partenaires savoie décembre 2010

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N°87 Décembre 2010, 21 e siècle. Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie Alterespaces, made in Russia Le bureau d’études prépare le développement de la station de Holdomi en Russie. De la Corée à la Californie Thomas, Maxime, Mickaël, Romain et Lionel : une autre façon de penser et de travailler. Savoyards dans le Monde Carnets de bord d’entrepreneur 34/37 33 OSONS L’ODYSSéE DES IDéES 2011 , Compétitivité… Ingéniosité… Solidarité… Créativité… En 2011, ne manquons ni d’ambition, ni d’imagination. Dossier p.3 – p.19/27

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Magazine économique de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Savoie - Décembre 2010 n°87

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Page 1: Partenaires Savoie Décembre 2010

N°87  Décembre 2010, 21 e siècle.

Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie

Alterespaces, made in RussiaLe bureau d’études prépare le développement de la station de Holdomi en Russie.

De la Corée à la CalifornieThomas, Maxime, Mickaël, Romain et Lionel : une autre façon de penser et de travailler.

Savoyards dans le MondeCarnets de bord d’entrepreneur34/3733

OsOns l’Odyssée des idées2011,

Compétitivité… Ingéniosité… Solidarité… Créativité…En 2011, ne manquons ni d’ambition, ni d’imagination.Dossier p.3 – p.19/27

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Un autre regard sur l’entreprise.credit-agricole.fr

On hérite de la biscuiterie artisanale de papa et un jour on parle d’international.

Gwenaëlle et Maël Letroadec vendaient avec papa leurs galettes au beurre sur tous les bons marchés de Bretagne. Succès et notoriété auprès des gourmets sont vite au rendez-vous. Gwenaëlle et Maël, qui ont hérité de la petite entreprise familiale, ne tardent pas à industrialiser le processus et à développer de nouveaux sites de production en France, puis un peu partout en Europe. Aujourd’hui, les équipes de Crédit Agricole Entreprises de leur région les accompagnent dans leur implantation sur le marché asiatique.

TouTe l’experTise réservée aux grandes enTreprisesenfin accessible aux pMe en région.

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Nicolas Tillie, dirigeant de Ramus, et Sylvain Denat, créateur de 1RDesign, ont lancé ensemble Twistom.com. Cette entreprise commercialise du mobilier sur mesure, personnalisable, dont le montage ne nécessite pas d’outils. Une collaboration et une innovation nées d’une idée. Une idée née d’un rêve.www.twistom.com

Nicolas Tillie (à droite) et Sylvain Denat dirigent également chacun de leur côté une entreprise : Ramus (menuiserie) et 1RDesign (mobilier et objets alliant design et développement durable).www.menuiserie-ramus.fr - www.1rdesign.com

pourquoi pas ?

La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles mais d’échapper aux idées anciennes.

Keynes (économiste)

Un jour je me suis dit...

I have a dream. «  Le  rêve,  c’est  la base de  l’in-novation », résume Nicolas Tillie au sujet de sa démarche d’entrepreneur. « L’idée naît d’une veille 

permanente. Avoir des idées, c’est un état d’esprit. »Une vision « affûtée », partagée par Sylvain Denat avec lequel Nicolas s’est associé pour créer Twistom.com (mobilier personnalisable, sur mesure, avec un montage sans outils).«  Nous  avions  déjà  travaillé  ensemble  dans  des situations de stress et nous étions sortis de cette expérience en ayant confiance l’un dans l’autre », complète Sylvain.Estime réciproque.Démarche innovante et inscrite dans l’ère du temps : « Vendre en ligne avec un site de e-commerce. Des produits fabriqués en France et un concept de per-sonnalisation. Voilà typiquement une idée qui n’aurait pu voir  le  jour  il  y a quelques années », explique Nicolas.Analyse : « Quatre ans pour mûrir  le projet. Nous avons pesé le pour et le contre », ajoute Sylvain.Des hommes, des idées, des techniques. Alliage et équilibre précieux. Ferment d’innovation. Et acte de

baptême d’une PME un brin rebelle : « De l’avis de beaucoup, lancer une entreprise dans le contexte actuel, c’est fou ! »Aujourd’hui Twistom.com s’affirme sur des spécifi-cités. Elle propose aux particuliers et aux profes-sionnels une nouvelle génération de mobilier design, alliant originalité (fabrication sur commande), qualité des matériaux, innovation (site intégrant un procédé de modélisation en 3D), proximité (livraison sous 20 jours) et une logique économico-écologique qui prend en compte le développement durable. Twistom.com, c’est aussi un outil de communication performant pour les professionnels : « L’opportunité de décliner leur mobilier entreprise à leurs couleurs, à leurs marques, à leur charte graphique », explique Nicolas avant de conclure sur une stratégie qui, elle aussi, est une idée ayant largement fait son chemin : « Le buzz… Nous souhaitons que les clients aillent sur le net, qu’ils jouent avec nos produits et fassent le buzz. »

... je vais avoir une id�e !

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 3

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Une énergie au Sens Propre…Une énergie au Sens Propre…

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Venez visiter notre hall d’exposition…

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Page 5: Partenaires Savoie Décembre 2010

SOMmaire© Dans l’Ere

CCI de la Savoie, votre partenaires, votre collecteur (p.6)La Vie nouvelle, édition « collector » (p.7)L’Alexander Park se fait un nom (p.8)AchatVille sur votre mobile (p.9)L’Hyperbox, message in a bottle (p.10)Les maisons du bien-être (p.11)Hébergements touristiques, réforme du classement (p.12-13)La semaine des Business Angels (p.13)© Mon Droit - Les acteurs de la négociation collective d’entreprise (p.16)Services gagnants CCI : questions-réponses (p.17)© Déjà demain (p.18)

Dossier 2011, odyss�e des id�es...P.3 – p19/27

2011, Odyssée des idées (p.19)Communication : « La ménagère de plus de 50 ans a vécu… » (p.20/21)Accel, les limites de « l’outil » brevet (p.21)Explorer le champ des possibles (p.22)Val Thorens, la station laboratoire (p.24)Mali, Sylène gagne la bataille de l’eau (p.25)Comment développer sa créativité ? (p. 26)L’Odyssée des idées : sources et liens (p.26/27)

Carnets de bord d’entrepreneursCoup de projecteur sur Sampa-Hélios (p.28)Les Vins Perrier, sensation pure (p.29)Grand Hôtel des Thermes, en route vers le 4 étoiles (p.30)Finder, le courant passe (p.31)Hobby One, y a pas photo (p.32)Alterespaces, made in Russia (p.33)

Savoyards dans le mondeCorée du Sud, une autre façon de penser (p.34)Lionel Manivet : « La société américaine est organisée en cercles communautaires hétérogènes » (p.36)Romain David, de Chambéry à la Silicon Valley (p.37)

Rhône-Alpes Économie Éco-construction, Rhône-Alpes bâtit son savoir-faire (p.39/46)

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.fr – 0 820 22 73 73

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Chaque chef d’entreprise assujetti à la taxe d’apprentissage peut choisir de l’investir dans des établissements dont la proximité, les formations, les cursus lui apportent des réponses concrètes en termes de formation, de compétences, de savoir-faire.

Au regard des montants concernés – plus de 133 M€ sont traités chaque année par les cinq organismes collecteurs rhônalpins –, bien choisir est capital.Deux façons complémentaires d’exercer et de contrôler votre choix • Vous choisissez le ou les établissements auxquels vous réservez tout ou partie de votre taxe

d’apprentissage en indiquant leur nom sur votre bordereau de versement ;ou• Vous vous appuyez sur votre CCI dont les membres, eux-mêmes chefs d’entreprise, connais-

sent vos préoccupations pour répartir tout ou partie de votre taxe d’apprentissage.Dans les deux cas, vos choix seront scrupuleusement respectés. Le bon équilibre et surtout l’efficacité de l’emploi de la taxe d’apprentissage seront assurés. ■

Vos priorités• Investir dans le développement des écoles

et des établissements savoyards ; • Servir vos professions en permettant

notamment à des jeunes d’acquérir les compétences dont vous avez besoin ;

• Favoriser le développement de l’apprentissage, voie d’avenir du CAP au BAC +5 ;

• Donner à vos représentants le poids nécessaire pour entamer des actions de lobbying, concernant les orientations des pouvoirs publics régionaux en matière de formation.

CCI de la Savoie : votre partenaire – votre collecteur

Chefs d’entreprise, vous devez régler votre taxe d’apprentissage à la fin février. C’est un impôt dont vous pouvez décider l’affectation. Ne versez plus, investissez !www.savoie.cci.fr – [email protected]

les faits Versez votre taxe à la CCI de la Savoie.Ses équipes vous garantissent :• Efficacité et simplicité du traitement

de vos déclarations ;• Respect et bonne fin de vos choix ;• Sens de l’intérêt général.

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 876

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La  Vie  nouvel le , hebdomadai re savoyard, publie un numéro hors série de 32 pages, panorama des manifes-

tations organisées en Savoie en 2010 pour commémorer le 150e anniversaire du ratta-chement de la Savoie à la France.Au fil des pages, retour sur les événements marquants de l’année, comme la visite du

président de la République à Chambéry, en avril.Original, La Vie nouvelle a demandé à ses lecteurs de désigner les « objets symboles » des commémorations, à découvrir en pages centrales.10 € - Avec le DVD d’Olivier Pasquet sur les commémorations de 1910, 1960 et 2010. ■

l'hebdo savoyard 10€Immeuble Saint-Sébastien - 315 avenue de Lyon - 73000 Chambéry

E-mail : [email protected] - Tél. 04 79 33 02 82 - Fax. 04 79 70 50 92 - www.la-vie-nouvelle.fr

Novembre2010

Les objets symboles du rattachement

Les festivités commune par commune

Les commémorations au fil de l'histoire

Le président de la République à Chambéry

À noter :la chronique quotidienne économique de Patrick Plaisance, le rédacteur en chef de La Vie nouvelle, sur France Bleu Pays de Savoie. Chaque matin à 6h25 et 8h25, Patrick Plaisance présente les entreprises gagnantes des Pays de Savoie.

« La Vie nouvelle », le « collector » !

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Successivement créateur d’entreprise puis directeur d’un pôle territorial de développement économique sur l’ag-

glomération aixoise, Claude Varon détecte en 2007 l’occasion d’un projet entrepreneurial d’envergure. En pleine restructuration de ses marques et réseaux, le groupe Accor vend son hôtel 3* sous licence Novotel, à Chambéry. Le 4 décembre 2009, les fonds et murs de l’éta-blissement deviennent la propriété de la SAS V2P (fédérant trois actionnaires du cru : Cédric et Sylvain Pédretti à parité pour 60 %, Claude Varon à 40 %). Un mois après cet investissement de 4 M€, les investisseurs engagent le grand lifting. Des sols aux plafonds, des abords extérieurs au confort intérieur, les hall, salon, bar, salle à manger, cuisine, salles de séminaire, toilettes font une cure de jouvence et s’adaptent aux normes de sécurité et d’accessibilité. Quant aux 100 chambres de 24 à 35 m², elles sont climatisées, insonorisées, dotées en écran plat, minibar, plateau courtoisie, sèche- cheveux, coffre-fort et WIFI gratuite. La réfec-tion des abords et de la terrasse étend la capacité de parking à 180 places clôturées, et installe un auvent au bord de la piscine. Au bénéfice de 2 M€ de travaux « confiés aux PME locales », 10 semi-remorques évacués pour 13 autres rapatriés – l’ensemble des opé-rations étant mené sans un jour de fermeture –, Claude Varon mise sur une clientèle tourisme et business à parité. Autour des 8 salles de séminaires modulables, les services connexes

se conjuguent : restaurant 200 couverts/jour, parc arboré pour pose éventuelle de cha-piteau, lits grande taille ajustés aux sportifs professionnels, chambres familiales. Adossé à la première marque hôtelière mon-diale dont « les revendications de qualité nous sont apparues les plus adaptées », le président affûte sa stratégie : l’international. Salons, ren-contres, réseaux, médias, agences de voyage, autocaristes ; Claude Varon entend accueillir, avec le soutien des 32 salariés de l’établisse-ment, 600 groupes par an. « Notre présence on line est trilingue pour être renforcée : fran-çais, anglais, italien. » De quoi doper le volume d’affaire (de 2,5 à 3 M€). ■

L’Alexander Park se fait un nom

Après six mois de rénovation intégrale, «  le plus grand hôtel de l’agglomération chambérienne  », selon les termes de son président Claude Varon, fait peau neuve : le Novotel fait place à l’Alexander Park Best Western. Dé-sormais aux mains d’entrepreneurs savoyards, l’établisse-ment longeant l’A 43 confirme sa vocation touristique et familiale et se positionne sur les créneaux « événement » et « séminaire ».www.alexanderpark.fr

les faits

« Marquer » son territoire« Nous avons proposé aux élèves du groupe ESC Chambéry Savoie un challenge primé de 500 € pour trouver un nom, “une marque” et un logo à l’établissement », résume Claude Varon, manager impliqué dans les réseaux économiques savoyards. En mars, il a dépouillé la cinquantaine de propositions émises par une quinzaine d’étudiants. La commission ad hoc, créée par les trois actionnaires et rejointe par Marie-Laure Rey et Olivier Reydellet du groupe ESC, a finalement retenu « L’Evencio » pour le restaurant, sur proposition de Leslie Muraton.« L’Alexander Park » s’est ensuite imposé pour le concept global : à cause de sa symbolique géographique (l’hôtel est situé avenue Alexander Flemming), de son apparentement alphabétique avec un haut de classement et de sa résonnance anglo-saxonne, proche de Best Western

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 878

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21 entreprises à ISPO sur le pavillon France !du 6 au 9 février 2011

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FRENCH MOUNTAIN GROUPà ISPO - Munich

Mobile.AchatsSavoie.com : les commerçants sur votre mobileCréé en 2000, AchatVille.com persiste dans sa vocation à innover et à rapprocher les commerçants de leurs clients. Dernières évolutions : Mobile.achatville.com constitue une version mobile par territoire, ergonomique, fluide et rapide, optimisée pour Iphone et Android. Elle permet d’accéder en toute simplicité aux informations des commerçants : coordonnées, horaires, contacts… Les utilisateurs pourront également suivre en direct les bonnes affaires et les promotions exclusives proposées près de chez eux (dans leur ville ou lors de leur déplacement). Le lancement de la version mobile se fait progressivement, par territoires : la Savoie devrait être « connected » début 2011.Pour rappel : AchatVille, portail de proximité, permet aux petits commerçants de présenter leurs offres en ligne à un public local et également d’acquérir des clients supplémentaires grâce à la vente en ligne ou la réservation. Projet technologique unique adopté par 46 CCI françaises dont la CCI de la Savoie avec Achat-Savoie.com, le portail concentre plus d’un million de visiteurs uniques et 2,6 millions de pages vues par mois. Il répertorie 280 000 commerçants sur 130 territoires.En 2002, 2006 et 2009, AchatVille a reçu la labellisation « Meilleure pratique européenne » par la Commission européenne. ■

+ : CCI de la Savoie – Géraldine Vallier –  [email protected] 

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Le soutien de Maud FontenoyLaurent Dauzay a trouvé un soutien de poids avec la navigatrice Maud Fontenoy, qui a accepté de parrainer l’Hyperbox avec son association. La Maud Fontenoy Fondation s’adresse au grand public et plus particulièrement à la jeune génération ; l’objectif consiste à sensibiliser, alerter et éduquer aux enjeux que nous avons à relever pour protéger les océans et leur littoral. Ses actions sont principalement tournées vers les enfants et leurs familles avec une volonté simple : c’est en s’informant que l’on connaît, et c’est en connaissant mieux les choses que l’on se bat ensuite pour les protéger. La Maud Fontenoy Fondation emmène de « petits aventuriers » sur son voilier pour leur faire découvrir la mer, les faire rêver et ainsi les encourager à la protéger. En 2009, l’association a distribué un « Carnet de bord pour sauver les océans » dans 55 000 écoles primaires de métropole et d’outre-mer. + : www.maudfontenoyfondation.com

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ContactNathalie Saint-MarcelGwenaëlle ValentinTél. 0 820 22 73 73 (0,09 € ttc/mn)

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Laurent Dauzay devant son Hyperbox. à noter : le supermarché récupère environ 200 €/t de déchets récoltés, à raison de quelque 48 tonnes par an.

les faits

Hyperbox, message in a bottle…

Originaire de l’Avant-Pays Savoya rd , Lau ren t Dauzay est allé présen-

ter sa première machine à deux pas de chez lui, au Super U d’Attignat-Oncin. Le 4 juin 2010, il installait une Hyperbox sur le parking du magasin. Le lende-main, la deuxième prenait place devant le Super U de La Motte-Servolex. Depuis, le concept adopté par Super U encourage sa clientèle à pratiquer le geste de recyclage en lui permettant d’engranger des points sur sa carte de fidélité.La machine est en location sur un contrat territorial de cinq ans et le service après-vente est assuré dans les 48 heures. Pour le supermarché, l’avantage n’est pas négligeable. Outre participer à un geste citoyen, il récupère environ 200 €/t de déchets récoltés, à raison de quelque 48 tonnes par an.

