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Participation de l’ONG CREDEL à la Validation du Plan de Développement Communal de Glazoué (Département des Collines Bénin) Dans l’intention de doter la commune de Glazoué d’un outil qui retrace les grands axes de développement, le conseil communal avec l’appui technique et financier du Groupement Intercommunal de Glazoué (GIC) a élaboré son plan de développement communal 2 ème génération. La validation de ce plan a eu lieu les jeudi 02 vendredi 03 septembre 2010. L’ONG CREDEL a été invité pour y prendre afin d’apporter sa contribution à la finalisation dudit document et pour rechercher également des partenaires financiers et techniques pour la mise en œuvre des actions prévues. Les participants à lAtelier de validation Le PDC en Bref avant la validation Approche méthodologique L’approche méthodologique suivie pour l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC) s’est inspirée des principales phases du guide national édité par le Ministère en charge de la décentralisation pour l’élaboration des PDC 2ème génération. La méthodologie utilisée a mis au cœur les services communaux avec une forte participation de la population à tous les échelons territoriaux. Elle est subdivisée en six phases principales structurées en plusieurs étapes dont certaines sont imbriquées. Les phases sont :

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Participation de l’ONG CREDEL à la Validation du Plan de Développement Communal de Glazoué

(Département des Collines Bénin)

Dans l’intention de doter la commune de Glazoué d’un outil qui retrace les grands axes de

développement, le conseil communal avec l’appui technique et financier du Groupement

Intercommunal de Glazoué (GIC) a élaboré son plan de développement communal 2ème

génération. La validation de ce plan a eu lieu les jeudi 02 vendredi 03 septembre 2010.

L’ONG CREDEL a été invité pour y prendre afin d’apporter sa contribution à la finalisation

dudit document et pour rechercher également des partenaires financiers et techniques pour la

mise en œuvre des actions prévues.

Les participants à l’Atelier de validation

Le PDC en Bref avant la validation

Approche méthodologique

L’approche méthodologique suivie pour l’élaboration du Plan de Développement Communal

(PDC) s’est inspirée des principales phases du guide national édité par le Ministère en charge

de la décentralisation pour l’élaboration des PDC 2ème génération. La méthodologie utilisée a

mis au cœur les services communaux avec une forte participation de la population à tous les

échelons territoriaux. Elle est subdivisée en six phases principales structurées en plusieurs

étapes dont certaines sont imbriquées. Les phases sont :

la préparation ;

l’analyse diagnostic ;

la définition de la vision, des orientations stratégiques, des objectifs et des stratégies ;

la programmation et la définition de mécanismes de mise en œuvre et de suivi

évaluation.

l’adoption.

L’articulation entre les différents échelons, les activités menées et les principaux acteurs est

présentée dans le schéma ci-après :

Figure 1: Les principales phases de l'élaboration du PDC

Assemblée

d’arrondissement

Conseil consultatif

PDC

CommuneConseil Communal

ArrondissementCons. d’arrondissement

VillageConseil villageois

Projet de PDC

Synthèse des pbs de dév et de l’inventaire du patrimoine et potentialités économiques

Carto et Approfondissement diagnostic

Établis. problématique de dév.

Définition d’objectifs de dév

proposition d’actions

Assemblée villageoise

Comité territoire

1 /arrond.

Conseil Arrondissement

Assos: APE,

jeunes, COGEC, femmes

Acteurs éco:

Pers Ress

Elus

PDC définitif

Travail avec les groupes socio éco du village pour

identifier des pbs de dév

inventaire patrimoine et potentialités économiques

Validation bilan diagnostic et des propositions des

arrondissements

Définition vision, stratégies et objectifs

Organisation de groupes de travail thématiques pour projet de plan d’actions

Validation en Conseil communal

Cons village +

grpes socio éco

Cellule technique PDC

Validation du bilan évaluatif du PDC

Diagnostic institutionnel et analyse financière

Personnes ressources

Animateurs

villageois.

Services déconcentrés.

DEMARCHE D’ELABORATION DU PDC

Comité Pilotage

Cellule technique PDC

Cellule technique PDC

Phase n°1 : la préparation

Elle a commencé par la présentation de la démarche d’élaboration proposée par le GIC et la

prise de décision par une délibération du conseil communal qui a mis en place un comité de

pilotage par arrêté communal. Les membres du comité de pilotage ont été formés et se sont

doté d’un règlement intérieur. Cette phase s’est terminée par la réalisation d’un bilan évaluatif

du PDC 1ère génération dont le rapport a été présenté et validé au cours d’un atelier

communal.

