pes

12
I ntroduction La notion développement est employée au moment de la révolution industrielle en Europe ; elle est constituée le thème central du livre d’Adam Smith « recherche sur la nature et les causes de la richesse ». La notion sous développement est attribuable à l’ancien président américain Harry Truman dans le but d’aider les pays sous-développés pour permettre à tous ces pays d’atteindre un niveau élevé de bien être économique et social. L’expression « tiers monde » renvoyant la notion tiers Etat a été proposé par Alfred Sauvy pour designer les pays qualifiés de sous développés qui sont en retard par rapport aux économies industrialisés. Mesure de l’évolution d’une variable Taux de croissance ou variation relative : mesure la variation en pourcentage de deux valeurs initial et final T.V.R= (Vf – Vi / Vi) * 100 La variation absolue : c’est la différence entre une valeur initial et une valeur final. VA= |Vf – Vi| Le coefficient multiplicateur : est le rapport entre deux valeurs d’une même grandeur économique. CM= Vf / Vi Si CM>1 : Augmentation Si CM<1 : baisse Indice élémentaire : c’est un indice qui permet d’interpréter l’évolution d’une variable par rapport à une année de base. I= (Vf / Vi) * 100 Si I > 100 Hausse Si I < 100 Baisse Indice synthétique : il s’agit de Valeur d’arrivée : volume de consommation= p 0 q t Valeur de départ = p 0 q 0 T.C en Qte = (q t q 0 ) / q 0 IPC : indice des prix à la consommation : c’est un indice de Laspeyres des prix chaîné annuellement. Terme d’échange net : c’est un indicateur qui donne l’évolution des prix des différents produits importés et exportés. Te = (indice des prix à l’exportation / indice des prix à l’exportation) * 100 Indicateur de dimension : (Valeur réelle – valeur minimum) / (valeur maximum – valeur minimum) Indicateur de développement humain (IDH) : IDH= 1/3(IEV +IE+IP) L’espérance de vie (IEV) Le niveau d’instruction (La taux d’alphabétisation des adultes et le taux d’enrôlement brut combiné) (IE ; log (x)) IE= 2/3 IAA+ 1/3 IEB Le niveau de PIB par habitant (IP) IDH est un indice compris entre 0 et 1. Elasticité : indique l’intensité du lien qui unit deux variables (effet d’une hausse du prix sur la quantité consommée ; effet d’une hausse du revenu sur les quantités consommées. E= variation relative de l’effet / variation relative de la cause E= (∆y/y) / (∆x/x) E.reven u E.prix Parfaitement inélastique e=0 e=0 Inélastique 0<e<1 -1<e<0 élasticité e=1 e=-1

Upload: moussaoui-mohamed

Post on 15-Feb-2016

2 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

problèmes économiques et sociaux

TRANSCRIPT

Page 1: Pes

Introduction La notion développement est employée au moment de la révolution industrielle en Europe ; elle est constituée le thème central du livre d’Adam Smith « recherche sur la nature et les causes de la richesse ».La notion sous développement est attribuable à l’ancien président américain Harry Truman dans le but d’aider les pays sous-développés pour permettre à tous ces pays d’atteindre un niveau élevé de bien être économique et social.L’expression « tiers monde » renvoyant la notion tiers Etat a été proposé par Alfred Sauvy pour designer les pays qualifiés de sous développés qui sont en retard par rapport aux économies industrialisés.Mesure de l’évolution d’une variableTaux de croissance ou variation relative   : mesure la variation en pourcentage de deux valeurs initial et finalT.V.R= (Vf – Vi / Vi) * 100La variation absolue   : c’est la différence entre une valeur initial et une valeur final.VA= |Vf – Vi|Le coefficient multiplicateur : est le rapport entre deux valeurs d’une même grandeur économique.CM= Vf / ViSi CM>1 : AugmentationSi CM<1 : baisseIndice élémentaire   : c’est un indice qui permet d’interpréter l’évolution d’une variable par rapport à une année de base.I= (Vf / Vi) * 100

Si I > 100 HausseSi I < 100 BaisseIndice synthétique : il s’agit de synthétiser plusieurs indices élémentaires en indice unique.Indice de laspeyres : c’est la moyenne arithmétique pondérée des indices élémentaires par les coefficients de la date de référence.

