perspectives n°35

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COMMERCE Où implanter sa boutique ? [Page 12] INDUSTRIE Nucléaire : des opportunités pour les PME-PMI [Page 13] SERVICES Trophée : un bon levier pour l’entreprise [Page 15] # 35 AVRIL 2012 Le journal d’information des CCI de la Manche Perspectives DOSSIER Désenclavement : la Manche veut être mieux connectée Du nord au sud du département, les difficultés ferroviaires ou routières entravent le développement économique. Les CCI de la Manche se mobilisent. [ Pages 8 à 11]

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Magazine d'information des CCI de la Manche

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Page 1: Perspectives n°35

CommerCeOù implanter sa boutique ? [Page 12]

INDUSTrIe Nucléaire : des opportunités pour les PME-PMI [Page 13]

ServICeSTrophée : un bon levier pour l’entreprise[Page 15]

#35avril 2012

Le journal d’information des CCI de la Manche

Perspectives

DoSSIer

Désenclavement : la Manche veut être mieux connectéeDu nord au sud du département, les difficultés ferroviaires ou routières entravent le développement économique. Les CCI de la Manche se mobilisent.

[Pages 8 à 11]

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J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

PerspectivesAvril 2012 - n°35

Journal d’information des CCI de la Manche

Publication des deux CCI de la Manche : CCI Centre et Sud Manche - BP 219 – 50402 Granville cedex Tél. 02 33 91 33 91 - Fax 02 33 50 63 11 - E mail : [email protected] - www.granville.cci.fr

CCI de Cherbourg-Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex / Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : [email protected] - www.cherbourg-cotentin.cci.fr Directeur de la publication : Loïc Houssard / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Erwan Le Roux, Patrick Merlin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger.

Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression sur papier recyclé : groupe Corlet Imprimerie / Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 339 exemplaires.

Sommaire

4 ActualitéRetrouvez toute l’actualité des CCI de la Manche,ainsi que les agendas et les permanences...

16 Ensemble

Groupe FIM

Vendeur au profil d’entrepreneur

Création et reprise d’entreprise

Sandra Féron« La CCI Centre et Sud Manche m’a aidé à obtenir un prêt d’honneur »

20 En ficheAchat d’un fonds de commerce :comment éviter les pièges ?

18 Tête à tête

8 DossierDésenclavement :

la Manche veut être mieux connectée

Par le train ou par la route, le département lutte pour être mieux relié aux grands axes de communication.

Le développement économique est en jeu. Les CCI de la Manche se mobilisent.

➽ Biville

L’entreprise en tandem

➽ Saint-Pair-sur-Mer

Sous le signe du poisson©

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CherbourgCotentin

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4ème Nuit de l’orientation

La CCI rencontre les entreprises à Avranches et Granville

Les ateliers Tic et com

La CCI propose des ateliers sur la communication et les technologies de l’information et de la

communication. Des sessions de deux heures pour sensibiliser l’entreprise à l’importance de travailler

sur son image, sa notoriété, et la promotion de ses activités. Les thèmes sont abordés de façon très

concrète et pratique : la boîte à outils des relations presse, la création de l’identité visuelle, la publicité,

les réseaux sociaux, e-marketing... La prochaine rencontre aura lieu le 21 mai sur le thème du

référencement de son site internet (cf. agenda).

(Contacts) Sylvie Gourlan Tél. 02 33 23 32 43 ou Florence Héroult Tél. 02 33 23 32 67

Déjeuners d’affaires du vendredi

Nouveau concept mis en place début 2012, les déjeuners d’affaires du vendredi ont lieu une fois par mois à la CCI.

Ce rendez-vous s’adresse aux industriels et prestataires de services aux entreprises. C’est un

moment privilégié pour enrichir son réseau relationnel et faire des affaires. La participation est gratuite mais

la réservation est obligatoire (cf. agenda).

(Contact)Elisabeth Lepetit Tél. 02 33 23 32 57

E mail : [email protected]

Les Rendez-vous d’affaires de Normandie

Organisée par les douze (1) Chambres de commerce et d’industrie de Normandie, cette manifestation

repose sur des rencontres ciblées et planifiées entre industriels, prestataires de services à l’industrie,

donneurs d’ordres, sous-traitants, fournisseurs et distributeurs. 350 entreprises sont attendues

au CID à Deauville le 14 juin prochain.

(Contact) François Dublaron Tél. 02 33 23 32 23

E mail : [email protected]

(1) Alençon, Caen, Centre et Sud Manche, Cherbourg-Cotentin, Elbeuf, Dieppe, Eure, Fécamp-Bolbec, Flers-

Argentan, Le Havre, Pays d’Auge, Rouen.

Votre entreprise change : prévenez le CFE

Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise !

Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail ou création de site internet.

Toutes ces informations nous intéressent. Contactez le service fichier/CFE de la CCI.

(Contact) Michèle Guérin Tél. 02 33 23 32 10 E mail : [email protected]

Pour la 4e année, les CCI de la Manche, avec le groupe FIM, ont organisé la nuit de l’orientation. Ce concept permet aux jeunes de réfléchir à leur avenir, profil, et motivations en rencontrant des professionnels qui viennent par-ler de leur métier, des spécialistes du conseil en orientation, de la découverte de soi,... La soirée, qui a réuni plus de 500 visiteurs (jeunes, familles et salariés), a permis d’organiser 596 entretiens individuels avec les chefs d’entre-prise et 54 avec les profession-nels de l’orientation. n

Les élus de la CCI Centre et Sud Manche ont entrepris un cycle de ren-contres avec les entreprises et les élus locaux. Objectif : échanger sur les at-tentes et les préoccupations de chacun, s’entretenir sur les problématiques spé-cifiques du territoire et faire connaître l’offre de services de la CCI. C’est ainsi qu’ils se sont rendus à Avranches en janvier et Granville en mars. Après une présentation économique du terri-toire et des flux de consommation par la CCI, les communautés de communes ont présenté leurs projets d’aménage-ment. Plus de 90 personnes étaient présentes à Avranches et une centaine à Granville. n

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Cinq nouveaux établissements manchois ont été labellisés « Normandie Qualité Tourisme » (NQT) en mars 2012. Ils sont aujourd’hui 186 à avoir obtenu ce signe distinctif, garantissant à la clientèle une qualité d’accueil et des pres-tations proposées. Cette démarche de progrès permanente(1) contribue à développer la profes-sionnalisation et la formation des entreprises du tourisme. n

(1) Opération financée dans le cadre des contrats de plan Etat-Région de Basse et Haute-Normandie.

Les cinq établissements manchois labellisés : Auderville : Le Cap, Pascal Besselièvre (hôtel).Courtils : Le Saint-Michel, Christophe Duchesnes (camping).Lessay : Brit Hôtel Les Côtes des havres, Benoît Tarin (hôtel-restaurant).Pontorson : Ariane, Maryvonne Fleury (hôtel).Yquelon : La Chocolathèque, Cédric Yver (lieu de visite).

Cinq nouveaux labels Normandie Qualité Tourisme

[Contact] Sophie Chauveau-Bouanga

E mail : [email protected]

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ActualitéCentre et Sud Manche

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sPourquoi adhérer au club 2ERD ?

Pour faire entendre la voix des entreprises sur le désenclavement routier (lire en dossier), la CCI propose à ses dirigeants de rejoindre le club « Entreprendre ensemble pour réussir notre désenclavement » (adhésion en ligne sur le site wwww.granville.cci.fr). Cette action commune permettra d’engager des actions auprès des collectivités visant à moderniser les réseaux routiers. Par exemple, celui qui permet de relier Saint-Lô, Coutances, Granville et Avranches dans de bonnes conditions de fluidité et de sécurité.

(Contact)Alain Furic Tél. 02 33 91 33 42 E mail : [email protected]

Les Rendez-vous d’affaires de Normandie

Organisés par les douze (1) Chambres de commerce et d’industrie de Normandie, les Rendez-vous d’affaires de Normandie reposent sur des rencontres ciblées et planifiées entre industriels, prestataires de services à l’industrie, donneurs d’ordres, sous-traitants, fournisseurs et distributeurs. 350 entreprises sont attendues au CID à Deauville le 14 juin prochain.

(Contact)Brigitte Folliot Tél. 02 33 91 33 89E mail : [email protected] (1) Alençon, Caen, Centre et Sud Manche, Cherbourg-Cotentin, Elbeuf, Dieppe, Eure, Fécamp-Bolbec, Flers-Argentan, Le Havre, Pays d’Auge, Rouen.

