philippe roussel centre douleur chronique hôpital de la timone
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Epidémiologie de la douleur Capacité Douleur / DESC Douleur Soins Palliatifs Marseille le 04 novembre 2010. Philippe Roussel Centre Douleur Chronique Hôpital de la Timone. Pourquoi prendre en charge la douleur ?. Législation. Loi du 04 mars 2002 - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Philippe RousselCentre Douleur Chronique
Hôpital de la Timone
Epidémiologie de la douleurCapacité Douleur / DESC Douleur Soins Palliatifs
Marseillele 04 novembre 2010
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Pourquoi prendre en charge la douleur ?
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LégislationLoi du 04 mars 2002
« Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée »
Code de déontologie 1995 : article 37« en toutes circonstances le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l’assister moralement »
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Les français et la douleurEnquête du C. O. des Etats Généraux de la Douleur 2003
78 % confrontés à la douleur
54 % touchés personnellement
28 % souffrent encore
50 % ont une répercussion sur la vie quotidienne
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Principales causes de la douleur32 % : la maladie29 % : douleur provoquée (41 % des
patients informés / 61 % pas de traitement préventif)- interventions chirurgicales- actes diagnostiques et thérapeutiques- injections (enfants ++)
20 % : accidents32 % : autres causes : stress, effort
physique, âge, mouvements.24/04/23
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Prise en charge de la douleur86 % patients confrontés à la douleur ont
consulté.74 % ont bénéficié d’une prescription médicale.5 % ont demandé conseil à un pharmacien.12 % n’ont pas sollicité d’aide.Freins à la consultation : résignation,
automédication.74 % à 82 % partiellement ou non soulagés.
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Professionnels de santé consultés
65 % : médecin généraliste35 % : spécialiste libéral (35 %: rhumatologue)25 % : spécialiste hospitalier14 % : urgences (enfants ++)3 % : centre anti-douleur6 % : chirurgien dentiste.
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Appréciation de la consultation médicale76 % à 96 % jugent que le médecin était à l’écoute.57 à 79 % ont reçu une explication claire.40 à 56 % ont bénéficié d’une évaluation de la douleur
(enfant <)53 à 86 % des médecins consultés ont prescrit un
traitement médicamenteux:25 % AINS18 % Paracétamol15 % Opioïdes faibles2 % Opioïdes forts.
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Progrès identifiés
54 % des français considèrent la douleur comme une priorité de santé.
96 % estiment que des progrès restent à faire.90 % considèrent que des progrès ont été
réalisés:meilleure prise de conscience de la douleur par les
médecins (73 %)meilleure prise en charge de la douleur chez l’enfantutilisation plus généralisée de médicaments pour
éviter la douleur (68 %)apparition de nouveaux médicaments antalgiques (63
%)
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Améliorations attendues
Améliorer les pratiques médicales de prise en charge (43 %):
Meilleure prise en compte/reconnaissance de la douleur par les médecins,
Meilleure prise en charge médicamenteuse,Diffusion-utilisation des outils de mesure de la
douleur.
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Améliorations attendues - suiteInformer les patients (32 %):
Public mal informé
Informations et explications jugées insuffisantes
Souhaitent explications sur les raisons de leur douleur et sur les médicaments prescrits.
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Améliorations attendues – suite
Plus de moyens :Meilleure formation des professionnels,Plus de centres anti-douleurs,Plus de médecins spécialisés dans la prise en charge
de la douleur.Améliorer la prise en charge psychologique.Améliorer la prise en charge de la douleur chez
les personnes âgées ou handicapées.
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Epidémiologie des patients hospitalisés (2005)
Six régions pilotes dont Aquitaine, Languedoc Roussillon, Rhône Alpes.
Enquête descriptive transversale, établissements publics-privés.
Ensemble des patients > 15 ans, hospitalisés > 12h, M. C. O., SS, SLD.
Personnel soignant le jour de l’enquête.Recueil par 21 enquêteurs externes, formés.Echelles = EN ou Doloplus 2 (4 classes)170 établissements, 473 unités, 8918 patients, 606 médecins,
841 IDE…
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Résultats en C. O.
