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P. 5 Les métiers de la technique au Salon des métiers Capa’Cité 2016 n° 188 - Avril 2016 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

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P. 5 Les métiers de la technique au Salon des métiers Capa’Cité 2016

n° 188 - Avril 2016Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

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repères n° 188 - Avril 2016

RIE III : difficile numéro d’équilibrisme !Schématiquement, la réforme de l’imposition des entreprises version trois ( RIE III ) vise à remplacer un régime fiscal de statuts spéciaux, contesté au plan international, par un système de taux bas et d’im-position allégée de l’innovation. Cette évolution est essentielle pour maintenir l’attractivité de notre place économique.

Pourtant, le référendum contre la RIE III sera lancé, si l’on en croit le Parti socialiste suisse. Car les partis de gauche estiment que le projet n’est pas équilibré. Celui-ci a fait passer une série d’allégements fis-caux supplémentaires, comme l’impôt corrigé des intérêts - la fameuse déduction d’intérêt notionnel - ou la création d’une taxe au tonnage. De ce fait, il est reproché à la RIE III de générer d’importantes pertes fiscales pour la Confédération et les cantons sans contreparties pour le citoyen.

Or, c’est bien là que le bât pourrait blesser en cas de votation popu-laire. En effet, les opposants à la RIE III auraient alors beau jeu d’agi-ter le spectre du paquet fiscal réservé à une minorité privilégiée, les grandes entreprises et les multinationales. Ces mêmes sociétés qui, comme ils rappellent déjà, n’hésitent pas à distribuer des dizaines de milliards de dividendes annuels, tout en délocalisant leurs activités de Suisse et en y licenciant sans égard des milliers de personnes au nom du franc fort. A cela s’ajouterait encore le risque de voir s’inviter dans une probable campagne de votation la question sensible de la prise de contrôle croissante de fleurons de l’économie suisse par des fonds étrangers. Et donc du cadeau qui serait fait « dans le vide », pour remplir in fine les poches d’actionnaires imposés hors de Suisse !

Ce genre d’amalgame simpliste, pour ne pas dire populiste, peut évi-demment être combattu de manière factuelle. Mais l’argumentation fiscale comporte toujours une grande part de technicité qui la rend inaccessible pour une majorité de gens. Ainsi, les risques d’échec de la RIE III devant le peuple, puisqu’elle risque d’y passer, ne sauraient être minimisés. Il faut se souvenir que la précédente réforme d’imposition des entreprises avait été acceptée de justesse en 2008, alors même qu’elle consacrait l’imposition atténuée des dividendes, une mesure assez simple à comprendre, qui bénéficie à toutes les sociétés, même les plus petites auxquelles le citoyen suisse s’identifie volontiers.

Dès lors, il importe de bien situer les priorités. En l’occurrence, pour la Suisse, il est essentiel de pouvoir adopter au plus vite un régime fiscal compatible avec les standards internationaux. Mais sans vider excessivement les caisses publiques, ni créer de distorsion entre les grandes entreprises et les PME, du fait d’instruments sophistiqués privilégiant les premières. Cette priorité-là peut certainement être admise par une majorité populaire, si nécessaire. En revanche, si le Parlement fédéral se montre gourmand dans la réduction fiscale, en maintenant les mesures les plus contestées ou en étendant la notion de licence aux marques, la fronde anti-RIE III gagnera un cercle élargi, au sein duquel on retrouverait aussi la plupart des cantons. Voire même une partie du tissu économique, qui se sentirait « oublié » du paquet RIE III. Or, un tel cas de figure n’apporterait que du négatif pour l’économie suisse, en risquant fort de faire échouer une réforme indispensable. C’est donc un difficile équilibre fiscal, entre attractivité et acceptabilité, que les Chambres devront trouver pour convaincre. En se disant, espérons-le, qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Surtout si deux provoque un autogoal !

> Florian Németi - Directeur CNCI

éditorial

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agenda

>12/1416h00-18h00

>1317h00-19h00

>1817h00-19h00

>1919h00-21h00

>1909h00-17h00

>2717h00

>1211h00-14h00

>109h00-17h00

>1912h00-14h00

>2413h30-17h00

>3113h30-17h00

>1413h30-16h30

2016Avril 2016CNCI : Jurilex (session n° 2)Séminaire de présentation de jurisprudences en droit du travail CNCI, Neuchâtel( [email protected] )

Séance d’information sur la législation Swissness pour les produits de l’industrie MEMEn partenariat avec la CCIJ, Grand Hôtel Les Endroits, La Chaux-de-Fonds( [email protected] )

CNCI : Objectif Compétences PME :une analyse des besoins de formation continue dans les PMECNCI, Neuchâtel([email protected])

CNCI : Formation continue : Origine préférentielle, accords de libre-échange et statut d’exportateur agrééHôtel Beaulac, Neuchâtel( [email protected] )

CNCI : Le Service cantonal des contributions (SCCO) sous la loupeAvec la participation de Laurent Kurth, Prof. Thierry Obrist, Youssef Wahid et François BurgatAula du Bâtiment principal, Université de Neuchâtel, Av. du 1er mars 26( [email protected] )

AG CNCI 2016Patinoire du Littoral Neuchâtel

Mai 2016CNCI : Cours Incoterms Hôtel Beaulac, Neuchâtel ([email protected])

CNCI : Lunch-Contact avec la participation de Jean-Claude Biver, CEO de Tag Heuer et Président de la Division Montres du groupe LVMH, sur le thèmeLa montre connectée, un marché multimilliards. Quelle place et quel positionnement pour l’horlogerie suisse ?Espace Facchinetti, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

CNCI : Foodtruck Tour - Campaigning EuropePlace Pury, Neuchâtel (Tél : 032 727 24 19, [email protected])

CNCI : Comment optimiser un département export ?CNCI, Neuchâtel( [email protected] )

CNCI : Formalités douanières et notions de l’origine du produitCNCI, Neuchâtel([email protected])

Juin 2016CNCI : Cours « L’origine non-préférentielle, certificats et attestations d’origine »CNCI, Neuchâtel / Contact : [email protected]

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Assemblée générale 2016

16h30 Accueil

17h00 Assemblée générale

Allocution de Mathias Beutler Directeur Opérations CH, PMP SA, sur le thème Philip Morris International à Neuchâtel, l’importance de l’innovation pour le site et l’usine.

Allocution de Xavier Colin Journaliste, Producteur éditorial de Geopolitis, sur le thème Bouillonnement géopolitique : décodage.