Les ateliers du tourisme sont gratuits

Les Ateliers du tourisme sont des séances d’information courtes et gratuites animées par un intervenant conseil (cf. agenda). Le 29 mai, « Les clés pour créer mon spa et valoriser mon offre d’hébergement », le 5 juin, « Les nouveaux visages du cidre ».

(Contact)Claudine Confolent, Tél. 02 33 91 33 83 E mail : [email protected]

Le 1er Salon de l’emploi et de l’alternance

Ce 1er salon se déroulera à Coutances le 25 avril prochain, de 14 h à 17 h (salle Marcel Hélie). Organisé par la Mission locale et le Pôle Emploi, il permettra aux entreprises de rencontrer des candidats pour leurs recrutements actuels et futurs et de sensibiliser le public sur la formation en alternance (contrats d’apprentissage et de professionnalisation).

(Contact)Mission locale de Coutances Tél. 02 33 19 07 27

Dans le cadre de la tenue des bureaux décentrali-sés, les élus de la CCI de Cherbourg-Cotentin ont visité l’entreprise Chrysalide Broderies située dans la zone artisanale de Virandeville. Claudine Mes-nage a expliqué son parcours et a procédé à des démonstrations de machines au sein de son atelier, entourée de ses deux collaboratrices. Cette visite était suivie d’une réunion dédiée à toutes les entre-prises et élus de la communauté de communes de Douve et Divette. Une cinquantaine de personnes était présente, les échanges ont été nombreux, notamment sur la question des commerces de proximité. n

La CCI de Cherbourg-Cotentin met en place un site d’informations écono-miques destiné aux entreprises, aux porteurs de projet, aux collectivités territoriales et au grand public. Ce site regroupe différents contenus à caractère économique : revue de presse, note de conjoncture de l’activité économique du territoire, dossiers économiques, por-traits de territoire, calendrier des évé-nements. Le site doit permettre aux déci-deurs du monde économique de trouver facilement l’information pertinente pour leur activité.Pour la réalisation des notes de conjonc-ture, la CCI a signé des conventions de partenariat avec les organismes bas-normands : Aéroport de Maupertus, CCI de région de Basse-Normandie, Dreal, Erreform, Manche tourisme, Maison de l’Emploi et de la Formation, Pôle emploi, Port de Cherbourg SAS, Urssaf, Chambre départementale des notaires. n

Visite de travail à Virandeville Nouveau site d’infos économiques dans le Cotentin

La satisfaction du client avant toutLe 14 mars, les élus de la CCI Centre et Sud Manche ont attribué le label « Charte qualité commerce-artisanat-services » à 13 chefs d’entreprise et responsables de magasin. Ils ont ainsi répondu au double objectif de cette démarche de progrès permanente : satisfaire au mieux leurs clients, tra-vailler avec leurs équipes pour amé-liorer les techniques d’accueil, de vente et d’animation. Chaque année, 73 critères sont passés à la loupe, portant sur l’accueil téléphonique, l’extérieur et l’intérieur du magasin, la relation directe avec le client. n

Agneaux et Granville : Jean-Michel Leconte, King Jouet.Avranches : Bernard Le Gac, Biocoop (produits bio) / Christine Leservoisier, Club Métamorphose (coiffure) / Didier Tanguy, Les Galeries.

Carentan : Brigitte Daniel, Grand Large (vêtements) / Olivier Marie, La Mule d’Or (chaussures) / Thierry Mauger, Pollen (fleurs).Coutances : Natacha Godefroy, Optique Sevin.

Périers : Daniel Sonnet (pharmacie).Saint-Lô : Médéric Declosmenil, La Grange du Père Declos (papeterie, loisirs créatifs) / Gwenaëlle Perronno, Saint Laud Jouets / Jean-Michel Leconte, Tout faire (matériaux, bricolage).

[Contact] François Le Goff, CCI Centre et Sud Manche, Tél. 02 33 91 33 79 - E mail : [email protected]

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CherbourgCotentin

Contact : 02 33 23 32 00

AGPLA• 11 avril, 9 mai et 13 juin de 9 h à 12 h.

Avocats• 19 avril, 3 et 24 mai, 7 et 21 juin de 14 h à 17 h.

Chambre de métiers • Réunions d’information « install’ info » pour les futurs artisans : 9 mai et 4 juin de 14 h à 16 h 30.

• Rendez-vous individuels : 10 et 23 avril, 14 et 29 mai, 11 et 25 juin de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30 (sur rendez-vous).

Egée• Les lundis de 9 h 30 à 11 h 30.

Experts comptables• 10 avril, 15 mai et 12 juin de 14 h à 17 h.

Notaires• 14 mai et 4 juin de 10 h 30 à 12 h 30.

RSI• 1er mercredi du mois de 9 h 30 à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 16 h 30.

➜ p e r m a n e n c e s C C I d e C h e r b o u r g - C o t e n t i n

AvrilJeudi 5Petit déjeuner RH « Développer le tutorat dans mon entreprise : un enjeu pour le transfert de compétences » 8 h 30 à 10 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Nicolas Doraphé

Vendredi 6Les déjeuners d’affaires du vendredi12 h à 14 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Elisabeth Lepetit

Vendredi 13Les matinales de la sécurité« Evolution de la norme sécurité électrique Apave »8 h à 10 h, Communauté de communes des Pieux[Contact] François Dublaron

Du vendredi 27 au dimanche 29Cherbourg Nauting9 h à 20 h : Port Chantereyne[Contact] Madelon Henry

MaiJeudi 3Petit déjeuner du développement commercial« Comment se présenter en deux minutes ? »8 h 30 à 10 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Elisabeth Lepetit

Jeudi 10Petit déjeuner RH « La méthode de recrutement par simulation » 8 h 30 à 10 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Nicolas Doraphé

Vendredi 11Les déjeuners d’affaires du vendredi12 h à 14 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Elisabeth Lepetit

Lundi 21Atelier Tic et com« Le référencement de son site internet »10 h à 12 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Sylvie Gourlan

Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès

de l’espace Createk[Contact]

Corinne Bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : [email protected]

L’accès aux services de la CCI en visioconférence

Mickaël Fontaine (L’Atelier Gourmet à Gran-ville) a remporté le 5ème concours de vitrines organisé lors du 138ème Carnaval de Gran-ville par la CCI Centre et Sud Manche et le Comité d’organisation du Carnaval. Le trophée lui a été remis le 24 février dans

les locaux de la CCI. Le jury s’est appuyé sur 4 cri-tères : référence au thème, créa-tivité, harmonie et lisibilité. Les 2ème et 3ème lau-réats sont Jean-Phil ippe Voisin et Line Lemarié (Afflelou), Véro-nique Barbey et Miche l Héber t ( H é b e r t E l e c -t r o m é n a g e r ) . Patrick Legrand, p r é s i d e n t d e l’UCAG a égale-ment remis deux

adhésions annuelles gratuites aux deux pre-miers lauréats. Et par tirage au sort parmi les commerçants ayant décoré leur vitrine, hors concours, une adhésion gratuite a été remise à François Houzard, Cayenne Maro-quinerie. n

La plus belle vitrine du Carnaval

➜ l ’ a c t u a l i t é d e s c c i

Depu i s l e débu t d ’année , l e s v i s io - relais de service public intègrent les services de la CCI de Cherbourg-Cotentin. Cette inté-gration vise à améliorer la couverture géogra-phique de la CCI sur l’ensemble du territoire du Cotentin et l’accessibilité à ses services. Les entreprises peuvent ainsi prendre contact directement avec ses conseillers à partir des visio-relais installés en mairies ou dans les communautés de communes. Ils peuvent alors les guider dans un parcours de création, sai-sir à distance un dossier de formalités, réa-liser du télé-conseil et ce, uniquement pour les projets d’implantation sur le territoire du Cotentin. n

[Contact] Corinne BledCCI de Cherbourg-Cotentin - Tél. 02 33 23 32 33

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Centre et Sud MancheContact : 02 33 91 33 91 Inscription en lignewww.granville.cci.fr

Egée• Assistance et conseil des entreprises (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : lundi et jeudi, 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous.[Contact] Gaëlle Olive, CCI, Tél. 02 33 91 33 57 E mail : [email protected]

RSI• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Adie• Tous les mardis après-midi, exclusivement sur rendez-vous.Tél. 02 31 82 55 55

AvrilJeudi 5Les jeudis de l’immobilier d’entreprise « Quelles sont les aides en matière immobilière ? »18 h, CCI à Agneaux[Contact] Gérard de Saint-Denis

Lundi 23Théma’Net « Doper mon référencement et ma visibilité sur internet »9 h à 10 h, CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain

Mardi 24Les fondamentaux de la production« Manager les ressources de production »9 h à 12 h, CCI à Agneaux[Contact] Vincent Chapelain

MaiJeudi 10Innovation, créativité et compétitivité« Créer les conditions de la créativité »9 h à 17 h, CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain

Lundi 21Théma’Net « Gérer ma e réputation »16 h à 17 h, CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain

Mardi 29Atelier du tourisme« Les clés pour créer mon spa et valoriser mon offre d’hébergement »15 h 30 à 17 h 30, CCI à Granville[Contact] Claudine Confolent

JuinLundi 4Théma’Net « Utiliser les réseaux sociaux pour développer mon CA »9 h à 10 h CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain

Mardi 5 Atelier du tourime « Les nouveaux visages du cidre »15 h 30 à 17 h 30, CCI à Granville[Contact] Claudine Confolent

Lundi 18Théma’Net « Doper mon référencement et ma réputation sur internet »16 h à 17 h, CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain

Actualité

➜ p e r m a n e n c e s C C I C e n t r e e t S u d m a n c h e

Afin de construire une offre valorisant les produits du terroir et de la mer, et la gastronomie du Cotentin, le Syn-dicat mixte du Cotentin, Normandie Fraîcheur Mer, la Chambre d’agricul-ture de la Manche, le groupement agriculture biologique et la CCI de Cherbourg-Cotentin ont uni leurs ef-forts et leurs moyens. Ils ont organisé une rencontre entre des producteurs et mareyeurs du Cotentin et des res-taurateurs et gestionnaires de restau-rations collectives pour développer de nouvelles habitudes de travail et créer des relations d’affaires. Une première rencontre a eu lieu fin février. n

Le 22ème Trophée des entreprises fait peau neuve cette année. Il prendra le départ le samedi 15 septembre et se déroulera sur une journée et non plus un week-end. L’objectif est inchangé : proposer une journée de mer entre Granville et Chausey aux chefs d’entreprise de la Manche pour se rencontrer, inviter des clients ou encore partager des moments convi-viaux avec leurs collaborateurs. Régate pour les voiliers et, innovation, rallye et concours de cui-sine pour les vedettes moteur. C’est l’assurance à n’en pas douter de moments de festivités avec l’ensemble des équipages. n

Cherbourg-Octeville reçoit le 27 mai prochain l’escale du Prinsendam de 8 h à 17 h. L’occa-sion pour la CCI de Cherbourg-Cotentin et ses partenaires(1) de se mobiliser à nouveau pour un Fête z’escale aux couleurs de la « Belle Epoque ». Musique jazzy, danses d’époque, spectacles déambulatoires, théâtre de rues, res-

tauration en plein air seront au programme. Un dimanche à savourer en famille ou entre amis sans modération ! n

(1) Ville de Cherbourg-Octeville, Office de tourisme Cherbourg Cotentin, Association Cap Val de Saire, Union Cherbourg

Commerce, La Presse de la Manche et le Crédit Mutuel.

Marché d’affaires pour les produits bio

Les entreprises en mer le 15 septembre

Fête z’escale le 27 mai !

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Compétences en Temps Partagé • Jeudi, de 9 h à 11 h, à Agneaux.Tél. 02 33 91 33 91 - Site : www.ctpbn.com

INPI• De 14 h à 18 h. 3 mai à Agneaux.[Contact] Vincent Chapelain, CCI, Tél. 02 33 91 33 48 E mail : [email protected]

[Contact] Catherine Josselin, CCI Centre et Sud Manche Tél. 02 33 91 33 21 - E mail : [email protected]

Page 8: Perspectives n°35

➜ d o s s i e r

Désenclavement : la Manche veut être mieux connectée

P our être sûr d’être à Paris le matin, il faut mieux partir la veille. »

Combien de fois Dominique Louzeau, président de la com-mission Aménagement du ter-ritoire à la CCI de Cherbourg-Cotentin, n’a-t-il entendu ou vécu cette situation : « c’est

une des 12 lignes malades en France ainsi qualifiées par la SNCF. Il y a vraiment urgence », note sévèrement l’élu. La réputation de la ligne Cherbourg-Caen-Paris n’est effectivement plus à faire ! Critiquée, elle est pourtant un des moyens de relier, plus

ou moins rapidement (c’est selon !), le Cotentin à la capi-tale. Or, ses retards fréquents, ses voitures fantômes ou ses pannes répétées sont deve-nues un frein au développe-ment économique. Face à une telle situation, la CCI de Cherbourg-Cotentin

a retenu le désenclavement comme l’un de ses 4 objec-tifs prioritaires pour apporter une nouvelle attractivité à son territoire (lire en encadré). En septembre 2011, une enquête a été menée auprès de 1 900 entreprises de son territoire. Confirmation de la situa-

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Par le train ou par la route, le département lutte pour être mieux relié aux grands axes de communication.

Du nord au sud de la Manche, les difficultés ferroviaires ou routières entravent le développement économique.

Les CCI de la Manche se mobilisent.

La RD 973 entre Avranches et Granville est l’axe prioritaireà réaliser pour la CCI Centreet Sud Manche.

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Page 9: Perspectives n°35

Dossier

tion… et du mécontentement : 89 % des entreprises qui ont répondu sont insatisfaites des infrastructures ferroviaires disponibles pour le Cotentin et tout particulièrement de la ligne Paris-Caen-Cherbourg (ponctualité, confort…).Pour être plus réactif, un groupe de travail « Désencla-vement » a été créé sur le su-

jet, au sein même de la com-mission. Un plan d’actions est déployé sur deux sujets identifiés comme prioritaires : d’un côté, la réhabilitation de cette ligne Paris-Cherbourg avec un suivi des délais et

des engagements pris par la SNCF ; de l’autre, le projet de Ligne Nou-velle Paris Normandie (LNPN) avec une forte mobilisation des entre-prises pour donner en-core plus de chances au projet d’aboutir. « Face à la situation, on ne peut pas attendre dix ans, le délai minimum pour la LNPN. Nous devons faire pression dès main-tenant sur les décideurs pour, qu’en parallèle au projet LNPN, la réhabili-tation de la ligne Paris-Caen-Cherbourg ne soit pas négli-gée », lance Dominique Lou-zeau. Des contacts ont été pris avec la Direction régionale de la SNCF pour organiser des échanges. « Nous voulons comprendre les composantes de ce dossier et connaître le contenu de l’audit mené sur la ligne et de son plan de ré-novation. Nous voulons être l’interface entre la SNCF et les besoins et les attentes des entreprises », résume le pré-sident de la commission Amé-nagement du territoire. L’idée de la CCI reprend en fait une image sportive, celle d’un « marquage à la culotte ».Hélas, une des 12 autres lignes « malades » concerne encore le département. Le

Paris-Flers-Granville est tout aussi négativement « répu-té » que le Paris-Cherbourg. Dans un courrier envoyé au ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Na-thalie Kosciusko-Morizet, Loïc Houssard, président de la CCI Centre et Sud Manche, écri-vait : « la situation présente de ces deux lignes exploitées par la SNCF constituent un handi-cap inacceptable au dévelop-pement économique de notre territoire. » Et de proposer l’étude d’une mise en concur-rence de l’exploitation de ces lignes, « afin de redonner des atouts à nos entreprises. »Face à ces urgences, le long terme n’a pas, pour autant, été oublié. L’engagement de la CCI de Cherbourg-Coten-

tin s’est exprimé, fin 2011 et début 2012 à l’occasion du débat public, pour la LNPN, le projet ferroviaire permettant un temps de parcours entre Caen et Paris d’1h15 (donc un Paris-Cherbourg en 2h15). « Nous sommes convaincus qu’elle sera un vecteur de désenclavement pour la Nor-mandie toute entière et pour le Cotentin en particulier. Notre objectif est de nous associer aux groupements actifs, d’in-former et mobiliser au maxi-mum les entreprises sur le su-jet », précise Dominique Lou-zeau. La forte participation à la réunion organisée sur Cher-bourg-Octeville (plus de 200 personnes) et la présentation de « Cahiers d’acteurs » (des propositions écrites) ont été un

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N174

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Pont-Hébert

St-Jean-de-Daye

St Pellerin

Voies ferrées

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Coutances

VireGranville

Partie réalisée

Partie en travaux

Axe à réaliser

AXE À RÉALISER EN PRIORITÉLongueville > Avranches

Granville > Sartilly10 330 véhicules/jour

Sartilly > Avranches11 406 véhicules/jour

Loïc Houssardprésident de la CCI Centre et Sud Manche.