2242 patients ont évalué leur douleur en C. O.50 % hospitalisés pour des douleurs physiques.53 % prévalence de la douleur (27 % légère, 17
% modérée, 9 % forte).680 patients avec douleurs modérées : 41 %
identifiés non douloureux par IDE et médecins.Opinion patients : 55 % prise en charge très
bonne, 49 % bonne, 5 % mauvaise.
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Résultats en C. O.
80 % des patients à douleur modérée ou forte sont traités.
70 % pensaient être traités.
75 % des patients traités considèrent avoir reçu une information.
Support d’information écrit sur la douleur : 13 % des services (38 % IDE, 20 % médecins en connaissent l’existence).
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Résultats en médecine
2624 patients
40 % de patients douloureux.
72 % disent avoir été encouragés à signaler leur douleur.
88 % patients jugent bonne à excellente leur prise en charge algologique.
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Résultats en médecine
620 patients douleur modérée ou forte ( 4/10.558 patients traités :
10 % non soulagés, 47 % modérément soulagés.72 % considèrent avoir reçu une information
comprise.396 patients ont eu une HE = 46 % douloureux,
dont 61 % identifiés comme non douloureux.Patients douloureux traités dans 53 % des cas.
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Résultats en médecineSupport d’information écrite pour le patient,
spécifique = 21 % des services.33 % IDE et 28 % médecins en connaissent
l’existence.54 % médecins, 72 % IDE possèdent un outil
évaluatif.42 % IDE évaluent systématiquement la
douleur à l’entrée.
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Résultats en médecine
88 % des IDE, 81 % des médecins évaluent l’efficacité du traitement.
84 % des médecins prennent en compte cette évaluation pour ajustement.
1 protocole de prise en charge douleur : 28 % des services, connu par 41 % des soignants.
1 protocole de prise en charge préventive : 36 % services.
Prescriptions anticipées dans 74 % des services.
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Epidémiologie de la douleur en réanimation64 % patients admis en réa. après chirurgie
viscérale majeure ont une douleur modérée à sévère.
La douleur est une des sources d’inconfort et d’angoisse parmi les plus importantes.
Prise en charge douleur bien conduite réduit le temps d’hospitalisation.
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La douleur aiguë dans les services d’urgence
2003, 18 services, Basse Normandie, 447 patients.
72 % patients douloureux à l’arrivée.15 % d. faible, 23 % d. modérée, 26 % d.
intense, 8 % d. très intense.17 % ont une évaluation correcte (échelle +
traçabilité).
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La douleur aiguë dans les services d’urgence
9 % sont reévalués après traitement.82 % des patients douloureux disent qu’on s’est
occupé de la douleur.42 % des patients pensent que la douleur a été
mesurée.61 % pensent que le soulagement a été
apprécié.
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La douleur aiguë dans le services d’urgence10 % des patients algiques à l’entrée n’ont plus
de douleurs.30 % ont une douleur faible.21 % ont une douleur modérée.8 % ont une douleur intense.30 % douleur non précisée, diminution de 25 % des douleurs intense à très
intense.88 % des patients sont assez à très satisfaits.9 % ont demandé un médicament antalgique.
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Douleur induite par les soinsDeux types de douleurs induites par les soins :Douleurs aigues ou sub-aigues immédiates provoquées par :
Soins paramédicaux,Gestes médicaux à visée diagnostique ou thérapeutique,Traitements,Situations.
Douleurs chroniques à distance de certains traitements comme :La chirurgie,Certains médicaments,La radiothérapie.
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Douleurs aiguës induites par les soins (DIS)APHP : enquête en 2002.
30 à 65 % des malades hospitalisés ont souffert d’une DIS (24 h avant l’enquête).
Pellegrin et Paul Brousse : 43 et 56 %.