18h30 Buffet dînatoire

mercredi 27 AVRIL 2016

à 16H30

PATINOIRE DU LITTORAL

à Neuchâtel

Juracime SA - Cornaux

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repères n° 188 - Avril 2016

actualité

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Les métiers de la technique au Salon des métiers Capa’Cité 2016Le salon des métiers Capa’cité ouvrira ses portes en Ville de La Chaux-de-Fonds du jeudi 8 septembre au mercredi 14 septembre 2016 ( sauf le dimanche ). La plus grande manifes-tation du Canton de Neuchâtel en faveur de l’apprentissage dual et de la formation pro-fessionnelle se composera de sept villages thématiques, dont le Village technique ( plus de 1’500 mètres carrés sur la Place du Marché ) qui présentera une quarantaine de professions par le biais des associations professionnelles et des écoles. L’occasion unique de découvrir les métiers de :

• La Haute Ecole Arc Ingénierie• De l’horlogerie• De la mécanique et du décolletage• De la carrosserie• De l’automobile• Des transports• Des écoles techniques CPLN-CIFOM-CEFF• Des réalisateurs publicitaires• De la musique (réparation d’instruments de musique)

Pour cette nouvelle édition, parmi les asso-ciations professionnelles présentes, COMEC

(Association neuchâteloise pour la valori-sation du savoir-faire mécanique), l’AFDT (Association des fabricants de décolletages et de taillages) et la CPIH (Convention patronale de l’industrie horlogère suisse) mettront tout en œuvre pour rendre ses lettres de noblesse aux métiers de la précision et de l’industrie, un secteur particulièrement important pour l’économie locale. L’occasion de présenter aux jeunes, aux parents et aux enseignants (dont la visite serait fort appréciée !) l’éten-due de ce secteur, avec tout le panel des mé-tiers existants et les formations pour y accé-

der. L’occasion aussi de casser les préjugés, de donner une image positive en insistant sur le fait qu’il y a de l’avenir dans les métiers tech-niques.

Le stand de la mécanique donnera l’oppor-tunité aux jeunes de finaliser l’usinage d’un objet qu’ils pourront emporter avec eux grâce au savoir-faire et à la collaboration des ap-prentis et des responsables de formation qui seront sur place. Mais également grâce au soutien d’un certain nombre d’entreprises neuchâteloises qui soutiennent la formation duale et technique en mettant à disposition du temps, du personnel, de la matière, des machines et des aides financières.

COMEC et l’AFDT se sont associées pour réa-liser une vidéo professionnelle sur les métiers de l’industrie, plus précisément sur les tech-niques d’usinage mécanique et le décolletage de précision. Ce film sera disponible sur www.comec.ch dès la mi-avril. Il sera également visible sur les réseaux sociaux afin de toucher un maximum de jeunes et de les inciter à visi-ter Capa’Cité.

Finalement, il est important de rappeler la pertinence et l’impact d’un Salon des métiers qui vise d’abord à aider les jeunes en fin de scolarité à trouver un métier qui les satis-fera dans la vie. Et qui évitera à ceux qui ne seraient pas tentés par la voie académique d’être pris au piège, sans formation, dans l’en-grenage infernal de l’action et de l’exclusion sociales.

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Responsable du Stand de la mécanique Capa’Cité Maire du Village technique Capa’Cité

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forumLe frontalier vole-t-il le travail du Neuchâtelois ?

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Beaucoup de nos membres nous le répètent depuis plusieurs années : il est de plus en plus difficile de trouver la main-d’œuvre qualifiée, opérationnelle et motivée parmi la population indigène, comprenez les résidents du Canton de Neuchâtel. C’est d’ailleurs l’enjeu numéro un pour l’économie neuchâteloise, selon le Conseil d’administration de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie ( CNCI ). Pourtant, au sein de la population, une idée inverse a fait son chemin, en écho au concept politique du « paradoxe neuchâtelois » : les entreprises neuchâteloises créent de l’emploi, même en grand nombre, elles pourraient engager de la main-d’œuvre locale, mais elles ne le font pas assez. La preuve, le canton a le plus haut taux de chômage du pays. Ainsi les frontaliers viendraient prendre le travail des Neuchâtelois ! Afin de mieux discerner le vrai du faux, le factuel de la discussion de café du commerce, la CNCI, de concert avec le Département de l’économie et de l’action sociale ( DEAS ), a mandaté l’Uni-versité de Neuchâtel et le Service de Statistique pour mener l’enquête. Les résultats sont sans appel : le plus souvent, les entreprises recourent à la main-d’œuvre externe au canton lorsque l’offre de travail locale ne correspond pas à leurs besoins et que la main-d’œuvre recherchée n’est pas disponible en suffisance.

L’existence d’une inadéquation entre le profil de compétences des demandeurs d’emplois lo-caux et les besoins de l’économie n’est, certes, pas nouvelle. Mais cette situation s’est renfor-cée après la crise de 2008, dans un contexte de croissance économique et de mutation tech-nologique accélérée, donnant une ampleur iné-dite au paradoxe neuchâtelois.

Une dynamique économique forte… qui tend à s’essouffler

Ces dernières années, l’économie neuchâteloise a vécu des années fastes, avec une croissance nettement supérieure à la moyenne suisse, mal-gré un climat économique mondial maussade. Les indicateurs sont toutefois nettement plus pessimistes pour l’année à venir et les sup-pressions d’emplois annoncées sont régulières depuis quelques mois. La tendance qui se profile pour l’emploi est donc davantage à la suppres-sion qu’à la création, du moins à court terme, en attendant une amélioration du climat géo-politique mondial, et un renforcement de l’euro qui, selon la dernière enquête conjoncturelle de la CNCI, impacte négativement 75% des indus-triels. Dans le faste de ces dernières années, de nombreux emplois ont été créés, mais le taux de chômage est resté l’un des plus élevés de Suisse. Le canton s’est ainsi montré particuliè-rement attractif pour des travailleurs venus du reste de la Suisse et de France voisine. Chaque jour, la balance de la pendularité est négative pour le canton : 10’000 frontaliers viennent y travailler, ainsi que 10’000 résidents en Suisse hors canton. De leur côté, 10’000 Neuchâtelois franchissent quotidiennement les frontières

cantonales pour aller travailler dans d’autres cantons. Le solde est ainsi négatif : -10’000. Il s’explique par une certaine attractivité du mar-ché du travail, mais également par une fiscalité lourde qui incite de nombreux Neuchâtelois à s’installer en de proches horizons. Déjà maintes fois abordé dans repères, l’exil des forces vives et des bons contribuables neuchâtelois demeure très problématique, mais il n’est pas l’objet de la présente analyse.

Les besoins des entreprises

Les demandeurs d’emploi neuchâtelois sont nombreux. Trop nombreux. Et pas assez formés. Ainsi, environ 50% d’entre eux n’ont pas de formation allant au-delà de l’école obligatoire, une position en fort décalage avec des besoins, au sein des entreprises, de main-d’œuvre bien formée et surtout compétitive, dans un envi-ronnement globalisé qui exerce une très forte pression concurrentielle. Qu’ont alors apporté les études ? Deux éclairages. Premièrement, et très succinctement, en raison du solde négatif de la balance de la pendularité, même si tous les Neuchâtelois demandeurs d’emplois devenaient actifs, il faudrait encore plus de 7’000 fronta-liers pour pallier au besoin de main-d’œuvre de nos entreprises. Deuxièmement, ce constat ne se réalisera pas tant que la main-d’œuvre loca-lement disponible n’est pas davantage compé-titive : les profils des demandeurs d’emploi ne sont pas en adéquation avec ceux des fronta-liers. Ou, en d’autres termes, il n’y a pas d’effet de substitution des frontaliers par rapport à la main-d’œuvre indigène, n’en déplaise aux dis-cussions de café du commerce.

