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Partenaires ORGANISATION Com & Co Events Etienne Jarry [email protected] 12, bd Fellen - 13016 Marseille Tél. : 04 91 09 70 53 Fax : 04 96 15 33 08 XV È ME JOURNÉES DU GROUPE DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE ONCOL OGIQUE IMMUNOTHÉRAPIE ET CHIMIOTHÉRAPIE : ANTAGONISME OU COMPLÉMENTARITÉ ? 04 & 05 DÉCEMBRE 2014 BESANÇON 1984-2014 30 ÈME ANNIVERSAIRE DU GPCO PARTENAIRES

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Page 1: Partenaires PARTENAIRES XV - UNICANCER · avec une probabilité de survie à 1 an de 84% qui régresse à 40% à 5 ans puis 19% à 10 ans. Le trastuzumab IV est introduit majoritairement

Partenaires

ORGANISATIONCom & Co EventsEtienne [email protected], bd Fellen - 13016 MarseilleTél. : 04 91 09 70 53Fax : 04 96 15 33 08

XVÈMEJOURNÉESDU GROUPE DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE

ONCOLOGIQUEIMMUNOTHÉRAPIEET CHIMIOTHÉRAPIE : ANTAGONISME OUCOMPLÉMENTARITÉ ?

04 & 05 DÉCEMBRE

2014B E S A N Ç O N1 9 8 4 - 2 0 1 430ÈME ANNIVERSAIRE DU GPCO

PARTENAIRES

Page 2: Partenaires PARTENAIRES XV - UNICANCER · avec une probabilité de survie à 1 an de 84% qui régresse à 40% à 5 ans puis 19% à 10 ans. Le trastuzumab IV est introduit majoritairement

JEUDI 04 DÉCEMBRE VENDREDI 05 DÉCEMBREPharmaco-immunologie : introductionModération : Pr. C. Borg et Dr. S. Ladoire

09h0009h30

Immunité et cancers : une autre voie thérapeutiquePr C. Borg, Besançon

09h3010h00

Immunogénicité des chimiothérapiesPr F. Ghiringelli, Dijon

10h0010h30

Stratégies d’optimisation des traitements par anticorps monoclonauxPr A. Pèlegrin, Montpellier - Labex MabImprove

10h3011h00

Pause : visite des posters et des stands

Pharmaco-immunologie des inhibiteurs de mTorModération : Pr. C. Borg et Dr. S. Ladoire

11h0011h30

Inhibiteurs de mTor et immunothérapiePr P. Romero, Lausanne

11h3012h00

Ciblage des lymphocytes T CD4 spécifiques de la télomérase : implications pour l’immunomonitoring et l’immunothérapie en cancérologiePr O. Adotevi, Besançon

12h0013h30

Déjeuners et Posters

L’ADN circulant comme marqueur de la maladie résiduelleModération : Pr. O. Adotevi et Pr J.-L. Merlin

13h3014h00

Le point de vue du biologisteDr A. Thierry, Montpellier

14h0014h30

Le point de vue du clinicienPr J.-Y. Pierga, Institut Curie

14h3015h00

Imagerie moléculaire de la maladie résiduelleDr M. Soussan, Hôpital Avicenne

15h0015h30

Pause : visite des posters et des stands

15h3016h00

Pharmaco-immunologie des chimiothérapies métronomiquesDr N. André, Marseille

16h0017h30

Communications sélectionnées

17h30 Fin de la première Journée. Soirée de Gala

Actualités et perspectives des chimiothérapies intrapéritonéalesModération : Pr. B. Chauffert et Pr. B. Heyd

09h0009h30

Modèles d’études et perspectives des CIPDr P. Ortega-Deballon, Dijon

09h3010h05

Etat de l’art et PK des CIP dans les tumeurs gastro-intestinales en 2014Dr Z. Lakkis et Pr E. Chatelut, Toulouse

10h0510h40

Etat de l’art et PK des CIP dans les tumeurs ovariennes en 2014Dr B. You, Lyon et Dr B. Royer, Besançon

10h4011h15

Pause / Atelier DPC Chimiothérapies intrapéritonéales D. Delroeux

Optimisation des traitements par anticorps thérapeutiquesModération: Dr. J. Wijdenes

11h1511h45

Intérêt thérapeutique des anticorps de lamaDr B. van der Woning, Argen-X – Pays-Bas

11h4512h15

Développement clinique des anticorps anti-CmetDr N. de Jonge, Argen-X – Pays-Bas

12h1512h45

Etude pharmacocinétique du bévacizumab dans le cancer colorectal métastatiquePr. T. Lecomte, Tours

12h4513h30

Communications sélectionnées et remise des prix posters «Jeune chercheur GPCO 2014»

12h3014h30

Déjeuners et Posters

Microparticules, thromboses et cancersModération : Pr Thierry Lecomte

14h3015h00

Le point sur les thromboses veineuses et les cancersDr. P. Debourdeau, Avignon -GFTC

15h0015h30

Utilisation des microparticules plasmatiques comme marqueurs du risque thrombotiquesPr. F. Garnache-Ottou, Besançon

15h3015h45

Conclusion du séminaire Dr M.-C. Etienne-Grimaldi

Fin du congrès

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Abstract pour une communication affichée

Le trastuzumab IV dans le carcinome mammaire métastatique HER2+ : modalités de prescription et évaluation de son efficacité au sein d’un CLCC

GENEVEE T*, FRIOU M*, GRENOUILLEAU V*, LORTAL B*** Internes en pharmacie, Institut BERGONIE, Bordeaux** Chef de service, Institut BERGONIE, Bordeaux

Le trastuzumab, anticorps monoclonal dirigé contre la protéine HER2, est devenu la pierre angulaire du traitement du carcinome mammaire métastatique (CMM) HER2+. Initialement administré par voie intra-veineuse (IV), une formulation sous-cutanée (SC) vient d’être autorisée. Afin de pouvoir comparer à l’avenir les deux formulations, une étude rétrospective des prescriptions du trastuzumab IV dans le CMM a été réalisée au sein d’un CLCC de la date d’instauration de la molécule au 1ier

janvier 2014.

Nous avons souhaité déterminer les modalités de prescription du trastuzumab IV et l’efficacité de la molécule dans le CMM HER2+, en condition réelle d’utilisation.

Une étude rétrospective, observationnelle et unicentrique a ainsi été menée. L’analyse des dossiers patients informatisés nous a permis de définir la ligne et la nature du traitement lors de l’introduction du trastuzumab ainsi que le nombre cumulé de cycles réalisés sans interruption. Une représentation graphique de Kaplan Meier nous a permis de déterminer la Survie Globale (SG) médiane ainsi que les probabilités de survie à 1 an, 5 ans et 10 ans.

Au sein de notre population, 188 patientes ont été sélectionnées. Le trastuzumab IV a été instauré dans 93% des cas en 1ière ou 2ième ligne de traitement. Il a été prescrit dans 82.5% des cas en association à un cytotoxique, principalement le docétaxel, la vinorelbine ou encore la capécitabine. Le traitement a été poursuivi en moyenne durant 36 cycles sans interruption. La SG médiane a été estimée à 44 mois avec une probabilité de survie à 1 an de 84% qui régresse à 40% à 5 ans puis 19% à 10 ans.

Le trastuzumab IV est introduit majoritairement en association à un cytotoxique dès les premières lignes de traitement. Il est prescrit, soit dans le cadre de l’AMM, soit dans le respect du thésaurus de cancérologie. Les probabilités de survie observées sont supérieures à celles retrouvées dans les études « pivot » (innovation thérapeutique, etc …). L’arrivée d’une formulation SC va-t-elle bouleverser les modalités de prescription du trastuzumab ? La SG sera-t-elle identique d’une formulation à une autre ?

Intervenant: FRIOU Mallory

Tél: 0669587156

Mail: [email protected]

GPCO - Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique

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Analyse de risques de type AMDEC du processus clinique « chimiothérapie anticancéreuse » dans une clinique d’oncologie médicale à Alger.

Auteurs: Djermoune Ouahrani S1, Oukkal M2, Bouzid.K3, Bonnabry P4

1 : Maitre de conférence en pharmacie Galénique Département de Pharmacie Faculté de médecine CHU Blida Algérie, 2 : Professeur chef de clinique oncologique Amine Zirout CHU Béni Messous Alger Algérie 3 : Professeur chef de service oncologie médicale CPMC et président de la société algérienne d’oncologie médicale Alger Algérie 4 : Chef de service, Pharmacie des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et professeur associé, Section des sciences pharmaceutiques, Université de Genève, Université de Lausanne, Genève, Suisse.