Phase n°2 : l’analyse diagnostic

Elle a démarré avec la collecte d’informations, la conception des différents outils de collecte

et la revue documentaire, la préparation et l’animation d’assemblées de villageoises qui ont

conduit aux Assemblées d’Arrondissement : étape charnière de discussion entre le niveau

village et le niveau communal. Cette phase s’est terminée par un atelier de restitution et de

validation au niveau communal.

L’analyse documentaire

L’analyse documentaire a consisté en une exploitation et valorisation de la cartographie et des

informations collectées antérieurement dans les premiers PDC et autres documents

disponibles et actualisés.

Les assemblées villageoises de diagnostic participatif

Elles se sont déroulées dans les quarante huit (48) villages administratifs de la commune de

Glazoué. Ont participé à ces assemblées les conseillers communaux de l’arrondissement dont

le village est membre, tous les conseillers villageois, les fonctionnaires y travaillant, les chefs

traditionnels et notables, les responsables religieux, les représentantes ou représentants des

organisations des femmes, de jeunes, de producteurs, des communautés ethniques du village,

des associations, des délégués des localités rattachées au village, etc.

Ces assemblées ont permis d’identifier et de prioriser les problèmes prioritaires de chaque

village, d’inventorier et géo référencer le patrimoine public, d’identifier et spatialiser les

potentialités économiques et ressources naturelles et de désigner une animatrice et un

animateur Villageois de Développement (AVD) de chacun des villages.

Les assemblées d’arrondissement

Elles se sont tenues dans les dix arrondissements de la commune de Glazoué. Les participants

à ses ateliers sont : le CA et tous les élus communaux de l’arrondissement, tous les chefs des

villages de l’arrondissement, tous les AVD de l’arrondissement, 2 membres du comité de

pilotage, des responsables des services déconcentrés de l’Etat de l’arrondissement, des

personnes ressources dont nécessairement des femmes.

Ces assemblées ont permis de faire la synthèse et la hiérarchisation des problèmes,

d’approfondir et de cartographier des éléments du diagnostic dans chaque secteur, de recenser

les principaux problèmes des femmes et de désigner une animatrice et un animateur de

développement de l’arrondissement parmi les AVD.

L’atelier de diagnostic institutionnel et d’analyse financière

Cet atelier a connu la participation des élus communaux, des chefs service de la mairie, du

receveur percepteur et du receveur des recettes auxiliaires des impôts. Il a permis d’aborder

les thématiques relatives au fonctionnement de l’administration communale dans sa mission,

sa dynamique d’organisation et le management des services, au fonctionnement du conseil

communal et des services communaux, à la situation financière et à l'analyse de l’évolution du

budget de la commune.

La collecte et l’analyse des données complémentaires.

La collecte des données complémentaires est faite principalement au niveau des services

déconcentrés, des services communaux et autres structures intervenant sur le territoire de la

commune. L’analyse des données collectées a permis d’établir l’état des lieux, la

problématique de développement globale de la commune, les zones d’attention particulières,

de déterminer les domaines de concertation intercommunale et d’ébaucher la situation de la

commune par rapport à l’atteinte des OMD. Ces analyse ont porté sur des questions comme le

milieu naturel et humain, l’occupation de l’espace par les différentes activités, les activités

économiques, les questions sociales, le profil de l’environnement, le genre et développement

et autres questions spécifiques.

L’atelier de validation du diagnostic communal

Les résultats du diagnostic établi sont présentés et validés au cours d’un atelier afin d’aboutir

à un bilan diagnostic partagé. Cet atelier a impliqué différents acteurs de développement que

sont les conseillers communaux, les chefs de service de la mairie, les Services Déconcentrés

de l’Etat (SDE), les chefs traditionnels et notables, les responsables religieux, les

représentantes des organisations des femmes, le comité de pilotage, les représentants du

monde associatif, les représentants des acteurs économiques, les représentants des AVD, la

diaspora, les représentants de la préfecture et de la Direction Départementale de la

Prospective et du Développement.

Phase n°3 : La définition de la vision, des orientations stratégiques et des objectifs de

développement

Elle s’est déroulée au cours d’un atelier communal ayant regroupé les mêmes acteurs que

l’atelier diagnostic. Pour définir la vision, les participants ont été répartis en trois groupes.