Deux études pour y voir plus clair

Sur mandat de la CNCI et du DEAS, l’Université de Neuchâtel a mené une étude économétrique sur les profils des demandeurs d’emploi et sur ceux des frontaliers. S’inspirant d’une méthodo-logie genevoise, l’idée étant de considérer les demandeurs d’emploi locaux comme l’offre de main-d’œuvre et la main-d’œuvre frontalière comme la demande, puisque employée dans les entreprises, répondant ainsi à un besoin. Ainsi, plusieurs critères ont été choisis pour analyser, selon les différents secteurs économiques, si l’offre est en adéquation avec la demande : le niveau d’éducation, la position professionnelle, le niveau de qualification, ainsi que l’âge. A de rares exceptions près, les constats sont sans équivoque : il y a inadéquation des profils. En d’autres termes, le profil des demandeurs d’emploi ne correspond pas aux besoins des entreprises. Cette étude traite de critères objectifs, elle ne référence pas, et c’est un critère non-négligeable, la motivation à l’emploi, régulièrement énoncée comme largement insuffisante.

La seconde partie du mandat consiste en une étude réalisée par le Service de statistique portant sur la structure de l’emploi et du chômage par branche. Le but étant ici d’identifier les secteurs qui ont le plus besoin de main-d’œuvre, ceux qui ont un taux de chômage particulièrement élevé et ceux dont le ratio emplois par demandeurs d’emploi diffère de manière importante de la moyenne suisse. L’analyse montre que quelques secteurs s’éloignent des moyennes suisses de manière importante : le commerce de détail, l’hôtellerie et la restauration en particulier.

Les études, de même que le communiqué de presse et les fiches thématiques sont disponibles sur www.cnci.ch

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repères n° 188 - Avril 2016

Le frontalier vole-t-il le travail du Neuchâtelois ?

Le projet du Conseil d’Etat : deux axes de travail

Le Conseil d’Etat a soumis au Grand Conseil son projet de refonte du dispositif d’intégration pro-fessionnelle. Celui-ci a accepté ledit projet par 112 voix contre aucune opposition, signe d’une volonté politique commune encourageante de voir la situation neuchâteloise progresser. Mais le projet est ambitieux ( cf. repères n° 182, octobre 2015 ) et nécessitera une mise en place concer-tée et efficace. D’une part, le Conseil d’Etat remet au goût du jour le fameux New Deal popularisé par Franklin Roosevelt au début du XXe siècle, en sollicitant les grands employeurs publics et privés pour leur demander d’accorder la primeur de leurs embauches aux demandeurs d’emplois. D’autre part, le dispositif d’intégration professionnelle devrait être intégralement revu, afin d’améliorer le transfert des demandeurs d’emplois vers un retour sur le marché du travail. Rappelons que pas moins de neuf services sont aujourd’hui actifs dans le domaine de la ( ré )insertion.

Les études mandatées par la CNCI et le DEAS ont relevé la pertinence de la démarche du Conseil d’Etat, mais ont également mis en lumière des enjeux cruciaux indispensables à la réussite du projet : au vu de l’inadéquation et du décalage de profils entre les demandeurs d’emplois et les besoins des entreprises, le maître-mot qui doit prévaloir dans la refonte du dispositif d’appui est celui de flexibilité. Flexibilité des métiers d’abord : lorsqu’il existe nettement plus de de-mandeurs d’emplois que de places de travail dis-ponibles dans un secteur, il faut avoir le courage de réorienter les gens vers des secteurs offrant davantage de perspectives d’embauche. Ils sont nombreux. En caricaturant le propos, des coif-feurs doivent pouvoir devenir polisseurs. Flexi-bilité spatiale ensuite : les perspectives d’emploi existent, mais la distance séparant le domicile du lieu de travail, à l’intérieur du canton, ne doit pas être un obstacle à l’insertion. Flexibilité profes-sionnelle enfin : un marché du travail compétitif demande de la flexibilité de part et d’autres, tant de l’employé que de l’employeur. C’est un des facteurs-clés de succès de la Suisse, qui tend à s’amenuiser, en raison d’un cadre légal soumis à rude épreuve à coup d’initiatives plus domma-geables les unes que les autres et d’une boulimie pantagruélique de nos Parlementaires à instaurer de nouvelles lois et de nouveaux règlements1.

En appui du « New Deal », il conviendra donc de s’assurer que le dispositif d’intégration existant incite vraiment les demandeurs d’emploi à la fexibilité sectorielle, géographique et profession-nelle attendue par les employeurs. Car, dans un contexte de pression concurrentielle et techno-logique accrue pour les entreprises, ces quali-tés-là, associées à la volonté d’être performant, comptent autant que le profil de compétences pour permettre un accès ou un retour à l’emploi. D’autant qu’avec l’émergence de la digitalisation et de l’industrie 4.0, qui commence à boulever-ser l’ensemble de l’économie, cette exigence d’adaptabilité ne va pas s’inverser.

Aux dires des entreprises qui le pratiquent, le dispositif d’appui doit aussi devenir plus réac-tif, en proposant très rapidement des candidats à l’emploi dont le profil correspond réellement aux besoins exprimés. Tout décalage à ce niveau génère des pertes de temps, des incompréhen-sions et, finalement, des déceptions qui nuisent à la pérennisation d’un dispositif d’intégration efficace, fruit d’une bonne collaboration entre les services de l’Etat et les entreprises.

L’importance du dispositif en amont

Le projet du DEAS d’intégration professionnelle cible en particulier les demandeurs d’emplois en « activité ». Dans une logique préventive, la CNCI estime d’autant plus important d’agir en amont. Cela passe par une orientation mieux ciblée, en fonction des débouchés profession-nels. Les études, dont les indicateurs ont été détaillés et vulgarisés par le biais de fiches thé-matiques, permettent d’identifier les voies de formation qui représentent le meilleur potentiel d’employabilité. La CNCI s’est engagée depuis de nombreuses années, au côté de l’Etat, pour améliorer ces logiques préventives. Au chapitre

des mesures prises, nous mentionnerons le plan d’actions en faveur de la formation profession-nelle, la dualisation des métiers techniques, le salon des métiers Capa’cité, les projets de sen-sibilisation des jeunes au monde de l’économie ( semaine économique au Lycée Jean-Piaget, visites de classes au Technorama de Winterthour dès la rentrée 2016, etc.), les visites d’entreprises pour les enseignants, les directions d’écoles, les conseillers en apprentissage et en orientation professionnelle. Ces actions visent à améliorer la compétitivité de la main-d’œuvre indigène. Cela est indispensable tant pour les entreprises dont le besoin en termes de main-d’œuvre qualifiée est avéré, que pour les jeunes qui viendront ali-menter le vivier desdites entreprises.

La CNCI suivra également de près les résultats du projet du Conseil d’Etat. Dans un contexte de forte incertitude découlant de l’initiative du 9 février 2014 contre l’immigration de masse, le renforcement de la main-d’œuvre locale devient encore plus important pour les entre-prises neuchâteloises. En automne 2014, un tiers de nos membres nous confiait avoir de la peine à recruter du personnel et, parmi ceux-ci, ils étaient 80% à chercher principalement de la main-d’œuvre qualifiée ( 14% des postes de management et 6% de la main-d’œuvre non qualifiée ). Comme pour l’initiative du 9 février, les conditions du succès de la mise en œuvre du dispositif d’intégration dépendront avant tout d’une solution… flexible.

>Florian Németi - Directeur CNCI>Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

1Nouvelle règlementation du temps de travail du SECO, OLT 5 sur les travaux dangereux du SEFRI et du SECO, TVA, impôt à la source, norme de santé et de sécurité au travail, etc. la liste est longue.