Laspeyres des prix   : Lt /0 (P) = [ ( ptq0 ) / (p0q0 )] *100

Laspeyres des quantités   : Lt /0 (Q) = [ ( p0qt ) / (p0q0 )] *100Indice de Paashe   : c’est la moyenne arithmétique pondérée des indices élémentaires par les coefficients de la date courante.

Paashe des prix   : Pt /0 (P) = [ ( ptqt ) / (p0q t )] *100

Paashe des quantités   : Pt /0 (Q) = [ ( ptqt ) / (ptq 0 )] *100 Indice de Indice Fisher   :

Ft /0 = (Lt / 0 * Pt / 0 )Taux de croissance en volume : mesure l’évolution des quantités en supprimant l’effet des variations de prixT.C en volume = (valeur d’arrivée – valeur du départ) / valeur de départ

Valeur d’arrivée : volume de consommation= p0q t

Valeur de départ = p0q0

T.C en Qte = (qt – q0) / q0IPC   : indice des prix à la consommation : c’est un indice de Laspeyres des prix chaîné annuellement.Terme d’échange   net : c’est un indicateur qui donne l’évolution des prix des différents produits importés et exportés.Te = (indice des prix à l’exportation / indice des prix à l’exportation) * 100Indicateur de dimension   : (Valeur réelle – valeur minimum) / (valeur maximum – valeur minimum)Indicateur de développement humain (IDH)   : IDH= 1/3(IEV +IE+IP)

L’espérance de vie (IEV) Le niveau d’instruction (La taux

d’alphabétisation des adultes et le taux d’enrôlement brut combiné) (IE ; log (x))

IE= 2/3 IAA+ 1/3 IEB Le niveau de PIB par habitant (IP)

IDH est un indice compris entre 0 et 1.Elasticité   : indique l’intensité du lien qui unit deux variables (effet d’une hausse du prix sur la quantité consommée ; effet d’une hausse du revenu sur les quantités consommées.E= variation relative de l’effet / variation relative de la cause E= (∆y/y) / (∆x/x)

E.revenu E.prixParfaitement inélastique e=0 e=0Inélastique 0<e<1 -1<e<0élasticité unitaire e=1 e=-1élastique 1<e e<-1

Taux de croissance globale   : (noté R) il indique le taux d’accroissement sur l’ensemble de la période 1+R = (1+ r1)* (1+r2)*… (1+ri)Donc : R= (1+ r1)* (1+r2)*… (1+ri) – 1(r1 : première année ; r 2 : 2eme année ;…)Taux de croissance annuel moyen (TCAM)   :

TCAM = n(1+taux de croissance de période) - 1

résidents pour être utilisés dans la production.

Page 2: Pes

Croissance et fluctuations économiquesLes variations d’une série temporelle se composent :

- la tendance ou variation séculaire- la variation cyclique- la variation saisonnière- la variation irrégulière ou accidentelle- la croissance et les fluctuations.

Les fluctuations économiques : se sont les mouvements de hausse et de baisse qui affectent les économies sociales portant sur les différents grandeurs économiques. Le cycle économique   : est un concept qui définit les variation ou les fluctuations de l’activité économiqueDécomposées sur plusieurs phases qui se répètent d’une manière ordonnées.Les différentes phases du cycle économique   : - l’expansion   : c’est une phase caractérisé par l’augmentation du volume de production et de la demande sur une courte période (3 à 4 ans).- la crise   : c’est le moment de retournement économique qui marque le début de ralentissement de l’activité économique ;ainsi l’expansion de l’activité économique se bloque et la production diminue ;le chômage augmente et aussi l’offre excède la demande qui résulte la faillite des entreprise les plus fragiles.- la récession   : il désigne un ralentissement de l’activité économique succédant à une phase d’expansion par une simple inflexion de la croissance économique.- la reprise   : elle désigne la phase du cycle économique qui marque un retour de l’activité économique après une phase de récession.Le trend   : ou la tendance exprime le comportement général d’une grandeur sur une longue durée.Le développement   : est une notion abstraite définissant plutôt l’évolution qualitative d’un pays et se traduisant par des évolutions démographiques, économiques, sociales, politiques et culturelles. il est généralement associé à la croissanceLa croissance   : mesure la variation quantitative d’un agrégat économique « PIB »