Chaque groupe est parti de la vision définie lors de l’élaboration du PDC première génération,

l’a amendé, a proposé un scénario de vision et l’a schématisé. Après une mise en commun des

propositions, la vision de la Commune a été dégagée et validée.

Pour la définition des orientations stratégiques, les forces, faiblesses, opportunités et menaces

majeures ont été identifiées en lien avec la vision. Par la suite, elles ont été classées dans un

tableau à double entrée. Les croisements des forces et faiblesses aux opportunités et menaces

a permis d’élaborer la Matrice d’Orientations Stratégiques (MOS). A partir des croisements

pertinents retenus, les orientations stratégiques internes et externes ont été dégagées. De ces

orientations stratégiques, ont été déduits les objectifs et les résultats à atteindre.

Une première cohérence des objectifs définie a été établie avec les orientations nationales.

Phase n°4 : La programmation

Cette phase s’est déroulée en trois étapes.

Réunion de groupes de travail thématique

Pour la définition des activités, il a été constitué des groupes thématiques. Chaque groupe a

évolué objectif spécifique par objectif spécifique pour définir des activités concrètes et

cohérentes pouvant permettre d’atteindre chacun des résultats.

Réunions de programmation

Après la définition des activités, le comité technique a analysé leur cohérence et leur

pertinence. Sur la base des travaux du diagnostic et des priorités exprimées par les villages,

des hypothèses de programmation ont été proposées. Les travaux antérieurs de planification

(BPO Eau, la liste des pistes prioritaires envoyée au gouvernement) ont été aussi valorisés.

Une réunion du comité de pilotage élargie aux élus communaux a permis de formuler le plan

d’actions quinquennal et la planification financière du PDC.

Atelier communal de validation et de définition des mécanismes de mise en œuvre et

de suivi évaluation

La synthèse de tous les résultats issus du processus d’élaboration du PDC à savoir les données

d’état des lieux, la vision, les orientations, les objectifs de développement définis et la

programmation quinquennale a permis de réaliser une version provisoire du PDC. Cette

version a été multipliée et distribuée aux élus, aux cadres du milieu et à la diaspora. La

synthèse de cette version provisoire de même que le dispositif institutionnel et les mécanismes

de mise en œuvre et de suivi évaluation ont été présentés à un atelier communal de validation

du PDC. Cet atelier a regroupé différents acteurs de développement que sont les élus, le

comité de pilotage, les chefs des services communaux, les représentants des diverses

associations, les représentantes des organisations des femmes, les représentants des acteurs

économiques, les représentants des AVD, la diaspora, les représentants des services

déconcentrés de l’Etat, les représentants de la préfecture et de la Direction Départementale de

la Prospective et du Développement. Les participants ont apporté des éléments d’amélioration

du fond et de la forme du document. Les diverses contributions ont été ensuite intégrées au

document final.

Phase n°5 : L’adoption.

L’adoption a été un acte du conseil communal qui a consacré le statut juridique du plan pour

être le cadre d’orientation de la Commune et des partenaires.

Cette approche méthodologique suivie montre que le plan de développement de la

commune est issu réellement des aspirations des populations à la base.

Les cinq (05) programmes prioritaires quinquennaux de ce plan se présentent comme suit :

Programme 1 Relèvement du niveau d’équipements sociaux et amélioration de la qualité du

service dans la commune

Secteurs Education et alphabétisation, santé et promotion sociale, eau potable, hygiène et

assainissement, sport et loisirs, électricité

Projets

concernés

Renforcement de la volonté des parents d’élèves à inscrire leurs enfants à l’école ;

Renforcement des centres d’alphabétisation ;

Amélioration du taux de desserte en eau potable ;

Elaboration et mise en œuvre du plan d'hygiène et d’assainissement de la

commune ;

Renforcement et bonne gestion des centres de santé ;

Lutte contre les maladies prioritaires et endémiques

Renforcement du réseau électrique

Renforcement des infrastructures et équipements de sport et de loisirs.

