peron vhavhe du 2012

100
Hépatite Virale A Hépatite virale E Jean-Marie Pé ron Service d’Hé pato-Gastro-Enté rologie Hô pital Purpan et INSERM U858 TOULOUSE

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Page 1: Peron vhavhe du 2012

Hépatite Virale AHépatite virale E

Jean-Marie PéronService d’Hépato-Gastro-Entérologie

Hô pital Purpanet INSERM U858

TOULOUSE

Page 2: Peron vhavhe du 2012

• Hépatite virale A– Petites épidémies– Voyages à l’étranger ou consommation alimentaire

spécifique– Population à risque– Vaccination autour du cas index

Page 3: Peron vhavhe du 2012

• Hépatite virale A– Petites épidémies– Voyages à l’étranger ou consommation alimentaire

spécifique– Population à risque– Vaccination autour du cas index

• Hépatite virale E– Cas isolés– Formes autochtones– Zoonose– Forme chroniques– Manifestations neurologiques– Traitement spécifique

Page 4: Peron vhavhe du 2012

1947

1965

1973

1989

1983

1990

McCallumHépatite A

Hépatite B

Identification VHB

Identification VHA

Identification VHE

Identification VHC

Clonage VHE

Balayan

Reyes

Rizzetto 1977 Identification VHD

Houghton

Feinstone

Blumberg

Page 5: Peron vhavhe du 2012

Hépatite Virale AEpidémiologie

Histoire Naturelle

Jean-Marie PéronService d’Hépato-Gastro-Entérologie

Hô pital Purpanet INSERM U858

TOULOUSE

Page 6: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission

• Les êtres humains sont les seules hôtes naturels

• Virus stable dans l’environnement pendant des mois– Chauffer nourriture > 85 °C pendant 4 min– Désinfecter les surfaces avec l’eau de javel diluée

• Voie féco-orale

Page 7: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission

• Endémiques dans les pays en voie de développement

• Contacts interpersonnels, consommation d’eau, d’aliments (coquillages) contaminés préalablement par des matières fécales

• Hygiène précaire

• Dans près de la moitié des cas aucune source d’infection n’est individualisée

Page 8: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission

• Contact avec un patient juste avant les signes cliniques– Excrétion du virus dans les selles maximale pendant 1

à 2 semaines avant le début des symptômes– Minimale une semaine après le début de l’ictère

• Virémie pendant la phase prodromale

– L’infection peut être transmise par le sang : transfusion, usage de drogue

Page 9: Peron vhavhe du 2012

QuickTime et unªd� compresseur TIFF (non compress� )

sont requis pour visionner cette image.

Pays à haute endémicitéConditions d’hygiène défavorables

Toute la population exposée dans l’enfanceInfections asymptomatiques, séroprévalence 100%Epidémies rares

Page 10: Peron vhavhe du 2012

QuickTimeª et undu compresseur TIFF (non compressˆ )

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Pays à endémicité moyenneConditions d’hygiène en voie d’améliorationIncidence déclarée plus hautePetite épidémies possibles

Page 11: Peron vhavhe du 2012

QuickTimeª et undu compresseur TIFF (non compressh )

sont requis pour visionner cette image.

Pays à faible endémicitéTaux d’infection basEpidémies à source communes (aliments)Adultes, groupes à risqueSéroprévalence < 20% chez les > 50 ans

Page 12: Peron vhavhe du 2012

En France

• Prévalence des IgG dirigés contre le VHA

– Situation radicalement transformée dans les pays occidentaux depuis 30 ans

– La France était un pays endémique au XXème siècle– 1977 : 50% des recrues de 20 à 25 ans– 1997 : 20 %

Page 13: Peron vhavhe du 2012

En France

• Groupes à risque – Risque accru d’exposition – Risques accru de conséquences

défavorables

Page 14: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

1) Voyageurs se rendant en zone endémique• Incidence 3 cas/1000• Impossible de se prémunir complètement contre le

risque (boissons, aliments, serviettes, vaisselle, sanitaires etc..)

