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Préférer Le Bon Côté des Choses… Interview Thierry Ferrandiz © Dans l’ère Améliorer ses systèmes d’information Comment piloter sa croissance numérique ? Rhône-Alpes Économie 46 39 6 Des entrepreneurs « pros de la com’ » vous guident dans le labyrinthe de cette science de l’influence. Dossier p.3 & p.21- 31 03 Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie N°91 Septembre 2011, 21 e siècle. C la Com ' ...

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Magazine économique de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Savoie - septembre 2011 n°91. C la com : des entrepreneurs pros de la com vous guident dans le labyrinthe de cette science de l'influence

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Préférer Le Bon Côté des Choses…Interview Thierry Ferrandiz

© Dans l’èreAméliorer ses systèmes d’information Comment piloter sa croissance numérique ?

Rhône-Alpes Économie46396

Des entrepreneurs « pros de la com’ » vous guident dans le labyrinthe de cette science de l’influence. Dossier p.3 & p.21- 31

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Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la SavoieN°91  Septembre 2011, 21 e siècle.

C la Com' ...

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Un autre regard sur l’entreprise.credit-agricole.fr

On commence sa petite entreprise dans un garage et un jour

on parle de fusion-acquisition.

C’est en 1998, qu’Étienne décide de se lancer dans la production de panneaux photovoltaïques. En moins d’une décennie, sa société devient le principal fabricant de la région. Convaincu du potentiel des matériaux d’économie d’énergie, il décide d’acquérir une entreprise de matériaux isolants. À ses côtés depuis le démarrage, les équipes de Crédit Agricole Entreprises de sa région ont recherché le partenaire le mieux placé pour lui permettre de poursuivre cette aventure.

TouTe l’experTise réservée aux grandes enTreprisesenfin accessible aux pMe en région.

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Pourquoi et comment communiquer ? Professionnel du marketing et de la communication, Jean-Sylvain Costerg affirme qu’un message qui passe par les canaux ciblés porte ses fruits. En amont, reste à élaborer la stratégie pertinente.

Jean-Sylvain Costerg est vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie et président de la nouvelle commission Marketing et Communication de la CCIT. « On s’est rendu compte qu’en France, les chefs d’entreprise n’utilisent pas assez les ressources que les CCIT mettent à leur disposition », résume-t-il. Le rôle de cette commission est notamment de mieux faire connaître les produits et services de la CCIT, mais aussi de travailler en réseau avec les autres partenaires institutionnels du département pour offrir un guichet unique aux entreprises.

pourquoi pas ?Un jour je me suis dit…

Sachant que je dépense tant dans une cam-pagne de communication… combien cela va-t-il me rapporter ?

Les chefs d’entreprise posent toujours cette ques-tion : l’acte de communiquer génère un coût et ils espèrent – légitimement – un retour sur investisse-ment qui se traduira par une hausse de leur chiffre d’affaires. « Les retombées sont souvent difficiles à mesurer, mais si on a utilisé les canaux de com-munication appropriés aux besoins du client, on a toujours un retour », affirme Jean-Sylvain Costerg, ancien directeur marketing et communication de multinationale qui a repris l’agence Vistacom en Tarentaise.Mais avant de communiquer, il rappelle l’importance de l’analyse marketing. Souvent confondus, le mar-keting et la communication sont en réalité complé-mentaires. L’un « analyse et décide », l’autre « traduit et applique ». Le premier va permettre à l’entreprise de comprendre son marché – qu’il soit « B to B » (1) ou « B to C » (2) – et de positionner son offre. La seconde sélectionne les canaux pour commu-niquer en fonction des axes stratégiques préalable-ment définis. Si une société fabrique des robinets pour le nucléaire, et qu’elle souhaite toucher Areva ou EDF, elle va ainsi se tourner vers la presse spécialisée plutôt que vers les spots télévisés. En revanche, ce dernier choix sera pertinent pour Renault qui s’adresse au grand public lors du lancement d’une nouvelle voiture.

Jean-Sylvain Costerg souligne qu’Internet a révolu-tionné et réorienté la communication : la com’ sur le web, ainsi que sur les réseaux sociaux dans le cas du B to C, explose au détriment de la presse et de la TV : « Aujourd’hui, on assiste à une savante alchimie du cross-media (3) qui combine à la fois magazine, radio, TV… et web. Pour être performantes, les agences de com ont donc intérêt à avoir des parte-naires spécialisés dans chaque domaine. »

(1) Business to Business : communication des professionnels vers d’autres professionnels. Elle nécessite l’utilisation d’arguments et de supports spécifiques, propres à toucher cette cible.

(2) Business to Consumer : communication de l’entreprise vers le consommateur.

(3) Communication multicanal

... Je vais Communiquer !

 Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Essayons quand même…

Bernard Werber, écrivain - « Encyclopédie du savoir 

relatif et absolu »

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SE LANCER, C’ESTLA MEILLEURE FAÇON

DE REUSSIR

SE LANCER, C’EST FAIRE LE PREMIER PAS.C’est pousser la porte d’un monde nouveau et donner le meilleur de soi-même pour se construire un avenir. Parce que se lancer c’est une façon d’agir, à la Banque Populaire, nous nous engageons tous les jours pour accompagner ceux qui se lancent dans une nouvelle vie en leur donnant les moyens de réussir.

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SOMmaire

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.fr – 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/Min) –Ours p.38

© Dans l’Ere Préférer le Bon côté des choses (p. 6)Model73 (p.7)SavoiExpo, apporteur d’affaires (p.8)Tableaux de bord économiques de la Savoie (p.9)Comptabilité informatisée : êtes-vous prêt pour un contrôle fiscal (p.10)Formation continue, outil clef pour le développement de nos entreprises (p.12)Les entrepreneurs savoyards entrent dans la légende (p.14)1,2,3 Savoie : le plein d’actus (p.15)Buzz Actu (p.17)© Mon Droit - Internet est-elle une zone de non droit ? (p.18)Services gagnants CCIT : questions – réponses (p.19)© Déjà demain (p.20)

Dossier C la Com' !P.3 – p.21/32

C la Com’ ! (p.21)L’intérêt du plus grand nombre (p.22)Maîtriser la fréquence info (p.24)B to B ou B to C (p.25)L’art de séduire les médias (p.26)Thuria, de la confrontation naît la communication (p.27)Defours, vu à la Web TV… (p. 28)Logo, miser sur une image durable (p.29)La publicité, la notoriété et la vitrine magique (p.30)Des hommes et des émotions (p.31)Les étapes de ma stratégie de communication (p.32)

Carnets de bord d’entrepreneursGG, good game pour C2C Games (p.34)Montaz s’exporte dans la Cordillère des Andes (p.35)Coating developpement dans les petits papiers de R&D (p.36)Ferropem s’implante en Chine (p.37)

Rhône-Alpes Économie Comment améliorer ses systèmes d’information ? (p39/46)

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L’ex-dirigeant de supply chain (gestion des éléments de la chaîne logistique) en biens d’équipement pour la grande

distribution sait où il va. Vers la création d’un outil multimédia pour consommer intelligent. « Lors de mes précédentes fonctions, je centrais mes intérêts non pas sur l’achat des clientèles mais sur les besoins des consom-mateurs », indique Thierry Ferrandiz. Dès avril 2009, l’entrepreneur rapproche trois constats. Primo : la grande distribution cherche perpétuellement des informations sur le comportement du consommateur lambda. Secundo : les communautés de consomma-teurs affirment des besoins précis (halal, bio, kacher, modes groupés…). Tertio : Internet pèse 60 Md€ en France et porte le quart de la croissance nationale. Il a depuis concrétisé un concept entrepre-neurial original : un site Internet où chaque consommateur s’inscrit gratuitement sur la base du volontariat, afin d’y renseigner sa liste de courses, ses choix et un éventail quasi illimité de préférences. Validées, les informa-tions cochées génèrent plusieurs formules de paniers, intégrant les divers critères person-nalisés. « Nous sommes un outil d’aide à la décision, un “infomédiaire” pour le consom-mateur sans leçon à donner. Chacun choisit d’activer ou non ses achats et la formule qui lui convient. »

Une basé de données commercialisableAutrement dit, opter entre prendre le bus pour récupérer les tomates les moins chères dans un rayon de 10 km ou marcher 400 m vers l’échoppe de proximité, à moins de préférer la qualité au prix, et inversement. Le Bon Côté des Choses dépasse de loin le simple réfé-rencement prix/produits, il intègre distances, services de livraison proposés, intolérances alimentaires personnelles, allergies, commu-nautés de consommation et souhaite même actionner les programmes fidélité !Intéressant les consommateurs, le site séduit également les filières professionnelles.

L’entreprise dispose en effet d’une base de données précise et actualisée en perma-nence sur les attitudes de consommation. Une mine d’informations qui représente le cœur du modèle économique puisque cette haute valeur ajoutée est « commercialisable » auprès de fabricants et vendeurs de produits de grande consommation, de cabinets d’études en quête d’analyses statistiques ou d’intention d’achats. Sur ces bases, la SAS de trois associés recrute 2 étudiants alternants en communication et R&D ; elle se déclare aussi prête à intégrer un profes-sionnel des métiers de la consommation de masse pour développer ses activités com-merciales. ■

D’un GRAIN naît la start-upAffinant son concept entrepreneurial dès avril 2009, Thierry Ferrandiz a rejoint l’incubateur GRAIN en octobre de la même année pour officiellement constituer son activité en janvier 2010. Utilisant sa connaissance du milieu, le créateur a dévié les algorithmes complexes d’ordinaire dédiés aux flux logistiques internationaux pour modéliser un Web concept au bénéfice « de M. et Mme tout le monde », souligne-t-il. Avec l’appui de la pépinière de Savoie Technolac La Base®, Le Bon Côté des Choses a poursuivi son développement à travers une convention de recherche nouée avec le laboratoire INP Gescop à Grenoble, spécialisé dans l’optimisation logistique des flux. Thierry Ferrandiz lance cet automne en France la version première de son site. Il prépare aussi la suite : l’apparition de flashcodes sur smartphone, de dictées sonores et de widgets (petit outil informatique permettant d’obtenir des infos) sur Internet qui enrichiront en temps réel la liste on line.

Après deux années de réflexion, Thierry Ferrandiz lance cet automne sur Internet Le Bon Côté des Choses, un outil grand public d’aide à la décision pour simplifier la liste des courses hebdomadaires. Mais aussi une inédite base de données en matière de consommation.www.leboncotedeschoses.fr

Les faits

Préférer le Bon Côté des Choses

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Développé depuis 2010 sur la Haute-Savoie, le système Model (Mobilité - Détachement - Local) est lancé en

Savoie. « Le principe de cette nouvelle forme de travail est simple : il s’agit de détacher dans une entreprise un salarié d’une autre entreprise sur un territoire donné », résume Baptiste Dumas, chef de projet Model 73. Une entreprise, soumise à la saisonnalité de son activité ou à une sous-activité tem-poraire, peut faire le choix de détacher un collaborateur dans une entreprise qui fait face à un surcroît d’activité. Ce dispositif peut aussi permettre au salarié d’acquérir de nouvelles compétences et de développer son employabilité.

L’entreprise accueillante recourt à ce dispositif pour faire face à un besoin de compétences de moyenne à longue durée (ex : un congé maternité). L’avantage est de disposer de col-laborateurs immédiatement opérationnels. « Le salarié conserve le contrat de travail de son entreprise d’origine », précise Baptiste Dumas. Le rôle de Model73 est de mettre en rela-tion les différents partenaires et d’établir la convention de mise à disposition tripartite entre l’entreprise qui détache, celle qui accueille et le salarié en mobilité. « Nous accompagnons le salarié tout au long du processus pour la réussite de l’échange », indique la coordinatrice Alexandra Mazza. Porté par la CCIT 73, le dispositif Model73

a démarré avec les entreprises ALSTOM ou CLIPSOL. « En pratique, nous effectuons une juste refacturation du coût du salarié. La participation financière de l’entreprise qui détache comme de l’entreprise qui accueille est de 10 % et permet de couvrir les frais de gestion », indique Baptiste Dumas. « La politique RH d’une entreprise est l’un des éléments de son succès. La CCIT se devait de se positionner sur ce type de démarche innovante. Nous restons à l’écoute des entreprises pour leur apporter la solution adéquate », conclut Jean Clermont, pour la CCIT73. ■+ : ccit73 - Jean clermont - [email protected]

Model73 : un système innovant de détachement de salariés

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Intermédiaires entre les entreprises et de nouveaux clientsParce que la Foire de Savoie représente pour certains jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires, 80 % des exposants sont fidèles aux salons de SavoiExpo. « Notre rôle est d’aller chercher des produits inédits répondant aux tendances et demandes du public. Nous devenons des intermédiaires entre entreprises et clientèles nouvelles », retient Stéphane Fages. De quoi générer une file d’attente des PME du territoire (80 % des inscrites sont de Savoie et Haute-Savoie). Développer l’économie du département, toujours et encore, à l’image du flux généré par l’événement Foire : 70 postes créés chaque semaine, une centaine de collaborations induites (gardiennage, nettoyage, entretien, logistique…), 1 500 nuitées en hôtellerie et une restauration très demandée.

Créatrice de la Foire de Savoie, qui depuis quatre-vingt-huit ans reste le monument économique du départe-

ment (82 000 visiteurs et 420 exposants), SavoiExpo puise dans son dynamisme les raisons de sa longévité et de sa croissance. Découvreuse de produits, de marchés, de métiers, l’association loi 1901 assume le trip-tyque : « Les affaires, le festif et la culture », résume Stéphane Fages, directeur. Densité de l’offre, expositions exception-nelles, animations et événements… Lorsque 15 % des visiteurs avouent une intention d’achat à l’entrée, 35 % repartent avec un sac ! « La presque moitié du visitorat de la Foire arrive de la grande agglomération montmé-liano-chambérienne, près de 15 % des vallées savoyardes, autant de l’avant-pays savoyard,

10 % de l’Isère et de la Haute-Savoie », note le directeur. Si les bassins de chalandise des salons grand public conçus par SavoiExpo (Habitat & Jardin, Saveurs & Terroirs) sont plus modestes, ils aimantent a minima les deux Savoie et l’Isère, et davantage lors du Salon alpin biennal de l’hôtellerie et des métiers de bouche à Albertville, au pied des stations.

Tripler sous cinq ans la part de l’activité générée par la mise à disposition de ses équipements.

