Sigle : SOC 3270 Groupe : 21 Titre : Déviances et contrôle social Session : Automne 2017 Enseignant : Benoît Coutu Téléphone : (514) 987-3000 poste 4143 Bureau : A-5280 Courriel : coutu.benoit@uqam.ca

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REMISE DES TRAVAUX

Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la chute située face au local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin.

PLAN DE COURS

Département de sociologie

Université du Québec à Montréal

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COURS : Déviances et contrôle social SIGLE : SOC-3270 gr. 21 SESSION : aut. 2017 HORAIRE DU COURS : mardi 9h30 à 12h30 LOCAL DU COURS : SH-2120 PROFESSEUR : BENOÎT COUTU Bureau : A-5280 Courriel : coutu.benoit@uqam.ca Horaire de disponibilité : mardi entre 14 et 17h00, sinon sur rendez-vous

Descripteur

La déviance est un terme générique regroupant un ensemble de phénomènes sociaux associés à ce qui est appelée une sociologie des problèmes sociaux. L’objectif de ce cours est de présenter à l’étudiant-e une courte introduction à la sociologie de la déviance et des problèmes sociaux ainsi qu’aux formes de contrôle social qui leur sont associées, pour le rendre apte à identifier des problématiques sociales contemporaines et ainsi le rendre familier avec les concepts et le langage utilisés par la sociologie dans l’analyse des différentes dynamiques entre déviances et contrôle social. Dans ce cadre, nous nous attarderons à quelques concept-clés qui guident les analyses sociologiques : les notions de déviance, de problème social, de socialisation, d’identité et de reconnaissance, de norme, de stigmatisation, de marginalité et d’exclusion sociale. Ce tour d’horizon devrait nous permettre d’appliquer différentes traditions théoriques aux problèmes sociaux afin de mieux comprendre les diverses manières de les considérer. Cela nous aidera également à mieux comprendre en quoi un problème social est toujours tributaire de l’angle d’observation, du contexte social et des rapports de pouvoirs en présence, autrement dit, d’une construction socialement déterminée. Nous présenterons un regard sociologique relatif à certains problèmes sociaux d’actualité et tenterons de saisir la spécificité de certains enjeux. L’étudiant-e sera appelé-e à réfléchir sur et à analyser des problèmes sociaux, liés à « la déviance », habituellement reconnus dans les sociétés urbanisées et industrialisées, autant chez les classes populaires que dans l’ensemble de la société.

Objectifs du cours

Ce cours se propose d’aborder les différentes théorisations sociologiques qui ont cherché à comprendre et à conceptualiser autant le phénomène de la déviance sociale sous ses différentes formes (crimes, pathologies sociales, marginalités, transgressions sociales, différences problématiques, etc.) que la mise en place et le fonctionnement de différents dispositifs de contrôle social (mépris, blâme, prévention, encadrement, réhabilitation, sanction, incrimination, thérapeutique, domination, répression, etc.) censés maintenir, reconduire ou rétablir ce qu’on entend par ordre social (groupe de référence, société, communauté, culture, ensemble socio-historique, système, écosystème, etc.). On mettra l’accent sur les usages, les instrumentalisations, les représentations, les insuffisances, les

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ambiguïtés et les potentialités théoriques et pratiques des concepts de déviance et de contrôle social, notamment dans le contexte des sociologies et des sociétés contemporaines. Si comme le pensent la plupart des sociologues « on ne peut définir la déviance tant que l’étendu de la conformité n’est pas délimité » (Mary Douglas, 1989, p. 89), il s’agira de problématiser l’économie instable du couple « déviance - contrôle » comme un univers investi par de nombreux clivages sociaux, culturels, économiques, psychologiques et politiques, et d’interroger leurs dynamiques complexes en s’appuyant sur les caractéristiques des sociétés contemporaines.

• Initier les étudiant-e-s au raisonnement sociologique à propos des déviances et

des contrôles sociaux • Initier et sensibiliser les étudiant-e-s aux débats entourant la notion même

déviance et de contrôle • Acquérir une connaissance de l’évolution générale du monde contemporain • Situer les problèmes individuels en liens avec les dynamiques sociales et

collectives • Développer sa capacité d’analyse critique des phénomènes sociaux

Plan de la session

1. 5 septembre - Présentation du plan de cours et des modalités d’évaluation, présentation du recueil, discussion avec le groupe-cours sur le thème de la déviance.