Résumé :

L’étude concord publiée par la revue the Lancet oncology en juillet 2008 sur le devenir des maladies oncologiques qui a porté sur 1,9 million de personnes de 31 pays nous a amené à analyser la vulnérabilité du processus de prise en charge médicamenteuse anticancéreuse en Algérie, pays rapporté comme ayant les taux de survie à 5 ans les plus bas de l’étude. Le but de notre analyse était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge médicamenteuse anticancéreuse en milieu hospitalier, par une analyse prospective des risques. Matériel et méthode : nous avons analysé le processus existant à la clinique Amine Zirout du CHU Beni Messous Alger en Algérie, par la méthode AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances de leurs Effets et de leurs Criticités). Résultats/Discussion : Le processus a été décrit, les risques ont été identifiés, les indices de criticité (IC) calculés, les causes de défaillances identifiées et l’impact des mesures d’amélioration estimés par un groupe d’experts interdisciplinaire (médecins, pharmaciens et infirmiers) La somme des IC des 30 modes de défaillances identifiés était évaluée à 6511 en système décentralisé. Les principales causes identifiées étaient en lien avec l’insuffisante sécurisation réglementaire du processus clinique de chimiothérapie anticancéreuse en Algérie. L’estimation de l’impact (« AMDEC après ») d’une organisation en système centralisé donnait une somme des IC=4648 et l’informatisation des différentes étapes donnait une somme des IC= 3154, ce qui suggère un gain potentiel de sécurité de 50% dans la criticité du processus. Conclusion : notre étude a permis de mettre en place une dynamique active et continue d’analyse et de réduction des risques à la clinique Amine ZIROUT (Alger, Algérie). D’autre part, elle va permettre de recommander une formation adéquate des acteurs chargés du processus de prise en charge médicamenteuse anticancéreuse et les re-engineering du processus en système centralisé et informatisé qui sont des moyens d’économicité et de sécurité améliorée pour l’institution. Mots clés : médicaments cytotoxiques, analyse prospective des risques, AMDEC Nombre de mots : 313 mots

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FARGIER Emilie CHU Grenoble - Pharmacie Boulevard de la chantourne 38700 La Tronche Feasibility study to implement dose banding in a teaching hospital Emilie Fargier 1, Marjorie Durand1, Isabelle Federspiel1, Marie Dominique Desruet1, Aude Lemoigne1, Benoit Allenet1, Luc Foroni1 1CHU Grenoble - Pharmacy, Boulevard Chantourne 38700 La Tronche, France Background and Objective: Dose banding (DB) is a system whereby, through agreement between prescribers and pharmacists, chemotherapy doses calculated on body surface area (BSA) are rounded up or down to predetermined standard doses (SD) with variance limit of +/- 5%. In our hospital, over 30,000 preparations of chemotherapy per year are made. Implementation of DB could reduce patient waiting time and improve capacity planning of our cytotoxic preparation unit (CPU). Thus, the aim of this project was to conduct a feasibility study on the implement of DB in our CPU. Setting and Method: The study consisted in 2 phases: Phase I - literature review of DB: to identify selection criteria and method of assigning dose bands. Phase II - retrospective analysis of 2013’s production in CPU: to identify cytotoxic drugs candidates and select SD. Main outcome measures: In accordance with literature review, drugs were selected using following criteria: frequency of preparation upper than 250 preparations per year, sufficient long-term physicochemical stability after reconstitution (more than 7 days) and opportunity for savings. “Target dose” banding was chosen for selecting SD. In order to guarantee a good turnover, 5 SD should cover at least 60% of preparations. Results : On the 70 pharmaceutical specialties prepared in our CPU, six candidate drugs were eligible: paclitaxel, 5-fluorouracil (5-FU), cyclophosphamide, gemcitabine, cytarabine, calcium folinate. The simulation was made with paclitaxel, 5-FU bolus injection (400mg/m²), and 5-FU 48-hour continuous infusion (2400 mg/m²) with a percentage standardisation of 65% (SD: 105, 120, 135, 150 and 165 mg), 69.5% (DS: 500, 600, 700 and 800 mg ) and 79,5% (SD: 3500, 3900, 4300 and 4700 mg) respectively. Conclusions:

GPCO - Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique

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Before implementation, this DB project should be approved by the medical staff and some practical constraints such as software, system management, storage, control should be developed. On the other hand, status of these preparations is not well established by health authorities in France. They can be considered as hospital preparations (authorization request, statement, and respect of Good Manufacturing Practice) or as compounded medications requiring an early prescription. GPCO - Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique

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ETUDE RETROSPECTIVE DES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE AUX DIFFERENTES FORMES D’ASPARAGINASE

EN ONCO-HEMATOLOGIE PEDIATRIQUE

P-F. LECLERCQ1, L. COMBE1, C. CHOURBAGI1, V. LI-THIAO-TE2, C. DEVOLDERE2, A. LUTUN2, A. GOURMEL2, P. VOTTE1

1- Unité de Pharmacie Clinique Oncologique

2- Hématologie-Oncologie-Immunologie-Rhumatologie Pédiatriques

CHU Amiens, 80054 Amiens Cedex 1

Introduction :

L’asparaginase est une drogue majeure dans le traitement des leucémies aigües lymphoblastiques. Trois formes sont

actuellement disponibles : l’asparaginase extraite d’Escherichia coli (KIDROLASE®), la crisantaspase extraite

d’Erwinia chrysanthemi (ERWINASE®) et la forme pégylée d’asparaginase (ONCASPAR®). L’asparaginase est connue

pour provoquer des réactions d’hypersensibilité pouvant compromettre la poursuite du traitement.

Matériel et Méthodes :

Etude rétrospective des réactions d’hypersensibilité aux différentes formes d’asparaginase dans un service d’onco-

hématologie pédiatrique entre le 01 janvier 2013 et le 31 août 2014.

Résultats :

Vingt patients âgés de un à seize ans ont reçu de la L-asparaginase, dix-neuf sous KIDROLASE® et un sous

ONCASPAR®. Six étaient traités selon le protocole FRALLE A (leucémie risque standard), neuf selon le protocole

FRALLE B-T (haut risque), et cinq traités par d’autres protocoles.

Quatre patients sur dix-neuf (21%, en accord avec la littérature) traités par KIDROLASE® ont présenté une réaction

d’hypersensibilité, lors de l’intensification n°1 (deux cas) ou de l’intensification n°2 (deux cas) du protocole FRALLE

2000 (trois sous FRALLE A, un sous FRALLE B-T), sans événement intercurrent pouvant expliquer la

symptomatologie.

Les symptômes étaient : manifestations cutanées (quatre cas), difficultés respiratoires (trois cas) et tachycardie

(deux cas). Deux patients ont présenté une réaction sévère nécessitant l’administration d’adrénaline. Ces quatre

patients ont ensuite reçu de l’ERWINASE®. L’un d’eux a présenté une réaction d’hypersensibilité sévère à cette

molécule, ayant nécessité l’administration d’adrénaline. L’évolution a été favorable dans chaque cas.

Discussion - Conclusion :

Les facteurs favorisant les réactions d’hypersensibilité à l’asparaginase sont l’augmentation des doses,

l’administration intraveineuse, la répétition des injections ou la reprise du traitement après une pause prolongée.

Tous ces facteurs ont été retrouvés chez nos patients.

L’ERWINASE® peut être utilisée en deuxième intention. Sa structure présente 46% d’homologie avec l’asparaginase

d’E.coli et entraine peu de réactions antigéniques croisées. Cependant, elle est aussi responsable de réactions

d’hypersensibilité. Les alternatives possibles seraient l’utilisation de la voie intramusculaire, moins immunogène

mais plus contraignante (douleur, plaquettes), ou l’utilisation de la forme pégylée d’asparaginase, également moins

immunogène. D’autres formes sont en cours de développement comme une forme pégylée de crisantaspase ou une

forme de L-asparaginase encapsulée dans des érythrocytes.

GPCO - Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique

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Suivi Thérapeutique Pharmacologique du DABRAFENIB dans le traitement du mélanome métastatique : quel apport dans l’optimisation d’une thérapie ciblée orale ? L. Goldwirt

1, B. Louveau

2, C. Fernandez

2, H. Sauvageon

1, C. Pages

3, I. Madelaine

2, C. Lebbé

3, S.

Mourah1.

1Pharmacologie,

2Pharmacie,

3Dermatologie, Hôpital Saint-Louis,

1 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris - 01 42 49 43 25 - [email protected]

Les thérapies ciblées anticancéreuses orales ont entrainé de nouvelles modalités de prise en

charge des patients (parcours de soin ambulatoire).

Un Suivi Thérapeutique Pharmacologique (STP) du DABRAFENIB (DAB) a été réalisé lors

d’une étude observationnelle de 6 mois chez des patients atteints de mélanome métastatique

(muté BRAF), afin d’optimiser le bon usage du médicament.

Chez 12 patients (7 femmes, 5 hommes), d’âge moyen 55 ans, de poids moyen 67 kg, traités

par DAB (Tafinlar®) à la posologie de 150 mg x2 /jour depuis 1 à 8 mois, des dosages

plasmatiques de DAB ont été réalisés pour éliminer un éventuel sous-dosage lié à la survenue

d’interaction médicamenteuse, une mauvaise observance ou une particularité

pharmacocinétique.

Les dosages plasmatiques ont été réalisés par chromatographie liquide couplée à de la

spectrométrie de masse en tandem.

La concentration moyenne de DAB 2h à 5h après prise orale (n=6) était de 1035 ± 651 ng/ml

[ext : 478 - 3000]. La concentration résiduelle moyenne était de 110 ± 71 ng/ml [ext : 16 – 346]

(n=10). Ces observations conformes aux données de la littérature montrent une variabilité

interindividuelle importante cohérente avec l’administration PO et le caractère substrat du DAB

pour les CYP. L’analyse intra-individuelle ne semble pas mettre en évidence de variabilité

importante.

Outre la recherche d’un intervalle thérapeutique d’efficacité et la maitrise de la variabilité

cinétique ou celle des interactions médicamenteuses, la réalisation d’un STP dans cette cohorte

observationnelle a mis en évidence des problèmes de continuité de traitement : arrêts ou

interruptions de traitement (fièvre, observance faible et irrégulière en cas d’effets indésirables,

perte du médicament lors de parcours de soins multiples, interruption nécessaire pour intégrer

la radiothérapie…).

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Variability of Everolimus blood concentrations in patients with renal and breast cancer: a prospective preliminary evaluation. Introduction Among oncologic patients receiving Everolimus, 80% stop their treatment: 20% for toxicity and the others for inefficiency. Therapeutic drug monitoring (TDM) is recommended for Everolimus in transplanted patients, but not in cancer. Variability plays an important role to determine TDM of narrow therapeutic index drugs. Our objective is to evaluate the dispersion of the Everolimus blood concentration (EBC) for the doses of 5 and 10 mg once-a-day. Patients and methods EBC are measured in whole blood by LC-MS/MS. Since April 2014, blood samples were obtained from patients of the oncology department at our Institution.

- Cohort 1: one month after Everolimus introduction. - Cohort 2: taking Everolimus for over a month.