la croissance extensive  : réalisés grâce à une augmentation des quantités de facteurs de production (nouvelles usine).

La croissance intensive  : par une augmentation de la production à volume.

Les facteurs de la croissance   :- le facteur capital   :

actifs non financières : machines, brevets ; stocks…; le capital physique

actifs financières : valeurs mobilière (actions, obligations), liquidité ; le capital financier.

L’épargne : c’est la partie non consommée du revenu

L’investissement : c’est la valeur des biens durables acquis par les unités

- le facteur travail : Sur le plan quantitatif :

il est constitué par la population active et on note aussi l’effet de l’accroissement démographique sur la croissance économique par l’accroissement de la production et l’élargissement de la demande.

Sur le plan qualitatif : la quantité de travail ne suffit pas, il faut vérifier la qualité de travail (degré de qualification et le niveau d’éducation de la main d’œuvre).

- le facteur du progrès technique :près de la moitié de la croissance économique, il représente l’ensemble des innovations qui améliorent les performances d’un système productif et on distingue 05 grandes formes d’innovations :

- nouveaux produits / nouveaux biens (GSM)- nouvelles méthodes de production

(pasteurisation)- nouveaux marchés (Internet)- nouvelles sources de matières (énergie

nucléaire)- nouvelles organisations des entreprises

(franchises)- le facteur du système financier- le facteur de L’étatles grandes phases de la croissance économique du 20 ème siècle

- les trente glorieuses dés la fin de la deuxième guerre mondiale qui se traduit par la forte croissance économique.

- De 1973 à 1985 : les économies occidentales subissent les chocs pétroliers et connaissent un fort ralentissement de la croissance accompagné d’une explosion de l’inflation, c’est une période de « stagflation » càd la stagnation de l’activité économique et de l’inflation

- De 1986 à 1991 : la reprise de l’activité économique par le contrechoc pétrolier de 1986 et grâce à la réunification allemande.

- De 1992 à 1997 : une récession économique à cause de la guerre du golf et la croissance économique en Europe reste stable mais U.S a connu une phase de forte croissance.

- De 1997 à 2000 : la croissance américaine se propage à l’ensemble de l’économie mondiale.

Taux de croissance économique   : TC= PIBt – PIB0 / PIB0Le rôle du système bancaire   et financière: il permet de mobiliser l’épargne et de le mettre à la disposition des entreprises les moyens financières nécessaires à leurs investissements.

Page 3: Pes

de production Les facteurs non économiques de la croissance

- stabilité politique- système judiciaire approprié- souplesse des procédures administratives- culture d’entreprendre- confiance entre les partenaires économiques et

sociaux.La croissance économique   : est l’augmentation quantitative sur longue durée plus de 10 ans des principales grandeurs.L’inflationL’inflation   : est une hausse continue du niveau général des prix ou une baisse du pouvoir d’achat des actifs monétaires. La déflation   : une baisse du niveau général des prix ou une augmentation du pouvoir d’achat de la monnaie.La désinflation   : réduction de la hausse des prix.Stagflation   : situation ou il y a une forte inflation et fort taux de chômage.La mesure de l’inflation   : stade de la production  : on calcule l’indice des

prix à la production qui permet de mesurer l’évolution des prix départ d’usine

au stade du commerce de gros  : on calcule l’indice des prix de gros qui permet de mesurer l’évolution des prix des produits finis offerts sur le marché national.