Génératrice d’événements, l’équipe de SavoiExpo prend désormais un virage stratégique : tripler sous cinq ans la part (10 % du CA) de l’activité générée par la

mise à disposition de ses équipements. « La construction du nouveau hall Le Sommet, avec salles de commission confortables, galeries vitrées et climatisées, ainsi que l’émergence de l’espace événementiel Le Phare apportent les outils qui manquaient à la multiplication des congrès expos, journées professionnelles, conventions », confirme Stéphane Fages. Son travail à l’échelle nationale auprès d’en-treprises de plus de 500 salariés, d’agences événementiel, d’organisateurs de congrès expos, de salons tournants (tel le congrès expo des sapeurs-pompiers en octobre 2013 sous la responsabilité du SDISS*, le second congrès de France !), des lobbies et réseaux d’acteurs locaux porteurs de projets s’appuie, en ce sens, sur un plan marketing et commu-nication ad hoc. De quoi asseoir la réputation d’un nouveau salon annuel de l’érotisme lancé en mars 2012. ■

(*) : SDISS : service départemental d’incendie et

de secours de la Savoie.

Organisateur de foires et salons depuis 1923, SavoiExpo réaffirme son ambition première : concourir à l’essor et au rayonnement économique de la Savoie. Pour ce faire, sa stratégie de développement vise plus d’événements ac-cueillis et de nouveaux salons.www.savoiexpo.com

Les faits

SavoiExpo, apporteur d’affaires

Stéphane Fages.

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La CCIT 73 lance une série de paru-tions regroupant différents indicateurs économiques. Ce projet présentera à

l’échelle du département mais aussi à celle de chacun des sept territoires savoyards (Chambéry Métropole, Combe de Savoie, Bourget Bauges, Avant-Pays Savoyard, Arlysère, Tarentaise et Maurienne) l’état des lieux et les évolutions marquantes du tissu économique sur les cinq dernières années.Ces tableaux de bord abordent de nom-breuses facettes en développant plus par-ticulièrement la vie des entreprises (mouve-ments, dynamiques, fragilités, performances).

L’emploi et le marché du travailEntre 2005 et 2009, le nombre de salariés en Savoie a augmenté de trois points. Cette

augmentation est hétérogène selon les sec-teurs : l’emploi industriel, stable jusqu’en 2007, a diminué fortement pour afficher un recul de six points fin 2009. Le secteur ayant le plus progressé au cours de cette même période est celui du BTP (plus neuf points).

Le tissu économique et ses dynamiquesEntre 2005 et 2010, le nombre d’établisse-ments s’est accru fortement. Cette tendance est confirmée par le taux de création des établissements, qui atteint 14 % en 2010.L’industrie savoyarde réalise 39 % de son CA à l’export (score supérieur de 10 points // industrie rhônalpine). Les services aux particuliers sont le secteur

d’activité dont la valeur ajoutée par rapport au chiffre d’affaires est la plus élevée (49 %).

Activité touristique et de loisirsLe tourisme (qui concentre près d’un tiers des lits touristiques de la région) est un sec-teur essentiel pour l’économie savoyarde. Tous les indicateurs vont dans ce sens. À titre d’exemple, plus de 23 % des salariés travaillent dans une activité rattachée à ce secteur. Il en est de même pour 30 % des établissements. ■

Source : INSEE (établissements CMNA), Pôle

Emploi, MITRA, DIANE et CCIT 73.

+ : Eric Barbarin – Direction Développement territorial – [email protected] 

Tableaux de bord économiques de la Savoie

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Dès lors que l’entreprise tient directe-ment ou indirectement sa compta-bilité de manière informatique, elle

est concernée par la « réglementation en matière de comptabilité informatisée » ; et ce, indépendamment de sa taille, sa forme juridique ou l’organisation de son système informatique. Et l’enjeu est de taille ! Ne pas respecter les obligations comptables et fis-cales imposées aux comptabilités informati-sées, c’est s’exposer à des redressements fiscaux aux conséquences lourdes pour l’entreprise…Alors comment garantir le caractère « régu-lier, sincère et probant » d’une comptabilité informatisée ? Par le respect, tout d’abord, de principes généraux comptables d’enregistrement des

écritures : irréversibilité et intangibilité des écritures validées, conservation et archi-vage de tout document et de toutes don-nées comptables, traçabilité des écritures comptables…Mais aussi par le respect d’obligations spé-cifiques à la tenue et à la présentation de la comptabilité informatisée.Le non-respect de ces obligations comp-tables et fiscales autorise l’administration à rejeter la comptabilité pour irrégularité ou caractère non probant. Les conséquences ? La reconstitution par l’administration des bases d’imposition, en tenant compte de ses propres éléments d’appréciation et l’applica-tion (éventuelle) de majorations importantes, pouvant aller jusqu’à 100 %, en raison du comportement du redevable.

Certains logiciels, « dits permissifs » fleu-rissent depuis quelques années. Ils ne répondent pas aux exigences de l’adminis-tration et risquent de rendre non probante la comptabilité de l’entreprise (possibilité de retraitement d’opérations, du CA, …) ; les irrégularités étant détectées lors des vérifi-cations techniques opérées. Le fisc contrôle et poursuit les entreprises qui utilisent ces outils. Il est donc impératif de se « protéger contractuellement » en exigeant, entre autres, des garanties de conformité, auprès de l’édi-teur ou du fournisseur du logiciel choisi, aux normes applicables …. ■

+ : Commission Service aux ressortissants –

Catherine Moniot – [email protected]

Avec les réunions de travail de sa commission Services aux ressortissants, présidée par Marc  Beggiora (Groupe Magnin Gecors), la CCIT 73  apporte des conseils éclairés sur diverses thématiques en lien avec les problématiques quotidiennes du chef d’entreprise.

Les faits

Comptabilité informatisée : Êtes-vous prêt en cas de contrôle fiscal ?

passe à la télé !

A partir de septembre, retrouvez votre émissionPartenaires Savoie TV Magazine sur :TV 8 Mont-Blanc et sur notre web TV.

www.savoie.cci.fr/web_tv.htm

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La formation continue m’apparaît indis-pensable au sein de l’entreprise, tant pour le chef d’entreprise que ses colla-

borateurs : performance, innovation, adapta-tion aux nouvelles normes, compétitivité, sont autant de facteurs et de défis qu’elle peut aider à relever, avec comme piliers tradition-nels les notions de savoir faire et savoir être.Pour le chef d’entreprise, la formation continue permet de « prendre de la hau-teur » par rapport aux problématiques qui se présentent, et d’échanger avec d’autres chefs d’entreprise. Le formateur consul-tant permet ainsi une mutualisation des expériences, des « échecs » comme des réussites ! La formation continue contribue à mieux appréhender et piloter la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC), qui renvoie à des critères d’importance tels que l’évolution des compétences, la pyramide des âges, les niveaux de rémunération…Pour les collaborateurs, outre la GPEC, il convient de distinguer les formations qui visent à amener à plus de performance voire d’autonomie dans les missions qui leur sont confiées, et celles qui les préparent aux évo-lutions de l’entreprise.

La formation continue peut aussi jouer un rôle d’« ascenseur social » en permettant la valorisation et la fidélisation des salariés de l’entreprise ; et ce d’autant plus si une démarche d’ingénierie de formation a permis de concevoir, réaliser et évaluer une action en adéquation avec les besoins ou la probléma-tique de l’entreprise.Enfin, il convient de préciser que la mise en place d’une démarche de formation continue doit nécessairement s’inscrire d’une façon pérenne pour porter ses fruits et répondre aux nouvelles exigences de la « formation tout au long de la vie » souhaitée par le législateur.Je ne peux m’empêcher pour terminer, et pour revenir à la formation des collaborateurs, de citer cette phrase de Napoléon qui résume bien à elle seule les situations auxquelles nous sommes tous confrontés : « L’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on a choisi, toute la valeur qu’ils peuvent avoir »… ■René Chevalier,Président de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie

+ : www.education.gouv.fr/cid217/la-formation-tout-au-long-de-la-vie.html#les-entreprises

BUZZACTU

Attention arnaque dans l’attribution des numéros de TVA intracommunautaires : des entreprises françaises et savoyardes notamment reçoivent depuis de nombreux mois des courriers relatifs à l’obtention d’un

numéro de TVA intracommunautaire en échange d’un montant à payer. Ces messages ont l’apparence de documents officiels de l’UE mais proviennent en réalité d’entités frauduleuses (ex. : EURO REG), basées en général en Belgique. La Commission européenne rappelle que seules les administrations fiscales peuvent attribuer un numéro de TVA intracommunautaire.Si vous avez un doute à propos d’un courrier non sollicité relatif à l’obtention d’un numéro TVA, il vous est conseillé de vérifier auprès de votre administration. Si votre entreprise a été victime, pour le signaler, il faut contacter le service de signalement mis en place au niveau national (valable pour tout type d’escroquerie) au 0811 02 02 17 - www.internet-signalement.gouv.fr

«

La formation continue, outil clé pour le développement de nos entreprises

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La commission Économie & Culture lancée par la CCIT 73 vise à rapprocher ces deux domaines par le biais d’actions concrètes. En faisant émerger les points communs entre l’innovation des

entrepreneurs et la créativité des artistes, il s’agit de déterminer dans quelle mesure ces deux sphères peuvent s’apporter afin de nourrir chacune leur développement. Pour l’entrepreneur, s’ouvrir au « mode opératoire » artistique, c’est élargir son champ des possibles.Pour l’artiste, s’ouvrir à la culture « Entreprise », c’est gagner en efficacité, se donner les moyens de vivre de sa passion.Dans ce cadre, la CCIT 73 produit une exposition portraits photo intitulée « Les entrepreneurs de Savoie entrent dans la légende ». Cinquante chefs d’entreprise ont posé pour Alain Morandina, prési-dent de la commission Économie et Culture, entrepreneur albertvillois

et photographe professionnel (mais néanmoins « bénévole »). Il a été assisté dans son travail par Sylviane Doise, rédactrice en chef du magazine Partenaires Savoie. La symbolique de cette action est de présenter une facette plus per-sonnelle que celle renvoyée habituellement par l’image publique de ces dirigeants. Les prises de vue se sont déroulées au sein de la Chambre de com-merce et d’industrie. C’est également dans cette maison des entre-preneurs que sera présentée l’exposition, à partir de l’automne. On découvrira une centaine d’images mettant en scènes des hommes et femmes, seniors ou juniors, dirigeants de TPE ou de PME, ancrés dans les territoires du département et exerçant dans des domaines variés. ■+ : commission Économie et culture – Sylviane Doise –  [email protected] 

Les entrepreneurs entrent dans la légende

La CCIT 73, dans le cadre de la commission Économie et Culture, produit une exposition por-traits photo de 50 chefs d’entreprise savoyards. Quelque 100 images, regroupées sous le titre : « Les entrepreneurs de Savoie entrent dans la légende », seront à découvrir à partir de cet automne, dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie.

Les faits

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Si Stéphane Coppier est le fondateur du site 123savoie en 2002, Sergio Palumbo en est la plume active. Cet

ancien journaliste de presse locale est tombé amoureux du concept d’origine ; un site 100 % savoyard, où, en quelques clics, toute l’actualité s’offre à vous : sport, culture, mais aussi infos, trafic, agenda, renseignements pratiques, etc. Un condensé d’informations qui offre l’avantage d’être totalement gratuit pour l’internaute. Quand l’expertise journalistique rencontre l’ex-pertise web en 2003, c’est un vaste champ de possibilités qui s’ouvre : en premier lieu, l’idée est novatrice. « J’ai totalement adhéré à l’idée de Stéphane qui était de pouvoir offrir aux Savoyards et aux touristes un panorama complet des activités et des actualités qui concernent le département 73 », explique Sergio Palumbo. En second lieu, l’idée s’ap-puie sur un constat simple mais avéré : Quel

que soit l’endroit où ils se situent, les gens sont le centre de leur univers. Ce qui les intéresse, c’est ce qui se passe là où ils se trouvent !

L’opportunité de communiquer en localPour optimiser le fonctionnement du site, Sergio et Stéphane ont choisi de se mettre dans la peau du lectorat : de quoi ai-je besoin/envie ? De quelles infos ? À quelle fréquence ? Cette réflexion globale leur a permis d’organiser de manière simple et lisible la navigation du site, de déterminer les rubriques principales et de trouver un rythme de croisière. Tous les jours, entre deux et onze nouveaux papiers sont mis en ligne. Avec une moyenne d’environ 10 000 visiteurs quotidiens, 123savoie.com se positionne comme un

site vitrine et propose aux annonceurs quatre formules de communication. Bandeaux, publi-information, page dédiée, présence dans la newsletter, galerie photos, annuaire, etc. : à chaque forfait ses avantages, avec une certitude, celle de cibler un public géo-graphiquement identifiable. Dans les projets à court terme, les deux asso-ciés aimeraient créer un poste d’ici la fin de l’année pour démultiplier le nombre d’usagers et de communicants, tout en restant cohé-rents et très qualitatifs sur les contenus. ■

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Le site Internet 123savoie.com est une vitrine dédiée à l’actualité des Pays de Savoie. Sorties, tourisme, info : pour devenir incollable sur ce qui se passe en temps et en heure dans le 73 et le 74. www.123savoie.com

Les faits123savoie.com, le plein d’actu !

Sergio Palumbo.

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Page 16: Partenaires Savoie Septembre 2011

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De l’ESC Chambéry Savoie à l’Assemblée nationale… Bertrand Mathieu est un ancien de l’École supérieure de commerce de Chambéry Savoie (promotion 2007). Avec son frère et deux de ses amis, ils ont écrit l’essai Regards croisés de quatre jeunes sur leur pays (Éditions Persée). Agés de 25 à 32 ans, ils livrent en 22 thématiques leur diagnostic des principaux maux dont souffre la France. À noter que l’avant-propos de cet ouvrage, par ailleurs sélectionné pour le Prix des députés 2011 et le prix Edgar Faure 2011, est signé Claude Goasguen.