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repères n° 188 - Avril 2016 9

unam

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Huit ans après son entrée en vigueur, le 1er janvier 2008, la Loi sur le travail au noir a plus que jamais sa raison d’être face à la concurrence déloyale de certaines entreprises. Mis à part le manque à gagner pour l’Etat ( impôts, assurances sociales ), certaines pra-tiques pénalisent les entreprises qui respectent les règles.

Examinons un des secteurs touchés par ce fléau avec Monsieur Flavio Di Marco, président de l’Association canto-nale neuchâteloise des entreprises de plâtrerie-peinture ( ANEPP ).

Malgré les contrôles contre le travail au noir, celui-ci existe toujours de manière plus ou moins forte ; pensez-vous que les sanctions ne soient pas assez dissuasives ?

Oui, les sanctions ne sont pas assez dis-suasives. Lorsqu’on compare les prix sur le marché et le prix auquel certaines entre-

prises soumissionnent, on peut réellement supposer l’existence de travail au noir, en particulier dans les cas de sous-traitance. Lorsqu’il y a de la sous-traitance en cascade et que les prix sont extrêmement bas, il y a forcément du travail au noir à un moment où à un autre de la chaîne. Il semblerait par ailleurs qu’il y ait de plus en plus de sous-traitance ; il appartient alors aux architectes et aux maîtres d’ouvrage de vérifier qu’il n’y a pas d’abus. Aujourd’hui, il y a parfois jusqu’à 50% de différence de prix.

Au sein de la FREPP1, nous menons beau-coup de réflexions pour lutter contre les abus. Nous possédons notre propre organe de contrôle, l’ANCCT2, soit 1,6 poste de contrôleurs paritaires, mais cela n’est pas assez. En plus du travail au noir, ceux-ci

vérifient aussi les travailleurs détachés et le travail du samedi en particulier. S’ils constatent des abus, ils informent la com-mission paritaire qui, elle, peut infliger des amendes, dont le montant n’est malheu-reusement pas assez dissuasif.

Nous souhaitons surtout obtenir la col-laboration de l’Etat, afin de soutenir nos contrôleurs qui ne sont pas assermentés. Il faudrait que l’Etat soit partie prenante aux contrôles, car les contrôleurs étatiques sont eux assermentés, ce qui leur permet d’entrer chez un privé par exemple.

Etes-vous confrontés à d’autres sortes de travail illégal que le travail au noir ?

Le secteur de la peinture est très touché par les abus ; il est facile de se mettre à son compte, car cela ne demande pas beaucoup de matériel.

Nous devons aussi lutter contre les faux-indépendants ; il s’agit souvent d’un sous-traitant qui travaille à un coût moins élevé qu’un travailleur ordinaire sans être réelle-ment indépendant ; l’avantage est surtout qu’il peut travailler le samedi en se faisant passer pour un indépendant. Les entreprises qui font plusieurs fois fail-lite et qui ouvrent ensuite sous une autre forme juridique causent aussi beaucoup de tort, car elles pratiquent des prix plus bas que le marché. Des réflexions sont en cours pour renforcer les lois.

( Suite en page 11 )

1FFREPP : Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture

2ANCCT : Association Neuchâteloise pour le Contrôle des Conditions de Travail

Concurrence mise à malpar le travail au noir

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repères n° 188 - Avril 2016 11

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Pensez-vous que le badge obligatoire pour tous les employés est une solution ?

L’obligation du badge est une bonne solu-tion. Toutefois, il semblerait que seules les entreprises membres d’une association signataire de la CCT puissent être sou-mises à cette obligation. En effet, même si la CCT est de force obligatoire, le SECO refuse d’étendre l’article qui oblige le port du badge. L’intérêt du badge se voit dans le cadre des contrôles : il est plus facile et plus rapide de contrôler les travailleurs si le port du badge est obligatoire. C’est aussi un argument marketing pour une entreprise, dans le sens où si elle utilise ce système, elle montre qu’elle est en règle, que tous ses employés sont déclarés.

Le canton de Vaud est en train de le mettre en place et Genève l’a déjà introduit sur les chantiers. Il faut évidemment faire atten-tion au problème de la protection des don-nées, mais à Neuchâtel, on y réfléchit pour l’ensemble des métiers du bâtiment.

Comment fonctionne la caution systématique introduite dans la plâtrerie-peinture ?

La caution obligatoire s’applique à comp-ter du 1er avril 2013 à tous les employeurs suisses et étrangers qui exécutent des tra-vaux sur l’ensemble du territoire suisse. Dès lors, une entreprise qui veut exercer en Suisse doit, avant le début des travaux, déposer une caution de CHF 10’000.- au-près du centre suisse de gestion des cau-tions, sur un compte ou sous la forme d’un acte de garantie irrévocable. Les entreprises suisses romandes affiliées aux associations patronales cantonales sont couvertes par une assurance collective contractée par la FREPP.

La caution a plusieurs avantages ; elle sert de garantie pour couvrir les amendes conventionnelles, les frais de contrôles de procédures et de traitement, ainsi que les frais d’exécution et de la contribution de base. Lorsque les conditions ne sont pas remplies, la commission paritaire peut prélever les sommes nécessaires pour les réajustements. Les entreprises étrangères ayant terminé leurs travaux et ayant été déclarées en ordre par la commission pari-taire peuvent récupérer la caution.

Mot de la fin ?

Actuellement, il y a beaucoup de bonnes mesures pour lutter contre les abus, mais il faut les intensifier et les adapter au marché.

Propos recueillis par :> Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

Comment vivent les commerces dans les villes et les régions du Canton de Neuchâtel ?

Réponses le vendredi 15 avril 2016 à 16h30 Grand débat ouvert au public

Salon de l’immobilierPatinoires du Littoral - Espace Curling2000 Neuchâtel

Y a-t-il beaucoup de sous-enchères salariales ?

Il n’y en a pas chez les entreprises membres de l’ANEPP ; des contrôles paritaires ont été effectués ; cela permet aussi à nos membres de bénéficier de conseils pratiques pour ef-fectuer et gérer correctement les salaires, les vacances ou encore les changements de catégories salariales.

Quelles mesures préconisez-vous pour supprimer/diminuer les abus ?

Je pense qu’il faut augmenter le nombre de contrôles et avoir des sanctions plus éle-vées ; c’est comme sur la route, plus il y a de radars, plus les amendes sont salées et plus les automobilistes respectent les vitesses. Il faudrait davantage de médiatisation sur les conséquences des abus et que toutes ces mesures soient intensifiées.

Le Canton doit aussi s’investir dans la lutte contre le travail au noir et le travail illégal, en n’adjugeant pas des travaux à des en-treprises hors cantons qui cassent les prix. Pour la réfection du CPMB, cela a bien été possible, tout en respectant le budget !

( Suite de l’interview p. 9 )

Contrôles contre le travail au noir à Neuchâtel Quelques chiffres, pour 2015 :

• 30% des contrôles sont consacrés aux professions du second œuvre

• 460 entreprises ont été contrôlées pour un total de 780 personnes

• 111 entreprises ( pour 203 travailleurs ) se sont avérées en infraction ( salaires, horaires de travail, non-paiement des vacances et du 13e salaire, fuite de per-sonnes, infraction aux assurances sociales, travailleurs étrangers non-annon-cés et travail du samedi sans annonce ou autorisation, etc. )

• 4 entreprises étrangères interdites d’offrir leurs services en Suisse.

