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Revue Internationale d’optique ophtalmique Internationales Augenoptik-Magazin Points de Vue N° 67 Automne / Herbst 2012 Bi-annuel / Zweimal jährlich - © 2012 Essilor International UV vs Santé oculaire UV-Strahlen und Augengesundheit PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:53 Page 1

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Revue Internationale d’optique ophtalmique

Internationales Augenoptik-Magazin

Points de Vue

N° 67Automne / Herbst 2012Bi-annuel / Zweimal jährlich - © 2012 Essilor International

UV vs Santé oculaire

UV-Strahlen und Augengesundheit

PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:53 Page 1

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S O M M A I R E

I N H A L T S V E R Z E I C H N I S

P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 20122

Dossier scientifique médical

Corinne Dot, Hussam El Chehab, Jean-Pierre Blein, Jean-Pierre Herry, Nicolas Cave, FrancePhototoxicité oculaire en montagne

Johnson Choon-Hwai TAN, Han-Bor FAM, SingapourLa lésion cornéenne due aux ultraviolets dans les régions tropicales

Uday Kumar Addepalli, Rohit C Khanna, Gullapalli N Rao, IndeLésions du cristallin dues aux UV

Dossier scientifique non médical

Herbert L. Hoover, USATransmission des rayons solaires à et dans l’œil humain

Kevin O'Connor, AustralieNormes pour les lunettes de soleil et les verres ophtalmiques : La protection anti-uv

Karl Citek, USALe risque d’exposition aux rayons ultraviolets avec des lunettes

Colin Fowler, AngleterreLes dangers des rayons UV pour les yeux et la peau dans notre viequotidienne

Produit

Hélène de Rossi, Marie-Anne Berthézène, Isabelle Simon, Jérôme Moine, R&D Optique, Essilor InternationalVarilux® STM series : Innovation visionnaire

Pascale Lacan R&D, Tito de Ayguavives R&D, Luc Bouvier Mkg, EssilorCrizal UV : le nouveau verre antireflet qui protège des UV

Histoire

Michel Alexandre, FranceMusiciens et handicap visuel (suite et fin)

Medizinisch-wissenschaftlicher Beitrag

Corinne Dot, Hussam El Chehab, Jean-Pierre Blein, Jean-Pierre Herry, Nicolas Cave, FrankreichPhototoxische Reaktionen des Auges im Gebirge

Johnson Choon-Hwai TAN, Han-Bor FAM, SingapurHornhautschäden durch UV-Strahlen in den Tropen

Uday Kumar Addepalli, Rohit C Khanna, Gullapalli N Rao, IndienSchädigung der Augenlinse durch UV-Strahlen

Wissenschaftlicher Beitrag

Herbert L. Hoover, USAWirkungsweise der Sonnenstrahlung im menschlichen Auge

Kevin O'Connor, Australien UV-Schutznormen Für Sonnenschutzgläser Mit Und Ohne Korrektions-wirkung

Karl Citek, USAGefährdung durch UV-Strahlen beim Tragen von Brillengläsern

Colin Fowler, EnglandGefahr für Augen und Haut durch UV-Strahlen

Produkt

Hélène de Rossi, Marie-Anne Berthézène, Isabelle Simon, Jérôme Moine,F&E Optik, Essilor InternationalVarilux® STM series: Zukunftsweisende Innovation

Pascale Lacan F&E, Tito de Ayguavives F&E, Luc Bouvier Mkg, EssilorCrizal UV: Neues Glas mit Entspiegelung und UV-Schutz

Geschichte

Michel Alexandre, FrankreichMusiker Mit Sehbehinderung (zweiter und letzter Teil)

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Eye showing the inner surface of the iris, pupil, andciliary processesVisuals Unlimited, Inc./Dr. Richard Kessel & Dr. RandyKardon/Tissues & Organs

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E D I T O R I A L

L E I T A R T I K E L

Liebe Leserinnen und Leser,

In dieser 67. Ausgabe beleuchtet eine Expertengruppe die Folgen derSonnenlichtexposition und insbesondere den Einfluß niedrigerWellenlängen - von blauem Licht bis hin zur UV-Strahlung. DiesesThema ist sowohl bei Hautärzten als auch bei Augenoptikernbrandaktuell.

Als Hersteller von Brillengläsern muss Essilor deshalb mit geeignetenLösungen aufwarten.

Corinne Dot berichtet über eine 1993 angelaufene Langsschnittstudie,die 2009 in eine allgemeine Studie überführt wurde, an derzahlreiche, zwischen 1.000 und 4.000 Höhenmetern tätigeHochgebirgsführer aus Chamonix sowie eine in deutlich tiefergelegenen Regionen lebende vergleichbare Studienkohorte mitwirkten.

Johnson Choon-Hwai Tan und Han-Born Fam zeigen Augenschädenbei Personen auf, die in Regionen zwischen Wendekreis und Äquatorleben, wo die Sonne fast immer im Zenit steht und auf Meereshöhe dieUV-Strahlung auf Grund der geringeren Dicke der Erdatmosphäre,unseres natürlichen Schutzschildes, am höchsten ist.

Uday Kumar Addepalli et al. (Indien) verweisen auf die schädlichenFolgen der UV-Strahlung für die Augenlinse in einem Land, in demder Schutz absolut unzureichend ist, da kaum schützende Brillen undAugenschirme getragen werden.

Herbert L. Hoover erläutert den Einfluß von Sonnenstrahlen auf denmenschlichen Augapfel.

Kevin O'Connor gibt einen Überblick über die unterschiedlichenNormen zum Schutz vor besonders schädlichen Sonnenstrahlen, undzwar in Bezug auf „Sonnenbrillen“, aber auch auf getönte oder„sonnentaugliche“ Korrektionsgläser.

Karl Citek berichtet über eine oft unbeachtete Nebenwirkung, dieSpiegelung von UV-Strahlen auf der Rückseite von Brillengläsern,sowie über Forschungsarbeiten zur Lösung dieses Problems.

Colin Fowler geht auf die alltäglichen Gefahren von UV-Strahlen fürAugen und Haut ein.

Die Experten kommen zu dem eindeutigen Schluss, dass Brillengläsernicht nur zur Korrektion von Brechungsfehlern dienen sollten, sondernzusätzlich das menschliche Auge vor allen schädlichen Wellenlängenschützen müssen. Essilor bietet eine breite Auswahl an Glasproduktenan – von getönten Gläsern bis hin zu selbsttönenden (phototropen)Transitions®- und Airwear-Gläsern (aus Polycarbonat), die UV-Strahlenzu 100% blockieren.

Hélène de Rossi et al. stellen die neue Varilux-Serie als Ergebniskontinuierlicher Innovation und weltweit erworbener Erfahrung vor,deren Ziel es ist, den Komfort für Varilux-Träger ständig zu verbessern.

Pascal Lacan et al. stellen die neue Crizal-Veredelung mit UV-Schutzvor.

Michel Alexandre wartet mit einer Fortsetzung der faszinierendenGeschichte über das Verhältnis von Sehbehinderten zur Musik auf.

Vergnügliche Lektüre und viel Spaß auf unserer Webseite.

Chers lecteurs,

Dans ce numéro 67 nous avons choisi de faire examiner par un paneld'experts les effets de l'exposition aux rayonnements solaires etprincipalement les effets dus aux faibles longueurs d'onde : du bleuaux UV. Sujet d'actualité aussi bien chez les dermatologistes que chezles spécialistes de la vision.

En tant que fabricant de verres ophtalmiques, Essilor se doitd’apporter des solutions appropriées.

Corinne Dot fait état d'une étude longitudinale débutée en 1993 quis'est transformée en une étude à un instant T en 2009 avec unnombre important de guides de Haute Montagne de Chamonixévoluant entre 1000 et 4000m et une cohorte équivalente depersonnes vivant à une altitude bien plus basse.

Johnson Choon-Hwai Tan et Han-Born Fam montrent les atteintesprovoquées sur les yeux de personnes vivant dans une région entre untropique et l'équateur, région où le soleil est pratiquement toujours auzénith ; la quantité d'UV reçue étant la plus importante au niveau dela mer du fait de la plus faible épaisseur de notre bouclier naturel,l’atmosphère.

Uday Kumar Addepalli et al. (Inde) mettent en évidence les effetsnocifs des UV sur le cristallin dans un pays où la protection est trèsfaible étant donné que le port de lunettes protectrices et de visièresest très marginal.

Herbert L. Hoover fait un rappel des transmissions des radiationssolaires sur et à l'intérieur du globe oculaire humain.

Kevin O'Connor expose la variété de normes mises en place à ce jourconcernant la protection des rayonnements solaires les plus nocifs etceci pour les "lunettes solaires" mais aussi pour les verres deprescription teintés ou "solaires".

Karl Citek expose un effet secondaire très souvent négligé, la réflexiondes UV sur la face concave des verres ophtalmiques ainsi que larecherche qui a eu pour but de corriger cet inconvénient dans le futur

Colin Fowler expose clairement les dangers dus aux UV dans la viecourante pour les yeux comme pour la peau.

D’après les conclusions des experts, il semble évident que les verresophtalmiques doivent dépasser leur rôle initial de compensation desdéfauts de réfraction et devenir de véritables protecteurs de l'oeilhumain contre toutes les longueurs d'onde nocives pour l'oeil. Essiloroffre une large gamme de produits allant des verres teintés aux verresTransitions® (photochromiques) et Airwear (polycarbonate) quicoupent 100% des UV.

Hélène de Rossi et al. présentent la série de nouveaux Varilux, fruitsde l'innovation continue et de l'expérience acquise à travers le mondetoujours dans le but d'améliorer sans cesse le confort des porteurs deVarilux.

Pascal Lacan et al. présentent le nouveau traitement Crizal, protecteurdes UV.

Michel Alexandre poursuit l'étonnante histoire de la relation des malvoyants avec la musique.

Bonne lecture et bonne visite sur notre site web.

3

Directeur de la Publication - Herausgeber.

Points deVue

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D O S S I E R S C I E N T I F I Q U E M É D I C A L

M E D I Z I N I S C H - W I S S E N S C H A F T L I C H E R B E I T R A G

« L’œil est né par la lumière et pour la lumière » JW von Goethe

Si la lumière est nécessaire à la physiologie oculaire, notamment pour

la phototransduction, une exposition aigue et chronique peuvent

engendrer des lésions de la sphère ophtalmologique.

Le rôle délétère de la lumière a été suspecté dès l’antiquité, Socrate

rapportait déjà une gêne oculaire secondaire à la contemplation des

éclipses.

Les conséquences de l’exposition à la lumière sur la fonction

rétinienne ont été démontrées expérimentalement chez le rat il y a

plus de 40 ans, y compris à de faible intensité sur une longue durée

d’exposition. Plus récemment, des modèles in vivo et in vitro, ont mis

plus particulièrement en évidence le rôle de la lumière bleue (LB)

(380-480nm) dans l’apoptose des photorécepteurs et des cellules de

l’épithélium pigmentaire de la rétine[1]. La lumière induit ainsi des

réactions photochimiques au sein des tissus oculaires. Celles-ci

nécessitent un chromophore, une durée d’exposition et une dose

suffisante, libérant des radicaux libres impliqués dans le stress

oxydatif et les processus de vieillissement oculaire.

Le rayonnement ultraviolet et la lumière bleue, qui nous intéressent

plus particulièrement, appartiennent au vaste ensemble des ondes

électromagnétiques. Fig.1

Ces dernières sont constituées de photons, classées selon leur

longueur d’onde ayant une énergie propre (inversement proportionnelle

à leur longueur d’onde). Le rayonnement UV nous est familier

notamment par son action sur la peau et la cornée (ophtalmie des

neiges) dans notre spécialité. La couche d’ozone filtre les UV jusqu’à

290nm, l’œil est ainsi exposé aux reste des UVs de 290 à 400nm

(UVB et UVA) et au spectre de la lumière visible (qui commence avec

„Das Auge hat sein Dasein dem Licht zu danken.“ Johann Wolfgangvon Goethe

Zwar ist Licht für die Augenphysiologie, namentlich zurPhototransduktion, unerlässlich, doch eine übermäßige undchronische Lichtexposition kann die Augen schwer schädigen.

Der negative Einfluss von Licht wurde bereits in der Antike vermutet.Schon Sokrates berichtete nach der Beobachtung vonSonnenfinsternissen von Augenbeschwerden.

Die Folgen längerfristiger Lichtexposition für die Netzhaut wurden vorüber 40 Jahren in Versuchen an Ratten belegt, auch unterBedingungen geringerer Strahlenintensität. In jüngerer Zeit wurdeanhand von In-vivo- und In-vitro-Modellen insbesondere die Rolle vonblauem Licht (BL) (380-480 nm) beim Absterben der Fotorezeptorenund der Pigmentepithelzellen der Netzhaut aufgezeigt[1]. Licht führt zufotochemischen Reaktionen im Augengewebe. Diese erfordern einenChromophor, eine bestimmte Expositionsdauer und eine ausreichendeDosis, um freie Radikale freizusetzen, die am oxidativen Stress und ander Augenalterung beteiligt sind.

Ultraviolette Strahlung und blaues Licht, die uns hier besondersinteressieren, gehören zum breiten Spektrum elektromagnetischerWellen. Abb. 1

Diese bestehen aus nach Wellenlängen geordneten Photonen, die eine(zu ihrer Wellenlänge umgekehrt proportionale) eigene Energiebesitzen. UV-Strahlung ist uns in unserem Fachgebiet insbesonderewegen ihrer Folgen für Haut und Hornhaut (Schneeblindheit) einBegriff. Die Ozonschicht filtert UV-Strahlen bis 290 nm, so dass dasAuge den UV-Strahlen zwischen 290 und 400 nm (UVB und UVA)sowie dem Spektrum des sichtbaren Lichts ausgesetzt ist (das mitdem blauen Licht beginnt), sofern kein wirksamer Schutz getragenwird. Die Weiterleitung der Strahlen ins Augeninnere hängt von derWellenlänge ab. Im Endeffekt werden UV-Strahlen im Wesentlichen

Phototoxicité oculaire en montagne

Phototoxische Reaktionen des Auges im Gebirge

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Corinne DotProfesseur agrégé du Val de Grâce, Chef de service, service d’ophtalmologie, Hôpital d’Instruction des Armées (HIA)Desgenettes - Lyon, FranceDozentin am Val de Grâce, Leiterin der AbteilungAugenheilkunde, Armeekrankenhaus (HIA)Desgenettes - Lyon, Frankreich

Hussam El ChehabAssistant chef de clinique Interne desHôpitaux des ArméesStellvertretender Klinikleiter, Assistenzarztder Armeekrankenhäuser

Jean-Pierre BleinOphtalmologiste, Chamonix, FranceAugenarzt, Chamonix, Frankreich

Jean-Pierre HerryMédecin de l’Ecole Nationale de Ski etd’Alphinisme (ENSA)Arzt der Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme(ENSA)

Nicolas ChaveOrthoptiste HIA Desgenettes - Lyon, FranceOrthoptist, HIA Desgenettes - Lyon, Frankreich

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la lumière bleue) en l’absence

de protection efficace. La

transmission intraoculaire des

rayonnements est fonction de

leur longueur d’onde. Mais, in

fine, les UVs sont

essentiellement absorbés par

la cornée et le cristallin. En

effet, on estime à moins de

2% la dose des UVs initiaux

atteignant la rétine pour un

œil adulte contre 2 à 8% chez

l’enfant de moins de 10

ans.[7,2]

La lumière visible (400 à

800nm) nous apporte, quant

à elle, la sensation colorée de

notre vision, tandis que le

rayonnement infra-rouge a

essentiellement des propriétés

caloriques. La rétine est exposée, quant à elle, aux composants de la

lumière visible en raison de leurs longueurs d’ondes d’où son danger

potentiel. Sliney et al. estiment à 40% la fraction de lumière bleue

transmise à la rétine chez l’adulte de 60 ans et plus encore chez

l’enfant chez lequel 65% des rayonnements de lumière bleue seraient

transmis.

Dès 1908, Hess découvre que la dose de rayonnements cosmiques

augmente avec l’altitude au cours de vols en ballons. Ainsi la dose

d’UVs reçue par l’œil augmente de 10% par paliers de 1000m

d’altitude, de 20% sur l’eau, de 10% sur le sable et de 80% sur la

neige. Les professionnels de la montagne sont donc une population

surexposée à la lumière (notamment UV et lumière bleue) par la

combinaison de ces éléments.

Quelques études à large effectif ont été réalisées sur des populations

vivant en plaines ensoleillées (POLA, Sète, France[3,4] ; Beaver Dam

Eye study Wisconsin USA[10] ; Chesapeake Bay study, Australie[9]), elles

ont rapporté une augmentation de la prévalence des cataractes

notamment corticales et de manière plus contreversée des

maculopathies.[3,4,10,9]

Aucune étude n’a été publiée à notre connaissance sur une population

vivant en altitude ainsi surexposée. Nous avons mené dans le service

une étude originale sur les guides de haute montagne versus une

population vivant en plaine de la région lyonnaise (Etude enregistrée

Eudract 2010-A00647-32, Promoteur Essilor international,

Investigateur principal Pr Corinne Dot). Celle-ci met en relief

essentiellement les effets des rayonnements solaires en altitude mais

aussi par certains aspects plus secondaires les effets combinés du

vent et des basses températures.

Etude menée auprès des guides de haute montagne de Chamonix[6]

Quatre vingt seize guides de haute montagne (GHM) de la vallée de

Chamonix âgés de plus de 50 ans et 90 témoins de la consultation de

réfraction de l’Hôpital Desgenettes à Lyon d’âge comparable, ont

participé à cette étude.

von der Hornhaut und derAugenlinse absorbiert. DieUV-Dosis, die schließlich dieNetzhaut erreicht, wird beiErwachsenen auf unter 2%geschätzt, bei Kindern unter10 Jahren hingegen auf 2 bis8% .[7,2]

Sichtbares Licht (400 bis 800nm) vermittelt uns dasFarbempfinden, währendInfrarotstrahlung imWesentlichen Wärme erzeugt.Die Netzhaut ist denBestandteilen des sichtbarenLichtes auf Grund ihrerWellenlängen ausgesetzt unddamit potentiell gefährdet.Sliney et al. schätzen denAnteil des auf die Netzhautgelangenden blauen Lichtsbeim 60jährigen Erwachsenen

auf 40% und bei Kindern sogar auf 65%.

Bereits 1908 entdeckte Hess bei Ballonflügen, dass die kosmischeStrahlung mit zunehmender Höhe ansteigt. So nimmt die ins Auge

gelangende UV-Strahlendosis pro 1.000 Höhenmeter um 10% zu, auf

Wasser sogar um 20%, auf Sand um 10% und auf Schnee um 80%.

Menschen, die im Gebirge leben und arbeiten, sind auf Grund desZusammenwirkens dieser Faktoren einer extremen Lichtexpositionausgesetzt (insbesondere UV-Strahlung und blaues Licht).

Mehrere groß angelegte Studien wurden an Bevölkerungsgruppendurchgeführt, die in sonnigen Ebenen leben (POLA, Sète,Frankreich[3,4]; Beaver Dam Eye Study, Wisconsin, USA[10]; ChesapeakeBay Study, Australien[9]). Daraus ergab sich ein Anstieg der Prävalenzvon Katarakt (insbesondere kortikal) und, wenngleich nichtunumstritten, von Makuladegenerationen.[3,4,10,9]

Unseres Wissens gab es aber keine Studien an Bevölkerungsgruppen,die in Höhenlagen leben und dadurch einer höherenStrahlenexposition ausgesetzt sind. Wir haben in der Abteilung eineStudie an Bergführern durchgeführt und mit den Flachlandbewohnernim Raum Lyon verglichen (Eudract-Studie 2010-A00647-32,Sponsor: Essilor international, Versuchsleiter: Pr. Corinne Dot). Dieseweist im Wesentlichen auf die Folgen der Sonnenstrahlung inHöhenlagen hin, aber auch auf das Zusammenwirken von Wind undniedrigen Temperaturen anhand bestimmter sekundärer Aspekte.

Studie an Bergführern in Chamonix[6]

96 Bergführer aus dem Tal von Chamonix im Alter von über 50 Jahrenund 90 Kontrollprobanden aus der augenärztlichen Ambulanz imDesgenettes-Krankenhaus in Lyon in vergleichbarem Alter waren andieser Studie beteiligt.

Anhand eines Fragebogens wurden die Höhenexposition (Anzahl undHöhe der Touren) sowie die verwendeten Schutzmittel bewertet. JederPatient wurde nach einer klinischen Untersuchung des vorderenAugenabschnitts mit erweiterten Pupillen untersucht (KlassifikationLOCS, III, Lens Opacities Classification System III,) und mit derScheimpflug-Kamera analysiert (Oculyzer®, Alcon); ferner wurde derhintere Abschnitt mittels Retinographie am hinteren Augenpoluntersucht. Bei der statistischen Auswertung gelangte der t-Test nachStudent zum Vergleich der beiden Gruppen sowie eine logistische

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5P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012

Fig. 1 Spectre électromagnétique Abb. 1 Elektromagnetisches Spektrum

Mettre Graph en FR/ALL

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Un questionnaire visait à évaluer l’exposition à l’altitude (nombre et

altitude des courses) et les moyens de protection utilisés. Chacun des

patients a été examiné sous dilatation avec un examen clinique du

segment antérieur (classification LOCS, III, Lens Opacities

Classification System III,)

complété par une analyse par

caméra de sheimpflug

(Oculyzer®, Alcon), puis du

segment postérieur associé à

une rétinophotographie du

pôle postérieur. Les analyses

statistiques ont utilisé le test

T de student pour la

comparaison des 2 groupes et

une régression logistique pour

évaluer les facteurs de risque.

Les Résultats sont les

suivants :

- Concernant les pathologies

de surface, les GHM

présentent statistiquement

plus de dermatochalasis

(28,1% versus 4%,

p<0,001), de blépharite

chronique (52,1% versus

10,2, p<0,001) et d’anomalies des points

lacrymaux (33,3% versus 4%, p<0,001).

Leur temps de rupture de larmes (Break

Up Time, BUT) est également

statistiquement abaissé (4,55s versus 7s,

p<0,001). Nous avons observé également

davantage de ptérygion (8,9% versus 0%,

p<0,001), de pinguécula (58,3% versus

21,7, p<0,001) et de gérontoxon (27,6%

versus 11,7, p<0,001). Fig.2 (KPS =

Kératite Ponctuée Superficielle)

- Concernant le cristallin : les GHM ont

plus d’anomalies cristalliniennes (42.4%

vs. 16.2%, p<0.0001). Ils présentent

essentiellement des opacités corticales

(30.8% vs. 10%, p<0.0001). La

différence est également significative pour

les chirurgies de cataracte (5.4% vs. 0%,

p=0,02). La densité maximale moyenne

cristallinienne mesurée en Oculyzer® est

également plus élevée chez les GHM

(22.5% vs. 20.2%, p=0.016). Par ailleurs nous avons observé dans le

cortex périphérique des GHM des micro-opacités corticales antérieures

rondes punctiformes dans une proportion significativement plus élevée

(p=O,004) et de localisation nasale préférentielle. Fig3 & Fig.4

- Concernant la macula, 30.2% des GHM présentent une anomalie de

l’aire maculaire (toutes anomalies confondues) contre 18.9% dans le

groupe témoin (p<0.001). Ces anomalies sont essentiellement

représentées par des drüsens (28.7%) en nombre et taille variables,

et pour la majorité de type milliaire.

Regressionsanalyse zur Bewertung der Risikofaktoren zum Einsatz.

Daraus ergaben sich folgende Ergebnisse:

- Oberflächenpathologien treten bei Bergführern statistisch gesehenhäufiger auf, darunterDermatochalasis (28,1%gegenüber 4%, p<0,001),chronische Blepharitis (52,1%gegenüber 10,2, p<0,001)und Anomalien derTränenpunkte (33,3%gegenüber 4%), p<0,001).Auch die Aufreißzeit desTränenfilms (Break Up Time,BUT) ist statistisch verkürzt(4,55 s gegenüber 7 s,p<0,001). Zudem wurdenPterygion (8,9% gegenüber0%, p<0,001) Pinguecula(58,3% gegenüber 21,7,p<0,001) und Gerontoxon(27,6% gegenüber 11,7%,p<0,001) häufiger festgestellt.Abb. 2.

- Augenlinse: Bergführerweisen häufigerLinsenanomalien auf (42,4%ggü. 16,2%, p<0,0001). Sie

leiden vor allem unter kortikaler Trübung(30,8% ggü. 10%, p<0,0001). DerUnterschied ist auch bei Staroperationensignifikant (5,4% ggü. 0%, p=0,02). Dieim Oculyzer® gemessene maximaledurchschnittliche Dichte der Augenlinse istbei Bergführern ebenfalls höher (22,5%ggü. 20,2%, p=0,016).

Ferner wurden an der peripherenLinsenrinde von Bergführern deutlich mehrrunde punktförmige, vorzugsweise nasale,kleine Kortextrübungen im vorderenBereich beobachtet (p=0,004). Abb. 3 &Abb. 4.

- Makula: 30,2% der Bergführer weisenAnomalien im Makulabereich auf(Anomalien beliebiger Art) gegenüber18,9% der Kontrollgruppe (p<0,001).Dabei handelt es sich im Wesentlichen umAblagerungen (Drusen) (28,7%) invariabler Anzahl und Größe, mehrheitlichmiliaren Typs.

- Zu den signifikanten Risikofaktoren gehören große Höhe (3.000 bis5.000 m) sowie die Änderung der Schneeverhältnisse, die aufgrundder dadurch verursachten Lichtreflexion einen unabhängigen Faktordarstellt.

Zum Schutz empfiehlt sich das Tragen von selbsttönenden Gläsern(OR = 0,53 bei Linsentrübungen), das Tragen von Sonnenvisieren (0R= 0,37 für die Linse, OR = 0,4 für die Makula) sowie das Tragen einerSkibrille (OR = 0,44 bei Blepharitis, OR = 0,5 für die Linse, OR = 0,6bei Gerontoxon).

D O S S I E R S C I E N T I F I Q U E M É D I C A L

M E D I Z I N I S C H - W I S S E N S C H A F T L I C H E R B E I T R A G

6

Fig. 2 Comparaison de la prévalence des pathologies entre le groupe témoin et celui des guides Abb. 2 Vergleich der Prävalenz von Krankheitsbildern zwischen der Kontrollgruppe und denBergführern.

Fig. 3 Micro-opacités corticales antérieures en coupe en LAF(Lampe A Fente)

Abb. 3 Mikrokortextrübungen im vorderen Bereich imQuerschnitt mit

P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012

Catherine consolidez les deux

langues en un seul graph

Ajoutez : KPS = Kératite Ponctué

Superficielle

PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:53 Page 6

- Les facteurs de risque significatifs retrouvés sont la haute altitude

(3000m à 5000m) ainsi que l’évolution en ambiance enneigée,

facteur indépendant de part l’importance de la réflexion qu’elle

génère.

Les facteurs de protection sont le port de

verres photochromiques (OR=0,53 pour les

opacités cristalliniennes), le port de visière

(OR=0,37 pour le cristallin, OR=0,4 pour

la macula) ainsi que le port de masque de

ski (0R = 0,44 pour les blépharites, OR =

0,5 pour le cristallin, OR = 0,6 pour le

gérontoxon).

Discussion

Le groupe des guides développe plus de

pathologies de surface, non décrites dans

la littérature comme étant liées à une

exposition aux UVs, à l’exception du

ptérygion. Il est vraisemblable que cette

augmentation soit multifactorielle,

combinant l’action des UVs et des

conditions climatiques (froid et vent).

Concernant le cristallin, nos résultats sont

en accord avec l’étude française POLA[4]

ainsi que ceux de la Chesapeake Bay

study[9] menée sur des pêcheurs australiens

sur l’augmentation de la prévalence des

opacités corticales cristalliniennes. Le

cristallin semble se comporter comme un

véritable dosimètre intraoculaire des UVs

reçus.

Pour l’atteinte maculaire, les résultats dans

la littérature sont contreversés. L’étude

POLA ne trouve pas de différence dans la

population vivant à Sète. En revanche le

risque relatif de présenter des signes de

maculopathie liée à l’âge est de 2,2 dans le Beaver Dam Eye study

américaine. Le risque de développer une DMLA est aussi augmenté

chez les pêcheurs professionnels australiens de la Cheasapeake Bay.

Dans notre étude, nous avons également noté une augmentation de la

prévalence des drüsens principalement miliaires qui sont des signes

de vieillissement maculaire.

Le faible effectif de notre population, ainsi que la prévention ancienne

des GHM par le port de protection solaire, explique certainement que

nous n’ayons pas davantage de DMLA, et souligne une relative

efficacité des moyens de protection utilisés. Cependant, les résultats

du questionnaire montrent que la vigilance de la protection en

moyenne montagne est plus basse, notamment en randonnées et en

escalade. Pourtant l’exposition aux UVs est identique quelle que soit

la météo puisque les UVs ne sont pas filtrés par les nuages, d’où une

exposition insidieuse et chronique même en moyenne montagne.

La protection oculaire optimale passe donc par le port d’une visière

associée à des verres protecteurs : solaires ou photochromiques. Ces

données importantes pour les professionnels exposés (montagne et

mer), sont aussi à considérer pour les enfants dont le cristallin clair

Diskussion

Die Gruppe der Bergführer zeigt verstärkt oberflächlicheAugenpathologien, die, mit Ausnahme von Pterygion, in der Literatureigentlich nicht im Zusammenhang mit UV-Einwirkung beschrieben

werden. Wahrscheinlich ist dieser Anstiegmultifaktoriellen Ursprungs aufgrund derkombinierten Wirkung von UV-Strahlenund klimatischen Bedingungen (Kälte undWind).

In Bezug auf die Augenlinse stimmenunsere Ergebnisse mit der französischenPOLA[4]-Studie sowie mit der ChesapeakeBay-Studie[9] überein, die an australischenFischern zur Bewertung der Prävalenz vonEintrübungen der Linsenrindendurchgeführt wurde. Die Linse scheint wieein intraokulares Dosimeter für die

aufgenommene UV-Strahlung zu wirken.

Bezüglich der Makulaschädigung sind dieErgebnisse in der Literatur umstritten. DiePOLA-Studie findet keine Unterschiede inder Bevölkerung von Sète. Demgegenüberliegt das Risiko in Bezug auf dieEntstehung altersbedingter Makulopathienin der amerikanischen Beaver Dam EyeStudy bei 2,2. Die Gefahr, einealtersbedingte Makuladegeneration zuentwickeln, ist auch bei den australischenBerufsfischern aus der Cheasapeake Bayerhöht. In unserer Studie haben wir fernereinen Anstieg der Prävalenz vonvorwiegend miliaren Drusen festgestellt,ebenfalls ein Anzeichen für das Altern derMakula.

Die niedrigere Teilnehmerzahl bei unsererStudie sowie der unter Bergführernübliche traditionelle Sonnenschutz dürftedie Erklärung dafür sein, dass wir nichtmehr Fälle altersbedingter

Makuladegeneration haben. Dies belegt auch die relative Wirksamkeitder verwendeten Schutzmittel. Die Ergebnisse des Fragebogens zeigenjedoch, dass die Wachsamkeit im Mittelgebirge geringer ist, speziellbei Wanderungen und beim Bergsteigen. Dabei ist die UV-Expositionidentisch und wetterunabhängig, weil die Strahlen nicht durch Wolkengefiltert werden, so dass selbst in mittleren Höhenlagen einschleichendes und chronisches Expositionsrisiko besteht.

Optimaler Augenschutz erfordert somit das Tragen eines Sonnenvisiers

und einer Schutzbrille, die mit Sonnenschutz- oder selbsttönendenGläsern verglast sein kann. Diese Maßnahmen fürexpositionsgefährdete Berufe (im Gebirge und am Meer) gelten auchfür Kinder, deren helle Augenlinse strahlendurchlässiger ist, sowie fürKletterer, Wanderer und Sportfischer.

Erwähnung verdienen auch die neuesten materialtechnischenFortschritte. Polykarbonat absorbiert UV-Strahlen (bei 385 nm) zu100%. Im sichtbaren Spektrum absorbieren Gläser der Schutzklasse3 85% der sichtbaren Strahlung und lassen damit 15% der Strahlendurch, um das Farbensehen zu ermöglichen. Abb. 5.

Eine technologisch interessante Innovation stellen auch die vor kurzemeingeführten Melanin-Sonnenschutzgläser der Schutzklasse 3 mitbrauner Tönung dar – bieten sie doch den Vorteil, blaues Licht zu

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7P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012

Fig. 4 Mise en évidence des micro-opacités cristalliniennes enanalyse Oculyser®

Abb. 4 Darstellung der Linsen-Opazität in der Oculyser®-Analyse

Fig. 5 Effet d’un verre solaire de classe 3 sur les rayonnementssalaires. Sous la courbe : rayonnements transmis à l’œilmalgré le port d’un verre de classe 3, soit environ 15% dela lumière bleue. Au-dessus de la courbe : rayonnementscoupés.

Abb. 5 Wirkung einer Sonnenbrille der Schutzklasse 3 aufSonnenstrahlen. Unter der Kurve: Strahlen, die trotz desTragens einer Brille der Schutzklasse 3 in die Augengelangen (15% des blauen Lichts). Über der Kurve:gefilterte Strahlen.

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transmet davantage les rayonnements et pour les amateurs de

montagne et de pêche.

Ces données soulignent également l’intérêt des dernières avancées

technologiques en matériau. Le polycarbonate coupe 100% des UVs

(coupe à 385nm). Pour le spectre visible, les verres de classe 3

coupent 85% des rayonnements visibles et laissent donc passer 15%

des rayonnements pour permettre une vision colorée. Fig.5.

Une avancée technologique intéressante est l’arrivée des verres

mélaminés, verres solaires de classe 3, bruns, qui ont « le plus » de

couper 100% du début de la lumière bleue (coupent à 425nm,

épargnant le pic d’absorption des cellules ganglionnaires à 480nm).

Notre étude souligne la protection apportée par les verres

photochromiques. Il existe aussi des verres photochromiques teintés

montés sur des montures galbées, passant de la teinte classe 2 à

classe 4 selon les conditions extérieures, ils représentent aussi un très

bon mode de protection en montagne.

