au client final. En analysant cette chaîne, les services aux clients s’améliorent et les coûts du côté du four-nisseur comme du destinataire s’amenuisent. * Association française pour la logistique
Créé pour mettre en relation les étudiants à la recherche d’un stage professionnel avec les employeurs d’Alsace, ce site est désormais ouvert aux élèves de niveau infra-bac. Les offres de stages sont déposées par les entreprises commerciales, industriel-les et artisanales, les associations et les collectivités d’Alsace. Avant d’être mises en ligne, toutes les offres de sta-ge sont soumises à la validation d’une équipe de 12 correspondants des CCI,
de la CmA et des associations d’Alsace. Le site Stages-Alsace.net a été créé à l’initiative de la région Alsace et des CCI d’Alsace en 2000. Il s’appuie sur un vaste réseau de partenaires –as-sociations, universités, écoles, collec-tivités territoriales, etc. L’éventail des spécialités de formation va du CAp au master.
03 88 76 45 04www.stages-alsace.net
stages-alsace.net : pour les élèves de niveau infra-bac aussi
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apprenTissage contrats 2010
Primes à la cléLes employeurs qui embauchent des apprentis pour la rentrée 2010 se voient attribuer des primes de la Région Alsace – sans démarche supplémentaire – et le cas échéant, de l’État, sur demande.
l ’aide unique à l’accompa-gnement s’élève à 1 700 € pour tous les établisse-
ments du secteur privé et public.Elle est attribuée pour chaque
année de formation de l’apprenti et peut être majorée dans deux cas :
• L’aide est augmentée de 200 € si l’apprenti(e) prépare un titre ou diplôme de niveau égal ou supérieur au niveau v « plus » : il ne prépare donc pas un BEP, CAP, ou autre titre ou diplôme de niveau v.
• L’aide est augmentée de 200 € si l’apprenti(e) est reconnu(e) en difficultés scolaires ou sociales (situation avant l’entrée en ap-prentissage -CLIPA-CPA-dImA, jeunes inscrits à Pôle Emploi avec 12 mois d’inscription, jeunes sor-tis du système scolaire avant la 3e, jeunes sous contrat CIvIs, jeunes
sortant de prison, jeunes faisant l’objet d’un soutien scolaire d’une durée de 40h justifiés par le CFA ou d’un allongement du cycle de formation. L’employeur devra justifier de la situation de son apprenti(e).
L’apprenti(e) devra avoir été présent pendant six mois au mi-nimum dans l’entreprise. L’aide est versée au prorata du temps de présence (cf. les précisions sur www.pole-formation-cci.org). Les entreprises peuvent suivre la gestion en temps réel de leur dossier de primes régionales en consultant le site spécialisé*.
… et des aides cumulablesLe plan pour l’emploi des jeu-
nes lancé en 2009 est reconduit pour les embauches d’apprentis avant le 31 décembre 2010 : deux aides pour permettre aux entre-
prises d’embaucher des appren-tis, cumulables.
L’aide de l’état pour l’« em-bauche d’apprenti supplémen-taire », par rapport au nombre d’apprenti(s) présent(s) dans l’en-treprise de moins de 50 salariés à la date du 24 avril 2009. son mon-tant s’élève à 1 800 € par apprenti supplémentaire.
Le deuxième volet, le « disposi-tif Zéro charges » pour les entre-prises de plus de dix salariés, tend à neutraliser le poids des charges par une restitution forfaitaire.
Attention : ces aides de l’état doivent être sollicitées par l’en-treprise au moyen des formu-laires disponibles sur le site internet.
certifiée qualicertCette certification de services Qualicert sur la base du référentiel « activité universitaire de forma-tion et de recherche dans le do-maine des sciences de gestion et du management » renforce le po-sitionnement de l’em Strasbourg dans le domaine de la gestion et du management. elle a été délivrée pour une durée de trois ans par la société SGS ICS. Déjà accréditée epAS en 2009, cette nouvelle certification témoigne de la dynamique insufflée par la dou-ble stratégie de développement qualitatif et quantitatif de l’école. prochaine étape : décrocher le la-bel diversité.www.em-strasbourg.eu
inscription au Du Manager de la diversitéDe niveau bac+ �, cette formation est compatible avec la poursuite d’une activité professionnelle. À temps partiel, elle permet d’ac-quérir les concepts fondamen-taux et les outils nécessaires à la mise en place d’une politique « diversité » réussie dans les or-ganisations privées et publiques. Les compétences en diversité peu-vent s’acquérir de trois manières différentes : - modules à la carte – sur 1� heures – parmi 21 proposés, don-nant lieu à évaluation, certificat diversité- en 1� heures et sept modules sur les 12 obligatoires et diplôme uni-versitaire manager de la diversité, - �0 jours, 1� modules avec sou-tenance d’un mémoire de fin de cycle ou d’un stage.Inscriptions jusqu’au � octobre.
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Gestion des risques sur les territoires : le master de l’enaCette formation diplômante accré-ditée par la Conférence des grandes écoles s’adresse à des professionnels évoluant dans un environnement de communication et de gestion des crises. Les enseignements élaborés selon une méthode dynamique sont dispensés par des spécialistes du risque reconnus et sont adaptés à la poursuite d’une activité profession-nelle (deux journées par semaine de formation à l’eNA à Strasbourg).
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programme interentreprises leadership et négociationL’Équilibriste® est un programme exi-geant et unique en son genre pour managers et/ou négociateurs en quête d’excellence sur un plan comportemen-tal. À travers une méthode originale et fortement impactante mise au point par Éric Hubler (Altamira) en liaison avec i-negociate Ltd, il fournit de pré-cieuses clés pour renforcer ses perfor-mances individuelles et collectives à travers une meilleure compréhension et gestion des équilibres en jeu. prochaine session : du 12 au 1� octobre. Nombre de participants limité à 10.
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c ’est en février 2008 que daniele Piccolini et Pasquale scalise prennent posses-
sion des lieux. Le restaurant, laissé vacant depuis plusieurs mois, était autrefois une distillerie. séduits par les lieux, ils ont gardé l’ambiance du caveau, en réaménageant cer-tains espaces avec à l’entrée un bar
et un coin apéro. dans l’enfilade, deux salles, la première de 30 pla-ces, la deuxième de 60 offrent un cadre intimiste que renforcent les lumières indirectes des spots. originalité de la maison, un fût sur roulette sur lequel on a posé une meule de parmesan. « Le risotto est préparé en cuisine, accompagné de
L’italie dans votre assietteSitué dans le « Vieux Schillick », quartier de Schiltigheim, Il Ristorante propose une cuisine simple et savoureuse, respectant culture et tradition italienne.
schilTigheim il ristorante
truffes noires par exemple, et termi-né en salle, où il s’imprègne dans les copeaux taillés directement dans la meule », explique Pasquale scalise, cogérant et cuisinier. originaire des Pouilles, il a démarré sa carrière dans la restauration il y a 22 ans. Après plusieurs ex-périences en Allemagne, en suisse et en France, il a rencontré son futur associé au restaurant Il Forchettone à La Wantzenau. daniele Piccolini avait lui aussi travaillé dans la restauration en Italie. Après une réorientation dans une entreprise de nettoyage, il avait souhaité « revenir à mes premières amours ». Ensemble, ils ont réussi à se forger une belle réputation. En deux ans, Il ristorante s’est fait appré-cier des schilickois mais aussi des strasbourgeois amateurs de bon-ne cuisine italienne. « Ils apprécient la simplicité de la cuisine, mitonnée avec des produits de qualité et à des prix raisonnables », souligne daniele Piccolini. Le midi, le menu avec entrée et plat est proposé à 12 €, café ou thé inclus.
Voyage gourmandPoissons frais selon arrivages,
viandes élaborées avec des pro-duits de saison, pâtes fraîches accommodées avec des scampis, fromages italiens ou champi-gnons… La carte est complétée
par des suggestions toujours al-léchantes. Pas de pizza, mais des fougasses assaisonnées après sortie du four. Quant aux spéciali-tés de desserts, les tiramisus bien
sûr, mais aussi la panna cotta, crème cuite à l’italienne, ou encore le de-lizia al limon-cello, un biscuit
imbibé de liqueur italienne et accompagné de glace à la va-nille, nappage chocolat blanc. Les soirs d’été, les clients savourent le calme de la terrasse ombragée, située dans une cour fermée.
animations, mets et vinsIl ristorante propose également
des soirées à thème, des soirées dansantes ou piano bar et des dégustations – la prochaine soirée sur les accords mets et vins des Abruzzes est prévue en octobre, animée par un œnologue italien avec un accompagnement en musique. « Nous essayons d’appor-ter un peu d’Italie à Schiltigheim », observe Pasquale scalise. En pro-jet pour l’année 2011, l’aména-gement d’une salle de séminaires pouvant accueillir une vingtaine de personnes. Une réponse aux demandes des clients. Il ristorante est ouvert du lundi au samedi midi et soir.
8 rue Principale 67300 Schiltigheim03 88 62 42 21www.ilristorante-schiltigheim.fr
Et si le fruit de votre succèsétait un pamplemousse rose ...
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des produits de qualité à des prix raisonnables
Daniele Piccolini et Pasquale Scalise « Un peu d’Italie à Schiltigheim »
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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Le bon goût de la tradition
restaurant de charme au pied des rochersAu cœur de la forêt vosgienne, direction La Petite Pierre, Graufthal. Un site naturel de toute beauté, dont les « Maisons des Rochers » ou maisons troglodytiques figurent à l’inventaire des monuments historiques. En contrebas, le restaurant Au Cheval Blanc, créé il y a douze ans par Brigitte et Gilles Stutzmann. Un havre gastronomique qui a obtenu un Bib au guide Michelin.
graufThal au cheVal blanc
l e pari avait été risqué. L’investissement énorme pour réhabiliter l’ancienne
auberge. Gilles stutzmann l’a osé, en dépit des réticences fami-liales. « L’endroit était magnifique et le moment venu de me poser, après avoir bourlingué un peu partout, notamment sur des ba-teaux de croisière… », explique-t-il. ne conservant que les murs, il a transformé l’établissement à son goût – et à celui de son épouse, Brigitte – pour en faire un éta-blissement de charme, dont la restauration est aujourd’hui citée
dans de nombreux guides gour-mands : Champérard, Pudlowski, Bottin Gourmand, Guide michelin (avec un Bib Gourmand 2010). Gilles stutzmann propose une cuisine gastronomique régionale revisitée, avec des produits du terroir. spécialité maison, le foie gras. Les assiettes sont généreu-ses, les plats goûteux.
service appréciéL’équipe du Cheval Blanc est
constituée de six personnes à temps plein (deux en cuisine) et de trois extras. Brigitte stutzmann
participe à l’accueil en salle. Un service particulièrement atten-tionné et apprécié des clients, que le chef ne manque pas de venir saluer dès qu’il a un mo-ment. deux cartes, semaine et week-end, avec des menus de 27 à 58 € et des suggestions. Le midi, un menu du jour à 11 € seulement. sur la carte des vins, un vaste choix de vins d’Alsace, mais aussi des Bordeaux, médoc, Languedoc, Provence, etc. ven-dus au verre ou en bouteille.
plusieurs sallesLe restaurant Au Cheval Blanc
offre plusieurs salles, élégantes et conviviales. murs et nappages clairs, la salle principale peut contenir une soixantaine de cou-verts, les deux autres, aux cou-leurs orange et verte légèrement plus soutenues, disposent de 30 places chacune, pour accueillir
des banquets et fêtes de famille. sur chaque table, une lampe et une composition de fleurs fraîches. L’hiver, les habitués se disputent les tables qui sont à proximité du « kachelofe » et de sa douce chaleur. Avec une vue exceptionnelle sur les avancées rocheuses qui abritent les mai-sons troglodytiques, la terrasse, inaugurée aux premiers beaux jours, compte une trentaine de couverts. douze ans après son ouverture, les investissements continuent, avec en projet la création de toilettes pour person-nes à mobilité réduite attenantes à la terrasse et aux petites salles, et de nouveaux équipements de cuisine. Avancées technologiques obligent !
Le restaurant est ouvert tous les jours sauf le mardi (journée), le lundi et le mercredi soir.03 88 70 17 11www.auchevalblanc.net
Cuisine régionale revisitée : ici, une terrine d’aile de raie en habit vert
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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entre Haguenau et Lembach, face à la forêt et à la rivière de la sauer, la bâtisse jaune
dispose d’un environnement sym-pathique et paisible. Le cadre est rustique et chaleureux, dans un bel espace divisé en trois parties, winstub, restaurant et caveau auquel il faut adjoindre une jolie terrasse l’été. à gauche, la winstub, à droite la salle à manger réservée aux repas gastronomiques, nap-pages jaunes et verts. selon le jour de la semaine, le client a le choix entre les deux menus du jour (7,50 € et 8,50 € pour une entrée-plat ou plat-dessert)… ou l’un des mets de la carte. des entrées froides et chaudes, des viandes, des poissons et des crustacés, que
Joaquim marques prend plaisir à confectionner. Quel que soit le plat, le chef attache la même importance à la qualité de ses produits et à leur présentation. Légumes découpés en forme de fleurs, associations de couleurs, il est en perpétuelle recherche de créativité.
Des mets pour tous les goûtsQuelques exemples de plats :
le filet de loup poêlé, gratiné aux tomates et basilic, le filet de bœuf poêlé aux champignons ou le mille-feuilles d’agneau aux aubergines et l’incontournable gratin de la mer qui comprend gambas, saumon, loup, noix de
Joaquim Marques innoveVosges du Nord. L’ancien hôtel Le Liebfrauenthal a fait peau neuve à l’été 2006, avec l’arrivée de Joaquim Marques. Aux manettes de l’affaire et aux fourneaux, il a ouvert dans un premier temps la partie restauration, baptisée Le Palais Gourmand. Prochaine étape, l’hôtel.
goersdorf-liebfrauenThal le palais GourManD
saint-Jacques au Brandy. Chaque mois, il réalise un menu thémati-que à volonté à 18 € : couscous, gambas… jusqu’aux soirées al-saciennes avec animation. tous les jours, un menu végétarien à 23,50 € et un menu affaires à 29,50 €. En fin de semaine, la carte – qu’il a nommée la carte italienne – répond aux attentes des habitants des alentours avec des salades, pâtes, viandes, pois-sons, pizza… et tartes flambées pour la couleur locale.
un parcours internationalPropriétaire des lieux, ce
Portugais d’origine a appris la cui-sine en suisse où il a notamment travaillé pour des restaurants ac-cueillant des célébrités, à l’instar du Babylone à Genève. Quant à la gastronomie italienne, il avoue devoir ses talents notamment en confection de pâtes maison, à deux grands chefs, marcel di-nuccio et marco Burino. marié à une Alsacienne, Clotilde, il a voulu se poser. Pressentant le potentiel de l’établissement, il ne s’est pas découragé en dé-couvrant l’ampleur des travaux à entreprendre. depuis quatre ans, il ne cesse d’investir. murs, cuisine, installations électriques, tout a été remis aux normes et rafraîchi. Jusqu’à la cave, riche d’excellents vins régionaux et na-tionaux soigneusement entrepo-sés dans une admirable propreté. Au Palais Gourmand, la salle du restaurant peut accueillir jusqu’à 100 personnes en petites tablées ou en banquets. à l’automne, six chambres entièrement rénovées accueilleront les visiteurs, avec un confort deux étoiles. Joaquim marques a bénéficié des conseils de la CCI en matière de mise aux normes et classification.