• Risque majeur pour les enfants de personnes originaires de zones d’endémie

• Petites épidémies possibles au retour

Page 15: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

2) Homosexuels masculins• Epidémies rapportées• Comportements à risque :

– Fréquentation de lieux de rencontres sexuels– Partenaires multiples, partenaires anonymes– Pratiques oro-anales et digito-anales

Page 16: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

3) Usagers de drogue • Séroprévalence 50%• Hygiène précaire, échange de seringues• Contamination des ustensiles utilisés pour préparer

la drogue• Contaminantion de la drogue• Promiscuité sexuelle• Epidémies rapportées

Page 17: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

4) Expositions professionnelles• Travailleurs des stations d’épuration et de

canalisation • Professionnels de santé

– Facteurs de risque:» Lavage de mains insuffisant» Consommation d’aliments ou boissons dans les unités

d’hospitalisation– Respect des précautions standards est efficace contre la

transmission de l’hépatite A au personnel de santé– Ne devraient pas être considérés comme un groupe à

risque

Page 18: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

4) Expositions professionnelles• Personnels de crèches

– Contact interpersonnel– Jouets, surfaces contaminées– Suroccupation, surcharge de travail, enfants n’ayant pas

acquis la propreté

• Personnel de la branche alimentaire• Militaires

– Risque surtout lié au voyages en zone d’endémie– Surpeuplement, conditions d’hygiène insuffisante

Page 19: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

5) Autres• Personnes vivant en institutions pour handicapés

– Difficulté d’y respecter les précautions élémentaires d’hygiène

• Hémophiles/transfusés chroniques– Risque théorique

• Prisonniers

Page 20: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : groupes à risqueRisque accru d’exposition

5) Autres• Empreintes digitales dans les aéroports

Jacobs J J Travel Med 2008

• Lavage de main après avoir été aux toilettes : – 37% à 61%– 8% avec du savon– 2% > 10 sec Drankiewicz D Am J Infect Control 2003

Guinan ME Am J Infect Conytrol 1997

Page 21: Peron vhavhe du 2012

Mode de transmission : risques accru de conséquences défavorables

– Maladies hépatiques chroniques– Risque plus élevé de développer une maladie

sévère– D’autant plus que âge élevé et cirrhose

– Immunodéficience– Formes plus prolongées : pas de formes

chroniques– Traitement du VIH plus compliqué du fait de

l’hépatite A, perturbations de la fonction hépatique, vomissements

Page 22: Peron vhavhe du 2012

En France

• Hépatite aiguë A

– 1/4 des hépatites virales aiguës (US, Europe)– Déclaration obligatoire depuis 2005– 1000 cas par ans– 1/3 des cas en septembre -octobre– Souvent des cas groupés– 1/2 < 16 ans

QuickTimeª et undu compresseur TIFF (LZW)

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Page 23: Peron vhavhe du 2012

Caractéristiques cliniques

• Le virus n’est pas cytopathogène• Sévérité variable

– Symptomatique dans 30% des cas < 6 ans et souvent sans ictère

• Jamais d’hépatite ou de portage chronique

• Incubation de 2 à 6 semaines• Phase prodromique :

– Asthénie, malaise, céphalées, fébricule– Myalgies, arthralgies– Nausée, vomissements, anorexie, amaigrissement

Page 24: Peron vhavhe du 2012

Caractéristiques cliniques

• Douleurs de l’hypochondre droit, ictère• Hépatomégalie sensible

• Guérison clinique et biologique en 3 semaines

• Rarement anomalies biologiques > 1 an• L’asthénie peut persister après la disparition des

signes cliniques et biologiques

• Incapacité de travail en moyenne de 27 jours

Page 25: Peron vhavhe du 2012

Caractéristiques biologiques

• Cytolyse jusqu’à 2000 unités, prédominant sur les ALAT

• Elévation des transaminases avant l’élévation de la bilirubine

• La bilirubine peut augmenter alors que les transaminases diminuent

• PA normales ou discrètement élevée• Neutropénie transitoire, lymphocytose

Page 26: Peron vhavhe du 2012

Diagnostic

• L’excrétion virale peut avoir disparue quand le patient présente l’ictère

• Les IgM apparaissent précocement, persistent 3 mois– Sensibilité 100%

• Les IgG persistent indéfiniment, immunité définitive

Page 27: Peron vhavhe du 2012

Complications

• Hépatite fulminante : 1 cas sur 1000 des formes symptomatiques (1% pour l’hépatite B)– Prévalence VHA parmi les cas d’hépatite

fulminante : 4% (survie 50%)– Prévalence VHB parmi les cas d’hépatite

fulminante : 35% (survie 22%) J Bernuau

• Mortalité 0,3%– 1,8% chez les patients > 50 ans

Page 28: Peron vhavhe du 2012

Complications

• Forme cholestatique– Ictère et prurit prolongé– Persistance des symptômes plusieurs mois à

années– Guérison complète

• Forme à rechute– 5 à 10 % des cas– Augmentation asymptomatique des transaminases

quelques semaines à quelques mois après la normalisation de la biologie

– Guérison complète

Page 29: Peron vhavhe du 2012

Formes extra-hépatiques

• Syndrome de Guillain-Barré• Pancréatite aiguë• Cholécysite• Anémie• Insuffisance rénale• Encéphalite