Results Patient’s characteristics

Mean (range) Cohort 1 (n=7) Cohort 2 (n=5) Age, year 62 (52 – 80) 65 (57 – 74) Weight, Kg 68,6 (51 – 94) 74 (60 -87) Female 4 1 Male 3 4 Primary tumor Kidney 4 5 Breast 3 0 Liver metastasis 3 2 Prior therapy for advanced cancer 2,5 (1- 3) 2 (1- 2) Dose 5 mg/d 1 4 10mg/d 6 1 Stop treatment 2 2 Progressions 2 4 Death 1 0

Fig. 1: EBC dispersion (ng/mL) upon the dose A large panel of side effects has been described; six were collected as grade 3-4. Only two were drug-related, anaemia and hypertriglyceridemia in a context of low EBC. Observed EBC, collected on average +21h after drug intake (11/12), acceptable surrogate estimation for trough level concentration:

- Dose 10 mg/day (n=7): median EBC 16.3ng/mL [11.3-23.5*] - Dose 5 mg/day (n=4): median EBC 6.6ng/mL [5.9-17.5**]

*(T12h) **(outlier patient 80 years old)

Conclusion EBC seems homogeneous in this evaluation, consistent with literature data and the linear pharmacokinetic profile, supporting a low impact for TDM. However further results are required in order to achieve a larger population as exposure documentation might be helpful in the management of intra-individual variability on the long term in case of clinical changes.

0

5

10

15

20

25

0 5 10 15 Everolimus dose (mg/day)

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Authors AB.Bavouidibio1,2, J.Medioni1,3, C.Woloch3,4, R.Elaidi1,2, A. Angelergues1,3,Y.Vano1,3, M.Brizard1,2, V.Jullien3,4, S.Oudard1,3 and EM.Billaud3,4 Affiliations 1 Oncologie, APHP, Hôpital Européen G Pompidou, Paris F 2 ARTIC, Hôpital Européen G Pompidou, Paris F 3Université Paris Descartes 4 Pharmacologie, APHP, Hôpital Européen G Pompidou, Paris F

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Pharmacokinetic interaction between pazopanib and cisplatin treatment

Diane-Charlotte Imbs1, Véronique Diéras2, Thomas Bachelot3, Mario Campone4, Nicolas

Isambert5, Florence Joly6, Christophe Le Tourneau2, Philippe Cassier3, Emmanuelle Bompas4,

Pierre Fumoleau5, Sabine Noal6, Christine Orsini7, Marta Jimenez7, Etienne Chatelut1 1 EA4553, Institut Universitaire du Cancer Toulouse and University of Toulouse, France, 2Institut Curie, Paris, France, 3Centre Léon-Bérard, Lyon, France, 4Institut de Cancérologie de l'Ouest, Nantes, France, 5Centre Georges-François Leclerc, Dijon, France, 6Centre François Baclesse, Caen, France, 7Unicancer, Paris, France.

A phase I study combining oral daily pazopanib and 3-weekly cisplatin was performed in order

to determine the maximum tolerated dose (MTD) of the two drugs in combination. Patients

were treated with pazopanib once a day in fasted condition starting 8 days before adding

cisplatin on Day 1 every 3 weeks (q3w) 1-hour iv infusion schedule. Dosage levels were for

pazopanib (per day) – cisplatin (q3w): 400 mg - 75 mg/m² (level 1, n=13 patients), 400 mg – 60

mg/m² (level -1, n=3), 200 mg – 75 mg/m² (level -2, n=4), and 600 mg – 75 mg/m² (level 2, n=6),

respectively. MTD corresponded to level 1. Another schedule has been also studied: 75 mg/m²

of cisplatin first followed by 400 mg of pazopanib (n=9). Plasma pazopanib and plasma

ultrafilterable cisplatin concentrations were analyzed by a population pharmacokinetic

approach (NONMEM program). Mean (CV% for interindividual variability) cisplatin clearance

was 13.6 L/h (27%) and not influenced by pazopanib. However, pazopanib pharmacokinetics

were significantly modified by cisplatin treatment. Mean (CV%) of oral pazopanib clearance was

0.66 L/h (55%) at Day -1 (before cisplatin administration), 24.8% lower at Day 1 (day of cisplatin

administration), and 32.9% lower at Day 2 (after cisplatin administration). The interaction is

likely due to competitive inhibition of pazopanib metabolism and efflux by aprepitant that was

systematically combined to cisplatin. The plasma pazopanib exposures observed at Day -1 after

administration of 400 mg were similar to those observed at the recommended dose of

pazopanib in monochemotherapy (800mg) during the first-in-man phase 1 [Hurwitz et al, Clin

Cancer Res 2009;15:4220-7]: 691.4 µg.h/mL (CV:50%) vs. 743.3 µg.h/mL (76%), respectively. A

trend of higher pazopanib AUC was observed in the 5 patients with DLT [743.3 µg.h/mL (54%)

vs. 650.0 µg.h/mL (51%)] but the difference was not significant. Overall, the tolerance of

pazopanib – cisplatin combination should be considered by taking into account the

pharmacokinetic results.

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Résultat du formulaire : "Soumettre un abstract 2014"

Date de l'envoi : mer. 01/10/2014 09:49 - Statut Chercheur - Si autre préciser

-Domaine d’activité

Recherche clinique

- Thématique prioritaire cge

Immunologie et cancer

- Titre Etude de l'efficacité des injections de lymphocytes du donneur pour traiter la rechute post-allogreffe de cellules souches hématopoiétiques

- Auteur principal

XIONG Yu

- E-mail de l’auteur principal

[email protected]

- Autres auteurs

Baumann C, Muller M., Bensoussan D., Decot V.

Unité de therapie cellulaire et banque de tissus allée du Morvan 54511 vandoeuvre les nancy

- Résumé L'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est la seule option thérapeutique curative pour traiter les pathologies hématologiques malignes. Cependant en dépit de l'efficacité des conditionnements et de l'effet greffe versus leucémie (GvL) induit par l'allogreffe, la survenue d'une rechute après traitement reste néanmoins fréquente. Les approches utilisées pour traiter la rechute post-allogreffe sont la diminution ou l'arrêt de l'immunosuppression, l'administration de chimiothérapies, une seconde allogreffe ou des injections de lymphocytes du donneur. Les injections de lymphocytes du donneur (DLI) sont une forme d'immunothérapie adoptive réalisée dans le but de renforcer l'effet GvL. Si elles semblent relativement efficaces dans la leucémie myeloide chronique, sont efficacité semble être plus limitée dans la LAL ou la LAM tandis que le risque de développer une réaction du greffon contre l'hôte suite à l'administration reste important. Notre objectif est d'évaluer l'efficacité de l'administration des DLI réalisée au CHU de Nancy en étudiant principalement l'évolution du chimérisme et de la maladie résiduelle. Cette étude rétrospective est réalisée à partir des patients allogreffés de 2007 à 2013 pour des pathologies hématologiques malignes et ayant reçu une ou plusieurs DLI. L'hypothèse testée est d'évaluer si l'administration de la DLI permet de reverser le chimérisme (retour d'un chimérisme 100% donneur) ou de diminuer le chimérisme (diminution du pourcentage receveur). Les résultats attendus de cette étude sont de permettre d'avoir une vision globale de l'efficacité de la DLI en fonction du type de donneur, de la maladie, du degré de la rechute au moment de l'administration. Nous envisageons également d'étudier plus précisément une sous population de cellules au sein de la DLI, les cellules Natural Killer. Cette étude nous permettra d'identifier si ces cellules ont un rôle dans l'efficacité de la DLI.

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Concomitant evaluation of functional signatures of tumor-associated immune responses and circulating tumor cells. Wu Xianglei

1,2, Patrice Gallet

3, Tu Qian

1,2, Roger Jankowski

3, Gilbert Faure

1,2, Marcelo de Carvalho

1,2,4.

1 Laboratoire d’Immunologie, CHU de Nancy.

2 Plateforme Nancytomique, CHU de Nancy.

3 Service ORL et

Chirurgie cervico-faciale, CHU de Nancy. 4 UMR 7039 Université de Lorraine/CNRS, CRAN.

Context: Polyfunctional T cell responses are associated with lower viral loads in chronic infections. Spontaneous anti-tumor associated antigens (TAA) responses have been shown to impact prognosis in cancer. We hypothesized that the characteristics of such responses might be variable depending on circulating tumour cells (CTC) numbers. Methods: Nine patients with pharyngeal cancer and 4 age-matched controls were recruited at University Hospital of Nancy, France. All participants signed an informed consent. PBMC were stimulated overnight with medium or overlapping peptides from survivin or telomerase proteins in the presence of brefeldin-A and co-stimulatory antibodies. Intracellular cytokines (IFN-ƴ, TNF-α, IL-2) production and phenotype profiles (CD3, CD4, CD8, CD197, CD45RA, CD95, Aqua) were evaluated by multiparametric flow cytometry. Concomitantly, CTC were detected by using the CellSearch

® Veridex technology.

Results: Anti-TAA immune responses were not detected in controls. In 6/9 patients with TAA-specific responses, monofunctional T cells were preponderant in both CD4+ (TNF-α only and IFN-ƴ only production) and CD8+ T cells (IL-2 only and TNF- α only production). Bifunctional TAA-specific T cells were more frequent after telomerase stimulation (6.2% of CD4 and 13% of CD8 TAA-specific cells) than with survivin (0.7% and 3.1% of CD4 and CD8 cells respectively). Telomerase-specific CD4 cells were in majority of either TCM (37%, 22.7-57.4%) or TEM (32.5%, 18.3-70.4%). Telomerase-specific CD8 cells were more differentiated, with 49.5% (39.6-77%) with TEM phenotype and 11.5% (5.8-36.3%) with TEffD phenotype. Survivin-specific CD4 and CD8 cells had a similar differentiation phenotype. Interestingly, 4/6 patients with TAA-specific immune responses had at least one CTC detected, while all 3 patients with no TAA-specific cells were also negative for CTC. Discussion: Telomerase and survivin peptides are eligible for identifying spontaneous anti-TAA responses in pharyngeal cancer. Monofunctional and differentiated TAA-specific T cells were detected only in patients with CTC. A higher number of patients and a longitudinal following are necessary for fully establishing the value of this combined approach in cancer prognosis.