220, rue du Moulin à Liebfrauenthal (Goersdorf) 03 88 09 42 74www.restaurant-palais-gourmand.com
Du 14 au 18 novembre à paris : equip’hôtel 2010 pour cette �0e édition, equip’Hôtel, salon fédérateur de l’ensemble de la filière hôtellerie et restauration, sera riche en nouveautés avec une mise en avant très forte des innovations.La CCI de Strasbourg et du bas-rhin facilite votre participation à ce sa-lon en vous procurant un badge d’entrée gratuit et en vous offrant une réduction de 20 % sur votre trajet SNCF. Inscriptions dès à pré-sent auprès du service tourisme.
Service TourismeNadia Weiss03 88 75 25 66 www.strasbourg.cci.fr/tourisme
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flamme & co à strasbourg
Olivier Nasti, chef ré-puté du Chambard à Kaysersberg, est aussi le créateur d’un res-taurant concept sur le thème de la tarte flam-bée revisitée. Après
Kaysersberg, c’est à Strasbourg qu’il a implanté son 2e Flamme & Co. Le restaurant, une centaine de places assises sur deux niveaux, et une quarantaine en terrasse, est ouvert tous les jours midi et soir, sauf le dimanche midi. rapidité, fraîcheur des produits, respect de l’équilibre alimentaire sont les maîtres-mots de ce nouveau défi. La cuisson des tartes « flammées » (un vaste choix auquel il faut ad-joindre des cuissons sur pierre et autres plats) est faite au feu de bois devant le client. Similitudes avec le restaurant de Kaysersberg : une décoration contemporaine signée michel Gomez et des plats servis jusqu’à minuit la semaine et jus-qu’à 1 heure du matin le week-end. Sont également prévus des événe-ments culinaires et festifs.
53-55, Grand Rue. 03 90 40 19 45www.flammeandco.fr
Un cadre rustique et chaleureux
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soigner son e-réputation
s i internet peut attirer 50 % de la clientèle d’un hôtel, voire plus, l’e-réputation
marche aussi dans les deux sens. Un blog relayant des infos assas-sines, un mur de Facebook peu amène, et voilà votre établisse-ment dans de beaux draps.
L’influence d’internet, dans l’hôtellerie, est loin d’être vir-tuelle. Une attention particulière doit être portée à ce média de-venu essentiel. « Nous conseillons aux professionnels de rester très attentifs à ce qui se passe sur le net, recommande Jean-marc Kolb, directeur adjoint à l’économie
numérique de la CCI. Mettre en place une veille grâce à des mots d’alerte sur certains moteurs de recherche, aller voir régulièrement les sites où on parle de vous sont les premières choses à faire ».
Puis il faut passer à l’action. « Le mieux est d’inciter les clients à don-ner leur avis. Un client satisfait n’en aura pas forcément le réflexe, alors qu’un mécontent ira se défouler sur les pages d’internet. S’il y a beau-coup d’avis sur l’hôtel, le positif l’emportera, en général. Mais s’il y en a peu, on verra surtout les avis négatifs, et c’est bien sûr mauvais pour l’image ».
Avis, notes, comparatifs et référencements sur internet deviennent des éléments incontournables pour les hôteliers.
comment réagir ?Internet est un mode de com-
munication très libre. L’hôtelier ne doit donc pas rester en re-trait, mais participer lui aussi aux forums : répondre aux avis, expliquer quand il y a eu un problème, faire savoir qu’il a des gestes commerciaux, bref, dialo-guer avec les clients. Cela donne une image dynamique forcément bénéfique. Cette transparence généralisée permet aussi de faire du benchmarking auprès des concurrents. Autre avantage : les petits hôtels peuvent bénéficier là d’un référencement gratuit, qu’ils ne pourraient s’offrir par ailleurs, augmentant très net-
tement leur visibilité. Les sites qu’il est recommandé de visiter sont trip advisor, trusted places, vinivi, Avis-voyages.fr, hotel.com, Booking, parmi tant d’autres… « Internet est une formidable caisse de résonance, qui va encore s’am-plifier avec le développement de l’internet mobile et en direct. Le téléphone portable, les GPS sont aussi des outils essentiels pour re-layer des infos. D’un clic, il peut être envisageable de réserver une table dans un restaurant. Les plus avisés tireront leur épingle du jeu. »
Jean-Marc [email protected]
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qui est au bout du clic ? L’offre d’une connexion internet
dans un hôtel ou un restaurant est deve-nue chose courante. en WiFi ou en mode classique, sur une borne, de nombreuses formules existent, qui sont pourtant tou-tes soumises à la même réglementation. Le gérant des lignes mises à disposition doit pouvoir identifier chaque utilisateur d’internet, la date, l’horaire et la durée de chaque communication. Ces données doivent être conservées pendant un an à compter du jour de l’enregistrement (dé-cret 200�-��� du 2� mars 200� relatif à la conservation des données de com-munications électroniques). L’hôtelier
est tenu de mettre en place un système d’identification des usagers d’internet. pour cela, il suffit d’installer un formu-laire d’identification, ou de s’en référer à un prestataire spécialisé, qui installe un système d’identification, d’authenti-fication, et d’un système empêchant les téléchargements illégaux.
Service Tourisme03 88 75 25 66www.strasbourg.cci.fr/ tourisme
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Une note d’information est disponible au service tourisme.
Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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trois pays, une destinationLancé en mai 2009 pour une durée de trois ans, le projet Upper Rhine Valley rassemble 31 acteurs du tourisme de la région du Rhin supérieur – Français, Allemands et Suisses – autour d’une ambition partagée : développer leur visibilité sur les marchés lointains et travailler en parallèle sur la qualité des prestations et des services offerts en région.
c ofinancé à hauteur d’1 m€ par l’Union européenne dans le cadre du program-
me Interreg, le projet Upper rhine valley est porté par un budget de 2 m€ sur trois ans, dont 150 000 € par la région et le Comité régional du tourisme (Crt). réunis fin juin autour de marie-reine Fischer, vice-présidente du conseil régio-nal et présiden-te du Crt pour un premier bi-lan d’étape, les représentants du Freiburg Wirtschaft touristik und messe FWtm, du Crt et de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace (CrCIA) ont présenté le logo retenu à la quasi-unanimité des 31 partenai-res – en plus de la région et du Crt, les deux départements et leurs agences de développement touristique, les offices de tou-risme des trois grandes villes al-saciennes, la CrCI et l’Euroairport – les autres territoires du rhin supérieur : les deux Länder et les régions allemandes du Bade et du sud Palatinat et leurs grandes villes ainsi que la Confédération Helvétique et les quatre cantons suisses (Bâle ville et Campagne, Argovie et Jura). Une charte vi-suelle commune a été élaborée par l’agence strasbourgeoise dagré – en compétition avec
plusieurs agences européen-nes – dont le logo.
actions et produitsParmi les nombreux projets
décidés par les partenaires de l’association, la création d’un cursus d’études unique relatif au management du tourisme (niveau master), ou encore l’ana-
lyse de l’offre touristique de la région du rhin supérieur e n m a t i è re
de tourisme durable (comme la green city Fribourg). Les actions de promotion de l’Upper rhine valley auprès des tours opéra-teurs se développent progressi-vement sur les marchés lointains (Asie, états-Unis, Canada, etc.) à terme, des propositions de sé-jours thématiques engloberont les quatre régions. élaborée pour l’été 2011, une croisière gastrono-mique et culturelle organisée en collaboration avec les 58 grands chefs étoilés du rhin supérieur et CroisiEurope.
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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a gir plutôt que subir. dès le début des opérations de réaménagement, les
commerçants de la route de
Lyon, une trentaine en tout, ont créé un collectif, avec à sa tête Patrick Claudé, garagiste. « Nous avons décidé de faire face ensem-
Camions, bulldozers et marteaux-piqueurs ont investi pendant onze mois la route de Lyon, dans le secteur du vieil Illkirch. Plutôt que de supporter simplement les travaux, les commerçants du quartier ont décidé d’en tirer le meilleur parti.
L’entente entre personnes de bonne volonté
illkirch traVaux route De lyon
ble et de dialoguer avec la mairie et les entreprises intervenantes afin de minimiser au maximum les nuisances et de rapprocher les in-térêts des uns et des autres. » Ainsi, tous les mercredis, dans une salle mise à disposition par la munici-palité, « nous avions des réunions de chantier avec les entreprises qui travaillaient sur le terrain. Cela a permis par exemple de rajouter des places de parking. » ou encore de
prévoir des travaux aux moments les plus propices. Pour les clients, un jeu a été mis en place avec différents tirages et quatre gros lots. « Je ne peux qu’encourager mes collègues commerçants à agir de la sorte. Car l’écoute et le dialogue nous ont permis de créer un climat de confiance et de convivialité et de mieux supporter les travaux. » [email protected]
saverne Du 13 au 19 noVeMbre
semaine du développement économique
p orté par la maison de l’Em-ploi et de la Formation de saverne, ce rendez-vous
« mobilise tous les acteurs privés et publics du territoire », précise Isabelle Charbonnier-Aiguille, di-rectrice adjoin-te de la maison de l’Emploi. 25 manifestations sont d’ores et déjà program-mées sur divers sujets et dans différents en-droits. « Il y aura aussi bien des vi-sites d’entreprises que des ateliers réservés aux entrepreneurs et des
débats ouverts au grand public. Le but est d’associer le maximum de personnes à l’événement », dit-elle. à l’instar des années précédentes, cette semaine a pour ambition de permettre
aux chefs d’en-treprises de se rencontrer, « de leur présenter les acteurs publics en charge du déve-loppement éco-
nomique et de mettre en avant ce que font les uns et les autres. » Avec l’espoir de créer des sy-nergies sur le territoire. « Nous
organiserons cette année, et pour la deuxième fois, les Trophées du Pays de Saverne, Plaine et Plateau. Ils seront remis lors de la soirée de clôture le 19 novembre », explique Isabelle Charbonnier-Aiguille. « Nous souhaitons via ces Trophées rendre hommage aux initiatives économiques ou aux parcours exemplaires. Cinq lauréats seront retenus. » Peuvent candidater les personnes privées ou morales avant le 15 septem-bre (candidature à envoyer par mail ou à remplir en ligne).
Maison de l’Emploi et de la Formation de SaverneIsabelle Charbonnier-Aiguille03 88 02 13 [email protected]
quelques exemples de manifestations proposées- Lundi 1� novembre de 10h�0 à 12h : Alsace Qualité et le réseau Idée Alsace pour le développement durable des entreprises du territoire (pour les entreprises)- Lundi 1� novembre de 1�h à 1�h : commerce et services sur in-ternet : site vitrine ou marchand ? présentation organisée par la CCI de Strasbourg et du bas-rhin et la Communauté de Communes du pays de Hanau (pour les commerçants et artisans)- mardi 1� novembre de 1�h à 1�h : personnes dépendantes : une prise en charge basée sur la sensoria-lité, conférence organisée par la Fondation Sonnenhof à marmoutier (tout public et plus spécialement intervenants auprès des publics dépendants)- Jeudi 1� novembre de 9h à 12h : les managers face au stress profession-nel, discussion animée par le cabinet KmV Conseils (managers d’équipe).
Programme complet sur le site www.sde210.org
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Le Pays de Saverne, Plaine et Plateau va accueillir la 8e édition de la Semaine du Développement Économique du 13 au 19 novembre.
créer des synergies sur le territoire
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CommErCE�2
marlenheim union Des coMMerçants
Mobilisation pour le centre-villeL’ouverture du contournement de Marlenheim en novembre 2009 a entraîné une baisse de fréquentation des commerces situés au cœur de la commune. L’Union des commerçants réagit.
M oins de véhicules em-pruntent aujourd’hui le centre de marlenheim.