Page 30: Peron vhavhe du 2012

Traitement

• Paracétamol CI

• Abstention de boissons alcoolisées

• Transplantation pour les formes fulminantes

• N-acéthyl-cystéine pour les formes graves, surtout si prise de paracétamol

Page 31: Peron vhavhe du 2012

Prévention

• Lavage des mains

• Mesures d’hygiène simples

• Isolement en chambre seule, port de gants pour le personnel non vacciné

• Vaccination autour du cas index

Page 32: Peron vhavhe du 2012

Vaccination

• Depuis 1992• Vaccin entier inactivé. Havrix* (GSK)

• 2 injections IM séparées de 6 à 12 mois– Séroconversion protectrice dans 90% des cas dès la

première dose– 95% après la deuxième dose – Durée de protection > 25 ans

• Vaccin non remboursé

Page 33: Peron vhavhe du 2012

Indication de la Vaccination

• Adultes et enfants > 1 an se rendant en zone d’endémie

• Personnels des crèches, établissements d’enfants handicapés

• Personnels de traitement des eaux usées• Personnels de cuisines des restaurations collectives• Homosexuels masculins• Patients porteurs d’une maladie chronique du foie

Calendrier vaccinale 2008

Page 34: Peron vhavhe du 2012

Indication de la Vaccination

• Adultes et enfants > 1 an se rendant en zone d’endémie

• Personnels des crèches, établissements d’enfants handicapés

• Personnels de traitement des eaux usées• Personnels de cuisines des restaurations collectives• Homosexuels masculins• Patients porteurs d’une maladie chronique du foie

Calendrier vaccinale 2008

Page 35: Peron vhavhe du 2012

Indication de la Vaccination

• Adultes et enfants > 1 an se rendant en zone d’endémie

• Personnels des crèches, établissements d’enfants handicapés

• Personnels de traitement des eaux usées• Personnels de cuisines des restaurations collectives• Homosexuels masculins• Patients porteurs d’une maladie chronique du foie

Calendrier vaccinale 2008

• Toxicomanes par voie intra-veineuse• Professions de santés• Hémophiles ?

Page 36: Peron vhavhe du 2012

Vaccination autour d’un cas index

• Transmission autour d’un patient atteint d’hépatite A aiguë est importante et rapide

• Excrétion dans les selles de fortes quantités de virus plusieurs jours avant l’ictère jusqu’à une à 2 semaines

• Pas d’AMM pour les immunoglobulines en France

• Vaccination des cas index dans un délai n’excédant pas 8 à 15 jours après le contage– Facile à réaliser si cas index dans une famille– Réduit le risque de cas (4,4 % au lieu de 50%)

Victor JC NEJM 2007

• Sérologie préalable pas indispensable mais recommandé?

Page 38: Peron vhavhe du 2012

L’hépatite E dans le monde

• 1ère cause d’hépatite aiguë virale

• 1/3 de la population mondiale

WHO. Viral hepatitis. Oct 28, 2010

Page 39: Peron vhavhe du 2012

Epidémiologie : distribution géographique

Page 40: Peron vhavhe du 2012

Génotypes 1 et 2 : - grandes épidémies et cas sporadiques, - pays en voie de développement, - hépatite d’importation

Génotypes 3 et 4 : 11)cas sporadiques, 12)Pays industrialisés,

14)hépatite autochtone

Page 41: Peron vhavhe du 2012

Epidémiologie : modalités de transmission

• Indirecte par ingestion d’eau contaminée par les excréments humains– 106 à 108 particules virales/g de selles

• Transmission de personne à personne faible : rareté des cas secondaires (0,7 à 2% vs 50 à 70% pour le VHA)

• Les aliments ont un rô le secondaire : coquillage et crudités lavées ou «  rafraî chies  »

Page 42: Peron vhavhe du 2012

Epidémiologie : modalités de transmission

• Transmission verticale materno-foetale– Foetus contaminé par passage transplacentaire

au cours du troisième trimestre

Morbidité et mortalité sévère pour l’enfant et la mère

Khuroo et al. J Viral Hepat 2009

Page 44: Peron vhavhe du 2012

Epidémiologie : modalités de transmission

• Withers et al. Am J Trop Hyg 2002 ; 66 : 384– Etude américaine (Caroline du Nord)– La prévalence des Ac anti VHE est 4,5X plus importante chez les

ouvriers en contact avec des porcs (10,9% vs 2,4%)

• Tei et al. Lancet 2003 ; 362 : 371– Hépatite aiguë E chez 3 patients de la même famille et un ami ayant

mangé du cerf cru – Mise en évidence de l’ARN du virus dans la viande de cerf – Séquences nucléotidiques identiques