Conclusion

Les données récentes confirment le rôle délétère de l’exposition solaire

chronique sans protection. L’augmentation des pathologies de surface

oculaire, de l’atteinte cristallinienne et de l’atteinte maculaire, plaide

pour une protection extraoculaire optimisée en accord avec les

matériaux désormais disponibles, dès le plus jeune âge.

Cette étude de phototoxicité oculaire en montagne a fait l’objet d’une

thèse de Doctorat de Médecine, soutenue par H. El Chehab le 18

octobre 2011 à Lyon.

Conflits d’intérêt : Essilor international (promoteur de l’étude)

Remerciements

Marc Alexandre (Essilor international) pour l’énergie déployée afin que

cette étude originale soit possible et réalisable en 2010, dix-sept ans

après une étude préliminaire en 1993 sur un nombre plus restreint de

guides.

Laboratoire Alcon, pour le prêt de matériel Oculyser® qui a permis

une analyse inédite du cristallin objective. o

100% herauszufiltern (Absorption bei 425 nm, wodurch dasAbsorptionspeak der Ganglienzellen bei 480 nm ausgespart wird).

Unsere Studie bestätigt die schützende Wirkung phototroper Gläser.Angeboten werden auch selbsttönende Gläser in Wrap-around-Brillen,die, je nach Witterung, von einer Tönung Klasse 2 auf Klasse 4umstellen und auch im Gebirge hervorragenden Schutz bieten.

Fazit

Neuere Informationen bestätigen das Gefährdungspotenzialungeschützter chronischer Sonnenlichtexposition. Die Zunahmeoberflächlicher Augenpathologien sowie Schädigungen von Augenlinseund Makula sprechen für einen optimierten äußeren Augenschutzunter Nutzung der heute verfügbaren Materialien, und zwar bereits imfrühesten Kindesalter.

Diese Studie über die phototoxischen Reaktionen der Augen imGebirge war Gegenstand der Doktorarbeit von H. El Chehab vom 18.Oktober 2011 in Lyon.

Interessenkonflikt: Essilor International (Sponsor der Studie)

Danksagungen

Wir danken Marc Alexandre (Essilor international) für seineUnterstützung, um diese Studie 2010 und damit siebzehn Jahre nachder ersten Studie aus dem Jahr 1993 an einer kleineren Zahl vonBergführern zu ermöglichen.

Dank gebührt außerdem dem Laboratoire Alcon für das leihweiseüberlassene Oculyser®-Gerät, das eine vollkommen neuartige,objektive Analyse der Augenlinse ermöglichte. o

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8 P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012

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références bibliographiques - Literaturhinweise

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012 9

La lésion cornéenne due aux ultraviolets dans les régionstropicales

Hornhautschäden durch UV-Strahlen in den Tropen

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Résumé

Il est démontré que les rayons ultraviolets ont des effets nocifs sur la

cornée, particulièrement dans les régions tropicales. Ce phénomène

est aggravé par la diminution de la couche d’ozone. Les UVC sont

filtrés par l’ozone mais la photokératite aigüe s’observe habituellement

quand les yeux sont exposés aux activités anthropiques comme le

soudage. Une exposition chronique aux UVB peut s’accompagner

d’une pléthore de lésions cornéennes comme le ptérygion et la

pinguecula, la kératopathie climatique en gouttelette et la néoplasie

squameuse de la surface oculaire. L’exposition de la cornée aux rayons

UVB au cours d’une kératectomie photoréfractive peut également

induire une prédisposition à la formation d’une opacification sous-

épithéliale. Il est donc prudent de recourir à des protections

individuelles pour protéger les yeux contre un rayonnement UV

excessif.

Les rayons ultraviolets sont classés en fonction de leurs longueurs

d’ondes : les UVA (315-380nm), les UVB (280-315nm), et les UVC

(100-280nm). Alors que la couche d’ozone filtre la totalité des UVC

et 90% des UVB, le rayonnement restant qui atteint la planète suffit

à provoquer des lésions oculaires, particulièrement dans les régions

tropicales où l’exposition à un soleil fort se prolonge toute l’année. Et

ce phénomène est aggravé par la diminution de l’ozone

stratosphérique, soit approximativement 6% pour les latitudes

méridionales moyennes et 4% pour les latitudes septentrionales

moyennes[1]. 1% de diminution de la couche d’ozone entraîne une

augmentation de 0,2% à 2% du rayonnement qui atteint la surface de

la terre.

La cornée absorbe la plupart du rayonnement UVB et tout le

rayonnement UVC qui atteint l’œil. L’épithélium cornéen et la couche

de Bowman ont des coefficients d’absorption nettement supérieurs à

celui du stroma, et l’épaisseur totale du stroma cornéen absorbe entre

70% et 75% des UV dont les longueurs d’ondes sont inférieures à

310nm[2].

Le seuil de la photokératite aigüe induite par les UV se situe au pic de

sensibilité de 270nm qui est uniquement imputable à des créations

humaines puisque les UVC sont bloqués par la couche d’ozone. Mais

des causes naturelles comme les brûlures dues aux éclipses solaires[3]

ou le ski (par la « cécité des neiges ») peuvent être à l’origine d’une

Zusammenfassung

UV-Strahlung wirkt sich, vor allem in den Tropen, erwiesenermaßenschädlich auf die Hornhaut aus. Diese Wirkung wird durch die dünnerwerdende Ozonschicht noch verschärft. Da UVC durch Ozon gefiltertwird, tritt akute Photokeratitis normalerweise in Augen auf, die durchbestimmte Tätigkeiten wie Schweißen einer erhöhten Gefährdungausgesetzt sind. Chronische UVB-Exposition kann zahlreicheErkrankungen der Hornhaut hervorrufen, darunter Pterygium undPinguecula, klimatisch bedingte Tröpfchenkeratopathie sowiesquamöse Neoplasie an der Augenoberfläche. Wird die Hornhautwährend einer photorefraktiven Keratektomie mit UVB-Licht bestrahlt,kann dies die Ursache für die Entstehung einer subepithelialenTrübung sein. Deshalb wird zum Schutz der Augen vor übermäßigerUV-Strahlung die Verwendung einer persönlichen Schutzausrüstungempfohlen.

Das ultraviolette (UV) Strahlenspektrum wird wellenlängenabhängigunterteilt: UVA (315 bis 380 nm), UVB (280 bis 315 nm) und UVC(100 bis 280 nm). Während die Ozonschicht UVC komplett und UVBzu 90% vor dem Erreichen der Erdoberfläche filtert, reicht dieverbleibende UV-Strahlung aus, um das Auge zu schädigen,insbesondere in den Tropen, wo die Augen das ganze Jahr über starkerSonneneinstrahlung ausgesetzt sind. Diese schädliche Wirkungverstärkt sich durch die Ausdünnung der Ozonschicht in derStratosphäre um rund 6% in mittleren Breiten der Südhalbkugel undum 4% in mittleren Breiten der Nordhalbkugel [1]. Eine 1%igeVerringerung der Ozonschicht führt zu einem Anstieg der Strahlungauf der Erdoberfläche um 0,2 bis 2%.

Die Hornhaut absorbiert einen Großteil der in das Auge gelangendenUVB- Strahlen sowie die gesamte UVC-Strahlung. Während dieAbsorptionskoeffizienten von Hornhautepithel und Bowman-Lamelledeutlich höher sind als die des Stroma, absorbiert das gesamteHornhautstroma 70 bis 75% des UV-Spektrums bis 310 nm [2].

Der Schwellenwert für akute UV-Photokeratitis liegt bei einemEmpfindlichkeitsmaximum von 270 nm, das nur bei entsprechendgefährdenden Tätigkeiten erreicht wird, da UVC-Strahlen durch dieOzonschicht abgeblockt werden. Eine akute UV-Keratitis kann aberauch unter natürlichen Bedingungen, wie Sonnenfinsternis [3] sowiebeim Skifahren (sog. „Schneeblindheit“) entstehen. MöglicheSymptome bei Schweißern mit akuter Photokeratitis sindHornhautrisse, Schmerzen und Lichtscheu, die aber in der Regel erstmehrere Stunden nach der Exposition auftreten. Dies kommt einem

Han-Bor FAMNational Healthcare Group Eye Institute,

Department of Ophthalmology, Tan Tock SengHospital, Singapore

National Healthcare Group Eye Institute,Abteilung Augenheilkunde, Tan Tock Seng-

Krankenhaus, Singapur

Johnson Choon-Hwai TANNational Healthcare Group Eye Institute,

Department of Ophthalmology, Tan Tock SengHospital, Singapore

National Healthcare Group Eye Institute,Abteilung Augenheilkunde, Tan Tock Seng-

Krankenhaus, Singapur

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kératite aigüe. Les soudeurs atteints de photokératite peuvent avoir

les yeux larmoyants et douloureux et une photophobie qui apparaissent

généralement plusieurs heures après l’exposition. C’est une lésion

apparentée aux brûlures de la cornée et de la conjonctive dues au

soleil mais on a montré qu’il s’agissait d’une phototoxicité plutôt que

d’une lésion thermique de l’épithélium cornéen. Parmi les signes on

trouve la kératite ponctuée, l’injection conjonctivale et le chémosis.

L’exposition solaire chronique a été associée à de nombreux troubles

de la surface oculaire comme le ptérygion, la pinguecula, la kératite

climatique en gouttelette et la néoplasie malpinghienne superficielle

oculaire (connue sous le sigle OSSN en anglais). Le ptérygion est

couramment observé sous les tropiques et de très nombreuses études

ont montré son association à des niveaux élevés de rayonnements UVA

et UVB[4-5]. Cependant, le mécanisme par lequel ce rayonnement

induit le ptérygion reste à élucider.

La kératopathie climatique en gouttelette - également appelée

kératopathie du Labrador, kératopathie actinique chronique,

dégénérescence protéinique et

dégénérescence kératinoïde - est une

dégénérescence sphéroïde de la cornée

superficielle observée dans les régions à forte

exposition aux rayons UV. Une étude sur les

bateliers de la baie de Chesapeake a montré

un rapport de cote (odds ratio) de 6.36

d’exposition annuelle moyenne aux UVB dans

le quartile supérieur[5]. L’histologie présente

des dépôts hyalinisés dans la couche de

Bowman et le stroma superficiel. L’origine de

ces dépôts est encore sujet de controverse.

Fraunfelder[6] pensait qu’ils étaient secrétés

par les fibroblastes conjonctivaux et cornéens

alors que d’autres ont postulé une origine

plasmatique. Les résultats cliniques se

caractérisent par des sphérules jaunes d’apparence huileuse dans le

sous-épithélium, la couche de Bowman ou le stroma cornéen

superficiel (Fig.1). Ces sphérules mesurent entre 0,1 et 0,4mm, et

apparaissent dans un premier temps sur le limbe, dans la zone

interpalpébrale.

S’il existe une association étroite entre l’exposition aux UVB et le

carcinome spinocellulaire de la paupière[7], l’étiologie et la

pathogenèse de la néoplasie malpinghienne superficielle oculaire sont,

elles, multifactorielles avec l’exposition aux UVB, le tabagisme,

l’infection au papillomavirus, l’exposition aux produits dérivés du

pétrole et la sensibilité de l’hôte[8]. La néoplasie malpinghienne

superficielle oculaire implique invariablement la région interpalpébrale

de la cornée exposée au soleil. Reste à déterminer si c’est parce que

le site présente une plus grande propension à la malignité ou si c’est

l’exposition à l’environnement qui en est responsable.

Les lasers Excimer de différentes longueurs d’ondes peuvent être

produits par l’association d’un gaz noble et d’un halogène. Le laser

Excimer à UVC de 193nm est utilisé en chirurgie réfractive comme la

kératectomie photoréfractive (PRK) et le kératomileusis in situ au laser

(LASIK) en raison de sa grande précision de sculpture[9]. Des tests in

vitro ont montré qu’il y avait un risque de carcinogénèse avec le laser

Excimer mais les lésions cellulaires dues aux lasers à 193nm sont

moins importantes que celles dues aux longueurs d’ondes supérieures.

Sonnenbrand auf Hornhaut und Bindehaut gleich, obwohl es sicherwiesenermaßen um eine phototoxische und weniger um einethermische Schädigung des Hornhautepithels handelt. Zu denAnzeichen gehören Thygeson-Keratitis, konjunktivale Injektion undChemosis.

Chronische Sonnenexposition wurde mit mehreren Erkrankungen derAugenoberfläche in Verbindung gebracht, namentlich Pterygium,Pinguecula, Tröpfchenkeratopathie und squamöse Neoplasie.Pterygium tritt für gewöhnlich in den Tropen auf und mehrere Studienhaben einen Zusammenhang mit erhöhter UVA- und UVB-Expositionbestätigt [4-5]. Die Mechanismen, aufgrund derer die Pterygium durchUV-Strahlen verursacht wird, müssen jedoch erst noch erforschtwerden.

Die klimatisch bedingte Tröpfchenkeratopathie, auch als Labrador-Keratopathie bekannt, chronische aktinische Keratopathie,proteinartige oder keratinoide Degeneration, ist eine sphäroidaleDegeneration der Hornhautoberfläche, die vor allem in Gebieten mithoher UV-Strahlenbelastung auftritt. Eine Studie an Wassersportlern

aus der Chesapeake Bay ermittelte einenhohen Odds-Ratio von 6,36 bei einerjährlichen Durchschnittsexpositiongegenüber UV-Strahlung im oberen Quartil[5]. Histologisch werden hyalinartigeAblagerungen in der Bowman-Lamelle sowieam Oberflächenstroma festgestellt. DieUrsache der Ablagerungen ist nach wie vorumstritten. Fraunfelder [6] war der Ansicht,dass sie durch Fibroblasten in Hornhaut undBindehaut abgesondert werden, währendandere meinen, die Ursache läge im Plasma.Klinische Befunde zeigen gelbe ölige„Tröpfchen“ im Subepithel innerhalb derBowman-Lamelle oder im oberflächlichenHornhautstroma (Abb. 1). Diese Tröpfchensind 0,1 bis 0,4 mm klein und treten imFrühstadium am Limbus in der

interpalpebralen Zone auf.

Zwar besteht ein eindeutiger Zusammenhang zwischen UVB-Exposition und dem Schuppenzellenkarzinom des Augenlids [7], dochliegen der Ätiologie und Pathogenese einer squamösen Neoplasiezahlreiche andere Faktoren zugrunde, namentlich UVB-Exposition,Rauchen, Papilloma-Virus-Infektion, Exposition gegenüberErdölderivaten und Anfälligkeit der Wirte [8]. Bei squamöser Neoplasieist stets die Hornhaut im lichtexponierten Areal zwischen denAugenlidern betroffen. Bisher ist allerdings nicht klar, ob dies auf einergrößeren Neigung zu bösartigen Veränderungen in diesem Areal oderauf Umweltexposition beruht.

Excimer-Laser mit unterschiedlichen Wellenlängen können mit einerEdelgas-Halogen-Verbindung hergestellt werden. Der 193 nmExcimer-Laser im UVC-Spektrum gelangt aufgrund seiner Eignung fürpunktgenauen Gewebeabtrag in der refraktiven Laserchirurgie, wiephotorefraktive Keratektomie (PRK) und Laser In-Situ Keratomileusis(LASIK) zum Einsatz [9]. In-Vitro-Tests wiesen auf ein Krebsrisikobeim Excimer-Laser hin, aber die zellschädigende Wirkung ist bei 193nm-Lasern niedriger als bei größeren Wellenlängen. Außerdem wirktsich die kurzzeitige Bestrahlung der Hornhaut mittels Excimer-Laserrisikomindernd aus. Die UVB-Bestrahlung des Stromabetts währendder PRK kann den Stroma-Heilungsverlauf verlangsamen und zusubepithelialer Trübung führen [10]. Es wird vermutet, dass dieniedrigere Inzidenz von Trübungen bei Laser-gestützter subepithelialerKeratektomie (LASEK) auf die geringere UV-Strahlung zurückzuführen

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 201210

Fig. 1 Kératopathie climatique en gouttelette. Lessphérules dorées et jaunâtres sont visibles dans lapartie inférieure de la cornée et sont associées à uneamyloïdose secondaire au centre de la cornée.

Abb. 1 Klimatisch bedingte Tröpfchenkeratopathie.Gelbgoldene Tröpfchen sind in der unteren Hälfteder Hornhaut sichtbar, verbunden mit Sekundär-Amyloidose in Hornhautmitte.

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De plus, une brève exposition de la cornée au laser Excimer atténue

ce risque. L’exposition du lit stromal aux UVB pendant la kératectomie

photoréfractive peut prolonger la cicatrisation du stroma et entraîner

la formation d’une opacité sous-épithéliale[10]. Il semblerait que la plus

faible incidence d’opacité observée lors de la kératectomie

photoréfractive sous-épithéliale (LASEK) s’explique par le fait qu’il y

a moins de rayonnement UV à l’origine de l’altération cellulaire du

stroma cornéen et que l’épithélium est presque intact.[2].

Les rayonnements UV ont été impliqués dans la pathogenèse de

nombreux troubles cornéens. Bien que des études complémentaires

doivent être menées pour vérifier l’effet de causalité avec ces

altérations, les données sont suffisantes pour évoquer une telle

association. L’exposition aux rayons UV augmente à cause de la

disparition de la couche d’ozone, particulièrement dans les régions

tropicales. Et les protections individuelles comme les chapeaux, les

lunettes de soleil et les changements de modes de vie permettent de

limiter l’exposition des yeux aux rayons UV. o

ist, die am Hornhautstroma Zellschäden verursacht, während dasEpithel nahezu unversehrt bleibt [2].

UV-Strahlen scheinen bei der Entstehung zahlreicherHornhauterkrankungen eine Rolle zu spielen. Obwohl weitere Studienerforderlich sind, um diese Vermutung zu bestätigen, liegenausreichende Daten vor, die auf einen derartigen Zusammenhanghinweisen. Angesichts der dünner werdenden Ozonschicht nimmt vorallem in den Tropen die UV-Exposition zu. PersönlicheSchutzausrüstungen wie Hut und Sonnenbrille, aber auch veränderteLebensweisen können dazu beitragen, die UV-Strahlenbelastung desAuges zu verringern. o

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Le cristallin humain

Le cristallin est un élément clef de la réfraction oculaire qui, avec lacornée, permet fixer les images du monde visuel sur la rétine. Cetteaction est accomplie grâce à la forme biconvexe, à l’indice deréfraction très élevé et à la quasi parfaite transparence de cet organe.[1]

La disposition tridimensionnelle des protéines cristallines lui confèrecette transparence et ces protéines ont tendance à s’agréger sousl’effet de la chaleur, ce qui augmente la densité optique.[2]

Le cristallin est transparent pendant les trois premières années de lavie puis une pigmentation jaune se développe (La 3-hydroxykynurénineet son glucoside). C’est un pigment protecteur qui absorbe les rayonsultraviolets et dissipe leur énergie en toute innocuité[3]. Le cristallinfiltre les UV puis transmet de moins en moins la totalité de la lumièrevisible lors du vieillissement, tout en jaunissant.[1] Un cristallin vieilliabsorbe une part importante du spectre de la lumière visible àlongueurs d’ondes courtes car il contient des chromophores quiabsorbent les rayonnements.[3] Le cristallin absorbe rapidement lesUVA et les 2% de rayons UVB qui n’ont pas été absorbés par la cornéeet l’humeur aqueuse.[4] Il est important de protéger le cristallin contreles dangers potentiels d’une exposition aux UV.

Un phénomène appelé brunescence accompagne le vieillissement ducristallin. Ce dernier s’opacifie et se densifie et limite la quantité delumière qui atteint la rétine, particulièrement dans les longueursd’ondes plus courtes.[5]

La transparence du cristallin

La transparence du cristallin dépend de son avascularité, de la raretédes organites, de l’étroitesse des espaces interfibreux et de larégularité de l’organisation des cellules et des protéines. Dans le casdes cellules, les organites cellulaires diffusent peu la lumière, ils sontrelativement clairsemés dans l’épithélium central et sont déplacés versl’équateur dans les fibres, loin du rai de lumière.[1]

Die menschliche Augenlinse

Die Linse ist ein wichtiger brechender Bestandteil des menschlichenAuges und stellt die Bilder der Außenwelt auf der Netzhaut scharf.Dies gelingt dank ihrer bikonvexen Form, ihres hohen Brechungsindexund ihrer fast vollkommenen Transparenz.[1] Die Linsentransparenz istder dreidimensionalen Anordnung der Linsenproteine zu verdanken,die bei Erwärmung zu Zusammenballungen neigen und so die optischeDichte erhöhen.[2]

Die Linse ist in den ersten drei Lebensjahren klar und entwickeltdanach allmählich gelbe Pigmente (3-Hydroxykynurenin undGlucosid). Dieses schützende Pigment absorbiert UV-Strahlen undbaut deren Energie ab.[3] Die Augenlinse filtert UV-Strahlen und ihreDurchlässigkeit für sichtbares Licht geht altersbedingt mitzunehmender Gelbfärbung zurück.[1] Eine ältere Linse absorbiert einenGroßteil des kurzwelligen Anteils von sichtbarem Licht, da sieFarbträger (Chromophoren) enthält, die die Strahlenabsorptionunterstützen.[3] Die Augenlinse absorbiert mühelos UVA-Strahlen sowiedie restlichen 2% der UVB-Strahlen, die nicht von Hornhaut undKammerwasser absorbiert werden.[4] Die Augenlinse muss vor denpotenziellen Gefahren einer UV-Exposition geschützt werden.

Wenn die Linse altert, entsteht brauner Altersstar (cataractabrunescens). Dabei wird die Linse dichter und undurchlässiger, sodass weniger Licht, insbesondere im kurzwelligeren Spektrum, dieNetzhaut erreicht.[5]

Transparenz der Linse

Die Transparenz der Augenlinse wird durch ihre gefäßfreie Struktur,die geringe Zahl an Organellen, enge Faserzwischenräume sowie durchden regelmäßigen Aufbau ihrer Zellen und Proteine bedingt. AufZellebene kommt es durch Zellorganellen, die im Zentralepithel relativspärlich und in den Linsenfasern zum Linsenäquator hin und damitweg vom Lichtweg verschoben sind, zu einer begrenztenLichtstreuung.[1]

Lésions du cristallin dues aux UV

Schädigung der Augenlinse durch UV-Strahlen

Mr. Uday Kumar Addepalli, B. OptomV S T Centre for Glaucoma Services, L. V.Prasad Eye Institute, Hyderabad, India

Dr. Gullapalli N Rao, MDV S T Centre for Glaucoma Services, L. V.Prasad Eye Institute, Hyderabad, India

Dr. Rohit C Khanna, OD, MPHAllen Foster Research Center for CommunityEye Health, L. V. Prasad Eye Institute,Hyderabad, IndiaInternational Center for Advancement ofRural Eye Care, L. V. Prasad Eye Institute,Hyderabad, India

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Dans le cortex, la transparence est renforcée par la disposition spatialede l’architecture fibreuse et les espaces intercellulaires étroits. Cetagencement compense la diffusion de lumière due aux fluctuationsde l’indice de réfraction entre les membranes et le cytoplasme.[1]

Le développement du cristallin

L’ajout de nouvelles fibres à la surface de la masse fibreuse permet aucristallin de se développer au cours de la vie. A une certaineprofondeur, les fibres superficielles actives et nucléées perdent leursorganites et leur compétence transcriptionnelle, deviennentrelativement inactives sur le plan métabolique et sont dépourvues decapacité synthétique.[1]

Outre la peau, l’œil est l’organe le plus sensible aux lésions induitespar la lumière du soleil et la lumière artificielle. Le rayonnementsolaire expose les yeux aux rayons UVB (280–315 nm), aux UVA(315–380 nm) et à la lumière visible.[3]

Description des rayons ultraviolets

L’œil a besoin de l’énergie de la lumière visible mais il peut être altérépar les longueurs d’ondes des rayons ultraviolets et infrarougecontigües. La participation du soleil dans la pathogenèse s’appelle «ophtalmohéliose», et peut se manifester par un ptérygion oul’apparition de la cataracte.[6] L’exposition aux rayons UV du soleil estl’un des principaux facteurs de risque de la cataracte et de plusieursmaladies cutanées.

Le spectre des rayonnements non ionisants s’étend des longueursd’ondes courtes des UV (100 nm) jusqu’aux rayons infrarouges (1 nmou 1 000 000 nm). La lumière visible se situe dans la bande de 380nm à 780 nm. Au-delà du spectre du visible, on trouve les rayonsinfrarouges, et les longueurs d’ondes plus courtes des rayonsultraviolets se trouvent en bas du spectre. Les longueurs d’ondesinférieures à 290 nm sont totalement absorbées par la couche d’ozonestratosphérique tandis que les longueurs d’ondes plus longues sontabsorbées mais dans une moindre mesure. Par conséquent dans lanature on ne trouve pas de rayonnement de moins de 290 nm, mêmesi le spectre physique des rayons UV s’étend de 100 nm à 380 nm.[7]

Bien qu’ils ne composent que 5% de l’énergie du soleil, les rayons UVsont les plus dangereux pour l’homme. Ils sont divisés en trois bandes :

Les UVA ou les UV proches (315-380 nm) sont à l’origine du bronzage(qui s’explique par une augmentation de la mélanine dans la peau) etdes réactions de photosensibilité.

Les UVB (280-315 nm) : c’est le spectre à l’origine des coups de soleilet des lésions cutanées (cloques) et ils sont également associés aucancer de la peau.

Les UVC (100-280 nm) sont germicides et peuvent également être àl’origine du cancer de la peau.

Les UVC ou UV lointains sont plus rares à la surface terrestre etproviennent tous de sources artificielles comme les lampes UVgermicides ou la soudure à l’arc. Enfin, les UVB sont beaucoup plusactifs sur le plan biologique que les UVA.[7, 8]

Le côté temporal de l’œil est plus vulnérable aux rayonnementssolaires UV car la lumière incidente se concentre sur le côté nasal dela cornée et du cristallin.[9] L’intensité de la lumière, l’âge, la longueurd’onde émise et reçue par les tissus oculaires déterminent les dégâtsophtalmiques dus aux rayons UV. Pourtant, l’œil est constammentexposé à de faibles niveaux de rayonnements UV mais si cette

In der Linsenrinde wird die Transparenz durch die regelmäßigeräumliche Anordnung der Linsenfasern sowie durch die engenZellzwischenräume verstärkt. Dadurch kommt es zu zu einerKompensation der Lichtstreuung, die durchBrechungsindexschwankungen zwischen den Membranen und demZytoplasma entsteht.[1]

Linsenwachstum

Die Augenlinse zeigt ein lebenslanges Wachstum unter Bildung neuerFasern an der Oberfläche der Fasermasse. In einer bestimmten Tiefeverlieren die aufgelagerten aktiven und kernhaltigen Fasern ihreOrganellen, so daß deren Transkription unterbunden wird und ihreStoffwechseltätigkeit eine relative Einschränkung erfährt. Zudembüßen sie ihre Synthese-Fähigkeit ein.[1]

Neben der Haut ist das Auge das Organ, das am empfindlichsten aufSchäden durch Sonnen- und Kunstlicht reagiert. Durch dieSonnenstrahlung wird das Auge UVB- (280–315 nm) und UVA-Strahlen (315–380 nm) sowie sichtbarem Licht (380–780 nm)ausgesetzt.[3]

Ultraviolette Strahlung

Das menschliche Auge ist von der Energie des sichtbaren Lichtsabhängig und kann durch die angrenzenden UV- und IR-Wellenlängenbereiche geschädigt werden. Schäden, die durchSonnenlicht entstehen, werden als „Ophthalmohelioses“ bezeichnet;dazu gehören unter anderem Pterygium und Grauer Star.[6] Die UV-Exposition durch Sonnenlicht zählt zu den weitverbreitestenRisikofaktoren für die Entstehung von Katarakt und diversenHauterkrankungen.

Das Spektrum der nicht-ionisierenden Strahlung reicht vonkurzwelliger UV-Strahlung (Wellenlänge 100 nm) bis zu langwelligerInfrarotstrahlung (1 mm oder 1.000.000 nm). Das sichtbare Spektrumliegt zwischen 380 nm und 780 nm. Die Infrarotstrahlung liegt überdem sichtbaren Spektrum, während die kürzeren Wellenlängen dernicht-ionisierenden Strahlung oder UV-Strahlung unterhalb dessichtbaren Spektrums liegen. Wellenlängen unter 290 nm werden vonder Ozonschicht in der Stratosphäre vollkommen absorbiert, währendlängere Wellenlängen eine geringere Absorption erfahren. UV-Strahlung unter 290 nm erreicht die Erde daher nicht, obwohl dasphysikalische Spektrum der UV-Strahlung von 100 nm bis 380 nmreicht.[7]

Obwohl die UV-Strahlung nur 5% der Sonnenenergie ausmacht, istsie für den Menschen am gefährlichsten. UV-Strahlen werden in dreiWellenlängenbereiche unterteilt:

UVA-Strahlen (315-380 nm): Sie führen zu Sonnenbräune (dieBräunung der Haut ist auf eine Zunahme des Melanin-Gehalts derHaut zurückzuführen) sowie zu Lichtempfindlichkeitsreaktionen.

UVB-Strahlen (280-315 nm): Dieses Spektrum verursachtSonnenbrand und Gewebeschäden (Blasenbildung) und wird mitHautkrebs in Verbindung gebracht.

UVC-Strahlen (100-280 nm): Diese Strahlung ist keimtötend undkann ebenfalls Hautkrebs verursachen.

UVC-Strahlen oder fernes UV kommen auf der Erdoberfläche in derRegel nicht vor und stammen ausnahmslos aus künstlichen Quellenwie keimtötenden UV-Lampen oder Lichtbogenschweißen. UVB-Strahlen haben im Übrigen eine weitaus stärkere biologische Wirkungals UVA-Strahlen.[7, 8]

Die Schläfenseite des Auges ist gegenüber solaren UV-Strahlen amverwundbarsten, da das Licht auf den nasalen Bereich von Hornhaut

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exposition dépasse un certain niveau, les dégâts sur le cristallinpeuvent être irréversibles.[10]

L’exposition aux UVB et aux UVA est associée à une lésionphotochimique des systèmes cellulaires. Les rayons UV peuventproduire des radicaux libres, notamment des espèces dérivées del’oxygène dont on sait qu’elles entraînent une lipopéroxydation desmembranes cellulaires. On a également démontré que les rayons UVpeuvent endommager directement l’ADN, affaiblir la fonctionmitochondriale et induire l’apoptose. Les rayons obliques qui entrentdans l’œil par le côté temporal peuvent atteindre la zone équatorialedu cristallin (zone germinative). Les filtres intraoculaires permettentde filtrer efficacement certaines parties du spectre des UV et nelaissent passer que 1% (ou moins) vers la rétine.[11]

Les paupières et les arcadessourcilières protègent les yeux dansune large mesure. Ainsi, le reflet (del’herbe, du sable ou de la neige) et ladiffusion (d’un ciel partiellementcouvert) sont des sources importantesd’exposition oculaire aux UV enfonction de la dose et de l’incidencedes rayons UV. Fig 1.

Pénétration des rayons UV dans les

structures oculaires

Le rayon UV incident est dans unelarge mesure absorbé par le filmlacrymal, la cornée et le cristallin. Lacornée est transparente pour lalumière visible mais elle absorbe unepart significative des rayons UVB et une toute petite part des rayonsUVA. Il semblerait que les couches antérieures de la cornée(l’épithélium et la couche de Bowman) soient deux fois plus activespour absorber les UVB que les couches postérieures.

Les longueurs d’ondes des rayonsultraviolets dans la bande de 295 nmà 317 nm sont absorbées dansl’humeur aqueuse grâce à l’acideascorbique. Celui-ci apporteégalement une protection anti-oxydante contre les dégâts dus aux UVà la surface du cristallin.

La transmission des rayons UV par lefilm lacrymal ou la rétine peutégalement varier. La figure ci-dessousprésente le pourcentage de lumièretransmis par chaque tissu oculaire.[8]

Fig 2.

L’incidence de la cataracte est élevéedans les pays où l’ensoleillement estle plus important. Des colorationspassant du jaune au brun ont été observées dans les populations despays à plus forte intensité d’ensoleillement en raison de la photo-oxydation des protéines, comme les fractions tryptophanes,lorsqu’elles ont été comparées aux populations qui vivent sous de plushautes latitudes.

L’incidence élevée de la cataracte dans les pays à fort ensoleillementpourrait s’expliquer par la production d’espèces réactives de l’oxygène.

und Linse fokussiert wird.[9] Die Lichtintensität, das Alter, dieemittierte und durch das Augengewebe aufgenommene Wellenlängesind für UV-bedingte Schädigungen des Auges ausschlaggebend.Allerdings ist die menschliche Augenlinse täglich UV-Strahlen inkleinen Mengen ausgesetzt, doch wenn diese Belastung einbestimmtes Maß überschreitet, kann die Linse bleibende Schädendavontragen.[10]

UVB- und UVA-Exposition wird mit photochemischen Schäden amZellsystem in Verbindung gebracht. UV-Strahlen können freie Radikalebilden, darunter auch reaktive Sauerstoffspezies, die bekanntlich zurLipidperoxidation der Zellmembran führen. Ferner konnte belegtwerden, dass UV-Strahlen die DNS direkt schädigen, dieMitochondrialfunktion schwächen und Apoptose verursachen können.

Strahlen, die schläfen-seitig schräg indas Auge einfallen, können bis zumLinsenäquator (Keimzone) vordringen.Intraokularfilter filtern verschiedeneAnteile des UV-Spektrums effizientheraus, so dass höchstens 1% dieNetzhaut erreicht.[11]

Das Auge wird durch Augenlid undAugenbrauenbogen davor weitgehendgeschützt. Damit sind Reflexionen(zum Beispiel auf Gras, Sand oderSchnee) und Streuung (zum Beispieldurch lockere Bewölkung) je nachDosis und Ort der einfallenden UV-Strahlen wichtige Quellen fürUV-Exposition.

In Abbildung 1 sind schräg einfallendeStrahlen dargestellt, die den Linsenäquator (Keimzone) erreichen. [12]

Eindringen von UV-Strahlen in die Strukturen des Auges

In das Auge einfallende UV-Strahlen werden zu einem Großteil durchden Tränenfilm, die Hornhaut und die Linse absorbiert. Die Hornhaut

ist für sichtbares Licht durchsichtig,absorbiert jedoch einen erheblichenTeil der UVB-Strahlung und nur einenkleinen Teil der UVA-Strahlung. Dievorderen Hornhautschichten (Epithelund Bowman-Membran) sollen UVB-Strahlen zweimal so effizientabsorbieren wie die hinterenSchichten.