Conséquence : « ceux qui vivaient du passage : les boulangeries, les bureaux de tabac, les bouche-ries-charcuteries, etc. notent une baisse du nombre de clients », explique Jean-michel Laugel, président de l’Union des com-merçants de marlenheim depuis 1993. mais « ce n’est pas le seul facteur. Le développement d’un centre commercial à l’extérieur
de la commune et les travaux prévus dans les deux prochai-nes années pour la traversée de Marlenheim n’arrangent pas la situation. » du côté de l’Union des commerçants, l’heure est à l’action. « Nous allons mettre sur pied un programme en lien avec les écoles pour sensibiliser les plus jeunes à l’existence des commerces du centre. De plus, une étude pour un FISAC est lancée pour la Communauté de com-munes de la Porte du Vignoble,
dont Marlenheim fait partie. Ce FISAC* nous permettrait de dy-namiser nos actions. » Au-delà de cela, Jean-michel Laugel espère pouvoir créer un groupement rassemblant les commerçants de la Communauté de communes pour donner, dit-il, « plus d’en-vergure à certaines opérations. » Le président de l’Union des com-merçants compte sur l’ouver-ture future de lignes de bus entre strasbourg et marlenheim pour attirer une nouvelle clien-
tèle. « J’ai demandé à ce que ces lignes fonctionnent jusqu’à 22h, 22h30 pour permettre aux Strasbourgeois de venir dîner ici dans les restaurants. » En atten-dant, sa cible est les nouveaux lotissements construits à l’entrée de marlenheim. « Nous gagnons des habitants. Il faut que nos com-merces en profitent. » * Fonds d’intervention pour les services, l’arti-sanat et le commerce
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sTrasbourg coMMerces centre-Ville
Mr. bricolage et u express redonnent le sourire à la rue du 22 novembre
a près mr. Bricolage en juillet 2009, le supermar-ché U Express a ouvert ses
portes en mai avec deux entrées : l’une rue du 22 novembre, l’autre Grand’ rue. « Les commerçants et les habitants du quartier nous ont fait part de leur satisfaction, d’autant que nous attirons du monde. C’est toujours positif », affirment Jean-Pierre Issenhuth et david Allard, respectivement à la tête de mr. Bricolage et d’U Express. même s’ils ne sont pas sur les mêmes secteurs d’ac-
tivités, les deux commerçants se disent satisfaits de leur im-plantation. « Le démarrage a été très bon. Avec 25 000 références, nous sommes les seuls au centre de Strasbourg à proposer une si grande variété d’articles de bri-colage, de quin-caillerie, de luminaires, de jardi-nage, etc. Beaucoup de clients, la plupart habitant ou travaillant dans le secteur, se félicitent de
notre existence car ils n’ont plus be-soin de prendre leur voiture », ex-plique le patron de mr. Bricolage. L’U Express voisin cible aussi
une clientèle ur-baine. « Les habi-tants du quartier sont le cœur de notre clientèle. Il y a également beaucoup de tou-
ristes qui s’arrêtent pour acheter des snacks, une bouteille d’eau », dit david Allard. « Nous som-mes ouverts jusqu’à 21 heures et
Mr. Bricolage1 rue du 22 Novembre à StrasbourgU Express5 Grand’ Rue à Strasbourg
d’ailleurs c’est le soir que l’affluence est la plus importante. Nous livrons également à domicile. » Après avoir dirigé des très grandes sur-faces, david Allard se dit ravi de renouer avec une structure plus modeste, 790 m² et 25 employés, « qui permet d’être plus proche des salariés et des clients. La fréquen-tation est pile dans mes objectifs. Je suis donc un homme heureux. »
une clientèle urbaine
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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beTschdorf association Des coMMerçants et artisans
s erge Heimburger, caviste et propriétaire du Cep d’or, a été élu le 17 mai
dernier président de l’associa-tion des commerçants et ar-tisans de Betschdorf. à peine nommé, le nouveau président ne ménage pas sa peine. « De nombreux projets sont lancés. D’abord la fête de la poterie orga-nisée par le comité des fêtes les 4 et 5 septembre avec 60 exposants et un défilé de mode et de bijoux… Pendant la période de Noël, nous envisageons l’organisation 03 88 54 46 06
le 30 septembre à strasbourg : action franchiseDemi-journée thématique réservée aux créateurs et porteurs de projets dans le domaine de l’éco-construc-tion et les services aux entreprises et particuliers –un secteur qui offre une palette d’activités. bpI, �� avenue de la paix.
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serge heimburger, nouveau président
d’une quinzaine commerciale. J’aimerais bien aussi influencer l’implantation d’un salon de thé. » Et en 2011, l’association compte mettre sur pied « un salon du ma-riage, des portes ouvertes autour du secteur du bâtiment… Comme ailleurs, le commerce souffre. À nous de le redynamiser par ce type d’actions et par une meilleure communication. »
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CommErCE��
L’engouement pour le bio ne faiblit pasPlus avertis peut-être que par le passé, les consommateurs regardent les étiquettes de plus près. Et plébiscitent les produits dits « bio ». Pour preuve, en France entre 2005 et 2009, le chiffre d’affaires de l’alimentation bio a presque doublé, passant de 1,6 Md à 3 Md€.
s elon l ’agence BIo, un Français sur deux consom-me du bio au moins une
fois par mois. Le marché de l’ali-mentation bio atteint 1,9 % du marché alimentaire total, contre 1,1 % en 2005. « Cette progression ne me surprend pas », affirme Christian Lafaye, secrétaire gé-néral de synadis Bio, le syndicat national des distributeurs spé-cialisés de produits biologiques et diététiques. « Aujourd’hui, les gens ne se soucient pas seulement de leur santé, ils sont rentrés dans
une démarche citoyenne, respec-tueuse de l’environnement. Et le bio correspond à ces attentes ». à terme, la consommation de pro-duits bio devrait atteindre 5 % du budget alimentaire des ménages (source : étude APCE 2009). de plus, 49 % des cantines scolaires et quatre restaurants collectifs sur dix ont intégré au moins ponctuellement des produits bio dans leurs menus. depuis plu-sieurs années, Christian Lafaye constate un « accroissement du nombre d’ouvertures et de surfaces
des magasins bio dans notre pays. 200 nouveaux magasins sont créés en moyenne par an. » Les grandes surfaces elles aussi s’y sont mises puisqu’elles écoulent 45 % des produits bio.
300 nouveaux producteurs par moisConséquence directe de cette
tendance : le nombre d’exploi-tations pratiquant l’agriculture biologique progresse réguliè-
rement. En dix ans, le nombre d’agriculteurs bio a triplé et les surfaces certifiées bio ont été multipliées par cinq. La France compte 16 446 exploitations « bio », soit une augmentation de 23,7 % par rapport à 2008. Christian Lafaye explique que « la production française n’est pas encore suffisante pour satisfaire la demande intérieure. Il faut donc importer ».
Suite en page 36
L’agence bIO distingue deux catégories de clientèle, l’une an-cienne (début des années �0) et l’autre plus récente. La clientèle traditionnelle est plutôt rurale et se fournit dans les magasins spécia-lisés ou sur les marchés. Son pro-
fil : cadres supérieurs et retraités. Depuis les années 90, une nouvelle clientèle est apparue. Celle-ci est plutôt jeune, urbaine et féminine. manger bio rime pour elle avec santé, goût, sécurité et protection de l’environnement.
profil de la clientèle bio
ConsommAtIon
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des importations qui ont représenté 30 % des ventes l’an dernier. Pour les limiter, le gouvernement finance des plans d’aide à l’installation de nouveaux producteurs, avec l’objectif d’atteindre 20 % de surfaces bio en 2020. à cette fin, un fonds créé en 2008 y consacrera 3 m€ pendant cinq ans.
phénomène de mode ?Les produits « écolos » ne
concernent plus seulement l’agro-alimentaire. Au rayon « vert », on trouve désormais des cosmétiques, des matériaux de construction, des peintures, des produits d’entretien ou encore des vêtements. reste que ces produits demeurent un marché de niches et qu’ils coûtent en général plus cher. malgré les doutes de certains scientifiques sur les qualités et l’utilité pour la santé des produits bio, « le marché devrait poursuivre sa croissance dans le futur », estime Christian Lafaye. Longtemps réservé aux initiés, le bio rallie en effet chaque jour de nouveaux adeptes. En Autriche ou en Allemagne, la consommation est trois à quatre fois plus élevée qu’en France. Ce qui laisse présager un fort potentiel de dévelop-pement dans notre pays et une tendance qui devrait s’inscrire dans la durée.
en savoir plusenquêtes ApCe- Commerce de détail de produits bio et de produits diététiques / compléments alimentaires- Commerce équitable
Monique Siffert03 88 75 25 [email protected]
CONtACtCCI
alsace orgAnISATIon profeSSIonnelle de l’AgrICulTure bIologIque en AlSACe (opAbA)
La viticulture, l’un des moteurs de l’agriculture bio en Alsace
l ’opaba, l’organisation pro-fessionnelle de l’agricul-ture biologique en Alsace,
a été créée pour promouvoir et défendre la production bio dans notre région, pour accom-pagner les exploitants dans leur conversion et pour structurer les filières. « Nous assurons éga-lement des formations », ajoute William mairesse, chef de projet pour la structuration des filières. « Adhérents de la Fédération na-tionale de l’agriculture biologique, nous avons par ailleurs un rôle syndical. » Premier constat de l’organisation : avec près de 1 500 hectares de surface supplémen-taires en 2009, l’agriculture bio en Alsace est en plein essor. Fin
2009, « elle représentait 4,13 % de la surface agricole utilisée, contre 2,5 % au niveau national. Notre objectif est d’atteindre 7 % en 2013. La viticulture reste le secteur le plus dynamique. L’an dernier, on dé-nombrait 201 exploitants vinicoles sur les 427 fermes bio existantes. » Plusieurs explications : « un climat propice en Alsace, les techniques permettent de répondre à toutes les contraintes, la volonté de pré-servation de la fertilité des sols, et surtout la demande de vin bio est importante ». dans les autres secteurs, l’élevage bovin, la pro-duction de céréales, de fruits et de légumes connaissent aussi un fort développement. « La de-mande des consommateurs, de
la restauration collective et de la grande distribution est très forte, malgré le fait que les produits bio soient plus chers à l’achat : 20 % de différence en épicerie. L’écart de prix repose sur plusieurs facteurs. Il faut 40 % de main-d’œuvre en plus pour 100 hectares, les rendements en bio sont 30 % inférieurs, les exploitations sont souvent de plus petite taille, l’agriculture bio est moins subventionnée que l’agricul-ture conventionnelle. »
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hunspach pIerre-AlexAndre huber Gérant d’ecoidées
Le bio : un choix de vie
C’est en 2002 que commen-ce l’aventure bio pour Pierre-Alexandre Huber. Cet ancien professeur de musique et concer-tiste se lance avec son épouse dans la commercialisation du sel de l’Himalaya reconnu pour sa qualité et sa grande pureté. « Les produits bio ne m’étaient pas in-connus puisque j’en consommais. Je suis végétarien et je m’efforce de
vivre « sainement ». Après le succès de nos premières ventes, de fil en aiguille nous avons développé notre activité. » En 2005, le couple fonde la société Ecoidées qui em-ploie aujourd’hui 11 personnes. « Nous importons des produits bio du monde entier que nous reconditionnons et revendons à des boutiques spécialisées. Nous sommes par exemple le premier importateur français de noix de la-vage, une lessive végétale naturelle sans détergent chimique. Nous proposons également des complé-ments alimentaires de la gamme « ethnoscience » qui repose sur des savoirs traditionnels, des articles pour le bain et le bien-être, etc. Je voyage beaucoup pour trouver ces produits. Nous avons établi des relations de respect et de confiance
avec nos fournisseurs. Nous som-mes référencés partout et connus pour notre sérieux. Cette cohérence explique peut-être le succès de no-tre entreprise. Mais il n’y a pas que cela. Les scandales liés aux OGM, aux pesticides… ont amené une frange de la population à réflé-chir et à consommer autrement. » L’an prochain, l’entreprise devrait inaugurer une nouvelle unité logistique et administrative à soultz-sous-Forêts et « continuer à proposer des choses nouvelles et innovantes sans perdre notre éthique. »
08 88 80 59 75www.ecoidees.com
Pour acheter les produits en ligne :www.lemondeestbio.com
ConsommAtIon
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soutien aux agriculteurs de la cusenviron 10 000 hectares sont cultivés autour de Strasbourg. pour protéger cette activité contre une urbanisation galopante, la Communauté urbaine de Strasbourg et la Chambre d’Agri-culture ont signé une convention. elle vise notamment à :- maintenir des exploitations et pré-server les espaces agricoles,- développer un modèle d’agricultu-re locale durable et de proximité (agri-culture biologique, circuits courts…)- renforcer le lien entre agriculteurs et citadins.
un logo bio européenDepuis le 1er juillet 2010, le logo européen « agriculture biolo-gique », en forme de feuille, a pour objet de permettre aux consommateurs de repérer les produits biologiques.
les labels françaisLe logo le plus connu du grand public est le logo « Ab ». Ce logo concerne les produits alimentaires français. Les autres logos : « Nature et progrès », « Demeter », « bio Cohérence »
bischWiller dAnIel heIM Créateur de biorevo
bio oui, mais bio innovant…
micro-entreprise depuis plus de dix ans, Biorevo vend des produits écologiques mais non alimentaires. En 1999, « parallè-lement à mon activité profession-nelle dans la logistique, je me suis lancé dans la vente de produits bio, dans le but d’exploiter ma passion pour l’écologie et l’innovation. Ma philosophie n’a pas changé : avoir de bons produits et satisfaire les clients », dit daniel Heim. Biorevo achète à des petits producteurs des produits bio, la plupart du temps certifiés, pour ensuite les revendre via internet aux particu-liers, ce qui lui permet d’avoir des clients dans le monde entier. « En général, on m’envoie des échan-
tillons et j’effectue une sélection stricte. Je teste tout. Je vends essen-tiellement des produits d’entretien, des lessives, un spray désinfectant et des savons d’Alep. Et quelques autres articles à la marge tels que le sac à tri avec ses différents com-partiments, la lampe de poche sans pile… La particularité de ces produits est qu’on ne les trouve pas en grande surface. Si de plus en plus de Français sont convaincus des bienfaits de l’alimentation biologique, en revanche ils ne sont pas encore prêts pour accueillir le bio non alimentaire, ils le prennent trop à la légère, ils devraient plus s’y intéresser ». Pourtant, daniel Heim continue à y croire. dans
le futur, il n’envisage pas d’ouvrir une boutique pour des questions de coût, dit-il. mais il continuera à réinvestir tous ses bénéfices dans de nouveaux produits et garantir des prix accessibles à tous.
03 88 63 72 00www.biorevo.com
sTrasbourg AlexAndre guTbIer Créateur de Can’Art
reconnaître le vrai bio équitable du faux
Installée au cœur de la Krutenau à strasbourg, la bouti-que Can’Art est « une vraie caverne d’Ali Baba pour ceux qui cherchent des produits écologiques », dit un client amusé. « J’ai créé Can’Art il y a onze ans parce que je vou-lais ouvrir une boutique écologi-que avec des produits bio », dit Alexandre Gutbier. « Si au début, nous vendions essentiellement des articles fabriqués à base de chan-vre, notre offre a évolué. » vous
trouverez en effet chez Can’Art des vêtements pour hommes, femmes et bébés, des couches lavables, des sacs de portage, des ouvrages autour de l’écologie. mais aussi « des articles pour un habitat « sain » : peintures naturel-les, revêtement pour le sol, produits d’entretien, désherbant, etc. La différence fondamentale avec la plupart des boutiques est que nous vendons uniquement des produits bio et équitables, c’est-à-dire res-pectueux de l’environnement et des conditions de travail des gens qui les fabriquent. Ces deux critè-res me semblent fondamentaux. Beaucoup de grandes entreprises surfent sur la vague bio, mais ils n’ont pas forcément d’éthique. Je
regrette que beaucoup de fausses images entourent le bio. Quand je dis par exemple que je vends des vêtements en coton bio, les gens pensent à des sacs à patate. Or la mode bio a évolué et nous vendons à des prix raisonnables des choses « mettables » et dont nous garan-tissons la qualité. Le bio, ce n’est pas qu’une question de produits, c’est une question d’état d’esprit pour vivre dans un monde qui respecte les hommes et la planète. À ce propos, beaucoup de jeunes que je rencontre me semblent sen-sibles à cette problématique, c’est encourageant. »
40 rue de Zurich à Strasbourg03 88 35 37 18
salon biobernai : la viticulture bio à l’honneurLes 1�, 1� et 19 septembre se tiendra biObernai, le salon de l’agriculture bio alsacienne. 2�0 exposants sont atten-dus à Obernai. Ouvert aux profession-nels et au grand public, ce salon, porté par l’OpAbA, proposera divers rendez-vous : des conférences, des ateliers de découverte, des dégustations… Le thème de prédilection de cette �e édi-tion : la viticulture bio, ses secrets, ses bienfaits et ses atouts.