• Renou et al. Emerg Infect Dis 2007– Hépatite aiguë E chez un patient– Mise en évidence de l’ARN du virus dans le sang du cochon de

compagnie

Page 45: Peron vhavhe du 2012

Epidémiologie : modalités de transmission

• Colson P et al. J Infect Dis 2010– Ingestion de figatelli

• Bouquet J et al. Emerg Infect Dis 2011 ; 11 : 2018.– Analyse phylogénétique– 106 patients franç ais atteints d’hépatite E sur 18 mois– 43 foies de porcs provenant d’abattoirs– Proportions

• 73,8 % de sous types 3f• 13,4 % de sous types 3c• 4,7 % de sous types 3e

– > 99% de similarité entre certaines séquences virales provenant des porcs et retrouvées chez les patients

QuickTime et unªdocompresseur

sont requis pour visionner cette image.

Identique porc/humains

Page 46: Peron vhavhe du 2012

Génotypes 1 et 2 : - grandes épidémies et cas sporadiques, - pays en voie de développement,- mode transmission : eau de boisson - hépatite d’importation

Génotypes 3 et 4 : - cas sporadiques, - Pays industrialisés, - mode de transmission : ingestion de porc

- hépatite autochtone

Page 47: Peron vhavhe du 2012

Adolescents et adultes jeunes

Manifestations cliniques : 1/3

Incubation de 40 jours

Phase prodromique de 3 à 7 jours

Phase ictérique de 1 à 2 semaines

Asymptomatique : 2/3

Pas de formes chroniquesHépatites sévères et fulminantes

Mortalité de 0,5 à 4% pop générale10 à 42% femmes enceintes

Hé patite E d’importation

Gé notypes 1, 2

Page 48: Peron vhavhe du 2012

contamination

semaines0 3 4 7 9

IgG anti-VHE

ALAT

VHE dans les selles

VHE dans le foie

VHE dans le sang

Page 49: Peron vhavhe du 2012

Excrétion du VHE

• L’ARN du VHE peut être détecté dans les selles dès la phase ictérique et persiste habituellement 10 jours à 1 mois

• Administration à un volontaire : disparition de la virémie 16 jours après le début de l’ictère

Chauhan A Lancet 1993

• Virémie de 45 jours à 112 jours exceptionnelles mais décrites Nanda SK Gastroenterology 1995

Page 50: Peron vhavhe du 2012

Diagnostic virologique• Diagnostic direct

– Détection du génome viral par «  polymerase chain reaction  »

– Preuve de la présence virale dans le sang ou les selles– Détection de l’amplification du génome en temps réel,

principalement dans la région ORF2 du génome la plus conservée.

MeT Y Pro P X Hel RdRp

5’NCR

ORF 2

ORF 3

An3’NCRCap

28

7124

51475109

ORF 1

189 bp product

Mansuy J Clin Virol 2009

Page 51: Peron vhavhe du 2012

Diagnostic virologique

• Diagnostic direct : détection des antigènes– Kit ELISA : un peu plus précoce que Ac– Pas utilisé en routine

• Diagnostic indirect : détection des anticorps– Précoces (IgM) :

• Sensibilité : 82 à 90%• Spécificité : 99,5 à 100%

Legrand-Abravanel Clin Vaccine Immunol 2009– Tardifs (IgG) :

• Sensibilité variableMansuy J Clin Microbiol 2004

• Intérêt de la séroconversion

– IgA :• Pas utilisé en routine peu sensibles pour génotype 3

Page 52: Peron vhavhe du 2012

Contexte clinique : hépatite aiguë

Sérum + sellesARN VHE+ sérologie

CNR VHE et J Izopet

PCR +Hépatite E quel que soitles profils sérologiquesPCR -

Sérologie IgG/IgM par technique ELISA

IgG +/IgM+ IgG -/IgM+IgG +/IgM- IgG -/IgM-

Autre cause?Immunité Ancienne ?

Faux positifRefaire leprélèvement

Faux positif ?Prélèvement retardé?

Page 53: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E autochtone

• Epidémiologie

• Hépatites fulminantes

• Formes chroniques chez l’immunodéprimé

• Formes neurologiques

• Vaccination, traitement

Page 54: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E dans le sud-ouest : Epidémiologie

Age moyen suivant le sexe

47,85

57,8654,78

0,00

10,00

20,00

30,00

40,00

50,00

60,00

70,00

F H H+F

Sexe ou origine de contamination

Age

Proportion Homme/Femme

41

21

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Femmes

Hommes

NS

Mansuy J Clin Virol 2009

62 patients consécutifs de 2003 à 2007

Page 55: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E dans le sud-ouest : Epidémiologie

• Transmission

– Consommation de boissons ou d’aliments particuliers :• 1 cas : consommation régulière d’eau d’une rivière• 3 cas : consommation de gibier/sanglier

– Contact directs ou indirects avec animaux (6 cas)• 4 cas : contacts directs réguliers (Chevaux, lapins, chiens,

chats)• 1 cas : nettoyage de poulailler• 1 cas : contacts réguliers avec du fumier

– Voyages (hors Europe) :• 2 cas : Inde, Sud-Est asiatique

97% de cas autochtones !!!