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Page 17: Partenaires Savoie Septembre 2011

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L’accessibilité… des normes mais surtout une loi : la loi 2005-

103 du 11 février 2005 précise que tous les ERP (Établissements recevant du public) de 5e catégorie devront être accessibles aux handicapés au plus tard le 1er janvier 2015. L’arrêté stipule « que Les conditions d’accès des personnes doivent être les mêmes que celles des autres publics ou, à défaut, présenter une qualité d’usage équivalente ».Il est conseillé d’effectuer un diagnostic de mise aux normes « accessibilité des ERP » qui permettra la mise en évidence d’anomalies vis-à-vis de l’application du texte de loi.La CCIT de la Savoie peut accompagner les entreprises dans la réalisation de ce diagnostic,

+ : Gwénaël Servin et Jérémie Villard – 

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Améliorer les performances commerciales de son entreprise : les entreprises Belamix, il vostro Giardino, la Fontaine des sens, la Ferme Cartier, la boulangerie le Vieux four, les Pieds sous la table, Phox Photo, Histoire de lire, la

boulangerie Spagnol, Christel lingerie, Toussuire loisirs, Centrale agence, la SARL SUP et Planet’Glisse se sont engagées depuis juillet 2011 dans une démarche de progrès avec pour objectif d’optimiser la satisfaction de leur clientèle.Ainsi, elles vont bénéficier d’un diagnostic « client mystère », d’un accompagnement de la CCIT de la Savoie et de conseils d’experts du commerce afin de rendre leur point de vente plus attractif et performant.Cette action a été proposée aux commerces de Maurienne dans le cadre de l’opération collective de modernisation de l’artisanat, du commerce et des services du Pays de Maurienne.

+ : CCIT de la Savoie – Isabelle Plaisance – [email protected] 

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Passe Montagne lance sa 20e édition. L’association Passe Montagne revient offrir des bons plans aux étudiants chez tous les commerçants savoyards et haut-savoyards (coiffeurs, restaurants, agences immobilières, stations de ski…).

Rappelons que www.passemontagne.fr, c’est quelque 2 000 visiteurs mensuels. Pour les commerces intéressés par un partenariat : [email protected] ou 04 79 25 37 08. Objectif actuel : égaler les 3 000 adhérents de l’année 2010-11.

N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 17

Page 18: Partenaires Savoie Septembre 2011

Sur le Net, une réputation peut être détruite en quelques minutes. Les critiques négatives vont circuler prio-

ritairement, émanant de prétendus consom-mateurs mécontents. Bien sûr, les auteurs de ces « bad buzz » peuvent être des clients, mais pourquoi pas des entreprises concur-rentes sans foi ni loi ? La réputation de l’entreprise sur Internet peut faire l’objet d’attaques d’autant plus sérieuses que l’information circule vite.Signalons que la DGCCRF a décidé de lutter contre les faux avis de consommateurs et les pratiques déloyales.Ceci dit, en l’absence d’un droit spécifique à Internet, il n’existe pas pour autant de zone de non-droit. Dès lors, les abus dans la liberté d’expression seront sanctionnés par les règles de droit existantes : diffama-tion, injures, dénigrement, atteinte au droit à l’image et à la vie privée, concurrence déloyale, etc.

Dans tous les cas, il faut d’abord prouver au moyen d’un constat d’huissier, copies d’écrans à l’appui, décrivant les propos déni-grants. Restera, ensuite, à déterminer l’auteur des propos malveillants, avec le concours du juge qui pourra contraindre le fournisseur d’accès à révéler l’identité de l’utilisateur, avant d’engager une action devant la juridic-tion compétente.Les réponses judiciaires existent donc, mais rien n’empêche l’entreprise de travailler aussi « en amont ». Pour soigner son e-réputation, elle peut ouvrir, par exemple, un blog sur Internet, destiné à échanger avec les inter-nautes. Car échanger, les internautes adorent ça ! ■

Christian LaporteAvocat au barreau de Chambéry

Infos +■ Blog spécialisé sur ce sujet : http://e-reputation.org/ ■ Livres blancs sur le sujet :E-réputation, comment gérer sa réputation sur le Web, à télécharger sur le site de Portail des PME : http://portail-des-pme.fr (Actualités/Ressources)Lien direct : http://portail-des-pme.fr/ressources/Livre_Blanc_ereputation_portaildespme.pdf« E-reputation : Le livre blanc » à télécharger sur le site de Digimind : http://www.digimind.fr/actu/publications/white-papers/501-reputation-internet-ecoutez-et-analysez-le-buzz-digital.htm (Pour information, le téléchargement est gratuit mais il suffit de s’inscrire au préalable sur le site).■ Articles en ligne : http://www.digimind.fr/actu/presse/400-e-reputation-un-parametre-a-ne-pas-negliger.htm http://www.nouveleconomiste.fr/s1480/Dos-Market.html (Source : Service Documentation et

Information Economique de la CCIT 73) :

Les faits Le phénomène de la rumeur est particulièrement pré-occupant avec Internet. L’entreprise qui commercialise des produits est une cible privilégiée pour les internautes, au même titre que l’hôtelier ou le restaurateur. Faut-il tout laisser faire ? Internet est-il une zone de non-droit ?

Internet est-il une zone de non-droit ?

Dialogue avec mon avocatOù en est la profession d’avocat ? On entend dire qu’elle est en pleine mutation ?

D’abord de nouvelles compétences relèvent de leur fonction. Sur le plan judiciaire, les avoués à la cour disparaîtront le 1er janvier 2012 ; le suivi des procédures en cour d’ap-pel sera désormais assuré par les avocats. Autres nouveautés : l’activité de fiduciaire, celles de mandataire en transactions immo-bilières, de conciliateur ou de médiateur, etc.

Parallèlement, cette profession développe ses activités de conseil au sein des entre-prises avec un nouvel outil, l’Acte d’Avocat.Un nouvel acte sous seing privé, rédigé et contresigné par un avocat, a été créé dans notre droit ; on l’appelle plus communément, l’Acte d’Avocat. D’une nature particulière et à la force probante renforcée, il ne pourra être proposé que par les avocats. Il apporte la garantie que le consentement des parties a été éclairé ; il recevra application dans des domaines aussi variés que le droit de la famille, le droit immobilier, le droit du travail, et,

bien sûr, le droit des contrats et des sociétés.Saisie par une profession concurrente, l’Au-torité de la Concurrence a rendu un avis. Elle souligne que l’introduction de l’Acte d’Avocat en droit français répond à un objectif d’intérêt général, en ce qu’il renforce la sécurité juri-dique des actes des entreprises et prévient les contentieux. ■

Christian LaporteAvocat au barreau de Chambéry

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Je suis en entreprise individuelle, je souhaite rajouter un nom com-mercial pour communiquer plus ef-ficacement auprès de mes clients. Comment procéder ?

Un nom commercial est le nom sous lequel l’activité de votre entreprise sera connue du public. Il faut d’abord vérifier que l’appellation choisie est disponible. Cette démarche n’est pas une obligation légale mais elle est de votre responsabilité et vivement recommandée. Si le nom choisi ou un nom similaire est déjà uti-lisé, vous pouvez être attaqué en contrefaçon ou en concurrence déloyale, et on peut alors vous interdire de l’utiliser.Le nom est considéré comme disponible s’il ne reproduit ou n’imite pas un nom (marque, dénomination sociale, enseigne, nom com-mercial) déjà utilisé. L’INPI, Institut national de la propriété industrielle, peut vous aider dans cette recherche.Si le nom commercial choisi est disponible, et sous réserve d’en respecter les conditions, vous pouvez envisager de le protéger par un dépôt de marque pour faire connaître et reconnaître vos produits et services. Pensez également à mettre à jour votre extrait d’im-matriculation auprès du Centre de formalités des entreprises et surveillez régulièrement les dépôts de marques.+ : [email protected]

J’ai entendu parler du « document unique ». Qu’est-ce que c’est ? Suis-je concerné ?

Le document unique permet d’évaluer et de répertorier les risques professionnels pour la santé et la sécurité des travailleurs. Sa réa-lisation et sa tenue à jour sont une obligation pour l’employeur (ou chef d’établissement) depuis le 7 novembre 2002, dès lors que l’entreprise possède au moins un salarié. Le fait de ne pas transcrire ou de ne pas mettre à jour les résultats de cette évaluation des risques est puni d’une amende de 1 500 € et de 3 000 € en cas de récidive.Aucun modèle n’a été prévu par la régle-mentation car le document unique doit être adapté à chaque entreprise et couvrir toutes ses activités. Cependant un guide et des conseils sont proposés par la CCIT afin d’aider les chefs d’entreprise, qu’ils soient industriels, commerçants ou prestataires de services.+ : [email protected]

L’environnement est un facteur important dans mon entreprise. Quels sont les enjeux et les moyens de mise en place d’une démarche de type ISO 14001 ?

La norme ISO 14001 est un des moyens de certifier un système de management de

l’environnement. Celui-ci permet à l’entreprise d’organiser et de structurer la gestion et la réduction des impacts de son activité, tout en y a appliquant le principe d’amélioration continue.Un certificat ISO 14001 permet d’avoir un avantage concurrentiel, une meilleure image de l’entreprise, de réduire ses impacts envi-ronnementaux, de mieux maîtriser ses coûts, de suivre et respecter la réglementation, d’agir en faveur de la cohésion du personnel…Cependant la mise en place de la norme est un processus long (18 mois en moyenne) et parfois lourd pour les PME-TPE. Des solu-tions alternatives existent pour procéder par étapes et à votre rythme jusqu’à la certifica-tion. La CCIT peut vous accompagner sur les trois niveaux que comprend cette démarche, et vous proposer des moyens intermédiaires de reconnaissance ou de certification, et donc de communication en fonction de vos besoins.+ : [email protected] ■

Les faits

services gagnantsVous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions concrètes. www.savoie.cci.fr - [email protected] 820 22 73 73 (0,09 € TTC/min)

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demain8 et 9 septembre : OPTILOG « Optimiser votre organisation logistique à l’internatio-nal » : Sessions de formation collectives.

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12 septembre : Plénière CNES sur le thème « Gestion du stress » (conférence et repas sur bateau privatisé pour cette occasion avec la Cie des bateaux du lac du Bourget). Départ 18h30 sur inscription.

:+ Service Création/Transmission – Claire Gaurand – [email protected]

14 septembre : Journée Suède, Norvège : RV individuels avec les CCI françaises à l’étranger. CCITde la Savoie.

:+ Programme Relations internationales - Patrick Civier –[email protected]

14 et 15 septembre : Forum d’Affaires Franco-Suisse - RV B2B, ateliers techniques, rencontres experts des marchés suisse et français orga-nisé par la Chambre France-Suisse pour le commerce et l’industrie. Genève.

:+ Programme Relations internationales - Claudine Attanasio – [email protected]

16 septembre : Journée de l’entreprise à la Foire de Savoie (clôture de cette journée par la remise des prix du concours « Les Étoiles de l’entrepreneuriat »).

:+ Service Création/Transmission – Claire Gaurand – [email protected]

16 septembre : Atelier « Marchés publics » – Alpespace, Montmélian - Grâce au cluster CIM, en collaboration avec le GREX organisme d’aide aux entreprises de l’Isère pour leur développement à l’international, décou-vrez les opportunités liées à ces marchés.

:+ Cluster CIM - Julie Deveaux - [email protected] - www.cluster-cim.fr

16 septembre : Journée Tunisie : réunion du club Maghreb et rendez-vous individuels avec la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie. CCIT de la Savoie.

:+ programme Relations internationales - Claudine Attanasio – [email protected]

Du 21 au 23 septembre : Journées nationales RENATOUR- 46e Congrès natio-nal des conseillers tourisme. Roanne.

:+ Programme Actions Collectives - Nicole Tresallet - [email protected]

22 septembre : RV ASPIM : une rencontre sur la maîtrise et les éco-nomies d’énergie électrique dans l’industrie (le prix de l’électricité en France va augmenter, comment dès aujourd’hui anticiper cette hausse à venir et mettre en place les moyens nécessaires ?) - Alpespace, Montmélian - 18h.

:+ Programme Actions Collectives – Hervé Bouton - [email protected]

3 octobre : Journée Passion Commerce - Centre des congrès Aix-les-Bains. 14 h - 17 h pour les professionnels du commerce

:+ Direction Marketing Com - Isabelle Berthoud - [email protected]

Du 5 au 15 octobre : À deux pas Mon commerçant, mon environnement - Opération nationale de promotion du commerce de proximité

:+ Direction Marketing Com - Isabelle Berthoud - [email protected]

11 octobre : Séminaire « Nouveaux Exportateurs » et permanence Coface & Douane - Séminaire de sensibilisation à la démarche export, suivi de rendez-vous individuels - CCIT de la Savoie.

:+ Programme Relations internationales – Maryline Favre – [email protected]

19 au 21 octobre : Salon Expo Andes – Santiago, Chili - Salon international des professionnels de la montagne andine.

:+ Cluster CIM – Nathalie Saint-Marcel - [email protected] - www.cluster-cim.fr

21 au 23 octobre : Salon Ski Build Expo – Moscou, Russie - Pavillon collec-tif cluster CIM / France Montagne sur le salon de référence du secteur de la montagne en Russie.

:+ Cluster CIM – Florent Gauthier - [email protected] - www.cluster-cim.fr

Oct-Nov : Rencontre ASPIM sur le partage de compétences dans l’industrie - Alpespace, Montmélian - 18h - Les PME ont souvent besoin de compétences spécifiques mais n’ont pas forcement les moyens d’em-baucher ces personnes à plein temps, quelles sont les possibilités pour ces entreprises ?

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Page 21: Partenaires Savoie Septembre 2011

Les dossiers de

C la Com' ...

Faisons un cauchemar…Vous êtes invité à une soirée. Sur place, vous repérez votre idéal féminin. Vous

remarquez également le banquier que vous tentez de convaincre depuis des semaines de vous accorder un prêt pour financer votre phase de développement. Il y a là également votre meilleur ami. Sans préambule, vous flanquez une grande claque dans le dos de la femme fatale en lui racontant une blague dans le genre de celles que vous affectionniez au service militaire ; puis vous abordez le banquier en le compli-mentant sur ses yeux de velours ; enfin, vous demandez à votre meilleur ami de solder son compte épargne pour financer l’acquisition d’une machine révolutionnaire ; et bien sûr, vous achevez votre tour de piste en lançant à la cantonade : « C’est dans ma nature d’être formidable ! »Ah ! Quelle bonne soirée !... penserez-vous avant d’être « super déçu » par ces « ringards » dont pas un ne vous aura recontacté…Message inaudible, diffusé par le mauvais canal, à un public non ciblé, sans écoute préalable, avec un objectif brouillon et sans outils de mesure… C tout… sauf de la Com…Alors c’est quoi, la Com ?

Aux origines de la communication, juste après guerre, il y a une vision basique dite « méca-niste », émise par les ingénieurs de l’industrie téléphonique américaine : un émetteur, un récepteur et la transmission d’un message soumis à des parasites.