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www.agencebio.org
www.biobernai.com
Journée des goûts et des saveursLe � octobre 2010 se tiendra à Waldowisheim, près de Saverne, la « journée des goûts et des saveurs de l’agriculture biologique et bio-dyna-mique ». thématique de cette 1�e édi-tion : le lait et les produits laitiers bio.
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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communication, oui, divulgation, nonLes fuites d’information sont un risque réel pour une entreprise. Les prises de conscience sont nécessaires pour ne pas tout faire savoir, notamment le plus sensible.
s igne des temps, l’atelier proposé en juin dernier par la CCI sur la sécurité
économique en entreprise a fait salle comble, attirant plusieurs dizaines de représentants de sociétés alsaciennes. dans un contexte de mondialisation et de compétitivité accrue, la sécurité est désormais prise très au sé-
rieux. Aujourd’hui plus visée sur son capital immatériel que ma-tériel, une entreprise doit mettre en place une protection de ses données confidentielles. or, les études montrent qu‘une sur dix seulement est correctement pro-tégée. La sécurité comprend bien sûr le volet informatique, mais il n’est pas le seul. Pour l’entreprise, il s’agit d’identifier les risques de fuite, en interne comme en exter-ne, et de placer des garde-fous, qui riment souvent avec bon sens. « La sécurité commence sim-plement par l’accès aux locaux et la visite de sites, explique Pauline vicard, du cabinet vigilances, ins-tallé dans le nord. De simples ges-tes, comme noter la présence des personnes en visite sur site, sans leur donner accès au cahier, peu-
vent déjà améliorer la situation ». Astuces pour suivre par exemple le cheminement d’un listing, verrouillage partiel du système informatique pour les stagiaires, attention accrue sur les données livrées dans les rapports de stage, mots de passe inventifs et réel-lement secrets sont des gestes réflexes qui aident à la prise de conscience du rôle de la sécurité
auprès des collaborateurs. « J’ai aussi vu une entreprise accueillant ses visiteurs leur demander de pla-cer leur téléphone portable dans un sachet en plastique. Futé ! Cela n’interdit pas de téléphoner, mais empêche les prises de photos ! » relate Pauline vicard.
clauses de discrétionLes bons réflexes vont de la
rédaction des pages internet du site à la discrétion totale en cas de discussion dans un lieu public. « Le droit est aussi un outil précieux, ajoute Geneviève siat-Ganière, responsable intel-ligence économique et réseaux d’entreprise à la CCI. Les clau-ses de confidentialité, de discré-tion, de non-concurrence ou de non-débauchage sont des moyens parfois très dissuasifs ».
La sécurité devient ainsi une culture d’entreprise. sans ren-dre la direction suspicieuse ou paranoïaque, les mesures de sécurité forment un cadre qui n’évitera pas la malveillance dé-terminée, mais découragera les amateurs.
Poubelle confidentielle
l ’élimination de documents sensibles, souvent négli-gée, est la spécialité de la
société shred-it, implantée en France depuis 2003. « Pour une sécurité optimale, nous détruisons les d o c u m e n t s de nos clients sur leur propre site », explique damien salles,
chargé d’affaire chez shred-it. Le processus est simple : la collecte des documents sensibles se fait dans des consoles fermées à clé.
Leur contenu (papier, Cd, listing, etc.) est collecté r é g u l i è r e -ment, pour être directe-ment détruit chez le client, dans un ca-
mion équipé d’un broyeur in-dustriel, qui transforme les sup-ports d’information en confettis. L’avantage : éviter tout risque de divulgation de l’information à l’extérieur du site client. Le papier déchiqueté est ensuite recyclé, afin de favoriser une démarche écocitoyenne. Plus besoin de passer des heures de-vant son broyeur au bureau. « On constate que le papier, support encore fortement utilisé malgré le développement de l’informatique,
reste le point névralgique de la sécurité. En Alsace, nous comptons à ce jour plus de 900 clients, dans tout domaine d’activité, des PME aux grandes industries et groupes bancaires, avec une progression annuelle d’environ 35 % » souligne sophie Fega, directrice générale de shred-it.
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Shred ItAntenne Grand Est, Mundolsheim03 90 20 32 40www.shredit.com
Présentation sur la sécurité économiqueGeneviève Siat Ganière [email protected]
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L’étiquetage nutritionnel obligatoireDestiné à simplifier, à clarifier et à harmoniser l’étiquetage des denrées alimentaires, un projet de règlement a été déposé par l’Union européenne. Les députés se sont prononcés en juin dernier en faveur d’un étiquetage obligatoire sur la face avant du paquet de la valeur énergétique et des valeurs des quatre nutriments clés – graisse, graisses saturées, sucre et sel.
J usqu’à présent, les infor-mations exigées sur les éti-quettes comprenaient le
nom, la liste des ingrédients, la date de péremption, les condi-tions spécifiques d’utilisation. Indications désormais obligatoi-res – et partout dans l’Union – sur toutes les denrées alimentaires : les informations nutritionnelles essentielles, telles que la valeur énergétique et la quantité de lipides, d’acides gras saturés, de glucides, de sucre et de sel. Ces informations devront être exprimées de manière lisible sur les étiquettes, en pourcentage sur 100 g ou 100 ml, voire par portion. Elles devront figurer sur la face avant de l’emballage. La mention du pays d’origine sera également obligatoire.
lieux d’élevageLes informations sur le lieu
d’origine des produits alimen-taires, imposées pour certains produits comme le bœuf, l’huile d’olive, les fruits et légumes frais, etc. seront étendues à toutes les viandes, aux produits laitiers, ainsi qu’à tous les aliments com-posés d’un seul ingrédient. Avec, pour les animaux, l’indication des lieux de naissance, d’élevage et d’abattage (auquel s’ajouteront les conditions liées aux pratiques religieuses). Les produits trans-formés échappent à ce dispositif.
imitationsLe consommateur ne devra
pas être induit en erreur par le conditionnement des denrées alimentaires. Il y aura une men-tion spécifique sur l’emballage si le produit est une imitation.
applicationsoumise à l’approbation, en
deuxième lecture, par les états membres réunis au sein du Conseil de l’Union européenne, la législation entrerait en vigueur après sa publication au Journal officiel de l’Union européenne. Les règles relatives à l’étiquetage nutritionnel prendront effet trois ans après. Une période portée à cinq ans pour les entreprises du secteur alimentaire employant moins de 100 personnes et ayant un chiffre d’affaires et/ou un bilan annuel ne dépassant pas 5 m€. Les producteurs et les dis-tributeurs connaîtront déjà les nouvelles règles qu’ils devront appliquer, ils pourront les mettre en œuvre avant d’y être légale-ment obligés.
Ursula Gori-Kaminski,Enterprise Europe Network,03 88 76 42 35
CONtACtCCI
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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octobre, l’économie numérique s’exposeLe mois d’octobre sera riche en manifestations et événements consacrés aux technologies de l’information et à l’économie numérique. Deux moments forts : Le Colloque de l’Économie Numérique 2010 et le 4e Salon Rhénatic.
>> le colloque de l’écono-mie numérique, le 19 octobre au palais de la Musique et des congrès de strasbourg
La CCI de strasbourg et du Bas-rhin organise la deuxième édition de ce colloque avec une thématique liée aux résultats de la consultation publique lancée par nathalie Kosciusko-morizet, secrétaire d’état chargée de la Prospective et du développement de l’économie numérique, auprès du Premier ministre. Une enve-loppe de 2,5 md€ est consacrée au développement de nouvel-les offres qui, pour certaines, impacteront considérablement les organisations. L’objectif de la CCI est d’informer et de sen-sibiliser les responsables d’en-treprises aux évolutions rapi-des que connaissent les usages des applications numériques. Au programme : des témoigna-ges, des exemples d’usages, des services et contenus numériques innovants. Exemples : développe-ment de l’informatique en nuage
ou cloud computing - numérisa-tion des contenus - développe-ment des technologies de base numérique - réseaux électriques intelligents (smart grid) - E-santé - sécurité et résilience des ré-seaux - systèmes de transports intelligents - ville numérique - E-éducation.
http://www.strasbourg.cci.fr/econum2010
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le Groupe poursuit sa croissance
e xpert en infrastructures informatiques, le groupe ACEsI affiche, malgré la
crise, une rentabilité positive. En croissance à deux chiffres depuis sa création en 2004, il a maintenu son chiffre d’affaires* en 2009, soit 5,95 m€ (5,93 m€ en 2008), tout en conservant une part service supérieure à 50 %, dont plus d’un tiers en infogérance. 2010 se présente sous les meilleurs auspices, avec une progression de 25 % des
recrutements. Pour optimiser la structure administrative et fi-nancière du groupe, une société holding vient d’être créée (ACEsI Group – dont le siège social est basé à strasbourg-Entzheim), qui intègre les cinq sociétés ACEsI France, IEs Informatique, ACEsI suisse, ACEsI Canada, et ACEsI Centre Est. Par ailleurs, l’agence d’Entzheim s’est dotée en juin 2010 de tous nouveaux locaux, passant de 250 à 750 m². L’objectif étant aussi d’accueillir
le personnel de la holding ayant une fonction transversale pour l’ensemble des sociétés. Le grou-pe ACEsI emploie aujourd’hui 46 collaborateurs, dont 36 ingé-nieurs, architectes, consultants techniques et chefs de projets.(*) CA consolidé groupe ACESI (ACESI France, IES, ACESI Centre Est, ACESI Suisse, et ACESI Canada).
19 octobre : la journée de tous les rendez-vous
Le colloque est proposé dans le cadre d’un ensemble de mani-festations tIC qui se tiendront le même jour au Palais de la musique et des Congrès de strasbourg : Journée annuelle microsoft « ms days » ; salon « documation » consacré à la GEd et à la déma-térialisation ; remise annuelle des trophées de l’entrepreneuriat et de la réussite par EBay, Alsace It days & Planète e-commerce.
>> 4e salon rhénatic des nouvelles technologies et des entrepreneurs, les 28 et 29 oc-tobre au parc des expositions de colmar
Les CCI d’Alsace s’associent au Pôle de Compétence tIC « rhénatic » pour l’organisation
de cette 4e édition qui aura lieu pour la première fois à Colmar.
Les nouvelles technologies constituent un domaine qui illus-tre parfaitement la capacité d’in-novation des entreprises de notre région, de plus en plus nombreu-ses à s’investir dans cette activité et à proposer des solutions ori-ginales pour la recherche et la transmission d’informations, ainsi que le travail en réseau.
dans ce secteur en plein développement, le salon des nouvelles technologies se re-centre exclusivement sur la cible des professionnels. Avec confé-rences, ateliers pratiques, dé-monstrations et rendez-vous d’affaires.
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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p our Franck Labbé, la pre-mière immersion dans le monde de la cuisine se fit
au restaurant « Aux Acacias » à niederbronn. Il obtint son CAP de cuisine, préparé en alternance au CEFPPA. Ensuite, il réussit son CAP de pâtissier à Haguenau, chez maxime. ses appétences du sucré sont confortées en suisse, où il travaillera pendant quinze mois
dans une chaîne d’hôtels res-taurants de luxe, steigenberger. Ce fut « une équipe desserts très cosmopolite avec des Italiens, des Australiens, des Japonais », ra-conte-t-il. Après une année chez Fernand mischler (Cheval Blanc à Lembach) il assiste valère diochet (Le Pont aux Chats à strasbourg). C’est là qu’il découvre la cuis-son du poisson frais, de toutes
une cuisine goûteuseSa cuisine est appréciée bien au-delà de son restaurant, « Au Relais du Bois ». Franck Labbé est un habitué des démonstrations culinaires : sensibilisation aux repas équilibrés, semaine du goût… C’est le bouche à oreille qui lui a permis d’être sollicité pour les jeudis de la gastronomie du CEFPPA.
porTraiT frAnCk lAbbé Au relais du bois à mertzwiller
tailles, notamment dans des ma-rinades. « J’ai beaucoup évolué à ce moment-là. », ajoute-t-il. En 2005, Franck Labbé rejoint l’af-faire familiale de ses parents, à mertzwiller. Un établ issement acheté en 1987, qui disposait d’une acti-vité hôtelière à l’épo-que. Aujourd’hui, seul le restaurant demeure, avec son cadre rustique, satisfaisant une clientèle d’habitués, qui appré-cient la cuisine simple et goû-teuse du chef. Ce sont des par-ticuliers, familles du coin, qui viennent surtout le soir et le week-end et des entreprises, la région étant très industrialisée. Privilégiant un travail artisanal de qualité, la capacité d’accueil du restaurant est volontairement limitée à une quarantaine de couverts par service. « Nous don-nons beaucoup de notre temps aux clients et nous voulons préserver cet esprit familial et chaleureux. »
s econdant leur maman, Françoise, en salle, le frère de Franck, steve aime partager sa passion du vin. Il sélectionne des perles rares auprès de petits producteurs qu’il découvre aussi pendant ses vacances.