L’ANEPP en chiffres :

• 58 raisons sociales

• environ 310 travailleurs

• masse salariale avoisinant CHF 22 mio

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repères n° 188 - Avril 2016 13

La Chambre neuchâteloise souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

Actaes Sàrl - M. Yvan Monnier, CormondrècheConseil et formation en ressources humaines

ADA Consulting - M. Alain Dantec, BevaixAide au développement d’affaires, conseil en management et organisation

ADL publicité - Mme Sandra Jacot, CorcellesRéalisations publicitaires, impression numérique

Auvernier Jazz FestivalM. Jean Martin Linard Peer, AuvernierFestival musical

Banque WIR - M. Philippe Maloberti, LausanneBanque

Bonuccelli ConsultingM. Roberto Bonuccelli, FontainesConseil, formation et gestion en informatique

Concierge Services SAM. Armério Isidoro, La Chaux-de-FondsEntreprise de nettoyage, facilitiy services, entretien de salle blanche

DecoGraphics - atelier de communication visuelleM. Pierre-André Boillat, NeuchâtelGraphisme, décoration sur véhicules et vitrines, signalétique, panneaux publicitaires

EDS Conseil - Guillaume TripetM. Guillaume Tripet, ColombierConseil dans les domaines du développement, de la stratégie et du marketing produit, principalement dans les domaines de l’horlogerie et la bijouterie

Etude Richter - Mme Raymonde Richter, NeuchâtelConseils juridiques + médiation

Floridita Bar & Food SàrlMme Anna Contene, NeuchâtelRestauration - Bar à café

François Tissot-Daguette Communication SàrlM. François Tissot-Daguette, NeuchâtelServices dans les domaines de la communication

Germann Coaching - dgcoachingM. Denis Germann, CortaillodCoaching et accompagnement d’individus et d’entreprises. Conseil RH et formations

Graphice BachmannM. Patrick Bachmann, CormondrècheGraphiste indépendant - Agence de communication visuelle

Immoglobe - Mme Shira Juvet, St.Aubin-SaugesCourtage immobilier

International Retail / Philippe Tavenot ConsultingM. Philippe Tavenot, NeuchâtelConseil

Jacot Chocolatier SAM. Nicolas Humair, NoraigueFabrication et vente de chocolats et confiserie

Karu - Tech - BatM. Francesco Caruso, NeuchâtelServices d’immeubles, transformation, nettoyages - Tous conseils immobiliers, achat-vente d’immeubles

Campaigning Europe 2016Depuis le 9 février 2014, la Suisse se trouve dans une impasse quant à ses relations avec l’Union européenne, son premier partenaire commercial ( 54% des exportations et 3/4 des importations ). Moult négociations sont depuis en stand-by, qu’elles soient relatives à la recherche, l’électricité, au service financier ou à l’agriculture.

Face à ce climat d’incertitude et aux différentes votations à venir touchant la politique européenne de la Suisse, les milieux bourgeois et économiques partagent le double objectif du Conseil fédéral qui est de mieux gérer l’immigration - conformément au souhait du peuple suisse - et de préserver la voie bilatérale. Dans cette optique, une campagne de sensibilisation sur les enjeux de la politique européenne de la Suisse, pilotée et coordonnée par economiesuisse, est menée au plan national. Il s’agit d’informer et de convaincre la population et les différents milieux concernés, par des événements économiques dans les entreprises, académiques dans les universités et HES, et publics dans la rue, en favorisant à chaque fois le dialogue avec la population.

Le premier évènement économique du Campaigning Europe 2016 a eu lieu aux Usines métallurgiques de Vallorbe, en début d’année, en présence de nombreuses personnalités vaudoises. D’autres sont prévus dans différents lieux en Suisse.

NeuchâtelL’événement économique aura lieu en novembre dans une entreprise qui reste encore à définir ; au niveau acadé-mique, l’évènement se tiendra très certainement à l’Université de Neuchâtel au début du second semestre. Enfin, le jeudi 19 mai prochain se tiendra le dialogue avec la population, à la Place Pury, dans le cadre du Foodtruck Tour. Venez nombreux, car les premiers burgers maison réalisés avec des produits locaux seront gratuits !

>Sandrine Rousseil - Membre de la Direction CNCI

www.ouverte-souveraine.ch

Kronos Horlogerie SAM. Renaud Sterkkers, Le LocleImportation, exportation, fabrication, assemblage, commerce de produits horlogers et micro technique

La Manufacture 1905 SAM. Frédéric Massé, St-BlaiseProduction, distribution et commercialisation de produits alimentaires à base de céréales et de confiseries chocolatées

New Work Human Resources SAM. Giulio Antelmi, NeuchâtelPlacement fixe et temporaire

oprandi & partner romandie SAM. Franco Ermacora, LausanneRecrutement de personnels qualifiés - Executive search (cadres & management)

Ortlieb et Hirschy Chauffage SàrlM. Mauro Pacelli, BoudryInstallations de chauffage, ventilation et climatisation

Ortlieb et Hirschy Dépannage SAM. Mauro Pacelli, BoudryDépannage d’installations sanitaires et chauffage

Ortlieb et Hirschy Sanitaire SAM. Mauro Pacelli, BoudryInstallations sanitaires

ParaGP T.Robert-CharrueM. Thibaut Robert - Charrue, BevaixAgence de publicité - Développement informatique - Hébergement web - Imprimerie

Mme Pid Fai Mon, NeuchâtelService traiteur - cuisine asiatique

René Wuthrich SA - M. Laurent Wuthrich, GalsTransports de carburants et combustibles

Restaurant le MalojaMme Angkhana Zehnder, NeuchâtelRestaurant

Rmoved SAM. Howald Ralph, DombressonDirection financière de chantier, direction de travaux, planification budgétaire et suivi du chantier, soumissions d’offres

RVA immo - Vaz - M. Ruy Vaz, NeuchâtelMarketing et activité commerciale, vente immobilière + RP ( investir au Portugal )

Sabina Müller, Bureau de communication bilingueMme Sabina Müller, NeuchâtelRédaction de textes, relations publiques, réalisation de mesures publicitaires

M. Serge Luy - BoudryCourtage, vente, négoce, représentation commerciale, distribution : secteur industriel, conception et développement industriel sur logiciel 3D

SOLheimo SAM. Yannick Vermot, La Chaux-de-FondsAménagement intérieur : vente et pose de tapis bord à bord, parquets, revêtements industriels, revêtements en liège, revêtements linoléum et stores

Vitrocsa Gestion SàrlMmes Ghyslaine De Blaireville et Vanessa Buffat, St.Aubin-SaugesFourniture de services, recherche & developpement, gestion de projets

Vitrocsa Holding SàrlMmes Ghyslaine De Blairevilleet Vanessa Buffat, St.Aubin-SaugesDétention, administration et gestion de participations dans des sociétés

actualité

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revue de presse

14

>20.02.2016 Richemont envisagerait 350 suppressions d’emploi en Suisse. Le numéro 3 mondial du luxe ( Cartier, Piaget, Officine Panerai, coté horlogerie ) évoque un marché difficile, la baisse du tourisme en Europe et le franc fort. Le groupe basé à Genève compte quelque 9’000 emplois en Suisse. Début février, Richemont avait dessiné une fin d’année 2015 en demi-teinte, indiquant que ses ventes avaient reculé de 4% à taux constants au cours des trois derniers mois.