C « les » Coms’…Un demi-siècle plus tard, la « Com’ », qui s’élabore dans la durée, subdivise son exper-tise en plusieurs champs de compétences dont voici les principaux :• Communication des organisations : ce terme générique désigne la com des entreprises mais également celle des collec-tivités territoriales, ONG, des organisations en règle générale ;• Communication corporate : cette communication globale et systémique de l’entreprise diffuse un message informatif qui se démarque de la communication purement commerciale. Les actions visent à promouvoir l’image de l’entreprise dans son ensemble. Elle met en avant des valeurs susceptibles de susciter l’adhésion des différents publics de la structure (clients, partenaires, fournisseurs, personnel, actionnaires, etc.). On est dans domaine du « projet » d’entreprise comme on parle d’un « projet » de société.

• Communication interne : auprès des collaborateurs, avec un objectif de motivation ; • Communication produit : elle relève du marketing, s’adresse au consommateur et vise à vendre ;• Communication B2B : Business to Business : le message de l’entreprise est à destination des autres professionnels (à contrario le B2C vise the « customer », le client) ;On note des formes de communication dont l’appellation résume la spécificité : commu-nication d’influence (lobbying), de recrute-ment (à destination des diplômés), financière, de proximité (élus locaux, presse locale, riverains …), internationale (logo inchangé mais com’ adaptée selon les pays), etc.

Dans une époque marquée par une crise de confiance, comment se différencier ? Comment communiquer ? Quel message ? Pour quel objectif ? Vers quelles cibles ? Via quels supports ? Pour quel budget ?Des entrepreneurs « pros de la Com’ » vous guident dans le labyrinthe de cette science de l’influence. A découvrir p.3 – p.21 à 32 ■

N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 21

Page 22: Partenaires Savoie Septembre 2011

Les dossiers de

Postulat de base : au départ, tout l’inté-resse. Éric Veauvy, directeur départe-mental du DL Savoie, ouvre des cen-

taines de mails chaque jour. Certains feront l’objet d’un article, d’autres mériteront trois lignes, voire… rien du tout. Si le traitement de l’information peut paraître impitoyable, il n’en répond pas moins à des critères assez simples : en premier lieu, l’information doit intéresser le plus grand nombre, c’est-à-dire les 145 000 lecteurs quotidiens en Savoie. « Nous revendiquons le titre de journal populaire au sens de “proche des gens”. Une information, c’est d’abord ce qui étonne, ce qui surprend, rappelle Éric Veauvy. L’information est un duel perma-nent entre ce qui est important et ce qui est intéressant. » Cette information sera donc hiérarchisée selon son importance, sachant que le fait divers est souvent prioritaire « car il touche la vie des gens ». Cependant, le contexte détermine aussi la valeur de l’information. Au moment des JO de Pékin, on aura envie de savoir, par exemple, quelles sont les entreprises savoyardes qui travaillent avec la Chine.

« La com’, ce n’est que du positif. Dans l’info, on traite aussi les côtés négatifs. »

Une entreprise fête ses 50 ans ? Assurément, l’événement mérite un article. « Attention, les journalistes n’ont pas honte qu’on leur mâche le travail ! prévient le directeur départemental. Il ne faut pas hésiter à leur baliser le terrain et à leur donner des pistes de réflexion. » L’idéal sera donc de fournir un historique de la société et la liste des personnes intéres-santes à interviewer. Le journaliste gagnera du temps et le communicant sera lui aussi gagnant : en donnant le contact d’un salarié qui incarnera la vitrine de sa société, il mettra en avant l’événement. Bien sûr, dans certaines situations plus déli-cates tel qu’un conflit dans une entreprise, le journaliste préférera choisir lui-même l’interlo-cuteur qui témoignera sur le climat social pour ne pas risquer de se faire manipuler. « C’est la frontière qui existe entre communication et information, constate Éric Veauvy. On fait un bout de chemin ensemble, mais parfois nos chemins se séparent : la com’, ce n’est que du positif. Dans l’info, on traite aussi les côtés négatifs. » ■

Presse quotidienne régionale (PQR)

l'int�ret du plus grand nombreLes faitsEntre les « communicants » et les journalistes, le courant passe plutôt bien. Mais si les métiers sont proches, il arrive parfois que les chemins se séparent. Explications avec Éric Veauvy, directeur départemental du Dauphiné Libéré à Chambéry.www.ledauphine.com/savoie

Un petit coup de pub ?

« La première fois, c’est gratuit. Ensuite, c’est payant. » Éric Veauvy résume ainsi la position du DL, formalisée dans une charte publicité-rédaction, définissant la règle du jeu vis-à-vis des entreprises qui souhaitent communiquer sur leurs produits. « La frontière entre l’information rédactionnelle, gratuite, et l’information commerciale, payante, est parfois fragile. On considère généralement que parler d’un commerçant relève de la rédaction, parler de son activité relève de la publicité. Mais il est toujours possible de communiquer dans un encart payant », remarque Éric Veauvy, rappelant que 40 % des recettes du Dauphiné Libéré sont liées à la publicité. Dans les faits, il arrive régulièrement qu’un sujet, à l’initiative de la rédaction, permette à des commerçants de parler de leurs produits : des trousses et des cartables, par exemple, au moment de la rentrée des classes… « Si on doit illustrer un sujet rédactionnel en donnant la parole à des commerçants, nous essaierons de privilégier des clients de la régie, cela me paraît normal. »

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Page 23: Partenaires Savoie Septembre 2011

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Page 24: Partenaires Savoie Septembre 2011

Les dossiers de

Quand on organise un événement, on considère forcément que c’est (très) important. Les médias devraient donc

s’empresser d’en parler ! Selon Jean Colin, cette réaction est normale car elle répond à une logique de proximité. Le journaliste, lui, fera une lecture différente, « distanciée » de cet événement. Parmi les quelque 500 informations qui arrivent quoti-diennement, il s’agit forcément d’opérer un choix, déjà parce que la rédaction n’a la capa-cité d’en traiter que la moitié. « Notre métier est de raconter aux gens qui nous écoutent ce qui se passe dans leur région, rappelle le directeur de France Bleu pays de Savoie. On doit être capable de filtrer l’information, la trai-ter et la mettre en perspective. Le choix d’un journaliste n’a rien d’arbitraire. Sa formation lui permet de savoir laquelle, parmi plusieurs infos du même type, intéressera le plus notre zone de couverture. » En radio, le temps d’antenne disponible est une contrainte importante. Jean Colin ne dispose que d’une édition pour couvrir deux départements. Les créneaux consacrés à l’information pure représentent une page d’un quotidien régional. Ce sont les plus prisés : ils sont en effet placés sur la tranche matinale qui concentre 70 à 75 % de l’audience de la journée. Mais les mêmes filtres s’appliquent pour tous les sujets, qu’ils traitent de poli-tique, d’économie ou de loisirs : ils devront intéresser un maximum d’auditeurs.

Dans la grille des programmes, les émissions thématiques peuvent aussi relayer certaines informations« Dans l’émission L’Assiette savoyarde par exemple, on ne parlera que de cuisine, pré-cise Jean Colin. Un livre sur les variantes de la bouillabaisse ne va pas nous interpeller mais des recettes à base d’ingrédients locaux peuvent trouver leur place. » Le directeur reconnaît qu’il existe parfois des critères plus subjectifs dans le traitement de l’info. En mai dernier, il a organisé la Journée des chefs étoilés au château de Miolans et le propriétaire lui a demandé d’annoncer un week-end contes au mois de juin. « Si l’info était arrivée par mail, remarque Jean Colin, je ne suis pas sûr qu’on l’aurait diffusée. » En un clic, il vient d’envoyer une information commerciale au service publicité : un achat d’espace sera proposé à l’organisateur d’un

salon du voyage et du tourisme. France Bleu n’en parlera pas sur sa plage infos, à moins qu’une agence de tourisme spatiale n’invite les visiteurs à conquérir la lune… ■

maitriser la fr�quenCe info

Les faits Vous souhaitez annoncer un événement sur les ondes ? Entre les espaces disponibles et les attentes des auditeurs, Jean Colin, directeur de France Bleu Pays de Savoie, décrypte la sélection – avant passage antenne – qui s’opère entre les quelque 500 infos reçues quotidiennement.http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu - 04 79 70 73 74.

L’info la plus courte est la meilleure…Face au flot incessant des mails, Jean Colin regrette parfois le bon vieux fax. « Lorsqu’on tombait en panne de papier, on était tranquille », plaisante-t-il. La pièce jointe est sa bête noire. Le directeur de France Bleu reçoit près de 250 infos par mail chaque jour, et certaines s’accompagnent de volumineux dossiers de presse, voire même de photos qui bloquent immanquablement son ordinateur. « Je suis obligé de faire le ménage pour pouvoir travailler, et beaucoup d’infos passent à la trappe », déplore-t-il en rappelant une règle d’or : un communiqué court et simple suffit et il facilite beaucoup le travail du journaliste !

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Les dossiers de

Le B to B ou B2B désigne le Business to Business, c’est-à-dire la relation de l’entreprise avec ses partenaires et

d’une manière générale le « commerce inter-entreprises ». Dans le B to C, la cible est alors le « consumer » qui est l’utilisateur final, dans une logique de « grande consommation ». À une lettre près, la problématique est très différente en matière de stratégie de com-munication, même si une entreprise peut travailler à la fois sur les marchés B to B et B to C. « Un fabricant de VTT va s’adresser au consommateur parce qu’il a besoin de faire connaître sa marque, explique Philippe Barbin, cogérant de l’agence 2H+M, et quand il vend par le biais de distributeurs, il devra aussi soigner sa communication B2B pour être bien référencé et pousser ses produits dans leurs points de vente. » Un plan de communication s’élabore donc en fonction de l’environnement de l’entreprise.

Celle-ci peut également avoir besoin de soigner son image institutionnelle. « Dans notre jargon, on parle de communication corporate, précise Philippe Barbin. On sort de la stricte relation commerciale et de l’ar-gumentaire produit pour vendre l’entreprise au travers de ses valeurs. » On entre alors dans la sphère des relations publiques pour valoriser l’image de l’entreprise : on explique qu’elle est implantée depuis cinquante ans à Chambéry, qu’elle n’a jamais délocalisé, qu’elle est soucieuse de la protection de l’environnement, etc.

Les valeurs de l’entreprise, levier de différenciationLa communication corporate est importante car les valeurs de l’entreprise constituent un précieux levier pour se distinguer et trouver une certaine audience auprès de la presse

nationale. « On propose et le journaliste dispose , observe le cogérant de 2H+M. Lorsque parler de son entreprise et de ses produits ne suffit pas, on peut préconiser à un client qui souhaite asseoir sa notoriété de faire du mécénat, d’adhérer à tel organisme ou de soutenir une cause en lien avec ses valeurs. » C’est le cas d’Aqualogic, société savoyarde qui conçoit des récupérateurs d’eau de pluie. Elle a fait le choix de rever-ser un pourcentage de son chiffre d’affaires à France Libertés, la fondation de Danielle Mitterrand, et communique volontiers sur cet engagement. Un angle tout trouvé pour les journalistes toujours à l’affût d’une information rare ou utile. ■

b to b or b to C ?Dans le vocabulaire du marketing, un B à la place d’un C fait une grande différence. Selon qu’elle s’adresse au professionnel ou au grand public, l’entreprise ne tiendra en effet pas le même langage. Et en cas de déficit de notoriété, c’est sur ses valeurs qu’elle va communiquer. Business ou Consumer, ta cible tu choisiras : explication de texte avec Philippe Barbin, cogérant de 2H+M. www.2hplusm.fr

Les faits

2H+M : stratégie à 360°Créée en 2001 par Philippe Barbin et Pierre Rosset, l’agence 2H+M partage de spacieux locaux chambériens avec trois entreprises associées, New Texte, Deltson et 2H+M Link qui apportent chacune leurs compétences à différents stades du plan de communication.L’agence se définit comme une sorte de cabinet d’architecture qui apporte à ses clients les étapes de diagnostic, de conseil et de réalisation, dans le but de construire une relation durable. « La plupart de nos clients nous sont fidèles depuis plus de dix ans, raconte Philippe Barbin. On a “habillé” certains de A à Z, en accompagnant  leur développement. » 

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Les dossiers de

Un communiqué est un message précis qui s’adresse à un secteur donné de la presse. Les relations presse, c’est

un vrai métier et avant tout de la stratégie », rappelle Isabelle Briglia, directrice de l’agence Ainsi Com. Pour que l’information fasse mouche, un important travail est réalisé en amont par l’attaché de presse pour définir sa cible en fonction de l’objectif de l’entreprise et du message qu’elle souhaite diffuser. Selon Isabelle Briglia, les relations presse d’entreprise doivent se tisser dans la durée ; et en lien avec le management et le déve-loppement de l’entreprise. « En constituant mes dossiers de presse, je me rends compte que beaucoup de clients ne savent pas parler d’eux et hiérarchiser les informations impor-tantes. Grâce aux relations presse, ils appren-nent aussi à mieux connaître leur entreprise, ses produits et sa culture. » L’avènement d’Internet lui a permis de consa-crer davantage de temps à la partie straté-gique, et de gérer les relations presse depuis

la province car la transmission des données se fait très facilement par e-mail : « Internet est un moyen de communication très souple, il a supprimé cette dépendance de l’attaché de presse vis-à-vis du journaliste qui, de son côté, se sentait parfois harcelé. »

Mesurer les retombées des relations pressePour mesurer les retombées, elle assure une surveillance presse par mots clés sur le Web et utilise la veille médias de L’Argus de la presse. Ainsi, elle récupère les articles et les vidéos qui évoquent ses clients et constitue une revue de presse, de notoriété ou thématique.Dans son métier, la directrice d’Ainsi Com privilégie le contact humain. « Les gens communiquent beaucoup via les réseaux sociaux, mais à un moment donné, ils ont aussi besoin de se regarder dans les yeux et de se serrer la main. » Ces relations publiques permettent justement de se faire connaître via

des rencontres. On peut organiser une mani-festation festive pour partager un moment convivial avec ses partenaires et ses clients. Un moyen efficace de rappeler sa présence sans sortir un bon de commande. ■

l'art de s�duire les m�diasLes faits D’un côté, des entreprises soucieuses de faire parler d’elles. De l’autre, des journalistes en

quête d’informations originales et de nouveautés. Entre les deux, l’attaché de presse tisse des liens. Isabelle Briglia, responsable de l’agence Ainsi Com, est notre guide dans ce monde des relations publiques.www.ainsicom.net

«

Ainsi Com : une équipe de collaborateurs en réseauIsabelle Briglia a créé Ainsi Com en 1997 à Aix-les-Bains. Cette agence de communication globale s’est plus particulièrement orientée vers les relations presse et les relations publiques à l’échelle nationale. Elle compte parmi ses clients des syndicats professionnels et des entreprises de location automobile ou encore EDF. Plus près de nous, Ainsi Com assure notamment les relations presse du Festival de la BD de Chambéry. L’agence a développé une méthode de travail qui s’appuie sur les compétences d’un réseau de freelances : rédacteurs, graphistes, webmasters et organisateurs d’événements.