Des produits frais et faits maisonLe restaurant propose une car-
te variée à l’année, un plat du jour le midi, des menus affaires et des suggestions qui bougent chaque mois. En fonction des arrivages du marché, rythmées par les saisons. on remarquera le filet de sandre en matelote à l’alsacienne et tagliatelle fraîches – la seule matelote au vin blanc se trouve en Alsace –, les rognons de veau émincés à la crème et flambés au cognac devant le client sont servis avec des spaetzle maison. Le foie gras est servi avec un coulis de vinaigre balsamique et de la pomme poêlée. spécialité dessert, d’ailleurs présentée aux Jeudis de la gastronomie : la crè-me de citron et son petit sablé,
marié à une salade de fruits de saison. La politique de la famille : proposer un maximum de pro-duits maison. En cuisine, Franck
Labbé travaille de concert avec son père Lucien, boucher-charcu-tier de formation. « Il confectionne les terrines et les charcuteries lui-même, même le jambon est fumé maison », ajoute Franck Labbé. Le plat du jour est proposé à 7,12 € avec entrée et plat, ou en ajoutant le dessert à 9,49 €. Le restaurateur a appliqué une baisse de la tvA à 5,5 % à l’en-semble de la carte, boissons non alcoolisées comprises. Pour un plat, comptez 16-17 €, le menu le plus cher est à 27,65 €. menu spécial pour les gastronomes en culottes courtes.
cuisine passiontombé dans la marmite du haut
de ses quatre ans, Franck Labbé est toujours aussi heureux d’exer-cer son métier. « On est marié avec la cuisine », ironise-t-il. à 28 ans, le jeune homme continue de se former : à la rentrée, il préparera deux nouveaux diplômes, BP et Bts pour pouvoir accueillir un apprenti. Quelles sont, selon lui les qualités d’un bon cuisinier ? « Être à l’écoute des autres, clients et collègues, et ne jamais rester sur ses acquis, toujours évoluer ». « Au relais du Bois » est ouvert du mardi au dimanche.
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
GAstronomIE�2
L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière
N°
Cette cinquième édition se concentre sur les effets de la crise. Si en France comme dans le monde une grande entre-prise sur deux est touchée par la fraude, 43 % d’entre elles ont constaté une augmentation de leur nombre. La pression au tra-vail et la réduction des effectifs de contrôle accroissent le risque de fraude. Le profil du fraudeur évolue vers le middle manage-ment. Les dispositifs de contrôle interne détectent désormais une fraude sur deux. Les entreprises sondées anticipent un accroisse-ment des fraudes à venir.
• La pression croissante sur les salariés augmente le risque de fraudeUne grande entreprise sur deux (plus de 1 000 employés) est tou-chée par la fraude dans le monde et en France, alors que 30 % de l’ensemble des entreprises son-dées ont déclaré au moins une fraude au cours des 12 derniers mois.La crise accroît en effet le risque de fraude. 43 % des entreprises qui ont relevé des fraudes consta-tent une augmentation de leur nombre par rapport au passé, et 40 % des entreprises considèrent que la crise économique actuelle
crée un climat propice à l’aug-mentation du risque de fraude. Cette augmentation est attribuée à trois principaux facteurs :- La pression au travail est évo-quée par 68 % des entreprises sondées. Parmi les multiples pressions engendrant un risque de fraude, 47 % d’entre elles citent « des objectifs plus diffi-ciles à atteindre » et 37 % « la peur de perte d’emploi » – en ces circonstances, il n’est pas exclu que le fraudeur soit tenté, en dernier recours, de procéder à l’enregistrement comptable de revenus fictifs ou omette sciem-ment la comptabilisation de cer-taines charges. Viennent ensuite des critères liés à la motivation financière.- Le deuxième facteur cité par 18 % des entreprises est l’ac-croissement des opportunités de fraudes au sein de l’entreprise. Conséquence des politiques de réduction des effectifs, la dimi-nution de la taille des équipes affectées au contrôle interne contribue pour 62 % des entre-prises sondées à accroître ces opportunités, au détriment de la lutte contre la criminalité écono-mique. Les réorganisations in-ternes et les redéploiements sont également des facteurs généra-
teurs d’opportunités de fraudes.- Enfin, 14 % des entreprises sondées citent des motifs de ra-tionalisation de l’acte ou de frau-de, ou autrement dit la capacité d’autojustification du fraudeur à passer à l’acte.
• Une première traduction : l’augmentation de la fraude comptableLe détournement d’actifs demeu-re la fraude la plus répandue : 67 % des cas dans le monde et 53 % en France.La fraude comptable, c’est-à-dire la présentation volontaire-ment erronée et plus avantageuse des résultats d’une entreprise, connaît une forte progression : elle passe de 27 % à 38 % au ni-veau mondial de 2007 à 2009, et de 23 % à 33 % en France.Elle a détrôné de la deuxième place la corruption, avec 27 % des entreprises interrogées, évo-lution à la baisse qui peut s’ex-pliquer par la pression média-tique née de cas avérés qui ont conduit les entreprises à plus de vigilance sur ce sujet de la cor-ruption. Ce pourcentage connaît néanmoins de fortes disparités d’un pays à l’autre (14 % seule-ment des entreprises interrogées en Europe de l’Ouest).
Nouveaux MeMbres
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ProchaiNs staMMtischs
Lundi 20 septembreAlain StriesselDirecteur général Groupe Arpège« La réforme des retraites »
Lundi 11 octobreGuy-Dominique KennelPrésident du Conseil général du Bas-Rhin« Le projet de réforme territorial »
Lundi 15 novembreIsabelle Dubé-CôtéResponsable Listing - Déléguée Grand Est Nyse-Euronext« La relance du marché Nyse Alternext »
ProchaiNs articLes à Paraître
- La prévention amont des difficultés des entreprises
- L’ingénierie patrimoniale- Les perspectives économiques
2011- Le capital développement
La crise actuelle accroît le risque de fraude en entrepriseSelon les résultats de la 5e étude mondiale de PricewaterhouseCoopers.
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N°35
• Un autre enseignement : l’évolution du profil du frau-deurL’évolution du profil du frau-deur est une autre traduction de l’impact du contexte économi-que sur la fraude. En 2009, 42 % des fraudes sont perpétrées par le middle-management, contre 26 % en 2007. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que le middle management est une population clé au sein de l’en-treprise, sur laquelle la Direc-tion se repose, et en qui elle a toute confiance.
• Une fraude sur deux est dé-tectée par le contrôle interneSelon notre étude, 47 % des fraudes sont détectées en France grâce à des dispositifs de contrôle interne, soit 12 points de plus par rapport à 2007, ce qui vient confirmer une tendance observée par le passé. À cet égard, l’éva-luation régulière à titre préventif du risque de fraude, a permis dans 14 % des cas d’identifier une fraude, pourcentage en très forte progression par rapport à nos précédentes études puisqu’il ne concernait que 4 % et 3 %, respectivement, en 2007 et 2005.
Par ailleurs, l’étude démontre l’existence d’une corrélation entre la mise en œuvre d’une évaluation du risque de fraude et la découverte d’une fraude. Il apparaît que parmi les entreprises mettant en œuvre régulièrement ce type d’analyse, 51 % ont dé-tecté au moins une fraude au cours des douze derniers mois, alors que ce pourcentage tombe à 26 % pour les entreprises qui ne se sont jamais livrées à ce type d’analyse. Il est possible d’en déduire que la partie cachée de la fraude reste sans doute très importante.Concernant plus précisément les modalités de détection, les départements d’audit interne sont à l’origine de 17 % des fraudes ainsi découvertes, ce qui les situe au premier rang des modes de détection.Les fraudes sont aussi découver-tes, dans 34 % des cas recensés dans notre étude, à l’aide d’infor-mations en provenance des sala-riés – la part des dénonciations sur les hotlines de type « whistle-blowing » est relativement faible, soit 7 %, ce qui laisse entrevoir une certaine inefficacité de ce dispositif. Plus globalement ce-
pendant, ce pourcentage élevé de 34 % montre que la culture d’en-treprise joue un rôle important dans la détection des fraudes.Dans le même temps bien en-tendu, les entreprises durcissent les sanctions. Dans 85 % des cas, le fraudeur est licencié, alors que ce chiffre n’était que de 40 % en 2007.
• Un accroissement important du risque de fraude est at-tendu à l’avenirSelon notre étude, les entre-prises anticipent un risque de fraude croissant, supérieur à ce-lui anticipé en 2007 sur les deux principaux types de fraude : les détournements d’actifs (22 % en 2009 contre 13 % en 2007), et les fraudes comptables (11 % en 2009 contre 6 % en 2007).Ce chiffre est d’autant plus préoccupant que lors des pré-cédentes éditions de l’étude sur la fraude, les entreprises inter-rogées ont systématiquement sous-estimé le risque de fraude.
• Nos recommandationsNous avons trois conseils à for-muler aux entreprises : ne pas surévaluer les objectifs de leurs
collaborateurs, maintenir une étroite supervision des équipes, et poursuivre une politique de sanctions systématiques en cas de détection de fraudes.
Cette étude a été conduite dans prin-cipalement 44 pays par Pricewate-rhouseCoopers en collaboration avec l’INSEAD. 3 037 entreprises ont été sondées entre juillet et septembre 2009. L’étude peut être téléchargée sur :http://www.pwc.fr/fraude-en-entreprise.html (français)http://www.pwc.com/gx/en/economic-crime-survey/index.jhtml (anglais)
À propos de PricewaterhouseCoopersPwC et Landwell & Associés, cabinet d’avocats correspondant de PwC, ras-semblent en France 3 800 personnes dans 24 bureaux.
Contacts :Sylvain [email protected]
Étienne [email protected]
Philippe [email protected]
Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs
L’ÉvoLutioN De La situatioN ÉcoNoMiQue
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un site internet remis au goût du jourDepuis le 15 juin dernier, le nouveau site de l’aéroport est en ligne.
n ouveau graphis-me, nouvel les couleurs, nouvel-
les fonctionnalités. Le site internet de l’aéroport de strasbourg a été conçu pour « que les internau-tes, particuliers ou profes-sionnels, trouvent toutes les informations qu’ils re-cherchent », explique la direction de l’aéroport. La page d’accueil a été re-travaillée, elle comporte trois rubriques : les promotions classées par destination, les ac-tualités et les nouveautés. de
plus, le site est désormais dispo-nible sur les téléphones mobiles. Les utilisateurs ont la possibilité
de s’abonner au flux rss et de consulter toutes les destinations au départ de strasbourg y com-pris les correspondances, soit plus de 200 destinations et des liens qui renvoient vers les por-tails des compagnies aériennes. d’autres rubriques permettent par ailleurs de s’informer en temps réel des vols au départ et à l’arrivée, de télécharger l’ensem-ble des horaires, de s’informer des conditions de circulation aux abords de l’aéroport, d’obtenir des informations sur le centre d’affaires. de plus, toutes les informations relatives à la plate-forme : commerces et services, parkings, horaires de la navette train qui relie la gare à l’aéroport en neuf minutes, plans, rubrique
dédiée à l’environnement, etc. sont également disponibles sur le nouveau site.
Aéroport03 88 64 67 67www.strasbourg.aeroport.fr
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caddie livre 280 chariots « dernier cri »c et été, l ’aéropor t de
strasbourg a réceptionné 280 chariots à bagages
conçus par la société Caddie à schiltigheim. Ils viennent en remplacement des modèles pré-cédemment utilisés qui ont été retirés du ser-vice. « Il s’agit de la dernière génération de chariots. Ils sont en aluminium avec une ergo-nomie adaptée et bien plus légers que les précédents qui étaient en métal », explique stéphane dedieu, directeur général du groupe Caddie qui emploie
1 000 personnes, dont 600 en Alsace. « Nous venons de livrer également 11 000 modèles de ce type pour le nouvel aéroport de Shanghai, mais aussi pour celui de Damas et celui de l’Île de la Réunion. » Grâce à un partena-
riat entre la CCI de strasbourg et du Bas-rhin et Caddie, ces cha-riots ont été re-mis à l’aéroport de strasbourg.
« Nous pouvons ainsi bénéficier d’un produit de haute technologie qui donne à notre aéroport une touche de modernité et contribue au confort des passagers tout en
assurant à Caddie une visibilité commerciale prestigieuse », pré-cise l’aéroport de strasbourg. Un point de vue amplement partagé par stéphane dedieu. « Nous sommes une entreprise familiale très ancrée dans la ré-gion. Nous souhaitions à notre manière aider à dynamiser l’aé-roport et profiter de cet accord
pour faire connaî-tre la gamme de nos produits. » En effet, si dans l’es-prit du grand pu-blic, Caddie rime avec chariot de supermarché, il faut savoir que le groupe fabrique et commercialise bien d’autres mo-dèles. Il fournit dans le monde entier des cha-r iots pour les grands groupes hôteliers, l’indus-trie, le secteur h o s p i t a l i e r … En tout, près de 3 600 modèles différents qui
font de l’entreprise alsacien-ne l’un des leaders dans son domaine.
Groupe Caddiewww.caddie.com
air france : envolez-vous vers la corseCet été, Air France propose au dé-part de Strasbourg cinq vols directs par semaine vers la Corse. Deux vers Ajaccio (le samedi et le dimanche), un vers bastia (le samedi), un vers Calvi et un vers Figari (également le samedi).
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Indice trimestriel du coût de la construction Insee 1er trimestre 2010
Ï 1 �0�+ 0,�� % sur un an
Indice trimestriel des loyers commerciaux 1er trimestre 2010
Ó 101,��- 1,�� % sur un an
Indice de référence des loyers du 2e trimestre 2010
Ï 11�,2�+ 0,�� % sur un an
taux d’intérêt légal 2010
0,�� %
Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) juillet 2010
121,0�
SmIC à compter du 1er janvier 2010Taux horaire brut
�,�� €Taux mensuel brut pour 151,67 heures
1 ���,�� €
plafond mensuel Sécurité Sociale 2010
2 ��� €plafond annuel Sécurité Sociale 2010
�� �20 €
indices SepTeMbre 2010
l ’Entrepreneur Individuel à responsabilité Limitée (EIrL) a été institué par la loi
n° 2010-658 du 15 juin 2010. Ce dispositif est destiné aux entre-preneurs individuels, qu’ils soient en micro-entreprise ou non, ainsi qu’aux auto-entrepreneurs.
à noter : une entreprise indivi-duelle peut être transformée en entreprise individuelle à respon-sabilité limitée.
Le nouveau statut de l’EIrL a deux objectifs principaux : d’une part, permettre aux entrepre-neurs individuels et aux auto-entrepreneurs de mieux protéger leur patrimoine et, d’autre part, offrir la possibilité aux entreprises individuelles de bénéficier du régime fiscal des sociétés.
eirl : une nouvelle variante d’entreprise individuelled’ordinaire, conformément au
principe d’unicité du patrimoine, un entrepreneur individuel ne dispose que d’un patrimoine et d’un seul, rattaché à sa per-sonne. Ainsi, il n’existe aucune séparation entre son patrimoine personnel et le patrimoine de l’entreprise individuelle.