Page 56: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E dans le sud-ouest

Nombre de patients en fonction des g�notypes

1 1 3

50

1

4

3

3f

• Génotypes– 55 déterminations possibles– Génotype 3

• sous-type 3f +++

Page 57: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E dans le sud-ouest

Nombre de patients en fonction des ggnotypes

1 1 3

50

1

4

3

3f

• Génotypes– 55 déterminations possibles– Génotype 3

• sous-type 3f +++

Voyage en Inde

Voyage sud-est asiatique

Page 58: Peron vhavhe du 2012

Prévalence des IgG anti-VHE dans notre région

• Chez les donneurs de sang– Prévalence de 16,64 %

Mansuy JM J Med Virol 2008

• Chez les transplantés – Prévalence de 13,5 %– 14,5% chez les patients transplantés du rein– 10,4% chez les patients transplantés du foie

• Chez les patients avec cirrhose– Prévalence de 20 %

Page 59: Peron vhavhe du 2012

Observatoire de l’ANGHC Renou Francophones 2008

129

1

10

1

21

1

2

1 11

11

15

11

Guyane = 1 cas

85%(44/52 cas)

15%(8/52 cas)

Renou et al Aliment Pharmacol Ther 2008

Page 60: Peron vhavhe du 2012

Comparaison à l’hépatite A

• 23 patients avec une hépatite E comparés à 23 patients avec une hépatite A

• Age des patients (54.4 ± 16.6 x N pour le VHE vs 24.5 ± 16.6 pour le VHA, p < 0.05)

• Origine ethnique (100% d’européens pour le VHE vs 38% d’Afrique du Nord pour le VHA)

• Ré cent voyage en dehors de l’Europe (13% dans le groupe VHE vs 55% dans le groupe VHA, p< 0.05).

Péron JM, GCB 2006

Page 61: Peron vhavhe du 2012

Anatomo-Pathologie

• Forme cholestatique : 60%• Cholangite et prolifération cholangiolaire• Infiltrat polymorphe des espaces portes et des lobules

• Forme classique : 40%• Nécrose hépatocytaire focale, ballonisation • Corps acidophiles, infiltrat inflammatoire lobulaire et portal

Péron JM Virchows Archiv 2007

Page 62: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E autochtone

• Epidémiologie

• Hépatites fulminantes

• Formes chroniques chez l’immunodéprimé

• Formes neurologiques

• Vaccination, traitement

Page 63: Peron vhavhe du 2012

Expérience toulousaine : formes fulminantes

Variables Severe form

(encephalopathy)

Mild form

(no

encephalopathy)

Univariate

analysis

(n = 7) (n = 33)

Age (Year) 65 ± 11 56 ± 18 ΝΣ

Σεξ (Μ/Φ) 5/2 25/8 ΝΣ

Αχτιϖε αλχοηολ αβυσε

> 4 0γ/δαψ (Ψεσ/νο)

5/2 6/27 π = 0. 04

Χηρονιχ λιϖε ρ δισε ασε (Ψεσ/νο) 6/1 4/29 π < 00005

Λενγη οφ ηοσπιταλισατιον (∆αψσ) 21 ± 18 6±6 π < 0. 0005

∆εατη (Ψεσ/νο) 5/2 0/33 π < 0. 0005

Ασπαρτατε τρανσαµ ινασε ΑΣΤ∗

(< 35 ΙΥ/Λ)

3181 ± 1512 1833 ± 1498 π = 0. 037

Αλανινε τρανσαµ ινασε ΑΛΤ∗

(< 45 ΙΥ/Λ)

3239 ± 2003 2498 ± 1855 ΝΣ

Αλκαλινε πηοσπηατασε

(100−280 ΙΥ/Λ)

430 ± 217 650 ± 410 ΝΣ

Γ Τ (11 -60 IU/L) 207 ± 118 408 ± 258 p = 0. 053

Bilirubin( mol/L) 350 ± 218 134 ± 107 p < 0. 0005

Pro throm bin index (%) 37 ± 16 78 ± 24 p < 0. 0005

Acce lerin (%) 56 ± 24 112 ± 41 p = 0. 002

Mortalité si ECP : 71%

Péron J Viral Hepat 2007

Page 64: Peron vhavhe du 2012

Hépatite aiguë E au cours des hépatopathies chroniques

• Jan 2008 à dec 2010 • Région toulousaine• 35 cas d’hépatite E • Patients immunocompétents