UV-Wellenlängen von 295 bis 317 nmwerden durch die Ascorbinsäure imKammerwasser absorbiert. Sie bietetaußerdem antioxidativen Schutz vorUV-induzierten Schäden an derLinsenoberfläche.

Die Durchlässigkeit gegenüber UV-Strahlen ändert sich auch zwischenTränenfilm und Netzhaut. In

nachstehender Abbildung ist der Anteil des durch jedenAugengewebebereich durchgelassenen Lichts dargestellt.[8]

Abbildung 2 zeigt den prozentualen Anteil der Lichtdurchlässigkeitder einzelnen Augenabschnitte.[8]

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Fig. 1 Rayons obliques incidents sur la zone équatoriale du cristallin (zonegerminative).[12] Reproduite avec permission.

Abb. 1 Sind schräg einfallende Strahlen dargestellt, die den Linsenäquator(Keimzone) erreichen. [12] Nachdruck mit Genehmigung

Fig. 2 Pourcentage de transmittance de lumière par les différents élémentsoculaires. [8, 13] Reproduite avec permission

Abb. 2 Zeigt den prozentualen Anteil der Lichtdurchlässigkeit der einzelnenAugenabschnitte. [8, 13] Nachdruck mit Genehmigung

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Ces dernières conduisent notamment à l’apparition des superoxydes etde leurs dérivés puissants comme l’eau oxygénée, les radicaux hydroxylet l’oxygène singulet, à l’origine d’une altération oxydante du cristallinet de l’humeur aqueuse.[14]

Plusieurs études épidémiologiques et plusieurs études sur modèlesanimaux ont confirmé l’emplacement inféronasal de la cataractecorticale précoce. La zone germinative du cristallin a une positionéquatoriale ; elle est plus sensible aux UV que les autres régions del’organe. C’est pourquoi la cataracte qui en résulte prendessentiellement la forme de rayons.[6]

La lésion radioinduite du tissu oculaire par les UV est opérée par denombreux mécanismes comme la réticulation protéinique, ledysfonctionnement enzymatique, l’inhibition du pompage ionique, lesmutations génétiques et les lésions membranaires. A court terme, lesplaintes relatives à l’exposition aux rayons UV mentionnent unclignement excessif, un œdème et une difficulté à regarder unelumière forte. L’exposition aux rayons UV peut également être àl’origine d’une photokératite, comme la cécité des neiges ou la brûluredite du « flash du soudeur ».

Selon les estimations, en Australie, où les niveaux de rayonnementsUV sont constamment élevés, presque la moitié des cas de ptérygiontraités chaque année sont dus à l’exposition au soleil et 10% des casde cataracte seraient dus aux rayonnements UV. Si l’on suppose quela diminution de la couche d’ozone se situera entre 5% et 20% d’icià 2050, on comptera alors entre 167 000 et 830 000 nouveaux casde cataracte.[4]

L’exposition aux UV dépend de l’environnement (altitude, géographie,couverture nuageuse, reflet du sol) et d’autres facteurs comme letemps passé à l’extérieur.[4]

La réflectance du sol (ρ) permet de déterminer si le temps passé àl’extérieur à la lumière du jour est à l’origine de la photokératite. Lereflet « total » (ciel entier) et la réflectance actinique classique des UVest d’environ 20%. Ainsi, lorsqu’on marche sur un trottoir en béton,la dose d’UV réelle sur la cornée est 10 fois supérieure à celle observéelorsqu’on marche sur l’herbe. Le reflet du soleil sur l’eau produit laplus forte exposition aux UV naturels. Plusieurs études sur modèlesanimaux ont montré que l’administration orale de vitamine E avait uneffet protecteur contre la cataracte induite par les rayons UV.[15]

D’autres études épidémiologiques avaient montré une fréquence trèsélevée de cataracte dans les populations dont l’exposition annuelle ausoleil et aux rayonnements UV était importante.[16] Des rapports decote (odds ratio) supérieurs ont été observés chez les personnes quipassent plus de quatre heures à l’extérieur pendant la journéelorsqu’elles sont âgées de 20 à 30 ans et de 40 à 50 ans, paropposition à celles qui ne passent quasiment pas de temps àl’extérieur. On n’a pas observé de relation similaire dans le cas de lacataracte nucléaire, même si l’on a découvert que le tabagismeaugmente le risque d’opacification nucléaire.[17-20]

Le mécanisme des lésions ophtalmiques occasionnées par les rayonsUV de la lumière s’explique soit par la réponse inflammatoire soit parla photo-oxydation.

Dans le cas de la réaction inflammatoire, une exposition aigüe à unrayonnement intense brûle l’œil comme un coup de soleil quiendommagerait la cornée, le cristallin et la rétine. L’œil est doté duprivilège immunitaire, ce qui signifie que dans le cas de stressordinaire, il est immunodéprimé. En présence de lumière visible avecdes rayons UV intenses (émise par un rayon laser par exemple), cette

Grauer Star tritt in Ländern mit hoher Sonneneinstrahlung besondershäufig auf. Eine Gelb- bis Braunfärbung von Katarakten wurde inLändern mit stärkerer Sonnenintensität auf Grund der Photooxidationvon Proteinen wie Tryptophan häufiger festgestellt als in höherenBreitengraden.

Die hohe Inzidenz von Grauem Star in Ländern mit starkerSonneneinstrahlung könnte auf die photochemische Bildung reaktiverSauerstoffspezies (ROS) einschließlich Superoxid und dessenAusdifferenzierung zu anderen aktiven Gebilden wieWasserstoffperoxid, Hydroxyl-Radikale und Singulett-Sauerstoff imKammerwasser und in der Linse zurückzuführen sein, was zuoxidativer Schädigung führt.[14]

Der inferonasale Locus der frühen Rindenkatarakt wurde in mehrerenepidemiologischen Studien sowie an Tiermodellen bestätigt. DieKeimzone der Augenlinse ist äquatorial angeordnet und reagiertempfindlicher auf UV-Strahlung als andere Abschnitte der Augenlinse.Daher tritt der daraus resultierende Katarakt meist speichenförmigauf.[6]

Schäden am Augengewebe durch UV-Strahlung werden durchzahlreiche Mechanismen verursacht, wie z.B. Proteinverkettungen,Enzymstörungen, Ionenpumpenhemmung, genetische Mutationen undMembranschäden. Zu den kurzfristigen Beschwerden nach einer UV-Exposition gehören übermäßiges Blinzeln, Schwellungen oderSehprobleme bei starker Lichteinstrahlung. UV-Exposition kann auchzu akuter Photokeratitis wie Schneeblindheit oder Verbrennung durchLichtblitz bei Schweißern führen.

Vermutlich wird in Australien mit seinem gleichbleibend hohen UV-Strahlungsniveau fast die Hälfte aller jährlich behandeltenPterygium-Fälle durch Sonnenexposition verursacht; 10% derKatarakte gehen potenziell auf das Konto der UV-Strahlen. Geht manvon einer Schrumpfung der Ozonschicht um 5 bis 20% aus, wird biszum Jahr 2050 die Zahl der Kataraktfälle um weitere 167.000 bis830.000 zunehmen.[4]

Die UV-Exposition ist von Umweltbedingungen (Höhe, Geografie,Bewölkung, Bodenreflexion), aber auch vom Umfang der Aktivitätenim Freien abhängig.[4]

Die Reflexion am Boden (ρ) ist dafür ausschlaggebend, ob einAufenthalt im Freien bei Tageslicht zu Photokeratitis führt. Diegesamte Sonnenreflexion bzw. aktinisch wirksame UV-Strahlungbeträgt rund 20%. Das bedeutet, dass die Hornhaut beim Laufen aufBetonpflaster eine fast zehnmal höhere UV-Dosis abbekommt als beimGehen auf Gras. Bei der Spiegelung von Sonnenlicht auf Wasser trittdie höchste natürliche UV-Belastung auf. Anhand diverser Tiermodellewurde festgestellt, dass die orale Verabreichung von Vitamin E vor UV-Licht induziertem Katarakt schützt.[15]

Aus früheren epidemiologischen Studien ergaben sich Hinweise aufeine hohe Häufigkeit von Katarakt in Bevölkerungsgruppen mit hoherjährlicher Sonnen- und UV-Strahlenbelastung.[16] Eine erhöhteWahrscheinlichkeit für die Ausbildung von Rindenkatarakt wurde beiMenschen festgestellt, die im Alter zwischen 20 und 30 sowiezwischen 40 und 50 tagsüber mehr als vier Stunden im Freienverbringen – verglichen mit Menschen, die sich unter Tags kaum imFreien aufhalten. Ein vergleichbarer Zusammenhang wurde beimKernkatarakt nicht nachgewiesen, wenngleich die Gefahr einerLinsenkerntrübung bei Rauchern erhöht ist.[17-20]

Lichtschäden am Auge durch UV-Strahlen entstehen entweder durchentzündliche Reaktionen oder durch Photooxidation.

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immunosuppression est submergée. On observe une libérationd’Interleukine-1, une invasion de lymphocytes T et de macrophagessur le site irrité et une sécrétion consécutive de superoxydes et deperoxydes et d’autres formes réactives de l’oxygène qui finissent pardélabrer les tissus oculaires.[3]

Dans le cas de la photo-oxydation, lors d’une exposition chronique àdes rayons moins intenses, l’œil est endommagé par une réaction dephoto-oxydation : un pigment de l’œil absorbe la lumière et produitdes formes réactives d’oxygène comme l’oxygène singulet et lesuperoxyde qui endommagent les tissus oculaires.[3]

Les anti-oxydants

Alors que la production normale d’anti-oxydants dans l’œil diminuelors du vieillissement, il semblerait qu’une consommation accrue defruits et de légumes remplacerait cette absence de protection etretarderait la cataracte et la dégénérescence maculaire liées à l’âge.Par ailleurs, une supplémentation en vitamines et anti-oxydantscomme la vitamine E et la lutéine réduirait les dégâts photo-oxydantsalors qu’on a démontré l’efficacité significative de l’acétyl-cystéine-N(NAC) pour réduire les altérations phototoxiques et l’inflammation.D’autres produits naturels comme le thé vert qui contient lespolyphénols (l’épigallocatéchine gallate) et l’ashwagandha (racine deWithania somnifera), utilisée en médecine ayurvédique, ont égalementdémontré leur propriétés pour retarder les lésions oculaires photo-induites.[3]

Les cellules épithéliales sont une cible probable des lésions dues auxUVB parce que ce sont les premières cellules du cristallin exposéesaux rayons UV. Ces cellules remplissent des fonctions de transportessentielles pour tout le cristallin, ce sont des sites clefs des systèmesenzymatiques qui protègent le cristallin contre le stress oxydatif.L’exposition des cellules aux rayons UVB endommage l’ADN et altèrela synthèse de certaines protéines. Par conséquent, le cristallin estparticulièrement sensible aux effets à long terme de facteurs de stresscomme les rayons UV proches issus de l’environnement. L’absorptiondes UV par le cristallin humain augmente de façon significative avecl’âge.[21, 22]

De nombreux lecteurs critiques ont établi une concentration de lacataracte corticale dans le quadrant nasal inférieur du cristallin.[19, 23]

La configuration osseuse de l’orbite et la position probable du regardpendant les heures de pic d’ensoleillement impliquerait que la régionnasale inférieure du cristallin reçoit la plus forte dose d’UVB. Il estdémontré que les UVB constituent un facteur de risque de cataractecorticale parce que l’exposition différentielle par région pourraitexpliquer les variations spatiales de gravité de la cataracte.[19]

Les changements cataractés liés au vieillissement qui se développentdans le cortex équatorial profond du cristallin sont fort probablementaggravés lors de l’exposition aux rayons UVB par des mécanismes telsque le stress oxydatif accru et dû aux radicaux libre et lalipopéroxydation. L’exposition aux UVB avait des effets variables surla gravité de la cataracte, avec un effet réduit ou inexistant dans lesrégions nasales supérieures et un effet maximum dans les régionsnasales inférieures.[24]

Prévention

Sur les pages Internet de son programme Intersun, l’OrganisationMondiale de la Santé recommande aux populations de porter deslunettes enveloppantes dans de nombreux contextes.[6, 12]

Porter des lentilles de contact anti-UV permet de protéger en toutesécurité, efficacement, et à moindre coût, la cornée, le limbe et le

Bei entzündlichen Reaktionen verursacht intensive Strahlungsonnenbrand-ähnliche Verbrennungen am Auge, die Hornhaut, Linseund Netzhaut schädigen können. Das Auge ist ein immunprivilegiertesOrgan, so dass seine Immunreaktion unter normaler Belastungunterdrückt wird. Bei hochintensivem UV- und sichtbarem Licht (zumBeispiel aus Lasern) wird diese Unterdrückung überspielt und eskommt zur Freisetzung von Interleukin-1, einer T-Zellen- undMakrophagen-Invasion am Ort der Reizung und einer anschließendenFreisetzung von Superoxid, Peroxiden und anderen reaktivenSauerstoffspezies, die möglicherweise das Augengewebe schädigen.[3]

Bei der Photooxidation schädigt eine weniger intensive, aberchronische Strahlung das Auge durch eine Photooxidationsreaktion.Dabei wird durch ein Pigment im Auge Licht absorbiert und esentstehen reaktive Sauerstoffspezies wie Singulett-Sauerstoff undSuperoxid, die das Augengewebe schädigen.[3]

Antioxidanzien

Da die Bildung von Antioxidanzien im Auge mit zunehmendem Alterzurückgeht, wird der erhöhte Verzehr von Obst und Gemüseempfohlen, um den fehlenden Schutz zu ersetzen. Auch wurdefestgestellt, dass altersbedingte Katarakte und Makuladegenerationdadurch verzögert werden. Ferner wird photooxidativem Stress durchNahrungsmittelergänzung mit Vitaminen und Antioxidanzieneinschließlich Vitamin E und Lutein entgegengewirkt, während N-Acetylcystein besonders wirkungsvoll bei der Verhinderungphototoxischer UV-Licht-bedingter Schäden und Entzündungen seinsoll. Andere Naturprodukte wie grüner Tee, der Polyphenole(Epigallocatechingallat) und Ashwagandha (Wurzel von WithaniaSomnifera) enthält, die in der traditionellen ayurvedischen Medizinverwendet werden, verzögern ebenfalls licht-induzierte Linsen-Läsionen.[3]

Die Epithelzellen der Linse werden mit großer Wahrscheinlichkeitdurch UVB-Strahlen geschädigt, weil sie UV-Strahlen als erstesausgesetzt sind. Epithelzellen, die wichtige Transportfunktionen fürdie gesamte Linse übernehmen, bilden die Schlüsselstellen derEnzymsysteme, die die Linse vor oxidativem Stress schützen. Die UVB-Exposition der Zellen führt zu DNA-Schäden und Veränderungen beider Synthese spezieller Proteine. Daher ist die Linse für dieLangzeitwirkung von Stressfaktoren wie bodennahe UV-Strahlungbesonders anfällig. Die UV-Absorptionsleistung der menschlichenLinse nimmt altersbedingt deutlich zu.[21, 22]

Eine Rindenkatarakt-Konzentration im unteren nasalen Quadrantender Linse wurde von zahlreichen Gutachtern festgestellt.[19, 23] Dieknöcherne Struktur der Augenhöhle und die wahrscheinlichsteBlickposition während der vollen Sonnenstunden weisen darauf hin,dass der untere nasale Linsenbereich die höchste UVB-Dosisabbekommt. UVB-Strahlen stehen als anerkannter Risikofaktor fürkortikalen Katarakt fest, weil die unterschiedliche Belastung einzelnerBereiche auf räumlich unterschiedliche Katarakt-Schweregradehindeutet.[19]

Altersbedingte kataraktspezifische Veränderungen, die ihren Ursprungam Äquator der Linsenrinde haben, werden vermutlich durch UVB-Exposition verstärkt, und zwar auf Grund von Mechanismen wieerhöhte Belastung durch Sauerstoffradikale und Lipidperoxidation. DieUVB-Exposition wirkte sich unterschiedlich auf den Schweregrad desKatarakts aus - mit geringem oder keinem Einfluß auf die oberenLinsenareale und maximaler Wirkung in den unteren Bereichen.[24]

Prävention

Auf ihrer Intersun-Webseite empfiehlt die Weltgesundheitsorganisationgenerell das Tragen von „Wrap-Around“-Sonnenbrillen.[6, 12]

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cristallin, surtout lorsque les lunettes de soleil ou les chapeaux nepeuvent être portés pour des raisons pratiques. Les lentilles de contactapportent une protection anti-UV, quel que soit l’angle d’incidence.

Les lentilles de contact anti-UV sont étiquetées classe 1 ou 2, chaqueclasse correspond à un niveau de protection anti-UV.

Les lentilles de contact de classe 1 : elles doivent bloquer 90% desrayons UVA (longueurs d’ondes entre 315 nm et 380 nm) et 99% desUVB (longueurs d’ondes entre 280 nm et 315 nm).

Les lentilles de contact de classe 2 : elles doivent bloquer au moins70% des rayons UVA et 95% des UVB.

Selon les articles, les lentilles de contact sans protection anti-UVabsorbent en moyenne seulement 10% des UVA et 30% des UVB[4].

Régime alimentaire

Les phénomènes photo-induits, comme le stress oxydatif, déclenchentune inflammation dans la peau et les yeux. Il a été établi qu’uneconsommation hebdomadaire de poissons, de fruits de mer, uneconsommation quotidienne de thé et une alimentation très riche enlégumes (surtout des carottes, des crudités et des légumes à feuille)et en fruits, (surtout en agrumes), avait des effets protecteurs.[6]

Il faut avant tout sensibiliser le public et les professionnels ont un rôleprimordial à tenir pour conseiller le port de lunettes enveloppantes oude lentilles de contact ou de chapeau à larges bords, selon lescirconstances. o

Kontaktlinsen mit UV-Schutz bieten einen sicheren, effizienten undpreiswerten Schutz für Hornhaut, Limbus und Linse, vor allem wennSonnenbrillen oder Hüte unerwünscht oder unpraktisch sind.Kontaktlinsen bieten UV-Schutz für alle Einfallwinkel.

Kontaktlinsen mit UV-Schutz werden als Produkte der Schutzklasse 1und 2 geführt, denen eine bestimmte UV-Schutzstufe zugeordnet ist.

Kontaktlinsen der Schutzklasse 1 müssen 90% der UVA-Strahlen(Wellenlängen zwischen 315 und 380 nm) und 99% der UVB-Strahlen (Wellenlängen zwischen 280 und 315 nm) blockieren.

Kontaktlinsen der Schutzklasse 2 müssen mindestens 70% der UVA-und 95% der UVB-Strahlen abhalten. Kontaktlinsen ohne UV-Schutzabsorbieren nachweislich nur ca. 10% der UVA- und 30% der UVB-Strahlen.[4]

Ernährung

Sonnenlicht-induzierter oxidativer Stress in der Haut oder im Augeführt zu Entzündungen. Es wurde festgestellt, dass der wöchentlicheVerzehr von Fisch und Meeresfrüchten, tägliches Teetrinken und einhoher Verzehr von Gemüse, insbesondere Karotten, Kreuzblütler undBlattgemüse, sowie Obst, insbesondere Zitrusfrüchte, eine schützendeWirkung hat.[6]

Vor allem aber muss der Öffentlichkeit und den Augenoptik-Spezialisten bewusst gemacht werden, wie wichtig das Tragen vonWrap-Around- Sonnenbrillen oder Kontaktlinsen sowie vonbreitkrempigen Hüten ist. o

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012 17

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Transmission des rayons solaires à et dans l’œil humain

Wirkungsweise der Sonnenstrahlung im menschlichen Auge

P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 201218

Herbert L. Hoover, MS, PhysicsMembre du groupe du projet "Short wavelength visible radiation" du comité technique ISO/TC 172/SC 7/WG 3,NY, USA, Laboratoire de Recherche de Corning Incorp., Corning, NY, USAMitglied der Projektgruppe „Kurzwellige sichtbare Strahlung“ im Rahmen der Arbeitsgruppe ISO/TC 172/SC7/WG 3, NY, USA, Research Laboratory of Corning Incorporated in Corning, NY, USA

Introduction : le rayonnement solaire

Le spectre du rayonnement solaire à la surface de la terre s’étend de

330nm à 2500nm approximativement avec un maximum à 550nm

environ. L’absorption atmosphérique élimine toute l’énergie irradiante

située hors de ce spectre. La concentration d’ozone agit sur

l’absorption des longueurs d’ondes plus courtes de l’ultraviolet

(300nm à 400 nm). L’absorption par la vapeur d’eau et le dioxyde de

carbone se produit à plusieurs longueurs d’ondes proches de

l’infrarouge (780 nm à 2500 nm). Comme l’actinicité de ces

longueurs d’ondes est très réduite, cet article portera essentiellement

sur les rayons ultraviolets et la lumière visible (300 nm à 780 nm).

De nombreuses mesures de la composition spectrale (flux énergétique

en fonction de la longueur d’onde) au sol (à plusieurs altitudes) et au-

delà de l’atmosphère nous ont apporté d’excellentes informations sur

le spectre solaire. Des calculs informatiques complexes qui intègrent

plusieurs des paramètres physiques qui affectent la transmission des

rayonnements dans l’atmosphère nous fournissent des données du

rayonnement spectral utiles pour calculer l’irradiation oculaire lors

d’expositions prédéterminées. Le présent article s’appuie sur la

publication N°85 de la CIE (Commission Internationale de l’Eclairage)

relative au spectre solaire[1].

A l’exception des situations où le soleil est bas dans le ciel, il faut

éviter de regarder directement le disque solaire et son auréole très

brillante et c’est généralement le cas ; et même lorsque le soleil est

bas, on ne peut le regarder qu’un bref instant. Par conséquent nous

dérivons le spectre solaire du ciel à l’horizon sous le soleil avec un

ciel clair (masse d’air 1). A l’exception d’une surface neigeuse sous

éclairage brillant (taux de réflectance de 80% environ), le ciel à

l’horizon est la source lumineuse la plus brillante que l’on observe

habituellement à la surface de la terre. Dans la bande spectrale de la

lumière bleu clair (380nm à 500nm) elle peut être jusqu’à trois fois

plus brillante que la surface du sol dont la réflectance diffuse courante

est de 20% (pour chaque longueur d’onde).

Calcul de l’exposition oculaire au rayonnement solaire

Le rayonnement solaire diffus provenant du ciel sur une surface au

sol est égal à l’ensemble de l’éclairement énergétique moins le

Sonnenstrahlung – Einleitung

Das Spektrum der Sonnenstrahlung reicht an der Erdoberfläche vonca. 300 nm bis ca. 2.500 nm. Ihr Maximum liegt bei ca. 550 nm.Außerhalb dieses Bereichs wird der Strahlung (durch Absorptionen inder Atmosphäre) die gesamte Energie entzogen. Durch dieOzonkonzentration erfährt die Absorption bei kürzeren Wellenlängendes Ultraviolett-Spektrums (300 nm bis 400 nm) eineBeeinträchtigung. Wasserdampf und Kohlendioxid absorbieren selektivim Nah-Infrarot-Bereich (780 nm bis 2.500 nm). Da die aktinischeWirkung dieses längerwelligen Spektrums sehr gering ist, konzentriertsich der vorliegende Artikel auf ultraviolette und sichtbare Strahlung(300 bis 780 nm).

Die zahlreichen Messungen der spektralen Zusammensetzung(Strahlungsleistung als Funktion der Wellenlänge) am Boden (inunterschiedlichen Höhenlagen) und oberhalb der Atmosphäre liefertenwertvolle Informationen über die Sonnenspektren. Aufgrund komplexerComputerberechnungen unter Berücksichtigung mehrererphysikalischer Parameter, die die Transmission der Strahlung durchdie Atmosphäre beeinflussen, war es möglich, zuverlässige Tabellenüber die spektrale Strahlungsverteilung herzuleiten. Diese könnengenutzt werden, um die in das Auge gelangende Strahlungsintensitätfür bestimmte Expositionsversuche zu berechnen. Im vorliegendenArtikel kommen die Sonnenspektren aus Publikation Nr. CIE 85[1] zumEinsatz.

Abgesehen von Fällen, in denen die Sonne sehr tief am Himmel steht,ist das direkte Betrachten der Sonnenscheibe und ihrer hellen Koronazu vermeiden, und selbst die tief stehende Sonne sollte nur kurzbetrachtet werden. Deshalb leiten wir das Sonnenspektrum amHorizonthimmel bei Sonnenschein (Luftmasse 1) und klarem Himmelher. Mit Ausnahme eines hell strahlenden Schneefeldes (diffuseReflexion ca. 80%) ist der Horizonthimmel die hellste Quelle, die fürgewöhnlich von der Erde aus gesehen wird. Im Blaulichtbereich desSpektrums (380 bis 500 nm) ist er etwa dreimal heller als der Bodenmit einer typischen diffusen Reflexion von 20% (bei jederWellenlänge).

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rayonnement direct[1,2]. Il en ressort donc que le rayonnement moyen

du soleil est π-1 (= 0.3168) fois le rayonnement total diffus. Selon

Kondratyev[2] le flux énergétique d’un ciel clair augmente du zénith

jusqu’à l’horizon. Une augmentation d’un facteur de 2 a été observée

expérimentalement. Kondratyev affirme également que même si

quelques nuages dans une configuration particulière augmentent

légèrement le rayonnement global, à long terme, avec une moyenne de

nébulosité variable, il convient de supposer que les nuages réduisent

toujours le rayonnement (et donc également de pondérer le flux

énergétique du ciel). Il faut avoir pour hypothèse un ciel sans nuage

au moment de calculer l’irradiation rétinienne et de ce fait éviter les

sous-estimations.

La luminance moyenne du sol est π-1 (0.3168) multipliée par la

réflectance diffuse du sol multipliée par le rayonnement global.

L’irradiation spectrale de la rétine, Eretine (λ), à partir d’une source

avec une luminance spectrale N(λ) est égale à[3]:

Eretine (λ) = Nsource (λ) x Apupille x τoeil(λ)/ (foeil)2

Où : Apupille est la surface de la pupille

Foeil est la longueur focale nominale de l’œil (17mm), et

τoeil(λ) la transmittance des composants oculaires

antérieurs à la rétine. Elle est surtout déterminée par l’absorption dans

le cristallin. Les autres absorptions sont insignifiantes et non

comptabilisées.

La surface de la pupille est déterminée en calculant la luminance de

la source à partir des rayonnements de celle-ci qui vont de 380nm à

780nm.

Pour calculer l’irradiation de la cornée, on effectue une estimation du

rayonnement de la scène observée, une partie du ciel à l’horizon et une

partie de la surface terrestre. L’angle solide sous-tendu de la scène fait

aussi l’objet d’une estimation.

Transmittance par les composants oculaires

1. La cornée, l’humeur aqueuse et le corps

vitré

La cornée est composée à 78% d’eau[4], c’est

donc un absorbant puissant des rayons

infrarouges. L’absorption comparable de

l’humeur aqueuse permet d’empêcher la

quasi-totalité des rayons infrarouges

d’atteindre le cristallin et tout rayon qui

pénètrerait le corps vitreux y serait

complètement absorbé.

La réflectance du film lacrymal sur la cornée

est d’environ 2%. Il varie trop lentement

d’une longueur d’onde à l’autre pour que son

effet soit pris en compte. Les réflectances

aux interfaces intérieures sont négligeables.

Les transmittances spectrales des ces trois

composants sont élevées mais l’auteur ne

dispose pas de leurs valeurs numériques. La transmittance de la

cornée (et probablement aussi celle de l’humeur aqueuse et du corps

vitré) augmente légèrement en dessous de 380nm et approche zéro

près de 300 nm. Fig. 1

Berechnung der Sonnenstrahlenexposition der Augen

Die diffuse Sonneneinstrahlung auf einer waagrechten Fläche amBoden entspricht der Globalstrahlung abzüglich der direktenStrahlung[1,2]. Daraus ergibt sich eine durchschnittlicheHimmelsstrahlung von π-1 (= o.3168) Mal die gesamte diffuseStrahlung. Kondratjew[2] sagt, dass die Strahlung bei klarem Himmelvom Zenit zum Horizont zunimmt. Eine Zunahme um den Faktor zweiwurde experimentell festgestellt. Er verweist ferner darauf, dass einebegrenzte Zahl an Wolken in einer bestimmten Anordnung dieGlobalstrahlung zwar leicht erhöhen, doch der Langzeit-Durchschnittswert variabler Bewölkung zeigt, dass Wolken in der Regelin der Lage sind, die Globalstrahlung wahrscheinlich zu senken (unddamit auch die durchschnittliche Himmelsstrahlung). Bei derBerechnung der in die Netzhaut einfallenden Strahlung sollte dahervon wolkenlosen Bedingungen ausgegangen werden, um eineUnterschätzung zu vermeiden.

Die durchschnittliche Strahlung am Boden beträgt π-1 (0.3168) maldiffuse Reflexion am Boden mal Globalstrahlung.

Die auf die Netzhaut ERetina (λ) gelangende spektrale Strahlung auseiner Spektralstrahlungsquelle N(λ) beträgt[3]:

ERetina (λ) = NQuelle (λ) x APupille x τAuge(λ)/ (fAuge)2

wobei: APupille dem Pupillenbereich,

fAuge der Nenn-Brennweite des Auges von 17 mm undτAuge(λ) der Lichtdurchlässigkeit der vor der Netzhaut

befindlichen Augenbestandteile entspricht, die in erster Linie durchdie Absorption in der Augenlinse bestimmt wird. Andere Absorptionensind zu gering und können ignoriert werden.

Der Pupillenbereich wird ermittelt, indem die Leuchtdichte der Quelleunter Zugrundelegung ihrer Spektralstrahlung von 380 bis 780 nmberechnet wird.

Zur Berechnung der Einstrahlung in die Hornhaut wird eine mittlereEinstrahlung für die betrachtete Szene, teilsHorizonthimmel, teils Bodenfläche,geschätzt. Der Raumwinkel, unter dem dieSzene erscheint, wird schätzungsweiseermittelt.

Lichtdurchlässigkeit der Augenbestandteile

1. Hornhaut, Kammerwasser und Glaskörper

Die Hornhaut besteht zu etwa 78% ausWasser[4] und absorbiert deshalbInfrarotstrahlung besonders stark. Einevergleichbare Absorption im Kammerwasserstellt sicher, dass fast keine Infrarotstrahlendie Augenlinse erreichen. Infrarotstrahlen,die in den Glaskörper eindringen, werdendort fast vollständig absorbiert.

Die Reflexion am Tränenfilm der Hornhautbeträgt ca. 2%. Ihre wellenlängenabhänge

Änderung ist zu gering, als daß sie zu einer in Ansatz zu bringendenWirkung führen könnte. Die Reflexionen an den inneren Grenzflächensind vernachlässigbar klein.

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 2012 19

Fig. 1 Transmittances spectrales de très jeunes cristallinsdans la bande des ultraviolets.

Abb. 1 Spektrale Transmission im ultravioletten Spektrumder Linsen sehr junger Augen

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1 - Cristallin d’un nouveau-né, un spécimen.

2 - Transmittances moyennes de 9 cristallins de la naissance à l’âge

de 2 ans.

3 - Moyenne pour 17 cristallins, de 2 à 9 ans.

4 - Moyenne pour 27 cristallins, de 10 à 19 ans.

5 - Moyenne pour 36 cristallins, de 20 à 29 ans.

2. Le cristallin

Le cristallin est l’absorbeur d’ultraviolets et de lumière visible le plus

puissant. Barker et Brainard[5] ont mesuré la transmittance directe (axe

visuel) sur des yeux excisés. Leur compte rendu présente le détail des

transmittances spectrales de 200nm à 2500nm et classe les

moyennes de valeurs spectrales calculées en

fonction des tranches d’âge : de la naissance à

l’âge de 2 ans, 10-19 ans, 20-29 ans puis par

décennie jusqu’à 90-99 ans. Après 20 ans, les

transmittances d’ultraviolets de moins de 380nm

représentent moins de 1%. Il y a une « fenêtre »

de 320nm environ chez les yeux plus jeunes.

La figure 1 présente 5 spectres de transmittances

moyennes, de 300 nm à 400 nm. Un pic de

transmittance de 21% à 320 nm d’un spécimen

d’œil à la naissance figure dans la liste.

La figure 2 présente les transmittances moyennes

de 380 nm à 700nm pour quatre décennies de

classes d’âge : de 2 à 9 ans, de 20 à 29 ans, de

40 à 49 ans et de 70 à 79 ans.

1 – de 2 à 9 ans.

2 – de 20 à 29 ans.

3 – de 40 à 49 ans.

4 – de 70 à 79 ans.

Les transmittances des infrarouges sont proches

de 70% de 700nm à 1350 nm : il y a une bande

d’absorption très puissante (eau) de 1350nm à

1500nm au-delà de laquelle les transmittances

varient de 5% à 20% et sont essentiellement à

zéro au-delà de 1900 nm. Les transmittances

des rayons infrarouges ne varient pas de façon

maquée en fonction de l’âge.

Le rayonnement solaire spectral et les

irradiations

Les rayonnements solaires spectraux directs et

globaux sur une surface horizontale, au niveau

de la mer pour un soleil en position une heure et

sous un ciel clair ont été utilisés pour calculer

l’irradiation diffuse du ciel total, le rayonnement

moyen du ciel et le rayonnement du ciel à

l’horizon (cf. le mode de calcul décrit au

paragraphe 2). Avec la réflectance diffuse de la

surface terrestre annoncée (20%) qui influence

le rayonnement global, les rayonnements

spectraux au sol ont été calculés. Les résultats

sont présentés dans la figure 3. A partir d’une analyse n qui n’est pas

présentée dans cet article, on a déterminé un coefficient

multiplicateur pour convertir les valeurs de rayonnement et

Die spektrale Durchlässigkeit dieser drei Bestandteile ist hoch;allerdings verfügt der Verfasser über keine numerischen Werte. DieDurchlässigkeit der Hornhaut (und vermutlich auch desKammerwassers und des Glaskörpers) verringert sich bei Wellenlängenkleiner 380 nm und liegt bei 300 nm nahe Null. Abb. 1

1 - Linse eines Neugeborenen, ein Beispiel2 - Durchschnittliche Durchlässigkeit von neun Linsen, Geburt biszwei Jahre3 - Durchschnitt von 17 Linsen, zwei bis neun Jahre4 - Durchschnitt von 27 Linsen, 10 bis 19 Jahre5 - Durchschnitt von 36 Linsen, 20 bis 29 Jahre.