>23.02.2016 L’entreprise Faude & Huguenin, spécialisée dans la pro-duction de médailles et de pièces de monnaies haut de gamme, réduira ses effectifs de 20 personnes. Elle emploie actuellement 48 personnes au Locle. Le franc fort est la principale cause évoquée pour justifier cette restructuration. Pour l’instant, les négociations sont entamées avec le per-sonnel.

>24.02.2016 Une vingtaine de postes de travail supprimés chez Johnson & Johnson, basée depuis 1991 au Locle, date du rachat de la société Medos SA. L’entreprise, leader mondial des marchés médicaux et paramédicaux, a en effet confirmé le transfert des activités de recherches & développement de son nouveau système de monitoring neurologique, pour les patients souffrant de traumatismes crâniens, aux Etats-Unis.

>29.02.2016 L’espace coworking de La Chaux-de-Fonds, ouvert il y a déjà quelques mois à la rue du Crêt 24, vers la gare de l’Est a fêté son ouverture officielle par deux journées portes ouvertes les 26 et 27 février 2016. L’occasion de visiter les lieux avec les responsables, Gil Viennet et Edmond Maye, de la société immobilière Easymob qui met les locaux à disposition. Les clients visés ? De jeunes entrepreneurs qui commencent et n’ont pas trop d’argent, des gens qui font du télétravail, des étudiants, des coworkers itinérants, que ce soit en informatique, en horlogerie, en coaching.

>02.03.2016 Quitter 350 m2 pour s’étendre sur 1’000 m2. C’est ce que s’apprête à faire le Melinda Dance Center ( MDC ). Après avoir passé douze ans à la rue des Draizes, l’école de danse dirigée par Melinda Stamp-fli va rejoindre la rue des Noyers, en face de l’ancien bowling, à Neuchâtel. Cerise sur le gâteau, le premier Starbucks coffee du canton prendra ses quartiers au MDC. Dans sa formule self-service, il ne sera pas seulement réservé aux 350 élèves du MDC ou à ses danseurs et collaborateurs admi-nistratifs, mais sera ouvert à tous les amateurs de café et de gourmandises.

>04.03.2016 L’éradication de l’amiante ( et d’autres polluants des bâti-ments ) la fera vivre des dizaines d’années : basée à Boudry, la société HSE Conseils vient d’y installer un laboratoire d’analyse de mesures, dans l’air, de ces fibres minérales massivement utilisées dans la construction jusque dans les années 1990 et responsables de maladies incurables. L’entreprise du Boudrysan Marc Dutoit présente sa structure comme la seule du genre de tout l’Arc jurassien, Nord vaudois compris. Le Laboratoire intercantonal de santé au travail basé à Peseux a arrêté de proposer cette prestation il y a quatre ans, à la mort du spécialiste.

Fini de débarquer les bras chargés de détritus à la déchetterie. Pour ceux qui ne peuvent ou qui ne veulent pas, quelqu’un se charge du verre, PET, papier, carton, aluminium, fer blanc, piles et capsules à votre place. Depuis septembre dernier, trois Vaudruziens ont repris l’entreprise D.A.D. Services, pour déchetterie à domicile. Jusqu’alors active uniquement à La Chaux-de-Fonds, la société a été développée par les associés Tristan Guenat, Semir Omerovic et Joël Ott. Aujourd’hui, ils travaillent dans tout le canton, ou presque. Du côté de l’Entre-deux-Lacs, on résiste à ce concept. En effet, le syndicat intercommunal de la déchetterie, sise à Cornaux, n’a pas donné son aval.

Urech, une entreprise neuchâteloise vieille de plus de 70 ans et spécialisée dans la vente par correspondance de bijoux et de montres, est en voie de quasi-disparition. La maison Rhomberg, qui l’a reprise l’an dernier et a déplacé son siège à Marbach dans le canton de Saint-Gall, a prononcé plusieurs licenciements entre la fin de l’année passée et le mois de janvier. Les employés ont sollicité le syndicat Unia et réclament par voie judiciaire une procédure de consultation. Ils dénoncent un « saucissonnage des licen-ciements ».

>05.03.2016 Philippe Etchebest, le célèbre juge de « Top Chef » sur M6, et propriétaire du restaurant le Quatrième Mur, à Bordeaux, est ami et ambassadeur des montres TAG Heuer. Il était de passage dans les locaux de l’entreprise, à La Chaux-de-Fonds. Pas pour cuisiner, mais pour visiter les lieux et s’entretenir avec les employés et également avec l’équipe de cuisine.

>10.03.2016 Cicor a plongé dans les chiffres rouges l’an dernier. Le groupe technologique neuchâtelois a essuyé une perte nette de 4,1 mil-lions de francs, contre un bénéfice de sept millions un an auparavant. Avant coûts de restructuration, le bénéfice atteint 0,7 million de francs. Le groupe a été confronté à un environnement de marché difficile en Suisse. L’aboli-tion du taux plancher a provoqué un sentiment d’incertitude, qui a entraî-né une réduction ou un report des commandes.

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Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 188 - Avril 2016

>11.03.2016 Swatch Group a vu ses ventes reculer de 3% en 2015 par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires du groupe horloger - un des principaux employeurs du Canton de Neuchâtel - s’est établi à 8,45 milliards de francs. Le franc fort en est une des raisons. Depuis 2010, son impact a coûté 4 milliards de franc. Les grands volumes n’en restent pas moins les plus profitables pour le groupe. Outre Swatch, Omega ( entre 2 et 3 milliards de francs ), Longines ( 1,5 milliard ) et Tissot ( plus de 1 milliard ) sont les marques « vaches à lait » du groupe avec une rentabilité de 30 à 40%. En 2015, Swatch Group a investi 727 millions de francs contre 1,2 milliard l’année précédente. Avec 317 millions, la plupart des investisse-ments concernent l’équipement technique et les machines, notamment chez ETA et Nivarox-FAR.

Affichant des ventes en repli, Sunrise est resté dans le rouge l’an passé. Conséquence des charges liées à son entrée en Bourse et à son refinance-ment, le numéro deux helvétique des télécommunications a essuyé une perte nette de 113 millions de francs. Elle était de 115 millions de francs en 2014.

>15.03.2016 Le groupe industriel lucernois Komax a annoncé la vente de sa division Medtech, active dans les technologies médicales et basée à La Chaux-de-Fonds au groupe italien IMA, installé dans la région de Bo-logne. Il y a une année, Komax Medtech avait annoncé la suppression de 40 de ses 150 emplois. Principale raison : le franc fort.

>16.03.2016 En place depuis cinq ans, le directeur général d’Alfaset, Patrick Haenni, a été licencié avec effet immédiat. Le président du Conseil de fondation, Jerry Simonis, assume le poste de directeur par intérim.