Au stade du commerce de détail  : on calcule l’indice à la consommation appelé aussi indice du cout de la vie.

Typologie d’inflation   : - Inflation rampante ou larvée  ; les hausses des

prix sont inférieurs à 5%.- Inflation ouverte   : entre 6% et 30%- Inflation galopante   : entre 30% et 1000%- Hyperinflation   ; le taux des hausses des prix est

plus que proportionnel, la monnaie ne peut plus être utilisé comme un moyen de paiement ;

- Inflation réprimée   : elle est le résultat d’une politique de rationnement adoptée par un gouvernement pour réglementer les prix.

Les théories d’inflation   : - inflation par la demande  : c’est la hausse des

prix causée par un excès de la demande globale sur l’offre globale.

- Inflation par les couts  : elle désigne l’augmentation des prix qui résulte de la hausse des couts de production et surtout est centré sur la hausse des salaires.

- Inflation par la monnaie  : la des prix résulte d’une croissance de la masse monétaire beaucoup plus importante par rapport à l’augmentation du volume de la production.

Formule de FISHERM*V=T*P

M : masse monétaire, désigne la Qte de monnaie en circulation dans une zone déterminée.

V : vitesse de circulation de la monnaie ; nombre moyen de transactions effectués grâce à une même unité monétaire au cours d’une période donnée

V :volume des transactions ;T : niveau général des prix.Le taux d’inflation (le taux de croissance des prix)   :

P= m - tP : taux d’inflationM : taux de croissance des transactionsT : taux de croissance des moyens de paiementInflation structurelle   : Cette explication met en avant l’idée que l’inflation provient du mode de fonctionnement inhérent au système capitaliste : marché oligopoliste et prix rigides à la baisse et subi sous des facteurs tel que la négociation salariale et l’intervention de l’état. La relation entre inflation et chômageIl existe une relation inverse entre le chômage et l’inflation est du à une insuffisance de la demande. un conflit entre stabilité des prix et le plein emploi.L’inflation importée

- la hausse des couts des importations  : la hausse des prix des matières premières, bien, équipement interviennent dans la production.

- L’augmentation de la liquidité  : elle considère qu’un afflux (sortie) de devises accroit (diminue) la liquidité de l’économie.

- L’accroissement des revenus  : le surplus d’exportation accroit le revenu national et la demande globale intérieure. en période de plein emploi, cet excès de demande est inflationniste.

L’inflation et la fiscalité   : pour la réduction du déficit public se traduit par une augmentation des taxes spécifiques et de la fiscalité indirecte, cette augmentation es répercutée automatiquement par les Ese dans les prix.Les politiques de lutte contre l’inflation :

- une politique monétaire restrictive peut permettre de combattre l’inflation par la demande et les anticipations d’inflation.

- Une politique budgétaire axé par la réduction des dépenses et le financement non monétaire du déficit.

- La politique de contrôle des prix :- La politique des revenus- La politique de la concurrence.

Page 4: Pes

Le problème du chômageLe chômage   : état de personne sans emploi, disponible pour travailler et recherchant effectivement un emploi.Le chômage partiel   : réduction temporaire par une entreprise du volume d’heures travaillées à effectif constant à la suite d’une baisse conjoncturelle de l’activité.Le chômage classique   : chômage considéré comme volontaire, du à une rentabilité insuffisante de la production qui incite les entreprises à ne pas investir.une faiblesse de l’offre.Le chômage keynésien   : considéré comme involontaire, du à une insuffisance de la demande de biens et services anticipé par les Ese ce qui conduit ces dernières à limiter la production et donc l’emploi.La théorie du salaire d’efficience: le salaire est fonction de la productivité du travail, la variation de la productivité du travail du salarié dépendra de son salaire ce explique la rigidité à la bisse des salaires donc le salaire d’efficience est le salaire réel qui correspond à l’effort optimal d’un salarié.les chômeurs qui désirent travailler à un salaire inferieur ne peuvent pas être embouché par la craigne de perdre les salariés compétant.La théorie de la segmentation du marché du travail