Contrairement à ce principe, l’entrepreneur individuel à res-ponsabilité limitée doit dresser la liste des biens nécessaires à son entreprise, ou utilisés dans le cadre de son activité profession-nelle (déclaration d’affectation). Ainsi, l’EIrL voit son patrimoine séparé en deux parties distinctes : d’un côté un patrimoine privé, qui constitue une garantie pour ses créanciers privés et, de l’autre, un patrimoine professionnel, ser-vant de garantie aux créanciers de l’EIrL. mais un même bien ne peut appartenir aux deux patri-moines ! Cette nouvelle régle-mentation vient compléter des
dispositions déjà existantes. En effet, depuis 2003, l’entrepreneur individuel avait la possibilité de déclarer sa résidence principale insaisissable par ses créanciers professionnels. Et une loi du 4 août 2008 est venue étendre l’insaisissabilité du patrimoine de l’entrepreneur individuel à l’ensemble de ses biens fonciers, bâtis ou non bâtis, de son patri-moine privé.
eirl : un régime fiscal innovantL’EIrL a la possibilité de choisir
son régime fiscal. Il peut décider de se soumettre soit à l’impôt sur le revenu (Ir), comme une entreprise individuelle classique, soit à l’impôt sur les sociétés (Is). Ce choix a plusieurs incidences, notamment sur la base de calcul des cotisations sociales de l’en-trepreneur individuel. Quant à l’option à l’Is, elle offre la possi-bilité à l’entrepreneur individuel d’effectuer un arbitrage entre rémunération et dividendes, ce qui peut présenter des avantages fiscaux.
la création d’une entreprise individuelle à responsabilité limitéePour pouvoir bénéficier du
statut d’EIrL, il faut suivre les formalités de création d’une en-treprise individuelle et, simulta-nément, accomplir les formalités de protection de son patrimoine (en n’affectant à son activité pro-fessionnelle qu’une partie de ce patrimoine) ainsi qu’opter, le cas échéant, pour le régime de l’Is.
Le créateur d’entreprise a la pos-sibilité de s’adresser à son Centre de Formalité des Entreprises (CFE), qui lui indiquera les docu-ments à établir.
à noter : le CFE compétent est situé, selon les cas, à :
- la Chambre de Commerce et d’Industrie pour créer une entre-prise individuelle commerciale ou industrielle,
- la Chambre de métiers pour créer une entreprise individuelle artisanale,
- l’UrssAF pour les professions libérales,
- la Chambre d’Agriculture pour créer une entreprise individuelle agricole. A noter : ces dispositions ne sont pas encore en vigueur. Il faudra donc attendre la publication d’une ordonnance d’ici 2011.
L’entrepreneur individuel à responsabilité Limitée (eirL)
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rappel teletVa Au 1er octobre 2010 : baisse du
seuil d’obligation de télédéclarer et télérégler votre tVA à �00 000 € de CA annuel Ht. pour cela, un certi-ficat de signature électronique est obligatoire. Le certificat fiscal pro gratuit mais mono-usage peut être retiré sur le site impots.gouv.fr.Les autres certificats délivrés par les autorités de certification consulta-bles sur le site du mINeFe à l’adres-se ci-dessous sont certes payants mais à usages multiples (outre les déclarations fiscales, réponse dé-matérialisée aux offres de marchés publics, système d’immatriculation des véhicules – SIV –, signature de courriels, de documents, affactura-ge, cotisations sociales, déclaration de produits biocides, etc.).
La liste des autorités de certification est consultable sur le site suivant : http://www.telecom.gouv.fr/ rubriques-menu/entreprises-econo-mie-numerique/certificats-references-pris-v1/categories-familles-certifi-cats-references-pris-v-1-506.html
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réforme de la procédure collective allemandeLa Ministre de la justice allemande, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, a annoncé au mois de mars 2010, lors de l’Insolvenzrechtstag, une réforme du droit allemand des entreprises en difficulté.
s elon l’accord de coalition gouvernemental allemand, cette réforme constitue
une priorité et devra se dérouler en trois étapes.
tout d’abord, le droit des en-treprises en difficulté devra être modernisé. Ainsi, le projet de loi prévoit un renforcement du pouvoir de gestion du débiteur, mais aussi corrélativement une meilleure coopération entre les différents acteurs de la procédure collective. En outre, la ministre de la justice a annoncé la mise en
place de règles spécifiques relati-ves à l’insolvabilité des établisse-ments financiers. L’intervention de l’état et, indirectement, du c o n t r i b u a b l e , devient dès lors u n e s o l u t i o n ultime pour le sauvetage du système ban-caire allemand. Ensuite, la ministre envisage de réduire le délai d’apurement des dettes de six à trois ans. Le débi-teur pourra ainsi se rétablir plus
facilement et contribuer de ce fait à la croissance économique. Cet allégement de durée sera néanmoins assorti d’obligations complémentaires, pour éviter des abus éventuels en cette matière.
En dernier lieu, la ministre a an-noncé la mise en place de règles spécifiques quant aux procédures collectives touchant des sociétés qui font partie d’un groupe de so-
ciétés. Ces règles n’auront pas pour but d’augmenter l’actif disponible de la société en difficulté, mais de coordonner,
même au niveau transnational, différentes procédures collecti-ves au sein d’un groupe y com-pris pour favoriser la sauvegarde
et éviter l’écroulement total de tout un groupe de sociétés.
Pour conclure, on peut dire que la réforme vise à moderniser le droit allemand des entreprises en difficulté, en favorisant la réor-ganisation et la sauvegarde de l’entreprise ainsi que des emplois. Il s’agirait dès lors d’un chan-gement législatif comparable à celui opéré par le législateur français en 2005.
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Favoriser la sauvegarde des emplois
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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une matinée dédiée au transport de marchandises en villeLe 20 septembre, un atelier d’échange est organisé sur le transport urbain de marchandises, pour associer à la réflexion les chargeurs et les prestataires logistiques. Le but : permettre des gains environnementaux et plus d’efficacité économique.
sTrasbourg DéplaceMents
l ’acheminement des pro-duits au cœur de l’agglo-mération, leur traitement
et leur livraison au destinataire final, ce dernier maillon du trans-port répond à ce qu’on appelle la logistique urbaine. Elle est indispensable au bon fonction-nement de la cité et constitue l’une des conditions de sa vitalité. Le transport des marchandises en ville représente environ 30 % du trafic et constitue un marché intéressant pour les prestataires. Cependant les contraintes de la ville - congestion, densité urbai-ne…- pèsent sur son organisa-
tion. si bien, que de plus en plus d’acteurs réfléchissent à cette thématique. son efficacité néces-site une meilleure coordination des acteurs privés et publics, ainsi que l’émergence de nouveaux modes d’organisation.
Pour présenter les enjeux éco-nomiques, environnementaux, nationaux et locaux liés à l’or-ganisation du transport en ville, l’ortAL, en partenariat avec la CCI et la CUs, organise le ma-tin du 20 septembre un atelier d’échange* sur ce thème. L’idée est, à ce stade, de faire émerger une réflexion et de recueillir les
problématiques de chacun. Ce sera aussi l’occasion d’en-tendre le témoignage de commerçants et de profes-sionnels du transport et de la logistique. des exemples de solutions innovantes se-ront également exposés. « Aucune solution n’est enco-re trouvée, mais il faut pro-voquer le débat pour amé-liorer le fonctionnement des livraisons de marchandises au quotidien et garantir à long terme l’approvision-nement du centre dans le sens de l’éco-mobilité », souligne Pierre Bardet, directeur des vitrines de strasbourg.
Stéphanie Treger03 88 75 24 72
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formation sur le développement durable et la qualité environnementale
pour la huitième année, europe et environnement organise une formation ayant pour thématique le développe-ment durable et la qualité environne-mentale en aménagement du territoire, urbanisme, architecture et construction. Cette formation certifiante de 20 jours articulée autour d’approches critiques, de témoignages, de visites sur le terrain et de cours magistraux s’adresse aux professionnels de la construction, par-ticulièrement aux architectes, collecti-vités, maîtres d’ouvrage, syndicats mix-tes, urbanistes, artisans, entrepreneurs et salariés du btp, bureaux d’études et
enseignants du bâtiment et des travaux publics. elle permet aux participants de développer un réseau d’acteurs com-pétents dans le domaine de l’aména-gement et de la construction à qualité environnementale, de s’adapter et d’an-ticiper les mutations de leurs pratiques professionnelles. Cette formation a lieu deux jours par mois à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg.Attention : clôture des inscriptions le 20 septembre 2010.
Julie Kosman03 88 22 42 77 ou 06 86 10 07 [email protected]
le tracé de la voie de liaison sud de haguenau soumis à enquête publique
Le tracé de la voie de liaison sud de Haguenau retenu par le conseil mu-nicipal est soumis à enquête publique en 2011 en vue de l’obtention de la déclaration d’utilité publique. Ce bou-levard urbain reliera toutes les radia-les du sud de la ville et permettra de faire se rejoindre plus facilement l’est et l’ouest par le sud de la commune. Ce sera aussi l’occasion de développer ce secteur. Cet axe routier fait défaut aujourd’hui étant donné que tout le réseau routier haguenauvien converge vers le centre-ville. Cela engendre des nuisances pour les riverains en terme
de bruit, de trafic et de pollution. Avant le démarrage des travaux, il res-te encore, une fois l’enquête publique conclue, des études de maîtrise d’œu-vre à lancer et des obtentions fonciè-res à décrocher. Notez que ce projet s’inscrit dans le plan de déplacement validé en 200� et est aussi un des élé-ments du plan local de l’urbanisme qui est en cours d’élaboration.
Franck Heit03 88 90 68 83
* Participation sur inscription :www.centre-ville.org
RencontRe de l’oRtal :le colis, la ville & nous
Observatoire Régionaldes Transports et de laLogistique d’Alsace
« L’approvisionnement de la ville : l’organisation du dernier maillon »Strasbourg - Le Vaisseau 20 septembre 2010 - 9h 30 à 13h
Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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Le secteur touristique résiste
c ontrairement à d’autres branches, celle du tourisme et des loisirs n’a enregistré
qu’une baisse très minime des nuitées et de la fréquentation. Le recul des deman-des de la clien-tèle d’affaires et des groupes a été en grande par-tie comblé par des offres pour les familles et par des séjours plus courts », annonce Bernd
Bechthold, le président de la CCI de Karlsruhe. toujours selon lui, 2010 devrait amorcer la re-prise dans ce domaine. Au total,
en 2009, le sec-teur des loisirs a comptabilisé 39 millions de vi-siteurs. « Les acti-vités de tourisme et de loisirs ont un
avantage : elles peuvent plus fa-cilement que d’autres s’adapter à la conjoncture et à la demande »,
poursuit Bernd Bechthold. Conséquence directe du ralentis-sement économique : beaucoup d’Allemands ont choisi de passer leurs vacances dans leur pays, les séjours en famille dans le Bade-Wurtemberg étant particulière-ment plébiscités. La majorité des vacanciers a opté pour le cam-ping ou les locations meublées. Et les sorties culturelles et en plein air (croisières, musées, parcs d’attraction, etc.) figurent en très bonne place. A contrario, les sports d’hier ont accusé un net recul l’an dernier.
pas d’augmentation spectaculaire des prixLes entreprises du secteur ne
veulent pas se risquer à émettre des pronostics pour les prochains
mois, même si 28 % d’entre eux misent sur une amélioration de leur situation. 75 % prétendent avoir maintenu des prix stables en 2010. Contrairement aux an-nées précédentes, les investis-sements dans les infrastructures diminuent. « Beaucoup de ces structures sont aux mains des communes dont le budget est à la baisse », explique le président de la CCI de Kalrsruhe. Pour conti-nuer à attirer petits et grands dans la région, les professionnels devront poursuivre leurs efforts en matière de qualité et d’innova-tion. Un rempart certain contre la concurrence.
Une enquête menée par les douze CCI du Bade-Wurtemberg auprès de 500 professionnels du tourisme et des loisirs de la région montre que le secteur a plutôt bien résisté à la crise. Et ceci contrairement aux prévisions.
Le bade Wurtemberg plébiscité
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
�1KArLsrUHE
née au début de l’année 2010 avec la mission de garantir la qualité des
composants métalliques, la socié-té Qualisco se propose de détecter par un contrôle non destructif les défauts de structures des pièces. En utilisant la technique des cou-
rants de Foucault*, son dirigeant, romain Labroye schulte, dispose d’une maîtrise et de moyens spé-cifiques. Installé au milieu de son atelier, dans la zone industrielle de sélestat, l’appareil de contrôle est constitué d’un écran relié à des bobines de différents diamètres
porTraiT roMAIn lAbroye SChulTe Créateur de Qualisco
(10, 16, 25, 40 mm) mais pouvant aller jusqu’à 300 mm pour contrô-ler la bonne composition des ma-tières – pour, par exemple, éviter qu’il y ait des nuan-ces d’acier mélangées. Parmi les caractéristiques contrô-lables, la structure – et donc la du-reté du matériau –, la conformité en profondeur et en position de la trempe par induction.
rien n’échappe au contrôleCe traitement thermique est
effectué en surface afin d’aug-menter la résistance de la piè-ce. d’ici peu, romain Labroye schulte disposera d’une option supplémentaire qui permettra de détecter les fissures. « On fait tourner la pièce et on passe une sonde-crayon pour détecter et quantifier la profondeur de fissures inférieures au dixième de millimè-tre », explique-t-il. ses clients sont les industries ayant un lien avec la métallurgie, les fabricants de composants et les sous-traitants de ces fabricants – comme par exemple le traitement thermi-que, ou encore les utilisateurs finaux – industriels de l’auto-mobile ou utilisateurs de com-posants métalliques ayant des contraintes de sécurité : ferroviai-re, aéronautique. « Actuellement, beaucoup de sociétés pratiquent des contrôles par échantillonnage mais les exigences de sécurité sont de plus en plus importantes et la matière est un élément primordial pour la sécurité », ajoute-t-il.
proche des constructeursIngénieur mécanique de
l’Université de technologie de Compiègne, romain Labroye schulte est né à saint-étienne où il a passé dix-huit ans. Il a ef-fectué un CsnE** (l’actuel vIE) en Italie, chez saint-Gobain, avant de travailler en région parisienne pour nedschroef, groupe hollan-dais spécialisé dans la fixation. responsable qualité, il assurait l’interface entre la production et la
clientèle. Fort de cette expérience, il a eu l’occasion de réfléchir à la criticité des traitements ther-
miques et a eu l’idée de p r o p o s e r ses services e n s o u s -traitance. « Le
besoin n’étant pas encore suffisant pour que les fabricants investissent dans une machine, je leur assure moyens et expérience ». romain Labroye schulte s’est installé en Alsace dans le but de se rappro-cher des principaux constructeurs automobiles, situés en Franche Comté, en Lorraine, en Allemagne ainsi que de la suisse. Et aussi pour des raisons personnelles, puisque sa jeune épouse est d’origine allemande. Après une phase de prospection, il a signé les pre-miers contrats et mise à présent sur le bouche à oreille. selon lui, la « meilleure force commerciale ». Le plus de son entreprise : des interventions en mobilité, la ma-chine de contrôle, compacte, est facilement transportable chez le client. « C’est important en termes de réactivité dans les cas critiques ». s’il intervient surtout en urgence pour résoudre des défaillances, il est convaincu qu’à terme les contrôles se feront en amont et à cent pour cent. Prochain investissement : une machine d’alimentation automatique des pièces. * Les courants de Foucault sont des courants induits qui prennent naissance dans un solide métallique soumis à une variation de champ magnétique.