2. 12 septembre – Problématique sociologique actuelle sur les déviances et le contrôle social

À lire :

Marcelo Otero, « Repenser les problèmes sociaux contemporains », SociologieS [En ligne], Théories et recherches, mis en ligne le 15 novembre 2012. URL : http://sociologies.revues.org/4145

Ogien, Albert, « Une sociologie du pathologique est-elle pensable? Notes sur l'anomie, le contrôle social, la déviance », Revue Européenne de Sciences Sociales, vol. 27, no 83, 1989, pp. 197-215

Lectures complémentaires : Philippe Perreneaud, « Déviance: objet sociologique ou problème de société? », Revue européenne de sciences sociales, vol. 14, no 3, 1976, pp. 123-184 ; Michel Parazelli, « L’individualisation des problèmes sociaux », Nouvellespratiques sociales, vol. 24, no. 2, 2012, pp. 1-8 (disponible en ligne) ; Laberge, Danielle, et Pierre Landreville, « La judiciarisation des problèmes sociaux », dans Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux, Montréal, IQRC, 1994, pp.1053-1066.

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3. 19 septembre - présentation de différentes perspectives d’analyse de la déviance et des problèmes sociaux

À lire :

Henri Dorvil et Robert Mayer, « Les approches théoriques » dans Henri Dorvil et Robert Mayer, Problèmes sociaux. Tome I. Théories et méthodologies, Québec, Les Presses de l'Université du Québec, 2001, pp. 15-29.

Martine Xiberras, « Les théories de la sociologie de la déviance », chap. dans Les théories de l’exclusion. Pour une construction de l’imaginaire de la déviance, Paris, Méridiens Klincksieck, 1993, pp. 79-13

Lecture complémentaire : Émile Durkheim, « Le crime, phénomène normal », dans Les règles de la méthode sociologique, Paris, PUF, 1960 (1894), pp. 65-72 (version numérisée des Classiques des sciences sociales) ; Durkheim, Émile, « Définition du crime et fonction du châtiment », dans De la division du travail social, Paris, PUF, 1960 (1893), pp. 35-39, 43-48, 64-68 (version numérisée des Classiques des sciences sociales) ; Robert K. Merton, « Structure sociale, anomie et déviance », Éléments de théorie de méthode sociologique, Paris, Armand Collin, 1997, pp. 163-187 ; Herbert Blumer et Laurent Riot, « Les problèmes sociaux comme comportements collectifs », Politix, vol. 17, no. 67, 2004, pp. 185-199 ; Daniel Cefaï, « La construction des problèmes publics. Définitions de situations dans des arènes publiques », Réseaux, vol. 14, no. 75, 1996, pp. 43-66 (disponible en ligne)

4. 26 septembre – absence du professeur

5. 3 octobre - Quelques concepts sociologiques fondamentaux sous-jacents à la construction et à la compréhension des enjeux liés à la « déviance » : Socialisation, identité et reconnaissance

À lire :

Pascal Duret et François de Singly, « L'école ou la vie « Star Academy », « Loft Story » : deux modèles de socialisation », Le Débat, vol. 3, no. 125, 2003, pp. 155-167.

Michel Parazelli, « Les pratiques de socialisation marginalisée des jeunes de la rue dans l’espace urbain montréalais », Cahiers de recherche sociologique, no. 27, 1996, pp. 47-62.

Lecture complémentaire : Claude Dubar, La socialisation, Paris, Armand Colin, 2000, pp. 41-106 ; Peter Berger et Thomas Luckmann, « La société comme réalité subjective », La construction sociale de la réalité, Paris, Armand Collin, 2006, pp. 223-298.

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6. 10 octobre - Norme, déviance et étiquetage

À lire :

Howard Becker, « Le double sens d’outsider », dans Outsiders, Paris, Metaillé, 1985, pp. 24-41.