À Attignat-Oncin comme à La Motte-Servolex, le suc-cès semble au rendez-vous : 1 500 bouteilles de plastique sont récoltées en moyenne chaque jour. 4 000 à 5 000 sont estimées dans les 6 mois. Côté pratique, la manœuvre est simple. La bouteille est intro-duite manuellement dans la machine qui lit son code barre afin de vérifier si elle est apte à être ensuite compactée. La valorisation est effectuée par la société Plastéo, le plus impor-tant régénérateur de déchets plastique, qui transforme les bouteilles en granules avant recyclage.«  L’idée  séduit  tout  le  monde unanimement  parce  qu’elle est novatrice », estime Laurent Dauzay qui, avec son bâton de pèlerin, poursuit son chemin pour implanter des Hyperbox sur les parkings de nouveaux

hypermarchés. Il espère en commercialiser 400 en France dans les deux années à venir. ■

Laurent Dauzay porte la triple casquette d’inventeur, de concepteur et de dirigeant d’entreprise. « Partant du constat qu’une bouteille plastique sur deux n’est pas recyclée, j’ai recherché une solution de recyclage clé en main », explique-t-il. C’est en Allemagne qu’il a trouvé la réponse. « Chaque supermarché y a sa méthode de récupération, c’est une obligation.  » Le concept de l’Hyperbox était né.www.hyperbox-concept.com

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Diplôme en poche, Nicolas Roger, expert de la réglementa-tion thermique en neuf, Thomas Legrand, spécialiste en test d’étanchéité à l’air et en thermographie, et Jonathan Gandy,

attaché aux études en rénovation et en neuf ont concentré leurs compétences dans une structure entrepreneuriale apte à répondre à l’immense chantier de la performance énergétique du bâtiment. Savoie Éco’Logis Conseil réalise ainsi les études thermiques (avec logiciels spécifiques), apporte conseils et assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la rénovation de l’habitat particulier. Les ingénieurs ont, pour ce faire, arrêté une démarche qualité fondée sur l’écoute des besoins et l’audit précis du bâtiment avant toute recomman-dation de travaux. Pour réduire au mieux les consommations énergétiques tout en améliorant fonctionnement et performance globale de l’habitat, Savoie Éco’Logis Conseil personnalise ses plans d’action. « Selon les priorités et les moyens disponibles »,  insiste Jonathan Gandy, consultant Greeneo. Isolation intérieure, extérieure, ventilation, mode de chauffage, apport en énergies renouvelables, le souci d’amélioration s’entend jusqu’à l’assistance administrative dans la préparation des dossiers d’aides, la sélection d’artisans à la « conscience » environnementale éprouvée, au calcul des retours sur investissement. « Indépendants des fournisseurs d’énergies, de matériaux et des installateurs, nous assumons une lecture transparente des mon-tages financiers. » ■

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Conjoncture hôtellerie été 2010 : 69 % des hôteliers interrogés sont satisfaits de la saison estivale malgré une évolution du chiffre d’affaires très contrastée selon la catégorie des hôtels. Par rapport à l’été 2009, le

taux d’occupation est resté stable en juillet et a diminué d’un point en août. L’emploi demeure stable et la clientèle française est toujours nettement prépondérante. Découvrez l’intégralité des résultats sur www.savoie.cci.fr / Développement des territoires-Études/ rubrique « Enquêtes de conjoncture »).

BUZZACTU

Les maisons où il fait «bien» vivre

Bureau d’études centré sur la rénovation écologique de l’habitat, Savoie Éco’Logis Conseil développe un accompagnement sur mesure pour encourager des maisons plus saines, confortables et économes. www.ecologisconseil.fr

les faits

La jeune entreprise joue « collectif »Après une vingtaine de rénovations en moins de deux ans sur les Savoie et l’Isère proche, Savoie Eco’Logis Conseil diversifie son activité vers la démarche globale de labellisation BBC de maisons neuves (la moitié de son activité). Étude thermique réglementaire, analyse technique de dimensionnement, montage de dossier d’obtention de PTZ (prêt à taux zéro), test d’infiltrométrie, l’entreprise propose les moyens de « corriger sur chantier d’éventuelles erreurs pour mieux confirmer le label ». Promue par ses participations aux salons, ses réseaux et son site Web mais aussi par les constructeurs en quête de labellisation et les artisans du secteur BBC, Savoie Eco’Logis Conseil entend poursuivre son développement vers le « petit collectif » de 3 à 4 logements.

Thomas Legrand - Nicolas Roger - Jonathan Gandy

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Les nouvelles normes de classement visent à renforcer la compétitivité des hébergements touristiques. Elles éta-

blissent des exigences de qualité de service inédites, contrôlées tous les cinq ans par un cabinet accrédité par le Cofrac (ou réputé accrédité dans le cadre du contrôle des meublés de tourisme). Le contrôle est effectué sur la base des normes de classement publiées par arrêté et sur le guide de contrôle des critères ; leur utilisation par les organismes évaluateurs accrédités ou réputés accrédités est rendue obligatoire par voie réglementaire afin de garantir une évaluation homogène sur l’en-semble du territoire.

Demande de classement : méthodologieConcernant la procédure de demande de classement, l’exploitant ou le propriétaire de l’hébergement touristique commande une visite de contrôle au cabinet accrédité de son choix. Le coût de la visite de contrôle est à la charge de l’exploitant ou du propriétaire. À l’issue de la visite, l’organisme de contrôle remet à l’exploitant ou propriétaire le rapport et la grille de contrôle portant avis sur la caté-gorie de classement demandée. L’exploitant ou le propriétaire transmet alors son dossier de demande de classement complet en préfecture qui prend in fine l’arrêté de clas-sement. La préfecture transmet ensuite à Atout France l’ensemble du dossier aux fins

de publication des établissements classés et d’observation. Les hébergements touristiques ont jusqu’au 23 juillet 2012 pour demander les nou-velles étoiles, date limite de validité des étoiles attribuées avant la date d’entrée en vigueur du nouveau dispositif de classement (27 décembre 2009 pour les hôtels et 1er juillet 2010 pour les autres modes d’hébergement).

Tableau de classement : trois chapitresLe nouveau tableau de classement propose trois chapitres : équipements, services au client, accessibilité et développement durable. Il fonctionne selon un système à points. Chaque critère est affecté d’un nombre de points. Certains critères revêtent un caractère obligatoire, d’autres sont à la carte. Pour se classer dans une catégorie donnée, l’hébergement doit remplir 100 % des points obligatoires (tolérance de 5 % sous réserve que les points obligatoires perdus soient compensés par trois fois plus de points à la carte) ■+ : CCI de la Savoie – Gwenaël Servin – 0 820 22 73 73 (0,09€TTC/Min) – [email protected] (1) Cette réforme est déterminée dans la loi

du 22 juillet 2009 de développement et de

modernisation des services touristiques et

l’ensemble des dispositions réglementaires

prises pour son application.

Pré-diagnostic & économiesDans le contexte réglementaire très précis de la réforme du classement des hébergements touristiques - et afin d’éviter les désagréments liés à une contre-visite qui pourrait retarder la procédure de classement et en alourdir le coût -, il est possible de faire réaliser un pré-diagnostic. Cette solution pointe les écarts par rapport au référentiel et apporte les mesures correctives permettant de passer beaucoup plus sereinement l’étape de l’audit proprement dit. La CCI de la Savoie accompagne les professionnels de l’hôtellerie dans cette démarche.

L’exemple des hôteliers de Valloire Les hôteliers de Valloire se sont lancés dans une démarche commune de pré-diagnostic concernant les normes hôtelières. Pendant deux jours, les 15 et 16 décembre, la CCI va réaliser cette étude dans chacun des 10 établissements qui composent la totalité du parc hôtelier de Valloire : Grand Hôtel de Valloire et du Galibier, Christiania, Hôtel du Centre, Crêt Rond, Relais du Galibier, Tatami, Aiguille Noire, Hôtel de la Poste, Les Mélèzes, Les Carettes.Objectifs : se préparer de manière collective à une démarche lourde mais indispensable vis-à-vis de la clientèle nationale mais surtout internationale ; assurer une homogénéité de la station concernant le parc hôtelier de Valloire ; représenter un poids non négligeable face aux cabinets d’audit en charge du rapport d’audit pour le classement, notamment en terme d’économie d’échelle.

La réforme du classement des hébergements touristiques (1) concerne les nouvelles normes de

classement et la procédure pour obtenir les étoiles. Elle touche : hôtels, campings, parcs résidentiels de loisirs,

résidences de tourisme, villages de vacances, meublés de tourisme, villages résidentiels de tourisme.

Les nouvelles normes orientées client doivent contribuer à l’amélioration de la qualité des équipements mais aussi des services grâce à un modèle plus exigeant,

complet et évolutif.

les faits

Hébergements touristiques : réforme du classement

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Savoie Angels organise le vendredi 3 décembre à la Traverse, au Bourget-du-Lac, l’étape savoyarde

de la semaine des Business Angels. Cette manifestation s’inscrit dans un programme national. Le thème choisi par la Savoie est : « L’investissement local responsable, alterna-tive à la spéculation mondiale incontrôlable ».Le programme est une succession de tables rondes et de débats. La première partie évoque les errements du système financier mondial basé sur la spéculation, en particu-lier les risques liés aux instruments financiers

tels que les dark pools (marchés financiers parallèles), le trading algorithmique haute fré-quence (opérations de bourse assistées par des algorithmes couplées avec un trading automatisé)..., mais aussi l’affaire Kerviel, les risques des obligations d’État… La seconde partie est axée sur l’investisse-ment local et, donc, le retour à l’économie réelle. ■

+ : www.savoie-angels.com/news/nouvelles - [email protected]

BUZZACTU

Le concours Artinov, organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat et qui récompense les entreprises innovantes a distingué quatre entreprises : la SAS Link & Solution, Ibex, l’EURL Alenzo, la SARL Le Pain de Belledone.

les faits

Semaine des Business Angels : étape du 3 décembre en Savoie

Animation commerciale et proximité

Dans cet esprit, le 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France a été l’occasion pour les commerçants

de mettre en place un programme d’anima-tion, « Frontière en Fête », qui a mobilisé et mobilise encore association, acteurs écono-miques et collectivités du territoire : le 12 et 13 juin à Saint-Genix-sur-Guiers avec la fête de « Mandrin, entre France et Savoie », en passant par les Pont-de-Beauvoisin Savoie-Isère le 14 juillet avec « les Pontois réunis…

déjà 150 ans », ou par Yenne au 15 août où « le Rhône, fleuve frontière » était à l’honneur, ou encore du côté de la Vallée de Chartreuse pour célébrer le 21 août « Les mariés de l’an 1860 » et enfin le 29 août à Novalaise avec « la Fête du marché et ses 150 ans d’histoire en pays de Savoie »… partout la population locale et touristique fut nombreuse et la fête réussie ! L’initiative emmenée par les associations de commerçants - artisans et du Patrimoine de l’Avant Pays Savoyard ont également

organisé un grand jeu-concours : « Jouez l’Union avec vos commerçants ». Enfin, dès l’automne, les unions commer-ciales des chefs-lieux de canton se sont à nouveau mobilisées pour l’opération Commerce en fête, menée conjointement avec la CCI de la Savoie. Une démonstration d’implication collective des professionnels. ■+ : CCI de la Savoie - Éric Richard - [email protected]

Les commerçants de l’Avant-Pays bénéficient d’une excellente image auprès de leur clientèle locale : l’information ressort d’une récente étude menée par le Syndicat mixte et la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. Cependant, les consommateurs ont

suggéré une piste d’amélioration : la fréquence des animations commerciales.

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 13

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Le CESU PRÉFINANCÉ AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE !Un avantage pour vous comme pour vos salariés.

Pour plus d’informations :

www.intertitres.natixis.com

www.sodexo.fr

www.domiserve.com

www.ticket-cesu.fr

www.titrecesu.labanquepostale.fr

www.chequedomicile.fr

Qu’est-ce que le CESU préfinancé ?Le Chèque emploi service universel préfinancé est un titre spécial de paiement à montant prédéfini permettant de payerdes prestations de services à la personne ou de garde d’enfants.

Quels services peut-on payer avec ?

� Les services à la famille• Garde d’enfants à domicile et hors du domicile • Soutien scolaire, cours à domicile • Assistance informatique,…

� Les services de la vie quotidienne• Ménage/repassage • Petits travaux de jardinage • Prestations de petits bricolages,…

� Les services aux personnes dépendantes• Assistance aux personnes handicapées • Garde-malade • Accompagnement dans les promenades et les actes de la viecourante • Soins d’esthétique à domicile • Soins et promenade d’animaux de compagnie, …

Quels sont les avantages à mettre en place le CESU préfinancé dansl’entreprise ?

� Pour l’entrepriseAvantages économiques :(1)

• Participation exonérée de charges sociales jusqu’à 1830 € / an / salarié • Crédit d’impôt de 25 % • Participation : chargedéductible.

Le CESU préfinancé : outil innovant pour votre politique RH :(2)(3)

• Fidélisation et motivation des salariés • Permet une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

� Pour le salariéAvantages économiques :(1)

• Complément de revenu non imposable et exonéré de charges sociales • 50% de réduction/crédit d’impôt sur les sommesrestant à la charge du salarié.

Avec le CESU préfinancé : un accès aux services à la personne facilité• Des services à la personne adaptés à tous les besoins • Un meilleur équilibre vie professionnelle et vie familiale.

(1) Selon les lois et plafonds en vigueur - (2) Accessible y compris aux indépendants sans salarié.(3) Les bénéficiaires sont les salariés mais également les chefs d’entreprise, dirigeants, mandataires sociaux.

Annonce CESU-a5.qxp:Mise en page 1 8/04/10 15:17 Page 2

Page 15: Partenaires Savoie Décembre 2010

Parce que vous n’êtes pas un numéro, la Banque de Savoie vous conseille

comme personne.

Vous ne vous résumez pas à un compte client. Entre nous, pas d’anonymat.Votre Chargé de Clientèle s’attache à connaître les évolutions de votre vie et de vos projets, vous reçoit en entretien conseil aussi souvent que vous le souhaitez et peut ainsi anticiper vos attentes. A partir d’une offre attractive bâtie au sein du groupe bancaire BPCE, 2ème en France, il vous propose les opportunités qui vous font vraiment avancer.

Pierre BertrentChargé d’Affaires Entreprises

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La négociation avec le délégué syndical

Il s’agit du mode normal de négociation des accords d’entreprise. Pour être valable, un accord d’entreprise doit désormais avoir été conclu avec un ou des délégués syndicaux représentant 30 % au moins des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections, et ne pas avoir fait l’objet de l’opposition d’un ou de plusieurs syndicats ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés au 1er tour des mêmes élections.En l’absence de délégué syndical, la loi du 20 août 2008 permet sous certaines condi-tions d’engager des négociations soit avec les représentants élus du personnel, soit avec un salarié mandaté, soit même avec le représentant de section syndicale.

La négociation avec les représentants élus du personnelDans les entreprises de moins de 200 sala-riés dépourvues de délégués syndicaux, l’employeur peut conclure un accord collectif avec les membres élus du comité d’entre-prise ou, à défaut, les délégués du personnel.L’accord ne peut toutefois porter que sur des mesures dont la mise en œuvre est subor-donnée par la loi à un accord collectif, ce qui est notamment le cas des accords d’aména-gement du temps de travail.Pour être valable, l’accord doit être conclu avec des représentants élus titulaires, ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles, et être approuvé par une commission paritaire de branche.