Dominique Louzeau, président de la commission Aménagement du territoire à la CCI de Cherbourg-Cotentin.

La réhabilitation de la ligne Paris-Cherbourg est la priorité de la CCIde Cherbourg-Cotentin.

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La RD 973 entre Avranches et

Granville est l’axe prioritaire à réaliser pour la CCI Centre et Sud Manche.

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signe positif de la volonté du territoire. Reste à attendre les conclusions du débat public et le choix de Réseau Ferré de France (RFF), chargé de la mise en œuvre de la LNPN.

« Les routes ? Il en va de l’intérêt économique »

Le désenclavement routier est l’autre dossier sur lequel les CCI entendent agir. « C’est aussi l’une de nos priorités pour assurer le développe-ment de notre territoire. Il s’agit de faire respirer et drainer notre région », note Loïc Houssard. Depuis 2011, la nouvelle équipe s’engage fortement en ce sens. « Afin de faire entendre la voix des entreprises, la CCI a créé un club (lire ci-contre). Cette action nous permet d’engager des actions auprès des collec-tivités visant à moderniser les réseaux routiers. Comme par exemple celui qui permet de relier Saint-Lô, Coutances, Granville et Avranches dans de bonnes conditions de flui-dité et de sécurité », précise le président de la CCI Centre et Sud Manche. Parmi tous ces axes, même

si des portions ont été amé-liorées ici et là, le tronçon Granville (Longueville plus précisément)-Avranches est celui qui s’impose le plus. Voilà maintenant plus de quinze ans que le projet est discuté, adopté, suspendu,

revu, sans être véritablement à ce jour lancé. « Il est à réa-liser en premier. Il s’agit de l’un des axes les plus fréquen-tés du centre et sud Manche. Il dessert bien sûr la façade maritime et a un intérêt tou-ristique majeur. Il faut donc

investir rapidement, il en va de l’avenir économique de notre territoire. » En 2010(1), le tronçon Granville/Sartilly enregistrait plus de 10 000 véhicules par jour tandis que le tronçon Sartilly/Avranches totalise, lui, près de 11 500 véhicules/jour.Or, la question essentielle de ce projet routier reste son financement. Estimé à 150 millions d’euros, son coût ne peut plus, aujourd’hui, être supporté par le Conseil géné-ral de la Manche. « Nous menons une réflexion pour proposer une solution plus rapide, comme un Partenariat public-privé (PPP), expose Loïc Houssard. Dès qu’un axe rou-tier s’améliore, on constate un développement économique. Rien n’arrête plus les flux. Il suffit de voir le rôle bénéfique de l’A 84 sur notre région. »

« Une route meilleure pour le développement économique »

CCI Centre et Sud Manche : un club pour le désenclavement

Circuler de Coutances ou Granville vers Avranches (et inversement) par la dépar-tementale, demande toujours du temps,

de la patience et de l’attention. Telle est la si-tuation vécue par bon nombre d’entreprises du centre et sud Manche. Dans son établissement « Le Roc des harmonies », sur les hauteurs de Granville, Catherine Lenglin vit justement à l’heure des déplacements de sa clientèle. Son aquarium ou son jardin des papillons attire des visiteurs (40 000 en moyenne par an) bien au-delà du département. « Même quand les personnes viennent de Cherbourg-Octeville, elles me disent que c’est difficile. Une meil-leure infrastructure routière faciliterait bien sûr le développement du tourisme mais, au-delà, cela élargirait le bassin d’emploi et participerait au développement économique en général », tient-elle à souligner. Même constat partagé par Jean-Yves Vey, à la tête de l’usine Lu, à Granville lui aussi. « Lancer un tel chantier pour réussir ce désenclavement serait un vrai signe que la région a la volonté de s’ouvrir », explique le chef d’entreprise qui comptabilise chaque jour une dizaine de camions chargés de marchandises au départ de l’usine.

De l’avis de tous, la priorité est bien l’axe Granville-Avranches. « Granville est à l’écart de l’A 84. Pour venir, il faut le vouloir. En plus, c’est une route chargée et dangereuse. Il faut agir dessus d’abord en tenant compte des intérêts de tous mais il faut aussi penser, plus lar-gement, à l’échelle du département », ajoute Catherine Lenglin. L’heure est à la réflexion pour le financement de tels travaux. « Un axe ainsi revu changerait énormément les relations et faciliterait les échanges, observe Jean-Yves Vey. Un réseau routier bien structuré est un atout. »

La CCI Centre et Sud Manche place le désenclavement parmi ses priori-tés pour assurer le développement de son territoire. Elle a même créé un club, baptisé 2ERD (pour « Entreprendre Ensemble pour Réussir

notre Désenclavement »), pour le concrétiser. Lancé en mai 2011, il se mobilise pour donner la priorité à l’axe routier Longueville/Avranches. La volonté des élus consulaires est de suivre ce dossier dans le même esprit que les actions engagées au début des années 1990 pour faire aboutir la création de l’A 84. Pour cela, la CCI et les responsables économiques entendent bien remonter les attentes des chefs d’entreprise auprès des responsables politiques. Plus de 300 adhérents ont déjà été enregistrés (adhésion en ligne sur le site de la CCI)(*).

(*) www.granville.cci.fr

Contact : Alain Furic, CCI Centre et Sud Manche - E mail : [email protected]

Catherine Langlin, « pour venir, il faut le vouloir ».

Page 11: Perspectives n°35

Dossier

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Une proposition innovante de-vrait être présentée au Conseil général pour la fin de ce 1er

semestre 2012 au plus tard. Un peu plus au nord, la situation, elle, s’améliore. Entre Carentan et Saint-Lô, la liaison stratégique pour le

désenclavement du Cotentin, permettant de relier la RN 13 et l’A 84, avance. La mise à 2x2 voies de cet axe devrait être finalisée mi 2012 (avec la mise en service du tronçon Saint-Jean-de-Daye / RN 13). Elle permettra de circuler sur

une 4 voies du nord au sud du département. Un signe po-sitif… en attendant d’autres. n

(1) Publication Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 50) - Source

Pôle Développement durable du Conseil général de la Manche / Moyenne journalière

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En ouvrant son chantier naval à Cherbourg-Octeville, François Allais, qui arrivait de Dieppe, a découvert la situation du Cotentin. « L’accès à la région est difficile, que ce soit par le train ou par la route. Donc, faire venir de futurs salariés, des clients ou des fournisseurs est difficile. Or, une entreprise a besoin qu’on vienne la voir. Il faut alors rendre cet

accès plus facile ou plus rapide. » S’il a choisi la voiture pour se déplacer, le chef d’entreprise défend la future Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) qui placerait Cherbourg-Octeville à 2h15 de Paris. « Il faut sortir de cet enclavement : c’est géographique mais c’est aussi culturel. Il est donc nécessaire de donner le maximum de moyens à la région pour se désenclaver. Cette ligne est souhaitable mais il faut une véritable volonté car elle changera l’image de la région. » Croyant

fortement dans le potentiel du Cotentin, François Allais s’est d’ailleurs exprimé par internet à l’occasion du débat public sur la LNPN. « Il y a un déficit d’image considérable, simple-ment parce que les gens ne savent pas ce qu’il y a ici. Or, ici, on a tout. Si on a la volonté et si on est capable d’anti-ciper… » Et de conclure, en souriant et en bon connaisseur des deux climats : « en plus ici, il fait moins froid qu’à Dieppe ! » Qu’on se le dise…

« Une ligne nouvelle est souhaitable »

L’amélioration des infrastruc-tures d’accès est l’un des objectifs prioritaires de la

CCI de Cherbourg-Cotentin pour apporter une nouvelle attractivité au territoire (le désenclavement du Cotentin est inscrit dans le programme de mandature 2011-2015). Même si des points restent à améliorer sur les routes (mise aux normes autoroutières de la RN 13 ou contournement Ouest de Cherbourg-Octeville), le choix a été fait de se concentrer sur ce volet ferroviaire très pénalisant comme le révèle le sondage effectué auprès des entreprises (lire page 9). Pour le projet de la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN), une pétition est accessible sur internet(*) (déjà plus de 12 000 signataires). « Il est indispensable que tout le monde se mobilise. C’est l’avenir de notre territoire et celui de nos enfants. Signez la pétition ! », écrit Jean-Claude Camus, président de la CCI de Cherbourg-Cotentin, aux côtés des autres présidents des CCI de Normandie.

(*) www.ouvronslavoie.com

Contact : Christèle Zamprogno,

CCI de Cherbourg-Cotentin - E mail : [email protected]

CCI de Cherbourg-Cotentin : mobilisée pour le ferroviaire

Le désenclavement du Cotentin devrait prendre fin cette année avec la mise en service

en 2x2 voies de la RN 174 (liaison RN 13 / A 84).