Le marché primaire : caractérisé par des salaires élevés, une garantie de l’emploi, des avantages importants

Le marché secondaire : présente des caractéristiques inverses, le niveau des salaires est fi sans tenir compte de l’état réel du marché

Le modèle insiders-outsidersCe modèle considère la rigidité des salaires est due à la pratique d’un pouvoir par les insiders (salariés expérimentés) qui ont une influence sur le niveau d’embauche. Et se soit solide par la ‘existence de syndicats qui renforce le pouvoir de négociations des insiders. l’application de ce pouvoir leur permet de garder des salaires réels supérieurs à la fois au salaire de réservations des outsiders et au salaire d’équilibre du marché de travail.Le taux de chômage   : Taux de chômage = Nbre de chômeurs / population active * 100Le tau d’activité :Taux d’activité = population active / population globale * 100Population active   : est le nombre de travailleurs disponibles à un moment donné (ayant un emploi ou en cherchant un)Population globale : comprend tous les habitants résidents d’un pays à un moment donné.Les caractéristiques du travail :

- des catégories socioprofessionnelles - type de contrat de travail

la balance des paiements

- du niveau de formationles tendances d’évolution fac. Travail à long terme

- la diminution du temps de travail- la flexibilité de travail- la mécanisation des taches pénibles- la complexité croissante du travail

l’emploi   : désigne l’utilisation d’un individu par un autre individu ou par une institution visant à réaliser un travail en contrepartie une rémunération.Les problèmes de l’emploi   :

- le droit au travail- la sécurité de l’emploi- la durée du travail- les conditions de travail

le sous-emploi   : il s’agit de personnes travaillent à temps partiel et recherchant un emploi à temps plein ou à temps partiel supplémentaire.

- le chômage saisonnier  : l’ensemble des activités qui se déroulent selon un cycle qui n’est pas constant dans le temps

- le chômage déguisé  : c’est la partie fondamentale du sous emploi, l correspond au nombre de travailleurs salariés ou non que l’on peut retirer d’un secteur sans réduire sa production.

Typologie du chômage- le chômage frictionnel  : il résulte d’une

insuffisante mobilité ou de qualification de la main d’œuvre.

- Le chômage conjoncturel  : résulte d’un ralentissement plus ou moins durable de l’activité économique due à la baisse de la demande des consommateurs.

- Le chômage structurel  : est un chômage chronique, permanent et de longue durée, il provient d’un déséquilibre durable du fonctionnement du marché du travail

- Le chômage volontaire  : est un individu qui préfère le chômage à un emploi inferieur à sa qualification

- Le chômage technologique  : est provoqué par la substitution de la machine à l’homme

Les déterminants de la productivité- le capital physique   : les structures et les

équipements sont développés, plus les travailleurs ne produisent

- le capital humain plus les travailleurs sont formés, plus ils produisent

- la compétence technologique   : plus les technologies appliqués , plus ils produisent

la productivité   : productivité= production / facteurs utilisésproductivité du travail= production / effectif engagé dans la productionproductivité horaire de travail= production / nombre d’heures de travail.

Page 5: Pes

la balance des paiements : est un document statistique qui présente l’ensemble des flux entre une économie et le reste du monde durant une période donnée.Les transactions qui sont une entrée de fonds (crédit) sont inscrites à gauche payés donc une demande du dirham marocainLes transactions qui sont une sortie de fonds (débit) sont inscris droite, elle représente un paiement du Maroc, c’est une offre de dirhams marocain avec de moyens de paiement internationaux.La balance de paiements répond que :

- les actifs financières étrangers détenus par le pays ont ils augmenté ou diminué.