Axel Groenemeyer, « La normativité à l'épreuve. Changement social, transformation institutionnelle et interrogations sur l'usage du concept de déviance », Déviance et Société, vol. 31, no. 4, 2007, pp. 421-444.

Lectures complémentaires : Colette Parent, « La contribution féministe à l'étude de la déviance en criminologie », Criminologie, vol. 25, no. 2, 1992, pp. 73-91 (disponible en ligne) ; Michel Ogier, « Crime et déviance », chap. dans Sociologie de la déviance, Paris, PUF, 2012, pp. 15-47.

7. 17 octobre - Stigmate et marginalité

À lire :

Erving Goffman, « Stigmates et identité sociale » (pp. 11-55) et « Contrôle de l’information et identité sociale » (pp, 57-79), dans Stigmates. Les usages sociaux des handicaps, Paris, Minuit, 1976.

Vincent de Gaulejac, « Honte et pauvreté », Santé mentale au Québec, vol. 14, no 2, 1989, pp. 128-137 (disponible en ligne).

Lecture complémentaire : Madeleine Gauthier, « Entre l’excentricité et l’exclusion : les marges comme révélateur de la société », Sociologie et sociétés, vol. 26, no 2, 1994, pp. 177-188; Jocelyne Lamoureux, « Marges et citoyenneté », Sociologie et sociétés, vol. 33, no 2, 2001, pp. 29-47.

8. Du 23 au 27 octobre : JOURNÉES D’ÉTUDES DE MI-SESSION

9. 31 octobre : L’évolution des politiques sociales et des pratiques d’assistance au Québec

À lire :

Didier Vrancken, « Assister n’est pas assurer », SociologieS [En ligne], Débats, Figures contemporaines de l'État social, mis en ligne le 27 décembre 2010. URL : http://sociologies.revues.org/index3395.html(11 pages).

Jean-Marie Fecteau, « Sur la régulation de la pauvreté et du crime au XIXe siècle québécois », dans Jean-Marie Fecteau, La liberté du pauvre, Montréal, VLB éditeur, 2004, pp. 19-52.

Loïc Wacquant, « La régulation punitive de la pauvreté à l’ère néolibérale », Gesellschaft, avril 2012, pp. 27-29

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Lectures complémentaires : Yves Vaillancourt, « Le modèle québécois de politique sociale, hier et aujourd’hui », Cahiers du LARREPS, no. 11-09, École de travail social, Université du Québec à Montréal, septembre 2011 (disponible en ligne) ; Marie-Christine Plante, « Transformation des politiques sociales au Québec : vers une nouvelle subjectivation politique des acteurs sociaux », document ronéotypé (disponible en ligne) ; Jacques Beauchemin, Gilles Bourque et Jules Duchastel, « Du providentialisme au néolibéralisme : de Marsh à Axworthy. Un nouveau discours de légitimation de la régulation sociale », Cahiers de recherche sociologique, no. 24, 1995, pp. 15-47 (disponible en ligne) ; Jean-Marie Fecteau, « La liberté, l’État, l’individu. Rythmes de la régulation libérale au XIXe siècle », dans Jean-Marie Fecteau, La liberté du pauvre, Montréal, VLB éditeur, 2004, pp. 53-88 ; Pascale Dufour, « L'État post-providence: de nouvelles politiques sociales pour des parents-producteurs. Une perspective comparée »,Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, vol. 35, no 2, 2002, pp. 301-322; Lionel-Henri Groulx, « La restructuration récente des politiques sociales au Canada et au Québec : éléments d'analyse », Labour / Le Travail, vol. 63, printemps 2009, pp. 9-46 ; Philippe-Benoit Côté« Besoins et droits : deux modèles de politiques sociales en itinérance au Québec », Nouvelles pratiques sociales, vol. 24, no 2, 2012, pp. 151-167; Pierre Dardot et Christian Laval, « La fabrique du sujet néolibéral », dans Pierre Dardot et Christian Laval, La nouvelle raison du monde, Paris, La découverte, 2009, pp. 402-456.

10. 7 novembre - Déviance et contrôle social : attitudes de résistance des assistés et des sans-emplois

À lire :

Erving Goffman, « Adaptations primaires et adaptations secondaires », chap. dans Asiles, Paris, Éditions de minuit, 2007, pp. 245-262.