A Cherbourg-Octeville, le chantier Allais : « une entreprise a besoin qu’on vienne la voir. »

Page 12: Perspectives n°35

Commerce

I l y a trois critères pour choisir son local : l’empla-cement, l’emplacement et

l’emplacement, martèle Olivier Roué, conseiller création et re-prise d’entreprise à la CCI de Cherbourg-Cotentin. Le choix de l’implantation est absolu-ment primordial. Même une bonne notoriété ne remplace pas un bon emplacement ». Voilà pour l’avertissement. Mais comment faire le bon choix ?

Adapté à l’activité

Règle de base numéro un : l’emplacement s’adapte à l’activité. S’implanter dans une rue très commerçante n’est pas nécessairement synonyme de succès, si par exemple la priorité est d’offrir du station-nement aux clients. « Les bou-langeries s’installent désormais en entrée ou en sortie de ville, où l’arrêt minute est possible, constate Alexis Colin, conseil-

ler commerce à la CCI Centre et Sud Manche. Les habitudes de consommation influent sur le choix d’implantation. » Certaines règles s’appliquent à tous. Ainsi, mieux vaut être plus près d’un concurrent que plus loin ; et mieux vaut être près d’un concurrent que d’un espace vide. « Dans le prêt-à-porter particulièrement, il faut chercher la concurrence », pré-cise Olivier Roué. Le porteur de projet doit se demander si son activité pourra supporter le coût d’un « emplacement n°1 », souvent très élevé et, de ce fait, réservé aux banques, aux agences im-mobilières et aux franchisés… Mais pas de panique, des em-placements dits « de seconde catégorie » pourront très bien faire l’affaire.

Enquête de terrain

À ce stade de la réflexion, rien ne vaut une enquête de ter-

rain. « L’idéal est de se rendre sur place à différents moments de la semaine et de la jour-née, pour se rendre compte du trafic alentour », explique Alexis Colin. Là, il faut tout observer : le sens de circula-tion et l’ensoleillement de la rue, l’accessibilité du local, sa proximité avec les trans-ports en commun, l’existence de places de stationnement. « Ces données vont influencer le passage des clients devant un point de vente. » La qualité des boutiques envi-ronnantes va conditionner l’attractivité d’une rue ou d’un quartier. La présence d’une « locomotive » sera recher-chée. « Les grandes enseignes drainent les visiteurs », précise Olivier Roué. L’enquête sera complétée par les informations obtenues auprès de la mairie (projets urbains, travaux programmés), des associations de commer-çants, de l’Insee (composition

et évolution récente de la po-pulation de la zone de chalan-dise) et des CCI. Ces dernières ont une bonne connaissance du terrain et peuvent fournir un grand nombre d’informa-tions très fines sur les compor-tements d’achat, notamment à travers leur observatoire du commerce. Impératif : se renseigner et surtout, prendre les devants. « Dans l’idéal, on consacrera six mois à la recherche du bon local », concluent les conseillers. n

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Où implanter sa boutique ? Emplacement, zone géographique, qualité du local, analyse du passage sont autant d’éléments à prendre en considération pour choisir son implantation. Les conseils des CCI de la Manche.

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L’intervention Oséo s’élargitOséo Industrie a pour objectif de faire émerger un plus grand nombre d’entreprises de taille intermédiaire. Grâce à l’effet de levier et en déclenchant les financements privés, ce nouveau dispositif devrait pouvoir mobiliser au profit de l’industrie plus de 20 milliards d’euros. En complément des aides et financements d’Oseo, le Crédit Impôt Recherche (CIR) s’impose comme une incitation fiscale à la R&D incontournable. Depuis janvier, Oseo délivre le rescrit pour sécuriser l’éligibilité au CIR des dépenses de R&D des PME et des ETI.

Cornille Havard à ParisLa fonderie de cloches Cornille Havard à Villedieu-les-Poêles vient de remporter la construction des 8 cloches du carillon de Notre Dame de Paris. Une référence prestigieuse qui conforte le savoir faire de cette entreprise qui, notamment, ouvre ses portes au grand public toute l’année.

La télé de la Manche, de la terre à l’assietteTevi TV est lancée depuis le 3 mars sur internet, concept de chaîne de télévision connectée qui permet de recevoir sur son téléviseur des programmes diffusés via Internet. Tevi TV est dédiée à l’actualité de l’agriculture, des terroirs, des produits locaux, de la gastronomie et tous services qui en découlent.

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« Une bonne notoriété ne remplace pas un bon emplacement. »

Le choix de l’emplacement est aussi important que le concept dans la réussite d’un commerce de proximité.

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E DF investit chaque année 2 milliards d’euros dans la maintenance, la réno-

vation de matériels et l’amé-lioration de ses installations nucléaires. En 2011, ce sont ainsi 30 millions d’euros qui ont été investis pour la main-tenance des deux réacteurs de Flamanville. Un volume d’acti-vités qui a bénéficié pour 10 à 15 % environ aux entreprises de la Manche. En 2009, EDF a également lancé un programme national, « Génération 2020 », destiné à augmenter la durée de vie de ses centrales (de 40 à 60 ans). Avec un parc âgé de 20 ans en moyenne, le groupe inves-tit déjà dans le remplacement ou la rénovation de matériels (générateurs de vapeurs, trans-formateurs, alternateurs des réacteurs). À Flamanville, la phase la plus importante des opérations sera réalisée entre 2017 et 2019(*). Les 4 géné-rateurs de vapeur de chaque réacteur seront remplacés par des neufs... Un investissement

de plusieurs millions d’euros en moyenne par unité.

« Plusieurs millions d’euros par an pour la maintenance »

Parallèlement, la construc-tion de l’EPR se poursuit. Elle concerne déjà 110 entreprises. Et, dès sa mise en service in-dustrielle, en 2016, débuteront les premières opérations de maintenance qu’EDF anticipe par « des prises de contact avec les entreprises locales et la mise en place de contrats de

partenariat avec les principaux constructeurs, explique Jean-Michel Dampt, responsable de la politique industrielle pour Flamanville 3. Nous avons par exemple signé notre premier partenariat constructeur en novembre 2011 avec Réel, entreprise très bien implantée dans le Cotentin, et constructeur de la machine de chargement et déchargement de combus-tible ». Les appels d’offres seront lan-cés dès 2014. Pour être consul-tables par EDF, les entreprises doivent préalablement se faire qualifier (lire l’encadré). À Cherbourg-Octeville, Efinor, qui travaille déjà sur le chantier de l’EPR, s’est lancé. « Obtenir la qualification nécessite un mini-mum d’investissement, mais compte tenu des opportunités de marché sur le plan local comme national, il n’y a pas de question à se poser, estime Alexis Jourdain, son directeur marketing. De plus, elle initie une démarche qualité béné-fique pour l’entreprise. Et la qualification par EDF est aussi

une belle carte de visite pour travailler ensuite avec d’autres grands donneurs d’ordre du nucléaire ». EDF, qui travaille avec les CCI pour recenser et mobiliser les entreprises du département, contribue aussi au dévelop-pement de leurs compétences dans les domaines recherchés, en organisant ou en subven-tionnant des formations. EDF vient ainsi de mettre en place avec l’AFPA de Cherbourg-Oc-teville une formation de robine-tier. Un métier important dans la maintenance des centrales nucléaires. n

(*) Au cours de la 3ème visite décennale des unités de fonctionnement

Nucléaire : des opportunités pour les PME-PMIAlors que l’EPR se construit, EDF continue à investir chaque année dans la maintenance de ses installations.

Le groupe a aussi lancé, en 2009, un programme visant à prolonger la durée de vie de ses centrales.

Autant d’opportunités, présentes et à venir, pour les entreprises de la Manche.

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Devenir consultable par EDFLa qualification est indispensable pour pouvoir être consultable par EDF. Dans un premier temps, il est nécessaire de prendre contact avec le responsable industriel du site (voir ci-dessous), qui orientera et conseillera sur la démarche à suivre. Ensuite, il est nécessaire de solliciter par écrit la qualification EDF afin de recevoir le dossier d’examen d’aptitude à remplir (nombre de salariés, activité, volume d’affaires, etc.). Un audit a ensuite lieu sur place, pour vérifier les compétences techniques, avant le passage devant une commission nationale qui se réunit plusieurs fois par an, pour la validation définitive du dossier. Au total, la démarche prend en moyenne six mois.