2. Augenlinse

Die Augenlinse absorbiert hauptsächlich UV-sowie sichtbare Strahlung. Barker und Brainard[5]

maßen die direkte Transmission (Sehachse) vonexzidierten Augen. Aus ihrem Bericht ergebensich spektrale Transmissionsgrade von 200 bis2.500 nm. Ferner werden darin die gemitteltenSpektralwerte nach Altersgruppenaufgeschlüsselt: Geburt bis 2 Jahre, 2 bis 9Jahre, 10 bis 19 Jahre, 20 bis 29 Jahre; sowiein Zehn-Jahres-Stufen bis 90 bis 99 Jahre. Abeinem Alter von 20 Jahren beträgt die UV-Transmission bei Wellenlängen kleiner 380 nmweniger als 1% - mit einem „Fenster“ um 320nm bei jüngeren Augen. Abbildung 1 zeigt fünfBereiche durchschnittlicher Transmissionsgrade,300 bis 400 nm. Verzeichnet wurde einTransmissionspeak von 21% bei 320 nm beieinem der Augen bei der Geburt.

Abbildung 2 zeigt gemittelte Transmissionswertevon 380 bis 700 nm für vier Lebensjahrzehnte:2 bis 9 Jahre, 20 bis 29 Jahre, 40 bis 49 Jahreund 70 bis 79 Jahre.

1 – 2 bis 9 Jahre2 – 20 bis 29 Jahre3 – 40 bis 49 Jahre4 – 70 bis 79 Jahre

Die Infrarot-Transmission beträgt ca. 70% (700bis 1.350 nm); ein Bereich hoher Absorption(Wasser) besteht zwischen 1.350 und 1.500 nm,danach rangieren die Transmissionsgradezwischen 5 und 20% und liegen beiWellenlängen jenseits 1.900 nm überwiegendbei Null. Die durchschnittliche IR-Transmissionändert sich mit dem Alter nur unwesentlich.

Solare spektrale Bestrahlungsstärke und

Strahlungen

Die globale und direkte Strahlungsintensität derSonne auf einer waagrechten Fläche aufMeereshöhe an einem sonnigen, klaren Tag bei

ihm Zenith stehender Sonne (AM-1) wurde genutzt, um entsprechendden in Abschnitt 2 erläuterten Verfahren die Diffusstrahlung desgesamten Himmels, dessen gemittelte Strahlung sowie die Strahlung

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 201220

Fig. 3 Rayonnement solaire spectral (μW cm-2

nm-1) et irradiation (μW cm-2 nm-1 sr-1), de375 nm à 700 nm, pour un soleil à uneheure, sous un ciel clair avec uneréflectance diffuse de la surface terrestrede 20% au niveau de la mer.

Fig. 3 Solare spektrale Bestrahlungsstärke (μWcm-2 nm-1) und Strahlungen (μW cm-2 nm-1

sr-1), 375 nm bis 700 nm, bei klaremHimmel und im Zenith stehender Sonne(AM-1) und diffuser Reflexion am Bodenvon 20% auf Meereshöhe.

Fig. 2 Transmittances spectrales moyennes decristallins de quatre décennies d’âge, de378nm à 700nm.

Abb. 2 Gemittelte Transmissionswerte von 378bis 700 nm bei Linsen in vierLebensjahrzehnten

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d’irradiation au niveau de la mer en valeurs

correspondantes à 3 km d’altitude. La courbe 7

de la figure 3 représente la radiance du ciel à

l’horizon à 3 km. Elle est très proche de la courbe

3 de la figure 3.

1 – irradiation directe sur une surface

horizontale.

2 – irradiation globale.

3 – irradiation issue de l’irradiation diffuse du

ciel.

4 – rayonnement moyen du ciel.

5 – rayonnement du ciel à l’horizon.

6. – rayonnement du sol.

7 – rayonnement du ciel à l’horizon à une

altitude de 3 km.

Irradiation de la rétine par rayonnement du ciel à

l’horizon au niveau de la mer

Les irradiations spectrales (μW cm-2) de la rétine

sur la bande spectrale de 380nm à 700nm sont

présentées dans la figure 4. Le diamètre de la

pupille (1,74 mm) a été calculé à partir de la

luminance du ciel d’horizon au niveau de la mer.

Les transmittances spectrales du cristallin étaient les moyennes pour

la tranche d’âge 10-19 ans[5]. En raison des transmittances spectrales

très faibles des cristallins adolescents et adultes, les irradiations des

ultraviolets de la rétine sont négligeables pour le rayonnement solaire

lorsque l’observation directe du disque solaire est exclue. o

des Horizonthimmels zu berechnen. Mit Hilfe derermittelten diffusen Reflexion am Boden (20%),die die Globalstrahlung beeinflusst, wurde dieSpektralstrahlung am Boden berechnet. Dieentsprechenden Ergebnisse sind Abbildung 3 zuentnehmen. Aus einer Analyse, die in diesemArtikel nicht erscheint, wurde ein Multiplikatorfür die Umrechnung der Bestrahlungsstärken aufMeereshöhe in die entsprechenden Werte in 3km Höhe ermittelt. Kurve 7 von Abbildung 3stellt die Strahlung des Horizonthimmels in 3 kmHöhe dar. Sie stimmt weitgehend mit Kurve 3 inAbbildung 3 überein.

1 – Direkte Einstrahlung auf waagrechter Ebene2 – Globalstrahlung3 – Strahlungsstärke der Diffusstrahlung desgesamten Himmels.4 – Gemittelte Strahlung des Himmels.5 – Strahlung des Horizonthimmels.6. – Strahlung am Boden7 – Strahlung des Horizonthimmels in 3 kmHöhe

Einstrahlung in die Netzhaut durch Strahlung aus dem

Horizonthimmel auf Meereshöhe

Die spektrale Einstrahlung (μW cm-2) in die Netzhaut imWellenlängenspektrum von 380 bis 700 nm ist Abbildung 4 zuentnehmen. Der Pupillendurchmesser von 1,74 mm wurde durchBerechnung der Leuchtdichte des Horizonthimmels auf Meereshöheermittelt. Die spektrale Durchlässigkeit der Linse waren dieDurchschnittswerte der Altersgruppe 10 bis 19 Jahre aus[5]. Auf Grundder geringen spektralen Durchlässigkeit der Linsen von Jugendlichenund Erwachsenen ist der bei Sonnenstrahlung auf die Netzhauttreffende UV-Anteil für gewöhnlich vernachlässigbar gering, sofern dieSonnenscheibe nicht direkt betrachtet wird. o

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Fig. 4 Irradiations spectrales de la rétine (μW cm-2) de 300nm à 700 nm par unrayonnement du ciel à l’horizon avec undiamètre de pupille de 1,74 mm à partirdes valeurs de transmittance spectralemoyenne de cristallins de la classe d’âge10-19 ans.

Abb. 4 Spektrale Einstrahlung (μW cm-2) bei 300bis 700 nm in die Netzhaut durchStrahlung aus dem Horizonthimmel,Pupillendurchmesser 1,74 mm, unterVerwendung der gemittelten spektralenDurchlässigkeit von Linsen in derAltersgruppe 10 bis 19 Jahre.

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Normes pour les lunettes de soleil et les verres ophtalmiques : La protection anti-uv

Uv-Schutznormen Für Sonnenschutzgläser Mit Und OhneKorrektionswirkung

P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 201222

Kevin O’ConnorEssilor Asia Pacific Standardisation DirectorLeader of Australian Delegation at ISO TC172/SC7,Liaison officer between ISOTC172/SC7 & ISO TC94/SC6, AustraliaLeiter Normungswesen, Essilor Asien-PazifikLeiter der australischen Delegation bei ISO TC172/SC7,Verbindungsbeauftragter zwischen ISO TC172/SC7 & ISO TC94/SC6, Australien

Certains pays disposent de normes pour les lunettes de soleil et une

norme ISO pour les verres ophtalmiques et une nouvelle norme ISO

relative aux lunettes de soleil seront bientôt publiées. Ces normes

couvrent les exigences et les méthodes d’essai applicables pour limiter

la transmittance des ultraviolets (UV).

1 UNE NORME SUR LA LIMITATION DES UV, POURQUOI ?

Les professionnels de l’ophtalmologie, les consommateurs et les

patients sont de plus en plus conscients des risques des effets nocifs

des rayons solaires ultraviolets pour la santé de la peau et des yeux.

Le port de vêtements protecteurs et l’utilisation de crèmes écran total

ont constitué une amélioration spectaculaire pour la protection de la

peau, notamment grâce aux efforts de sensibilisation aux risques des

graves lésions dues au soleil.

Mais pour protéger les yeux, le port de chapeau n’est qu’une protection

partielle, surtout contre les rayonnements UV reflétés par le sol.

Les lunettes de soleil sont donc le seul moyen efficace pour ramener

de façon significative l’exposition des yeux à des niveaux sûrs, tout en

réduisant l’éblouissement.

La démonstration du danger et la sensibilisation du public à

l’exposition au rayonnement UV sont le principal moteur de

l’élaboration de normes fiables pour la fabrication et l’utilisation de

lunettes de soleil.

2 LES RISQUES DE L’EXPOSITION AUX RAYONS UV POUR

LES YEUX

Le grand nombre d’études sur les effets délétères de l’exposition des

yeux aux rayons UV ont abouti à un large consensus sur les liens étroits

entre l’exposition, l’incidence et la gravité d’un certain nombre de

maladies comme la cataracte, le ptérygion, la cécité des neiges, les

dégénérescences maculaires, les cancers des paupières et le

vieillissement cutané accéléré de l’orbite.

Et les risques sont parfois inattendus. Si les lésions cutanées sont plus

In vielen Ländern gibt es Normen für Sonnenschutzgläser, namentlicheine ISO-Norm für Korrektions-Sonnenschutzgläser sowie eine neueinternationale ISO-Norm für Sonnenschutzgläser, die demnächstveröffentlicht wird. Diese Normen beinhalten Anforderungen undPrüfverfahren zur Begrenzung der UV-Durchlässigkeit.

1 GRÜNDE FÜR DIE NORMUNG VON UV-GRENZWERTEN

Augenoptiker, Verbraucher und Patienten werden sich zunehmend dergesundheitsschädlichen Wirkung solarer UV-Strahlung auf Haut undAugen bewusst.

Der Schutz der Haut durch Kleidung und Sonnencreme verbessert sichdank zunehmender Aufklärung und gesteigertem Risikobewußtseindeutlich.

Die Augen werden durch das Tragen einer Kopfbedeckung jedoch nurteilweise geschützt, vor allem bei bodennaher UV-Reflexion.

Damit sind Sonnenschutzgläser die einzige wirksame Möglichkeit, dasRisiko für die Augen auf ein gefahrloses Maß zu verringern undgleichzeitig die Blendung zu mindern.

Das erwiesene Risiko und die öffentliche Sensibilisierung in Bezugauf die UV-Strahlenbelastung sind maßgebliche Faktoren bei derErarbeitung zuverlässiger Normen für die Herstellung und Verwendungvon Sonnenschutzgläsern.

2 GEFÄHRDUNG DER AUGEN DURCH UV-STRAHLEN

Angesichts der zahlreichen Studien über die schädlichen Folgen vonUV-Strahlen für die Augen besteht weitgehend Einigkeit darüber, dassein eindeutiger Zusammenhang zwischen der UV-Exposition der Augenund der Häufigkeit und dem Schweregrad von Erkrankungen besteht.Dazu zählen Katarakt, Pterygium, Schneeblindheit,Makuladegeneration, Augenlidkrebs sowie beschleunigte Alterung derHautpartien rund um das Auge.

Daneben bestehen aber auch unerwartet auftretende Risiken. Währendder Schaden für die Haut am größten ist, wenn die Sonne hoch am

PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:54 Page 22

importantes lorsque le soleil est au plus haut, les yeux qui sont

enchâssés profondément dans leurs orbites sont partiellement

protégés quand le soleil est haut. Pour presque toutes les saisons,

l’exposition solaire maximum aux UV a lieu entre 8 heures et 10

heures puis entre 14 heures et 16 heures, ce qui est tout à fait

inattendu.

Et les niveaux d’exposition ne sont pas les mêmes partout. Les

populations qui vivent sous des climats agréables, sous des latitudes

proches de l’équateur, particulièrement dans l’hémisphère sud, où le

nombre de jours d’ensoleillement est élevé, sont 15% fois plus

exposées aux rayons UV que la moyenne.

Les experts participant à l’élaboration des normes relatives aux

protections oculaires interprètent ces risques et s’appuient sur les

données fournies par des autorités reconnues pour définir les limites

d’ultraviolets applicables.

Il est important que les normes prévoient de grandes marges de

sécurité pour que le public fasse confiance aux lunettes de soleil qui

devront le protéger correctement en toutes circonstances.

3 ATTENTES ET SENSIBILISATION DES CONSOMMATEURS

Dans une récente enquête menée sur les principaux marchés auprès

des consommateurs et portant sur les comportements à l’achat, les

résultats suivants ont été obtenus.

Ces lunettes :

Ces résultats montrent que la protection anti-UV est très importante

pour les consommateurs.

Les normes fournissent un référentiel de réglementation qui permet de

déterminer la qualité des produits. Les normes fixent un étalon de la

qualité qui repose sur les meilleures données scientifiques

disponibles.

Himmel steht, werden die Augen durch die Augenhöhle zu diesemZeitpunkt halbwegs geschützt. In den meisten Jahreszeiten ist,entgegen der allgemeinen Erwartung, die UV-Strahlendosis zwischen8.00 und 10.00 vormittags sowie zwischen 14.00 und 16.00nachmittags am höchsten.

Dabei ist die Exposition nicht überall gleich. Menschen, die inausgewogenen Klimazonen in äquatornäheren Breitengraden, vorallem auf der Südhalbkugel und an Orten mit mehr Sonnentagen proJahr leben, sind einer bis zu 15% höheren UV-Strahlendosisausgesetzt als der Durchschnitt.

Die an der Ausarbeitung der Augenschutznormen beteiligten Expertenbewerten diese Risiken aus wissenschaftlicher Sicht und verwendenDaten aus anerkannten und zuverlässigen Quellen, um UV-Grenzwertefestzulegen.

Wichtig dabei ist, dass die Normen ausreichendeSicherheitsspielräume vorsehen, damit sich die Träger daraufverlassen können, dass eine Sonnenbrille sie immer und überallangemessen schützt.

3 VERBRAUCHERBEWUSSTSEIN UND ERWARTUNGEN

Aus einer unlängst durchgeführten Analyse des Kaufverhaltens vonVerbrauchern auf allen führenden Märkten ergaben sich folgendeErgebnisse:

Diese Umfrage zeigt, dass UV-Schutz für die Verbraucher besonderswichtig ist.

Normen bilden einen Bezugsrahmen für normähnliche Vorgaben,anhand derer die Leistung der Produkte festgestellt werden kann.Normen setzen Maßstäbe in puncto Produkt-Performance auf Basisder besten verfügbaren wissenschaftlichen Informationen.

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Catherine consolidez les deux

langues en un seul graph

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Les bonnes normes sont un outil pour empêcher la vente et l’utilisation

de lunettes de soleil de mauvaise qualité ou qui ne protègent pas bien.

Le recours actif aux normes suscite la confiance et entraîne une

augmentation des ventes de lunettes de soleil. Ces normes, qui

garantissent une bonne qualité, soutiennent les volumes de vente.

Parallèlement à la sensibilisation accrue des consommateurs au sujet

des lunettes non ophtalmiques, nous assistons à une augmentation

de l’utilisation de verres teintés ou de lunettes de prescription. Les

professionnels de l’ophtalmologie et leurs patients sont davantage

conscients des bienfaits protecteurs d’une deuxième paire de lunettes

prescrites lorsque l’exposition au soleil peut être plus forte que

d’habitude.

4 NORMES APPLICABLES AUX LUNETTES DE SOLEIL

VERRE PLAN

AUSTRALIE: AS/NZS1067:2003 (plus amendements)[2].

En 1971, l’Australie a publié la première norme sur les lunettes de

soleil d’usage courant. Il s’agit de la seule norme qui a été transposée

en loi. (Australian Federal Governmement Trade Practices Act).

La conformité à cette norme est mise en œuvre et évaluée par l’ACCC

(Australian Competition and Consumer Commission- Commission

australienne sur la concurrence et la consommation). Elle est donc

obligatoire.

L’Australie présente une diversité de lieux géographiques qui, pour

beaucoup, se trouvent près de l’équateur, un nombre élevé de journées

d’ensoleillement par an et son climat est influencé par la plus grande

proximité entre la terre et le soleil pendant l’été, contrairement aux

étés de l’hémisphère nord. Par ailleurs, l’air est moins pollué dans

l’hémisphère sud que dans l’hémisphère nord, le rayonnement UV qui

atteint la surface terrestre est donc plus important. Enfin, les

Australiens passent beaucoup de temps à l’extérieur, c’est leur mode

de vie. La conjugaison de ces effets signifie que les Australiens

reçoivent approximativement 15% de rayons UV de plus que les

populations qui vivent dans des zones comparables de l’hémisphère

nord.

C’est la raison pour laquelle les normes australiennes sont fortement

axées sur la protection des populations, avec des exigences de

protection anti-UV rigoureuses pour les lunettes de soleil et qui ont

été imposées comme lois.

L’Australie a fixé la limite supérieure maximum de la bande des UV à

400nm alors que les autres normes sur les lunettes de soleil

appliquent une limite de 380nm.

La réglementation impose des amendes élevées à l’industrie

australienne des lunettes de soleil et les lunettes non conformes sont

interdites à la vente, parfois même des grandes marques.

ETATS-UNIS: ANSI Z80.3:2010 lunettes de soleil sans prescription

et lunetterie de mode[1]

Cette norme a été élaborée et elle est régulièrement mise à jour par un

comité d’experts homologué par l’ANSI ; le comité est présidé par

Sunglass Association of America (Association américaine des

industries des lunettes de soleil).

Durch geeignete Normen soll ferner Verkauf und Gebrauch nicht-konformer Sonnenbrillen geringer Schutzwirkung verhindert werden.

Vertrauensbildung durch aktive Anwendung von Normen führt zueinem Anstieg des Sonnenbrillen-Umsatzes. Der Verkauf wird durchNormen gestützt, die gute Leistung garantieren.

Parallel zur verstärkten Sensibilisierung von Plano-Brillenträgern isteine verstärkte Nachfrage nach getönten Rezeptgläsern bzw.Korrektions-Sonnenschutzgläsern zu beobachten. Augenoptiker undihre Kunden werden sich immer stärker der Vorteile bewußt, die einezweite Sonnenbrille mit Korrektionsgläsern bei überdurchschnittlichhoher Sonneneinstrahlung bietet.

4 NORMEN FÜR SONNENSCHUTZGLÄSER

PLANWIRKUNG

AUSTRALIEN: AS/NZS1067:2003 (mit Änderungen)[2]

1971 veröffentlichte Australien die erste allgemeine Norm fürSonnenschutzgläser. Dabei handelt es sich um die einzigeSonnenbrillennorm mit Gesetzescharakter (Australian FederalGovernmement Trade Practices Act).

Die Einhaltung der Norm wird von der australischen Kartell- undVerbraucherschutzbehörde ACCC Australian Competition andConsumer Commission) bewertet und durchgesetzt. Sie ist verbindlich.

Australien umfasst unterschiedliche geografische Zonen, einige davonin Äquatornähe, und hat eine hohe Anzahl von Sonnentagen pro Jahr.Erschwerend kommt hinzu, dass die Erde im australischen Sommerder Sonne näher ist als die Nordhalbkugel im Sommer. Außerdem istdie Luft in der südlichen Hemisphäre reiner als im Norden, so dassmehr UV-Strahlen die Erdoberfläche erreichen. Zudem verbringen dieAustralier sehr viel Zeit im Freien. All dies führt dazu, dass dieAustralier rund 15% mehr UV-Strahlung abbekommen als Menschen,die an vergleichbaren Orten auf der Nordhalbkugel leben.

Das ist auch die Erklärung dafür, dass die australischen Normen ihrenSchwerpunkt auf den Schutz der Einwohner legen und strengeSchutzanforderungen für Sonnenbrillen vorsehen, die gesetzlichdurchgesetzt werden.

Australien hält an 400 nm als Obergrenze für UV-Strahlen fest,während andere Normen für Sonnenschutzgläser 380 nm verwenden.

Die örtliche Gesetzgebung sieht hohe Bußgelder für die australischeSonnenbrillenbranche vor und nicht konforme Sonnenbrillen werdenmit einem Verkaufsverbot belegt. Manchmal sind auch bekannteMarken davon betroffen.

USA: ANSI Z80.3:2010 Plan-Sonnenschutzgläser und Mode-Brillen[1]

Diese Norm wurde von einem Expertengremium mit ANSI-Akkreditierung entwickelt und wird regelmäßig aktualisiert. Den Vorsitzdes Gremiums führt die Sunglass Association of America.

Die Norm ist nicht verbindlich, sondern setzt auf freiwillige hersteller-seitige Regelungen.

Allerdings gelten Sonnenbrillen ohne Korrektionswirkung gemäß Titel21 des Code of Federal Regulations (CFR) als Geräte der Klasse I undwerden über die amerikanische Regulierungsbehörde FDAentsprechend geregelt. Sonnenbrillen, die in die USA eingeführt

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La norme n’a pas de caractère obligatoire, on compte plutôt sur la

bonne volonté des fabricants pour appliquer une réglementation.

Pourtant, les lunettes non ophtalmiques sont réglementées en tant

que dispositifs de classe 1 par la FDA, conformément au chapitre 21

du Code de réglementation fédéral (Code of Federal Regulations

(CFR). Les lunettes de soleil importées aux Etats-Unis doivent être

conformes aux exigences de marquage de la loi du pays d’origine et

selon la loi « United States Tariff Act ». Les fabricants et les premiers

importateurs/distributeurs doivent faire enregistrer leurs

établissements auprès de la FDA tous les ans et les fabricants

étrangers doivent nommer un agent commercial aux Etats-Unis.

Les lunettes non ophtalmiques sont généralement commercialisées en

tant que dispositif médical « OTC » (Over The Counter, c’est-à-dire

sans prescription) et elles sont soumises aux exigences d’étiquetage

définies dans le chapitre 21 du CFR, paragraphe 801 « étiquetage ».

La norme Z80.3-2010 comporte quatre classifications pour définir la

transmittance des UV et les exigences relatives à la reconnaissance

des feux de signalisation.

Les lunettes de soleil conformes aux exigences relatives à la

reconnaissance des feux de signalisation entrent dans la catégorie des

lunettes à usage cosmétique (transmittance de la lumière Tv >40%),

ou d’utilisation générale (Tv de 8 à 40%). Si les lunettes de soleil de

ces deux catégories ne sont pas conformes aux exigences relatives à

la reconnaissance des feux de signalisation, elles doivent porter

l’étiquette « non destinées à la conduite »

UNION EUROPEENNE : EN1836:2005 + A12007 Lunettes solaires

et lunetterie de mode[3]

Les lunettes de soleil sans marquage CE ne peuvent être vendues en

Europe. Ce marquage équivaut à une indication de conformité à la

directive EU 89/686/EEC sur les équipements de protection

individuelle. La procédure courante de mise en conformité est de se

plier à la norme EN1836:2005 pour être conforme à la directive.

La conformité repose sur l’auto-déclaration et on a peu de preuve

d’une surveillance de la conformité.

La norme européenne EN1836 contient quatre catégories de

transmission ou de teintes qui imposent quatre limites de transmission

des UV.

La norme prévoit les moyens de vérifier les indications sur la

transmittance (et l’absorption) des UV pour les rayons solaires UV, les

UVA, les UVB et la lumière bleue.

Une étude menée en Australie (UNSW) a révélé que 17% des lunettes

de soleil avec marquage CE n’étaient pas conformes à la norme

européenne EN1836, mais seules 1,8% n’étaient pas conformes aux

exigences sur les UV.

C’est une amélioration notable par rapport aux enquêtes antérieures et

cela montre que les fabricants ont bien réagi à l’exigence et à la

nécessité d’une bonne protection anti-UV.

Chine (RPC) : GB xxxx-1-20xx1 Protection du visage et des yeux –

Lunettes solaires et produits associés – Première partie : lunettes

d’usage général[4].

werden, müssen die im United States Tariff Act vorgesehenenAuflagen zur Angabe des Ursprungslandes erfüllen. Hersteller undImporteure bzw. Erstvertreiber müssen ihr Unternehmen jedes Jahrbei der FDA anmelden und ausländische Hersteller sind zurBenennung eines US-Bevollmächtigten verpflichtet.

Gewöhnliche Sonnenbrillen werden im Allgemeinen als „Over theCounter“-Produkte vermarktet und unterliegen den allgemeinen undOTC-Kennzeichnungsvorschriften gemäß Titel 21 CFR Teil 810 –Kennzeichnung.

Im Rahmen von Z80.3-2010 bestehen vier Anforderungsklassen inBezug auf UV-Transmissionsgrad und Verkehrszeichenerkennung.

Sonnenbrillen, die die Anforderungen in punctoVerkehrszeichenerkennung erfüllen, gelten als kosmetische(Lichttransmissionsgrad Tv >40%) oder Allzweckgläser (Tv = 8 bis40%). Wenn Sonnenbrillen dieser Kategorien die Anforderungenbezüglich Verkehrszeichenerkennung nicht erfüllen, müssen sie mitdem Hinweis „nicht zum Autofahren geeignet“ versehen werden.

EUROPÄISCHE UNION: EN1836:2005 + A12007

Sonnenschutzgläser und Mode-Brillen[3]

In Europa dürfen Sonnenbrillen nicht ohne CE-Kennzeichnungverkauft werden - garantiert sie doch die Einhaltung der PPE EURichtlinie 89/686. Um die Richtlinie zu erfüllen, genügtnormalerweise die Einhaltung der Norm EN1836:2005.

Die Richtlinienerfüllung erfolgt durch Eigenerklärung, und es gibtkaum Hinweise auf eine Überwachung ihrer Einhaltung.

EN1836 umfasst 4 Durchlässigkeits- bzw. Tönungskategorien, dieunterschiedliche Grenzwerte für den UV-Transmissionsgrad erfordern.

Die Norm beinhaltet Möglichkeiten zur Überprüfung vonProduktangaben in Bezug auf UV-Transmissionsgrad (und Absorption)bei UV, UVA- und UVB-Strahlen sowie blauem Licht.

Während eine Studie der UNSW Australia feststellte, dass 17% derSonnenbrillen mit CE-Kennzeichnung die EN1836-Norm nichterfüllen, waren nur 1,8% im Hinblick auf die UV-Anforderungen nichtkonform.

Das ist eine deutliche Verbesserung gegenüber früheren Erhebungenund weist darauf hin, dass die Hersteller von Sonnenbrillen derForderung nach gutem UV-Schutz angemessen Rechnung getragenhaben.

China (PRC) GB xxxx-1-20xx1 Augen- und Gesichtsschutz –

Sonnenbrillen und verwandte Produkte – Teil 1: Sonnenbrillen zum

allgemeinen Gebrauch[4].

Dabei handelt es sich um einen Normenentwurf, der noch nichtverabschiedet wurde.

Er soll die bisherige Branchennorm für Sonnenbrillen ablösen undbasiert auf EN1836. Er wurde der ISO12312.1-Norm angenähert,sieht aber strengere UV-Schutz-Anforderungen vor.

ISO 12312.1 Augen- und Gesichtsschutz – Sonnenbrillen und

verwandte Produkte[5]

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1 La norme n’a pas encore été publiée en Chine, elle n’a donc pas de numéro ou d’an-née de publication.

1 Die Norm wurde in China nicht veröffentlicht – daher fehlen Angaben zur Nummer bzw.zum Veröffentlichungsjahr.

PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:54 Page 25

Il s’agit d’un projet de nouvelle norme en attente d’approbation avant

publication.

Elle remplace et annule une norme de l’industrie et s’inspire de la

norme européenne EN1836. Elle a été adaptée pour se rapprocher de

la norme ISO12312.1 mais avec des exigences beaucoup plus strictes

sur les UV.

Norme ISO 12312.1 : Protection des yeux et du visage – Lunettes de

soleil et produits de lunetterie associés[5]

Le groupe de travail ISO TC94/SC6/WG3 a presque fini ses travaux en

vue de l’élaboration d’une norme internationale sur les lunettes de

soleil (avec la norme associée relative aux méthodes d’essai). (Voir

§9).

5 EXIGENCES RELATIVES AUX UV DANS LES PRINCIPALES

NORMES

Le texte suivant est une annexe à la norme ISO12312.1 sur les

lunettes de soleil :

“L’œil a une réaction naturelle d’aversion à la lumière brillante qui

limite le filtre extérieur lorsque la personne ne porte pas de lunettes

de soleil. Cette réaction d’aversion qui fait plisser les yeux

limite beaucoup l’exposition filtrée mais le port de lunettes de soleil

dépourvues de protections latérales

peut entraîner une exposition périphérique importante sur le plan

biologique en raison de l’effet Coronéo : la caractérisation analytique

du rayonnement ultraviolet céleste, telle qu’elle est adaptée pour le

calcul de

l’irradiance cornéenne, montre que l’influence prépondérante sur

l’exposition dans les régions tempérées est celle de la variation

saisonnière de l’irradiation solaire ajustée par la réflectance au sol et

l’heure du midi solaire. Le rayonnement solaire diffus diminue en

fonction de l’augmentation de l’altitude et l’irradiation cornéenne varie

beaucoup en fonction de l’ouverture palpébrale et de la couverture du

sol.

Les limites de transmittance adoptées reposent sur les calculs des

doses d’exposition pondérées biologiquement. Les limites de

transmittance des ultraviolets pour les lunettes de soleil maintiennent

ces doses sous une limite de sécurité connue, même en cas

d’exposition diurne, sauf en cas de neige. Des marges de sécurité

supplémentaires ont été ajoutées pour tenir compte des situations

tropicales ou de la marche sur la neige à la fin du printemps. Ce

complément vient de l’ajout de facteurs de sécurité supplémentaires

à ceux qui sont implicites dans les expériences d’exposition

exceptionnelle à des latitudes moyennes sur un terrain normal. La

précision des limites de transmittance spectrales (au lieu de valeurs

moyennes ou pondérées) augmente les marges de sécurité de façon

significative. »

Les diverses normes présentent des différences de définition des

exigences relatives aux UV. Certaines précisent les limites de

transmittance pour des bandes de longueurs d’ondes données alors

que d’autres fixent des limites de transmittance intégrées. Mais en

pratique on a observé que le nombre de lunettes de soleil conformes

à une norme et non conformes à une autre était extrêmement faible.

Die Arbeitsgruppe ISO TC94/SC6/WG3 hat die Ausarbeitung einerInternationalen Norm für Sonnenbrillen (und damit verbundeneNormen für Prüfmethoden) fast abgeschlossen. (Siehe Kapitel 9).

5 UV-ANFORDERUNGEN IN DEN GÄNGIGEN NORMEN

Im Folgenden ist ein Anhang zur ISO12312.1-Norm für Sonnenbrillennachzulesen.

„Augen zeigen eine natürliche Abwehrreaktion gegen helles Licht, diedie Strahlenbelastung im Freien verringert, wenn keine Sonnenbrillegetragen wird. Diese Abwehrreaktion durch Zusammenkneifen derAugen begrenzt die Exposition zwar in hohem Maß, aber Sonnenbrillenohne Seitenschutz lassen im Randbereich auf Grund des Coroneo-Effektes möglicherweise eine biologisch signifikante Exposition zu.Die analytische Beschreibung von ultraviolettem Himmelslicht zeigtin ihrer für die Berechnung der Hornhautexposition angepaßtenFassung, dass die Hauptursache für eine UV-Exposition in gemäßigtenBreiten die saisonbedingte Veränderung der Sonneneinstrahlung unterBerücksichtigung der Bodenreflexion und der Zeit desSonnenhöchststands ist. Die diffuse Himmelsstrahlung nimmt mitzunehmender Höhe ab und die Hornhautexposition variiert deutlich jenach Bodenbedeckung und Lidöffnungsweite.

Die beschlossenen Durchlässigkeits-Grenzwerte basieren aufBerechnungen der biologisch gewichteten UV-Strahlendosis. DieGrenzwerte in Bezug auf die UV-Durchlässigkeit von Sonnenbrillensollen diese Dosis unter einem anerkannten Grenzwert halten, auchbei außergewöhnlicher täglicher Exposition, außer bei Schnee. WeitereSicherheitsspielräume zur Berücksichtigung tropischer Bedingungenoder des Begehens von Schneefeldern im späten Frühjahr wurdenebenfalls berücksichtigt. Dabei kamen neben den ausaußergewöhnlichen Expositionssituationen (in mittleren Breitengradenin normalem Gelände) abgeleiteten Faktoren zusätzlicheSicherheitsfaktoren in Ansatz. Durch die Vorgabe spektraler (anstellegemittelter oder gewichteter) Durchlässigkeitsgrenzwerte wird derSicherheitsspielraum weiter deutlich erhöht.“

Es bestehen einige Unterschiede in der Art und Weise, wie die UV-Anforderungen in den diversen Sonnenbrillennormen festgelegtwerden. Einige definieren die Grenzwerte für den spektralenTransmissionsgrad in Bezug auf bestimmte Wellenlängenbereiche,während andere einheitliche Transmissions-Grenzwerte vorgeben.

In der Praxis zeigen die Studien jedoch, dass die Zahl derSonnenbrillen, die nur eine Norm erfüllen, eine andere hingegen nicht,verschwindend gering ist. UV-Schutz ist bei modernenSonnenschutzglas-Materialien so gut wie garantiert.

Vergleich der gängigen Sonnenbrillennormen im Hinblick auf UV-

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PdV 67 FR:Mise en page FR 18/09/2012 12:54 Page 26

La protection UV est quasiment garantie avec les matériaux modernes

des lunettes de soleil.

Comparaison des principales normes en matière d’exigences UV.

Les catégories

Généralement les lunettes de soleil et les lunettes ophtalmiques sont

divisées en catégories en fonction de la transmittance de la lumière.