Pascale Dufour, « La vie quotidienne des sans-emploi : des formes communes de résistance, au-delà des frontières », Nouvelles pratiques sociales, vol. 15, no 1, 2002, pp.180-194.

Serge Paugam, « Marginalité et résistance au stigmate », chap. dans La disqualification sociale, Paris, Quadrige/PUF, 1991, pp.119-147.

Lecture complémentaire : Nicolas Duvoux, « Non, je ne suis pas un assisté ! », chap. dans François de Singly, Christophe Giraud, Olivier Martin, Nouveau manuel de sociologie, Paris, Armand Colin, 2013, pp. 127-136 ; Frédéric Lesemann « La pauvreté : aspects sociaux », dans Fernand Dumont, Simon Langlois et Yvez Martin (dir.), Traité des problèmes sociaux, Québec, IQRC, 1994, pp. 235-256 ; Georges Gloukoviezoff, « La pauvreté dans les sociétés financiarisées », Regards croisés sur l’économie, vol. 2, no 4, 2008, pp.117-127.

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11. 14 novembre : La prostitution et l’industrie du sexe

À lire :

Colette Parent et Chris Bruckert, « Le débat actuel sur le travail du sexe », chap. dans Colette Parent, Chris Bruckert, Patrice Corriveau, Maria Nengeh Mensah et Louise Toupin, Mais oui, c’est un travail! Penser le travail du sexe au-delà de la victimisation, Québec, PUQ, 2010, pp. 7-27

Lilian Mathieu, « L’espace de la prostitution. Éléments empiriques et perspectives en sociologie de la déviance », Sociétés Contemporaines no. 38, 2000, pp. 99-116 (disponible en ligne)

Marie-Josée Jobin, « Prostitution : de la théorie de l’étiquetage à la pratique du vécu. La perception de cinq femmes qui font de la prostitution », Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 7, no. 1, 2001, pp. 206-228 (disponible en ligne).

Lectures complémentaires : Michel Dorais et Simon Louis Lajeunesse, « Intimité à vendre : comment devient-on travailleur du sexe? », Sociologie et sociétés, vol. 35, no 2, 2003, pp.121-136 ; Marie-Pierre Boucher, Sexe Inc., Montréal, Les Éditions Poètes de Brousse ; Marie-Blanche Tahon, « Les rapports sociaux de sexe », chap. dans Marie-Blanche Tahon, Sociologie des rapports sociaux de sexe, Ottawa, Uopress, 2003, pp. 27-61 ; Kajsa Ekis Ekman, « L’être et la marchandise dans l’industrie du sexe », section dans Kajsa Ekis Ekman, L’être et la marchandise. Prostitution, maternité de substitution et dissociation de soi, Ville Mont-Royal, M Éditeur, 2013, pp. 97-134.

12. 21 novembre - L’itinérance

À lire :

Shirley Roy, « L’itinérance – forme exemplaire d’exclusion sociale? », Lien social et Politiques, no. 34, 1995, pp. 73-80 (disponible en ligne).

Lucie Groleau, « L'effet structurant des politiques dans la définition et la construction du phénomène de l'itinérance, et les impacts sur les services et l'intervention », Nouvelles pratiques sociales, vol. 12, no. 2, 1999, pp. 27-44 (disponible en ligne)

Lectures complémentaires : Sue-Ann MacDonald, « Les expériences méconnues des jeunes itinérants "à risque" : vivre et survivre », Lien social et Politiques, no. 70, 2013, pp. 205-226 (disponible en ligne) ; Jean Gagné, « Yes, I can débrouille. Propos de jeunes itinérants sur la débrouillardise », Cahiers de recherche sociologique, no. 27, 1996, pp. 63-72 (disponible en ligne) ; Caroline Grimard, « Problématiser l’itinérance. Une pluralité de figures », chap. dans Marcelo Otero et Shirley Roy (dir.), Qu’est-ce qu’un problème social aujourd’hui. Repenser la non-conformité, Montréal, Québec, PUL, 2013, pp. 149-167.

