pense à sourire - le petit magazine

Les souvenirs

n°0 septembre - octobre 2011

à sourirePense

le petit magazine

Ce petit magazine pour garder un lien tout au

long de l’année avec vous. Des histoires qui verront peut-être le

jour en livre...Des articles pour partager avec vous

quelques idées qui mises bout à bout peuvent contribuer à changer un peu notre monde...

Nota Benne : Comme nos livres, ce magazine ne s’adresse pas à un âge

précis... mais à tout le monde.

2 - www.pourpenser.fr

Petites pensées

Les reflexions de Mamzel

Peut-on choisir nos souvenirs ?

Les carnets de voyage de l’oncle Anatole.De la gestion du souvenir par les Spounks.

Mot d’enfant

Le coloriage : illustration de Natacha Wawrzyniak (le secret de Fatima)

Les invariants de Célestin Freinet

Le portrait :Catherine Dressayre - photographe -

Les p’tits trucs verts

Notre actualité

Article premier de la déclaration des droits de l’être l’humain.

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

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Ferme les yeux et rappelle-toi un beau moment.

www.pourpenser.com

L’amour est un trésor de souvenirs.Honoré de Balzac.

Petites pensées...

Le souvenir est le parfum de l'âme.

George Sand

Créer, c'est se souvenir.Victor Hugo

L'habitude de rentrer en moi-même me fit perdre enfin le sentiment et presque le souvenir de mes maux, j'appris ainsi par ma propre expérience que la source du vrai bonheur est en nous.

Jean-Jacques Rousseau

Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien.Paul Géraldy

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Rien n’est moins sûr. Par contre, une chose est certaine : nous pouvons choi-sir les souvenirs que nous souhaitons cultiver.

Il ne tient qu’à nous de rappeler à notre mémoire ces moments où la Vie nous emporte sur ses ailes plutôt que de res-sasser les échecs.

Le passé doit nous aider à créer l’avenir.

Et puis, s’il ne nous est pas possible de choisir nos souvenirs, autant veiller à vivre de beaux moments qui seront autant de bons souvenirs que nous prendrons plaisir à feuilleter plus tard, en buvant un chocolat chaud au coin du feu.

Goethe disait «Un souvenir d’amour ressemble à l’amour, c’est aussi un bon-heur.», tandis qu’André Gide écrivait «Rien n’empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur.»

Peut-on choisir nos souvenirs ?

J’ai5

J’ai de beaux

souvenirs.

Faudrait-il fuir nos bons souvenirs de peur qu’ils nous entravent ?

André Gide voulait peut-être simple-ment appeler à la tempérance celles et ceux qui restent les yeux rivés sur le rétroviseur oubliant de regarder le chemin qui s’offre à leurs yeux.

Oui, il est important de se souvenir, de la même manière qu’il est important de penser à l’avenir tout en vivant pleine-ment chaque seconde qui passe.

Et comme l’écrivait l’homme de lettres et résistant Claude Aveline :

“Fais que chaque heure de ta vie sois belle. Le moindre geste est un souvenir futur”

Albert de Pétigny


De la gestion du souvenir par les spounks.

Les carnets de voyages de l’oncle Anatole


Les Spounks habitent l'archipel des Kisrapels, non loin de l'île de Kikapeur.

Il existe 3 grandes familles de Spounks :Les Spounks Kissencombres qui se fatiguent à pousser des brouettes pleines de souvenirs.


Les Spounks Sakassouvenirs, qui se promenent avec de grands sacs qui, bien que remplis ne semblent pas être bien lourds.

Les Spounks Kigardetout, qui gardent leurs souvenirs non pas dans des sacs mais à l’interieur d’eux, car, chose étonnante, ils sont dotés d’un estomac dédié aux souvenirs, bons ou mauvais.


C'est à l'âge de 8 soleils et 3 lunes que les spounks décident à quelle famille ils vont appartenir. Ils peuvent ensuite changer, mais ça demande souvent beaucoup de travail ! Notamment pour les Kigardetout, qui doivent alors suivre un régime très sévère composé de rêves à la guimauve et de nuages de bons sentiments.Il existe également des cours de musculation pour les Spounks qui souhaitent devenir Kissencombres.


Les Kissencombres, qui ne veulent rien oublier, entassent leurs souvenirs, quel qu'en soit leur nature dans une sorte de grosse brouette.J'ai rencontré quelques Kissencombres qui vidaient leur brouette, mais ils se sentaient souvent perdus et le plus ennuyeux est qu'ils ne connaissaient plus aucune histoire drôle.