Catégorie 0 : 0v≥80%

Catégorie 2 : 43%<Tv≤80%

Catégorie 3 : 18%<Tv≤43%

Catégorie 4 : 3%<Tv≤18%

Exigences relatives à la protection anti-UVB

Tv est la transmittance de la lumière

Tf(λ) est la transmittance spectrale

TSUVB est la transmittance solaire des UVB

Exigences relatives à la protection anti-UVA

TSUVA est la transmittance solaire des UVA

Anforderungen

Kategorien

Im Allgemeinen werden Sonnenbrillen und Korrektions-Sonnenschutzgläser nach ihrer Lichtdurchlässigkeit klassifiziert.

Kategorie 0 = 0v≥80%Kategorie 2 = 43%<Tv≤80%Kategorie 3 = 18%<Tv≤43%Kategorie 4 = 3%<Tv≤18%

UVB-Schutzanforderungen

Tv bezeichnet den Lichttransmissionsgrad

Tf(λ) bezeichnet den spektralen TransmissionsgradTSUVB bezeichnet den solaren UVB-Transmissionsgrad

UVA-Schutzanforderungen

TSUVA bezeichnet den solaren UVA-Transmissionsgrad

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Catherine

Si vous pouvez faire tenir

l’Anglais seulement sur le même

espacement on garde que l’an-

glais sinon consolidez les deux

langues en un seul graph

Catherine

Si vous pouvez faire tenir

l’Anglais seulement sur le même

espacement on garde que l’an-

glais sinon consolidez les deux

langues en un seul graph

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Indications relatives à la transmittance ou absorption des UV

Toutes les normes prévoient les moyens pour vérifier les indications

d’un pourcentage spécifique de transmittance ou d’absorption.

Par exemple, la norme ISO mentionne : « Dans le cas où il est indiqué

qu’un filtre a une absorption des UV de x%, la transmittance solaire

du filtre TSUV ne doit pas dépasser (100.5 - x) %. »

Donc pour des lunettes de soleil qui indiquent 99% d’absorption des

UV, la transmittance solaire des UV ne peut dépasser 1,5%.

Lunettes de soleil ophtalmiques

ISO 8980.3:2003[7] : la transmittance de verres finis non détourés

est la référence internationale pour les verres teintés prescrits et pour

les verres ophtalmiques. La norme a été formulée et maintenue par le

groupe de travail ISO TC172/SC7/WG3.

Les exigences relatives aux UV ne sont pas aussi pointues que pour les

lunettes de soleil planes.

UVB : pour la catégorie 0, TSUVB doit être ≤Tv, pour les catégories 1

à 3, TSUVB ≤0.125Tv, et pour la catégorie 4 TSUVB ≤1% absolu.

UVA : pour les catégories 0 à 2, TSUVA doit être ≤Tv, et pour les

catégories 3 et 4, TSUVA ≤0.5Tv

Pour les verres photochromes les exigences relatives aux UV doivent

être respectées quand le verre est foncé et quand il est blanc.

Les comités ISO TC94/SC6 sur la protection oculaire et

ISOTC172/SC7/WG3 sur les verres de lunettes sont constamment

confrontés au défi de s’assurer que les exigences des normes pour les

lunettes de soleil ne sont pas en contradiction avec celles de la norme

sur la transmittance des verres ophtalmiques.

6 COMMENT MESURE-T-ON LA TRANSMISSION DES UV ?

Il y a des différences entre les normes mais la méthodologie la plus

récente figure dans le dernier projet de la norme ISO12311 intitulée

méthodes d’essai pour les lunettes de soleil[6].

Il est possible d’effectuer les mesures avec du matériel

spectrophotométrique qui mesure la transmittance spectrale avec des

valeurs d’incertitude spécifiées.

Les mesures sont rendues normales à la surface des verres.

Les valeurs spectrales sont mesurées à 5 min d’intervalle maximum et

les valeurs d’UV solaires sont calculées en y intégrant la bande de

longueurs d’ondes, en tenant compte de la répartition de la lumière du

soleil et de la sensibilité spectrale de l’œil. La norme contient les

données qui permettent de calculer :

• La transmittance lumineuse TV• La transmittance solaire des UV TSUV• La transmittance solaire des UVA TSUVA• La transmittance solaire des UVB TSUVB

7 COMMENT LES NORMES DÉFINISSENT-ELLES LES UV ?

Etant donné que les normes sur les verres de lunettes et les lunettes

de soleil fixent 380nm comme limite maximum de la bande des UV,

les fabricants ont la possibilité d’affirmer « UV400 », ou une

Produktangaben zur UV-Durchlässigkeit oder Absorption

Alle Normen für Sonnenschutzgläser sehen Möglichkeiten zurÜberprüfung von Produktangaben in Bezug auf einen bestimmtenTransmissions- oder Absorptionsgrad vor.

Beispielsweise heißt es in der ISO-Norm: „Wenn angegeben wird, dass

ein Filter UV-Strahlen zu x% absorbiert, darf der UV-

Transmissionsgrad des Filters TSUV (100.5 - x) % nicht

überschreiten.”

Dies bedeutet, dass bei einem Sonnenschutzglas mit 99% UV-Absorption der UV-Transmissionsgrad höchstens 1,5% betragen darf.

Sonnenbrillen mit Korrektionsgläsern

Die Norm ISO 8980.3:2003[7] „Transmissionsanforderungen fürrohkantige fertige Brillengläser“ ist die internationale Bezugsnorm fürgetönte Plangläser und Korrektions-Sonnenschutzgläser. Sie wurdevon der Arbeitsgruppe ISOTC172/SC7/WG3 formuliert undaktualisiert.

Die UV-Anforderungen sind weniger streng als bei Plano-Sonnenbrillen.

UVB: bei Kategorie 0 muss TSUVB ≤Tv betragen, bei Kategorie 1 bis3 gilt TSUVB ≤0,125Tv, und bei Kategorie 4 TSUVB ≤1% absolut

UVA: bei Kategorie 0 bis 2 muss TSUVA ≤Tv betragen, und beiKategorie 3 und 4 gilt TSUVA ≤0,5Tv.

Bei phototropen Gläsern müssen die UV-Anforderungen sowohl imeingedunkelten als auch im aufgehellten Zustand erfüllt werden.

Für die Ausschüsse im Rahmen von ISOTC94/SC6 „Augenschutz“ undISOTC172/SC7/WG3 „Brillengläser“ geht es darum, laufendsicherzustellen, dass die Anforderungen in den Sonnenbrillen-Normender Norm bezüglich Transmissionsgrad von Korrektionsgläsern nichtzuwiderlaufen.

6 MESSUNG DER UV-LEISTUNG

Zwischen den Normen bestehen einige Unterschiede, aber diemodernste Methode ist dem neuesten Entwurf der Norm ISO12311„Prüfverfahren für Sonnenschutzgläser“ zu entnehmen[6].

Messungen mit spektralphotometrischem Gerät sind zulässig, soferndieses in der Lage ist, den spektralen Transmissionsgrad unterBerücksichtigung spezifizierter Meßunsicherheiten zu messen.

Die Messungen erfolgen senkrecht zur Glasoberfläche.

Die Spektralwerte werden in Abständen von höchstens 5 nm gemessenund die solaren UV-Werte in der Weise berechnet, daß über denvorgegebenen Wellenlängenbereich integriert wird und dabei diespektrale Verteilung des Sonnenlichts sowie die spektraleEmpfindlichkeit des Auges Berücksichtigung finden. Die Norm enthältferner Angaben zur Berechnung des …

• Lichttransmissionsgrads TV• solaren UV-Transmissionsgrads TSUV• solaren UVA-Transmissionsgrads TSUVA• solaren UVB-Transmissionsgrads TSUVB

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indication comparable pour une autre longueur d’onde.

Comme les forums de l’ISO ne sont pas parvenus à s’accorder sur la

définition des UV400, il a été décidé de rédiger un rapport technique

intitulé « Longueur d’onde courte visible ». Ce rapport vise à fournir

une explication et à sensibiliser ceux qui s’intéressent aux effets de

cette bande d’interface sur les yeux et aux effets d’atténuation des

verres.

Le rapport technique est actuellement en cours de rédaction, avec des

apports d’experts du monde entier.

8 UN DÉFI POUR LES FABRICANTS

Avec un public plus sensibilisé aux effets nocifs des UV, les fabricants

ont été conduits à éliminer de plus en plus les UV, à créer des verres

à angles plus vifs, et à éliminer de plus en plus la lumière bleue.

L’élimination de la lumière bleue peut entraîner un jaunissement du

verre blanc, si bien que le produit ne sera plus conforme aux limites

de coloration pour la reconnaissance des feux de signalisation.

Le défi consiste donc à créer des produits de qualité supérieure qui

tiennent compte de ces limites.

9 LA NORME ISO 12312.1 SUR LES LUNETTES DE SOLEIL[5]

Depuis 2004, le comité ISO TC94/SC6/WG3 élabore la norme ISO

12312.1 sur les lunettes de soleil et la norme ISO12311 sur les

méthodes d’essai. Les deux normes doivent être publiées

simultanément.

Les valeurs UV de la norme européenne EN1836 ont servi de point de

départ à la norme 12312.1. Les valeurs spectrales ont été remplacées

par des valeurs intégrées, plus strictes, et les exigences sur les UVA

ont également été renforcées.

Les normes ISO sur les lunettes de soleil sont presque terminées et

devraient être publiées au cours de l’année 2012.

Lorsque les normes ISO seront publiées, la norme EN1836 sera retirée

et la norme ISO deviendra la norme de référence pour l’indication de

conformité à la directive européenne, ce qui permettra d’appliquer le

marquage CE et de vendre les produits en Europe.

10 L’AVENIR

Dans un avenir proche, l’événement le plus important sera la

publication et l’adoption des normes ISO sur les lunettes de soleil.

Les pays devront alors décider d’adopter ces nouvelles normes pour

remplacer les leurs, si ils en disposent.

Si la norme ISO fait l’objet d’un large consensus, les acteurs du

commerce international de lunettes de soleil bénéficieront des

retombées puisqu’ils n’auront plus qu’à se mettre en conformité avec

une norme unique.

A plus long terme, il faut s’attendre à un durcissement des exigences

de protection contre les UV. Il en sera certainement de même pour

l’étiquetage, de façon à mieux informer les consommateurs du niveau

de protection des produits sur le point de vente.

7 UV-DEFINITION IN DEN NORMEN

Da in den Normen für Brillengläser und Sonnenbrillen die Obergrenzefür das UV-Spektrum auf 380 nm festgelegt ist, können HerstellerProduktangaben wie „UV400“ oder ähnliches für andere Wellenlängenmachen.

Da es in den ISO-Foren nicht möglich war, sich auf eine Festlegung inBezug auf UV400 zu einigen, wurde beschlossen, einen TechnischenBericht mit dem Titel „Kurze Wellenlängen im sichtbaren Spektrum“zu erstellen. Er enthält Erläuterungen zu den Auswirkungen auf dasAuge in diesem spektralen Übergangsbereich und erklärt, wie dieGläser diese Auswirkungen abschwächen.

Der Technische Bericht befindet sich gerade in der Ausarbeitung mitExpertenbeiträgen aus aller Welt.

8 HERAUSFORDERUNG FÜR DIE HERSTELLER

Die verstärkte Sensibilisierung der Öffentlichkeit in Bezug auf UV-Strahlen und ihre schädliche Wirkung hat die Hersteller dazuveranlasst, den Anteil der durch Gläser hindurchgelassenen UV-Strahlen weiter zu reduzieren und auch blaues Licht verstärktherauszufiltern.

Das Herausfiltern von blauem Licht bewirkt möglicherweise eineGelbfärbung farbloser Gläser und damit die Nichteinhaltung der inBezug auf die Verkehrszeichenerkennung festgelegten Tönungs-Grenzwerte.

Es gilt daher, grenzwertkonforme, hochwertige Produkte zu entwickeln.

9 SO NORM FÜR SONNENBRILLEN 12312.1[5]

Seit 2004 arbeitet der ISO-Ausschuss TC94/SC6/WG3 an derAusarbeitung der Sonnenbrillennorm ISO12312.1 und derbegleitenden Prüfverfahrens-Norm ISO12311. Diese Normen sollengleichzeitig veröffentlicht werden.

Die UVR-Werte aus EN1836 bildeten die Ausgangsbasis für 12312.1.Die Spektralwerte wurden durch strengere einheitliche Werte ersetztund auch die UVA-Anforderungen wurden verschärft.

Die ISO-Normen für Sonnenbrillen stehen kurz vor der Fertigstellungund sollen 2012 veröffentlicht werden.

Sobald die ISO-Normen veröffentlicht werden, wird die EN1836zurückgezogen und die ISO-Norm als Bezugsnorm für die Konformitätmit der EU-Richtlinie etabliert, womit der CE-Kennzeichnung und demVerkauf von Sonnenschutzgläsern in Europa rechtlich nichts mehrentgegensteht.

10 KÜNFTIGE TRENDS

Das wichtigste Ereignis in naher Zukunft ist die Veröffentlichung undVerabschiedung der ISO-Normen für Sonnenschutzgläser.

Die Länder müssen über die Übernahme dieser neuen Normenentscheiden, die an die Stelle ihrer einzelstaatlichen Normen – sofernvorhanden – treten sollen.

Sollte die ISO-Norm auf breite Zustimmung stoßen, wird dies vor allem

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Remerciements

J’adresse mes remerciements au Dr Karl Citek (Professor of Optometry

Pacific University College of Optometry) et à Kenneth Frederick

(Président du comité ANSI Z80.3 sur les lunettes de soleil) pour leurs

précieux commentaires et lecture critique. o

dem grenzüberschreitenden Handel mit Sonnenbrillen zugutekommen,da dann nur noch eine einzige internationale Norm eingehalten werdenmuß.

Für die Zukunft wird mit einer weiteren Verschärfung derAnforderungen in punkto UV-Schutz gerechnet. Zu erwarten istaußerdem eine Zunahme der Kennzeichnungsvorschriften, die denVerbraucher am Verkaufsort besser über die Schutzstufe der Produkteinformieren.

Danksagungen

Mein besonderer Dank gilt Dr. Karl Citek (Professor für Optometrie,Pacific University College of Optometry) und Kenneth Frederick(Vorsitzender des Ausschusses für Sonnenbrillen ANSI Z80.3) für ihrewertvollen Beiträge und Kommentare. o

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1. USA - ANSI Z80.3 -2010 Nonprescription Sunglasss and Fashion EyewearRequirements

2. Australia /New Zealand AS/NZS 1067:2003 Sunglasses and fashion spectacles

3. Europe -EN1836:2005 Sunglasses and sunglare filters for general use and filtersfor direct observation of the sun

4. China - GBxxxx.1 20xx Sunglasses and related eyeware – Part 1 Sunglasses forgeneral use

5. ISO12312.1 Sunglasses and related eyewear

6. ISO12311 Test methods for sunglasses and related eyewear

7. ISO8980.3 Uncut finished spectacle lenses – transmittance specifications and testmethods

8. ISO 20473:2007 Optics and photonics - Spectral bands.

9. ISO4007-2010 Eye and face protection - Vocabulary

références bibliographiques - Literaturhinweise

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Le risque d’exposition aux rayons ultraviolets avec des lunettes

Gefährdung durch UV-Strahlen beim Tragen von Brillengläsern

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Karl Citek, OD, PhD, FAAOProfesseur d’Optométrie

Pacific University College of Optometry, Oregon, USAProfessor für Optometrie

Pacific University College of Optometry, Oregon , USA

Le revêtement anti-reflet est une excellente solution pour augmenterla transmission lumineuse des verres, pour réduire l’éblouissement etpour l’apparence de celui qui les porte[4]. On le recommande pourpresque toutes les paires de lunettes, y compris les verres clairs portésquotidiennement ainsi que pour la conduite de nuit, les verresphotochromes pour les patients qui alternent fréquemment entrel’intérieur et l’extérieur au cours de la journée et enfin pour lesutilisateurs d’ordinateurs qui restent à l’intérieur, pour une vision deprès ou intermédiaire. Le revêtement anti-reflet devra être appliquésur les deux surfaces du verre car il permet de réduire les refletsdirects et internes qui peuvent se produire sur chaque surface. Celapermet de réduire l’éblouissement dû aux sources lumineuses situéesdevant et derrière la personne portant les lunettes.

Grâce à leur fonctionnement intrinsèque, ces revêtements augmententen général le reflet des longueurs d’ondes invisibles, notamment lesrayons ultraviolets (UV) et infrarouges (IR)[5]. Dans la nature, lesniveaux habituels des rayons infrarouges du soleil donnent la sensationde chaleur sur la peau mais présentent peu de risques pour lesstructures ophtalmiques[12,4]. A l’inverse, une exposition courte dequelques heures à des niveaux normaux d’UV ou une exposition brèveà des niveaux élevés d’UV peut entraîner des problèmes immédiats etdouloureux comme les coups de soleil ou les kératites. Une expositioncontinue prolongée au fil des mois et des années peut entraîner ouaggraver certains phénomènes comme le vieillissement cutanéprécoce, le cancer, le ptérygion, la cataracte et la dégénérescencemaculaire.

Grâce au revêtement anti-UV déposé à la surface avant du verre, onobtient une protection supplémentaire et supérieure aux propriétésd’absorption des rayons UV du verre lui-même. Différents revêtementsanti-reflets peuvent refléter 25% des UV ou davantage, en fonctiondes longueurs d’ondes[5]. En revanche, les verres dotés d’unrevêtement anti-rayure ne reflètent en général pas plus de 5% detoutes les longueurs d’onde des ultraviolets, ce qui serait normal pourtout matériau ophtalmique sans revêtement. Par conséquent, grâceau revêtement anti-reflet sur la surface avant du verre, les rayonsultraviolets dangereux sont réfléchis dans l’environnement, loin desyeux de l’utilisateur. Mais le même revêtement sur la surface intérieurepeut en fait augmenter la quantité de rayons ultraviolets incidents surl’œil. De plus, ce phénomène se produira dans des conditions devisualisation et à des moments de la journée où la probabilité deperception du danger par les personnes est la plus faible.

Die Entspiegelung von Brillengläsern ist eine großartige Zusatzoption,um die Lichtdurchlässigkeit des Glases zu erhöhen, die Blendung zureduzieren und die Ästhetik für den Träger zu verbessern[4]. Sieempfiehlt sich für alle Glastypen, einschließlich farbloser Gläser fürden täglichen Gebrauch, ebenso wie für Nachtfahrten, aber auch fürselbsttönende Gläser bei Trägern, die mehrmals am Tag zwischenInnen- und Außenräumen wechseln, und Arbeitsbrillen für den Nah-und Zwischenbereich bei der Nutzung von Computern inInnenräumen. Die Entspiegelungsschicht sollte auf beide Glasflächenaufgebracht werden, weil dadurch direkte und innere Reflexionen, dieauf beiden Seiten auftreten können, eine Verringerung erfahren.Dadurch wird die Blendung durch Lichtquellen sowohl vor als auchhinter dem Träger reduziert.

Auf Grund ihrer Funktionsweise erhöhen Entspiegelungsschichten imAllgemeinen die Reflexion nicht sichtbarer Wellenlängen,insbesondere Ultraviolett (UV) und Infrarot (IR)[5]. In der für dienatürliche Umgebung typischen Dosierung wirken Infrarotstrahlen aufder Haut wärmend, stellen aber für die Augen nur eine geringeGefährdung dar[12, 4]. Umgekehrt kann eine mehrstündige Expositionbei normaler UV-Dosierung oder eine kurzzeitige Exposition bei hoherUV-Dosierung unmittelbare und schmerzhafte Reaktionen wieSonnenbrand und Keratitis hervorrufen[12,13,16,4]. Die anhaltendeExposition über mehrere Monate oder Jahre kann Schäden wiefrühzeitige Hautalterung, Krebs, Pterygium, Katarakt undMakuladegeneration verursachen oder verschlimmern.

Wird ein Brillenglas auf der Vorderseite entspiegelt, bietet dieBeschichtung zusätzlichen Schutz über die UV-absorbierendenEigenschaften des Glases hinaus. UnterschiedlicheEntspiegelungsschichten können, je nach Wellenlänge, UV-Strahlenbis zu 25% und mehr reflektieren[5]. Im Vergleich dazu reflektierenGläser mit kratzfester Beschichtung für gewöhnlich höchstens 5% derUV-Strahlen beliebiger Wellenlänge, was typischerweise von einemunbeschichteten Brillenglas erwartet würde. Das bedeutet, dassschädliche UV-Strahlen bei einer Entspiegelung der Glas-Vorderflächevom Auge des Trägers weg, d.h. zurück in die Umgebung reflektiertwerden. Durch eine entsprechende Beschichtung auf der Rückseitedes Glases kann sich die Dosis der ins Auge einfallenden UV-Strahlende facto erhöhen. Noch dazu passiert dies unter Sehbedingungen undzu Tageszeiten, wenn sich der Träger am wenigsten irgendeiner Gefahrbewusst ist.

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De nombreux patients sont conscients des risques de coups de soleilen été à la mi-journée, entre 10 heures et 14 heures. Pourtant Sasakiet al.[15] ont démontré que la majeure partie de l’exposition directedes yeux aux rayons UV se produit en matinée (avant 10 heures) et aumilieu de l’après-midi (après 14 heures), pendant toute l’année,lorsque le soleil est plus bas dans le ciel et proche du plan de visionhorizontale du porteur de lunettes. Le risque potentiel d’expositionaux UV se trouve soit au devant si le verre ne bloque pas correctementles UV ou sur le côté si les verres et la monture ne couvrent passuffisamment le visage[16, 9,14]. Si l’on tient compte du reflet potentieldes UV par la face arrière du verre, le risque est également le plusélevé pendant cette plage horaire même lorsque la personne tourne ledos au soleil ! Une étude récente a démontré que le risque de refletdes UV est le plus élevé lorsque la personnese situe à un angle de 145 degrés par rapportau soleil, c’est-à-dire lorsque les rayons dusoleil proviennent de l’arrière, juste au-dessus de l’épaule[6]. La figure 1 représentedes lunettes avec lesquelles l’œil est soumisà une exposition latérale et postérieure.

Les diverses normes internationales relativesaux verres prescrits ou non prescrits traitentde l’exposition aux UV uniquement dans lebut de limiter ou de réduire la transmissionpar le verre[1, 2, 7, 10,11, 3]. Aucune norme netraite de l’exposition aux UV due à uneprotection postérieure et latérale insuffisanteparce que le verre ne couvre passuffisamment l’œil.

De même, aucune norme ne traite du refletprovenant de la surface postérieure du verre,qui dépend non seulement du revêtement antireflet, mais aussi de lataille, de la courbure de l’angle de galbe du visage et de la distanceverre-œil. En raison de cette lacune, le patient (et le médecin !)pourrait avoir la fausse impression que la transmission des UV par unverre poli est le seul risque envisageable.

Que peuvent faire les ophtalmologistes pour apporter la meilleureprotection anti-UV à leurs patients? Outre la réduction du reflet duspectre visible, le revêtement anti-reflet appliqué sur la surfacepostérieure des verres prescrits destinés à un port diurne à l’extérieurdevrait réduire le reflet des UV et le ramener à 290nm environ, c’est-à-dire la longueur d’onde attendue de la lumière du soleil dans unmilieu naturel. Grâce à un nouvel indice, le facteur de protectionoculaire E-SPF[6], le praticien et le patient connaissent le niveau deprotection anti-UV du verre. Il tient compte de la transmission des UVpar le verre, du reflet par la face postérieure du verre ainsi que desvariations de sensibilité de la cornée aux diverses longueurs d’ondesdu spectre des UV. Sur le plan technique, on peut déterminer lefacteur E-SPF de façon empirique en mesurant les rayons UV incidentssur l’œil avec ou sans le verre ou en faisant une estimation de l’inversede la somme de la transmittance et de la réflectance des rayons UV[6].

L’indice E-SPF est comparable à l’indice de protection d’une crèmeécran total (Cf. Urbach, 2001[17], excellente revue historique) et desvêtements de protection contre les UV (Cf. Gambichler et al., 2006[8],pour le bilan de l’élaboration de la norme européenne EN 13758),dans lequel une valeur élevée indique une protection supérieure. Lavaleur des catégories indique approximativement les multiples d’unitésde temps nécessaires pour recevoir une dose d’exposition donnée :ainsi avec des verres portant l’indice E-SPF 25 on compte qu’il faut25 minutes pour recevoir l’équivalent d’une dose totale de 5 minutespour un verre E-SPF 5.

Viele Menschen sind sich der Gefahr eines Sonnenbrands in derMittagszeit, also von ca. 10 Uhr vormittags bis 14 Uhr, vor allem inden Sommermonaten bewusst. Sasaki et al.[15] stellten jedoch fest,dass die stärkste direkte UV-Exposition des Auges am Vormittag vor10 Uhr und am Nachmittag nach 14 Uhr erfolgt, und zwar das ganzeJahr über, vor allem wenn die Sonne tiefer am Himmel und damitnäher an der horizontalen Sehebene des Trägers steht. Das potenzielleRisiko einer UV-Exposition kommt entweder von vorne, wenn das GlasUV-Strahlen nicht angemessen abblockt, oder von der Seite, wenn Glasund Fassung zusammen keinen geeigneten Schutz für das Gesicht desTrägers bieten[16,9,14]. Auch angesichts möglicher UV-Reflektionen ander Rückseite des Brillenglases ist die Gefährdung um diese Zeit amgrößten, dann allerdings, wenn der Träger der Sonne den Rücken

zukehrt! Aus einer Studie ergab sich jüngst,dass die Gefährdung durch UV-Reflektionam höchsten ist, wenn der Träger in einemWinkel von rund 145 Grad zur Sonne steht,d.h. wenn Sonnenlicht von hinten über dieSchultern des Trägers fällt[6]. In Abbildung 1ist eine Brille dargestellt, die dem Augeseitlich und von hinten keinen Schutz bietet.

Die diversen internationalen Normen fürKorrektions- bzw. Plangläser befassen sichmit der Gefährdung durch UV-Strahlen nurim Hinblick auf die Durchlässigkeit desBrillenglases[1,2,7,10,11,3]. Keine Norm sprichtjedoch die Gefährdung durch UV-Licht an,die durch eine Brille verursacht wird, die dasAuge nicht angemessen abdeckt und daherweder von der Seite noch von oben schützt.

Hinzu kommt, dass keine Norm die UV-Reflektion an der Glasrückfläche anspricht, die nicht nur von derEntspiegelung, sondern auch von der Größe, der Durchbiegung, demFassungsscheibenwinkel und vom Hornhautscheitelabstand des Glasesabhängt. Dadurch könnte beim Patienten – aber auch beim Arzt oderOptiker! – leicht der irrige Eindruck entstehen, dass die UV-Durchlässigkeit durch das fertige Glas die einzige zuberücksichtigende Gefährdung darstellt.

Was können Augenoptiker tun, um ihren Kunden optimalen UV-Schutzzu bieten? Zusätzlich zur Verringerung der Reflektionen sichtbarerWellenlängen sollte die rückseitige Entspiegelung von Rezeptgläsern,die für den Gebrauch im Freien tagsüber bestimmt sind, die UV-Reflektionen auf Wellenlängen reduzieren, die in der natürlichenUmgebung bei etwa 290 nm liegen. Ein neuer Index, der Augen-Sonnenschutzfaktor (E-SPF = Eye Sun Protection Factor)[6] informiertAugenoptiker und Träger über den UV-Schutz des entsprechendenGlases. Berücksichtigt werden dabei die UV-Durchlässigkeit desBrillenglases und die UV-Reflektion auf dessen Rückseite sowie dieEmpfindlichkeit der Hornhaut gegenüber unterschiedlichenWellenlängen im UV-Spektrum. Technisch gesehen lässt sich der E-SPF anhand der Messung des UV-Einfalls in das Auge empirischbestimmen, erst ohne und dann mit Brillenglas, oder er lässt sichschätzen, indem der Umkehrwert der Summe aus UV-Transmissionsgrad und Reflexionsgrad berechnet wird[6].

Der E-SPF-Index ist mit dem für Sonnenschutzprodukte (sieheUrbach, 2001[17], mit ausgezeichnetem historischen Überblick) undSchutzkleidung (siehe Gambichler et al., 2006[8], mit einem Überblicküber die Entwicklung der europäischen Norm EN 13758) insofernvergleichbar, als eine höhere Kategorie auf einen größeren UV-Schutzhinweist. Die Kategorie gibt das ungefähre Vielfache der Zeiteinheitenan, die für eine bestimmte Dosis erforderlich sind. Beispielsweise

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Fig. 1 / Abb. 1

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Le praticien en ophtalmologie devra également faire lesrecommandations adéquates au patient pour la monture et procéderaux réglages de toute paire de lunettes dispensée, c’est-à-direnotamment le bon positionnement des verres par rapport auxyeux[16,9,14]. Ceci est particulièrement vraipour les lunettes vendues sans prescription,pour les porteurs de lentilles et pour lespersonnes qui n’ont pas besoin de lunettes.Une monture dotée d’un galbe et d’un anglepantoscopique suffisants apportera lameilleure protection car elle épousera aumieux la forme du visage et de la tête duporteur (voir Fig. 2). Une telle monture exigesouvent une courbure de base assezverticale, souvent 6D ou plus, ce qui n’estpas toujours possible pour certainespuissances prescrites.

Si l’avant de la monture est relativement platou s’il est impossible ou pas souhaitabled’avoir un angle de forme de visage hautplacé, il faut une plus grande couverture dela zone temporale. Mais dans le senshorizontal la monture ne doit pas couvrir de façon excessive le visageou la tête, même si les tempes sont larges. Dans le sens vertical, il fautque l’œil soit entièrement couvert et la monture doit être suffisammenthaute pour couvrir jusqu’au sourcil, de façon à réduire l’expositiondirecte de l’œil par le dessus. Enfin, les plaquettes devront êtresélectionnées avec soin ou réglées de façon à réduire la distance verre-œil.

Les lunettes peuvent à la fois remplir une fonction et être unaccessoire de mode. Pour les patients qui passent beaucoup de tempsà l’extérieur elles doivent également protéger. Un revêtement antirefletadapté sur chaque surface du verre et indiqué par un indice E-SPFélevé ainsi que la sélection d’une bonne monture et de bonnestechniques d’ajustement contribueront à une longue et bonne santéophtalmique des patients. o

würde es mit einem Brillenglas mit dem Faktor E-SPF 25 rund 25Minuten dauern, um die entsprechende Gesamtdosis zu bekommen,während es bei einem Glas mit E-SPF 5 fünf Minuten dauern würde.

Augenoptiker sollten dem Kunden auch einegeeignete Fassung sowie die Anpassungbereits abgegebener Brillen empfehlen, dieaus der richtigen Positionierung des Glasesin Bezug auf das Auge resultiert[16,9,14]. Diesgilt insbesondere für frei verkäuflicheSonnenbrillen ohne Korrektionswirkung fürKontaktlinsenträger und Patienten, dieansonsten keine Verordnung benötigen. Denbesten Schutz bieten Fassungen, die derGesichtsform weitgehend angepasst sind undderen Vorneigung so gewählt wird, daß siemöglichst eng an Gesicht und Kopf desTrägers anliegen (siehe Abb. 2). Einederartige Fassung erfordert oft Gläser miteiner steileren Basiskurve, für gewöhnlich 6dpt. oder darüber. Dies kann bei bestimmtenRezeptwirkungen nicht machbar oderunpraktisch sein.

Bei Fassungen mit relativ flachem Mittelteil oder für den Fall, daß einhoher Fassungsscheibenwinkel nicht möglich oder nichtwünschenswert ist, sollte die Brille breite Bügel oder einenSeitenschutz besitzen. Allerdings sollte die Fassungs-Horizontale auchbei breiten Bügeln seitlich nicht zu sehr über das Gesicht oder denKopf des Trägers hinausragen. Die Fassungs-Vertikale sollte langgenug sein, um das Auge und auch die Augenbrauen vollständig zubedecken, so dass die direkte Exposition des Auges von oben verringertwird. Und schließlich sollten die Nasenpads richtig ausgewählt undausgerichtet werden, um den Hornhautscheitelabstand zu minimieren.

Brillen können modisch und funktionell sein. Menschen, die viel Zeitim Freien verbringen, müssen sie auch Schutz bieten. Eine passendebeidseitige Brillenglas-Entspiegelung, ein hoher E-SPF-Wert sowie dierichtige Fassung und eine fachgerechte Anpassung sind für dielangfristige Erhaltung der Augengesundheit unerläßlich. o

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références bibliographiques - Literaturhinweise

Fig. 2 / Abb. 2

1. ANSI Z80.1-2010. American National Standard for Ophthalmics – PrescriptionSpectacle Lenses. Alexandria, VA: The Vision Council, 2010.

2. ANSI Z80.3-2010. American National Standard for Ophthalmics – NonprescriptionSunglass and Fashion Eyewear Requirements. Alexandria, VA: Alexandria, VA, 2010.

3. AS/NZS 1067:2003. Sunglasses and fashion spectacles. Sydney: StandardsAustralia, 2003.

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8. Gambichler T, Laperre J, Hoffmann K. The European standard for sun-protectiveclothing: EN 13758. Journal of the European Academy of Dermatology andVenereology 2006;20:125-30.

9. Hall GW, Schultmeyer M. The FUBI system for solar rating nonprescriptioneyewear. Journal of the American Optometric Association 2002;73(7):407-17.

10. ISO 14889:2009. Ophthalmic optics. Spectacle lenses. Fundamental requirementsfor uncut finished lenses.

11. ISO 8980-3:2003. Ophthalmic optics. Uncut finished spectacle lenses. Part 3:Transmittance specifications and test methods.

12. Pitts DG. Chapter 6, Ocular Effects of Radiant Energy. In Environmental Vision:Interactions of the Eye, Vision, and the Environment, Pitts DG, Kleinstein RN, eds.Boston: Butterworth-Heinemann, 1993.

13. Pitts DG, Chou BR. Chapter 24, Prescription of Absorptive Lenses. In Borish’sClinical Refraction,. Benjamin WJ, ed. Philadelphia: W.B. Saunders, 1998.

14. Reichow AW, Citek K, Edlich RF. Ultraviolet and short wavelength visible lightexposure: why ultraviolet protection alone is not adequate. Journal of Long TermEffects of Medical Implants 2006;16(4):315-25.

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16. Sliney DH. Photoprotection of the eye – UV radiation and sunglasses. Journalof Photochemistry and Photobiology B: Biology 2001;64:166-75.