- Les actifs nationaux détenus par les étrangers ont ils augmenté ou diminué

- Les avoirs financières nets sur l’étranger ont ils augmenté ou diminué

- Le pays s’est il enrichi ou appauvri par rapport le reste du monde.

Les comptes de balances de paiementsLe compte courant : ce sont les paiements effectués à la suite de transactions commerciales sur les biens et services :

- la balance commerciale : qui enregistre les importations et exportations de biens.

- La balance des services : regroupe toutes les transactions internationales sur les services et on trouve aussi les intérêts sur la dette publique ; les dividendes

- Les transferts : il n’y a pas d’échange de valeur mais simplement une transaction unique sans contrepartie (dons ; héritages ; bourses ; aide officielle ; capitaux des immigrants)

Le compte de capital : qui retrace les transferts en capital entre un pays et l’étranger (acquisition d’actifs non financières tels qu’achats/ventes de brevets et remises de dettes)Transaction financières : ce sont les transactions financières entre les résidents marocains et le reste du monde ; les flux financières correspondent aux investissements directs réalisées par les entreprises nationales à l’étranger et par les entreprises étrangères au Maroc ou bien aux investissements de portefeuille (achat ou ventes d’actions et d’obligations).- les capitaux à court terme  : càd toute transactions sur

des titres ayant une date d’échéance inferieur à un an(les transferts de monnaie)

- les capitaux à long terme  : se sont les transactions sur les autres titres financières on peut distinguer les investissements directs et les investissements de portefeuille

avoirs en réserves : ce poste est la contrepartie du solde global des autres postes ; les variations dans les réserves sont les transactions effectuées par la banque centrale sur le marché des changes en utilisant les réserves en devises étrangères.Les déterminants de taux de change   dépend de   :

Utilisation des comptes de la balance des paiements   : La banque centrale utilise les CBP pour surveiller le taux de change du DH et le montant des réserves en devises étrangères. Pour élaborer des études tel que les nouvelles politiques concernant les droits tarifaires ; le libre d’échangeLa balance commerciale   : La balance commerciale : exportations – importationsLe compte des transactions courantes   : recense toutes les opérations définitives d’un pays qui ne seront pas suivies ultérieurement d’un flux en sens inverse ; si négative : la nation s’endette vis-à-vis de l’extérieur et si positive la nation dégage une épargne qu’elle peut placer à l’étranger.Le solde de la balance des capitaux   : un solde excédentaire n’est pas tjrs synonyme d’amélioration de la situation économique ; un solde positif peut être obtenu en période de récession lorsque investissement et consommation stagnent ce qui limite les importations donc le signe positive est signe d’épargne et non de compétitivité.Le taux de couverture   : il permet de comparer les exportations et les importationsTaux de couverture = exportations / importations x 100Les termes de l’échange : cet indicateur permet de mesurer des évolutionsprix des exportations / prix des importationsle degré d’ouverture d’une économie : il mesure la place qui tienne l’environnement extérieur (les autres économies) dans l’économie nationale.= moyenne des exportations et importations / PIBTaux de pénétration et effort à l’exportation : il indique la part du marché intérieur qui est couverte par les importations.= importations / marché intérieur x 100Marché intérieurMarché intérieur = production nationale + Importations – ExportationsEffets à l’exportation   : Effets à l’exportation = Exportation / Production x 100Le taux de change   : est le prix d’une monnaie exprimé en une autre monnaie.La dévaluation : consiste à diminuer la valeur de la monnaie nationale par rapport la monnaie de référence ; elle a pour conséquence d’augmenter le nombre d’unités de la monnaie nationale nécessaires pour obtenir une unité de monnaie étrangère.La réévaluation   : est l’opération symétrique de la dévaluation.La dépréciation : lorsque la monnaie perd sa valeur suite à son offre abondante par rapport à sa demande l’appréciation sa valeur augment résultant l’excès de sa demande sur le marché des changes.

Page 6: Pes

- solde des transactions courantes : s’il est excédentaire donc le taux de change s’apprécie et s’il est déficitaire il va se déprécier.