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13. 29 novembre - Penser les formes contemporaines de la violence

À lire :

Susanne Karstedt, « Individualisme et violence : modernisation extrême ou re-traditionalisation de la société ? Une comparaison interculturelle », Déviance et Société, vol. 29, no. 3, 2005, pp. 273 à 284 (disponible en ligne)

Hartmann, Eddie, « Ordre social, légitimité et violence la violence physique comme fait social », Revue de synthèse, tome 135, no 4, 2014, pp. 297-330

Lectures complémentaires : Francis Dupuis-Déri, « Printemps érable ou printemps de la matraque. Profilage politique et répression sélective pendant la grève étudiante de 2012 », dans À qui la rue?, Montréal, Écosociété, 2013 pp.198-241 ; Marc Perreault, « Bandes de jeunes et gangs de rue. Les dérives criminelles d’une quête identitaire », Globe : revue internationale d’études québécoises, vol. 8, no. 2, 2005, pp. 91-119 (disponible en ligne) ; Rea, Andrea, « Les émeutes urbaines : causes institutionnelles et absence de reconnaissance », Déviance et Société, vol. 30, no. 4, 2006, pp. 463-475 ; Lyse Montminy, Renée Brassard, Mylène Jaccoud, Elizabeth Harper, Marie-Pierre Bousquet et Shanie Leroux, « Pour une meilleure compréhension des particularités de la violence familiale vécue par les femmes autochtones au Canada », Nouvelles pratiques sociales, vol. 23, no. 1, 2010, pp. 53-66; Ross Hastings, « La criminalisation de la jeunesse : les tendances au Canada », Déviance et Société, vol. 33, no. 3, 2009, pp. 351-365 (disponible en ligne) ; Stephen A. Cernkovich, Catherine E. Kaukinen et Peggy C. Giordano, « Les types de délinquantes : une étude longitudinale des causes et des conséquences », Criminologie, vol. 38, no. 1, 2005, pp. 103-138 ; Annie Collovald, « Des désordres sociaux à la violence urbaine », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 1, no. 136-137, 2001, p. 104-113 ; Marc LeBlanc, « Le cycle de la violence physique : trajectoire sociale et cheminement personnel de la violence individuelle et de groupe », Criminologie, vol. 23, no. 1, 1990, pp. 41-74 (disponible en ligne) ; David Garland, « Adaptations politiques et culturelles des sociétés à forte criminalité », Déviance et Société, vol. 31, no. 4, 2007, pp. 387-403 (disponible en ligne).

14. 5 décembre : Comprendre la vulnérabilité, la discrimination et les rapports sociaux entre majorité et minorités au travers le prisme de l’immigration

À lire :

Geneviève Bouthillier, « Immigration, intégration et citoyenneté : quand le majoritaire parle de lui-même », Les Cahiers du Gres, vol. 3, no 1, 2002, pp. 55-63.

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Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), « Note socio-économique : l’intégration des immigrants et des immigrantes au Québec », novembre 2012. http://www.iris-recherche.qc.ca/publications/l’integration-des-immigrants-et-immigrantes-au-quebec

Pierre Bourdieu, « Sur le pouvoir symbolique », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 32e Année, no 3, 1977, pp. 405-411.

15. 12 décembre : dernier cours – mot de la fin – remise de l’examen-maison

Formule pédagogique

Ce cours se donne essentiellement sous forme d’exposés magistraux. Chaque cours sera accompagné de matériaux sous format PowerPoint ou audio-visuel (extraits de documentaires, de films ou de conférences disponibles sur le web).

Contribution des étudiant-e-s au cours

Une prise de note efficace et soutenue est indispensable pour la réussite du cours. En cas d’absence, il incombe à l’étudiant-e de se procurer les notes de cours.

Une participation assidue est essentielle pour la réussite des évaluations et des travaux prévus.

Le respect, l’écoute et la politesse sont des attitudes attendues de tout-e et chacun-e, notamment lors des discussions dans le cadre du cours et dans les échanges autant verbaux que virtuels avec l’enseignant.

Échanger, discuter, parler en classe et ne pas se gêner de donner des exemples, de poser des questions ou intervenir pour tous autres problèmes.