>17.03.2016 Tissot se lance dans la montre connectée. La marque locloise a présenté à Baselworld la Smart-Touch, une déclinaison de la dé-sormais célèbre T-Touch. Pour ce qui est de son autonomie, elle bénéficie de la technologie de la T-Touch Expert Solar, à savoir une batterie rechar-geable à l’énergie solaire. Elle comprend plus de 30 fonctions, dont les pré-visions météo et l’altimètre, et permet de synchroniser immédiatement les fuseaux horaires grâce à son téléphone intelligent. On peut aussi partager des données de localisation avec d’autres personnes. Elle sera disponible cet automne au même prix qu’une T-Touch Expert Solar, soit 1’125 francs. Avec la montre, le client recevra aussi une station météo et des puces à placer sur des objets comme les clés ou un sac. Celles-ci permettent à la montre de repérer ces objets à une certaine distance. Et de les retrouver, si l’on est étourdi. Et, au final, le plus important pour Tissot, la montre est autonome par rapport aux systèmes opérateurs des téléphones. En clair, elle ne peut pas devenir obsolète.

>18.03.2016 Face à la concurrence, le fitness Oxygène à Serrières ferme ses portes. Son directeur l’avait ouvert il y a près de trente ans. Un coup très dur pour ce passionné qui lui avait dédié sa vie.

>18.03.2016 Deux directeurs de Parmigiani quittent la manufacture : le directeur opérationnel, Marc Gaudreault, quitte les commandes du na-vire, suivi par Marco Cito, directeur des ventes. La nouvelle politique de l’entreprise ne leur correspondant pas, les deux hommes ont choisi de ne pas poursuivre leur route dans la manufacture horlogère. Impossible de savoir, pour l’heure tout du moins, quelle direction prendra chacun.

La banque Bonhôte clôture son 200e exercice en forte progression et s’im-plante à Lausanne. Dotée d’une clientèle essentiellement suisse, la banque Bonhôte vit un développement continu, dans tous ses domaines d’affaires.

>19.03.2016 TAG Heuer a lancé sa montre connectée il y a à peine quatre mois. Les 20’000 pièces produites ont été écoulées. Face à la de-mande croissante, la marque en produira 60’000 exemplaires supplémen-taires cette année. Les premières seront disponibles en avril, en Suisse aussi. Dès le mois d’août, une ligne d’assemblage sera opérationnelle à La Chaux-de-Fonds. Trentre-cinq à 50 emplois seront créés et dédiés à la montre connectée.

Le groupe de luxe Richemont a annoncé de très mauvaises nouvelles à Baselworld. Cartier à La Chaux-de-Fonds compte plus de 820 collabora-teurs. Environ 95 emplois passeront à la trappe. Aux Brenets, au sein de la même marque, une vingtaine de postes seront biffés sur un total de 130. Chez Piaget, à La Côte-aux-Fées, quelque 25 licenciements sont prévus sur une centaine d’ouvriers. Sans entrer dans les détails, Richemont confirme que 170 emplois sont menacés en tout chez Cartier, 120 chez Piaget et Vacheron Constantin. Le Canton du Jura est également touché, mais dans une mesure moindre.

>24.03.2016 Après 142 ans d’existence, la confiserie Weber à Valangin ferme ses portes. Une page douloureuse se tourne pour les propriétaires. Si Thérèse Weber s’est fait une raison, pour Jean-Marc, quatrième génération de confiseur, la pilule est plus difficile à avaler. Pourtant, les époux ont re-mué ciel et terre pour que l’établissement reste dans la famille Weber. Mais il ne répondait plus aux normes d’hygiène, et les travaux représentaient un coût trop important. Sans oublier que Madame a 70 ans, et Monsieur soufflera ses 80 bougies dans un mois.

Affrontant des conditions de marché difficiles depuis l’automne passé, Credit Suisse accélère sa restructuration. Visant désormais des réductions de coûts de 4,5 milliards de francs d’ici deux ans, le numéro deux bancaire helvétique biffe 2000 emplois supplémentaires dans son unité de banque d’affaires.

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repères n° 188 - Avril 2016 17

le patron du mois

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Une stratégie et des ambitions de croissance, dès 2005, clairement définies qui mettent le Neuchâ-telois et les entreprises du canton au centre de nos préoccupations. Une politique d’affaires qui s’inscrit dans la continuité avec la volonté de nous concen-trer sur les domaines qui apportent une plus-value à l’économie cantonale. Enfin et surtout, des collabora-teurs/trices, des cadres et des membres de direction compétents, engagés et solidaires, ce qui crée une ambiance de travail stimulante. Sans plaisir, il n’y a pas de résultat. C’est ce que nous appelons à la BCN la spirale du succès : Quand j’ai du plaisir, je travaille bien ! Quand je travaille bien, j’ai du succès ! Le succès augmente mon plaisir !

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

J’en vois plusieurs.

Conserver et renforcer nos différences et nos atouts actuels : proximité, connaissance du marché et des gens, soutien au tissu économique avec comme fil rouge, servir tous les habitants et les entreprises du canton.

Maintenir un niveau élevé de formation en conser-vant l’accent mis depuis 10 ans sur la formation continue à l’interne, l’apprentissage et les formations externes. Nous consacrons plus de 1’000 heures par an à des formations internes, nous formons en per-manence 19 apprentis, enfin, en 2016, 21 personnes poursuivent des formations supérieures et 9 ont obtenu des Diplômes, Bachelors et Masters en 2015.

Poursuivre une veille technologique avisée, ce qui signifie faire la distinction entre une mode éphémère et une application qui apporte de la valeur ajoutée au client, des services fonctionnels, pratiques et utiles.

Enfin garder le plaisir de travailler et de servir !

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

Les points forts :

• la densité du tissu industriel et son savoir-faire,• la présence de centres de formation ( Unine, He-Arc etc. ) et de centres de recherches ( CSEM, Microcity etc. ),• l’ouverture sur le monde, • une fiscalité attractive pour les personnes morales, • un pouvoir politique solidaire et engagé,• enfin, un bel endroit à vivre !

Les points faibles :

• une fiscalité des personnes physiques lourde à assumer dans les différentes classes de revenus et dissuasive pour les nouveaux contribuables,• la difficulté à placer les débats et les enjeux au niveau du bien-être de l’ensemble du canton et la nécessité de réaliser des réformes structurelles et d’alléger les lois et les règlements, • la complexité à juguler les coûts de l’aide sociale, de la santé et des subventions dans un contexte économique défavorable.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

• des mesures plus offensives en matière fiscale et d’aménagement du territoire afin d’accélérer le développement économique de notre canton, • une accélération des processus de fusion des communes pour augmenter l’efficience sur le plan administratif,• un allégement des structures politiques et des procédures administratives,• privilégier davantage les compétences au sein des instances décisionnelles,• enfin, une stratégie de mobilité efficace et durable ( dans l’intervalle, Mobilité 2030 a été plébiscitée par le peuple ! ).

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Le Canton de Neuchâtel doit cesser de se sous-es-timer car il a du potentiel et un savoir-faire reconnu bien au-delà des frontières. Bien coordonner les déve-loppements endogènes et exogènes et, surtout, ne pas les opposer ! En effet, tous apportent aux autres de la valeur ajoutée et des affaires, ce qui permet de pérenniser un tissu économique prospère, vivant et dynamique malgré les nuages actuels.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relation membres CNCI

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

A une époque de profondes mutations technolo-giques, le rapport au temps est chamboulé. Il est donc préférable de parler d’une vision à 3 ou 5 ans, tout en la peaufinant régulièrement.