Les Sakassouvenirs se disent que certaines choses qui encombrent et pèsent très lourd comme les colères, les bouderies ou les pleurs n'ont rien à faire avec les bons souvenirs et les histoires drôles.Ils ont donc 3 sacs :un pour les bons souvenirs ; un pour les mauvais ; et un spécial histoires drôles.


Au départ, les Kigardetout sont souvent de sacrés gourmands !Et comme les Spounks ont un estomac pour la nourriture et un estomac pour les souvenirs, et bien, ils avalent directement tout ce qu'ils trouvent, bons ou mauvais souvenirs.Leur plus gros problème c'est qu'ils ont beaucoup de mal à faire la différence entre eux et leur souvenirs, sans parler du tri qu'il faut faire quand il s'agit de retrouver une histoire drôle !Note de l'oncle Anatole : demander à Léonie de me faire un sac à histoires drôles (j'en ai marre de les oublier)


Ce carnet fait partie des notes

de voyages de l’oncle Anatole. Retrouvées dans le grenier de la

maison ces notes composées de carnets, cartes et cahiers retracent les voyages de mon oncle. Certains me disent que c’était

un grand rêveur, je pense surtout que ceux-là ont oublié leur enfance.

F.M.R.


Guillaume, 3 ans, se rappelle de quelque chose :moi, quand j'étais grand ...

Quand j'étais petit dit le grand et tout le monde écoute ses souvenirs.Quand j'étais grand dit le petitet tout le monde rit de ses délires.

Pourquoi quand je suis petit on n'écoute pas tous mes souvenirs ?Pourquoi quand je suis petit on fait fi de mes si jolies vies ?

Petit ne rime pas avec souvenirs et c'est vraiment dommage,j'ai tellement de choses à vous dire.Le passé n'a pas d'âge !Petit ne rime pas avec souvenirs ?Mais un jour vous les grands vous serez petit et alors sans rire vous direz surement :moi, vous savez, quand j'étais grand.

C'est quand même une drôle d'idée de limiter nos souvenirs à cette vie.C'est quand même une drôle d'idéede penser que je n'ai pas de passé.

Quand j'étais petit dit le grand et tout le monde écoute ses souvenirs. Quand j'étais grand dit le petit.et tout le monde rit de ses délires.

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Aline de Pétigny


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Les invariants

de Célestin Freinet(pédagogue français 1896-1966)

Invariant n° 2 :

Être plus grand ne signifie pas forcément être au-dessus des autres.

Invariant n° 1 :

L'enfant est de la même nature que nous.

Invariant n° 4 :

L’ enfant pas plus que l’adulte - n’aime être commandé d’autorité.

Invariant n° 3 :

Le comportement scolaire d’un enfant est fonction de son état physiologique, organique et constitutionnel.


En 1964, après plus de 40 ans d'enseignement, Célestin Freinet a souhaité poser les bases de principes pédagogiques.Une trentaine d'invariants pédagogiques qu'il tenait pour sûrs à la lumière de l'expérience et du bon sens.Dans chaque numéro, nous vous proposerons quelques invariants. Peut-être est-il intéressant d'en rediscuter aujourd'hui ?

Catherine DressayrePhotographe.www.focale-photo.com

PortraitEn noir et blanc...

Quel arbre es-tu ? Le bouleau (Beauté de l'écorce, froufrou du feuillage…)

Quel pays es-tu ? La terre côté mer !

Quel lieu es-tu ? Une presqu'île comme le Perron où le lien "terre" existe mais qui s'isole aux grandes marées !

Quelle chanson es-tu ? «L’aigle noir» de BarbaraJe ne sais pourquoi mais cette chanson me revient dès que l’on évoque le chant…Suis-je cette chanson ? Assurément une part de moi…

Quel livre es-tu ? Celui que je lis aujourd’hui : «Les voies du bonheur» de Jean-Marie Pelt avec des photos de SalgadoLe livre que je vais ouvrir après celui-là est ce-lui de Hubert Reeves : «Je n’aurai pas le temps» et là c’est autre chose…

Quelle phrase es-tu ? Faire ma part, le sourire dans les yeux !

Quelle est ton envie, celle qui te guide dans la vie ? Occuper pleinement l’instant.