Péron JM et al J Hepatol 2011

Page 65: Peron vhavhe du 2012

Hépatite aiguë E au cours des hépatopathies chroniques

• Jan 2008 à dec 2010 • Région toulousaine• 35 cas d’hépatite E • Patients immunocompétents

8 cas de cirrhose et 1 fibrose sévère (25%)

Péron JM et al J Hepatol 2011

Page 66: Peron vhavhe du 2012

Hépatite aiguë E au cours des hépatopathies chroniques

• 9 cas d’hépatopathie chronique• 7 hommes• Age médian 47 ans (36-79)• Tous autochtones• Génotypes : 3f 3 patients, 3c 1 patient

• Ascite chez 4 patients, ECP chez 2 patients• Bilirubine médiane 127 µmol/l (29,6-704,4)

• 3 patients DCD (33%)

Péron JM et al J Hepatol 2011

Page 67: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E autochtone

• Epidémiologie

• Hépatites fulminantes

• Formes chroniques chez l’immunodéprimé

• Formes neurologiques

• Vaccination, traitement

Page 68: Peron vhavhe du 2012

1000

500

250

100

23/0

8/03

28/0

8/03

01/0

9/03

25/0

9/03

22/1

0/03

18/1

1/03

24/1

1/03

18/1

2/03

26/0

1/04

05/0

2/04

11/0

5/04

25/0

5/04

28/0

7/04

29/1

2/03

0AST

ALT

G-GT

Autologus bone marrow transplantation

IU

02/0

9/04

Chemotherapy

HEV RNAHEV RNAHEV RNA

HEV RNA

HEV RNAHEV RNA

HEV RNAnegative

Péron JM J Gastroenterol Hepatol 2006

10 mois

Page 69: Peron vhavhe du 2012

Patients

• Entre 01/01/2004 et 31/12/2008,

• 33 cas d’hépatite aiguë E (854 transplantations au total)– Cytolyse hépatique– PCR VHE + dans le sérum ou les selles

• 27 patients ont un suivi > 6 mois

• Les patients porteurs des virus B,C ou D étaient exclus

Kamar NEJM 2008

Page 70: Peron vhavhe du 2012

Résultats : présentation clinique

• Pas de symptô mes : 17/27 (63%)• Asthénie, arthralgies, myalgies• 1 ictère• Pas de fièvre

• Pas de voyage pendant l’année qui précède le diagnostic

• Cytolyse 2 X N• Examen clinique normal• Echographie hépatique normale

Page 71: Peron vhavhe du 2012

Résultats : évolution

• Chez 11 patients (41%), disparition de la virémie dans les 6 mois et jusqu’à la fin du suivi : 22 mois (6-56)

• Chez 16 patients (59%), persistance de la virémie VHE et d’une é lévation des transaminases avec un suivi de 27,5 mois (7-96)

Hépatite aiguë résolutive

Hépatite E chronique

Page 72: Peron vhavhe du 2012

Résultats : évolution des paramètres virologiques

• Hépatite résolutive : n = 11

– Virémie négative à 1 mois (n=7) ou 3 mois (n=4)

– Sérologie anti-VHE• IgG + au diagnostic : 2 patients (18%)• IgG + à 6 mois 5 patients (45,5% de séroconversion)• Pas d’Ac chez 36,5% des patients

Page 73: Peron vhavhe du 2012

Résultats : évolution des paramètres virologiques

• Hépatite chronique : n = 16

– Tous virémiques > 6 mois

– 12 (75 %) toujours virémiques à 22 mois (7-96)– 4 (25%) clairances virales à 14, 16, 22 et 23 mois : tous transplantés

du foie

– Sérologie anti-VHE• IgG + au diagnostic : 4 patients (25%)• IgG + à 6 mois 5 patients (31,25% de séroconversion) : pas d’Ac

chez 43,75% des patients• Au dernier suivi : 81,25% de séroconversion

Page 74: Peron vhavhe du 2012

Résultats : évolution de l’histologie chez les patients avec une hépatite chronique

-Augmentation du score de fibrose

- Métavir : de 1 (1-2) à 2 (1-3)

-3 patients ont développé une cirrhose : 2 DCD des complications de la cirrhose

Kamar Am J Transplant 2008

Page 75: Peron vhavhe du 2012

Résultats : évolution de l’histologie chez les patients avec une hépatite chronique

Gérolami NEJM 2008Haagsma Liver Transplant 2008Haagsma Liver Transplant 2009Pischke Liver Transplantation 2009

Page 76: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : interféron-α

• 3 patients

• Peg-interféron-α 2a 135 ug/semaine• 3 mois

• 1 rejet aigu• RVS 2/3

Kamar CID 2010

Page 77: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : interféron-α

Kamar CID 2010

QuickTime et unªdécompresseur

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Page 78: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : ribavirine

Kamar N Gastroenterol 2010

QuickTime et unªdecompresseur

sont requis pour visionner cette image.