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Les dossiers de

Thuria, l’agence qui s’est mise au vertC’est à Marthod, dans la campagne tarine, que les 14 salariés de Thuria puisent l’inspiration. Vincent Thiebaut, alors designer, a créé l’agence en 1989 avec deux associés. À l’époque, on ne parlait pas encore de stratégie de communication. Très implantée dans le domaine de la montagne, Thuria a inventé le concept du Planorama, plan de référence utilisé par de nombreuses municipalités et sites touristiques.En vingt-deux ans, l’agence a gagné la confiance de clients exigeants, comme Paradiski, les remontées mécaniques de Tignes, de l’Alpe d’Huez… D’ici la fin de l’année, Vincent Thiebaut projette d’ouvrir une agence à Annecy.

La stratégie conseil permet au client d’avancer sereinement, résume Vincent Thiebaut, directeur de l’agence Thuria.

Quand cette stratégie est validée, on peut travailler en symbiose, la confrontation des idées fait progresser. » Au départ, il est fréquent que le client lance un appel d’offres avant de confier à l’agence retenue le soin d’élaborer en partie ou intégra-lement sa stratégie de communication, selon les besoins de l’entreprise et la capacité qu’aura l’agence à gagner sa confiance.« Certaines entreprises veulent une opéra-tion clés en main, d’autres lancent un appel d’offres différent pour leur plan média, leur site Internet, et leur magazine, ce qui n’est pas forcément cohérent au niveau du mes-sage », remarque Vincent Thiebaut. Et lorsque le client cherche à faire des économies de bouts de chandelle, les professionnels de la

communication doivent arbitrer un budget, avant même de parler du fond, du message et du design.

Une vision globale des problématiques de l’entrepriseUne agence qui donne pleinement satisfac-tion dans la réalisation d’une brochure a des chances de se voir confier ensuite la réali-sation du site Web. « D’où la nécessité de pouvoir répondre de manière transversale », souligne Vincent Thiebaut. Faute de dispo-ser de toutes les compétences en interne comme les grosses agences de communica-tion parisiennes, les petites tirent leur épingle du jeu lorsqu’elles ont des chefs de projet et des directeurs de clientèle très compétents, qui ont une vision globale des problématiques de l’entreprise.

La mise en place d’une stratégie de commu-nication consiste à décrypter ces probléma-tiques : « Il faut savoir écouter pour trouver des solutions. On peut se retrouver face à des difficultés de communication en interne ou en externe, des problèmes relationnels entre la direction et ses commerciaux, remarque le directeur de l’agence Thuria. Nous sommes là pour conseiller. » Au final, l’idéal du communicant est de tra-vailler avec son client « en totale confiance, dans une collaboration constructive ». ■

de la Confrontation, nait la CommuniCationLes faits Chaque client est unique, chacun a ses problématiques. En matière de communication,

les professionnels de l’agence Thuria évoquent les différentes étapes : d’abord gagner la confiance du client, ensuite élaborer une stratégie conseil adaptée aux besoins et aux budgets. www.thuria.com

«

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Les dossiers de

Defours Com : du design d’ambiance à la Web TVEn dix ans, Defours Com est passé de l’audio à la vidéo puis au Web. À la fin des années 90, Laurent Defours met à profit son expérience d’animateur radio en créant des ambiances sonores pour les surfaces de ventes. Le design d’ambiance représente une part importante de son activité et de grandes chaînes de magasins nationales comme la Boîte à Outils ou King Jouet lui font aujourd’hui confiance. « Puis les écrans plats ont commencé à fleurir un peu partout et c’était très tendance d’en avoir un dans son commerce », explique Laurent Defours. Comme il l’a fait pour les ambiances sonores automatisées, il lance un nouveau logiciel pour concevoir du contenu audiovisuel. Puis il investit le monde du multimédia pour coller aux attentes d’un consommateur impatient, désireux de vivre l’événement presque instantanément… mais quand il veut et où il veut.L’équipe albertvilloise de Defours Com vient d’emménager dans de spacieux locaux qui auront disposé depuis la rentrée d’un studio automatisé pour les Web TV. L’objectif étant de rendre la vidéo plus accessible et de conquérir une nouvelle clientèle savoyarde.

Aux États-Unis, on regarde plus de vidéos en ligne que sur une TV clas-sique. « Les gens n’ont plus envie

d’être devant leur télévision à une heure imposée pour regarder une émission ou un film, remarque Laurent Defours, gérant de Defours Com. Ils se mettent au replay pour regarder une émission quand ils veulent et où ils veulent. » Les nouvelles technologies comme l’ardoise et l’iPad accentuent ce phénomène et, en 2012, l’arrivée de la 4G devrait révolutionner l’utilisation de la vidéo sur les téléphones portables.« Lors d’un salon professionnel, c’est la même chose, les gens veulent tout de suite voir l’interview du PDG, ils consomment ins-tantanément et en jetable », précise Laurent Defours. La Web TV permet d’informer en temps réel les collaborateurs qui n’assis-tent pas à l’événement grâce à la vidéo qui est accessible en ligne sur le site de l’entreprise.

Reportages, micros-trottoirs, interviews : un concentré de l’événement

En général, la Web TV propose du streaming – une diffusion continue – mais Laurent Defours préconise plutôt de retravailler ces images pour en faire une version concentrée ne gardant que l’es-sentiel. Déjà, le temps est compté dans les entreprises. Le gérant de Defours Com rappelle aussi que les internautes ne restent

pas connectés deux heures d’affilée sur la même émission et zappent habituellement au bout de trois minutes. Les possibilités de la Web TV sont mul-tiples. Dans le cas d’un événement grand public comme la Foire de Savoie, sa mis-sion consiste à transmettre les meilleurs moments pour donner aux gens envie de venir. Laurent Defours a installé son studio avec plateau TV au cœur de l’événement pour proposer deux éditions quotidiennes, diffusées sur place sur écran ainsi que sur le Web. Dans ces conditions, on peut vivre l’ambiance du salon au travers de reportages sur les exposants, de micros-trottoirs, d’interviews des élus… et même de Miss Pays de Savoie. ■

vu � la... Web tvRegarder la TV sur Internet est dans l’air du temps. Un tel engouement n’a pas échappé aux entreprises qui détectent dans cette pratique un formidable outil de communication, aussi bien en interne que pour médiatiser un événement auprès de leurs clients. Mode « Replay » avec Laurent Defours.www.defours.com

Les faits

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Les dossiers de

Vingt-cinq ans de graphisme et cinq ans de photo en SavoieLaurent Madelon a signé des logos parmi les plus célèbres de la Savoie. Son agence de graphisme, installée à Challes-les-Eaux, a « habillé » le département de la Savoie, Chambéry métropole et le Stac, le centre commercial Chamnord, le fromage Beaufort… Laurent Madelon intervient plus particulièrement dans ses domaines de prédilection, c’est-à-dire « à 80 % les alpages, les vignes et la pêche », précise-t-il. Il y cinq ans, alors qu’il était en quête d’images pour renouveler l’identité visuelle d’un viticulteur, le graphiste s’est découvert une passion pour la photographie. Aujourd’hui, il réalise les photothèques de ses clients et sa propre banque images est accessible en ligne sur son site. Laurent Madelon est aussi le photographe officiel de la Fédération nationale de la pêche en France et du Syndicat des vins de Savoie.

Si on vous dit : « Marque au losange », vous pensez aussitôt à Renault. L’identité visuelle du constructeur

automobile est si réussie que non seulement son fameux quadrilatère a marqué tous les esprits, mais on peut aussi se permettre de désigner la marque par son logo sans même la nommer. L’identité visuelle commence par la création d’un logotype : élément essentiel, il va véhi-culer l’image que l’on veut donner au grand public de sa société, de son activité ou de ses produits. Celui qui ne connaît pas l’entreprise doit visualiser au premier coup d’œil son domaine d’activité : culture, sport, industrie… « Pour cela, il existe des règles de typographie et d’équilibre qui traduisent une ambiance, explique le graphiste Laurent Madelon en feuilletant son catalogue de créations. Par

exemple, le logo du Festival international des métiers de montagne a voulu traduire la puis-sance et la grandeur de la montagne, celui des Femmes en Or a recherché la féminité et la légèreté. »

Mémoriser le logoQuand le logo fonctionne bien, surtout, on n’y touche pas. Mais rien n’interdit de le réactua-liser. Si l’écureuil de la Caisse d’Épargne a été profondément relooké, c’est toujours le même petit mammifère qui veille sur nos éco-nomies. « On ne fait pas un logo pour se faire plaisir mais pour que les gens le mémorisent, insiste Laurent Madelon. Le client potentiel doit être capable de le reconnaître dès qu’il le voit. » Pour être efficace et durer dans le temps, le logo doit conjuguer simplicité et modernité, mais sans tomber dans l’effet de mode. « Sinon, dans deux ans, il est mort.

Prenez la pomme d’Apple : elle a été créée il y a vingt ans et elle fonctionnera encore en 2050. »L’identité visuelle de l’entreprise va ensuite se décliner selon une charte graphique sur tous les supports de communication de l’entreprise ; du plus classique – carte de visite, dépliant, affiche, encart presse – au plus original : la charte graphique d’Ushuaia « habille » aussi bien la chaîne de TV que la combinaison de plongée de Nicolas Hulot ou les flacons de gel douche de la marque. ■

logo, miser sur une image durable

Comment imposer son image dans la jungle des médias ? Une identité visuelle réussie permet de se démarquer… et de marquer durablement les esprits. C’est Laurent Madelon qui tient le crayon.www.laurent-madelon.com

Les faits

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Les dossiers de

Une agence web spécialiste du e-commerceAu départ, Croissance Net s’appelait Alciip, agence créée en 2002. En 2009, Jean-Philippe Ramé rachète cette société basée à Savoie Technolac et spécialisée dans la création de sites vitrines – institutionnels. Un an plus tard, l’agence prend un virage en se lançant dans le monde de l’e-commerce. Elle développe des sites marchands via la plate-forme technologique Prestashop, créatrice de 75 000 sites actifs dans le monde. « Avoir un site Internet aujourd’hui n’est pas une finalité, mais un moyen incontournable pour votre stratégie de communication et votre croissance », affirme Jean-Philippe Ramé.

V ous pouvez avoir le plus beau site Internet du monde, cela ne sert à rien si vous vous contentez de le poser sur

la toile et que vous ne communiquez pas avec la communauté qui vous entoure », affirme Jean-Philippe Ramé, directeur de Croissance Net, agence spécialisée dans la communi-cation digitale et le e-commerce. Même un site vitrine doit bouger parce qu’il permet de faire du business ou d’attirer des internautes. Il faut savoir qu’en ce qui concerne le référen-cement, le moteur de recherche Google, par exemple, juge de la performance du site, de sa rapidité, de son contenu, des liens avec la communauté Internet, de son actualisation, et bien d’autres paramètres. S’il est statique, un site est considéré comme « mort » et c’est son concurrent, actualisé chaque semaine, qui sera mieux référencé. Pour exister sur le web, il faut prendre en compte différents paramètres qui sont les piliers de la communication digitale : « Je dois capter l’internaute pour l’attirer sur mon

site, puis le fidéliser pour qu’il revienne ; mon site doit être performant sur le plan technique, c’est-à-dire agréable à consulter, fluide et ergonomique ; enfin, il faut que l’internaute comprenne immédiatement ce que je pro-pose : par exemple, si je vends des produits de luxe ou si je suis un bradeur », résume Jean-Philippe en précisant qu’il est indispen-sable de coordonner sa communication Web avec sa communication traditionnelle.

Créer du trafic sur son siteDifférentes techniques existent pour sortir de l’ombre et créer du trafic sur son site. « Je peux acheter des encarts publicitaires sur des plates-formes, m’inscrire sur Google Maps, astuce qui permet d’être géo-loca-lisé, acheter des campagnes dites d’Ad-words( 1) ou encore travailler sur les réseaux sociaux comme Viadeo ou Facebook », explique Jean-Philippe Ramé. À un site marchand, on peut aussi attacher un site corporate (2) qui va communiquer sur les

valeurs, le territoire de la marque et l’histoire de sa société. Raconter sa marque, au delà du travail sur la notoriété et de l’adhésion, permet aussi de travailler le référencement du site en introduisant un certain nombre de mots clés correspondant à son métier et aux requêtes des internautes. Ce qui est fort utile quand on n’a pas une notoriété suffisante pour être reconnu sur le Web ! ■

(1) AdWords est le nom du système publicitaire

de Google. Le moteur de recherche affiche

des bannières publicitaires ciblées en fonction

des mots-clés tapés par l’internaute (source :

Wikipédia)

(2) Un site corporate communique sur un

groupe ou une entreprise et non sur une offre

commerciale. Il « vend » de la notoriété.

la publiCit�, la notori�t� et la vitrine magiqueLes faits Un site Internet peut être un formidable outil pour

développer son business. Encore faut-il exister sur la toile et atteindre sa cible. Pour y parvenir, il existe de nombreuses techniques. Petit cours de communication digitale avec Jean-Philippe Ramé, directeur de Croissance Net.www.croissance-net.com

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Page 31: Partenaires Savoie Septembre 2011

Les dossiers de

Parmi les événements réalisés par Poisson d’avril, on peut notamment citer : les Trophées de Savoie 2009, ld Solar Event Family, la convention interne de la Banque Populaire des Alpes, 20 ans de Transavoie, 90 ans d’Ambérieu Habitat, 20 ans de la Tania, la soirée « French Touch Party » pour les 3 Vallées, Spring Campus de CroissancePlus, les 25 ans d’Aixam Méga …

Un tournoi de chevaliers, des festivités offertes par le roi à son peuple… Si

on ose l’image, on peut affirmer que ces manifestations étaient de l’événementiel ; dont le but

était d’échanger avec « des publics cibles », pour créer une « adhésion »…La communication événemen-tielle a réellement pris son essor au cours des années 80. Créées

par des professionnels issus du monde du spectacle ou de la communication, ces agences étaient 25 en 1986 ; on en dénombre plusieurs centaines aujourd’hui dont 60 adhérentes à l ’ANAé (Associat ion des agences de communication événement ie l le ) , pr inc ipa le organisation professionnelle des agences françaises expertes et spécialistes en communication événementielle : 1 500 salariés à plein temps qui produisent envi-ron 7 500 événements par an (2010), 800 M€ de budget de communication événementielle, pour un impact économique estimé à 2 Md€.S’il y avait une définition, la communication événementielle est une action de communica-tion ponctuelle rassemblant un public, faisant l’objet d’une mise en scène destinée à marquer les esprits dans un but précis.L’événement se distingue de la plupart des autres métiers de la

communication par sa brièveté, les moyens et les outils qu’il met en œuvre. Il ne se conçoit que « sur mesure » et est intégré dans une politique globale de communication.Les principaux secteurs d’activité de la communication événemen-tielle sont : l’incentive (la motiva-tion), les séminaires, assemblées générales, conventions, congrès, événements grand publ ic, salons, soirées, roadshows (conférences itinérantes), lan-cements de produits, marketing opérationnel…■

(1) L’événementiel une communica-

tion sans limites…ou presque.