Plutôt que de demander :"Si tu étais un arbre..." nous avons préféré demander "Quel arbre es-tu ? " car nous sommes un peu tout à la fois. Si nous aimons une chose, un lieu, c'est peut-être que nous sommes un peu, d'une certaine manière, ce lieu, cet objet, cette chanson.

Quel est ton meilleur souvenir ? Je ne sais… Le souvenir de demain peut-être ?!!! Non soyons sérieuse…De nombreux instants de contemplation, où j'avais la chance d'être là ! La complicité simple lors de ren-contres aussi…Cet été, nombreux m'ont dit : "Chez vous le temps s'arrête, on est bien !" Parfois on a pris le temps d'arrêter le temps plus longtemps ! Ca c'est un superbe souvenir de cet été !En fait je mesure que souvent je me dis : cet instant-là il me fera du bien le jour où je n'irai pas bien…!Et honnêtement, je crains ne pas avoir le temps de me repasser le film de tout ! D'autant que "à pré-sent"… m'attend !

Autre chose à partager ? De la tendresse à profusion

Merci à Catherine de s’ être prêtée au jeu. Et merci pour son sourire et son regard... N’hésitez pas à aller sur son site, à la rencontre de son point de vue sur la vie, si poétique.

trucs vertsLe

s p’ti

ts Comme le dit Mamzel Seultout, les mauvaises herbes n’existent pas vraiment.Tout est nécessaire au jardin mais il faut faire attention à ne pas se laisser envahir !

L’automne est un moment de cueillette.Champignons, mûres, fruits, châtaignes.Alors prendre le temps d’aller se promener pour ramasser, cueillir et tout simplement prendre l’air !Et en rentrant... vive les confitures, les crumbles...

Pour ne pas se laisser envahir par les rampants :les coquilles d’œufs émiéttées ou bien de la sciure de bois, de la cendre : les épandre autour des plantations grignotées par les loches, escargots et autres rampants, comme un rempart, car ils s’y engluent et détestent ça !

Pour ne pas se laisser envahir par les fourmis :Récupérer le marc de café. Il repousse les fourmis. Idéal au pied des arbres fruitiers et des légumes envahis par les pucerons (que les fourmis élèvent comme esclaves !), ou pour faire déguerpir une fourmilière installée sous les salades par exemple.


actualité

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ISBN : 978-2-912125-86-3

Une petite histoire pour expliquersimplement la biodiversité

aux jeunes enfants.

Sandrine-Marie Simon - Camille Magnanon

Beebuti, la roseet le pissenlit

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Petites histoires pour penser à l'endroit

à l'endroit© Editions pour penser

Prix public France : 5€

[email protected] • www.pourpenser.fr

BeebutiSandrine Simon - Camille MagnanonLa biodiversité abordée pour les enfants à travers l’histoire d’une abeille, d’une rose et d’un pissenlit !

à partir de 3 ans, 16 pages - 5 €

Mamie RéglisseNadège Brun - Sophie CollinVoit-on les choses de la même façon si nous sommes un enfant ou un adulte. Les différents points de vue à travers la journée d’un petit garçon.

à partir de 5 ans, 16 pages - 7 €

Vous pouvez nous rencontrer en septembre et octobre 2011.

- Foire bio Fougère à Tours (37)24-25 septembre 2011

- Foire bio de Muzillac (56)24-25 septembre 2011

- Rentrée Zen - Paris (75017)espace Champerret.29 octobre au 3 septembre 2011

- Salon du livre du Mans (72)7-8-9 octobre 2011

- Foire bio de Guichen (35)7-8-9 octobre 2011

- Quai des bulles - Saint Malo - (35)salon de la BD.28-29-30 octobre 2011

- Salon Respire - Poitiers (86)28-29-30 octobre 2011

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Découvrez l'ensemble du catalogue sur : http://www.pourpenser.fr

©Editions pour penser à l’endroit - www.pourpenser.frOnt participé à l’élaboration de ce petit magazine :Albert de Pétigny, Aline de Pétigny, Athena Lecoussis (photos couleurs), Céline Cidère (Mamzelle) Fred-Marie Romain. Merci à Catherine Dressayre, pour sa photo «Apprivoiser».Merci aussi à Natacha Wawrzyniak et Camille Magnanon pour leurs illustrations.

www.pourpenser.fr

n°1 novembre-décembre 2011

à sourirePensele petit magazine

Les projets

Pense à sourire - le petit magazinenovembre - decembre 2011

Les projets.

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