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Antoun Al Absi1, Joanna Baginska2, Bassam Janji2, Clément Thomas1 1Laboratory of Cellular and Molecular Oncology , Public Research Center for Health, 84 Val Fleuri, L-1526 Luxembourg, Luxembourg. 2Laboratory of Experimental Hemato-Oncology, Public Research Centre for Health, 84 Val Fleuri, L-1526 Luxembourg, Luxembourg. Contact: [email protected]

Disruption of breast tumor cell actin cytoskeleton reverts

resistance to NK-mediated cell death

Natural killer cells (NKs) are sentinels of the innate immune system that patrol the body to search out and destroy tumor and pathogen-infected cells. Upon recognition of an antigen-presenting cell (APC) and formation of an immune synapse (IS), NKs undergo a series of specific steps leading to directed secretion of lytic granules containing cytotoxic mediators such as perforin and granzyme. However, evidence has been provided that tumor cells can escape from immune surveillance. The importance of actin cytoskeleton remodeling in NKs during recognition and killing of cell targets has been established. In contrast, there is a striking gap of knowledge about actin organization and dynamics in target tumor cells during/following conjugate formation. To get an insight in the implication of actin remodeling in tumor cell resistance to NK-mediated cell lysis, we use NK-susceptible MCF-7 breast cancer cells and a derived, NK-resistant, clone termed 1001 as an experimental model. Our data indicate that the low cytotoxicity of NKs on 1001 cells is related to a robust inhibition of conjugate formation, suggesting impaired IS formation. Noticeably, 1001 cell resistance could not be attributed to changes in NK-regulatory ligands at the tumor cell surface. In contrast, Latrunculin B-induced depolymerization of 1001 cell actin cytoskeleton prior presentation to NKs significantly restored the formation of conjugates. The effects on tumor cell-NK conjugation of other actin targeting drugs are currently evaluated and data will be presented.

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Oral Presentation

Interleukin 21-induced MHC class II+ CD86+ NK cells promote the expansion of human

uncommitted CD4+ central memory T lymphocytes.

Loyon R.1, Picard E.1, Galaine J.1, Queiroz L.1,6, Pallandre JR.1,5, Mougey V.1, Mercier-Letondal P.1,5,

Clerc B.1,2, Kellerman G.3, Chaput N.4, Wijdenes J.1, Adotevi O.1,2, Ferrand C.1,5, Godet Y.1, Borg C.1,2,5,6

1INSERM Unit 1098, University of Franche-Comte, Besançon, FRANCE 2Department of Medical Oncology, University Hospital of Besançon, Besançon, FRANCE 3INSERM Unit 1007, University of Paris Descartes, Paris, FRANCE 4INSERM Unit 1015, Gustave Roussy Cancer Campus, Villejuif, FRANCE 5Etablissement Français du Sang, Besançon, FRANCE 6Clinical Investigation Center For Biotherapies (CIC-BT506), Besançon, FRANCE

Natural Killer (NK) lymphocytes are critical for innate immunity-mediated protection. Main NK cell functions rely on their cytotoxic functions or depend on the tuning of TH1 adaptive immunity by IFN-γ. We provide evidence that IL-21, a cytokine produced in vivo during chronic inflammation or infectious diseases, promotes the differentiation of a specific subset of NK cells co-expressing CD86, HLA-DR and lacking NKp44. CD86+ HLA-DR+ NK cells were observed in cultures performed from CD56dim CD16+ NK subset and propagated in the presence of IL-21. By contrast CD86 and HLA-DR were never observed when CD56bright CD16- NK cells were exposed to IL-2 and IL-21. While IL-2 and IL-21 both signal through the common γc chain subunit, IL-21 has an increased capacity to activate STAT3. Pharmacological inhibition of STAT3 prevents the ability of IL-21 to induce the CD86 HLA-DR NK cell subset. Moreover, a transcriptomic analysis of CD86+ NK cells activated by IL-2 and IL-21 was performed. We could observe that both mRNA of MHC-class II (HLA-DR, HLA-DP, HLA-DQ) and MCH class-II-regulating molecules (RFX3, CIITA, HLA-DM) were overexpressed in the presence of IL-21. Confocal microscopy experiments confirmed the presence of MHC-class II vesicles coexpressing HLA-DR and HLA-DM in NK cells activated by IL-21. HLA-DR+ NK cells were able to process and present antigens to CD4+ T lymphocytes. Proliferation was monitored by CFSE dilution. More importantly, IL-21-propagated HLA-DR+ NK provided a co-stimulatory signaling during naive CD4+ T cell priming promoting the differentiation of uncommitted central memory (Tcm) lymphocytes. Tcm expanded in the presence of HLA-DR+ NK cells were CXCR3+ CCR6- CCR4- CXCR5- and produced IL-2, as well as low levels of TNF-α but not IFN-γ. Co-stimulation of CD4+ T cells by HLA-DR+ NK cells prevented the acquisition of effector memory phenotype induced by IL-2. Altogether, these results demonstrate a novel function for IL-21 in tuning NK and CD4+ T cell interactions promoting a specific expansion of central memory lymphocytes.

Romain LOYON PhD Student UMR1098 INSERM U1098, Université de Franche-Comté EFS Bourgogne Franche-Comté 8, rue du Docteur Jean-François-Xavier Girod BP 1937 25020 Besançon Cedex (+33) 03 81 615 615 [email protected]

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Poster Analysis of MHC Class-II hTERT processing mechanism for TERT specific CD4 T cells clones response J. Galaine1, G. Kellermann2, L. Beziaud1, P. Mercier-Letondal1, JM. Certoux1, O. Toutirais, JB. Latouche, E. Ségal-Bendirdjian2, C. Borg1,3, Y. Godet1, O. Adotévi1,3.

1INSERM; Unité Mixte de Recherche 1098; Besançon, France; 2INSERM ; Unité Mixte de

Recherche-S 1007; Paris, France ; 3 INSERM; 45CHRU de Besançon, Service d’Oncologie; Besançon, France.

Human telomerase reverse transcriptase (hTERT) is a prototype of universal tumor-associated antigen, as it is overexpressed by the vast majority of human cancers and appears as an attractive target for anticancer immunotherapy (Harley CB et al, 2008). Naturally occurring CD4 T-cell responses against promiscuous HLA-DR TERT-derived peptides were found in advanced NSCLC patients (Godet Y et al. 2012). This suggests that, although hTERT is an intracellular protein, it can elicit CD4 T cell response. To evaluate the presentation of MHC class II restricted epitopes derived from the hTERT protein, we used dendritic cells (DC) and artificial antigen-presenting cells (aAPC) as APC model. We also generated hTERT specific CD4 T cell clones to assess the antigen processing pathway used by APC to stimulate these CD4 T cell clones. The analysis of the reactivity of UCP specific CD4 T cell clones revealed that DC and aAPC were able to catch this intracellular protein and to generate the MHC Class II restricted epitopes. Use of various antigen processing pathway inhibitors revealed that the hTERT antigen uptake involved the classical macropinocytosis pathway. As Heparan Sulfate Proteoglycans (HSPGs) can be implicated in internalization of positively charged protein like hTERT (Léonetti M et al 2010), we test this hypotesis in our model. In fact, the heparan sulfate analogous competitor, heparin, suppressed hTERT loaded APC. To conclude, we have shown that CD4 T cells are able to recognize antigen derived intracellular hTERT processed by APC. Better comprehension of MHC Class II restricted hTERT processing pathway could improve cancer immunotherapy targeting CD4 T cells. Keywords: hTERT, CD4 T cells, antigen processing pathways. Coordonnées complètes: Jeanne Galaine Interne en Pharmacie DES IPR – Doctorante en immunologie INSERM U1098, Université de Franche-Comté EFS Bourgogne Franche-Comté 8 rue du Docteur Jean-François-Xavier Girod, BP 1937 25020 Besançon Cedex +33381615615, bureau 5228

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Ciblage de l’antigène EGFRvIII, exprimé dans les glioblastomes, par une approche d’immunothérapie anti-tumorale, utilisant des lymphocytes T génétiquement modifiés pour

exprimer un récepteur antigénique chimérique (CAR)

Elodie Bôle-Richard, Alize Jenvrin, Jean-Marie Certoux, Idir Idirène, Christophe Borg, Marina Deschamps & Christophe Ferrand

EFSBFC-UMR1098- 8 rue du Dr Girod, 25020 Besançon cedex;

Incurable, le glioblastome est le cancer du cerveau le plus courant (2400 cas / an en France). Un antigène tumoral, variant du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFRvIII) est exprimé à la surface des cellules dans 30% des gliomes et constitue une cible antigénique idéale. Une approche d’immunothérapie cellulaire utilisant des lymphocytes T (LT) génétiquement modifiés, reprogrammés pour exprimer un récepteur antigénique chimérique (CAR) reconnaissant l’antigène EGFRvIII permettrait d’activer le LT et de lyser la cellule cible. L’approche CAR permet de combiner la spécificité antigénique d’un anticorps et la fonction effectrice de la cellule T.

Nous avons développé un récepteur chimérique de 3eme génération couplant une simple chaîne d’immunoglobulines (mus musculus epidermal growth factor receptor antibody MR1scFv, Genebank U76382.1) aux molécules de co-stimulation CD28 et 4-1BB ainsi qu’à la chaine CD3. L’ensemble de ces séquences ont été intégrées dans un squelette rétroviral pSFG. Une cassette portant un gène suicide

(caspase 9 inductible : iCasp9) et un gène de sélection (CD19) a également été incorporée, afin de

sécuriser l’approche de thérapie cellulaire ; pSFG-CAR-EGFRvIII : LTR- TagHA-MR1scFv-CD28-4.1BB-CD3-

IRES-iCasp9-2A-CD19-LTR. Nous avons généré une lignée d’empaquetage PG13 (98.8 % CD19 positive). Les lymphocytes T primaires obtenus par transduction rétrovirale montrent une efficacité de transduction de 8.3% +/- 3,71% (n=3).