Depuis plusieurs années déjà, le secteur bancaire se transforme et s’adapte à une régulation de plus en plus dense. Les modèles d’affaires, les processus et les organisations évoluent, avec le déploiement rapide des technologies numériques. Il s’agit de col-ler au marché et aux nouveaux comportements des clients et prospects qui attendent avant tout une forte interactivité et une continuité de service. En effet, à l’heure du « disponible tout de suite et en tout temps » le client peine à se plier aux horaires des points de vente physiques. La recherche simultanée d’un accès en tout temps via les applications mobiles et d’une facilité d’utilisation devient la règle.

Et pourtant, malgré le développement des possibilités de paiements virtuelles, nos 58 appareils de prélè-vements n’ont jamais autant distribué de billets de banque qu’en 2015 !

Plus que jamais, les rôles de nos points de vente et du conseiller clientèle restent primordiaux dans notre modèle de banque de proximité. Renouveler une hy-pothèque depuis chez soi peut s’avérer pratique mais c’est aussi, comme pour l’achat d’un bien immobi-lier, se priver des conseils de sa banque à la fois sur le montant optimal du prêt, la durée choisie et les implications financières fort différentes selon l’âge, l’évolution des revenus et les moyens disponibles.

L’enjeu aujourd’hui, c’est de comprendre les besoins des clients et de leur apporter des solutions sur me-sure en recourant au numérique pour faciliter leur vie, et non la compliquer.

La BCN est la banque des Neuchâteloises et des Neuchâtelois. Son objectif est de contribuer au développement économique du canton en offrant les services d’une banque universelle. En plus de ses activités bancaires, la BCN s’engage pour le développement du canton en soutenant de nombreuses manifestations et insti-tutions liées au sport, à la culture, à l’économie et à la formation. La BCN emploie plus de 300 collaborateurs et a versé en 2015 CHF 23,5 millions à son actionnaire, l’Etat de Neuchâtel.

Jean-Noël DucDirecteur général de la Banque Cantonale Neuchâteloise

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 188 - Avril 2016

Pour cette édition 2016, le SINE a atteint sa taille critique avec 110 exposants, soit 30 de plus qu’à ses débuts. Les trois quarts proviennent du Canton de Neuchâtel. Avec tous les partenaires associés à la manifestation - fidèles depuis le début ! -, cela représente quelques 200 entreprises qui participent au SINE, directement ou indirectement. Politiques, banques, notaires, hôtels, restaurants, traiteurs, ser-vices de nettoyage sont aussi parties prenantes. Plus de 10’000 visiteurs sont attendus. Le SINE joue incontestablement un rôle de moteur économique dans une région où le savoir-faire n’est pas assez mis en évidence. Il permet de parler positivement d’un canton qui est malheureusement davantage médiatisé pour ses couacs que pour ses compétences.

A l’heure du tout numérique, nul ne remet aujourd’hui en question la nécessité pour une entreprise de communiquer. Communiquer pour faire connaître et vendre ses produits et ses services, développer son image, accroître son activité ou encore créer et développer ses relations avec ses clients, fournis-seurs, prestataires ou partenaires.

13 - 17 avril 2016

6e édition du Salon de l’Immobilier NEuchâtelois

Christophe Weber SAConsulting, coaching et outsourcing en marketing/communication

Forum, dans la halle de curling, au sud du bâtiment principal.

Au chapitre des nouveautés, une journée de l’ar-chitecture est mise sur pied le vendredi, avec pour thème : « La grande agglomération Neuchâtel 2050 - Visions futuristes provocantes ou réalistes ? ». Le SINE se projette dans l’avenir et s’intéresse au développement de la région, avec de nombreux intervenants. Des architectes et urbanistes de renommée internationale viendront exposer leur réflexion sur ce vaste sujet qui colle parfaitement à l’actualité.

La cerise sur le gâteau est la venue au SINE de l’ani-matrice préférée des Français : Karine Le Marchand. Le comité ne veut pas négliger l’aspect people. Diverses animations sont programmées le samedi

laborateur ou mandataire dans diverses entreprises romandes, il met son enthousiasme, ses compé-tences et son réseau au service des PME.

Nos objectifs, vos profits

Les défis et objectifs du marketing sont d’actionner les bons leviers et de créer les bons outils, tout en gardant à l’esprit le résultat et les profits. Le déve-loppement de la notoriété de votre entreprise doit donc être étroitement lié à sa croissance et c’est à cela que nous nous employons.

Réseaux sociaux

Bien avant que le réseautage ne s’appelle « network » et qu’il ne devienne « social », c’était déjà notre manière de fonctionner. L’arrivée des ré-seaux sociaux n’a fait que décupler les possibilités de

Le comité d’organisation du SINE ne compte que quatre membres : les « quatre fous », comme aime à le rappeler le président Frédéric Pont, qui peut s’appuyer sur son frère Christophe, Didier Robert et Fabrice Marullaz. Leur devise est restée la même depuis le début de l’aventure : « être sérieux sans se prendre au sérieux ».

Le thème de cette année est ludique : le Monopoly. Des dés géants rouleront un peu partout dans le Salon. La Place du village, elle, reste le lieu de rendez-vous convivial de tous les visiteurs, expo-sants et partenaires pour discuter affaires autour d’un bon verre et d’une bonne assiette. Ou pour se détendre, tout simplement. La tradition sera aussi respectée avec des conférences et des débats ayant trait à l’immobilier dans un sens large. Ils apporte-ront un peu de solennité à l’endroit et rempliront le

Votre responsable marketing « freelance »

Externaliser la fonction marketing se présente comme une solution gagnante pour une PME. Débloquer un budget pour l’engagement de res-sources à l’interne s’avère parfois compliqué. La solution de l’outsourcing s’impose alors. Notre force vient de notre intégration à l’entreprise afin de mieux en connaître les rouages et les produits.

Biographie

Christophe Weber est né d’une mère italienne et d’un père helvétique, la même année où Ford pré-sentait sa mythique Mustang.

Conseiller en marketing et communication depuis plus de 25 ans, il est avant tout un entrepreneur, un créatif atypique. Après être intervenu comme col-

après-midi et le dimanche autour de la célèbre présentatrice de l’émission « L’amour est dans le pré » sur M6. C’est aussi un clin d’œil au monde agricole, qui joue un rôle important dans le secteur immobilier.

Le comité n’a pas lésiné sur les moyens pour faire de la 6e édition du Salon de l’Immobilier NEuchâ-telois un nouveau succès. Le budget se monte à plus d’un demi-million de francs. Le seul volet de la communication représente un nombre à six chiffres !

Patrons, employés, décideurs, exécuteurs, ache-teurs, curieux, jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, suisses, étrangers : les portes du SINE sont ouvertes à toutes et à tous du 13 au 17 avril aux Patinoires du Littoral. Chacun y trouvera son compte, assurément.

Pont & Dupont SàrlChemin du Cuard 372022 BevaixTél. +41 79 435 11 45 www.sine.ch

contacts. Depuis 2007, nous nous sommes intéres-sés au marketing digital et aujourd’hui, notre réseau est formé d’un savant mélange de réel et de virtuel.

Christophe Weber SABureau MarComRue de la Rebatte 4c2068 HauteriveTél. 079 706 49 14 [email protected] www.christopheweber.ch

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