Justification L’éducation classée en première priorité dans six arrondissements ;

Il existe 122 écoles primaires dans la commune avec 208 salles en matériaux

précaires alors que l’éducation est l’une des priorités des objectifs phares du

millénaire pour le développement ;

Le taux d'alphabétisation est faible (4,7% contre 100% prévu en 2015) ;

Les centres d'alphabétisation créés ne sont pas construits ;

Il est encore difficile de maîtriser la prévalence des maladies prioritaires et

endémiques et de réduire la mortalité infantile ;

Il existe encore des populations qui n’ont pas l’accès facile aux soins de santé

primaire ;

Le souci de la préservation des ressources en eau est largement partagé, c’est

pourquoi dans le cadre du BPO dans le secteur de l’eau, de nouveaux forages et

adductions d’eau villageoise sont programmés.

le taux de collecte des ordures ménagères est très faible (3,12% contre 34% prévu

pour 2015) ;

Faible initiative dans le secteur du sport et loisirs ;

Tous les secteurs sont priorisés par la population lors du diagnostic

Objectifs Relever le niveau d’équipements sociaux et améliorer la qualité du service dans la

commune

Indicateurs Taux net de scolarisation dans le primaire est passé de 86,9% à 100% ;

Taux d'alphabétisation est passé de 4,7% à 10% ;

Taux de desserte en eau potable en milieu rural est passé de 100% et de 80% en

milieu urbain ;

Taux de collecte des ordures est passé de 3,12 à 10% ;

Taux de fréquentation des services de santé est passé de 17% à 40 % ;

2 nouvelles maisons des jeunes et loisirs construits, équipées et bien gérées ;

2 terrains de sport d’arrondissement aménagés.

Impacts et

conditions

préalables

1. Les conditions de vie et de travail des populations se sont améliorées ;

2. Les réussites et les dérapages des projets sont identifiés et mesurés ;

3. La Feuille de Route est annuellement actualisée ;

4. La commune améliore ses recettes d’investissement et maîtrise son budget de

fonctionnement.

Mode

opératoire

Modalités de mise en œuvre :

Maîtrise d’ouvrage communale pour la réalisation des infrastructures;

Maitrise d’ouvrage déléguée au cas où des partenaires l’exprimeraient.

Partenariat : PNDCC, Borne Fonden, Etat (appui sectoriel), USAID, Banque

Mondiale, Fondation KOLMAS, Japon, PPEA, AFD, UEMOA, CREPA, OMS,

PMLS2, DECAM, PMLS2, PAGeFCOM, ONGs, Diaspora ;

Intercommunalité dans le cadre de la gestion des ouvrages d’eau : GIC ;

Plaidoyers

Appels à projet

Sensibilisation et renforcement des capacités des acteurs

Localisation/b

énéficiaires et

critères de

choix

Ce programme touche tous les arrondissements de la commune.

Les secteurs concernés sont une expression de la communauté à la base qui les a

placés au premier rang lors du diagnostic participatif.

Coût 2 603 820 000 FCFA (50,8%)

Programme 2 Accroissement des capacités d’équipements économiques et des échanges commerciaux au

niveau du marché international

Secteurs Commerce/finance, tourisme, hébergement et restauration, artisanat et industrie, transport.

Projets

concernés Relèvement du niveau d’équipements marchands de la commune ;

Renforcement des commerçants professionnels ;

Renforcement des structures de promotion du tourisme ;

Amélioration de la capacité et de la qualité du service des infrastructures

d’hébergement et de restauration ;

Renforcement des institutions de financement des activités économiques (IMF) ;

Renforcement des organisations artisanales ;

Relèvement du niveau d’industrialisation de la commune ;

Renforcement du réseau routier.

Justification Il existe 415 hangars dans les marchés avec 321 en matériaux précaires ;

Places insuffisantes dans le marché international : animation du marché dans les rues et

maisons occasionnant ainsi des fuites de capitaux ;

Absence d’une antenne de la CCIB dans la commune ;

Insuffisance d’appui aux structures de promotion du tourisme ;

Plaintes régulières des clients des auberges et restaurants en raison de la qualité des

services offerts ;

Absence d’une banque dans la commune ;

Le collectif des artisans est bien organisé mais il n’existe pas de centre de formation ;

les usines/unités de transformation existantes sont à l’étape embryonnaire (insuffisance

d’équipements modernes) ;

La plupart des pistes de la commune sont impraticables en toute saison : cherté du

transport et fréquence d’accidents ;

Objectifs Accroitre les capacités d’équipements économiques et des échanges commerciaux dans la

commune

Indicateurs Au moins 40 hangars construits dans les marchés ;

04 magasins de stockage construits et utilisés ;

01 marché à bétail aménagé et fonctionnel ;

33 boutiques construites et utilisées ;

01 parking gros porteur et bus construit et utilisé ;

01 domaine offert à la CCIB ;

02 sessions de formation du personnel des centres d’hébergement et de restauration

tenues ;

01 banque installée dans la commune ;

01 centre de formation des artisans construit ;

01 rizerie achevée et fonctionnelle ;

02 unités de transformation du manioc dotées d’équipements modernes ;

01 usine d’extraction d’huile de neem installée ;

100Km de pistes de desserte aménagées et entretenues.