17. Urbach F. The historical aspects of sunscreens. Journal of Photochemistry andPhotobiology B: Biology 2001;64:99–104.

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Les dangers des rayons UV pour les yeux et la peau dansnotre vie quotidienne

Gefahr für Augen und Haut durch UV-Strahlen

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Colin Fowler, PhD FCOptomPrésident du TC 94/SC 6 “Protection des yeux et du visage” de l’ISOVorsitzender ISO TC 94/SC 6 „Augen- und Gesichtsschutz“

Les dangers d’une exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV)

sont aujourd’hui bien connus par une grande partie de la population

alors même que les dégâts occasionnés par ces rayons sont souvent

observés : pourquoi donc ? Considérons la peau par exemple :

beaucoup de personnes souhaitent être bronzées malgré le fait qu’il

s’agit d’un signe de dégât cutané. Le problème en l’occurrence est

qu’il est difficile de maîtriser et de surveiller les « doses » d’exposition

au soleil et leurs effets délétères apparaissent tardivement. Dans le

cas des yeux, les skieurs peuvent être atteints d’une « cécité des

neiges » transitoire due aux UV.

Lésions oculaires

Les effets des rayons UV dépendent grandement du temps et de la

longueur d’onde. Ainsi, on recourt à des longueurs d’onde très courtes

(par exemple les lasers Excimer, près de 190nm) pour découper la

surface de la cornée en chirurgie photoréfractive et l’opération ne dure

que quelques secondes. Cependant, les rayons UV de 370 nm environ

ont des effets à long terme sur plusieurs années et peuvent

endommager le cristallin.

Comment classe-t-on les rayons UV ? Ils sont couramment décrits

selon trois bandes spectrales :

UVA 315 à 380 nm

UVB 280 à 315 nm

UVC 100 à 280 nm

Il convient de noter que les frontières exactes entre les bandes peuvent

varier selon les autorités de tutelle, si bien que les UVA sont par

exemple décrits comme allant jusqu’à 400nm par la CIE (Commission

Internationale de l’Eclairage). Et en effet, la protection contre les

longueurs d’ondes à partir de 400nm est devenue une question de

marketing importante pour les fabricants de verres ophtalmiques,

même si les normes applicables aux verres ophtalmiques et aux

lunettes de soleil couvrent une transmittance de rayonnement de 280

nm à 380 nm. Les rayons UV de moins de 280nm (UVC) ne sont pas

pris en compte dans les normes car cette longueur d’onde est en

grande partie filtrée par la couche d’ozone de la terre et elle n’est pas

transmise par les matériaux ophtalmiques d’utilisation courante.

Die Gefahren übermäßiger ultravioletter Strahlung sind allgemeinbekannt. Trotzdem treten UV-bedingte Schädigungen häufig auf.Woran liegt das? Vielleicht weil sich viele Menschen sonnengebräunteHaut wünschen, obwohl dies ein sichtbarer Beweis für eineSchädigung der Haut ist. Besonders problematisch dabei ist, dass die‚Dosierung‘ schwer zu kontrollieren und zu überwachen ist, wenn dieHaut der Sonne ausgesetzt wird und die schädlichen Folgen sich ofterst später bemerkbar machen. Skifahrer können auf Grund von UV-Strahlen sogar vorübergehend ‚schneeblind‘ werden.

Augenschäden

Die Folgen von UV-Strahlung hängen in hohem Maß von Dauer undWellenlänge ab. Besonders kurze Wellenlängen (z.B. Excimer Laser,ca. 190 nm) werden in der photorefraktiven Chirurgie zur Hornhaut-Formung verwendet, die nur wenige Sekunden in Anspruch nimmt.Langwellige UV-Strahlen im Bereich von 370 nm haben jedoch eineLangzeitwirkung über einen Zeitraum von mehreren Jahre und könnender Augenlinse schaden.

Die Einteilung der UV-Strahlen erfolgt üblicherweise in dreiWellenlängenbereiche:

UVA 315 bis 380 nmUVB 280 bis 315 nmUVC 100 bis 280 nm

Dabei ist allerdings darauf hinzuweisen, dass die genauenBereichsgrenzen von verschiedenen Behörden unterschiedlichfestgelegt werden, so dass UVA-Strahlen beispielsweise laut CIE-System bis 400 nm reichen. Der Schutz vor Wellenlängen bis 400 nmwurde somit zu einem wichtigen Marketing-Thema fürBrillenglashersteller, obwohl die Normen für Brillengläser undSonnenbrillen lediglich eine Strahlendurchlässigkeit zwischen 280 bis380 nm abdecken. UV-Strahlen unter 280 nm (UVC) finden in denNormen keine Berücksichtigung, da sie zum einen durch dieOzonschicht gefiltert werden und zum anderen Brillengläser auf Grundihres Materials für diese Strahlen undurchlässig sind.

UVC-Strahlen werden aber nicht nur durch die Sonne erzeugt ,sondern auch durch künstliche Lichtquellen wie Bogenlampen. Es gibtvereinzelte Hinweise darauf, dass die Augen der Schauspieler in der

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Les rayons UVC peuvent être produits non seulement par le soleil mais

aussi par des sources lumineuses artificielles comme les lampes à arc.

Selon une anecdote avérée, au début de l’industrie du cinéma, les

comédiens avaient les yeux rouges larmoyants et douloureux à cause

des lampes à arc non protégées car ils étaient exposés aux rayons UVC.

Ce risque a été éliminé en plaçant simplement une plaque de verre

transparent devant la lampe.

Ainsi, plus la longueur d’onde est grande, plus elle pénètre

profondément dans l’œil et, en général, plus il faut de temps avant

que les effets soient remarqués. Selon certaines études, les personnes

qui travaillent à l’extérieur pendant de nombreuses années présentent

une plus forte prédisposition à développer la cataracte[1], et dans

certains cas on a même observé des preuves de tendance à la

dégénérescence maculaire. Selon les estimations de l’Organisation

Mondiale de la Santé, 20% des cas mondiaux de cécité dus à la

cataracte s’expliquent par une exposition aux rayons solaires. Comme

les yeux aphaques n’ont pas de cristallin pour absorber les rayons UV,

on leur pose aujourd’hui couramment des implants intraoculaires qui

contiennent un filtre anti-UV qui protège la rétine.

Mais les problèmes peuvent se produire aussi à l’extérieur de l’œil.

Une exposition prolongée peut être à l’origine de défauts sur la

conjonctive comme la pinguecula et le pterygion. Dans les cas

extrêmes, ce dernier peut traverser la cornée.

Il conviendrait de rappeler qu’en plus des effets du

soleil, il existe de nombreuses autres sources de

rayon UV dans notre vie quotidienne,

particulièrement sur les lieux de travail. Il va de soi

que dans ces cas-là une protection adéquate doit

être fournie aux personnes, notamment pour les

soudeurs à l’arc électrique. Des lampes spéciales à

rayon UV sont également utilisées de nos jours en

médecine et dans l’industrie, souvent pour le

traitement des adhésifs.

Les normes de protection oculaire contre les UV

s’appliquent non seulement aux lunettes de soleil

mais également aux verres prescrits[2]. Bien que les

dangers potentiels de l’exposition aux rayons soient

connus depuis très longtemps, l’élaboration de

normes de protection n’est que relativement

récente. Les premières normes pour les lunettes de

soleil ont été émises au Royaume-Uni en 1956[3], et

depuis lors, d’autres normes ont été rédigées, les

plus marquantes étant celles de la CEN en

Europe[4], de l’ANSI aux Etats-Unis[5], et celles

émises en Asie et Australie[6]. Les lunettes de soleil

représentent un secteur du commerce international

très important aujourd’hui, il est donc opportun qu’une norme ISO

applicable à ces articles parvienne à un stade d’élaboration avancé.

Lésions cutanées

L’exposition aux rayons UV est essentielle pour que la peau produise

de la vitamine D et une étude récente[7] a proposé des normes

minimales d’exposition aux rayons du soleil. Cependant une exposition

prolongée peut causer une dégénérescence des cellules cutanées et

vasculaires ainsi que du tissu fibreux et conduire à un vieillissement

prématuré et, dans certains cas, à un cancer. Il est donc

Anfangsphase der Filmindustrie auf Grund nicht abgeschirmterBogenlampen durch UVC-Strahlen tränten, rot wurden undschmerzten. Diese Gefahr ließ sich ganz einfach dadurch beseitigen,dass die Bogenlampen mit Klarglas abgedeckt wurden.

Generell gilt: je länger die Wellenlänge der UV-Strahlen, desto weiterdringen sie ins Auge ein und desto länger dauert es im Allgemeinenauch, bis sich die Folgen bemerkbar machen. Studien haben gezeigt,dass Menschen, die jahrelang im Freien arbeiten, stärker zu GrauemStar neigen[1], und möglicherweise auch ein erhöhtes Risiko fürMakuladegeneration besteht. Die Weltgesundheitsorganisation schätzt,dass allein 20% der durch Grauen Star weltweit verursachtenErblindungsfälle auf das Konto von Sonnenlicht gehen. Da aphakeAugen keine Augenlinse haben, die UV-Strahlen absorbiert, ist esmittlerweile üblich, Intraokularlinsen mit einem UV-Filter zum Schutzder Netzhaut zu versehen.

Probleme können aber nicht nur im Inneren des Auges auftreten. Sokann die langfristige Einwirkung von Sonnenlicht zuBindehautdefekten wie Lidspaltenfleck (Pinguecula) und Pterygiumführen, das in Extremfällen über die Hornhaut wachsen kann.

Hinzu kommt, dass es im Lebensalltag neben Sonnenlicht nochandere UV-Strahlenquellen gibt, speziell am Arbeitsplatz. Es verstehtsich von selbst, dass den betroffenen Arbeitnehmern in diesen Fällen,beispielsweise beim Lichtbogenschweißen, ein angemessener Schutz

zur Verfügung zu stellen ist. Spezielle UV-Lampensind auch in der Medizin und der Industrie gang undgäbe, beispielsweise zur Härtung von Klebstoffen.

Normen für den Schutz der Augen vor UV-Strahlengibt es aber nicht nur für Sonnenbrillen, sondernauch für Korrektionsbrillen[2]. Obwohl diepotenziellen Gefahren von UV-Strahlen seit langembekannt sind, wurden erst in jüngerer Zeitentsprechende Normen erarbeitet. Die erste Normfür Sonnenschutzgläser entstand 1956 inGroßbritannien[3]. Seitdem wurden weitere Normenerarbeitet, unter anderem von CEN in Europa[4],ANSI in den USA[5], aber auch in Australasien[6].Sonnenschutzgläser sind inzwischen wichtigeinternationale Handelswaren. Daher macht es Sinn,dass die Erarbeitung einer entsprechendeninternationalen ISO-Norm mittlerweile einefortgeschrittene Phase erreicht hat.

Hautschäden

UV-Bestrahlung ist wichtig, damit die Haut VitaminD bilden kann, und eine Studie[7] schlug unlängstMindestnormen für die Sonnenlichtexposition vor.

Übermäßige Bestrahlung kann jedoch Hautzellen, Blutgefäße undGewebe schädigen, was wiederum zu vorzeitiger Alterung und inmanchen Fällen Hautkrebs führen kann. Die entsprechendeAufklärung junger Menschen ist daher besonders wichtig. Einenützliche Vorrichtung kann hier ein einfaches Armband (TransitionsOptical) sein, das, je nach Intensität der UV-Strahlung dunkler wird.(Abb. 1)

Ein Hautbereich, der beim Schutz vor UV-Strahlen oft vergessen wird,sind die Partien rund um die Augen. Es kann davon ausgegangen

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Fig. 1 Bracelet de détection de l’intensitédes rayons UV. Comparez lacouleur du centre à celle desréférences voisines (TransitionsOptical).

Abb. 1 Armband zur Feststellung der UV-Strahlenintensität. Man vergleichtdie Farbe in der Mitte mit denVergleichsfarben am Rand(Transitions Optical).

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particulièrement important de sensibiliser les jeunes à cette question.

Un simple bracelet de vigilance (Transitions Optical) est un dispositif

utile qui s’assombrit en fonction de l’intensité des rayons UV. (Fig.1)

Il y a une zone de la peau que l’on oublie souvent de protéger contre

les rayons UV : la zone péri-oculaire. On suppose souvent qu’elle est

protégée par les lunettes de soleil mais à moins de disposer d’un

modèle ajustable qui englobe complètement cette zone, ce n’est pas

toujours le cas.

Conclusion

Les dangers des rayons UV sont connus depuis fort longtemps. En

1911, un catalogue de verres ophtalmiques de Groos Ltd à Londres

faisait la réclame d’un verre protecteur (« Antactine ») accompagnée

de la remarque suivante : « une exposition prolongée à la lumière

ultraviolette est extrêmement nocive ». En dépit de cet avertissement,

la sensibilisation du public aux dangers des rayons UV reste nécessaire

et il faut continuer à mieux protéger contre leurs effets nocifs. o

werden, dass dieser Bereich durch die Sonnenbrille geschützt wird,aber sofern keine eng anliegende Wrap-Around-Brille getragen wird,ist dies nicht unbedingt der Fall.

Fazit

Die Gefahren von UV-Strahlen sind seit langem bekannt. In einemKatalog für Brillengläser der Londoner Firma Groos Ltd aus dem Jahr1911 wurde bereits ein Schutzglas (‚Antactin‘) mit dem Hinweisbeworben, dass ‚längere Einwirkung von ultraviolettem Licht äußerstschädlich ist‘. Trotzdem besteht nach wie vor die Notwendigkeit, dieBevölkerung über die Gefahren von UV-Strahlen aufzuklären undoptimierten Schutz vor den schädlichen Folgen zu bieten. o

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1. SK. West, DD. Duncan, B. Muñoz, G S. Rubin, LP. Fried, K. Banden-Roche, OD.Schein. Sunlight Exposure and Risk of Lens Opacities in a Population-Based StudyJAMA. 1998;280(8):714-718

2. EN ISO 8980-3:2004 Ophthalmic optics. Uncut finished spectacle lenses.Transmittance specifications and test methods. European Committee forStandardization/ International Organization for Standardization

3. BS 2724:1956 Specification for filters for protection against intense sunglare (forgeneral and industrial use). British Standards Institution

4. EN 1836:2005+A1 Personal eye-equipment. Sunglasses and sunglare filters forgeneral use and filters for direct observation of the sun . European Committee forStandardization

5. ANSI Z80.3-2010 Ophthalmics - Nonprescription Sunglass and Fashion EyewearRequirements. American National Standards Institute

6. AS/NZS 1067:2003 Sunglasses and fashion spectacles Standards Australia andStandards New Zealand

7. CIE 201:2011 Recommendations on Minimum Levels of Solar UV Exposure.International Commission on Illumination

références bibliographiques - Literaturhinweise

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Varilux® STM series : Innovation Visionnaire

Varilux® STM series: Zukunftsweisende Innovation

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A/ Les performances des verres progressifs actuels sont contraintes

par un compromis

Les verres progressifs haut de gamme offrent aujourd’hui uneexcellente qualité de vision. Cependant certains porteurs témoignentencore de contraintes visuelles. Deux phénomènes peuvent altérer laqualité de la perception visuelle.

Tout d’abord, les objets peuvent paraître flous quand les yeuxregardent sur le côté.

Ensuite, les objets apparaissent déformés et quand on bouge la tête,les objets perçus au travers des différentes portions du verre semblentse déplacer dans l’environnement et changer de forme. Ce phénomèneest appelé ‘effets de tangage’[1],[2],[3],[4],[5].

La vision n’est donc pas toujours optimale lorsque l’on porte des verresprogressifs et plus particulièrement pendant les phasesd’adaptation[3],[4].

Ces phénomènes sont causés par la répartition des aberrationsoptiques inévitables générées par la variation de puissance du verre.Ces aberrations délimitent la largeur des champs de vision nets etobligent le porteur à modifier son port de tête naturel, par exemple ensituation de lecture. Pour étendre les champs de vision nets, lefabricant peut repousser les aberrations loin des zones utiles du verremais cela génère alors de fortes variations de puissance quiaugmentent la sensation d’effet de tangage.

La performance des verres est aujourd’hui issue de ce compromis quechaque fabricant peut gérer comme il le souhaite.

Des mesures en laboratoire ont été effectuées pour évaluer laperformance des principaux verres progressifs haut de gamme présentssur le marché (Fig.1). Les performances des verres du groupe G1 ontété définies pour favoriser la réduction des effets de tangage audétriment de champs de vision large. Au contraire, les performances

A/ Performance aktueller Gleitsichtgläser: Das Ergebnis von

Kompromissen

Hochwertige Gleitsichtgläser bieten zwar mittlerweile eineausgezeichnete Sehqualität, doch manche Träger klagen nach wie vorüber visuelle Einschränkungen. Zwei Phänomene können die Qualitätder visuellen Wahrnehmung mindern.

Zum einen können Gegenstände bei Seitwärtsblick unscharferscheinen.

Zum anderen wirken Gegenstände verzerrt und wenn sich der Kopfbewegt, scheinen sich die durch unterschiedliche Glasbereichegesehenen Objekte zu bewegen und ihre Form zu ändern. DiesesPhänomen wird als ‚Schaukeleffekt‘ bezeichnet[1], [2], [3], [4], [5].

Das Sehen ist somit beim Tragen von Gleitsichtgläsern nicht immeroptimal, insbesondere während der Gewöhnungsphasen[3], [4].

Diese Phänomene werden durch die Verteilung unvermeidlicheroptischer Aberrationen verursacht, die durch die Wirkungsänderungdes Glases entstehen. Diese Aberrationen schränken die Breite derscharf abbildenden Sehfelder ein und zwingen den Träger, seinenatürliche Kopfhaltung, beispielsweise beim Lesen, zu ändern. ZurAufweitung der Bereiche deutlichen Sehens kann der Hersteller zwardie Aberrationen von den nutzbaren Glaszonen weiter weg verlagern,aber dies führt zu starken Wirkungsänderungen, die wiederum dieSchaukelempfindung verstärken.

Die Performance der Gläser ist somit das Ergebnis diesesKompromisses, den jeder Hersteller nach eigenem Ermessenhandhaben kann.

Im Labor wurden Messungen durchgeführt, um die Leistungen dermarktweit führenden Qualitäts-Gleitsichtgläser zu bewerten (Abb. 1).Gläser der Gruppe G1 sollen Schaukeleffekte verringern, was sichallerdings nachteilig auf die Sehfeld-Breite auswirkt. Umgekehrt sollenGläser der Gruppe G2 große Sehfelder begünstigen, jedoch um den

Marie Anne BerthézèneResponsable de l'expertise 'Evaluation des per-

formances des verres', R&D Optique, EssilorInternational

Verantwortlich für den Fachbereich‚Bewertung von Brillengläsern‘, F&E Optik,

Essilor International

Hélène de RossiResponsable du programme de recherche

Varilux S series, R&D Optique, EssilorInternational

Leiterin des Forschungsprogramms Varilux Sseries, F&E Optik, Essilor International

Jérôme MoineResponsable d'étude en 'Conception

Mécanique et Optique', R&D Optique, EssilorInternational

Studienleiter für ‚Mechanische und OptischeEntwicklung‘, F&E Optik, Essilor International

Isabelle SimonResponsable de l'expertise 'Fabrication des

verres prototypes', R&D Optique, EssilorInternational

Verantwortlich für den Fachbereich ,Prototypfertigung‘, F&E Optik, Essilor

International

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des verres du groupe G2 ont étédéfinies pour favoriser de grandschamps de vision au détriment dela réduction des effets de tangage.

Un équilibre optimal entre « largeur des champs de visionnets » et des « effets de tangagelimités » a aujourd’hui été trouvéavec le verre Varilux® Physio2.0dont l’excellente performance estreconnue par tous, du prescripteurjusqu’au porteur. Fig.1

B/ Varilux® STM series brise le

compromis des verres progressifs

actuels

Avec 11 nouvelles demandes debrevets déposées qui protègent lestechnologies du coeur de gamme,Varilux® STM series est uneinnovation scientifique majeure qui repousse les limites deperformances du verre progressif.

B.1/ Une structure de verre entièrement conçue pour réduire fortement

les effets de tangage

Une nouvelle méthode d’optimisation a été mise au point pour générer

une structure de verre originale

Les variations de puissance liées àla fonction progressive génèrent desvariations de déviation prismatiquedans toutes les zones du verre. Ladéviation prismatique impactedirectement la forme et la positiondes objets perçus[5]. Lorsque leporteur bouge, la variation dedéviation prismatique induit ainsides variations de perception desobjets positionnés dans sonenvironnement. Il subit alors deseffets de tangage. Fig. 2

Il est connu que la déviationprismatique D augmente en valeurabsolue si la puissance optique Paugmente comme illustré par la loide Prentice (fig.3a).

Il est également connu que dans lecas d’un prisme, on peut faire varierla déviation prismatique D enmodifiant l’angle A du prisme oul’angle d’incidence i du rayonlumineux (fig.3b). Ce qui revient àfaire varier la position relative desdeux faces du prisme ou sonorientation.

Mais dans un verre, la déviationprismatique d’un rayon lumineux en un point dépend non seulement

Preis geringfügig geminderterSchaukeleffekte.

Inzwischen wurde mit dem GlasVarilux® Physio 2.0, dessenausgezeichnete Leistung vonAugenärzten und Trägerngleichermaßen anerkannt wird, einoptimales Gleichgewicht zwischender Breite des Gesichtsfelds undSchaukeleffekten erzielt. (Abb. 1)

B/ Varilux® STM series macht Schluß

mit dem Kompromiss heutiger

Gleitsichtgläser

Mit 11 neuen Patenten zum Schutzeiner Technologie, die dasKernstück des Sortiments darstellt,ist Varilux® STM series einewegweisende wissenschaftlicheInnovation, die die Leistung vonGleitsichtgläsern deutlich steigert.

B.1/ Eine Glasstruktur, die Schaukeleffekte deutlich verringert

Neue Optimierungsmethode zum Aufbau einer neuartigen Glasstruktur

Gleitsichtglas-bedingte Wirkungsänderungen führen zuunterschiedlichen prismatischen Ablenkungen in allen Glasbereichen.

Die prismatische Ablenkung hat einendirekten Einfluss auf Form und Lageder wahrgenommenen Gegenstände[5].Sobald sich der Träger bewegt, führtdie veränderliche prismatischeAblenkung zu einer verändertenWahrnehmung der Gegenstände inseiner Umgebung, was durchSchaukeleffekte zum Ausdruck kommt(Abb. 2).

Bekanntlich nimmt die prismatischeAblenkung D in absoluten Werten zu,wenn sich die Brechkraft P erhöht, wiedurch das Prentice-Gesetzveranschaulicht wird (Abb. 3a).

Bekannt ist ferner, dass bei einemPrisma die prismatische Ablenkung Ddurch Änderung des PrismenwinkelsA oder des Lichtstrahleinfallswinkelsi variiert werden kann (Abb. 3b). Diesbedeutet, dass die relative Lagebeider Prismenflächen oder diePrismenausrichtung eine Änderungerfahren.

Bei einem Brillenglas hängt dieprismatische Ablenkung einesLichtstrahls in einem Punkt jedochnicht nur von der Brechkraft, derrelativen Lage beider Flächen undden Einfallswinkeln der Lichtstrahlenan den Glasflächen ab, sondern auch

vom Wert der Krümmungen an Vorder- und Rückseite.

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Fig. 1 Mesure en laboratoire de Varilux Physio 2.0 et des principaux verresconcurrents haut-de-gamme

Abb. 1 Labormessung von Varilux Physio 2.0 im Vergleich zu anderen hochwertigenGläsern der Konkurrenz

Fig. 2 Variation de la déviation prismatique lorsque leporteur bouge la tête.A cause de la déviation prismatique, l’objet A semble provenir de B

Abb. 2 Veränderung der prismatischen Ablenkung, wenn der Träger den Kopfbewegt. Auf Grund der prismatischen Ablenkung scheint das Objekt Avon B zu kommen.

Fig. 3 Paramètres optiques influants sur la valeur de déviation prismatique Abb. 3 Optische Parameter, die den Wert der prismatischen Ablenkung

beeinflussen

Catherine

les textes traduits sont dans les

Words. Assurez vous que les

textes des figures soient bien lisi-

bles

Catherine

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Catherine

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de la puissance optique, de la position relative des deux faces, desincidences des rayons sur les faces mais aussi de la valeur descourbures face avant et face arrière.

Il est donc possible de faire varier la déviation prismatique tout enconservant la puissance optique en modifiant la cambrure d’un pointdu verre, la cambrure étant définie comme la demi somme descourbures face avant et face arrière au point considéré[6].

Ainsi, la variation de cambrure du verre permet de gérer les variationsde déviation prismatique indépendamment de la variation depuissance.

Le verre Varilux® STM series a été optimisé afin d’homogénéiser lesvariations de déviation prismatique dans toutes les zones du verre touten conservant la variation de puissance nécessaire entre la vision deloin et la vision de près. Pendant le procédé d’optimisation, lastructure du verre a été considérée comme un ensemble de petitséléments juxtaposés offrant ainsi de nouveaux degrés de liberté dansla conception du verre. Chacun de ces éléments a été calculé de façonà augmenter la puissance optique entre les zones de vision de loin etde près, tout en diminuant la cambrure du verre.

Varilux® STM series est un défi pour la fabrication

Ces variations de cambrure du verre et donc ces variations decourbures sur les deux faces conduisent à un verre progressif composéde deux surfaces particulièrement complexes. Jusqu’à présent detelles variations de courbures n’avaient jamais été mises en œuvre lorsde la conception d’un verre ophtalmique.

Cette nouvelle complexité, encore jamais atteinte, a donc nécessitéde développer de nouveaux moyens de production. Le procédéindustriel repose sur une étape essentielle qui prend en compte lamesure précise de la position du verre dans le système de blocagepour assurer un usinage parfait avec la pointe diamant. Il bénéficie detoutes les performancesdu Digital Surfacingactuel et est nettementplus précis surl’alignement des deuxsurfaces du verre.

La performance du verreVarilux® STM series estdonc conditionnée par lamise en œuvre de cenouveau procédédénommé S DigitalSurfacing. Cette nouvellestructure de verre et leprocédé d’optimisationassocié sont appelésNanoptixTM.

Les bénéfices de cette nouvelle structure de verre ont été perçus lors

de nos tests réalisés en simulateur de réalité virtuelle

Grâce au simulateur de réalité virtuelle unique développé par la R&DEssilor (fig.4), il nous est possible de reproduire les effetsprismatiques des verres ophtalmiques et ainsi simuler les effetsdynamiques liés au mouvement[7].

Nous avons conduit une expérience pour démontrer les bénéfices de

Es ist also möglich, die prismatischen Ablenkungen zu verändern,gleichzeitig aber die Brechkraft des Glases zu erhalten, indem dieKrümmung des Glases in einem Punkt geändert wird, wobei dieKrümmung als die Hälfte der Summe der Durchbiegungen an Vorder-und Rückseite in Bezug auf den betreffenden Punkt definiert ist [6].

Durch eine Veränderung der Glasdurchbiegung lassen sich somitSchwankungen der prismatischen Ablenkungen unabhängig von derWirkungsänderung unter Kontrolle bringen.

Varilux® STM series-Gläser wurden entsprechend optimiert, um eineVergleichmäßigung veränderlicher prismatischer Ablenkungen in allenBereichen des Glases zu erreichen, gleichzeitig aber die zwischenFern- und Nahblickfeld erforderliche Brechkraftänderung zu erhalten.Dabei wurde die Glasstruktur als ein Komplex kleiner, nebeneinanderangeordneter Elemente betrachtet, wodurch neueGestaltungsspielräume bei der Glasentwicklung geschaffen wurden.Jedes Element wurde so berechnet, dass die Brechkraft zwischenFern- und Nahbereich eine Zunahme erfährt, gleichzeitig aber dieDurchbiegung des Glases verringert wird.

Varilux® STM series stellt die Hersteller vor neue Herausforderungen

Auf Grund der Wölbungsunterschiede auf beiden Seiten des Glasesbesteht dieses Gleitsichtglas aus zwei besonders komplexenOberflächen. Nie zuvor waren bei der Entwicklung eines Brillenglasesderartige Krümmungsänderungen umgesetzt worden.

Dieses bisher unerreichte neue Komplexitätsniveau machte dieEntwicklung neuer Produktionsmittel erforderlich. Dabei ist dieentscheidende Etappe im Herstellungsverfahren die exakte Messungder Glasposition im Aufblocksystem, um eine perfekte Bearbeitungmit der Diamantspitze zu gewährleisten. Das Verfahren nutzt dasaktuelle Digital Surfacing und ist bei der Ausrichtung der beidenGlasflächen wesentlich präziser.

Die Leistungsfähigkeit von Varilux® STM series wird somit durch dasneue als S Digital Surfacing bezeichnete Verfahren bedingt. Die neue

Glasstruktur und dasdamit verbundeneOptimierungsverfahrenwerden als NanoptixTM

bezeichnet.

Die Vorteile der neuenGlasstruktur traten beiunseren Tests im Virtual-Reality-Simulator klarzutage

Dank des einzigartigen,von der Essilor-Forschungs- undEntwicklungsabteilungentwickelten Virtual-Reality-Simulators (Abb.4) ist es möglich, die

prismatische Wirkung von Brillengläsern nachzustellen und damitbewegungsinduzierte dynamische Effekte zu simulieren[7].

Wir haben im Rahmen eines Experiments den Nutzen der neuenGlasstruktur im Vergleich zu einem herkömmlichen Glas vor Augengeführt, d.h. in Bezug auf ein Glas mit vorderseitigemGleitsichtdesign[8]. Dabei wird ein durch die prismatische Wirkung derbewerteten Gläser verzerrtes Objektraster vor den Probanden projiziert.

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Fig. 4 Simulateur de réalité virtuelle (gauche) et effet prismatique d’un verre ophtalmique simulé Abb. 4 Virtual-Reality-Simulator (links) und prismatische Wirkung eines simulierten Brillenglases

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cette nouvelle structure de verre comparée à une structuretraditionnelle c'est-à-dire un verre dont la fonction progressive est surla face avant[8]. Une grille objet déformée par les effets prismatiquesdes verres évalués est projetée devant le sujet. Ce dernier exprime sapréférence parmi un lot de verres ayant des propriétés géométriquesdifférentes mais des designs en puissance et astigmatisme identiques.

Dans cette expérience, 73% des choix des porteurs étaient en faveurdu nouveau verre.

Ces résultats confirment que la variation de cambrure du verre permetde modifier les déviations prismatiques de façon sensible et perçuepar le porteur, et ce indépendamment des variations de puissance etd’astigmatisme autrement dit sans modification des champs de vision.

B.2/ Une optimisation binoculaire innovante pour augmenter les

champs de vision nets

Une bonne vision binoculaire et des champs de vision binoculaireslarges associés sont conditionnés par des images rétiniennes similairesentre les deux yeux[9],[10],[11].

Or, lorsque les yeux regardent simultanément un même objet, lesperformances actuelles des verres droit et gauche peuvent êtredifférentes pour des directions de regard couplées particulièrementdans le cas ou les 2 yeux n’ont pas la même prescription. En effet,aujourd’hui, les verres sontcalculés séparément et lesperformances sont optimiséesverre par verre sans considérer lecouple de verres qui formentl’équipement. Ainsi un verredroit de puissance +1 et un verregauche de puissance +2 envision de loin ne présentent pasles mêmes performances en cequi concerne la répartition desaberrations de défauts depuissance et d’astigmatisme liéeà la fonction progressive danstoutes les zones du verre.

La méthode d’optimisationbinoculaire développée pour leverre Varilux® STM series permet d’obtenir un équilibre optimalbinoculaire entre les performances des deux verres quel que soit lecouple de prescriptions. Ainsi les verres droit et gauche auront desdistributions des aberrations optiques similaires quelles que soient lesdifférences de puissance de vision de loin entre ces deux verres.

En revanche, pour une puissance donnée, cette distribution seradifférente si le verre droit est associé au verre gauche de puissance devision de loin de +1.50 (fig.5 Cas A) ou si ce verre droit de mêmeprescription est associé à un verre gauche de puissance en vision deloin +2 (fig.5Cas B).

Cette nouvelle méthode de calcul garantit un niveau de qualité desimages fovéales identiques entre les deux yeux. Les champs de visionbinoculaires sont alors élargis.

Cette nouvelle méthode d’optimisation est appelée SynchronEyes.

C/ Les porteurs plébiscitent Varilux® STM series

Dieser muss dann seine Auswahl unter mehreren Gläsern treffen, diezwar geometrisch unterschiedlich sind, aber ein in Bezug aufGlassstärke und Astigmatismus identisches Design aufweisen.

Bei diesem Experiment entschieden sich 73% der Träger für denneuen Glastyp.

Diese Ergebnisse bestätigen, dass die Krümmungsänderung desGlases eine vom Träger wahrnehmbare, spürbare Änderung derprismatischen Ablenkungen ermöglicht, und zwar unabhängig von denWirkungs- und Astigmatismusänderungen, oder anders ausgedrückt:ohne Änderung der Sehfeld-Größe.

B.2/ Innovative binokulare Optimierung zur Aufweitung der Bereiche

deutlichen Sehens

Gutes binokulares Sehen und damit verbundene breite binokulareSehfelder werden durch ähnliche Netzhautbilder in beiden Augenbedingt[9], [10], [11].

Wenn jedoch die Augen denselben Gegenstand gleichzeitigbetrachten, können die aktuellen Leistungen des rechten und deslinken Glases für gekoppelte Blickrichtungen unterschiedlich sein, vorallem wenn beiden Augen unterschiedliche Stärken verordnet wurden.Heute werden die Gläser separat berechnet und die Leistungen fürjedes Glas einzeln, d.h. nicht paar-bezogen, optimiert. So weisen einrechtes Glas mit einer Stärke von +1 dpt. und ein linkes Glas mit +2

dpt. im Fernbereich nicht inallen Glaszonen dieselbenLeistungen auf, bezogen auf dievom Gleitsichtdesign abhängigeVerteilung der Stärkenfehler undAstigmatismen.

Die für Varilux® STM seriesentwickelte binokulareOptimierungsmethodeermöglicht die Erzielung einesoptimalen binokularenGleichgewichts zwischen denLeistungen beider Gläser, undzwar unabhängig von denRezeptwerten des Gläserpaares.So weisen das rechte und daslinke Glas eine ähnlicheVerteilung der optischen

Aberrationen auf, unabhängig von den Fernbereichs-Wirkungsunterschieden zwischen beiden Gläsern.

