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Par Julien PLOUVIER Etienne PETREL Vincent PAUPELIN

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Page 1: Par Julien PLOUVIER Etienne PETREL Vincent PAUPELIN

Par Julien PLOUVIER Etienne PETREL

Vincent PAUPELIN

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Nous pouvons remarquer que sur l’extrémité de chacun de nos doigts il y a un motif différent. Motif appelé scientifiquement sillon ou crête papillaire.

Vous êtes vous déjà demandés comment sont elles arrivées là ?

Et que sont-elle vraiment ? Nous allons répondre à ces questions.

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Les empreintes digitales restent des zones floues par rapport à la science et à la médecine. Nous ne connaissons pas encore réellement leur mode de formation malgré une origine génétique évidente et un facteur environnemental important.

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. De plus bien que l’on connaisse le mode de dépôt des empreintes, nous ne savons encore pas bien quels facteur permettent aux empreintes de se déposer sur certains matériaux et non sur d’autres.

Les empreintes digitales sont des outils important pour la reconnaissance judiciaire, c’est un outil précieux pour bien des polices à travers le monde.

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Les empreintes digitales sont des traces laissées par la pulpe des doigts, dont le dessin est dû aux formes que nous pouvons voir sur la peau de nos doigts : ce sont les crêtes papillaires aussi appelées sillon et qui sont propres à chaque individu.

Elles permettent une identification précise de l’individu grâce à des techniques telles que la dactyloscopie.

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Depuis 4000 ans on utilise les empreintes digitales. A l’époque babylonienne on l’utilisait déjà comme signature.

En France, Henri Léon Scheffer fut le premier récidiviste Français à avoir été identifié grâce au procédé des empreintes digitales pour le meurtre de Joseph REIBEL.

Alphonse Bertillon était le développeur de la technique en France à l’époque (1880-1914)

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Les polices du monde entier utilisent désormais les empreintes digitales comme outil précieux pour leur enquête criminelle.

Un fichier appelé FAED (Fichier Automatique des Empreintes Digitales) est mis en place en 1982 pour aider les recherches de criminels lors d’enquêtes scientifiques.

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Seules les empreintes digitales de personnes ayant commis un crime y sont enregistrées. Depuis 1960, il y a environ un total de un million cinq cent mille empreintes digitales de personnes enregistrées ayant fait l’objet de poursuites pénales.

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Les enquêteurs se servent donc de ce fichier afin de comparer les empreintes digitales relevées et celles qui sont en mémoire.

Si l’ordinateur trouve assez de points communs (minuties) entre les deux empreintes digitales comparées : alors la personne recherchée est identifiée. Pour avoir une valeur juridique, les empreintes doivent avoir au moins 12 points de concordance.

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Le cas du FAED : C’est un fichier présent seulement en France informatisé qui permet de regrouper toutes les empreintes digitales de personnes ayant commis un délit. Ce fichier est placé sous la responsabilité de la direction centrale de la police judiciaire du ministère de l’intérieur. Il permet d’identifier les auteurs de crimes et de délits.

En mai 2004 ce fichier comportait déjà 2 250 000 individus. Au 31 août 2006, 2 398 727 individus étaient fichés au FAED.

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La classification des empreintes repose sur la topographie générale de l’empreinte digitale. Ainsi il y a 3 à 4 grandes familles : les boucles à gauche ou à droite, les arches et les tourbillons. Il y a aussi des sous-catégories avec beaucoup d’éléments qui permettent de mettre en valeur le caractère unique de chaque empreinte. Chaque empreinte peut être définie et résumée par un ensemble de points caractéristiques, appelés minuties.

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 Elles se forment dès la huitième semaine de grossesse, mais elles se modifient jusqu’à la naissance.

Sous la surface de la peau il y a des terminaisons nerveuses. Ces terminaisons nerveuses forment des crêtes séparées par des sillons. Cette disposition crée nos empreintes digitales.

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La disposition finale de nos empreintes dépend de l’environnement fœtal: un frottement de doigts sur les parois de l’utérus ou un pouce sucé par l’embryon peuvent modifier le tracé des crêtes et des sillons. La pression sanguine du cordon ombilical jouerait aussi un rôle. De plus, durant notre enfance, nos empreintes se façonnent selon les objets que nous touchons, les manipulations que nous faisons, etc.

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Au cours du développement de l'embryon, on peut observer un gonflement important de l’extrémité de chaque doigt : c'est une zone de multiplication où les cellules se reproduisent de manière très rapide. Ces gonflements s'aplatissent ensuite ce qui crée des plis (les sillons).

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Il existe un nombre limité de "plissements" possibles et qui correspondent aux différentes figures observées sur nos empreintes : arches, boucles, spirales... Ces différentes formes sont dues à des différences de pression dans le liquide amniotique et les différences de pression sanguine dans le placenta.

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Du point de vue biologique, on sait que les sillons de l’épiderme qui forment les empreintes commencent à se former chez le fœtus vers huit semaines de gestation. La formation de ces empreintes montre le développement génétique commun de l’espèce humaine puisque l’on peut remarquer que les empreintes existent chez tous les humains. Mais, la génétique seule n’explique pas seulement le caractère unique des empreintes. Le tracé des empreintes est influencé par l’environnement qui entour le fœtus et qui caractérise leur formation : par exemple quand le fœtus se retourne ou suce son pouce, l’empreinte peut changer.