La négociation avec un salarié mandatéDans les entreprises ne disposant ni de délégués syndicaux ni de représentants élus du personnel (justifié par un procès verbal de carence), un accord d’entreprise peut être conclu par un ou plusieurs salariés expres-sément mandatés par une ou plusieurs orga-nisations syndicales représentatives dans la branche.Comme précédemment, l’accord ne peut porter que sur des mesures dont la mise en œuvre est subordonnée par la loi à un accord collectif.Après signature, l’accord doit obligatoirement être approuvé par les salariés de l’entreprise, à la majorité des suffrages exprimés.

La négociation avec le représentant de section syndicaleLe représentant de section syndicale a été créé par la loi du 20 août 2008. Il est chargé de représenter son syndicat au sein de l’en-treprise, lorsque celui-ci ne peut se prévaloir du statut de syndicat représentatif, au sens de cette dernière loi. Il est doté des mêmes prérogatives que le délégué syndical, à l’ex-ception du pouvoir de conclure des accords collectifs.Toutefois, les entreprises dont l’effectif est au moins égal à 200 salariés, et qui ne disposent pas de délégués syndicaux, mais où sont présents des représentants élus du person-nel, peuvent conclure un accord d’entreprise avec un représentant de section syndicale.L’accord peut por ter sur tous les thèmes de négociation sans restriction. Le représentant de section syndicale ne peut conclure un accord d’entreprise qu’à la condition qu’il ait été désigné par une organisation syndicale de salariés affiliée à une organisation syndicale représentative au niveau national et interprofessionnel et qu’il ait été mandaté par cette organisation pour conclure un accord d’entreprise.Comme précédemment, la validité de l’ac-cord est subordonnée à son approbation par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. ■Pour le groupe de travail « Lois & règlements » de

la CCI de la Savoie - Antoine Dos Santos - DS-J

& Associés - Barreau de Chambéry

les faitsDeux ans après l’adoption de la loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail, le dispositif destiné à faciliter la négociation collective dans les entreprises les plus modestes reste peu ou pas connu. Il s’agissait pourtant de l’un des principaux objectifs de la loi.+ : CCI de la Savoie - Annick Forrat-Petitjean, animatrice du groupe de travail « Lois  et Règlements » - [email protected] 

Les acteurs de la négociation collective d’entreprise

www.legifrance.gouv.fr : Accueil > Les autres textes législatifs et réglementaires - LOI n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail (1) www.travail-solidarite.gouv.fr : Accueil > Informations pratiques > Fiches pratiques du droit du travail > Convention collective - Dossier : « La négociation collective dans l’entreprise »

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 8716

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les faits

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de commerce et d’industrie – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions concrètes. www.savoie.cci.fr – 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/min) – [email protected]

Arrhes ou acompte ? Il est important de distinguer les arrhes d’un acompte car de la

qualification retenue dépendent les effets. La différence essentielle entre ces deux termes réside dans la faculté de dédit, qui caractérise les arrhes mais ne peut s’exercer en cas d’acompte.L’acompte est en effet un engagement ferme des deux parties ; le contrat a été définitivement conclu et correspond à un pre-mier versement à valoir sur la somme globale. L’inexécution de son engagement expose le cocontractant à une condamnation à des dommages-intérêts dont le montant correspondra au préju-dice subi et pourra donc être supérieur au montant de l’acompte. Lorsqu’il s’agit d’arrhes, chacune des parties au contrat est libre de se dégager de ses obligations contractuelles. Cette faculté de dédit est toutefois conditionnée : elle ne peut s’exercer indéfiniment (il est géné-ralement admis qu’elle s’exerce dans le même temps que la promesse de contrat) et a un caractère onéreux (si elle est exercée par l’acheteur, celui-ci perd la somme versée d’avance ; si le vendeur renonce à livrer, il doit rembourser le double de la somme qu’il a reçue).

Délai de paiement entre professionnels Pour les contrats conclus entre professionnels, le délai de paiement

de toutes marchandises ou prestations est fixé à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.Toutefois, les parties peuvent réduire d’un commun accord ce délai ou retenir comme point de départ du délai la date de réception de la marchandise ou d’exécution de la prestation. En cas de dépassement de ce délai, le taux d’intérêt minimal des

pénalités de retard sera porté à trois fois le taux d’intérêt légal. Ce dernier est révisé chaque année. Il est publié au journal officiel (JO).Attention : le défaut de mention sur la facture de la date de règlement est un délit puni d’une amende maximale de 75 000 €, pouvant être portée à 50 % de la somme facturée ou de celle qui aurait dû être facturée.Cas particuliers : plus d’une trentaine d’accords dérogatoires aux délais de paiement ont été mis en place par certaines branches professionnelles (papeterie, conserves, pneumatiques, animaux de compagnie, BTP, sanitaire, chauffage, deux roues, armes, commerce de gros de l’outillage automobile…).

J’ai besoin d’installer une benne devant mon entreprise. Elle déborde sur la voie publique mais cette dernière n’est que très peu fréquentée et cela ne dérange personne. Suis-je toutefois soumis à une démarche administrative particulière ?

En effet. L’occupation de la voie publique nécessite systématique-ment une demande d’autorisation auprès de votre mairie. Il ne s’agit pas dans ce cas d’une activité de vente mais l’autorisation municipale est cependant requise. Il en va de même pour la pose d’une enseigne sur la façade d’un fonds de commerce, l’installation d’une terrasse, de bacs à fleurs, d’étalage de fruits et légumes… Sont également concernés la pose d’un échafaudage pour l’exécution de travaux, le dépôt de matériel, de goulottes, de bungalows de vente (vente d’appartements par exemple), etc. La liste n’est ici pas exhaustive. Dans le doute, appuyez-vous sur les recommandations des conseillers CCI.

services gagnants

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 17

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Direction d’appui aux entreprises

Relations internationales 16 décembre - Journée Suisse : rencontre énergies renouvelables et rendez-vous indi-viduels entreprises tous secteurs, avec la CFSCI. CCI de la Savoie

:+ Claudine Attanasio [email protected]

17 décembre - Petit déjeuner réglemen-taire : Nouvelles obligations douanières déclaratives ICS / ECS avec Mme Abel, Direct ion régionale des douanes de Chambéry. CCI de la Savoie

:+ Maryline Favre – [email protected]

25 janvier - Journée Russie : Séminaire d’information « approche du marché et cer-tification », suivi de rendez-vous individuels avec Ubifrance Russie et le cabinet SGS Monitoring. CCI de la Savoie

:+ Patrick Civier – [email protected]

2e quinzaine janvier - Journée Australie : rendez-vous individuels avec M. Deschang de la French Australian Chamber of Commerce & Industry (FACCI). CCI de la Savoie.

:+ Maryline Favre – [email protected]

Cluster CIM – Programme Montagne

:+ Nathalie Saint-Marcel - [email protected] - www.cluster-cim.fr

Du 20 au 23 janvier 2011 - Salon Outdoor Retailer Show (ORS) à Salt Lake City (Etats-Unis).

Du 27 au 30 janvier 2011 - Salon SIA (Snowsports Industries America) à Denver (Etats-Unis).

Du 6 au 9 février 2011 - Salon Ispo : à Munich (Allemagne).

Programme Actions Collectives & Innovation

Du 23 au 25 novembre - Salon des maires et des collectivités locales. Paris Porte de Versailles. La CCI de la Savoie et les entre-prises des Pays de Savoie seront présentes sur un stand de 90 m² et accompagnent six entreprises.

:+ Nicole Tresallet et Céline Matéo – [email protected] [email protected]

9 décembre - Séminaire dirigeants « Professionnels du tourisme : réunion de débriefing » - Hôtel Le Roma – Albertville - 17h à 19h - Accompagnés de consultants experts, les professionnels du tourisme se sont engagés dans une démarche de pro-grès. Formations collectives et appui indivi-duel sur une année.

:+ Nicole Tresallet – [email protected] Amélie Dancer - [email protected]

16 décembre - Réunion de présentation aux entreprises de la 1re Biennale de la Montagne qui se déroulera à Chambéry du 27 au 29 avril 2011 - 10 h à 12h - La Biennale réunira durant 3 jours les entreprises qui interviennent au niveau de l’aménagement durable des territoires de montagne dans ses multiples dimensions, les prestataires, fabricants, fournisseurs dans le domaine de l’économie ou de l’aménagement touris-tique durable - Intervenant : Bernard VOLK, Commissaire Général ALPIPRO 2011

:+ Nicole Tresallet [email protected]

Du 22 au 24 mars - RIST (Rencontres inter-régionales de la sous-traitance - Valence La CCI de la Savoie et la CCI de la Haute-Savoie organisent conjointement la présence des entreprises des Pays de Savoie sur ce grand Rendez Vous de la Sous-Traitance

:+ Hervé Bouton - [email protected]

Programme Création Transmission2 décembre - Soirée corportate « Réussir grâce à son réseau : les facteurs indispen-sables, comment être actifs sur les médias sociaux… ». Comtes de Challes à 18h. Suivie

d’un speed business meeting & lancement de la création du Groupement des Parrains Savoyards.

:+ Claire Gaurand - [email protected]

6 décembre - Petit déjeuner de présen-tation du Club des nouveaux entrepre-neurs savoyards aux chefs d’entreprise nouvellement immatriculés. 8h30 - 10h dans les locaux de l’antenne interconsulaire à Albertville.

:+ Claire Gaurand - [email protected]

10 décembre - Atelier : « Définissez votre plan de prospection commerciale » de 8 h 30 à 10 h 30 bâtiment Homère à Savoie Technolac20 janvier - Soirée de l’Initiative - 18h30 - Présentation du bilan d’activité de la Plate forme Savoie Initiative Nivolet et des créa-teurs/ repreneurs d’entreprise soutenus en 2010

:+ Martine Chouvet - [email protected]

CCI de la Savoie0 820 22 73 73 (0,09 € TTC/min)

www.savoie.cci.fr

Groupe ESC Chambéry Savoie04 79 25 32 54www.esc-chambery.fr

Soirée privilège groupe ESC Chambéry Savoie

14 décembre - 19h30 - Espace La Traverse - Le Bourget-du-Lac Le SUPERSWING OCTET : 8 musiciens qui déclineront un jazz classique dans l’esprit des Big Bands américains des années 30-50, avec la sensualité et la voix de velours de leur diva : Jessica Martin-Maresco.

:+ Marie Laure Rey - [email protected]

Raid hiver ESC Chambéry Savoie / Polytech’Savoie

16 janvier - La Féclaz. :+ Raphael Ramstein r.ramstein@groupe.

esc-chambery.com : www.raidexperience.fr

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 8718

Page 19: Partenaires Savoie Décembre 2010

Les dossiers de

«  Les  problèmes  du  monde  ne  peuvent  être  résolus  par  des  sceptiques  ou  des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé. »

J. F. Kennedy

Dans quelques jours, nous quitterons la planète 2010 pour la planète 2011. Changement d’année et de cap,

opportunité de prendre des bonnes résolu-tions, de celles qui changent une vie.

2011, osons l’odyssée des idées.Ne manquons ni d’ambition, ni d’imagination.Les défis sont légion, le terrain de jeu immense : à l’image des métamorphoses de notre économie et de notre environnement.Dans le livre 80 hommes pour changer  le monde, des entrepreneurs de toute nationa-lité témoignent de leur pouvoir à rendre les rêves possibles, le leur mais aussi ceux de leurs contemporains.

Au départ de ce livre emblématique, il y a deux étudiants d’une école de commerce qui, un soir, échangent des idées…La naissance d’Internet, la découverte de la pénicilline, les grandes et petites inventions, le pas de danse d’Amstrong sur la Lune, les belles histoires… Le feu, la première fois, il y a quelque 400 000 ans… À la base de tous les projets, de toutes les réussites, il y a une idée. Le principe est immuable, la capacité de l’hu-main à s’étonner, à s’émouvoir, à raisonner et à agir.Un humain connecté au monde des idées. Avec l’air du temps, les attentes de son époque.Un humain connecté aux autres humains.

Aujourd’hui, Internet change le monde. On ne peut se soustraire à l’effet miroir du phé-nomène : nous aussi devons changer notre façon de voir les choses. Réseaux, web- acteurs, accès massif à l’information : le par-tage est la nouvelle monnaie sociale. L’innovation, la « gagne » relèvent désor-mais de cette « alchimie des multitudes, un ensemble qui est plus grand que la somme de ses parties », comme l’expliquent les jour-nalistes Francis Pisani et Dominique Piotet.Au fil de ces quelques pages, et sur www.facebook.com/CCIdelaSavoie, décou-vrez les entrepreneurs savoyards qui ont embarqué pour l’odyssée des idées. ■

Comp�titivit�... ing�niosit�... solidarit�...

Cr�ativit�...2011, osons l'odyss�e des id�es

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 19

Page 20: Partenaires Savoie Décembre 2010

Les dossiers de

De droite à gauche : Isabelle Philippe - Jean-Marie Philippe - Philippe Casset

les faits La Com’ au coin de la rue, qui joue la carte « proximité »… à l’échelle de la planète ; La Com’ adaptée à une consommation de masse, avec une « prime » à l’individu@lité ; La Com’ qui répond aux besoins & désirs de « l’ère » du temps ; La Com’ qui inscrit son action dans une frise chronologique où la responsabilité labellise la vie des produits sous la base line : « D’où venons-nous et où allons-nous ? » Au xxie siècle, la Com’ doit gérer les nombreux paradoxes d’un client « Moi », consom’acteur et néanmoins toujours « roi ». Décryptage de cette boule multi-facettes avec Philippe Casset, l’un des associés de l’agence de communication Pamplemousse.www.pamplemousse.com

« la m�nagere de moins de 50 ans a v�Cu...»

Depuis quinze ans, Pamplemousse travaille sur un marché principalement composé d’acteurs officiant dans le domaine du tourisme ainsi que des PME/PMI à caractère industriel. Votre expérience vous permet de pointer des évolutions et les adaptations qui en découlent. Parmi celles-ci, vous évoquez « la nécessité pour les acteurs économiques régionaux (à l’instar des grands groupes), d’intégrer de nouveaux paramètres relationnels avec leur clientèle et notamment de jouer la carte de la proximité authentique, sachant que les PME disposent d’atouts considérables, entre autres, la réactivité et la souplesse ».Pour accompagner cette tendance, vous préconisez une sorte de pensée globale, un « marketing relationnel réfléchi concernant le pro-duit » : l’avant conception, le produit en tant que tel, son devenir…

La mise sur le marché d’un produit, même superbement élaboré par un talentueux bureau de designer, ne suffit plus à faire la différence. Si un produit, comme d’ailleurs une marque, ne vit pas, il meurt. Si la marque a un discours, le produit est l’un de ses porte-parole, un trait d’union. Le produit se doit désormais d’être pensé en amont par une observation sans faille des tendances mais aussi en aval. La communication migre vers un marketing relationnel réfléchi tant dans les attentes du client que dans sa démarche comportementale ultérieure. La vente d’un produit n’est pas une fin en soi, bien au contraire, elle est le commencement d’une relation nouvelle. Pour exemple, elle pourra débuter dans le rayon d’un magasin grâce à un flash code qui indiquera en quoi le produit s’inscrit dans une démarche environnementale, en quoi il diffère des autres, en quoi il apportera satisfaction. Il suffit au client de passer son Smartphone sur le flash code du produit pour que la marque lui parle.

Satisfaire le besoin ou le désir du client à un instant T n’est donc plus suffisant ?

En 2010, le client qui achète une fromagère ne se contente pas de la seule fonction de l’appareil : faire du fromage. Au-delà de la seule démarche d’achat, il veut se voir offrir une optimisation dans l’utilisation, des recettes originales, un chef étoilé pour répondre à ses questions et des suggestions, pas forcément inscrites dans une relation mercantile. Informé avant l’achat, il sera persuadé de faire le bon choix. Conseillé lors de l’utilisation, il sera conforté dans sa démarche. À nouveau informé après l’achat, il sera fidélisé. Le spectre de la communication devient de plus en plus large. Se contenter uniquement de vendre, c’est risquer de perdre le client, plus que jamais volatile...