Impacts et

conditions

préalables

1. Les échanges commerciaux au niveau de la commune notamment au niveau des

marchés se sont accrus ;

2. Une bonne condition d’échange est offerte aux commerçants ;

3. Favoriser une bonne circulation, quelle que soit la saison, des biens et des habitants

des villages ;

4. Les réussites et les dérapages des projets sont identifiés et mesurés ;

5. La Feuille de route est annuellement actualisée.

Mode

opératoire Modalités de mise en œuvre :

Maîtrise d’ouvrage communale ;

Maitrise d’ouvrage déléguée ;

Partenariat : Etat (appui sectoriel), CeCPA, PSAIA, CTA, GES/Collines, ONASA,

CMO, PASR2, les AUPA, DANIDA, PUASA ;

Intercommunalité : GIC.

Localisation/bé

néficiaires et

critères de

choix

Ce programme touche tous les arrondissements de la commune.

Tous les secteurs du programme sont une expression de la communauté à la base qui les

a placés au premier rang lors du diagnostic participatif.

Coût 1 406 155 000 FCFA (27,5%)

Programme 3 Accroissement de la production et gestion durable des ressources naturelles

Secteurs Agriculture, élevage et pêche, transformation agroalimentaire, carrières, biodiversité.

Projets

concernés

Renforcement de l’utilisation des techniques modernes de production agricole ;

Amélioration de la fertilité des sols ;

Appui à la maîtrise de l’eau pour la production ;

Facilitation et adaptation des conditions d’octroi de crédits agricoles ;

Amélioration des techniques de transformation agroalimentaires ;

Accroissement et sécurisation des espaces reboisés ;

Organisation et gestion des carrières ;

Elaboration des outils de gestion de l’espace communal.

Justification La commune est assise sur le plateau cristallin du centre Bénin. L’activité dominante

est l’agriculture surtout la culture de l’igname, du maïs, du manioc, de l’arachide et du

soja.

Les besoins du marché en produits vivriers et en protéines animales sont énormes ;

Les outils de production agricole sont rudimentaires et les rendements agricoles

faibles ;

Inexistence de crédits d’élevage et insuffisance d’encadrement technique;

Difficulté de conservation et de stockage des produits agricoles dans les

arrondissements ;

Très faible exploitation des bassins des cours d’eau ;

Glazoué fait partie des communes devant bénéficier du programme de développement

agricole des communes du Bénin ;

Les effets du changement climatique se font plus remarquables alors que les cultures

de contre saison ne sont pas développées ;

Forte érosion des terres pour exploitation anarchique du couvert végétal;

La consommation d’espace tend à croître sous l’effet de l’urbanisation ;

Les carrières de sable sont mal gérées ;

La gestion de l’espace communal n’est pas maîtrisée pour insuffisance d’outils de

gestion.

Objectifs Accroitre la production et assurer la gestion durable des ressources naturelles

Indicateurs Le taux de mécanisation est passé de 05 à 20% ;

Chaque arrondissement dispose d’un magasin de stockage de produits agricoles ;

02 services vétérinaires rapprochés des éleveurs mis en place ;

03 bassins mis en place ;

Au moins un nouveau produit des IMF pour le financement de l’agriculture créé ;

La superficie des terres protégées est passée de11% à 25% ;

La contribution des taxes sur exploitation des carrières accrue ;

01 SDAC élaboré et mis en œuvre ;

06 plans d’urbanisme existent ;

14 PFR élaborés et mis en œuvre ;

Un Plan d’Occupation du Sol existe ;

Au moins 10 plans de lotissement élaborés et mis en œuvre ;

Les couloirs de transhumance tracés, matérialisés et empruntés.