Un western blot (WB) réalisé avec un AcMo anti-CD3 sur la lignée d’empaquetage, montre l’expression du récepteur chimérique. Après fractionnement des compartiments subcellulaires, membrane, cytosol et noyau et analyse par WB avec un Ac anti-Tag-HA, nous avons mis en évidence que la protéine CAR était localisée dans le compartiment membranaire. Par analyse en cytométrie de flux et reconnaissance du Tag HA, nous avons prouvé que cette protéine était ancrée dans la membrane cytoplasmique et exprimée à la surface cellulaire. Nous disposons au laboratoire du peptide immunogène PEP3 (LEEKKGNYVVTDHC) correspondant spécifiquement à la zone de jonction du variant EGFRvIII (séquence absente de la séquence EGFR sauvage), couplé à la Biotine. De manière intéressante, le marquage spécifique des cellules CAR+ par cytométrie de flux démontre la reconnaissance de l’antigène EGFRvIII par le récepteur antigénique chimérique CAR.

Nous avons évalué la fonctionnalité des LT-CAR+ face à une lignée de glioblastome surexprimant EGFRv3 (U87-EGFRvIII) dans un modèle in-vitro alloréactif. De manière intéressante, nous avons mis en évidence

une production d’IFN par les LT reprogrammées CAR+ lorsqu’elles sont en coculture (rapport de

10 :1 effecteurs/cibles) avec les cellules U87-EGFRvIII+. L’absence d’IFN en présence de U87-EGFRvIII- témoigne de la spécificité de la réponse médiée par le CAR.

En conclusion, nous disposons d’un vecteur rétroviral portant une chaine scFv, spécifique de l’antigène tumorale EGFRvIII, exprimé dans les glioblastomes. La suite de ce travail sera de valider l’approche dans un un modèle murin avec injection intra-cranienne des LT CAR+.

De manière générale, nous possédons au laboratoire, un squelette rétroviral CAR de 3eme génération et la maitrise de la technologie des récepteurs chimériques à l’antigène, qui peut être adaptée au ciblage d’antigènes tumoraux exprimés spécifiquement à la surface des cellules tumorales. Qui plus est, cette construction est sécurisée par le système suicide iCasp9/AP1903 et permet la sélection des cellules génétiquement modifiées (CGM) par tri-immunomagnétique CD19.

Mots clés : CAR 3eme génération, Immunothérapie, Caspase 9, EGFRvIII

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L’exposition à un agent hypo-méthylant, 5-azacytidine améliore l’induction d’apoptose de

lymphocytes T génétiquement modifiés exprimant iCasp9/CD19 après traitement à l’AP1903

Elodie Bôle-Richard, Jean-Marie Certoux, Idir Idirène, Eric Deconinck, Fabrice Larosa, Pierre Tiberghien, Christophe

Borg, Christophe Ferrand & Marina Deschamps

EFSBFC-UMR1098-SFR FED 4234 8 rue du Dr Girod, 25020 Besançon cedex;

Hématologie - CHU Jean Minjoz - UMR1098- SFR FED 4234, 2 bd Fleming, 25030 Besançon cedex

La modulation de l’alloréactivité post allogreffe de moelle osseuse utilisant des lymphocytes T génétiquement modifiés (GMTC) exprimant un système suicide permet de limiter les effets indésirables (Graft versus Host Disease, GvHD) tout en conservant les effets bénéfiques (Graft versus Leukemia, GvL). Plus généralement, ces systèmes permettent de sécuriser les approches de thérapie cellulaire et d’immunothérapie anti-tumorale. Dans un essai clinique de greffe haplo-identique, l’utilisation du gène caspase 9 inductible (iCasp9) (Di Stasi et al, NEJM 2011) et le traitement par un agent dimérisant (CID, Chemical Inducer of Dimerization: AP1903, Bellicum Pharmaceuticals) a permis l’élimination de plus 90% des GMTC en 30 minutes conduisant à une diminution significative des signes de GvHD. Néanmoins, il a été montré la persistance d’un faible nombre de GMTC post traitement par CID.

Nous nous sommes intéressés à cette population de GMTC persistante post exposition au CID, afin de caractériser la perte de sensibilité de ces cellules et proposer un moyen d’amélioration de la réponse. Au laboratoire, nous avons

produit par transduction rétrovirale avec un surnageant de grade clinique, différentes lignées cellulaires T iCasp9/CD19+ (Jurkat, CEM). Nous avons confirmé qu’un faible pourcentage de cellule [1,47% ± 0,67% (n=5)] persiste après traitement au CID. L’exposition répétée à des doses croissantes de CID (0,1nM à 10nM), nous a permis de générer des lignées GMTC faible répondeurs (GMTCLR).

Nous avons montré, par cytométrie en flux et par Western blot, respectivement que, comparativement aux lignées fortes

répondantes (GMTCHR), les GMTCLR présentent une plus faible expression membranaire de CD19 [RFI = 9,75 ± 0,21 vs 222,4 ± 104 (n=2)] et intracellulaire de iCasp9. En thérapie génique, il a été montré que la cellule hôte peut contrôler l’activité transcriptionnelle des transgènes par des mécanismes d’extinction des promoteurs. Concernant les variations des niveaux d’expression des transgènes, nous avons émis l’hypothèse d’une hyper-méthylation du promoteur LTR dans les lignées GMTCLR. Le statut de méthylation a été étudié par séquençage Sanger de l’ADN extrait des populations GMTCHR et GMTCLR et traité par bisulfite. L’analyse avec le logiciel BISMA, a montré que le statut de méthylation est plus important dans les GMTCLR, que l’on considère les séquences présentant au moins un ilot CpG méthylé (16% vs 51,5%) ou les ilots CpG méthylés (1,2% vs 8,9%).

Un traitement des GMTCLR par un agent hypo-méthylant, 5-azacytidine, permettrait de réduire la méthylation du promoteur, dans le but d’induire une augmentation de l’expression des transgènes et de ce fait de restaurer la sensibilité au CID. Nous avons montré qu’une exposition au 5-aza (1µM), durant 4 jours, réduisait le taux de méthylation de 2,06 fois (8,9% à 3,57%) et 2,49 fois (8,9% à 3,57%) si l’on considère respectivement le nombre de séquences ou le nombre d’ilots CpG analysés. Ce traitement reste sans effet sur le statut de méthylation du promoteur LTR des GMTCHR (16% vs 14,2% et 12,5% vs 10,7% respectivement pour les séquences ou les ilots CpG analysés) et donc sur la sensibilité au CID. C’est résultat montrent une hyper-méthylation des LTR dans les GMTCLR et une absence de toxicité du traitement sur les cellules.

De manière intéressante, nous avons montré que le traitement par 5-aza augmente l’expression de CD19 membranaire (cytométrie de flux) et de la protéine intracellulaire iCasp9 (western Blot). Sur le plan fonctionnel, l’augmentation des niveaux d’expression après déméthylation des LTR des GMTCLR suffit à restaurer leur sensibilité à l’AP1903 de 24,6 fois (1,8% à 43,8%) et reste sans effet sur les GMTCHR (1,05 fois : 88,1% vs 92,8%).

En conclusion, ces travaux ont montré que la méthylation du promoteur LTR d’une partie des GMTC iCasp9+/CD19+ est à l’origine d’une faible expression des transgènes et donc d’une diminution de la capacité de réponse au CID. Le traitement par un agent hypo-méthylant (5-aza) permet de restaurer la sensibilité des GMTCLR au CID et donc d’optimiser la fonctionnalité du « système suicide iCasp9/AP1903 ». Ce traitement, compatible avec les approches d’allogreffe, pourra être évalué dans notre prochain essai clinique d’allogreffe de CSH de phase I/II : Side by CIDe.

Mots clés : Gène suicide, Thérapie génique, Immunothérapie, Caspase 9, 5-azacytidine

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Impact of adaptive T cell immunity on the antitumor efficacy of mTOR inhibitors Beziaud L.1, Mansi L.1,2, Laheurte C.1,Queiroz L.1, Jacquemard C.1, Dall’Osto M.1, Chan Kwong A.1, Mossu A.1,

Bonnefoy F.1, Thiery-Vuillemin A.2, Maurina T.2, Mouillet G.2, Royer B.1,2, Borg C.1,2 and Adotévi O.1,2. 1INSERM UMR1098, Besançon, France; 2Oncologie CHRU Jean Minjoz, Besançon, France.

Background: The mammalian Target Of Rapamycin (mTOR) pathway plays a central role in the

regulation of cell growth and metabolism, and is involved in oncogenesis. Everolimus and temsirolimus are two mTOR inhibitors approved for renal and breast carcinoma treatments. However, accumulating evidence highlights a central role for mTOR pathway in T cell immunity.

Objective: To evaluate the impact of adaptive T cell immunity on the antitumor efficacy of mTOR inhibitors.

Methods: Two murine tumor cell lines (B16-OVA or RENCA) were graft in vivo in T cells-depleted C57Bl/6 or Balb/C mice treated with either temsirolimus or everolimus. Foxp3-eGFP-DTR mice (Foxp3-DTR) were used to study the impact of regulatory CD4 T cells (Treg) during anti-mTOR treatment. A monitoring of Treg cells in metastatic renal cell carcinoma patients was performed in blood before and during everolimus treatment.

Results: We showed that CD8 T cells depletion altered the antitumor effect of temsirolimus or everolimus. In contrast, the tumor growth inhibition induced by these two drugs was greatly increased in tumor-bearing mice lacking CD4 T cells. A higher Treg/tumor size ratio was observed in B16-OVA-bearing mice treated with temsirolimus compared to untreated mice. In B16-OVA-bearing Foxp3-DTR mice, we confirmed that temsirolimus antitumor effect was enhanced in absence of Treg in vivo. Interestingly, robust anti-OVA CD8 T cells were detected in mice treated with temsirolimus and diphtheria toxin.