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Page 21: Partenaires Savoie Décembre 2010

Les dossiers de

les faits Accel n’a jamais autant innové que ces trois dernières années et pourtant, le fabricant d’outillage Smartool dépose de moins en moins de brevets. Ce qui ne l’a pas empêché de tripler son chiffre d’affaires depuis 2005. www.smartool.fr

Un homard inimitable ?Le homard porte-pinceau, lancé en 2005, est protégé par un brevet. Avec le recul, Patrick Savonitto estime que ce n’était pas indispensable. Si le design de son crustacé reste inimitable, le principe du porte-pinceau qui évite que la peinture dégouline a été largement repris par d’autres sociétés sous la forme d’un trombone, d’une pince aimantée… Une concurrence que le PDG ne voit pas d’un mauvais œil : « Quand je vois fleurir des copies de mon produit, cela me prouve qu’on avait vu juste et on est fiers de l’avoir sorti avant les autres ! »

De la fromagère aux sports d’hiver… Vous dites : « Une station de sports d’hiver ne peut plus aujourd’hui  se contenter de vendre “du ski”, de proposer un forfait et des kilomètres de pistes, aussi ensoleillées soient-elles. »

Le client désire désormais vivre la montagne à sa guise, il aspire à une offre complète, loin du 100 % ski, intégrant hébergement, sport, loisirs et détente, sans pour autant qu’il s’agisse d’une offre packa-gée comme on a pu lui proposer par le passé. Le client est à la fois unique et multi-facettes. Une station, même si elle peut s’appuyer sur un positionnement fort, se doit désormais d’avoir une approche

marketing différentiante, disposant d’un véritable contenu émotion-nel, répondant ainsi à un profiling client le plus large possible afin que chacun y « trouve son compte ». En cela, elle nécessite « l’union sacrée » des acteurs économiques qui font la station, condition sine qua non pour aller au-delà de la simple captation. Il est devenu néces-saire de nouer et d’entretenir une relation elle aussi, « durable », au caractère authentique, en amont de sa venue mais également tout au long de son séjour, en lui facilitant l’accès à toute la station (sms des soirées locales, géolocalisation pour se situer sur les pistes et le guider jusqu’au restaurant d’altitude réservé sur son télésiège depuis sa connection 3G…)… ■

Le dépôt d’un brevet, c’est la cerise sur le gâteau. » Patrick Savonitto, le PDG d’Accel, en est convaincu : le client

attend que le produit soit bon et qu’il réponde à un besoin. « Si en plus, il est de fabrication française  et  breveté,  c’est  encore mieux  ! Mais en aucun cas, un brevet ne fait vendre. »Accel est spécialisée dans la fabrication d’ou-tils astucieux visant à faciliter la vie du bricoleur néophyte. Smartool, sa marque principale, propose des gammes de perçage, vissage, sciage… distribuées dans les magasins de bricolage. La société sort chaque année une dizaine de produits innovants tels que le cutter d’angle, l’extracteur et lisseur de joints silicone ou le porte-clous aimanté.Au départ, en 1997, Accel protégeait sys-tématiquement ses nouveaux produits par des brevets. Une trentaine ont été déposés

à ce jour, surtout pour des dessins et des modèles.  «  On  n’avait  pas  forcément  les résultats commerciaux que l’on escomptait, reconnaît Patrick Savonitto.  Le  brevet  est une première étape qui a un coût mais par la suite, rien n’est gagné : si le client passe devant le produit sans le voir dans le magasin, cela ne sert à rien. » Aujourd’hui, Accel ne dépose en moyenne plus qu’un brevet par an et préfère inves-tir dans des moyens de communication efficaces pour que sa marque soit omni- présente dans la grande distribution. Et Patrick Savonitto ne craint pas que ses trouvailles soient copiées : « Quand on a la capacité d’inonder  le marché avec un bon produit au rapport qualité-prix imbattable, on a une longueur d’avance qui peut dissuader la concurrence ! » ■

aCCel, les limites de« l'outil »brevet

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 21

Page 22: Partenaires Savoie Décembre 2010

Les dossiers de

BUZZdossier

www.universite-du-si.com Université du système d’information : « Pour les geeks et les boss »…Une mine d’informations sur l’innovation, en tant qu’état d’esprit, illustré à travers des conférences vidéo animées par des intervenants brillants et donc très abordables : Albert Jacquard, Michel Serres, Joël de Rosnay, l’économiste Daniel Cohen, l’astronaute Neil Amstrong…À noter particulièrement la conférence sur la mécanique de la créativité : « Pas des idées nouvelles mais changer des idées existantes. »

les faits Lionel Charpentié a créé Polarise, cabinet d’études spécialisé dans l’ingénierie des nouveaux produits et usages, pour aider les entreprises à innover. Dans sa démarche, il collecte « des morceaux de futur qui existent déjà dans le présent ». Travaillés en équipe, ces faits décalés deviennent des catalyseurs de la créativité.www.polarise.fr

Lionel Charpentié

Un bob grand public à la PlagneLe bob-raft de la Plagne a été imaginé par Lionel Charpentié en 1992. « Le directeur de la piste voulait mettre au point un modèle de bob grand public, mais sans pilote pour des raisons de coût. Or, le bob classique est très raide. Si on ne le pilote pas, il se renverse en sortie de courbe. » Le directeur lui raconte que pour s’amuser, il lui arrive de descendre la piste sur un matelas en mousse. Lionel Charpentié conçoit alors un système d’anneaux remplis de mousse, protégés par une coque en composite montée sur des patins. Une dizaine d’essais ont suffi pour mettre au point le prototype de cet engin articulé qui va à plus de 80 km/h.

Innovation collective

Construire les Champs du possible

Créer, c’est être curieux  tout au  long de sa vie et utiliser les choses éton-nantes qui s’offrent à nous comme 

des points de départ. » Lionel Charpentié est à l’affût de ces faits surprenants qu’il appelle « les signaux faibles », parce qu’ils sont aussi indispensables pour enclencher le processus de création que « la levure pour faire lever le pain ».Dans sa revue de presse, il collectionne des objets insolites comme un miroir chauffant ou un bar à sourire et dans un coin de sa mémoire, il range les faits qui l’interpellent au quotidien. Pour lui, « ce sont des morceaux d’avenir qui se sont détachés dans  le pré-sent : on ne les comprend pas parce qu’ils sont en avance, mais ils vont nous permettre de créer ». Certains signaux serviront un jour, d’autres jamais.

Trouver des opportunités d’affaires

Lionel Charpentié a choisi cette démarche d’innovation parce qu’elle lui semble plus efficace que le brainstorming souvent prati-qué par les entreprises.  « Le problème du brainstorming, explique-t-il, c’est qu’il ne part pas du réel. On reste dans ses habitudes si on se contente de la page blanche. » Ensuite, il va construire en équipe  «  les champs  du  possible  »,  dans le but de trouver des opportunités d’affaires pour les entreprises souhaitant innover. « Pour cela, on  rassemble  des  connaissances,  des 

technologies, des usages et des traditions… et on  identifie un potentiel de solutions qui est cohérent », ajoute-t-il. Sa méthodologie lui permet de mettre des entreprises concur-rentes autour de la même table car elles vont s’emparer différemment de ce potentiel d’opportunités. Quant au miroir chauffant ou au bar à sourire, Lionel Charpentié les utilise pour sortir les industriels de leur activité et de ce qu’ils ont l’habitude de croire. Car c’est en combattant ses idées reçues qu’on peut avoir des idées neuves… ■

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Les dossiers de

Éric Blanco, directeur du centre sportif de Val Thorens, et Grégory Guzzo, directeur de l’office de tourisme

Tester en conditions réelles un casque pliable qu’on pourrait glisser dans son sac, un appareil pour déneiger sa

voiture, une machine à café pour s’assurer qu’elle résiste à l’altitude, ou encore une solu-tion pour changer de forfait à tout moment sur les pistes… C’est le concept de Val Tho Lab, projet qui murit depuis deux ans déjà. Éric Blanco, directeur du centre sportif de Val Thorens et passionné d’innovation, en est l’initiateur : « On cherche en permanence des  idées nouvelles, et pas seulement dans le  domaine  des  remontées  mécaniques  », explique-t-il.Faut-i l rappeler que les pionniers de Val Thorens lui ont donné une longueur d’avance ? Déjà, en 1980, le centre sportif de 7 500 m² était un défi et il reste à ce jour le plus grand d’Europe construit en altitude. En 1995, le télésiège débrayable à double

embarquement « Les Cascades » fut le premier du genre en France. Il transportait alors 4 000 personnes par heure, un record à l’époque. « Val Tho » peut aussi se vanter de posséder la plus longue piste de luge de France. « Dans la station, on a des personnes qui ont  le cerveau en ébullition, donc,  il  faut savoir s’en servir ! » constate Grégory Guzzo, directeur de l’office de tourisme.

« L’opportunité pour les entreprises d’une stratégie marketing interculturelle »

Douée pour l’innovation, Val Thorens est aussi l’une des stations les plus internatio-nales d’Europe. Pour Grégory Guzzo, ces atouts devraient motiver les entreprises qui devraient y déceler l’opportunité de mettre en place une stratégie marketing intercultu-relle. Elles pourront tester l’attractivité de leur produit ou la faisabilité d’un projet sur une clientèle ciblée, avant de partir à la conquête de nouveaux marchés. « Les marques d’ali-mentation se demandent par exemple com-ment séduire les clients des stations, explique Éric Blanco. Nous avons rencontré un fabricant qui veut commercialiser des sauces en Europe. Ce qui l’intéresse, c’est qu’on teste son produit pendant un mois dans une résidence et qu’on soit capable de lui dire si les Anglais choisissent plutôt la sauce verte ou la orange. »

Un concours sur l’innovation avec des écoles d’ingénieurs, de commerce…En avril, lors d’une semaine consacrée à l’in-novation des entreprises, Val Thorens compte lancer un concours pour faire plancher des écoles d’ingénieurs, de commerce ou des start-up sur ses thématiques de prédilection : la sécurité sur les pistes, le développement durable, les loisirs ou encore l’hébergement. Et tout est possible puisque 90 % des inven-tions n’ont pas encore été trouvées ! ■

val thorens, station laboratoire » les faits La station la plus haute d’Europe veut

proposer aux entreprises des tests grandeur nature de leurs produits auprès de sa clientèle internationale. Une innovation à l’épreuve du terrain qui a trouvé son concept, le « Val Tho Lab ».

« Val Tho Lab » lancé lors du Trophée AndrosLa 20e édition du Trophée Andros était la date idéale pour le lancement de cette opération qui sera menée sur l’année avec les entreprises. L’événement bénéficie d’importantes retombées médiatiques début décembre. « C’est à ce moment-là que nous devons communiquer sur les thèmes de la performance et de l’innovation, véritables leitmotivs du développement de Val Thorens », précise Grégory Guzzo. D’ici trois ans, il espère créer le grand raout de début de saison grâce à ce salon de l’innovation.

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Sur www.facebook.com/CCIdelaSavoie retrouvez des idées, des initiatives, des découvertes à travers le témoignage de chefs d’entreprise.

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Les dossiers de

Crédit Agricole des Savoie, source du puitsLes phases éducatives réalisées au collège de Côte Rousse durant toute l’année scolaire 2008 et à l’école de Niamakoro ont été financées par les fonds alloués aux actions de développement de la Caisse locale de Chambéry-Nord du Crédit Agricole des Savoie. Celle-ci avait retenu le thème de la sensibilisation des jeunes sur la problématique de l’eau avec une démarche comparative entre un collège chambérien et une école au Mali. À l’occasion de l’AG de la Caisse locale de Chambéry-Nord, et en présence des animateurs maliens, un film retraçant les différentes actions entreprises et la réalisation du puits sera projeté.

En 1988, Yves Garçon a créé Sylène, une société d’ingénierie électrique et de contrôle commande qui emploie

aujourd’hui 35 personnes. Sylène détient trois filiales implantées sur le continent africain : en Algérie, au Mali et au Cameroun. Parallèlement, ce chef d’entreprise intervient de temps en temps dans les établissements scolaires. C’est justement au cours d’un tra-vail sur le thème de l’eau, mené en lien avec des élèves du collège de Côte Rousse et ceux d’une école de Niamakoro, qu’une idée a émergé des discussions. Il s’agissait de répondre à une problématique double : celle de l’approvisionnement en eau de Niamakoro – comment créer un équipement de pompage dans un village africain qui en est dépourvu ? – et celle de la scolarisation aléatoire des jeunes Maliennes. En effet, dans ce bourg situé en banlieue de Bamako (et d’une manière

mali, sylene gagne la bataille de l'eau

Yves Garçon, créateur et dirigeant de l’entreprise Sylène à Chambéry, est aussi administrateur à la caisse locale de Chambéry-Nord du Crédit Agricole des Savoie. Il est à l’origine d’une action humanitaire – la création d’un puits dans le village de Niamakoro, au Mali – soutenue par des partenaires locaux.

les faits

générale dans les pays africains), ce sont les jeunes filles qui portent l’eau. Cette activité est si contraignante qu’elle les prive d’école. Le projet de création de forage et de distri-bution d’eau a fédéré autour de lui une belle énergie. En lien avec les autorités éducatives maliennes, la Ville de Chambéry, Chambéry Métropole, la CCI de Savoie (à travers son action « Savoyards dans le Monde »), le Crédit Agricole des Savoie, APPIA, Routin, l’ENAAI, EIFFAGE, le Conseil général, Sylène et bien d’autres partenaires locaux ont sou-tenu l’association Niamakoro dans la création d’un ensemble de pompage situé à proximité de l’école. La réception des travaux, dont la conception, la maintenance et la formation des usagers sont assurées par Sylène Mali, est prévue pour fin janvier 2011. ■+ : Sylène – Rue Betholet à Chambéry – 04 79 68 22 25

Dans le cadre de l’action humanitaire, une soirée dédiée au projet Niamakoro s’est déroulée le 29 novembre, au centre des congrès le Manège prêtée gracieusement par la Mairie de Chambéry.

La PME créée par Yves Garçon est implantée dans la zone industrielle de Bissy. Sylène œuvre sur deux niveaux d’activité : les métiers de l’eau (station de pompage, d’irrigation, de traitement des eaux usées, etc.) et l’« oil & gas ». Les filiales dans les trois pays africains datent de 2006 et 2008.

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Les dossiers de

Être créatif » n’est ni inné, ni une finalité. Chaque personne a une affinité et un potentiel différents. La créativité est

une aptitude, une faculté de l’esprit propre à l’individu lui permettant de produire quelque chose de nouveau (texte, discours, dessin, mélodie, etc.). La créativité amène les indi-vidus à faire appel à leur imagination pour repenser l’existant dans l’objectif de trouver des solutions novatrices. Il ne s’agit pas de magie : Il faut oublier le fantasme selon lequel la créativité permettrait d’exploiter des ressources qui n’existent pas. « Être créatif » consiste à utiliser des ressources existantes mais inexploitées des individus.Voici quelques principes permettant de déve-lopper son potentiel créatif mais aussi de le cultiver :1. Assumer le choix d’être en dehors des normes et des règles. N’ayez pas peur de penser différemment !2. Être ouvert. L’ouverture au monde étant entrevue comme une sensibilité à différents

domaines de la culture quelle soit scientifique ou artistique. Lisez, écoutez, regardez !3. Savoir simplifier un problème pour en extraire une ou deux solutions pertinentes. Il faut travailler son esprit d’analyse et de for-mulation. C’est une forme d’éducation dans laquelle le jugement négatif ne doit pas exis-ter. Ne jugez pas trop vite !4. Accepter la communication. Une idée prend forme en discutant, en la poussant dans ses retranchements. Écoutez les avis, soyez prédisposé à communiquer !5. Être créatif est une faculté d’adaptation, une forme de flexibilité intellectuelle. La gymnastique cérébrale suppose de l’entraî-inement. La divergence est votre alliée mais également votre ennemie. À partir d’un certain moment, l’idée ne doit pas se déliter parce qu’elle est devenue délirante. Divergez  et ensuite convergez ! ■+  :  Pierre-Laurent  Félix  -  Enseignant-Chercheur Groupe ESC Chambéry Savoie - [email protected]

«

Comment d�velopper la Cr�ativit� ?

sourCes & liens

} ►80 hommes pour changer le monde – Entreprendre pour la planète Ce livre regroupe 80 témoignages d’« alter-entrepreneurs », ainsi que les ont baptisés les deux auteurs de l’ouvrage, Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux. Ces diplômés d’une école de commerce sont partis à la rencontre de « 80 hommes et femmes porteurs de sens et de solutions d’avenir ».Parmi ces entrepreneurs dont les projets s’inscrivent tous dans une démarche de développement durable, on trouve notam-ment Muhammad Yunus, l’inventeur du micro-crédit (la banque des pauvres).Un livre de chevet, « une bible » pour les chefs d’entreprise qui choisissent de suivre la voie tracée par des dirigeants « qui ne défilent pas pour réclamer le changement mais l’in-carnent, le provoquent. Au lieu de chercher des coupables,  ils  inventent des  remèdes. Pragmatiques,  ils  imaginent  et  mettent  en œuvre de solutions concrètes, duplicables et pérennes aux grands défis de société (…) ».