Edts Max Milo.

Les faits William Perkins (à l’origine de l’agence Villadalesia et cofondateur de Capital Events) décrit l’événementiel comme « l’expression de toutes les activités rassemblées autour de

ce qui ne se fait qu’une seule fois (…/…) Une réunion à caractère organisé ou spectaculaire qui ne laisse aucune place à l’improvisation. » Une représentation « éphémère et unique ». (1) « La communication événementielle a cette particularité qu’elle joue de façon interactive avec les hommes et les émotions », résume Benoît Rastier, responsable de Poisson d’Avril, spécialisé dans ce domaine. www.poissondavril.com

N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 31

�v�nementiel : des hommes et des �motions

Page 32: Partenaires Savoie Septembre 2011

Les dossiers de

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les �tapes de ma strat�gie de CommuniCation État des lieux – diagnostic - préconisations

• Audit : mon contexte, ma situation actuelle, mes valeurs, mon marché, mes forces et mes faiblesses (analyse documentaire, recueil d’infos sur les activités, interviews dirigeants, veille Internet) ;

• Diagnostic : je mets en avant mes points forts pour intéresser les medias. Je connais mes faiblesses pour anticiper une crise éventuelle ;

• Objectif : lancer un nouveau produit ? Accroître ma notoriété ?

• Cible(s) (publics) : à qui vais-je m’adresser ?• Message : qu’est-ce que je souhaite dire ?

Sur quel registre ? Comment me différen-cier de la concurrence ?

• Moyens de diffusion : panachage de canaux = classiques : (presse, affichage, radio, cinéma…) + hors media (relations publiques, mécénat, marketing direct, salons) + Internet (sans intermédiaire) ;

• Budget : mes ressources financières et humaines ;

• Ensuite > Evaluation de ma stratégie : mes ventes, ma notoriété mesurées (baromètre image, post test sondage, trafic sur le site, retombées presse…) ■

Votre actualité dans Partenaires Savoie, le magazine de la CCIT 73. La Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie édite Partenaires Savoie (6 numéros/an – 25 400 exemplaires – 80 000 lecteurs/numéro). Ce magazine ouvre ses colonnes gratuitement à l’actualité des entreprises savoyardes. Il propose également des espaces publicitaires pour valoriser leurs savoir-faire auprès de publics ciblés.

La Com en question(s) Qui ? Dit Quoi ? A Qui ? Selon Quel canal ? Quand (comment) ? Quel objectif ?A feuilleter : les magazines Stratégies et Intermédia

Bénéficiez des outils Com’ de la CCIT de la Savoie : la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie propose aux entrepreneurs des mises en réseaux : salons, conférences, clubs d’entreprises, ateliers… www.savoie.cci.fr

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Page 33: Partenaires Savoie Septembre 2011

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nécessaires ;• Visite de votre site et entretien approfondi ;• Présentation d’un projet de plan d’actions, avec informations

pratiques et réglementaires ; • Suivi et assistance par le conseiller environnement de la CCIT 73.

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N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 33

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C’est l’histoire d’une passion pour les jeux vidéo qui se transforme en association Loi 1901 puis, récemment, en entreprise.

À la base, le président de la SAS C2C Games n’a pourtant pas grand-chose à voir « profession-nellement » avec cet univers numérique : Cyrille Champrond a commencé à travailler dans des cabinets d’expertise-comptable et aujourd’hui, il « recycle » ce savoir au profit de la gestion de sa société.Autour du néo-chef d’entreprise, gravitent six associés, dispersés aux quatre coins de la France. La grande force de cette équipe réside dans une excellente complémentarité, cha-cun apportant ses qualités de développeur, de graphiste, d’homme du marketing, de game- designer, etc. L’un d’entre eux n’est pas moins doctorant spé-cialisé dans le développement des jeux vidéo sur le marché Nord-Afrique. Cela permet à C2C Games de bénéficier d’une réelle expertise et de convertir la thèse de Djalal en une véritable étude de marché pour le développement de ce secteur.Soutenue à ses débuts par Savoie Initiative avec l’attribution d’un prêt d’honneur, C2C Games se positionne sur une double activité. L’entreprise assure la distribution de jeux vidéo : sur ce point-là, les associés n’interviennent pas au stade de la création du jeu mais à celui de la promotion puisqu’ils offrent leurs services aux studios de développement pour la commercialisation. La deuxième activité consiste à créer des

modules à destination du Web. Le jeu phare de C2C Games, Perpetuum (jeu de rôle et de stra-tégie multijoueurs), a été nominé pour plusieurs Awards internationaux. ■

Le web, avenir du jeu vidéo ? Parmi ses créations, C2C Games compte à son catalogue 11 jeux dont 2 jeux Web en cours de création (badminton et handball - les associés étant passionnés de sport). L’intérêt de faire directement du Web est de rendre le jeu praticable depuis n’importe quel PC. Techniquement, c’est plus simple, et pour les joueurs c’est un plus, car le développement n’est finalement jamais terminé.

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C2C Games, implantée à Chambéry, édite et distribue des jeux vidéo produits de façon indépendante. Sur ce créneau innovant, Cyrille Champrond et ses six associés affichent une moyenne d’âge de 28 ans. www.c2c-games.com

Les faits

GG : good game pour C2C Games

Retrouvez toute l’actualité de l’entreprise présidée par Cyrille Champrond (et notamment le concours de coproduction communautaire de jeux vidéo) sur www.c2c-games.com

/ CCIT 73 – partenaires savoie - N° 9134

Page 35: Partenaires Savoie Septembre 2011

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Les faits

Montaz s’exporte dans la cordillère des Andes

Pionnier, dès le début des années 1950, et leader pendant quarante ans dans le domaine des remontées mécaniques (avec Poma), l’entreprise Montaz exporte son expertise dans le domaine du transport par câble jusqu’aux mines du Chili et sous la latitude de la légendaire Ushuaia.www.montaz.com

Depuis 1987, sur les traces de son père, Pierre, Christian Montaz a donné naissance à un groupe industriel et commercial, scindé en deux grosses activités : Montaz Sport et Montaz

Equipement. Avec son site Internet (l’un des tout premiers de France pour le matériel de ski en ligne) et son magasin chambérien, Montaz Sport fait référence dans la distribution. Moins connue du grand public est l’activité de Montaz Equipement. Et en particulier la branche CATEX Montaz, spécialiste du transport par câble, « le système le plus économique et le plus écologique pour le transport en montagne », précise Christian Montaz. Celui-ci s’est fait une spécialité dans l’installation de réseaux de descendeurs d’ex-plosifs pour le déclenchement préventif d’avalanches en montagne. Guidée par télécommande et déplacée au moyen d’un câble de ser-vice, la charge est déposée avec précision au point de tir à la bonne hauteur d’explosion par rapport au niveau de dureté de la neige. Pas moins de 300 kilomètres de câbles ont ainsi déjà été installés depuis vingt-quatre ans, en France, Suisse, Andorre et Amérique du Sud.CATEX Montaz est le numéro 1 français de ce type d’installation, décli-née également au service de l’industrie minière. Notamment au Chili et en Argentine, où sont exploitées d’importantes mines de cuivre à ciel ouvert. La société de Christian Montaz sera présente en octobre prochain lors du grand salon professionnel Expo Andes à Santiago du Chili. CATEX Montaz y touchera à la fois le marché des sports d’hiver et le marché minier.

« Il faut être présent, mais ne pas s’enflammer »En Amérique du Sud, Christian Montaz ne sera pas en terre inconnue. D’abord parce que les remontées mécaniques Montaz et Mautino équipent depuis déjà longtemps les stations de Portillo (Chili) et d’Ushuaia (Argentine). Ensuite, parce que CATEX Montaz participe pour la deuxième fois au salon Expo Andes. Si l’industrie minière représente un marché actif pour l’entreprise savoyarde, Christian Montaz refuse de partager l’opinion de ceux qui, ici, présentent un peu hâtivement le marché des sports d’hiver comme un nouvel Eldorado. « Il ne faut pas s’enflammer trop vite, estime-t-il. La population de

skieurs est limitée, les gros investisseurs sont absents, les stations éloignées des grands centres, et puis les Andins ont d’autres priori-tés. » « Toutefois, ajoute le Savoyard, l’opportunité n’est pas à négliger. Il faut être présent, pour montrer notre savoir-faire et nos produits ». ■

N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 35

Le Cluster CIM soutientExpo Andes

Santiago du Chili19 au 21 octobre 2011

Les rencontres professionnelles des montagnes françaises et andines

(showroom, symposium).Ils y seront :

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Anti-feu, adhésifs, infalsi-fiables… « Avec ces trai-tements, explique Denis

Gautier, directeur de l’usine, on peut donner des caractéristiques particulières aux supports. Les rendre anti-feu pour un usage dans des lieux publics, adhé-sifs comme un timbre-poste ou bien imperméables. On

peut même leur appliquer un traitement de sécurité afin de les rendre infalsifiables, pour répondre à des demandes ban-caires ou de sociétés de jeux de hasard par exemple. »Coating Développement travaille pour tous types d’industries. Ses supports souples, film ou papier, sont destinés à une multitude

d’applications. On les retrouve sous forme de banderoles et d’affiches de grands magasins, de papiers peints, de nappes de restaurants, de gobelets en car-ton, d’emballages alimentaires et même de cloisons mobiles utilisées par des architectes d’in-térieur. Et Denis Gautier ne nous dira pas tout, souvent tenu par le secret professionnel.Coating Développement est une entreprise qui revient de loin. Il y a un peu plus d’un an, encore sous le nom de SEDRA, elle déposait le bilan. Rachetée et sortie de la faillite par le groupe ID Numérique, elle a retrouvé une belle vitalité. « Il a fallu remettre l’outil en route, remettre les acquis à jour, redonner confiance à la clientèle, prendre de nou-veaux marchés nationaux et même internationaux », explique Denis Gautier. Lors de son rachat, l’entreprise ne comptait plus que six sala-riés. Elle en emploie actuel-lement huit et Denis Gautier espère atteindre le nombre de douze en fin d’année. Parmi les recrues, un docteur en chimie

sur lequel reposent beaucoup d’espoirs, « afin d’explorer de nouvelles possibilités ». Car ici, le secteur R&D tient une place capitale. « Dans notre domaine, il nous faut être créatif », soutient le directeur, pour qui « tout est possible, les seules limites étant celles de l’imagination ». ■

Concept IdroJETCoating Developpement a présenté pour la premère fois en septembre 2010, au salon spécialisé Equipe Mag à Paris, un support révolutionnaire, un nouveau concept nommé idroJET, indéchirable, imperméable et recyclable.

Les faits

Coating Développement, dans les petits papiers de la R&D

Coating Développement, à Barby, est spécialisée dans le couchage et l’enduction de supports souples destinés à l’impression numérique. On y reçoit de grosses bobines de film ou de papier à l’état brut pour, après passage dans différents bains, les rendre imprimables sur tous types d’imprimantes, en leur assurant une bonne tenue d’encre.www.coating-developpement.fr

Denis Gautier.

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Quand on est le premier producteur mondial de silicium sur un marché en pleine croissance, l’enjeu est de le

rester. Et pour conserver cette « pole position » Ferropem mise sur le développement. Ainsi, afin de préserver ses 15 % de parts de marché, sa stratégie consiste à suivre ses clients dans les pays où ils s’implantent. Déjà, il y a une dizaine d’années, avant d’être rachetée en 2006 par le groupe espagnol Ferroatlantica, Péchiney électrométallurgie (PEM) avait choisi d’investir en Afrique du Sud. « Il était intéressant d’avoir un pied sur le conti-nent africain pour fabriquer du silicium car nous étions plus près des marchés américains et

japonais », explique Bernard Plasse, secrétaire général de FerroPem pour qui l’Afrique du Sud est un pays de Cocagne, où on trouve tous les minerais en quantité et en qualité. Aujourd’hui, à l’heure où la Chine connaît une très forte croissance et détient 70 % du marché mondial du silicium, l’impasse sur cette Asie est impossible : « C’est là que se trouve la demande, remarque Bernard Plasse. Les Chinois veulent vivre à l’occidentale, sans attendre deux cents ans pour avoir un téléphone portable ! Tous les produits électroniques utilisent le silicium et les besoins en fourniture de biens intermédiaires croissent parallèlement. Tous nos clients, les plus gros chimistes, sont déjà en Chine. »

Une vingtaine d’opérateurs qualifiés de FerroPem sur le continent asiatique pour aider au démarrage de l’usine et former le personnel chinois.