- Des différences d’inflation entre les pays : s’il y a une inflation ; la monnaie locale va se déprécier et va s’apprécier si les prix locales sont inferieurs par rapport à ceux de l’étranger. Selon la théorie de la parité du pouvoir d’achat.

- Au taux d’intérêt : lorsque le taux d’intérêt dans le pays sont supérieur à ceux proposés à l’étranger ; il en résulte une hausse de la demande de la monnaie locale ce qui entraine son appréciation.

- La liquidité d’une économie : si la masse monétaire augmente plus dans un pays ; cela provoque l’inflation cette inflation décourage les exportations et encourage l’importation ce qui aboutit au déficit de la balance commerciale.

- De la spéculation : si les agents économiques anticipent la dépréciation d’une monnaie ;il peuvent la vendre sur le marché des changes ce qui contribue automatiquement à sa dépréciation puisque l’offre et la demande de cette monnaie va augmenter sur le marché des changes.

Fonctionnement du marché des changes   : - les changes flottants : il peut être défini par

l’absence d’intervention de la banque centrale et cela confronté par l’offre et la demande.

- Les changes fixes : les banques centrales interviennent dans le mécanisme de change pour garantir la fixité des cours de change.

-Pauvreté et inégalité

La pauvreté   : un état de dénuement individuel ou collectif qui place l’homme dans une situation de manque ou d’insatisfaction de ses besoins vitaux essentiels.- Le profil de la pauvreté   : il fournit des informations sur l’ampleur ; l’évolution et la structure de la pauvreté ;il permet d’effectuer une analyse différentielle de la pauvreté selon les différents groupes de la population par l’approche monétaire.Les objectifs du millénaire pour le développement   :

- réduction de l’extrême pauvreté et de la faim- assurer l’éducation primaire pour tous- promouvoir l’égalité des sexes et

l’autonomisation des femmes- réduire la moralité des enfants de moins de 5

ans- améliorer la santé maternelle- combattre le SIDA- assurer un environnement durable- mettre en place un partenariat mondial pour le

développement.

Les formes de la pauvreté   : la pauvreté monétaire (une approche restrictive) : le niveau de revenu nécessaire tel que défini par la banque mondiale pour répondre aux besoins primaire de la survie et d’un dollar par jour (le seuil de pauvreté).L’approche des conditions d’existence : elle définit la pauvreté en termes de privations dans différents domaines de conditions d’existence des ménagesL’approche subjective : si d’interroger directement les ménages sur la perception qu’ils ont de leur réalité.Indicateur simple : se réfère à un aspect particulier de la pauvretéIndicateur composite   : prend en compte deux ou plusieurs aspects de la pauvretéL’utilité monétaire métrique : un montant d’argent minimal requis pour maintenir un niveau de bien être correspondant à un niveau de satisfaction donné.Les exemples d’indicateurs   :

- la consommation qui peut être mieux mesurée que le revenu et reflète le niveau de vie réel d’un ménage.

- L’état de santé des membres d’un ménage- Le niveau d’alphabétisation- Sur les perceptions des personnes

interviewées ou sondage- Indicateurs combinant plusieurs approches tel

que l’IDHSeuil de pauvreté   : sont des points limites pour un indicateur donné qui sépare les pauvre de non pauvreLe seuil relatif de pauvreté : est fixé en fonction de la distribution de revenu dans la population étudiée.Le seuil absolu de pauvreté : est souvent établi sur une base biologique qui fait référence à un panier minimal de service et bien nécessaires à la survie de la personne.Les étapes de l’estimation de la pauvreté   :

- on détermine le SP alimentaire sur la base des besoins nutritionnels

- on estime la valeur de la composante non alimentaire au prorata du seuil alimentaire selon les habitudes de consommation des individus.

- On détermine le seuil global de pauvreté en considérant la somme de la composante alimentaire et non alimentaire.