} ►www.reportersdespoirs.org ONG reconnue d’intérêt général créée en 2003, Reporters d’Espoirs a pour mission de promouvoir dans les médias des informations et des contenus porteurs de solutions.

La créativité est une condition sine qua non pour innover et anticiper les changements à venir. Solution pour identifier de nouveaux besoins ou développer le potentiel de certains produits et applications, l’importance de la créativité est amplifiée par le fait que la société est de plus en plus sensible aux médias et à la communication. Ainsi, les idées exposées au plus grand nombre peuvent faire l’objet de discussion et de vulgarisation. La créativité s’oppose au « prêt à penser », à la routine. De fait, la créativité est nourricière pour les étudiants, amenés à entreprendre, gérer et accompagner. Mais qu’est ce que la créativité ? Comment devenir créatif ? Comment développer un climat favorable à l’émergence de nouvelles idées ?

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Les dossiers de

} ►www.tour-du-monde-80-idees-neuves.comCe site est alimenté par un collectif de créa-tifs free  lance et recensent des produits et idées novateurs et futés : le bus Internet de Google qui sillonne l’Inde, le jeu des bonnes intentions avec des challenges pacifiques, un site de crowdsourcing irlandais qui propose de trouver des solutions concrètes à la crise, un distributeur d’échantillons gratuits, un site qui propose des pulls tricotés par de vraies grands-mères, etc.

} ► www.enviedentreprendre.com Site de partage d’expériences et de connais-sances concernant le monde de l’entre-prise : des chefs d’entreprise et des experts blogueurs.

}} }►www.readmeimfamous.com Le témoignage d’un entrepreneur globe- trotter atypique. « Un an pour développer ses revenus sur  Internet, parcourir  le monde et kiffer. »

} ►www.laviedesidees.frSociété, économie, politique, culture et médias, international… Ce site est un maga-zine d’analyse et d’information sur le débat d’idées. Créée à l’initiative d’un groupe d’intellectuels croisant toutes les disciplines, cette publication est non partisane et entiè-rement gratuite. Il comporte trois rubriques : idées du monde, essais & débats, livres et études.

} ►www.ashoka.asso.frParticiper à la structuration et au développe-ment du secteur de l’Entrepreneuriat social partout dans le monde, afin qu’il amplifie son impact sur la société.

} ►www.ted.com/translate/languages/fre_TEDUn site pour retrouver les meilleurs conféren-ciers au monde (Al Gore, Bill Gates, Jared Diamond…). En anglais mais aussi traduites en français, des centaines de conférences. Un laboratoire d’idées pour changer le monde.

} ►www.universite-du-si.com Université du système d’information. Voilà une mine d’informations sur l’innovation, en tant qu’état d’esprit, illustrée à travers des conférences vidéo animées par des interve-nants brillants et donc très abordables : Albert Jacquard, Michel Serres, Joël de Rosnay, l’économiste Daniel Cohen, l’astronaute Neil Amstrong…

Le goût du Beaufortain arrive à Albertville !Pour annoncer l’ouverture de son magasin albertvillois le 18 décembre, la Coopérative Laitière du Beaufortain a choisi l’offre de marketing direct de La Poste.

Les habitants du bassin albertvillois sont priés de surveiller leur boîte aux lettres : un document alléchant va leur être adressé à l’occasion de l’ouverture d’un nouveau point de vente de la Coopérative Laitière du Beaufortain. Son directeur, M. Laurent, voit là une manière d’amener le Beaufort aux consommateurs en leur en proposant toute l’année. Dans un espace de 160 m2 moderne et accueillant, le Prince des Gruyères s’entourera d’une gamme de fromages et de viandes du Beaufortain ; de plus, des producteurs locaux participeront à des animations ponctuelles.

« Pour annoncer l’événement, nous souhaitions mettre en place une action de notoriété ciblée sur notre zone de chalandise, à savoir Albertville et les environs, qui incite aussi les personnes à se déplacer sur le nouveau point de vente », explique M. Laurent. Il découvre avec intérêt l’offre Solutions Business du service marketing de La Poste et prend contact avec Pierre-Laurent Rimbaud, le spécialiste en Savoie : la distribution d’un courrier publicitaire dans près de 17 000 boîtes aux lettres va lui permettre de toucher individuellement les consommateurs. « Selon une étude TNS Sofres menée en 2008, 81 % des Français se sont déplacés en magasin après réception d’un courrier publicitaire et 75 % ont effectué un achat, preuve de

l’efficacité du marketing réactionnel », rappelle Pierre-Laurent Rimbaud.

M. Laurent pourra mesurer l’efficacité de cette action puisque les gourmands sont invités à rapporter en magasin leur bulletin réponse : un kilo de Beaufort est à gagner chaque jour pendant la semaine d’ouverture. Quant au document, il est à conserver précieusement car il propose une délicieuse recette de truite au Beaufort !

Avenue Georges Pompidou – 73200 Gilly-sur-Isère – Sortie 26

www.cooperative-de-beaufort.com

Renseignements Solutions Business : 04 76 99 08 12

PuBLIRePoRtAGe

M. Laurent, directeur de la Coopérative Laitière de Beaufort ; Caroline Puthod, chargée de promotion, et Pierre-Laurent Rimbaud, chargé de développement marketing à La Poste.

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les faits

Solidement implantée sur le marché du luminaire décoratif commercia-

lisé en grandes surfaces de bricolage (80 %), magasins spécial isés et bout iques « style de vie », Sampa-Hélios renforce sa présence auprès des professionnels. Le grossiste en éclairage (créateur de ses propres modèles via des partenariats exclusifs auprès de fabri-cants sélectionnés) puise dans l’expérience de son département design et de son bureau d’études pour satisfaire aux spécificités de l’architecture d’intérieur et de la mise en lumière urbanis-tique. Luminaires sur mesure, études d’éclairage, illumina-tion de châteaux, casinos, musées ou églises, salles de

réception, centres commer-ciaux, hôtels, l’entreprise de 36 salariés sait répondre dans 90 % des cas aux sollicita-tions. Elle mise pour ce faire sur l’offre globale : le choix (1 000 références illustrant une créativité de style et de conception tendance) et la maîtrise technique.

Des éclairagistes professionnelsDepuis deux ans en effet, Sampa Helios a intégré des éclairagistes professionnels et signé un accord de distri-bution exclusif des marques Augenti (éclairage architectural extérieur) et Ruggiu (éclairage contemporain et technique), jusqu’alors peu présentes en France.  «  Nous  sommes aptes à  satisfaire  toute mise 

en valeur : magasins comme surfaces spécialisées », sou-ligne Annie Carbonneaux, présidente. Tout en rapprochant esthé-t isme et technologie, le SAS s’ i l lustre ainsi dans les domaines de l’éclairage « out » (résidentiels et publics) auprès de BE, éclairagistes, architectes et prescripteurs directs ; et dans la solution professionnelle « in » (maga-sins, parkings). Forte de cette diversifica-tion réussie (CA = 6 M€), Sampa-Hélios renforce ses compétences. L’entreprise devient même l’agent du fabri-cant italien « IDL Giorgione », spécialiste des luminaires très haut de gamme, sertis de verres de Murano et de cris-taux Swarovski. ■

Coup de projecteur sur Sampa-Hélios

Annie Carbonneaux

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L’entreprise Affiches Toi lance le « Drapo » version grand public. Le « Drapo » est un bandeau porté initialement par les champions Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux (10 000 vendus, notamment auprès des moniteurs de ski, stations, entreprises…). Proposé en quatre versions (aux couleurs des stations des deux skieurs Valloire et la Plagne, blanc ou noir) ce bandeau pour le ski, 100 % « Made in France » et tricoté main, est en vente dans les magasins d’articles de sport des stations de ski ainsi que sur le site www.ledrapo.com.À noter : Affiches Toi souhaite développer une gamme de produits Le Drapo, avec notamment un premier rendez-vous vitrine sur le salon Ispo (Munich, du 6 au 9 février).

Reconnue depuis plus de cinquante ans comme l’un des leaders de l’édition et de la distribution de luminaires décoratifs sur le marché français, Sampa-Hélios confirme son engagement partenarial aux côtés de l’architecture d’intérieur et d’extérieur, versant pro ou déco. www.sampa-helios.com

L’entreprise se fait une place au soleilEntreprise familiale fondée sur la Côte d’azur, puis déménagée dans une ancienne fabrique de soie à Saint-Pierre-d’Albigny, dotée de 10 000 m² de locaux, la Société azuréenne de matière plastique appliquée (Sampa) fait ses premières armes dans la fabrication de meubles pour cuisine.Associant ensuite mobiliers et luminaires, Sampa devient progressivement grossiste en luminaire. La PME s’insère rapidement auprès de fabricants centrés sur le bronze injecté avant de créer ses propres dessins, modèles et pièces. Le dieu soleil « Hélios » fait alors son entrée et l’entreprise acquiert une dimension internationale. Avec l’appui de la CCI de la Savoie, elle réalise 10 % de son CA à l’export en Italie, en Espagne, au Portugal, en Russie, dans les Pays de l’Est, au Liban et en Afrique.

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Une gamme plébiscitée par les professionnelsLe magazine Capital a distingué le Rosé de Savoie Pure parmi les 20 meilleurs de l’été dans sa catégorie. Lors du concours organisé par le CIVS (Comité interprofessionnel des vins de Savoie) en mai dernier, il a décroché la médaille d’or. Concours officiel, ce trophée des vins de Savoie permet chaque année de classer les meilleurs de chaque millésime.

les faits

Sensation « Pure »

Les Vins Perrier ont lancé en 2008 une nouvelle gamme de rosé intitulée « Pure ». Un concept de fabrication et de promotion estampillé design et qui vise le haut de gamme. www.vins-perrier.com

Viticulteurs de père en fils depuis 1853, les Perrier sont intimement liés à

l’histoire des vins de Savoie et des Alpes. Propriétaire et pro-ducteur aux Marches, Gilbert Perrier, président de la maison, est entouré de ses trois fils, Philippe, Christophe et Gilles, qui se répartissent la vinification, le commercial, l’administratif et le marketing. De l ’Apremont au Chign in Bergeron en passant par le Château de Monterminod, sans oublier les autres crus, ils s’atta-chent à élever les vins de Savoie dans le secteur viticole savoyard. «  L’idée  de  créer  une  nouvelle gamme qui sortirait des sentiers battus a germé dans nos esprits lors d’un séjour chez des clients et amis à Saint-Tropez, explique Philippe Perrier. Le rosé était le vin 

de prédilection des repas ou des apéritifs en terrasse. » La Maison Perrier a donc vinifié la récolte 2009 (cépage Gamay) de manière à ce qu’il en résulte un rosé très clair avec beaucoup de fruité et de sucrosité.  « Côté marketing, nous avons opté pour des bou-teilles bordelaises et une étiquette très  épurée,  avec  une  police de  caractère  élancée.  Le  nom de  baptême  de  notre  nouvelle gamme était tout trouvé : Pure. »Design, contenance, cépage : tout a été étudié pour proposer un vin haut de gamme, élégant, léger, qui a été testé par les cinq meilleurs sommeliers de France. Le Rosé de Savoie Pure 2009 a rencontré un vif succès auprès de la clientèle savoyarde. Preuve en est, il est déjà réclamé en magnum (1,5 l) et en jéroboam (3 l) pour l’année prochaine. ■

« I l est important que notre enseigne soi t en

évolut ion constante dans tous les domaines.

Nous avons nos idées, mais il est important que

notre prestataire soit également un interlocuteur

qui reste en mesure d’apporter de nouvelles idées,

ce qui est le cas de Defours Com. Laurent Defours a

toujours été présent pour apporter des réponsestoujours été présent pour apporter des réponses

pertinentes lors des différentes périodes de la vie

de l’entreprise. Il est exigeant, il n’accepte pas la

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ABCD comme… Académie bridoise de cuisine diététiqueDepuis mai 2009, Jean-Pascal Laugier, chef du Grand Hôtel des Thermes, et Maryline Plaisance, sa pâtissière, initient deux fois par semaine les clients et tous ceux qui le souhaitent à la cuisine diététique. « Il ne s’agit pas de leur apprendre à réaliser un plat, précise le directeur, mais de leur donner des astuces pour préparer viandes, poissons ou desserts… qu’ils pourront reproduire chez eux une multitude de fois. » Les séances, sous forme de cours et d’ateliers pratique, peuvent accueillir jusqu’à 26 participants.+ : 04 79 55 38 38

les faits À Brides-les-Bains, le Grand Hôtel des Thermes a retrouvé sa splendeur passée. Création d’un jardin, d’une piscine, déco design… Les efforts d’Éric Thomas, le directeur, pourraient bientôt valoir une 4e étoile à l’établissement.www.gdhotel-brides.com

En route vers le 4 étoiles

Dans le parc verdoyant du Grand Hôtel des Thermes, le directeur cultive lui-même son carré potager… Trois

étoiles. Bientôt quatre ? Pour Éric Thomas, ce serait en tout cas la consécration du chemin parcouru en trois ans. « Nous aurions ainsi le nombre d’étoiles qui correspond au niveau de prestations que nous offrons aujourd’hui », affirme-t-il. Ce fleuron de l’hôtellerie bridoise qui date du début du XXe siècle abritait les thermes. À l’orée des années 80, il avait été repris par la Ville et restauré dans la perspective des Jeux olympiques de 1992. Puis l’outrage du temps avait eu raison de son éclat…À son arrivée en 2007, Éric Thomas engage un ambitieux programme de rénovation de l’établissement sur dix ans. Après la création

du jardin et la piscine, il entreprend de réa-ménager l’hôtel et de le décorer dans un style beaucoup plus moderne et épuré, agré-menté de touches personnelles : expositions d’œuvres d’art, décoration florale ou encore installation d’un mur végétalisé au premier étage.«  Je  me  suis  engagé  auprès  de  la  Ville à  maintenir  l’Hôtel  des  Bridois  en  état  », explique simplement le directeur pour justi-fier le million d’euros dépensé en trois ans. Les 102 chambres de l’hôtel ont été en

partie refaites et les façades subiront un lifting cet hiver. Éric Thomas a aussi initié une démarche de développement durable : l’importante surface de toiture de l’hôtel va lui permettre d’installer des panneaux solaires pour sa production d’eau chaude. Le Grand Hôtel des Thermes pourrait décro-cher la prestigieuse distinction au printemps prochain. Une façon de tirer vers le haut l’ensemble de l’hôtellerie bridoise souvent éclipsée par les hôtels de luxe de Courchevel et Méribel. ■

BUZZACTU

Du nouveau sur Facilitaxe. Dès 2011, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, organisme collecteur de taxe d’apprentissage, met à votre disposition un module permettant de calculer puis pré-remplir en ligne www.facilitaxe.com/ccisavoie vos déclarations de formation continue via les organismes paritaires collecteurs agréés concernés.