Hingegen wird diese Verteilung bei einer bestimmten Stärke anderssein, wenn das rechte Glas mit einem linken Glas der Fernteilwirkung+1,50 dpt. (Abb. 5, Fall A) oder wenn das rechte Glas derselbenWirkung mit einem linken Glas der Fernteilwirkung + 2 dpt. kombiniertwird (Abb. 5, Fall B).

Diese neue Berechnungsmethode garantiert qualitativ gleicheFoveabilder in beiden Augen, wodurch die binokularen Sehfelder eineAufweitung erfahren.

Diese neue Optimierungsmethode wird als SynchronEyes bezeichnet.

C/ Brillenträger schätzen Varilux® STM series sehr

Wie immer lassen sich Fortschritte nur durch Tragetests nachweisen,die an einer großen Träger-Population durchgeführt werden. Die Testserfolgen nach einem strengen Verfahren unter realen

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Fig. 5 Système de calcul binoculaire (à gauche) et performance de chaque verre dans lesystème binoculaire (à droite)

Abb. 5 Binokulares Berechnungssystem (links) und Leistung jedes Glases im binokularenSystem (rechts)

Catherine

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Comme toujours, la preuve des progrès peut seulement être apportéepar des tests au porté conduits sur un large échantillon de porteurs.Les tests sont menés selon une méthodologie rigoureuse, dans desconditions réelles d’utilisation, permettant au porteur d’effectuertoutes ses activités habituelles.

Pour évaluer les performances de Varilux® STM series, nous avonsélaboré un test au porté comparatif multicentrique et mondial. Le testa été réalisé selon un plan d’expérience croisé, randomisé et en doubleinsu dans 3 centres indépendants. Il a été conduit en suivant unprotocole scientifique rigoureux approuvé par l’équipe du ProfesseurJosé Sahel1 au centre de recherche 968 de l’INSERM, UniversitéPierre et Marie Curie à Paris.

97 porteurs ont été recrutés, selon une répartition équilibrée enfonction de leur amétropie et de leur addition.

Les porteurs ont évalué Varilux® STM series en comparaison avecVarilux® Physio 2.0, la référence en terme de performance sur lemarché. Des interviews et des questionnaires spécifiques ont permisde rassembler les évaluations objectives et subjectives après unepériode de 15 jours de port pour chaque type de verre.

Toutes les évaluations du test montrent la supériorité de Varilux® STM

series sur Varilux® Physio 2.0 (Fig.6).

Le niveau de satisfaction globale est très élevé avec Varilux® STM series.De plus, la différence avec Varilux® Physio 2.0 est hautementsignificative d’un point de vue statistique.

De même, les évaluations de tous les critères visuels sont en faveur deVarilux® STM series.

Par ailleurs, la qualité remarquable de Varilux® STM series estconfirmée par l’intensité de la différence perçue lors du choix entre lesdeux équipements. Plus de 50% des porteurs ayant choisi Varilux®

STM series ont rapporté une différence forte à très forte, ce qui estexceptionnel.

Enfin le test montre que les porteurs se sont adaptés particulièrementrapidement à Varilux® STM series.Plus de 60% des sujets se sontadaptés immédiatement ou enquelques minutes.

Les porteurs perçoivent les

bénéfices apportés par les

innovations

Les pourcentages d’évaluationstrès positives du verre Varilux® STM

series, mis en évidence par desnotes comprises entre 15 et 20sur une échelle à 20 points, sontparticulièrement forts comparés àVarilux® Physio 2.0 pour lesquestions liées à la visiondynamique. De plus, Varilux® STM

series fournit aux porteurs deschamps de vision élargis à toutes distances comparé à Varilux®Physio

Gebrauchsbedingungen, die es dem Träger ermöglichen, seinengewohnten Tätigkeiten nachzugehen.

Zur Beurteilung von Varilux® STM series haben wir weltweit einenmultizentrischen, vergleichenden Test durchgeführt. Der Test fand imRahmen eines randomisierten Doppelt-Blind-Versuchs im Crossover-Design in drei unabhängigen Versuchszentren statt. Er wurde imForschungszentraum 968 der INSERM, Universität Pierre und MarieCurie in Paris, unter Einhaltung eines strengen wissenschaftlichenProtokolls durchgeführt, das vom Team von Professor JoséSahel1validiert wurde.

Dazu wurden 97 Träger entsprechend einer ausgewogenen Aufteilungnach Fehlsichtigkeit und Addition ausgewählt.

Die Träger verglichen Varilux® STM series mit Varilux® Physio 2.0, demReferenz-Produkt des Markts. Im Rahmen von Interviews undspeziellen Fragebögen wurden ihre objektiven und subjektivenBewertungen nach einer Tragezeit von 2 Wochen für jeden Glas-Typerfasst.

Die Testergebnisse spiegeln die Überlegenheit von Varilux® STM series

gegenüber Varilux® Physio 2.0 (Abb. 6) wider

Die Gesamtzufriedenheit mit Varilux® STM series ist sehr hoch. Zudemist der Unterschied zu Varilux® Physio 2.0 statistisch hochsignifikant.

Auch die Bewertung der visuellen Kriterien fiel zu Gunsten vonVarilux® STM series aus.

Ferner wird die bemerkenswerte Qualität von Varilux® STM series durchdie starke Ausprägung des bei der Entscheidung zwischen beidenGläserarten wahrgenommenen Unterschieds bestätigt. Über 50% derTräger, die sich für Varilux® STM series entschieden haben, gaben einendeutlichen bis sehr deutlichen Unterschied zu Protokoll, wasaußergewöhnlich ist.

Ferner zeigt der Test, dass sich die Träger besonders schnell anVarilux® STM series gewöhnt haben. Bei über 60% der Probandenerfolgte die Gewöhnung sofort oder innerhalb weniger Minuten.

Träger-Nutzen durch Innovationen

Der Anteil der positivenBewertungen für das Glas Varilux®

STM series mit Noten zwischen 15und 20 auf einer 20-Punkte-Skalaist im Vergleich zu Varilux® Physio2.0 in Bezug auf das dynamischeSehen besonders hoch. Fernerbietet Varilux® STM series demTräger im Vergleich zu Varilux®

Physio 2.0 in jeder Entfernungaufgeweitete Sehfelder. Die Abb.7Indikatoren zeigen für jedenutzbare Sehdistanz dieBewertung von Sehqualität undSehfeld-Größe. Bei diesenBewertungskriterien nahmen über50% der Träger einen deutlichenbis sehr deutlichen Unterschied

gegenüber Varilux® Physio2.0 wahr.

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Fig. 6 Moyenne des notes attribuées à chaque équipementAbb. 6 Durchschnittliche Bewertung für jede Sehhilfe

1 Le Professeur José Sahel ne reçoit aucune compensation à titre privée pour la valida-tion de ces protocoles.

1 Professor José Sahel erhielt keine persönliche Vergütung für die Validierung dieserProtokolle.

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2.0. Les indicateurs(Fig.7) représententpour chaque distanceutile à la foisl’évaluation sur laqualité de vision et lalargeur du champperçu. Plus de 50%des porteurs ont perçuune différence forte àtrès forte par rapport àVarilux® Physio2.0 surces critèresd’évaluation.

Conclusion

La combinaison d’une géométrie deverre innovante avec une nouvelleméthode de calcul binoculairepermet au verre Varilux® STM seriesde repousser les performances desverres progressifs (Fig.8).

Les travaux développés pourVarilux® STM series ont fait émergerdeux nouvelles méthodes decalculs: NanoptixTM pour minimiserles effets de tangage, etSynchronEyes pour élargir leschamps de vision.

Ces méthodes de conceptioninnovantes et les procédés defabrication associés uniquesouvrent désormais la voie àl’intégration de nouveaux degrés deliberté dans le calcul des verres.Leurs performances pourront êtreencore améliorées de façonsignificative dans l’avenir. o

Fazit

Durch die Kombinationaus innovativerGlasgeometrie undneuer binokularerBerechnungsmethodeist Varilux® STM seriesin der Lage, diebisherigenLeistungsgrenzen vonGleitsichtgläsern zusprengen (Abb. 8).

Für Varilux® STM serieswurden zwei neue

Berechnungsmethoden entwickelt:NanoptixTM zur Minimierung vonSchaukeleffekten undSynchroneyes zur Aufweitung derSehfelder.

Diese innovativen Entwick-lungsmethoden und die damitverbundenen einzigartigenHerstellungsverfahren eröffnen derGlasberechnung neue Spielräumeund lassen in Zukunft auf weiteresignifikante Fortschritte in punctoGlas-Performance hoffen. o

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Fig. 8 Varilux S Series repousse les performances des verres progressifsAbb. 8 Varilux S Series optimiert die Leistung von Gleitsichtgläsern

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références bibliographiques - Literaturhinweise

Fig. 7 Evaluation des bénéfices des innovations implémentées dans Varilux S SeriesAbb. 7 Bewertung der Vorteile von Varilux S series

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Crizal UV : le nouveau verre antireflet qui protège des UV

Crizal UV: Neues Glas mit Entspiegelung und UV-Schutz

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Tito de Ayguavives Responsable de pôle Couches Minces R&D

EssilorBereichsleiter Dünnschicht-Technologie F&E

Essilor

Pascale Lacan Chef de service Couches Minces R&D

EssilorAbteilungsleiterin Dünnschicht-

Technologie F&E Essilor

Le danger des UV pour les yeux

L'exposition chronique des yeux à la lumière UV est un problème desanté publique largement établi1 (cataracte corticale, pterygion,pinguecula, cancers des paupières…); et plus de 40% de notreexposition aux UV intervient dans des situations d'ensoleillementfaible à modéré[1], où nous portons confortablement nos lunetteséquipés de verres blancs. Cependant, faute d'information sur le dangerdes UV et en l'absence d'un indice de protection reconnu pour lesverres pouvant les aider dans leur choix, les consommateurs intègrentencore rarement la protection de leurs yeux dans l'acte d'achat deverres de lunettes.

En effet, l'attente n°1 exprimée par les porteurs de lunettes est laclarté de vision. Pour répondre à ce besoin, les verres antireflets sesont donc progressivement imposés comme un standard.

Quel est le niveau de protection UV réellement apporté par les verresdu marché aujourd'hui?

Les matériaux organiques, qui absorbent les UV, apportent uneprotection quasi-complète pour toute exposition UV frontale. Mais desétudes récentes2 montrent que les rayons UV arrivant par les côtés etl'arrière du verre, où ils sont fortement réfléchis par les antireflets dela face interne, peuvent représenter jusqu'à 50% de l'exposition UV del'œil et de son contour.

En effet, si les AR du marché sont conçus pour être efficaces contrela réflexion de la lumière visible, ils réfléchissent en moyenne 25%[2]

du spectre ultraviolet!

Les verres Crizal UV sont donc nés de la nécessité de développer unnouveau traitement AR permettant d'assurer une protection du porteurpour la lumière UV arrivant sur les 2 faces du verre!

Conception du premier antireflet qui protège des UV

Considérations spectrales : formule de Thelen

La fonction première d’un traitement antireflet est d’améliorer latransparence du verre de lunettes, en diminuant la réflexion au niveaudes 2 faces du verre.

Gefahr Für Die Augen Durch Uv-Strahlen

Chronische UV-Strahlenexposition stellt ein erwiesenermaßen hohesGesundheitsrisiko1 dar (Katarakt, Pterygion, Pinguecula,Augenlidkrebs usw.), wobei über 40% der UV-Strahlenbelastung beischwacher bis mäßiger Sonnenstrahlung auftritt[1], bei der die meistenMenschen keine Sonnenbrille aufsetzen. Doch angesichtsmangelhafter Aufklärung über die Gefährdung durch UV-Strahlung unddes Fehlens eines anerkannten Lichtschutzfaktors für Brillengläser alsEntscheidungshilfe für Verbraucher, rückt das Thema Augenschutzbeim Brillenkauf in den Hintergrund.

Genaugenommen ist die wichtigste Erwartung der Brillenträger klaresSehen. Um diesem Anspruch gerecht zu werden, haben sichentspiegelte Gläser mittlerweile als Standard durchgesetzt.

Doch welchen UV-Schutz vermitteln marktübliche Brillengläser heute?

Organische Materialien, die UV-Strahlen absorbieren, bieten einen fastvollständigen Schutz gegen von vorne einfallende UV-Strahlen. NeuereStudien2 haben jedoch gezeigt, dass UV-Strahlen, die seitlich einfallenoder auf der Glas-Rückseite von der entspiegelten Innenseite starkreflektiert werden, bis zu 50% der UV-Strahlenbelastung des Augesund der umgebenden Augenpartien ausmachen können.

Während handelsübliche entspiegelte Gläser der Reflexion vonsichtbarem Licht effizient entgegenwirken, reflektieren sie rund 25%[2]

des UV-Spektrums!

Crizal UV-Gläser entstanden daher aus der Notwendigkeit, durch eineneue Entspiegelung den Träger vor UV-Licht auf beiden Seiten desGlases zu schützen

Das Erste Entspiegelte Brillenglas Mit Uv-Schutz

Überlegungen zum Spektrum und Thelen-Formel

Zweck einer Entspiegelung ist in erster Linie die Optimierung derBrillenglas-Transparenz durch die Verringerung der Reflexion aufbeiden Glasseiten.

Die von der Optikbranche entwickelten und hergestellten

Luc Bouvier Chef de marque Crizal Marketing stratégique Essilor

Crizal-Markenmanager, strategisches Marketing Essilor

1 Lire les articles dans ce numéro faisant référence aux dangers des UV pour l'œil et soncontour.2 lire l’article de Karl Citek dans ce numéro

1 Siehe dazu auch die Artikel, die sich in dieser Ausgabe mit den Gefahren von UV-Strahlenfür das Auge und die Augenkontur befassen.2 Siehe Artikel von Karl Citek in dieser Ausgabe.

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Les antireflets tels qu’ils sont conçus et réalisés dans l’industrieophtalmique se basent sur les lois de l’optique interférentielle. Leprincipe consiste à alterner des couches de matériaux bas indice ethaut indice afin de créer des interférences destructives et donc debaisser au maximum le niveau de réflexion sur la plage spectralesouhaitée. L’optimisation à des longueurs d’onde proche du visibleimplique de déposer des couches minces dont les épaisseurs sont del’ordre de quelques dizaines de nanomètres.

Les principaux paramètres permettant d’améliorer l’efficacité d’unantireflet sont aujourd’hui bien connus de l’homme du métier. Il existeune formule mathématique, déterminée empiriquement par Thelen[3],qui montre leur impact respectif sur le niveau de réflexion moyen d’unempilement antireflet. Dans cette formule il apparaît que la réflexionest une fonction exponentielle de la largeur de bande spectrale surlaquelle on cherche à optimiser un antireflet. Ceci montre qu’il estd’autant plus difficile de diminuer la réflexion moyenne que celle-cidoit être optimisée sur une plage spectrale étendue.

Dans le cas de Crizal UV, l’objectif est justement de parvenir àdiminuer la réflexion dans l’UV tout en maintenant le niveau detransparence optimal qui caractérise Crizal, la gamme de verresantireflets premium d’Essilor. Pour y parvenir nous avons réussi àidentifier un nombre restreint de familles d’empilements multicouchescaractérisées par des combinaisons bien spécifiques d’épaisseurs decouches minces. L’identification de cesfamilles d’empilements a donné lieu à unedemande de brevet international.

Considérations géométriques

En plus de considérations spectrales,l’optimisation des performances de CrizalUV répond également à des considérationsd’ordre géométriques ou angulaires.

La figure 1 illustre clairement que la partde lumière venant de l’arrière du porteur etréfléchie par la face arrière du verre estcontenue dans un angle solide comprisentre 30° et 45°. Cette plage angulaire aété déterminée par des mesures dans desconditions expérimentales représentativesdes conditions de port en vie réelle, etcorrespond aux valeurs données par lalittérature scientifique[4, 5]. (Fig. 1)

En résumé, Crizal UV est un empilementantireflet multicouches dont lesperformances optiques répondentà une double exigence, spectraleet angulaire. Ce produit estcaractérisé par un niveau detransparence visuelle optimal dansla direction face au porteur,typiquement entre 0° et 30° et parun niveau de réflexion minimalpour la lumière UV arrivant sur lasurface arrière du verre entre 30°et 45°.

Afin d’expliquer et de concrétiserl’innovation apportée par CrizalUV, nous avons conçu un nouveaudémonstrateur mis à disposition des différentes filiales du groupe (Fig2).

Entspiegelungen basieren auf den Gesetzen der Interferenzoptik.Dabei geht es im Prinzip darum, abwechselnd hochbrechende undniedrigbrechende Schichten übereinander anzuordnen, um destruktiveInterferenz zu erzeugen und dadurch die Reflexion im gewünschtenSpektralbereich zu verringern. Zur Optimierung in den an das sichtbareSpektrum angrenzenden Wellenlängenbereichen sind dünne Schichtenmit einer Dicke von lediglich wenigen Zehntel Nanometer erforderlich.

Die wichtigsten Parameter zur Verbesserung der Entspiegelungs-Effizienz sind Fachleuten inzwischen hinreichend bekannt. Aus einervon Thelen[3] empirisch ermittelten mathematischen Formel läßt sichihr jeweiliger Einfluß auf den durchschnittlichen Reflexionsgrad einesEntspiegelungssystems bestimmen. Gemäß dieser Formel entsprichtdie Reflexion einer Exponentialfunktion der Breite desjenigenSpektralbandes, in dem eine Optimierung der Entspiegelungangestrebt wird. Die logische Erkenntnis daraus lautet daher: Je breiterdas Spektralband, desto schwieriger die Verringerung derdurchschnittlichen Reflexion.

Mit Crizal UV soll die Reflexion im UV-Spektrum gemindert undgleichzeitig die optimale Transparenz von Crizal, dem Premiumproduktder Crizal-Familie, erhalten werden. Dabei ist es uns gelungen, einebegrenzte Zahl an Mehrfach-Schichtsystemen zu ermitteln, die sichdurch spezielle Kombinationen dünner Schichten unterschiedlicherDicke auszeichnen. Für diese Beschichtungssysteme wurde ein

internationales Patent angemeldet.

Geometrische Überlegungen

Neben spektralspezifischen Erwägungenberücksichtigt die Optimierung von CrizalUV auch geometrische undwinkelspezifische Überlegungen.

Abbildung 1 verdeutlicht, dass der vonhinten einfallende und von der Glas-Rückseite reflektierte Lichtanteil in einemRaumwinkel zwischen 30° und 45°enthalten ist. Dieser Winkelbereich wurdedurch Messungen untergebrauchswirklichkeits-nahenVersuchsbedingungen ermittelt undentspricht den in der Fachliteraturangegebenen Werten[4, 5]. (Abb. 1)

Crizal UV ist ein aus mehreren Schichtenbestehendes Entspiegelungssystem,dessen Performance zweiunterschiedlichen Anforderungen

(spektral- und winkelbezogen)gerecht wird. Das Produktvermittelt optimale Transparenz inBlickrichtung nach vorn,typischerweise zwischen 0° und30°, und sorgt für eine minimaleReflexion des auf der Glas-Rückseite zwischen 30° und 45°auftreffenden UV-Lichts.

Die Tochtergesellschaften desKonzerns haben die Möglichkeit,die Innovation von Crizal UVanhand eines neuartigen Demo-Tools konkret zu veranschaulichen

(Abb. 2).

UV-Reflexionsfaktor

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Fig. 1 Schéma illustrant, vu de dessus, la part de rayonnementUV transmis par le verre lorsque la source lumineuse esten face du porteur et celle réfléchie par la face arrière duverre quand la source est derrière le porteur.

Abb. 1 Draufsicht der durch das Brillenglas hindurchgelassenenUV-Strahlung mit einer vor dem Träger angeordnetenLichtquelle, sowie der von der Glas-Rückseitereflektierten UV-Strahlung mit einer hinter dem Trägerbefindlichen Lichtquelle.

Fig. 2 Photos du mannequin utilisé comme démonstrateur par les filiales Essilor. Abb. 2 Demo-Tool der Essilor-Filialen

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Facteur de réflexion UV

L’exigence d’une faible réflexion dans l’UV implique de pouvoir laquantifier de façon pertinente en tenant compte des risques de santéassociés aux rayonnements UVA (315nm - 380nm) et UVB (280nm -315nm) sur l’œil humain. Pour cela nous nous sommes appuyés surla norme internationale existante (norme ISO 8980-3 :2003) quipropose un calcul du facteur de transmission dans l’UV appliqué auxverres ophtalmiques. Dans cette norme, le calcul des performancesUV est réalisé en utilisant une fonction de pondération W(λ) (fig.3)qui dépend:

- du spectre du rayonnement solaire direct ES(λ) reçu à la surfaceterrestre - peu d’UVB par rapport aux UVA, dû à l’absorption par lacouche d’ozone entre 200 et 300nm,

- de la fonction spectrale relative d’efficacité S(λ)[6] ou « fonction derisque UV » qui montre que les UVB sont plus dangereux que les UVA.Cette dernière fonction S(λ) exprime le risque biologique lié à ladégradation photochimique de la cornée, lorsquecelle-ci est exposée aux UV.

Nous avons donc appliqué cette fonction pourpondérer la réflexion R(λ) dans l'UV selon laformule :

Ce facteur est utilisé dans le calcul del'E-SPF3 qui permet d'évaluer le niveaude protection UV des verresophtalmiques. (Fig. 3)

Caractérisation des performances

Le développement de Crizal UV anécessité de nouveaux moyens decaractérisation. D’abord en phase R&D,la spectroellipsométrie et laspectrophotométrie à angle variable,dans l’UV et dans le visible, ont servi àcaractériser l’ensemble des matériaux,des substrats aux couches minces. Desmoyens de mesure basés sur les mêmesprincipes ont été adaptés et déployéssur les sites de production afin degarantir les performances de ce nouveauproduit, tant d’un point de vue spectralqu’angulaire.

La protection UV apportée par la faibleréflexion UV (RUV), de 5 à 10 fois inférieure à celle mesurée sur lesverres antireflets des principaux fabricants4 , se traduit ainsi par unindice de protection E-SPF de 25 pour les verres blancs Crizal Forte

UV et 50+ pour les verres solaires Crizal Sun UV.

Les méthodes de caractérisations optiques courantes confirment uneefficacité antireflet inchangée dans le visible pour Crizal Forte UV parrapport aux générations précédentes de verres Crizal.

Das Ziel einer geringen Reflexion im UV-Spektrum macht es zunächsterforderlich, diese vernünftig zu quantifizieren, und zwar unterBerücksichtigung der mit UVA- (315 nm - 380 nm) und UVB-Strahlen(280 nm - 315 nm) verbundenen Gesundheitsrisiken für dasmenschliche Auge. Zu diesem Zweck haben wir die bestehendeinternationale Norm zugrunde gelegt (ISO 8980-3: 2003), die eineBerechnung des Transmissionsfaktors für Brillengläser im UV-Spektrum enthält. Gemäß dieser Norm erfolgt die Berechnung unterAnwendung einer Gewichtungsfunktion W(λ) (Abb. 3) in Abhängigkeit…

- vom Spektrum der direkten Sonneneinstrahlung ES(λ) an derErdoberfläche – wenig UVB im Verhältnis zu UVA auf Grund derAbsorption durch die Ozonschicht zwischen 200 und 300 nm,

- von der Funktion der relativen Spektraleffizienz S(λ)[6] oder „UV-Risikofunktion“, die besagt, dass UVB-Strahlen gefährlicher sind alsUVA-Strahlen. Diese Funktion S(λ) drückt das mit derphotochemischen Hornhaut-Schädigung verbundene biologische

Risiko aus, wenn die Hornhaut UV-Strahlenausgesetzt wird.

Wir nutzten diese Funktion, um die Reflexion R(λ)im UV-Spektrum nach folgender Formel zugewichten:

Dieser Faktor wird bei der Berechnung des Augen-Lichtschutzfaktors E-SPF3 genutzt undermöglicht die Bewertung des vonBrillengläsern vermittelten UV-Schutzes. (Abb. 3)

Leistungscharakterisierung

Für die Entwicklung von Crizal UVwaren neue Mittel derLeistungscharakterisierung erforderlich.In der Forschungs- undEntwicklungsphase gelangten Spektral-Ellipsometrie und Spektrophotometrieunter variablem Einfallswinkel im UV-Spektrum und im sichtbaren Spektrumzur Charakterisierung sämtlicherMaterialien zum Einsatz - von denSubstraten bis hin zu den dünnenSchichten. Meßmittel wurden auf Basisdieser Grundsätze angepasst und anden Produktionsstandorten eingesetzt,um die Leistungsfähigkeit des neuen

Produktes sowohl spektral- als auch winkelspezifisch zu garantieren.

Der UV-Schutz durch die geringe UV-Reflexion (RUV), die fünf biszehn Mal niedriger ist als bei entspiegelten Gläsern anderer führenderHersteller4 , äußert sich somit durch einen Lichtschutzfaktor E-SPFvon 25 bei den farblosen Gläsern Crizal Forte UV sowie durch einen E-SPF von 50+ bei den Sonnenschutzgläsern Crizal Sun UV.

Die gängigen optischen Charakterisierungsmethoden bestätigen die

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Fig. 3 Fonction d’éclairement énergétique spectral solaire ES(λ)[orange] en W.m-2.nm-1 et fonction spectrale relative d’efficacitéS(λ) [rose] en unité arbitraire dans l’UV. Fonction de pondérationW(λ) [noir] normalisée (x5), issue du produit de ES(λ) et de S(λ).

Abb. 3 Funktion der solaren spektralen Bestrahlungsstärke ES(λ)[orange] in W.m-2.nm-1 und Funktion der relativenSpektraleffizienz S(λ) [rosa] in willkürlichen Maßeinheiten imUV-Spektrum. Genormte Gewichtung W(λ) [schwarz] (x5) ausdem Produkt von ES(λ) und S(λ).

3 Lire l’article de Karl Citek dans ce numéro.4 Meilleure protection UV pour les verres Crizal Forte UV selon l’indice E-SPF comparé àdes verres antireflets blancs en matériaux équivalents des meilleurs antireflets des prin-cipaux fabricants du marché. Mesure de la performance des verres uniquement : l’indiceE-SPF n’intègre pas les UV entrant directementdans l’oeil sans interaction avec le verre, qui dépendent de facteurs externes (morpho-logie du porteur, forme de la monture, conditions de port...). Mesures E-SPF : organismeindépendant, Etats-Unis, 2011.

3 Siehe Artikel von Karl Citek in dieser Ausgabe.4 Besserer UV-Schutz bei Crizal Forte UV-Gläsern laut E-SPF-Index im Vergleich zu durch-sichtigen entspiegelten Gläsern der führenden Hersteller auf dem Markt aus ver-gleichbarem Material. Nur Messung der Gläserleistung: der E-SPF-Index berücksichtigtnicht die UV-Strahlen, die direkt ins Auge einfallen und von externen Faktoren abhän-gen (Morphologie des Trägers, Form der Fassung, Tragebedingungen usw.). E-SPF-Messungen: unabhängie Stelle, USA, 2011.

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Conclusion

Associés aux matériaux organiques, les verres Crizal UV apportent pourla première fois sur le marché une protection contre les rayons UVarrivant sur l'arrière du verre tout en assurant la meilleure clarté devision pour le porteur.

Les verres blancs Crizal Forte UV sont associés à un indice deprotection E-SPF de 255, le meilleur du marché.

Pour les verres solaires, Crizal Sun UV apporte un niveau de protectionencore supérieur avec un indice E-SPF de 50+.

En disposant d'une offre complète et en s'appuyant sur un indice E-SPF explicite pour le consommateur, les professionnels de la vuepeuvent relayer un important message de prévention et aider lesporteurs à faire le meilleur choix de protection pour leur santé visuelle. o

unveränderte Entspiegelungseffizienz von Crizal Forte UV imsichtbaren Spektrum gegenüber den bisherigen Crizal-Generationen.

Fazit

Crizal UV-Gläser bieten in Verbindung mit organischen Materialienerstmals Schutz gegen von hinten einfallende UV-Strahlen undgewährleisten gleichzeitig vollkommen klare Sicht für den Träger.

Für farblose Gläser des Typs Crizal Forte UV gilt ein LichtschutzfaktorE-SPF von 255, der beste am Markt.

Bei Sonnenschutzgläsern bietet Crizal Sun UV mit einem E-SPF-Indexvon 50+ noch höheren Schutz.

Gestützt auf ein umfassendes Angebot und einen für Verbraucherleicht verständlichen E-SPF-Index können Optiker künftig ihrePräventionsarbeit optimieren und den Trägern dabei helfen, die besteEntscheidung für den Schutz ihrer Augengesundheit zu treffen. o

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5 E-SPF de 10 pour les verres Essilor Orma® Crizal Forte UV 5 E-SPF 10 für Gläser vom Typ Essilor Orma® Crizal Forte UV

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Musiciens et handicap visuel (suite et fin)

Musiker Mit Sehbehinderung (zweiter und letzter Teil)

H I S T O I R E

G E S C H I C H T E

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Michel AlexandreDirecteur de Formoptic (Formation et conseil pour opticiens), France

Leiter von Formoptic (Schulung und Beratung für Optiker), Frankreich

La création à Paris de l’Institut National des Jeunes Aveugles (INJA)

et surtout l’invention au 19ème siècle de l’alphabet destiné aux

malvoyants ou non-voyants par Louis Braille ainsi que son application

à la lecture de la musique ont fait l’objet d’une première partie dans

Points de Vue n°66/Printemps 2012.

La dernière partie de cette contribution s’attachera ici à présenter des

artistes musiciens, compositeurs ou interprètes qui ont atteint une

très grande renommée et pour lesquels le public ne sait pas toujours

qu’ils étaient ou sont non-voyants.

Le XVIIIème siècle nous offre deux exemples particulièrement connus

de musiciens ayant souffert d’un handicap visuel : Jean-Sébastien

Bach et Georges-Frédéric Haendel. Tous deux atteints de la cataracte

firent appel au « Chevalier » John Taylor, ophtalmologue anglais

(1703-1772).

Fils d'un apothicaire, John Taylor étudia la

médecine et se spécialisa en ophtalmologie. Il

gravit les échelons pour devenir le médecin

personnel des yeux du Roi George II de Grande-

Bretagne et d’Irlande (1683-1760).

John Taylor parcourait l’Europe et « opérait » les

grands de ce monde de la cataracte en employant

une méthode assez particulière : après avoir fait

boire suffisamment d’alcool au patient pour

l’anesthésier, il lui administrait un ou deux coups

de marteau sur la tête : l’onde de choc provoquait

une luxation du cristallin et quelques effets

secondaires que l’on peut imaginer qui laissaient

le patient le plus souvent totalement aveugle…

Bach (1685-1750) présentait depuis de

nombreuses années des problèmes oculaires

graves, peut-être le résultat des très nombreuses

copies et transcriptions qu’il avait effectuées tout

au long de sa vie dans des conditions difficiles à

la lumière des bougies. Il fit alors appel à John

Taylor.

Die Gründung des französischen Blindeninstituts Institut National desJeunes Aveugles (INJA) in Paris und insbesondere die Erfindung einesAlphabets für Sehbehinderte und Blinde durch Louis Braille im 19.Jahrhundert sowie seine Anwendung auf Musiknoten wurden bereits inPoints de Vue Nr. 66 im Frühjahr 2012 behandelt.

Im zweiten Teil dieses Beitrags sollen Musiker, Komponisten undInterpreten von Weltruf vorgestellt werden, von denen man nichtunbedingt weiß, dass sie blind waren oder sind.

Das 18. Jahrhundert hat zwei besonders bekannte Beispiele fürMusiker mit Sehbehinderung zu bieten: Johann-Sebastian Bach undGeorg Friedrich Händel. Beide litten unter Grauem Star und wandtensich deshalb an den englischen Augenarzt und „Ritter“ John Taylor(1703-1772).

John Taylor, Sohn eines Apothekers, studierteMedizin und spezialisierte sich aufAugenheilkunde. Er arbeitete sich nach oben undwurde schließlich zum Augenleibarzt von KönigGeorg II. von Großbritannien und Irland (1683-1760).

John Taylor reiste durch ganz Europa und„operierte“ die unter Katarakt leidenden Großendieser Welt mit einer durchaus ungewöhnlichenMethode: nachdem er dem Patienten genugAlkohol eingeflößt hatte, um ihn zu betäuben,versetzte er ihm mit einem Hammer ein bis zweiSchläge gegen den Kopf. Die dabei entstehendeSchockwirkung führte zu einer Luxation derAugenlinse sowie weiteren leicht vorstellbarenNebenwirkungen, die nicht selten zurvollständigen Erblindung des Patientenführten…

Auch Bach (1685-1750) litt seit Jahren unterschweren Augenproblemen, die möglicherweiseauf die vielen Abschriften und Bearbeitungenzurück zu führen waren, die er sein Leben langunter schwierigen Bedingungen bei Kerzenlichtdurchgeführt hatte. Er wandte sich schließlich anJohn Taylor.

Joannes Taylor

Taken from the Dibner Library of the History of Scienceand Technology at http://www.sil.si.edu/digitalcollec-tions/hst/scientific-identity/fullsize/SIL14-T001-05a.jpg].Public domain due to age.

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Le biographe de Bach, Johann Nikolaus Forkel (1749-1818) rapporte

ainsi l’opération et la fin de la vie de Bach :

« …Sur les conseils de certains amis qui avaient une grande confiance

dans l'habileté d'un oculiste anglais qui venait d'arriver à Leipzig, il

accepta de tenter une opération qui échoua par deux fois. Non

seulement il avait perdu la vue, mais sa santé, si solide auparavant,

fut complètement ébranlée par l'emploi de médicaments peut-être

nocifs qu'il prit en vue de l'opération. Sa santé déclina encore pendant

six mois. Dix jours avant sa mort, la vue lui revint subitement. Mais,

quelques heures plus tard, il eut une attaque qui fut suivie d'une fièvre

aiguë à laquelle son corps affaibli ne put résister, malgré tous les

secours de la médecine… »

Le Cantor mit la dernière main à sa grande Messe en si mineur BWV

232 et il dicta sur son lit de mort à son gendre Altnikol sa toute

dernière oeuvre, le choral « Vor deinem Thron tret ich hiermit » (Je

comparais devant Ton trône). Il s’éteignit à soixante cinq ans, le 30

juillet 1750.