Accordingly, we showed an increase of the absolute number of Treg cells in metastatic renal cell carcinoma patients after everolimus treatment. Finally, Treg induction in presence of everolimus or temsirolimus exhibited higher inhibitory functions in vitro.

Conclusion: Our results show that host’s adaptive T cell responses modulate the antitumor effect of mTOR inhibitors and highlight the inhibitory impact of Treg on antitumor CD8 T cell responses after mTOR inhibition. Laurent BEZIAUD PhD student INSERM U1098, Université de Franche-Comté, EFS Bourgogne Franche-Comté 8, rue du Docteur Jean-François-Xavier Girod BP 1937 25020 Besançon Cedex Tel : 03 81 615 615 (poste 5228) Mail : [email protected]

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Hypoxic stress impairs Natural Killer cell-mediated tumor cell killing through the induction of

autophagy

Joanna Baginska1, Elodie Viry1, Guy Berchem1, Muhammad Zaeem Noman2, Salem Chouaib2 and

Bassam Janji1

1Department of Oncology, Public Research Center for Health, 84, Val Fleuri, L-1526 Luxembourg

City, Luxembourg; 2INSERM U753, Institut de Cancérologie Gustave Roussy, 114, rue Edouard

Vaillant, F-94805 Villejuif Cedex, France.

Hypoxia, a common characteristic of the tumor microenvironment, is associated with tumor resistance to anti-cancer therapies. Recently, it has been reported that hypoxic tumor microenvironments also plays a significant role in shielding tumor cells from immune attack either by promoting immune suppression, or by inducing many other oncogenic events in cancer cells, allowing tumors to escape immune surveillance. Natural killer (NK) cells are effectors of the innate immune system, able to kill cancer cells through the release of the cytotoxic protease granzyme B. It has been reported that hypoxic tumor microenvironment interferes with the antitumor function of NK cells by mechanisms that are not fully understood. In this study, we provided evidence that hypoxia decreases breast cancer cell susceptibility to NK-mediated lysis by a mechanism involving the activation of autophagy in cancer cells. Targeting autophagy by genetic or pharmacological approaches was sufficient to restore NK-mediated tumor cell killing under hypoxia. We showed that the resistance of hypoxic tumor cells was neither related to a defect in their recognition by NK cells, nor to a defect in the cytolytic function of NK cells toward hypoxic cells. We demonstrated that autophagy activation degrades NK-derived granzyme B in the lysosomes of hypoxic cells making them less sensitive to NK-mediated killing. Inhibition of autophagy restored granzyme B levels and reverted the resistance of hypoxic cells in vitro. Our results highlight autophagy as a critical factor in modulating NK-mediated anti-tumor immune response. We have validated this concept in vivo by showing that targeting autophagy significantly improved NK-mediated tumor shrinking in breast and melanoma models. This study provides a cutting-edge advance in our understanding of how hypoxia-induced autophagy impairs NK-mediated lysis and paves the way for formulating more effective NK-based antitumor therapy by combining autophagy inhibitors. Oral presentation Presenter: Bassam Janji (PhD) Public Research Center for Health Department of Oncology Laboratory of Experimental-Hemato-Oncology 84, Val Fleuri L-1526 Luxembourg City, Luxembourg Phone: +352 26 970 285 E.mail: [email protected]

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Développement d’outils d’immunothérapie anti-tumorale à partir de matériel biologique issu de patients en rémission complète après chimiothérapie DCF dans la cadre du traitement de cancer du canal anal métastatique en rechute Patricia Letondal1, Sindy Vrecko1, Marine Jary1,2, Christophe Ferrand1, Marina Deschamps1, Yann Godet1, Olivier Adotevi1,2 et Christophe Borg1,2 1 : UMR 1098 EFS B/F-C INSERM Université Fédérale de Bourgogne Franche-Comté 2 : service d’oncologie médicale CHRU de Besançon La récidive du cancer du canal anal est de mauvais pronostic. Au CHRU de Besançon, un protocole de chimiothérapie alliant Docetaxel, Cisplatine et 5Fluorouracile (DCF) a permis d’obtenir 4/8 rémissions complètes durables dans ce cadre ; les quatre tumeurs des patients en rémission complète étaient positives pour HPV-16 (Kim et al., Annals oncol 2013). Le projet Epitope HPV01 a été mené à partir de la collection biologique constituée à partir des patients traités par DCF. Les réponses immunitaires mémoires anti-HPV et anti-télomérase ont été analysées à partir des lymphocytes du sang périphérique des patients. Ces données nous ont permis d’identifier des réponses immunitaires T CD4+ IFN+ chez 2/4 des patients étudiés et d’isoler des clones T CD4+ spécifiques des oncoprotéines E6 et E7 de HPV-16. Le séquençage des zones variables de leurs TCR pourront permettre la production de TCR transgéniques à visée thérapeutique en association avec un traitement par DCF.

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Impact de la signalisation oxydative sur la localisation nucléaire de PTEN dans le cancer colorectal métastasique

Impact of oxidative nuclear localization signaling PTEN in metastatic colorectal cancer

Tahani Louhichia,*, Alessandra Paganoa, Françoise Garroustea, Hervé Kovacica

a Université d’Aix Marseille, INSERM UMR 911, CRO2, Marseille, France

Auteur Correspondant:

Tahani LOUHICHI

Department of Pathology

Farhat-Hached Hospital

Sousse 4000, Tunisia.

Phone: +21626282087

E-mail: [email protected]

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En France, le cancer colorectal se situe au 3ème rang des cancers chez l’homme et au 2nd

rang chez la femme. La biothérapie de type anti-EGFR ou le cetuximab (CTX) est indiqué en

association à une chimiothérapie dès la première ligne du traitement ou en monothérapie après

échec d’un traitement à base d’oxaliplatine et d’irinotécan et en cas d’intolérance à

l’irinotécan. La phosphatase tensin homologue (PTEN) est une phosphatase jouant un rôle

antitumoral selon de multiples voies en fonction de son niveau d’expression et de sa

localisation nucléaire ou cytoplasmique. Des travaux récents ont montré que la localisation

nucléaire de PTEN présentait une meilleure réponse au CTX dans le cancer colorectal

métastatique. Plusieurs facteurs peuvent influencer la localisation nucléaire de PTEN et plus

particulièrement les espèces réactives de l’oxygène (ERO). L’objectif de notre travail est

d’étudier l’impact de la signalisation oxydative sur la localisation nucléaire de PTEN.

Nous avons mesuré la production de l’anion superoxyde par fluorescence du DHE sur des

cellules de cancer colorectal HT29-D4. Par une analyse en immunofluorescence, nous avons

étudié les facteurs qui induisent la translocation nucléaire de PTEN : la déplétion en ATP, le

traitement par le cetuximab (CTX) et par le Tumor Necrosis Factor (TNF-α).

Nous avons défini les conditions expérimentales d’utilisation du DHE, une concentration de

50 µM de DHE (2,2±0,6 rfu) pour les cellules traitées avec le TNF-α, comparé à celui en

absence de TNF-α qui est plus faible (0,8±0,3 rfu) à la même concentration, et nous avons

validé l’activation de la NADPH oxydase par le TNF- α. La déplétion en ATP entraine une

augmentation du PTEN nucléaire. Ni le TNF-α ni le CTX ne semble impacter sur la

localisation nucléaire de PTEN. Pour confirmer la localisation nucléaire de PTEN nous avons

utilisé un mutant de PTEN possédant une séquence d’adressage nucléaire (PTEN-NLS).

Il est maintenant établi que la localisation nucléaire de PTEN joue un rôle anti tumoral. S’il

est admis que les ERO sont impliqués dans les mécanismes de cytotoxicité des

chimiothérapies et que le CTX restaure la cytotoxicité de l’irinotecan en clinique, les ERO

n’augmentent pas la translocation nucléaire de PTEN dans notre étude.

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Sensiblisation de lignées tumorales des Voies Aériennes Digestives Supérieures (VADS)

par ciblage pharmacologique vertical de l’axe EGFR/mTOR/HIFs.

COLIAT P.1,2,3, RAMOLU L.2,3, JUNG A.C.2,3, PENCREACH E.1,3.

1: CHU de Strasbourg, Laboratoire de biochimie/biologie moléculaire, Strasbourg 2: Laboratoire de biologie tumorale, Centre Paul Strauss, Strasbourg 3: EA3430, progression tumorale et microenvironnement. Approches translationnelles et épidémiologiques, Strasbourg [email protected] Pierre COLIAT, PharmD, PhD candidate Laboratoire de biologie tumorale Centre Paul Strauss 3 Rue de la Porte de l'Hôpital 67062 Strasbourg

Communication orale ou poster.

Contexte :

La prise en charge des carcinomes épidermoïdes des VADS repose sur la chirurgie,

associée ou non à la radiothérapie, et à la chimiothérapie. L’innovation obtenue avec les anti-

EGFR ces dernières années n’a pas permis d’améliorer la survie globale à 5 ans (<50%). Une

des raisons expliquant la résistance de ces tumeurs aux traitements est l’accumulation des

facteurs HIFs (Hypoxia Inducible Factors), dont HIF-1. Le ciblage de l’axe EGFR/mTOR par

des inhibiteurs a montré son efficacité dans un grand nombre de tumeurs solides, et des études

suggèrent que les inhibiteurs de mTOR sensibilisent des cellules résistantes aux radiations

ionisantes et aux anti-EGFR.

Méthode :

La Rapamycine (anti-mTOR) associée au Cetuximab (anti-EGFR) ont été utilisés afin

de radiosensibiliser des cellules tumorales des VADS (SQ20B, radiorésistante, et CAL27,

radiosensible) via l’inhibition de HIF-1.

Celle-ci a été étudié in vitro par deux approches : analyse i) de l’expression de γ-H2AX ; ii) par

test de survie clonogénique. Une approche in vivo (souris nude) vient compléter ces résultats.

Une étude permettant d’expliquer les résistances et les mécanismes moléculaires mis en jeu

dans cette lignée tumorale a été réalisée.