>> V o y a g e > g o u r m a n d

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La conquête du terrainPour commercialiser ses produits hyper adaptés, Finder appuie une stratégie particulière mais efficace, le terrain. Misant sur un réseau d’animateurs auprès des 3 000 grossistes en matériels électriques, le fabricant reprend une recette concluante sur le plan industriel pour pénétrer le marché du « petit » tertiaire, armé d’un « bon rapport qualité-prix », souligne J.-P. Batard. « Nous animons des stands et assurons des formations au sein des réseaux. » L’approche prévaut aussi sur le segment du « gros tertiaire » où la filiale commerciale adresse 11 de ses 19 collaborateurs auprès de prescripteurs : « tableautiers », fabricants de luminaires, constructeur de bateaux… Cette stratégie de confortation passe par ailleurs par une diversification. Des prises de participations ou des accords de productions avec des sociétés européennes ouvrent des perspectives complémentaires : gestion de températures par des thermostats dont certains sont programmables ; parafoudres et compteurs d’énergie électrique pour les applications solaires, etc.

Finder, le courant passe…

Solidement implantée sur le secteur industriel, Finder arrive sur des mar-chés longtemps restés éloignés, ceux

du particulier. Sur la base d’un produit de base éprouvé, un « télérupteur » standardisé aux normes européennes, l’entreprise de Saint-Jean-de-Maurienne se démarque de grands leaders en poussant la porte des rési-dences individuelles, des petits et moyens immeubles grâce à des solutions modulaires hyper spécialisées. Depuis le centre R&D du groupe Finder basé à Almese, près de Turin, les 10 000 réfé-rences s’enrichissent de gammes techno-logiques. Après l’émergence depuis une décennie des relais à minuterie pour montées d’escaliers puis l’arrivée d’horloges indus-trielles régissant l’allumage à temps donné de dispositifs professionnels, la filiale française amplifie l’intelligence embarquée. « Nous nous dirigeons clairement vers une domotique  toujours  plus  présente  dans le quotidien, donc un besoin croissant de ces solutions », confirme Jean-Paul Batard, dirigeant de Finder France.

Des relais à horloge astronomique calée sur les fuseaux horaires internationauxAprès les versions à mémoires program-mables par ordinateur, le fabricant lance des relais à horloge astronomique calée sur les

fuseaux horaires internationaux. L’appareil identifie ses coordonnées GPS pour déclen-cher ou stopper l’alimentation électrique. La société commercialise également un système horloger doté du plus petit relais crépuscu-laire du marché. Equipé d’une compensation contrôlée de l’in-fluence de la lampe sur la cellule, ce modèle supprime tout clignotement intempestif causé par des installations incorrectes ou de mau-vais positionnements de cellules de capture. « Un magasin peut ainsi être illuminé en inté-gralité grâce à un relais crépusculaire, puis ne conserver une heure plus tard que les vitrines éclairées », dépeint J.-P. Batard. Présente sur les marchés des vélolib, des sanisettes, des affichages dynamiques (en particulier auprès des leaders de l’affichage), Finder France se maintient, par ses réponses ciblées, dans le top 5 mondial des équipe-mentiers électriques. ■

les faits Premier constructeur de relais « embrochables » en Europe, Finder est aussi l’un des principaux concepteurs de relais temporisés dans le monde. Depuis son unité de fabrication mauriennaise, le groupe revient en force vers une « domotique du quotidien » à l’usage des particuliers et des systèmes horlogers inédits à destination des professionnels.www.finder.fr

Le groupe Finder (CA prévisionnel 2010 = 150 M€) est présent partout dans le monde avec 20 filiales dont deux en France : l’une de production, Finder Composants (40 salariés), fabrique le relais industriel le plus vendu au monde ; la seconde, Finder France (19 salariés), que dirige Jean-Paul Batard, est dédiée à l’action commerciale pour l’ensemble de la gamme Finder sur les territoires français et belge (3 salariés) (CA prévisionnel 2010 = 12 M€).

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 31

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Carnets de bord

Carnets de bord

Carnets de bord Carnets

d’entrepreneurs

Carnets de bord

Hobby One,« Y a pas photo »…

Faire vivre un magasin de photo employant 10 per-sonnes relève aujourd’hui

du quasi-«  miracle  », résume Patrick Trépagny, l’ancien pro-fesseur de maths devenu chef d’entreprise par passion pour le labo et la prise de vue : en 1990, la France dénombrait en effet 18 000 magasins de photographie ; il n’en reste plus que 3 500. Même constat à Chambéry, qui ne compte plus que trois photographes pour une douzaine il n’y a pas si longtemps.La cause de l’hécatombe ? L’avènement du numérique, engendrant la disparition de l’argentique et donc des travaux photo, une source importante de rentabilité pour les profes-sionnels. Parallèlement, Internet a récupéré une grande partie des tirages numériques au détriment de nombreux maga-sins qui ont dû définitivement tirer leurs rideaux.Ses facultés d’adaptat ion ont permis à Hobby One de

résister : « Nous avons dû deve-nir polyvalents en répondant à tous  les  besoins  de  la  clien-tèle », confie Patrick Trépagny. Grâce à une équipe de pho-tographes et de graphistes, les prestations sont multiples, souvent à l’avant-garde des techniques photographiques et informatiques. Hobby One n’a pas pour autant délaissé les activités plus traditionnelles. Le photo-graphe chambérien est leader en Savoie pour les mariages, comme pour les photos sco-laires. Hobby One, c’est aussi la prise de vue en entreprise, le portrait, les reportages.Pour l’avenir, Patrick Trépagny nourrit d’autres projets bien avancés, visant cette fois le marché national via Internet. ■

Photographie de mariage, au top des photographes européens dans le domaineEn juin dernier, Patrick Trépagny s’est vu décerner le diplôme QEP (Quality European Photographer) par la Fédération européenne de la Photographie professionnelle (FEP). Cette distinction obtenue dans la catégorie mariage est partagée par seulement 11 photographes français, depuis sa création en 1999. Pour Patrick Trépagny, cette belle récompense vient couronner son retour à la prise de vue ; une passion qu’il avait dû remiser depuis quelques années pour assurer le quotidien de son magasin.

les faitsÀ Chamnord d’abord, puis place Saint-Léger et enfin rue de Boigne. À Chambéry, en un quart de siècle, Hobby One, le magasin de Patrick Trépagny, est devenu un haut lieu de la photographie. Sa politique d’adaptation technologique lui a valu survivance tandis que son savoir-faire artistique vient d’être récompensé par le diplôme QEP (Quality European Photographer)www.hobbyoned2.com

passe à la télé !

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Carnets de bord

Carnets de bord

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d’entrepreneurs

Carnets

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de bord

Quand je gagne, la Savoie gagneChronophage, la mission animée par Alterespaces en Russie l’est ; mais l’entreprise y décèle des opportunités collectives : « Nous pouvons envisager d’estimer l’ensemble des besoins exprimés sur place afin d’éviter des déplacements coûteux à chaque entreprise savoyarde amenée à intervenir sur la base de nos recommandations », note Éric Bouchet. Courroie de transmission, Alterespaces devient ainsi prescripteur des solutions made in Alps & Savoie et échafaude une offre globale d’autant plus pertinente que l’opération est de dimension internationale.

les faitsSpécialisée dans l’aménagement de sites et destinations touristiques, Alterespaces se met au russe. Le bureau d’études installé sur le parc d’activités Alpespace prépare en effet le développement de la station de Holdomi dans la région de kabarovck. Une opportunité née sur le stand CCI du SAM 2010.www.alterespaces.com

L’édition française du Salon de l’Amé-nagement de la Montagne a nourri des contacts et contrats inédits pour Éric

Bouchet. Le gérant d’Alterespaces y a en effet noué un partenariat international avec Alexander F. Shelopugin, vice-président de la fédération de ski russe, entrepreneur en ingé-nierie de domaine skiable et stations. Enjeu de l’accord : un apport de compétences en matière de phasage d’investissement, d’ex-tension de domaine skiable et de déclinaison estivale sur la région de Khabarovsk, à proxi-mité de Vladivostok, en Russie orientale, à 30 km de la Chine et une heure de vol du Japon. Présent sur place en juin, l’adhérant à France Neige International a pris la dimension de l’ou-vrage : le développement du seul télésiège desservant un domaine à fort potentiel avec la création de six pistes, trois téléskis et d’un restaurant sommital. Dans une géographie de petites montagnes, la station de proxi-mité comparable à celle de La Féclaz ou du Revard devient le tremplin vers des aména-gements d’envergure et les vastes domaines.

En Russie, les petites stations fleurissent sur le modèle français des années 60

« Le rôle touristique et structurant des amé-nagements de montagne percent doucement en  Russie,  mais  percent  »,  confirme Éric Bouchet. Dans ce pays où l’hiver n’est pas un temps de vacances, au contraire de l’été, les petites stations fleurissent sur le modèle français des années 60. Quelques téléskis à destination d’une classe moyenne émer-gente prête à consommer trois heures de route pour apprécier des courts séjours, à portée d’un bassin de huit millions d’habitants et de consommateurs fortunés japonais et sud-coréens. Le challenge à l’international est significatif pour l’entreprise de Montmélian. Elle rap-proche la France d’une Russie jusque-là tournée vers les savoir-faire autrichiens, avec l’ambition de réussir la double saison made in Russia : l’hiver sibérien et l’été contraint par l’explosion d’une faune et d’une flore sauvages.

D’une première mission export à une seconde, Alterespaces est aujourd’hui solli-citée sur le plan européen. La TPE envisage le recrutement en 2011 d’un responsable de chantier « doté d’un profil de skieur et de VTT descente  », son déménagement vers de nouveaux locaux sur Alpespace, voire le lancement d’un programme de R&D avec un laboratoire. ■

Alterespaces, made in Russia

Cécile Bouchet, Éric Bouchet et Jolène Millieret.

N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 33

Page 34: Partenaires Savoie Décembre 2010

Savoyards dans le Monde

34

les faits

«  Les Coréens sont très organisés, appliqués, et entreprennent 

avec enthousiasme ce qu’ils font (…) Cette vision des choses nous 

a apporté un réel enthousiasme et nous a démontré qu’à force de 

rigueur, de travail, et d’ambition on pouvait obtenir de grandes choses. 

Nous ne demandons qu’à mettre en application ces valeurs – qui 

aujourd’hui font le succès de la Corée du Sud – au service des 

entreprises. »

De gauche à droite : Michael Rubechini, Maxime Marguet et Thomas Cullell.

Thomas Cullell, Maxime Marguet et Mickael Rubechini, étudiants à l’ESC Chambéry Savoie en troisième année, ont choisi la Corée du Sud pour effectuer un échange universitaire de six mois. À Séoul, ils ont découvert une capitale de 10 millions d’habitants, « où la délinquance, la violence et les incivilités sont très rares » et qui assume une double physionomie : contemporaine, façonnée style nord-américain sans rien renier de son « capital » historique et culturel.Dans leurs valises, ces anciens de la junior entreprise ECC Conseil ramèneront l’expérience vécue de l’enthousiasme et celle de l’envie d’entreprendre, à l’image de la population coréenne, « qui souhaite jouer un rôle important dans le monde de demain ».(*)

« Découvrir une autre façon  de penser et de travailler »

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Rite de passage classique dans les études supérieures, Thomas Cullell, Maxime Marguet et Mickael Rubechini ont quitté la France pour s’immerger pendant six mois dans une culture asiatique

susceptible de retailler le prisme de leur vision des choses. Première constatation : « Toute la vie des Coréens est orientée dans le but de travailler le plus longtemps possible avec le maximum d’efficience. C’est sans doute pour cette raison qu’ils sont très attachés aux études et à l’éducation. La famille et les loisirs ne sont pas leurs priorités. Rigueur et respect sont aussi des valeurs fondamentales (…), cela doit avoir une certaine influence sur leur économie. »En écho à cette disposition naturelle, « le gouvernement a mis en place une politique protectionniste limitant les importations et a beaucoup travaillé avec le milieu des affaires pour développer des centres industriels. Leur politique économique est aussi tournée vers les exportations notamment celle des produits high-tech et industriels, avec des avantages concurren-tiels sur le prix et sur l’avancée technologique. On peut ajouter que leurs relations avec le Japon et les États-Unis leur ont permis de bénéficier de transferts de technologie et d’une importante aide financière ».Les trois étudiants rapportent également une certaine facilité d’entre-prendre en Corée du Sud – « même si  les nombreuses différences culturelles peuvent compliquer le démarrage » – ,doublée d’une fiscalité « particulièrement avantageuse pour les PME. L’impôt sur les sociétés est peu élevé (14,3 % : < 100 M de wons/an de bénéfices et 27,5 % : > 100 M de wons/an de bénéfices) et en diminution constante. Il existe diverses exemptions fiscales en cas d’investissements directs depuis l’étranger comme les hautes technologies, zones franches, etc. À noter aussi des mesures d’incitation fiscale pour des investissements dans la R&D. Enfin, l’impôt sur le revenu des particuliers est attrayant pour les étrangers. » ■(*) : Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.facebook.com/

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Page 36: Partenaires Savoie Décembre 2010

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Les nouveaux Incoterms ® 2010 en vigueur au 1er janvier 2011Les Incoterms, règles instaurées depuis 1936 par la Chambre de commerce internationale (ICC) définissent les obligations du vendeur et de l’acheteur dans les contrats de vente internationale de marchandises (transport, assurance, transfert de risque, formalités douanières, paiement des droits et taxes…).Me RADTKE, avocat chez Lamy & Associés et président de la commission droits et pratiques du commerce international d’ICC France, a co-présidé le comité en charge de la refonte des Incoterms : « Ce n’est pas l’ICC qui invente les nouveaux Incoterms, mais bien la pratique internationale qui détermine le contenu des règles applicables. » La mouture 2010 est le fruit de trois années d’un travail réalisé en collaboration avec les comités nationaux de l’ICC qui ont relayé les attentes des entreprises, transporteurs, assureurs, banquiers, comités de douane de leur pays (…/…)

Étudiant à l’ESC Chambéry Savoie, Lionel Manivet effectue une année de césure en Californie,

à l’école bilingue franco-américaine de Berkeley où il met en place une stratégie marketing.

Parallèlement, le jeune homme pilote une entreprise « à 9 000 km de distance », par Internet interposé ; Milk Shake, créée en association avec Nirina Ragomaharisoa,

un de ses camarades de promotion, est une agence de communication globale spécialisée

en webmarketing communautaire.Quatre mois après son arrivée à San Francisco, Lionel

fait le point sur sa situation d’expatrié temporaire : confrontation avec lui-même, découverte d’une culture

et décryptage d’une société américaine « arrivée au bout d’un modèle qui a abouti à l’opposition de chacun ».

« La société américaine est organisée en cercles communautaires hétérogènes »

Lionel Manivet a traversé l’Atlantique avec quelques certitudes : « Des souvenirs de collège nous avaient confortés dans 

un sentiment d’unité  :  le Nord,  l’Occident, l’influence  américaine…  Et  pourtant,  c’est un gouffre culturel qui nous sépare : codes, références,  rapport à  l’argent, architecture des maisons, évolution des communautés, leurs interactions… et même la place de la voiture dans la société… » Après plusieurs semaines d’adaptation un peu frontale, Lionel est en mode imprégna-tion : « J’apprends beaucoup, résume-t-il. Je vis au carrefour de plusieurs Amériques. Tous  les  jours,  je passe des buildings, des quartiers résidentiels au ghetto, aux quartiers éventrés par la crise. Je vois des traders, des ingénieurs, marcher à côté de centaines de sans-abri atteints de handicaps mentaux ou physiques. » L’apprentissage aiguise son sens critique. Et lorsqu’on l’interroge sur le vote des Américains, il argumente : «  Face  à  un 

quotidien de plus en plus difficile, les électeurs ont fait un choix radical, un cri du cœur appe-lant à la réaction. La victoire républicaine, au delà d’un désaveu, est plus un challenge que proposent les Américains à Barack Obama. » Ruée vers l’or pour les uns, descente aux enfers pour les autres, Lionel aura testé le rêve américain : « En Amérique,  j’apprends les  contrastes.  Ils  doivent  nous  servir  à mieux appréhender notre propre société », conclut-il. ■+ : www.mixyourcom.comRetrouvez l’interview intégrale de Lionel Manivet

sur www.facebook.com/SavoyardsdansleMonde

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Votre développement en Amérique du nord avec la CCI de la Savoie : Claudine Attanasio, conseillère en développement international – 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/Min) – [email protected]

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 8736

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BUZZinternational

Elles prévoient des obligations inédites pour le vendeur et/ou l’acheteur sur l’obtention d’informations liées à la sécurité des produits (procédures de sûreté pour la prévention du terrorisme international).Du fait de l’évolution massive du transport vers la conteneurisation, les Incoterms DAF, DES et DDU sont supprimés et remplacés par le DAP (Delivered At Place), qui couvre tous les cas où le vendeur met la marchandise à la disposition de l’acheteur sur le moyen de transport non déchargé. Le DEQ disparait, remplacé par le DAT (Delivered At Terminal) qui s’adapte dorénavant à tous modes de transport et prévoit une prise en charge du déchargement de la marchandise par le vendeur. La répartition des frais de manutention (THC) est clarifiée. L’utilisation de l’EXW est désormais déconseillée pour des ventes internationales.Le point de transfert des risques au « passage du bastingage du navire » est modifié pour le FOB, CFR et CIF, le vendeur supportant les risques jusqu’au chargement à bord du navire. Les Incoterms « maritimes » sont déconseillés pour des conteneurs.« D’autres changements de règles tiennent compte de l’utilisation croissante des moyens de communication électroniques qui remplacent les documents écrits » souligne Me Radkte, qui a animé une réunion à la CCI de la Savoie le 18 novembre dernier.