** Coopérant du Service National en Entreprise
Un premier regard extérieur sur son projet qui lui a donné… de l’énergie. Il a ensuite obtenu une subvention de la région Alsace dans le cadre de la gamme régionale d’accompagnement à la création d’entreprise (GrACe).
Ce qu’Il A Trouvé à lA CCI
une prestation gagnante avec garantie matière, réduction des coûts, réactivité
Qualité sous contrôleUnique en France pour sa prestation effectuée sur site, Qualisco assure, pour le compte des entreprises, le contrôle qualité de leurs pièces mécaniques. Le créateur, Romain Labroye Schulte, s’appuie sur la technique des courants de Foucault*.
09 75 90 17 47www.qualisco.com
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
CréAtEUrs�2
o riginaire de la région pa-risienne, Carole Höfer est issue d’une école de com-
merce spécialisée dans le marke-ting international. En suivant son époux allemand, elle exercera des fonctions de chef de publicité et de responsable des relations fournisseurs chez Euro rsCG à strasbourg pendant quatre ans. Après quelques expériences dans le domaine du marketing et de la com-munication, el le décide de se mettre à son compte. « Partie de zéro, je me suis formée à la programmation et j’ai créé un site de recrutement pour les cadres
supérieurs. Un an après son lance-ment, je me suis décidée à ajouter de nouvelles cordes à mon arc, en ouvrant une agence de communi-cation dont la taille s’adaptera aux besoins de nos clients ».
travail en réseauEn se rapprochant de deux
professionnelles compétentes, l’une graphiste, l’autre concep-
trice-rédactrice, Carole Höfer s’est constitué un ré-seau de compé-tences basé sur la qualité de tra-vail. Le but : offrir
une prestation en communication et marketing rH à 360°. L’agence the talent Arena est à même de
communication et marketing rh à 360°Née en juin 2009, la société The Talent Arena était d’abord axée sur la création de portails Internet. Aujourd’hui, Carole Höfer se recentre sur une activité d’agence de communication et de marketing RH.
suggérer des stratégies de com-munication et de développement commercial aux entreprises et collectivités de toutes tailles. Un conseil sur mesure avec 360° de flexibilité grâce à des équipes projets expérimentées, réunies en fonction de la problématique.
l’agence touche tous les domainesAvec 360° de professionna-
lisme, the talent Arena met en scène des talents reconnus par une expérience forte déjà exer-cée dans des univers aussi variés que l’agro-alimentaire, la grande distribution, l’immobilier, l’éner-gie, le tourisme et les loisirs, etc. Avec aussi 360° d’ouverture, pour une communication sans limite,
Des conseils sur la durée avec quelqu’un qui vous soutient, remo-tive et ouvre des horizons.
Ce que luI A ApporTé lA CCI
du sur-mesure avec des professionnels triés sur le volet
porTraiT CArole höfer Créatrice de the talent Arena
Espace Entreprendre,June Marchal,03 88 75 24 25
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27, avenue de l’Europe, Espace Européen de l’Entreprise à Schiltigheim06 19 94 25 32
le 23 novembre au pôle formation cciportes-ouvertes à la création- reprise d’entreprise.
AgendA
CCI Info Services03 90 20 67 [email protected]
CONtACtCCI
intégrant les réseaux sociaux et l’e-marketing, les langues étran-gères – anglais et allemand. Le réseau the talent Arena inclut des traducteurs qui assurent la pertinence des campagnes in-ternationales. Autre plus avancé par l’agence : une philosophie du bio et de l’éthique, pour des campagnes responsables. « Nos prestations vont de la création d’une charte graphique et de sa déclinaison en documents aux re-lations presse en passant par la création de sites Internet ou d’of-fres promotionnelles, jusqu’à l’ana-lyse des résultats commerciaux de l’entreprise », explique Carole Höfer. Laquelle mise sur un dé-veloppement de la communica-tion on line avec l’exploitation du e-marketing et des réseaux so-ciaux. Pourquoi avoir choisi le nom « the talent Arena » ? « Mon concept de départ était lié au re-crutement, avec l’idée de faire se confronter dans une arène des ta-lents qui donneront le meilleur d’eux-mêmes. Cette idée est aujourd’hui plus que jamais d’actualité puisque mon but est de livrer un travail qualitatif basé sur les meilleures compétences ».
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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10 rue du Col VertF-67304 SchiltigheimTél. 33 (0)3 88 83 45 45
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Alsace canada, ça tourneLes savoir-faire conjugués de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et d’iconoval démultiplient l’aide apportée aux producteurs audiovisuels alsaciens à travers une mission au Canada.
a ssociée à iconoval et à la région Alsace, la CCI de strasbourg et du Bas-rhin
a réalisé en mai dernier une mis-sion très productive et très pro-metteuse pour les sociétés de pro-duction audiovisuelle alsaciennes. « Nous avons contacté des sociétés qui travaillent déjà à l’international et nous avons réussi à mobiliser six entreprises alsaciennes*, qui com-posaient la moitié de la délégation française labellisée par Ubifrance pour se rendre au festival Hot Docs de Toronto, puis à Montréal, à la rencontre de producteurs et de diffuseurs internationaux », expli-
que michèle Clément, directrice développement audiovisuel et multimedia à iconoval.
La belle complémentarité des organisateurs a permis de rendre très productive cette semaine. « Ici, à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin nous maîtrisons le côté international, l’organisation, les détails qui font gagner du temps, souligne Christophe Antoine, tan-dis que Michèle Clément, elle, avait un carnet d’adresses très utile ». En organisant des rendez-vous col-lectifs ou individuels sur mesure depuis strasbourg, elle a en effet permis d’augmenter le nombre
d’échanges et de rencontres, dans des cercles encore parfois très fermés. Chaque participant est rentré avec de précieux contacts, des signatures de contrats, et a pu faire avancer ses projets.
Il est déjà acté que la mission sera reconduite l’an prochain. « Il est essentiel de ne pas se limiter au one-shot, mais au contraire de ne pas laisser passer trop de temps entre chaque contact. C’est la clé pour bien ancrer les partenariats », insiste michèle Clément. * Bix films, Cerigo films, Crescendo films, Faites un vœu, Seppia et Via Storia.
Christophe Antoine 03 88 76 42 38
CONtACtCCI
prochain festival Hot Docs du 2� avril au � mai 2011 à toronto
Témoignage yAnnIS eT AlexIS MeTzInger Fondateurs de Cerigo Films
Parmi la délégation de cette mission audiovisuelle au Canada, la société de production Cerigo Films, a fait avancer à grands pas son projet de série documentaire sur Arte.
coup de pouce à cerigo
yannis et Alexis metzinger, fondateurs de Cerigo Films : « Après une première
formation Eave en audiovisuel euro-péen, nous avons bien senti que cet-te mission de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin tombait à point nommé pour boucler notre projet. Nous préparons une série de cinq documentaires pour Arte, consa-crée à John Howe, directeur artisti-que du célèbre film Le Seigneur des Anneaux. John est canadien, mais a fait ses études aux Arts Déco de
Strasbourg. Nous avons tous les trois une passion pour le château du Haut-Koenigsbourg. Ce fut no-tre point de rencontre. Pour cette série documentaire, qui s’appellera « The Lord of the Castles », il nous manque des partenaires en co-production. À Toronto, nous avons eu la chance de nouer de nom-breux contacts avec des produc-teurs renommés, qui ont d’emblée aimé notre projet, vu le potentiel commercial qu’il a. L’organisation était au top, ce fut très profitable. Nous y retournerons l’an prochain, cela permettra d’entretenir nos contacts et de poursuivre nos projets internationaux ».
www.cerigofilms.com
www.iconoval.fr
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MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
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Pionnières alsaciennesLes entreprises alsaciennes sont parmi les premières françaises à conquérir le marché saoudien. Un travail de longue haleine, mais qui paie.
l ’Alsace sait aller où on ne l’attend pas. Ainsi avec l’Ara-bie saoudite, pays moins
convoité par les entreprises fran-çaises en général et où, pourtant, les Alsaciens tirent leur épingle du jeu. récemment encore, le président Hoerlé recevait une délégation saoudienne, pilotée par l’Ambassade de France, et le medef international. « En 2009 déjà, nous étions aussi présents au salon Saudi Build, spécialisé dans la construction. C’était la première fois que la France était représentée »,
rappelle olivier Epp, en charge de ce dossier à la CCI de strasbourg et du Bas-rhin. « Si le pavillon était bien français, six* des dix entreprises sur place étaient alsaciennes, expli-que olivier Epp, qui souligne la bonne entente avec l’organisateur du salon, l’IFP, « un organisme que nous connaissions déjà ».
Plus stable politiquement et sé-curitairement, le royaume d’Ara-bie saoudite apparaît aujourd’hui comme un partenaire majeur du moyen orient, moderne, qui conserve 25 % des réserves mon-
diales de pétrole. de quoi finan-cer ses grands projets d’équipe-ments. La valeur cumulée de ces chantiers s’élève à 400 md$ d’ici 2015 ! « Bien sûr la concurrence est rude, il faut être le meilleur, et s’inscrire dans la durée. Mais le jeu en vaut largement la chandelle, car les marchés sont très importants ». à nouveau, la CCI de strasbourg et du Bas-rhin pilotera en octo-bre le pavillon Alsace au sein du pavillon France lors du prochain salon saudi Build. * Clestra, Fortal, General Solar, Mathis, Sineu graff, Walter
03 88 76 42 18Olivier Epp
CONtACtCCI
75 km de cloisons Clestra, dont le site français de
production est basé à Strasbourg, est spécialisé dans la fabrication et l’installation de cloisons amovibles ou démontables. L’entreprise a dé-croché en 2009 un énorme contrat pour la fourniture et supervision de cloisons amovibles à riyadh (Arabie Saoudite) : il s’agit d’équi-per 2� bâtiments représentant les facultés d’un nouveau campus de filles de l’université KSU (King Saud University). Ce contrat, avant tout exceptionnel par sa taille (plus de �� km de cloisons) garantit une activité pour l’entreprise de 2009 jusqu’à l’été 2011.
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www.clestra.com
arabie saoudiTe prospection
Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
ExPort��
26 et 27 novembre à strasbourg : forum franco-allemand
La 12e édition du forum fran-co-allemand se tiendra les 2� et 2� novembre prochain au palais de la musique et des Congrès de Strasbourg. Ce salon rassemble les établissements d’enseigne-ment supérieur, des entreprises et des acteurs institutionnels de France, d’Allemagne, de Suisse, du Luxembourg et d’Autriche. L’objectif du forum est double : permettre aux lycéens et étudiants de s’informer sur les cursus bi- ou tri-nationaux proposés par ces établissements et sur les possibilités de bourses et mettre en relation les jeunes diplô-més et les candidats expérimentés avec les recruteurs présents.
03 90 22 15 00www.dff-ffa.org
Témoignage dIdIer Wolff Designer de fuselages
des avions customisés
l e créateur formé à l’éco-le supérieure des Arts décoratifs de strasbourg,
didier Wolff a créé en 2009 la société Happy design studio, qui s’est spécialisée dans la cus-tomisation de fuselages d’avions
de ligne de jets privés et d’avions militaires.
son projet, original et novateur, est né il y a de longues années, alors qu’il s’adonnait au pilotage de loisir. de la conception de ces décorations en 3d jusqu’à la recherche de clients en passant par les contraintes techniques de réalisation, didier Wolff a tout mené. Un travail de
longue haleine, qui a demandé une grande détermination. « J’ai prospecté au Moyen Orient, en par-ticipant notamment au « Dubaï Air Show », le plus grand salon aéronautique de la région. Là, j’ai rencontré de nombreux déci-
deurs, mon projet a été très bien accueilli ». récemment, Happy design studio a signé un parte-nariat avec une société saoudien-ne, la compagnie Arabian Jets. Prochainement, un avion devrait sortir dans sa livrée conçue par didier Wolff. à terme, le créateur envisage de décorer un à deux avions par mois.
« L’Arabie saoudite m’a mar-qué pour l’élégance du business moyen-oriental, témoigne-t-il. Difficiles en négociation, mais très respectueux du facteur humain, mes interlocuteurs se sont montrés des partenaires fiables, et auda-cieux, eux aussi ».
www.happydesign.net
Un atoUt poUr votre entreprise 3 questions à Marc-Daniel ROTH, président de la Chambre Syndicale du Commerce de Gros et International d’Alsace-Lorraine.
CHAMBRE SYNDICALE DE COMMERCE DE GROS
Contact : [email protected]
tribunaux de commerce, aux Prud’hommes, aux CPAM, à Pôle Emploi...
Quels sont les critères d’adhésion à la C.S.C.G ?Le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise à partir duquel ont été établis trois seuils qui déterminent le montant de la cotisation. Pour les T.P.E. qui seraient en des-sous du C.A. retenu, nous prati-quons un forfait annuel modique pour leur assurer l’ensemble de nos prestations. À ce jour, nous comptons plus d’une centaine d’adhérents qui soutiennent notre action. Nous nous efforçons de regrouper l’ensemble des professionnels qui exer-cent ce métier pour les faire profiter de notre disponibilité, de notre service et de notre proximité.
Quelles sont les entreprises susceptibles d’être intéressées par vos services ?Il s’agit des sociétés pratiquant un com-merce entre professionnels plus connus sous la terminologie « B To B », dans les secteurs alimentaires et non-alimentaires. Ces activités représentent en France, 126 000 entreprises, 1 million de sala-riés, 500 000 commerciaux, un C.A. de 720 milliards €, 52 % des ventes du com-merce, 18 % des importations, 31 % des exportations.