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Évaluation

Afin d’évaluer les connaissances acquises les modalités d’évaluation se décomposent comme suit :

1- Un examen de fin de session. L’examen sera constitué de choix de réponses et de questions tirés des présentations faites en classe et des textes à lire.

Pondération : 50%

Date de remise : semaine 9 (31 octobre)

2- Un compte-rendu d’apprentissage (CRA). L’étudiant-e doit présenter une courte réflexion de 6 à 8 pages (interligne et demi) sur un thème discuté en classe. Il ne s’agit pas de résumer un texte ou un cours et de donner un exemple, mais de produire une courte réflexion qui s’appuie de choses ou thèmes vus en classe, et ce, à partir d’un exemple de la vie quotidienne ou de l’actualité.

Pondération : 50%

Date de remise : semaine 15 (12 décembre)

POUR TOUS LES TRAVAUX : INTERLIGNE ET DEMI, POLICE TIME NEW ROMAN, GROSSEUR DE CARACTÈRE DE 12 POINTS, AVEC DES MARGES DE 2,5 À 3 CM MAX.

LES RÉFÉRENCES POUR LES CITATIONS ET PARAPHRASES DOIVENT ÊTRE CLAIREMENT IDENTIFIÉES, AU RISQUE DE PERDRE DES POINTS.

À moins d’avoir une raison exceptionnelle (amputation d’une jambe, opération à cœur ouvert, victime d’un attentat à la bombe), les retards devront être justifiés selon une entente avec l’enseignant. Tout problème relatif à des retards doit être discuté avec l’enseignant. Pour toutes les évaluations, les critères généraux de correction sont : la clarté, la cohérence, la concision, la conscience de ce que l’on fait, la rigueur et la pertinence. Puisque c’est un cours de sociologie, il va de soi que les travaux doivent intégrer un ou des éléments de théories sociologiques, une ou des perspectives sociologiques, ainsi que des éléments empiriques (statistiques, études, analyses de discours, etc.). La politique de l’université prévoit une attention spéciale à la syntaxe, la grammaire et l’orthographe.

TOUTE TENTATIVE DE PLAGIAT MÉRITERA LA NOTE « 0 ».

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Bibliographie sélective sur les thèmes présentés en classe

Alondans, Alban Goguel d’, L'exclusion sociale : les métamorphoses d'un concept, Paris, L'Harmattan, 2003.

Aubert, Nicole (dir.), Société hypermoderne: ruptures et contradictions, Harmattan, 2011.

Baechler, Jean, « Mais qu’est-ce que la sociologie? », Revue du Mauss, vol. 2, no. 24, 2004, pp. 147-153.

Balard, Frédéric, « ″Bien vieillir″ et faire ″bonne vieillesse″. Perspective anthropologique et paroles de centenaires », Recherches sociologiques et anthropologiques, vol. 44, no 1, 2013, pp. 75-95.

Balibar, Étienne et Immanuel M. Wallerstein, Race, nation, classe : les identités ambiguës, Paris, La Découverte, 1988.

Barrère-Maurisson, Marie-Agnès, « Régulation familiale, marchande ou politique : les variations de la relation travail-famille », Sociologie et sociétés, vol. 27, no. 2, 1995, pp. 69-85.

Bambara, Yvonne Clémence, « Les facteurs de risque de la prostitution des jeunes filles mineures à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso », Service social, vol. 58, no. 1, 2012, pp. 110-124.

Bauman, Zygmunt, La vie liquide, Paris, Le Rouergue, 2006.

Beauvois, Jean-Léon, Les illusions libérales, individualisme et pouvoir social, Grenoble, PUG, 2005.

Beauvois, Jean-Léon, Traité de la servitude libérale. Analyse de la soumission. Paris, Dunod, 1994.

Becker, Howard S., Outsiders: Études de la sociologie de la déviance. Paris, Éditions A.-M. Métaillé, 1983.

Bélanger, Alain, « Une analyse provinciale de la migration de remplacement au Canada », Cahiers québécois de démographie, vol. 38, no 1, 2009, pp. 71-104.

Bellot, Céline, « Les jeunes de la rue : disparition ou retour des enjeux de classe ? », Lien social et Politiques, no. 49, 2003, pp. 173-182.