[Contacts] Christophe Basille, responsable de

la politique industrielle Flamanville 1 et 2 Tél. 02 33 78 70 09

Jean-Michel Dampt, responsable de la politique industrielle Flamanville 3 (EPR)

Tél. 02 33 78 30 95Alexis Jourdain, directeur marketing d’Efinor.

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« Obtenir la qualification nécessite un minimum d’investissement»

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Services

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R emporter un prix ou un concours est une occa-sion en or. « Depuis

les résultats, nous bénéficions d’une bonne couverture média-tique, lance Yves Martinel, le fondateur de l’entreprise Yves Martinel Paysage, implantée à Saint-Quentin-sur-le-Homme, près d’Avranches. Et déjà, cela nous apporte des affaires, c’est donc un bon levier pour notre entreprise. C’est aussi une récompense pour nos sa-lariés. » Surtout, qu’il peut uti-liser la charte graphique asso-ciée au prix, pendant 10 ans, pour répondre aux prochains appels d’offre par exemple. Pour sa première participation au concours Stradal, décerné par Marlux (Marlux, Bradstone et Xtirio Marlux), il a remporté le trophée « Juste Équilibre » 2011. Yves Martinel a reçu son prix lors du dernier salon Paysalia, organisé à Lyon. « Le

jury composé de journalistes et de spécialistes du monde du jardin a aimé la créativité, l’esthétisme et la mise en scène de notre projet du gîte de la Huberdière à Tirepied, sou-ligne le dirigeant. Il a surtout

apprécié l’intégration de ce bâtiment ancien dans son envi-ronnement. » Une reconnais-sance pour celui qui, depuis plus de trente ans, dessine et aménage le jardin des autres (particuliers et collectivités).

Premier prix de la créativité

Plus au Nord, c’est à Bricque-bec qu’en novembre 2008, Marion Dubois a créé « Les Queues de Sardines ». Sa petite entreprise de création, fabrication et distribution de collants sérigraphiés fait le buzz. Ses créations Descente d’organes, Les veines et Les ar-tères, Bonny White ou encore Pièce de boucherie, modèles phares de la marque, habillent les jambes des belles à travers le monde. « Les clientes les trouvent dans des boutiques en France et dans plus de 20 pays, des USA à l’Angleterre,

de Hong Kong au Mexique ou encore du Japon au Bré-sil. Mais surtout sur Internet et les boutiques de vente en ligne », rappelle la créatrice. Totalement hors des sentiers battus, les collants sont tou-jours sérigraphiés à la main à Bricquebec. C’est ce qui fait leur richesse et a séduit le jury du dernier concours « espoirs de l’économie », organisé en 2011 dans le cadre du dispo-sitif « Entreprendre en France » par la CCI de Cherbourg Cotentin. « Le 1er prix de la créativité est une reconnais-sance des professionnels de la création d’entreprise », re-connaît la jeune femme. Deux entreprises, deux options. Pour se développer, l’entreprise de Marion Dubois doit se proté-ger des fraudeurs. « La somme reçue avec ce 1er prix nous a déjà permis de déposer le nom de la marque à l’INPI, via une enveloppe Soleau, souligne-t-elle. Un premier pas, mais pas suffisant. Le succès de nos produits commence à attirer la convoitise des contre-facteurs de marques peu scru-puleux qui copient nos des-sins. » Alors pour garder un coup d’avance, elle développe de nouveaux collants décalés. A Saint-Quentin-sur-le-Homme, Yves Martinel compte jouer sur son trophée pour appuyer ses arguments commerciaux car « les clients savent bien que c’est une reconnaissance de la profession ». Il envisage même de déposer à nouveau un dossier de candidature, si un beau projet se présente. n

Trophée : un bon levier pour l’entrepriseTrophées ou concours : quel bénéfice pour les entreprises ? Aide financière, plan média ou simplement la reconnaissance

du travail fourni. Rencontre avec deux entrepreneurs ayant mis à profit leur prix pour franchir une étape.

Yves Martinel a remporté un trophée Stradal dès sa première participation au concours réservé aux professionnels du monde du jardin.

Les collants fantaisies de Marion Dubois ont remporté le prix de la créativité du concours « Espoirs de l’économie » organisé par la CCI de Cherbourg-Cotentin.

« Savoir tirer profit d’un prix »

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Groupe FIM

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En bref

Gestionnaire d’unité commerciale et de distribution

Vendeur au profil d’entrepreneurUn collaborateur ayant le sens de l’initiative et le goût d’entreprendre constitue un réel atout dans un commerce. Une qualité que cultivent les étudiants et stagiaires en « Gestion d’unité commerciale et de distribution » (Bac +2), une formation dispensée par le groupe FIM, à Cherbourg-Octeville.

C’est une formation commerciale pas tout à fait comme les autres.

Les étudiants et stagiaires « gestionnaires d’unité commerciale et de distribu-tion » ont une particularité : un projet de création d’entreprise à monter au cours de leurs deux années de formation. « Nous accueillons des jeunes qui ont l’envie d’entreprendre, c’est notre spécificité », explique Françoise Jolivel, responsable de la filière vente et commerce sur le site cherbourgeois du groupe FIM. Une particularité qui puise ses origines dans l’histoire de cette formation créée en 1987 à Cherbourg-Octeville, « à l’époque de l’Institut du jeune commer-çant, qui avait notamment vocation à former les enfants de commerçants à la reprise de l’activité de leurs pa-rents », se souvient Françoise Jolivel. Le contenu a depuis bien évolué, mais l’esprit perdure. « Cette formation s’adresse à des jeunes, dès l’obtention du bac, qui souhaitent s’orienter vers les métiers d’encadrement intermédiaire du commerce

et de la vente (chef de rayon, directeur adjoint) et qui peuvent aussi avoir le projet de créer ensuite leur propre commerce », poursuit-elle. Cette formation est dispensée sous le statut d’étudiant ou en contrat de professionnali-sation. Dans ce cas, le jeune gestionnaire d’unité commerciale et de distribution présente un réel atout pour l’employeur, quelle que soit la structure ou la taille de l’entreprise.

« Son goût d’entreprendre l’amène souvent à proposer des choses novatrices que ce soit dans la présentation du magasin, comme dans le lancement d’une nouvelle activité, par exemple. Cela dépend aussi des affinités qu’entretient le jeune pour le domaine d’activité du magasin. C’est pourquoi le groupe FIM accompagne les entreprises dans la sélection des profils les plus adaptés ». n

Production industrielle en alternanceUne formation « Technicien(ne) de production industrielle » sera proposée à la prochaine rentrée à Granville. D’une durée de 10 à 12 mois en alternance (3 semaines en entreprise et 1 semaine en centre), elle prépare aux métiers de pilotes de ligne de production ou conducteurs d’installations automatisées. Proposée en congé individuel de formation, en période de professionnalisation ou sur le plan de formation de l’entreprise, elle prépare à un titre de niveau Bac. [Contact] Dominique Kerbaert - Tél. 02 33 91 21 30 - E mail : [email protected]

Accompagnement individuel : dispositif de coachingEn complément de formations inter ou intra entreprise, le groupe FIM propose des dispositifs individualisés de type “coaching”. Généralement dédiés aux problématiques du management, du commercial ou de la communication, les conseillers en formation définissent un plan d’action individuel avec le salarié en tenant compte des axes de progrès attendus par l’entreprise.[Contact] Groupe FIM à Cherbourg-Octeville - Tél. 02 33 78 86 88

Bio Gardin à Tourlaville« Un regard extérieur »Christophe Le Fauconnier a ouvert un commerce d’alimentation bio, en novembre 2011, à Tourlaville. Le gérant a, dès le départ, décidé de recruter un salarié en contrat de professionnalisation. « J’ai pris contact avec le groupe FIM où j’ai suivi un Master agro-alimentaire dans le cadre de la création de mon entreprise. Le fait que la formation de « gestionnaire d’unité commerciale et de distribution » comprenne justement un volet « création d’entreprise » m’intéressait, d’autant que je viens de lancer l’activité. Cela permet à Mélissa de voir concrètement comment cela se passe », explique-t-il. Mélissa Godefroy, originaire du Val de Saire, a 20 ans. Après l’obtention de son Bac ES, le choix de la jeune femme était clair : « je voulais faire des études de commerce en alternance et comme j’aimerais plus tard créer mon entreprise, cela me fait une bonne expérience ». Le binôme fonctionne bien. « Mélissa fait partie intégrante de l’entreprise, souligne le gérant. On échange beaucoup, à la fois sur la présentation du magasin, mais aussi le choix des produits et les prix. Elle apporte un regard extérieur et différent. Cela permet de progresser ».