L. Mounier (enfants) : 59 %
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Douleurs chroniques après chirurgieDouleur persistant plus de deux mois après la
chirurgie.Incidence des douleurs persistantes :
amputation d’un membre : 30 – 50 %mastectomie : 20 à 30 %thoracotomie : 30 à 50 % (DN : 22 % à 2 mois, 14 %
à 12 mois)pontage aortocoronaire : 30 à 50 %césarienne : 10 %crise de H. I. : 10 %
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Epidémiologie des douleurs neuropathiques
Prévalence en France : étude / DN431,7 % de douloureux chroniques7 % de douleurs neuropathiques # 4,2 millions de
français et un quart des douleurs chroniquesParcours des DN 1 an avant une Cs en CETD:
Ancienneté 5 ansCoût moyen: 5800 euros Répartition: Cs 19%, médic. 12%, trs non médic 24%,
ex. compl. 14%, hospit. 31%
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EpidémiologieMigraine
Prévalence annuelle = 8,6 % (H) 20,4 % (F)
CDTPrévalence annuelle = 11 %
CCQ = 4 % de la population
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Epidémiologie de la F.M.
On a avancé les taux de 2% dans la population adulte américaine et de 1,3% en Europe .
La grande prédominance féminine (plus de 80% des cas) fait que la prévalence chez la femme est nettement plus importante.
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Enquête auprès de 1993 patients FMDr. M.C. JASSONFemmes 91 %40 à 59 ans 71 %Actifs 32 %Invalidité 34 %Traitement médicamenteux
Stabilisation 16 %Amélioration 21 %
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Composante des coûts d’une maladie
Coûts directs :Médicaux : conventionnels (ambulatoire, hospitalier)
alternatif,Non médicaux : transports, autres.
Coûts indirects : perte de productivité.
Coûts intangibles : douleur, handicap.
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Coûts intangiblesCorrespondent aux conséquences humaines d’une
maladie.Difficiles à exprimer en unité monétaire.Evaluation utilise la notion « d’utilité » qualité de vie.Utilité : préférence d’une personne pour un état de
santé = valeur comprise entre 0 (pire état de santé imaginable) et 1 (état de santé parfait).
Mise en concordance de coûts directs ou indirects avec une amélioration qualitative (gain en termes de douleur ou de confort de vie) ou quantitative (amélioration de la survie, de l’état de santé).
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Maladies ostéo-articulairesCoût global des maladies rhumatismales : 1 à 2,5 % PIB
( des maladies CV et du cancer).Coûts directs : 11ème rang. Plus coûts indirects : 2ème.Arthrose : 100 à 600 Euros par patient.P. R. : 2000 à 4000 Euros coût direct 2000 à 25000
Euros coût indirect.Pathologies rachidiennes tous coûts intégrés :
17 % des dépenses de santé aux Pays Bas, 10 à 20 % des patients sont à l’origine de 80 % des coûts liés à
ces pathologies.
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Lombalgies: Fléau de Société70 % des sujets 13 % des accidents du travail20 % des arrêts de travail
60 % RT avant trois semaines20 % RT avant trois mois14 % avant six mois6 % lombalgies chroniquesCe groupe = 75 % du coût global
1991 : 8 à 9 milliards de francs.
24/04/23Jean Michel Cournelle Cours DIU Douleur34
La problématique de la douleur prend toute sa dimension chez le sujet âgé…
En raison des projections démographiques: le nombre de personnes âgées va être multiplié par 1,4 d’ici à 2020…
En raison de la fréquence chez le sujet âgé des pathologies susceptibles d’entraîner des douleurs : arthrose, escarres, traumatismes…
En raison des chiffres de prévalence de la douleur : 40 à 70 % il existe une insuffisance de prise en charge antalgique dans
cette population fragile
24/04/23 Sylvie Bonin Guillaume Patrice Rat Cours Capacité Douleur 35
24/04/23Sylvie Bonin Guillaume Patrice Rat Cours Capacité Douleur36
Prévalence de la douleur par tranche d' âge
• 65-74 ans : 27douloureux: 19 ( 70,37%)
• 75-84 ans : 76douloureux: 57 ( 75%)
• 85 ans et + : 79douloureux: 60 ( 75,95%) 67
686970717273747576
DL NS
65- 7475- 8485 et+