Le groupe Ferroaltlantica a donc investi 35 M€ dans l’achat d’une usine, et d’ici 2012, trois fours seront mis en service. En mai, une vingtaine d’opérateurs qualifiés de FerroPem sont partis sur le continent asiatique pour aider au démarrage de l’usine et former le personnel chinois. À terme, plus de 300 per-sonnes travailleront sur le site. Bernard Plasse a aussi embauché deux jeunes ingénieurs chinois qui suivaient leurs études en France. Ils serviront aussi de traducteurs aux opérateurs français. « Nous transférons notre technologie et nos méthodes de travail, pas notre culture, insiste-t-il. Nous voulons intégrer les habitudes de chaque pays. » Les expatriés reviendront dans quelques mois mais pour Bernard Plasse, il est important de leur montrer qu’on s’intéresse à eux et qu’ils gar-dent un lien avec leur entreprise en France. Pour l’instant, il n’a connu qu’une seule difficulté : au bout de 15 jours, les Français ne supportaient plus la nourriture chinoise, et il a fallu trouver un cuisinier qui sache faire griller un steak et cuire des pâtes « al dente » ! ■

100 M€ investis en FranceFerroPem compte six usines en France, dont quatre à proximité de Chambéry, où l’entreprise a installé son siège social. Depuis trois ans, elle renforce sa position dans l’Hexagone en démarrant quatre nouveaux fours à silicium pour un investissement de 100 M€. Les usines françaises produisent 120 000 t de silicium par an et emploient près de 1 000 personnes. En 2011, Ferropem a consacré 12 M€ à la modernisation du site de Château-Feuillet en Tarentaise et créera 25 emplois d’ici la fin de l’année.

Les faitsFerroPem s’implante en Chine

Implantée depuis dix ans en Afrique du Sud, FerroPem, fortement ancrée en Savoie, a lancé sa première usine en Chine. Elle va produire le silicium pour ses clients déjà présents sur le marché chinois. Une extension à l’international qui se double d’un développement sur l’Hexagone (voir encadré).

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N° 91 - CCIT 73 – partenaires savoie / 37

Page 38: Partenaires Savoie Septembre 2011

Magazine d’information économique de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie.

. Directeur de publication : René Chevalier.

. Directeur du magazine : Catherine Chabroud.

. Rédactrice en chef : Sylviane Doise.

. Secrétariat du journal : Madeleine Flaud.

. Rédaction : Jean-Claude Colomine, Sylviane Doise, Sylvie Martinotti, Sarah Molina, Raphaël Sandraz, les services de la CCIT de la Savoie.. Crédit photo : Direction marketing-communication CCIT de la Savoie, Raphaël Sandraz, Jean-Claude Colomine, Sylvie Martinotti, Laurent Madelon, Alain Morandina, Christian Pedrotti. . Dépôt légal : septembre 2011.. Mise en page/Création graphique : Scoop Communication – www.scoopcommunication.com / Direction marketing- communication CCIT de la Savoie. . Publicité : Grands Espaces - Alain Poncet - 06 80 91 88 15 – 04 79 60 42 45 - [email protected]. . N° ISSN 1298-3918.. Distribution : La Poste.. Routage : SN Bourgogne Routage. . Impression : IPS. www.imprimereies-ips.com . Abonnements : 27 € (6 numéro/an).. Ce numéro a été tiré à 26 400 exemplaires. . Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation de la direction du journal.

Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale de la Savoie : 5, rue Salteur 73024 Chambéry cedex. Téléphone : 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/min). Télécopie : 04 79 33 56 84. Courriel : [email protected] envoyé à titre gratuit

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Direction marketing-communication - 5 rue Salteur - 73024 Chambéry CedexTél : 04 79 75 57 80 - [email protected]

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38/ CCIT 73 – partenaires savoie - N° 91

Page 39: Partenaires Savoie Septembre 2011

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2011 | I

“Synonyme de fluidificationde l’information, d’opti-misation de l’efficacité,

d’amélioration du service client, de réduction des coûts, etc., la mise enœuvre de systèmes d’informationconcerne toutes les entreprises. À l’instar de nos programmes précur-seurs, tels ceux liés à l’environnement,nos actions relatives à l’intégration des outils informatiques dans les entreprises visent à favoriser leur performance et leur compétitivité. Au plus près des entreprises, nosconseillers les aident à anticiper les mutations et à franchir des capsimportants en leur proposant des pro-grammes spécifiques, tel le SI PME”,souligne Jean-Paul Mauduy, présidentde la CCIR Rhône-Alpes. “Il y a cinqou dix ans, j’aurais dit qu’il était capital de repenser les systèmes

d’information des TPE-PME pourcapter de nouvelles parts de marché.Mais si elle ne se penche pas sur laquestion aujourd’hui, l’entrepriseprend un sérieux risque d’en perdre”,prévient Renaud Cornu-Emieux, cofondateur et directeur de l’École de management des systèmes d’infor-mation (EMSI), du groupe GrenobleÉcole de Management, un établisse-ment de la CCIT de Grenoble. Parmi les technologies novatrices, le cloud computing (ou informatiquedans les nuages), signifiant que le software et l’ensemble des servicessont désormais exportés sur le Web.Cette puissance informatique, acces-sible à la demande, présente des atoutsmaîtres pour les PME. À commencerpar les sources d’économies induites,tout autant que la flexibilité d’usage et l’évolutivité du système.

Souplesse d’usage et hypermobilité“Le cloud, via la migration des outilsnumériques, supprime toute l’infrastructure d’une informatiquetraditionnelle, dont ses pesanteurstechnologiques. Par ailleurs, d’un pointde vue comptable, le cloud entre dansla catégorie des services et prestations,et non des immobilisations, ce qui estune source d’optimisation dans la présentation des comptes.” Et RenaudCornu-Emieux de citer l’initiative deSicom à Montmélian, en Savoie, TPE

PME: comment pilotersa croissance numérique?

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Cloud computing, ERP, CRM, e-croissance…

Les nouvelles stratégies et technologies

informatiques offrent aux PME les moyens

d’accroître leur agilité et d’accéder à une qualité

de services auparavant réservée aux seuls

grands comptes. Éclairage en Rhône-Alpes

sur des initiatives pilotes, appuyées

par des dispositifs collectifs.

88 % des entreprisesde Rhône-Alpes sont équipés de logiciels de bureautique, mais 1 %seulement a opté pour le mode hébergé.Source : observatoire des usages TIC2010. Espace numérique entreprises.

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Page 40: Partenaires Savoie Septembre 2011

DOSSIER Informatique

II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2011

Ardes France : un ERP pour gagner en visibilitéEn 2008, Albert Antoine rachète Ardes France, fabricant de boucles d’identification etde seringues de vaccination animale (neuf salariés, CA : 1,3 M€, dont 90 % à l’export,avec un réseau de 80 importateurs distributeurs dans le monde). Le challenge est alorsd’accroître l’activité de l’entreprise et d’améliorer un système d’information devenu obsolète. “Nous n’avions à l’époque aucun outil de suivi des ordres de fabrication, d’approvisionnement ou de stocks. D’où une faible visibilité sur la planification de la production.” En 2009, la montée en charge de l’activité augmente les flux d’infor-mations. L’enjeu est alors d’impulser un système d’échanges efficace, via SI PME, piloté par la CCIT. “SI PME nous a permis de trouver un cadre, une méthode et des ressources indispensables. Aujourd’hui, les processus d’administration et du commer-cial export génèrent un flux unique. Reste à affiner la méthode des calculs de besoinspour une gestion optimisée de la production.” De fait, le système ERP est intégré de façon prudente et graduée. Ludique, à l’image de sites Web, il présente un coût de 25000 euros, auxquels s’ajoutent 15000 euros de temps dédié à la formation.

NORD-ISÈRE

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VILLEFRANCHE

Tables et Matières : le référencement,carte maîtresse“La pertinence des mots clés lors du référencement sur Internet est un atoutdécisif pour l’activité de vente en ligne”, explique Myriam Jean, fondatricede Tables et Matières. Depuis 2007, la TPE (CA 2011 : environ 90 k€, avec un salarié) surfe sur la vague des arts de la table, avec trois axes de développement : un site marchand, dédié à la décoration de tables, une prestation de décoration sur mesure pour les temps forts de la vie (mariages…), ainsi qu’une activité vouée aux arts de la table. “La formationSI PME a professionnalisé ma démarche : je me suis approprié les clés du référencement. Mon objectif est d’être le plus autonome possible pour sa réactualisation hebdomadaire.” Le site Internet est aujourd’hui étayé parun blog et une page Facebook, générant une communauté d’amateurs enligne. Depuis, ces initiatives virtuelles ont créé une dynamique vertueusesur le Web, autour de la décoration et de la cuisine, générant un trafic de 8000 visites par mois sur le site, et quelque 12000 visites mensuellessur le blog. Les enjeux? Accroître le taux de transformation des visites enachats, de l’ordre de 0,5 % des ventes globales (contre 3 % habituellement).

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spécialisée dans les solutions d’équipe-ments de talkies-walkies (320 k€ dechiffre d’affaires prévisionnel en 2011,dont un bénéfice en croissance à deuxchiffres, avec deux salariés). La société a basculé dans les nuages pour l’en-semble de son système d’information,et dès 2006 pour les télécommunica-tions, moyennant une location annuelle

de 4 500 euros. Avantages ? Le gain detemps et la qualité du service apportéau client. Ainsi qu’une diminution dela surface des locaux de l’entreprise.Cette option pour le cloud garantit surtout à la TPE une souplesse d’usageet une hypermobilité, puisque les acteurs de l’entreprise peuvent accéder,via Internet, à tous les documents (fichier clients, comptabilité…), oùqu’ils soient. Y compris avec un smart-phone 24 h/24, ou en haut des pistes !“La solution utilisée nous permet aujourd’hui de piloter notre entrepriseau plus juste, avec une situation finan-cière établie chaque début de mois”,

Le cloud computinggarantit souplesse

d’usage et hypermobilité

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2011 | III

Informatique DOSSIER

confirme Joël Ollinet, gérant de Sicom.Cette mutation est porteuse d’une révolution des usages informatiquesdans les TPE-PME et leur garantit une disponibilité de services autrefoisapportée par les seuls grands comptes.

Des gains d’efficacité avec les ERPAutre source de flexibilité : les ERP(progiciels de gestion intégrés), délivrés

AIN

Kario : un système combiné pour maîtriser la relation clientEn 2001, le spécialiste des boissons diététiques avait opté pour un systèmepropriétaire qui présente aujourd’hui une faible ergonomie – dont un tempsde traitement trop long des données. Autre maillon faible : “La forte dépen-dance au concepteur, explique Jean-Pierre Pellet, président du laboratoireKario à Belley, dans l’Ain. Toutefois, la configuration actuelle couvre l’en-semble des fonctionnalités de l’entreprise (gestion comptable, commer-ciale…), avec une fiabilité et une sécurité maximales.” Après une réflexionamont, et le suivi partiel du dispositif SI PME, relayé par la CCIT de l’Ain,l’entreprise arbitre finalement pour l’installation d’un logiciel CRM dédié àla gestion de la relation client, combinée au système d’information en place.Principal intérêt : le rapport coût/performance. “L’outil répond à tous nos besoins, et en priorité à la maîtrise du fichier client, moyennant la locationmensuelle du logiciel à hauteur de 135 euros. L’offre complète SI PME est idéale et totalement aboutie pour notre entreprise mais nécessite pour le moment un trop lourd investissement. Nous conservons l’idée et reportonsle projet à la fin de 2012.”

sur abonnement en mode SaaS (Soft-ware as a Service). Ceux-ci ne coûtentguère plus de 1 000 euros par utilisateurpar an. Outil unique, l’ERP harmonisel’ensemble du système d’informationde l’entreprise, et reste garant de l’uni-cité des informations qu’il contient.Concrètement, la saisie d’une vente, par exemple, génère automatiquementune écriture comptable en partie

ERP: l’Enterprise resource planning,ou progiciel de gestion intégré (PGI),vise à homogénéiser le système d’information de l’entreprise à partird’un outil unique, couvrant un largepérimètre de gestion : achats,ventes, comptabilité, contrôle de gestion, production, stocks… Il garantit l’unicité et la mise à jouren temps réel des informations qu’il contient.Cloud computing : Une démarche decloud computing consiste à exporterchez l’éditeur, sur des serveurs distants, des logiciels et traitementsinformatiques traditionnellementbasés sur un serveur local ou sur le poste de l’utilisateur. Le but est de mutualiser les coûts des infrastructures techniques. Ces offres intègrent de nombreusesapplications qu’il est possible d’homogénéiser entre elles. Certainséditeurs optent pour une “box” quise branche au réseau de l’entreprise,équipée de solutions préconfigurées.SaaS: Software as a Service(logiciel en tant que service) est une application délocalisée sur Internet, pour un usage unique,comme par exemple Gmail.

Glossaire

double dans le journal des ventes, aveccalcul automatique de la TVA collectée,et a une incidence automatique sur le grand-livre et le compte de résultat.Les principaux bénéfices d’un ERPpour l’entreprise ? Les gains d’efficacité,par la mise à jour et l’identification, en temps réel, des informations. Le groupe Sibille Industrie, spécialistede la sécurité électrique à Valence (lire l’encadré sur la Drôme), illustrecette logique d’optimisation, par l’intégration d’un ERP pour la mise en cohérence des outils informatiquespour tous ses sites. “L’ambition est d’ac-compagner notre croissance à l’échelonmondial, en adaptant notre systèmed’information à notre organisation, enfluidifiant les processus et rationalisant

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Page 42: Partenaires Savoie Septembre 2011

DOSSIER Informatique

Snowstar : un ERP pour la gestion d’affairesPour Snowstar, concepteur et fabricant de dispositifs de neige de culture (oucanons à neige), SI PME, relayé par la CCIT de la Savoie, a consisté à analyserles processus d’information, en vue de la définition d’un cahier des chargesERP. “Il nous manquait un outil de gestion d’affaires pour intégrer la planifi-cation des commandes par des nomenclatures précises, pour générer en tempsréel des stocks, des fournitures… L’objectif était aussi de pouvoir anticiper les tâches du personnel et des sous-traitants”, note Marc Hutter, dirigeant dela filiale française du groupe italien, basé à Brescia (CA 2010 : 6,5 M€, avec16 personnes utilisatrices au quotidien). Suivi dans sa version courte (modulede cinq mois), le programme a permis une remise à niveau du système, avecune idée-force : adapter l’outil au process, et non l’inverse. “Le bureau d’étudesa été entièrement automatisé (CAO, DAO…). Des automaticiens ont développédes logiciels spécifiques pour nos applications métier – logiciels de gestion de conduite et des installations – qui requièrent un niveau d’expertise élevé. Et une formation technique a été délivrée à l’ensemble du personnel sur les nouveaux processus.”SAVOIE

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ROANNAIS

Yanigav fluidifie sa communication interne et externeFin 2009, le spécialiste depuis 40 ans de la mécanisation bois et piquets(broyeurs de branches, fendeuses, écorceuses, scies…) constate l’évolutionmajeure des comportements d’achats des agriculteurs, ses clients finaux, et des concessionnaires revendeurs. “Le monde agricole, en France, est extrêmement bien équipé en technologie Internet : 300000 équipementspour 350000 agriculteurs”, explique Philippe Artaud, dirigeant de Yanigav,distributeur de la marque éponyme en France, et importateur de Jobeau In-ternational (2M€/annuels avec 9 personnes, dont 10 % générés à l’export.)Le distributeur décide alors d’affûter ses liens commerciaux sur le Web, avecSI PME, piloté par la CCIT du Roannais. Remise à plat de la logique d’entreprise, des produits, de l’organisation, des cibles. L’accompagnementSI PME a misé sur la création d’un site d’information non marchand. Le nou-veau site constitue ainsi le relais pour une prise de contact efficace (entre100 et 300 visites enregistrées chaque jour). Pas de prix indiqué, donc. En revanche, tout utilisateur peut imprimer un document commercial à partirdu site. Initiative associée, au vu de l’accroissement de l’activité : la mise enplace d’une logique GRC (gestion de la relation client). Chaque commercialest relié à une base de données, via son PC portable, lui-même relié au serveur de l’entreprise par une clé 3G. D’où un gain énorme d’efficacité.Une révolution dans le traitement à distance des données pour une PME.