Page 79: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : ribavirine

Kamar N Gastroenterol 2010

QuickTime et unªdecompresseur

sont requis pour visionner cette image.

66% SVR

Page 80: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : ribavirine

Kamar N Gastroenterol 2010

QuickTime et unªdecompresseur

sont requis pour visionner cette image.

Page 81: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : ribavirine

Kamar N Gastroenterol 2010

QuickTimeª et undu compresseur

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- EPO chez 5 patients dès le premier mois- Transfusion chez 2 patients

Page 82: Peron vhavhe du 2012

Traitement de l’hépatite E chronique : ribavirine

Mallet V Ann Intern Med 2010

QuickTime et unªdr compresseur

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- 2 patients- Pas de récidive à l’arrêt ( 2 et 3 mois de suivi)

Page 83: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E chez des patients traités pour des

hémopathies malignes

• Depuis 2003, tous les patients suivis en hématologie et présentant une cytolyse inexpliquée

• Recherche du VHE dans le sang et les selles par PCR et sérologie (Abbott HEV EIA, Laboratoire Abbott, Rungis, France).

Hépatite E diagnostiquée chez 6 d’entre eux (Age médian : 46.5 ans).

- 1 lymphome anaplasique à grandes cellules- 2 leucémies aiguës myéloï des - 2 lymphomes du manteau - 1 myélome multiple

Tavitian J Clin Virol 2010

Page 84: Peron vhavhe du 2012

• 1 seul patient avait un ictère, 5 asymptomatiques

• Elévation majeure des transaminases chez tous les patients : ASAT 504 UI/L (110-2309), ALAT 672 UI/L (261-4273).

• Ac dirigés contre le VHE n’étaient présents que chez 2/6 patients.

• Virémie persistante au delà de 6 mois chez 3 patients (186, 270, 360 jours) mais clairance virale à terme chez tous les patients

• Virus identique chez 2 patients, témoignant d’une transmission nosocomiale.

Tavitian J Clin Virol 2010

Page 85: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et SIDA

• Plusieurs case reports isolés, rare cas d’hépatite chronique ou de cirrhose– Dalton et al. Ann Intern Med 2011– Jagjit Singh et al J Infect 2011

• Cirrhose post hépatitique E , guérison après 24 mois d’interféron

• Kenfak-Foguenaet al. Emerg Infect Dis 2011

– 735 patients HIV+ avec cytolyse sans VHB ou VHC– 2,6 % de séroprévalence VHE, PCR + chez 1/19 patient– CD4 < 34, PCR - quand CD4 > 83 – 54 patients HEV neg, et CD4 < 150 : 1 PCR + HEV

• Kaba et al. J Med Virol 2011

– 1 patient sur 184, CD4 < 50, IgG neg

Page 86: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et thrombopénie

• 3 patients• Génotype 3f• Thrombopénie < 10 000• Plaquettes normalisées à J12

Fourquet E J Clin Virol 2010

Page 87: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E autochtone

• Epidémiologie

• Hépatites fulminantes

• Formes chroniques chez l’immunodéprimé

• Formes neurologiques

• Vaccination, traitement

Page 88: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et formes neurologiques

• 126 patients avec une hépatite E aiguë ou chronique• 2 centres hospitalo-universitaires (Toulouse, Truro

UK)• Complications neurologiques : 5,5%

• 3 cas de polyradiculonévrite inflammatoire• Un syndrome de Guillain Barré• Une plexoradiculite brachiale bilatérale• Une encéphalite• Une ataxie et myopathie des ceintures

Kamar N Emerg Infect Dis 2011

Page 89: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et formes neurologiques

• 126 patients avec une hépatite E aiguë ou chronique• 2 centres hospitalo-universitaires (Toulouse, Truro UK)• Complications neurologiques : 5,5%

• 1 cas de polyradiculonévrite inflammatoire • Un syndrome de Guillain Barré• Une plexoradiculite brachiale bilatérale• Une encéphalite• Une ataxie et myopathie des ceintures

Kamar N Emerg Infect Dis 2011

Immunocompétent

Page 90: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et formes neurologiques

• 126 patients avec une hépatite E aiguë ou chronique• 2 centres hospitalo-universitaires (Toulouse, Truro

UK)• Complications neurologiques : 5,5%

• 2 cas de polyradiculonévrite inflammatoire• Un syndrome de Guillain Barré• Une plexoradiculite brachiale bilatérale• Une encéphalite• Une ataxie et myopathie des ceintures