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Ensemble

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Les prestations des CCI

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CFEnet : Guichet uniqueLes CCI, à travers le CFE/Guichet unique, sont

compétentes pour délivrer toute information sur les professions réglementées pour les entreprises en création, et prendre en charge les procédures y afférant (montage de dossiers, etc.). Toutefois, les agréments, autorisations et inscriptions aux Ordres

restent du ressort des autorités compétentes.

[Contacts] CCI Centre et Sud Manche : 02 33 91 33 91CCI de Cherbourg-Cotentin : 02 33 23 32 33

A voir sa propre affaire, Sandra Féron y avait déjà pensé. Mais

l’idée n’avait pas dépassé le stade du rêve. Jusqu’à son licenciement en avril 2010. « Je travaillais dans une entreprise d’agro-ali-mentaire. Je faisais de la gestion d’approvisionne-ment, mais aussi du contrôle qualité. J’étais assez polyvalente. » Rapidement, elle a connaissance de la vente de l’épicerie de Pont-Hébert. « J’habite dans le secteur, alors les nouvelles vont vite. » Elle décide d’acheter. Un moyen pour elle de rebondir rapidement. La cédante l’accompagne dans la reprise pendant trois semaines. Pour financer son projet, elle monte son dossier et obtient un prêt d’honneur à 0 % auprès de la plateforme d’initiative locale Centre Manche Initiative. « La CCI m’a particulièrement soutenue pour l’obtention de ce prêt. » Outre un apport financier, elle bénéficie d’un suivi par un conseiller de la CCI pendant trois

ans, notamment un point trimestriel sur son activité. « Il me donne également des conseils sur la manière d’agencer le magasin, par exemple. » En septembre, Sandra Féron ouvre en faisant un peu évoluer l’offre comme par exemple un rayon fromage à la coupe et crémerie. « J’ai développé l’épicerie de dépannage et surtout les produits du terroir.» Ils sont le révélateur d’une conviction. « Faire connaître les producteurs locaux et les faire vivre sont des valeurs essentielles pour moi. » Elle se fournit avec des fruits et légumes produits loca-lement, dans la mesure du possible. Les clients sont ravis. « Beaucoup me disent que c’est important pour dynamiser le bourg. » Et ses résultats le montrent. « Le chiffre d’affaires réalisé est supérieur à celui du prévisionnel. » Le fruit d’efforts constants depuis 18 mois et de nombreuses heures de présence. Volontaire, la jeune femme trouve le temps de partici-per à un groupe de travail

à la CCI où des chefs d’entreprises parrainent de jeunes créateurs ou repreneurs. A terme, elle aimerait devenir marraine. « Je conseille à tous les entrepreneurs d’y adhérer afin de créer un noyau fédérateur pour poursuivre le développement de notre région. » n

[Contact] Cours des Halles - Sandra Féron

46 rue de la Libération - 50880 Pont-Hébert Tél. 02 33 56 47 57

Création et reprise d’entreprise

➜ d e s r e n c o n t r e s p o u r e n t r e p r e n d r e> Créa’Info / Une demi-journée collective pour construireson projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale...• Granville, 9 h à 12 h : 10 et 23 avril, 14 et 29 mai, 11 et 25 juin.• Cherbourg-Octeville, 14h à 17h : 12 et 26 avril, 10 et 14 mai, 14 et 28 juin. Coût pris en charge par les CCI.

> 5 jours pour entreprendre à la CCI Centre et Sud MancheStage de formation avec un accompagnement individuel.

• Agneaux : 10 au 16 mai. • Granville : 14 au 20 juin.Module « 5 jours » et un accompagnement individuel : 150 e TTC.

Un accompagnement individuel sur rendez-vous : 150 e TTC par participant.

Inscription obligatoire : • Agneaux et Granville : 02 33 91 33 57 • Cherbourg-Octeville : 02 33 23 32 33

> 5 jours pour entreprendre à la CCI de Cherbourg-CotentinStage de formation • Cherbourg-Octeville : 21 au 25 mai, 18 au 22 juin.150 _ TTC par participant.

« La CCI m’a aidé à obtenir un prêt d’honneur »

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Sandra Féron participe au dynamisme de l’économie locale avec son épicerie de centre bourg. Une boutique qu’elle a pu reprendre avec le soutien de la CCI Centre et Sud Manche.

Sandra Féron a repris l’épicerie de Pont-Hébert depuis un an.

Page 18: Perspectives n°35

➜ t ê t e à t ê t e

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s Ils avaient déjà fait équipe ensemble, lorsqu’ils prati-quaient le vélo. « On se dit

souvent que ce qu’on fait, on ne l’aurait fait avec personne d’autre », confient Yohann Futel et Mickaël Althoffer. Les deux complices se connaissent depuis le lycée. Après un ap-prentissage en chaudronnerie pour l’un, un bac pro en mé-

canique usinage pour l’autre et une première expérience dans l’industrie pour tous les deux, ils décident de rouler à nouveau ensemble, en 2008, dans l’univers professionnel cette fois. « Il n’y avait pas de découpe laser dans le Coten-tin. Les entreprises passaient leur commande en Vendée ou en Bretagne, se souvient Yohann Futel. Nous avons évoqué l’idée, un soir. Huit mois après, Cotentin Laser était créée ». Pendant un an, le duo travaille seul et surtout d’arrache pied : après les jour-nées passées à l’atelier, les deux entrepreneurs consacrent leurs soirées aux devis et à la comptabilité. Au fil des mois, Cotentin Laser s’étoffe jusqu’à compter 8 salariés et afficher un chiffre d’affaires de 1,2 mil-lion d’euros (2011). La jeune entreprise a réussi son chal-lenge : capter une clientèle de proximité, dont quelques grands donneurs d’ordre de la région. L’an passé, la PME a encore pris de l’ampleur. En apprenant qu’à quelques

kilomètres de là, à Biville, EML Normandie est à vendre, Yohann Futel et Mickaël Althof-fer n’ont pas mis longtemps à se décider. En rachetant l’entreprise spécialisée, elle, dans la découpe par jet d’eau haute pression, ils s’assurent de rester dans le peloton, tout en éloignant la concurrence. « Nous avons vite vu l’intérêt d’acquérir une activité diffé-rente mais complémentaire de la nôtre pour capter les clients à la recherche d’une entreprise de découpe polyva-lente, explique Yohann Futel. En même temps, nous éloi-gnions le risque de voir EML être rachetée puis équipée d’une machine laser...». « Trop jeunes, trop ambitieux » : les

banques n’ont pas été faciles à convaincre. Mais les argu-ments et la détermination des deux entrepreneurs ont eu rai-son des résistances. EML est rachetée en septembre 2011. Au passage, Mickaël Althof-fer reprend la tête de l’entre-prise où il a été formé... Avec son associé, Yohann Futel, ils commencent par « pousser les murs », pour réunir leurs ma-chines et leurs bureaux sur le site de Biville. Une nouvelle nef de 800 m2, destinée au stoc-kage des matières premières, devrait d’ailleurs voir le jour cet été. Ils vont désormais s’at-teler à la réorganisation de la structure administrative et commerciale de l’entreprise. Objectif : baisser les coûts de production. Le même logiciel d’imbrication de tôles - qui permet de réaliser des écono-mies sur la matière première – dont ils avaient déjà équipé Cotentin Laser, sera bientôt installé côté EML... Reste qu’en quelques semaines, les deux jeunes chefs d’entreprise ont quadruplé la taille de leur entreprise, passant de 8 sala-riés à 32. La pression ? Non. D’autant qu’être à deux consti-tue une vraie force. « On se soutient mutuellement, chacun peut prendre le relais quand il le faut. Et puis, nous nous com-plétons bien, tant au niveau de nos compétences que du caractère ! ».

Cotention LaserCréation : 2008

Activité : usinage au laser et jet d’eau haute pression

Effectif : 32 salariésAdresse : La Croix Frimot - 50440 Biville

Tél. 02 33 08 10 42E mail : [email protected]

Site : www.cotentin-laser.fr

Ils rachètent EML

Normandie en septembre

2011

L’entreprise en tandem

Ils avaient créé Cotentin Laser, en 2008. Ils viennent de racheter

EML Normandie, en 2011. À 31 ans, Yohann Futel

et Mickaël Althoffer sont désormais à la tête d’une entreprise d’une trentaine de salariés,

spécialisée dans la découpe au laser et au jet d’eau haute pression.