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On se pose souvent la question sur le cas des jumeaux, leurs empreintes digitales sont elles identiques ou se ressemblent-elles au point d’être identiques ?

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Les vrais jumeaux sont issus de la même cellule. Donc, ils devraient normalement avoir les mêmes empreintes digitales mais cela est faux.

Comme nous venons de le voir, certains facteurs jouent un rôle dans la formation de l’empreinte digitale. Les cordons des jumeaux sont de longueur et de diamètre différents. La pression sanguine diffère donc entre les deux.

Nos empreintes digitales sont déterminées en partie par notre bagage génétique.

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Deux jumeaux grandissent certes dans le même utérus mais leur cordon ombilical est de diamètre et de longueur différents. Ils reçoivent donc un flux sanguin différent. Or un fœtus qui reçoit moins de sang depuis le cordon aura tendance à concentrer la circulation sanguine dans le haut de son corps afin d'irriguer en priorité un organe extrêmement important, le cerveau. C'est une curiosité anatomique mais, dans ce cas là, il y a aussi plus de sang qui arrive dans les bras. Du coup, les renflements à l'extrémité des doigts du fœtus seront plus importants. Il aura donc des empreintes digitales différentes de celles de son jumeau.

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Comment pouvons-nous exploiter les empreintes digitales ?

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hypothèse  A chaque individu correspond des

empreintes digitales différentes. L’exploitation des empreintes digitales passe par divers moyens de relever. Ces modes de relever diffèrent selon le type de support étudié. C’est pourquoi nous allons étudier les trois principaux types d’identification et de révélation que la police utilise de nos jours.

 

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Les empreintes digitales peuvent servir a identifier une personne si on arrive a bien les identifier, pour ce faire il existe plusieurs technique plus ou moins efficaces:

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La révélation des empreintes digitales invisibles à l'œil nu peut faire appel à plusieurs méthodes, dont la plus ancienne consiste à déposer une poudre très fine (céruse, alumine, oxyde de cuivre, poudre magnétique ...) à l'endroit présumé de la trace à l'aide, le plus souvent, d'un pinceau. Cette poudre se fixe préférentiellement sur les restes de sébum et de transpiration laissés par les doigts sur le support, ce qui reproduit plus ou moins complètement l'empreinte digitale. La poudre est choisie en fonction de la nature, de la texture et de la couleur du fond.

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Pour les surfaces poreuses (papier, carton, kraft, etc ...) on plonge l’objet dans un bain chimique, dans une solution appelée DFO (déféroxamine). Ensuite on fait sécher l’objet dans une étuve. A ce stade, les empreintes n’apparaissent pas, il faut les éclairées avec une lumière spéciale et s’équiper de lunettes spéciales pour que l’empreintes soient illuminées et bien visible.

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- Complémentaires de la DFO, la ninhydrine permet également de révéler des empreintes sur les papiers et cartons. La ninhydrine réagit avec les acides aminés contenus dans l’empreintes. Le principe et le procédé sont comparables : on trempe l’objet dans une solution de ninhydrine, on sèche et l’empreinte apparaît. La réaction est plus lente que celle de la DFO mais la qualité de l’empreinte qui apparaît, pourpre et visible a l’œil nu est meilleure.

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La technique suivante s’appelle “fumigation” ou “cyanoacrylate”, elle consiste a mettre l’objet dans une enceinte (l’objet peut être relativement imposant : un vélo, une porte ...). Une fois l’objet mis en place, on fait chauffer de la superglue jusqu’a ce qu’elle se vaporise, la vapeur de glue se dépose alors sur l’objet et vont faire apparaître les composantes de l’empreinte. Une trace blanche apparaît, très commode sauf sur les surfaces blanches, dans ce cas, un colorant est appliqué.

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Les gants en latex sont souvent délaissés sur les lieus du crime, ces gants peuvent révéler des empreintes au fond. Le latex n’étant ni lisse ni poreux, il est difficile de relever des empreintes dessus. On applique donc un produit, appelé RTX (tétroxyde de ruthénium) est vaporisé dans une enceinte soigneusement scellée. Ses vapeurs étant toxiques, la manipulation doit être réalisée avec précaution et sous une hotte.

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Pour révéler les empreintes les plus ténues, on fixe la pièce à étudier dans un gros caisson métallique. Un vide si poussé, que, les métaux (de l’or et du zinc) placés à l’intérieur dans de petites coupelles vont se transformer en gaz. Ils se déposent alors dans des sillons des empreintes, les rendant ainsi visible. La technique marche sur tout type de support, à condition que l’objet en question ne soit pas trop volumineux ni trop plein de vide, comme le polystyrène expansé. 

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Nous allons étudier les expérience de ninhydrine, de

cyanoacrylate et de poudre

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La première expérience que nous avons réalisé est le dépôt de poudre de carbone issue de mine de crayon et de critérium sur des empreintes digitales sur une table et un verre .

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Nous avons déposer nos doigt sur la table et sur le verre.

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Après le dépôts de nos empreintes nous avons saupoudrés les empreintes avec la poudre de carbone préalablement broyé.

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Nous avons ensuite relever les empreintes avec du scotch pour les déposer sur une feuille blanche sur laquelle on voit les empreintes nettement

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On en conclut donc que la poudre s’est déposée sur les résidus de sueur et de graisse laissés par les doigts.