Les différents seuils   : - seuil basé sur la norme monétaire

internationale- seuil basé sur les besoins essentiels- seuil basé sur les perceptions- seuils de pauvreté combinés

les indices de la pauvreté : sont des fonctions statistiques qui comparent l’indicateur du bien être du ménage

Page 7: Pes

l’incidence de pauvreté : mesure la part de la population dont la consommation est inferieur au seuil de pauvreté.

H= Q / nProfondeur de pauvreté : indique la distance à laquelle les ménages se trouvent par rapport au seuil de pauvreté

PG= 1/n ∑ (z-y) / z)Z : représente le SPY : la dépense de consommationSévérité de pauvreté : est la moyenne des carrés des écarts entre le niveau de consommation et le seuil de pauvreté.

PG= 1/n ∑ (z-y) / z) 2Coefficient d’inégalité de Gini : il s’agit de la mesure de l’inégalité la plus utilisée qui varie entre 0 qui traduit une égalité complète et 1 qui indique une inégalité totale.Ratio de dispersion des déciles : il correspond au ratio de la consommation ou du revenu moyen des 10 pour cent les plus riches de la population divisé par celui des 10 pour cent les plus pauvres.Part du revenu et de la consommation des X pour cent les plus pauvres   : un des inconvénients partagés par les coefficients de GINI et les indices de Theil est le fait qu’ils varient en même temps que la distribution.

Le problème du développement durable

Le développement durable est le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.Les principaux déterminants du développement durable   :

- l’équité sociale- la préservation de l’environnement- l’efficacité économique

les différents enjeux du développement durable   : les enjeux environnementaux :

- le réchauffement climatique- l’érosion de la biodiversité- épuisement et pollution des ressources

naturelles les enjeux sociaux : basés sur les

problèmes sociaux des économies par le partage des richesses entre la population.

les enjeux économiques : la plupart des économies sont libérales basé sur la concurrence et la liberté et on note une répartition des richesses est inégales.

Les enjeux démocratiques : il passe par la mise en œuvre de relations nouvelles entre les citoyens et les autorités publiques

les indicateurs élémentaires de développement durable   :

- Taux de croissance du PIB réel par habitant  :il rend compte de l’activité économique et de la création de valeur qui en résulte.

- Emissions totales de gaz à effet de serre   (le changement climatique) : la réduction des émissions de gaz à effet de serre constitue un enjeu majeur

- La consommation d’énergie des transports  : implique le choix de modes de transports plus économes en énergie et respectueux de l’économie.

- La productivité des ressources  : il vise le découplage entre croissance économique et utilisation es ressources naturelles et des matières premières

- Indice d’abondance des populations d’oiseaux communs : la surexploitation des ressources halieutique constitue une préoccupation majeure pour la planète.

- L’espérance de vie en bonne santé  : il s’agit d’assurer aux habitants les meilleures conditions de soins pour mieux vivre.

- Le taux de pauvreté  :il prend les inégalités de revenus.

- L’emploi des travailleurs âgés  : il renseigne sur la capacité d’une société à prendre en charge le bien être des personnes âgées.

- L’empreinte écologique  : est un outil qui cherche à qualifier la soutenabilité en comptabilisant les capacités régénératives du capital naturel critique

- Bio capacité  : donc on parle de la capacité biologique donné par la terre et de mer pour assouvir les besoins de l’humanité.

Indice du développement humainIndice de niveau de vie = [log (revenu médian) – log(100)] / [log(4000) – log(100)]Indice d’instruction- diplôme = (valeur mesurée – 50) / (100 – 50)Indice de santé = (valeur mesurée – 25) / (85 – 25)Indice de pauvreté Humaine(IPH)IPH-1 : pour les pays en développementIPH-2 : pour les pays développés

IPH = [1/3 * (P13 +P23+P33)] 1/3

IPH = [1/4 * (D3 +I3+C3+P3)] 1/3

D : probabilité de décéder avant 60 ansI : taux d’illettrismeC : taux de chômage de longue duréeP : taux de pauvreté monétaire