Biville

Mickaël Althoffer et Yohann Futel ➽ EML Normandie - Cotentin Laser

Page 19: Perspectives n°35

Tête à tête

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G astronomique ! Franck Leboucher le reconnaît à demi-mot. Attaché à

des valeurs fortes, il est de ces hommes modestes. Mais c’est bien dans cette catégorie que se classe son établissement, le Pont Bleu. « Moi, je cuisine proprement et avec passion, c’est tout », explique-t-il. Du poisson et des légumes de pré-férence. Tendance ? Culturel plutôt. Après avoir beaucoup travaillé pour d’autres, en s’es-sayant autant en cuisine gas-tronomique qu’en brasserie, il est revenu à ses premières amours. « Mes parents sont poissonniers. J’ai toujours bai-

gné dans cette atmosphère. » Passionné, Franck Leboucher fait ses filets lui-même. « D’ail-leurs, j’utilise tout dans le poisson. » Ce qu’il préfère ? Les produits en début de sai-son. « Il est comme un enfant devant de nouveaux jouets », explique sa femme, Christine. Plus de 35 légumes différents passent par sa cuisine sur une année. Il cultive, par ailleurs, un petit côté artistique. « Ma professeur de dessin au collège m’avait dit être certaine que mes assiettes seraient belles, lorsqu’elle avait appris que je voulais être cuisinier. » Une marque de fabrique de l’éta-

blissement. Franck Leboucher dresse toutes ses assiettes, en dehors des desserts. « C’est difficile de transmettre sa ma-nière de voir les choses surtout lorsqu’il s’agit d’un ressenti. » Pour pouvoir fonctionner ainsi, sa femme et lui ont choisi un nombre restreint de tables. « Nous n’en avons que 14, ce n’est pas beaucoup, mais c’est un choix que nous avons fait, pour que cela reste agréable pour les clients et pour nous aussi », explique t-elle. Les deux complices ont fait du plai-sir du client une affaire person-nelle. « Lorsque je fais de la

roussette, par exemple, comme la saison est très courte, cer-tains clients m’ont demandé de les prévenir. Alors je les appelle ou j’envoie un mail. » Ils viennent ici pour se faire surprendre. Un peu joueurs, certains amènent même par-fois des épices. « Nous avons beaucoup d’habitués », recon-naît Christine qui prend soin de chacun. Elle assure la gestion et le service en salle. Lorsqu’ils ont acheté ce restaurant, il y a neuf ans, elle était comptable. « Pendant trois ans, j’ai gardé un mi-temps à l’extérieur et le reste du temps je travaillais en salle. Nous voulions voir si nous pouvions travailler en couple parce que ce n’est pas si évident. » Sa validation des acquis d’expérience en poche, elle s’est lancée à temps plein et a pris sous sa responsabilité le service. Elle est l’autre face du restaurant, la visible, celle qui établit la relation avec le client. Parce que ce n’est pas la tasse de thé de son mari. « Je sais que c’est à la mode de voir les chefs en salle, mais je me sentirais comme un clown dans un cirque » explique-t-il. Il reçoit tout de même dans son antre. « Il a fait beaucoup de progrès », reconnaît son épouse. Il s’ouvre, en effet, à différentes collaborations. Pédagogique avec l’école de Saint-Pair-sur-Mer ou engagée lorsqu’il s’agit de promouvoir l’écologie par le biais d’un menu ayant peu d’impact sur l’environnement. n

Le Pont BleuCréation : 2003

Activité : restauration Adresse : 6, rue Pont Bleu

Kairon plage50380 Saint-Pair-sur-Mer

Tél. 02 33 51 88 30E mail :

[email protected] : www.lepontbleu.com

« Le plaisir du client est leur affaire. »

Le poisson est sa madeleine de Proust. Bar, dorade, saumon...

Leurs écailles gris-bleu provoquent

chez Franck Leboucher un état

d’émerveillement qui se retrouve dans les

assiettes du Pont Bleu de Saint-Pair-sur-Mer.

Saint-Pair-sur-Mer

Sous le signe du poisson

Franck et Christine Leboucher ➽ Le Pont Bleu

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• Le fonds de commerce se compose d’éléments corporels (matériel, marchandises…) et

d’éléments incorporels (clientèle, nom commercial…). Certains sont automatiquement transmis lors de la vente du fonds, d’autres sont

nécessairement exclus.

• Les éléments qui sont nécessairement exclus de la

vente du fonds sont les dettes et les liquidités. C’est la différence

majeure entre une cession de fonds et une cession de titres sociaux.

Dans le premier cas, la vente porte uniquement sur l’actif. Dans le deuxième, le cédant vend à la

fois l’actif et le passif.

• Les éléments automatiquement transmis lors de la cession du fonds sont : la clientèle, les autorisations

administratives s’il y en a, les contrats de travail, les contrats d’assurances à l’exclusion des

contrats portant sur les véhicules à moteur, les hommes « clés »,

les contrats d’édition.

Contacts

• CCI Centre et Sud Manche :Didier Lepers

Tél. 02 33 91 33 57E mail : [email protected]

• CCI de Cherbourg-Cotentin :Jean-Luc Marquet

Tél. 02 33 23 32 00E mail : jlmarquet@cherbourg-

cotentin.cci.fr

En ficheAchat d’un fonds de commerce :

comment éviter les pièges ?

Avant la négociation• Si l’acquéreur n’a pas de connaissances ou de compé-tences dans l’activité qu’il veut reprendre, il y a un risque. Il faut aussi s’interroger sur l’af-faire ciblée. Faut-il prendre des parts d’une société (et donc les actifs mais aussi les passifs, sans le savoir ou sans en mesurer les conséquences), ou le seul élément d’actif qu’est le fonds de commerce. Il peut être judicieux de s’in-terroger sur le motif réel de la vente par le cédant. Bref, tout commence par une bonne évaluation du fonds (sa na-ture, ses caractéristiques...).

Pendant la négociation• En reprenant un fonds de commerce, on achète des élé-ments corporels ou matériel (les machines, le mobilier, les matériels, les véhicules profes-sionnels, etc.). L’acheteur doit s’interroger sur leur présence réelle, leur état de fonction-nement, leur conformité aux normes…

• Inclus dans le fonds, l’ache-teur acquiert aussi un droit au bail. La cession du fonds de commerce qui inclut le bail et la cession du bail commercial (indépendant du fonds) doit être autorisée par le propriétaire des murs. Pour éviter le vice de forme, le bailleur doit être prévenu de la transaction. Il est utile de rechercher s’il n’y a pas de litige entre le bailleur et le cédant (travaux effectués sans autorisation, modifica-tion de l’activité non prévue au bail, défaut de paiement d’un loyer, etc.). Il faut aussi vérifier qu’il reste encore au minimum 3 ans « à courir » sur le bail, si on souhaite mo-difier l’activité (cas d’un bail « tous commerces »).

• Dans tous les cas, il ne faut jamais signer un bail sans avoir lu et compris l’ensemble de ses clauses. Le bail définit, à l’avance et par contrat, les droits et devoirs de chacun des signataires en cas de li-tige pouvant survenir ultérieu-rement. Lorsqu’on rachète un fonds de commerce, et donc le bail commercial qui en fait partie, on reprend les droits et obligations qu’a accep-tés le prédécesseur, voire le précédent…

• Inclus dans le fonds de com-merce, l’acquéreur reprend une clientèle (CA existant) et un achalandage (potentiel de CA). Il doit donc vérifier si l’affaire n’est pas à son maximum, si la progression de CA n’est pas due à un contrat exceptionnel, si le CA ne dépend pas d’un ou deux clients majoritaires liés au cédant (famille, collectivité, etc.). Il doit aussi analyser l’emplacement du local repéré (quartier, possibilité de sta-tionnement, travaux d’urba-

nisme programmés, etc.). Un déplacement sur place peut être utile.

• L’acheteur reprend enfin des contrats. Ceux des sala-riés : les contrats de travail sont maintenus. Si le cédant veut licencier, c’est à ses frais, sauf négociation préalable. Les assurances : les contrats annuels perdurent jusqu’à leur échéance. Les contrats d’exclusivité : contrats bras-seur ou fournisseurs, leasings, etc. sont à étudier avec soin comme les conditions de résiliation.

A la signature du contrat de vente• Il est légalement possible de faire un acte sous seing privé entre le cédant et l’ac-quéreur. Néanmoins, compte-tenu de la complexité de la procédure, il est très vivement recommandé, voire impératif, de faire réaliser la cession par un acte authentique nota-rié ou par un professionnel compétent.

Si l’achat d’un fonds de commerce s’avère assez simple et souvent pratiqué, des clauses ou des oublis peuvent porter préjudice à l’acheteur. Avant de concrétiser un tel investissement, voici quelques conseils pratiques indispensables.

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