Haendel (1685-1759) ne fut pas plus chanceux que son illustre

contemporain.

En 1750, Haendel commença à souffrir de plus en plus sérieusement

de sa vue, comme J.-S. Bach, mort depuis quelques mois. Durant l'été

1758, il se rendit à Tunbridge Wells (Kent) où il consulta John Taylor.

L’opération se solda par un échec, comme pour Bach. Haendel ne

voulut plus se consacrer qu'à la musique, mais la cécité lui rendit la

tâche très difficile. Il put cependant toujours jouer des pièces d'orgue

et des concertos de mémoire et il improvisa des partitions musicales

jusqu’à sa mort en 1759.

Johann-Sebastian-Bach-Museum, Eisenach

Bachs Biograph Johann Nikolaus Forkel (1749-1818) berichtetfolgendermaßen über die Operation und das Lebensende von Bach:

„Auf Empfehlung von Freunden, die großes Vertrauen in das Könneneines englischen Augenarztes hatten, der gerade in Leipzigeingetroffen war, erklärte er sich zu einem Eingriff bereit, der zweimalfehlschlug. Dabei verlor er nicht nur das Augenlicht, sondern auchseine bis dahin stabile Gesundheit, die durch die operationsbedingteEinnahme von möglicherweise schädlichen Medikamenten schwer inMitleidenschaft gezogen wurde. Seine Gesundheit verschlechterte sichsechs Monate lang. Zehn Tage vor seinem Tod kehrte seine Sehkraftplötzlich zurück. Doch einige Stunden später erlitt er einenGehirnschlag, gefolgt von hohem Fieber, dem sein geschwächterKörper trotz aller medizinischen Hilfe nicht mehr standhielt…“

Der Kantor legte letzte Hand an seine Messe in h-Moll (BWV 232) unddiktierte seinem Schwiegersohn Altnikol auf dem Totenbett seinallerletztes Werk, den Choral „Vor Deinen Thron tret ich hiermit“ Erverstarb am 30. Juli 1750 im Alter von 65 Jahren.

Händel (1685-1759) hatte auch nicht mehr Glück als sein illustrerZeitgenosse.

1750 verstärkten sich die Augenleiden bei Händel, ähnlich wie bei J.-S. Bach, der wenige Monate zuvor gestorben war. Im Sommer 1758begab er sich nach Tunbridge Wells (Kent) und ließ sich von JohnTaylor untersuchen. Der Eingriff schlug, ebenso wie bei Bach, fehl.Händel wollte sich nur noch der Musik widmen, was durch seineErblindung beinahe unmöglich wurde. Er konnte aber immer nochOrgelstücke und Konzertes aus dem Gedächtnis spielen undimprovisierte Partituren bis zu seinem Tod 1759.

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Portrait Jean-Sébastian Bach en 1746.Peint à l'huile par Elias Gottlob Haussmann.PorträtJohann Sebastian Bach im Jahre 1746.Ölgemälde von Elias Gottlob Haußmann.Source : Wikipédia

Reconstitution faciale(c) Caroline Wilkinson & Janice Aitken, UniversityDundee, Scotland / Bachhaus Eisenach, Germany.Private use and use through public media withregard to our special exhibition is permittedGesichtsrekonstitution(c) Caroline Wilkinson & Janice Aitken, UniversitätDundee, Schottland / Bach-Haus Eisenach,Deutschland. Private Nutzung und Verwendungdurch öffentliche Medien im Hinblick auf unsereSonderausstellung ist zulässig.

Haendel

Portrait de Georg Friedrich Händel (1685–1759) ; Author / Autor :Balthasar Denner (1685–1749) ; Lieu / Ort : National Portrait Gallery,

LondonSource : wikipedia

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Compositeurs et organistes non-voyants aux 19ème et 20ème siècle

Compositeurs

Frederick Albert Theodore Delius (1862–

1934)

Né en Angleterre, Frederick Delius apprit le

violon et le piano, mais son père, Julius

Delius un industriel allemand qui dirigeait

une manufacture lainière, ne le destinait

pas à une carrière de musicien. Il découvrit

à treize ans la musique de Wagner en

assistant à un concert. Plus tard, son père

l'envoya en Floride pour gérer une

plantation d'orangers, tout en étudiant la

composition. C'est à la suite de ce séjour

qu'il composa sa première œuvre

d'orchestre, Florida Suite.

Revenant en Europe, il étudia au

conservatoire de Leipzig auprès de

Reinecke, c'est dans cette ville qu'il

rencontra Edvard Grieg qui influença

profondément sa musique.

En 1888, grâce à l'intervention de Grieg auprès de son père, il

s'installa à Paris et y vécut jusqu'à la fin de ses jours en France.

Contrairement aux autres musiciens mentionnés ici, qui perdirent la

vue à la naissance ou très tôt dans leur enfance, Delius devint aveugle

à la fin de sa vie à la suite d’une syphilis. Ne pouvant plus écrire sa

musique, c’est son secrétaire qui rédigea sous sa dictée ses dernières

compositions pendant les dix dernières années de sa vie.

Joaquin Rodrigo (1902-1999)

Devenu aveugle à trois ans à la suite

d’une épidémie de diphtérie,

Joaquín Rodrigo commença ses

études musicales en Espagne. Il se

rendit ensuite à Paris où il suivit les

cours de Paul Dukas (le compositeur

de « l’Apprenti Sorcier ») à la Schola

Cantorum de 1927 à 1931. Il

fréquenta alors le milieu musical

parisien, rencontra Maurice Ravel et

Manuel de Falla et composa son

fameux « Concierto de Aranjuez »

pour guitare et orchestre. Cette

œuvre sera créée en 1940 à

Barcelone et son deuxième

mouvement connaîtra un succès

mondial.

Désormais célèbre, directeur du département musical de Radio

Nacional de España, il ne cessera de composer pour livrer une œuvre

variée qui couvre aussi bien la musique de scène, la musique

concertante (concertos pour guitare, piano, violon, violoncelle,

harpe...), que la musique vocale ou la musique de chambre.

Blinde Komponisten und Organisten im 19. und 20. Jahrhundert

Komponisten

Frederick Albert Theodore Delius (1862–1934)

Delius-Porträt von Jelka Rosen (1912)

Der in England geborene Frederick Deliuslernte Geige und Klavier, aber sein VaterJulius Delius, ein deutscher Industrieller,der eine Leinenfabrik leitete, wollte nicht,dass er eine Musikerlaufbahn einschlug. ImAlter von dreizehn Jahren entdeckte er beieinem Konzert die Musik von Wagner.Später wurde er von seinem Vater nachFlorida geschickt, um dort eineOrangenplantage zu leiten und gleichzeitigdas Komponieren von Musikstücken zustudieren. Nach diesem Aufenthaltkomponierte er sein erstes Orchesterwerk,Florida Suite.

Nach seiner Rückkehr nach Europastudierte er bei Reinecke am Leipziger

Konservatorium. Dort traf er auch Edvard Grieg, der seine Musik starkbeeinflusste.

1888 ließ er sich nach der Vermittlung durch Grieg bei seinem Vaterin Paris nieder und lebte bis zu seinem Lebensende in Frankreich. ImGegensatz zu den anderen in diesem Artikel genannten Musikern, dieihr Augenlicht bereits bei der Geburt oder in früher Kindheit verloren,erblindete Delius erst am Ende seines Lebens infolge von Syphilis. Alser seine Musik nicht mehr selbst schreiben konnte, schrieb seinSekretär die von ihm diktierten letzten Kompositionen in den letzten

zehn Jahren seines Lebens nieder.

Joaquin Rodrigo (1902-1999)

Joaquín Rodrigo, der im Alter vondrei Jahren nach einer Diphterie-Epidemie erblindete, begann seinMusikstudium in Spanien.Anschließend begab er sich nachParis, wo er von 1927 bis 1931 dieKurse von Paul Dukas (derKomponist des „Zauberlehrlings“)an der Schola Cantorum besuchte.Er gehörte damals der PariserMusikszene an, traf Maurice Ravelund Manuel de Falla undkomponierte sein berühmtes„Concierto de Aranjuez“ für Gitarreund Orchester. Dieses Werk

entstand 1940 in Barcelona und sein zweiter Satz wurde weltberühmt.

Als Leiter der Musikabteilung von Radio Nacional de España war ermittlerweile berühmt geworden und komponierte unermüdlich weiter.Er hinterließ ein vielseitiges Werk mit Bühnen- und Konzertmusik(Konzerte für Gitarre, Klavier, Geige, Cello, Harfe usw.), aber auchVokal- und Kammermusik.

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Frederick Albert Theodore Delius

Portrait of Frederick DeliusPorträt von Frederick Delius Date / Datum :1912Source : http://www.delius.org.uk/images/jps/op60.jpgAuteur : Jelka Rosen (1868-1935)

Joaquin Rodrigo

Source : http://www.qobuz.com/info/Podcast/Ecoute-comparee-Classica/Le-Concerto-d-Aranjuez-de-Joaquin15827

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Organistes

André Marchal (1894-1980) à l’orgue Saint-

Sébastien d’Hendaye

André Marchal fut un des grands organistes

du XXème siècle. Il naît à Paris le 6 février

1894. Il devint aveugle très jeune. Après de

solides études à l'Institut National des

Jeunes Aveugles à Paris, André Marchal fut

admis en 1911, à l'âge de dix-sept ans, au

Conservatoire national de Paris. Il devint

professeur d'orgue à l'Institut National des

Jeunes Aveugles où le répertoire qu’il

enseignait n’était limité que par la possibilité

de se procurer les partitions en braille. Organiste titulaire de Saint

Eustache, il renouvela l'interprétation de Bach ainsi que la facture

d'orgues et fit découvrir la musique française des XVIIème et XVIIIème

siècles, en particulier Couperin. Grand interprète de César Franck et

génial improvisateur, il fit des tournées dans le monde entier et eut de

très nombreux élèves parmi lesquels Jean Langlais.

Jean Langlais (1907-1991)

Jean Langlais était issu d’une famille de

tailleurs de pierre et se trouva frappé de

cécité dès l’âge de deux ans. Son

parcours est proche de celui d’André

Marchal puisqu’il entre à l’Institut

National des Jeunes Aveugles en 1917,

où il étudie l’orgue et est admis en

1927 au Conservatoire de Paris. Dans

la classe de composition de Dukas, il

est le condisciple d’Olivier Messiaen.

Grand virtuose, c’est sur l’orgue de

Sainte-Clotilde à Paris, construit pour

César Franck, que se déroulera

l’essentiel de sa carrière, (1945-1988).

Il enseigna à l’Institut National Des

Jeunes Aveugles (1930-1968) et à la

Schola Cantorum (1961-1976).

Helmut Walcha (1907-1991)

Il serait injuste de ne pas citer, en

dehors des grands représentants non-

voyants précédents de l’école française

d’orgue, un très grand interprète

allemand en la personne de Helmut

Walcha.

Il perd la vue à l’âge de seize ans à la

suite d’une vaccination antivariolique

défectueuse et développe une

importante carrière musicale

internationale. Son nom reste

indissociable de l’œuvre de Jean-

Sébastien Bach, dont il a enregistré à

Organisten

André Marchal (1894-1980) an der Orgelder Kirche Saint-Sébastien in Hendaye

André Marchal war einer der führendenOrganisten des 20. Jahrhunderts. Er kam am6. Februar 1894 in Paris zur Welt underblindete bereits in jungen Jahren. Nacheiner soliden Ausbildung im PariserBlindeninstitut Institut National des JeunesAveugles wurde André Marchal 1911 imAlter von siebzehn Jahren in das PariserKonservatorium aufgenommen. Er arbeiteteam Blindeninstitut als Orgellehrer, wobei

sich das von ihm unterrichtete Repertoire zwangsläufig auf Partiturenbeschränken musste, die in Blindenschrift erhältlich waren. AlsTitularorganist der Pariser Saint Eustache-Kirche interpretierte er Bachneu, modernisierte den Orgelbau und machte die französische Musikdes 17. und 18. Jahrhunderts, allen voran Couperin, bekannt. Alsgroßer César Franck-Interpret und genialer Improvisator führten ihnseine Tourneen in die ganze Welt. Zu seinen zahlreichen Schülerngehörte auch Jean Langlais.

Jean Langlais (1907-1991)

Jean Langlais entstammte einerSteinmetzfamilie und erblindetebereits im Alter von zwei Jahren. SeinWerdegang ähnelt dem von AndréMarchal. 1917 kam er ans InstitutNational des Jeunes Aveugles, wo erOrgel lernte, und 1927 wurde er insPariser Konservatorium aufgenommen.In der Kompositionsklasse von Dukaswar er Mitschüler von Olivier Messiaen.Der großartige Virtuose absolvierte denGroßteil seiner Karriere (1945-1988)an der für César Franck gebauten Orgelvon Sainte-Clotilde in Paris. Er lehrte

im Institut National des Jeunes Aveugles (1930-1968) und an derSchola Cantorum (1961-1976).

Helmut Walcha (1907-1991)

Es wäre ungerecht, neben den bereitsgenannten führenden blinden Vertreternder französischen Orgelschule nichtauch den großartigen deutschenInterpreten Helmut Walcha zuerwähnen.

Er verlor sein Augenlicht im Alter vonsechzehn Jahren nach einermißlungenen Pockenimpfung undmachte als Musiker internationalKarriere. Sein Name ist durch zweiGesamtaufnahmen des Orgel- undCembalowerks untrennbar mit JohannSebastian Bach verbunden.

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André Marchal

Jean Langlais

Helmut Walcha

Source : http://miagep5.free.fr/portraits/marchal.html

Sainte Clotilde, 1958Source : http://www.jeanlanglais.com/index.php

Source : http://www.bach-cantatas.com/Pic-Bio-BIG/Walcha-Helmut-03.jpg

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deux reprises l’intégrale de la musique d’orgue ainsi que les grands

cycles pour clavecin.

Walcha a toujours expliqué que la cécité lui avait permis de découvrir

l’univers intérieur de la musique. Ses interprétations étaient limpides,

il opérait un retour artisanal au texte, cherchant lentement ses

registrations qu’il se refusera toujours à publier.

L’école française d’orgue représentée, entre autres, par des artistes

tels que Marchal et Langlais, montre le rôle primordial qu’a joué et

continue de jouer aujourd’hui l’Institut National des Jeunes Aveugles.

Les enfants qui l’ont fréquenté au début du 20ème siècle étaient

aveugles de naissance ou avaient acquis un déficit visuel important au

début de leur vie : cataracte congénitale, glaucome, diabète, problème

d’oxygénation à la naissance, vaccin défectueux, autant de facteurs de

risques qui aujourd’hui avec les progrès de la médecine et de la

génétique ont considérablement diminué.

Les musiciens non-voyants ne sont naturellement pas cantonnés au

domaine de la musique « classique ». De nombreuses personnalités

dans le domaine du jazz ou de la pop-music ont de leur côté

également réussi à mener une carrière hors du commun malgré leur

handicap.

Jazz et Pop-music interprétés par des non-voyants

Art Tatum (1909-1956) compositeur, interprète

Arthur Tatum naît le 13 octobre 1909 dans la

ville industrielle de Toledo (Ohio), dans une

famille musicienne. Il étudie d’abord le violon

et la guitare, puis le piano. Art Tatum est

presque complètement aveugle à la naissance

en raison d’une cataracte sur un œil et d’une

vision très limitée sur l’autre, ce qui le fera

fréquenter une école pour aveugles où il suivra

des leçons de piano; autodidacte, il utilise le

braille et reproduit la musique qu'il entend sur

les disques. À l'adolescence, il joue déjà

professionnellement du piano à Toledo mais il

commence vraiment ses débuts professionnels

en 1926.

Il est considéré comme un des pianistes les

plus importants du jazz, l’inventeur du

“stride” qu’il mena à son point culminant. Sa

technique était sidérante et il inspirait

beaucoup de respect à ses collègues pianistes

« classiques », notamment Vladimir Horowitz

ou Serge Rachmaninov, eux-mêmes virtuoses

exceptionnels.

Ray Charles (1930-2004) compositeur, interprète

Le jeune Ray commença à perdre la vue dès l’âge de cinq ans et devint

aveugle à l’âge de sept ans. On suppose que sa cécité fut provoquée

par un glaucome non dépisté et non soigné, vraisemblablement en

raison de l’environnement de pauvreté dans lequel il fut élevé et qui

ne lui permit pas d’être pris en charge médicalement. Il fréquenta

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Walcha erklärte stets, dass ihm seine Blindheit Einsichten in dieInnenwelt der Musik erlaubte. Seine Interpretationen waren glasklar,er begleitete Gedichtrezitationen auf der Orgel und bediente sich einereinfachen Registerzug-Anlage, die sich auf nur wenige Registrierhilfenbeschränkte.

Die französische Orgelschule, die unter anderem durch Künstler wieMarchal und Langlais vertreten wird, zeigt, welch entscheidende Rolledas Institut National des Jeunes Aveugles spielte und immer nochspielt. Kinder, die es zu Beginn des 20. Jahrhunderts besuchten,waren von Geburt an blind oder litten frühzeitig an einer erheblichenSehbehinderung, darunter angeborener Katarakt, Glaukom, Diabetes,Probleme mit der Sauerstoffversorgung bei der Geburt undverunreinigte Impfstoffe, allesamt Risikofaktoren, die heute dank derFortschritte der Medizin und der Genetik erheblich zurückgegangensind.

Blinde Musiker haben sich natürlich nicht nur auf klassische Musikbeschränkt. Auch zahlreichen Musikern in den Bereichen Jazz oderPop gelang trotz ihrer Behinderung eine außergewöhnliche Karriere.

linde Interpreten in Jazz und Pop

Art Tatum (1909-1956) Komponist und Interpret

Arthur Tatum kam am 13. Oktober 1909 inder Industriestadt Toledo (Ohio) in einerMusikerfamilie zur Welt. Er lernte zunächstGeige und Gitarre und dann Klavier. ArtTatum war auf Grund eines Kataraktes aneinem Auge und einem stark eingeschränktenSehvermögen am anderen von Geburt anpraktisch blind. Deshalb wurde er auf eineBlindenschule geschickt, wo erKlavierunterricht nahm. Als Autodidaktnotierte er in Blindenschrift die Musik, die erauf Schallplatten hörte. In seiner Jugendspielte er in Toledo bereits professionellKlavier, doch seine wirkliche Karriere alsProfimusiker begann 1926.

Er gilt als einer der wichtigsten Jazzpianistenund Erfinder des „Stride“, den er zu seinemHöhepunkt führte. Seine Technik warbeeindruckend und rief große Achtung beiseinen „klassischen“ Klavierkollegen hervor,darunter Vladimir Horowitz und SergejRachmaninow, die ja selbst außergewöhnlicheVirtuosen waren.

Ray Charles (1930-2004), Komponist und Interpret

Der junge Ray begann im Alter von fünf Jahren sein Augenlicht zuverlieren und erblindete im Alter von sieben Jahren vollständig.Vermutlich wurde seine Erblindung durch ein nicht erkanntes undnicht behandeltes Glaukom verursacht, was wohl nicht zuletzt auf diegroße Armut zurück zu führen war, in der er aufwuchs und die keine

Art Tatum

Portrait d'Art Tatum, au Vogue Room à New York. Photographieprise par William P. Gottlieb entre 1946 et 1948.Porträt von Art Tatum, der Vogue Room in New York. Foto vonWilliam P. genommen Gottlieb zwischen 1946 und 1948.Source: Wikipedia

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donc dès 1937 une institution pour

sourds et aveugles à Sainte-Augustine en

Floride.

Son handicap ne l’empêcha pas d’ailleurs

d’apprendre à faire de la bicyclette ou à

jouer aux cartes. Ray Charles utilisait tous

ses autres sens : il évaluait les distances

par l’ouïe et apprit à développer sa

mémoire. Il refusa toujours d’utiliser un

chien d’aveugle ou une canne blanche,

bien qu’il eût besoin d’un assistant

pendant ses tournées.

Certains de ses fans le surnommèrent «

l’architecte aveugle du jazz et du blues ».

Il imposa son propre style dans les années

1950 avec des chansons dont les paroles

associaient profane et gospel.

Il fut l’égal d’autres grandes voix noires –

Louis Armstrong, Nat King Cole, Bessie

Smith – et de stars du music-hall comme

Sinatra ou Stevie Wonder.

Il avait l’habitude de répéter avec cet

humour dont il ne se séparait jamais : «

Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi :

j'aurais pu être noir ! »

José Feliciano (1945 - ) compositeur interprète

José Feliciano est né à Porto Rico, aveugle de naissance en raison

d’un glaucome congénital. Il apprit la musique de façon autodidacte

en écoutant dans sa chambre jusqu’à

14 heures par jour les albums de

musique rock des années 1950 ainsi

que les guitaristes classiques comme

Andrés Segovia ou des jazzmen

comme Wes Montgomery. Sa

première tournée en Grande-

Bretagne dut être annulée car les

autorités refusèrent l’entrée sur le

territoire à son chien d’aveugle,

craignant qu’il ne véhicule la rage.

Feliciano écrivit plus tard une

chanson intitulée «No dogs allowed

» (« interdit aux chiens ») qui évoque

cette première visite à Londres.

En-dehors de ses talents musicaux,

Feliciano est connu pour son grand

sens de l’humour. Il n’hésite pas,

comme le faisait Ray Charles, à faire

des plaisanteries sur les réactions

des gens par rapport à sa cécité.

ärztliche Versorgung zuließ. Daher ging erbereits 1937 auf ein Institut für Taubeund Blinde in Saint-Augustine in Florida.

Seine Erblindung hinderte ihn jedochnicht daran, Fahrrad zu fahren oderKarten zu spielen. Ray Charles nutzteseine anderen Sinne: er beurteilteEntfernungen mit seinem Gehör undlernte, sein Gedächtnis zu trainieren.Einen Blindenhund oder einen weißenStock als Orientierungshilfe lehnte er stetsab, benötigte auf seinen Tourneenallerdings eine Begleitperson.

Einige seiner Fans nannten ihn den„blinden Jazz- und Bluesarchitekten“. Inden 1950er Jahren setzte er seineneigenen Stil durch mit Liedern, dieweltliche Texte mit Gospel verknüpften.

Er war anderen großen schwarzenStimmen wie Louis Armstrong, Nat KingCole und Bessie Smith, aber auch MusicHall-Stars wie Sinatra oder Stevie Wonderebenbürtig.

Er war es gewohnt, bei den Proben stets mit seinem einmaligen Humoraufzutreten: „Ich bin zwar blind, aber es könnte alles noch vielschlimmer sein: ich hätte schwarz sein können!“

Jose Feliciano (1945 - ), Komponist und Interpret

José Feliciano kam in Puerto Rico zur Welt und war auf Grund einesangeborenen Glaukoms von Geburtan blind. Er kam als Autodidakt zurMusik, indem er in seinem Zimmerbis zu 14 Stunden täglich dieRockmusik-Alben der 1950er Jahre,aber auch klassische Gitarristen wieAndrés Segovia oder Jazzer wie WesMontgomery anhörte. Seine ersteTournee in Großbritannien mussteabgesagt werden, weil die Behördendie Einreise seines Blindenhundesablehnten, da sie befürchteten, erkönnte die Tollwut einschleppen.

Feliciano schrieb später ein Lied mitdem Titel „No dogs allowed“(„Hunde verboten“), das an diesenersten Besuch in London erinnert.

Abgesehen von seinenmusikalischen Talenten ist Felicianofür seinen Humor bekannt. Ebensowie Ray Charles machte er sichgerne über die Reaktionen derMenschen auf seine Blindheit lustig.

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P.d.V. n°67 n Automne / Herbst 201252

Ray Charles

Jose Feliciano

Dernier concert de Ray Charles, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place desArts lors du Festival International de Jazz de Montréal en 2003. Photo parVictor Diaz Lamich.Letztes Konzert von Ray Charles, Salle Wilfrid-Pelletier des Place des Arts,während die Festival International de Jazz de Montréal in 2003. Foto vonVictor Diaz Lamich.Date : 15 juillet 2003Source : Wikipedia

Date / Datum : Taken on July 20, 2007, Auteur / Autor : DJ Buck, Source : Wikipedia

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Stevie Wonder (1950 - ), compositeur interprète

Stevie Wonder est né prématuré et un excès d’oxygène dans la

couveuse le rendit aveugle en quelques heures. Sa mère craignant

pour sa sécurité ne le laissait sortir que

très rarement, aussi Stevie s’amusait à

écouter la musique à la radio.

Rapidement, il acquit de bonnes bases

musicales et chanta rapidement dans le

chœur à l’église. Il apprit seul

l’harmonica et la batterie à cinq ans et

prit, à partir de cette époque, des leçons

de piano. Il fut engagé par le label

Motown, sortit son premier disque à 12

ans, quelques mois avant un second

album dédié à son idole Ray Charles «

Tribute to Uncle Ray ».

Stevie Wonder introduisit l’usage des

synthétiseurs dans la pop-music et ses

compositions sont le plus souvent

empreintes d’un grand optimisme. Non-

voyant mais non dénué d'humour, Stevie

Wonder a écrit la chanson « Don't Drive

Drunk » (« Ne conduis pas quand tu es

ivre ») au profit de l'organisation MAAD

(Mothers Against Drunk Driving).

Andrea Bocelli (1958 - ) interprète

Bocelli naquit atteint d’un glaucome

congénital aggravé par un diabète

chronique. Ses yeux le faisaient

beaucoup souffrir. Il subit une première

opération à l’âge de six mois, vingt-six

autres interventions suivirent. Les

médecins ne laissèrent aucun espoir à la

famille d’Andrea, il allait devenir

aveugle.

Il perdit définitivement la vue en 1970 à

la suite d’un accident alors qu’il avait

douze ans . Il étudiait alors à Reggio de

Calabre et faisait une partie de foot-ball.

Les enfants aveugles utilisaient alors des

ballons qui comportaient des pièces de

métal sur leur surface pour pouvoir être

localisés.

Bocelli reçut le ballon sur la tête et un

morceau de métal pénétra dans ses yeux,

précipitant sa cécité.

La mère d’Andrea rapporte qu’elle ne savait pas comment se

comporter avec son fils. Elle demanda conseil à un autre garçon

aveugle qui lui conseilla de maintenir éveillée la mémoire visuelle, les

couleurs, les formes, finalement tout ce que son fils ne pourrait plus

voir.

Durant l'adolescence, il gagna nombre de concours de chant mais

choisit par prudence de passer un diplôme de Droit à l'Université de

Stevie Wonder (1950 - ), Komponist und Interpret

Stevie Wonder kam als Frühgeburt zur Welt und erblindete auf Grundeiner zu hohen Sauerstoffkonzentration im Brutkasten innerhalb

weniger Stunden. Da seine Mutter umseine Sicherheit besorgt war, ließ sie ihnkaum aus dem Haus, so dass Stevie vielZeit damit verbrachte, im Radio Musik zuhören. Schon bald erwarb er solidemusikalische Grundlagen und sang imKirchenchor. Er brachte sich im Alter vonfünf Jahren selbst Mundharmonika undSchlagzeug bei und nahm in dieser Zeitauch Klavierunterricht. Die PlattenfirmaMotown nahm ihn unter Vertrag und mit12 brachte er seine erste Platte heraus.Einige Monate danach erschien seinzweites Album, das seinem Idol RayCharles gewidmet war: „Tribute to UncleRay“.

Stevie Wonder führte Synthesizer in diePopmusik ein und seine Kompositionensind oft von großem Optimismusgeprägt. Blind, aber durchaus humorvollschrieb Stevie Wonder das Lied „Don’tDrive Drunk“ („Fahre nicht betrunkenAuto“) für die Organisation MAAD(Mothers Against Drunk Driving).

Andrea Bocelli (1958 - ) Interpet

Bocelli wurde mit einer erblichen Formdes Glaukoms geboren, das durchchronische Diabetes noch verschlimmertwurde. Auf Grund seiner Augenproblemewurde er im Alter von sechs Monateneinem ersten Eingriff unterzogen, demweitere 26 folgten. Die Ärzte machtenAndreas Familie aber keine Hoffnungund er erblindete allmählich.

1970 verlor er im Alter von zwölf Jahrenin Folge eines Unfalls endgültig dasAugenlicht. Er ging damals in ReggioCalabria zur Schule und spielte Fußball.Blinde Kinder verwendeten damalsBälle, an deren Oberfläche sichMetallteile befanden, um sie lokalisierenzu können.

Bocelli bekam den Ball auf den Kopf und ein Metallteil bohrte sich inseine Augen, wodurch die Erblindung beschleunigt wurde.

Andreas Mutter berichtet, dass sie nicht wusste, wie sie sich ihremSohn gegenüber verhalten sollte. Sie bat einen anderen blinden jungenum Rat, der ihr empfahl, das visuelle Gedächtnis mit Farben, Formenund allem, was ihr Sohn nicht mehr sehen konnte, wach zu halten.

In seiner Jugend gewann er zahlreiche Gesangswettbewerbe, entschied

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Stevie Wonder

Salvador (BA) - Le chanteur Stevie Wonder parle à l'ouverture de la 2èmeConférence des Intellectuels d'Afrique et la diaspora à Salvador.Salvador (BA) - Sänger Stevie Wonder spricht bei der Eröffnung der zweitenKonferenz von Intellektuellen aus Afrika und der Diaspora in Salvador.Date / Datum : 12/07/2006Auteur / Autor : Antonio Cruz/ABrSource : Wikipedia

Andrea Bocelli

Auteur / Autor : DovywiardaSource : Wikipedia

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Pise tout en faisant quelques apparitions remarquées dans les bars

musicaux de la ville dans un répertoire allant de Charles Aznavour à

Frank Sinatra.

Le réel tournant dans sa vie d'artiste fut sa rencontre avec le

légendaire ténor Franco Corelli qui accepta de prendre comme élève

celui qu'il surnomma "l'ange aveugle". En 1994, Luciano Pavarotti

invita personnellement Andrea Bocelli au festival Pavarotti de Modène

où il chanta en duo avec le Maestro.

Depuis, bien que n’ayant pas réussi à faire une carrière lyrique, il se

produit sur les scènes les plus prestigieuses avec la plupart des stars

mondiales.

Conclusion

Ainsi, des musiciens non-voyants ont su, soit de façon autodidacte,

soit par l’intermédiaire de structures dédiées, développer des dons

qu’ils avaient naturellement pour la pratique d’un instrument.

Si les causes provoquant la cécité à la naissance ou dans la petite

enfance ont été identifiées et si certaines peuvent aujourd’hui être

évitées par des actions de prévention, il reste encore beaucoup à faire

dans les laboratoires de recherche afin que dans un proche avenir, les

facteurs de risques menant à un handicap visuel soient maîtrisés et

que les conséquences en soient d’autant diminuées.

C’est en cela que les programmes menés dans le génie génétique et

la biologie trouvent tout leur sens. Il reste tant à découvrir concernant

le fonctionnement de l’œil et particulièrement au niveau de la

rétine !

L’espérance de vie augmentant en moyenne de trois mois chaque

année, la DMLA ne connaissant pas aujourd’hui, dans la majorité des

cas, des traitements satisfaisants, il est malheureusement certain que

le nombre de malvoyants augmentera dans des proportions

significatives dans les prochaines années.

Bien sûr, des aides visuelles nouvelles, la mise en place de protocoles

pluridisciplinaires, des apprentissages spécifiques, des structures

d’accueil dédiées facilitent déjà l’adaptation de cette nouvelle

population handicapée, mais on ne peut manquer de faire un parallèle

entre l’Institut National des Jeunes Aveugles créé au 19ème siècle

qui a comme but de prendre en charge les conséquences de la

malvoyance et l’Institut de la Vision à Paris qui, en travaillant en

particulier sur les causes de la malvoyance, permettra justement d’en

réduire les conséquences. o

sich aber aus Gründen der Vernunft, einen Juraabschluss an derUniversität Pisa zu machen. Gleichzeitig trat er hin und wieder in denMusikkneipen der Stadt mit einem Repertoire auf, das von CharlesAznavour bis Frank Sinatra reichte, und beeindruckte sein Publikum.

Die eigentliche Wende brachte seine Begegnung mit dem legendärenTenor Franco Corelli, der sich dazu bereit erklärte, ihn als Schüleraufzunehmen und ihn als „blinden Engel“ bezeichnete. 1994 ludLuciano Pavarotti Andrea Bocelli persönlich zum Pavarotti-Festival inModena ein, wo er im Duett mit dem Maestro sang.

Obwohl es ihm nicht gelang, als Opernsänger Karriere zu machen, trater auf den berühmtesten Bühnen mit gefeierten internationalen Starsauf.

Fazit

Blinden Musikern gelang es also, als Autodidakt oder mit Hilfespezieller Einrichtungen ihre natürlichen Talente für das Spielen einesInstruments zu entwickeln.

Zwar wurden die Ursachen von Erblindung bei der Geburt oder in derKindheit erkannt und können zunehmend durch entsprechendePräventionsmaßnahmen vermieden werden, doch bleibt in denForschungslabors viel zu tun, damit die Risikofaktoren, die zu einerSehbehinderung führen können, in naher Zukunft unter Kontrollegebracht und ihre Folgen entsprechend verringert werden.

In diesem Sinne kommt auch den Programmen in der Gentechnik undder Biologie große Bedeutung zu. Denn es gibt noch viel zu entdeckenin Bezug auf die Funktionsweise des Auges und insbesondere derNetzhaut!

Da die Lebenserwartung jedes Jahr um durchschnittlich drei Monatesteigt und es für altersbedingte Makuladegeneration bis heute in denmeisten Fällen keine zufriedenstellende Behandlung gibt, lässt sichleider mit großer Sicherheit davon ausgehen, dass die Zahl derSehbehinderten in den nächsten Jahren signifikant steigen wird.

Natürlich wird die Versorgung dieser neuen Gruppe von Behindertenschon jetzt durch neue Sehhilfen, pluridisziplinäreBehandlungsansätze, spezielle Ausbildungen undBetreuungsstrukturen erleichtert, aber dennoch drängt sich hier derVergleich mit dem im 19. Jahrhundert gegründeten BlindeninstitutInstitut National des Jeunes Aveugles auf, dessen Ziel die Behandlungder Folgen von Sehbehinderung ist, sowie dem Institut de la Vision inParis, das insbesondere an den Ursachen von Sehbehinderung unddamit auch an Möglichkeiten einer Folgenbegrenzung arbeitet. o

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