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IV | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2011

les flux”, explique Annick Gaillard, directrice du système d’information.Mais la dématérialisation des servicesinformatiques peut rebuter nombred’entreprises. De fait, la dépendanceaux fournisseurs, les problématiques

de sécurisation des données et simple-ment la maîtrise de l’usage constituentencore des freins à l’utilisation. D’oùl’enjeu d’un accompagnement profes-sionnel pour orienter la politique demigration informatique de l’entreprise.“La finalité est de restituer les enjeuxsur un plan stratégique pour les PME”,souligne François Jourde, expert enstratégie e-croissance (ou webmarke-ting), intervenant dans le cadre du programme SI PME en Rhône-Alpes.Dispositif collectif à destination desPME, SI PME est soutenu par la RégionRhône-Alpes et l’État (via la Direccte).Il vise l’accroissement de la performance

Le dispositif SI PMEvise l’accroissement de la performance

informatique des petites entités

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Informatique DOSSIER

informatique des petites entités. Parmid’autres initiatives clés en main, dédiées à l’amélioration des systèmesd’information, la CCIT du Roannais,en partenariat avec l’association LoireNumérique, a conçu les Mini-diag TIC.Un expert se rend gratuitement dansl’entreprise pour faire un point surl’utilisation des TIC et proposer despistes d’amélioration. “Globalement,les procédures de sécurité et de sauve-garde informatique sont sous-estimées,analyse Bruno Demont, responsable duservice informatique de la CCIT. Il enest de même des aspects juridiques liésà l’utilisation d’une messagerie par lessalariés. Or, une simple charte d’utili-sation connue par tous peut suffire à éliminer beaucoup de problèmes.” De son côté, la CCIT de Haute-Savoiesensibilise et accompagne les PME sur les nouveaux usages liés à l’Internet,et notamment la dématérialisationélectronique avec la délivrance de certificat de signature électroniqueChambersign. Une action égalementportée par l’ensemble des CCIT.

Générer des flux d’informations qualitatifsTout l’enjeu des NTIC de seconde génération est bien de produire des flux

d’informations hautement qualitatifs.“Le projet de performance tient à lamaîtrise des processus de circulation”,confirme Frédéric Bellotti à l’Espace

DRÔMESibille Industrie passe la vitesse supérieure avec le projet @NISA New Information System, ou projet @NIS, vise à substituer un ERP à des solutions logicielles indépendantes déployées par les filiales de Sibille Industrie. Le groupe familial spécialiste de la sécurité électriquedispose de 10000 produits référencés, vendus dans 90 pays. Objectif du projet : accompagner la croissance organique et externe du groupe, vial’intégration de nouvelles filiales, et lui permettre de devenir un acteurmajeur dans le domaine de la sécurité électrique au niveau mondial. Le projet comprend notamment la mise en œuvre de données communeset partagées pour une meilleure interaction entre les acteurs de l’entre-prise, et la structuration des processus métier. L’initiative d’envergure,portée dans le cadre de la démarche SI PME, pilotée par le Pôle numérique de Valence, vise aussi à accroître la performance et la prédictibilité commerciale, tout autant qu’à parfaire l’efficacité opérationnelle (meilleure rotation des stocks…) et la gestion financière.En 2011, Sibille Industrie table sur un chiffre d’affaires de 80 M€, avec 380 personnes.

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Quel logiciel pour piloter mon activité? Comment déployer un site de e-commerce? Gagner en compétences informatiques est l’enjeu du programmed’accompagnement SI PME (systèmes d’information PME), qui vise l’amélioration de la performance informatique des entreprises de Rhône-Alpes.Une logique de résultats est clairement affichée, à travers la mise en placed’un plan d’actions. Ce programme est soutenu par la Région Rhône-Alpes et l’État, à hauteur de 65 % du coût de l’accompagnement pour l’entreprise,et permet la prise en charge partielle du financement du consultant.Deux formules d’accompagnement coexistent :• Un format long de 12 à 18 mois, pour les projets conséquents (développementou aide à l’évolution d’un ERP).• Un format plus court, de 4 à 6 mois, portant sur un périmètre d’interventionplus limité : mise en place d’un logiciel PAO ou GRM (gestion relationclients), e-commerce…L’intervention peut se faire très en amont du projet, avec la définition d’unestratégie à déployer pour le système d’information, l’élaboration du cahierdes charges, la consultation des prestataires, l’aide à la sélection, enfin, la contractualisation et la mise en œuvre. Les consultants sont labellisés et neutres (non affiliés à une solution). L’Espace numérique entreprises(ENE), à Lyon, est assistant à la maîtrise d’œuvre du dispositif SI PME, et relais pour le territoire du Rhône. Thésame est relais pour la Haute-Savoie,le Pôle numérique de Valence pour l’Ardèche et la Drôme. La plupart des CCIT en Rhône-Alpes le relayent auprès des entreprises. Environ 200 entreprises rhônalpines ont suivi ce dispositif pilote en France.

SI PME : une logique de projets et de résultats

numérique entreprises (ENE), à Lyon,maître d’œuvre chargé du programmeSI PME pour la région Rhône-Alpes,qui pilote 10 chefs de projets, consul-

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DOSSIER Informatique

tants auprès des PME. “Un exemple : le contrôle des coûts suppose d’identi-fier grâce au système informatique àquel moment l’entreprise commence àperdre de l’argent. Les systèmes actuelsoffrent cette pertinence, en temps réel.Ils suppriment les pertes et les ressaisies

d’informations, du devis jusqu’à lacommande et la livraison. D’où desgains majorés. L’idée est bien de fluidifier et de sécuriser l’information,et d’offrir les leviers pour une réactivitéimmédiate.”

Accroître la visibilité de l’entrepriseGagner en performance informatique,pour générer plus de croissance, telleest l’ambition des programmes d’ac-compagnement dispensés par les CCIT de Rhône-Alpes aux PME, dontSI PME, qui s’appuie sur un triptyque :toucher de nouveaux clients, viser denouveaux marchés et offrir un serviceoptimisé pour se démarquer. L’exemplede GPF Fermetures, à Balbigny dans la Loire, est probant. En 2007, déjà,Christophe Guillarme, son dirigeant,avait fait le choix d’intégrer un ERPpour fluidifier la communication entrela production et le commercial. “Mais,fin 2008, la crise financière a mis à mall’activité de l’entreprise sur le marchéde la rénovation et de la construction,où le matériau alu-PVC régnait enmaître.” Appuyé par François Jourde,son consultant, Christophe Guillarmedécide de la mise en œuvre d’une stra-tégie d’e-croissance. Deux objectifssont retenus : positionner, en France, le savoir-faire quarantenaire de la menuiserie industrielle, spécialiste duvolet en bois (45 salariés et plus de4 M€ prévus en 2011), et générer descontacts qualifiés. “En 2010, Internetest apparu comme une opportunité

ISÈRE

La Remorque mandrinoise : le Web pour dynamiser les contacts clientsAux prémices de la crise de 2008, Jean Broglio, président de la Remorquemandrinoise (2 M€ de chiffre d’affaires annuel, 16 salariés), dans l’Isère,constate l’évolution rapide des comportements d’achats : “Nos prospects arrivaient sur les salons professionnels munis d’une documentation com-merciale imprimée à partir de notre site non marchand. Dans le mêmetemps, nos clients devenaient plus volatiles, avec dans la foulée une baissed’activité de l’entreprise.” Pour le concepteur et fabricant de remorques, la question s’est alors posée de rendre plus pertinente la communication sur le Web. Deux objectifs ont été retenus pour la refonte du site : améliorerla visibilité, dans le but de conquérir une nouvelle clientèle, et fidéliser les clients récurrents. En ligne de mire, la réduction de 50 % du budgetcommunication de l’entreprise. La direction a donc fait le choix d’entamerun programme SI PME court avec la CCIT de Grenoble, en 2010, porté par un bilan de l’existant et une évaluation des résultats. À la clé : réflexionsur le référencement, l’architecture, et bientôt la convivialité du site. Aujourd’hui, quelque 200000 visites sont enregistrées, contre moitié moinsun an auparavant. Et le taux de conversion en achats a pratiquement doublé. À noter, la participation active de la force de vente, qui a su percevoir les enjeux du Net : l’entreprise est plus réactive, les clients mieuxciblés, la réponse plus adaptée.

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offerte à l’entreprise de reprendre la main sur l’approche commerciale de ses différentes cibles : les particuliers,portés par l’engouement des ferme-tures en bois, et le réseau de distribu-tion et les intermédiaires (architectes,bureaux d’études, designers…). Nousavons donc imaginé une base de données avec configurateur technique

pour permettre aux professionnels – et à leurs clients – de modéliser entièrement leurs produits. De la sorte,ce sont les clients qui deviennent les prescripteurs de solutions en bois.”Aujourd’hui, le référencement soignédu site, sa configuration très fonction-nelle, son architecture, assurent un se-cond souffle commercial à l’entreprise.

L’optimisation des systèmes

d’information se révèlel’un des vecteurs clés decompétitivité des PME

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Environnement DOS�

Informatique DOSSIER

HAUTE-SAVOIE

Luxalp : une communication plus efficace et performanteEn 2011, le concepteur et fabricant de produits électromécaniques de verrouillage, à Villaz, en Haute-Savoie, entreprend la refonte intégrale de sonsystème d’information. Objectifs : améliorer la communication transversaleentre les services et accélérer l’accès à l’information. “L’Intranet s’est avéréêtre la solution la plus pertinente pour personnaliser l’environnement de travail et accéder facilement aux données, sans connaissance préalable de la logique de l’arborescence”, explique Nicolas Krauss, responsable du système d’information et qualité à Luxalp (CA de 5 M€ en 2010, avec36 personnes). D’où un gain d’efficacité et de performance pour chacun.Deuxième étape en cours : Luxalp met en œuvre, dans le cadre d’un programme SI PME, une stratégie d’e-commerce pour le lancement d’un sitemarchand, fin 2011. “L’ambition est d’augmenter notre chiffre d’affaires, enfacilitant les prises de commandes en ligne, en particulier pour les petitesquantités, et d’être le pionnier dans notre secteur”, souligne Magalie Delavaud,technico-commerciale et chef de projet e-commerce. À terme, l’idée estd’établir des liens entre l’Intranet et le site e-commerce, via une gestionélectronique de documents. Cette démarche vise à rationaliser et à accroîtrela disponibilité de l’information, support de croissance de l’entreprise.

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Créer une communauté numériqueL’optimisation des systèmes d’informa-tion se révèle ainsi l’un des vecteurs clésde compétitivité des PME. “Tout projetde systèmes d’information est structu-rant et décloisonnant. Mais seulements’il respecte trois impératifs : informer,impliquer (quels sont les besoins dessalariés en termes d’usages), communi-quer sur l’avancement du projet et for-mer les utilisateurs. Car l’outil ne doitpas être une contrainte, mais apporterde la souplesse à l’utilisateur ! D’où son ergonomie, essentielle, notammentpour la génération Y, aguerrie auxNTIC”, soutient Frédéric Bellotti.Pour favoriser l’adhésion des salariés,SI PME propose des ateliers théma-tiques sur l’intelligence économique, le e-commerce (mesure des impacts sur les processus de l’entreprise), le télé-travail (management des hommes,cadre juridique…), le travail collabora-tif, le passage au SaaS… “SI PME per-met d’avoir du recul sur les solutionsactuelles et de demain, ainsi qu’une vision globale et juste. Sans compter les échanges avec les entreprises parti-cipantes qui s’avèrent fructueux pourtrouver des solutions ensemble”, analyse Jean-Pierre Pellet, président dulaboratoire Kario à Belley, dans l’Ain,qui s’est doté d’un logiciel CRM, com-biné au système existant, pour affinersa relation client. Même analyse du dis-positif pour Marc Hutter, gérant deSnowstar, à Francin en Savoie, dont lastructure a évolué vers une solutionERP. “Le bilan est très positif : nousavons pris le temps d’une mise à plat dusystème, avec l’instauration, essentielle,d’un travail d’équipe pour son appro-priation.” (Lire l’encadré Savoie.)La présence dans les entreprises d’unegénération Y, en prise directe avec les nouveaux usages, la qualité accruedes flux d’informations, digne de celledes groupes internationaux, la flexibi-lité et l’hypermobilité générées par ces outils ultra-performants de secondegénération signent une ère nouvellepour les PME françaises sur la scènevirtuelle, en France ou à l’international.Dans le domaine des systèmes d’infor-mation, l’heure est à l’action ! ■ A. Le Men

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région, est diffusé par les magazines :Présences, Grenoble (34 000 ex.), Impulsion, Haute-Savoie (30 000 ex.), PartenairesSavoie (25 500 ex.), Grand Angle 01, Ain (22 000 ex.), Informations économiques,L’Économie drômoise (20 500 ex.), Saint-Étienne-Montbrison (20 000 ex.), Nord-Isèreéconomie (14 400 ex.), Roanne éco (10 000 ex.), Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.). Photos : E. Tolwinska (Isère, Nord-Isère), T. Béguin (Roanne), V. Gout (Villefranche),D. Lattard (Drôme), G. Piel (Haute-Savoie), F. Rumillat (Savoie et Ain). Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76.Le dossier est consultable en ligne sur le site www.rhone-alpes.cci.fr

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