Résultats :

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Les tests in vitro montrent une radiosensibilisation : Augmentation du nombre de

cassures doubles brins de l’ADN, et diminution de la fraction de survie jusqu’à 50% dans la

lignée résistante SQ20B.

Les tests in vivo montrent une inhibition des courbes de croissances tumorales, avec

disparition complète, grâce à la combinaison de drogues (doses faibles de rapamycine et des

doses conventionnelles de cetuximab). Néanmoins, l’ajout de la radiothérapie induit des

repousses tumorales plus conséquentes que dans le groupe comportant uniquement la

combinaison de drogues.

L’irradiation induit in vitro dans la lignée radiorésistante une forte expression de HIF-2.

Discussion :

Ces résultats semblent montrer l’importance de HIF-2 dans les mécanismes de résistance. Bien

que les drogues utilisées soient inhibent HIF-1, l’expression de HIF-2 semble jouer un rôle

prépondérant dans ces mécanismes de résistance. L’inhibition sélective de HIF-2 nous

permettra de le démontrer. Des résultats préliminaires ont déjà montré l’absence complète de

croissance cellulaire après traitement par nos drogues associé à un inhibiteur sélectif de HIF-2.

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Title : Role of hypoxia, acidic microenvironment and heparanase in the regulation of HGF/SF-MET

signaling.

Authors : Meriem Sarah MEKKI, Charlotte Paquet, Oleg Melnyk, Jean-Paul Bonte and Jérôme Vicogne.

Abstract

Hepatocyte Growth Factor/Scattor Factor (HGF/SF) is a multifunctional cytokine found in cellular

microenvironment and its interaction with c-MET tyrosine kinase receptor is essential for controlling

growth, migration and survival of epithelial cells. This ligand-receptor pair also triggers cell invasion

and metastasis in cancer and the causative role of MET in tumor genesis is now fully established.

Indeed, MET overexpression and activating mutations are strongly associated with aggressive

cancers. These characteristics have earned this receptor a particular place in targeted therapies

approaches. In addition to HGF/SF, other factors of the tumor microenvironment such as hypoxia and

associated acidic extracellular pH also play significant regulatory roles in the MET signaling. Indeed,

hypoxia is well known for reinforcing the tumor invasiveness and metastatic dissemination. Thus,

hypoxia and associated acidic environment may considerably affect the HGF/SF-MET signaling

pathway in increasing MET and HGF/SF transcriptions but also in promoting enzymatic activities

(such as heparanase) involved in HGF/SF bioavailability, diffusion and oligomerization within the

extracellular matrix. In order to clarify the role of hypoxic microenvironment and heparanase activity

in the HGF/SF-MET signaling pathway, we generated a HT1080 cell line over-expressing heparanase,

and cultivated both wild type and overexpressing heparanase HT1080 under hypoxic and normoxic

controlled atmosphere. Combined with a precise extracellular pH monitoring, we compared the

expression of several factors involved in HGF/SF-MET signaling pathway. Also, using the Matrigel®

basement matrix, we observed the morphogenic behavior of our cells with the presence or absence

of an HGF/SF stimulation. Our preliminary data suggest that hypoxia and acidic microenvironment

along with the overexpression of heparanase modify the HGF/SF-MET signaling pathway and change

the cells morphology, organization and interactions.

Coordonnées de l’intervenant :

Meriem Sarah MEKKI, PhD Student – Interne en Pharmacie (IPR) UMR 8161 – Equipe 1 Chimie et Biologie du Cancer (CBC) Institut de Biologie de Lille 1, rue du Pr Calmette 59021 Lille Cedex Tel : +33 (0)3 20 87 12 52 Email : [email protected]

Type de présentation : Poster.

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Mise en place de la chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale

au CHU d’Amiens : étude de cas

L. Combe 1, P-F. Leclercq

1, C. Sabbagh

2, C. Chourbagi

1, P. Votte

1

1 Unité de Pharmacie Clinique Oncologique, CHU Amiens – Avenue René Laënnec, 80054 Amiens Cedex 1 ;

2 Service de Chirurgie Digestive, CHU Amiens

Introduction :

La carcinose péritonéale est considérée comme le stade ultime des cancers digestifs ou gynécologiques. La chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale (CHIP), associée à une cytoréduction complète des nodules tumoraux, améliore la survie des patients. Les objectifs du travail sont de présenter les résultats à court terme de cette technique récemment mise en place au bloc opératoire de chirurgie viscérale du CHU d’Amiens, ainsi que les mesures de protection du personnel.

Matériels & méthodes :

La CHIP à ventre ouvert est réalisée grâce au dispositif SunChip® (société GamidaTech). Un bain intra-péritonéal d’Oxaliplatine (460mg/m²) d’une durée de 30 minutes est effectué. La chimiothérapie circule dans des drains entre la cavité péritonéale et l’appareil grâce à deux pompes péristaltiques. Elle est chauffée par des échangeurs thermiques pour maintenir une température entre 42 et 43°C. Du 5-Fluorouracile (400mg/m²) et du Folinate de Calcium (20mg/m²) sont injectés par voie intraveineuse une à deux heures avant la CHIP. Avant la mise en route du dispositif, l’équipe en salle se dote d’équipement de protection individuelle. Des champs absorbants sont disposés au sol pour prévenir la contamination par projection de chimiothérapie. Des containers DASRI identifiés permettent l’évacuation des déchets.

Résultats :

Depuis octobre 2013 quatre patients ont bénéficié d’une CHIP (3 hommes et 1 femme, d’âge moyen 53 ans). Trois patients étaient atteints de carcinose péritonéale d’origine colorectale et un de pseudomyxome péritonéal. L’index péritonéal (nombre, taille des nodules) était compris entre 5 et 6. A trois et huit mois post-CHIP, aucun nodule péritonéal n’est décelé au scanner abdomino-pelvien pour deux patients. Une lésion sous-péritonéale de nature imprécise est découverte chez un patient. L’un est décédé d’une défaillance multi-viscérale sur sepsis à J10 post-CHIP. Deux cas de neuropathies sont recensés, avec des paresthésies persistantes aux quatre membres pour un patient.

Discussion / Conclusion :

L’apport de l’hyperthermie permet de potentialiser l’action cytotoxique de l’Oxaliplatine. Cette méthode apporte un bénéfice clinique aux patients atteints de carcinose péritonéale. Mais le risque éventuel d’exposition du personnel aux cytotoxiques n’est pas à négliger. Le respect des procédures et une formation initiale adéquate de l’ensemble des intervenants permettent de limiter ce risque.

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CISPLATIN-EPINEPHRINE AS COMBINATION IN HIPEC FOR RESECTABLE

PERITONEAL OVARIAN CARCINOMATOSIS: A RETROSPECTIVE ANALYSIS

Zaher LAKKIS1,5, Delphine DELROEUX1, Elsa KALBACHER2, Virginie NERICH3,6,

Guillaume BESCH4, Martin DEMARCHI7, Bernard ROYER5,8, Xavier PIVOT2,5, Bruno

HEYD1,9

1. Department of Digestive Surgery and Liver Transplantation, Besançon University

Hospital, France

2. Department of Medical Oncology, Besançon University Hospital, France

3. Department of Pharmacy, Besançon University Hospital, France

4. Department of Anaesthesiology and Intensive Care Medicine, Besançon University

Hospital, France

5. UMR 1098 INSERM/EFS/UFC, Cancer Immunotherapy, Besançon

6. EA4267–UFR-133, School of Medicine and Pharmacy, Besançon

7. Department of Medical oncology, Belfort-Montbeliard Hospital, Montbeliard

8. Department of Pharmacology, Besançon University Hospital, France

9. EA 2SBP, IFR 133, Laboratory of cellular toxicology, Besançon

Corresponding author:

Bruno HEYD, [email protected], Department of Digestive Surgery and Liver

Transplantation, Besançon University Hospital, 25030 Besançon Cedex, France

ABSTRACT

Background

Hyperthermic intraperitoneal chemotherapy (HIPEC) could provide survival benefit over

cytoreductive surgery (CS) alone in resectable peritoneal ovarian carcinomatosis (POC).

Cisplatin (CIS) is the main HIPEC drug in POC but is responsible of renal toxicity and

therefore high doses cannot be safely delivered. Intraperitoneal epinephrine (EP) increases

accumulation of CIS in tumours and could prevent renal damages by peripheral

vasoconstriction.

Methods

We retrospectively analysed the efficacy and safety of a CIS-EP regimen in 61 patients

consecutively operated with CS + HIPEC for POC between March 2005 and November 2011.

HIPEC consisted in 180 to 210 mg of CIS associated to 1 mg/l of EP delivered in two baths of

saline solution at 38 degrees Celsius during 45 to 60 minutes.

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Results

61 patients were analysed: 54 serous adenocarcinoma subtypes, 34 with lymphatic nodes

involvement and 56 stage IIIC disease. Median age was 58.2 years. All patients presented an

ECOG score from 0 to 1. Forty-nine patients (80.3%) benefited from HIPEC as first-line

treatment and other twelve patients (19.7%) in a recurrent disease. Preoperative induction

chemotherapy based on a combination of carboplatin and paclitaxel was systematically

delivered with a median range of cures at 6. Median peritoneal carcinomatosis index (PCI) at

CS was 10 [0-25]. CS was considered CCR-0 in sixty patients (98.4%) and CCR-1 in one

patient. Mortality rate was null. Only one patient (1.6%) presented a grade II renal toxicity, no

grade III occurred. Surgical complications included infectious causes (deep abscess or

digestive fistula) in eight patients (13.2%) and postoperative bleeding in four patients (6.6%).

Eight patients (13.1%) were reoperated. No adverse event was imputed to EP. The median

postoperative in-hospital stay was 21 days [10-96]. Twenty-four patients (39.3%) had a

systemic postoperative chemotherapy.

Disease-free survival (DFS) was 29 months [95% CI, 25-33] and median overall survival

(OS) was non-achieved (Figure 1). The 3- and 5-year survival rates were respectively 77.7%

and 69.0% according to Kaplan-Meier analysis. After multivariate analysis on univariate

significant prognostic factors, ECOG status and nodal positivity were found as prognostic

factors of DFS; ECOG status, nodal positivity and completeness of CS were significant

prognostic factors of OS (Table 1 & 2).