Kamar N Emerg Infect Dis 2011

Transplantés

Page 91: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et formes neurologiques

• VHE détecté dans le LCR des 4 patients immunodéprimés

• Quasiespèces retrouvées dans le LCR d’un des patients

Kamar N Emerg Infect Dis 2011

Transplantés

Page 92: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E et formes neurologiques

• Régression complète des symptômes– L’encéphalite– 1 polyradiculonévrite– Le Guillain Barré

• Amélioration, mais persistance d’un déficit– 2 polyradiculonévrites– La plexoradiculite brachiale bilatérale

• Décès– L’ataxie et myopathie des ceintures

Kamar N Emerg Infect Dis 2011

Page 93: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E autochtone

• Epidémiologie

• Hépatites fulminantes

• Formes chroniques chez l’immunodéprimé

• Formes neurologiques

• Vaccination, traitement

Page 94: Peron vhavhe du 2012

Perspectives : vaccination

QuickTimeª et undu compresseur

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- GSK, 3 doses, 0, 1 et 6 mois

- 1794 sujets, - 898 dans le groupe vacciné- 896 dans le groupe placébo

- Efficacité de 95,5% Shresta MP NEJM 2007

Page 95: Peron vhavhe du 2012

Perspectives : vaccination

- Vaccin GSK abandonné

- Vaccin chinois en production- Etude randomisée- 3 doses

- 56302 vaccinés - 56302 placébo

- Suivi de 12 mois, 15 hépatite E dans le groupe contrôle, 0 dans le groupe vacciné

- Efficacité de 100% (95% CI 72.1-100.0)

- Pas d’EI

Basnyat B Lancet 2011Zhu F-C Lancet 2010

Page 96: Peron vhavhe du 2012

Perspectives : traitement de l’hépatite aiguë E

• Premier patient – Hépatite aiguë chez un patient de 79 ans, fibrose évoluée,

insuffisance rénale– Ribavirine, 200 mg 1 jour sur 2, puis adaptée à la fonction

rénale pendant 3 mois– Charge virale : 6,36 log copies/ml à J0, perte de 2 log à J10,

2 log supplémentaires à J17, négative à 1 mois.

• Deuxième patient – Cirrhose alcoolique– Ribavirine 1 g/j– Charge virale : 4,07 log copies/ml à J0, 3,08 à J3, 2,56 à J6,

négative à M1

Péron JM J Hepatol 2011

Page 97: Peron vhavhe du 2012

Conclusion (1)L’hépatite E en France :

• Est (presque) toujours d’origine autochtone (Génotype 3)

• Survient chez des personnes d’âge moyen (> 50 ans) et est potentiellement grave (formes fulminantes)

• Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence du virus dans le sang et/ou les selles par PCR surtout chez les patients immunodéprimés

• Peut évoluer vers une forme chronique avec cirrhose chez des patients immunodéprimés. Le traitement de référence est la ribavirine

• Une transmission du virus de l’animal à l’homme est possible (probable?)

Page 98: Peron vhavhe du 2012

Conclusion (2)Quand devez vous penser à l’hépatite E en France :

• En première intention devant toute hépatite aiguë

• Surtout chez un homme > 50 ans

• En cas de suspicion «  d’hépatite médicamenteuse  »

• En cas de cytolyse associée à des signes neurologiques

• Cytolyse même minime chez un patient immunodéprimé

Page 99: Peron vhavhe du 2012

Service d’Hépato-Gastro-Entérologie Hôpital PurpanJM PéronC BureauJP Vinel

Service d’Anatomo-PathologieHôpital PurpanJ Selves

Service de Néphrologie et TransplantationHôpital RangueilN KamarL Rostaing

Laboratoire de Virologie Hôpital PurpanJM MansuyJ IzopetF Abravanel

VHE hotline : 05 61 77 25 [email protected]

Page 100: Peron vhavhe du 2012

Hépatite E chez des patients infectés par le VIH-1

• 6 cas d’hépatite E aiguë ont été diagnostiqués chez 5 hommes et 1 femme.

• Pic des transaminases (ALAT) de 349 UI/l (55-813 UI/l) et TP moyen de 87% (56-100%)

• Taux moyen de lymphocytes T CD4+ de 166/mm3 (77-246).

• Cinq patients recevaient un traitement antirétroviral.

• La détection des anticorps anti-VHE de type IgG était positive chez seulement 2 des six patients.

• Il s’agissait dans tous les cas d’hépatite E autochtone.

• Consommation de viande de porc et de saucisse de foie de porc fumée dans respectivement 1 et 2 cas

• 2 formes chroniques

Colson P AFEF 2009