Qu’apporte la CSCG à ses adhérents ?Notre structure est une antenne de la Confédération Française du Commerce Interentreprises et International (C.G.I.) qui regroupe 56 organisations professionnelles dans tous les secteurs. Notre vocation est d’être à l’écoute de nos adhérents régio-naux tant sur les plans juridiques, sociaux
que fiscaux. La C.G.I. gère les Conventions Collectives des secteurs d’activité repré-sentés ce qui nous permet d’informer nos adhérents de toutes mesures et nouveau-tés pouvant les concerner. Ces informa-tions sont jointes à l’envoi de notre journal « B To B news ».Nous offrons également les services d’un avocat d’affaire, à titre gracieux, pour les diagnostics de premier niveau selon les problèmes soulevés.Concernant la formation, nous avons obtenu l’ouverture d’une licence profes-sionnelle en alternance à l’IUT d’Illkirch en 2008 nous permettant de participer à la sélection des étudiants avec le renfort de notre propre structure de formation INTERGROS.Sur un plan plus politique, nous adhérons à la CGPME et au MEDEF ce qui affilie d’office nos adhérents. Notre syndicat par ce biais dispose de mandats à la C.C.I. aux
publi-rédactionnel
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Basée à Haguenau, la société Ariane Prod est spécialisée dans le conseil en communication et la publicité. Forte de 15 ans d’expé-rience dans la conception d’ap-plications Internet, elle s’oriente aujourd’hui vers la mobilité et crée un nouveau département, Ariane-mobilité. sa philosophie : proposer aux entreprises des applications pour télécharge-ment gratuit par le grand public. Ariane mobilité, c’est une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la création d’applications pour
iPhone, iPad, Windows Phone et Android. Parmi leurs com-pétences, les applications de gestion communicante, de géo- localisation, ainsi que de la vidéo ou de l’audio-web radio pour la web radio Ionosphère. des ap-plications interactives et utiles, accessibles à tous types de PmE qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’application mobile pour communiquer.
communiquer mobile
www.ariane-mobilite.fr03 90 550 551
ariane proD à haGuenau
spécialiste du voyage culturel dans le Grand-Est, terra nobilis (strasbourg) propose des voya-ges organisés et sur mesure pour les particuliers et les groupes. Plus qu’une agence de voyages classiques, terra nobilis suggère également des conférences, des excursions et des rencontres sur les thèmes de l’art, de l’histoire et de l’archéologie. nominée aux trophées du tourisme res-ponsable en 2009, terra nobilis s’engage toujours plus en fa-veur de l’environnement. Le di-
rigeant de terra nobilis, Laurent Lanfranchi, est titulaire du pas-seport Entreprendre de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin.
le sur-mesure terra nobilis
www.terranobilis.com
VoyaGes culturels
mis en place par resogardes, ce numéro audiotel est accessible nationalement et en outre-mer, via un téléphone fixe ou mobile. L’information légalement obliga-toire continuera d’être affichée sur les vitrines des officines. Le
« 3237 » permet des change-ments de garde très réactifs et une actualisation instantanée. Au cas où la personne aurait des difficultés à se servir d’un ser-veur vocal, un opérateur en ligne prendra le relais.
composez le 3237
trouVer une pharMacie De GarDe
Producteur de pains d’épices de père en fils depuis 1768, la maison Fortwenger de Gertwiller se lance aujourd’hui dans les cof-frets de douceurs. Proposés aux comités d’entreprise, ces coffrets contiennent des douceurs alsa-
ciennes : étoiles à la cannelle, leckerlis, anisbredele, pavés aux éclats de noi-sette, pains d’épi-ces glacés au sucre, etc. s’y ajoutent des boissons aux arômes de pain d’épices, des confitures ou encore des terrines aux no-tes d’épices. Les cof-frets peuvent être
réalisés sur mesure, compositions sur lesquelles il est possible d’ap-poser le logo de l’entreprise ou d’ajouter des cartes ou messages de l’entreprise.
en coffrets personnalisés
pains D’épices fortWenGer
www.fortwenger.fr
signé Bernard J. naegelen, photographe de reportage al-sacien, ce livre grand format est agrémenté de citations de personnalités à l’origine de la construction européenne (en français, allemand et anglais). Il magnifie cet ensemble archi-tectural majeur et hautement symbolique de la capitale euro-péenne. 72 pages en couleurs, format 27 x 33 cm. Carré Blanc éditions. Prix de vente public : 29,50 € ttC. En librairie.
« au cœur des étoiles »
parleMent européen De strasbourG
[email protected]@carreblanc.fr
découvrir la bière* autrement, à l’occasion d’un week-end. C’est ce que vous propose Heineken Entreprise, avec trois destinations
de choix et quelques bonnes adresses. Le nord de la France pour les adeptes du terroir, l’Al-sace pour les amateurs d’histoire et de découverte des origines de la bière, et marseille, une destina-tion bière inattendue…*à consommer avec modération
escapades en terre brassicole
heineken
www.heineken-entreprise.frwww.tendancesbiere.fr
Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
déCoUvErtEs��
top recrutement, salon des carrières en alsace
pôle formaTion cci les 15 et16 septeMbre
l ’objectif de ce salon : mettre en relation can-didats et entreprises. Il
concerne les métiers de l’indus-trie, la distribution, la banque, l’assurance, l’informatique et les services. Les candidats bé-néficieront des conseils et de l’expérience des professionnels du recrutement en participant à des ateliers. Le salon est orga-
nisé par Emploi-Pro (92 Antony) en partenariat avec les dnA.
Le mercredi de 10 h à 19 h et le jeudi de 10 h à 18 h. Pôle formation CCI, 234, avenue de Colmar 67100 strasbourg. Entrée gratuite, préinscription conseillée via Internet.
www.toprecrutement.fr/strasbourg
eXPositionsles 18 et 19 septembre à la cci de strasbourgmétiers rares : retour sur une année de formationà l ’o c c a s i o n d e s J o u r n é e s du Patrimoine, la Fédération régionale des métiers d’Art d’Al-sace (FrEmAA) vous invite à découvrir une exposition ras-semblant les travaux de huit jeunes professionnels des mé-tiers d’art. Qu’ils soient métallier d’art, émailleur sur lave, fres-quiste, bottier, ces jeunes créa-teurs sont issus du « dispositif de transmission de savoir-faire rares et d’excellence » créé par
la FrEmAA pour pallier l’absence de certaines filières de formation mais aussi pour la conservation des spécialités de certains pro-fessionnels ou du patrimoine culturel des entreprises.
03 88 08 25 96 www.fremaa.com
Château de l’Ile - 4 quai Heydt - 67540 Strasbourg Ostwald - Tél. 03 88 66 85 02 - [email protected]
Le Château de l’IleL’Ile de verdure aux portes de Strasbourg
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Repas de fin d’annéeUn cadre d’exception (parking assuré)Menus festifs, boissons inclusesMenu à partir de 42 € / pers.(3 plats, accord mets & vins)
A 10 minutes de Strasbourg, le Château de l’Ile vous invite à vivre des moments festifs et inoubliables
15 octobRe : Soirée CelteConvivialité au rythme de la cornemuse, ne manquez pas cette soirée festive et animée : 68 € / personne(apéritif, dîner 4 plats, spectacle, animations)
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Jusqu’au 24 septembre à Mulhouseà la découverte du futur tgv rhin rhôneà la Cité du train.
www.tgvrhinrhone.sncf.com
Du 8 au 10 octobre à Guebwiller« les arts du feu »Ils sont sept artistes, artisans d’art, céramistes, verriers, sculp-teurs, maîtres ferronniers d’art, ils utilisent le feu, le four, la cha-leur, le foyer pour dompter les matières terre, verre, métal. Ils participeront à des démons-trations et à des ateliers lors de cette exposition organisée par la FrEmAA, aux dominicains de Guebwiller.
www.fremaa.com
Loisirsles 11 et 12 septembre à orschwillerchâteau du haut-koenigsbourgdeux journées dédiées aux per-sonnes handicapées, avec un programme adapté : langue des signes, visites multi - sensorielles pour les personnes mal et non voyantes.
www.haut-koenigsbourg.fr
les samedis 11 septembre et 9 octobre à bietlenheimatelier jus de pommedécouverte et dégustation pro-posées par la Communauté de communes de la Basse Zorn, qui regroupe sept villages de tradi-tion agricole ancienne. de 8h30 à 12h le 11 septembre et de 14h à 17h30 le 9 octobre. Inscription obligatoire.
03 88 69 30 69 www.cc-basse-zorn.fr
Du 21 septembre au 9 octobre à strasbourgmusica, festival international des musiques d’aujourd’hui40 manifestations, 65 composi-teurs, 113 œuvres, dont 13 créa-tions et premières françaises…
www.festival-musica.org
Du 30 septembre au 3 octobrerallye de france en alsaceUn événement sportif destiné aux passionnés amateurs de courses automobiles. à cette occasion, l’Adt du Bas-rhin a mis en place un site unique dédié aux réserva-tions hôtelières. Ce site marchand est opéré par l’agence de voyages réceptive strasbourgeoise CWt meetings and Events.
www.tourisme-67.com
MAgAzine de LA chAMbre de coMMerce et d’industrie de strAsbourg et du bAs-rhin
�9tEmPs Forts
des dirigeants, et olivier torres, chercheur, qui présentera les résul-tats de son observatoire national - Amarok - sur les conditions de tra-vail et la résistance au stress des di-rigeants de PmE. de 17h30 à 19h30 à la maison de l’Entreprise.
Cette conférence est gratuite ; le nombre de places étant limité, l’inscription est indispen-sable.
[email protected] ou [email protected]
le 25 octobre à l’eM-strasbourg Journée d’étude et de formation« la reconnaissance au travail »En partenariat avec l’IPLs et le Laboratoire Cultures et sociétés en Europe (LCsE).
www-ipls.u-strasbg.fr
sALonsDu 3 au 13 septembre au parc expo du Wackenfoire européenne de strasbourg à ne pas manquer le stand du concours Lépine, avec près de 150 inventions exposées. du vendredi 3 septembre au lundi 13 septembre de 10h à 19h, nocturnes les same-dis jusqu’à 22h.
www.foireurop.com
Du 30 septembre au 1er octobre à besançonsalon micronora – micro et nanotechnologies7e rencontres technologiques or-ganisées par le réseau Entreprise Europe.
www.micro-nano-event.eu
Du 1er au 3 octobre à colmarchoco’croc, le salon de la gourmandise et du bio gourmandLes dernières créations de la fine fleur des chocolatiers, biscuitiers, confiseurs, pâtissiers. Ateliers, dé-monstrations, concours pour petits et grands. Au Parc des expositions de Colmar, le vendredi de 14h à 20h, le samedi de 10h à 20h et le dimanche de 10h à 19h. Entrées à tarif réduit téléchargeables sur le site internet.
www.chococroc.com
Du 4 au 6 octobre à Munichexporeal, salon international de l’immobilier d’entrepriseC’est une première : strasbourg et le district allemand offenburg/ortenau présenteront leur terri-toire sur un stand commun.
www.exporeal.de
Du 8 au 10 octobre au parc expo du Wackensalon régional de l’immobilierwww.salonregionaldelimmobilier.com
les 9 et 10 octobre à Mulhousela rencontre du mariage et du pacsLes dernières tendances en robes de mariées, coiffures, alliances, dé-corations, animations, etc. Conseils, défilés et ateliers. organisateur : Cast Production. à la Cité du train.
www.mariage-salon.com
le 10 octobre à strasbourg« la passion des flacons »12e salon international des collec-tionneurs de parfum. Au Pavillon Joséphine, Parc de l’orangerie, de 10 h à 16h30.
www.parfumboerse.de
Du 1er octobre au 5 novembre les Journées de l’architecture Die architekturtagedix ans – trois pays – une idée : l’architecture, c’est durable !L’événement transfrontalier « Les Journées de l’architecture » fête cette année ses dix ans en Alsace, dans le Bade-Wurtemberg et dans le canton de Bâle. La section ar-chitecture intérieure de la mJm strasbourg lance un appel à projet pour « repenser durablement vos espaces intérieurs ». dépôt des dos-siers avant le 7 septembre à mJm, 8a rue Kageneck à strasbourg.
www.ja-at.eu
Du 21 au 24 octobre à strasbourgcréativa le salon des loisirs créatifswww.creativa-strasbourg.com
le 23 octobre à strasbourgconcert de gala du cinquantenaire de l’ajamL’association des Amis des Jeunes Artistes musiciens donne rendez-vous à tous les mélomanes et amoureux de la musique de cham-bre pour un concert exceptionnel.
www.ajam.fr
le 31 octobre à strasbourgbourse philatéliquede 9 h à 17 h, salle de la Bourse.
www.cebat.org
conFÉrencesMarketing club alsace le 20 septembrel’identité masculine et féminine, a priori et représentations
le 11 octobre le développement durable est-il soutenable [email protected]
le 22 septembre à Versailles« principes et composantes d’un plan de prévention du suicide en milieu professionnel »Journée de formation à destina-tion des entreprises, animée par le professeur Jean-Louis terra, chef
de service hospitalo-universitai-re de psychiatrie à l’UFr Lyon 1. Une manifestation soutenue par la direction générale de la santé, le Groupement d’études et de Prévention du suicide et le réseau Promotion santé mentale 78 sud.
01 39 63 95 35 ou Cécile Omnes, 01 30 81 86 70
le 28 septembre à schiltigheimresponsabilités du dirigeant : prévention et précautionstable -ronde des partenaires martine Chabert. à 18h30 à la Chambre de métiers d’Alsace.
www.chabert-expertise-comptable.com
le 30 septembre au Grand hôtel de strasbourgles applications en mécanique des fluides de l’interférométrie et l’holographie couleurUne conférence organisée par rhenaphotonics, le pôle optique et photonique d’Alsace.
www.rhenaphotonics.fr
le 13 octobre à schiltigheimstress en entreprise les dirigeants et managers aussi !organisée par l’Union des Industries du Bas-rhin et l’agence BusinessAct, cette conférence sera animée par Françoise Bollot, spécialiste de l’ac-compagnement des managers et
les clés pour réussir un salon
pôle formaTion cci le 23 septeMbre
i l ne suffit pas d’avoir un stand pour ramasser les fruits de son investissement.
L’après-midi devrait permettre à tous les dirigeants d’entrepri-ses et directeurs commerciaux ou marketing de connaître toutes les règles et les stra-tégies à adopter pour réussir son coup ! Avec une zone d’ex-position et des témoignages de professionnels des salons :
représentants de la fédération des foires et congrès, agences de communication et créa-teurs de stands. également au programme, une animation de dan Leclaire (mind Event Formation) pour une mise en lumière des comportements gagnants en affaires.
Jacques [email protected]
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Le Point Éco • sePteMbre 2010 • n° 284
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