Conclusion

CS + HIPEC are an effective treatment in POC and offers long survival. CIS-EP combination

prevents any irreversible renal damage. Prospective validation is justified.

Key words: HIPEC, ovarian cancer, peritoneal carcinomatosis, epinephrine, cisplatin.

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Assessment of oxaliplatin-induced neuropathy (LIPIDOXA Study) : (1) Validation of a thermal assessment protocol.

Jean-Baptiste Delmotte

1, Hélène Beaussier

1, Antoine Chastang

2, Marguerite d'Ussel

3, Gaël Deplanque

4,

François Coudoré5, 6

1Centre de Recherche Clinique,

2Pharmacie à Usage Intérieur,

3Comité de LUtte contre la Douleur,

4Service

d'oncologie, 5Service de biologie, 185 rue Raymond Losserand Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, Paris,

6Laboratoire de Neuropharmacologie, EA3544, Faculté de Pharmacie, Université Paris Sud, Châtenay-Malabry,

France Introduction: Oxaliplatin is a platinum derivate widely used in gastrointestinal cancer (GIC) treatment but producing dose-limiting peripheral neurotoxicity. Acute oxaliplatin-induced neuropathy (OIN) is characterized by a transient cold-induced distal paresthesia, dysesthesia and pain whereas chronic neuropathy leads to sensory loss, dysesthesia and functional impairment. To explore OIN, protocols based on quantitative sensory testing using complementary tests are classically used (thermal threshold detection tests, tactile sensory tests and global neuropathic pain scale). Thus, our objective is to standardize such a protocol for GIC patients with our quantitative sensory testing devices including the Thermotest (Somedic®). Method: To set up the protocol for GIC patients, we performed cold and warm detection thresholds on 20 voluntary healthy subjects. Experimental procedure was individually explained and judged to be fully understood by the patients. A thermode was applied to the skin of the eminence thenar on the hand. The 2 main outcomes, Cold Detection Threshold (CDT) and Warm Detection Threshold (WDT), consist in a decrease or a rise of the thermode temperature (0.5°C/s) from the basal (32°C) until perception of the stimulus. Stimuli are performed five times for CDT and WDT. Results/Discussion: Subjects were aged from 20 to 60 years. Only the last three measures were analyzed because they are more representative of reality (Fruhstorfer, 1976). CDT results range from -7.6°C to -0.2°C and WDT results from +0.6°C to +4.5°C. The intrasubject variability is low (SD=0.28°C and SD=0.19°C for measures of cold and warm detection thresholds, respectively) whereas the intersubject variability is higher (SD=3.16°C and SD=1.89°C, respectively). Despite the difficulty to standardize this test, these intersubject variabilities are similar than those recently published ([2.14°C - 4.66°C], n=28) (Ng Wing Tin, 2014). Conclusion: Our optimized protocol provides standardized measures but the intersubject variability limits the possibility to establish reference values. Thus, quantitative sensory testing for OIN has to be based on thermal detection thresholds and performed before and after chemotherapy for each GIC patient included in the ongoing study LIPIDOXA (NCT02169908). Jean-Baptiste Delmotte : Centre de Recherche Clinique, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, 185 rue Raymond Losserand, 75014 Paris

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Assessment of oxaliplatin-induced neuropathy (LIPIDOXA study) : (2) Preliminary clinical results. Jean-Baptiste Delmotte

1, Hélène Beaussier

1, Gaël Deplanque

2, François Coudoré

3,4

1Centre de Recherche Clinique,

2Service d'oncologie,

3Service de biologie, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph,

185 rue Raymond Losserand Paris, 4Laboratoire de Neuropharmacologie, EA3544, Faculté de Pharmacie,

Université Paris Sud, Châtenay-Malabry, France Introduction: Oxaliplatin is a platinum derivate widely used in gastrointestinal cancer (GIC) treatment but producing dose-limiting peripheral neuropathy. Acute oxaliplatin-induced neuropathy (OIN) is characterized by a transient cold-induced distal paresthesia, dysesthesia and pain whereas chronic neuropathy leads to sensory loss, dysesthesia and functional impairment. Our objectives are to detect and quantify OIN on GIC patients during oxaliplatin cures thanks to a protocol based on complementary tests with quantitative sensory testing devices. Method: We include GIC patients without neuropathy and treated with oxaliplatin-based chemotherapy. Sensibility tests are performed every two weeks just before oxaliplatin infusion: (1) thermal sensory test using the Thermotest (Somedic®), (2) tactile sensory test using von Frey hairs and (3) global neuropathic pain test using the scale Neuropathic Pain Symptom Inventory. Results are analyzed using Pearson's correlation two-sided statistical test and Student’s t-test comparing observations between the first visit and 2 months after (fifth visit). Results: 13 patients were included during 4 months (11 FOLFOX ; 1 GEMOX ; 1 FOLFIRINOX). Among these patients, only 6 exceeded two months of follow-up (i.e. more than five visits). No significant difference in thermal sensibility between baseline and 2 months was found (Student’s t-test). Besides, no significant correlation with treatment period was found neither for cold and warm detection thresholds nor for cold and warm pain thresholds (Pearson's correlation test). However, three patients (50%) have improved their tactile perception over 2 months treatment period (patient 1: r=0.85, p=0.015 ; patient 2: r=0.88 , p=0.019 ; patient 3: r=0.73 , p=0.025). No significant differences in NPSI score were observed in the whole cohort. Discussion/Conclusion: These preliminary clinical results already reveal tactile perception modifications after two months follow-up. Thermal sensibility alterations do not appeared yet, certainly due to the short time follow-up and because acute neuropathy is not explored. In fact, we attempt to observe OIN after several months of treatment. Associated with biological assessment, as planned in LIPIDOXA study (NCT02169908), our OIN detection may be useful to prevent neuropathic pain among this population treated with oxaliplatin. Jean-Baptiste Delmotte : Centre de Recherche Clinique, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, 185 rue Raymond Losserand, 75014 Paris

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1

Prognostic Value of Angiopoietin-2 for death risk stratification

in Patients with Metastatic Colorectal Carcinoma

Marine Jary*1,2, Dewi Vernerey*3, Thierry Lecomte4,5, Erion Dobi1, François Ghiringhelli6, Franck Monnien1, Yann Godet2, Stefano Kim1,7, Olivier Bouché8, Serge

Fratte9, Anthony Goncalves10, Julie Leger11, Lise Queiroz2,12, Olivier Adotevi1,2, Franck Bonnetain3, Christophe Borg1,2

* MJ and DV equally contributed to the present work

1. Department of Medical Oncology, University Hospital, Besançon, France

2. INSERM, Unit 1098, University of Franche-Comté, Besançon, France

3. Methodological and Quality of Life in Oncology Unit, EA 3181, University Hospital

of Besançon, France

4. INSERM, Unit 7292, University François-Rabelais, CNRS, Tours, France

5. Department of HepatoGastroenterology and Digestive Oncology, University Hospital,

Tours, France

6. Department of Medical Oncology, Leclerc Anticancer Center, Dijon, France

7. Department of Oncology and Radiotherapy, Hospital of Belfort-Montbeliard, France

8. Department of HepatoGastroenterology and Digestive Oncology, University Hospital

Robert Debré, Reims, France.

9. Department of Gastroenterology, Hospital of Belfort-Montbeliard, France

10. Department of Medical Oncology, Paoli-Calmettes Institute, Marseille, France

11. INSERM, Clinical Investigational Center CIC 1415, Tours, France

12. Clinical Investigational Center, CIC-Biotherapy-506, University Hospital of Besançon,

France

Intervenant: Marine Jary, Service d’Oncologie Médicale CHRU Besançon / UMR 1098

Tel: 03 81 66 93 21 / Fax: 03 81 66 88 58

E-mail address: [email protected]

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2

ABSTRACT Background The range of first-line therapies available in metastatic colorectal cancer (mCRC) has rapidly

evolved. A better characterization of the initial prognosis would help to stratify treatment

options. However, baseline prognostic biomarkers stratifying such strategies are lacking.

Angiopoietin-2 (Ang-2) is a protein involved in the regulation of vascular remodeling

proposed as a potential biomarker in several cancers. We therefore decided to establish the

additional prognostic value of Ang-2 for overall survival (OS) in first-line mCRC patients.

Material and Method We enrolled 177 patients treated with a bevacizumab containing chemotherapy in two

prospective phase II clinical trials. Patient plasma samples were collected at baseline.

Enzyme-linked immunosorbent assays were used to measure Ang-2.

Results

The multivariable Cox model identified that increased LDH (HR=1.60, 95%CI: 1.04-2.45,

p=0.03) and Ang-2 log-transformation level (HR=1.59, 95%CI: 1.14-2.21, p=0.0065) were

two significant independent OS prognostic factors. It exhibited good calibration (p=0.8) and

discrimination (C-index: 0.64; 95%CI: 0.58-0.68).

Ang-2 parameter inclusion in the GERCOR reference model significantly and strongly

improved its discriminative ability since the C-statistic increased significantly from 0.61 to

0.63 (bootstrap mean difference=0.07, 95%CI: 0.069-0.077). Interestingly, the addition of

Ang-2 binary information with a 5 ng/mL cut-off value to the GERCOR model allowed the

reclassification of intermediate-risk profile patients (41%) into two subsets of low and high-

risks.

Conclusion Our study provides robust evidence in favour of baseline Ang-2 prognostic value for OS

adding to the conventional factors. Assessment of Ang-2 appears to be useful for the

improvement in risk stratification for patients with intermediate-risk profile.

Impact: Angiopoietin-2 ability to predict OS at diagnosis could be of interest in the selection of

patients eligible to intermittent chemotherapy or sequential therapeutic strategies dedicated

to the optimization of patient's quality of life and chemotherapy cost-effectiveness.

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