+ : Maryline Favre - Programme relations internationales – 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/Min) – [email protected] 

Originaire de Chambéry, Romain David travaille chez Lumos Lab, une start-up américaine spécialisée dans

l’entraînement cérébral sur Internet. Il y a dix ans, cet ingénieur diplômé de l’université de technologie de

Compiègne quittait la France pour San Francisco afin d’effectuer son stage de fin d’études à Orange Labs. Il

restera six ans dans le groupe France Telecom avant de reprendre ses études et de décrocher un MBA à Stanford.Aujourd’hui, c’est au cœur de la mythique Silicon Valley

qu’il a posé ses valises professionnelles.

Romain David, de Chambéry  à la Silicon Valley

Apres un passage chez Apple, où il a travaillé sur le lancement de l’iPhone aux États-Unis, Romain David sou-

haitait intégrer « une start-up à fort potentiel. Lumos Labs est spécialisée dans l’entraîne-ment cérébral sur Internet et permet à n’im-porte qui d’améliorer sa mémoire, sa vitesse de raisonnement et d’autres fonctions cogni-tives. J’ai rejoint l’équipe pour m’occuper du lancement du service sur smartphones. J’ai été séduit par le challenge et l’impact positif que la technologie mobile peut avoir sur les gens. Notre application iPhone a été téléchar-gée plus de cinq millions de fois, propulsant notre produit a la tête dans son domaine sur le marché américain ». C’est au cœur de la légendaire Silicon Valley que Romain a posé ses valises profession-nelles, une « enclave » où l’entrepreneuriat fait partie intégrante du décor : « Il faut dis-tinguer  la Silicon Valley du reste des États-Unis.  Ici,  l’entrepreneuriat est omniprésent et fait partie de la culture. Un peu comme le cinéma à Hollywood ou la mode à Paris. À Stanford, l’entrepreunariat est une matière à part entière, enseignée au même titre que la finance ou le marketing. »Dédié aux technologies de pointe, l’inno-vation semble presque avoir « immunisé » le site contre le virus de la crise : «  Là encore,  la Silicon Valley n’est pas la norme aux États-Unis. Si  les offres d’emploi dans 

les technologies se sont affaiblies en 2009, elles sont en forte hausse cette année. Dans les domaines du mobile et du  jeu social,  il n’y  a  pas  eu  de  ralentissement  mais  une réelle accélération. Les entreprises dans ce domaine ont du mal à recruter. » ■Retrouvez Romain David sur la page Facebook

de Savoyards dans le Monde et laissez-

lui un commentaire. www.facebook.com/

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N° 87 - PARTENAIRES SAVOIE/ 37

Page 38: Partenaires Savoie Décembre 2010

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. Directeur de publication : Jean-Pierre Hugueniot.

. Rédacteur en chef : Jean-Pierre Baste.

. Chef d’édition : Sylviane Doise.

. Secrétariat du journal : Madeleine Flaud.

. Rédaction : Jean-Claude Colomine, Sylviane Doise, Sylvie Martinotti, Sarah Molina, Raphaël Sandraz, les services de la CCI de la Savoie/Groupe ESC Chambéry Savoie.

. Crédit photo : Direction marketing-communication CCI de la Savoie, Raphaël Sandraz, Jean-Claude Colomine, Sylvie Martinotti.

. Dépôt légal : décembre 2010.

. Mise en page/Création graphique : Scoop Communication – www.scoopcommunication.com / Direction marketing-communication CCI de la Savoie.

. Publicité : Grands Espaces - Alain Poncet - 06 80 91 88 15 – 04 79 60 42 45 - [email protected].

. N° ISSN 1298-3918.

. Distribution : La Poste.

. Routage : SN Bourgogne Routage.

. Impression : IPS. www.imprimereies-ips.com

. Abonnements : 27 € (6 numéro/an).. Ce numéro a été tiré à 26 800 exemplaires. . Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation de la direction du journal.

Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie : 5, rue Salteur - 73024 Chambéry cedex. Téléphone : 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/min). Télécopie : 04 79 33 56 84. Courriel : [email protected].

OURs décembre 2010/n°°˚87

/ PARTENAIRES SAVOIE - N° 8738

Page 39: Partenaires Savoie Décembre 2010

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | décembre 2010 - janvier 2011 | I

À travers quelques réalisations

emblématiques, Rhône-Alpes se place

à la pointe des régions françaises

pour l’éco-construction. Poussées par la

raréfaction des matières premières, les

exigences réglementaires de baisse

des émissions de gaz à effet de serre et

une opinion plus réceptive à la protection

de l’environnement, les entreprises

se mettent à construire plus vert.

Plus d’un million de visiteurs encinq mois : le pavillon de la régionRhône-Alpes à l’exposition uni-

verselle de Shanghaï, qui s’est dérouléede mai à octobre dernier, a fait le plein.Construit selon les règles de qualité environnementale du bâti (QEB), ce bâtiment de 3 000 m2 sur cinq niveauxa été une formidable vitrine pour le savoir-faire régional en matière d’éco-construction. Une vingtaine d’entre-prises ont participé au chantier, dont lamaîtrise d’ouvrage déléguée a été assu-rée par le Pôle innovations constructives(PIC) de Rhône-Alpes (Villefontaine),qui réunit entreprises et établissementssupérieurs de recherche autour des solutions constructives innovantes .Du 7 au 13 juin, le pavillon a aussi hébergé une Semaine de la constructiondurable : bâtiments et énergies, qui apermis de faire le point sur les nouveau-

tés liées au développement durable dansle bâtiment. “C’est une expérience trèsstimulante qui nous conforte dans notreapproche : nous entrons dans une nou-velle ère où l’impact environnementald’un bâtiment sera pris en compte, aumême titre que les éléments comp-tables”, résume Romain Ferrari, PDG deFerrari textiles. La société de La Tour-du-Pin a déployé ses tissus techniquesécoconçus dans les faux plafonds et surles couvertures de terrasses du pavillonde Shanghaï.

Réduire l’impact énergétique du bâtimentL’éco-construction peut se définir par laprise en compte des impacts environne-mentaux (pollution, eau, déchets, santé,paysage, etc.) dans l’ensemble du cyclede vie d’un bâtiment. Son objectif est deréduire l’impact du bâti sur son envi-ronnement, depuis sa conception jus-

qu’à sa fin de vie, tout en augmentant leconfort de ses habitants.Si le concept n’est pas nouveau, la séquence législative entamée depuis leGrenelle de l’environnement lui a donnéun second souffle. La loi de program-mation dite “Grenelle 1”, publiée enaoût 2009, fixe les objectifs de la Franceen termes de lutte contre le changementclimatique et de réduction des consom-

Éco-construction : Rhône-Alpesbâtit son savoir-faire

© S

. Cha

puis

230 000Selon le ministère de l’Écologie,l’éco-construction devrait créer prèsde 230 000 emplois en dix ans dansle bâtiment et les métiers associés(matériaux, architectes, bureauxd’études, diagnostic, promotionimmobilière…).

p19a25_RAE Eco ex q:PRESENCES 24/11/10 10:44 Page I

Page 40: Partenaires Savoie Décembre 2010

DOSSIER Éco�construction

mations d’énergie. Elle fait de la perfor-mance énergétique du bâtiment unchantier prioritaire et confirme parailleurs l’objectif de réduction parquatre des émissions françaises de CO2

d’ici 2050. Pour y parvenir, elle fixe uncalendrier ambitieux et des exigencesélevées dans le domaine du bâtiment, àl’origine de 21 % des émissions de CO2

et de 43 % de la consommation d’énergiefinale en France… À lui seul, le chauffagereprésente près de deux tiers de cetteconsommation d’énergie et la majeurepartie des émissions de CO2 du secteur.Depuis 2008, cette politique est déployéepar les représentants de l’État en région(préfecture, délégation Rhône-Alpes del’Ademe). La Chambre régionale decommerce et d’industrie et la Chambrerégionale des métiers et de l’artisanatont relayé à leur tour des actionsconcrètes sur l’ensemble du territoire,notamment des programmes de sensi-bilisation destinés aux entreprises. “Lesproblématiques liées à l’éco-construc-tion proviennent la plupart du tempsd’entreprises que le réseau des CCI accompagne dans leur recherche de per-formance énergétique”, explique CoralieBélicard, coordinatrice environnementà la CRCI. “Comme pour l’outil de pro-duction, la question du bâti constitue unélément de la performance énergétique,il est donc naturel d’assurer l’interface

Ressources pour comprendre les enjeux de l’éco-constructionet des économies d’énergie dans la perspective du Grenelle de l’Environnement :

• Le portail sur le logement et l’aménagement durable du ministère del’Écologie : www.developpement-durable.gouv.fr/-Batiment-et-construction-.html• Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) : le siteInternet de la direction régionale Rhône-Alpes : http://rhone-alpes.ademe.fr• Pour mieux comprendre les enjeux de la RT 2012 :www.cstb.fr/actualites/webzine/editions/septembre-2009/deux-innovations-pour-la-future-reglementation-thermique-2012.html

Quelques acteurs et initiatives régionaux :• Le cluster écoénergies de Rhône-Alpes : www.ecoenergies-cluster.fr• Le site du Pôle innovation constructive (PIC), aux grands ateliers de Villefontaine (Isère) : www.pole-innovations-constructives.com• La FFB : www.ffbatiment.fr• La Capeb, avec le site : www.artisan-eco-construction.com/pemm.php• Le site de l’Ineed (Innovation pour l’environnement et l’économie durablesde Rhône-Alpes), bâtiment éco-construit et centre de ressources “au servicede l’entreprise pour le développement des marchés de la bio, de l’éco-construction et des éco-innovation” : www.ineedra.org

Formation et sensibilisation à l’éco-construction :• Pour les professionnels du bâtiment : www.feebat.org• Formation professionnelle : www.neopolis.fr• Programme régional sur la rénovation et la construction durable à destination des entreprises du bâtiment : www.ecorenover-batir-ra.fr• Un jeu vidéo de sensibilisation à la rénovation énergétique et environne-mentale développé par la direction régionale Rhône-Alpes de la Fédérationfrançaise du bâtiment. Instructif et distrayant avec deux niveaux (grand public et professionnels) : www.simurenov.fr

En savoir plus

HAUTE-SAVOIE

Sogimm promeut la performance énergétiqueGrégory Monod, directeur général de Sogimm (16 salariés), promoteur immo-bilier sur le bassin annécien, est convaincu que les mentalités sont en train dechanger. “Dans le programme de 55 logements réalisé en 2008 à Epagny etlabellisé Minergie – label basse consommation d’origine suisse –, les habitantsont commencé à se rendre compte de l’intérêt d’une approche économique del’énergie (conception, isolation, chaudière collective bois + gaz) après avoirreçu leurs premières factures. La mise en œuvre est un peu plus chère de 8 à9 %, mais le surcoût est très vite rentabilisé”, explique le fils de MauriceMonod. Ce dernier a créé en 1986 Sogimm en parallèle à son activité d’en-trepreneur en maçonnerie. Et si le groupe se penche déjà sur la RT 2020, ilest actif aussi dans le domaine de la rénovation. “Notre filiale spécialisée dansla rénovation énergétique s’attaque à l’énorme marché des bâtiments anciens.Demain, chacun devra afficher son étiquette énergétique. Un bâtiment éner-givore coûte déjà cher à faire fonctionner, il deviendra de plus en plus difficileà vendre.”

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entre les besoins des entreprises et la réponse technique apportée par les experts de l’éco-construction.”

Des réalisations pionnièresDans ce domaine, des réalisations pion-nières avaient déjà ouvert la voie. L’Ineed (Innovation pour l’environne-ment et l’économie durables de Rhône-Alpes), créé par la CCI de la Drôme àValence, compte parmi celles-ci. Il s’agità la fois d’un bâtiment remarquable parsa qualité environnementale et d’uncentre de ressources au service de l’en-treprise pour le développement desmarchés du bio, de l’éco-construction et

des éco-innovations. Président de Néo-polis, organisme de formation localisé àl’Ineed, Pierre Descombes en expliqueles principes fondateurs : “Nous souhai-tons favoriser le développement de laconstruction durable en nous orientantsur la conception des bâtiments et lahaute performance énergétique.” Maisl’on pourrait encore citer le parc d’acti-vités Rovaltain à Valence accueillant exclusivement des constructions exem-plaires, les projets urbains pilotes au niveau européen de Lyon Confluence, larénovation de la caserne de Bonne dans lecentre de Grenoble, et des villes (Tarare, Annecy, Loriol, etc.) qui lancenttour à tour leur écoquartier. Sans compterles projets immobiliers qui, à plus petite échelle, prennent en compte les élé-ments de l’éco-construction (matériaux,isolation, énergies renouvelables…),comme le programme immobilier label-lisé basse consommation de Sogimm àEpagny, en Haute-Savoie.Si le monde du bâtiment doit s’adapterà des techniques de plus en plus com-plexes imposées par les nouvelles régle-mentations, ceux qui sont déjà montésen compétence voient s’ouvrir devanteux de larges perspectives. “Il y a encore

ROANNAIS

Imérys Terre cuite fabrique des briquesavec des déchetsDéjà spécialisée dans les produits à joints minces – nécessitant moins de mortier et des chantiers plus courts – l’unité de production de Mably (Loire)d’Imérys Terre cuite va prochainement fabriquer la dernière-née de la gammemaison : l’Optibric PV 4G. “Une brique alvéolaire isolante de 20 cm d’épaisseurpossédant une résistance thermique adaptée à la construction de bâtiments basseconsommation”, assure Frédéric Trublin, directeur de la briqueterie de Mably(80 salariés). Un produit innovant adapté à la construction durable dont la fabrication elle-même intègre les principes d’économie des ressources non renouvelables. Car depuis 2007, 35 % de la consommation d’énergie de l’usineprovient du centre de stockage des déchets de la ville de Mably. “La décompo-sition microbienne des déchets produit du biogaz que nous exploitons pour lacuisson des argiles. Elle économise l’émission de 500 tonnes de CO2 par an”, explique Frédéric Trublin. En prévision de la fermeture du site de stockage desdéchets en 2014, l’unité de production du groupe Imérys, leader mondial de lavalorisation des minéraux, basculera progressivement vers l’utilisation de sciureet de plaquettes de bois.

Éco�construction DOSSIER

“La question du bâticonstitue un élément

de la performance énergétique”

cinq ans, rares étaient ceux qui se préoc-cupaient de l’impact de l’habitat surl’environnement. La réglementation, etnotamment la RT 2012, va changer ladonne. Il va falloir faire modifier unsiècle de pratique en peu de temps”, estime Pierre Descombes. Un diagnos-tic confirmé par Nicolas Cortesi, chargédu développement durable et des mé-tiers auprès de la Fédération françaisedu bâtiment en Rhône-Alpes : “Une révolution est à l’œuvre. Sur le marchéde l’habitat neuf, il faudra passer de 0 %de bâtiment basse consommation(BBC) en 2007, à 100 % en 2013. Lemarché a déjà anticipé. En Rhône-Alpes,tous les programmes de construction delogements collectifs lancés en 2010 l’ont

été en BBC”. Reste la partie immergée del’iceberg : le bâti ancien. “En France,parmi les 31,3 millions de logements,19,1 millions – soit 61 % du parc – ontété construits avant la réglementationthermique de 1975. Avec un taux annuelde renouvellement du parc de 1 %, ilrestera en 2050 entre 30 et 40 % de logements antérieurs à 1975”, indiquel’Ademe. Il est donc indispensable d’amé-liorer la performance des bâtiments exis-tants en même temps que celle desbâtiments neufs. Pour cela, l’implicationdes entreprises du BTP est primordiale.