Impacts et

conditions

préalables

La santé des écosystèmes forestiers est un bénéfice pour tous les êtres vivants. Les

générations actuelles et futures ont de bonnes perspectives environnementales,

économiques, sociales et culturelles.

L’économie de tous ménages agricoles s’est améliorée grâce à la régénérescence des

sols, la mécanisation, la sécurisation des terres et le développement de l’élevage.

Les tensions sociales (conflits entre éleveurs et agriculteurs) sont maîtrisées avec le

respect des couloirs de transhumance

Les réussites et les dérapages des projets sont identifiés et mesurés

La Feuille de Route est annuellement actualisée

Mode

opératoire

Modalités de mise en œuvre :

Maîtrise d’ouvrage communale ;

Maitrise d’ouvrage déléguée ;

Partenariat : Etat (appui sectoriel), OP, INRAB, PDRN, PSAIA, SODECO,

PUASA, ETD, IFDC, GIPD, PHPA, PAFIRIZ, PAPPI, DGR, PAGeFCOM,

ONGs, Diaspora ;

Intercommunalité

Appel à projet : Projets d’initiative communautaire, prestataires privés ;

Plaidoyers.

Localisation/b

énéficiaires et

critères de

choix

Ce programme couvre toute la commune. La professionnalisation de l’agriculture

permettra d’assurer également l’insertion des jeunes dans le métier agricole.

Tous les projets du programme sont une expression de la communauté à la base qui les a

placés au premier rang lors du diagnostic participatif.

Coût 900 325 000 FCFA (17,5%)

Programme 4 Amélioration du niveau de mobilisation des ressources financières de la commune

Secteurs Finances locales

Projets

concernés

Elaboration et mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources financières

de la commune ;

Achèvement du centre des impôts de la commune.

Justification Le taux de recouvrement des recettes propres de la commune est faible ;

Absence de politique offensive d’attractivité des investisseurs ;

La commune dispose d’un marché à caractère international et plusieurs marchés

secondaires de collecte primaire mais non valorisés ;

Le taux de recouvrement des impôts est très faible (en moyenne 48,21% de 2004 à

2008) ;

La contribution de l’Etat au budget de la commune n’est pas débloquée à temps et la

procédure de décaissement des fonds trop longue

L’instauration d’un cadre favorable à la création de richesses additionnelles est peu

réalisée par la commune. Alors que le nombre de contribuables croît chaque année, les

recettes diminuent ou n’évoluent que très sensiblement.

Certaines considérations politiques ou ethniques nuisent aux efforts des acteurs

impliqués dans la mobilisation des ressources.

Objectifs Améliorer le niveau de mobilisation des ressources financières de la commune

Indicateurs Le taux de recouvrement des recettes propres augmente de 10% au moins par exercice

budgétaire ;

Le centre des impôts est achevé et utilisé ;

Le niveau de consommation des crédits budgétaires est d’au moins 90% tous les ans ;

Les procédures de décaissement des fonds sont allégées.

Impacts et

conditions

préalables

Plus la capacité financière de la commune va accroître, plus sa capacité d’investissement

va s’améliorer.

La commune maîtrise son potentiel fiscal et fait l’effort de rester rigoureuse dans la mise

en œuvre de sa stratégie de mobilisation des ressources

La mise en place d’une bonne stratégie de communication et de compte rendu à la

population est un avantage de réussite du programme.

Les institutions de micro finance (CLCAM, ASF, ACFB, CREP, PADME) ainsi que les

groupes de tontines accompagnent le développement de la commune.

Mode

opératoire

Modalités de mise en œuvre :

Maîtrise d’ouvrage communale ;

Partenariat : Etat (appui sectoriel), ONGs, Bureaux d’Etude ;

Intercommunalité pour le renforcement des capacités: GIC.

Localisation/b

énéficiaires et

critères de

choix

Toute la population de la commune bénéficie de cette performance

Le diagnostic institutionnel de la commune révèle pendant longtemps que le potentiel

fiscal n’a pas été suffisamment valorisé en raison de l’absence d’un inventaire précis.

Coût 35 200 000 FCFA (0,7%)

Programme 5 Amélioration de la gouvernance locale et du respect de l’équité genre

Secteurs Gouvernance locale et le genre

Projets

concernés

Renforcement des services déconcentrés de l’Etat, des instances du conseil communal

et des services communaux ;

Mise en place d’un système de suivi évaluation des performances de l’administration

locale ;

Amélioration de la capacité financière des femmes et de leur participation au

processus de prise de décision;

Lutte contre le mariage forcé, le harcèlement sexuel et le trafic des enfants.