Benoit, Monique, Louise Bouchard, Anne Leis et Marie-Luce Garceau, « Les inégalités sociales de santé affectant les communautés francophones en situation minoritaire au Canada », Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 18, no 2, 2012, pp. 10-18.

Bergeron, André, Michel Morel et Isabelle Thérien, Portrait d'initiatives du milieu pour lutter contre la pauvreté. Montréal : Observatoire montréalais des inégalités sociales de santé (OMISS), 2002.

Bernier, Nicole, Le désengagement de l’État-providence, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2003.

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Bessaïh, Nesrine, La pauvreté : une décision politique. L’R des centres de femmes du Québec, 2007.

Bickel, Jean-François et Cavalli Stefano, « ¨De l'exclusion dans les dernières étapes du parcours de vie¨ Un survol », Gérontologie et société, vol. 3, no. 102, 2002, pp. 25-40.

Blais, D. (1988), La pauvreté des femmes vue sous l’angle des inégalités de richesse entre les sexes, Montréal, thèse de doctorat, UQAM.

Blais, Martin, Sarah Raymond, Hélène Manseau et Joanne Otis, « La sexualité des jeunes Québécois et Canadiens. Regard critique sur le concept d’"hypersexualisation" », Globe : revue internationale d’études québécoises, vol. 12, no. 2, 2009, pp. 23-46.

Blais, Louise (Éd.), Vivre à la marge. Réflexions autour de la souffrance sociale, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008.

Blumer, Herbert, Laurent Riot, « Les problèmes sociaux comme comportements collectifs », Politix, vol. 17, no. 67, 2004, pp. 185-199.

Bois, Jean-Pierre, « « Exclusion et vieillesse » Introduction historique », Gérontologie et société, vol. 3, no. 102, 2002, pp. 13-24.

Boismenu, Gérard et al., De la pauvreté à l’exclusion sociale : les pouvoirs publics interpellés, Rapport remis au FQRSC -Actions concertées « Pauvreté et exclusion sociale », 2009.

Borgetto, Michel et Robert Lafore, « L’État-providence, le droit social et la responsabilité », Lien social et Politiques –RIAC, no. 46, 2001, pp. 31-42.

Bourdieu, Pierre, (dir.), La misère du monde, Paris, Le Seuil, 1993.

Bourdieu, Pierre, Interventions 1961-2001, Agone, Marseille, 2002.

Bourdieu, Pierre, Langage et pouvoir symbolique, Paris, Fayard, 1982.

Brassard, Renée, et Joane Martel, « Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale », Criminologie, vol. 42, no. 2, 2009, pp. 121-152.

Bruckert, Chris, et Colette Parent, « La danse érotique comme métier à l’ère de la vente de soi », Cahiers de recherche sociologique, no. 43, 2007, pp. 95-107.

Brunelle, Natacha, Danielle Leclerc, Marie-Marthe Cousineau, Magali Dufour et Annie Gendron, « Relation entre les jeux virtuels de hasard et d’argent et certaines conduites déviantes chez des jeunes du Québec », Criminologie, vol. 45, no. 2, 2012, pp. 107-132.

Burgess, Ernest W., « L'étude du délinquant en tant que personne », Déviance et Société, vol. 27, no. 2, 2003, pp. 111-130.

Canguilhem, Georges, Le normal et le pathologique, Paris, PUF, 2003.

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Cantello, Fabrizio, et Jean-Louis Génard, Action publique et subjectivité, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2007.

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Zaidman, Claude, « Derrière le suicide, le divorce. Durkheim et les rapports de sexes », Les cahiers du CEDREF, [En ligne], 15 | 2007, mis en ligne le 09 novembre 2009.

PLAGIAT Règlement no 18 sur les infractions de nature académique Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement. La liste non limitative des infractions est définie comme suit :

• la substitution de personnes; • l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou

sans indication de référence; • la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue

essentiellement un travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant;

• l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une évaluation non méritée;

• la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non autorisé;

• l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne; • l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle; • la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par

l’Université ou d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les circonstances;

• la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un mémoire, un mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche;

Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18. Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir : www.integrite.uqam.ca