Sensibiliser les entreprises du bâtimentLa Fédération française du bâtiment enRhône-Alpes s’y est attelée. Après une

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DOSSIER Éco�construction

ISÈRE

Ecomurs développe le panneau de bois massifConvaincu par les avantages de la construction bois, l’entrepreneur isérois BrunoRobeil (Arts Construction Bièvre, à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs), autrefois directeur d’une grande surface de bricolage, vient d’acquérir la licence de fabri-cation du procédé de construction bois Ecomurs pour le sud-est de la France.“L’unité de production des panneaux Ecomurs, installée sur 3 000 m2 à Noyarey, va démarrer prochainement la fabrication. L’objectif est de produire140 000 m2 de murs par an, uniquement en utilisant la ressource bois locale”,explique Bruno Robeil. Le dirigeant vise le marché de la maison individuelle à basprix, grâce à sa deuxième société spécialisée dans la construction : €CO2woodConstructions. “Notre compétitivité repose sur la suppression des intermédiaires,puisque nous allons fabriquer notre propre matériau. Avec nos partenaires, noussommes capables de bâtir des produits performants au niveau thermique de 30à 40 % moins cher qu’avec des matériaux “classiques”, pour une maison livréeen deux mois”, poursuit le chef d’entreprise.

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NORD-ISÈRE

Ferrari construit le bâtiment léger“Le bâtiment est le premier secteur consommateur de ressources non renouvelables, avant l’industrie. Or, nous nous rapprochons d’uneéchéance de rareté des matières premières, et l’on sait que le recyclagene sera pas suffisant.” Pour Romain Ferrari, PDG du groupe Ferrari, fabricant de membranes textiles composites (130 M€ de chiffre d’af-faires, La Tour-du-Pin), l’heure est venue de “créer une rupture entermes de ressources nécessaires par unité bâtie : on peut diviser partrois ou quatre le poids des bâtiments destinés au stockage, à l’événe-mentiel, voire à l’habitat”. Et afin d’aller jusqu’au bout dans cette démarche d’éco-construction, Ferrari a entamé un processus de recy-clage de matières premières en récupérant les bâches usagées (camions,chantiers) chez ses clients. “Avec le stock constitué, nous sommes capables de produire instantanément une matière première à faible impact environnemental pour la construction, impact que nous pouvonschiffrer grâce à des analyses de cycle de vie (ACV). Nous aidons ensuitenos clients à vendre à leur tour un produit écoconçu.”

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première étape de sensibilisation, un dis-positif complet de formation intituléFEEbat, initié notamment avec la Capeb,l’Ademe, EDF, et un label national ont étéinstaurés pour permettre aux entreprises

de faire valoir leurs compétences. Celabel, baptisé “Les pros de la performanceénergétique”, a convaincu aussi bien lesgrands groupes que les petites entreprises.Il sera présenté officiellement au prin-temps 2011 par la Fédération nationaledu bâtiment. Mais d’ores et déjà, les entreprises de la région apparaissent trèsbien classées : “22 % des entreprises labellisées sont situées en Rhône-Alpes”,précise Nicolas Cortesi. Une initiativeexemplaire de sensibilisation a en outreété prise en Rhône-Alpes, avec une sériede rencontres de terrain organisées dansle cadre d’un programme baptisé “Eco-rénover-bâtir en Rhône-Alpes”, initiésous l’impulsion de l’État, avec les orga-nisations professionnelles et consulaires.“Les entreprises ont rarement une approche globale de la maîtrise de l’éner-

“L’objectif est d’amenerles entreprises à recourir

à des formationsappliquées à chaque

corps de métier”

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Éco�construction DOSSIER

gie, commente Laurent Caverot, coordi-nateur du réseau des conseillers environ-nement des Chambres des métiers et del’artisanat en Rhône-Alpes. Elles tra-vaillent essentiellement pour le marchédes particuliers qui n’a pas encore connud’effet levier, malgré des mesures commel’écoprêt à taux zéro ou les crédits d’im-pôt, contrairement aux appels publics quiintègrent déjà la nouvelle réglementationet le Grenelle de l’environnement. Notreobjectif est d’amener les entreprises à recourir à des formations appliquées àchaque corps de métier. De nombreusesformations existent, qui peuvent être financées.”

De nouveaux métiersParce qu’éco-construire passe par des solutions complexes, le monde du bâti-ment doit se hisser à un niveau de com-pétence toujours plus élevé. “Notre offrede formation évolue vers davantage detechnicité, commente Pierre Descombes.Notre diplôme de maçon écobâtisseur vadevenir technicien bâtiment basseconsommation. Et de nouveaux métiersapparaissent : nous lançons un diplômeuniversitaire de coordinateur bâtimentbasse consommation.” Ce que confirmeCoralie Bélicard : “Avec des techniques demise en œuvre de plus en plus complexes,l’enjeu de coordination des corps de métier sur un chantier devient primor-dial. De nouveaux métiers émergent”. La

AIN

Maisons et résidences Corbioli anticipela réglementationC’est pour mieux appréhender ce que serait la maison de demain que FabriceCorbioli a construit en 2008 son premier bâtiment répondant aux normes dela réglementation thermique de 2012 (RT 2012.) “Construire cette maison témoin en anticipant l’évolution réglementaire nous a surtout permis de faireprendre conscience à nos équipes et à nos sous-traitants du degré d’exigencedes nouvelles normes. Il faut vraiment être irréprochables dans la mise enœuvre”, explique celui qui a pris en 1998 la suite de la société familiale crééepar son père en 1966 (25 salariés, 7 M€ de chiffre d’affaires en 2010, Ambérieu-en-Bugey). Parce qu’il préfère être “une locomotive plutôt que ledernier wagon du convoi, celui que l’on oublie parfois à quai”, Fabrice Corbiolitermine aujourd’hui une autre maison, conforme cette fois à la RT 2020, un bâ-timent à énergie positive, produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. “Cesera une vitrine de notre savoir-faire pour faire passer le message à nos clients :répondez dès aujourd’hui aux exigences réglementaires de demain. Même siune maison RT 2012 présente encore un surcoût, votre bien sera valorisé.”

DRÔME

AGC Concept ouvre des portesCréée en 1993 par Gérard Chaussignand, l’agence AGC Conceptcompte aujourd’hui 15 personnes, dont cinq architectes et un ingénieur énergéticien/thermicien. “Notre métier consiste àconcevoir des bâtiments sains, où chaque élément a un sens parrapport aux autres. L’importance croissante des enjeux d’efficacitéénergétique, concrétisée par l’évolution des réglementations ther-miques, nous conforte dans notre positionnement et nous facilitela tâche vis-à-vis d’une clientèle de mieux en mieux informée”, indique Gérard Chaussignand. Bénéficiant d’une longue antério-rité sur le thème de l’éco-construction, le cabinet d’architectes ad’ailleurs fait de son siège de Châteauneuf-sur-Isère (Drôme),construit dans une démarche de haute qualité environnementale(HQE), la vitrine de son savoir-faire. “L’avancée reconnue deRhône-Alpes dans l’éco-construction renforce notre expertise dansce domaine pour nous ouvrir désormais des portes dans d’autresrégions et, bientôt, à l’international”, poursuit l’architecte.

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VILLEFRANCHE

Plattard mise sur le savoir-faire et le fait savoirParce qu’un “bâtiment éco-construit est d’abord un bâtiment bien construit”, legroupe de production de matériaux Plattard (Villefranche-sur-Saône, 400 per-sonnes, 120 M€ de chiffre d’affaires) capitalise sur le savoir-faire des artisans dubâtiment. “Le succès du Tecnibloc, notre bloc béton composé d’éléments natu-rels et recyclables, permet des chantiers plus propres et des nuisances réduites.Nous comptons aujourd’hui une quinzaine de licenciés pour la fabrication de cebloc à joints minces”, explique Véronique Meynier, chargée de mission dévelop-pement durable du groupe Plattard. L’autre grand chantier pour l’entreprise caladoise consiste à gérer de manière durable ses carrières d’extraction. “Contrai-rement à d’autres matériaux, le béton est d’origine locale. Il dispose d’un bonbilan carbone, et nous nous sommes engagés dans un important programmed’enrichissement de la biodiversité et d’intégration paysagère sur le site de lacarrière des rives du Beaujolais, à Anse, en bord de Saône.” Une réhabilitationqui a valu à Plattard une distinction décernée cet automne par l’Union nationaledes producteurs de granulats.

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distribution n’est pas non plus oubliée :l’Ineed propose une formation de ven-deur-conseil en unité commerciale option écomatériaux.

L’enjeu de la filière boisC’est justement pour augmenter les débouchés pour ses entreprises que la filière bois s’est lancée dans le pro-gramme Eco-boisplus. “Piloté par l’inter-profession de la Loire, il a pour objectifde renforcer et de valoriser les domainesd’excellence de la filière en sensibilisantles acteurs – leaders d’opinion, collectivi-tés locales, élus… – sur les avantages dubois, en accompagnant les professionnels,en animant la démarche et le réseau”, explique Marc Delorme, responsabled’Eco-boisplus. Lors de “5 à 7 de l’éco-construction”, Marc Delorme aborde desthèmes allant des isolants naturels audouble flux de ventilation… “L’avenirpasse par des solutions mixtes, alliantplusieurs matériaux et technologies, dé-fend le responsable. Le succès des “5 à 7”confirme la forte progression de la demande en éco-construction constatéesur le terrain. On peut même parler d’ex-plosion en ce qui concerne les appelsd’offres.”

Exporter les savoir-faireMême si certains pays du nord de l’Europe gardent plusieurs longueursd’avance, Rhône-Alpes peut revendiquer

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SAINT-ÉTIENNE

Nouveau départ pour OssaboisLe holding lyonnais Financière Rupella vient de reprendre le fabri-cant de maisons à ossature bois Ossabois, à Saint-Julien-la-Vêtre(Loire). “Le nouvel actionnaire majoritaire, proche du groupeBouygues Immobilier qui était l’un de nos clients, nous amène unbol d’air. Aujourd’hui, le bois a plus que jamais le vent en poupepour ses performances thermiques, en adéquation avec la RT 2012et en tant que ressource renouvelable”, commente le fondateurd’Ossabois, Pascal Chazal, qui reste président du directoire. Avec200 salariés aujourd’hui (32 M€ de chiffre d’affaires) et trois sitesde production, Ossabois mise sur des marchés de masse : logementscollectifs, résidences de tourisme et seniors. “Le marché est suffi-samment ouvert pour que nous amenions des solutions industrielles.Comme EDF ou Total ont investi dans le photovoltaïque, nos nou-veaux actionnaires majoritaires ont senti que la construction à os-sature bois était pour eux une diversification promise à une bellecroissance”, poursuit Pascal Chazal.

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une expertise dans le domaine, désormaisreconnue au-delà des limites régionaleset des frontières. En s’appuyant sur le for-midable coup de projecteur de l’exposi-tion universelle, le Pôle innovationsconstructives entend ainsi participer à laconstruction d’écoquartiers en Chine etdévelopper des partenariats internatio-

naux entre établissements de recherche etde formation. Les PME et les entreprisesartisanales qui bénéficient d’une certaineantériorité sur le sujet commencent, ellesaussi, à en récolter les fruits. “En 2002, j’aipassé un diplôme en ingénierie de l’envi-ronnement, raconte Gérard Chaussi-gnand, gérant du cabinet d’architectureAGC Concept (lire l’encadré Drôme). À l’époque, nous devions former nos

clients à ces problématiques, alors peu répandues dans le grand public et les col-lectivités. Aujourd’hui, notre expérienceet un recul de plusieurs années nous per-mettent non seulement d’être perçuscomme une ressource fiable sur notremarché de proximité, mais aussi, et cesera de plus en plus le cas, de travailler à

l’étranger, dans des pays où l’éco-construction commence tout juste àémerger.” Si l’on a coutume de dire que lebâtiment est l’un des seuls secteurs d’ac-tivité non délocalisable, rien n’empêche,dans ce domaine comme dans les autres,d’exporter ses compétences. Et c’est d’au-tant plus facile quand les entreprises ontune longueur d’avance. ■ M. Massip

Réduire les consommationsénergétiques par quatre

La consommation énergétique dansles logements et les bureaux a aug-menté de 30 % ces 30 dernières années en France, en raison :. du fort accroissement (+ 41 %) du parc,. de l’augmentation de la surfacemoyenne occupée,. d’un confort accru,. du développement des usages de l’électricité.

Le bâtiment est le plus gros consom-mateur d’énergie parmi tous les sec-teurs économiques, avec 70 millionsde tonnes d’équivalent pétrole, soit43 % de l’énergie finale totale, et21 % des émissions de CO2. Or lesvaleurs brutes devront être diviséespar quatre en 2050… La réglementa-tion thermique 2012 (RT2012)constitue une première contribution àcet objectif.

Sources : Ademe (Agence de l’environne-

ment et de la maîtrise de l’énergie).

Enjeux

Rhône-Alpes peut revendiquer une expertise dans le domaine, reconnue au-delà des frontières

Ce dossier, réalisé pour la Chambre régionale de commerce et d’industrie, est diffusé par les magazines :Présences, Grenoble (34 000 ex.), Impulsion, Haute-Savoie (30 000 ex.), Partenaires Savoie(25 500 ex.), Informations économiques, Saint-Étienne-Montbrison (20 000 ex.), Grand Angle01, Ain (19 000 ex.), L’Économie drômoise (20 000 ex.), Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne éco (10 000 ex.), Entreprendre en Beaujolais (6 000 ex.).Photos : F. Ardito (Isère), T. Béguin (Roanne), D. Gillet (Ain), V. Gout (Villefranche), D. Lattard (Drôme), G. Piel (Haute-Savoie), P. Rony (Saint-Étienne), F. Rumillat (Savoie).Contact : Magazine Présences. Tél. : 04 76 28 28 76.

SAVOIE

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Mille maisons en bois pour ItinérairesAvec l’ouverture de deux nouvelles agences, prévue pour ledébut de 2011 en Isère et sur le bassin du Léman, le groupe Itinéraires (Gilly-sur-Isère, Savoie) poursuit son développementen Rhône-Alpes. À l’origine cabinet d’architectes, l’entrepriseest entrée dans le bois en 2000 pour ne plus en sortir. Elle a aujourd’hui intégré un atelier de fabrication d’ossature bois etdes équipes de pose pour ne plus proposer que de la construc-tion bois. “En intégrant les différents métiers tout en gardantnotre regard d’architectes, nous amenons une réponse globaled’habitat sain en matériaux naturels – pin douglas, mélèze – etnous invitons systématiquement nos clients à construire un bâ-timent basse consommation (BBC)”, explique Gilles Saccheti,cogérant du groupe Itinéraires (40 personnes, 9 M€ de chiffre d’affaires). De plus en plus sollicitée pour la conception et laréalisation de bâtiments commerciaux, Itinéraires n’en oubliepas pour autant les particuliers : l’entreprise s’apprête à fêter samillième maison en 2011.

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Chambres de Commerce et d’Industrie de Rhône-Alpes

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Chefs et dirigeants d’entreprise, commerçants, industriels, prestataires de service,

du 25 novembre au 8 décembreC’est à vous de choisir et d’élire ceux d’entre vous qui représenteront vos intérêts et favoriseront le développement de vos activités, au sein de la future CCI territoriale de la Savoie et de la CCI de région Rhône-Alpes.

* Pour en savoir plus et connaître les modalités précises de vote, contactez la CCI de la Savoie.Contact élections : Claire Rastello - [email protected]

Tél : 0820 22 73 73 (0,09 TTC/MN)

A noter : vous serez égalementappelés à voter en même temps pour les Délégués consulaires, électeurs des juges du Tribunal de Commerce de Chambéry.

VoteZ ! C’est simple : par correspondanceaprès réception du matériel de vote.*

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