Justification Un grand effort a été fourni par la mairie pour rendre l’administration plus performante

et compétitive ;

Les agents des services déconcentrés de l’Etat et de certains des bureaux

d’arrondissement, eux, travaillent dans des cadres inappropriés (locaux défectueux) ;

On note une insuffisance de personnel et d’équipements/outils de travail dans les

services, ce qui limite l’efficacité des services à rendre aux populations ;

Il n’existe pas un cadre d’échange et de concertation entre services déconcentrés et

services communaux ;

Il n’existe pas de stratégie de renforcement des capacités des agents des services

communaux ;

Absence d’un système de suivi évaluation en terme d’aide à la décision des autorités

communales ;

Les femmes sont très peu associées au processus de prise de décision.

Objectifs Assurer le droit à la parole et la participation à la prise de décision

Renforcer la capacité des femmes au processus et structures de prise de décision et aux

affaires politiques

Indicateurs 01 commissariat de police et 01 brigade de gendarmerie

construits ;

Au moins 12 Agents sont recrutés et mis à disposition des services déconcentrés de

l’Etat ;

01 cadre d’échange et de concertation entre services déconcentrés et services

communaux existe ;

Au moins 03 bureaux d’arrondissement construits ;

11 ordinateurs avec accessoires acquis ;

10 armoires de rangement confectionnées ;

100% des services communaux élaborent un programme et un rapport d’activités ;

Le renforcement des capacités des agents communaux est assuré ;

Le renforcement des capacités des structures ou groupements féminins ;

Le montant des crédits accordés aux femmes augmente d’au moins 10% par an ;

Le rapport fille-garçon dans le primaire et le secondaire est égal à 1.

Impacts et

conditions

préalables

Démocratie participative ; égalité de chance pour l’accès et le contrôle des ressources ;

plus d’efficience dans le fonctionnement de l’administration communale

Conditions :

- une large information et une bonne sensibilisation de la population ;

- la capacité financière de la commune s’améliore.

Mode

opératoire

Modalités de mise en œuvre :

Maîtrise d’ouvrage communale ;

Partenariat : Etat (appui sectoriel), ONGs, Bureaux d’Etude ;

Localisation/b

énéficiaires et

critères de

Les agents des services communaux et déconcentrés de l’Etat sont les bénéficiaires

directs. Mais la population bénéficie de la performance de l’administration grâce à

l’amélioration des services offerts.

choix Le statut social de la femme change avec sa liberté socio-économique et culturelle.

Coût 158 070 000 FCFA (3%)

Le plan de financement de la mise en œuvre prévu lors de l’élaboration du document retrace

les contributions des différents acteurs.

Programme Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Coût total

Programme 1 626 248 250 545 303 250 545 218 250 473 008 250 414 043 250 2 603 821 250

Programme 2 909 365 000 199 490 000 167 990 000 108 390 000 20 920 000 1 406 155 000

Programme 3 250 044 000 222 489 000 159 229 000 153 059 000 115 504 000 900 325 000

Programme 4 10 352 000 14 352 000 10 352 000 72 000 72 000 35 200 000

Programme 5 44 370 000 22 620 000 29 420 000 55 970 000 5 570 000 157 950 000

Suivi Evaluation 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 20 000 000

Total 1 844 379 250 1 008 254 250 916 209 250 794 499 250 560 109 250 5 123 451 250

Participation des

communautés 7 959 292 8 755 221 9 630 743 10 593 818 11 653 199 48 592 274

Financement de la

commune 95 383 415 104 921 756 115 413 932 126 955 325 139 650 857 582 325 284

Besoins de

financement 1 741 036 544 894 577 273 791 164 575 656 950 108 408 805 193 4 492 533 693

D’un coup global de Cinq Milliards Cent Vingt Trois Millions Quatre Cent Cinquante Un mille

Deux Cent Cinquante (5 123 451 250) francs CFA à l’élaboration, le Maire sollicite tous les

partenaires au développement à l’accompagner dans cette noble mission afin de faire de Glazoué à

l’horizon 2025‘’un pôle de développement économique, social et culturel du Département des

Collines respectueux de l’équité, de l’environnement et de la bonne gouvernance’’